Syndicats FGTB n°21

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N°21 • BIMENSUEL • 66 ème année Bureau de dépôt : Charleroi X Abonnements : 02/506 82 11 Rédaction : 02/506 82 44 - 02/506 83 11 [email protected] Ed. resp. : R. De Leeuw • Rue Haute, 42 • 1000 Bruxelles DOSSIER DÉTACHABLE PAGES 7 À 10 SALAIRES Jeunes au plancher Page 3 INDEX Pivot dépassé en janvier Page 4 EDITO Soulagement et colère Page 7 Austérité version Austérité version Di Rupo 1 Di Rupo 1 er er Ils le disent tous «équilibré» mais le budget est bel et bien un budget d’austérité qui égratigne à peine les gros revenus et fera mal aux classes moyennes et aux travailleurs. Particulièrement imbuvables: les «réformes structurelles» qui toucheront le chô- mage, les prépensions, les pensions, le crédit-temps et la santé. Inventaire de ce qui vous attend en pages centrales. L’hiver 2012 sera chaud Syndicats revient Syndicats revient le 13 janvier 2012 le 13 janvier 2012 Bonnes fêtes Bonnes fêtes CONGES CONGES 09 DÉCEMBRE 2011 Éd. LIÈGE

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Syndicats FGTB n°21

Transcript of Syndicats FGTB n°21

N°21 • BIMENSUEL • 66ème annéeBureau de dépôt : Charleroi X

Abonnements : 02/506 82 11Rédaction : 02/506 82 44 - 02/506 83 [email protected]

Ed. resp. : R. De Leeuw • Rue Haute, 42 • 1000 Bruxelles

DOSSIER DÉTACHABLE PAGES 7 À 10

SALAIRES

Jeunesau

plancher

Page 3

INDEX

Pivotdépassé

en janvier

Page 4

EDITO

Soulagementet

colère

Page 7

Austérité version Austérité version Di Rupo 1Di Rupo 1erer

Ils le disent tous «équilibré» mais le budget est bel et bien un budget d’austérité qui égratigne à peine les gros revenus et fera mal aux classes moyennes et aux travailleurs. Particulièrement

imbuvables: les «réformes structurelles» qui toucheront le chô-mage, les prépensions, les pensions, le crédit-temps et la santé. Inventaire de ce qui vous attend en pages centrales.

L’hiver 2012 sera chaud

Syndicats revient Syndicats revient le 13 janvier 2012le 13 janvier 2012

Bonnes fêtesBonnes fêtes

CONGESCONGES

09 DÉCEMBRE 2011 • Éd. LIÈGE

RÉGIONS2 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

NAMUR

Cher(e)s Camarade(s),

A l’approche des fêtes de fi n d’année 2011, nous vous informons que les bureaux de la centrale des métallurgistes de Namur seront fermés les:

Jeudi 01 décembre 2011Vendredi 02 décembre 2011

Mardi 06 décembre 2011Lundi 26 décembre2011 au 02 janvier 2012 inclus

Une permanence d’urgence sera accessible par téléphone au 0499/419.008. D’avance, nous vous souhaitons une bonne fête de St Eloi ainsi que nos meilleurs vœux pour l’année nouvelle.

CENTRALE DES METALLURGISTES NAMURRue de Namur 49 – 5000 BEEZ

081/248.131-132 Fax: 081/265.122

Aux affi liés du secteur de la construction Régionale du Luxembourg

Paiement des jours de repos compensatoires à partir du lundi 5 décembre 2011.

Rappel des permanences spéciales dans les bureaux principaux:A partir du 13 octobre jusqu’au 22 décembre des permanences sont organisées à LIBRAMONT et à MARCHE le jeudi jusque 18 heures.

FERMETURE DES BUREAUX 23-26-30 décembre 2011.2 janvier 2012.

LUXEMBOURG

Le coût de la vie augmente…..Il a aussi des répercussions sur nos cotisations.

La dernière augmentation remonte à 2009!Nous avons modéré nos augmentations:

en 2012, elles seront plus basses que l’indexation.

A partir du 1er janvier 2012:

NOUVEAU MONTANT DE NOS COTISATIONS

Hommes + de 20 ans 15.2e Femmes + de 20 ans 15eJeune travailleur 18 à 20 ans 15e Prépensionnés 11,4eEt temps partiel* 11,4e Pensionnés 3,5e Travailleur sans emploi 9,2eMalades de longue durée * * 9,2e Entreprise de Travail Adapté 8,2e

Les primes de naissance, de mariage, de retraite et de décès suivent la même logi-que.Nous améliorons nos services constamment pour mériter la confi ance que vous nous témoignez.

Le Secrétariat et le personnel de la Centrale Générale

Les Régionales de Luxembourg, Les Régionales de Luxembourg,

Brabant Wallon et Namur Brabant Wallon et Namur

vous souhaitent de joyeyses fêtes de fi n d’année!vous souhaitent de joyeyses fêtes de fi n d’année!

Aide aux + 65 ans dépendants (APA)Lorsque l’on a un parent âgé qui devient dépendant, le placement en maison de repos est souvent la seule solution. Mais le prix des maisons de repos dépasse souvent le montant de la pension. Il est cependant possible d’obtenir de la sécurité sociale un complément appelé «aide aux personnes âgées» (APA), variable selon le revenu et le niveau de dépendance.

Conditions de revenusPour avoir droit à l’APA maximum il faut avoir des revenus an-nuels inférieurs à (au 01/09/2011):- ménage légal ou de

fait, ou personne ayant au moins un enfant à charge (catégorie C): 15.219,54e par an

- isolé/cohabitant/ré-sident en MR ou MRS (catégories A et B): 12.179,68e

Les revenus pris en compte sont essentiellement:- 90 % du montant de la pension;- 6 % des biens mobiliers (carnet d’épargne, actions, bons du Trésor, etc.) ou des biens im-

mobiliers vendus dans les 10 ans qui précèdent;- le revenu cadastral de la ou des maisons dont on est propriétaire (ou usufruitier): on ne

tient pas compte des premiers 1.500e + 250e par personne à charge; si le R.C. est plus élevé, on prend en compte 3 x le montant du dépassement.

Conditions de dépendanceLa dépendance est établie par un médecin du Ministère des Affaires sociales en fonction de la diffi culté qu’on éprouve à s’habiller, se laver, manger, se déplacer et vivre seul.

Exemples de calcul1. Pensionnée avec 12 points de dépendance, qui vit seule (ou chez sa fi lle, ou dans une MR) avec une pension annuelle de 11.000e dont on prend en compte 90%, soit 9.900e.

Elle a droit à un revenu de 16.558,66e (12.1799,68e comme revenu limite autorisé et 4.378,98e de supplément pour ses 12 points de dépendance).Elle obtiendra donc une APA de 16.558,66e – 9.900e = 6.658,66e par an.

2. Ménage de 2 pensionnés, M. touche 10.000e et Mme 5000. Les pensions comptent pour 9.000 et 4.500e. Mme à 15 points de dépendanceLe ménage a droit à un revenu de 15.219,54e + 5.156,12e = 20.375,66eLes pensions prises en compte sont de 13.500e. L’APA sera donc de 6.875,66e par an.

Pour demander l’APA Pour obtenir l’APA il faut en faire la demande à sa commune et faire remplir le formulaire par son médecin. Le délai d’attente est en moyenne de 10 mois.

Le montant de l’APA dépend du degré de dépendance (au 01/09/2011)

Catégorie de dépendance Montant annuel maximum e

Montant mensuel maximum e

7 et 8 points 943,52 78,639-10-11 points 3.601,61 300,1312-13-14 points 4.378,98 364,92

15-16 points 5.156,12 429,6817-18 points 6.333,57 527,80

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BRUXELLES2 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

RÉGIONS2 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

CENTRETOURNAI - ATH - LESSINES

CTous nos bureaux seront fermés les vendredis 23 et 30 décembre 2011.

ommunicationCCAttention !!!

Afin de nous permettre d’assurer un suivi rapide de vos

paiements, il convient donc de nous fournir vos documents pour le 29 décembre 2011

au plus tard.

> LA CENTRALE GENERALE COMMUNIQUE

Ramassage des titres de paiementJours de repos construction, primes de fi n d’année et indemnités diverses> TOURNAI

(Centrale Générale FGTB, Avenue de Maire, 134)- Dès maintenant, tous les jours de 9h à 12h et de 13h

à 17h.> LESSINES (FGTB, rue Général Freyberg, 11)- Dès maintenant, tous les vendredis de 9h à 11h.- Le 3ème samedi du mois de 9h à 11h.> ATH (rue de Brantignies, 19)- Tous les jeudis de 10h à 12h.> ELLEZELLES (FGTB, Place, 14)- Bureaux ouverts:! ! !Nouvelles heures d’ouvertureLe lundi de 9h à 12h; le mardi de 14h à 18h; le jeudi de 9h à 12h.> LEUZE (FGTB, Grand Rue, 3)

- Tous les jeudis de 8h30 à 9h30.> BASECLES (FGTB, rue des Déportés, 25)- Tous les lundis de 9h à 10h.> PERUWELZ

(FGTB, Place du Foyer Peruwelzien, 29)- Tous les lundis de 10h30 à 11h30.ATTENTION: LES BUREAUX DE LA CENTRALE GENE-RALE SERONT FERMES AINSI QUE LES PERMANENCES SUPPRIMEES> DU LUNDI 26 DECEMBRE AU VENDREDI 30 DE-

CEMBRE INCLUSXavier Tanghe - Secrétaire Bernadette DEROUBAIX - Secrétaire Fabrice LAMARQUE - Secrétaire Générale Daniel DE GUISSME - Président

La Centrale Générale du Centre vous in-forme qu’afi n d’encore mieux répondre à vos attentes, nos heures d’ouverture seront modifi ées dés le 1er janvier 2012.

Dès cette date, nous aurons le plaisir de vous accueillir en nos bureaux de:

HAINE-ST-PAUL, Rue Aubry, 23 – 064/23.82.00 les: Lundi: de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00Mardi: de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 Mercredi: de 13h30 à 17h00 (avant-midi sur rendez-vous)Jeudi: de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00 Vendredi: de 8h30 à 13h00

SOIGNIES, Rue des Tanneurs, 12 – 067/33.26.53 les: Lundi: de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 16h45Mardi: de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 16h45Mercredi: bureaux fermés Jeudi: de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 16h45Vendredi: de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 16h45

D’ici fi n d’année, différentes primes sont payables. Les formulaires doivent être déposés dès réception, à Haine-St-Paul (bureau n°6) ou à Soignies (bureau n°1)

Paiements: Titres servicesPrime syndicale: à partir du 8 novembre 201l. Prime de fi n d’année: à partir du 15 décembre 2011 directement par le Fonds de Sécurité d’Existence. BâtimentLa prime fi délité - fi délité assimilation: à partir du 2 novembre 201l. Les jours de repos: début décembre 201l. NettoyagePrime de fi n d’année et prime syndicale: début décembre 2011. GardiennagePrime de fi n d’année et prime syndicale: à partir du 5 décembre 2011. Coiffure et soins de beauté - fi tnessPrime de fi n d’année et prime syndicale: mi-décembre 2011. IntérimairePrime de fi n d’année et prime syndicale: début décembre 2011. E. TA (entreprises de travail adapté)Prime syndicale: à partir du 5 décembre 201l. Transformation bois - commerce bois et scierie (exploitation forestière)Prime de fi n d’année et prime syndicale: à partir du 6 décembre 2011. Parc et jardinsPrime de fi n d’année et prime syndicale: début décembre 2011. Agriculture - HorticulturePrime syndicale: début décembre 2011.

MONS

EN RAISON DES FETES DE FIN D’ANNEETOUS LES SERVICES DE LA FGTB CHARLEROI

SUD-HAINAUT SONT FERMES LES 26 DECEMBRE 2011 ET 2 JANVIER 2012

AVIS AUX AFFILIES DE LA CENTRALE GENERALE FGTB

DE TOURNAI – ATH – LESSINES

En raison des fêtes de fi n d’année,

nos bureaux seront fermés du 24 décembre 2011

au 1er janvier 2012 inclus.

Pour son département d’éducation permanente, Borinage 2000 recherche un(e) formatrice/teurTemps plein – CDI

Lieu de travail: Sur le territoire de Mons-Borinage compte tenu du lieu de la formation.

Description de la fonction:

La (le) formatrice/teur sera amené(e) à:

• Assurer la formation des militants syndicaux, population sans em-ploi, groupes spécifi ques, dans les domaines économiques, po-litiques et sociaux,

• Assurer la préparation des modu-les de formation, leur suivi,

• Réaliser des notes synthétiques sur les thèmes exposés,

• Evaluer le processus de formation avec les participants,

• Réaliser des notes et des brochu-res sur le sujet.

Conditions:

• Posséder un diplôme de bachelier ou de Master en sociologie, scien-ces politiques, économie,…,

• Avoir de bonnes connaissances dans les domaines économiques, sociaux et politiques nationaux et européens,

• Avoir le sens relationnel et l’esprit collectif afi n de pouvoir travailler dans une équipe pluridiscipli-naire,

• Avoir une sensibilité syndicale,

• Faire preuve de mobilité, de dis-ponibilité et de fl exibilité.

• Contrats à durée indéterminée à temps plein

• Passeport APE indispensable

Les candidatures accompagnées d’un CV devront être envoyées pour le lundi 19 décembre 2011 au plus tard à:

Borinage 2000 asblGeneviève Bertholet, Coordina-trice

Rue Lamir 18/20, 7000 [email protected]

Pour toutes informations complé-mentaires: Geneviève Bertholet, Coordinatrice de Borinage 2000: 065/32.38.52 - 0475/55.91.12.

Une description complète de cette offre d’emploi est disponible sur le site du FOREM: www.leforem.be.

CHARLEROI-SUD - HAINAUT

L’asbl Borinage 2000 en collaboration avec l’observatoire du crédit et de l’endettement organisent une formation sur:

Le surendettementLe 13 décembre 2011 de 8h45 à 16h00 (lunch offert)Grande salle - Rue Lamir, 18-20 à 7000 Mons

• Etat des lieux du surendettement en Belgique• Présentation des campagnes et des outils de lutte contre le suren-

dettement comme par exemple la grille budgétaire.• Analyse de cas pratiques pour mieux comprendre les procédures

d’accompagnement• Par M. Bruyndonckx, Prévention OCE• J. Vanopbroeke, Prévention OCE• A. Dalgliesh, Jusriste CRéNo• V. Gehain, Coordinatrice CRéNo• C. Macq, Agent de prévention CRéNO

RÉGIONS2 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

LIEGE - HUY - WAREMME

VERVIERS

Cette brochure est disponible gratuitement en français et en allemand auprès de la Centrale de la Métallurgie, Galerie des deux Places, Pont aux Lions, 23/1 à 4800 VERVIERS

Tél. : 087/33.39.01 - [email protected]

Avis aux travailleurs de la construction et autres secteurs (nettoyage, gardiennage, intérimaires, bois, etc…)Le paiement des jours de repos de la construction 2011 et les diverses primes 2011 s’effectuera par verse-ment sur votre compte bancaire par la Centrale Nationale.

Pour faciliter l’organisation du paie-ment, nous vous invitons à nous transmettre, le (les) titre(s) reçu(s) de votre (vos) employeur(s) et/ou du Fonds de Sécurité d’Existence, après y avoir indiqué votre numéro de compte bancaire, soit par la poste, à nos guichets, à nos permanences ou auprès de nos sectionnaires.

Nous vous rappelons que nos gui-chets sont ouverts place St Paul, 13 à LIEGE, tous les jours de 9h à 11h30 et de 13h30 à 16h30 ainsi que les samedis 3, 10, et 17 Décembre 2011 de 9h à 11h.

N.B.: Nos bureaux seront fermés: les Vendredis 23 et 30 décembre 2011 à 12h.les Lundis 26 décembre 2011 et 2 janvier 2012.Le Vendredi 13 janvier 2012 à 12h.

