Système douches plastiques Système Plastic shower system ... · construction, les produits...

23
Avis Technique 12/11-1599*V1 Annule et remplace l’Avis Technique 12/11-1599 Edition intégrant le modificatif 12/11-1599*01 Mod Système douches plastiques Plastic shower system System Duschen aus Plastik Système Concept Douche Tarkett Titulaire : Société Tarkett France 1 Terrasse Bellini - Tour Initiale FR-92919 Paris la Defense Cedex Tél. : 01 41 20 40 40 Fax : 01 41 20 47 00 Internet : www.tarkett.fr Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 12 Revêtements de sol et produits connexes Vu pour enregistrement le 13 avril 2015 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2015 Annulé le : 17/07/2017 Avis Technique non valide

Transcript of Système douches plastiques Système Plastic shower system ... · construction, les produits...

Avis Technique 12/11-1599*V1 Annule et remplace l’Avis Technique 12/11-1599

Edition intégrant le modificatif 12/11-1599*01 Mod

Système douches plastiques Plastic shower system System Duschen aus

Plastik

Système Concept Douche Tarkett Titulaire : Société Tarkett France

1 Terrasse Bellini - Tour Initiale FR-92919 Paris la Defense Cedex

Tél. : 01 41 20 40 40 Fax : 01 41 20 47 00 Internet : www.tarkett.fr

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 12

Revêtements de sol et produits connexes

Vu pour enregistrement le 13 avril 2015

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2015

Annulé le : 17/07/2017

Avis

Tech

nique

non

valid

e

2 12/11-1599*V1

Le Groupe Spécialisé n° 12 « Revêtements de Sol et Produits Connexes » de la Commission chargée de formuler des Avis Techniques a examiné, le 09 décembre 2014, la demande relative au système de revêtements de sol et de mur dénommé « CONCEPT DOUCHE TARKETT » présenté par la Société TARKETT FRANCE et destiné à l’emploi en douches individuelles et collectives. Il a formulé sur ce système l’Avis Technique ci-après qui annule et remplace l’Avis Technique 12/11-1599 et intègre le modificatif 12/11-1599*01 Mod. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Le système CONCEPT DOUCHE TARKETT est un concept de pièces d’eau associant revêtements de sol et de mur soudés à chaud et incluant l’emploi de siphon de sol et la réalisation de pentes. Le système comprend : Le revêtement de sol à base de polychlorure de vinyle homogène à

reliefs, présenté en lés, MULTISAFE GRANIT : - Épaisseur (mm) : 2,0 - Largeur des lés (m) : 2

Le revêtement de sol à base de polychlorure de vinyle homogène à particules, présenté en lés, GRANIT SAFE.T : - Épaisseur (mm) : 2,0 - Largeur des lés (m) : 2

Le revêtement mural à base de polychlorure de vinyle présenté en lés AQUARELLE WALL HFS : - Épaisseur (mm) : 0,92 - Largeur des lés (m) : 2

La sous-couche à base de polychlorure de vinyle présentée en lés TARKOMOUSSE : - Épaisseur (mm) : 2,0 - Largeur des lés (m) : 2

Les siphons de sol, les formes d’appui, les profilés de jonction, les seuils d’étanchéité, ainsi que les colles et mastic définis dans le Dossier Technique.

1.2 Identification La dénomination commerciale exclusive des revêtements, le type, le coloris et le n° de lot figurent sur les emballages.

1.3 Mise sur le marché Revêtements de sol Conformément au règlement (UE) n° 305/2011 établissant des conditions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction, les produits MULTISAFE GRANIT et GRANIT SAFE.T font l’objet de déclarations des performances établies par le fabricant sur la base de la norme NF EN 14041 (2005-03-01).

Revêtement mural Conformément au règlement (UE) n° 305/2011 établissant des conditions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction, le produit AQUARELLE WALL HFS fait l’objet d’une déclaration des performances établie par le fabricant sur la base de la norme NF EN 15102 (2011-11-01).

2. AVIS

2.1 Domaine d'emploi accepté Identique au domaine d’emploi revendiqué pour les systèmes tels que rigoureusement définis à l’article 1.1 du Dossier Technique sur les supports bruts décrits dans ce même Dossier Technique aux articles 4.1 pour les sols et 4.2 pour les murs.

2.2 Appréciation sur les éléments constitutifs du système

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi

Réaction au feu Les revêtements de sol MULTISAFE GRANIT et GRANIT SAFE.T font l’objet de rapports de classement européen de réaction au feu avec les classements suivants : MULTISAFE GRANIT : classement Bfl-s1, valable en pose collée sur

tout support à base de bois ou tout support classé A1fl ou A2fl ayant

une densité ≥ 510 kg/m3 (Rapport du SP TECHNICAL RESEARCH INSTITUTE OF SWEDEN n° 0402-CPD-P605010A du 25/08/2008) ;

GRANIT SAFE.T : classement Bfl-s1, valable en pose collée sur tout support à base de bois ou tout support classé A1fl ou A2fl ayant une densité ≥ 510 kg/m3 (Rapport du SP TECHNICAL RESEARCH INSTITUTE OF SWEDEN n° 0402-CPD-P502024A du 29/10/2009) ;

Les revêtements de sol MULTISAFE GRANIT et GRANIT SAFE.T associés à la sous-couche TARKOMOUSSE font l’objet de rapports de classement européen de réaction au feu avec les classements suivants : MULTISAFE GRANIT collé sur TARKOMOUSSE : classement Bfl-s1,

valable pour l’ensemble en pose collée sur tout panneau dérivé du bois de masse volumique ≥ 470 kg/m3 ou sur tout support classé A1fl ou A2fl–s1de masse volumique ≥ 1200 kg/m3 (Rapport du CSTB n° RA 09-0110 du 28/04/2009) ;

GRANIT SAFE.T collé sur TARKOMOUSSE : classement Bfl-s1, valable pour l’ensemble en pose collée sur tout panneau dérivé du bois de masse volumique ≥ 470 kg/m3 ou sur tout support classé A1fl ou A2fl–s1de masse volumique ≥ 1200 kg/m3 (Rapport du CSTB n° RA 09-0450 du 10/12/2009) ;

Le revêtement mural AQUARELLE WALL HFS fait l’objet d’un rapport de classement européen de réaction au feu avec classement B-s2, d0 valable en pose collée sur plaque de plâtre à faces cartonnées ou tout support classé A1 ou A2-s1, d0 de masse volumique ≥ 700 kg/m3, avec ou sans lame d’air (Rapport du CSTB n° RA07-0113 du 13 mars 2007).

Glissance Les revêtements de sol MULTISAFE GRANIT et GRANIT SAFE.T font l’objet d’un rapport d’essais de type réalisé au plan incliné avec opérateurs pieds nus, eau + bérol à 1 g/l, débit de 6 l/mn selon la norme DIN 51097 ; ces conditions d’essai étant équivalentes à celles prévues par la norme expérimentale XP P 05-010 de janvier 2004 : MULTISAFE GRANIT : Angle d’inclinaison moyen α ≥ 12° -

rapport d’essai du laboratoire Säurefliesner-Vereinigung e.V n° 97900501.001 du 19 mai 2005 ;

GRANIT SAFE.T : Angle d’inclinaison moyen α ≥ 12° – rapport d’essai du CSTB n° R2EM-GLI—11-26029994 du 19/07/2011.

Isolation acoustique Les systèmes associant les revêtements de sol MULTISAFE GRANIT et GRANIT SAFE.T à la sous-couche TARKOMOUSSE ont fait l’objet d’un essai de type concernant l’efficacité normalisée d’isolation au bruit de choc ∆Lw : GRANIT SAFE.T sur TARKOMOUSSE : ∆Lw = 17 dB – rapport d’essai

du CSTB n° AC12-26035360/1 DU 12/03/2012 ; MULTISAFE GRANIT sur TARKOMOUSSE : ∆Lw = 18 dB – rapport

d’essai du CSTB n° AC12-26035360/1 du 12/03/2012. L’isolation acoustique du système au niveau du siphon n’est pas visée par le présent Avis.

Tenue à la cigarette des revêtements de sol Sans objet compte tenu du domaine d'emploi considéré.

Données environnementales et sanitaires Il existe des FDES mentionnées au paragraphe C1 du Dossier Technique Établi par le Demandeur. Il est rappelé que ces FDES n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du système.

Prévention des accidents et maîtrise des accidents et maîtrise des risques lors de la mise en œuvre et de l’entretien Les composants du système font l’objet de fiches de données de sécurité individuelles disponibles auprès du titulaire et qui portent sur la présence éventuelle de substances dangereuses et sur les phases de risque et les consignes de sécurité associées. L’objet de la FDS est d’informer l’utilisateur du produit (ou procédé) sur les dangers liés à son utilisation et sur les mesures préventives à adopter pour les éviter, notamment par le port d’équipements de protection individuelle (EPI).

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 3

2.22 Durabilité - Entretien Dans les conditions d'entretien préconisées décrites à l’article 6 du Dossier Technique, la durabilité à l'usage de l'ouvrage, dans les conditions de mise en œuvre et d'emploi indiquées, semble devoir être assurée. Elle est toutefois subordonnée :

- à une surveillance régulière visant à repérer d'éventuelles amorces de dégradations localisées pouvant apparaître en cours d'usage, en particulier au niveau des points singuliers ;

- à la rapidité d'intervention afin de réparer ces éventuelles faiblesses ;

- à un bon niveau d'entretien.

2.23 Fabrication L’efficacité de l’autocontrôle des revêtements de sol de la Société TARKETT est suivie dans le cadre de la certification NF-Revêtements de sol résilients associée à la marque UPEC. L’efficacité des autocontrôles du revêtement mural et de la sous-couche apparaît satisfaisante.

2.24 Mise en œuvre

2.241 Généralités La mise en œuvre est réalisée conformément aux dispositions du Dossier Technique par une entreprise et du personnel formés aux spécificités de ce type d’ouvrage comme décrit à l’article 8 de ce même Dossier Technique. Elle nécessite une compétence particulière de l'entreprise qui implique un bon niveau de formation de la main d'œuvre et de son encadrement. Elle requiert :

- une bonne reconnaissance préalable du chantier ; - une bonne organisation du chantier et notamment une bonne

coordination entre l'entreprise de gros œuvre, l'entreprise de plomberie et l'entreprise de pose du revêtement ;

- le strict respect des préconisations de mise en œuvre décrites à l’article 4 du Dossier Technique ;

- une bonne maîtrise du traitement des finitions.

