Direction générale de la cohésion sociale Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes

Synthèse de l’actualité

20 novembre 2011

Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Connaissances statistiques sur les violences de genre Une journée scientifique de l’Unité genre, démographie et société de l’Institut national d’études démographiques (INED, dont on salue le nouveau logo ci-contre) sera consacrée le mardi 22 novembre aux « Connaissances statistiques sur les violences de genre. Sources, approches théoriques et perspectives ». Depuis la première enquête française sur les violences faites aux femmes, ayant une dimension nationale, l’ENVEFF, réalisée en 2000, sous la responsabilité de Maryse Jaspard, le contexte a changé constatent les organisatrices : « les connaissances statistiques sur ces violences se sont développées, l’on parle désormais de violences de genre et non plus seulement de violences faites aux femmes, l’intolérance à ces violences s’accroît bien que la pénalisation reste faible, des campagnes de prévention ont vu le jour ». Cette journée sera donc l’occasion de présenter des travaux récents sur ces violences réalisés dans ce nouveau contexte. Le colloque s’intéressera aux sources que constituent les dossiers judiciaires, administratifs ou les numéros d’aide aux victimes pour développer les connaissances tant sur les victimes que sur les besoins qu’elles expriment. Il présentera des recherches explorant les conséquences des violences vécues dans la période de jeunesse sur les trajectoires sociales des personnes, et des travaux mettant au jour les manques et lacunes des recherches statistiques françaises en comparaison des travaux étrangers. Enfin, une table ronde finale sera l’occasion de présenter le projet de l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) que l’INED envisage de réaliser à l’horizon de l’année 2014 pour actualiser et approfondir les connaissances sur ces violences.

De très nombreux évènements en Ile-de-France… Tables rondes, expositions, projections, ateliers, colloques, débats, rassemblements, rencontres « Femmes du monde » en Seine-Saint-Denis, initiatives de la Mairie de Paris, etc. Les manifestations en Ile-de-France se multiplient et nous ne pourrons pas passer dans ces pages l’ensemble des informations reçues. Mais Hubertine veille sur la région et a tout rassemblé dans son agenda à l’occasion de cette nouvelle Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Retrouver l’agenda sur le site du Centre Hubertine Auclert

« Une réponse cohérente et efficace contre les violences faites aux femmes » L’Association des Elu/es contre les violences faites aux Femmes (ECVF) organise un colloque sur le thème « Construire ensemble une réponse cohérente et efficace contre les violences faites aux femmes. 10 ans après l’enquête Enveff : de la réalité des chiffres aux réponses politiques ». La manifestation se tiendra le mercredi 30 novembre à la mairie du XIIIe

arrondissement de Paris. Trois tables rondes ponctueront en particulier ce colloque : « Du poids des chiffres à la prise de conscience politique », « Institutionnalisation de la lutte contre les violences faites aux femmes : des réponses multiformes » et « La volonté politique, base de toutes les avancées dans la législation et les politiques publiques ».

Retrouver le programme du colloque sur le site d’ECVF

« Violences conjugales : pourquoi tant de résistances à en parler ? » Un colloque interdisciplinaire aura lieu les vendredi 25 et samedi 26 novembre sur le thème « Violences conjugales : pourquoi tant de résistances à en parler ? » à l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris. Ce premier colloque organisé par le Centre de recherches psychanalyse, médecine et société de l’Ecole doctorale recherches en psychanalyse et psychopathologie de l’Université Paris Diderot et la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) sur le phénomène des violences faites aux femmes, en particulier les violences conjugales. Il s’agira d’une articulation interdisciplinaire face à la question : Pourquoi tant de résistances à parler des violences conjugales ? Tant du côté des victimes directes ou indirectes que des acteurs sociaux et des professionnels. Trois tables rondes étudieront « Les résistances sociales », « Les victimes, le sauteurs » et « Les résistances institutionnelles ».