Les formulaires peuvent égale-ment être rentrés lors de nos per-manences extérieures qui seront organisées suivant le calendrier ci-dessous:

HANNUT: au local de la F.G.T.B. rue Zénobe Gramme, 7

Le samedi 10 Décembre 2011 de 10h30 à 11h00.Le vendredi 16 Décembre 2011 de 15h30 à 16h00.Le jeudi 22 Décembre 2011 de 14h00 à 14h30

WAREMME: au local de la F.G.T.B. rue du Baloir, 5

Le vendredi 9 Décembre 2011 de 16h30 à 17h30.Le vendredi 16 Décembre 2011 de 16h30 à 17h30.Le jeudi 22 Décembre 2011 de 15h à 16h00.

HUY: au local de la F.G.T.B. rue l’Apleit, 12

Le samedi 10 Décembre 2011 de

8h30 à 9h00.Le jeudi 15 Décembre 2011 de 16h30 à 17h30.Le jeudi 22 Décembre 2011 de 16h30 à 17h00. VILLERS LE BOUILLET: à la Maison du Peuple

Le samedi 10 Décembre 2011 de 9h30 à 10h.

AMAY: au local de la F.G.T.B., rue Joseph Wauters, 22

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

ANS: au local de la F.G.T.B. rue Wal-ter Jamar, 357

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

AYWAILLE: au local de la F.G.T.B. rue L. Libert, 22

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

CHENEE: au local de la F.G.T.B. rue Neuve, 18-24

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

FLEMALLE: au local de la F.G.T.B. Grand Route,122

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

FLÉRON: au local de la F.G.T.B. ave-nue des Martrys, 86

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

HERSTAL: au local de la F.G.T.B. rue Large Voie, 36

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture JUPILLE: au local de la F.G.T.B., rue Chafnay, 3-5

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

BURENVILLE: au local de la F.G.T.B. rue St Nicolas, 251

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

LIEGE-ROTURE: au local de la F.G.T.B., rue Roture, 80

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture SCLESSIN: au local de la F.G.T.B. rue de l’Ile Coune, 50,

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

SERAING: au local de la F.G.T.B. rue Paul Janson, 41

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

VISE: au local de la F.G.T.B. rue des Récollets, 63

A partir du jeudi 1er Décembre 2011, les jours habituels d’ouverture

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 3ACTUALITÉS

Quel salaire pour quel travail?Le SPF Economie publiait récemment un rapport intitulé «Quel salaire pour quel travail? – Analyse de la dispersion salariale». Une analyse qui permet de constater que le salaire médian belge est bien inférieur au salaire moyen.

Salaire mensuel brut et salariés à temps plein

L’on parle toujours ici du salaire mensuel brut. Ce concept de sa-laire comprend les primes périodiques versées à chaque période de paie. Il peut s’agir par exemple des primes pour le travail de nuit ou de week-end. Les primes versées à titre exceptionnel, comme le treizième mois ou le double pécule de vacances, sont exclues du concept salarial que nous utilisons ici.

Cette analyse se limite aux salariés employés à temps plein dans une entreprise occupant au moins dix personnes. Certains secteurs comme l’agriculture, la pêche, les administrations publiques, l’enseignement, les soins de santé et les autres services publics ne sont pas pris en compte. La période de référence des données est octobre 2009.

Salaire moyen: somme de tous les salaires divisée par le nombre de salariés. Les salaires élevés tirent la moyenne vers le haut.

Salaire médian: marque la limite entre deux groupes égaux en nombre (ceux qui gagnent moins et ceux qui ga-gnent plus que ce salaire).

Décile: tranche de 1/10e de l’ensemble des salariés

Index: dépassement de l’indice-pivot en janvierIndice normal: 3,85%Indice santé: 3,39%

2010 2011

Janvier 112,05 111,36 110,93 115,66 114,38 113,81

Février 112,52 111,9 111,24 116,33 115,05 114,21

Mars 112,94 112,11 111,58 116,91 115,39 114,67

Avril 113,33 112,34 111,93 117,2 115,57 115,1

Mai 113,78 112,72 112,27 117,59 115,98 115,5

Juin 113,77 112,74 112,48 117,95 116,43 115,84

Juillet 113,82 112,86 112,67 118,09 116,61 116,15

Août 113,89 112,94 112,82 117,99 116,49 116,38

Septembre 114,25 113,29 112,96 118,31 116,73 116,57

Octobre 114,41 113,46 113,14 118,49 116,96 116,7

Novembre 114,55 113,55 113,31 118,96 117,4 116,9

Décembre 115 113,84 113,54

Rédaction: Syndicats - 42 rue Haute, 1000 BruxellesNicolas Errante: rédacteur en chef - Tél.: 02/506.82.44Aurélie Vandecasteele: journaliste. Tél.: 02/506.83.11E-Mail: [email protected]

Secrétariat: Sabine Vincent - Tél.: 02/506.82.45Service abonnements: 02/506.82.11

Seuls 10% des salariés gagnent plus de 4.474e En 2009, le salaire mensuel brut moyen d’un salarié employé à temps plein s’élevait à 3.027e. Le salaire médian, 2.639e, est bien inférieur au salaire moyen, ce qui démontre que la moyenne est fortement infl uencée par les gros salaires d’un petit groupe de personnes.

La répartition en déciles permet aussi d’illustrer la distribution des salaires. 10% des salariés gagnent maximum 1.945e par mois et 20% maximum 2.137e. Comme nous l’avons indiqué, le salaire médian s’élève à 2.639e. 50% des salariés gagnent donc au maximum 2.639e tandis que l’autre moitié touche un salaire plus élevé. Les 10% de sala-riés les mieux rémunérés perçoi-vent au moins 4.474e par mois.

Qui gagne le plus? Et le moins? Rien de surprenant: les directeurs et les cadres de direction occupent les premières places de la liste des meilleurs salaires. Le salaire des

directeurs de sociétés sort particu-lièrement du lot. Il dépasse en effet de 171% la moyenne nationale.

• Directeurs de sociétés: 8.214e brut par mois, soit 171,4% de plus que la moyenne nationale

• Directeurs et cadres de direction en technologies de l’information et des communications:6.529e, 115,7% de plus

• Directeurs de services adminis-tratifs : 6.313e, 108,6% de plus

• Cadres de direction en services spécialisés 5.714e, 88,8% de plus

• Directeurs et cadres de direction en ventes, commercialisation et développement: 5.574e, 84,1% de plus

• Directeurs et cadres de direc-tion des industries, des manu-facturières, des industries ex-tractives, du bâtiment et de la distribution:5.463e, 80,5% de plus

• Mathématiciens, actuaires et sta-tisticiens: 4.783e, 58,0% de plus

• Physiciens, chimistes et assimilés:

4.469e, 47,6% de plus

• Directeurs et gérants, commerce de détail et de gros: 4.463e, 47,4% de plus

• Ingénieurs en électrotechnique: 4.435e , 46,5% de plus

A l’autre extrémité de l’échelle des revenus, on trouve les serveurs, les barmen, les coiffeurs et les esthéti-ciens. Avec un salaire mensuel de 2.002e, ces travailleurs gagnent en effet 34% de moins que la moyenne nationale. Ces salariés doivent tra-vailler quatre mois pour obtenir le salaire mensuel d’un directeur de société. Les rémunérations des messagers, des aides ménagères, des agents d’entretien et des cais-siers sont globalement inférieurs de 30% à la moyenne nationale.

Répartition en déciles

En bref• 10% des salariés

gagnent maximum 1.945e par mois.

• 50% des salariés gagnent moins de 2.639e par mois.

• 10% des salariés gagnent au moins 4.474e par mois.

Les salaires de jeunes sous pression à cause de la crise économiquePersonne ne s’étonnera d’appren-dre que le salaire augmente avec l’âge. Ainsi, les salaires moyens des jeunes de moins de 20 ans sont inférieurs de 58% à la moyenne nationale. Le point d’infl exion se situe à 37 ans. Avant cet âge, les travailleurs gagnent globalement moins que la moyenne nationale tandis qu’au-delà de cet âge, les

personnes perçoivent en règle gé-nérale un salaire plus élevé. Ainsi, le salaire des travailleurs de la tranche d’âge 60 ans et plus dépasse de 25% la moyenne nationale.

Les jeunes perçoivent non seule-ment les salaires les plus bas mais sont aussi les principales victimes de la crise économique et fi nan-

cière. Tandis que le salaire moyen a progressé sur base annuelle de 3,1%, les travailleurs de moins de 20 ans ont vu leur salaire baisser de 1,3%. Le salaire nominal a aussi stagné dans la catégorie des 20-24 ans. D’un point de vue fi nancier, 2009 aura donc été une année diffi cile pour les nouveaux entrants sur le marché du travail.

1.750

2.250

2.750

3.250

3.750

4.250

<20 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 >= 60

En novembre, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,85 % par rapport au mois d’octobre (3,39 pour et l’indice santé). C’est le niveau le plus élevé depuis le début de l’année.

Les produits qui expliquent cette hausse sont: les carburants liquides (+0,055pt), les légumes frais (+0,095pt), les carburants auto (+0,055pt), les voyages à l’étranger (+0,05pt), les fl eurs coupées (+0,025pt), le pain et les céréales (+0,02pt).

Les prix des voitures (-0,05pt) et des villages vacances (-0,025pt) ont par contre baissé.

Selon les prévisions du Bureau du Plan, l’indice-pivot de 117,27 sera dépassé en janvier. Cela entraînera une hausse de 2 % des allocations sociales. Le dernier dépassement de l’indice remonte à avril dernier.

Source: SPF Economiehttp://statbel.fgov.be/fr/binaries/SES%202009_Loon%20naar%20werken_FR_tcm326-154856.pdf

ACTUALITÉS4 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

Une crise qui fait du mal aux femmes

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Le «Paquet de tâches» des femmes et des jeunes fi lles, dans le monde, est toujours énorme, et leur travail n’est pas valorisé. La crise, qui a causé la perte de nombreux emplois, a ouvert la porte a plus de précarité encore.

Le secteur du nettoyage, très touchéDominique Fervaille, perma-nente syndicale FGTB en char-ge du secteur du nettoyage, évoque une profession où la crise a durement frappé. Car c’est bien souvent le budget nettoyage qui a été rogné en premier, au début de la crise, dans les entreprises. «Depuis 2008, environ 2000 emplois ont été perdus dans le sec-teur, en plus des réductions d’horaire. Prenons l’exemple de la KBC, qui a fait le choix de faire nettoyer ses bureaux une fois par semaine plutôt que tous les jours. Ca fait 80% de volume horaire en moins. Sur les chantiers, la situation est diffi cile. Travail à temps partiel, travail en soirée. Il y a énormément de dames qui sont absentes de la maison le soir et qui de plus ne peuvent bénéfi cier d’un temps plein. C’est un secteur où la concur-rence est rude, où le travail au noir reste très présent.

Par ailleurs, les mesures sur la pension et prépension sont très inquiétantes : le fait d’aug-menter l’exigence de carrière va particulièrement toucher les femmes.»

Au travail ou à la maison, quel avenir?En cercle, des femmes belges ou vivant en Belgique, de toutes origines et de toutes conditions, expliquent leur quotidien, leurs craintes pour leur avenir, leurs regrets.Entre celles qui «sont restées à la maison» pour élever leurs enfants, et celles qui ont dû trimer toute leur vie pour fi nalement avoir une pension modeste, on s’inter-roge… Quel est le «bon» schéma pour concilier au mieux travail et vie privée, et s’assurer un revenu suffi sant pour nourrir la famille? Un débat entre femmes, en toute simplicité, n’a pas permis de tirer des conclusions claires. Une dame, la trentaine, tente de tout mener de front: carrière, en-fants, action syndicale. «Je pars à 8h du matin, je rentre à 18h30. Le soir, comme je m’investis dans un syndicat, j’ai parfois encore du travail, et je subis cette frustration de ne pas voir suffi samment mes

enfants. Hier, par exemple, je ne les ai pas vus. J’ai peur que bientôt, mes enfants me disent «stop». On se sent coupable de trop travailler, de s’investir, et l’on subit la pres-sion de la génération de nos mères, qui nous dit «ce que tu fais, ce n’est pas bien»».

Dans un schéma opposé, une autre personne s’inquiète égale-ment pour l’avenir. «Je n’ai jamais travaillé, j’ai élevé mes enfants et mes petits-enfants. Je dirige en pa-rallèle une asbl. Mais aujourd’hui, s’il arrivait quelque chose à mon mari et que par malheur il n’avait rien mis de côté pour moi, je ne sais pas ce que je ferais. Peut-être que je devrais faire mon petit ba-luchon et retourner en Afrique? Je ne sais pas.» Une troisième s’exprime. «J’ai 52 ans, j’ai travaillé toute ma vie, à temps plein, comme nettoyeuse. J’ai un petit salaire, mais je n’aurais pas pu faire autre chose car je ne suis pas qualifi ée. Plus tard j’aurai une petite pension, peut-être pas beaucoup plus élevée que quelqu’un qui n’a jamais travaillé. Alors qu’est-ce qu’il faut faire?»

> FATOULA IOANNIDIS FAIT LE POINT SUR LA SITUATION DES FEMMES EN GRÈCE

La jeune génération n’a plus d’espoir«Quand on entend parler de la crise économique en Grèce, on entend dire que les gens sont fainéants, qu’ils l’ont cherché, que la Grèce avait trop de fonctionnaires. Ca suffi t. Il y avait 14% de fonctionnaires en Grèce, c’est deux fois moins qu’en Suède, qui est un pays que tout le monde prend en exemple. Il faut arrêter de stigmatiser les fonc-tionnaires. 150 000 d’entre eux ont été licenciés. Principalement des femmes. Le secteur des soins de santé, cruellement en manque de matériel, pénalise également les femmes. Neuf dispensaires ont par exemple fermé leurs portes dans le pays. Outre les pertes d’emploi que cela engendre, cela pose des diffi cultés pour les accouchements, les soins aux enfants, etc. Citons également le fait que de nombreuses femmes ont subi des pertes de revenu, par exemple en raison d’un passage imposé au temps partiel. Les femmes grecques gagnent en moyenne 29e par jour à l’heure actuelle… Certaines se tournent vers la prostitution pour survivre. Les plus touchées sont les jeunes. Plus de 50 000 jeunes ont quitté la Grèce depuis le début de la crise. Le chômage des femmes de moins de 29 ans atteint les 30%. La jeune génération n’a plus d’espoir…»

Dans le monde, des femmes victimes de la crisePartout dans le monde, les femmes subissent les conséquences de la crise. Plus encore dans les pays en développement, où le statut de la femme reste précaire, malgré son rôle essentiel dans la société. Ellen Verrijt, responsable de programme pour l’Amérique latine au sein de Solidarité mondiale, nous en parle.

«Traditionnellement, le «paquet de tâches» n’est pas réparti équita-blement. Celui des femmes est plus important. C’est toujours à elles de marcher des kilomètres pour aller chercher l’eau, le bois. C’est le cas en Inde, en Tanzanie ou ailleurs. Les femmes jouent un double rôle: celui d’amener des revenus, mais aussi de prendre soin de la famille.»

Cela vaut plus encore dans les pays en développement. «Elles ont les jobs les plus vulnérables, souvent dans les circuits informels, où il existe peu de possibilités de contrôle des conditions de travail, et où le travail syndical est très compliqué. Par ailleurs de nombreuses femmes perdent leur job pour avoir mené une activité syndicale.»

La crise a aggravé cette situation. Les femmes ont été les premières à perdre leur emploi, et à se retrouver dans ces circuits où la régulation est impossible. Les jeunes femmes sont les plus touchées. «Moins d’investis-sement dans le service public signifi e un frein à l’éducation des jeunes fi lles. Elles n’entrent pas dans le processus de transition entre travail manuel et mécanique, car il reste un très gros écart entre garçons et fi lles au niveau de l’apprentissage des technologies. Sans formation, ces fi lles deviennent interchangeables sur le marché de l’emploi. Beaucoup d’entre elles sont mises au travail dès l’enfance, et le taux de mortalité avant 5 ans est en hausse.»

