Syndrome d'épanchement gazeux

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SYNDROME D’EPANCHEMENT GAZEUX DE LA GRANDE CAVITE PLEURALE Dr innocent kashongwe Clinique de Pneumologie,Chnu Fann,UCAD Dakar

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Page 1: Syndrome d'épanchement gazeux

SYNDROME D’EPANCHEMENT GAZEUX DE LA GRANDE CAVITE PLEURALE

Dr innocent kashongweClinique de Pneumologie,Chnu Fann,UCADDakar

Page 2: Syndrome d'épanchement gazeux

PLAN

I. INTRODUCTION :- DEFINITION- INTERET- RAPPEL ANATOMIQUE- PHYSIOPATHOLOGIEII. SEMIOLOGIE CLINIQUE- SIGNES FONCTIONNELS- SIGNES GENERAUX- SIGNES PHYSIQUES

Page 3: Syndrome d'épanchement gazeux

PLAN

III.SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE

- RX THORAX- SCOPIE TELEVISEE- TOMODENSITOMETRIE

THORACIQUEIV. VALEUR SEMIOLOGIQUEV. CONCLUSION

Page 4: Syndrome d'épanchement gazeux

I . INTRODUCTION

Page 5: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction1. definition

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 6: Syndrome d'épanchement gazeux

• = un ensemble de signe qui traduisent la présence de gaz dans la grande cavité pleurale ,libre ou cloisonné ,en dehors de tout traumatisme ou manœuvre instrumentale

Introduction1.definitionSyndrome

d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Est exclu de cette définition toute origine traumatique

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Introduction2. INTERETS

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 8: Syndrome d'épanchement gazeux

fréquemment rencontré en pratique cliniquediagnostic clinique aisé, parfois de découverte

radiologiquePlusieurs formes possibles Risque de récidive d’où patient à surveiller

Introduction2. INTERETSyndrome

d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 9: Syndrome d'épanchement gazeux

Les étiologies fréquentes et variée :- TBC +++++ (dans notre contexte)- PNO spontanée idiopathique est le plus

fréquemment observéEvolution vers une urgence médico

chirurgicale possible avec pronostic vital engagé

Introduction2. INTERETSyndrome

d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

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Introduction3. anatomie de la plèvre

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 11: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction3.anatomie de la plèvreSyndrome

d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale séreuse

deux feuillets : - le feuillet viscéral- le feuillet pariétal- Cavité virtuelle où

on trouve un mince film liquidien paucicellulaire.

Page 12: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction3.anatomie de la plèvreSyndrome

d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale • Chaque feuillet est

revêtu d'un mésothélium = épithélium pavimenteux simple

Mbne fibroélastique

Miserocchi Eur Resp 1997

Page 13: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction4. physiologie

de la plèvre

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 14: Syndrome d'épanchement gazeux

1894 Loi de STARLING« les échanges de soluté à travers une membrane

semi-perméable dépendent de l’équilibre entre les pressions hydrostatiques et oncotiques de chaque coté de cette membrane »

Jv= kf[(P1–P2)–(∏1–∏2)]

Jv:flux de liquide entre le compartiment 1et 2Kf:coefficient de filtrationP:pression hydrostatique

∏:pression oncotiqueσ:coefficient de reflection pour les protéines

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction4.physiologie de

la plèvre

Page 15: Syndrome d'épanchement gazeux

• Régulation du liquide intrapleuralLe liq intrapleural est produit et résorbé par la plèvre

pariétal.(0,3ml/kg:N)

Production:0,15ml/kg/h transsudat des vx sysmq de la plèvre pariétal par

l’interstitium le mesothéliumespace pleural

Le tout est guidée par un équilibre entre: P.hydro., P.П, P.intrapleuralLoi de STARLING

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction4.physiologie de

la plèvre

Page 16: Syndrome d'épanchement gazeux

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction4.physiologie de

la plèvre

Page 17: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction4.physiologie de

la plèvre

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 18: Syndrome d'épanchement gazeux

La circ.systmq est systm à haute pression( a.systmq ) P.hydro élevé:46cmd’H2O >P.П:25cmd’H2O

