Tamara Suffren chante lespwa

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2 29 septembre 2012No 714

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Vous aurez peut-être envie de vous laisser bercer par des voix mélodieuses, une douce harmonie ou l’arrangement enchanteur de nos musicales ? Quatre fois plutôt qu’une. Mercredi, Kayèl comme à l’accoutumé sera au Quartier Latin. A compter de 8 h p.m.

Kay Stanley pour du jazz ; le même rythme mais de nouveaux airs. 8 h p.m. Avenue Lamartinière.

Jeudi, toujours pour adoucir votre humeur en préparation à la tourmente de la rentrée, mangez une bonne salade complétée avec un smoothie à Sankofa Salad, 43 angle rue Rigaud et Rebecca. Commandez celles qu’on vous propose ou composez la vôtre.

Vendredi, c’est le lancement du festival culinaire Gouts et Saveurs. Les gourmands en auront pour leur panse, les fins gourmets délecteront leur palais. Une soirée dégustation, USD 60, au Karibe. Rencontrez les différents chefs et faites-vous plaisir. Juvénat 7.

A Le Villate, Kephny Eliacin et Vanessa Jacquemin, tous deux chanteurs de jazz, présentent un concert sélect, accompa-gnés d’artistes invités. Ce sera une surprise. 8 h p.m. Admission : HTG 1000. Rue Villate, (la même rue qu’Epi d’or) Pétionville.

Pour quelque chose de plus hot : electro, house… Le Cosmopolitain sur la rue Panaméricaine, en face de Muncheez, vous convie à son «White Party » avec Franco The Saint, Ted Bounce, Steezy, Fullblast et Hot. USD 20 l’entrée uniquement pour ceux qui ont et sont au-delà de leur 18 ans. A compter de 9 h p.m.

Samedi, soyez de ceux qui prendront part au déjeuner et à la dégustation du Chef Ron Duprat à La Réserve. Appelez le plus tôt possible, car les places sont limitées. 2 rue Marcel Toureau, Berthé, Pétionville ; 29 40 01 90 ; 20 46 11 11.

Dimanche, c’est le brunch au Kinam hôtel avec les chefs Marckens isidor et Alain Lemaire. La réservation est obligatoire.

Péguy F. C. [email protected]

L’agenda de Péguy«Ohé! Ohé! C’est la rentrée », chante les petits souliers. Impatients de galoper♪♪♪ … Vous vous souvenez sans doute de cet air que vous chantiez en chœur enfant encore. Ah ! Qu’elle est loin cette belle époque ! Si vos enfants, neveux, petits cousins ou frères l’entonnent le cœur léger, pour vous c’est le glas qui sonne la reprise des activités coutumières de la rentrée avec son lot de tracasserie. Jour J-5. Ne trainez plus les pieds.

10,745FANS

Définitivement, Arly Larivière est plus que jamais dans le show business. Car l’idée qu’il caressait et qui le tentait longtemps est actuellement en phase d’exécution.

Après le succès du programme qu’il animait le vendredi 21 septembre 2012 dernier au Karibe avec ses amis dont Tom Michell, Shedly Abraham, Ti Harold, Ralph Condé et Norman, notre source nous avait appris que le maestro aurait l’intention de mettre fin à l’existence de Nu-Look pour faire un autre mouvement qu’il appellerait Arly, tout simplement. Il était même bruit que ce vendredi-là serait la dernière prestation du maestro avec Nu-Look avant de tourner cette page.

Nous avions aussi appris que ce sont ses amis précités qui l’accompagneraient à Arly & Friends. Des informations auraient même fait croire qu’il ait déjà appelé Hugline Jérôme de Dream Promo pour être (son manager ?) sa représentante en Haïti.

Nous avons essayé de joindre Hugline à ce sujet, mais elle n’était pas disponible.

Cependant Arly Larivière a accepté de s’exprimer sur ce dossier sensible.

Le maestro déclare que Nu-Look c’est Arly et Nu-Look est un groupe qui joue du compas et qui a beaucoup de fanatiques. Contrairement aux informations, il ne va pas mettre fin à l’existence de Nu-Look. Néanmoins, il a confir-mé qu’Arly et Nu-Look sont deux projets différents.

