Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du...

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Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du secteur de CAIX (Somme) Etude des conditions de maintien en production des champs captants de CAIX - 1 et CAIX - 2 ¡rit 1 .' nu

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Syndicat Intercommunalde distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants de

CAIX - 1 et CAIX - 2

¡rit1.' nu

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Syndicat Intercommunalde distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

BRGM

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants de

CAIX - 1 et CAIX - 2

J-Y. CAOUS

D. COMON

Ph. ROUSSEL

86 SGN 5^9 PIC

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional Picardie12, rue Lescouvé - 80000 AMIENS - Tél.: 22.89.49.52

Syndicat Intercommunalde distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

BRGM

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants de

CAIX - 1 et CAIX - 2

J-Y. CAOUS

D. COMON

Ph. ROUSSEL

86 SGN 5^9 PIC

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional Picardie12, rue Lescouvé - 80000 AMIENS - Tél.: 22.89.49.52

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Syndicat Intercommunal

de distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants

de CAIX - 1 et CAIX - 2

RESUME

A la demande du Syndicat Intercommunal d'Eau Potable du secteur deCAIX (Somme) et avec le concours financier de l 'Agence de l 'Eau Artois-Picardieune étude détaillée du contexte hydrogéologique , de l 'environnement et des con¬ditions d'exploitation des deux stations de captage CAIX - 1 et CAIX - 2 , a eupour objectif :

- de déterminer l'étendue et l'origine de la pollution par compo¬sés organo-chlorés constatée depuis 1983 â la station de CAIX - 2

- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations ennitrate mesurée sur l' ensemble des captages, et l' évolutionde cette concentration à moyen et long terme

- de définir les mesures à prendre pour assurer une protectiondes captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée

montré queLes investigations et travaux menés de janvier à septembre 1986 ont

- l'origine probable de la pollution par organo-halogènes est à re¬chercher dans les activités antérieures à 1982 d'un établissementindustriel pratiquant des traitements métalliques. Il s 'agit doncd'une pollution résiduelle et les concentrations aux captages deCAIX - 2 devraient être inférieures aux normes au début des années1990 .

- les bilans azotés réalisés en fonction de la position des captageset de la nature des apports, montrent que les teneurs devraient sestabiliser aux environs de 60 mg/l toutes choses restant égales parailleurs, c 'est-à-dire sans modification des pratiques agricoleset sans réalisation de l'assainissement des agglomérations.

- la station de CAIX - 2 apparaît particulièrement vulnérable du faitde sa situation au confluent de 3 vallées et de son environnement.

L'amélioration de la situation actuelle dépend de la réalisation d'uncertain nombre de travaux ponctuels concernant les effluents susceptibles d'être pol¬luants - et donc en particulier l'assainissement domestique et industriel - maiségalement d'une optimisation des pratiques agricoles compte-tenu de leur part pré¬pondérante dans la concentration en nitrate constatée aux captages.

86 SGN 549 PIC

Syndicat Intercommunal

de distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants

de CAIX - 1 et CAIX - 2

RESUME

A la demande du Syndicat Intercommunal d'Eau Potable du secteur deCAIX (Somme) et avec le concours financier de l 'Agence de l 'Eau Artois-Picardieune étude détaillée du contexte hydrogéologique , de l 'environnement et des con¬ditions d'exploitation des deux stations de captage CAIX - 1 et CAIX - 2 , a eupour objectif :

- de déterminer l'étendue et l'origine de la pollution par compo¬sés organo-chlorés constatée depuis 1983 â la station de CAIX - 2

- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations ennitrate mesurée sur l' ensemble des captages, et l' évolutionde cette concentration à moyen et long terme

- de définir les mesures à prendre pour assurer une protectiondes captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée

montré queLes investigations et travaux menés de janvier à septembre 1986 ont

- l'origine probable de la pollution par organo-halogènes est à re¬chercher dans les activités antérieures à 1982 d'un établissementindustriel pratiquant des traitements métalliques. Il s 'agit doncd'une pollution résiduelle et les concentrations aux captages deCAIX - 2 devraient être inférieures aux normes au début des années1990 .

- les bilans azotés réalisés en fonction de la position des captageset de la nature des apports, montrent que les teneurs devraient sestabiliser aux environs de 60 mg/l toutes choses restant égales parailleurs, c 'est-à-dire sans modification des pratiques agricoleset sans réalisation de l'assainissement des agglomérations.

- la station de CAIX - 2 apparaît particulièrement vulnérable du faitde sa situation au confluent de 3 vallées et de son environnement.

L'amélioration de la situation actuelle dépend de la réalisation d'uncertain nombre de travaux ponctuels concernant les effluents susceptibles d'être pol¬luants - et donc en particulier l'assainissement domestique et industriel - maiségalement d'une optimisation des pratiques agricoles compte-tenu de leur part pré¬pondérante dans la concentration en nitrate constatée aux captages.