2.242 Pose du revêtement mural La pose du revêtement mural nécessite une température minimale du local de +15°C. Un soin particulier doit être apporté pour la mise en œuvre du revêtement dans les angles de murs et autres points singuliers. La réalisation des soudures entre lés requiert le strict respect des préconisations du Dossier Technique (outillage, température et vitesse de soudage) ; en particulier :

- le chanfreinage des bords de lés doit être soigné ; - afin d’éviter les problèmes liés au retrait du revêtement, le

marouflage doit être effectué préférentiellement du centre vers les bords et le recours au souffleur thermique doit être proscrit ;

Un essai préalable de soudure sur des chutes de revêtement sera réalisé. Une attention particulière doit être portée sur les précautions requises pour la pose à l’horizontale des lés de revêtement AQUARELLE WALL HFS, avec notamment :

- vérification préalable de l’aplomb des murs, de la rectitude des angles et de leur parallélisme ;

- recouvrement obligatoire du lé inférieur de revêtement par la bande ou frise supérieure ;

- travaux exécutés par deux compagnons au lieu d’un.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques particulières de mise en œuvre (CPT)

2.31 Conception des locaux

2.311 Généralités Il appartient au Maître d’œuvre, au moment de la conception des locaux de douches de tenir compte des règles concernant l’accessibilité aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) – cf. Chapitre III – TITRE IV « ACCESSIBILITÉ » de la Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 ainsi que le « Guide des salles d’eau accessibles à usage individuel dans les bâtiments d’habitation » du 16/07/2012. En outre, et à minima dans le cas de travaux neufs, les dispositions constructives précisées dans le guide du CSTB « Mise en œuvre d’une douche de plain-pied dans les salles d’eau à usage individuel en travaux neufs » devront être également respectées en fonction des dispositifs de protection contre les projections d’eau éventuellement prévus (cf. articles 5 et 6 du guide - cas des systèmes douches plastiques).

2.312 Pentes, réservations et évacuations Dans tous les cas, le Maître d’œuvre devra s’assurer au préalable que le support présente les pentes et les réservations nécessaires à la mise en place des évacuations. En travaux neufs, les pentes devront être apportées par le support. En travaux de rénovation, il appartient au Maître d’œuvre de s’assurer que la réservation d’épaisseur est suffisante pour assurer la pente minimale ; à défaut, il devra s’assurer de la faisabilité de la solution proposée dans le Dossier Technique.

2.313 Choix des produits de mise en œuvre associés Le Maître d’œuvre devra s’assurer que le choix des produits associés nécessaires à la mise en œuvre du système CONCEPT DOUCHE TARKETT (notamment les produits de préparation et de reprofilage de support, les produits de scellement du siphon, etc…) est adapté à l’utilisation prévue).

2.314 Cas d’une chape ou dalle sur isolant Dans le cas d’une chape ou dalle sur isolant, la sous-couche choisie doit être de classe SC1a2 conformément à la norme NF DTU 52.10 ; ceci devra être spécifié au lot gros œuvre.

2.315 Cas d’une chape fluide – raccordement aux zones de pentes

Dans le cas d’un support de type chape fluide en dehors de l’espace douche, la solution de raccordement avec les zones de pentes devra faire l’objet d’une étude particulière et être décrite dans les Documents Particuliers du Marché.

2.316 Supports en bois ou panneaux dérivés du bois Dans le cas d’un support en bois ou en panneaux dérivés du bois :

- il appartient au Maître d’œuvre de prévoir les dispositions nécessaires (après réalisation d’une étude le cas échéant) pour assurer une ventilation correcte du support ;

- le support devra être conçu de sorte à avoir les pentes requises ; - le support devra être adapté au choix de siphon tel que décrit au

dossier technique ; il sera conçu et dimensionné de façon à pouvoir y installer la platine réf. PURUS PLATE 300 prévue pour recevoir le siphon.

2.317 Equipements sanitaires suspendus Dans le cas de la mise en œuvre d’une cuvette WC suspendue, son installation et son montage final sont à la charge de l’entreprise de plomberie. Il appartient à la Maîtrise d’œuvre de s’assurer de la conformité du bâti-support de cuvette et de la constitution de la paroi destinée à recevoir la cuvette par rapport aux spécifications des fabricants de ces éléments (rigidité, épaisseur et tenue mécanique), afin d’éviter en exploitation tout mouvement de celle-ci induit par les charges d’utilisation de l’appareil, qui pourraient à terme provoquer des désordres au niveau du revêtement mural. En outre, les dispositions nécessaires devront être prévues le cas échéant pour s’assurer que toute la surface d’appui de la cuvette WC soit en contact avec la paroi verticale revêtue, en tenant compte de la surépaisseur due à la remontée en plinthe.

2.32 Rédaction du dossier de consultation - Documents Particuliers du Marché

Cf. norme NF DTU 53.2, Cahier des Clauses Spéciales. En outre, le dossier de consultation doit comprendre les indications suivantes :

- types et descriptions des siphons et des équipements sanitaires ; - plans des pentes, en fonction des dispositifs de protection contre

les projections d’eau éventuellement prévus ; - plans d'implantation des dispositifs d'évacuation ; - dispositions minimales de surveillance et d’intervention pour

réparation. Il précisera également à la charge de qui est affecté le traitement des fissures du support.

2.33 Chauffage des locaux Lorsque les conditions du chantier le nécessitent, il appartient au Maître d’ouvrage de prévoir et mettre à disposition les moyens nécessaires pour assurer un apport de chauffage permettant de satisfaire l’exigence de température minimale de + 15 °C requise pendant toute la durée du stockage et de la pose du revêtement mural.

2.34 Installation du siphon sur support à base de liant hydraulique

Dans tous les cas sur support à base de liant hydraulique, le siphon devra être installé par scellement à la chape ou à la dalle dans la réservation prévue à cet effet. Le Maître d’œuvre devra s’assurer du choix du produit à utiliser et de la qualité de réalisation du scellement.

Annulé le : 17/07/2017

4 12/11-1599*V1

2.35 Coordination avec les autres entreprises Cf. norme NF DTU 53.2, Cahier des Clauses Spéciales. En outre, les éléments suivants doivent être communiqués à l'entreprise de pose du revêtement :

- plans des pentes ; - plans d'implantation des siphons et équipements sanitaires.

La préparation du support en vue de l’obtention des pentes et de la mise en place des parties destinées à recevoir les siphons étant à la charge de l'entreprise de gros œuvre et la mise en place des parties destinées à recevoir les siphons à la charge de l'entreprise de plomberie, l'entreprise de pose du revêtement doit être associée au moment de l'établissement et de la mise à jour du planning des travaux à l'entreprise de gros œuvre et à l'entreprise de plomberie pour tout ce qui concerne la mise en place des évacuations. Le Maître d’œuvre devra :

- informer l’entreprise titulaire du lot gros œuvre (ou le menuisier dans le cas d’un support en bois ou panneaux dérivés) et le plombier (ou l’entreprise qui a la charge de la pose du siphon) du choix particulier de siphon et des conditions particulières requises pour sa mise en œuvre en fonction du support en cohérence avec les dispositions de l’article 2.31 ci-dessus ;

- veiller à la bonne coordination entre ces entreprises et l’entreprise de revêtement de sol.

2.36 Consistance des travaux Cf. norme NF DTU 53.2, Cahier des Clauses Spéciales. En outre, les travaux dus par l'entreprise de pose du revêtement comprennent également :

- la réalisation des pentes dans le cas de travaux de rénovation ; - la fourniture et la pose des profils de finition ; - la finition autour des siphons.

2.37 Organisation de la mise en œuvre et de l’assistance technique aux entreprises

Le fabricant concepteur du système est tenu de préciser l’ensemble des dispositions constructives utiles à la bonne exécution de l’ouvrage ; il est tenu d’apporter la formation appropriée aux entreprises. L’entreprise devra justifier de la qualification appropriée aux locaux visés, telle que demandée à l’article 4 du Dossier Technique ; son encadrement technique et ses intervenants sur chantier devront avoir été formés aux particularités de ce type d’ouvrage ; elle devra être en mesure de présenter les attestations individuelles de formation sur demande. Le Maître d’œuvre devra s’assurer que l’entreprise est qualifiée et ses intervenants formés au travers de la vérification des attestations individuelles de formation.

2.38 Glissance Il est indispensable de maintenir la surface du sol dans un état permettant de limiter sa glissance. De nombreux paramètres influencent la glissance, notamment la présence de polluants au sol, l'entretien et l'usage du local. Il appartient donc au Maître d’Ouvrage d'assurer en particulier un bon niveau d'entretien du sol et des dispositifs d’évacuation, tels que préconisés au Dossier Technique, de manière à assurer une évacuation efficace des eaux et maintenir la performance de glissance du sol dans le temps.

2.39 Suivi de la performance acoustique La Société TARKETT est tenue d’assurer un suivi de production quant à la performance d’isolation acoustique au bruit de choc des systèmes associant la sous-couche TARKOMOUSSE aux revêtements de sol MULTISAFE GRANIT et GRANIT SAFE.T à une fréquence d’au moins 1 essai par an. Les résultats des contrôles doivent faire l’objet d’un enregistrement. La tolérance admise dans le cadre du suivi de la performance d’isolation au bruit de choc par rapport à la valeur nominale initiale est de ± 2 dB. Le fabricant est tenu de faire procéder à une mise à jour du présent Avis Technique si l’écart constaté au cours d’un suivi est en dehors de la tolérance.

2.310 Surveillance, entretien, réparation Le Maître d’ouvrage devra veiller à ce qu’une surveillance régulière de l’état de l’ouvrage et tout particulièrement des relevés en plinthe, du raccordement au siphon et des soudures (sol et mur) soit réalisée et à ce que les dispositions soient prises en cas d’altération pour procéder à une réparation sans délai.

Conclusions

Appréciation globale L’utilisation du système dans le domaine proposé est appréciée favorablement.

Validité Jusqu’au 31 octobre 2016.

Pour le Groupe Spécialisé n° 12 Le Président

Jacques BERLEMONT

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

3.1 Conception L’attention du Maître d’ouvrage et du Maître d’œuvre est attirée sur la nécessité de prévoir en amont les dispositions constructives spécifiques (pentes, siphons, gaines techniques,…). Dans le cas d’une mise en œuvre du système CONCEPT DOUCHE TARKETT sur support sol à base de bois - essentiellement dans le cas des bâtiments à ossature bois -, et étant donné le peu de recul d’expérience en la matière, l’attention du Maître d’œuvre est attirée sur la nécessité de prévoir les dispositions constructives spécifiques à ce type de support, en particulier d’assurer la ventilation de sa sous-face, et de consulter la Sté. TARKETT pour le choix et la pose du siphon.

3.2 Température du local L’attention du Maître d’ouvrage, du Maître d’œuvre et de l’entreprise est attirée sur les risques de défauts en angles lorsque la température minimale requise pour le local n’est pas respectée. L’absence de respect de cette disposition conduit tout particulièrement à des difficultés de pose du revêtement mural dans les angles ce qui amène souvent l’entreprise à recourir au souffleur thermique pour le chauffage direct du revêtement avec les risques que cela présente comme par exemple le retrait et le décollement dans les angles rentrants ou le retrait avec rupture au droit des soudures.

3.3 Collage du revêtement mural Dans le cas où la bande adhésive double-face est utilisée pour le collage des points singuliers du revêtement mural AQUARELLE WALL HFS (angles sortants, recouvrement de la remontée en plinthe), l’attention du Maître d’ouvrage est attirée sur le risque de transparition à la surface du revêtement du spectre de la bande adhésive.