Dans une interview qu’il nous a accordée le jeudi 27 septembre 2012, Arly Larivière explique qu’il a pris cette décision parce qu’il y a beaucoup de demandes vis-à-vis de ces compositions. « Pendant les soirées de Nu-Look, le public sollicite toujours la plupart de mes compositions. Voilà pourquoi j’ai décidé de vendre Arly, qui ne va aucu-nement déranger Nu-Look, a indiqué le maestro. Donc, à Arly, ils pourront s’asseoir et écouter toutes mes chansons à succès. »

Toutefois, l’interprète de « A qui la faute » tient à préci-ser que le projet « Arly » n’est pas la fin de Nu-Look !

Il faut dire que beaucoup d’observateurs sont très scep-tiques au projet d’Arly, qui pourrait s’avérer fatal pour Nu-Look. Certains évoquent des idées d’intérêts pécuniaires.

Gilles Freslet

([email protected])

Arly, un autre projet parallèleà Nu-Look !Les jours de Nu-Look sont-ils comptés ? Maestro Arly Lavière décide de mener des activités musicales actives parallèlement à Nu-Look, comme l’avait fait Alan Cavé avant l’effondrement du groupe Zin ?

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329 septembre 2012No 714

Où et quand as-tu commencé à chanter ?

J’ai commencé à chanter à l’Église de Dieu en Christ qui se trouve à la rue Charlotin dès l’âge de 7 ans.

Tu accompagnes toujours Wooly Saint-Louis, parles-nous de ta rencon-tre avec lui ?

Je l’ai rencontré à l’Institut Français d’Haïti le 21 juin 2006. C’était à l’ occasion de la fête de la Musique.

Comment le considères-tu ? Wooly est un père, un membre de la

famille, j’ai grandi avec lui. Je me sens très bien avec lui. Maintenant que je chante seule, je ne me sens pas affaiblie pour autant : je fais une autre expérience.

Parle-nous de ton album ?L’album sortira entre février et mars

2013. Il s’intitulera « Lespwa ». Le public y retrouvera douze musiques avec des textes de Syto Cavé, Georges Castera, James Noël, Carlo Cavé et des mélodies de Wooly Saint-Louis, Boulo Valcourt et de moi, Tamara.

Pourquoi « Lespwa » comme ti-tre de ce cd ?

Parce que « Lespwa » est l’une des musiques que j’aime le plus sur l’album. Le texte, qui est de Georges Castera, parle d’Haïti. Il m’a beaucoup marquée.

Tu peux nous donner quelques titres ?

Il y aura dessus « Salon pèp », « Zan-mi », « Limit Solèy » de Boulo Valcourt, « Batistè » de Wooly ,et « Petite fleur » de Henry Salvador... J’y ai repris aussi des chants traditionnels comme « Latibonit, « Larèn Solèy » et une berceuse créole, « Dodo titit », arrangés par des musi-ciens étrangers comme Pierre Vaiana et Salvatore Bonafere, deux Italiens. C’est un album un peu jazz et surtout tambours. Je chante l’amour. Je chante aussi pour les enfants. Tous les autres musiciens qui participent à l’album sont des étrangers tels que Nicolas Thys, Michel Seba, des musiciens belges et un Africain, Zou-mana.

Pourquoi tous ces étrangers sur ton album ?

Parce j’ai enregistré l’album entier à l’étranger, et je n’ai pas eu la possibilité de voyager avec des musiciens haï-tiens. De plus, la compagnie qui produit l’album a son propre studio, alors, j’en profite.

Quelle est cette compagnie ?Ce disque sera produit par Igloomun-

do avec la participation de Talia ASBL, une maison de production belge.

Qui distribuera ton album en Haïti ?Je ne sais pas encore, mais nous som-

mes en discussion là-dessus.

Qui est ton manager ?Je n’ai pas de manager en Haïti mais

j’ai un directeur artistique qui cherche les dates. Il s’appelle Pierre Vaiana. C’est le saxophoniste qui joue sur l’album.

Chantes-tu aussi le compas ?Oui. Parfois, un petit peu.

Ça fait longtemps qu’on demandait un album de toi, est-ce cette raison qui t’a poussée à le faire ?

C’est en partie ça, mais avant tout, je voulais avoir un album signé Tamara.

As-tu quelqu’un dans ta vie ?Oui. Il s’appelle Johnson St-Cyr.