86 SGN 549 PIC

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SOMMAIRE

Pages

RESUME

INTRODUCTION (rappel du problème) 1

1 - CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 3

1.1.- SITUATION GEOGRAPHIQUE 3

1.2. - GEOLOGIE 3

1.3- - HYDROGEOLOGIE 4

2 - RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES 8

2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (19»3) 8

2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (1984) 10

2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2 11

3 - INVESTIGATIONS REALISEES DANS LE CADRE DE LA 11

PRESENTE ETUDE

3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES 11

3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe 1 2et sur effluents superficiels

3,1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1 , P 2 , P 3 15

173.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis et

prélèvments de mars 1986

3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6 - Prélève- l8ments d'avril 1986

SOMMAIRE

Pages

RESUME

INTRODUCTION (rappel du problème) 1

1 - CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 3

1.1.- SITUATION GEOGRAPHIQUE 3

1.2. - GEOLOGIE 3

1.3- - HYDROGEOLOGIE 4

2 - RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES 8

2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (19»3) 8

2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (1984) 10

2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2 11

3 - INVESTIGATIONS REALISEES DANS LE CADRE DE LA 11

PRESENTE ETUDE

3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES 11

3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe 1 2et sur effluents superficiels

3,1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1 , P 2 , P 3 15

173.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis et

prélèvments de mars 1986

3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6 - Prélève- l8ments d'avril 1986

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3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986 sur nappeet effluents superficiels

Pages

19

3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986 21

3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de 22CAIX - 2

3.1.2. - Recherche, en surrace, des sources possibles de 23pollution

3.1.3. - Interprétation des données 26

3.1.4. - Mesures de protection propxssées 3^

3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES 31

3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2 31

3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents 35superficiels

3.2.3. - Origine et quantification des apports 37d ' azote

3.2.4. - Interprétation des données 40

3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre 42

CONCLUSIONS

3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986 sur nappeet effluents superficiels

Pages

19

3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986 21

3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de 22CAIX - 2

3.1.2. - Recherche, en surrace, des sources possibles de 23pollution

3.1.3. - Interprétation des données 26

3.1.4. - Mesures de protection propxssées 3^

3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES 31

3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2 31

3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents 35superficiels

3.2.3. - Origine et quantification des apports 37d ' azote

3.2.4. - Interprétation des données 40

3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre 42

CONCLUSIONS

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Liste des figures

Figure 1 - Situation générale des champs captants de CAIX - 1

et CAIX - 2 (Echelle : 1/250. OOOè)

Figure 2 - Carte détaillée du bassin- versant (Echelle : 1/250. OOOè)

Figure 3 - Graphique d'évolution des teneurs en trichloréthylène àCAIX -2(F3, F4)etau réservoir de Guillaucourt

Figure 4 - Courbe de productivité de la nappe aux piézomètresP 2 bis et P 3 bis (test au micromoulinet)

Figure 5 - Schéma d'écoulement de la nappe en amont de lastation CAIX - 2

Figure 6 - Courbes et diagrammes comparatifs d ' évolution desteneurs en nitrates à CAIX - 1 et CAIX - 2, duniveau piézométrique de la nappe à CAIX - 2, deshauteurs de pluies annuelles à VILLERS-CARBONNEL etdes prélèvements annuels du Syndicat

Figure 7 - Diagramme d ' évolution comparée des teneurs ennitrates

Liste des figures

Figure 1 - Situation générale des champs captants de CAIX - 1

et CAIX - 2 (Echelle : 1/250. OOOè)

Figure 2 - Carte détaillée du bassin- versant (Echelle : 1/250. OOOè)

Figure 3 - Graphique d'évolution des teneurs en trichloréthylène àCAIX -2(F3, F4)etau réservoir de Guillaucourt

Figure 4 - Courbe de productivité de la nappe aux piézomètresP 2 bis et P 3 bis (test au micromoulinet)

Figure 5 - Schéma d'écoulement de la nappe en amont de lastation CAIX - 2

Figure 6 - Courbes et diagrammes comparatifs d ' évolution desteneurs en nitrates à CAIX - 1 et CAIX - 2, duniveau piézométrique de la nappe à CAIX - 2, deshauteurs de pluies annuelles à VILLERS-CARBONNEL etdes prélèvements annuels du Syndicat

Figure 7 - Diagramme d ' évolution comparée des teneurs ennitrates

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Liste des tableaux

Tableau 1 - Chronique des prélèvements annuels du Syndicat àCAIX - 1 et CAIX - 2

Tableau 2 - Caractéristiques des captages de CAIX - 1 et CAIX - 2

Tableau 3 - Liste des solvants décelés dans l'eau de CAIX - 2

Tableau 4 - Résultats des analyses effectuées à CAIX - 2 et auréservoir de GUILLAUCOURT (Trichloréthylène etTétrachlorure de carbone)

Tableau 5 - Caractéristiques des piézomètres P 1 , P 2 , P 3

Tableau 6 - Cotes piézométriques de la nappe autour de CAIX -2(les 26 et 27.09.1986)

Tableau 7 - Teneurs en trichloréthylène décelées aux différentspoints de prélèvements depuis mai I985

Tableau 8 - Teneurs en tétrachlorure de carbone décelées auxdifférents points de prélèvements depuis mai I985

Tableau 9 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX-1

Tableau 10 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX- 2

Tableaux 1 1 à 27 - Résultats d'analyses

Liste des tableaux

Tableau 1 - Chronique des prélèvements annuels du Syndicat àCAIX - 1 et CAIX - 2

Tableau 2 - Caractéristiques des captages de CAIX - 1 et CAIX - 2

Tableau 3 - Liste des solvants décelés dans l'eau de CAIX - 2

Tableau 4 - Résultats des analyses effectuées à CAIX - 2 et auréservoir de GUILLAUCOURT (Trichloréthylène etTétrachlorure de carbone)

Tableau 5 - Caractéristiques des piézomètres P 1 , P 2 , P 3

Tableau 6 - Cotes piézométriques de la nappe autour de CAIX -2(les 26 et 27.09.1986)

Tableau 7 - Teneurs en trichloréthylène décelées aux différentspoints de prélèvements depuis mai I985

Tableau 8 - Teneurs en tétrachlorure de carbone décelées auxdifférents points de prélèvements depuis mai I985

Tableau 9 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX-1

Tableau 10 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX- 2

Tableaux 1 1 à 27 - Résultats d'analyses

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Syndicat Intercommunal

de distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants de

CAIX - 1 et CAIX - 2

INTRODUCTION

Le Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du secteur

de CAIX (Somme) regroupe actuellement 41 communes réparties à travers le pla¬

teau du Santerre , à l'est d' AMIENS et représentant une population globale de

plus de 25.000 habitants.

