SYNOPSIS«L’empreinte»

Conférence dansée sur l’histoire de la danse orientale …comme révélateur de la condition des femmes

La conférence dansée retrace l'histoire de la danse orientale, du culte des déesses-mèresaux cabarets égyptiens, en passant par l'empreinte des danseuses tziganes. C'est aussil'histoire de femmes, d'origines et de conditions sociales diverses et variées, qui traversentcette danse, à la fois intime et festive.Carine Cottineau explore, le temps d’une conférence dansée, l’histoire de la danse orientaledans ces dimensions esthétiques, sociale, politique et ethnologique. Un temps qui peutégalement se partager ensuite au travers d’ateliers.

Carine Cottineau: texte, conférence, narration, danses orientales d’Égypte et flamenca,écrit signé, chant, décors et costumes

Patrick Cosnet: regard extérieur diction et mise en scèneJocelyn Boisrobert: créations lumière et son

créations chorégraphiques originales sur six musiques enregistréesDurée : une heure

PORTABILITÉ«L’empreinte» est un spectacle qui s’adapte à tous les lieux de représentation:

-les moments théâtralisés et oniriques de «L’empreinte» sont mis en valeur au sein de lieux conventionnels, tels que les théâtres et autres scènes.

-la proximité et la complicité avec le public sont accentués au sein de lieux plus insolites, tels que les musées, lieux publics ou privés.

Ce spectacle nécessite une logistique légère. Sa mise en œuvre et ses délais sont donc souples et réactifs.

NOTE D’AUTEURLa conférence dansée émerge après vingt années de pratique de la danse orientale. Mesentant illégitime à danser cette danse qui n’appartenait pas à ma culture, je me suisintéressée à son histoire. Jeune, j’étais tiraillée entre le désir de danser cette danse, chargée de sensualité, et laretenue de m’exposer. Mes raisons de m’exposer n’étaient pas encore bien définies. Jerecevais des messages contradictoires venant du public: je semblais être la fille légère oubien la femme détentrice d’une force maternelle et sensuelle. En m’exposant, j’oscillaisdonc entre un ressenti quasi sacré et une représentation vu comme profane, quasidégradante. Le besoin de comprendre l’histoire de cette danse est donc né rapidement afinde pouvoir la vivre plus sereinement.

En construisant le texte de la conférence, des liens historiques, sociaux, politiques etethnographiques se sont tissés pour enfin éclairer les causes de ses contradictions. Même si je pense que toutes les danses sont un patrimoine universel, la liberté d’un corpsdansant n’est pas forcément innée. Le corps imprime des sensations et des esthétiquesnouvelles qui inquiètent et révèlent l’identité. La conférence dansée m’a permis de prendreconscience de l’impact qu’a notre histoire universelle sur nos émotions. Elle attise lacuriosité des spectateurs, instruit et casse certains préjugés.

MÉDIATIONDes ateliers de danses peuvent être proposés, en amont ou en aval de

«L’empreinte»Danses orientales:-découvrir les fondamentaux de la danse orientale au travers de l'improvisation:- les 3 énergies de la danse orientale (le tremblement, le saccadé et l'ondulation)

- les rythmes et leurs mouvements- l'espace, le temps et la danse- la sensation et l'expression du mouvement

-apprendre une chorégraphie (de chaque style égyptien selon le nombre de séances)-raqs sharqui, baladi, danse du bâton, danses avec accessoires (cymbalettes de doigts, voile, mélaya)

Danses espagnoles et flamencas:- danser les quatre sévillanes- s'essayer au flamenco sans chaussure sur le style « tangos »-apprendre une chorégraphie flamenca pour approcher les codes de cet artDanses fusion flamenca-orientale-apprendre une chorégraphie sur un rythme égyptien et une mélodie flamenca

CARINE COTTINEAUAprès dix années d’études en arts d’appliqués et arts plastiques, son attirance pour la danseorientale, en 1998, est passionnelle et ses apprentissages multiples. Principalement marquée par la danse orientale du Proche-Orient d’expressiontraditionnelle et contemporaine de la danseuse May Kazan, elle se situe dans un langage ducorps entre orient et occident et une recherche entre créations et improvisations. La rencontre avec le flamenco en 2007 arrive comme un révélateur, semblant la relier auplus près de son identité. Actuellement, Carine danse pour transformer ou sublimer lesétats de son quotidien dans le partage et pour vivre plus intensément la puissance etl’humilité de son état de femme.

Elle crée l’association « Danse Ô » pour promouvoir et enseigner les danses orientales et leflamencas. Elle y mène des cours de danse et des ateliers d’improvisations guidées dedanse orientale autour des archétypes féminins depuis seize années. Plus quel’apprentissage des techniques, styles et rythmes de la danse orientale, ce sont laréconciliation de l’image de son propre corps et la capacité de l’incarner, la symbolisationde ses désirs et la recherche de son authenticité qui donnent sens à sa place de danseuseet pédagogue. Elle a approfondit cette démarche en tant qu'art-thérapeute, et ce, aucontact de divers types de publics. Actuellement, c’est la création et la scène qui l’anime.

CONTACT

Communication/diffusion:Carine Cottineau

Tél.: 0033 682 560 848carinecottineau@gmail.com

www.carinecottineau.com

Photos: Florence Gouin

Soutenue par le Collectif Du Banc Jaune

mailto:carinecottineau@gmail.comhttp://www.carinecottineau.com/http://www.carinecottineau.com/

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