3.4 Risque de boursouflures sur le revêtement mural dans le cas de cuvettes WC suspendues

Dans le cas d’un WC suspendu, en l’absence de renfort spécifique, le risque de boursouflure sur le revêtement mural à la jonction du WC avec la plaque de plâtre support du fait du serrage des fixations et du fléchissement répété de celle-ci ne peut pas être exclu ; l’interposition d’une plaque rigide au choix du Maître d’œuvre est une solution de renforcement de la rigidité de la paroi qui peut permettre de limiter ce risque.

3.5 Modifications par rapport à l’Avis Technique 12/11-1599

L’intégration du modificatif porte sur la mise à jour de l’Avis Technique 12/11-1599 relatif au système CONCEPT DOUCHE TARKETT, et plus particulièrement sur les points suivants du Dossier Technique Etabli par le Demandeur : Exigences relatives aux pentes et modalités de réalisation des

pentes ; Choix du siphon en fonction du support, exigences relatives au

support pour la pose du siphon et prescriptions particulières relatives à la pose des siphons ;

Exigences relatives au support mural et prescriptions de traitement du support pour la pose d’équipements sanitaires suspendus ;

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 5

Dispositions générales constructives relatives à la pose du revêtement mural et plus particulièrement :

- Température minimale du local ; - Technicité et formation pour la réalisation des soudures

murales ; - Formalisation des critères de réception des supports ; - Limitation des types de colles et choix des colles ; - Modalités de réalisation des angles et des soudures ;

Mise à jour en fin de Dossier Technique du tableau des supports muraux admissibles ;

Mise à jour des exemples de fiches de reconnaissance des supports en Annexes A, B et C.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 12 Gilbert FAU

Annulé le : 17/07/2017

6 12/11-1599*V1

Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description du système et de sa mise en œuvre

1. Principe

1.1 Définition Système douche de plain-pied complet à partir de revêtements plastiques de sol et de murs soudés à chaud, incluant l’emploi de siphons de sol et la réalisation de pentes. Il comprend :

- le revêtement de sol PVC homogène MULTISAFE GRANIT certifié NF-UPEC ;

- le revêtement de sol PVC homogène GRANIT SAFE.T certifié NF-UPEC ;

- la sous-couche TARKOMOUSSE (cf. article 2.3 - Sous-couche) ; - le revêtement de mur vinylique flexible en lés AQUARELLE WALL

HFS et la BORDURE MURALE (bande du même revêtement prédécoupée en largeur de 49 cm et disponible en rouleau de 30 m) ;

- les siphons de sol ; - le cadre pour installation des siphons sur supports bois ; - les formes d’appui ; - les colles ; - les cordons de soudure ; - le profilé de jonction ; - les produits de calfeutrement.

1.2 Domaine d’emploi Locaux neufs ou anciens avec siphon(s) de sol dont le domaine d’emploi du sol est caractérisé par le classement UPEC, et le domaine d’emploi des murs est caractérisé par le degré d’exposition à l’eau.

1.21 Domaine d’emploi des sols Par référence à la notice sur le classement UPEC et classement UPEC des locaux – Cahier du CSTB 3509 de novembre 2004 : Douches individuelles privatives dans bâtiments d’habitation :

U2S P2 E2 C1, surclassées E3 en présence d’un siphon de sol ; Douches collectives hors bâtiments hospitaliers : U3 P2 E3 C2 ; Douches individuelles et collectives en bâtiments hospitaliers,

MAPAD et EHPAD : U3 P3 E3 C2. Balnéothérapie des MAPAD et EHPAD : U4 P3 E3 C2

1.22 Degré d’exposition à l’eau des parois selon la nature des sols

Par référence au degré d’exposition à l’eau des parois – Cahier du CSTB 3567 de mai 2006. Cf. Tableau 1 en fin de Dossier Technique : Locaux EB+ privatifs y compris dans locaux à usage collectif,

MAPAD, EHPAD sur supports à base de liants hydrauliques et supports en bois ou en panneaux dérivés du bois ;

Locaux EB+ collectifs : sur supports à base de liants hydrauliques ; Locaux EC : sur dallages et planchers à base de liants hydrauliques

portés sur vide sanitaire. Les locaux avec plancher chauffant ainsi que les locaux avec présence d’un joint de dilatation sont exclus.

2. Définitions

2.1 Revêtements de sol Les revêtements de sol PVC homogènes à relief ou à particules de la Société TARKETT certifiés NF-UPEC et décrits ci-après. Caractéristiques d’identification : se référer aux certificats NF-UPEC en cours de validité. Cf. Tableau 2 en fin de Dossier Technique.

2.2 Revêtement de mur Le revêtement de mur vinylique flexible en lés AQUARELLE WALL HFS est un revêtement technique mural en PVC plastifié avec grainage de surface.

Caractéristiques Méthodes d’essais Valeurs

Largeur des lés (m) NF EN ISO 24341

(EN 426) 2

Longueur des rouleaux (ml)

NF EN ISO 24341 (EN 426) 35

Épaisseur (mm) NF EN ISO 24346

(EN 428) 0,92 ± 0,05

Masse surfacique (g/m²) NF EN ISO 23997

(EN 430) 1500 ± 80

Stabilité dimensionnelle à la chaleur (%)

NF EN ISO 23999 (EN 434) ≤ 0,8 %

Tenue à la lumière EN ISO 105-B02 ≥ 6

Résistance aux produits chimiques

NF EN ISO 26987 (EN 423)

Insensible aux acides et bases

dilués, détergents

Résistance de la soudure (N/50 mm) NF EN 684 ≥ 150

2.3 Sous-couche acoustique TARKOMOUSSE est une sous-couche à base de PVC armé d’un voile de verre avec envers mousse, distribuée par la Société TARKETT.

Associée au revêtement de sol, elle permet d’obtenir une efficacité acoustique au bruit de choc de 18 dB avec MULTISAFE GRANIT et de 17 dB avec GRANIT SAFE.T.

Caractéristiques Méthodes d’essais Valeurs

Largeur des lés (m) NF EN ISO 24341

(EN 426) 2

Longueur des rouleaux (ml) NF EN ISO 24341

(EN 426) 35

Épaisseur (mm) NF EN ISO 24346

(EN 428) 2,00

Masse surfacique (g/m²) NF EN ISO 23997

(EN 430) 1200

Efficacité au bruit de choc ∆Lw - TARKOMOUSSE + MULTISAFE GRANIT - TARKOMOUSSE + GRANIT SAFE.T

EN ISO 717-2

18 dB 17 dB

Poinçonnement rémanent (mm) (TARKOMOUSSE + MULTISAFE GRANIT ou GRANIT SAFE.T)

NF EN ISO 24343-1 (NF EN 433) (150 min)

≤ 0,20

3. Fabrication et Contrôles

3.1 Revêtements de sol Les revêtements de sol sont fabriqués à l’usine de Ronneby (Suède) de la Société TARKETT. La Société TARKETT procède à des contrôles sur les matières premières, sur les conditions de fonctionnement des matériels de fabrication et sur les produits finis, conformément aux dispositions prévues par le Règlement d’Application de la marque NF-Revêtements de sol résilients associée à la marque UPEC. Le site de production est certifié ISO 9001 et ISO 14001.

3.2 Revêtement de mur Le revêtement de mur est fabriqué à l’usine de Lentzweiler (Luxembourg) de la Société TARKETT. La Société TARKETT procède à des contrôles sur les matières premières, sur les conditions de fonctionnement des matériels de fabrication et sur les produits finis. Le site de production est certifié ISO 9001 et ISO 14001.

3.3 Sous-couche Le site de production de la sous-couche TARKOMOUSSE est certifié ISO 9001 et ISO 14001. Les produits finis sont contrôlés par le fabricant.

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 7

4. Mise en œuvre L’entreprise titulaire des travaux devra disposer de la qualification QUALIBAT 6224 appropriée aux locaux visés. Son encadrement technique et ses intervenants sur chantier devront avoir été formés aux particularités de la mise en œuvre des ouvrages de systèmes douches plastiques ; l’entreprise devra être en mesure de présenter les attestations individuelles de formation sur demande. Le Maître d’œuvre devra s’assurer que l’entreprise est qualifiée et ses intervenants formés au travers de la vérification des attestations individuelles de formation.

4.1 Supports bruts pour revêtements de sol

Nomenclature et exigences - supports neufs : cf. Tableau 3 en fin de Dossier Technique ; - supports anciens après dépose de l’ancien revêtement pour

revenir à l’un des supports du Tableau 3.

4.2 Supports muraux

4.21 Revêtement mural toute hauteur Les ouvrages des revêtements de mur sont réalisés :

- sur supports neufs ; - en rénovation après remise en état du support avec un enduit

permettant de redonner un état de surface correspondant à la finition A telle que définie dans le DTU 59.4 (norme NF P 74-204-1).

Nomenclatures des supports muraux Cf. Tableau 4 en fin de Dossier Technique.

Supports muraux admissibles en fonction de l’exposition à l’eau Cf. Tableau 5 en fin de Dossier Technique.

4.22 Plenum

Plenum sans revêtement Deux cas de figure : Remontée du revêtement de quelques centimètres au-dessus du

plafond suspendu ; Joints entre le revêtement et la cornière support du plafond

suspendu. Les supports S12 et S13 sont admis dans la mesure où le revêtement sur l’autre face n’est pas sensible à l’eau. Les supports S7 et S10 sont admis en local EB+ privatif uniquement. Les autres supports sont admis dans les mêmes conditions que le Tableau 5.

Plenum avec revêtement Se référer au cas des revêtements muraux sur toute hauteur traité ci-avant.

4.3 Dispositions constructives Dès la conception du bâtiment ou des locaux, il est nécessaire de prévoir les dispositions générales du Guide du CSTB « Mise en œuvre d’une douche de plain-pied dans les salles d’eau à usage individuel en travaux neufs » ainsi que les dispositions spécifiques suivantes.

4.31 Supports Supports sol avec pente ≥ 1 % vers le siphon, dont la réalisation est

à la charge du lot gros œuvre ou du chapiste en travaux neufs ou bien du menuisier pour les supports bois, sauf dispositions contraires des Documents Particuliers du Marché. Une réservation suffisante doit être prévue, en respectant les règles d’exécution des chapes et dalles et en tenant compte notamment :

- de la mise à niveau et de la forme de pente ; - de la position et la hauteur du siphon ; - de la mise en place des évacuations ; - des épaisseurs nécessaires pour chaque partie de l’ouvrage.

Dans le cas particulier des chapes ou dalles flottantes sur sous-couche isolante, la sous-couche doit être classée SC1a2 (cf. norme NF DTU 52.10). Lorsque la réservation n’est pas suffisante, en rénovation par exemple, la surépaisseur et donc la différence de niveau par rapport au local adjacent doit être prise en compte (avec un seuil adapté présentant un ressaut maximum de 2 cm) en réalisant les pentes à l’aide d’un produit de dressage de formes de pentes adapté prévu pour une utilisation en faible épaisseur.