Il produit annuellement environ 4 millions de m d'eau à partir de

deux champs captants exploitant la nappe de la craie sur le territoire-même

de CAIX :

. CAIX - 1 (2 forages, 1 puits) en amont de l'agglomération

. CAIX - 2 (2 forages) en aval

En volume, c'est, après l'agglomération d'AMIENS, la plus grosse

unité de distribution d'eau potable du département.

Or, depuis plusieurs années la concentration en nitrate de l'eau

prélevée dans ces champs captants n'a pratiquement cessé d'augmenter et,

bien qu'il s'agisse là d'un phénomène quasi-général observé dans la plupart

des nappes libres relativement vulnérables comme celle de la craie, une tel¬

le évolution a fini par devenir très préoccupante par suite du niveau élevé

Syndicat Intercommunal

de distribution d'eau potable

du secteur de CAIX (Somme)

Etude des conditions de maintien

en production des champs captants de

CAIX - 1 et CAIX - 2

INTRODUCTION

Le Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du secteur

de CAIX (Somme) regroupe actuellement 41 communes réparties à travers le pla¬

teau du Santerre , à l'est d' AMIENS et représentant une population globale de

plus de 25.000 habitants.

Il produit annuellement environ 4 millions de m d'eau à partir de

deux champs captants exploitant la nappe de la craie sur le territoire-même

de CAIX :

. CAIX - 1 (2 forages, 1 puits) en amont de l'agglomération

. CAIX - 2 (2 forages) en aval

En volume, c'est, après l'agglomération d'AMIENS, la plus grosse

unité de distribution d'eau potable du département.

Or, depuis plusieurs années la concentration en nitrate de l'eau

prélevée dans ces champs captants n'a pratiquement cessé d'augmenter et,

bien qu'il s'agisse là d'un phénomène quasi-général observé dans la plupart

des nappes libres relativement vulnérables comme celle de la craie, une tel¬

le évolution a fini par devenir très préoccupante par suite du niveau élevé

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- 2 -

des teneurs atteintes, notamment à la station CAIX - 2 où elles ont, en 1982,

dépassé la norme des 50 mg/l (pointe à 63 mg/l). L'idée de remplacer à court

terme les captages de cette station par de nouveaux forages implantés dans

d'autres sites plus favorables s'est donc fait jour progressivement et ce,

d'autant plus également que la présence de solvants organo-chlorés, en te¬

neurs non négligeables (plusieurs centaines de microgrammes), était décelée,

début 1983, dans l'eau pompée à cette même station.

Cependant, devant l'importance d'un tel projet et les investisse¬

ments qu'il suppose, la question s'est inévitablement posée de savoir si l'on

se trouvait là devant une situation irrémédiable ou si au contraire, par des

moyens appropriés, économiquement envisageables, celle-ci ne pouvait pas être

améliorée à court ou moyen terme et de façon durable.

C'est la réponse à cette question qui a donné lieu à la présente

étude dont le financement est assuré conjointement par le Ministère de l'En¬

vironnement, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie et le Syndicat, ce dernier

étant le Maître d'ouvrage.

Ayant pour objet la recherche des causes des pollutions constatées :

nitratée et organo-chlorée, et les moyens d'y remédier, cette étude s'articule

autour des quatre points suivants :

- enquête sur les activités polluantes actuelles et passées à tra¬

vers le bassin versant hydrogéologique et particulièrement la

zone d'alimentation des captages,

- analyse des produits en cause dans les eaux usées rejetées dans

le milieu naturel,

- investigation de la nappe et détermination de l'extension et de

l'intensité des pollutions,

- définition de moyens à mettre en oeuvre classés par degrés d'ur¬

gence et dates d'effet

Le présent rapport traite donc de ces différents phases, après une

définition du contexte hydrogéologique local et un bref historique des études

et recherches antérieures.

- 2 -

des teneurs atteintes, notamment à la station CAIX - 2 où elles ont, en 1982,

dépassé la norme des 50 mg/l (pointe à 63 mg/l). L'idée de remplacer à court

terme les captages de cette station par de nouveaux forages implantés dans

d'autres sites plus favorables s'est donc fait jour progressivement et ce,

d'autant plus également que la présence de solvants organo-chlorés, en te¬

neurs non négligeables (plusieurs centaines de microgrammes), était décelée,

début 1983, dans l'eau pompée à cette même station.

Cependant, devant l'importance d'un tel projet et les investisse¬

ments qu'il suppose, la question s'est inévitablement posée de savoir si l'on

se trouvait là devant une situation irrémédiable ou si au contraire, par des

moyens appropriés, économiquement envisageables, celle-ci ne pouvait pas être

améliorée à court ou moyen terme et de façon durable.

C'est la réponse à cette question qui a donné lieu à la présente

étude dont le financement est assuré conjointement par le Ministère de l'En¬

vironnement, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie et le Syndicat, ce dernier

étant le Maître d'ouvrage.

