TABLE DE CONCERTATION EN ENVIRONNEMENT DU BAS … · Innover n’est jamais facile et demande du...
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TABLE DE CONCERTATION EN ENVIRONNEMENT DU BAS-RICHELIEU
REVUE DE PRESSE
2011
Émilie Bourassa, Organisatrice communautaire, CSSS Pierre-De Saurel
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NOTE La présente revue de presse regroupe certains articles, mais ne prétend pas couvrir l’ensemble de ce qui est paru sur le sujet dans les journaux locaux. Bonne consultation! Source : JOURNAL LES 2 RIVES / JOURNAL LA VOIX
http://monteregieweb.com/
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TABLE DES MATIÈRES
1. Les pigments de Ferrinov utilisés comme apprêt chez MittalArcelor,
d’où ils viennent ...............................................................................................................
2. 2011 – La SADC mise sur l’écocollectivité de Pierre-de Saurel .....................................
3. Début de l’audience publique le 15 février ......................................................................
4. Le COVABAR sollicite la participation des citoyens de son bassin versant ...................
5. Une équipe d’étudiants en Environnement, hygiène et sécurité au travail du Cégep de
Sorel-Tracy lauréate du prix Nicole-Fortin 2011 .............................................................
6. Plamondon et le développement durable ..........................................................................
7. Un outil concret en faveur du développement durable .....................................................
8. L’écocollectivité : construire ensemble et autrement ! .....................................................
9. Barils en folie : un projet environnement durable ............................................................
10. Agenda 21: Sorel-Tracy lance un appel à tous .................................................................
11. Cycle de viet .....................................................................................................................
12. Un engagement envers la planète et les jeunes ................................................................
13. Centrale de traitement de l'eau: des portes ouvertes réussies ...........................................
14. Nicklaus Davey, candidat du parti Vert fédéral ..................................................................
15. Périple d’une goutte d’eau potable ...................................................................................
16. Deux ou trois jours dans le réseau ......................................................................................
17. De 28 à 38 jours dans les étangs aérés .............................................................................
18. Elle consomme six fois plus d'eau par année que les Sorelois! .......................................
19. Agir concrètement pour protéger l’écosystème ................................................................
20. Des activités variées pour la Semaine de l’écocollectivité, du 11 au 16 avril ..................
21. La SABL présente au Salon de l’environnement .............................................................
22. Un outil unique pour protéger l'eau ..................................................................................
23. Inauguration de la Station nautique Lac-Saint-Pierre ..........................................................
24. Non, non, non ! .................................................................................................................
25. Les citoyens se sont exprimés ..........................................................................................
26. Audiences publiques du BAPE sur le dragage de la marina de Saurel, le 3 mai .............
27. Une formation qui donne lieu à une collaboration ...........................................................
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28. Sorel-Tracy adopte sa première politique environnementale ...........................................
29. Près d’un millier de poissons naîtront de l’imagination d’élèves .....................................
30. Distribution de plants d’arbres gratuits ............................................................................
31. Distribution de plants d'arbres ..........................................................................................
32. Dragage à la marina de Saurel: les citoyens invités à se prononcer .................................
33. Entre camions, bruit, poussière et odeur d'essence! .........................................................
À POURSUIVRE …
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Des représentants de Prolux et d'ArcelorMittal entourent le président de
Ferrinov, Louis Archambault
Philippe Manning
Les pigments de Ferrinov utilisés comme apprêt chez MittalArcelor, d’où ils viennent
Les 2 Rives - 4 janvier 2011
Économie > Affaires
(LGR) - Les poussières d’aciéries, des résidus industriels produits dans les installations d’ArcelorMittal, sont
revenus à leur point de départ mais sous une forme utile : un apprêt anticorrosif de qualité supérieure. Et ce
grâce au pigment utilisé par Peinture Prolux, pour produire cet apprêt surpassant les normes de l’industrie et
n’exigeant qu’une seule couche avant l’application de la peinture de finition. Apprêt posé sur le célèbre «
tuyau jaune » d’ArcelorMittal qui traverse la route 132 à la hauteur de Contrecœur. Construit en 1973, le
tuyau contient de fait un convoyeur qui transporte des boulettes de fer depuis le quai où il est déchargé vers
l’usine de réduction de l’entreprise.
C’est grâce à Ferrinov, une entreprise soreloise fondée en 1998, qui a innové en produisant des pigments
anticorrosifs actifs destinés aux fabricants de peinture industrielle à partir de résidus d’aciéries que Prolux a
pu concocter cet apprêt. Pour concevoir cette nouvelle peinture, elle utilise de fait un pigment polymétallique
développé par la firme Ferrinov. Ce qui prouve bien qu’il est possible de récupérer des résidus industriels et
de les transformer en produits novateurs, dans une perspective de développement durable - ce à quoi
travaille notamment le Centre de transfert en écologie industrielle du Cégep de Sorel-Tracy et le Centre de
recherche UQAM Sorel-Tracy qui ont travaillé avec Ferrivov dans le développement de ces pigments.
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René Lachapelle est président de la SADC
2011 – La SADC mise sur l’écocollectivité de Pierre-de Saurel
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 11 janvier 2011
Actualité > Communautaire
Président de la SADC, René Lachapelle consacrera ses efforts à faire avancer les projets qui naitront de
l'écocollectivité sur le territoire de la MRC de Pierre-De Sorel. « 2010 n'a pas été vraiment stimulant pour
nous et il nous faudra puiser ailleurs que dans la politique l'énergie de construire. L'écocollectivité est un
projet rassembleur car des gens ont fait le choix d'avancer. Les deux forums tenus en 2010 en ont dit long
sur ce potentiel. Ça ne sera pas facile mais intéressant », affirme-t-il, cependant confiant dans les gens.
Innover n’est jamais facile et demande du temps et de la créativité. « L’exemple de Ferrivov en est un qui
rencontre continuellement des embûches auxquelles nous devrons trouver des solutions. On a commencé à
parler de développement local il y a 25 ans. On a établi un plan de revitalisation à long terme pour faire
avancer les choses et les collectivités œuvrent de même. Ce que je vois aujourd'hui c'est qu'on a fait des
choix ensemble mais ces choix ont probablement été mal compris. Le cas des matières résiduelles en est
l'exemple flagrant: on a mis des années de consultation à monter ce projet qui a été défait alors même qu'on
arrivait à le réaliser. Les élus ont choisi de tout recommencer. Si des citoyens plus mobilisés le veulent, on
arrivera à quelque chose. Mais on devra aussi payer pour le retard pris dans ce dossier. »
Le défi à relever est donc d'accroître la participation des citoyens partout, dit-il. Mais ingrédient essentiel à
cette participation, est l’enthousiasme des initiateurs qui aura son effet d'entraînement. «Pour le moment, on
ne connaît pas de porteurs de projet collectif qui enthousiasment. Les avancés de l'écocollectivité
permettront un progrès. En avril, on aura à faire des choix collectifs. Je mise là-dessus pour la suite des
choses. Car je suis convaincu que lorsque les citoyens comprennent bien les enjeux, ils emboiteront le pas.
Soyons réalistes. Je souhaite qu'en 2011 nous ayons encore à cœur la relance économique. Une relance qui
mise sur la diversité. »
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Ne jamais être pris au dépourvu
Pour ce, il faut apprendre d'expériences malheureuses comme celle d’Électrolux qui, parce qu'on lui a offert
130 M$ en cadeau s'installera aux États-Unis alors que son usine québécoise était rentable, croit-il. « On
peut penser la même chose du chantier naval de Marine Industrie qui a été déménagé au Nouveau-
Brunswick quand le fédéral l'a décidé. Il ne faut pas mettre de l’avant des projets par peur des catastrophes
mais il faut agir pour ne jamais être pris au dépourvu. Et pour cela, il faut comprendre la situation et les
enjeux. Valoriser les enjeux qu’on a. Je suis optimiste parce que je pense qu'on peut préparer l'avenir en
tenant compte de ce qui se passe ailleurs. Comme intervenants, on voit venir des choses et cela donne de
l'espoir. Un espoir dont on ne peut pas toujours parler sur la place publique tant que les projets ne sont pas
certains. Mais il faudrait arriver à plus de transparence et pouvoir au moins laisser entendre ce sur quoi on
travaille et ce sans mettre en péril les projets. Le défi à relever est de se donner une responsabilité plus
grande qu'avant. Et assurer le développement local en travaillant plus fort encore, en évitant le cynisme qui
maintient dans l'immobilisme. »
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Stabilisation des berges de la rivière Richelieu
Début de l’audience publique le 15 février
Les 2 Rives - 15 février 2011
Actualité > Environnement
La commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), dont le responsable
est le commissaire Jean Paré, tient la première partie de l’audience publique sur le Programme de
stabilisation des berges de la rivière Richelieu le long des routes 133 et 223 entre Saint-Basile-le-Grand et
Saint-Ours par le ministère des Transports. L’audience publique aura lieu à compter du 15 février 2011, à 19
heures, et se tiendra à la salle des Chevaliers de Colomb au 250, rue Hubert à Beloeil. Les séances se
poursuivront les jours suivants, selon les besoins du public et de la commission.
S’informer – L’audience publique se déroulera en deux parties. En présence du promoteur et des
personnes-ressources invitées dans le but de répondre aux questions des participants, la première partie
permettra à la population et à la commission de s’informer sur le projet afin d’en prendre connaissance et de
mettre en lumière tous ses aspects.
S’exprimer – À l’occasion de la deuxième partie de l'audience publique, qui débutera le 14 mars 2011, au
même endroit, la commission recueillera l’opinion et les suggestions du public. Elle entendra alors toute
personne, tout organisme, tout groupe ou toute municipalité qui désire s’exprimer sur le projet, que ce soit
sous forme de mémoire ou de présentation verbale.
La commission d'enquête dispose d’un délai maximal de quatre mois pour accomplir son mandat. Le rapport
du BAPE sera remis au plus tard le 6 juin 2011, au ministre du Développement durable, de l’Environnement
et des Parcs, Pierre Arcand. Par la suite, le ministre dispose de 60 jours pour rendre public le rapport.