Télécharger le programme sur le site de la FNSF

« Viol : la honte doit ENCORE changer de camp ! » Un an après le lancement du manifeste « Viol, la honte doit changer de camp » (synthèses des 25 et 26 novembre 2010), 37 000 personnes l’ont signé annoncent les associations à l’origine de cette initiative : Osez le féminisme !, le Collectif féministe contre le viol (CFCV) et Mix-Cité. « Et un an plus tard », estiment-elles dans un communiqué diffusé le 18 novembre, « rien n'a encore changé ! ». Les associations estiment qu’elles « attendent toujours que les pouvoirs publics prennent des mesures pour faire reculer rapidement les violences faites aux femmes ». A l’occasion de la Journée

internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, elles remettront au Premier ministre les signatures du manifeste et appellent à un rassemblement à Paris sur le thème « Viol : la honte doit ENCORE changer de camp ! ». Ce rassemblement sera également l'occasion de rendre publique une lettre ouverte aux candidates et candidats à la présidentielle, leur demandant de prendre position sur les revendications du manifeste.

Retrouver la page Facebook de l’évènement

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Prostitution : « abolition 2012 » L'Amicale du Nid, la Fondation Scelles et le Mouvement du Nid organisent une grande réunion des abolitionnistes du système prostitueur le mercredi 29 novembre à l'Assemblée Nationale. A cette occasion, les trois associations présenteront leur Appel « Abolition 2012 » (synthèse du 28 octobre) et inviteront les élu-e-s, candidat-e-s et représentant-e-s des partis politiques à soutenir leur mobilisation en faveur d'une loi abolitionniste du système prostitueur. Rappelons qu'un rapport sur le sujet a été rendu par l’Assemblée nationale (synthèses des 23 mars, 5, 8, 12 et 15 avril) et qu’une proposition de résolution réaffirmant la position abolitionniste de la France en matière de prostitution a été déposée en juin dernier (synthèses des 24 juin et 31 août). A noter enfin que L’Humanité du 9 novembre a publié une tribune collective pour défendre la liberté d’exprimer des positions abolitionnistes.

http://www.abolition2012.fr/

« Violences faites aux femmes… conséquence du sexisme ordinaire » A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité de la Direction départementale de la cohésion sociale de Loire-Atlantique, Gynécologie sans frontières et le service de Gynécologie-obstétrique du CHU de Nantes organisent, le vendredi 25 novembre un colloque intitulé « Violences faites aux femmes… conséquence du sexisme ordinaire » à la Faculté de pharmacie de Nantes. Comme l'indique l'intitulé de la manifestation, les organisateurs se proposent de réfléchir à l'impact du « sexisme dit ordinaire » sur les différentes formes de violences (sexistes, sexuelles, conjugales, prostitutionnelles…) que peuvent rencontrer les femmes au cours de leur vie. Il s’agira également de s’arrêter sur des moments clés : l'école, les études, le travail… Deux manifestations complémentaires entourent cet événement : une soirée cinéma suivi d’un débat le jeudi 24 novembre avec la diffusion du film de Jean-Paul Lilienfeld « La Journée de la jupe » à la Faculté de Pharmacie, et l'exposition « Blessures de femmes » de Catherine Cabrol qui sera présentée toute la semaine dans le hall de la Faculté.

Télécharger le programme du colloque sur le site de la préfecture

Soirée au Dock des Suds à Marseille Le 25 novembre est souvent l’occasion pour les associations et collectivités territoriales d’organiser avec l’Etat des manifestations de sensibilisation du grand public pour lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes. Dans les Bouches du Rhône une soirée au Docks des Suds lieu emblématique de Marseille sera organisée le vendredi 25 novembre. Grâce à un partenariat établi avec la Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité, du Conseil général et du Conseil régional, la Ville de Marseille et de la DDCS, mission égalité entre les femmes et les hommes. Une ampleur particulière est

donnée à cette manifestation : un village associatif réunira ainsi une quinzaine d'associations, des débats et des prises de parole seront organisés, enfin six groupes de jeunes amateurs seront impliqués dans la soirée. Pour participer même en étant loin, les internautes peuvent voir le clip et écouter la chanson « Parce qu'elles en souffrent » écrite et interprétée par les jeunes filles et garçons du centre social de la Capelette de Marseille et télécharger l'affiche de la manifestation.