(artériolre)SORTIE DES LIQUIDES ds espace pleural P.hydro.=P. П (capillaire) permet échange P.hydro<P. П (veinule) REABSORPTION DES

LIQUIDES

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction4.physiologie de

la plèvre

Page 19: Syndrome d'épanchement gazeux

réabsorptionSur f.pariétal existe des pores (2–12um)=pores de

Wang,omuni des valves anti-reflux(f.p)vx lymphtq s/jacentoRôle: drainage de espace pleural(300cc/j)oPrésence des zones riches en macrophages,

lymphocytes=MILKY SPOTS= formation KAMPMEIER=taches laiteusesROLE: intervenir ds l’épuration du matériel intrapleural(cellules,GR, particules minérales

oNB: plèvre viscéral ne comporte pas de pore

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction4.physiologie de

la plèvre

Page 20: Syndrome d'épanchement gazeux

INSPI: ouvertsEXPI: fermé

aspiration

extrusion

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction3.anatomie de la

plèvre

Page 21: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.

physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 22: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

En temps normal le poumon adhère à la paroi thoracique grâce à la pression négative intrapleurale(- 5 cm d’eau )liée aux forces de rétraction élastique s’exerçant sur le poumon et l’élasticité de la cage thoracique

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Introduction5.physiopatologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Quid? D’où peu

provenir l’air retrouvé dans la cavité pleurale

Deux mécanismes peuvent l’expliquer

Page 24: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

• Une communication entre les alvéoles et la cavité pleurale

• présence de microorganismes produisant des gaz dans cette cavité.

Page 25: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Une communication entre

les alvéoles et la cavité pleurale

- Cela peut arriver sans qu’aucune cause ne soit decelée(idiopathique) ou secondairement lorsqu’une pathologie pulmonaire sous jacente est mis en évidence

Page 26: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Une communication entre

les alvéoles et la cavité pleurale

Différentes lésions du tissu pulmonaire peuvent être observées et être responsables d’une fuite alvéolaire :

PNO spontané, primaire, idiopathique

Page 27: Syndrome d'épanchement gazeux

kystes gazeux souspleuraux Mécanisme:- liés à la rupture de la paroi alvéolaire

et de la limitante élastique interne de la plèvre viscérale par hyperpression entrainant issu de l’air à travers le tissu interstitiel puis se loger sous la plèvre viscéral

lésions du tissu pulmonaire pouvant être responsables d’une fuite alvéolaire :

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

1.Les blebs

Page 28: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Mbne

fibroélastique

hyperpression

• 1.Les blebs

Page 29: Syndrome d'épanchement gazeux

• 1.Les blebs

lésions du tissu pulmonaire pouvant être responsables d’une fuite alvéolaire :

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 30: Syndrome d'épanchement gazeux

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction5.physiopathologie

lésions du tissu pulmonaire pouvant être responsables d’une fuite alvéolaire :

Destruction localisée du parenchyme pulmonaire

Localisé le plus svt à l’apexMécanisme:Dégradation des fibres élastiques sous l’effet du déséquilibre protéase- antiprotéase et oxydant-antioxydant dans lequel neutrophiles et macrophages jouent un rôle important

2. bulles d’emphysème

Page 31: Syndrome d'épanchement gazeux

- dans la couche de cellules mésothéliales couvrant la plèvre viscérale (au niveau et à côté des bulles)

- Remplacé par du tissu fibro élastique très poreux responsable d’une fuite d’air

lésions du tissu pulmonaire pouvant être responsables d’une fuite alvéolaire :

Introduction5.physiopathologie

3. une porosité pleurale et une fibrose élastique

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 32: Syndrome d'épanchement gazeux