Est-il musicien comme toi ?Oui. Il joue de la basse. Il joue avec

moi très souvent. Je le connais bien. Ce n’est pas mon premier copain. Nous nous sommes rencontrés dans le milieu musical.

Parle-nous de tes projets immé-diats ?

Je pars pour la Belgique la semaine prochaine pour finaliser l’album. Mais dans le cadre de la francophonie, j’ai des concerts à donner un peu partout notamment en Belgique et en Afrique.

Gilles Freslet ([email protected])

Tamara Suffren chante LespwaOriginaire de Port-au-Prince, âgée de 24 ans, Tamara Suffren s’impose peu à peu dans la chanson haïtienne par sa façon de faire. Elle charme à tous les coups. Gran-de complice de Wooly Saint-Louis Jean depuis quelques années, et nouvelle collaboratrice de Manno Charlema-gne, Tamara a décidé finalement de réaliser son propre disque. Intitulé « Lespwa », cet opus sortira sous peu. Au cours d’une interview qu’elle nous a accordée, l’artiste, à cœur ouvert, nous en parle.

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4 29 septembre 2012No 714

Master chef pâtissier et spécialiste dans tout ce qu’y a rapport au sucre et à l’art, Christian Forais nous revient de la France. Avant de dédier tout son talent à former la nouvelle génération de grands chefs pâtissiers, il a eu une carrière ex-ceptionnelle au sein des meilleurs hôtels, restaurants et pâtisseries en France et au monde. Il a notamment travaillé pendant dix-huit ans dans le prestigieux Hôtel Ritz de Paris comme Chef Pâtissier de l’hôtel (neuf ans) puis comme Chef Pâtissier Formateur de l’Ecole Ritz Escoffier (neuf ans).

D’un caractère généreux, chef Forais tient à transmettre son savoir, ses connaissances et sa passion à la nou-velle génération. Il a formé depuis plus de vingt ans des centaines de profes-sionnels et entrepreneurs de ce secteur partout dans le monde.

Par ailleurs, nombreuses sont les per-sonnalités de la vie artistique, culturelle et politique qui ont fait appel à lui afin d’apprendre l’art de la pâtisserie auprès de l’un de ses meilleurs ambassadeurs.

Visitant Haïti pour la deuxième fois

Christian Foraismaître du sucré

- Misol Chevalier, du Café de l’Europe, l’avait sollicité une fois déjà -, Forais pense que la cuisine haïtienne est belle et pleine de saveurs. Quand Johanne Buteau et Chef Stéphane l’invitent à nou-veau à Goût et saveurs lakay, le pâtissier saute sur l’occasion. « Je viens faire une démonstration culinaire de pâtisserie », confie-t-il.

Depuis plus de vingt ans, Christian Forais expose de foire en foire. Il est de-puis un grand habitué et un professeur reconnu en France. Auteur de plusieurs livres de pâtisserie à succès, membre de l’Académie Culinaire de France et mem-bre de l’Académie national de cuisine (de France), Christian se dit heureux de cette initiative de foire gastronomique en Haïti. « C’est une bonne chose », écrit-il, laconique.

Que compte-t-il apporter à ce festival, Christian Forais répond aussi briève-ment et précisément que les précéden-tes : « Mes connaissances et la culture française ».

GCA

Christian Forais n’est pas un homme bavard. Pourtant il est chef et professeur. Disons plutôt qu’i n’aime pas trop parler de lui. Ses réponses très brèves à notre question-naire, nous démontrent sans l’avoir rencontré que les interviews ne sont pas sa tasse de thé.

Goût et saveurs lakay

C’est la fête au Karibe ce vendredi soir. La fête de la bouffe. Du bien-manger. La bande rara qui anime la cour donne le ton aux invités dès qu’ils passent l’entrée. Le fumet qui émane de la grande salle de réception du Karibe Convention leur sert de guide vers les tables où des mets aux allures plus alléchantes les unes que les autres sont exposés.

Brouhaha de voix, musique locale en fond, ambiance bon enfant, odeurs salivantes, tout porte à la gourmandise. Adieu régime et bonnes résolutions. Surtout quand on tombe sur un stand comme celui du chef Ti-Georges. Sourire facile et généreux, difficile de résister à son poulet offert avec tant d’insistance.