Retrouver le programme et l’ensemble des documents

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Action gouvernementale

Cérémonie de remise du Label égalité Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, présidera une cérémonie de remise du label « Egalité » 2011 le lundi 21 novembre. Lancé en 2004, le label « Egalité » est un outil de reconnaissance et de valorisation des entreprises, des associations et des administrations engagées durablement dans une démarche volontaire d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ce label est décerné sur la base d'un cahier des charges, qui s'articule autour de trois champs essentiels : la prise en compte de l’égalité professionnelle dans les relations sociales, l’information et la culture de l’organisme ; l’égalité dans la gestion des ressources humaines et le management ; l’égalité par la prise en compte de la parentalité dans le cadre professionnel. Treize organismes, comme par exemple l’Ordre des Avocats à la Cour d’Appel de Paris ou les Conseil régionaux de Bretagne et de Picardie, seront récompensés lors de cette cérémonie.

Retrouver les informations sur le Label égalité sur notre site

Le congé paternité assoupli pour les fonctionnaires ? Le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, veut inciter les pères fonctionnaires à profiter pleinement de leurs onze jours de congés de paternité. Il propose que le congé parental soit considéré comme un temps de service effectif pour les fonctionnaires la première année. Objectif : favoriser les carrières des femmes dans les ministères, les collectivités locales et les hôpitaux. « L’égalité dont nous parlons, c’est une égalité qui se retrouve dans les faits comme dans les consciences. C’est une égalité qui se vérifie tant dans les organigrammes que sur les fiches de paie » a également déclaré le ministre de la Fonction publique le 16 novembre devant l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) qui organisait un colloque sur la place des femmes dans les conseils d’administration et les comités exécutifs.

Retrouver le discours du ministre sur le site de la Fonction publique

Claude Greff présente la politique nationale de soutien à la parentalité Claude Greff a présenté le 17 novembre (synthèse du 16 novembre) les mesures en faveur d’une politique nationale de soutien à la parentalité. « Avec un budget de plus de 100 milliards d’euros, notre politique familiale est dynamique et enviée par de nombreux pays européens. Avec 828 000 naissances en 2010, la France est championne d’Europe de la natalité ! » a rappelé Claude Greff. « La plus belle illustration de l’efficacité de notre politique familiale est le cumul de 2 indicateurs : un taux de natalité élevé de près de 2 enfants par femme en âge de procréer et un taux d’activité professionnel féminin de 85 % ». A l’occasion de la conférence de presse, la secrétaire d’Etat chargée de la famille a également présenté les résultats d’un sondage TNS-Sofres sur les difficultés et les attentes des parents. Les familles ont aujourd’hui des besoins nouveaux qui appellent des réponses de la part des pouvoirs publics. C’est le sens des propositions de la politique nationale de soutien à la parentalité.

Retrouver les différents documents sur notre site

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Législation, réglementation, nominations

Conseil d'administration de l'Ecole nationale supérieure de sécurité sociale Par arrêté du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé en date du 3 novembre 2011 publié au Journal officiel du 17 novembre, sont nommées au sein du conseil d'administration de l'Ecole nationale supérieure de sécurité sociale, en tant que présidente, Danièle Karniewicz, et, en tant que vice-présidente, Annick Morel.

Assemblée nationale

Travail : lutter contre la précarité professionnelle des femmes Le texte résultant des délibérations sur la proposition de loi de Christophe Sirugue pour « lutter contre la précarité professionnelle des femmes » (synthèse du 25 octobre) a été mis en ligne sur le site de l’Assemblée. Le vote sur l'ensemble de la proposition de loi aura lieu le mardi 22 novembre. Le texte s’intéresse en particulier à la lutte contre le temps partiel subi et à l’encadrement des conditions de travail dans le secteur des services à la personne.