- le plus souvent apicoaxillaires- très vascularisées.- ouverture expiratoire de la brèche pleuro-

pulmonaire(située au pied de la bride)→ risque hémorragie+++

4.des brides pleurales

Page 33: Syndrome d'épanchement gazeux

• blebs • Bulles emphy sème

• porosité• fibrose

élastique• Brides

pleurale AA

fragi lité

vreplè

Page 34: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Communication entre les

alvéoles et la cavité pleurale

Prédispositions constitutionnels - anomalies anatomique des

bronches(ex:poumon adenomatoïde)- prédisposition héréditaire(déficit en

alpha1antitrypsine)- physionomie longiligne(sd

marfan)Prédispositions acquises: tabac++

infl VRD, BMI↓,connectivite,et autresN élucidé

PNO spontané,primaire,idiopathique

Page 35: Syndrome d'épanchement gazeux

• Syndrome de marfan décrite pr la 1ère fois par le professeur anthonin marfan en 1896

• Maladie systémique présentant un grand polymorphisme symptomatologique,héréditaire,de transmission autosomique dominant,due à la mutation du gène de la fibrilline(FBN1 situé sur Chr 15)

• Le gène mutant affecte la capacité de produire la fibrille collagène élément constitutif du tissu conjonctif

• Complications diverses: ligament(hyperlaxité ligamentaires),osseuse(gigantisme),occulaire(myopie),cardiaque(pathologie valvulaire),aorte(anévrysme voire rupture),poumon(kystes à l’orine des PNO)

Page 36: Syndrome d'épanchement gazeux

• La répétition de la mise en tension des lésions bulleuses:Par:- des variations de pression intra-alvéolaire ex: les effort à glotte fermé (toux, éternuement, défécation) les gestes e la vie courante(bains,se courber…)- des variations de pression atmosphérique Ex: changement climatique, parachutisme,alpinisme,plongé sous

marine…- phénomènes mécaniques: musique à haute énergie et à basse

fréquence: techno

rupture

Page 37: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologie

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Communication entre les

alvéoles et la cavité pleurale

plusieurs mécanismes: tous conduisant à la rupture de la paroi alvéolaire et plèvre viscérale déjà fragilisée

PNO secondaire

Page 38: Syndrome d'épanchement gazeux

Introduction5.physiopathologieSyndrome

d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Conséquence de la rupture

Fuite d’air jusqu’à la disparition de la P ou jusqu’à la fermeture de la communication

Diminution de la ventilation du coté atteint

Page 39: Syndrome d'épanchement gazeux

• Type de communication(fistule) bronchopleurale:

- Ouverte- à soupape- fermée

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Introduction5.physiopathologie

Page 40: Syndrome d'épanchement gazeux

II . SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 41: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE

1 . SIGNES FONCTIONNELS :• Sont variables en fonction de l’importance de

l’épanchement gazeux et de l’état du parenchyme pulmonaire

• Certains PNO surtout minimes sont asymptomatiques et de découverte radiologique

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 42: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE1 . SIGNES FONCTIONNELS :

DOULEUR THORACIQUE :• D’apparition brutale le plus svt• Intensité variable • type de coup de poignard ++++ (un coup de tonnerre dans un ciel serein) ,

parfois limitée à un point de coté• fugace dans les PNO minimes

Page 43: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE1 . SIGNES FONCTIONNELS :

DOULEUR THORACIQUE

• Siège variable :- latérothoracique +++ homolatéral à l’épanchement • Déclenché et aggravé par l’inspiration profonde la

toux et l’effort surtout les efforts importants à glotte fermé(toux, éternuement défécation…)

Page 44: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE1 . SIGNES FONCTIONNELS :

DYSPNEE• D’installation brutale• A type de polypnée superficielle• D’intensité variable en fonction de

l’importance de l’épanchement et de l’état antérieur du poumon ;

Page 45: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE1 . SIGNES FONCTIONNELS :

DYSPNEE• minime modéré ou majeur devenant

angoissante asphyxiante dans les épanchements gazeux de grande abondance

• Déclenchée et aggravé par la douleur, l’effort, les changements de

positions et l’inspiration profonde• Atténuée par le repos et le décubitus latéral du

coté opposé à l’épanchement

Page 46: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE1 . SIGNES FONCTIONNELS :

TOUX• Inconstante• En général d’installation brutale mais peut

être progressive• Sèche, quinteuse, et rebelle pénible

douloureuse gênante• Sans horaire particulier

Page 47: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE1 . SIGNES FONCTIONNELS :

