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Table des matières

1. INFORMATIONS GÉNÉRALES ......................................................................................... 26 1.1 Pays partenaires ....................................................................................................................... 26

1.2 Pouvoir adjudicateur ................................................................................................................ 26 1.3 Éléments d'information utiles concernant le pays partenaire ................................................... 26 1.4 Situation actuelle dans le secteur concerné .............................................................................. 26 1.5 Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds ...................................................... 29

2. OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS ..................................................................... 29

2.1 Objectif général ....................................................................................................................... 29

2.2 Objectifs particuliers ................................................................................................................ 30

2.3 Résultats à atteindre par le contractant .................................................................................... 30

3. HYPOTHÈSES & RISQUES ................................................................................................ 30 3.1 Hypothèses qui sous-tendent le projet ..................................................................................... 30 3.2 Risques .................................................................................................................................... 31

4. CHAMP D'INTERVENTION ............................................................................................... 31 4.1 Généralités ............................................................................................................................... 31

4.2 Activités spécifiques ................................................................................................................ 34

4.3 Gestion du projet ..................................................................................................................... 37

5. LOGISTIQUE ET CALENDRIER ....................................................................................... 39 5.1 Lieu du projet........................................................................................................................... 39

5.2 Date de début et période de mise en œuvre ............................................................................. 39

6. BESOINS .............................................................................................................................. 39

6.1 Ressources humaines ............................................................................................................... 39 6.2 Bureaux .................................................................................................................................... 42

6.3 Installations et équipement mis à disposition par le contractant .............................................. 42

6.4 Matériel .................................................................................................................................... 42

6.5 Dépenses accessoires ............................................................................................................... 42 6.6 Coûts forfaitaires ..................................................................................................................... 43

6.7 Vérification des dépenses ........................................................................................................ 43

7. RAPPORTS ........................................................................................................................... 43

7.1 Rapports obligatoires ............................................................................................................... 43 7.2 Présentation et approbation des rapports ................................................................................. 44

8. SUIVI ET ÉVALUATION .................................................................................................... 44 8.1 Définition d'indicateurs ............................................................................................................ 44 8.2 Exigences particulières ............................................................................................................ 44

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1. INFORMATIONS GÉNÉRALES

Pays partenaires 1.1

Pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Burkina, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo) et du Sahel (Mauritanie et Tchad) qui sont des zones d'intervention de la Communauté Economique pour le Développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), de la Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Pouvoir adjudicateur 1.2

La Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso.

Éléments d'information utiles concernant les partenaires 1.3

Les pays d'Afrique de l'Ouest sont regroupés au sein de la CEDEAO qui est l'une des deux Organisations d’intégration économique Régionale en Afrique de l'Ouest. Elle compte 15 pays: Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. La Commission, organe exécutif de la CEDEAO comprend principalement un bureau au Président, un bureau au Vice-Président et des départements, services et institutions spécifiques et spécialisées. Le Département "Agriculture, Environnement et Ressources en Eau" (DAERE) s'occupe de la Politique agricole ECOWAP tout en jouant le rôle d'orientation et de veille stratégiques, de règlementation, de pilotage et de Suivi-évaluation. Il coordonne le processus du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA/NEPAD) décliné en Programme régional d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRIA-SAN) au niveau régional et en Programme national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIA-SAN) au niveau des pays. Ce département s'appuie sur l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA), institution spécialisée de la CEDEAO basée à Lomé qui a pour mandat « d’assurer l'exécution technique des programmes et plans d'investissement régionaux concourant à l'opérationnalisation de la politique agricole régionale en s’appuyant sur les institutions, organismes et acteurs régionaux disposant de compétences avérées ». Elle assure la fonction de structure technique spécialisée, de maîtrise d’ouvrage déléguée des projets et programmes de l’ECOWAP/PDDAA. L'UEMOA est la seconde organisation d’intégration sous régionale (OR) créée en 1994 regroupant 8 Etats membres et œuvrant pour la mise en place d'un marché commun. La Commission de l’UEMOA (CUEMOA), organe exécutif de l’Union comprend un bureau du Président et des départements ainsi que des institutions spécifiques. Le Département de l’Agriculture, des Ressources en Eau et de l’Environnement (DAREN) s'occupe de la Politique agricole de l'Union (PAU) qui est opérationnalisée depuis 2015 à travers le Programme communautaire décennal de transformation de l'agriculture pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l'espace UEMOA (PCD-TASAN). Le CILSS est une des principales institutions techniques couvrant la zone Afrique de l'Ouest et du Sahel. Il a été créé en 1973 et regroupe 13 Etats membres mais ses interventions couvrent les 17 pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel. Le mandat qui guide l’action du CILSS est de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel à travers la formulation, l’analyse, la coordination et l’harmonisation des stratégies et politiques ; le renforcement de la coopération scientifique et technique ; la collecte, le traitement et la diffusion des informations ; le renforcement des capacités des différents acteurs, y compris le secteur privé ; la capitalisation et la diffusion des expériences et acquis ; l’accompagnement dans la mise en œuvre des stratégies, politiques et programmes. Il est structuré en trois sites à savoir le Secrétariat Exécutif (situé à Ouagadougou, Burkina Faso), l'Institut du Sahel (institution spécialisée basée à Bamako, Mali) et le Centre Régional AGRHYMET (institution spécialisée basée à Niamey, Niger).

Situation actuelle dans le secteur concerné 1.4

Les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel, sont périodiquement affectés par des crises alimentaires, la crise énergétique, l’avancée de la désertification, la pression démographique, la variabilité et le

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changement climatique. Les crises alimentaires et nutritionnelles auxquelles font face les populations sahéliennes sont généralement chroniques et localisées suite à de mauvaises récoltes ou à une insuffisance de revenus pour accéder convenablement à l’alimentation. Entre 2004 et 2012, la région a enregistré quatre crises alimentaires et nutritionnelles sévères (2005, 2008, 2010 et 2012) qui ont fortement détérioré les moyens d’existence de nombreux ménages, tant en milieu rural que urbain. En 2017, selon les analyses du RPCA, près de 13.8 millions de personnes sont en besoin d’assistance alimentaire et nutritionnelle, dont de 1,6 millions en situation d’urgence. La malnutrition, conséquence directe des crises alimentaires quelle que soit leurs causes, touche chaque année des milliers d'enfants de moins de cinq ans dans la région y comprises dans zones de production dites excédentaires.

Cette situation est la résultante de causes profondes et multiformes dont la croissance démographique, les migrations, l'évolution des modes de consommation, la pauvreté, la faiblesse des systèmes d'éducation, de santé et de protection sociale … en plus de facteurs naturels climatiques défavorables ainsi que des facteurs conjoncturels (inflation, marchés mondiaux, budget de l’État, crises sécuritaires et sanitaires…). Face aux défis alimentaires et nutritionnels de plus en plus complexes et récurrents et notamment pour faire face à leurs multiples causes structurelles et conjoncturelles, des politiques et stratégies ainsi que des programmes et projets ont été formulés et mis en œuvre ces 15 dernières années. Les résultats restent très en deçà des attentes comme le souligne, par exemple, la dernière évaluation de l'ECOWAS Agricultural Policy (l'ECOWAP+10). Sur le plan des politiques régionales, si les enjeux de l’accroissement la production est bien appréhendée (et principalement pris en compte à travers l’ECOWAP et la politique agricole commune (PAU)), des efforts importants restent à accomplir pour relever les défis d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) durable en Afrique de l'Ouest et au Sahel (CSSA, ECOWAP et PAU). Il faut noter tout de même que des progrès significatifs ont été enregistrés par la région et les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel. Des politiques, stratégies et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle sont en place et exécutés dans les pays et au niveau régional. Dans le cadre de l'Alliance Globale pour la Résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l'Ouest, des Priorités Résilience Pays (PRP) ont été adoptées par plus d'une dizaine de pays et sont en cours de formulation ou d'adoption dans les autres pays. Des instruments, outils et cadres de prévention et de gestion des crises alimentaires de plus en plus éprouvés et consensuels (instruments du SAP, Cadre Harmonisé, etc.), promus par le dispositif PREGEC du RPCA, sont utilisés et en voie de consolidation.