Si les projections d’eau provenant de la douche ne sont pas contenues, la pente doit être réalisée au moins dans la zone exposée à l’eau, c’est-à-dire au minimum 1,80 m à partir du point de fixation du flexible et de l’axe du siphon ; Une/des paroi(s) verticale(s) rigide(s) d’au moins 1,80 m de hauteur, fixe(s) ou mobile(s), peut/peuvent être utilisée(s) pour contenir les projections d’eau. Si les projections d’eau provenant de la douche sont ainsi contenues ou partiellement contenues par une protection de hauteur suffisante, la pente doit être réalisée : - au moins dans l’espace douche délimité par la ou les parois

verticales ; - et dans toute la zone non protégée des projections et donc

exposée à l’eau c’est-à-dire au minimum 1,80 m à partir du point de fixation du flexible et de l’axe du siphon ;

La mise en œuvre du revêtement de sol du CONCEPT DOUCHE TARKETT doit être prévue et réalisée sur l’ensemble de la surface du sol de la pièce (y compris en dehors de la zone exposée aux projections d’eau ou de l’espace douche délimité) ;

La porte de la salle d’eau ne doit pas être située à moins de 1,20 m du point de fixation de la pomme ou du flexible de douche. Lorsque la porte est exposée aux projections d’eau, c’est-à-dire positionnée à une distance comprise entre 1,20 m et 1,80 m du point de fixation de la pomme ou du flexible de douche, un ressaut doit être prévu. Ce ressaut à bords chanfreinés ou arrondis, compris entre 1 et 2 cm, sera positionné au droit du seuil de porte afin d’éviter les migrations d’eau en dehors de la salle d’eau ;

Exclusion des joints de dilatation traversant le local concerné ; Dans tous les cas sur support à base de bois, la ventilation de la

sous-face du support doit être assurée. La pente sur support bois est réalisée vers le siphon soit : - par l’application d’un produit de dressage pour formes de pente

(bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité) après application d’un primaire d’accrochage sur les panneaux dérivés du bois rainurés et languetés ;

- par l’entreprise de menuiserie, auquel cas elle est obtenue de l’une des façons suivantes a) ou b) : a) Seuil de porte avec différence de niveau pour les pièces

adjacentes : - Chevêtre pour fixation du siphon (cf. Figure 2 en fin de

Dossier Technique). Le cadre support PURUS PLATE 300 doit être utilisé et fixé préalablement sur le chevêtre (cf. Figure 11 en fin de Dossier Technique) ;

- Calage pour obtention de la pente ; - Solives des pièces adjacentes au même niveau ; - Seuil de porte avec différence de niveau.

b) Seuil de porte au même niveau pour les pièces adjacentes : - Solives de hauteur inférieure dans la douche ; - Chevêtre pour fixation du siphon (cf. Figure 2 en fin de

Dossier Technique) Le cadre support PURUS PLATE 300 doit être utilisé et fixé préalablement sur le chevêtre (cf. Figure 11 en fin de Dossier Technique) ;

- Calage pour obtention de la pente.

4.32 Siphons Le type de siphon de sol avec sortie verticale ou horizontale (cf. Figure 3 en fin de Dossier Technique) doit être préalablement défini, ainsi que son positionnement à 30 cm minimum des murs (cf. Figure 1 en fin de Dossier Technique). Sur support à base de liants hydrauliques, une réservation sera faite par le gros œuvre pour l’installation du siphon. Sur support bois, consulter impérativement la Société TARKETT pour le choix et la pose du siphon (cf. article 8 - Assistance technique - et article 4.31 - Supports – ainsi que la Figure 11 en fin de Dossier Technique).

4.33 Tuyauteries

4.331 Au sol Aucune perforation au niveau du revêtement de sol pour passage de tuyauteries ou évacuation n'est admise. Seules les solutions suivantes sont visées :

- Encastrement dans la cloison ; - Passage en gaine technique ; - Passage dans pièce adjacente ; - Concentration dans un angle et massif coffré.

En rénovation, lorsque ces dispositions ne peuvent être prises, la solution avec manchons peut être acceptée (cf. Figure 10 en fin de Dossier Technique) pour :

- les arrivées d’eau chaude, froide et eaux usées de lavabos ; - les tuyaux de chauffage ;

Annulé le : 17/07/2017

8 12/11-1599*V1

- les sorties verticales des WC (sauf à portée des projections d’eau de la douche).

4.332 Au mur Les tuyauteries d’arrivée ou d’évacuation doivent être sorties de 5 cm au maximum. L’espace entre la tuyauterie et le mur doit être de 5 cm afin de permettre la mise en œuvre d’AQUARELLE WALL HFS.

4.34 Appareils et équipements Fixation murale des appareils sanitaires : lavabo,… Évacuation horizontale obligatoire. Fixation murale WC : la rigidité du bâti-support et de la cloison ainsi que les fixations doivent être suffisantes pour éviter tout mouvement lors de l’utilisation de l’équipement. Dès la conception il est indispensable de veiller au respect des prescriptions du fabricant du bâti-support, notamment:

- type et épaisseur de cloison ; - positionnement, réglage et fixation des pieds ; - fixations murales en partie haute et serrage.

Veiller tout particulièrement au collage du revêtement mural derrière la cuvette suspendue. Aucun appareil monté (les entreprises des lots techniques devront

prévoir dépose et repose).

4.4 Mise en place du siphon L’installation du siphon nécessite une bonne coordination entre l’entreprise de gros œuvre ou de menuiserie, l’entreprise de plomberie et l’entreprise de pose du revêtement. Dans le cas des supports à base de liant hydraulique, le siphon est installé par scellement à l’aide d’un produit adapté dans la réservation du gros œuvre, en réglant sa hauteur au niveau du sol fini (en intégrant la pente ≥ 1 cm/m). Il est positionné au minimum à 30 cm des murs et il est raccordé par le plombier. Les modèles suivants sont préconisés : Siphons modèles ODEN, FREJA, BRAGE 50, BRAGE 75,

DUSCHBRUNN, MINIMAX et INOX 40 distribués par TARKETT (cf. Figure 3 en fin de Dossier Technique).

Sur support bois, consulter la Société TARKETT pour la pose du siphon (cf. article 8 - Assistance technique - et article 4.31 Supports – ainsi que la Figure 11 en fin de Dossier Technique).

4.5 Outillages spécifiques Fournisseurs : TARKETT, JANSER S.A. et ROMUS. Cf. Tableau 6 en fin de Dossier Technique.

4.6 Stockage et conditions de pose Lorsque les conditions du chantier le nécessitent, il est indispensable que soient fournis et mis à disposition par le Maître d’ouvrage ou son Maître d’œuvre délégué les moyens de chauffage nécessaires permettant de satisfaire à minima aux préconisations suivantes.

Stockage des matériaux Voir article 6.1.5 de la norme NF DTU 53.2 P1-1.

Température ambiante La température minimale du local doit être de +15 °C pour la pose des matériaux. Pour l’emploi des colles la plage de température est de +10 °C à +25 °C ou +30 °C suivant la colle (respecter les prescriptions du fabricant).

Température du support Au moment de la pose, elle doit être de + 12 °C, et supérieure d’au moins +3 °C à la température de point de rosée (correspondant au début de la condensation de l’humidité de l’air sur le support).

4.7 Préparation du support sol Pour le revêtement de sol, la reconnaissance préalable du support, afin de vérifier sa conformité aux exigences requises pour la pose du revêtement, est celle définie dans la NF DTU 53.2 P1-1 (CCT) et son annexe A. Selon le cas, les canevas de vérifications donnés en annexes A ou B en fin du présent Dossier Technique pourront être utilisés. Elle porte donc sur le taux d’humidité, la cohésion de surface, la porosité, la planéité, la présence d’un produit de cure et un relevé des fissures. En présence de microfissures ≤ 0,3 mm, prévoir l’application d’un primaire préconisé par le fabricant avant réalisation de l’enduit de ragréage.

En présence de fissures de 0,3 à 1 mm, la méthode de traitement est définie au chapitre 6.2 : « Travaux préparatoires » de la norme NF DTU 53.2 P1-1 (CCT). Pour les supports neufs (cf. Tableau 3 en fin de Dossier Technique), les prescriptions du Cahier 3634_V2 du CSTB « CPT Exécution des enduits de sol intérieurs pour la pose de revêtements de sol – Travaux neufs » doivent être suivies. Pour les supports anciens, le revêtement existant est déposé (pour revenir à l’un des supports du Tableau 3) et l’application de l’enduit est réalisée conformément au Cahier 3635_V2 du CSTB « CPT Exécution des enduits de sol intérieurs pour la pose de revêtements de sol – Rénovation ». Une attention particulière doit être apportée, notamment pour ne pas créer de surépaisseur d’enduit au pourtour du siphon.

4.8 Préparation des angles sol/mur La remontée en plinthe est réalisée :

- soit par thermoformage ; - soit sur une forme d’appui manufacturée. Mise en place préalable

en rives du profilé d’appui PA20 ou PA30 de TARKETT (cf. Figure 4 en fin de Dossier Technique).

4.9 Mise en œuvre du revêtement de sol

4.91 Calepinage et préparation des lés Disposer les lés au sol bord à bord en veillant à ce que les joints soient au moins à 30 cm du siphon.

4.92 Collage du revêtement de sol Il a lieu 24 heures après la mise en place des lés. Le fabricant du revêtement préconise les colles acryliques figurant dans le tableau ci-dessous, employées en simple encollage à raison de 300 g/m² environ, déposées à la spatule dentée (type A2 selon recommandations TKB1 : profondeur de dent 1,50 mm, écartement de dent 1,80 mm, largeur au sommet 1,20 mm).

Fabricant Désignation

BOSTIK MANG POLYMANG SM CONFORT

BOSTIK SADER SADERTAC V6 CONFORT

BOSTIK MIPLACOL MIPLAFIX 300 CONFORT

HB FULLER TEC 522

MAPEI ROLLCOLL

MAPEI ULTRABOND ECO 370

UZIN KE 2000 S

(Voir aussi Tableau 7 en fin de Dossier Technique)

4.93 Application des lés Replier les lés par moitié. Encoller le support et appliquer le revêtement. Replier les secondes moitiés et procéder de même. Ne pas faire chevaucher deux films de colle à la reprise d’encollage.

4.94 Marouflage Marouflage manuel soigné lors de la mise en place pour assurer un bon transfert du film de colle. Important : Proscrire toute circulation pendant 24 heures après la pose, de même que tout aménagement ou mise en place de mobilier.

4.95 Traitement du raccordement du revêtement spécifique au siphon PURUS

Après affichage du revêtement de sol en recouvrement du siphon, pour procéder à sa découpe :

- Placer le pied du couteau PURUS dans le siphon (cf. Figure 5 en fin de Dossier Technique) ;

- Presser jusqu’à perforation au niveau de l’axe du pied ; - Positionner le bras du couteau sur l’axe pour effectuer la

découpe ; - Chauffer le revêtement (soufflerie chauffante) pour faciliter la

retombée dans le siphon ; - Placer l’anneau de fixation (bague de serrage bleue) ; - Enfoncer la grille de protection.

Une notice de montage est disponible dans le conditionnement du siphon PURUS.