TOUX(suite)• Déclenchée par les changements de position• Elle aggrave la douleur et la dyspnée

NB l’existence d’une toux productive au cours d’un PNO traduit la présence d’un foyer pulmonaire ou d’une atteinte bronchique sous jacente ou l’existence concomitante d’une fistule

Page 48: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE 2. SIGNES GENERAUX :

• Sont fonctions de l’étiologie de l’abondance de l’épanchement et de la tolérance

• On observe souvent :- fièvre peu élevée autour de 38°C - une AEG avec une attitude antalgique(patient

immobile,anxieux,sueur,en DL du coté de l’épanchement)

• Signes de gravité possible devant les PNO abondant à soupape,PNO bilatéraux

Page 49: Syndrome d'épanchement gazeux

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

• Signes de gravité

Page 50: Syndrome d'épanchement gazeux

Signes de gravité On peut avoir :

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Signes d’insuffisance respiratoire aigue

- Dyspnée intense,- cyanose péribuccale- tachycardie- Signes de détresse resp.- perturbation

gazométrique et/ou désat à oxymètre de pouls

Page 51: Syndrome d'épanchement gazeux

Dans les formes graves on peut avoir des signes de choc et d’asphyxie :

Signes de compression:

- Turgescence jugulaire,- distension thoracique,- pouls paradoxal de

kussmaul,- emphysème sous

cutané

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Ds les PNO à soupape

Page 52: Syndrome d'épanchement gazeux

Signe de déglobulisation:- pâleur - soif - tachycardie - hypotension - pouls filant

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Signes de gravité - Choc anémique

Ds les PNO avec hémopneumothorax

Page 53: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE 3. SIGNES PHYSIQUES :

• L’ examen est réalisé dans une salle bien éclairée, le malade dévêtu jusqu’à la ceinture

• l’examen est réalisé de préférence en position assise sur un tabouret pour mieux explorer les faces du thorax (antérieur, postérieur et latéral)mais on peut également l’effectuer en décubitus dorsal.

Page 54: Syndrome d'épanchement gazeux

SEMIOLOGIE CLINIQUE 3. SIGNES PHYSIQUES :

• De façon bilatéral, symétrique et comparatif en respectant les 4 étapes que sont l’inspection, la palpation, la percussion, et l’auscultation

• L’examen doit être rapide et précis sans trop mobiliser le patient au risque d’aggraver les lésions

Page 55: Syndrome d'épanchement gazeux

INSPECTION : Technique• c’est le premier temps de l’examen• le malade dévêtu jusqu’à la ceinture, les bras en

légère abduction• on regarde d’abord le malade respirer

normalement puis il lui sera demandé d’effectuer des mouvements d’inspiration et expiration forcée en inspirant par le nez et expirant par la bouche

SEMIOLOGIE CLINIQUESyndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 56: Syndrome d'épanchement gazeux

INSPECTIONRésultats : on note:• une assymétrie thoracique par distension de

l’hémithorax atteint variable selon l’importance de l’épanchement

• un élargissement des espaces intercostaux avec horizontalisation des côtes

• une diminution de l’ampliation thoracique du côté atteint voir même une immobilisation de l’hémithorax

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 57: Syndrome d'épanchement gazeux
Page 58: Syndrome d'épanchement gazeux

PALPATION : • Elle complète les renseignements fournis par

l’inspection sur le rythme et l’ampliation thoraciqueTechnique• se réchauffer les mains puis les poser fermement à

plat sur le thorax, les pouces se rejoigne sur la ligne médiane postérieur ; les autres doigts sont orientés vers l’extérieur et placé de façon parallèles aux espaces intercostaux.

SEMIOLOGIE CLINIQUESyndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 59: Syndrome d'épanchement gazeux

PALPATION :

• On demandera au patient de respirer normalement afin d’apprécier l’ampliation thoracique puis de prononcer des consonnes sonores (type 33, ninety nine,boubacar,ngiringiri…) afin de d’apprécier la transmission des vibrations vocales produite au niveau du larynx vers la paroi ;elle est perçus sous forme d’un frémissement léger et rapide .