Les documents relatifs au projet sont mis à la disposition de la population dans les centres de consultation
régionaux suivants: bibliothèque Armand-Cardinal, 150, rue du Centre-Civique, Mont-Saint-Hilaire,
bibliothèque municipale Archambault-Trépanier, 102, rue de la Fabrique, Saint-Marc-sur-Richelieu et le
bureau de la municipalité de Saint-Ours, 2540, rue de l’Immaculée-Conception, Saint-Ours.
L’ensemble du dossier est également disponible au bureau du BAPE à Québec au 575, rue St-Aimable,
bureau 2.10 et à Montréal à la Bibliothèque des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal,
Pavillon Hubert-Aquin, au 400, rue Ste-Catherine Est, ainsi que dans le site Web du BAPE à l’adresse
www.bape.gouv.qc.ca sous la rubrique Mandats en cours.
Le projet
L’érosion de certaines sections des berges de la rivière Richelieu a occasionné des décrochements et
l’affaissement de l’accotement des routes 133 et 223 entre les municipalités de Saint-Basile-le-Grand et de
Saint-Ours. Cette situation porte atteinte à l’intégrité des infrastructures du ministère des Transports du
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Québec (MTQ). Des interventions d’urgence ont dû être réalisées à certains endroits le long de ces axes. Le
MTQ a élaboré un programme de stabilisation de talus des berges afin d’assurer l’intégrité des infrastructures
routières. Au total, 36 sites nécessitant des travaux ont été identifiés. Les municipalités concernées par ces
travaux sont Saint-Basile-le-Grand, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Marc-sur-Richelieu, Saint-
Charles-sur-Richelieu, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu et Saint-Ours.
Pour information, vous pouvez communiquer avec Rita Leblanc, coordonnatrice du secrétariat de la
commission, ou avec Karine Lavoie, conseillère en communication, en composant le 418.643.7447 ou, sans
frais, le 1.800.463.4732. Vous pouvez également joindre la commission par courrier électronique à l’adresse
suivante: [email protected].
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Plan directeur de l’eau
Le COVABAR sollicite la participation des citoyens de son bassin versant
Les 2 Rives - 8 mars 2011
Actualité > Environnement
Le Comité de concertation et de valorisation du bassin versant de la rivière Richelieu (COVABAR) sollicite l’ensemble des acteurs du milieu ainsi que la population de son bassin versant à participer, de façon concrète, au processus d’élaboration de son Plan directeur de l’eau (PDE), qui devra être déposé officiellement au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), le 31 mars 2011.
Jusqu’au 11 mars 2011, tous les citoyens et les citoyennes sont conviés à exprimer leurs points de vue, leurs visions et leurs attentes en ce qui concerne la gestion de leur eau sur leur territoire, en consultant notre plan d’action préliminaire du Plan directeur de l’eau (PDE) au www.covabar.qc.ca et en nous faisant parvenir leurs commentaires et suggestions à l’adresse suivante : [email protected].
Ces données seront précieusement recueillies, comptabilisées et considérées dans la rédaction finale du PDE et viendront bonifier l’expertise déjà existante, ce qui dressera, nous l’espérons, un portrait très réaliste de notre bassin versant.
Voilà donc une occasion unique, en tant que citoyen, de faire la différence en contribuant activement au processus de préservation et d’amélioration de l’eau de votre territoire. La parole est à vous, soyez au rendez-vous! Toute l’équipe du COVABAR vous remercie à l'avance de votre participation!
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Une équipe d’étudiants en Environnement, hygiène et sécurité au travail du Cégep de Sorel-Tracy lauréate du prix Nicole-Fortin 2011
Les 2 Rives - 8 mars 2011
Actualité > Éducation
Créé en 2005 par la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, le prix Nicole-Fortin vise à souligner l’implication citoyenne des étudiantes et étudiants qui réalisent un projet d’équipe dans leur cégep ou leur communauté sur des enjeux d’ordre politique, social ou communautaire.
Chaque année, trois bourses d’implication citoyenne d’une valeur de 1 500$ chacune sont remises. À cette fin, un jury composé d’enseignantes et d’enseignants sélectionne les projets en fonction de critères précis valorisant l’implication sociale. Ainsi, deux étudiants, René Quirion-Blais et Laurie Barnabé-Francoeur, au programme Environnement, hygiène et sécurité au travail du Cégep de Sorel-Tracy, ont été sélectionnés pour leur étude portant sur les impacts environnementaux des détergents pour véhicules.
Soulignons que ce même projet a également remporté le 1er prix du Concours intercollégial pédagogie-environnement dans la catégorie Programme de formation spécialisée en environnement en février 2010.
Le prix Nicole-Fortin
Nicole Fortin a été militante et conseillère à la Fédération des enseignantes et enseignants du cégep (FEC-CSQ) de 1971 à 2004. Pendant toutes ces années, elle a défendu avec vigueur la nécessité d’améliorer la qualité, l’accessibilité et la gratuité de la formation collégiale. Elle est décédée en avril 2006.
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Louis Plamondon
Plamondon et le développement durable
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Politique (autres)
(LGR) - Omniprésent à travers le comté, le député sortant Louis Plamondon continue de visiter organismes et activités. La semaine dernière, il a notamment salué les responsables de la Semaine de l’Écocollectivité qui se déroulait à Sorel-Tracy. Tout juste après la manifestation contre l’intimidation scolaire où il a adressé quelques mots comme son adversaire Charles Cartier alors que le libéral Rhéal Blais serrait des mains.
Il a ensuite visité les kiosques d’information du Forum de l’écocollectivité à l’école Fernand-Lefebvre: «Cela a été un réel succès car il a été porté par l’ensemble des citoyennes et citoyens de la MRC qui avaient assisté aux séances de consultation publique et qui, grâce à leurs idées et suggestions permettront aux élus et intervenants régionaux de peaufiner un plan d’action en développement durable pour l’ensemble de la région », estime-t-il.
Et d’énumérer quelques-unes des propositions du Bloc Québécois en matière d’environnement et de développement durable. Pour diminuer de moitié la part du pétrole dans le bilan énergétique québécois, il mise sur l’efficacité énergétique, l’implantation à grande échelle de la voiture électrique, l’abandon du pétrole dans les résidences, commerces et industries, l’arrêt de l’augmentation de la consommation dans le transport des marchandises et la réduction de la consommation de carburant dans le transport des personnes.« Comme nous disposons actuellement d’importants surplus d’électricité, il nous est possible de commencer dès maintenant à délaisser le pétrole. Et lorsque la crise sera passée, le Québec aura une importante longueur d’avance sur ses concurrents, » croit M. PLamondon.
Le Bloc veut aussi l’instauration de programmes d’encouragement financier à l’implantation des énergies alternatives - géothermie, méthanisation des dépotoirs, autoproduction éolienne, solaire
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passif. Il prône aussi des investissements importants dans les infrastructures de transport en commun
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Sylvie Pouliot, directrice générale de la SADC Pierre-De Saurel, a lancé l'ÉcoPrêt PME pour encourager les entreprises de la région à prendre le virage vert. Jean-Philippe Morin
L’ÉcoPrêt PME
Un outil concret en faveur du développement durable
Jean-Philippe Morin
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) de Pierre-De Saurel a lancé le jeudi 14 avril dernier un nouvel outil, un produit de financement nommé «ÉcoPrêt PME» visant à encourager les entreprises, peu importe leur secteur d’activité, à développer des projets en développement durable.
Les objectifs de l’octroi d’un prêt par la SADC à une entreprise visent à faire réduire les émissions de gaz à effet de serre en utilisant des sources d’énergie moins polluantes et en améliorant l’efficacité énergétique, la gestion des matières résiduelles, l’écoconception de nouveaux produits, l’assainissement de l’air et des eaux usées et le développement et l’acquisition de technologies vertes. La directrice générale de la SADC, Sylvie Pouliot, lance cet outil en faisant d’une pierre deux coups. «Aujourd’hui, les entreprises veulent prendre un virage vert, mais elles veulent aussi augmenter leur rentabilité. En investissant dans des énergies vertes, c’est non seulement bon pour l’environnement, mais également pour leur productivité. Le développement durable est de plus en plus un outil d’innovation, c’est mieux connu maintenant et le lancement de l’ÉcoPrêt aujourd’hui vient aider ces entreprises qui veulent prendre le virage vert. Les gens voient qu’ils peuvent rentabiliser leur entreprise grâce au développement durable», mentionne-t-elle, en citant des exemples comme Korhani, une compagnie de tapis devenue leader dans les produits éco-énergétiques.
Le prêt
L’aide financière accordée à l’entreprise peut varier entre 5 000$ et 150 000$ et elle est assujettie aux taux préférentiel courant des institutions financières +2%. La SADC s’engage également à suivre l’entrepreneur dans l’élaboration de son plan, la recherche de financement complémentaire et le montage financier tout au long de la réalisation du projet d’affaires. «La SADC veut participer à hausser l’offre du développement durable dans son territoire. L’ÉcoPrêt est donc un
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outil concret en ce sens», ajoute la directrice générale. Pour être admissible, l’entreprise intéressée doit être située sur le territoire de la MRC de Pierre-de Saurel et avoir une gestion adéquate, un personnel qualifié et une organisation solide. L’entreprise doit investir au moins 10% du coût total du projet et avoir des garanties tangibles. La SADC pourra alors financer jusqu’à 90% du projet, tant que le projet en est un de développement durable. «Ça peut aller dans l’éclairage, le chauffage, l’utilisation de nouveaux matériaux éco-énergétiques, bref, en autant que ça touche au développement durable», explique-t-elle.
La SADC voulait contribuer à sa façon dans le cadre de la Semaine de l’écocollectivité. «Dans cette semaine bien spéciale, nous tous pouvons faire notre part. Dans cette vision d’écocollectivité, la SADC y contribue en lançant cet outil», conclut-elle. Dans les 67 SADC du Québec, seulement celles des Laurentides et de Pierre-De Saurel sont dotées d’un tel système de prêt aux entreprises. La SADC Pierre-de Saurel s’est d’ailleurs inspirée de celle des Laurentides pour instaurer un tel outil.
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Des dizaines de personnes ont participé à la consultation publique à Saint-Ours.
L’écocollectivité : construire ensemble et autrement !