De nombreuses associations mènent des campagnes contre la privati-sation des services et pour une valorisation du travail et du salaire des femmes dans les pays du Sud. «Ce ne sont pas eux qui ont fait la crise, mais ils la subissent plus qu’ailleurs.»

http://www.solmond.be/

• À l’échelle mondiale, le taux de participation des femmes au marché du travail est resté stable pen-dant les deux décennies allant de 1990 à 2010, alors que celui des hommes a régulièrement diminué sur la même période;

• l’écart entre sexes pour ce qui est de la participa-tion à la population active reste important pour toutes les catégories d’âges, à l’exception de celle des jeunes adultes.

• Les femmes sont principalement et de plus en plus employées dans le secteur des services.

• L’emploi vulnérable – travail pour compte propre et collaboration à l’entreprise familiale – est très répandu dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie, en particulier chez les jeunes femmes.

• Le secteur informel est une source d’emploi impor-tante pour les femmes comme pour les hommes dans les régions moins développées, mais surtout pour les femmes.

• La ségrégation professionnelle et l’écart salarial entre les sexes sont une constante dans toutes les régions.

• L’emploi à temps partiel est répandu chez les fem-mes dans la plupart des régions plus développées et dans quelques-unes moins développées, et il progresse presque partout, tant pour les hommes que pour les femmes.

• Les femmes consacrent au moins deux fois plus de temps aux tâches domestiques que les hommes et, lorsque l’ensemble du travail – rémunéré ou non – est pris en compte, on voit que les femmes travaillent plus longtemps que les hommes.

Source: Rapport de la CSI: Vivre dans l’insécurité économique: les femmes et le travail précaire, http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/Women_8_march_FR.pdf, 2011

Une journée d’échange sur le thème «Femmes et crises, Ici et ailleurs» s’est déroulée à Amazone récemment, coordonnée par le collectif de la Marche Mondiale des Femmes. L’occasion d’entendre des expériences de femmes du monde entier, spécialistes ou simples victimes de la crise, qui se battent pour faire tomber les clichés et inégalités.

En Belgique, en Europe, dans le monde, les femmes subissent la crise de plein fouet: perte d’emploi, réduction de leurs heures de travail, elles se débrouillent pour «joindre les deux bouts».

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 5UNION BELGE DES OUVRIERS DU TRANSPORT

UBOT-FGTB: le moteur derrière le lancement de la campagne de prévention: «Gaz toxiques, ne vous laissez pas surprendre!»

Le mercredi 30 novembre, la campagne de sensibilisation «Gaz toxiques, ne vous laissez pas surprendre!» a été mise sur les rails. C’est grâce à l’UBOT que cette campagne a vu le jour.• Environ 1 conteneur sur 5 qui en-

tre dans nos ports contient des gaz toxiques.

• 95% des conteneurs ne sont pas ou pas suffi samment étiquetés.

• Les affections qui touchent le per-sonnel du secteur du transport et de la logistique peuvent être très sérieuses : allant de maux de tête et d’envie de vomir jusqu’à des pertes de mémoire et de graves

troubles du système nerveux cen-tral, dans des cas extrêmes elles peuvent même causer la mort.

L’UBOT a porté cette problématique sous l’attention avec une journée d’étude et a placé le sujet par la suite à l’ordre du jour de la Com-mission paritaire. Sous la pression unilatérale de l’UBOT, une CCT gaz

toxiques a été conclue au sein du secteur le 13 septembre 2010.

Dans cette CCT il a été stipulé que la problématique ne doit pas seu-lement être reprise dans le Plan annuel d’Action, mais qu’elle doit en plus faire l’objet d’une campa-gne de sensibilisation.

Lors de la conférence de presse, à l’occasion du lancement du site web www.gaztoxiques.be , Frank Moreels a pris la parole pour les organisations syndicales et Jean-Claude Delen de Febetra a parlé au nom des employeurs. Entretemps, tous les travailleurs du transport routier et de la logistique ont reçu dépliant à ce sujet dans leur boîte à lettres.

Nous sommes contents et fi ers du résultat de nos efforts maintenus dans ce dossier.

Jean-Marie LamarqueL’UBOT est en deuil. Nous avons perdu un ami, un militant, un camarade. Le jeudi soir 1er décem-bre Jean-Marie nous a quittés. Une opération au cœur a échoué. Il laisse l’UBOT en choc. Nous ne trouvons pas les mots pour exprimer nos senti-ments.

Dans les pensées des affi liés UBOT, des militants et du personnel il continuera pourtant à vivre. Nous nous souviendrons toujours de lui comme un travailleur patient pour la bonne cause. Pour la cause de l’UBOT, de la FGTB, du socialisme. Jean-Marie n’était pas un «m’as-tu vu». Mais il était toujours sur la brèche pendant chaque action syndicale.Lorsqu’on avait besoin de lui, il était toujours là. Jean-Marie était un exemple pour bon nombre d’entre nous, personne ne connaissait mieux que lui le secret de partager la chaleur humaine. Toujours calme, toujours disposé à écouter et à venir en aide.Commémorons Jean-Marie avec les paroles d’une chanson qu’il aimait beaucoup et que bon nombre d’entre nous ont chantée avec lui:«Compagnon de colère, compagnon de combatToi que l’on faisait taire, toi qui ne comptais pasTu vas pouvoir enfi n le porter, le chiffon rouge de la libertéCar le monde sera ce que tu le ferasPlein d’amour de justice et de joie»

(Le chiffon rouge - M. Fugain)C’était ton rêve, Jean-Marie, il restera également notre rêve.

L’UBOT vous souhaite de joyeuses fêtes

Tous les chauffeurs de taxi sont les bienvenus chez l’UBOTDéjà depuis quelque temps, l’UBOT est active sur le terrain des taxis. Ces derniers temps, les propagan-distes de l’UBOT ont été signalés également aux stations de taxis à Bruxelles et à Zaventem et cela sur une base régulière.

Une réunion générale a eu lieu à Bruxelles, le 24 novembre 2011, avec les chauffeurs de taxi-mêmes, avec Philippe Van Mulder, Secrétaire gé-néral de la FGTB bruxelloise, Frank Moreels et Sandra Langenus, res-pectivement Secrétaire fédéral et régional de l’UBOT-FGTB.

15 chauffeurs sont venus faire part de leurs préoccupations. Les oreilles nous ont tinté lorsque que

nous avons appris leurs histoires! Des chauffeurs qui doivent payer pour utiliser leur taxi (forfait lo-cation), des fi ches salariales qui ne sont pas correctes, des sociétés non-autorisées qui font foirer le marché, des amendes excessives qui sont infl igées pour des non-contraventions…

Epouvantée, l’UBOT engagera la lutte contre la situation intoléra-ble dénoncée par les chauffeurs en question. Entretemps, une lettre a déjà été adressée au procureur du Roi afi n d’aborder la problémati-que des amendes de circulation. Non seulement les chauffeurs se plaignent du fait que celles-ci sont infl igées trop facilement (en tout

cas plus facilement qu’aux autres usagers de la route) et pour des contraventions futiles. Les amen-des concernées représentent en fait une forme de saisie sur le salaire… Et si on sait que bon nombre de chauffeurs ne gagnent que le sa-laire minimum… Mais l’UBOT ne manquera pas d’interpeller éga-lement les autorités politiques bruxelloises.

Ce secteur a besoin d’une régula-risation intensive. Les chauffeurs ont droit au RESPECT ! Le secteur de taxis bruxellois rencontrera l’UBOT sur sa route!

Primes syndicales 2011 Transport & LogistiqueVoici un aperçu des primes syndicales payées dans les divers sec-teurs.

Vous travaillez dans le secteur du transport de choses ou de la logistique?Au cours du mois de décembre 2011 vous recevrez un formulaire prime syndicale de la part du Fonds social Transport. A l’aide de ce formulaire vous pourrez obtenir le paiement de la prime syndicale 2011 qui s’élève à 130,00e.

Vous travaillez dans le secteur des déménagements?A partir de janvier 2012 vous pourrez vous présenter à un secrétariat UBOT pour obtenir votre prime syndicale 2011 qui s’élève à 125,00e.

Vous travaillez dans le secteur des taxis?A partir de janvier 2012 vous pourrez vous présenter à un secrétariat UBOT pour obtenir votre prime syndicale 2011 qui s’élève à 125,00e.

Vous travaillez dans le secteur de l’assistance aux aéroports?A partir de fi n décembre 2011 vous recevrez un formulaire prime syndicale de la part du Fonds social. A l’aide de ce formulaire vous pourrez obtenir le paiement de la prime syndicale 2011 qui s’élève à 130,00e.

Vous travaillez dans le secteur du commerce de combustibles?Au cours du mois de décembre 2011 vous recevrez un formulaire prime syndicale de la part du Fonds social Commerce de Combustibles. A l’aide de ce formulaire vous pourrez obtenir le paiement de la prime syndicale 2011 qui s’élève à 130,00e.

Vous travaillez dans le secteur des autobus et autocars?Vous devrez attendre jusqu’au printemps 2012 pour recevoir une carte de légitimation du Fonds social Bus et Cars. A l’aide de cette carte vous pourrez obtenir le paiement de la prime syndicale. A la sortie de la présente édition de Syndicats, le montant de cette prime n’était pas encore connu.

6 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

> POINT DE VUE

Double vol

Pension anticipée à 62 ans. Etre disponible sur le marché du travail jusqu’à 60 ans. Prépension uniquement après 40 ans de carrière et à 60 ans. Prépension dans les entreprises en diffi cultés ou en res-tructuration après 55 ans. Suppression de la prépension à mi-temps. Crédit-temps et aménagement de fi n de carrière fortement limités. Diminution des périodes assimilées pour la pension.

Ce sont-là les plans du nouveau gouvernement. En gros, ça signifi e que nous allons tous travailler quatre ans de plus. Le tout accompagné de coupes impitoyables dans les indemnités de chômage.

Tout cela doit permettre de mettre plus de gens au travail. C’est ce que prétend le nouveau gouvernement. Mais toute cette démolition sociale ne créera pas plus d’emplois. Pas un seul job en plus ne sera créé de cette manière.

Donc, ces plans servent à tout autre chose. Cela, les travailleurs ne l’ont que trop bien compris. Ils étaient 80.000 dans les rues ce 2 décembre à Bruxelles et des milliers le 7 décembre à Liège.

Avec ces interventions néolibérales, les travailleurs seront tout bonnement moins chers. Il est là le but. Sous couvert de mesures de crise.

En diminuant le nombre de prépensions, vous envoyez plus de travailleurs plus âgés au chômage. En réduisant sensiblement les allocations de chômage, vous plongez plus de demandeurs d’em-ploi au minimum vital. Bref au CPAS. Et en rognant sur les périodes assimilées pour la pension, vous envoyez plus de gens à la pension avec une allocation plus basse.

C’est du vol. C’est la protection sociale que l’on vole. On vole des revenus.

D’ailleurs, ça va encore beaucoup plus loin. Moins de prépensions et allongement des carrières, cela signifi e qu’il ne reste pratiquement plus rien pour rendre le travail plus supportable, pour maîtriser le stress et les métiers lourds, pour rendre la combinaison travail et vie privée plus harmonieuse. Pénibilité du travail? Jamais entendu parler.

Ce n’est pas du vol, c’est du double vol. On vole aussi la santé et le bien-être. On vole aussi la qualité de vie.

Ce qui nous attend maintenant est bien pire que le pacte des géné-rations d’il y a 6 ans. Toutes les promesses d’alors sont tout simple-ment balayées d’un revers de main. En effet, il n’y a pas d’évaluation sérieuse de ce pacte des générations. Le gouvernement décide, sans aucune concertation. En tout cas sans entendre les syndicats.

En effet, nous devrions nous taire. Nous devrions déjà être contents que l’index soit préservé. Mais tandis qu’on nous tient ces propos, les libéraux et les employeurs réattaquent déjà le système. Nous avons donc plus intérêt à ne pas nous taire et à ne surtout pas nous estimer heureux. Nous devons mener des actions. Lors des grandes manifestations, un vieux slogan a été à nouveau scandé: «Ce n’est qu’un début, continuons le combat». A juste titre.

(7 décembre 2011)

Paul Lootens Alain ClauwaertSecrétaire général Président

> 20 JEUNES ONT PARTICIPE AU BALKAN ACADEMY

Le dialogue social doit partir de zéro

Les thèmes abordés lors de ces 3 jours de rencontre doivent per-mettre aux jeunes syndicalistes d’améliorer leur travail syndical journalier et de rendre leur syn-dicat plus attractif. Car 20 ans après la Chute du mur de Berlin, les nouveaux syndicats éprouvent encore toujours des diffi cultés à construire des structures et recru-ter des membres.

Une des particularités héritées des anciens régimes est que la coti-sation syndicale est directement prélevée sur le salaire. Le travailleur doit donc informer sa direction qu’il est syndiqué. Il existe aussi encore beaucoup de petits syndi-cats d’entreprises qui collaborent

très peu entre eux. Enfi n, seuls les travailleurs actifs peuvent s’affi lier à un syndicat.

Les participants ont manifesté le besoin d’en apprendre d’avantage sur les outils de négociation et de dialogue mis en place par notre syndicat en Belgique. Pour eux, le dialogue social doit partir de prati-quement zéro. La législation sociale y est boiteuse. Les organisations syndicales sont à peine reconnues comme des interlocuteurs à part entière. Elles n’ont que très peu de moyens pour fonctionner. Quant aux fédérations patronales, elles ne sont pas ouvertes à la démocratie sociale.

Sam Hägglund, secrétaire général de la Fédération européenne du

bois et du bâtiment, a conclu le séminaire en rappelant quelques domaines clés de l’Europe sociale. «Malgré les problèmes tels que les inégalités salariales au sein de l’UE, le retour du chômage de masse, les glissements politiques vers la droite, le niveau européen est plus que jamais indispensable. Nous devons essayer de maintenir l’Eu-rope sociale».

Les organisations présentes lors de ce séminaire étaient: CFU (syndicat croate des forêts), SGH (syndicat croate de la construction), NLF (syndicat bulgare de la chimie), Petrom-Energie-SNPE (syndicat roumain du pétrole) et SIDEMK (syndicat macédonien du bois, des forêts et de l’énergie).

> AGENCES LOCALES POUR L’EMPLOI

Le système mis en danger

En Belgique, les ALE occupent près de 12.000 travailleurs titres-servi-ces. Le système est subventionné de la même manière que celui des titres-services. Et aujourd’hui, seu-les les ALE sont visées pas cette mesure pour le moins discrimi-natoire. Qualité d’emploiD’autant plus que sur le terrain, nous constatons que la qualité des emplois en titres-services est

généralement supérieure dans les ALE par rapport aux entreprises commerciales. Plusieurs facteurs ont une infl uence positive comme le fait d’être actif sur le plan com-munal qui diminue le temps de déplacement vers les clients on encore le but non lucratif des ALE qui favorise la qualité de l’emploi et diminue la pression sur les salai-res et les conditions de travail. Les ALE sont aussi particulièrement attentives à la formation de leurs travailleurs.

Pour Eric Neuprez, secrétaire fé-déral en charge du secteur, la ponction sur les réserves des ALE est une solution dangereuse pour l’équilibre du secteur: «Pour bon nombre d’ALE, ces réserves permet-tent de faire face au coût total du personnel lorsqu’il ne bénéfi cie plus d’aides à l’embauche. Grâce à ces réserves, les travailleurs bé-néfi cient notamment d’une plus grande stabilité d’emploi et de meilleures conditions de travail. Ajoutez à cela une fi délisation de la relation entre les clients et les travailleurs et un réel souci de for-mation du personnel.»

