1 Séminaire 2011 - SIG

SEMINAIRE DE RENTREE – 6 SEPTEMBRE 2011 L’embarcadère – Plélan le Petit

COMPTE-RENDU thématique «SIG»

Les échanges ont été riches et nombreux et ce compte-rendu ne permet pas d’en restituer l’intégralité. Il permet néanmoins de restituer la teneur générale du débat qui s’est tenu autour de la thématique du Système d’Information Géographique (SIG). Viviane LE DISSEZ, Mickaël CHEVALIER tiennent à renouveler leurs remerciements aux intervenants qui se sont déplacer pour discuter avec nous : élus locaux, agents de collectivités ou membres du Conseil de développement. De même, votre présence et votre participation est saluée par l’exécutif du Syndicat mixte du Pays de Dinan prêt à renouveler l’expérience l’année prochaine. Animation : Viviane LE DISSEZ – Présidente du Syndicat mixte du Pays de Dinan Intervenant :

- Franck LE PROVOST : Directeur du Pays de Guingamp Cette thématique s’est déroulée en 3 temps :

- Une première partie introductive sur ce qu’est un SIG par Mme LE DISSEZ - Une seconde partie de présentation du SIG mis en place par le Pays de Guingamp par Franck

LE PROVOST, Directeur du Pays de Guingamp - Une partie questions réponses avec la salle

1) Qu’est ce qu’un SIG ?

Vous trouverez ci-dessous, le diaporama qui a été projeté en introduction

Système d'Information Géographique

(SIG): définition et principes de base

1. Un SIG a pour but d'informer sur la géographie d'un espace donné

2. Il s'appuie donc sur un certain nombre de bases de données géographiées, qu'il permet d'intégrer, de gérer, de traiter et de représenter sous forme de cartes.

3. Plusieurs définitions des SIG existent mais toutes incluent l'ensemble de ces différentes fonctions

Questions de base auxquelles un SIG doit pouvoir répondreOù ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si ?

� Où ?Où cet objet se trouve-t-il ? Et plus généralement, où se trouvent tous les objets d'un même type ? Cette interrogation permet de mettre en évidence la répartition spatiale d'un objet

� Quoi ?Que trouve-t-on à cet endroit ? Il s'agit de mettre en évidence tous les objets ou phénomènes présents sur un territoire donné.

� Comment ?Quelles relations existent ou non entre les objets et les phénomènes ?C'est la problématique de l'analyse spatiale

Où se trouve l'échangeur ?

Quel est le nom de l'autoroute ?

Comment est organisée la circulation ?

2 Séminaire 2011 –SIG

Questions de base auxquelles un SIG doit pouvoir répondreOù ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si ?

� Quand ?A quel moment des changements sont intervenus?Quels sont l'âge et l'évolution de tel objet ou phénomène ?C'est la problématique de l'analyse temporelle

� Et si ?Que se passerait-il si tel ou tel scénario d'évolution se produisait ? Quelles conséquences affecteraient les objets ou phénomènes concernés du fait de leur localisation ?

Si l'autoroute s'élargit, quelles sont les populations qui risquent d'être les plus touchées (population à moins de 300 mètres de l'autoroute) ?

Depuis quand cette bretelle est-elle en service ?

Comment ça marche ?Un affichage sous forme de couches d'informations

• Un SIG contient généralement plusieurs sortes d'objets géographiques qui sont organisés en thèmes que l'on affiche souvent sous forme de couches.

• Chaque couche contient des objets de même type (routes, bâtiments, cours d'eau, limites de communes, entreprises,...).Chaque objet est constitué d'une forme (géométrie de l'objet) et d'une description.

En résumé, un SIG permet :

• De visualiser et de produire des plans (généraux et thématiques) ainsi que d'accéder aux données techniques associées à un élément.

• De faire des statistiques et des calculs en fonction des données associées.

• De superposer les données des différentes couches pour aider à la décision.

• D'accéder aux différentes couches sans hiérarchie préalable, selon la demande.