Ayant pour objet la recherche des causes des pollutions constatées :

nitratée et organo-chlorée, et les moyens d'y remédier, cette étude s'articule

autour des quatre points suivants :

- enquête sur les activités polluantes actuelles et passées à tra¬

vers le bassin versant hydrogéologique et particulièrement la

zone d'alimentation des captages,

- analyse des produits en cause dans les eaux usées rejetées dans

le milieu naturel,

- investigation de la nappe et détermination de l'extension et de

l'intensité des pollutions,

- définition de moyens à mettre en oeuvre classés par degrés d'ur¬

gence et dates d'effet

Le présent rapport traite donc de ces différents phases, après une

définition du contexte hydrogéologique local et un bref historique des études

et recherches antérieures.

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- 3 -

CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

1.1. - SITUATION GEOGRAPHIQUE

La zone d'étude se situe dans la région du Santerre, vaste plateau

agricole s'étendant à l'est d'AMIENS (voir fig.l ), limité au nord et à l'est

par la vallée de la Somme, au sud et à l'ouest par celle de l'Avre.

Elle concerne plus particulièrement le haut-bassin de la Luce, af¬

fluent de rive droite de l'Avre dont les sources permanentes se situent à

1,2 km au nord-ouest du village de CAIX, en aval de la station de pompage

CAIX - 2.

1.2. - GEOLOGIE

Le soubassement du plateau est constitué par la craie sénonienne

épaisse d'une soixantaine de mètres, disposée en bancs pratiquement horizon¬

taux.

En profondeur, cette craie devient progressivement marneuse pour

passer aux marnes franches du Turonien moyen et inférieur ( " Dièves "

bleues) .

En surface, sur presque toute son étendue, la craie est recouverte

par des placages de Tertiaire, constitués d'argile brune à silex verdis, à la

base, et de sables gris ou verts plus ou moins argileux, au sommet (Sables de .

Bracheux). Ces formations peuvent atteindre localement plusieurs mètres d'épais¬

seur et parfois-même former de véritables " buttes-témoins " comme celle de

Lihons, au nord-est de la zone d'étude.

- 3 -

CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

1.1. - SITUATION GEOGRAPHIQUE

La zone d'étude se situe dans la région du Santerre, vaste plateau

agricole s'étendant à l'est d'AMIENS (voir fig.l ), limité au nord et à l'est

par la vallée de la Somme, au sud et à l'ouest par celle de l'Avre.

Elle concerne plus particulièrement le haut-bassin de la Luce, af¬

fluent de rive droite de l'Avre dont les sources permanentes se situent à

1,2 km au nord-ouest du village de CAIX, en aval de la station de pompage

CAIX - 2.

1.2. - GEOLOGIE

Le soubassement du plateau est constitué par la craie sénonienne

épaisse d'une soixantaine de mètres, disposée en bancs pratiquement horizon¬

taux.

En profondeur, cette craie devient progressivement marneuse pour

passer aux marnes franches du Turonien moyen et inférieur ( " Dièves "

bleues) .

En surface, sur presque toute son étendue, la craie est recouverte

par des placages de Tertiaire, constitués d'argile brune à silex verdis, à la

base, et de sables gris ou verts plus ou moins argileux, au sommet (Sables de .

Bracheux). Ces formations peuvent atteindre localement plusieurs mètres d'épais¬

seur et parfois-même former de véritables " buttes-témoins " comme celle de

Lihons, au nord-est de la zone d'étude.

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- 4 -

L'ensemble des assises du substratum est recouvert par les formations

quaternaires suivantes :

- les limons de plateau, d'épaisseur très variable (quelques déci¬

mètres à plus de 5 mètres) avec, à leur base, le " bief à silex "

(argile rouge sableuse, riche en débris de silex),

- des colluvions ou limons de pente (peu épais) sur les versants

ou en fond de vallées sèches

- des alluvions modernes, en fond de vallées humides, composées

essentiellement d'argiles sableuses et de tourbes sur plusieurs

mètres d'épaisseur (8,70 m à l'aplomb de la station CAIX - 2).

1.3. - HYDROGEOLOGIE

La craie contient une très importante nappe d'eau à surface libre,

alimentée par l'impluvium direct du plateau et drainée par les différentes

vallées qui entaillent ce dernier, en particulier celle de la Luce qui nous

intéresse dans le cas présent.' Son mur théorique est constitué par les mar¬

nes turoniennes (Dièves) mais différents essais de productivité de forages

ont déjà montré que le mur réel était en fait formé par une craie de plus en

plus compacte située au maximum à 30/40 m de profondeur sous les vallées.

Le bassin versant superficiel de la Luce, au niveau des sources

permanentes c'est-à-dire pratiquement au niveau de la station de pompage

CAIX - 2, couvre une superficie de 75 km . Il se confond pratiquement

avec le bassin souterrain.

- 4 -

L'ensemble des assises du substratum est recouvert par les formations

quaternaires suivantes :

- les limons de plateau, d'épaisseur très variable (quelques déci¬

mètres à plus de 5 mètres) avec, à leur base, le " bief à silex "

(argile rouge sableuse, riche en débris de silex),

- des colluvions ou limons de pente (peu épais) sur les versants

ou en fond de vallées sèches

- des alluvions modernes, en fond de vallées humides, composées

essentiellement d'argiles sableuses et de tourbes sur plusieurs

mètres d'épaisseur (8,70 m à l'aplomb de la station CAIX - 2).

1.3. - HYDROGEOLOGIE

La craie contient une très importante nappe d'eau à surface libre,

alimentée par l'impluvium direct du plateau et drainée par les différentes

vallées qui entaillent ce dernier, en particulier celle de la Luce qui nous

intéresse dans le cas présent.' Son mur théorique est constitué par les mar¬

nes turoniennes (Dièves) mais différents essais de productivité de forages

ont déjà montré que le mur réel était en fait formé par une craie de plus en

plus compacte située au maximum à 30/40 m de profondeur sous les vallées.