Hélène Goulet-Agente de communication MRC de Pierre-De Saurel
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
En avril 2010, le Conseil de la MRC de Pierre-De Saurel a adopté avec enthousiasme un projet d’écocollectivité présenté par le Technocentre en écologie industrielle.
« Inspiré de l’Agenda 21 local de la Ville de Sorel-Tracy, le concept choisi pour construire notre avenir repose sur les principes du développement durable. Je crois sincèrement que les intervenants régionaux et la population seront heureux de prendre connaissance de la démarche structurée qui nous y guidera », déclarait alors le préfet de la MRC, M. Gilles Salvas.
Ce plan de développement, qui a débuté en juillet 2010 et qui s’échelonne sur deux ans, s’applique à l’ensemble des douze municipalités de la MRC et intègre également les responsabilités dévolues à la MRC à l’intérieur du contrat qui la lie avec le gouvernement provincial pour assurer la diversification de l’économie dans le cadre du Fonds de soutien aux territoires dévitalisés. Ainsi, une attention particulière sera portée aux municipalités de Saint-Joseph-de-Sorel et de Massueville. Il s’agit d’un plan d’accompagnement qui vise une démarche de développement durable appliquée aux administrations municipales et à la communauté en général.
La première année du plan a permis au Technocentre, responsable du projet, de planifier les interventions, de consulter la population et d’analyser le résultat de ces consultations publiques. Les résultats préliminaires ont été présentés la semaine dernière dans le cadre de la Semaine de l’Écocollectivité Pierre-De Saurel.
La prochaine année permettra aux membres du comité de coordination de l’Écocollectivité, alimentés par les résultats des consultations publiques, de développer des pistes d’action et de favoriser la mise en œuvre de certaines des idées et projets qui ont été soulevés par leurs concitoyens. Les membres du Conseil de la MRC, en tant que responsables de l’Écocollectivité Pierre-De Saurel, auront, entre autres, à se positionner sur les priorités identifiées et à approuver les projets qui en découleront en plus de déterminer leur caractère local ou régional.
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Barils en folie : un projet environnement durable
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Agenda 21 local, la Ville de Sorel-Tracy s’est vu remettre, récemment, par le biais du Fonds Éco IGA, une subvention de 6 750 $ pour réaliser un projet environnemental durable : Barils en folie. Chaque citoyen aura ainsi la chance de gagner un baril récupérateur d’eau de pluie, en s’inscrivant sur le site Internet de la Ville (www.ville.sorel-tracy.qc.ca) avant le 1er mai prochain. Au total, 150 barils seront distribués par le biais de ce concours ouvert à tous les citoyens.
Par cette initiative, la Ville de Sorel-Tracy espère donc sensibiliser les gens à poser des gestes simples mais concrets pour contribuer au recyclage des ressources naturelles et à la préservation de l’eau potable. Le maire, Réjean Dauplaise, s’est réjouit que les citoyens de Sorel-Tracy puissent participer activement à ce projet environnemental.
«Voici un exemple de projet qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de notre Agenda 21 local, qui prône l’implication citoyenne, l’engagement social et la préservation de l’environnement. Grâce à l’implication des citoyens, d’IGA Tellier et de la Ville, 150 personnes poseront un geste concret pour diminuer leur consommation d’eau potable. L’eau de pluie récupérée grâce aux barils pourra servir à toutes les tâches ne requérant pas d’eau propre et filtrée, tel l’arrosage des fleurs ou des jardins. Il s’agit d’un geste simple mais en bout de ligne, ce sont ces petits gestes qui font la différence.»
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Réjean Dauplaise, André Potvin, Dominique Ouellet et Yves Fortin du Technocentre, invitent les citoyens à joindre les rangs du comité consultatif de l'Agenda 21.
Agenda 21: Sorel-Tracy lance un appel à tous
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
Lors des deux soirées de consultation tenues dans le cadre de l’Écocollectivité, la Ville de Sorel-Tracy a lancé une invitation à ses citoyens qui voudraient faire partie du comité consultatif de l’Agenda 21.
Dans le cadre de son Agenda 21, adoptée en 2006, la Ville de Sorel-Tracy souhaite encourager, à long terme, un développement de sa communauté basé sur les modèles de collectivité durable. À titre de ville-centre de la MRC de Pierre-De Saurel, elle désire se positionner comme chef de file de l’Écocollectivité. « Pour ce faire, la Ville de Sorel-Tracy souhaite bénéficier de l’expertise de ses citoyens en développement durable afin que ce partage de connaissances permette d’apporter un éclairage pertinent sur les trois volets de son plan d’action annuel en développement durable, soit le volet social, le volet environnemental et le volet économique. Il est également important pour la Ville de Sorel-Tracy d’avoir une vision intergénérationnelle des enjeux du développement durable. C’est pourquoi la Ville de Sorel-Tracy sollicite la candidature de citoyens de tout âge pour faire partie du Comité consultatif de l’Agenda 21», de préciser la conseillère Dominique Ouellet, qui représentera la Ville au sein de ce comité.
« La création de ce comité a pour but d’assurer un suivi périodique du plan d'action de l'Agenda 21 local; de faire connaître les réalisations de la Ville auprès de ses employés, ses partenaires, les institutions qui la composent, les entreprises, les groupes communautaires et la population en général; d’encourager les initiatives citoyennes en développement durable; d’obtenir de la population des suggestions d'actions en développement durable et par la suite les acheminer auprès des services concernés de la Ville afin qu’ils en évaluent le contenu et en assure le suivi, le cas échéant; de promouvoir la coopération en matière de développement durable entre la Ville et ses partenaires et d’obtenir des recommandations à la suite de la production des bilans annuels», de renchérir le conseiller André Potvin, qui siège également sur ce comité.
Outre les deux membres du conseil municipal, ce comité sera composé, du directeur général, du conseiller principal du Technocentre en écologie industrielle et de six citoyens bénévoles nommés par le conseil.
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Si le défi vous intéresse, vous devez faire parvenir une lettre de motivation décrivant votre expérience (une page maximum) à l’intention du greffier au 71, rue Charlotte, C.P. 368 Sorel-Tracy (Québec) J3P 7K1 avant le 15 mai 2011. Vous devez être obligatoirement résidant de Sorel-Tracy. Seules les personnes dont la candidature sera retenue seront contactées.
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Anne-Marie Dulude, biologiste et responsable de l’animation au Biophare et Marc Mineau directeur général du Biophare.
Cycle de vie
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
Dans le cadre de la Semaine de l’écocollectivité, l’artiste Serge Roy a présenté au Biophare une œuvre intitulée « Cycle de vie ». Intégrée à l’exposition « L’observatoire du lac Saint-Pierre », l’installation proposée par Serge Roy était constituée de matériaux et d’objets récupérés : câble, cordes, chaise, flotteur.
Chacun des éléments de l’œuvre représentait symboliquement une étape ou une composante de la vie. Évidemment, comme c’est le cas d’une œuvre dite « ouverte » ou « polysémique », l’interprétation des symboles exigeait une lecture personnelle à chacun des visiteurs. Ainsi, pourrait-on dire, une balle de corde et un câble enroulé déposés sur le plancher de bois figuraient des racines. La chaise, quant à elle, représentait la structure terrestre supportant le flotteur érigé verticalement. Il en résultait une composante phallique rappelant, un arbre, un phare, un silo, une cheminée, un obélisque, un sexe mâle, une élévation spirituelle…Mais cette lecture de l’œuvre n’en représente qu’un infime aspect. Elle est donc nécessairement réductrice.
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Un engagement envers la planète et les jeunes
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
Le 15 avril dernier, l'École Au Petit Bois démontrait, une fois de plus, leur engagement envers la planète et les jeunes. L'événement rassemblait le personnel, les parents, les élèves, bref un monde allumé, désireux de donner le feu vert, à plein de petits gestes qui peuvent faire la différence. Une foule d'activités ont animé l'école pendant plus d'une heure :
Apprentissage du tri des déchets et des "collations santé";
Présentation de l'œuvre permanente de l'école fait à partir de pulpe de bois
Récupération des piles, des cartouches d’encre et des goupilles;
Présentation du cycle de l'eau et capteur d'eau de pluie;
Corvée biannuelle du nettoyage de la cour;
La radio étudiante;
Utilisation du tableau interactif et robotique (Entrepreneuriat: résolution de problème avec des idées nouvelles);
Défi Pierre Lavoie et le projet "Bouger devient une réalité";
Cour école (circuit hébertisme-identification des arbres, aménagement paysagé, etc.);
Apprentissage sur la faune;
Le grand jeu de la boîte à goûter santé et écologique
Ateliers de brico-recyclage;
Et plus encore.
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L’école tient à remercier les partenaires de l’événement : Desjardins, CJSO, Biophare,
CFER, les représentants de la faune, Conseil d'établissement et l'Organisme de
participation des parents. Il est également important de souligner le travail important
des membres du personnel, qui permettent aux élèves de s’épanouir et d’apprendre
dans des contextes signifiants. Nous pouvons donc affirmer que l'École Au Petit Bois fait
incontestablement partie des institutions qui construisent autrement pour faire naître
une véritable Écocollectivé.
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Voici trois photos montrant photos de nouveaux équipements de la centrale de traitement des eaux de Sorel-Tracy.Un équipement d'ozonation…
…un chlorinateur…
et une génératrice
Centrale de traitement de l'eau: des portes ouvertes réussies
Les 2 Rives - 26 avril 2011
Actualité > Environnement
Plus de 75 personnes ont visité les installations de la centrale de traitement de l’eau du chemin des Patriotes, ce samedi 16 avril, à l’occasion de la Journée portes ouvertes organisée par la Ville de Sorel-Tracy, dans le cadre de la Semaine de l’Écocollectivité.
Le responsable de la Centrale, M. Jocelyn Barthe, a démystifié la machinerie et les technologies de la centrale par le biais de visites commentée, pour le bénéfice des citoyens intéressés à en connaître davantage sur le cycle de l’eau, de la rivière au robinet.
Selon M. Barthe, les questions les plus fréquemment posées par le public portaient sur la qualité de l’eau mais aussi sur les caractéristiques de l’eau embouteillée par rapport à l’eau du robinet. En définitive, la majorité des gens présents n’avait aucune idée du fonctionnement du traitement de l’eau, c’est pourquoi de nombreux participants ont été fort surpris de la complexité du processus mais également de la quantité du volume d’eau traitée quotidiennement.