Les défis dans la zone Afrique de l'Ouest et du Sahel sont désormais structurels et transversaux: la population a un accès limité à l'alimentation et à la santé, malgré une production céréalière en augmentation constante ces trente dernières années. A ces facteurs, s’ajoutent les chocs économiques, politiques et sécuritaires, climatiques, qui ont pour conséquence la dégradation des ressources naturelles, des écosystèmes locaux et la fragilisation des moyens d’existence des populations. Il apparait donc primordial d’avoir une attention particulière pour la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Celle-ci constitue un des défis les plus importants à relever en mettant un accent particulier sur les questions de gouvernance de la Sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l'agriculture durable. Au plan institutionnel et organisationnel, des efforts importants sont faits par les différents acteurs régionaux pour s'inscrire dans des dynamiques de meilleure gouvernance et de coordination des politiques régionales et nationales en matière de SANAD et de résilience. La région, ses Institutions et ses partenaires, déjà solidaires à travers le Réseau de Prévention des Crises Alimentaires (RPCA), ont scellé après la grave crise de 2012, l’Alliance Globale pour la Résilience, afin de s’attaquer plus efficacement aux causes profondes, structurelles et multifactorielles de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle – cela à travers une démarche multisectorielle et mettant en harmonie et en complémentarité les actions humanitaires et celles de développement. L'Union européenne a soutenu le processus de formulation des priorités résiliences pays (PRP) dans les pays à travers le CSAO et la Cellule technique AGIR placée au sein du CILSS. Cette cellule technique n'avait plus les capacités avérées et le mandat requis pour assurer efficacement le suivi-évaluation des PRP et l'analyse des progrès en matière de résilience dans les pays et dans la région. Pour soutenir ces efforts au niveau régional, l’Union européenne s'est engagée avec les Commissions de la CEDEAO et de l'UEMOA à financer dans le cadre du Programme Indicatif Régional (PIR) du 11è

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Fonds Européen de Développement (FED) un Projet d'amélioration de la gouvernance de la résilience et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de l'agriculture durable en Afrique de l'Ouest (PAGR-SANAD). C'est dans le cadre de ce projet que la présente prestation pour une assistance technique est proposée. Le PAGR-SANAD a pour objectifs et résultats : Objectif général : Améliorer la gouvernance régionale et nationale des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l'Ouest et au Sahel dans le contexte de la résilience. Objectif spécifique : Développer les capacités requises au sein des institutions régionales et nationales pour renforcer la gouvernance régionale de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des politiques agricoles dans le contexte de la résilience en Afrique de l'Ouest en vue de l'atteinte de l’objectif "faim zéro d'ici 2025". Résultats attendus : • R1) Les principaux acteurs institutionnels régionaux Communauté économique des États de l'Afrique

de l'Ouest (CEDEAO), Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et CILSS) et les Organisations professionnelles régionales ont renforcé leurs capacités en matière de Résilience et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d'agriculture durable.

• R2) Les réformes nécessaires des cadres, instruments et outils clés d'information et de suivi évaluation des politiques agricoles et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont entreprises dans une logique de résilience et la réalisation de statistiques ventilées par sexe/âge.

• R3) La nutrition est intégrée et prise en compte de façon effective dans les politiques agricoles et de sécurité alimentaire.

Les principales activités retenues sont relatives à une subvention pour la mise en œuvre du projet et un appui complémentaire via l'assistance technique. L’appui à la subvention au projet porte sur trois composantes et la coordination à savoir:

• Composante 1: Renforcement des capacités du cadre institutionnel, de pilotage et de Suivi-évaluation des politiques et programmes SANAD & résilience au plan régional.

• Composante 2 : Renforcement des dispositifs et systèmes d'information et d'analyse et de suivi évaluation des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience.

• Composante 3: Appui à l'intégration effective de la Nutrition dans les politiques agricoles et de sécurité alimentaire au plan régional et dans les pays.

• La coordination du projet est assurée par le CILSS et sous le pilotage de la CEDEAO et de l'UEMOA qui assurent la présidence et la vice-présidence du comité régional de pilotage des projets régionaux. Une assistance technique internationale en appui aux actions du projet comprenant des Experts long terme à placer auprès du CILSS (deux experts), de la CEDEAO (un expert) et de l'UEMOA (un expert) en plus d'experts court terme sera mobilisée sur base d'un marché de services suivant les procédures de l'Union européenne en gestion directe.

D’une durée opérationnelle de 60 mois, le PAGR-SANAD est doté d’un budget de 20,5 M€ reparti comme suit :

Désignation Contribution de l’UE

Composante 1 relative au renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles

3.300.000 EUR

Composante 2 relative à l’appui aux politiques et systèmes d'information de SANAD

5.200.000 EUR

Composante 3 relative à l’appui à la nutrition 4.000.000 EUR

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Coordination du projet 3.000.000 EUR Assistance technique au profit du CILSS, de la CEDEAO et de l'UEMOA 4.500.000 EUR Evaluation, Audit, Communication et visibilité 500.000 EUR Totaux 20.500.000 EUR

Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds 1.5

Les programmes indicatifs nationaux et le programme indicatif régional, sont les outils les plus adaptés pour travailler à long terme, avec les pays et la région sur les causes profondes de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. A l’horizon 2020, l’UE mobilisera pour les secteurs touchant la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l'Agriculture durable, via ces instruments, plus de 1,5 milliards d’euros. Quatorze pays sur les 17 de la zone d’intervention ont retenu les thématiques relatives à AGIR comme secteur de concentration de l’aide européenne. Dans le cadre du PIR 11è FED Afrique de l'Ouest, il faut noter particulièrement:

• le Projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP);

• le Programme d'appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique en Afrique de l’Ouest.

La Ligne thématique « Sécurité alimentaire et nutritionnelle / agriculture durable » et autres lignes complémentaires d’appui sont également utilisées en appui à la programmation géographique pour les biens globaux relatifs aux objectifs d’AGIR, tel que la recherche, le foncier, la fortification alimentaire, la nutrition, les transferts sociaux ou des appuis spécifiques à AGIR. Dans ce cadre, il faut noter en particulier l'Appui à la réforme du RPCA via le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest avec un financement de 4 millions Euros à partir de 2018. Il y a également le programme INFORMED, au service de l’information pour la prise de décision dans les domaines de la nutrition, de la sécurité alimentaire, et de la résilience, renforce la résilience face aux crises alimentaires au sein de 29 pays en fournissant aux décideurs des informations périodiques. Le programme FIRST - Impact sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, Résilience, Durabilité et Transformation - aide 27 pays partenaires à consolider leurs politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de développement agricole durable via un développement des capacités nationales.

Au niveau d'autres partenaires techniques et financiers de la région et des pays, il faut noter les interventions en appui au PRIA-SAN/PNIA-SAN dans le cadre de l'ECOWAP, les appuis au PCD-TASAN dans le cadre de la PAU, les appuis au plan stratégique du CILSS. Il s'agit notamment de la Banque Mondiale, de la BAD, de la BID, de l'AFD, de l'USAID, de la FAO, de l'AECID, de la Coopération Suisse, de la GIZ, etc.

2. OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS

Objectif général 2.1

L'objectif général du programme dont ce marché fait partie est le suivant : améliorer la gouvernance régionale et nationale des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l'Ouest et au Sahel dans le contexte de la résilience.

D’un point de vue de coopération régionale, le Programme s'inscrit au titre de l’objectif 3.1 du Programme indicatif régional du 11e FED pour l’Afrique de l’Ouest. Il cadre bien avec la vision faim zéro promue par la CEDEAO. Elle prend ainsi en compte les engagements clés de de l’ECOWAP 2025, de AGIR, de Malabo, des Objectifs de développement durable (ODD) et de la COP21.

L'objectif spécifique de l'action est de développer les capacités requises au sein des institutions régionales pour renforcer la gouvernance régionale de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des politiques agricoles – y compris dans l’égalité de genre - dans le contexte de la résilience en Afrique de l'Ouest en vue de l'atteinte de l’Objectif "faim zéro d'ici 2025. Avec une dimension d’égalité entre les femmes et les hommes. Les principaux outputs attendus sont un rapport biannuel conjoint sur les progrès en matière de SANAD-Résilience pour la région Afrique de l'Ouest incluant un état des lieux comparatif pour chaque pays, une bonne gestion des politiques et programmes d'investissement agricole au niveau régional et national, la nutrition est placée parmi les grandes priorités de la région et des pays, une bonne gestion des

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systèmes information sécurité alimentaire et d'alerte précoce au niveau régional et national incluant les outils de mesure de la résilience et un système de tracking budgétaire multisectoriel nutrition/résilience.