Le bassin versant superficiel de la Luce, au niveau des sources

permanentes c'est-à-dire pratiquement au niveau de la station de pompage

CAIX - 2, couvre une superficie de 75 km . Il se confond pratiquement

avec le bassin souterrain.

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- 5 -

Les courbes piézométriques moyennes, tirées des travaux d'inventaire

des ressources hydrauliques (I. R. H.) et tracées sur la carte de la figure 2

indiquent l'existence de trois axes de drainage principaux :

. la vallée de CAIX

. la vallée d' OISEMENT / HARBONNIERES

. la vallée des Arents / Bois Forest

Sous le plateau, la profondeur moyenne de la nappe ne dépasse pas

les 25 mètres alors qu'à l'aplomb des vallées, elle n'atteint pas 10 mètres.

C'est près de la station CAIX - 2 qu'elle présente sa valeur minimale (2 à 4

mètres).

Le gradient hydraulique moyen se situe autour de 5 °/oo sauf dans

l'axe des vallées drainantes où il se rapproche de 2,5 à 3 °/oo-

Un calcul approché permet d'évaluer le volume de la ressource renou¬

velable moyenne interannuelle de cette partie du bassin. Si l'on prend en effet

175 mm comme moyenne annuelle des pluies efficaces (d'après travaux antérieurs),3

ce volume est égal à environ 13 millions de m , soit plus de trois fois la quan¬

tité d'eau annuelle prélevée par le Syndicat aux deux stations de pompage (CAIX - 1

et CAIX -2), évaluée à 4,1 millions de m^ en 1985 (voir tableau 1).

Ces dernières exploitent en effet :

3. 3,1 millions de m /an pour la première (CAIX - 1)

3. 1 million de m /an pour la seconde (CAIX - 2)

et ce, par l'intermédiaire des ouvrages suivants :

F. 1 (63 - 2 - 8)

F. 2 (63 - 2 - 58) ) CAIX - 1

F. 5 (63 - 2 - 10)

F. 3 (63 - 2 - 55) (F. 4 (63 - 2 - 56) f

CAIX - 2

dont Des principales caractéristiques sont résumées dans les tableaux

des pages 6 et 7.

- 5 -

Les courbes piézométriques moyennes, tirées des travaux d'inventaire

des ressources hydrauliques (I. R. H.) et tracées sur la carte de la figure 2

indiquent l'existence de trois axes de drainage principaux :

. la vallée de CAIX

. la vallée d' OISEMENT / HARBONNIERES

. la vallée des Arents / Bois Forest

Sous le plateau, la profondeur moyenne de la nappe ne dépasse pas

les 25 mètres alors qu'à l'aplomb des vallées, elle n'atteint pas 10 mètres.

C'est près de la station CAIX - 2 qu'elle présente sa valeur minimale (2 à 4

mètres).

Le gradient hydraulique moyen se situe autour de 5 °/oo sauf dans

l'axe des vallées drainantes où il se rapproche de 2,5 à 3 °/oo-

Un calcul approché permet d'évaluer le volume de la ressource renou¬

velable moyenne interannuelle de cette partie du bassin. Si l'on prend en effet

175 mm comme moyenne annuelle des pluies efficaces (d'après travaux antérieurs),3

ce volume est égal à environ 13 millions de m , soit plus de trois fois la quan¬

tité d'eau annuelle prélevée par le Syndicat aux deux stations de pompage (CAIX - 1

et CAIX -2), évaluée à 4,1 millions de m^ en 1985 (voir tableau 1).

Ces dernières exploitent en effet :

3. 3,1 millions de m /an pour la première (CAIX - 1)

3. 1 million de m /an pour la seconde (CAIX - 2)

et ce, par l'intermédiaire des ouvrages suivants :

F. 1 (63 - 2 - 8)

F. 2 (63 - 2 - 58) ) CAIX - 1

F. 5 (63 - 2 - 10)

F. 3 (63 - 2 - 55) (F. 4 (63 - 2 - 56) f

CAIX - 2

dont Des principales caractéristiques sont résumées dans les tableaux

des pages 6 et 7.

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Carte détaillée du bassin-versant

:„V;m/yfkTü

,f' " V }--' \ y / • /

^ *

I * / / S .-t. ¡¿*. /OL- .•' i.' /

F"3, F4 rh.uiips c.-ipl.nnl.s du Syndicat (CAIX - I et CAIX 2)

l.imitf; du bnssin versant superficiel

Courbe isoplèze avec cote et sens d'écouJement

Station d'ppitr.ition

Col 1 Pi-tours dVaux ristVs

Décltargefi anciennes

Echelle : l/40.000è

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- 6 -

TABLEAU - 1,

Chronique des prélèvements annuels du Syndicat (en m )

1 Années

1 1973

1 1974

1 1975

1 1976

1 1977

1 1978

1 1979

1980

1 1981

1982

1 1983

1 1984

1 1985

CAIX - 1

3.497.954

2.371.779

2. 665. 881

2.629.508

2.399.520

2.899.737

2.490.307

2.501.611

2.611.646

2.815.546

3. 106.589

2.949.033

3.074.513

CAIX - 2

0

1.205.525

1.007.532

1.073.850

875.467

1.124.294

948.427

974.459

1.197.078

1.211.311

1.080.303

940.308

1.026.632

TOTAL

3.497.954 1

3.577.304 1

3.673.413 1

3.703.358 1

3.274.987 1

4.024.031

3.438.734 1

3.476.070

3.808.724 1

4.026.757

4.186.892

3.889.341 1

4.101.145 1

- 6 -

TABLEAU - 1,

Chronique des prélèvements annuels du Syndicat (en m )