Cette journée portes ouvertes a semblé toucher tous les groupes d’âges car autant des familles que des personnes âgées ou de jeunes couples ont pris part à l’événement.
Pour le personnel de la centrale, ce fut également l’occasion de dévoiler les dernières améliorations apportées à l’équipement, dont notamment le nouveau système d’ozonation et le
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nouveau panneau de contrôle. Rappelons d’ailleurs que depuis 1997, c’est plus de 4 316 080 $ qui ont été investis dans l’équipement et les installations de la centrale de traitement de l’eau du chemin des Patriotes. Toutes ces améliorations ont permis que celle-ci soit toujours plus performante et puisse offrir aux quelque 25 000 citoyens qu’elle dessert, une eau de qualité supérieure et ce, en tout temps.
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Nicklaus Davey
Nicklaus Davey, candidat du parti Vert fédéral
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 22 mars 2011
Actualité > Politique (autres)
Le Parti Vert, sans assemblée d’investiture, a nommé Nicklaus Davey comme porte-couleur au prochain
scrutin fédéral dans Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour.
Pour une fois, il a un candidat qui habite la région et s’est fait connaitre, malgré sa jeune trentaine, pour son
intérêt pour la politique. Il a fondé le Mouvement pour un renouveau municipal à Sorel-Tracy. ll est aussi fort
présent sur le Web, comme chroniqueur au SorelTracy magasine et sur Facebook où en plus du site du
Mouvement, il a ouvert une page sur le Parti Vert.
«Je me lance parce qu’on manque de leadership à tous les échelons. Et mon message sera clair: l’Agenda 21
doit être au cœur des préoccupations de tous. Car il est galvaudé par des gens. Les initiatives concrètes sont
là mais s’essoufflent. Rien ne se passe. »
La question nationale ne le chicote pas outre mesure. « Depuis 1980 on a deux référendums dont un l’année
de ma naissance. Aujourd’hui, à 15 ans du 2e, le PQ n’est pas encore au pouvoir. Le contexte a changé. Ce
n’est pas la priorité du Parti vert fédéral. On parle plutôt de ce qui me rejoint : développement durable,
environnement, acceptation sociale de projets. Dans notre comté, il est question d’Agenda 21 dans la MRC et
dans Bécancour, on s’inquiète de la question nucléaire alors qu’on investira 2MM$ dans une énergie qui n’a
rien de vert. Je m’identifie au Parti Vert car il répond aux préoccupations de ma génération. L’enjeu principal
de la région est de réussir sa transition économique d’une industrialisation lourde et polluante à une
industrialisation écologique. Pas seulement un défi économique, mais social aussi, en passant d’un mode de
vie individuel axé sur la consommation à un mode de vie collectif axé sur l’entraide et la coopération », note-
t-il en nommant sa première ambition : faire du comté le premier comté carbo-neutre du Canada en 2021.
Il est conscient qu’il luttera contre le sortant Louis Plamondon, aux assises solides dans le comté. Et contre
des gens connus, le libéral Rhéal Blais et l’organisateur conservateur et candidat Charles Cartier. Il mènera
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une campagne propre et active, car les enjeux sont clairs. « La politique m’a toujours intéressé. Et ce même
si le rôle de député n’est pas valorisé, il a son utilité. On a besoin de sang neuf. D’idées nouvelles. Et
l’Agenda 21 est une clé de voute mettre en œuvre pour assurer l’avenir des générations qui suivent. »
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L'usien de filtration du secteur Sorel
Périple d’une goutte d’eau potable
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 29 mars 2011
Divers > Divers
La région, un pays entre terre et eau, l’avait si bien nommée le dramaturge Yves-Étienne Banville
en racontant son histoire à travers une pièce de théâtre. L’eau la borde ou la sillonne, selon qu’on
parle du Saint-Laurent ou des rivières Richelieu et Yamaska. Élément essentiel de vie, cette eau
sait aussi bien hydrater ses gens qu’alimenter ses sols, permettre des activités industrielles que
de loisirs. Chaque jour, chaque Sorelois en consomme de 450 à 500 litres dont deux seulement
qu’il boit ou utilise dans la préparation des repas.
Une première étape de quelque 6 heures
Bien sûr, le Richelieu est un affluent du Saint-Laurent et son embouchure à Sorel-Tracy, est visible du haut
du pont Turcotte. Mais une partie de cette eau est interceptée par les usines de filtration des eaux des
secteurs Sorel et Tracy pour y être filtrée. Pour la rendre potable.
Les deux usines desservent encore chacun leur secteur. Celle de Tracy se rendant jusqu’à Saint-Joseph et
Saint- Roch avec qui elle forme une régie. Celle de Sorel, en fournissant aussi l’Aqueduc Richelieu/Yamaska
sa cliente, formé de Saint-Robert, Sainte-Victoire, Sainte-Anne, Saint-Ours et Yamaska.
Du côté de Sorel, l’usine a une capacité totale de 44000 m3 d’eau par jour mais répond aux besoins de
consommation quotidiens moyens de 16000 m3 avec des pointes à plus de 30000 m3 selon les saisons. «
L’été, la demande est plus forte » explique son directeur, Jocelyn Barthe, «mais depuis une dizaine d’années,
on enregistre une baisse de la demande. L’été dernier, elle a fonctionné à 55% de sa capacité maximale. »
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L’usine est moderne, a déjà été agrandie quelques fois. Son fonctionnement est automatisé. «Chose
certaine, la qualité de l’eau est très bonne, vérifiée systématiquement par un laboratoire indépendant. »
L’eau est un service essentiel, comme l’électricité. « On doit en fournir 24 heures par jour, 7 jours par
semaine. Et il ne faut pas 5 secondes pour qu’un citoyen nous appelle quand l’eau manque chez lui.
Heureusement les bris majeurs sont rares. Et même si le réseau d’aqueduc est étendu, il n’y a pas beaucoup
de fuites », dit-il. Le dernier bris majeur remonte à plus d’un an.
Son budget de fonctionnement est de 1,250M$. L’eau vendue l’est au prix coûtant. Ces coûts varient selon la
saison. En moyenne, ils sont de 0,25$ du mètre cube. «0,25$ pour 1000 litres en fait la boisson la moins
chère sur le marché! »
Il faut 4 heures à l’eau brute du Richelieu pour ressortir de l’usine, transformée en eau potable. Après avoir
passé diverses étapes – pour être oxydée puis nettoyée, puis traitée par ozone avant d’être décantée et
filtrée, désinfectée et traitée – elle est acheminée vers des réservoirs de réserve où elle réside quelques
heures avant d’être distribuée dans les conduites d’eau vers les consommateurs. À noter que des portes
ouvertes y sont organisées le 16 avril, de 9 à 16 heures.
Dans le secteur Tracy
Du côté de Tracy, le principe est le même, sauf qu’il n’y a pas de traitement à l’ozone, nous explique le
directeur Luc Aroldy. L’usine a une capacité maximale de 40000 m3 par jour mais en produit en moyenne
13000 avec des pointes de 30000m3 l’été ou à certaines heures. «Mais la demande industrielle a beaucoup
baissé et les consommateurs font plus attention qu’avant. Ici on peut traiter l’eau en une heure et
l’acheminer vers des réservoirs tampons où elle peut rester de 6 à 8 heures selon la demande. Puis elle est
distribuée.» Le budget de la régie qui l’administre est de 1 638 687$, cette année,
Il est question de relier les deux usines sous peu. Une démarche pour assurer de façon plus sécuritaire
encore l’alimentation en eau des deux secteurs de la Ville, précise M. Barthe. Chaque usine demeurera mais
peut-être seront-elles dirigées d’un seul endroit la nuit et les fins de semaine.
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Une opération rincage
Deux ou trois jours dans le réseau
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 29 mars 2011
Divers > Divers
Le réseau d’aqueduc sorelois est long - et en bonne santé. Et le directeur de l’usine de filtration du secteur
Tracy, Luc Aroldy estime que l’eau peut rester de 2 à trois jours en circulation dans ces tuyaux avant d’être
utilisée.
« On y enregistre de 25 à 35 ruptures par année sur les 243 221 mètres qu’il couvre», reconnait David
Gagné, directeur du service des travaux publics, qui l’entretient. «Un bon score qui place la ville en bas de la
moyenne des villes québécoises! »
Et on y enregistre peu de pertes d’eau. « Une partie du réseau a déjà été remis à neuf et le sol étant
sablonneux, on peut facilement les repérer avant que l’eau ne s’écoule trop », explique-t-il .Autre façon de le
faire aussi, c’est lorsque l’usine enregistre des baises de pression. « Normalement à l’intérieur d’une heure,
on trouve où il y a rupture et on répare. Mais si elle percole dans un fossé, cela nous complique les choses,
car cela prend plus de temps à localiser la fuite.»
Le principal problème rencontré, convient-il, m’a pas à voir avec la qualité de l’eau potable mais avec une
coloration possible quand elle circule dans des tuyaux de fonte que l’on posait dans les années 1950-60. «La
rouille s’oxyde dans les conduites. Il en résulte une eau orangée qui est toujours potable mais tache le linge
qu’on lave. Il faut alors procéder à des rinçages unidirectionnels qui permettent, en augmentant la vitesse de
circulation de l’eau, de détacher les particules de rouille qui causent problème. Ou, quand la rouille s’installe
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en fin de réseau, il faut installer des purgeurs. C’est le service de génie qui décidera ensuite s’il faut installer
de nouvelles conduites. »
L’âge du réseau d’aqueduc
Année Longueur (M.) %
1900-1920 1250 0.51%
1920-1940 1310 0.54%
1940-1950 9454 3.89%
1950-1960 36355 14.95%
1960-1970 55516 22.83%
1970-1980 65725 27.02%
1980-1990 40412 16.62%
1990-2000 27947 11.49%
2000-2006 5252 2.16%
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Les étangs aérés Louis Latraverse
De 28 à 38 jours dans les étangs aérés
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 29 mars 2011
Divers > Divers
Une fois consommée, l’eau usée est retournée vers le fleuve cette fois. Non sans mis quelques heures à
rejoindre l’usine de traitement de la Régie d’assainissement des eaux Richelieu/Saint-Laurent, derrière la
prison de Sorel et avoir séjourné plus de 30 jours dans ses étangs aérées. André Tremblay, surintendant à
l’emploi d’Aquatech, une société de gestion de l’eau qui opère ces installations soreloise, cette usine est un
gigantesque robot résume ce qu’on y fait.