Objectifs particuliers 2.2

L'objectif particulier de la présente prestation d'assistance technique est, en lien avec la subvention au projet, de contribuer à doter les acteurs régionaux (CEDEAO, UEMOA, CILSS, Organisations professionnelles agricoles régionales) de capacités institutionnelles, organisationnelles, de Suivi-évaluation et de coordination nécessaires pour assurer une bonne gouvernance et une gestion rigoureuse et efficace des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience.

Résultats à atteindre par le contractant 2.3

Les résultats suivants sont attendus du contractant :

1) Les principaux acteurs régionaux (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et les Organisations professionnelles régionales (y compris société civile, secteur privé…) ont renforcé leurs capacités institutionnelles et organisationnelles, de coordination des politiques et programmes en matière de Résilience et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d'agriculture durable.

2) Les acteurs régionaux et nationaux disposent de cadres, d’instruments et d’outils clés permettant un suivi évaluation efficace et des informations fiables sur les résultats et performances des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience sont régulièrement produites.

3) La nutrition est intégrée et prise en compte de façon effective dans les politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire.

4) Une meilleure coordination des interventions des acteurs régionaux entre eux et avec les pays est assurée à travers des mécanismes de concertation et de dialogue traitant de façon efficace les thématiques prioritaires, dont la résilience, la nutrition et permettant le suivi et les réorientations nécessaires concernant les politiques et programmes régionaux de SANAD.

5) Une coordination et une mise en œuvre efficaces du PAGR-SANAD sont assurées à travers une programmation rigoureuse, un suivi et un reporting périodique de qualité des résultats du projet.

3. HYPOTHÈSES & RISQUES

Hypothèses qui sous-tendent le projet 3.1

Les acteurs clés du Projet s’engagent dans un processus de réformes institutionnelles pour la prise en compte effective des problématiques de résilience, de sécurité alimentaire, de nutrition et d'agriculture durable. En outre, le leadership exercé par la CEDEAO, l'UEMOA et le CILSS dans le pilotage des politiques agricoles et de SAN et dans le cadre d'AGIR s’harmonise, se renforce et s'accompagne de réformes institutionnelles et se traduit par une forte implication de toutes les parties prenantes concernées. L’interdépendance entre les politiques agricoles et de SANAD au plan régional et dans les Etats membres se traduisent par une cohérence et une complémentarité assurant leur efficacité et impact. Les pays de la région ouest-africaine et du Sahel manifestent une volonté affichée à mettre en œuvre la Charte PREGEC et s'engagent dans des réformes de politiques plus adaptées en matière de résilience et de lutte contre la pauvreté. En outre, les financements requis pour la mise en œuvre des programmes opérationnels sont mobilisés et de manière plus souveraine.

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Risques 3.2

Risques

Niveau de risque

(Elevé /Moyen /Faible)

Mesures d’atténuation

Les organisations régionales et leurs instances de décision ne placent pas les problèmes de gouvernance au-devant de leurs premières préoccupations

M

Plaidoyer pour un rapprochement et un partenariat constructif « gagnant-gagnant ». Le renforcement des cadres de dialogue déjà existants et/ou leur réforme peut considérablement réduire ce risque.

Les cadres de coordination, de concertation et de dialogue sur les politiques agricoles, d'environnement, de changement climatiques et de SAN continuent à se démultiplier tant dans la région que dans les pays.

M

Veiller à une application effective de la Charte PREGEC comme instrument clé de veille sur la gouvernance de la SAN. La réforme du RPCA peut apporter une réponse concrète en favorisant une meilleure coordination (dialogue autour des rapports biannuels des progrès en matière SANAD résilience, des études cartographie des interventions SAN et résilience, etc.).

L'instabilité politique dans les Etats et dans la région ainsi que l'insécurité dans certaines zones empêchent la mise en place de mécanismes durables de gouvernance.

E

Apporter un appui soutenu aux pays et à la région en matière de lutte contre l'insécurité et pour la paix et la stabilité notamment dans le cadre du 11e FED PIR et PIN et avec d'autres instruments et partenaires au développement.

4. CHAMP D'INTERVENTION

Généralités 4.1

4.1.1 Présentation du projet

L’assistance technique devra appuyer la coordination du PAGR-SANAD, les institutions régionales clés (CEDEAO, CILSS et UEMOA) et les Organisations professionnelles Régionales (OPR) dans la mise en œuvre des actions de renforcement des capacités institutionnelles et organisations ainsi que le Suivi-évaluation et capitalisation des performances des politiques, programmes et stratégies et des instruments et outils d'information dans les domaines de la Sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l'Agriculture durable et de la Résilience. Elle se focalisera sur la Gouvernance des Politiques, Programmes, Stratégies, cadres et instruments, et initiatives clés liés à la SANAD Résilience au plan régional (ECOWAP/PRIA-SAN, PAU/PCD-TASAN, CSSA/RPCA/PREGEC/CH/CILSS, AGIR) et au plan national (PNIA-SAN, PRP/AGIR, SISAN/SAP/CH). Elle sera assurée à travers la mobilisation d’experts long-terme et d’experts court-terme. Les experts court-terme seront mobilisés selon les besoins exprimés par la Coordination du PAGR-SANAD ou des Institutions clés concernées (CEDEAO, CILSS, UEMOA, OPR). Le PAGR-SANAD comprend trois (03) composantes d’activités cohérentes et interdépendantes devant contribuer à l'atteinte des résultats et objectifs poursuivis. Ces trois composantes comportant des sous-composantes sont les suivantes:

• Composante 1: Renforcement des capacités du cadre institutionnel, de pilotage et de suivi-évaluation des politiques et programmes SANAD & résilience au plan régional: quatre sous-composantes sont prévues:

o Sous-composante 1.1: Appui à la Direction en charge de l'agriculture et à l'ARAA de la CEDEAO: les activités à mettre en œuvre permettront une bonne mise en œuvre et un suivi évaluation plus efficace du Programme régional d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRIA-SAN) ainsi que des programmes nationaux y relatifs

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o Sous-composante 1.2: Appui à la Direction en charge de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire de l'UEMOA: Cet appui vient en renforcement des capacités de mise en œuvre et de suivi-évaluation de la politique agricole commune (PAU) de l'UEMOA au niveau sous régional et dans les pays.

o Sous-composante 1.3: Appui à la réorganisation du CILSS et la revue de son Cadre Stratégique de Sécurité alimentaire: cet appui vient en accompagnement de la réforme institutionnelle et de la réorganisation du CILSS tout en revisitant son cadre stratégique de sécurité alimentaire (CSSA) pour prendre en compte davantage les problématiques nutritionnelles, de protection sociale et de résilience.

o Sous-composante 1.4: Appui au renforcement des capacités des organisations professionnelles agricoles, de la société civile et du secteur privé: cet appui vient en renforcement des capacités de suivi, de dialogue et de plaidoyer sur les politiques et stratégies régionales des organisations professionnelles, de la société civile et du secteur privé.

• Composante 2 : Renforcement des dispositifs et systèmes d'information et d'analyse et de suivi évaluation des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience: Cette composante concoure à l'atteinte du résultat 2 axé sur le renforcement des dispositifs et des systèmes d'information et d'analyse de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l'agriculture et de la résilience en Afrique de l'Ouest et dans les pays. Deux sous-composantes sont prévues:

o Sous-composante 2.1: Appui aux cadres de Suivi-évaluation des politiques agricoles et de SAN Résilience dans les pays (PNIA-SAN, PRP/AGIR)

o Sous-composante 2.2: Appui aux dispositifs, aux systèmes d'information agricole, de sécurité alimentaire, d'alerte précoce et de résilience.

• Composante 3: Appui à l'intégration effective de la Nutrition dans les politiques agricoles et de sécurité alimentaire au plan régional et dans les pays: Cette composante est axée sur des activités permettant l'intégration effective de la Nutrition dans les politiques agricoles et de sécurité alimentaire et la prise en compte des bonnes pratiques nutritionnelles et d'alimentation dans la région et dans les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel. Elle sera mise en œuvre sous la responsabilité principale du CILSS et en étroite collaboration avec la CEDEAO et les pays sur base du principe de subsidiarité.

• Des activités transversales pour coordonner la mise en œuvre et le suivi-évaluation du Projet seront assurées à travers une Unité de Coordination basée au Secrétariat Exécutif du CILSS qui travaillera en étroite collaboration avec l'assistance technique et toutes les institutions et acteurs clés parties prenantes au Projet.