1 Technische Klebstoffe Besorgung: Commission Technique des Colles

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 9

4.96 Traitement des rives Par remontée en plinthes thermoformée (angle droit) ; Par remontée en plinthes sur profilés d’appui (PA20 ou PA30 de

TARKETT, cf. Figures 4 et 9 en fin de Dossier Technique). Sur chape flottante, la bande périphérique compressible (mise en place au moment du coulage de la chape) qui dépasse dans l’angle sol/mur, sera arasée à l’aide d’un réglet à 3 mm au-dessus de la surface du support ragréé. Le profilé d’appui sera collé uniquement sur le sol mais pas sur la partie en contact avec le mur.

4.97 Jonction du revêtement de sol douche / pièce sèche

Porte de la salle d’eau protégée des projections ou positionnée à 1,80 m minimum du siphon ou de la fixation du flexible de douche : soudure à chaud du revêtement avec celui de la pièce adjacente (PVC ou linoléum). Ressaut au droit du seuil de porte optionnel.

Porte positionnée à une distance comprise entre 1,20 m et 1,80 m du siphon ou de la fixation du flexible de douche : ressaut au droit du seuil de porte obligatoire. La Société TARKETT commercialise les barres de seuil (RTS souple et PTS rigide) qui se collent sur le support à l’aide d’une colle polychloroprène ou polyuréthanne et les revêtements se positionnent de chaque côté sur la languette (cf. Figure 6 en fin de Dossier Technique).

4.98 Traitement des joints Soudure à chaud obligatoire avec un cordon d’apport PVC TARKETT

- 24 h minimum après collage ; - attention : pas de soudure à moins de 30 cm du siphon.

Chanfreinage Il faut chanfreiner l’épaisseur du revêtement diminuée d’environ 0,3 mm.

4.10 Stockage et conditions de pose du revêtement mural

Lorsque les conditions du chantier le nécessitent, il est indispensable que soient fournis et mis à disposition par le Maître d’ouvrage ou son Maître d’œuvre délégué les moyens de chauffage nécessaires permettant de satisfaire à minima aux préconisations suivantes.

Stockage et acclimatation Prédécouper et stocker le revêtement mural à la température minimum de pose (+15 °C) pendant 24 heures.

Température ambiante La température minimale du local doit être de +15 °C pour la pose des lés. Pour l’emploi des colles la plage de température est de +10 °C à +25 °C ou +30 °C suivant la colle (respecter les prescriptions du fabricant).

Température du support Au moment de la pose, elle doit être d’au moins +12 °C, et supérieure d’au moins +3 °C à la température de point de rosée (correspondant au début de la condensation de l’humidité de l’air sur le support).

4.11 Préparation du support mural Cf. DTU 59.4 ou Avis Technique en cours de validité des supports concernés. Une reconnaissance préalable du support sera réalisée afin de vérifier sa conformité aux exigences requises pour la pose du revêtement. A cette fin, le canevas de vérifications donné en annexe C en fin du présent Dossier Technique pourra être utilisé. L’application d’un primaire compatible avec le support et la colle sera réalisée. L’impression du mur doit être réalisée par un primaire qui homogénéise la porosité (ne pas utiliser des impressions pour peinture).

4.12 Mise en œuvre du revêtement mural Pour compenser la différence d’épaisseur de la remontée en plinthe du revêtement de sol, appliquer le profilé de jonction PJ30 de TARKETT (cf. Figure 7 en fin de Dossier Technique) qui sera recouvert par AQUARELLE WALL HFS.

4.121 Calepinage et préparation des lés La mise en œuvre du revêtement mural peut être réalisée avant la pose des cornières des plafonds suspendus, avec remontée du revêtement mural dans la partie plenum. Sinon, il faudra après sa mise en œuvre un calfeutrement du revêtement mural sous la cornière (voir article 4.2).

Mise en place du matériau : Tracé de l’aplomb de départ – Préparation des lés :

- Tracer un trait d’aplomb de départ dont la position sera fonction de la dimension de la pièce afin d’éviter une soudure trop proche d’un angle (distance > 10 cm) et d’éloigner au maximum les joints de la zone la plus exposée à l’eau ;

- Tracer une seconde verticale à une largeur de lé pour déterminer la surface à encoller ;

- Mesurer la hauteur du mur à recouvrir ; - Découper les lés en prévoyant un surplus (une majoration) ; - repérer une zone de 5 cm de part et d’autre de l’arête des angles

rentrants et sortants pour application d’une colle contact sans solvant ou bien d’une bande adhésive.

4.122 Collage du revêtement de mur L’application sera réalisée en simple encollage avec une colle acrylique préconisée (voir article 4.92 ci-avant et Tableau 7 en fin de Dossier Technique), à raison de 200 à 250 g/m² environ, déposée à la spatule finement dentée (type A4 selon recommandations TKB) : profondeur de dent 0,70 mm, écartement 1,00 mm, largeur au sommet 0,50 mm. Le collage des angles sortants nécessite l’utilisation :

- soit d’une colle contact sans solvant préconisée figurant dans le tableau ci-dessous, avec double encollage (support et envers du revêtement) ;

Fabricant Désignation BOSTIK GREEN CONTACT

CEGECOL CEGE 100 CONTACT UZIN WK 222

- soit d’une bande adhésive double face (colle sèche) préconisée figurant dans le tableau ci-dessous.

Fabricant Désignation BOSTIK TOPFIX ROLL 50

Recommandations pour le collage Suivre scrupuleusement les prescriptions du fabricant de colle. Bien respecter le temps de gommage qui est fonction de la température, de l’hygrométrie ambiante, de la porosité du support et de la consommation de colle.

4.123 Application des lés Les lés peuvent être posés verticalement ou horizontalement en déroulé.

Pose verticale Les lés sont implantés verticalement et posés sur toute la hauteur. Afficher le premier lé sur le trait d’aplomb. Le second lé est inversé, soit en pose bord à bord serrée (en vérifiant au préalable le bon état des lisières), soit en superposant les lisières de 3 cm pour effectuer la coupe du joint.

Pose en déroulé Un lé entier de 2 m de largeur est déroulé horizontalement et collé en partie inférieure de la paroi. Ensuite la BORDURE MURALE (hauteur 49 cm) ou une bande de revêtement AQUARELLE WALL HFS découpée est posée en partie haute, avec recouvrement du lé inférieur sur 2 cm au minimum avec collage acrylique.

4.124 Marouflage Lors de l’affichage : chasser l’air très soigneusement de haut en bas et du centre vers les bords à l’aide d’une cale en liège, avec une pression modérée sans étirer ni déformer le revêtement.

Pour les angles sortants Maroufler jusqu’à l’angle. Assouplir légèrement le long de l’angle et tourner le revêtement en marouflant l’angle avec un chiffon et avec la roulette d’angle sortant.

Pour les angles rentrants Approcher le revêtement jusqu’à l’angle tout en le repliant sur lui-même. Une pliure est réalisée sur la hauteur du lé et positionnée dans l’angle. Afficher le revêtement en passant la roulette d’angle, sans chauffer le revêtement. Marouflage final.

4.125 Traitement de joint Cf. Figure 8 en fin de Dossier Technique.

Annulé le : 17/07/2017

10 12/11-1599*V1

Le chanfrein est réalisé à l’aide de la gouge à rainurer, en veillant à bien chanfreiner les 2 lisières et en éliminant toutes les traces de colle au droit des joints. Soudure à chaud obligatoire avec un cordon d’apport PVC TARKETT à l’aide d’une buse rapide spéciale avec évents (la buse doit être nettoyée après chaque hauteur de soudure). Essai préalable sur une chute de revêtement pour régler la vitesse et la température, en vérifiant l’adhésion du cordon. Pré-arasage avec un couteau ¼ de lune et un guide d’arasage (ou couteau Mozart). Arasage final avec le couteau ¼ de lune seul (ou couteau Mozart).

4.126 Traitement du recouvrement de la remontée en plinthe

Le revêtement mural recouvre de 3 cm la remontée en plinthe du revêtement de sol (cf. Figure 9 en fin de Dossier Technique). Le collage d’AQUARELLE WALL HFS sur la remontée en plinthe s’effectue avec une colle acrylique ou bien avec la bande adhésive double face.

4.127 Calfeutrement Traitement de la périphérie des huisseries après la mise en œuvre des revêtements à l’aide d’un mastic adapté pour cet usage (du type MS Polymère réf. BOSTIK MS 107) ainsi que pour toute fixation ultérieure à la pose de l’AQUARELLE WALL HFS.

4.13 Variante acoustique – Mise en œuvre de la sous-couche TARKOMOUSSE

4.131 Pose de la sous-couche TARKOMOUSSE Les préconisations des articles 4.1 à 4.7 doivent être respectées. La sous-couche TARKOMOUSSE est installée 24 heures minimum avant la pose du revêtement de sol PVC. Elle est posée lés dans le même sens en bord à bord, l’envers (face blanche) appliqué sur le support par collage en plein avec une colle acrylique préconisée (voir article 4.92 ci-avant et Tableau 7 en fin de Dossier Technique) à raison de 300 g/m² environ, déposées à la spatule dentée type TKB A2. Prévoir un espace de 3 cm environ lors de la découpe au pourtour du siphon. Marouflage manuel soigné avec une cale en liège lors de la mise en place pour assurer un bon transfert du film de colle. Les locaux doivent être fermés pour éviter tout trafic sur la sous-couche avant recouvrement par le revêtement de sol PVC.

4.132 Pose du revêtement de sol La mise en place des profilés d’appui puis du revêtement de sol intervient au moins 24 heures après celle de TARKOMOUSSE.

La pose est réalisée à joints décalés (au moins 20 cm) par rapport à ceux de la sous-couche, à l’aide d’une émulsion acrylique figurant dans le tableau ci-dessous, déposée à la spatule finement dentée type TKB A4 (200 à 250 g/m² environ).

Après avoir attendu impérativement le temps de gommage, le revêtement est affiché en effectuant un marouflage soigné au fur et à mesure de la pose.

Fabricant Désignation BOSTIK MANG POLYMANG SM CONFORT BOSTIK SADER SADERTAC V6 CONFORT

BOSTIK MIPLACOL MIPLAFIX 300 CONFORT HB FULLER TEC 522

MAPEI ROLLCOLL UZIN KE 2000 S

5. Mise en service Voir chapitre 8 de la norme NF DTU 53.2 P1-1.

6. Entretien - Utilisation Voir préconisations du Tableau 8 en fin de Dossier Technique.

7. Surveillance- Maintenance - Réparation L’exploitant doit surveiller régulièrement la bonne tenue apparente de l’ouvrage et signaler sans délai au Maître d’ouvrage et/ou à l’installateur d’origine les éventuelles anomalies (perforations, coupures,…) représentant des risques pour la pérennité de l’ouvrage. Si nécessaire, l’installateur procédera aux travaux de réparation dans le cadre de ses engagements contractuels et/ou légaux.