Retrouver le dossier législatif sur le site de l’Assemblée nationale

Défenseur des droits

« Utiliser les pouvoirs du défenseur des droits avec discernement » Dans un entretien accordé au Figaro du 17 novembre, qui y consacre une pleine page, le Défenseur des Droits, Dominique Baudis, affirme cinq mois après sa nomination que la création de son poste est « une rationalisation juridique et économique » et promet d'utiliser ses pouvoirs « avec discernement ».

http://www.defenseurdesdroits.fr/

Egalité dans la vie professionnelle

Egalité professionnelle dans les branches de la coopération agricole La négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la coopération agricole s’est conclue, le 12 octobre 2011, par un accord interbranches triennal, signé par Coop de France et les quatre fédérations syndicales. Cet accord qui couvre les 19 branches de la coopération agricole, fixe un cadre de référence pour les négociations internes et prévoit la mise en place d'actions concrètes favorisant l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Parmi celles-ci, l'égalité d'accès à la formation professionnelle sera privilégiée de façon à favoriser un traitement indifférencié entre les hommes et les femmes en matière de promotion et de rémunération. Autres actions prévues : l'organisation de formations tenant compte des contraintes de la vie familiale, l'augmentation de la proportion des femmes dans les fonctions d'encadrement, la prise en compte de la situation familiale pour les congés par exemple.

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Egalité dans la vie personnelle et sociale

Droit au séjour et violences au sein du couple : l’incidence de la loi du 9 juillet 2010 La loi du 9 juillet 2010 a renforcé la protection des personnes subissant des violences au sein de leur couple, ou de la part de leur ancien-n-e partenaire, ainsi que des personnes menacées de mariage forcé. Il est apparu nécessaire au Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) d’exposer dans une brochure les points qui, dans cette loi, concernent spécifiquement les personnes de nationalité étrangère. En effet, la loi crée une nouvelle mesure, appelée « ordonnance de protection », qui ouvre droit dans la majeure partie des cas, à une carte de séjour temporaire portant la mention « vie privée et familiale ». Après une présentation succincte de cette mesure, ce document pratique s’attache à exposer son implication sur les titres de séjour, et les limites du dispositif.

Télécharger la brochure sur le site du GISTI

Prostitution et pouvoir… Alors que Le Parisien du 17 novembre fait sa une et son dossier d’ouverture sur « l’itinéraire des filles au cœur du réseau » dans l’affaire de Lille et implique « hommes de pouvoir » et « notables locaux » dans ce réseau « très organisé », Le Nouvel observateur du 17 novembre consacre un dossier au thème « Pouvoir et prostitution ». Selon l’hebdomadaire, « l’opinion publique, qui réclame davantage de moralité de ses dirigeants, pourrait exiger que l’on en finisse avec la veille connivence entre les puissants et la prostitution »…

Femmes et sport

« Comment mettre hors jeu le sexisme dans le sport ? » L'Humanité des débats du 18 novembre se pose en deux pages la question du sexisme dans le sport. « Historiquement le sport a été pensé et organisé pour former les hommes à la virilité » explique Catherine Louveau, sociologue, professeure en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). « C'est tout un monde qu’'il faut réorganiser pour arriver à faire entrer les femmes dans le sport » souligne Carine Delahaie, rédactrice en cheffe de Clara Magazine, alors que Nina Charlier, professeure d’education physique et sportive (EPS), estime que « l'éducation physique et sportive à l'école (est) une chance pour l'égalité entre filles et garçons ». La double page est illustrée par une belle photo de la joie des joueuses l’équipe de France féminine de football lors du quart de finale de la coupe du monde contre l’Angleterre. On en profite pour signaler que lors de leur tournée d'une semaine aux Antilles, les Bleues on dominé l'Uruguay sous la chaleur (plus de 30°C) de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe (ci-dessus). Une démonstration en faveur des filles entrainées par Bruno Bini, demi-finalistes du dernier Mondial et actuellement en tête de leur groupe de qualification pour l'Euro 2013 (4 victoires en 4 matches). Elles ont infligé une véritable correction à leurs adversaires (8-0). Le dimanche 20 novembre les bleues ont battu le Mexique 5 à 0.

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Image des femmes

« Les bons conseils (sexistes) de Ouest-France et Okapi aux adolescentes » Dans un article publié sur son blog par Julien Joly le 16 novembre (repris sur le site Acrimed), le journaliste dénonce « des conseils à une jeune fille mal dans sa peau qui se transforment en étalage de clichés sexistes ». C’est la rubrique « Ados » de Ouest-France qui est ainsi mise en cause. Le quotidien régional y reproduisait le 16 novembre le courrier de « Margot, 12 ans », une adolescente qui « ressemble à un garçon », suivi de la réponse d’Okapi.