4.1.2 Zone géographique à couvrir

Les activités de l’assistance technique couvriront l’ensemble des dix-sept (17) pays de la zone Afrique de l'Ouest et du Sahel qui sont les espaces institutionnels d'interventions de la CEDEAO couvrant 15 pays sur les 17, de l'UEMOA avec 08 pays sur 17 et du CILSS avec 13 pays sur 17. De façon opérationnelle, les activités du CILSS couvrent les 17 pays de la zone. Les quatre experts long terme seront basés principalement à:

• Au Secrétariat Exécutif du CILSS à Ouagadougou pour le Chef d’équipe - Expert en Gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et en Analyse de politiques agricoles et de résilience et l'Expert principal Spécialiste en nutrition ;

• A la Commission de la CEDEAO au Département DAERE à Abuja pour l'Expert principal Spécialiste en suivi évaluation et appui institutionnel ;

• A la Commission de l'UEMOA au Département DAREN à Ouagadougou pour l'Expert principal Spécialiste en suivi évaluation et appui institutionnel.

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Tous les quatre experts principaux seront amenés à effectuer plusieurs déplacements dans les différents pays de la zone Afrique de l'Ouest et du Sahel en lien avec l'agenda des institutions clés (CEDEAO, UEMOA, CILSS, OPR) dans les domaines SANAD/Résilience et de l'agenda de programmation, de mise en œuvre et du Suivi-évaluation du PAGR-SANAD. Des experts court terme qui seront ponctuellement mobilisés pourront couvrir totalement ou partiellement la zone d'intervention du projet.

4.1.3 Groupes cibles

Les principaux groupes cibles sont :

• La CEDEAO, Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest : Le département "Développement Agriculture, Environnement et ressources en eau" (DAERE) de la Commission de la CEDEAO est en charge la mise en œuvre de l'ECOWAP. Il comprend deux directions: la Direction de l’environnement et la Direction de l'agriculture et du développement rural qui suit le processus PRIA-SAN et PNIA-SAN. Cette direction ne dispose pas de personnel en nombre suffisant et a souffert du gel de recrutement décidé par la CEDEAO qui a duré plus de cinq ans depuis 2008/2009. Il comprend aussi l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA) créée en 2011 qui a été installée officiellement depuis 2013 à Lomé au Togo. La mission principale assignée à l'ARAA est d'assurer l'exécution technique des programmes et plans d'investissement régionaux concourant à l'opérationnalisation de la politique agricole de la CEDEAO ; sa mission est en cours de révision dans le cadre de la réforme de la CEDEAO.

• L’UEMOA, Union économique et monétaire Ouest Africaine: Le Département de l’Agriculture, des Ressources en Eau et de l’Environnement (DAREN) au sein de l'UEMOA a en charge la mise en œuvre de la Politique Agricole de l’Union (PAU). Il a en son sein la direction en charge de l'agriculture et de la sécurité alimentaire chargée de mettre en œuvre cette politique en collaboration avec les Etats membres de l'UEMOA. Ces dernières années, le département a développé des relations de collaboration plus étroites avec celui en charge de l'agriculture et du développement rural de la CEDEAO et avec le CILSS. L’UEMOA assure le co-leadership politique avec la CEDEAO du RPCA et de AGIR.

• Le CILSS, Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la Sécheresse dans le Sahel:Au plan organisationnel, le CILSS comprend un Secrétariat exécutif basé à Ouagadougou, Burkina Faso, qui a un mandat principalement politique pour la formulation de politiques et stratégies relatives à la sécurité alimentaire, l'environnement, et les effets du climat (d’après son mandat officiel tel que défini à sa création). Il dispose de deux institutions spécialisées à savoir : l’Institut du Sahel basé à Bamako (Mali) qui est chargé des recherches agro-socio-économiques et le centre régional AGRHYMET (CRA) basé à Niamey (Niger), spécialisé dans les informations sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et les formations, y compris sur la gestion concertée des ressources naturelles. Le CILSS assure le pilotage du dispositif PREGEC du RPCA. Il assure par ailleurs la co-animation du RPCA avec le Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO/OCDE). Les systèmes d’information de l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA), le Système d'alerte précoce (SAP), et le Système d’information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SISAN), etc. sont à des stades très variés de développement selon les pays. La quasi-totalité de ceux existants a besoin d’être renforcée et étendue à tous les 17 pays de l’espace Sahel et Afrique de l’Ouest.

• Les pays de la région: Les 17 pays de la région Afrique de l'Ouest comprenant l’ensemble des Etats membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS ont bénéficié des appuis techniques et financiers de ces organisations régionales pour l'élaboration des politiques/stratégies SANAD que pour le développement de dispositifs d'information sur la SAN. Dans le cadre du PDDAA/NEPAD et en déclinaison de l’ECOWAP, tous les pays d'Afrique de l'Ouest ont élaboré et validé en 2010 leur Programme d'Investissement agricole (PNIA). Le maillon faible de cette gouvernance a été le Suivi-évaluation des PRIA/PNIA. En matière d'information sur la SAN, tous les pays sahéliens et d'Afrique de l'Ouest disposent de systèmes d'enquête agricole et d’un système d'alerte précoce mais qui demeurent toutefois fragiles mettant leur viabilité en cause (évaluation de la Charte PREGEC-2015). Dans le cadre d’AGIR, une dizaine de pays sur 17 ont

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validé leurs PRP et les autres sont à des stades variés d’avancement dans leurs processus. Le processus de formulation de la deuxième génération des PNIA est engagé dans presque tous les pays d'Afrique de l'Ouest avec une prise en considération de la dimension SAN et résilience. Aucun pays ne dispose pour l'instant d'un outil permettant de mesurer la résilience des populations face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle ; le processus de formulation d’un outil consensuel de mesure de la résilience est toujours en cours, sous la coordination du CILSS. Les questions de protection sociale y compris les filets sociaux, de santé et de nutrition restent faiblement traitées dans les politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire, et bénéficient dans certains cas de politiques propres.

• Les Organisations professionnelles régionales (OPR): Les organisations professionnelles régionales (y compris celles de la société civile et du secteur privé) ouest africaine et sahélienne intervenant dans le domaine agricole et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont, depuis le début des années 2000 devenues de plus en plus visibles et actives dans le plaidoyer et la formulation et la mise en œuvre des différentes politiques et stratégies nationales et régionales (CEDEAO, UEMOA). Elles sont également actives dans le plaidoyer sur l’application de la Charte PREGEC à travers leur cadre d’interpellation mis en place en Juillet 2016. Toutefois, leurs capacités de suivi évaluation des politiques restent cependant limitées et demandent à être renforcées. La plupart d'entre elles dispose de plans d'actions dont il conviendrait de soutenir à travers un appui conjoint à toutes les OPR. A cet égard il serait opportun d’intégrer.

Activités spécifiques 4.2

Les activités à exécuter par l’assistance technique sont détaillées ci-après par résultat à atteindre :

4.2.1 Appui au renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles, de coordination des politiques et programmes en matière de Résilience et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d'agriculture durable

Le résultat recherché est le suivant : les capacités des acteurs clés (CEDEAO, CILSS, UEMOA, OPR) sont renforcées dans le cadre du processus des réformes institutionnelles et organisationnelles dans les domaines de la Résilience, de la Sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l'agriculture durable. Des activités de renforcement des capacités sont effectivement mises en œuvre et se traduisent par une amélioration significative de l’efficacité et des performances des politiques et programmes de SANAD Résilience au plan régional et dans les pays. Dans ce cadre, elle aura pour principales tâches de :

• Appuyer à l’élaboration et/ou la réactualisation et/ou mise à jour des plans et/ou stratégies de réformes institutionnelles et organisationnelles dans les domaines de SANAD et Résilience ;

• Appuyer l’opérationnalisation des activités de SANAD et Résilience dédiées aux directions, agences et sous-institutions des acteurs clés du Projet conformément à leur mandat et missions respectives ;

• Contribuer au développement et/ou au renforcement des compétences techniques et managériales des acteurs dans le pilotage, la coordination, la gestion et le Suivi-évaluation des politiques et programmes de SANAD et Résilience au plan régional et dans les pays ;

• Appuyer le Secrétariat Exécutif du CILSS pour la mise en place d’une cellule/unité de co-animation du RPCA avec le Secrétariat du CSAO ;

• Appuyer les acteurs à s’approprier les processus de travail selon les approches et moyens définis dans les plans et stratégies de réformes institutionnelles et organisationnelles ;

• Appuyer l’optimisation progressive des méthodes et processus de travail ; • Appuyer la mise en place des mécanismes de suivi des indicateurs des plans et stratégies de

renforcement des capacités en proposant au besoin des ajustements requis et toute recommandation en lien avec le changement organisationnel et institutionnel de nature à améliorer la performance de coordination et de pilotage des politiques et programmes de SANAD et Résilience en Afrique de l'Ouest et dans les pays.