Une mesure discriminatoireLes conséquences de cette mesure seront multiples et varieront d’une agence locale à l’autre. Mais il sem-ble d’ores et déjà évident qu’aucune agence locale ne sortira indemne si la mesure devait être maintenue et appliquée comme telle. Une première manifestation a eu lieu le 25 novembre dernier à Liège. L’objectif était de sensibiliser les partis traditionnels sur la ques-tion. L’occasion de demander au gouvernement de revoir sa copie et de proposer un nouveau mo-dèle de prélèvement sur l’ensemble des entreprises. Nous souhaitons que ce modèle prenne en compte la qualité des emplois proposés. Enfi n, nous réitérons notre de-mande de révision du système de subventionnement des titres-ser-vices pour atteindre un système qui favorise les emplois de qualité et empêche l’accumulation de bé-néfi ces au profi t de privés. Au vu du manque de réactions du monde politique, on peut d’ores et déjà annoncer que d’autres actions seront organisées dans les jours et semaines à venir. Nous vous tien-drons informés.

Pour la deuxième fois consécutive, une vingtaine de jeunes syndicalistes des Balkans se sont réunis à l’invitation du Balkan Academy, une initiative de la Centrale Générale de la FGTB. Les participants venaient de la Bulgarie, la Macédoine, la Roumanie et la Croatie où se déroulait la rencontre.

Le monde des ALE, agences locales pour l’emploi, est dans la tourmente depuis la publication en octobre dernier d’un Arrêté Royal visant à prélever les réserves financières des ALE. Une mesure qui a pour objectif de rapatrier 55,5 millions d’euros dans les caisses de l’Etat. En tant que Centrale Générale de la FGTB, nous sommes particulièrement scandalisés par cette décision injuste qui ne touche que l’acteur public, épargnant les entreprises commerciales de titres-services. Plus encore, nous sommes inquiets sur la situation future du secteur. En effet, que nous réserve l’avenir si la qualité des emplois ne constitue plus une priorité politique?

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 7DOSSIER

LE PROJET D’ACCORD INTERPROFESSIONNELBUDGET ET "RÉFORMES STRUCTURELLES"

> EDITO

Au-delà du soulagement, la colèreOuf! Après 535 jours de crise, la pre-mière réaction de tout un chacun ne peut être que le soulagement. On a un accord institutionnel et on peut es-pérer ne plus entendre parler de BHV pendant quelques années. On a évité la partition du pays, en tout cas dans l’immédiat. Et même si elle va vociférer de plus belle, on a mis la N-VA au coin pour un moment.

Ouf! On a un gouvernement pour tenir la barre dans la tempête. Le risque d’une nouvelle dégradation de la notation de la Belgique s’éloigne un peu, surtout après le succès de l’emprunt d’Etat qui a envoyé un message clair aux prêteurs institutionnels: «vous n’êtes pas les seuls sur le marché. L’épargne privée peut vous concurrencer. Arrêtez de nous racketter…».

Ouf! Le risque d’une sanction euro-péenne s’éloigne aussi, même si le prix à payer est la soumission aux «recom-mandations» de l’Europe, à savoir un plan d’austérité et des «réformes struc-turelles» purement idéologiques dans le domaine des pensions, du chômage, des services publics.

Ouf! On n’a pas touché à l’index, ni à l’âge de la retraite à 65 ans.

Motif supplémentaire de satisfaction pour une partie du peuple de gauche et en particulier les francophones: on a pour la première fois depuis 38 ans un Premier ministre socialiste et fran-cophone de surcroît bien que mauvais bilingue…

Irresponsables?

Dans un tel contexte de crise, que de-mander de plus à la vie? Pourquoi cette agitation, ces manifestations, ces me-

naces de grève? Il faut être irresponsa-ble pour menacer les fragiles équilibres obtenus à l’arraché après des mois et des mois de négociations et de guerre des tranchées…

C’est ce qu’on nous dit: nous sommes «irresponsables», «inconscients de la gravité de la situation», «conservateurs, sourds à toute réforme».

Si nous protestons, c’est que l’emballage ne nous suffi t pas. Passées les premiè-res réactions dictées par la lassitude, le découragement ou l’inquiétude, il faut maintenant se pencher sur ce qu’il y a dans le paquet. Et notre constat c’est qu’on a fait des cadeaux aux partis libé-raux et aux intérêts qu’ils représentent. On n’a par contre pas fait de cadeaux aux travailleurs, ni même aux classes moyennes que les libéraux prétendent défendre. C’est que les «réformes», du chômage, des prépensions, des pen-sions… ne sont pas des réformes mais de reculs sociaux et sociétaux.

Alors oui, il fallait un Gouvernement. Oui il faut assainir les fi nances publi-ques et réduire la dette. Nous ne contes-tons pas le principe. Nous contestons la manière. Nous dénonçons l’injustice des mesures qui pèseront sur les tra-vailleurs, sur les chômeurs, sur les pen-sionnés, sur les jeunes, sur les malades, sur les travailleurs des services publics et sur les services au public.

La marque bleue

Nous contestons la logique libérale qui a prévalu au cours des négociations et qui consiste à tailler des croupiè-res dans les budgets de l’Etat et de la sécurité sociale pour réduire la contri-bution des revenus du capital. Nous contestons l’idée même que le bud-

get est «équilibré». Car ce n’est pas parce qu’on met la balle au centre que l’équilibre est atteint. Ce n’est pas parce que «tout le monde va payer» que c’est juste.

Le budget aurait été équi-libré s’il avait mis à contri-bution de manière plus signifi cative d’abord les responsables de la crise: les banques. S’il avait réel-lement mis à contribution les grosses fortunes, les revenus du capital au-delà de quelques pourcents de précompte. S’il avait osé aller plus loin dans la taxation de la rente nucléaire. S’il avait mis le holà aux intérêts notionnels qui coûtent et ne rapportent rien. S’il avait osé s’at-taquer résolument à la fraude fi scale au lieu de se contenter du dixième des recettes potentielles qu’elle pourrait engendrer.

Moins pire mais mauvais

Au lieu de cela, on pique des milliards à la sécu. Sous couleur de réforme, - et même si cela ne rapporte au budget que des clopinettes - on pénalise les chô-meurs, les jeunes sans emploi tout en sachant que les perspectives d’emploi vont encore se réduire vu les prévi-sions de récession. On ferme les portes de sortie des travailleurs âgés avec un Pacte des générations «bis» mais trois fois plus salé que le premier. On sème dans le budget des mesures qui pas-sent inaperçues mais qui coûteront aux ménages ordinaires, ces «classes moyennes» qui travaillent.

Et encore ne faut-il pas oublier le report sur les Régions et Communautés non

seulement de leur part d’austérité mais de la réduction de moyens qu’entraî-nera le transfert de certaines compé-tences sans l’intégralité des moyens qui vont avec.

Alors, non. Nous ne sommes pas ir-responsables. Nous disons que le bud-get n’est pas équilibré. Qu’il n’est pas juste. Pire: qu’outre l’appauvrissement des plus faibles qu’il induit, ce budget d’austérité hypothèque même toute relance de l’emploi et nous enfoncera encore un peu plus dans la crise, même s’il est moins pire que les budgets d’aus-térité adoptés chez la plupart des pays de la zone euro.

Que l’on s’en prenne plutôt aux vrais irresponsables: les spéculateurs, les banques et les agences de notation. La dérégulation, les privatisations les ont déchaînés. La cupidité et l’appât du gain les ont aveuglés. C’est à eux que l’on doit les inégalités croissantes et la montagne de la dette à laquelle nous sommes confrontés.

Anne Demelenne Rudy De LeeuwSecrétaire générale Président

4 PAGES À DÉTACHER

DOSSIER8 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

LE PROJET D’ACCOBUDGET ET «RÉFORMES STRUCTURELLES»

Qu’est ce qui vous attend?

Je reste chez papa et maman plus longtemps Le stage d’attente, c’est-à-dire la période qui suit la fi n des études et l’ins-cription comme demandeur d’emploi jusqu’aux premières allocations de chômage devient «stage d’insertion professionnelle» et passe de 9 mois à 12 mois.Pendant cette période, et dès le 1er mois d’inscription comme demandeur d’emploi , il faudra faire la preuve d’une recherche active d’emploi et re-passer au contrôle tous les 4 mois. • Si mes efforts sont jugés insuffi sants, je n’aura pas droit à une allocation

d’attente.• Si je reçois l’allocation d’attente, les contrôles de recherche d’emploi conti-

nueront.• En cas d’évaluation négative, l’allocation sera suspendue pendant 6

mois.• L’allocation d’attente est limitée à 3 ans mais ce délai pourra être prolongé

si on a travaillé 156 jours les 2 dernières années. • Après l’âge de 33 ans: plus d’allocation d’attente.

Prépensions en voie d’extinctionLe Pacte des Générations, c’était de la petite bière à côté des «réformes structurelles» que nous prépare notre nouveau gouvernement. Les nouvelles conditions de carrière rendent les prépensions de plus en plus inac-cessibles.

On ne touche pas à l’index…On ne touche pas à l’indexation des salaires. Ouf. Avec 3, 85% d’infl ation, et au prix de l’énergie et des carburants, ça aurait pu faire très mal….

Je bénéfi cie d’un petit coup de pouce fi scal…

JE SUISJEUNE & JE CHERCHE UN EMPLOI

J’AIUN EMPLOI & J’AI PLUS DE 50 ANS

J’AIUN EMPLOI & J’AI

Je vais devoir attenpour souffl er un peJ’espérais pouvoir lever un peu le piegrâce au crédit temps dit «d’atterrissail faudra attendre 55 ans au lieu de 50Si je prends un tel crédit-temps, je recprépension.

Je peux quasiment dà la prépension• A partir de 2015, l’âge de la prépensio

si j’ai mes 40 ans de carrière. • La prépension à 60 ans (CCT17) reste

de 2020 et il faudra aussi 40 ans de c• Je travaille dans le métal ou le bâtime

57 ou 58 ans vont disparaître. Il n’y a

Et si mon entrepris- On ne pourra me proposer une prépe

je ne retrouve pas de travail, je n’aurd’âge avant 55 ans.

Et si mon entrepris- On ne pourra me proposer une prép

pas de travail, je n’aurai que le chômans. (Voir «Prépensions en voie d’ex

Ma prépension ferama pension future

• J’espérais prendre une pension antique si j’ai 40 ans de carrière au lieu

• J’aurai mes 40 ans de carrière en 20faudra 42 ans de carrière pour prenanticiper ma pension à 61 ans si j’ai 4ans de carrière. (Voir «La retraite s’é

Peu m’importe, je veux travailler plJ’ai la forme, un métier passionnant continue à travailler. - Le bonus pension, c’est-à-dire le supp

62 ans sera amélioré.- Si je travaille au-delà de 65 ans, ma

années compteront: pas seulement l- En plus ma pension éventuelle du 2è

Le minimum exonéré d’impôt (6.830 euros en 2011) sera augmenté de 200 euros à partir de 2013 pour les revenus imposables jusqu’à 24.410 euros/an. Cela me donnera un avantage fi scal d’environ 50 euros par an.

• ma nouvelle petite voiture: les primes pour les voitures propres sont supprimées à moins que les Régions ne les reprennent à leur compte;

• le tabac et l’alcool dont les accises sont relevées, mais pas sur la bière et le vin. Ouf!

• la TVA sur les frais de notaires et d’huissier ( 21% au lieu de 6%);• la TVA sur mon abonnement à la télé numérique (21% au lieu de

12%);• les titres services si je m’en sers: 8,5 euros au lieu de 7,5 mais la dé-

ductibilité est maintenue;• les travaux d’isolation et d’économies d’énergie vu que la déduction

fi scale disparaît;• la voiture de société dont je dispose: la moitié des économies seront

à charge de l’utilisateur.

… Mais ce n’est que partie remiseL’OpenVLD (libéraux fl amands) et patronat continuent de réclamer la «réforme» de l’indexation automatique pour satisfaire aux recom-mandations de l’Europe et comprimer les salaires. La Banque nationale prépare une étude – que personne ne lui a demandée – pour explorer les pistes d’une réforme.

Mes possibilités d’interruption de carrière se réduisent• même si j’ai de très bonnes raisons d’ordre privé d’interrompre ma

carrière ou de réduire mes prestations, je ne pourrai prendre un crédit-temps «sans motif» que si j’ai 5 ans de carrière derrière moi et 2 ans dans l’entreprise. Mon crédit temps sera limité à un an équivalent temps plein (ETP), donc 2 ans à mi-temps, 3 ans à 1/3 temps … 5 ans à 1/5 temps. Plus de prolongations possibles.

• Je veux m’occuper de mon enfant ou je dois m’occuper d’un parent malade, je pourrai prendre un crédit-temps «thématique» mais limité à 3 ans (ETP).

Je suis actif mais j’ai intérêt à ne pas perdre mon emploi parce que les «mesures chômage» me concernent directement. Les allocations de chômage étaient déjà dégressives dans le temps. Elles le seront plus vite et plus fort pour retomber sur le minimum ou le forfait, selon le statut (chef de ménage, isolé ou cohabitant). (Voir «Le chômage en peau de chagrin»)

Cette dégressivité ne concerne pas:

- les personnes qui ont travaillé minimum 20 ans aujourd’hui. Cette condition de 20 ans de carrière sera augmentée d’1 an par an, pour arriver à 25 ans en 2017.

- les chômeurs cohabitants avec charge de famille et les isolés qui ont plus de 55 ans,

- les chômeurs temporaires et les chômeurs à temps partiel.

Mais je paierai plus cher…

J’ai intérêt à m’accrocher à mon boulot

Mes périodes de prépension compteromais elles ne seront assimilées que subase du dernier salaire gagné. Ma penUne exception est faite pour les prépenou en restructuration ou la prépensionmoyennant 40 années de travail.

Je ne pourrai pas prma pension de sitôt

Aujourd’hui (2012) A l’avenirType

de prépensionConditions de carrière

Age et condition de carrière

A 58 ans 38 années de carrière

Nouvelles CCT directe-ment ou à partir de 2015:- âgé 60 ans,- carrière 40 ans.Evaluation fi n 2014 pour éventuellement passer à 62 ans à partir de 2020.

A 60 ans (CCT 17)35 années de carrière (H)28 années de carrière (F) augmentation progres-sive à 35 années en 2028

A partir de 2015:- carrière 40 ans,- phase transitoire

pour les femmes.Evaluation fi n 2014 pour éventuellement passer à 62 ans à partir de 2020

A 58 ans CCT anciennes (métal, etc.)

38 années de carrière, relèvement progressif

A partir de 2015: - âge 60 ans,- carrière 40 ans.

Spéciales à 56 ans: CCT construction, travail en équipes,

40 années de carrièreProrogation possible avec AIP ou – faute d’AIP – éventuellement par le gouvernement

Entreprises en diffi culté > 50 ans

25 années de carrière

A partir de 2012:- 52 ans- puis chaque année + 6

mois, jusqu’à 55 ans en 2018

25 années de carrièreRestructuration > 52 ans 25 années de carrière 55 ans

25 années de carrière

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 9DOSSIER

ORD INTERPROFESSIONNEL

La dégressivité des allocations de chômageChef de ménage (évolution par trimestres - 15 ans de travail)

PLUS DE 50 ANS JE SUIS

SANS EMPLOI & J’AI PLUS DE 50 ANS

ndre ud en réduisant mon temps de travail age» 4/5ème ou mi-temps: désormais,

0 ans.cule d’autant mon éventuel droit à la

dire adieu

on à 58 ans passe à 60 ans. Et encore…

mais elle pourrait passer à 62 à partir carrière. ent ou en équipes: les dérogations à 56, aura plus que la prépension à 60 ans.

e est en diffi culté? ension qu’à 52 ans au lieu de 50 ans. Si rai que le chômage sans complément

e restructure?pension qu’à 55 ans. Si je ne retrouve

mage sans complément d’âge avant 55 xtinction»)

baisser

icipée à 60 ans. Je ne pourrai le faire de 35 ans aujourd’hui.

016. Caramba. Encore raté! en 2016 il ndre sa pension à 60 ans. Je pourrai 41 ans de carrière ou à 62 ans si j’ai 40

éloigne»)

lus longtemps…et pas trop fatigant. Sauf malheur, je

plément de pension lié au travail après

a pension sera meilleure et toutes les les 45 meilleures années.ème pilier sera moins taxée.