8. Assistance technique et formation La mise en œuvre des ouvrages de systèmes douches plastiques nécessite une compétence particulière de l'entreprise qui implique un bon niveau de formation. Les intervenants sur chantier devront avoir été formés aux particularités de la mise en œuvre. TARKETT FORMATION propose un stage spécifique dans ses centres, à l’issue duquel une attestation nominative de compétences professionnelles est délivrée aux stagiaires. Sur demande, le Service Expertise Solier Tarkett (E.S.T.) de la Société TARKETT est en mesure d’assister l’entreprise titulaire des travaux qui le sollicite pour une préconisation et lors du démarrage du chantier. Sur support bois, les spécificités pour la réalisation de la pente vers le siphon (cf. article 4.31) nécessitent de consulter le service E.S.T. pour le choix et la pose du siphon.

B. Résultats expérimentaux Réaction au feu Revêtement MULTISAFE GRANIT : classement Bfl-s1

(Rapport de classement européen de réaction au feu du SP n° 0402-CPD-P605010A du 25/08/2008)

Revêtement GRANIT SAFE.T : classement Bfl-s1 (Rapport de classement européen de réaction au feu du SP n° 0402-CPD-P502024A du 29/10/2009)

Revêtement MULTISAFE GRANIT sur TARKOMOUSSE : classement Bfl-s1 (Rapport de classement européen de réaction au feu du CSTB n° RA 09-0110 du 28/04/2009)

Revêtement GRANIT SAFE.T sur TARKOMOUSSE : classement Bfl-s1 (Rapport de classement européen de réaction au feu du CSTB n° RA 09-0450 du 10/12/2009)

Acoustique Efficacité au bruit de choc : Revêtement GRANIT SAFE.T sur TARKOMOUSSE : ∆Lw = 17 dB

(Rapport d’essai du CSTB n° AC12-26035360/1 du 12/03/2012)

Revêtement MULTISAFE GRANIT sur TARKOMOUSSE : ∆Lw = 18 dB (Rapport d’essai du CSTB n° AC12-26035360/1 du 12/03/2012)

Glissance Essais de résistance au glissement réalisés par la méthode du plan incliné selon la norme DIN 51097, dans des conditions d’essai équivalentes à celles de la norme XP P 05-010 : Revêtement MULTISAFE GRANIT : angle d’inclinaison moyen α ≥ 12°

(Rapport d’essai du laboratoire SÄUREFLIESNER-VEREINIGUNG E.V n° 97900501.001 du 19 mai 2005)

Revêtement GRANIT SAFE.T : angle d’inclinaison moyen α ≥ 12° (Rapport d’essai du CSTB n° R2EM-GLI-11-26029994 du 19/07/2011)

Aptitude à l’emploi - colles contact et bande adhésive double-face Pelage à 14 jours / 23 °C / 50 %HR ; Pelage immédiat après affichage ; Comportement vis-à-vis des migrations de constituants. (Rapports d’essais du laboratoire TARKETT n° N12-10 du 19/07/2012, n° N12-17 du 18/09/2012, n° N12-18 du 24/09/2012 et N 13-76 du 08/11/2013) (Résultats d’essais transmis par TARKETT le 04/12/2013)

C. Références C1. Données Environnementales et Sanitaires(*) Le système douche de plain-pied CONCEPT DOUCHE TARKETT ne fait pas l’objet de FDES « système ».

Revêtement MULTISAFE GRANIT Le revêtement de sol MULTISAFE GRANIT fait l’objet d’une déclaration environnementale de type III au sens de la norme EN/ISO 14025 : Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) conforme à la norme NF P 01-010. Le demandeur déclare que cette fiche est collective et a fait l’objet d’une autodéclaration (données non vérifiées).

(*)

Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet Avis.

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 11

Cette déclaration environnementale a été établie en 12/2005 par le Syndicat Français des Enducteurs Calandreurs et Fabricants de Revêtements de Sol et Mur (SFEC). Elle n’a pas fait l’objet d’une validation par un organisme tierce partie habilité et est disponible sur le site www.inies.fr.

Colle TEC 522 La colle TEC 522 fait l’objet d’une déclaration environnementale de type III au sens de la norme EN/ISO 14025 : Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) conforme à la norme NF P 01-010. Le demandeur déclare que cette fiche est collective et a fait l’objet d’une autodéclaration (données non vérifiées). Cette déclaration environnementale a été établie en 12/2010 par l’Association Française des Industries Colles, Adhésifs et Mastics (AFICAM). Elle n’a pas fait l’objet d’une validation par un organisme tierce partie habilité et est disponible auprès de l’AFICAM.

Mastic MS 107 Le mastic MS 107 fait l’objet d’une déclaration environnementale de type III au sens de la norme EN/ISO 14025 : Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) conforme à la norme NF P 01-010. Le demandeur déclare que cette fiche est individuelle et a fait l’objet d’une autodéclaration (données non vérifiées). Cette déclaration environnementale a été établie en 12/2008 par BOSTIK SA. Elle n’a pas fait l’objet d’une validation par un organisme tierce partie habilité et est disponible sur le site www.inies.fr.

Colles SADERTAC V6 CONFORT / POLYMANG SM CONFORT / MIPLAFIX 300 CONFORT Les colles acryliques SADERTAC V6 CONFORT, POLYMANG SM CONFORT et MIPLAFIX 300 CONFORT font l’objet d’une déclaration environnementale de type III au sens de la norme EN/ISO 14025 : Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) conforme à la norme NF P 01-010. Le demandeur déclare que cette fiche est individuelle et a fait l’objet d’une autodéclaration (données non vérifiées). Cette déclaration environnementale a été établie en 04/2011 par BOSTIK SA. Elle n’a pas fait l’objet d’une validation par un organisme tierce partie habilité et est disponible sur le site www.inies.fr.

Récapitulatif pour le système complet Les données issues des FDES ont pour objet de servir au calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les produits(ou procédés) visés sont susceptibles d’être intégrés. Le tableau récapitulatif ci-dessous précise la nature et le statut de(s) déclaration(s) environnementale(s) transmise(s) par le demandeur.

C2. Autres références Début de la mise en œuvre du CONCEPT DOUCHE TARKETT : 1981. Surface réalisée en France depuis 2000 :

- Sol : 1 500 000 m² (dont 33 000 m² pour GRANIT SAFE.T depuis 2009) ;

- Mur : 4 400 000 m².

Tableau des références relatives aux données environnementales et sanitaires

Liste de tous les

composants du système

État des références relatives aux données environnementales et sanitaires

Référence de la

FDES(1)

FDES fournie et disponible

FDES vérifiée par tierce partie indépendante habilitée(2)

Liste des donnéesde performances

certifiées OUI NON OUI NON

MULTISAFE GRANIT - -

GRANIT SAFE.T - -

AQUARELLE WALL HFS - -

TARKOMOUSSE - -

Siphons et platine de renfort - -

Profilés PA 20 / PA 30 - -

Profilé PJ 30 - -

Barre de seuil TARKETT - -

Cordon de soudure PVC - -

POLYMANG SM CONFORT - -

SADERTAC V6 CONFORT - -

MIPLAFIX 300 CONFORT - -

TEC 522 - -

ROLLCOLL - -

ULTRABOND ECO 370 - -

KE 2000 S - -

Mastic MS 107 - -

GREEN CONTACT - -

CEGE 100 CONTACT - -

WK 222 - -

TOPFIX ROLL 50 - -

PRIMASOL R - -

TEC 049 - -

PRIMAPRENE - -

PRIMER G - -

ENDUITPRENE NOFLAM - -

UNIDUR N - -

PE 360 - - (1) Ne figurent ici que les FDES pertinentes vis-à-vis du domaine d’emploi et des conditions de Conception/Dimensionnement/Mise en œuvre

décrites dans le présent Avis Technique. (2) Données non examinées par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet Avis.

Annulé le : 17/07/2017

12 12/11-1599*V1

Tableaux et Figures du Dossier Technique

Tableau 1 - Degré d'exposition à l'eau des parois (d’après Cahier du CSTB 3567 de mai 2006)

Degré d'exposition

à l'eau

Hygrométrie du local Exposition à l'eau Entretien Nettoyage Exemples de locaux

EB+ Locaux

privatifs Locaux

humides à usage privatif

Forte hygrométrie

En cours d'exploitation du local, l'eau est projetée épisodiquement sur au moins une paroi (ruissellement).

L'eau intervient pour l'entretien et le nettoyage, mais jamais sous forme d'eau projetée sous pression. Nettoyage réalisé selon des méthodes et avec des moyens non agressifs.

Locaux normalement ventilés et chauffés : - salles d'eau intégrant un receveur de douche et/ou une baignoire ; - cabines de douche ou salles de bains à caractère privatif dans les locaux recevant du public : douches dans les hôtels, les résidences de personnes âgées et dans les hôpitaux.

EB+ Locaux

collectifs Locaux

humides à usage

collectif

Forte hygrométrie

En cours d'exploitation du local, l'eau intervient sous forme de projection ou de ruissellement et elle agit de façon discontinue pendant des périodes plus longues que dans le cas EB+ privatifs, le cumul des périodes de ruissellement sur 24 h ne dépassant pas 3 heures.

L'eau intervient pour l'entretien et le nettoyage. Ce type de locaux est normalement lavé au jet : des dispositions d'évacuation d'eau au sol doivent être prévues (exemple siphon de sol). Le nettoyage au jet d'eau sous pression supérieure à 10 bars est exclu. Le nettoyage (fréquence généralement quotidienne) est réalisé avec des produits de pH entre 5 et 9 à une température ≤ 40 °C.

- douches individuelles à usage collectif dans des locaux de type : internats, usine ; - vestiaires collectifs sauf communication directe(1) avec un local EC ; - salles d'eau à usage privatif avec un jet hydro-massant dans le receveur de douche et/ou la baignoire ; - sanitaires accessibles au public dans les locaux de type ERP : école, hôtels, aéroports, ...

EC Locaux très humides en ambiance

non agressive

Très forte hygrométrie

L'eau intervient de façon quasi continue sur au moins une paroi.

Le nettoyage au jet d'eau sous haute pression est admis. Le nettoyage (fréquence généralement quotidienne) peut être réalisé avec des produits agressifs (alcalins, acides chlorés,...) et/ou à une température ≤ 60 °C. Les revêtements de finition des parois du local et les interfaces (mastic, garniture de joints, ...) doivent être compatibles avec l'agressivité des produits d'entretien, du nettoyage (pression des appareils) et de la température.

- douches collectives, plusieurs personnes à la fois dans le même local : stades, gymnases, … ; - locaux hospitaliers individuels à usage collectif (exemple : balnéothérapie hospitalière).