Chef Ti-Georges est un grand mangeur.« C’est bien de créer ces genres

d’initiative », me dit Carl-Éric Staco de Chic Poulet, sponsor fier. « Ce n’est que le début, je n’ai encore aucune raison de me plaindre », ajoute, sourire aux lèvres, le responsable des ventes de cette nou-velle compagnie qui vend des poulets locaux nourris de grains et sans aucune insertion d’hormones.

Les chefs semblent s’être passé le mot. « Nous sommes satisfaits ! », me disent à tour de rôle les chefs Stephan, Christian et Ron. Les invités parais-sent tout aussi comblés. L’exclamation enthousiaste de Didier Lebret, ambassa-deur français en Haïti me parvient : « Je

23 chefs et 18 restaurants. Une aventure culinaire unique ce vendredi 28 septembre au Karibe. Sous la houlette de chefs cuisiniers d’Haïti et d’ailleurs, la soirée de dégustation pour le lancement de Goût et saveurs lakay, qui va se poursuivre avec la Semaine des Restaurants et prendre fin le dimanche 7 octobre avec le spécial BBQ à Wahoo Bay avec les chefs T-Georges et Stéphane, promet déjà une bonne deuxième édition de la fête de la gastronomie.

Goût et saveurs Lakayune affaire de goûtGoût et saveurs Lakayune affaire de goût

veux goûter à tout ! » Une invitée végéta-rienne se plaint toutefois du peu de cas qui a été fait des non-consommateurs de viande. « Faudrait y penser la prochaine fois, mais c’est une belle initiative », continue-t-elle de bon cœur.

En attendant, moi, je m’empresse d’attraper çà et là des petites bouchées. Le tchaka et le poulet au café du chef Patricia de le P’tit Creux, les crevettes de chef Tony de la Réserve et le fameux pou-let de chef T-Georges. Hmmm ! Je m’en lèche encore les doigts, et mon estomac boude pour le peu qu’il reçoit. Avec re-gret, je me résigne à filer pour le journal vous rapporter cette soirée qui ouvre la semaine gastronomique. Il ne me reste donc qu’à vous souhaiter bon appétit !

Pour ceux qui ont raté cette superbe soirée, ce n’est pas perdu ; la fête conti-nue dans les meilleurs restaurants de la place jusqu’au 7 octobre prochain. J’en connais qui ne monteront pas sur leur balance la semaine prochaine !

Daphney Valsaint Malandre

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529 septembre 2012No 714

Dans l’espace enchanteur de l’hôtel Port Morgan à l’Ile à Vache, les dix finalistes du concours de beauté et d’intel-ligence, Miss Anayizz, créé par Beaudor Communication, ont passé un séjour de rêve. Plage, piscine, nature, feu de camp, un package décontractant pour sélectionner l’ambassadrice de la Couronne : Phédia Bazile.

L’ambassadrice de la Couronne est une rubrique créée par les organisateurs de Miss Anayizz et son sponsor la Brasserie la Couronne, pour honorer une des dix finalistes du concours de beauté. A ce titre, l’image et la voix de Phé-dia Bazile sera utilisée sur tous les supports publicitaires de la compagnie jaune.

Port Morgan a séduit

Miss Anayizz

5 des finalistes de Miss AnayizZ

Catia Delva

Emmanuela Joseph

Mickency Jean Paul

Maliana Jean Marie-Lourdes Piercilus

Cottecheese Pierre, Nadine Salomon et Tamarade Léona Lima de la Brasserie La Couronne, membres du jury de Miss Couronne à Mis

Carla Léonard, présentatrice

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Mercredi 19 septembre 20126 Mercredi 26 septembre 2012

La douzième édition du

championnat des vacances d’été

de T-Parc Rony Colin a pris fin

dans la soirée du dimanche 23

septembre 2012 sur la promesse

de construction d’un mini-stade

en Plaine du Cul-de-Sac.

A la remise des médailles et tro-phées aux meilleurs joueurs et aux équipes championnes et vice-cham-pionnes de la 12e édition du cham-pionnat des vacances d’été à T-Parc Rony Colin, le jeune fils et conseiller du président de la République, Olivier Martelly, a fait rêver le public de Bon Repos, en Plaine du Cul-de-Sac. Le promoteur du programme « Foutbòl pou chanjman » a promis d’œuvrer à la transformation du Parc Rony Colin en un ministade.