Lire l’article sur le blog Jeudi soir

Colloques, événements

« Les manuels scolaires sont-ils sexistes ? » « Les manuels scolaires sont-ils sexistes ? » c’est la question que s’est posée le Centre Hubertine Auclert. Une conférence de presse organisée par le Centre se tiendra dans la cadre du Salon de l’éducation le vendredi 25 novembre pour y répondre. Le centre francilien de ressources pour l’égalité entre les femmes et les hommes de la région Ile-de-France y présentera les résultats de l'étude « Histoire et égalité femmes-hommes : peut mieux faire ! La représentation des femmes dans les nouveaux manuels d’histoire de seconde et de CAP en 2010 ». A l’issue de la conférence, le « Prix du Centre Hubertine Auclert », qui a choisi de récompenser les bons élèves plutôt que de punir les mauvais, sera décerné par un jury présidé par l'historienne Annette Wieviorka. A cette occasion seront aussi présentées les différentes actions du Centre Hubertine Auclert et de la Région en faveur de l'éducation à l'égalité.

Pour en savoir plus sur le site d’Hubertine Auclert

Régions

Les « êtres humaines » débarquent à Chalon-sur-Saône Une création collective « Les Etres Humaines » sera jouée à la Maison Verte du Plateau Saint Jean le mardi 29 novembre à Chalon-sur-Saône. Ce spectacle est le fruit d'un atelier d'une année à la Résidence de l'Ecluse, qui accueille des femmes et leurs enfants victimes de violences et/ou de grande précarité. Cet atelier a réuni des comédiennes, une scénographe, un musicien, les résidentes du foyer (celles d'aujourd'hui et celles d'hier) et les éducatrices et assistantes sociales qui les accompagnent dans « ce chemin qui mène du statut du victime à celui d'êtres humaines ». « Les êtres humaines » a reçu le soutien de la Mairie de Chalon-sur-Saône, de la Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité, l'Acsé/CCUS et le REAPP (Conseil général de Saône et Loire et CAF). Une tournée dans les quartiers de quelques villes de Bourgogne sera organisée l'an prochain grâce à une subvention du Conseil régional de Bourgogne.

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« Créatrices d’avenir » récompense l’entreprenariat féminin en Ile-de-France La Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité d’Ile-de-France a lancé le 15 juin dernier « Créatrices d’avenir », le premier concours régional de l’Entreprenariat féminin en Ile-de-France (synthèse du 29 juin). Cette initiative est portée par Ile-de-France Active (IDFA) et soutenue par de nombreux partenaires publics et privés. Pour cette première édition, près de 300 dossiers ont été reçus et, le 7 novembre, lors d’une belle cérémonie ouverte par le Président du Conseil Régional d’Ile-de-France et clôturée par le Préfet de Région, six prix ont récompensé les initiatives les plus prometteuses pour une dotation totale de 28 000 € dans les cinq catégories (« FGIF », « Métiers non traditionnellement féminins », « L’innovation durable et responsable », « Entreprendre dans nos quartiers », « coup de cœur du jury ») (ci-dessous).

Retrouver le palmarès des « Créatrices d’avenir »

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Remise des prix de l'égalité professionnelle Midi-Pyrénées Les entreprises de Midi-Pyrénées mettent en place de nombreuses actions innovantes permettant de faire progresser l’égalité professionnelle : télétravail, horaires variables, services de proximité (crèche, commerces...), mixité au travail, égalité salariale, prise en charge de frais de garde, informations sur les congés liés à la parentalité… A travers le Prix de l’égalité professionnelle, la Région Midi-Pyrénées s’engage et récompense les actions innovantes de ces entreprises en matière de recrutement, de diversification et de développement des compétences pour les femmes et pour les hommes, d’égalité salariale, d’articulation des temps de vie professionnelle et privée. La remise des prix de l'égalité professionnelle en région midi Pyrénées aura lieu le mercredi 23 novembre prochain en présence de Françoise Gaspard. Les trois catégories du Prix de l’égalité professionnelle sont les TPE-PME (moins de 250 salariés), les Grandes Entreprises (plus de 250 salariés) et les Parcours réussis de créatrices d’entreprises.