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 60: Syndrome d'épanchement gazeux

PALPATION : Résultats : on note• Une diminution de l’ampliation de

l’ampliation thoracique du coté atteint• Diminution ou abolition de la transmission des

vibrations vocales du coté atteint sur toute la hauteur de l’épanchement gazeux

• Crépitation neigeuse au niveau du creux susclaviculaire témoignant d’un emphysème sous cutané

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 61: Syndrome d'épanchement gazeux

PERCUSSION :• Geste qui permet d’ébranler la paroi

thoracique en produisant des sons audibles permettant de déterminer si les tissus sous jacent sont de densité aréiques, solides, ou liquides

• Elle permet d’apprécier une sensation tactile (l’élasticité) et une auditive (la sonorité)

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 62: Syndrome d'épanchement gazeux

PERCUSSION :Technique :• La percussion est bilatérale, symétrique et comparativeIl en existe de deux types :• La percussion immédiate : Les doigts repliés en crochet

percutent directement la paroi thoracique• La percussion médiate : le médius de la main droite replié

à angle droit percute par coup successif d’égal amplitude et également espacé le médius de la main gauche posé bien à plat sur la paroi thoracique entre les espaces intercostaux.

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 63: Syndrome d'épanchement gazeux

PERCUSSION :• Résultats :• Hypersonorité ou tympanisme sur toute la

hauteur de l’épanchement

SEMIOLOGIE CLINIQUESyndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 64: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 65: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 66: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Résultats : on peut noter• Une diminution voire même une abolition du

MV au niveau de l’hémithorax atteint

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 67: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Résultats : on peut noter• UN SOUFFLE AMPHORIQUE : - qui traduit la transmission anormale du souffle

laryngotrachéal à travers le parenchyme pulmonaire et une collection aérique suffisament vaste

- on le compare au bruit obtenu en soufflant dans un récipient large à goulot étroit

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 68: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Résultats (suite)• UN SOUFFLE AMPHORIQUE :- intensité faible, lointain, (véritable bourdonnement amphorique ,de tonalité

grave,décrit par laënnec) - timbre creux métallique, - audible aux deux temps respiratoires mais à maximum

expiratoire,- on l’entend mieux après la toux - siège variable mais surtout bien entendu dans l’espace

interscapulovertébral

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 69: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Résultats : on peut noter• LE TINTEMENT MÉTALLIQUE DE LAENNEC :- bruit unique ou répété - timbre argentin - déclenché par la respiration ou les changements

de position - comparé classiquement au son produit par une

perle tombant dans une coupe de cristal

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 70: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Résultats : on peut noter• LE RETENTISSEMENT MÉTALLIQUE DES

BRUITS THORACIQUES :voix,toux,bruits de cœur… il est assez proche du tintement métallique

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 71: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:Résultats : on peut noter• LE BRUIT D’AIRAIN DE TROUSSEAU : - bruit métallique vibrant - déclenché par la percussion du thorax au

moyens de deux pièces de monnaie et perçu à l’auscultation de la face du thorax opposée à la percussion.

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 72: Syndrome d'épanchement gazeux

AUSCULTATION:• Les éléments du syndrome

amphorométallique sont inconstants et presque toujours dissocié leur présence complète doit faire évoquer une cause tuberculeuse.

• leur recherche est assez longue et peut fatiguer le malade

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 73: Syndrome d'épanchement gazeux

En résumé : • on parlera de syndrome d’épanchement

gazeux de la grande cavité pleurale devant le trépied de GAILLARD qui associe :

- Abolition des VV- Tympanisme- Abolition du MV

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 74: Syndrome d'épanchement gazeux

• L’examen respiratoire devra être impérativement suivi d’un examen complet de tous les appareils notamment cardiovasculaire à la recherche des signes de refoulements :

- Déplacement du choc de pointe vers le coté controlatéral

- Déplacement de l’air de matité cardiaque et les foyers d’auscultation vers le côté controlatéral