Je vais devoir attendre mon complément d’anciennetéLe complément d’ancienneté ne sera plus octroyé qu’à partir de 55 ans au lieu de 50 ans pour les nouveaux chômeurs.

Je serai contrôlé jusqu’à 58 ans et plusLe contrôle de disponibilité sera étendu aux chômeurs jusqu’à 55 ans en 2013 et 58 en 2016 et plus si les Régions le veulent.

JE SUISSANS EMPLOI & J’AI MOINS DE 50 ANS

La dégressivité des allocations pour moi aussiJe suis chômeur de longue durée. Sous réserve de confi rmation dans les textes défi nitifs, la dégressivité (diminution chaque trimestre) des allocations de chômage me sera également appliquée à partir du 1er juillet 2012.

Je ne pourrai pas refuser un emploi à 60Km de la maisonLa notion d’emploi convenable est adaptée: distance 60km, quelle que soit la durée du déplacement. Refuser un emploi convenable sera adapté en fonction de l’âge et de la carrière.

Mes périodes de chômage compteront pour le calcul de ma future pension, mais si j’ai atteint la 3ème période chômage, elles ne seront assimilées que sur la base du droit minimum et non sur base du dernier salaire gagné. Ma pension en sera légèrement diminuée mais d’autant plus que j’ai chômé longtemps.

JE SUISPENSIONNÉ

Ma pension va décrocher des salaires

La retraite s’éloigne Aujourd’hui Demain

2013 2014 2015 2016Age min. de

la retraite anticipée

60 ans 60,5 ans 61 ans 61,5 ans 62 ans

Condition de carrière min. 35 ans

38 ans 39 ans 40 ans 40 ans42 à 60 ans / 41 à 61 ans / 40 à 62 ans

Quoi d’autre dans les cartons?La pensions de survie sera remplacée par une «allocation de transition» destinée à amortir la perte fi nancière liée au décès du conjoint, mais sa durée sera fonction de l’âge, du nombre d’enfants et du nombre d’années de cohabitation légale ou de mariage.

Les partenaires sociaux seront invités à consolider le 1er pilier de pen-sion et à réfl échir à une généralisation du 2ème pilier (soit la pension complémentaire constituée dans un cadre professionnel) ou d’un 1er pilier bis (idem mais dans un cadre public).

La constitution d’une pension du 2ème pilier ne pourra plus être en-couragée fi scalement que jusqu’à maximum 6.000 euros de pension (complémentaire + légale) par mois (contre 80% du dernier salaire aujourd’hui).

ont pour le calcul de ma future pension r la base du droit minimum et non sur

nsion en sera légèrement diminuée. nsions en cas d’entreprises en diffi culté n à 56 ans «carrière longue» c’est-à-dire

rendreôt

Mes périodes de chômage feront baisser ma pension future

Il ne faudra plus attendre que patrons et syndicats s’accordent: les adaptations au bien-être seront automatiquement appliquées mais l’enveloppe globale pour toutes les allocations sociales sera amputée de 40%.

Pas de limite de revenu à condition d’avoir une carrière complète de 45 ans. Mais la réduction d’impôt pour revenu de remplacement sera réduite à partir de 33.000 euros brut de revenu.

Si j’ai moins de 45 ans de carrière, le système actuel de réduction proportion-nelle de la pension au delà d’une limite de revenu sera d’application.

Je compte travailler pour arrondir mes fi ns de mois

Isolé

Cohabitant

10 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 DOSSIER

Les budgets 2012 et suivantsRage taxatoire, savant équilibre, budget d’austérité… Chacun jauge le budget selon sa propre situation. Si on l’évalue à l’aune de la justice fiscale et sociale on cherche en vain l’équilibre.La proportion entre réduction de dépenses, recettes fiscales nouvelles et recettes non fiscales a beaucoup changé entre la première note Di Rupo et le budget final. Les libéraux ont en effet réussi à infléchir les mesures pour réduire la part des recettes et augmenter la part des économies. Qui va payer quoi?

Les réductions de dépenses: 42% de l’effortL’Etat, les services et entreprises publiques• Economie dans les frais de personnel, de fonctionnement et d’in-

vestissement des administrations publiques. Réduction de 5% de la rémunération des ministres et diminution du budget des cabinets ministériels.

• Gel pendant 2 ans des dotations publiques (Parlement, Cour des Comp-tes, Conseil constitutionnel, Famille royale, Conseil Supérieur de la Justice...).

• Remplacement partiel des départs au sein de la Défense.• Gel temporaire de la croissance des crédits de la Coopération au dé-

veloppement.• Economies dans les entreprises publiques autonomes (SNCB, bpost).• Transfert partiel du fi nancement des pensions des agents statutaires

vers les Régions et Communautés. Les primes autos propres & énergie• Suppression du système des réductions sur facture pour «véhicules

propres», dont la compétence est transmise aux Régions.• Fin des primes énergie habitation La santé & la sécu• Diminution de la norme légale de croissance des soins de santé jusqu’en

2014 et économies structurelles en soins de santé, sans augmenter les frais à charge des patients et tout en garantissant l’équilibre fi nancier de la Sécurité sociale grâce à une dotation spécifi que de l’Etat.

• Les titres-services passeront de 7,5e à 8,5e en 2013 et leur nombre sera limité à maximum 1000 par ménage ou 500 par personne. La déduc-tibilité fi scale des titres-services est maintenue.

• Réforme structurelle des régimes de crédit-temps et d’interruption de carrière volontaires, des pensions anticipées, de l’allocation d‘attente, de la prépension, du chômage. (voir pages 8 & 9).

• Réforme structurelle chômage économique: responsabilisation accrue des employeurs.

Augmentation des recettes: 34% des effortsTaxes sur les revenus du capital. • Harmonisation du taux de précompte mobilier à 21% pour les intérêts

et les dividendes (sauf 10% pour les bonis de liquidation et 25% pour les intérêts et les dividendes qui sont actuellement à 25%). On ne tou-chera pas aux carnets d’épargne ( taux de 15% et exonération jusqu’à 1.770e d’intérêts).

• Cotisation de solidarité de 4% sur les hauts revenus mobiliers supé-rieurs à 20.000 euros.

• Taxation des stock-options + 3% (de 15 à 18%).• Augmentation de 30% de la taxe sur les opérations de bourse.• Imposition des plus-values sur actions à l’impôt des sociétés. Intérêts notionnels & entreprises• Le taux des intérêts notionnels passera de 3,425% à 3% (sauf PME) et

suppression de la possibilité de report dans le temps.• Réforme du régime fi scal des voitures de sociét : l’avantage en nature

sera désormais calculé en fonction de la valeur réelle du véhicule et de son impact sur l’environnement (émission de CO2).

• Réforme du régime fi scal pour l’avantage en nature (immobilier et voiture) des dirigeants d’entreprise.

Impôts indirects• TVA pour la télévision payante passera de 12 à 21%.• Augmentation des accises sur le tabac et l’alcool (hors bière et vin)• TVA pour les notaires et huissiers portée à 21%.• Plaques d’immatriculation + 10 euros.

Mesures diverses: 24% des efforts• Lutte contre la fraude (fi scale et sociale), la délinquance fi nancière et

les pratiques abusives;• Augmentation de la contribution du secteur bancaire en contrepartie

de la garantie de 100.000 euros accordée par l’Etat aux dépôts des épargnants

• Fonds de protection des dépôts.• Augmentation de la rente nucléaire de 300 millions d’euros. • Répartition des recettes de la mise aux enchères des quotas CO2 en

2013 entre le pouvoir fédéral et les entités fédérées, en vue de mettre en place des politiques climatiques.

• Effets retour de la création d’emplois sous l’effet conjugué des mesu-res nouvelles visant à soutenir la création d’emplois, et des réformes structurelles visant à encourager le travail jusqu’à l’âge effectif de la retraite.

Objectifs budgétaires• Défi cit en 2012: 2,8 % du PIB = 11,3 milliards• Retour à l’équilibre en 2015

2012 2013 2014 Economies 4.369 6.033 8.091

Recettes fi scales 3.524 3.932 4.313 Recettes diverses 2.557 2.630 3.083

Rente 0 259 441 Politiques nouvelles 0 -285 -600

Réductions de dépenses (42%) des 11,3 Mia 2012 2013 2014

Etat 598 780 1.051 Entreprises publiques

(SNCB Bpost) 263 100 160

Voitures de société 328 361 397 Charges de pensions

entité II 89 103 116

Réforme structurelle des pensions 0 212 424

Dépenses fi scales 0 356 716 Soins de santé 2.300 2.721 3.308

Sécurité sociale: coûts de gestion 140 191 234

Sécurité sociale & rest 401 869 1.345 Compétences usurpées

> Régions 250 300 300

Recettes fi scales (34%) des 11,3 Mia. 2012 2013 2014

Réforme du précompte mobilier 917 929 943

Impôt sur les stock-options 20 21 22

Taxe sur les opérations boursières 50 50 50

Taxe sur les plus-values des sociétés 150 180 180

Limitation des intérêts notionnels à 3% 1.520 1.769 2.018

Limitation du report des notionnels 100 200 300

Réf. avantage fi sc. voiture dirigeants

d’entreprises 200 205 210

Réf. avantage fi sc. maison dirigeants

d’entreprises 170 173 177

TVA télévision numérique 84 88 92

TVA notaires, huissiers 100 104 109 Accises 158 158 158

Recettes non fi scales (24%) des 11,3 Mia. 2012 2013 2014

Lutte contre la fraude (fi scale+sociale) 720 1.000 1.500

Supplément taxe bancaire 100 100 100

Protection des dépôts bancaires 476 159 0

Supplément rente nucléaire 300 300 300

Impact «réformes structurelles» de l’économie

263 462 630

Loterie nationale 50 40 40 Dividendes Bpost

et Belgacom 128 128 128

Dividendes BNB 200 100 100 Licences 4G 80 0 0

Plaques d’immatricu-lation 18 18 18

Divers 222 324 267

LE PROJET D’ACCORD INTERPROFESSIONNELBUDGET ET "RÉFORMES STRUCTURELLES"

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 11Adaptation des salaires en novembre et décembre 2011Vous trouverez ci-dessous les secteurs de la Centrale Générale – FGTB pour lesquels les salaires ont été adaptés au 1er novembre et 1er décembre 2011. Seuls les secteurs où des changements sont intervenus sont mentionnés. Des informations détaillées sont disponibles sur le site de la Centrale Générale: www.accg.be.

Novembre 2011N° commission

paritaire Secteur Type d’adaptation Augmentation des salaires

102.02 Petit granit Liège-Namur Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,01

102.05 Kaolin et sable Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,01

102.11 Ardoisières Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,01

106.01 Ciment Augmentation salaires minima Salaires précédents X 1,001115

106.02 Industrie du béton Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,02

106.03 Fibrociment Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,02

117 Industrie et commerce du pétrole Augmentation salaires minima Salaires précédents X 1,001115

303 Salles de cinéma Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,02

320 Pompes funèbres Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,02

321 Grossistes répartiteurs de médicaments

Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,02

Décembre 2011N° commission

paritaire Secteur Type d’adaptation Augmentation des salaires

102.08 Marbre Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,01

106.01 Ciment Augmentation salaires minima Salaires précédents X 1,001714

114 Briqueteries Augmentation salaires minima et réels Salaires précédents X 1,005

117 Industrie et commerce du pétrole Augmentation salaires minima Salaires précédents X 1,001714

> COIFFURE, DES SOINS DE BEAUTE ET DU FITNESS

> RECUPERATION DE PRODUITS DIVERS

L’heure de la prime de fi n d’année a sonné

Quelles indemnités ou primes sont payées par le Fonds?

Près de 1200 ouvriers travaillent dans le secteur de la récupération de produits divers. Le double d’il y a cinq ans. Cette augmentation s’explique essentiellement par des glissements de travailleurs d’une commission paritaire, généralement le nettoyage, vers le transport et ensuite vers les sous-commissions de recyclage.

Si vous avez travaillé dans le secteur de la coiffure, des soins de beauté et du fi tness au moins 32 jours (ou assimilés) entre le 1er juillet 2010 et le 30 juin 2011, alors vous avez droit à une prime de fi n d’année de 9% du salaire brut reçu. Vous recevrez en décembre un formulaire du Fond de Sécurité d’Existence (FSE 314). Remettez ce document à votre section syndi-cale régionale qui se chargera du paiement rapide et correct de vo-tre prime. En tant que travailleur syndiqué, vous avez en outre à une prime syndicale de 135 euros par an.Toutes les informations sur vos droits sont sur www.accg.be. Nous éditons également régulièrement pour nos membres des brochures sur les conditions de travail et les tenons régulièrement informés des modifi cations des salaires. Sachez encore que votre section régionale organise ponctuellement des soirées d’information auxquel-les tout le monde est bienvenu, syndiqué ou non.

Ces glissements sont un pas en arrière pour les travailleurs car au passage, leur employeur érode les conditions de travail et de salaire. Sans parler des nouveaux engagés qui le sont aux nouvelles conditions, bien plus défavorables au niveau salarial, mais aussi au niveau de l’encadrement de sécurité d’existence par rapport à ce qui était initialement prévu par le secteur du nettoyage. C’est dans cet esprit que la Centrale Générale de la FGTB négocie pour le secteur tous les deux ans une convention sectorielle et que nous avons mis en place un Fonds de Sécurité d’Exis-tence, qui assure un fi let minimal de sécurité sectoriel.

Ainsi, la prime syndicale de 75 euros est payée en décembre 2011. L’at-testation est directement envoyée par le Fonds Social. Quant à la prime de fi n d’année payée elle aussi en décembre, elle équivaut à 8,33 % du salaire brut gagné entre le 1er juillet 2010 et le 30 juin 2011 avec au mi-nimum 65 jours prestés ou assimilés. En cas de chômage temporaire pour intempéries ou raisons économiques, le Fonds paie une indemnité complémentaire de 5 euros par jour de chômage, limitée à 75 jours par année calendrier.

Si vous travaillez dans une grande entreprise comme Van Gansenwin-kel, Shanks, Sita ou Indaver, contactez votre délégué syndical ou votre permanent pour plus d’informations sur les conditions valables dans votre entreprise.

> ACCORD SOCIAL DU NON-MARCHAND FLAMAND

Les ETA fl amandes léséesLe 9 décembre, les délégués syndicaux des Entreprises de Travail Adapté flamandes de la Centrale Générale de la FGTB ont mené une action devant le siège du gouvernement flamand à Bruxelles. Ils dénoncent l’accord social du non-marchand flamand. Dans une lettre ouverte aux ministres

compétents, ils ont expliqué la raison.

Ce qu’ils reprochent, c’est que les efforts qui ont certes été faits ne l’aient pas été faits pour tous. Tan-dis que tous les autres travailleurs du non-marchand fl amand voient leur prime de fi n d’année passer à 95 % d’un mois de salaire, les travailleurs des ETA ne recevront que 87%.

En gros, cela signifi e que ces tra-vailleurs auraient du recevoir 299

euros en plus et qu’au lieu de cela, ils ne recevront 179 euros. Ce qui représente un manque à gagner de 10 euros par mois. Quand on sait qu’il s’agit de travailleurs qui sont au salaire minimum, c’est un comble.

Il est essentiel de comprendre que si les ETA fl amandes de la CG ont refusé cet accord, ce n’est pas parce qu’ils veulent plus, ils ne veulent simplement pas moins.