Comment faire progresser l’égalité professionnelle en Poitou-Charentes ? Le Centre régional d'Etudes et de documentations économiques et sociales (CREDES), grâce au soutien de la Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité de Poitou-Charentes, du Conseil Régional et de l’Union européenne, a organisé le 17 novembre un colloque intitulé « l’Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes : Comment progresser en Poitou-Charentes ? ». L’objectif de ce colloque était de mobiliser les différents acteurs de l’entreprise afin d’agir et/ou de progresser en matière d'égalité professionnelle. Il a été l’occasion de restituer l’évaluation des actions du CREDES auprès des représentants du personnel et d’échanger autour d’intervenants travaillant depuis de nombreuses années sur cette thématique auprès des entreprises. On y a aussi exposé le nouveau cadre juridique portant sur les obligations des entreprises et présenté des actions menées en région par les partenaires sociaux et différents structures de la région. Enfin, il a permis d’assister aux témoignages d’entreprises ayant mené des travaux sur le sujet.

Publications, parutions

« Manifeste féministe » de Laure Adler Laure Adler, historienne et journaliste, publie chez Autrement un « Manifeste féministe » qui donne la parole aux hommes, (un sujet décidément dans l’air du temps : voir page suivante « Féminisme »). « Encore et encore, il faut continuer à se battre pour l'égalité économique, politique, sexuelle entre les hommes et les femmes » souligne le résumé de l’ouvrage. « De cette lutte, il ne faut pas exclure les hommes. Tout au long de l'histoire, certains d'entre eux se sont mobilisés pour la cause des femmes, pour que l'on cesse de les tenir à l'écart de l'éducation, de la pensée, de l'action sociale ou politique ». Dans ce livre, pour porter la cause des femmes, Laure Adler a choisi de faire parler les hommes comme, par exemple, Edgar Morin, Pap Ndiaye, Stéphane Hessel ou Lionel Jospin. Le livre a été signalé dans Libération du 10 novembre et Le Point du 17 novembre.

« Clara Magazine nous souhaite un joyeux Noël antisexiste ! Clara Magazine est en colère. De son point de vue, la cause des femmes avance trop lentement dans le monde. « A quoi s’attendre d’autre quand le machisme retentit sur tous les continents, dans les salons et dans la rue » écrit Carine Delahaie dans un éditorial titré « Au plus profond de notre humanité… une femme ». Et de poursuivre : « On se félicite d’avoir donné le prix Nobel de la paix à trois femmes : quelle hypocrisie ! Une seule femme n’aurait-elle pas suffi ? Faut-il trois femmes pour faire un homme ? Avons-nous moins de valeur, nous, la moitié de l’humanité ? Parlons-en d’humanité à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des

femmes. Cette domination du masculin sur le féminin ouvre une voie royale aux violences »... Le journal consacre sa une à son dossier « Joyeux Noël antisexiste ». « Noël a tout pour plaire » note Clara : « panthéon des fêtes de la surconsommation, il pourrait aussi décrocher la palme du rendez-vous le plus sexiste de l’année. Chaque mois de décembre, nous assistons à une déferlante de préjugés et de stéréotypes qui se transmettent d’année en année et le temps ne fait rien à l’affaire quand on est C..., on est C... Rose pour les filles, bleu pour les garçons ».

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Féminisme

« Les hommes, des féministes comme les autres » ? « Le féminisme serait une affaire de femmes, pensez-vous ? Alors, l’égalité entre les femmes et les hommes, ne serait portée que par les premières et ignorée par les seconds ? Si tel avait été le cas, aucune avancée, ne serait-ce que législative, n’aurait été possible. L'égalité se fait ensemble ! », estime le site Egalité qui lance le débat et met un ligne un dossier « « Les hommes, des féministes comme les autres ». « Mais que signifie être féministe quand on est un homme ? » s’est demandé l’équipe d’Egalité. « Comment le définissent-ils ? Comment s’engagent-ils ? ». Le site va donner la parole à des féministes « de tous poils : des élus, des chercheurs et scientifiques, des militants associatifs, des médecins… ». On lira pour l’instant un entretien avec le sociologue Eric Fassin. Les hommes sont invités à répondre à un test et faire leur « Coming out féministe » en ligne. Signalons pour mémoire deux ouvrages sur ce sujet : « Le féminisme au masculin » de Benoîte Groult (synthèse du 7 juin 2010), et « L’homme féministe : un mâle à part ? » d’Emmanuelle Barbaras et Marie Devers (synthèse du 20 septembre).