1 Années

1 1973

1 1974

1 1975

1 1976

1 1977

1 1978

1 1979

1980

1 1981

1982

1 1983

1 1984

1 1985

CAIX - 1

3.497.954

2.371.779

2. 665. 881

2.629.508

2.399.520

2.899.737

2.490.307

2.501.611

2.611.646

2.815.546

3. 106.589

2.949.033

3.074.513

CAIX - 2

0

1.205.525

1.007.532

1.073.850

875.467

1.124.294

948.427

974.459

1.197.078

1.211.311

1.080.303

940.308

1.026.632

TOTAL

3.497.954 1

3.577.304 1

3.673.413 1

3.703.358 1

3.274.987 1

4.024.031

3.438.734 1

3.476.070

3.808.724 1

4.026.757

4.186.892

3.889.341 1

4.101.145 1

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- 7

TABLEAU - 2,

Caractéristiques des captages de CAIX

' CAIX - 1 CAIX - 2

I |F1¡F2 |F5 |F3

1 III avril 1921 1

1 Date de réalisation octobre 1964 novembre 1964 ^ j- ,n-io i août 19701 1 1 lapprofondi 1973 1

1 Coordonnées ^ | ^^3,11 1 623,12 | 623,12 | 621,46

1 Y 1 234,67 1 234,68 j 234,64 j 236,05

l Altitude sol (m) | -i- 64 | +64 | -t- 64 1+51,791 iiil (RNG)

1 Profondeur (m) | ^/°-f- | 55 | 'JZ^^ | 55

1 Epaisseur recouvrement | 6,80 | 7,20 | ? | 8,701 (m) 1 1 |av.-pts 10,35 m]

! Hauteur (m) ! ,'^^, ^/^ ,^^ríil! de 0 à 17 ! de 0 à 10,35 ! de 1 à 111 1 de l,óa 15,5 (2J |

1 S 1 1 1 1 1

1 '0. I Diamètre (mm) 1 rrQ (2 1 ^50 | 3000 | 550

1 -^ 1 1 1 1 1

j e2 i Bétonnage | de 1 ,8 à 7 m ¡ de 0 à 17 m | de 0 à 10,30 m| de 0 à 11 m

1 S H.^-»,^ i^ de 9, lOà 15,5(1) ^^ ,n X cr de 9,2 à25, 8(1) de Uà 17,6(1)U Hauteur (m) del4à50(2) de 17 a 55 de 24 à 50 (2) del7,6à55(2)

1 h 1 1 1 1 1

1 S 1 n- -.^ 1 \ 1 550 (1) 1 ^. 1 660 (1) 1 550 (1)1 Ë 1 Diamètre (nn.) | ^^^ (2) | ^°° | 600 (2) | 500 (2)1 H 1 1 1 1 1

1 Niveau statique 1 ^-0 1 /;-q i ¿-q i o-<,, 6ao oacS Oao I 2a4moyen (m) 11 1

1 Débits aux essais , r. ,¡. ,

(m3/h) 32j 325 308 1 435

I Rabattement (m) | 7,90 j 6,60 | 11,35 i 5,56

Equipement en 1986 1 pompe à axe 1 pompe à axe 2 pompes im- 1 pompe à axevertical de vertical de mergées de vertical de370 mj/h 370 m3/h 230 m3/h au 370 m3/h

total 1

F 4

octobre 1970

621,41

236,04

+ 55,91(RNG)

60

8,90

de 0 à 10

550

de 0 à 10 m

de 10 à 17,5 (1)de 17,5 à 60 (2)

550 (1)500 / 400 (2)

2 à 4

406

6,87

1 pompe à axevertical de

370 m3/h

Antérieurement (1948), le puits seul (10,35 m) avait produit 376 m /h pour 1,38 m de rabattement

- 7

TABLEAU - 2,

Caractéristiques des captages de CAIX

' CAIX - 1 CAIX - 2

I |F1¡F2 |F5 |F3

1 III avril 1921 1

1 Date de réalisation octobre 1964 novembre 1964 ^ j- ,n-io i août 19701 1 1 lapprofondi 1973 1

1 Coordonnées ^ | ^^3,11 1 623,12 | 623,12 | 621,46

1 Y 1 234,67 1 234,68 j 234,64 j 236,05

l Altitude sol (m) | -i- 64 | +64 | -t- 64 1+51,791 iiil (RNG)

1 Profondeur (m) | ^/°-f- | 55 | 'JZ^^ | 55

1 Epaisseur recouvrement | 6,80 | 7,20 | ? | 8,701 (m) 1 1 |av.-pts 10,35 m]

! Hauteur (m) ! ,'^^, ^/^ ,^^ríil! de 0 à 17 ! de 0 à 10,35 ! de 1 à 111 1 de l,óa 15,5 (2J |

1 S 1 1 1 1 1

1 '0. I Diamètre (mm) 1 rrQ (2 1 ^50 | 3000 | 550

1 -^ 1 1 1 1 1

j e2 i Bétonnage | de 1 ,8 à 7 m ¡ de 0 à 17 m | de 0 à 10,30 m| de 0 à 11 m

1 S H.^-»,^ i^ de 9, lOà 15,5(1) ^^ ,n X cr de 9,2 à25, 8(1) de Uà 17,6(1)U Hauteur (m) del4à50(2) de 17 a 55 de 24 à 50 (2) del7,6à55(2)