(1) Communication directe = absence de séparation (porte ou cloison)

Tableau 2 - Caractéristiques d'identification des revêtements de sol certifiés NF UPEC

Désignation commerciale Classement

Certificat NF-UPEC (NF 189)

Épaisseur (mm)

Masse surfacique totale

(g/m²)

Largeur des lés (cm)

Longueur des rouleaux

(ml)

MULTISAFE GRANIT U4 P3 E2/3 C2 312-013.1 2 (hors relief) 3060 200 25

GRANIT SAFE.T U4 P3 E2/3 C2 312-023.1 2 2950 200 25

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 13

Tableau 3 – Supports bruts pour revêtement de sol

Type des supports Référentiels

Planchers en dalle pleine de béton coulé sur place, avec continuité sur appuis NF P 18-201 réf DTU 21 et amendements

Planchers en dalle pleine à partir des prédalles préfabriquées et de béton coulé sur place, avec continuité sur appuis

Cahier CSTB 3221 mai 2000, NF P 18-201 réf DTU 21 et amendements

Planchers confectionnés à partir de dalles alvéolaires en béton armé, avec table de compression en continuité sur appuis NF P 18-201 réf DTU 21 et amendements

Planchers confectionnés à partir de dalles alvéolaires en béton précontraint, avec table de compression en continuité sur appuis Cahier CSTB 2892 juin 1996

Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton. NF DTU 23.2

Planchers nervurés à poutrelles préfabriquées associées à du béton coulé ou associées à d'autres constituants préfabriqués par du béton coulé en œuvre, avec continuité sur appuis Cahier CSTB 2920 - novembre 1996

Planchers à partir de béton coulé en œuvre sur profilés métalliques larges collaborants, avec continuité sur appuis Avis Techniques respectifs

Chapes ou dalles traditionnelles à base de liants hydrauliques, y compris flottantes sur isolant SC1a2 NF DTU 26.2

Chapes fluides base ciment (avec réservation pour la zone de douche), hors zones de pente, y compris flottantes sur isolant SC1a2 Nota : Raccordement aux zones de pentes selon Documents Particuliers du Marché (DPM).

Avis Techniques respectifs

Parquets à clouer NF DTU 51.1

Planchers en bois ou en particules dérivés du bois en locaux EB+ privatifs uniquement NF P 63-203 réf DTU 51.3 (cf. annexe B) et amendements.

Annulé le : 17/07/2017

14 12/11-1599*V1

Tableau 4 – Nomenclature des supports muraux (d’après Cahier du CSTB 3567 de mai 2006)

Nature des supports neufs pour revêtements muraux Nomenclature Documents de référence des ouvrages concernés

● Murs en béton ou panneaux préfabriqués en béton - en béton à parement courant - en béton à parement soigné

S1 S2

● NF P18-210-1 - DTU 23.1 : Murs en béton banché ● NF P10-210-1 - DTU 22.1 : Murs en panneaux préfabriqués

● Enduits à base de ciment sur murs en béton ou murs et parois en maçonnerie

- enduits en mortier de ciment - enduits en mortier bâtard - enduits d'imperméabilisation de classe de résistance à la compression CS IV

S3 ● NF P15-210-1 - DTU 26.1 : Enduits traditionnels ● Certification CSTBat des enduits monocouches d'imperméabilisation

● Enduits au plâtre sur murs et parois en maçonnerie

- enduits de dureté Shore C minimale ≥ 40 - enduits de dureté Shore C minimale ≥ 60

S4 S5

● Avis Technique ● NF B12-301 Plâtre pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de très haute dureté(1). ● NF P71-201 - DTU 25.1 : Travaux d'enduits intérieurs en plâtre

● Ouvrages en plaques de parement en plâtre non hydrofugé (faces cartonnées)

- complexes d'isolation thermique - cloisons ou doublages de mur

S6

● NF EN 520(2) - Plaques de plâtre ● NF P72-203-1 - DTU 25.41 : Ouvrages en plaques de parement en plâtre ● NF P72-204-1 - DTU 25.42 : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches - plaques de parement en plâtre - isolant ● Avis Technique ou Documents Techniques d'Application visant les procédés de cloison et de doublage de mur.

● Ouvrages en plaques de parement en plâtre hydrofugé - type H1 (couleur verte ou identification spécifique)

S7

● NF EN 520(3) - Plaques de plâtre(4) ● NF P72-203-1 - DTU 25.41 : Ouvrages en plaques de parement en plâtre ● NF P72-204-1 - DTU 25.42 : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches - plaques de parement en plâtre - isolant ● Avis Technique ou Documents Techniques d'Application visant les procédés de cloison et de doublage de mur.

● Cloisons en carreaux de plâtre - cloisons en carreaux de plâtre standard (couleur blanche) ; - cloisons en carreaux de plâtre hydrofugé (coloration bleue) ; - cloisons en carreaux de plâtre hydrofugé "plus" ou "super" (couleur verte),

S8

S9

S10

● NF EN 12859 ● NF P72-202 - DTU 25.31 : Exécution des cloisons en carreaux de plâtre ● NF EN 12859 ● Avis Technique ou Documents Techniques d'Application visant les carreaux de plâtre hydrofugé ● Avis Technique ou Document Technique d'Application visant les procédés de cloisons en carreaux de plâtre hydrofugés "plus" ou "super"

● Cloisons en carreaux de terre cuite nus (non revêtus d'un enduit)

- montage des cloisons réalisé avec un liant-colle à base de plâtre - montage des cloisons réalisé avec un liant-colle à base de ciment

S11

S12

● Avis Technique ou Documents Techniques d'Application visant les cloisons en carreaux de terre cuite

● Murs maçonnés en blocs de béton cellulaire nus ● Cloisons nues montées avec un liant-colle à base de ciment S13

● NF P14-306 : Blocs de béton cellulaire autoclavé, éléments de catégorie C ● NF P10-202 - DTU 20.1 : Ouvrage en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs

(1) La classification actuelle des plâtres pour enduit est donnée par la norme NF B 12-301. Les spécifications relatives à la dureté des enduits en plâtre sont données dans le DTU 25.1 (article 5.5). La correspondance avec les désignations des plâtres données dans la norme NF B 12-301 estindiquée ci-après : - exigence de dureté Shore C minimale ≥ 40 : cette exigence est satisfaite pour les plâtres PFM (autrefois PFC) et les plâtres PGM (autrefois

PGC) - exigence de dureté Shore C minimale ≥ 60 : cette exigence est satisfaite pour les plâtres PFP, PGP, PFM-THD, PGM-THD, PFP-THD, PGP-THD

(autrefois plâtre à projeter et plâtre THD). Les plâtres THD dont la dureté Shore C minimale est supérieure à 75 satisfont bien entendu à cette prescription.

(2) Normes européennes EN 520 en cours de publication. Les plaques de parement en plâtre font l'objet de la marque NF. (3) Normes européennes EN 520 en cours de publication. (4) Les plaques hydrofugées type H1 font l'objet de la marque NF.

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 15

Tableau 5 – Supports muraux admissibles en fonction de l’exposition à l’eau (neuf et rénovation)

Support

Local Béton

Enduit base

ciment

Enduit base plâtre

Cloison ou doublage de

mur

Cloison en carreaux de plâtre

Cloison en carreau de terre cuite

Maçonnerie en blocs de

béton cellulaire

S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 S13

EB+ privatif (1) (3) (7) (4) (5) (6)

EB+ collectif (2) (2) (3) (5) (6)

EC (2) (2) (3) (5) (6)

support admis en pose collée directe

support non admis

(1) Recouvert d'un enduit à aspect lisse de type S5 ou d'un enduit de ragréage à aspect lisse base ciment Dans le cas d’une rénovation, l’enduit base plâtre existant peut être conservé sous réserve d’une préparation adaptée après reconnaissance préalable

(2) Recouvert d'un enduit à aspect lisse ou d'un enduit de ragréage à aspect lisse base ciment

(3) Egrené et/ou recouvert d'un enduit de ragréage base ciment à aspect lisse (au sens du DTU 59.4)

(4) S11 avec finition base plâtre dureté

(5) S12 recouvert d'un enduit spécifique, base ciment à aspect lisse (au sens du DTU 59.4), décrit dans l'Avis Technique du support

(6) Recouvert d'un enduit spécifique base ciment pour béton cellulaire à aspect lisse (au sens du DTU 59.4)

(7) S6 : Ces supports ne sont admis qu’en rénovation et dans le cas de plaques peintes uniquement, sous réserve de réaliser une préparation adaptée après reconnaissance préalable

Application de primaire selon support mural Application d’un primaire selon la nature du subjectile du revêtement mural AQUARELLE WALL HFS. Le DTU 59.4 dans le Cahier des Clauses Techniques précise les prescriptions de mise en œuvre des revêtements muraux en fonction des différents subjectiles et l’aspect de finition est du type A (cf. 6.2.3 de la norme).

L’application de la colle est précédée du passage d’un primaire :

Fabricants et Marque Primaire Observations

BOSTIK PRIMASOL R

HB FULLER TEC 049

MANG PRIMAPRENE

MAPEI PRIMER G

MIPLACOL ENDUITPRENE NOFLAM

SADER UNIDUR N

UZIN PE 360 sauf S1, S2

Pour l’emploi des primaires, la plage de température est de +10 °C à +25 °C ou +30 °C, se référer aux préconisations du fabricant du primaire en particulier pour la consommation selon le subjectile.

Annulé le : 17/07/2017

16 12/11-1599*V1

Tableau 6 – Outillage spécifique

Pour permettre de réaliser la pose du CONCEPT DOUCHE TARKETT, nous conseillons un outillage adapté – aux différentes phases d’exécution.

Code Désignation Sol Mur Janser Romus

1 Soufflerie chauffante X X 226 110 000 95 045

2 Roulette d’angle X X 224 400 123 95 135

3 Gouge murale ou Gouge avec guide

X X

262 601 000

95 125 95 180

4 Règle guide X 91 580

5 Buse rapide à évent ou Buse rapide ou Buse rapide à évent TARKETT (réf. 1258012)

X X

X X X

224 700 300 224 700 101

95 030

6 Couteau ¼ de lune X X 262 621 000 95 140

7 Guide d’arasement X X 262 625 000 95 150

8 Chalumeau traditionnel (« soudeuse ») ou spécial mur

X X

X X X

224 962 000 224 818 000 224 815 000

95 074 95 080 95 082

9 Rabot araseur (Revêt. À pastilles) ou araseur étroit ou araseur « SLIM » ou « TRIM »

X X X

262 626 500 262 609 100 262 609 300

95172

10 Gabarits d’angle plié à 90° et plat pour remontées en plinthe

X X

95 445 95 446

11 Traceur mural ou Traceur combiné / Trusquin mixte

X X

222 430 000 262 130 000

95 430 93 355

12 Buse à col de cygne ou Buse finition d’angle

X X

224 810 040 224 810 050

95 039

13 Gouge d’arasement X 262 610 000 95 160

14 Cale de liège / Marouflette X X 262 380 000 93 145

15 Maroufleur inox X 93 150

16 Couteau Mozart X X 262 636 000 95 130

Tableau 7 – Délais et conditions d’utilisation des colles

Fabricant Désignation Temps de gommage Temps ouvert

Température minimale d’emploi

Conservation (en emballage

d’origine fermé et local tempéré)

BOSTIK MANG POLYMANG SM CONFORT 10 à 15 min 45 à 50 min 10 °C 12 mois

BOSTIK SADER SADERTAC V6 CONFORT 10 à 15 min 45 à 50 min 10 °C 12 mois

BOSTIK MIPLACOL MIPLAFIX 300 CONFORT 10 à 15 min 45 à 50 min 10 °C 12 mois

EUROCOL 522 EUROSAFE SUPER PLUS

10 à 15 min env. 60 min 10 °C 12 mois

MAPEI ROLLCOLL 5 à 15 min 20 à 30 min 10 °C 24 mois

MAPEI ULTRABOND ECO 370 10 à 20 min 80 min 10 °C 24 mois

UZIN KE 2000 S 5 à 20 min 60 à 120 min 15 °C 12 mois

Informations données à titre indicatif. Il convient de se reporter aux fiches techniques des produits

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 17

Tableau 8 – Entretien

Locaux humides Mise en service Protection Entretien journalier Entretien hebdomadaire ou mensuel

MULTISAFE GRANIT ou

GRANIT SAFE.T

Nettoyage avec balai-brosse et détergent

neutre (alcalin si nécessaire)

Non Balayage humide avec détergent

neutre

Nettoyage au balai brosse avec détergent neutre.