> CONSTRUCTION ET BOIS À PALERME, CHIMIE À BUENOS AIRES

Les congrès syndicaux internationaux soutiennent le peuple palestinienPlus d’emplois et des emplois de meilleure qualité dans les secteurs du bois et du bâtiment, voilà les grands thèmes qui ont été abordés lors du congrès de la FETBB, la fédération européenne des travailleurs du bâtiment et du bois à Palerme. Au congrès de l’ICEM, la fédération internationale de la chimie, de l’énergie et des mines à Buenos Aires, l’attention était focalisée sur la précarité du travail intérimaire. Les deux congrès internationaux qui viennent d’avoir lieu ont égale-ment fortement condamné l’occupation israélienne des territoires palestiniens. De quoi réchauffer le cœur du peuple palestinien.A Palerme, la Centrale Générale de la FGTB a reçu le soutien du congrès qui a sévèrement condamné les entreprises européen-nes qui participent à la construction et à l’entretien du mur de séparation illégal autour des territoires palestiniens. Dans une motion, la Centrale Générale de la FGTB a mis l’accent sur la reconnaissance d’un Etat palestinien viable et indépendant. En l’approuvant, la FETBB peut désormais aussi entreprendre des actions contre les entreprises européennes qui par pur appât du gain collaborent à la répression, l’exploitation et la discrimination du peuple palestinien.Une position ferme sur la question palestinienne a également été adoptée lors du congrès de l’ICEM. Le congrès constate qu’il est impossible pour les Palestiniens d’accéder à des emplois décents sous l’occupation israélienne. Israël doit respecter les résolutions des Nations Unies, ce qui signifi e entre autres que le mur doit être démantelé et que l’occupation politique doit cesser. Le mouve-ment syndical doit réprimander les multinationales lorsqu’elles collaborent à l’occupation politique. Il faut mettre sur pied des campagnes de boycott. La Centrale Générale de la FGTB a demandé que le congrès prête une attention particulière au Tribunal Russel qui a condamné Israël pour sa politique d’apartheid. Notre cen-trale professionnelle a également envoyé un appel au syndicat israélien Histadrut afi n qu’il assure les droits des travailleurs palestiniens.Le congrès de la FETBB a élaboré un programme d’actions pour arriver à plus d’emplois et des emplois de meilleure qualité dans le secteur du bâtiment et du bois. Des secteurs durement touchés par la crise économique. Pas uniquement en raison de la baisse d’activité, mais aussi en raison de la précarité croissante des em-plois et du dumping social. La crise dans la zone Euro a également provoqué des mesures d’austérité et donc moins d’investissements dans les projets de construction.La FETBB est convaincue que la crise peut être combattue et doit l’être sans toucher aux piliers du modèle social européen comme l’Etat providence, le droit de grève, le droit aux négociations col-lectives et le droit à l’égalité de traitement. Le congrès rejette la dichotomie sur le marché du travail, avec d’une part des tra-vailleurs avec des droits sociaux à part entière et de l’autre, des travailleurs avec peu ou pas de droits. C’est contre cela que la FETBB mènera des actions. Par exemple en accordant beaucoup d’attention aux contrats de travail transfrontaliers européens. Et tout aussi important, la suite de la construction des conseils d’entreprise européens.Signalons encore que le président de la Centrale Générale de la FGTB, Alain Clauwaert, a été élu en tant que vice-président de cette fédération syndicale européenne particulièrement active.Nous reviendrons sur les discussions sur l’intérim qui ont eu lieu durant le congrès de l’ICEM à Buenos Aires dans une prochaine édition de votre journal Syndicats.

Plus d’infos sur ces deux congrès sur notre site www.accg.be.

Passez vite pour votre prime de fi n d’annéeRendez-vous sans tarder dans votre bureau de la FGTB afi n de rece-voir votre prime de fi n d’année en tant que travailleur intérimaire. La FGTB veille à ce que le paiement soit fait dans les plus brefs délais, mais cela n’est possible que si vous aussi, vous vous rendez rapidement chez nous.Si vous avez droit à une prime de fi n d’année, vous recevez un formulaire par la poste. Les formulaires ont été envoyés à partir du 5 décembre. La règle générale est que vous avez droit à une prime de fi n d’année si vous avez travaillé au moins 65 jours en tant qu’intérimaire entre le 1er juillet 2010 et le 30 juin 2011. La prime brute correspond à 8,22% de votre salaire brut. Si vous avez droit à la prime de fi n d’année, vous avez également droit à la prime syndicale qui s’élève à 90 euros. Si vous êtes affi lié à la FGTB, cela va de soi.Si vous pensez avoir droit à une prime de fi n d’année mais que vous ne recevez pas de formulaire, rendez-vous sans hésiter dans un bureau FGTB afi n d’y demander des explications.

> INTERIMAIRES

MÉTAL12 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

«Le boulot syndical, un combat quotidien»SPIE Belgium est une en-treprise spécialisée dans le domaine de l'énergie, l’électricité, la mécani-que, l’instrumentation, la tuyauterie industrielle, la gestion de trafi c… An-ciennement ABAY TS puis AMEC SPIE, elle occupe actuellement environ 1.200 travailleurs répar-tis sur des implantations aux quatre coins du pays. Coup de projecteur sur la délégation FGTB-MWB.D’emblée, la délégation tient à s’exprimer sur la thématique qui la préoccupe pour le moment: l’utilisation patronale de la sous-traitance. En effet, ces dernières années, les entreprises ont subi des transformations importantes. L'externalisation de pans entiers de leurs activités et, par conséquent, le recours de plus en plus accru aux services d'entreprises sous-traitan-tes s’est instauré. Cela n’a épargné aucun secteur.

L’équipe syndicale insiste sur le danger que représente la sous-traitance quand celle-ci n’est pas contrôlée syndicalement. Elle peut avoir des conséquences désastreu-ses sur les conditions de travail.

La sous-traitance s’est banalisée. «Dans la plupart des entreprises de services, le recours à la sous-traitance ne fait que croître. C’est pour cela que nous nous battons pour un syndicalisme de réseau», ajoute la délégation.

La sous-traitance a pour consé-quence la fragilisation des condi-tions de travail de tous les tra-vailleurs. «Sans freins, ce système tend à transformer le travailleur en marchandise». Le profi t se fait au détriment du bien-être et de la sécurité des travailleurs.

Depuis de nombreuses années la délégation MWB de SPIE, seule re-présentante des ouvriers, se bat avec détermination contre cela. Même si la mise à disposition reste interdite en théorie, dans la pratique il est devenu très diffi cile de sanctionner ceux qui bafouent la loi.

Les camarades de SPIE rappellent le cas de deux travailleurs roumains qui avaient été utilisés par une fi r-me belge. «Ceux-ci n’avaient que le salaire minimum. Ils étaient logés, nourris et non rémunérés pour se rendre sur leur lieu de travail». Bien sûr, ce ne sont pas les travailleurs qui sont visés, mais ces patrons sans scrupules. «La direction joue sur le salaire horaire et la fl exibilité accrue».

Cette fl exibilité s’inscrit dans une tendance actuelle où les conquê-

tes sociales et les mécanismes qui protègent le travail sont remis en cause. «Ce ne sont plus que des fi nanciers qui dirigent les entre-prises.»

Autre défi : attirer la main d’œuvre. «La direction se plaint de ne pas trouver de main-d’œuvre qualifi ée mais qu’elle forme les gens quand ils sortent de l’école, alors!». La dé-légation pointe également du doigt les salaires: «Les jeunes ne sont pas attirés par des salaires aussi bas.»

Autre particularité des chantiers : la diffi culté pour les délégués d’orga-niser des assemblées générales. Du coup, ils essaient de visiter tous les chantiers, cela demande une bonne organisation au sein de la déléga-tion. «La présence sur le terrain est primordiale». Pour la délégation, la priorité reste ce «travail de terrain» malgré les diffi cultés d’accès aux chantiers. «Ce n’est pas évident quand il faut aller de chantier en chantier, à chaque fois des examens de sécurité sont effectués…»

Mais ce travail de terrain fi nit par payer. Aux dernières élections so-ciales, en 2008, 95,4% des ouvriers ont voté pour la liste MWB-FGTB de SPIE. Même s’il n’y avait qu’une liste, c’était un signal important donné à la direction.

La communication est un élément essentiel dans le travail syndical. «On ne sait pas voir tout le mon-de. Tous participent à ce travail, y

compris les travailleurs». Chaque année, la délégation informe les travailleurs en faisant un récapi-tulatif sur papier de tous les acquis et avantages obtenus. Cette lettre d’information reprend notamment les codes salaires. C’est un genre de memento où chaque code repris sur la fi che de paie est expliqué ainsi que les modalités de calcul.

Cette communication passe éga-lement par des échanges, des discussions. «Nous avons eu des discussions sur les éco-chèques. Chacun a fait son calcul. On a pris le temps d’expliquer aux travailleurs l’importance du rebrutage pour la sécurité sociale. Ils ont compris et accepté nos arguments.»

Pareil pour la CCT 90 (participation aux bénéfi ces). Les travailleurs n’ont pas mordu à l’hameçon de l’em-ployeur. «On ne va pas payer pour travailler. C’est l ’employeur qui doit payer. Les participa-tions ne rem-placeront pas l’index. On l’a encore rappelé récemment, cela représente 10% du salaire en 5 ans!». Si l’index est supprimé, cela a des répercus-sions sur toute une série d’ac-

quis obtenus chez SPIE.

La délégation rappelle que ce qui fait sa force, c’est l’esprit d’équipe et de solidarité. «Chez nous, il n’y a pas de délégué principal. On fonctionne en équipe. Il y a des meneurs mais pas de principal. On se téléphone très souvent. On a des discussions, elles sont parfois fortes mais une fois qu’on a tranché il n’y a pas de remise en question.»

L’année 2012 est une année im-portante en raison des élections sociales. Elles donnent une légiti-mité au travail syndical. «C’est un travail qui se fait pendant 4 ans. Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers. Le boulot se fait au quoti-dien. Rien n’est jamais acquis, les accords sont remis en cause tous les deux au niveau sectoriel. Il faut donc se remettre en question en permanence.»

Le gouvernement Di Rupo 1er est sur les rails. Les travailleurs inves-tissent la rue.

Les congrès de six formations politiques ont décidé de leur participation avec des scores à donner le vertige au dernier des régimes forts. Le message est clair: les appareils sont verrouillés de l’intérieur. La question de savoir pourquoi les partis sociaux-dé-mocrates renoncent au projet so-cial-démocrate n’est même plus à l’ordre du jour.

En Belgique comme partout en Europe, les logiques de l’écono-mie libérale écrasent les politiques sociales. Qu’importe qu’elles ne tiennent pas la route. Qu’importe qu’elles nous conduisent dans le mur. Tête basse et les yeux fer-més, une coalition «papillon» nous plonge, tout habillés, dans l’eau froide de l’austérité et de la récession.

La situation de la Grèce enseigne pourtant de manière aveuglante que la voie de l’austérité conduit immanquablement à une austé-rité plus grande encore. Parce que le fi nancement de l’État est porté à bout de bras par les travailleurs. Chaque perte de revenu qu’ils en-caissent est une recette perdue pour les services publics et la ren-contre des besoins collectifs.

Refuser de payer la dette?

Anesthésié par les dogmes libé-raux, un consensus se forge autour de l’idée folle d’une relance possi-ble par des baisses de fi scalité. La réalité ne va pas tarder à prendre sa revanche sur ces fantasmes.

Nous en avons d’ailleurs déjà l’ex-périence. Les réformes fi scales, les cadeaux aux riches de l’ère Reyn-ders et le refi nancement incondi-tionnel des banques ont creusé la dette belge. Il faudrait aujourd’hui la payer au prix de coupes claires dans les budgets sociaux. Du point de vue du droit international, ce remboursement est «illégitime» et susceptible de justifi er un dé-faut de paiement.

Au plan européen, la mystique libérale a conduit à d’autres aber-rations. Les budgets de l’Union ont été - sciemment - insuffi sam-ment dotés pour mener de réelles politiques d’harmonisation. Pire, avec la création de l’Euro, l’inter-diction pour la Banque centrale d’intervenir pour soutenir des Etats-membres en diffi culté fait fi gure d’ «idiotie totale» même pour des économistes de droite. Parce que cela revient à livrer ces pays, corps et âmes, tout crus, à la dictature des marchés fi nanciers. Merkel et son clone français s’en-têtent pourtant.

A ce niveau de crédulité en une doctrine qui a fait faillite, il n’y a plus de rémission à espérer. On se souvient d’un discours de 2008, à Toulon, où Sarko semblait virer «anticapitaliste». Quelle mouche l’avait piqué? La peur du vide sans doute... Là, c’est à nouveau «busi-ness as usual» pour une droite monolithique incapable de se réformer. L’enrichissement des riches, l’appauvrissement des pauvres est une philosophie sui-cidaire.

«Sans nous ce serait pire»? Avec eux, ce n’est pas mieux!

En face, les sociaux-démocrates ont baissé les bras et créditent aujourd’hui le parti-pris de Mar-gareth Thatcher des années 80: il n’y pas aurait d’alternative. Le «sans nous ce serait pire» ne dit rien d’autre. Sinon qu’avec eux... ce n’est pas mieux!

C’est le prix du renoncement à combattre le capitalisme, à mieux répartir la richesse produite, le prix de l’abandon du plein-emploi et d’un haut degré de protection sociale. L’austérité, c’est pour tout le monde, moins les riches parce qu’eux ne sont pas n’importe qui?

Les travailleurs sont aujourd’hui livrés à un blocage des salaires consécutif à l’impossibilité de conclure un accord interprofes-sionnel de solidarité. Une sixième réforme de l’Etat ouvre la voie à la régionalisation de la sécurité sociale et la loi de fi nancement qui l’accompagne ne garantit pas, à long terme, le fi nancement de la Région wallonne, au contraire des autres entités fédérées. L’accord budgétaire négocié patiemment est injuste et totalement désé-quilibré. Et le gouvernement ar-raché des limbes est présenté par le formateur socialiste lui-même comme de «centre-centre»…

«On a sauvé les meubles»… Ceux de Laeken?

Depuis sa note de l’été dernier, Elio Di Rupo n’a cessé de reculer. Son parti se présente comme un bouclier pour les travailleurs. Il ressemble aux «tortues» des lé-gions romaines dans Astérix. Sauf qu’ici, elles n’avancent pas, elles participent aux reculs des forces du travail.

En effet, que pouvons-nous rai-sonnablement attendre de ce gouvernement «papillon»? Peut-être la défense de l’indexation des salaires déjà remise en cause alors que l’encre de ces grands accords n’est pas sèche... Aucune

avancée sociale pour combien de régressions? Dans les prépensions, dans le calcul de la pension, dans les allocations de chômage, dans la liaison des allocations socia-les au bien-être, dans le fi nance-ment des soins de santé, dans la réduction des moyens des services publics...

Mais à part cela, Madame la Mar-quise, tout va très bien, tout va vraiment très bien... Et le PS est tout heureux d’être «responsable» et d’avoir «sauvé les meubles». Ceux de Laeken? Les travailleurs vont payer cash l’exorbitant loyer du «16, rue de la Loi». Ce n’est pas ce qu’ils voulaient.

A gauche, nous avons besoin d’une politique de gauche. Com-me de pain. D’une gauche offen-sive. D’une gauche qui rende les coups plutôt que de les encaisser. D’une gauche qui fasse changer la peur de camp. D’une gauche qui permette enfi n d’envisager pour nos enfants un avenir meilleur que leur pré-sent.

Nico Cué, Secrétaire

général de la

MWB-FGTB.

Un «socialiste» au «16», le socialisme au tapis> POINT DE VUE

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 13TEXTILE-VÊTEMENT-DIAMANT

Prime syndicale et prime de fi n d’annéeDans Syndicats n°20, nous avons parlé des conditions et du mode de paiement de la prime syndicale pour le secteur de la confection. Dans cette édition, nous traitons de la prime syndicale et la prime de fi n d’année pour les secteurs suivants: le textile, la préparation de lin, l’entretien du textile (blan-chisseries), le jute et la récupération du textile (chiffons).

Textile

Prime syndicale

Droit

• Vous êtes encore lié par un contrat de travail:

- Etre inscrit au registre du personnel d’une entreprise textile ou de bonneterie ou y travailler en tant qu’intéri-maire au 30/06/2011. Pour les écoliers sortants, cette date est reportée au 30/09/2011.

- Etre affi lié à la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant et en règle de cotisations.

- Tant que vous restez syndiqué, vous avez droit à une prime syndicale chaque année.