«Les eaux usées circulent à travers des égouts sanitaires et combinés dans lesquelles sont accordés des
branchements de services des résidences, commerces et industries. Une fois arrivées à l'usine, elles sont
oxygénées à l’aide de soufflantes, pour diminuer leur demande biochimique en oxygène de façon à ce que le
récepteur n’ait pas à fournir l’oxygène dissout dans son eau pour épurer celle qu’il reçoit. Les eaux sont aussi
dessablées et dégrillées avant d'être oxygénées.»
Le complexe compte six étangs aérés, réunis en deux circuits indépendants de trois. « Conçus pour recevoir
41 000 m3 d’eau par jour,en 2010, ils en ont reçu entre 20518 m³ et 28 042 m³ en moyenne chaque jour. Et
l’eau qui a circulé y demeure entre 28 à 38 jours dépendant du volume quotidien reçu. »
Quant au rythme de dépôt des boues au fond des étangs, il est beaucoup plus lent que prévu. Grâce, estime
M. Tremblay, à la qualité des installations, au rythme modéré d’augmentation des charges polluantes et à
une meilleure dégradation des matières que prévue.
Le défi que pose « ce robot » est qu’il demande un entretien régulier, plusieurs réglages et ajustements en
vue d'optimiser le procédé. « Un autre », explique M. Tremblay, « se situe sur le réseau d'interception des
eaux. Car l’eau venant à l'usine doit être pompée à partir de 36 stations de pompage qui la refoulent
jusqu'aux trois stations de pompage de la Régie. En plus de 55 ouvrages de surverse munis d'équipements
de contrôle. Aussi les problèmes les plus fréquents en sont de mécanique! »
Et les eaux de pluie ?
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«Lorsque la pluie est de faible intensité, les eaux de pluie circulent dans les réseaux d'égouts combinés
(NDLR : Sorel-Tracy en compte 135 km) vers la station de pompage pour atteindre notre usine. Lorsque la
pluie est de forte intensité, les eaux de pluie sont déviées par des structures d'interception et rejetées dans
le fleuve ou les rivières sans passer par les stations de pompage. Quant aux eaux de fonte de la neige,
moins importantes en volume, elles sont captés par les réseaux d'égouts combinés et sont traités à l'usine
d'épuration», conclut-il.
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L'entreprise tire son eau du fleuve Rio Tinto-Fer et titane en circuit fermé!
Elle consomme six fois plus d'eau par année que les Sorelois!
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 29 mars 2011
Divers > Divers
Rio Tinto-Fer et titane à Sorel-Tracy est une grande utilisatrice d'eau. Elle en consomme pratiquement six
fois plus que ce qui est produit aux usines de filtration des deux secteurs. Bien sûr, ses employés utilisent de
l'eau potable produite à la centrale du secteur Tracy, quand ils sont à l’usine. Mais elle utilise surtout, pour
sa production, de l'eau tirée directement du fleuve. 69,5 millions de m3 en 2010 seulement.
De l'eau qu'elle utilise non pas dans son procédé mais pour refroidir ses équipements et produits, nous a
confié Chantal Capistran, chef de service des communications. Mais avant de la retourner au fleuve, c’est
l'entreprise qui la traite, pour en retirer les matières en suspension. « Pas que ces matières pollueraient le
fleuve, mais accumulées au fond, elles affecteraient l'écosystème du cours d'eau. »
L’eau lui permet de refroidir la scorie avant son démoulage, et ce par l’usage d’un système de douches à
l'extérieur de l'usine. Elle utilise aussi l’eau dans les fours de réduction qui génèrent des gaz et des
poussières. «L’eau permet de nettoyer le gaz pour qu’il soit réutilisé. On la récupère alors, la nettoie pour la
réutiliser ou la retourner au fleuve. On en a déjà utilisé quatre fois plus. Et on a encore comme objectif de
réduire de 16 % l'eau utilisée et ce, avant 2013. C'est un objectif ambitieux mais clair et on met tout en
place pour l'atteindre », complète-t-elle.
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La Baie Lavallière est un des endroits à Sorel-Tracy qui a profité des subventions de Canards Illimités. Canards Illimités
Agir concrètement pour protéger l’écosystème
Jean-Philippe Morin
Les 2 Rives - 5 avril 2011
Actualité > Environnement
L’organisme Canards Illimités recherche activement de nouveaux bénévoles afin d’assurer la relève au
comité de Sorel-Tracy. Ce comité est en charge d’organiser un souper qui aura lieu le 16 avril cette année et
qui servira à amasser des fonds pour sauver et garder les terres existantes qui sont en danger dans la
région.
Le président de l’organisme, Jacques Mainguy, invite les gens de la région à intégrer le mouvement. «Il ne
suffit plus d’être conscientisé ou d’être spectateur. Épouser la cause de l’environnement, c’est agir
concrètement en supportant l’organisme faunique le plus crédible au Canada. […] Chez nous, le groupe de
membres actifs et de bénévoles constitue une véritable confrérie de passionnés pour la nature et les
échanges que l’on entretient sont source de fierté collective, explique-t-il dans un communiqué.
La moyenne d’âge des seize bénévoles présentement actifs est de 60 ans et il veut attirer des membres plus
jeunes. «Nous avons déjà eu 20 bénévoles et c’est notre objectif d’atteindre ce nombre, mentionne M.
Mainguy. On veut un comité existant qui sert et alimente la population. À chaque année, on organise un gros
souper à Sorel-Tracy afin d’amasser des fonds. Cette année, c’est la 27e édition et nous avons amassé plus
de 700 000$ depuis les débuts. Nous attendons encore plus de 400 personnes le 16 avril, ce qui constitue le
plus gros souper de Canards Illimités au Québec, se vante-t-il, tout en remerciant la Ville de Sorel-Tracy et
QIT – Fer et titane de leur commandite majeure. L’organisme compte 35 comités comme celui de Sorel-
Tracy en province.
Le but ultime de Canards Illimités est de sauver des zones inondées qui deviennent des marais et par le fait
même, permettre à la faune et la flore de demeurer en vie. Le comité de Sorel-Tracy s’occupe d’amasser des
fonds et de les envoyer au bureau-chef à Québec où sont établis des biologistes, des agronomes et divers
spécialistes. L’argent est ensuite remis au bureau-mère à Winnipeg, puis redistribué au Canada en fonction
des priorités du pays. Les spécialistes à Québec analysent et achètent les parties qui ne servent pas pour
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rallonger les terres afin qu’elles demeurent naturelles. À Sorel-Tracy, près de dix millions de dollars ont été
investis dans douze projets afin de sauver près de 5 000 hectares.
Un homme passionné
Âgé de 65 ans et maintenant à la retraite, Jacques Mainguy n’a pas le temps de chômer en tant que
président du comité de Sorel-Tracy. «En plus, je fais un peu de comptabilité chez moi, et avec le temps des
impôts, il ne me reste plus vraiment de temps ! Mais cette cause me tient à cœur, ça fait quatorze ans que je
suis dans le comité, c’est ma septième année en tant que président et je sais que ça rapporte d’investir
autant d’énergie.»
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à le contacter au 450.742.5825 pour en jaser, la relève est une
priorité pour Canards Illimités.
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Une semaine où rêver sa ville et sa région Philippe Manning
Des activités variées pour la Semaine de l’écocollectivité, du 11 au 16 avril
Les 2 Rives - 12 avril 2011
Actualité > Environnement
Territoire qui veut privilégier le développement durable dans chacune de ses municipalités, celui de la MRC
tient sa première Semaine de l’écocollectivité Pierre-De Saurel – du 11 au 16 avril.
Une Écocollectivité c’est une collectivité qui a une vision de son devenir, veut penser et faire autrement,
suscite l’engagement des citoyens pour le bénéfice de l’ensemble de sa population et la protection de
l’environnement. Elle tient compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques pour faire des
choix éclairés. Elle pense globalement et agit localement. Elle trouve de nouvelles solutions à de vieux
problèmes. Ses institutions, organismes, entreprises et citoyens travaillent ensemble pour le bien commun et
font preuve de solidarité. Enfin, elle tient compte des besoins des générations futures.
Ainsi sont conviés à cette semaine, tous les citoyens qui veulent s’informer, discuter, découvrir tout ce qui se
fait déjà en ce sens ainsi que les projets porteurs d’avenir déjà amorcés ou encore à l’état de rêve.
Un forum
Elle se clôturera le samedi 16 avril par un forum, de 10 heures à 15 h 30, à l’École secondaire Fernand
Lefebvre. On y livrera le bilan des consultations publiques menées dans 11 municipalités auprès de 500
participants qui ont partagé leurs plus grandes préoccupations.
Les participants pourront y visiter une trentaine de kiosques présentant diverses initiatives locales de
développement durable. Ils pourront apprécier une exposition de photos illustrant la participation citoyenne
lors de ces consultations publiques tenues en février et mars, un diaporama de photos des activités et de
projets réalisés pendant la semaine. Des organisations expliqueront leurs actions et services.
Un diner sera servi au cours duquel on soulignera l’importance de l’implication des gens et un
encouragement à poursuivre leur engagement envers le développement durable.
Le salon de l’environnement
Le mouvement écologique du comté Richelieu y tiendra son Salon de l’environnement. Il y aura diverses
activités au 2e étage, face à la bibliothèque : deux ateliers d’art recyclé, de midi à 12 h 45 et de 14 h 45 à 15
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h 30; le montage d’un bac de vermicompostage, de 13 à 13 h 30. Une présentation du canard branchu, de
13 h 45 à 14 h 30. La projection du film HOME, aura lieu à l’auditorium de 12 h 30 à 14 h 30.