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4.2.2 Appui à l’opérationnalisation et la consolidation de dispositifs intégrés de suivi-évaluation des politiques et programmes agricoles et de SANAD Résilience au plan régional et dans les pays

Le résultat recherché est le suivant : les acteurs régionaux et nationaux disposent des cadres, instruments et outils clés permettant un suivi évaluation efficace et des informations fiables des résultats et performances des politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience. En particulier, les capacités des acteurs clés du Projet sont renforcées et leur permettre ainsi de renseigner régulièrement et convenablement les indicateurs de suivi-évaluation des politiques agricoles (ECOWAP, PAU, etc.), des politiques, stratégies et initiatives de SAN et Résilience (PRP/AGIR) notamment les indicateurs d'effet et d'impact y compris ceux liés aux aspects transversaux et multisectoriels (Genre, Nutrition, Protection sociale, etc.). Dans la perspective d’une meilleure application de la Charte PREGEC, la mise en place effective de mécanismes de suivi-évaluation in situ dans les pays et au plan régional devrait être effective, y compris le renforcement du Cadre d’interpellation de la société civile sur l’application de la Charte.

L’assistance technique sera alors en charge d’appuyer les acteurs clés (CEDEAO, UEMOA, CILSS, OPR) et les pays pour l’opérationnalisation et la consolidation des dispositifs de suivi-évaluation des politiques et stratégies régionales et nationales de SANAD Résilience ainsi que des systèmes d'information qui les sous-tendent. Dans ce cadre, ses principales tâches seront les suivantes :

• Appuyer à l’opérationnalisation et/ou le renforcement des mécanismes et dispositifs régionaux et nationaux de Suivi-évaluation des Politiques agricoles (ECOWAP, PAU) et de leurs programmes régionaux et nationaux relatifs à ces politiques (PRIA-SAN, PNIA-SAN, PCD-TASAN) ;

• Appuyer à l’élaboration et/ou le renforcement des outils de suivi évaluation de la résilience (PRP-AGIR, programmes et projets de résilience, etc.), notamment le renseignement des indicateurs de la table de résultats AGIR ;

• Appuyer les acteurs régionaux dans la mise en place de cadres de redevabilité/comptabilité de résultats (notamment à l’échelle nationale) sur: i) l’application de la Charte PREGEC ; ii) la mise en œuvre des priorités résilience définies dans le cadre de AGIR ; iii) veille et suivi-évaluation des réponses aux crises alimentaires et nutritionnelles ; iv) la mise en œuvre des politiques SAN et de résilience en général ;

• Appuyer le renforcement et la rationalisation des mécanismes de coordination et de mise en synergie des interventions SAN et de résilience au plan national et régional, conformément aux principes de la Charte PREGEC ;

• Appuyer à la définition et/ou l’opérationnalisation des indicateurs de suivi des politiques et stratégies régionales de SANAD Résilience intégrant les aspects relatifs au Genre, à la Nutrition, à la Protection sociale ;

• Apporter un appui-conseil aux acteurs régionaux et nationaux pour la mesure de l'atteinte des Objectifs de développement durable et des indicateurs et cibles liés à la stratégie ‘Faim zéro’, AGIR et aux politiques SANAD et Résilience en général.

4.2.3 Renforcement des capacités des acteurs clés en matière d'intégration et de suivi

de la Nutrition dans les politiques agricoles, de SANAD Résilience

Le résultat recherché est le suivant : la nutrition est intégrée et prise en compte de façon effective dans les politiques et programmes agricoles et de sécurité alimentaire et de Résilience. Les institutions régionales sont adéquatement renforcées et appuyées en matière de prise en compte effective, de gestion et de suivi-évaluation de la Nutrition dans les Politiques, Stratégies et programmes agricoles, de SANAD Résilience; la qualité des indicateurs de Nutrition s’est améliorée et leur calcul s’est harmonisé au plan régional et avec les pays. A cet effet, l’assistance technique contribuera à renforcer les capacités des acteurs clés du Projet (CEDEAO, CILSS, UEMOA, OPR) à travers les principales tâches suivantes :

• Appuyer les acteurs du Projet et les acteurs clés dans leurs fonctions de coordination, de programmation, de mise en œuvre et de suivi-évaluation de la Nutrition dans les Politiques, Stratégies et programmes en Afrique de l'Ouest et au Sahel ;

• Faciliter le renseignement des indicateurs de performances et de résultats relatifs à la Nutrition dans les PRP-AGIR, le PRIA-SAN et les PNIA-SAN ;

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• Appuyer les acteurs du Projet pour l’acquisition de capacités et compétence en vue de l'intégration et le suivi effectif des activités pertinentes de promotion de la nutrition dans les politiques, stratégies et programmes de SANAD et Résilience aux niveaux régional, national et local;

• Appuyer les acteurs clés (CEDEAO, CILSS, UEMOA, OPR) en matière de veille stratégique et de prospective régionale sur les bonnes pratiques de nutrition dans le secteur SANAD Résilience ;

• Appuyer les acteurs régionaux et nationaux pour l’évaluation des impacts des politiques et stratégies de nutrition dans la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable des populations et le renforcement de la résilience face à l'insécurité alimentaire et la malnutrition en Afrique de l'Ouest et au Sahel ;

• Apporter un appui-conseil aux acteurs régionaux et nationaux pour une meilleure promotion de la Nutrition et pour le plaidoyer pour le Droit à l'alimentation pour tous dans les politiques et législations et réglementations en matière de SANAD Résilience;

• Accompagner la région à la capitalisation de bonnes pratiques de promotion et d'intégration de la Nutrition sur base de l'ensemble des initiatives et stratégies, d'instruments et d'outils (SUN, REACH, AGIR, Initiative multisectorielle de Nutrition, SMART, Leaders africains en Nutrition, etc.).

4.2.4 Accompagnement pour une meilleure coordination des interventions entre les

acteurs régionaux entre eux et avec les pays et de la mise en œuvre et du suivi du PAGR-SANAD

Le résultat recherché est le suivant : les institutions régionales clés et les pays se coordonnent adéquatement entre elles et avec les pays dans les interventions en matière de SANAD et Résilience et une coordination et une mise en œuvre ainsi qu'un suivi efficaces du PAGR-SANAD sont assurés. Les tâches de l’assistance technique en lien avec cet accompagnement porteront sur les domaines non limitatifs suivants :

• Appuyer au renforcement des cadres de coordination, de dialogue et de concertation en matière de gouvernance des politiques et programmes de SANAD et Résilience dans la région et dans les pays ;

• Appuyer les acteurs régionaux en vue d’une meilleure synergie et complémentarité d’actions et une plus grande cohérence entre les projets et programmes en matière de SANAD et Résilience tout en favorisant la capitalisation des acquis et des bonnes pratiques ;

• Appuyer l'Unité de coordination du PAGR-SANAD à une meilleure programmation, une meilleure gestion et un Suivi-évaluation efficace ainsi que l'organisation et la tenue des sessions du Comité de Pilotage régional du Projet ;

• Appuyer l'Unité de Coordination du PAGR-SANAD à assurer une meilleure synergie et complémentarité avec l'appui de l'UE au Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest en "Appui à la réforme du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA), à la résilience et à l’efficacité des politiques alimentaires et nutritionnelles au Sahel et en Afrique de l’Ouest" ;

• Faciliter l'appropriation par les acteurs régionaux et nationaux des problématiques liées à la résilience et à la nature multifactorielle et multisectorielle des enjeux alimentaires, nutritionnels et de résilience ;

• Contribuer à l'animation de la plateforme de coordination des assistances techniques à la région et aux pays sur le 11è FED et autres instruments de l'UE portant sur la thématique Résilience et SAN tout en renforçant les cadres existants de coordination et de concertation entre PTF et les institutions régionales (CEDEAO, CILSS, UEMOA notamment) ;

• Apporter un appui-conseil aux acteurs clés en matière de pilotage et de coordination des Politiques et Stratégies de SANAD Résilience à travers divers cadres institutionnels et formels existants de pilotage, de dialogue et de concertation au plan régional et dans les pays.

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Le contractant doit se conformer au Manuel de visibilité de l’UE pour les actions extérieures (voir http://ec.europa.eu/europeaid/manuel-de-comm-unication-et-de-visibilite-pour-les-actions-exterieures-de-lunion-europeenne_fr). Il s’agit d’une obligation de résultat au titre du marché et le contractant doit faire état dans son rapport de ce qui a été accompli.