La promesse d’Olivier Martelly a été accueillie par une foule en liesse qui assistait aux sacres de « Fugi for life » emmené par le vieux briscard Bruny Pierre-Richard et Taw Taw de Bon Repos. Ces deux équipes rem-portent respectivement le trophée de la 12e édition du traditionnel cham-pionnat organisé par la fondation Rony Colin et du tournoi dénommé « Back to school » de la même or-ganisation.

« C’est un terrain réglementaire situé sur la route qui mène à Ona-ville. S’il bénéficie comme promis de l’appui du programme Foutbòl pou chanjman, ce sera pour le bonheur de la Plaine du Cul-de-Sac et du football haïtien en général », a indiqué Rony Colin, en marge de la cérémonie de remise des trophées qui s’est tenue en présence du député de Pétion-Ville, Fredly Georges ; du directeur-adjoint du ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique Ernst “Nono” Jean-Baptiste, d’Olivier Martelly et Ronald “Roro” Nelson. Sur ce terrain, a tenu à souligné Rony Colin, dans le temps se jouaient des matches de ligues et du championnat national féminin.

Bien avant le déroulement de la finale qui a réuni les formations de Fuji for Life et Continental de Carrefour Shada, T-Parc Rony Co-lin regorgeait de spectateurs venus s’amuser follement dans cette fête. Ils ont pu apprécier la performance de 14 formations musicales, un DJ d’occasion du nom de Claudy Mix, un show de Weelie, et pour finir, de superbes chorégraphies (sur fond de musique techno) réalisées par le groupe New Mighty Dance.

Fuji For Life s’est adjugé le titre de champion de cette 12e édition après avoir battu Continental (3-1), alors que pour la finale rentrant dans le cadre du tournoi “ Back To School “, Taw Taw de Santo triompha d’Ifoksa de Bon-Repos (1-0).

A l’initiative de la Fondation Rony Colin et de Radio Télé Zénith, Fuji For Life, championne de l’édi-tion, a reçu une prime de 100 000 gourdes et Continental, vice-cham-pionne, 50 000.

De son côté, Taw Taw, pour sa victoire, a reçu 50 000, gourdes tandis que 25 000 ont été attribuées à Ifoksa dont les joueurs promettent de faire mieux lors de la prochaine édition du championnat. D’autres primes allant au meilleur gardien, au meilleur joueur, au meilleur en-traîneur de la compétition ont été remises par le comité organisateur.

Avant de laisser tomber le rideau sur cette 12e édition de champion-nat de vacances d’été, Rony Colin, P.D.G de Radio Télé Zénith, s’est vu offert la médaille de distinction des mains d’Olivier Martelly, pour son dynamisme visant à aider les jeunes de la zone à se démarquer d’activités malsaines.

Emmanuel Bellevue

[email protected]

T-Parc rony colin/Vacances d’éTé/12e édiTion

Promesse d’un ministadeà Bon Repos

rony colin remettant la médaille de distinction à olivier Martelly (Photo : carlo Junior cardichon)

le capitaine Bruni Pierre richard, capitaine de Fuji for life heureux avec son trophée (Photo : carlo Junior cardichon)

Mourinho et Kaka continuent à s’ignorerShare on printShare on viadeoS-

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Kaka et José Mourinho sont décidément bien fâchés. Sorti en se-conde période après avoir inscrit un hat-trick contre les Millionarios (8-0), le meneur de jeu du Real a tout sim-plement ignoré José Mourinho alors qu’il a salué l’ensemble des joueurs sur le banc. Mourinho lui, n’a même pas croisé le regard du brésilien .

liga L’attaquant du PSG Zlatan Ibra-himovic (30 ans, 5 matchs et 7 buts en Ligue 1 cette saison) risque de croiser un fan un peu particulier cha-que fois qu’il promènera le chien. Le quotidien Le Parisien nous apprend en effet ce vendredi matin que le buteur suédois a enfin trouvé une maison à Paris, et que celle-ci est située dans le voisinage de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, supporter du club de la capitale, et de son épouse Carla Bruni.

Zlatan pourra peut-être lui don-ner des conseils pour éviter les défaites.