Pour participer à cette journée, vous inscrire auprès de Joanie Otis au 450 742-7934 ou
Des conférences et rencontres
La semaine est ponctuée de conférences et rencontres. Le lundi 14 avril, il y a une conférence à la MRC, 50
rue du Fort, de 19 à 20 h 30 sur le thème Vivre en ville - Saga Cité - qui fera des liens entre l’aménagement
du territoire et les changements climatiques.
Mercredi midi, au restaurant Tracy, à 11 h 30, la Chambre de commerce vous invite à un dîner-conférence
dont le thème est « La technopole en écologie industrielle : Vers une économie du XXIe siècle. » Il faut
réserver sa place au 450-742-0018 (35$ membres et 45$ non-membres).
La ville de Sorel-Tracy tient deux rencontres dont le thème est « Définissez votre ville idéale ». La première
a lieu au Centre Mgr Desranleau, mardi, de 19 à 22 heures et la seconde au centre culturel, jeudi à 19
heures aussi.
Vendredi le 13 avril, une autre rencontre aborde le thème De la dépendance au pétrole à la résilience locale.
Il sera développé par deux résidants sorelois participant à un mouvement international Ville en transition.
Une approche de participation citoyenne en vue d’un développement durable fondé aussi sur les gestes
quotidiens. La soirée débute par la projection de film. Une discussion suivra. Elle a lieu au centre culturel,
salle 101 entre 19 et 21 heures.
Enfin dimanche, la Fondation des amis de la bonne entente ont invité Sylvie St-Jean à faire le point sur les
éoliennes en environnement. C’est à l’Auberge de la Rive à compter de 10 heures. Pour inscription, appeler
au 450-743-9753.
Une foule d’activités
Le mardi 12 avril, il y a une exposition signée Serge Roy, au Biophare, entre 10 et 17 heures sous le thème
« Cycle de vie ». Une œuvre fabriquée à partir d’objets recyclés trouvés au Recyclo- Centre.
Il y aura aussi des activités sur mesure pour les étudiants tant au CFP mardi, que dans certaines écoles dont
l’École au petit bois vendredi et au cégep, mercredi.
L’eau
Samedi, l’usine de filtration du secteur Sorel ouvre ses portes entre 9 et 16 heures.re en ligne pour le tirage
Soucieuse de promouvoir la récupération de l’eau de pluie pour les travaux de jardinage par exemple, Sorel-
Tracy distribuera 150 barils de récupération d’eau de pluie obtenu du fonds Eco IGA. Il faut s’inscrire en ligne
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pour prendre part au tirage à www.ville.sorel-tracy.qc.ca. Les citoyens de Saint-Roch peuvent aussi s’inscrire
à un tel tirage à www.fondsecoiga.org/cleenmain/formulaire.html
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Patrick Turgeon
La SABL présente au Salon de l’environnement
Les 2 Rives - 12 avril 2011
Actualité > Environnement
La Société d’aménagement de la baie Lavallière inc. (SABL) sera présente au Salon de l’environnement qui
se tiendra le 16 avril à l’école secondaire Fernand-Lefebvre, à Sorel-Tracy.
Un atelier sera présenté à 14 h 45 par le directeur général, Paul Messier, technicien de la faune de formation.
Cette activité vous permettra de connaître davantage le canard Branchu et les efforts que la SABL met à
protéger cette espèce à travers la province.
L’organisme aura aussi un kiosque de 10 heures à 15 h 30 où vous pourrez connaître les différentes activités
offertes cet été, car la SABL gère la Maison du Marais et le Camping du Chenal-du-Moine. Venez en
apprendre aussi sur les recherches fauniques qui sont effectuées dans le secteur du lac Saint-Pierre par les
membres de son équipe.
Pour tous les visiteurs du kiosque, il y aura possibilité de participer à un concours vous permettant de passer
une journée sur le terrain avec les techniciens de la faune. Pour plus de renseignements, passez les voir au
salon!
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Patrick Turgeon Le Manuel d’accompagnement pour la mise en valeur de la biodiversité des cours d’eau en milieu agricole
Un outil unique pour protéger l'eau
Les 2 Rives - 12 avril 2011
Actualité > Agriculture et agroalimentaire
Au Québec, la Journée mondiale de l’eau est marquée par la publication d’un outil unique en son genre : le
Manuel d’accompagnement pour la mise en valeur de la biodiversité des cours d’eau en milieu agricole.
Produit par la Fondation de la faune du Québec et l’Union des producteurs agricoles (UPA), le Manuel
s’appuie sur les connaissances et l’expertise acquises au sein de 10 projets-pilotes, réalisés dans autant de
régions du Québec entre 2005 et 2010. Un de ces projets s’est déroulé au Centre-du-Québec, plus
précisément aux abords de la rivière Marguerite à Bécancour.
Pour Jacques Gauthier, président du conseil d’administration de la Fondation de la faune, « ce manuel devait
absolument être produit pour rendre accessible tout le savoir-faire développé depuis cinq ans dans le cadre
de ces projets et présenter les meilleures méthodes d’aménagement favorisant la cohabitation de la faune et
des activités agricoles ».
« Le Manuel constituera certainement une référence pour tous ceux qui se préoccupent de la qualité des
cours d’eau et de la conservation des écosystèmes en milieu agricole. Cet ouvrage saura aussi intéresser les
organismes, les municipalités et les autres intervenants impliqués de près ou de loin dans la gestion intégrée
de l’eau », d’indiquer M. Christian Lacasse, président de l’UPA. Il a rappelé que 500 producteurs et
productrices agricoles ont participé aux 10 projets-pilotes et que, depuis 2005, plus de 4200 agriculteurs se
sont engagés sur une base volontaire dans des projets similaires partout sur le territoire québécois.
L’approche par bassin versant connaît d’ailleurs un véritable engouement au Québec. En milieu agricole, une
cinquantaine de projets ont vu le jour depuis 2005. Or, il existe actuellement peu d’outils complets et
adaptés aux réalités agricoles pour ceux qui s’investissent dans cette démarche. C’est à ce besoin que
veulent répondre la Fondation et l’UPA avec la publication du Manuel. Rédigé dans un langage simple et facile
d’utilisation, ce document présente les différentes étapes nécessaires à la mise en place d’un projet,
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abordant autant les aspects techniques qu’organisationnels et communicationnels. Il est disponible en
version papier et sur le Web (www.coursdeauagricoles.ca).
La production du Manuel a été rendue possible grâce à une importante contribution d’Agriculture et
Agroalimentaire Canada (AAC). Les autres partenaires sont le ministère du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs (MDDEP), le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MNRF),
Pêches et Océans Canada (MPO) et le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec. Notons
que l’essentiel de la contribution d’AAC provient du Programme canadien d’adaptation agricole. Au Québec,
la gestion financière des sommes destinées au secteur de la production agricole a été confiée au Conseil pour
le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ).Par ailleurs, le Programme de mise en valeur de la
biodiversité des cours d’eau agricole, qui a soutenu 10 projets-pilotes entre 2005 et 2010 dans
l’expérimentation d’aménagements durables agriculture-faune, a profité de l’appui de plusieurs partenaires
dont les principaux sont AAC, Bonduelle, le CDAQ, Desjardins (principal partenaire financier privé),
Environnement Canada, la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement, La Financière agricole du Québec,
le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, le MDDEP, le MNRF, MPO et
Syngenta.
Le bilan des activités 2005-2010 du Programme, dévoilé également le 21 mars, est disponible sur les sites
Web de la Fondation (www.fondationdelafaune.qc.ca) et de l’UPA (www.upa.qc.ca).
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Inauguration de la Station nautique Lac-Saint-Pierre
Les 2 Rives - 12 avril 2011
Communautaire > Organismes
L’Association maritime du Québec (AMQ) et la Réserve mondiale de la biosphère du Lac-Saint-Pierre
(RMBLSP) ont procédé mercredi à l’inauguration officielle de la Station nautique Lac-Saint-Pierre, dans le
cadre d’une rencontre cocktail tenue à la Marina de Trois-Rivières.
Béatrice Launay, directrice du programme Québec stations nautiques pour l’AMQ est fière de souligner que
«cette station devient la huitième à être officialisée au Québec après les stations nautiques […]».
La Station nautique Lac-Saint-Pierre couvre l’ensemble de la rive sud du fleuve Saint-Laurent, de Contrecœur
à Deschaîllons, et sur la rive nord de Lavaltrie à Sainte-Anne-de-la- Pérade plaçant le lac Saint-Pierre au
cœur de la station nautique. Elle se situe dans un triangle de parcours nautiques fondamentaux pour les
plaisanciers puisqu’elle est à la jonction des axes Québec-États-Unis et du fleuve Saint-Laurent.
La Station nautique Lac-Saint-Pierre nous amène dans un contexte particulier: celui d’un territoire reconnu
mondialement par l’UNESCO depuis 2000 comme réserve de la biosphère. La Réserve mondiale de la
biosphère du Lac-Saint-Pierre agit comme organisme responsable de la Station nautique Lac-Saint-Pierre.
La région du lac Saint-Pierre est «riche d’activités nautiques au cœur du joyau de la réserve mondiale de la
biosphère de l’UNESCO», mentionne Roxanne Dugas, responsable de la Station nautique Lac-Saint-Pierre.
Les ressources y sont nombreuses, d’autant que le territoire ne se limite pas qu’au lac Saint-Pierre, mais
inclut l’ensemble de ses affluents.
Si les nombreuses infrastructures mettent en valeur cette destination nautique, on trouve aussi un
dynamisme remarquable au niveau des événements nautiques, et ce, tout au long de l’année.
Lors de l’inauguration, les orientations de la Station nautique Lac-Saint-Pierre ont été dévoilées. Ces
orientations sont de favoriser un nautisme responsable et de promouvoir la participation aux activités
nautiques existantes. Une première action a été annoncée afin de favoriser un nautisme responsable, soit
l’engagement volontaire des intervenants de la station nautique par la signature de la Charte de
développement durable du Lac-Saint-Pierre. De plus, il a été annoncé que la promotion de la station
nautique se fera sur le Web.
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Non, non, non !