Le contractant doit également s'assurer de la capitalisation et du partage des connaissances liés à la mise en œuvre de la PNE et de ses programmes opérationnels. Ceci concerne des observations sur les valeurs techniques et pédagogiques, dans l'intérêt des autres professionnels, qui ne contreviennent pas à l'article 14 des conditions générales des marchés de services financés par l'Union européenne ou par le Fonds européen de développement (FED) et relatif aux droits de propriété intellectuelle et industrielle. Afin de partager ces informations, le contractant est invité à utiliser la plateforme web capacity4dev.eu.

Gestion du projet 4.3

4.3.1 Organe chargé de la gestion du projet

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Ordonnateur Régional du FED, signataire de la Convention de financement du PAGR-SANAD est le maître d'ouvrage du projet. Une Subvention par octroi direct est accordée au CILSS qui assure le maître d'œuvre du projet par gestion directe par la Délégation de l'Union Européenne au Burkina Faso. La Délégation de l'Union Européenne au Burkina Faso assure également le rôle de pouvoir adjudicataire et gère le contrat de service d'assistance technique en appui institutionnel aux organisations régionales et nationales (CEDEAO, UEMOA, CILSS, OPR notamment) et à la coordination d'ensemble du projet.

4.3.2 Structure de gestion

L’architecture actuelle de la structure de gestion du PAGR-SANAD se présente comme suit, sachant qu’elle est susceptible d’ajustements ultérieurs en fonction de l’évolution des réformes institutionnelles et organisationnelles au niveau de la CEDEAO et du CILSS:

• Le comité régional de pilotage (CRP) constituera l’organe d'orientation et de contrôle du projet. Il veillera à la bonne exécution du projet en fonction des objectifs fixés et sur la base des rapports d'avancement et de gestion du projet. Il est intégré dans le comité régional statutaire des projets mis en place par la CEDEAO, le CILSS et l'UEMOA. Ce CRP sera le cadre de pilotage du présent projet pour être dans le processus d'alignement, de cohérence, de complémentarité et de synergie avec l'ensemble des programmes et projets régionaux. Ce comité régional de pilotage s'arrimera aux cadres de dialogue existant au niveau et entre la CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS, et impliquera les pays et les organisations professionnelles régionales (OPR). Il approuvera les programmes de travail et les budgets prévisionnels correspondants. Présidé par la CEDEAO, avec l’UEMOA comme vice-président et le SE-CILSS comme secrétaire, il sera composé : (i) de Représentants de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso et du siège de la Commission européenne à Bruxelles, (ii) des représentants des 17 pays impliqués, (iii) des représentants des institutions régionales (CILSS, CEDEAO, UEMOA) ; (iii) de deux représentants des Organisations Professionnelles Régionales (OPR), d'un représentant du Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO). Le comité de pilotage se réunira une fois par an pour examiner les rapports d’avancement du projet établis par la Coordination régionale du projet, se prononcer sur les grandes orientations du projet en fonction des objectifs fixés dans le document de projet et approuver le plan d’activités de l’année suivante (Programme d’exécution technique et financière qui comportera les activités par composante et sous-composante ainsi que les structures responsables et les

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partenaires de la mise en œuvre), suivre les recommandations des différentes évaluations et monitoring externes du projet. Le secrétariat du comité de pilotage sera assuré par l'unité régionale de coordination du projet avec l'appui de l'assistance technique internationale.

• L’Unité régionale de coordination du projet (URCP) sera installée au sein du CILSS à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle assurera le suivi de l’action et sera chargée de mettre à disposition tant aux structures régionales qu'aux pays les ressources requises pour l'exécution de l'action telle que prévue dans les quatre composantes du projet à travers des subventions en cascades et suivant les procédures applicables aux subventions de l'Union européenne pour l'aide extérieure au développement. Elle sera appuyée par une assistance technique régionale. Responsable de la coordination technique et budgétaire des activités qui seront exécutées par les institutions partenaires opérationnels du projet, cette Unité régionale aura pour tâches principales d’assurer : (i) la coordination des différentes interventions du projet ; (ii) l’élaboration des plans d’action opérationnels avec les partenaires concernés ; (iii) les relations avec les institutions partenaires pour la mise en œuvre du projet et de s’assurer de la complémentarité des différentes interventions ; (iv) la préparation des rapports à l’intention du comité de pilotage et des réunions de celui-ci ; (v) la préparation et le bon déroulement des évaluations (mi-parcours et fin du projet, audits financiers) ; (vi) le suivi régulier des activités sur le terrain et des indicateurs du projet ; (vii) mettre en œuvre les recommandations des différentes évaluations et des monitoring externes du projet.

• Les Points focaux régionaux et nationaux auront pour tâche principale d’assister l’unité de coordination régionale à mobiliser les ressources, planifier et suivre les activités du projet dans les pays et dans la région. Les différents points focaux nationaux à considérer en fonction des spécificités de chaque pays sont les points focaux PNIA-SAN (mis en place dans le cadre de l'ECOWAP), les points focaux PREGEC/SISA/SAP et PRP/AGIR et les CONACILSS, les points focaux nutrition. Les points focaux régionaux sont les Directions en charge de l'agriculture et de la sécurité alimentaire au sein des départements de la CEDEAO (DAERE) et de l'UEMOA (DAREN) et un point focal des organisations professionnelles régionales (le ROPPA notamment par consensus). Ils assureront la relation entre les pays et les organisations régionales et la coordination du projet. En outre, ils appuieront l’unité de coordination régionale du projet ainsi que l'assistance technique dans le suivi des réalisations du projet et dans la mise en œuvre des actions de coordination, de mise en cohérence, de synergie et de complémentarité des interventions en matière de SANAD et résilience.

4.3.3 Moyens à mettre à disposition par le pouvoir adjudicateur et/ou d'autres intervenants

Le pouvoir adjudicataire :

• mettra à disposition du contactant toute la documentation nécessaire dont elle dispose pour le bon déroulement de la mission ;

• facilitera l'installation des membres de l’équipe du contractant dans les bureaux du SE-CILSS, de la Commission de l'UEMOA et de la Commission de la CEDEAO en concertation avec ces institutions ;

• facilitera l’obtention des autorisations nécessaires à l’exercice efficace des tâches assignées au contractant.

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5. LOGISTIQUE ET CALENDRIER

Lieu du projet 5.1

L’équipe du contractant sera basée: • Au Secrétariat Exécutif du CILSS à Ouagadougou pour le Chef d’équipe - Expert en

Gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et en Analyse de politiques agricoles et de résilience et l'Expert principal Spécialiste en nutrition ;

• A la Commission de la CEDEAO au Département DAREN à Abuja pour l'Expert principal Spécialiste en suivi évaluation et appui institutionnel ;

• A la Commission de l'UEMOA au Département DAREN à Ouagadougou pour l'Expert principal Spécialiste en suivi évaluation et appui institutionnel.

L'équipe du contractant sera amenée à effectuer plusieurs déplacements dans les différents pays de la zone Afrique de l'Ouest et du Sahel en lien avec l'agenda des institutions clés (CEDEAO, UEMOA, CILSS, OPR) dans les domaines SANAD/Résilience et des agendas de programmation, de mise en œuvre et du Suivi-évaluation du PAGR-SANAD, de AGIR/RPR, de PREGEC/RPCA et des PRIA-SAN/PNIASAN.

Date de début et période de mise en œuvre 5.2

La date prévue pour le début du projet est fixée au 1er juillet 2018, pour une durée de 48 mois à partir de cette date.

6. BESOINS

Ressources humaines 6.1

Veuillez noter que les fonctionnaires et autres membres du personnel de l'administration publique du pays partenaire ou d’organisations internationales ou régionales basées dans ce pays, ne seront acceptés aux fonctions d’experts que si cela est dûment justifié. La justification doit figurer dans l’offre. Elle doit comporter une explication relative à la valeur ajoutée apportée par l’expert concerné ainsi que la preuve de son détachement ou de son congé pour raisons personnelles.