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 75: Syndrome d'épanchement gazeux

NB: l’examen physique peut être normal devant les épanchements minimes

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE CLINIQUE

Page 76: Syndrome d'épanchement gazeux

III . SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE

Page 77: Syndrome d'épanchement gazeux

1. LA RX STANDARD DU THORAX• Incidences :• Elle comporte des clichés thoraciques de face

et de profil en inspiration profonde comme de pratique courante

• On peut aussi demander des rx de thorax de face en expiration forcée ( devant des épanchements minimes )

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 78: Syndrome d'épanchement gazeux

LA RX STANDARD DU THORAXApports :• Affirmer le PNO• Estimer la taille de l’épanchement • discuter l’indication d’un drainage(CI si présence de

bulle d’emphysème )• Analyser le parenchyme pulmonaire sous jacent et du

côté opposé• Suivre l’évolution retour ou non du poumon à la paroi

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 79: Syndrome d'épanchement gazeux

LA RX STANDARD DU THORAXRésultats :PNO complet :• hyperclarté avasculaire homogène périphérique prenant

tout l’hémithorax plus ou moins étendue.• Rétraction du poumon s/f d’un moignon hyperdense sur

le hile avec distension des EIC et une netteté anormale des côtes.

• La plèvre viscérale qui entoure ce moignon apparaît sous forme d’un fin liséré opaque net comme tracé au crayon

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 80: Syndrome d'épanchement gazeux
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Page 82: Syndrome d'épanchement gazeux
Page 83: Syndrome d'épanchement gazeux

LA RX STANDARD DU THORAX on recherchera systématiquement les signes

radiologiques associés :• Une opacité liquidienne à niveau horizontal de la base

témoignant d’un hydropneumothorax• Position du médiastin et du cœur éventuellement refoulé• Anomalies parenchymateuses homo ou contolatérales en

sachant qu’il existe une surcharge vasculaire réflexe du coté sain

• Un aspect de petit cœur dans les formes bilatérales

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 84: Syndrome d'épanchement gazeux
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Page 88: Syndrome d'épanchement gazeux
Page 89: Syndrome d'épanchement gazeux

LA RX STANDARD DU THORAXPNO partiel :• Décollement partiel avec angle de

raccordement aigu à la paroi ou présence de brides sous forme de bande opaque

• On a une hyperclarté homogène périphérique en croissant dépourvue de trame pulmonaire

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 90: Syndrome d'épanchement gazeux

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 91: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO partiel :• Si l’épanchement gazeux est minime on peut

avoir une fine bande claire et un « trapping » cad une zone d’air du décollement qui ne se vide pas à l’expiration forcée

• Bride rattachant le poumon à la paroi(risque de rupture et d’hémothorax)

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 92: Syndrome d'épanchement gazeux

•pièges

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 93: Syndrome d'épanchement gazeux

Bulles d’emphysèmeSd d’épanchement gazeux• pièges

Page 94: Syndrome d'épanchement gazeux

Sd d’épanchement gazeux• pièges

Page 95: Syndrome d'épanchement gazeux

Cavité séquellairesSd d’épanchement gazeux• pièges

Page 96: Syndrome d'épanchement gazeux

Sd d’épanchement gazeux• pièges

Page 97: Syndrome d'épanchement gazeux

2. SCOPIE TELEVISEE• N’est plus utilisé en pratique courante• Elle avait un intérêt dans les forme moins évidentes• Elle peut montrer :• Une diminution de l’expansion inspiratoire du

thorax• Abaissement de la coupole diaphragmatique avec

ascension paradoxale au cours de l’inspiration c’est le phénomène de KIENBOECK

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 98: Syndrome d'épanchement gazeux

3. TDM thoracique• La TDM thoracique n’est pas nécessaire au

diagnostic mais indiquée si la symptomatologie évocatrice contraste avec une RX thorax normale

• Par contre sa pratique est courante pour le diagnostic étiologique et dans la discussion d’un geste thérapeutique radical