SIG et Collectivités

En matière de gestion de l’espace, lescollectivités sont appelées à utiliser denombreuses sources d’informations d’originesdiverses, qu’elles doivent recouper.

Le S.I.G. est donc pour elles l’outil le plus adaptépour une organisation optimale de l’information.Il constitue une aide à la gestion quotidienne maisaussi à moyen et long terme.

SIG et Collectivités

Un SIG représente donc une aide à la décision notamment dans les domaines suivants :

– l’urbanisme (cadastre, permis de construire…)

– l’aménagement du territoire (Plan Local d’Urbanisme, Schéma de Cohérence Territorial…)

– la gestion des réseaux (eau potable, assainissement, éclairage, électricité, gaz, télécom…)

– l’environnement (servitudes, directives européennes…)

– le patrimoine communal

– toute autre information géographique susceptible d’intéresser les communes, comme par exemple, les plans de prévention des risques.

2) Intervention de Franck LE PROVOST Cette présentation s’appuie sur un diaporama qui est joint à ce compte rendu. Il précise que la démarche du Pays de Guingamp est partie de la volonté de développer un outil commun avec une philosophie de partage qui repose sur ‘interopérabilité des données. Celles-ci doivent être structurées pour pouvoir être lues par tous les logiciels libres ou pas. Le SIG de Guingamp a été élaboré en concertation avec les communes et les communautés de communes. Chaque utilisateur dispose d’un accès qui lui permet d’accéder aux données de son

3 Séminaire 2011 –SIG

territoire et à un certain degré de fonctionnalités. Pour les communes, ma première étape a été d’intégrer le cadastre numérisé puis les Plan Locaux d’Urbanisme et à la demande de secrétaires de Mairie le Pays travaille actuellement au développement d’un système de gestion des cimetières qui sera mis à disposition gratuite des collectivités Le Pays de Guingamp a fait le choix de développer son outil à partir de logiciels libres. Ces derniers représentent 80% de la boite à outils. Seul le logiciel FME qui permet de lire et d’intégrer des données à partir de logiciels tels qu’Autocad ou Excel, etc. En 2010, la mise en place de cet outil est revenue à 27 400 € au Pays de Guingamp. Cette somme intègre la formation des secrétaires de mairies, les logiciels et l’emploi à mi temps d’un géomaticien. Aujourd’hui ce sont 148 personnes qui sont habilitées pour avoir un accès au SIG et il y a en moyenne 33 connexions par jour pour une durée moyenne de plus de 4 minutes. Le Pays de Guingamp s’appuie sur le portail GéoBretagne au sein duquel de nombreux utilisateurs mettent leurs données à disposition. Ces données sont parfaitement géo référencées et lisibles par tous. A l’issue de cette présentation, Franck le PROVOST a fait une démonstration du fonctionnement du Web SIG du *Pays de Guingamp.