6.1.1 Experts principaux

Le rôle des experts principaux requis dans l'exécution du marché est crucial. Les présents termes de référence définissent leur profil respectif. Le soumissionnaire doit fournir une déclaration d'exclusivité et de disponibilité pour les experts principaux suivants :

Expert principal 1 : Chef d’équipe - Expert en Gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et en Analyse de politiques agricoles et de résilience (Prestations minimales : 880 jours ouvrés)

Qualifications générales et compétences (conditions minimum) : • Diplômé d’études supérieures (Economiste, Ingénieur agronome, ou diplôme équivalent

d’une Université dans le domaine des sciences de la terre ou économiques) - Au moins BAC + 5 ans ;

• Avoir une bonne maitrise de l’outil informatique (traitement de texte, etc.) ; • Avoir une bonne maîtrise (écrit et oral) du français et une capacité à parler en Anglais.

Expérience professionnelle générale (conditions minimum) : • Au moins 15 ans d’expérience dans l'un ou les domaines de la sécurité alimentaire, de la

résilience, du développement agricole. Expérience professionnelle spécifique (conditions minimum) :

• Avoir une connaissance pratique en appui au développement organisationnel et institutionnel et dans l’accompagnement de processus de changement et de renforcement de capacités ;

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• Avoir réalisé au moins une prestation d’une durée minimale de cinq ans en matière d’accompagnement du développement organisationnel et institutionnel dont au moins 2 ans avec le secteur public ;

• Avoir réalisé au moins deux prestations d'au moins deux ans en matière d'appui technique, de gestion ou évaluation de programmes d’envergure régionale ;

• Avoir une connaissance pratique des problématiques des organisations régionales ; • Avoir une bonne connaissance du secteur agricole et des domaines de la sécurité

alimentaire et nutritionnelle des pays d’Afrique de l'Ouest.

Expert principal 2 : Spécialiste en nutrition (Prestations minimales : 880 jours ouvrés)

Qualifications générales et compétences (conditions minimum) : • Diplômé d’études supérieures en Nutrition (ou diplôme équivalent d’une Université) - Au

moins BAC + 5 ans ; • Avoir une bonne maitrise de l’outil informatique (base de données, logiciel de

statistiques, traitement de texte, etc.) ; • Avoir une bonne maîtrise du français écrit et oral.

Expérience professionnelle générale (conditions minimum) : • Au moins 10 ans d’expérience en appui à la promotion de la nutrition dans des projets et

programmes de développement. Expérience professionnelle spécifique (conditions minimum) :

• Avoir réalisé au moins trois prestations en matière d'enquête de nutrition ; • Avoir réalisé au moins trois prestations en matière de prise en compte de la nutrition dans

des politiques et/ou programmes de développement d’envergure nationale; • Avoir réalisé au moins une prestation dans le secteur public d'une durée totale de cinq ans

au moins, en matière d'appui et/ou de suivi de la nutrition dans les projets et/ou programmes;

• Avoir une bonne connaissance des politiques, stratégies et questions de nutrition dans des pays d’Afrique subsaharienne ou d'Afrique de l'Ouest ou au niveau régional.

Expert principal 3 et 4 : Spécialistes en suivi évaluation et appui institutionnel (Prestations minimales : 880 jours ouvrés par expert)

Qualifications générales et compétences (conditions minimum) : • Diplômé d’études supérieures (Economiste/Socio-économiste/Statisticien/Ingénieur

agroéconomiste ou diplôme équivalent d’une Université) - Au moins BAC + 5 ans ; • Avoir une bonne maitrise de l’outil informatique (base de données, logiciel de statistiques

et suivi évaluation, traitement de texte, etc.) ; • Avoir une bonne maîtrise du français écrit et oral et une capacité à parler en Anglais.

Expérience professionnelle générale (conditions minimum) : • Au moins 10 ans d’expérience en appui ou au Suivi et évaluation des projets/programmes

de développement. Expérience professionnelle spécifique (conditions minimum) :

• Avoir réalisé au moins une prestation d’une durée minimale de cinq ans en matière de gestion ou de Suivi-évaluation dont au moins 2 ans dans un ou des projets/programmes régionaux;

• Avoir réalisé au moins trois prestations en matière d'appui à la production ou à l'analyse de l’information statistique agricole ou de sécurité alimentaire ;

• Avoir réalisé au moins trois prestations en matière de gestion, ou suivi ou évaluation de programmes régionaux ou d’envergure nationale;

• Avoir réalisé au moins une prestation dans le secteur public, en matière de définition ou mise en œuvre de systèmes de renforcement de capacités dans un projet ou programme d'envergure régionale ;

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• Avoir une bonne connaissance du secteur agricole et des domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des pays d’Afrique subsaharienne ou d'Afrique de l'Ouest ;

• Avoir une bonne maîtrise du français écrit et oral et une capacité à parler en Anglais.. Les experts assument leurs responsabilités en toute indépendance et sont libres de tout conflit d'intérêt.

6.1.2 Experts non principaux

Les profils non exhaustifs des experts autres que les experts principaux pour ce marché sont les suivants :

• Spécialistes en capitalisation et gestion des connaissances : Experts en appui à la gestion des connaissances et l’apprentissage thématique sur les questions de résilience face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle ;

• Spécialistes en questions et en politiques de protection sociale ; • Spécialistes en statistiques : Experts en appui à la conception, la mise au point et la

validation de modèles statistiques ; la collecte, l’analyse et le traitement des données, l'interprétation et la présentation des résultats ;

• Spécialistes en TIC : Experts en matière de SIG, gestion de bases de données sous langage SQL, de conception de protocoles pour les réseaux d’échanges de données entre acteurs du dispositif de suivi-évaluation, de suivi des indicateurs de performances et résultats des politiques régionales et nationales dans le secteur agricole et de SAN, de Résilience, etc. ;

• Spécialiste en communication : Expert en appui en vue d’assurer la visibilité des actions de l’UE en lien avec le plan de communication et de visibilité à élaborer conformément au manuel de communication et de visibilité pour les actions extérieures de l'UE ;

• Autres experts sur sollicitations des institutions et du projet PAGR-SANAD selon les besoins ponctuels.

Les durées indicatives d’intervention des experts non-principaux sont 1000 jours de prestations.

Les curriculum vitae des experts non principaux ne sont pas inclus dans l’offre mais le soumissionnaire devra démontrer que les experts auxquels il fait appel, ont le profil requis.

Le contractant choisit et engage les autres experts selon les profils correspondant aux exigences mentionnées dans l'«Organisation et méthodologie» et les présents termes de référence. Il doit indiquer clairement leur profil afin de définir clairement les honoraires applicables dans le budget ventilé.

Tous les experts doivent être indépendants et n'avoir aucun conflit d'intérêt dans les responsabilités qui leur incombent.

Les procédures suivies par le contractant pour le recrutement des autres experts doivent être transparentes et reposer sur des critères définis au préalable, notamment les qualifications professionnelles, les compétences linguistiques et l'expérience professionnelle. Les conclusions du jury de sélection seront consignées par écrit. Les candidatures retenues seront soumises à l'approbation du pouvoir adjudicateur avant de commencer à mettre les tâches en œuvre.

6.1.3 Personnel de soutien et appui technique

Le contractant fournira les équipements à son équipe d’experts (appui technique) lors de la mise en œuvre du marché.

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Le coût de l'appui technique et du personnel de soutien doit être inclus dans les honoraires des experts.

Bureaux 6.2

Le SE-CILSS, la Commission de la CEDEAO et la Commission de l'UEMOA mettront à la disposition de chaque expert engagé dans le cadre du marché un bureau d'au moins 10 mètres carrés environ, d'un niveau correct.

Installations et équipement mis à disposition par le contractant 6.3

Le contractant doit veiller à ce que les experts disposent du matériel nécessaire et de ressources satisfaisantes, notamment en matière d'administration, de secrétariat et d'interprétation, pour pouvoir se consacrer pleinement à leur mission. Il doit également transférer les fonds nécessaires au financement des activités prévues au titre du marché et s'assurer que le personnel est rémunéré régulièrement et en temps voulu.

Le prestataire doit mettre à disposition, les fournitures et les équipements (véhicule 4x4, mobilier de bureau, ordinateurs de bureau, imprimantes, photocopieuse, scanner, etc.). Les coûts liés à ces fournitures et équipements doivent être inclus dans les honoraires des experts.

Matériel 6.4

Aucun bien d'équipement ne sera acheté pour le compte du pouvoir adjudicateur/du pays-de la région partenaire/des institutions partenaires au titre du présent marché de services ni transféré au pouvoir adjudicateur/au pays-région partenaire à la fin du contrat. Tout bien d'équipement qui devra être acheté par le pays ou la région partenaire pour les besoins du marché fera l'objet d'une procédure d'appel d'offres de fournitures distincte.