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

Page 99: Syndrome d'épanchement gazeux

TDM thoracique• Elle permet aussi d’apprécier le risque de

récidive en précisant le nombre le volume et la topographie des bulles

Résultats :• Le PNO apparaît sous forme d’une plage noire

qui refoule le poumon comparé à un croissant gazeux

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

SEMIOLOGIE radiologique

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Page 101: Syndrome d'épanchement gazeux

IV . VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 102: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO spontané idiopathique : récidivant,bénin• C’est l’aspect le plus fréquent• Touche presque exclusivement le sujet jeune

20 à 35 ans longiligne• = diagnostic d’élimination

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 103: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO spontané idiopathique : récidivant,béninfacteurs étiologiques :- tabagisme,- un sd marphanoïde ou - dystrophie bulleuse isolée,- infection virale discrète en apparence limitée

aux voies aériennes supérieures,- effort intense mais parfois aussi minime.

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 104: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Pneumopathies infectieuses : Bactérienne :Tuberculose pulmonaire :• Le PNO résulte - soit par rupture dans la cavité pleurale de caverne ou

caseum sous pleural - soit par séquelles paracicatricielles• Le diagnostic : facile devant des signes d’appel cliniques et

radiologiques confirmé par la présence des BAAR dans l’examen des crachats

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 105: Syndrome d'épanchement gazeux

Pneumopathie bactérienne nécrosantes :Pyopneumothorax staphylococcique• Tableau clinique souvent aigu• La RX du thorax met en évidence une ou

plusieurs cavités avec niveau hydroaériques

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 106: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Pneumopathies infectieuses :Parasitaire : Pneumocystose au cours du SIDA• PNO par la rupture intrapleurale des lésions kystiques

ou pneumatocèle sous pleurale et apicale fréquement rencontré.

• Le tableau clinique est celui d’une pneumopathie aigue• Le diagnostic de certitude repose sur la mise en

évidence du pneumocystis jirovecci dans le liquide du LBA

Hydatidose pulmonaire

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 107: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Pneumopathies Chroniques : BPCO• Ce sont les bronchites chroniques et surtout l’emphysème

• Elles sont génératrices de dystrophies bulleuses qui peuvent secondairement se rompre dans la cavité pleurale

• Le patient est habituellement tabagique chronique avec notion de toux productive chronique

• La spirométrie affirme le trouble ventilatoire obstructif qui est non reversible sous bronchodilatateurs

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 108: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire : Pneumopathies interstitielles diffuses :• Sarcoïdose,

silicose,beryliose,histiocytoseX,lymphogranulomatose… Néoplasies :• Le PNO peut être révélateur• Mécanisme: - soit à la nécrose tumorale puis sa rupture secondaire dans la

cavité pleurale - soit à la rupture d’un emphysème obstructif constitué en

amont de la sténose tumorale

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 109: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Endométriose = PNO cataménial• Survient dans les premiers 24 heures des

règles• Absence de symptômes en dehors de cette

période• Prédominance du coté droit• Caractère récidivant

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 110: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Endométriose = PNO cataménialMécanisme:- le passage d’air du péritoine vers la cavité

pleurale par l’intermédiaire de perforations diaphragmatiques induit par les lésions d’endométriose au niveau pelvien ou diaphragmatique

- des blebs dont la rupture serait plus fréquente en période menstruelle

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Page 111: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Endométriose = PNO cataménialMécanisme(suites): - une endométriose intrathoracique induisant

en période menstruelle une compression bronchiolo-alvéolaire et, par là même, des blebs avec un risque de rupture.

VALEUR SEMIOLOGIQUE

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

Page 112: Syndrome d'épanchement gazeux

PNO secondaire :Autres causes: crise d’asthme,mucoviscidose,infarctus

pulmonaire,maladie de Wegener,abcès sous phrénique

VALEUR SEMIOLOGIQUESyndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

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V .CONCLUSION

Page 114: Syndrome d'épanchement gazeux

• Sd fréquemment rencontré en clinique• Diagnostic clinique aisé• Parfois de découverte radiologique• Urgence médico chirurgicale car le pronostic

vital ou fonctionnel du malade peut être engagé

Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale

conclusion

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• Merci pour votre attention

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