1 h 1 1 1 1 1

1 S 1 n- -.^ 1 \ 1 550 (1) 1 ^. 1 660 (1) 1 550 (1)1 Ë 1 Diamètre (nn.) | ^^^ (2) | ^°° | 600 (2) | 500 (2)1 H 1 1 1 1 1

1 Niveau statique 1 ^-0 1 /;-q i ¿-q i o-<,, 6ao oacS Oao I 2a4moyen (m) 11 1

1 Débits aux essais , r. ,¡. ,

(m3/h) 32j 325 308 1 435

I Rabattement (m) | 7,90 j 6,60 | 11,35 i 5,56

Equipement en 1986 1 pompe à axe 1 pompe à axe 2 pompes im- 1 pompe à axevertical de vertical de mergées de vertical de370 mj/h 370 m3/h 230 m3/h au 370 m3/h

total 1

F 4

octobre 1970

621,41

236,04

+ 55,91(RNG)

60

8,90

de 0 à 10

550

de 0 à 10 m

de 10 à 17,5 (1)de 17,5 à 60 (2)

550 (1)500 / 400 (2)

2 à 4

406

6,87

1 pompe à axevertical de

370 m3/h

Antérieurement (1948), le puits seul (10,35 m) avait produit 376 m /h pour 1,38 m de rabattement

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- 8 -

RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES

2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (1983)

Devant l'augmentation constante des teneurs en nitrate de l'eau

prélevée aux deux stations de pompage depuis 1979, une première étude fût

réalisée au début de l'année 1983 avec deux objectifs :

. d'une part, reconnaître une éventuelle " stratification

hydrochimique " de la nappe à l'aplomb de la station CAIX - 2 avec l'es¬

poir de pouvoir capter en profondeur des eaux moins chargées, moyennant

l'exécution de travaux appropriés sur les forages (tubage et cimentation

des venues d'eau les plus riches en nitrates).

nitratée,

d'autre part, déterminer l'extension latérale de la pollution

Pour ce faire, les travaux et essais suivants furent réalisés :

. test au micro-moulinet de forage et diagraphie " Gamma-ray

dans le forage F 4 afin d'en définir le profil de productivité

(repérage et évaluation des différentes venues d'eau),

. prélèvements sériés en fonction de la répartition verticale

des venues d'eau (forage au repos puis forage en pompage) et

analyses comparatives des nitrates,

- 8 -

RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES

2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (1983)

Devant l'augmentation constante des teneurs en nitrate de l'eau

prélevée aux deux stations de pompage depuis 1979, une première étude fût

réalisée au début de l'année 1983 avec deux objectifs :

. d'une part, reconnaître une éventuelle " stratification

hydrochimique " de la nappe à l'aplomb de la station CAIX - 2 avec l'es¬

poir de pouvoir capter en profondeur des eaux moins chargées, moyennant

l'exécution de travaux appropriés sur les forages (tubage et cimentation

des venues d'eau les plus riches en nitrates).

nitratée,

d'autre part, déterminer l'extension latérale de la pollution

Pour ce faire, les travaux et essais suivants furent réalisés :

. test au micro-moulinet de forage et diagraphie " Gamma-ray

dans le forage F 4 afin d'en définir le profil de productivité

(repérage et évaluation des différentes venues d'eau),

. prélèvements sériés en fonction de la répartition verticale

des venues d'eau (forage au repos puis forage en pompage) et

analyses comparatives des nitrates,

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- 9 -

exécution de quatre piézomètres (notés P 1 à P 4 sur la

figure 2) à l'amont-écoulement des deux stations et à

l'aplomb des deux axes de drainage principaux :

- la vallée de CAIX

- la vallée d'OISEMONT (HARBONNIERES)

prélèvements d'eau par pompage dans ces quatre piézomètres

ainsi qu'au forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL et aux

sources permanentes de la Luce,

analyses physico-chimiques complètes (type I) avec éléments-

traces.

Les conclusions de cette étude (Rapport BRQA n° 83 SGN 521 PIC)

montrèrent que :

. à l'aplomb de CAIX - 2, aucune " stratification " nette

des nitrates ne pouvait être mise en évidence au sein de la nappe, celle-

ci paraissant touchée dans son ensemble,

. la pollution nitratée s'étendait nettement dans les vallées de

CAIX et d'OISEMONT, de part et d'autre, des deux stations de pompage (te¬

neurs allant de 50 à 60 mg/l) avec toutefois une moins grande acuité (32 mg/l)

au niveau du forage SEQUEVAL, situé au débouché de la vallée des Arents

(voir figure 2) ,

. par ailleurs, des teneurs anormalement élevées en chlorures

(101 mg/l), sodium (45 mg/l) et potassium (45 mg/l) étaient observées

dans la vallée d'OISEMONT (piézomètre P 3) ainsi que quelques traces de

chrome hexavalent à CAIX - 2 (12 ¿L g/l).

- 9 -

exécution de quatre piézomètres (notés P 1 à P 4 sur la

figure 2) à l'amont-écoulement des deux stations et à

l'aplomb des deux axes de drainage principaux :

- la vallée de CAIX

- la vallée d'OISEMONT (HARBONNIERES)

prélèvements d'eau par pompage dans ces quatre piézomètres

ainsi qu'au forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL et aux

sources permanentes de la Luce,

analyses physico-chimiques complètes (type I) avec éléments-

traces.