Dépenses accessoires 6.5

La provision pour dépenses accessoires couvre les dépenses secondaires et exceptionnelles éligibles encourues dans le cadre du marché. Elle ne peut pas être utilisée pour couvrir les coûts incombant au contractant au titre de ses honoraires, tels que définis ci-dessus. Son utilisation est régie par les conditions générales et les notes de l'annexe V du marché. Elle couvre : • les frais de déplacement et les indemnités de séjour versés pour des missions effectuées, en

dehors du lieu d'affectation, dans le cadre du présent marché ; • les frais de mission et d’organisation de voyages d’études, stages, organisés dans le cadre des

activités du PAGR-SANAD et des institutions régionales concernées ; La provision pour dépenses accessoires s'élève à 500.000 EUR pour le présent marché. Ce montant doit être inclus sans modification dans le budget ventilé. Des indemnités de séjour peuvent être payées pour des missions effectuées par les experts autorisés du contractant en dehors de leur lieu d’affectation, lorsque ces missions ont été prévues dans les présents termes de référence ou approuvées par le pouvoir adjudicateur.

L’indemnité journalière est une somme forfaitaire maximum couvrant les frais quotidiens de séjour. Ces derniers comprennent l’hébergement, les repas, les pourboires et les déplacements locaux, y compris les déplacements de et vers l’aéroport. Les frais de taxi sont, par conséquent, inclus dans l’indemnité journalière. Les indemnités journalières sont payables en fonction du nombre d’heures passées en mission par les experts autorisés du contractant au cours des missions effectuées par les experts en dehors de leur lieu d’affectation. L’indemnité journalière est payable si la mission dure au moins 12 heures. L’indemnité journalière est payable à hauteur de 50 % du montant forfaitaire pour une mission de 12 heures, ou à hauteur de 100 % pour une mission de 24 heures. Toute indemnité de séjour versée pour des missions effectuées dans le cadre du présent marché ne doit pas dépasser les taux des indemnités journalières en vigueur au début de chaque mission tels que publiés sur le site Internet:

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http://ec.europa.eu/europeaid/funding/about-calls-tender/procedures-and-practical-guide-prag/diems_en

Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de refuser de payer l’indemnité journalière si le temps de transport si l’expert n’a pas emprunté la route la plus directe et le tarif le plus économique.

L'autorisation préalable du pouvoir adjudicateur n'est pas nécessaire pour l'utilisation de la provision pour dépenses accessoires.

Coûts forfaitaires 6.6

Le marché prévoit la réalisation et la mise en œuvre d’un plan de communication et de visibilité des actions de l’Union Européenne dans le secteur Eau et Assainissement au Burkina Faso. Ceci conformément au manuel de communication et de visibilité pour les actions extérieures de l'UE tel qu'établi et publié par la Commission européenne, qui peut être consulté à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/europeaid/work/visibility/index_fr.htm).

Vérification des dépenses 6.7

La provision pour vérification des dépenses concerne les honoraires de l’auditeur qui a été chargé d’effectuer la vérification des dépenses dans le cadre du marché afin de procéder aux paiements supplémentaires de préfinancement le cas échéant et/ou aux paiements intermédiaires s’il y en a.

La provision pour vérification des dépenses s'élève à 40.000 EUR pour le présent marché. Ce montant doit être inclus sans modification dans le budget ventilé. Cette provision ne peut pas être diminuée mais peut être augmentée pendant l'exécution du contrat.

7. RAPPORTS

Rapports obligatoires 7.1

Un rapport préliminaire sera élaboré au plus tard un mois après le démarrage de la mission pour établir la situation de départ sur l'ensemble des questions et missions assignées à l'assistance technique tout en actualisant le plan de travail. Des rapports d'activités intermédiaires devront être établis tous les six mois pendant la période de mise en œuvre du marché. Ils doivent être accompagnés de la facture correspondante, du rapport financier et du rapport de vérification des dépenses tel que défini à l’article 28 des conditions générales. Des rapports de mission, de diagnostics et d'études spécifiques devront également être fournis par les experts aussi bien de longue durée que ponctuels (court terme).

Un rapport d'activités final accompagné d'une facture finale, du rapport financier et du rapport de vérification des dépenses devra être établi à la fin du contrat. Le projet de rapport d'activités final devra être présenté au moins un mois avant la fin de la période de mise en œuvre du contrat. Les rapports mentionnés dans la présente section s'ajoutent à ceux éventuellement requis et mentionnés dans le tableau au point 7 des présents termes de référence.

Chaque rapport doit consister en une section narrative et une section financière. La section financière doit contenir des données détaillées relatives au temps que les experts ont consacré au contrat, aux dépenses accessoires et à la provision pour vérification des dépenses. Chaque rapport devra aborder tous les aspects clés des Termes de référence relatifs aux objectifs, résultats et activités de l'Assistance technique.

Récapitulatif: en sus des documents, rapports et résultats qui pourraient être précisés au titre des missions et responsabilités de chaque expert principal, le contractant doit fournir les rapports d'activités suivants :

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Intitulé du rapport Contenu Délai de soumission

Rapport préliminaire Analyse de la situation existante et plan de travail du projet

Au plus tard un (1) mois après le début de la mise en œuvre

Rapport d'activités intermédiaire à 6 mois

Brève description des avancements (techniques et financiers) en ce compris les problèmes rencontrés, les changements mis en place, les résultats obtenus, les activités planifiées à 6 mois, accompagné d'une facture et du rapport de vérification de dépenses

Au plus tard un (1) mois suivant l'expiration de chaque période de mise en œuvre de six mois

Rapports de mission, de diagnostic ou d'étude spécifique

Un compte-rendu exhaustif de la mission, un état des lieux exhaustifs du diagnostic, les résultats clairs, précis et détaillé de l'étude. Chaque rapport est assorti de conclusion, de recommandations pertinentes en rapport avec les objectifs et résultats fixés.

Au plus tard 15 jours suivant l'expiration de la mission et; pour les rapports de diagnostics ou d'études, selon les dispositions des termes de référence.

Projet de rapport d'activités final

Brève description des réalisations en ce compris les problèmes rencontrés et les recommandations

Au plus tard un mois avant la fin de la période de mise en œuvre

Rapport d'activités final

Brève description des réalisations en ce compris les problèmes rencontrés, les recommandations, une facture finale et le rapport final accompagné du rapport de vérification des dépenses.

Dans le mois suivant la réception des commentaires du gestionnaire du projet identifié dans le contrat, sur le projet de rapport d'activités final.

Présentation et approbation des rapports 7.2

Les rapports seront présentés en cinq (5) exemplaires au gestionnaire du projet indiqué dans le contrat.

Chaque rapport sera présenté et fourni en 10 copies imprimées du Rapport principal avec les annexes sur cinq CD-ROM ou clés USB en versions électroniques éditable et non éditable et comportant les résumés exécutifs en anglais et français. Les résumés exécutifs de chaque rapport devront être rédigés en français avec un résumé de 1 à 3 pages maximum en Anglais.

L'approbation de ces rapports d'activités incombe au gestionnaire du projet identifié dans le contrat.

Tous les commentaires écrits en lien avec les rapports provisoires seront notifiés au contractant dans un délai de vingt-un (21) jours calendaires suivant la date de réception des rapports correspondants. En l'absence de commentaires ou d'approbation dans un délai de trente (30) jours calendaires, les rapports sont censés être approuvés.

8. SUIVI ET ÉVALUATION

Définition d'indicateurs 8.1

• Le rapport préliminaire produit et approuvé. • Les rapports d'activités semestriels produits et approuvés • Le rapport d'activités final produit et approuvé.

Exigences particulières 8.2

En plus des rapports requis dans le cadre du suivi courant des activités de l’assistance technique, la Commission Européenne pourra effectuer des visites de suivi, par l’intermédiaire de son propre personnel et de consultants indépendants directement recrutés par elle pour réaliser des contrôles de suivi indépendants (ou recrutés par l’agent compétent engagé par la Commission pour mettre en œuvre ces contrôles).

Des évaluations indépendantes (à mi-parcours et finale) seront également commanditées à des fins d’apprentissage et de responsabilisation des différents acteurs du PAGR-SANAD, voire d’ajustement du programme des activités. Celles-ci concerneront les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre

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du programme. De ce fait le contractant est tenu de collaborer de manière efficace et effective avec les experts qui seront en charge de ces évaluations, notamment en leur fournissant l’ensemble des informations et documents nécessaires et en leur assurant l’accès aux locaux et activités du programme.