• Vous êtes chômeur, (pré)pension-né ou malade de longue durée:

- Etre licencié par l’employeur, mais pas pour motif grave, ou avoir été licencié ou avoir pris congé pour des raisons médicales.

- Etre affi lié à la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant et en règle de cotisations.

Durée

Les travailleurs du textile qui sont syndiqués reçoivent chaque an-née une prime syndicale (allocation sociale). Les inactifs (qui restent syndiqués) peuvent également bénéfi cier de la prime syndicale pendant un nombre d’années en-core. Si le contrat de travail a pris fi n pour une raison autre que motif grave, un chômeur ou un malade de longue durée maintient encore la prime syndicale pendant 3 ans.

Attention: il existe une réglemen-tation spécifi que pour les (pré)pen-sionnés et les chômeurs de plus de 50 ans:

• Les prépensionnés reçoivent la prime syndicale jusqu’à l’âge de la pension légale.

• Les chômeurs de plus de 50 ans maintiennent leur droit à la prime syndicale pendant 6 ans.

• Les ouvriers textiles pensionnés qui sont restés en service jusqu’à la date de leur pension maintien-nent également leur droit à la prime syndicale pendant 6 ans.

Montant et paiement

La prime syndicale s’élève à 123,90e et elle est payée vers le 27 décembre 2011. Si vous n’avez pas encore intro-duit votre formulaire de prime syn-dicale à la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant, vous devez le faire le plus vite possible. Le supplément en cas de chômage temporaire est payé en même temps que la prime syndicale. Cette allocation sociale supplémentaire s’élève à 4,96e/jour à partir du 7ième jusqu’au 86ième jour de chômage temporaire dans la pé-riode du 01/07/2010 au 30/06/2011. Il y a une retenue de précompte professionnel de 18,75% sur l’alloca-tion sociale supplémentaire.

Prime de fi n d’année

Droit

Tous les ouvriers et ouvrières qui ont travaillé dans une entreprise textile ou de bonneterie, au cours de la période située entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011, reçoivent une allocation complémentaire de vacances (= prime de fi n d’année). Les jours assimilés (maladie, acci-dent du travail) entrent également en ligne de compte.

Montant et paiement

La prime de fi n d’année s’élève à 9,2% du salaire (à 100%) gagné entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011 (période de référence). Pour les journées où vous avez reçu des allocations pour cause de maladie ou d’accident du travail, c’est un salaire fi ctif de 24,79e par jour qui est ajouté au salaire brut gagné. La durée maximum pour l’application de cette assimilation se limite aux 12 premiers mois d’incapacité de travail.

Sur la prime de fi n d’année, il est retenu un précompte professionnel (impôts). Celui-ci est de 17,16% pour une rémunération brute jusqu’à 1.190,00e et de 23,22% à partir de 1.190,01e.

Sur le montant net obtenu après dé-duction du précompte profession-nel, il est donné un intérêt de 1,5% pour la période allant du 15 août à la date de paiement (4 mois).

La prime de fi n d’année est payée vers le 20 décembre 2011. Le paie-ment est effectué par le Fonds So-cial et de Garantie de l’industrie Textile et de la Bonneterie.

Préparation de lin

Prime syndicale

La prime syndicale s’élève à 135 euros. Les inactifs (chômeurs et prépensionnés) reçoivent la prime syndicale jusqu’à 7 ans après leur sortie de service. Ainsi, les prépen-sionnés reçoivent leur prime au moins jusqu’à l’âge de la pension légale. Le supplément en cas de chô-mage temporaire est payé à partir du premier jour de chômage tem-poraire et s’élève à 6,81 euros par jour pour un maximum de 80 jours. Une retenue de précompte profes-sionnel de 18,75% est également prélevée sur le supplément en cas de chômage temporaire.

Prime de fi n d’année

Droit

Tous les travailleurs qui ont été employés dans une entreprise de préparation de lin pendant une période ininterrompue de 3 mois au moins ont droit à une allocation complémentaire de vacances (= pri-me de fi n d’année). Cette condition d’emploi ne vaut pas pour les per-sonnes qui ont été licenciées ou qui ont pris leur (pré)pension.

Montant et paiement

La prime de fi n d’année 2011 s’élè-ve à 8,5% du salaire gagné dans la période entre le 1er octobre 2010 et le 30 septembre 2011. Pour les journées où vous avez reçu une allocation pour cause de maladie ou d’accident du travail, c’est un salaire fi ctif de 24,79e par jour qui est ajouté au salaire gagné. La durée

maximum pour l’application de cette assimilation est limitée aux 12 premiers mois de l’incapacité de travail. L’employeur doit payer la prime dans la période entre le 20 décembre 2011 et le 31 décem-bre 2011. Sur ce montant, il y a une retenue d’O.N.S.S (13,07%) et d’impôts (17,16% pour un montant jusqu’à 1.190,00e et 23,22% à partir de 1.190,01e).

Si votre employeur ne paie pas la prime de fi n d’année à temps, nous vous conseillons de contacter la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant. Nous ferons ce qui est nécessaire.

Blanchisseries

Prime syndicale

Droit

• Vous êtes encore lié par un contrat de travail:

- Etre inscrit dans le registre du personnel d’une blanchisserie le 30/06/2011

- Etre membre de la FGTB-Tex-tile, Vêtement et Diamant et en règle de cotisations.

- Tant que vous restez syndiqué, vous avez droit à une prime syndicale tous les ans.

• Vous êtes chômeur ou (pré)pen-sionné:

- Etre devenu chômeur ou (pré)pensionné après le 1er juillet 2010 et l’être toujours le 30 juin 2011.

- Etre membre de la FGTB-Tex-tile, Vêtement et Diamant et en règle de cotisations.

- Vous maintenez le droit à la prime syndicale pendant 1 année supplémentaire.

Montant et paiement

La prime syndicale s’élève à 135e. Le Fonds Commun de l’Entretien du textile vous transmet directement le formulaire de prime syndicale. La prime est payée par le Fonds à partir du mois d’octobre. Si vous n’avez pas encore transmis votre formulaire, vous devez le faire le plus vite possible, de sorte que vous receviez encore votre prime.

Prime de fi n d’année

Droit

• Etre en service au 30 novembre 2011

ou• Avoir été licencié (pour une raison

autre que motif grave) entre le 1er décembre 2010 et le 30 novembre 2011

ou• Avoir pris sa démission entre le 1er

décembre 2010 et le 30 novembre 2011 (dans ce cas, le calcul se fait selon le nombre d’heures prestées au cours de cette période)

Montant

- Les entreprises avec 50 travailleurs au plus et les entreprises n’ayant pas adhéré à la CCT du 9 mars 1983 (régime de travail de 37,5 h par semaine):

• 0,7922e par heure prestée entre le 01/12/2010 et le 31/12/2010

• 0,8114e par heure prestée entre le 01/01/2011 et le 30/11/2011

- Les entreprises avec plus de 50 tra-vailleurs et les entreprises ayant adhéré à la CCT du 9 mars 1983 (régime de travail de 37,5 h par

semaine):• 0,8525e par heure prestée

entre le 01/12/2010 et le 31/12/2010

• 0,8731e par heure prestée entre le 01/01/2011 et le 30/11/2011

Des retenues d’ONSS et de pré-compte professionnel (impôts) sont effectuées sur le montant de la prime de fi n d’année.

Paiement

La prime de fi n d’année est payée par l’employeur et au plus tard le 15 décembre 2011. Le travailleur qui est licencié ou qui démissionne dans le courant de l’année de référence reçoit la prime de fi n d’année, cal-culée sur base du nombre d’heures effectivement prestées, au moment de la dernière paie.

Jute

Prime syndicale

Le travailleur qui était occupé dans une entreprise appartenant au secteur du jute au 30 septembre 2011 doit recevoir une carte ‘prime syndicale’ de son employeur avant le 1er novembre. La prime s’élève à 135e en 2011 et est payée entre le 20 et le 31 décembre 2011 par la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant.

Le travailleur qui a pris sa pension entre le 1er octobre 2010 et le 30 septembre 2011 a également droit à une prime syndicale.

Le travailleur qui est licencié par l’employeur (sauf pour motif gra-ve) et qui reste chômeur complet jusqu’au 30 septembre 2011, reçoit également la prime syndicale.

Les travailleurs qui ont pris leur prépension au cours de l’année de référence (entre le 1er octobre 2010 et le 30 septembre 2011) reçoivent également la prime syndicale l’an-née qui suit l’année de référence qui suit leur départ en prépension.

Supplément sécurité d’existence

Après 5 jours de chômage tem-poraire pendant la période de ré-férence (du 1er octobre 2010 au 30 septembre 2011), un montant de 15e est octroyé par jour de chômage temporaire, avec un maximum de 15 jours, ou de 225e. Ce supplément est payé en même temps que la prime syndicale.

Prime de fi n d’année et allocation supplémentaire de vacances

Droit

Les travailleurs occupés dans une entreprise appartenant au secteur du jute entre le 1er décembre 2010 et le 30 novembre 2011 reçoivent une prime de fi n d’année et une allocation supplémentaire de va-cances.

Les (pré)pensionnés et les bénéfi -ciaires des travailleurs décédés y ont également droit. Le travailleur qui part volontairement de l’entre-prise perd son droit à la prime de fi n d’année. En cas de prestations partielles, vous recevrez une prime selon le temps que vous avez passé dans l’entreprise.

Montant

La prime de fi n d’année s’élève à 5,33% du salaire brut gagné entre le 1er décembre 2010 et le 30 novembre

2011, avec une prime minimum de 12,39e pour les travailleurs de 21 ans ou plus.

L’allocation supplémentaire s’élève à 3% du salaire brut gagné entre le 1er décembre 2010 et le 30 novem-bre 2011.

Paiement

La prime de fi n d’année et l’alloca-tion supplémentaire de vacances sont payées en même temps que la dernière paie de salaire du mois de décembre.

Chiffons

Prime syndicale

Droit

• Etre inscrit dans le registre du personnel d’une entreprise de chiffons au 31 décembre 2011

• Ou être licencié au cours de l’an-née 2011 et toujours être en chô-mage ou en (pré)pension en date du 31 décembre

• Etre membre de la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant et en règle de cotisations.

Montant

La prime syndicale s’élève à 135e en 2011. Vous devez remettre la carte «prime syndicale et allocations supplémentaires de chômage» au syndicat. Votre employeur doit de-mander ces cartes au Fonds pour les entreprises de chiffons et il doit vous la remettre le 31 janvier 2012 au plus tard.

Supplément en cas de chômage temporaire

En cas de chômage temporaire, une allocation sociale supplémentaire est payée qui s’élève à 4e par jour de chômage temporaire, avec un maximum de 75 jours (dans la pé-riode entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2011). Le supplément est octroyé dès le premier jour de chômage temporaire.

La prime syndicale et le supplément en cas de chômage temporaire sont payés par la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant.

Prime de fi n d’année

Droit

Vous devez avoir travaillé dans une entreprise appartenant au secteur des chiffons pendant une période ininterrompue d’au moins 3 mois.

Montant

La prime de fi n d’année s’élève à 8,33% du salaire brut gagné entre le 1er décembre 2010 et le 30 novembre 2011. Les jours pour lesquels vous avez reçu une allocation pour un accident du travail, pour le chôma-ge temporaire et/ou pour le congé de maternité, seront assimilés au salaire. Il y a une retenue de pré-compte professionnel (impôts) et de l’ONSS sur la prime de fi n d’année.

L’employeur doit payer la prime de fi n d’année entre le 25 décembre et le 30 décembre 2011 au plus tard.

Si vous avez un nouveau numéro de compte bancaire, veuillez le transmettre à votre section locale FGTB HORVAL!

Prime de fi n d’année et prime syndicale dans les secteurs vertsTravaux techniques agricoles et horticoles (CP 132)

Afi n d’avoir droit à une prime de fi n d’année, il faut avoir travaillé au moins 25 jours dans le secteur.La prime de fi n d’année s’élève à 8,33% du salaire brut gagné lors de la période de référence (à partir du 1er juillet au 30 juin), avec un maximum de 1211,70 euros.

Des travailleurs syndiqués ayant droit à une prime de fi n d’année, recevront également une prime syndicale de 135 euros.

Avant le 15 janvier vous recevez du Fonds Social une attestation. Afi n de recevoir le paiement de la prime de fi n d’année et la prime syndicale, il faut remettre cette attestation auprès de votre section régionale FGTB HORVAL.

Agriculture (CP 144) La prime de fi n d’année s’élève à 6% du salaire brut gagné lors de la période de référence (à partir du 1er juillet au 30 juin).

Le Fonds Social assure le paiement de la prime de fi n d’année au cours du mois de décembre.

Afi n de pouvoir prétendre à une prime syndicale il faut avoir tra-vaillé au moins 12 mois dans le sec-teur de l’agriculture, et être affi lié à la FGTB HORVAL.

Pour un emploi complet lors de la période de référence (du 1er juillet au 30 juin) la prime syndicale s’élève à 135 euros. Afi n de recevoir le paie-ment vous devez remettre l’attesta-tion qui a été envoyée par le Fonds Social auprès de votre section ré-gionale FGTB HORVAL.

Horticulture – à l’exception des parcs et jardins (CP 145)

La prime de fi n d’année s’élève à un pourcentage du salaire brut gagné pendant la période de réfé-rence (à partir du 1er juillet jusqu’au 30 juin).

Le Fonds Social assure le paiement de la prime de fi n d’année au cours du mois de décembre.

Afi n d’avoir droit à une prime syn-dicale il faut avoir travaillé au moins 12 mois dans le secteur horticole et être affi lié à la FGTB HORVAL.

Pour une occupation complète lors de la période de référence (du 1er juillet au 30 juin) la prime syndicale s’élève à 135 euros. Afi n de recevoir le paiement vous devez nous faire parvenir l’attestation qui est en-voyée par le Fonds Social auprès de votre section régionale FGTB HORVAL.

Horticulture – parcs et jardins (CP 145.04)

Afi n d’avoir droit à la prime de fi n d’année le travailleur doit avoir au moins 6 mois d’ancienneté dans l’entreprise. La prime de fi n d’an-née s’élève à un pourcentage du salaire brut gagné lors de la période de référence (à partir du 1er juillet

jusqu’au 30 juin).

Le Fonds Social envoie une attesta-tion à chaque travailleur au cours du mois de décembre. Vous devez remettre cette attestation à votre section régionale FGTB HORVAL.

Afi n d’avoir droit à une prime syn-dicale, il faut avoir travaillé depuis au moins 12 mois dans le secteur horticole (parcs et jardins), et être affi lié à la FGTB HORVAL.

Pour une occupation complète lors de la période de référence (du 1er juillet jusqu’au 30 juin) la prime syndicale s’élève à 135 euros. Afi n de recevoir le paiement il faut re-mettre l’attestation envoyée par le Fonds Social auprès de votre section régionale de FGTB HORVAL.

Entreprises forestières (CP 146)

Afi n d’avoir droit à une prime de fi n d’année le travailleur doit avoir au moins 6 mois d’ancienneté au sein de l’entreprise. La prime de fi n d’année s’élève à 8,5% du sa-laire brut gagné lors de l’année précédente (du 1er janvier – au 31 décembre).

Le paiement de la prime de fi n d’année se fait entre le 25 et le 31 décembre de l’année.

Le premier pas vers une union syndicale internationale de la viandeOmaha, Etat du Nebraska, 200 personnes venant d’Amérique latine, de l’Asie, des USA et d’Europe se sont réunies. Le président de l’union syndi-cale internationale de l’alimentation (UITA), Ron Oswald, prend la parole: «les sociétés de l’alimentation se construisent à travers le monde, elles n’ont pas de frontières, les syndicats ne doivent pas en avoir non plus.» Les grandes sociétés productrices de viande sont basées en Amérique du Nord (Cargill) ou du sud (JBS) mais elles ont aussi des abattoirs ou des industries alimentaires en Europe. Beaucoup de mauvaises pratiques vis-à-vis des travailleurs viennent des USA . Cela est en train de chan-ger, les syndicats aux USA réagissent. En effet, aujourd’hui le syndicat américain UFCW (Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce) est très bien organisé et très motivé.