Ibra et Sarkozy voisins

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Mardi 18 septembre 2012 7Mercredi 26 septembre 2012

Essentiel dans le groupe Sud et

Tigresses dans le groupe Nord

se sont imposés respectivement

3-1 aux dépens d’Anacaona

et 2-1 aux dépens de Perles

Noires, jeudi, en match avancé

comptant pour la 2e journée du

championnat de football féminin.

Si Essentiel disputait sa première

rencontre de la saison, les

Tigresses sont déjà provisoirement

leader du groupe Nord.

Essentiel a battu, jeudi, Anacaona de Léogane 3-1 en match comptant pour la 2e journée du championnat national de football féminin dans le Groupe Sud, au stade Sylvio Cator. La meilleure joueuse de la saison derniè-re, Nerlande Emmanuelle a réalisé un doublé dans cette partie pour la toute première sortie de son club. C’est l’an-cienne joueuse de Valentina, Delius Widdad, qui avait permis à Essentiel de mener 1-0 en ouvrant le score à la 22e minute. Si la formation de Rolny Saint-Louis n’a pas offert à ses fans le spectacle espéré, il reste qu’elle fait une bonne entrée en matière. Lors de la première journée, son adversaire, Aigle d’Or avait refusé de jouer pour cause de non disponibilité de Yolande Mérone en attente de régularisation de son retour de prêt au club.

Dans le groupe nord, les Tigresses ont eu toutes les peines du monde pour venir à bout des Perles Noires 2-1 en match comptant pour la 2e journée et disputé au stade Sylvio

Samedi 29 septembreStade Sylvio CatorAmazones – Aigle d’OrParc Saint-Jean de GressierAFSCAR – Olympia des CayesRappel :Tout avait commencé le vendredi

21 septembre au stade Sylvio Cator avec le coup d’envoi de la première journée du championnat national de football féminin qui avait été donné, sans les joueuses ayant défendu les couleurs de l’Indiana FC, et qui avait opposé Valentina à Aigle Brillant.

Valentina avait battu Aigle Brillant 3-1 en match d’ouverture de la saison 2012, au stade Sylvio Cator. Deux rencontres étaient au programme de cette journée d’ouverture. Essentiel dans le groupe Sud devait affronter l’Aigle d’Or. Valentina devait affron-ter l’Aigle Brillant dans le groupe Nord. Les Dirigeants de l’Aigle d’Or ayant choisi d’une part de ne pas ali-gner leur équipe ensuite de demander à ce que la COCON ne programme pas leur formation tant qu’ils n’auront pas des explications plus claires sur l’indisponibilité de leur attaquante Yolande Mérone, une seule rencontre a eu lieu.

Sous l’arbitrage de Vanette La-paix, Adeline Saintilmond comme capitaine de Valentina et Jésula Léoné comme capitaine de l’Aigle Brillant furent les premières à guider leur troupe vers la ligne de départ de la course au titre 2012. Si l’Aigle Brillant avait assuré la première mise en jeu de la saison, c’est Adeline Saint-Ilmond qui, en bonne capitaine, inscrivait le premier but de la saison en transformant un penalty à la 28e minute. Ketia Charles ayant égalisé

pour l’Aigle Brillant quelques minutes plus tard, les deux formations sont rentrées aux vestiaires avec un score de parité 1-1. Guerda Marcellus dit « Dinausore » en a profité pour écoper le premier carton jaune de la saison à la 36e minute.

En seconde période, Valentina parvenait à faire la différence sur une première réalisation intéressante de Gina Coultard avant de sceller définitivement la messe en fin de match sur une réalisation de Adeline Saint-Ilmond. Valentina s’impose 3-1 et prend la tête du groupe Nord. A noter que dans ce groupe composé de AS Tigresses, Aigle Brillant, Va-lentina, Perles Noires, Jongleuses du Cap-Haïtien et Jongleuses de Saint-Marc, les Tigesses sont allées battre les Jongleuses du Cap-Haïtien 2-0, samedi, au parc Saint-Victor, grâce à Joanne Schmidt Charles et à Mona Bercier alors que mardi 25 septembre, Perles Noires est allé s’imposer 1-0 sur les Jongleuses de Saint-Marc au parc Levelt.