Les 2 Rives - 19 avril 2011
Opinions > Lettres des lecteurs
Mercredi dernier, en prenant une marche de Saint-Joseph au Métro Bouchard, question de me mettre en
forme et sauver sur l’essence, je n’en crois pas mes yeux! À ma municipalité, un employé nettoie l’entrée du
garage municipal avec le boyau d’arrosage… Non, non, non, ce n’est pas très écologique, lui dis-je. Il me
répond, je n’ai pas le choix! Hein? Nous avons toujours le choix dans la vie!
À mon retour, une heure et demie plus tard, le même employé était à finaliser l’autre entrée du garage
municipal. Ben voyons! Je décide d’aller à l’intérieur de l’hôtel de ville voir la gentille, accueillante et
sympathique madame. Elle me répond, c’est à cause que nous utilisons du sel et sable pendant l’hiver. Oui
mais l'eau n’est pas une ressource à l’infini, je lui réponds. Elle baisse la tête et se remet à son travail!
Devine quoi, ma chère dame, nous aussi on utilise du sel et du sable dans nos entrées privées et on fait
attention à la ressource. On utilise un balai! Vous nous demandez de ne pas arroser pendant les sécheresses,
de ne pas faire fondre la neige avec l'eau, la MRC organise des concours pour encourager la population à
réutiliser l’eau de pluie, il y a la réalisation de cahiers spéciaux dans les différents médias, des semaines de
sensibilisation de ci et de ça, vous nous remettez gratuitement du compost au printemps mais l'eau, elle, ce
n’est pas grave!
C’est vraiment grave!
Je m’arrête là, car je risque de regretter mes écrits. Je suis découragée!
Julie Vachon,
citoyenne de Saint-Joseph ayant honte
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Yves Fortin, le directeur du Techocentre, a dressé le portrait régional en termes de développement durable avant de laisser la parole aux animateurs des différentes tables qui ont exprimé leurs attentes envers la Ville. Jean-Philippe Morin Consultations populaires à Sorel-Tracy
Les citoyens se sont exprimés
Jean-Philippe Morin
Les 2 Rives - 19 avril 2011
Actualité > Politique municipale
La Ville de Sorel-Tracy a tenu deux séances de consultations populaires ouvertes au public mardi au centre
Desranleau dans le secteur Sorel et jeudi au centre communautaire dans le secteur Tracy. Le but était de
tâter le pouls des citoyens de Sorel-Tracy à propos des idées, besoins et attentes concernant leur ville.
Yves Fortin, directeur du Technocentre, a présenté son point de vue sur le développement durable dans la
région. L’Agenda 21 est, pour lui, un système régional d’innovation en développement durable. «L’Agenda
21, c’est plus que du papier, c’est de l’action ! On en a déjà vu en masse des rapports qui ne mènent à rien,
mais ça a permis des actions concrètes pour l’écocollectivité», a-t-il déclaré à la salle mardi soir. Parmi ces
actions, notons l’arrêt d’augmentation de CO2, la plantation d’arbres, la récupération d’eaux de pluie (Baril
en folie), l’ajout de 11 kilomètres de pistes cyclables, l’investissement dans l’efficacité énergétique des
infrastructures municipales et une nouvelle caserne de pompier écoénergétique.
Les priorités
Après cette mise en contexte, la soirée se déroulait sous forme de réunions et de discussions par table. Un
animateur par table de six à huit personnes devait énoncer les trois priorités dans les sphères suivantes:
économie, social et environnement. Dans le secteur Sorel, six tables ont exprimé leur opinion. Le point le
plus souvent ressorti en environnement a été sans aucune surprise la question de la gestion des matières
résiduelles, qui demeure un sujet chaud. La qualité de l’air est également une préoccupation des citoyens,
tout comme le fait d’être informé adéquatement via des articles et des communiqués des avancées de la Ville
sur le développement durable. Le transport a également été au cœur des préoccupations des citoyens. On
espère y voir un développement du nombre de moyens de transport (autobus, par exemple) et un transport
actif collectif, c’est-à-dire plus de marche, de vélos et moins d’autos par l’ajout de pistes cyclables. Les
citoyens veulent évidemment une hausse du nombre d’emplois, pas seulement dans les grandes entreprises,
mais des emplois plus diversifiés, plus verts. Il faut conserver les jeunes dans la région en raison du
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vieillissement de la population, et c’est pourquoi il faut développer l’entrepreneuriat chez les jeunes pour
augmenter le nombre de PME. Parmi les autres recommandations, notons la hausse de la participation active
des aînés, le développement du logement social et public abordable, la nécessité de mettre en valeur notre
patrimoine en revalorisant le Vieux-Sorel et l’utilisation de la culture comme un levier économique.
Dans le secteur Tracy, où environ 35 personnes ont pris part aux discussions, la plupart des priorités étaient
les mêmes: gestion des matières résiduelles, amélioration du transport en commun, redonner un accès aux
rives et la propreté de la ville. Ont aussi été mentionnés: développer des attraits naturels, éviter les coupes
d’arbres excessives dans les nouveaux développements domiciliaires, contrer l’exode des jeunes, augmenter
la conscientisation environnementale et lutter contre le décrochage en offrant plus de loisirs aux jeunes.
Un comité pour le développement durable sera créé
La Ville de Sorel-Tracy créera un comité citoyen de tous âges afin d’obtenir des suggestions d’action en
développement durable et de promouvoir la coopération entre la Ville et les partenaires. Dans ce comité, on
retrouvera un conseiller du Technocentre, deux conseillers municipaux, le directeur général de la Ville et six
citoyens bénévoles. Pour les personnes intéressées à faire partie de ce comité, vous devez faire parvenir à
l’hôtel de ville une candidature expliquant vos motivations en une page à l’attention du greffier avant le 15
mai.
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la marina Saurel
Audiences publiques du BAPE sur le dragage de la marina de Saurel, le 3 mai
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 19 avril 2011
Actualité > Environnement
Parce que des citoyens ont posé des questions qu’elle juge pertinentes, la commission d’enquête du Bureau
d’audiences publiques sur l’environnement - BAPE - tiendra la première partie d’une audience publique sur le
programme décennal de dragage déposé par la marina de Saurel. Elle se tiendra le 3 mai, à 19 heures, à
Sorel-Tracy, à l’Auberge de la Rive.
Il y a plusieurs années que Marina Saurel inc. veut procéder au dragage des marinas de Saurel et Beaudry –
qu’elle administre. Sa demande inclut, pour 10 ans au moins, un dragage d’entretien afin d’assurer une
profondeur minimale d’eau de 1,9 m, ce qui permettra d’utiliser au maximum les deux marinas, d’y assurer
la sécurité des opérations de navigation et d’accostage.
Ce dragage permettrait d’enlever 18 600 m3 de sédiments pour la marina de Saurel et 20 400 m3 pour la
marina Beaudry. On déposerait les sédiments dragués dans deux sites - le DMS Joly Construction et dans
une portion désaffectée d’une sablière, à Saint-Roch. Elle prévoit utiliser une benne preneuse pour draguer
avec un minimum de turbidité. Ces opérations demanderaient 900 heures de travail, réparties sur 12
semaines. Le promoteur aurait souhaité effectuer ces travaux dès maintenant
Des questions
Mais des citoyens ont fait valoir leurs préoccupations tant sur la définition de la faune benthique - _
l'ensemble des organismes vivant en relation étroite avec les fonds marins – que sur le niveau de bruit
ambiant occasionné par les camions durant les travaux de transbordement des sédiments. Ils veulent aussi
connaitre pourquoi Pêches et Océans Canada a refusé deux variantes proposées par le promoteur: le projet
d’aménagement d’îlots de sédiments reliés avec une passerelle (pour compléter le sentier qui relierait la
marina au parc Regard-sur-le-fleuve) ou l’augmentation du seuil avec les sédiments de dragage avec un
sentier pédestre sur sa crête.
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Les documents relatifs à ce projet sont disponibles à la bibliothèque le Survenant ou à www.bape.gouv.qc.ca
sous la rubrique « Mandats en cours »
Cette rencontre en est une d’information. Le 25 mai, au même endroit, la commission recueillera l’opinion et
les suggestions du public. Elle entendra alors toute personne, organisme, groupe ou municipalité qui désire
s’exprimer sur le projet, que ce soit sous forme de mémoire ou de présentation verbale.
Le BAPE remettra son rapport au plus tard le 25 août au ministre du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs, qui disposera de 60 jours pour le rendre public.
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Christian et Louise Corriveau
Une formation qui donne lieu à une collaboration
Les 2 Rives - 3 mai 2011
Communautaire > Babillard communautaire
Louise Corriveau, directrice générale du comité Zip du lac Saint-Pierre et Christian Hart, président de la
Coopérative de la biosphère du lac Saint-Pierre, étaient tous deux présents à Québec, lors de la formation Le
fleuve Saint-Laurent: notre fleuve vivant donnée par la Fondation David-Suzuki. Cette formation était le
point de départ du programme Ambassadeurs du Saint-Laurent de la Fondation.
Une collaboration entre ces deux ambassadeurs est donc à prévoir. C’est une équipe porte-parole pour le
projet Saint-Laurent qui pose des gestes concrets tels que faire connaître le fleuve et ses particularités,
sensibiliser les gens sur l’avenir du Saint-Laurent et les pressions qu’il subit.
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Sorel-Tracy adopte sa première politique environnementale
Les 2 Rives - 3 mai 2011
Actualité > Politique municipale
Afin de renforcer la cohérence et maximiser l’efficacité de la gestion municipale, le conseil de Sorel-Tracy a
adopté récemment sa première politique environnementale. L’adoption de cette politique répond à trois défis
de l’Agenda 21, notamment celui visant à «améliorer les modes de production et de consommation pour les
rendre viables».
Pour le maire Réjean Dauplaise, la mise en œuvre de cette politique s’imposait. «Au cours des dernières
années, de plus en plus d’acteurs se sont mobilisés en adoptant de meilleures pratiques environnementales.
La Ville de Sorel-Tracy se doit d’être exemplaire en orientant l’ensemble des acteurs municipaux vers
l'atteinte d’objectifs collectifs.»
Par l’adoption de cette politique environnementale, qui fait suite également à l'adoption de la politique
d’achat écoresponsable, en novembre 2010, la Ville de Sorel-Tracy s’engage à continuer à être proactive et
équitable pour ses citoyens. Depuis l’adoption de l’Agenda 21 en 2006, une multitude d’actions ponctuelles
sont venues démontrer à quel point cette démarche a surpassé la théorie pour s’inscrire dans l'action.