Retrouver le dossier sur le site Egalité

Entre deux actions, La Barbe se lance dans la campagne présidentielle Le 4 novembre, huit activistes lilloises du collectif ont interrompu une table ronde d’un symposium de Médecins du Monde dans le Nord à laquelle intervenaient cinq hommes dont le président de l’association. Le 11 novembre, lors d’un « hommage aux Poilus et aux Vikings », cinq militantes barbues se sont jointes à sept activistes féministes Danoises et Suédoises à l’occasion de la naissance de Nordik La Barbe ! Le 16 novembre La Barbe a lancé sa campagne présidentielle en intervenant à l’occasion de la présentation de l’équipe de campagne du candidat PS. Fidèles à leur habitude, les barbues ont félicité ironiquement l’équipe de campagne car « c’est bien une équipe très largement masculine qui accompagnera François en campagne ». Selon l’association, « l’équipe de campagne socialiste est en effet composée à 67 % d’hommes, chiffre qui remonte à 71 % lorsque l’on considère les seuls postes clés ». Et les barbues de prévenir : « La Barbe ne compte pas en rester là : la campagne présidentielle ne fait que commencer ». Enfin, le 19 novembre, les activistes ont interrompu la journée de la Presse indépendante d'information en ligne.

Des primaires à NPNS Sihem Habchi, présidente de Ni Putes Ni Soumises, qui a annoncé qu’elle ne se représenterait pas, a proposé aux comités, bureau national et bureau, qui ont accepté, l’organisation de « Primaires de Ni Putes Ni Soumises pour un féminisme populaire », « afin de donner la parole aux militants de tout le territoire » (synthèse du 28 octobre). « On n’entre pas par hasard à Ni Putes Ni Soumises », écrit la présidente sortante. « Attachés à la laïcité, fermement opposés contre toutes les formes d’intégrisme, dénonçant le relativisme culturel, promoteurs du droit des femmes comme un préalable au progrès social et des valeurs républicaines comme le socle du Vivre Ensemble… les raisons qui animent notre combat, individuel et collectif, sont nombreuses ». Des « Universités Congrès » de l’association se tiendront du vendredi 9 au dimanche 11 décembre dans l’Essonne.

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Osez le féminisme et les Chiennes de garde félicitent Roselyne Bachelot-Narquin Osez le féminisme ! et les Chiennes de garde ont diffusé le 17 novembre un communiqué de presse relatif à la prise de position de Roselyne Bachelot-Narquin en faveur d'une circulaire interministérielle supprimant le « Mademoiselle » des formulaires administratifs (synthèse du 16 novembre). « Nous nous réjouissons que nos revendications aient été entendues et que la ministre des Solidarités demande au cabinet du Premier ministre François Fillon une circulaire interministérielle afin de modifier tous les formulaires administratifs » écrivent les deux associations. « Nous avons également constaté que des entreprises ont supprimé le « Mademoiselle » dans leurs formulaires ou échanges avec leurs clientes ou collaboratrices » expliquent-elles. Et de conclure : « nous appelons l’ensemble des organisations qui ne l’auraient pas encore fait à suivre cet exemple ». Les Nouvelles News, qui reprennent l’information, soulignent que la ministre, « qui n’a pourtant rien fait de grave, est critiquée avec violence ». Elles ont surveillé les commentaires des internautes sur plusieurs sites et constatent que « dès qu’il est question d’égalité entre hommes et femmes il se trouve toujours quelqu’un pour considérer que le sujet est sans importance. Et paradoxalement, c’est le sujet qui recueille le plus de commentaires »… Le site spécialisé dénonce les insultes dont est victime la ministre. « Le sujet, pourtant pas bien méchant, fâche beaucoup » constate Les Nouvelles News.