Dans le groupe Sud, si l’Aigle d’Or n’avait pas défié Essentiel vendredi, Olympia des Cayes aurait quand même effectué le déplacement sa-medi sur la pelouse de l’Anacaona de Léogane qui s’est imposé 4-1 à Brache. Dans la dernière rencontre du groupe Sud, AFSCAR a concédé le nul 1-1 face à l’Amazone samedi au parc Saint-Jean de Gressier

Enock Néré

[email protected]

Les Tigresses provisoirement leader

Cator. Cueillies à froid sur une réa-lisation de Lormicia Nicolas profitant d’une erreur de positionnement de Gina Montinard, les Tigresses ont mis du temps à réagir avant que Joanne Schmidt Charles n’égalise sur un coup franc excentré en fin de première période. Le 2e but de la saison de la native de Hinche pour remettre les pendules à l’heure permit aux deux formations de rentrer aux vestiaires avec un score de parité 1-1.

Quoique pressurées, les Tigresses ont pu faire la différence en seconde période. Et c’est la revenante, Kensy Bobo, qui, de retour à la maison après une saison à Valentina, inscrit le but de la victoire d’un coup de tête im-parable en fin de match. Les Perles Noires, sans vraiment posséder de grandes individualités, à part leur portière et leur dossard 7, montrent pourtant un projet de jeu intéressant et avec un peu plus d’expérience, pourraient devenir la révélation de la compétition.

Le reste du calendrier de la 2e journée se présente comme suit

Dans le groupe NordJeudi 27 septembreStade Sylvio CatorAS Tigresses – Perles Noires 2-1Samedi 29 septembreTerrain DamienAigle Brillant – Jongleuses de

Saint-MarcParc Saint-Victor du Cap-HaïtienJongleuses du Cap-Haïtien – Va-

lentinaDans le groupe SudJeudi 27 septembreStade Sylvio CatorEssentiel – Anacaona 3-1

coup franc des Tigresss, synonyme de but contre Perles noires (Photo; yonel louis)

Football Feminin

Brésil : un Neymar crucifié fait scandale

D’habitude, c’est plutôt lui qui “crucifie” les gardiens adverses. Mais cette fois, l’attaquant du FC Santos Neymar (20 ans, 9 matchs et 8 buts en championnat brésilien cette saison) se retrouve bien cru-cifié, au sens propre du terme, en couverture du numéro d’octobre de la revue sportive brésilienne Placar.

Un montage que le directeur de la publication du magazine Mauricio Barros, cité par plusieurs quotidiens espagnols, justifie par les multiples attaques dont fait actuellement l’objet l’international brésilien, accusé de constamment simuler. “Ce photomontage stig-matise le lynchage public dont est victime Neymar”, explique-t-il.

Problème, les autorités religieu-ses du pays n’ont évidemment pas apprécié que l’image du Christ soit ainsi détournée et ont fait part de leur indignation. Au moins, cette fois, Charlie Hebdo n’y est pour rien.

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8 29 septembre 2012No 714

Article 14

« Dis-moi comment recevoir », rubrique hebdomadaire, informe sur les notions de convenances. L’intérêt des lecteurs, me conduit au début, a accentué plutôt sur l’art et les manières de la table. Mais, comme le logo le mentionne, le suivi des articles élaborera aussi sur l’art vestimentaire, les comportements sociaux et l’étiquette du monde professionnel.

Haïti est un pays où les insulaires voyagent le plus souvent en avion. À l’aéroport, carrefour cosmopolite, même si on ne connaît personne, il est recommandé d’avoir le meilleur comportement. À savoir qu’en proje-tant une image négative de sa personne, on sera indexé non seulement à niveau personnel, mais aussi catalogué par pays ou par ethnie.

Ce point de rencontre, où les nations se croisent, devrait être le plus confortable possible.

Une fois arrivé à l’aéroport, les agents de service ne devraient pas se disputer les malles d’un passager. Ils doivent plutôt se mettre au service du voyageur de manière polie, puis attendre son autorisation avant de s’emparer de ses bagages. Le dynamisme est nette-ment différent de l’agressivité.

Si l’on accepte l’aide d’un préposé pour le transfert des malles au premier poste de contrôle, il faut le rému-nérer par un pourboire convenable.

100 gourdes à partir de deux mallesL’employé ne doit ni rechi-

gner, ni discuter le pourboire, qu’il soit satisfaisant ou pas. Un agent de service dans un aéro-port devrait être formaté pour accepter ce qu’on lui donne et se contenter de remercier tou-jours avec un grand sourire.