Ce sont les membres du comité directeur de la Ville, sous l’autorité du directeur général, qui seront
responsables collectivement de la mise en œuvre de la politique au sein de l’organisation. Toutefois, la
portée de cet engagement s’étend au-delà des employés municipaux et touche les sous-traitants, institutions
et partenaires de la Ville de Sorel-Tracy. Par ailleurs, cette politique sera révisée aux quatre ans par les
membres du conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy. Le conseil s’est aussi engagé à communiquer et
diffuser de façon transparente et récurrente l’information auprès des employés et de la population quant à la
performance environnementale de la Ville.
Vous pouvez consulter la politique environnementale, dans sa version intégrale, sur le site Internet de la Ville
de Sorel-Tracy au www.sorel-tracy.qc.ca.
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Anne-Marie Dulude lors de l’animation de l’atelier scientifique.
Simon Ménard
Groupe d’élèves qui observent le comportement des poissons indigènes dans les aquariums
Simon Ménard De toutes couleurs et de toutes formes
Près d’un millier de poissons naîtront de l’imagination d’élèves
Patrick Turgeon
Les 2 Rives - 3 mai 2011
Culture > Divers
Les élèves de quatrième année de l’école Maria-Goretti de Sorel-Tracy et tous les élèves de cinquième et
sixième année des écoles primaires de la Commission scolaire de Sorel-Tracy participent, depuis quelques
semaines, au neuvième projet pédagogique de création artistique et d’apprentissage culturel et scientifique
intitulé Comme un poisson dans l’eau. Organisée par le Biophare, cette activité a été conçue, développée et
animée par Anne-Marie Dulude, qui s’efforce de nourrir l’imaginaire des enfants.
Le Biophare, la Commission scolaire de Sorel-Tracy, la Ville de Sorel-Tracy, la MRC de Pierre-De Saurel et
quelques autres partenaires collaborent au développement des habiletés artistiques, culturelles et
scientifiques des élèves. Comme par les années passées, le projet culminera par l’exposition des peintures
réalisées sur la rampe du parc Regard-sur-le-Fleuve. Un millier de poissons imaginaires nageront sur la
rampe de la promenade du parc dès la fin juin jusqu’à la fin octobre. Un projet de quelque 48 000$ qui
embellit le parc et qui fait la fierté des jeunes qui y exposent chaque été.
«Il faut attirer leur attention. Cinq ou six jeunes par groupe se posent des questions d’artiste avant de
produire leur peinture», a dit Mme Dulude, qui bénéfice de l’aide de Carmen Boivin et Josée Gagné lors des
rencontres avec les groupes scolaires.
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L’édition 2011 comporte une grande nouveauté : toutes les activités se déroulent au Biophare et non dans
les classes comme par les années passées. «Avant, c’est nous qui nous nous déplacions dans les classes
pour les ateliers scientifique et artistique. Cette année, ce sont les élèves qui se déplacent vers le Biophare,
transport inclus. Cette nouvelle approche permet au Biophare d’offrir aux élèves des ateliers qui se déroulent
dans de meilleures conditions. Ceci permet également aux élèves de visiter l’exposition L’observatoire du lac
Saint-Pierre. L’environnement est favorable et l’activité est grandement bonifiée. Les poissons sont
fantaisistes selon la vision de l’enfant qui le produit», ont renchéri Me Dulude et Marc Mineau, directeur
général du Biophare.
L’activité comporte deux ateliers. D’une part, les élèvent se rendent au Biophare et participent à un atelier
scientifique qui leur permet d’acquérir tout un éventail de connaissances sur le monde des poissons. Ils
visitent aussi l’exposition permanente. «Pour plusieurs enfants, c’est leur première visite dans un musée.
C’est enrichissant pour eux», a renchéri Mme Dulude. «L’observation développe leur sens critique. Il devient
plus attention et pointue. Ils apprennent beaucoup plus en observant», a ajouté M. Mineau, expliquant que
les élèves participent ensuite à un atelier de créativité. Ils produisent une peinture à l’acrylique représentant
un ou des poissons issus de leur imagination; elle qui est plus souvent qu’autrement d’une originalité très
étonnante.
Des partenariats nécessaires
La MRC de Pierre-De Saurel soutient financièrement le projet. Depuis les tout premiers débuts, elle soutient
le Biophare dans cette démarche scientifique et artistique annuelle qui constitue un projet éducatif en lien
avec la Réserve mondiale de biosphère du lac Saint-Pierre, dans une perspective de développement durable.
La MRC contribue pour un montant de 4 000 $. «Ce projet annuel met à contribution des élèves provenant
de toutes les municipalités de la MRC, en leur permettant de s’éveiller à un des nombreux volets de la
culture régionale» a déclaré fièrement le préfet de la MRC, Gilles Salvas.
Partenaire du projet, la Commission scolaire de Sorel-Tracy a souligné que le Biophare collabore au
développement des habiletés artistiques, culturelles et scientifiques de ceux-ci. Au terme des activités, les
élèves démontreront à la population régionale, leurs habiletés et démontreront les résultats impressionnants
d’un bel exemple de partenariat entre le milieu scolaire et culturel, une des pistes d’action retenue en 2011
dans le Plan stratégique de la Commission scolaire. «Les élèves qui participeront à ce projet nous feront
découvrir les talents développés dans le cadre d’ateliers supervisés», a-t-on dit.
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Distribution de plants d’arbres gratuits
Les 2 Rives - 17 mai 2011
Communautaire > Babillard communautaire
Le député de Richelieu à l’Assemblée nationale, Sylvain Simard, soulignera le mois de l’arbre et des forêts
par la distribution, le samedi 21 mai prochain, de 400 plants d’arbres gratuits.
Cette distribution s’effectuera, de 10 heures à midi, dans le stationnement à l’arrière du centre Desranleau
au 71, rue de Ramezay, Sorel-Tracy, ou, en cas de pluie, dans la grande salle de ce centre qui abrite le
bureau de circonscription du député.
«Cette initiative que je prends, je la prends pour démontrer de façon concrète ma foi en un Québec plus
vert, une foi que je nous sais nombreux à partager. L’année 2011 a été proclamée par l’Organisation des
Nations unies année internationale des forêts. Or, chacun et chacune d’entre nous a son rôle à jouer pour
reverdir la planète. Profiter du mois de l’arbre et des forêts pour planter un jeune arbre, c’est penser à ses
enfants et à ses petits-enfants. Pourquoi ne pas d’ailleurs faire de cette plantation d’arbre une activité
intergénérationnelle? Je serai des plus heureux de recevoir, le 21 mai, au centre Desranleau, grands-
parents, parents, enfants et petits-enfants», a conclu Sylvain Simard.
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Distribution de plants d'arbres
La Voix - 20 mai 2011
Actualité > Environnement
Le député de Richelieu à l’Assemblée nationale Sylvain Simard soulignera le mois de l’arbre et des
forêts par la distribution, le samedi 21 mai prochain, de 400 plants d’arbres gratuits.
Cette distribution s’effectuera, de 10h à midi, dans le stationnement à l’arrière du Centre Desranleau, 71, de
Ramezay, Sorel-Tracy, ou, en cas de pluie, dans la grande salle de ce centre qui abrite le bureau de
circonscription du député.
«Cette initiative que je prends, je la prends pour démontrer de façon concrète ma foi en un Québec plus
vert, une foi que je nous sais nombreux à partager. L’année 2011 a été proclamée par l’Organisation des
Nations Unies année internationale des forêts. Or, chacun et chacune d’entre nous a son rôle à jouer pour
reverdir la planète. Profiter du mois de l’arbre et des forêts pour planter un jeune arbre, c’est penser à ses
enfants et à ses petits-enfants. Pourquoi ne pas d’ailleurs faire de cette plantation d’arbre une activité
intergénérationnelle? Je serai des plus heureux de recevoir, le 21 mai, au Centre Desranleau, grands-
parents, parents, enfants et petits-enfants » a conclu Sylvain Simard.
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Les citoyens sont attendus en grand nombre aux audiences du Bape. Ville de Sorel-Tracy
Dragage à la marina de Saurel: les citoyens invités à se prononcer
La Voix - 20 mai 2011
Actualité > Environnement
La commission d'enquête du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) tiendra la
deuxième partie de l'audience publique sur le Programme décennal de dragage à la marina de
Saurel à Sorel-Tracy par Marina de Saurel inc., le 26 mai, à 19 heures, à la salle Richelieu de
l'Auberge de la Rive, située au 165, chemin Sainte-Anne à Sorel-Tracy.
Consulter les documents
Les gens peuvent consulter les documents relatifs au projet ainsi que les transcriptions des séances de la
première partie de l'audience par Internet seulement (accès gratuit) à la bibliothèque municipale Le
Survenant au 145 rue George à Sorel-Tracy.
Les personnes qui désirent obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Rita LeBlanc,
coordonnatrice du secrétariat de la commission au 418 643-7447 poste 422 ou, sans frais, au 1 800 463-
4732 ou par courrier électronique: [email protected].
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Entre camions, bruit, poussière et odeur d'essence!
La Voix - 20 mai 2011
Opinions > Lettres des lecteurs
Voilà dans quel ENVIRONNEMENT vivent les citoyens, les commerçants, les clients et les visiteurs
au centre-ville de Sorel-Tracy. Ce n'est pas acceptable, sain et digne d'une ville qui doit
RESPECTER sa population.
Je me demande si le conseil de ville est vraiment intéressé à résoudre ces problèmes ou compte plutôt sur
l'apathie et l'indifférence des citoyens pour se laisser traîner les savates. Nous, les citoyens, nous sommes
les OTAGES de la mécanique et subissons la POLLUTION à pleine-bouche, plein-le-nez et les oreilles nous
bourdonnent.
Quand nos élus vont-ils revêtir leur culotte et leur jupe? Quand les médias locaux (radio-télé communautaire
et journaux) vont-ils aborder et attaquer CE PROBLÈME? Est-ce un sujet tabou et intouchable?
Jean Rajotte Sorel-Tracy.
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À POURSUIVRE …