Essuyage à la serpillière.

AQUARELLE WALL HFS

Nettoyage avec détergent neutre Non Nettoyage avec détergent neutre

Lessivage. Nettoyage avec détergent

neutre.

Siphons

Démontage et nettoyage complet de l'intérieur et

de la grille avec détergent neutre. Rinçage.

Non Nettoyage de la grille avec

détergent neutre

Nettoyage complet avec détergent neutre.

Rinçage.

L'utilisation occasionnelle ou alternée de produits désinfectants, alcalins ou détartrants peut s'avérer nécessaire. Évitez l'accumulation de salissures, projections de produits d'entretien, de savon et de shampooing. Dans tous les cas, respectez les préconisations d'utilisation des fabricants des produits d'entretien (taux de dilution, etc.). Ne pas mélanger les produits.

Détergent neutre : du type JONTEC ASSET ou 300, DYNATECH CLEAN FORCE, PROVEN ORAPI CLEANER NEUTRE Détergent alcalin : du type JONTEC STRIDE DEGRAISSANT, DYNATECH ALKA, PROVEN ORAPI CLEANER HAUTES PERFORMANCES Détergent détartrant : du type JONHSONDIVERSEY SANI CID, DYNATECH CALC OFF, PROVEN ORAPI CLEANER ACIDE Détergent désinfectant : du type JONHSONDIVERSEY SPRINT DEGRAGERM, DYNATECH CLEAN BACTO, PROVEN ORAPI PHAGOSURF DD

Annulé le : 17/07/2017

18 12/11-1599*V1

Figure 1 – Positionnement du siphon

Figure 2 – Chevêtre de renfort sous le siphon (support bois)

Figure 3 – Siphons et accessoires

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 19

Figure 4 – Remontée en plinthe sur profilé d’appui

(PA20 réf. 1441000 ou PA30 réf. 1442000)

Figure 5 – Couteau PURUS (réf. 1417 003)

Figure 6 – Traitement de la jonction douche / chambre avec barre de seuil

Figure 7 – Mise en place du profilé de Jonction PJ 30 (réf. 1418001)

Annulé le : 17/07/2017

20 12/11-1599*V1

Figure 8 – Traitement des joints du revêtement mural

Sur profilé d’appui (avec et sans chape flottante) Par thermoformage

Figure 9 – Recouvrement de la remontée en plinthe

Figure 10 – Traitement des traversées du sol avec manchon

Figure 11 –Cadre PURUS (réf. PURUS PLATE 300) pour installation des siphons sur supports bois

A B C D

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 21

Annexe A

Système douche - Reconnaissance des supports à base de liants hydrauliques

Entreprise : ..........................................................................Date ………………………….

Nom, référence et adresse du chantier : ..........................................................................................................................

Localisation des contrôles (voir plan(s) à joindre) ..........................................................................................................................

Clos et couvert ❑ oui ❑ non, Température ambiante ….. °C, Cloisons ❑ oui ❑ non,

Propreté des sols ❑ oui ❑ non.

Contrôles à établir selon les méthodes d’essais définies dans le NF DTU 53.2 P1-1 Reconnaissance des supports.

Nombre de contrôles à effectuer : - Minimum 1 par niveau et par phase d’exécution des supports pour les points 1, 3,

4, 5 ; - 1 par douche pour les points 2, 6 et 7.

1 - Taux d’humidité du support : méthode de la Bombe au Carbure (à l’endroit le plus épais et à la mi-épaisseur pour la chape)

Résultats : n° 1 ❑ C ❑ NC n° 2 ❑ C ❑ NC n° 3 ❑ C ❑ NC n° 4 ❑ C ❑ NC n° 5 ❑ C ❑ NC

2 - Relevé des fissures : Situation, Diagnostics, largeurs ............................................................................................................................... Décisions : ...............................................................................................................................

3 - Cohésion de surface

Résultats : n° 1 ❑ C ❑ NC n° 2 ❑ C ❑ NC n° 3 ❑ C ❑ NC n° 4 ❑ C ❑ NC n° 5 ❑ C ❑ NC

4 - Porosité

Résultats : ❑ Support normalement poreux ❑ Support très poreux ❑ Support fermé

5 - Respect de la pente

Résultats : ❑ C ❑ NC

6 - Implantation du siphon

Niveau dalle béton finie : ❑ C ❑ NC

Distance bord / parois verticales > 30 cm (ou au moins 40 cm axe / parois) : ❑ C ❑ NC

Les contrôles ont été faits par l’entreprise ………………………………. représentée par ………………… Les contrôles, constats et décisions ont été réalisés contradictoirement le …………………… avec et / ou :

Le Maître d’ouvrage ..................................................... Monsieur ........................ Signature................. L’architecte et/ou le Maître d’œuvre ............................. Monsieur ....................... Signature ............... Éventuellement, le titulaire du lot support ..................... Monsieur ....................... Signature .............

Le rapport est à remettre en mains propres contre décharge ou à expédier en lettre recommandée avec AR aux : Architecte, Maître d’œuvre et au titulaire du lot support.

Légende : ❑ C = Conforme ❑ NC = Non conforme

Annulé le : 17/07/2017

22 12/11-1599*V1

Annexe B

Système douche sur planchers porteurs sur solivage avec risque d'exposition à l'eau - Reconnaissance des supports à base de bois

Entreprise : ..........................................................................Date …………………………..

Nom, référence et adresse du chantier : ...........................................................................................................................

Localisation des contrôles (voir plan(s) à joindre) ...........................................................................................................................

Clos et couvert ❑ oui ❑ non, Température ambiante ….. °C, Cloisons ❑ oui ❑ non,

Propreté des sols ❑ oui ❑ non.

Contrôles à établir selon les méthodes d’essais définies dans la norme NF P 63-203 (réf. DTU 51.3) Planchers en bois ou en panneaux à base de bois - partie 1-1 : cahier des clauses techniques.

Nombre de contrôles à effectuer pour chaque salle de bain - Minimum 1 pour les premiers 100 m² et 1 par multiple de 500 m²

supplémentaires pour les points 1, 2, 3, 4 ; - 1 par douche pour les points 5 et 6.

1 - Type de panneaux

❑ Contreplaqués CTB-X à usage structurel (marquage S) cf classes 2 et 3 de la NF EN 636

❑ Panneaux de particules CTB-H conformes à la norme NF EN 312 (P5)

❑ OSB conformes aux classes 3 et 4 de la norme NF EN 300.

2 - Joints entre panneaux

Sans désaffleurements : ❑ C ❑ NC

3 - Arase (mise à niveau)

Lorsque le plancher est posé avant les revêtements de sol des pièces contiguës, l'arase donnée par le trait de niveau du maçon doit être respectée à ± 2 mm près. Traitement : primaire …………………………………………………………………………………………………..

4 - Respect de la pente

Résultats : ❑ C ❑ NC

5 - Implantation du siphon

Niveau plancher fini : ❑ C ❑ NC

Distance axe / parois verticales > 30 cm(ou au moins 40 cm axe / parois) : ❑ C ❑ NC Contrôles réalisés par l’entreprise ………………………………. représentée par ……………. Les contrôles, constats et décisions ont été réalisés contradictoirement le …………………… avec et / ou :

Le Maître d’ouvrage ..................................................... Monsieur ........................ Signature................. L’architecte et/ou le Maître d’œuvre ............................. Monsieur ....................... Signature ............... Éventuellement, le titulaire du lot support ..................... Monsieur ....................... Signature .............

Le rapport est à remettre en mains propres contre décharge ou à expédier en lettre recommandée avec AR aux : Architecte, Maître d’œuvre et au titulaire du lot support.

Légende : ❑ C = Conforme ❑ NC = Non conforme

Annulé le : 17/07/2017

12/11-1599*V1 23

Annexe C

Système douche - Reconnaissance des supports muraux Entreprise : ..........................................................................Date …………………………..

Nom, référence et adresse du chantier : ...........................................................................................................................

Localisation des contrôles (voir plan(s) à joindre) ...........................................................................................................................

Clos et couvert ❑ oui ❑ non, Température ambiante ….. °C.

Contrôles à établir selon les méthodes d’essais définies dans la NF P 72-203-1-1 (DTU 25.41) et NF P 74-204-1 (DTU 59.4).

Nombre de contrôles à effectuer : - Minimum : chaque local pour les points 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

1 - Aspect de surface Après traitement des joints et ragréage local (tête de vis, rebouchage superficiel) Présence de pulvérulence ❑ C ❑ NC Présence de trou. ❑ C ❑ NC

2 - Planéité locale 1 mm sous la règle de 0,20 m : ❑ C ❑ NC

3 - Planéité générale (y compris rectitude aux angles) 5 mm sous la règle de 2 m : ❑ C ❑ NC

4 - Horizontalité L'écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm. ❑ C ❑ NC

5 – Aplomb (y compris aux angles) 5 mm mesurée sur 2,5 m : ❑ C ❑ NC

6 – Humidité (pour les enduits en plâtre projeté en rénovation). Humidimètre à pointes : ❑ C ❑ NC

7 - Dureté (y compris au niveau des bandes de jonctions sur plaques de plâtre cartonnées)

Vérification de la cohésion de surface par rayure à l’aide d’un scléromètre (de type duromètre par exemple) ❑ C ❑ NC En cas de contestation, un essai de dureté Shore C est requis : Moyenne > 40 : ❑ C ❑ NC

Contrôles complémentaires

8 – Angularité Respect des angles définis au descriptif : ❑ C ❑ NC Ecart par rapport à la valeur définie :

9 – Etat des jonctions entre plaques Absence de pulvérulence superficielle, trous ou traces d’outils : ❑ C ❑ NC

Contrôles réalisés par l’entreprise ………………………………. représentée par ……………. Les contrôles, constats et décisions ont été réalisés contradictoirement le …………………… avec et / ou :

Le Maître d’ouvrage ..................................................... Monsieur ........................ Signature................. L’architecte et/ou le Maître d’œuvre ............................. Monsieur ....................... Signature ............... Éventuellement, le titulaire du lot support ..................... Monsieur ....................... Signature .............

Le rapport est à remettre en mains propres contre décharge ou à expédier en lettre recommandée avec AR aux : Architecte, Maître d’œuvre et au titulaire du lot support.

Légende : ❑ C = Conforme ❑ NC = Non conforme

Annulé le : 17/07/2017