Une fois à l’intérieur, on fait la queue. On attend son

tour pour le comptoir d’enregistrement, sans essayer de dépasser les voyageurs déjà en ligne. On ne se met pas de travers pour ne pas causer de désordre. On avance progressivement en gardant ses malles à son niveau tout en évitant de gêner les autres ou de les couder.

Quelle que soit la contrariété, on recom-mande de garder son calme et de régler son différend sans élever la voix pour ne pas gêner son entourage. Le contrôle de soi est un signe de respect envers les autres.

COMPORTEMENT À L’AÉROPORT

Arrivé au comptoir d’enregistrement, on veille à ce que son passeport et son billet soient déjà prêts en vue de faciliter l’hôtesse qui se doit d’être active pour mieux servir les autres passagers.

Une balance à la maison est très importante, elle permet au voyageur de contrôler pour mieux s’accom-moder au poids requis par la compagnie aérienne. Le surplus taxable fait que le voyageur a tendance à vider sa malle pour renflouer une autre. C’est très mal vu dans un aéroport.

À l’immigration depuis l’événement du 11 septem-bre, il faut se déchausser. Il serait plus hygiénique de donner des protèges afin de ne pas mettre les pieds au sol. Dans certains pays européens le matériel est disponible.

Les formalités sitôt remplies, le voyageur peut visiter les magasins. Cependant, une fois dans la salle d’embar-quement, on s’assoit. On évite les va-et-vient, souvent gênants pour l’entourage, et on dispose les bagages à main de manière ordonnée près de soi afin de ne pas gêner le passage.

Quand les hauts parleurs aviseront le départ, on garde la ligne en ayant en main les documents nécessai-res, et on ne se bouscule pas :

À ce niveau l’avion ne partira pas sans vous. Une fois qu’on localise ses malles, on s’approche

du tourniquet. On ne bouscule pas les gens pour les récupérer, et si par mégarde, on pousse, même légère-ment quelqu’un, on s’excuse rapidement. Un chariot est disponible, mais dans certains pays comme le nôtre, ce n’est pas un service gratuit.

En définitive, chez nous, une révision des compor-tements du staff aéroportuaire s’avère nécessaire pour une image plus représentable et respectable de notre pays. La première impression reste en mémoire. Ainsi, il est impératif de structurer l’aéroport de manière que celui qui débarque ne subisse aucune forme d’agression dès le premier contact avec le pays. Quel que soit le niveau, le professionnalisme s’impose.

BONNES MANIERES• Si un pourboire est jugé raisonnable par le voya-

geur mais insatisfaisant par l’employé, qui en plus veut soutirer un surplus, le bon comportement demande qu’on ne le rabroue pas et qu’on l’ignore en affichant sourire et froideur.

• Lors du contrôle du bagage à main, les douaniers doivent effectuer leur vérification dans la plus grande discrétion afin de ne pas exposer au public les objets intimes d’un passager.

• Un voyageur ne s’assoit pas par terre, ni se déchaus-se. On ne fume pas non plus en salle d’embarquement.

• Il arrive parfois qu’à force d’être trop coincé dans une ligne qu’on coude ou frappe les gens. Alors, on s’empresse de s’excuser rapidement en toute humilité. Un sourire sincère accompagnant ce geste calme toutes les irritations.

Conseils Le voyageur doit toujours suivre les consignes de

sécurité sans répliquer.Actuellement un service de fouille des malles est

obligatoire avant d’arriver au comptoir d’enregistre-ment. Ne soyez pas contrarié en jugeant que cela vous fatigue. C’est pour une sécurité plus performante. Faci-litez plutôt ce contrôle en répondant aux questions de l’inspecteur par des réponses précises.

LE SAVIEZ-VOUS?Saviez vous qu’un ambassadeur n’est pas seulement

celui délégué officiellement par un pays avec des lettres de créances. Tout ressortissant d’un pays devient son ambassadeur. Ainsi, il lui incombe de se distinguer, parce qu’en terre étrangère, un mauvais comportement d’une seule personne suffit à faire catégoriser tout un peuple.

Prochaine rubrique : plusieurs couverts à table, lequel choisir ?

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