En Belgique, les abattoirs sont de tailles plus modeste pourtant ils peu-vent aussi être achetés par de grandes compagnies présentent en Europe comme Danish Crown ou Vion. C’est pourquoi lors de cette réunion, une plateforme syndicale internationale de la viande a été crée. Les syndicats s’organisent et se battent désormais dans le monde entier.

Le secteur de la viande est encore amené à connaître une croissance importante dans les pays en développement ( la Chine, le Brésil, l’ Afrique du Nord), certaines productions vont doubler d’ici 2050. Le secteur est touché par le travail au noir et l’exploitation des travailleurs immigrés. Ainsi, le Brésil lutte toujours contre le travail des enfants. Tandis qu’en Europe, malgré l’interdiction de dumping social, les salaires peuvent être beaucoup plus bas dans un pays que dans un autre.

Ce n’est pas en se plaignant de toutes ces diffi cultés mais en comprenant la force des travailleurs unis du monde que nous irons vers un futur plus juste et plus solidaire!

ActivitéPourcentage

du salaire brut

Pépinière 8,33%Culture de légumes,

fruiticulture et culture des champignons

7,55%

Floriculture 6,25 %

AnciennetéPourcentage

du salaire brut

De 6 mois à 5 ans 6%

De 5 ans à 15 ans 7%

Plus de 15 ans 8,5%

Prime de fi n d’annéeIndustrie alimentaire (CP 118)

Prime de fi n d’annéeIndustrie alimentaire - général

Pour les ouvriers occupés dans l’entreprise depuis 12 mois, la prime de fi n d’année équivaut à 4,33e semaines de la rémunération brute.

Les ouvriers à temps partiel reçoivent une prime au prorata de leurs prestations.

Sauf autres dispositions convenues au niveau de l’en-treprise, la prime de fi n d’année est payée dans le courant du mois de décembre pour les ouvriers en service au 1er décembre. Les autres ouvriers reçoivent leur prime de fi n d’année au moment où ils quittent l’entreprise.

Commerce alimentaire (CP 119)

Prime de fi n d’année

Pour les ouvriers occupés à temps plein depuis 12 mois dans l’entreprise, la prime de fi n d’année cor-respond à 164,66 heures de salaire normal (semaine de 38 heures).

Les ouvriers à temps partiel reçoivent une prime au prorata du nombre des heures prestées.

Sauf autres dispositions convenues au niveau de l’en-treprise, la prime de fi n d’année est payée au cours du mois de décembre pour les ouvriers en service au 31er décembre. Les autres ouvriers reçoivent leur prime de fi n d’année au moment où ils quittent l’entreprise.

Primes annuelles pouvoir d’achatPrime de 74,43 euro

Au cours de janvier une prime de pouvoir d’achat annuelle de 74,33 euro est octroyée aux ouvriers des entreprises comptant 50 travailleurs ou plus.

Prime de 156,77 euro

Dans le mois de janvier, dans les entreprises comptant 50 travailleurs ou plus à tous les ouvriers une prime est payée. Le montant de cette prime correspond à une année de référence complète s’élève à 156,77 euro brut, y compris le simple et double pécule de vacances.

Prime de Noël

La prime s’élève à 106,33 euro pour les ouvriers à temps plein qui ont été occupés pendant l’année calendrier complète. La prime est payée dans le courant de la deuxième quinzaine du mois de décembre.

Les primes de pouvoir d’achat annuelles ou prime de Noël peuvent être converties, au niveau de l’entreprise, en d’autres avantages, moyennant une CCT d’entre-prise. Veuillez par conséquent toujours consulter soit votre délégué syndical, soit le secrétariat local FGTB. Les ouvriers à temps partiel reçoivent une prime au prorata de leurs prestations.

Pour des informations complémentaires, veuillez contacter votre section locale de FGTB HORVAL.

Le syndicat international de l’alimentation qui réunit les travailleurs du monde entier.

Voir sur: www.iuf.orgDes collègues à l’autre bout du monde ont

peut être besoin de votre aide!

Vous pouvez les aider en vous abonnant à la newsletter de l’UITA et en votant.

Prime de fi n d’année 2011Désormais, la prime de fi n d’année des travailleurs (ouvriers et aides familiales) de la CP 318.01, Services d’aide aux familles sera indexée.Attention cette année, pour tous les travailleurs SAUF les travailleurs titres-services la partie forfaitaire de la prime est augmentée de 72,49e et passe donc à 295,59e brut par personne et par an. À ce montant, il faut ajouter une partie variable qui est de 0,0744e par heure prestée.

ALIMENTATION - HORECA - SERVICES14 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011 15EMPLOYÉS, TECHNICIENS & CADRES

Naïma Amakran, déléguée au Centre Hospitalier Edith CavellChaque semaine, nous vous présentons le portrait d’un délégué. Nous faisons le point sur son parcours, son expérience dans le secteur et son vécu au cours des 4 dernières années. A l’approche des élections sociales, c’est l’occasion idéale pour découvrir ce qui se cache derrière le job d’un délégué et de faire connaissance avec ceux qui, sur le terrain, se battent pour défendre vos droits en entreprise. Nous faisons le point avec Naïma Amakran, déléguée dans le secteur Non Marchand – soins de santé. Elle travaille depuis 20 ans au Centre Hospitalier Edith Cavell et est déléguée au CE, CPPT. Elle est également coordinatrice de l’équipe syndicale depuis 2004.

Le SETCa a su se démarquer ces dernières années au sein de votre institution: comment l’avez-vous vécu au sein de la délégation? Naïma Amakran: «Nous avons connu une avancée considérable lors des élections sociales précé-dentes. Pour nous, l’événement le plus marquant de ces 4 dernières années a sans conteste été ce ré-sultat qui n’est toutefois pas une fi n en soi mais un nouveau départ qui a élargi notre représentation et nous a permis d’aller plus loin dans notre volonté de construire une société juste, égalitaire et so-lidaire.»

Vous n’êtes pas une petite équi-pe… Comment s’organisent dès lors les contacts avec les autres membres? N. A.: «Effectivement: le centre Hospitalier Edith Cavell est une organisation de dimension im-

portante (6 sites) et notre équipe compte au total 22 mandats… En plus de ma fonction de déléguée, je suis également coordinatrice. A ce titre, je mets un point d’honneur à rencontrer régulièrement tous les mandataires, quel que soit le site concerné. Ce n’est donc pas une mince affaire! Nous avons réguliè-rement ce qu’on appelle des ‘ren-contres en comité de concertation’. Il s’agit de moments d’échange très importants où nous faisons le point par rapport à ce qui se vit sur le terrain au sein des différents départements. Nous parcourons ensemble les points à l’ordre du jour et échangeons nos impres-sions. C’est au sein de ce comité de concertation que toutes les dé-cisions sont prises, sauf s’il y a des urgences.»

Justement, en pratique: comment cela se passe-t-il? Quel est le rôle

de chacun? N.A.: «Dans notre manière de fonc-tionner, tout est construit pour s’informer, s’autoformer et ap-prendre beaucoup par soi-même. Chacun travaille de manière auto-nome mais veille à partager avec le reste de l’équipe ce qui se vit sur le terrain. Chaque délégué dispatche les informations en fonction de ce qu’il apprend dans son service ou son unité. Chacun s’y met afi n de faire avancer les choses.»

Quels sont les objectifs au sein de la délégation pour ces élections sociales 2012? N.A.: «Notre challenge pour 2012, ce sont les cadres. Nous aime-rions toucher ce public cible en particulier et trouver de nouveaux candidats parmi eux. Nous avons déjà mené précédemment plu-sieurs actions qui traitaient de problématiques qui les touchent particulièrement. Nous avons par exemple édité une newsletter spé-cialement consacrée au temps de travail des cadres. Une manière de les aborder avec des sujets qui les concernent directement et de leur montrer que le travail syndical a sa raison d’être en entreprise, pour eux également…»

Vous éditez une newsletter tous les quinze jours: un bon moyen pour informer et sensibiliser les travailleurs. Quels autres outils utilisez-vous pour communiquer au sein de votre organisation? N.A.: «Au fur et à mesure des an-nées nous avons développé diffé-rents supports de communication, qui nous permettent de maintenir un contact constant avec les tra-vailleurs de l’entreprise. Il y a tout d’abord notre blog créé en 2006. Nous avons ensuite mis sur pied

notre newsletter papier et créé no-tre compte Facebook. A intervalles réguliers, nous traitons des sujets précis sur ces différents supports. Nous parvenons, de cette manière, à toucher et faire le lien entre tous les travailleurs soit via internet (via facebook et le blog) ou le contact direct (lors de la distribution de notre newsletter). Nous organisons également différentes actions sur le terrain afi n d’aller directement à la rencontre des travailleurs. Nous organiserons par exemple mi- dé-cembre notre 8ème «Noël Rouge»: déguisés en pères et mères Noël, nous distribuerons notre news-letter de fi n d’année, des cartes de vœux et des agendas et débattons des sujets du moment.»

Le profi l d’un bon délégué: c’est quoi pour toi? N.A.: «Je pense qu’il n’y a pas de profi l type de bon délégué mais qu’il y a avant tout l’harmonie d’une équipe syndicale. Chacun, avec sa personnalité, ses valeurs, ses qualités apporte un plus au sein

de l’équipe. C’est l’addition des fa-cettes de tout le monde qui forme un tout et par conséquent une bon-ne équipe syndicale. Nous faisons partie d’un secteur où les condi-tions de travail sont diffi ciles et où chaque métier est complémentaire à l’autre. Cette complémentarité, on la retrouve également au sein de la délégation… C’est aussi cela notre force!»

Une de vos priorités est de conti-nuer à vous battre pour une amélioration des conditions de travail dans le secteur des soins de santé... N.A.: «Derrière l’engagement syn-dical, il y a une conscience civique. Le bien-être des travailleurs et la qualité des conditions de travail dans le secteur infl ue directement sur la qualité des soins donnés aux patients. Les soins de santé de de-main dépendent donc de ces condi-tions de travail. Il est nécessaire de mettre en place des mesures pour améliorer le système.»

Elections sociales: X-60, une première date cléDébut de la procédure préélectorale

Entre le 9 et le 22 décembre 2011 démarre ce qu’on appelle la procédure pré-électorale. Cette période, aussi appelée X-60, précède la période de procédure électorale proprement dite. Au plus tard à ce moment, l’employeur doit communiquer certaines informations par écrit aux organes de concertation CE et CPPT, ou à défaut à la délégation syndicale ou à défaut aux travailleurs. Ces informations sont la base à partir de laquelle d’importan-tes décisions seront prises par la suite. Grâce à celles-ci on pourra par exemple déterminer si l’employeur doit organiser ou non des élections, à quels) niveau(x) de l’entreprise et à quelle date.

Les informations qui doivent être fournies par l’employeur concernent: • La délimitation des unités techniques d’ex-

ploitation (UTE)• Le nombre de travailleurs par catégorie:

ouvriers, employés (y compris le personnel de direction) et les jeunes travailleurs

• Les fonctions du personnel de direction et à titre indicatif, la liste des personnes qui occupent ces fonctions

• Les fonctions de cadres ainsi qu’à titre in-dicatif la liste des personnes qui exercent ces fonctions

• La date à laquelle l’avis annonçant la date des élections sera affi ché.

> ACTION HÔPITAL DANS LA RUE DU 25 NOVEMBRE:

Garder les soins de santé et ses travailleurs en bonne santé

Le 25 novembre dernier, les travailleurs des secteurs soins de santé ont massivement répondu à l’appel lancé en front commun par les organisations syndicales. Plusieurs centai-nes de travailleurs se sont ainsi rassemblés à Bruxelles autour d’une action ludique et hautement symbolique, appelée «hôpital dans la rue».

Il s’agissait, pour le personnel des soins de santé, de dénoncer la situation qu’ils vivent actuellement et leurs craintes pour le futur. Les travailleurs ont installé un hôpital de fortune Place des Barricades à Bruxelles. Une métaphore par rapport au vécu de terrain et à ce que présage l’avenir dans le secteur. Le message était clair: il est grand temps de parvenir à un accord pour les secteurs fédéraux de la santé. Le but était également de rappeler à tout le monde que faire des économies sur la sécurité sociale engendrera au fi nal toujours des conséquences pour le secteur… Et ceci tant pour le personnel que pour les patients.

Pourtant, voilà plusieurs années que l’on rogne les moyens de la sécurité sociale. C’est de nouveau le cas aujourd’hui puisque la croissance du budget d’assurance maladie est réduite de plus de la moitié (2% au lieu de 4,5%). A cela s’ajoute un remboursement d’1,5 milliards d’EUR à la gestion globale de la sécurité sociale. Si on continue à ce rythme, le malade va bientôt se retrouver… à la rue.

Face à cette situation où la sécurité sociale fait constamment l’objet d’attaques, d ’autres en profi tent…

La créativité des employeurs et du monde fi nancier - que nos responsables politiques s’empressent d’assister - ne connaît toujours pas de frontières.

Actuellement, les intérêts notionnels per-mettent aux entreprises en Belgique de ne payer pratiquement pas d’impôts. L’exemple le plus connu est celui d’ArcelorMittal qui n’a pas payé d’impôts (zéro EUR) l’an dernier. Cette déduction d’intérêts persiste: elle a lar-gement survécu aux mesures d’économies. Les choses ne peuvent pas en rester là. Notre sécurité sociale n’est pas une source inépui-sable. Si nous n’y veillons pas, les soins de santé seront de moins en moins accessibles et perdront en qualité. Pour le SETCa, cette situation est inacceptable. Des mesures doi-vent enfi n être mise en place pour pouvoir assurer des soins de santé de qualité et un avenir décent pour les travailleurs du sec-teur.

EMPLOYÉS, TECHNICIENS & CADRES16 SYNDICATS • N°21 • 09 DÉCEMBRE 2011

Le SETCa dit STOP au blabla néolibéralCe 2 décembre, vous étiez 80.000 personnes à répondre à l’appel lancé par le front commun syndi-cal et à vous rassembler dans les rues de Bruxelles pour une grande manifestation nationale. Un ras-semblement lourd sens puisqu’il s’agissait de montrer à la sphère politique notre mécontentement face aux mesures d’austérité qui sont sur la table actuellement.

Il est clair que l’accord gouverne-mental négocié n’est pas équilibré: il prévoit en effet plus d’économies que de nouvelles recettes et ne projette pas la réalisation d’une vraie politique d’emploi sur base d’investissements dans une éco-nomie durable. En fi n de compte, ce sont les travailleurs et les alloca-taires sociaux qui paient. Les vrais riches, qui sont la cause de la crise économique fi nancière restent par contre à l’abri. La lutte contre la fraude fi scale qui devrait rapporter des milliards ne rapportera que quelques centaines de millions d’euros. Les intérêts notionnels restent d’application, sans qu’ils rapportent vraiment de l’emploi. Cette situation est inacceptable et c’est ce que nous avons fait savoir ce 2 décembre!

Durant le cortège, le SETCa a orga-

nisé une action hautement symbo-lique afi n de faire passer un peu plus encore le message. Nous avons en effet distribué des boules Quiès aux manifestants: une manière de les protéger des propos dénués de sens de la droite et de dire STOP à ces discours erronés qu’on entend trop souvent. Nous en avons assez du blabla néolibéral et de ses faus-ses solutions. Des vraies réponses existent face aux problèmes que nous connaissons actuellement. C’est ce que nous avons également dénoncé à travers la distribution d’un tract informatif qui fait toute la lumière sur ce qu’on ne vous dit pas à la télé et dans les médias.

Retrouvez le contenu de notre tract sur notre site web www.setca.org

Il ne suffi t pas de se boucher les oreilles contre le blabla néolibé-ral. Nous devons aussi le contes-ter par notre mobilisation… Nous avons démontré ce 02/12 que nous étions déterminés à faire bouger les choses et à faire connaître nos revendications. Le signal lancé par les 80.000 manifestants doit être entendu par les employeurs et le gouvernement.

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