International

Silvio Berlusconi a quitté le pouvoir Nous avions suivi régulièrement dans cette synthèse les nombreuses retombées des frasques de Silvio Berlusconi (cité une dizaine de fois dans ces pages depuis le début de l’année, on se souvient en particulier des manifestations géantes des femmes italiennes et du renouveau du mouvement féministe dans la péninsule). « De scandale en provocation, l’isolement progressif » du président du conseil italien, « lâché par les patrons, cerné par les juges et condamné par l’église » a finalement abouti à sa démission (Le Monde du 10 novembre). Nous avions gardé plusieurs dossiers et articles sous le coude qui revenaient sur les scandales sexuels impliquant le président du Conseil et semblaient anticiper ce départ : « Pourquoi Silvio Berlusconi ne sera jamais condamné » (Le Monde du 25 septembre), « Le crépuscule de Berlusconi » (Le Point du 13 octobre), « Dans l’empire décadent de Berlusconi » (Le Nouvel Observateur du 13 octobre)… On signalera enfin l’enquête de Télérama (9 novembre) intitulée « Plein la Botte des potiches ! » sur ces « icones de la télé berlusconienne misogyne », les « veline » qui, selon l’hebdomadaire, « suscitent une hostilité grandissante ». « La fin d’une ère ? » se demandait alors Télérama.

Les combats d’une féministe allemande. « Hilda Breer, à qui Bild vient de consacrer sa "une". Agée de 80 ans, celle-ci a décidé, voici deux ans, de se prostituer pour arrondir ses maigres fins de mois », « 3 400 cas de mariages forcés, imminents ou déjà célébrés », deux informations récentes qui, selon Frédéric Lemaître du Monde dans une « Lettre d’Allemagne » titrée « Les combats d’une féministe » prouve que la féministe allemande Alice Schwarzer, « qui incarne depuis quarante ans le combat des femmes » outre-Rhin, « n’a pas partie gagnée ».

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Un candidat à l’investiture républicaine aux Etats-Unis accusé de harcèlement sexuel L'un des favoris des élections primaires républicaines pour l’investiture présidentielle, Herman Cain, accusé de harcèlement sexuel, a fait l'objet le 7 novembre d'une quatrième accusation, retransmise en direct à la télévision, par une femme, la première à oser s’afficher publiquement. Information reprise par exemple dans Le Figaro ou Le Monde du 8 novembre.

« La Russie veut limiter les avortements pour lutter contre le déclin démographique » « Sous l’Union soviétique et jusqu’à un passé encore récent, les femmes russes avortaient en cas de grossesse non souhaitée » rappelle La Croix du 18 novembre qui annonce que le gouvernement envisage de restreindre le droit à l’IVG car, « après la période noire du déclin de la population dans les années 1990-2000, le pays connaît désormais un répit démographique ».

Norvège : « femmes : liberté, égalité, violence » Sous le titre de « Femmes : liberté, égalité, violence », Le supplément The New York Times, publié avec Le Figaro du 18 novembre souligne que « les Norvégiennes ont beau avoir obtenu la quasi-totalité économique, une sur dix a été violée ». Le journal a enquêté sur place sur les agressions sexuelles au sein du couple et constate que « l’égalité s’arrête à la chambre à coucher ».

« La nouvelle puissance des femmes » en occident « Ces dernières années, le statut des femmes a connu un bouleversement sans précédent dans les sociétés occidentales »… L’Express Style du 9 novembre, sous le titre « La nouvelle puissance des femmes », présente un mouvement né aux Etats-Unis baptisé « Female Power » qui, selon l’hebdomadaire « dessine en creux la femme de cette nouvelle décennie ». Il s’agit d’une analyse prospective sur la situation amoureuse, sociale et professionnelle des femmes.

Pour information, cette synthèse est réalisée à partir d’alertes d’actualité internet, de la surveillance des sites institutionnels français, ainsi que d’une sélection de sites associatifs francophones, des informations et documents reçus par le bureau de l'animation et de la veille et

d’une sélection de la presse quotidienne et hebdomadaire nationale. Cette synthèse ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de son auteur - Photos © DR

Direction générale de la cohésion sociale – Service des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes

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