3) ECHANGE avec le public : QUESTIONS/REPONSES Question 1 : Combien ya t’il d’élus utilisateurs ? Réponse : Une dizaine actuellement. Certains s’appuient sur l’outil pour des présentations en conseil municipal ou lors de séance de travail entre élus et techniciens ou avec des administrés. Question 2 : Comment la donnée est elle compilée et actualisée ? Réponse : Sot cela se fait à l’interne lorsque la donnée est interne au pays. Sinon, lorsque la donnée est ailleurs, nous ne cherchons pas à la recréer ou à l’intégrer dans le serveur du pays. Nous créons des liens vers les bases existantes et nous allons nous y connecter (via géoportail par exemple). La mise à jour est réalisée par l’auteur de la donné, qui est le plus à même de le faire. Question 3 : Un tel outil peut-il permettre à une commune de gérer l’instruction des procédures d’urbanisme qui sont aujourd’hui assurées par la DDTM ? Réponse : oui, cela est tout à fait possible. Il suffit pour cela de créer un module « métier » à l’instar de ce qui va être fait pour la gestion des cimetières. La priorité a cependant été mise sur l’intégration des cartes communales et des PLU mais c’est une question qui prend également forme au sein du Pays de Guingamp. Question 4 : Dans la présentation, il est mentionné que le Pays dispose de 5 SIG distincts ? Qu’est ce que cela signifie ? Réponse : C’est exact mais ce sont tous des logiciels libres qui ont tous des points forts et des faiblesses. Nous utilisons l’un ou l’autre en fonction du travail à réaliser. L’utilisateur lui, ne fait que consulter et ne sait pas lequel de ces différents outils a été utilisé. Ils ne servent qu’à produire et travailler la donnée. Question 5 : Si le Pays décide de développer un tel outil, quel en serait le planning ? Réponse de Viviane LE DISSEZ : Il semble que cet outil suscite un fort intérêt. Si le Pays s’engage dans une telle démarche ce ne peut être qu’avec la volonté de décliner l’outil vers le plus grand nombre possible d’utilisateurs et dans un souci de leur apporter des réponses à leurs besoins. Cela passe par u bonne définition des besoins. Néanmoins, le Pays de Dinan a la possibilité de bénéficier via l’enveloppe numérique d’un financement régional mais cette possibilité cessera fin 2012. Il appartiendra au Comité syndical de se prononcer sur ce dossier mais cela pourrait être développé en 2012 et entrer en fonction en 2013.

4 Séminaire 2011 –SIG

Question 6 : Est-il possible d’intégrer le réseau pluvial dans ce type d’outil ? Réponse : Il est tout à ait possible d’intégrer les réseaux d’eaux pluviales dans un tel outil. Question 7 : Quelles sont les relations avec les collectivités du Pays qui possédaient déjà leur outil ? Réponse : Il n’y a pas de difficultés particulières. Si certaines avaient des habitudes de travail auparavant, elles restent utilisatrices de leurs outils car il n’ya pas d’obligation de passer sur l’outil du Pays. En revanche, elles accèdent aux données mises en ligne par le Pays. D’une manière générale, il ya un très bon retour des communautés de communes sur l’outil. Le Pays envisage maintenant de passer le géomaticien à temps plein compte tenu des développements possibles. Question 8 : Quelles sont les moyens humains nécessaires pour faire fonctionner un tel outil ? Réponse : il est indispensable d’avoir un géomaticien dans un premier et un cartographe et un plus. Il faut noter qu’u Pays de Guingamp, l’ensemble des agents a été formé au SIG ceci dans un souci d’ouverture et de transmission de la connaissance. A l’issue de ces intervention et échanges, Viviane LE DISSEZ a conclu et proposé aux personnes présentes de répondre à la question suivante : « Etes-vous favorable au développement d’un SIG du type de celui du Pays de Guingamp sur le Pays de Dinan ? » « Etes-vous favorable au développement d’un SIG du type de celui du Pays de Guingamp sur le Pays de Dinan ? »

REPONSES qui s’est exprimé ? 32 PERSONNES

Elus Agents de collectivité Conseil de développement

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L’ensemble des réponses est favorable et ce dans chaque catégorie. commentaires des participants : Elus :

• « souhait qu’il soit conçu en fonction des besoins des communes» • « Outil indispensable pour avoir accès à toutes les données nécessaires en matière

d’urbanisme pour le dévelopement de nos communes».

• « Présentation très convaincante » • « Il faut en faire une priorité por moderniser notre territoire compte tenu du coût limité

de l’investissement » • « C’est un otuil de travail important et accesiible et surtout un outil de dialogue pour

faciliter les décisions ». • « la formule de Guingamp est séduisante et souple d’utilisation »

• « C’est pour mi une découverte ; outil très intéressant qui deviendra vite indispensable » • Il est important de lancer le projet comme le Pays de Guingam, meme si toutes les

communes ne sont pas prêtes à y aller ». Membre du conseil de développement :

• « Outil tout à fait utile» Agents de collectivités :

• « Bien cibler les demandes pour avoir un outil au service des collectivités et utilisé par un maximum de personnes ».

Compte-rendu réalisé par Marc FRAVAL

Le 12 septembre 2011

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