Les conclusions de cette étude (Rapport BRQA n° 83 SGN 521 PIC)

montrèrent que :

. à l'aplomb de CAIX - 2, aucune " stratification " nette

des nitrates ne pouvait être mise en évidence au sein de la nappe, celle-

ci paraissant touchée dans son ensemble,

. la pollution nitratée s'étendait nettement dans les vallées de

CAIX et d'OISEMONT, de part et d'autre, des deux stations de pompage (te¬

neurs allant de 50 à 60 mg/l) avec toutefois une moins grande acuité (32 mg/l)

au niveau du forage SEQUEVAL, situé au débouché de la vallée des Arents

(voir figure 2) ,

. par ailleurs, des teneurs anormalement élevées en chlorures

(101 mg/l), sodium (45 mg/l) et potassium (45 mg/l) étaient observées

dans la vallée d'OISEMONT (piézomètre P 3) ainsi que quelques traces de

chrome hexavalent à CAIX - 2 (12 ¿L g/l).

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10 -

La dégradation de la qualité de l'eau dans ces différents

secteurs était alors imputée au mauvais environnement général du site

(surfaces cultivées importantes y compris en fond de vallées, agglomé¬

rations non assainies, notamment CAIX et HARBONNIERES, infiltration de

rejets industriels comme ceux des usines SPCH à HARBONNIERES et DARKEWICZ

à CAIX, épandage des eaux usées de la Conserverie RAPAHLEN à ROSIERES,

traversée des champs captants par le collecteur des effluents des sta¬

tions d'épuration de la Ville de ROSIERES et de l'Usine SITPA située

également à ROSIERES, etc...).

2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (I984)

Devant cette situation préoccupante et le caractère de péren¬

nité que semblait prendre à l'époque la pollution nitratée, une seconde

étude fut lancée pour rechercher à l'intérieur de l'aire du Syndicat

d'autres sites plus favorables à l'implantation de nouveaux captages

susceptibles de remplacer à terme ceux de CAIX - 2.

Entreprise dès le début de l'année 1984, elle consiste à im¬

planter des piézomètres dans des sites sélectionnés en fonction de leur

position hydrogéologique favorable (axes de drainage importants) et de

la qualité de leur environnement, etd'y suivre, pendant un an, l'évolu¬

tion du chimisme de la nappe, notamment les teneurs en nitrate , par des

analyses bi-mestrielles.

Trois sites furent ainsi étudiés (Rapport BRQM n° 84 AGI ù89 PIC)

dont celui de la vallée des Arents (ou vallée du Bois-Forest : piézomètre

numéroté..? 11) qui s'est révélé, à l'issue de la période de surveillance

(Note BRGM PIC 85/39) être le plus favorable, avec des teneurs en nitratesne dépassant pas les 30 mg/l (19,5 à 28,5 mg/).

10 -

La dégradation de la qualité de l'eau dans ces différents

secteurs était alors imputée au mauvais environnement général du site

(surfaces cultivées importantes y compris en fond de vallées, agglomé¬

rations non assainies, notamment CAIX et HARBONNIERES, infiltration de

rejets industriels comme ceux des usines SPCH à HARBONNIERES et DARKEWICZ

à CAIX, épandage des eaux usées de la Conserverie RAPAHLEN à ROSIERES,

traversée des champs captants par le collecteur des effluents des sta¬

tions d'épuration de la Ville de ROSIERES et de l'Usine SITPA située

également à ROSIERES, etc...).

2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (I984)

Devant cette situation préoccupante et le caractère de péren¬

nité que semblait prendre à l'époque la pollution nitratée, une seconde

étude fut lancée pour rechercher à l'intérieur de l'aire du Syndicat

d'autres sites plus favorables à l'implantation de nouveaux captages

susceptibles de remplacer à terme ceux de CAIX - 2.

Entreprise dès le début de l'année 1984, elle consiste à im¬

planter des piézomètres dans des sites sélectionnés en fonction de leur

position hydrogéologique favorable (axes de drainage importants) et de

la qualité de leur environnement, etd'y suivre, pendant un an, l'évolu¬

tion du chimisme de la nappe, notamment les teneurs en nitrate , par des

analyses bi-mestrielles.

Trois sites furent ainsi étudiés (Rapport BRQM n° 84 AGI ù89 PIC)

dont celui de la vallée des Arents (ou vallée du Bois-Forest : piézomètre

numéroté..? 11) qui s'est révélé, à l'issue de la période de surveillance

(Note BRGM PIC 85/39) être le plus favorable, avec des teneurs en nitratesne dépassant pas les 30 mg/l (19,5 à 28,5 mg/).

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- 11 -

2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2

Enfin, parallèlement à ces études, la Direction Départementale

des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.), dans le cadre d'une

campagne nationale lancée par le Ministère de la Santé, mettait en évi¬

dence, en 1983, la présence de solvants organo-chlorés (principalement

du trichloréthylène) dans l'eau pompée à la station CAIX - 2, à des te¬

neurs supérieures au projet de norme (30 /¿g/l).

INVESTIGATIONS REAL I SEES DANS LE CADRE DE LA PRESENTE ETUDE

3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES

Pour tenter de définir l'origine et l'extension de cette pol¬

lution, des investigations par analyses ont porté à la fois sur la nappe

elle-même dans la zone du champ captant de CAIX - 2, et sur les princi¬

paux effluents connus rejetés dans le milieu naturel en amont de ce champ

captant, notamment dans la lagune d' HARBONNIERES et dans le collecteur de

ROSIERES.

Parallèlement, une enquête était menée dans le bassin versant

sur les activités polluantes susceptibles de produire ou d'avoir produit

ce type de composés.

- 11 -

2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2

Enfin, parallèlement à ces études, la Direction Départementale

des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.), dans le cadre d'une

campagne nationale lancée par le Ministère de la Santé, mettait en évi¬

dence, en 1983, la présence de solvants organo-chlorés (principalement

du trichloréthylène) dans l'eau pompée à la station CAIX - 2, à des te¬

neurs supérieures au projet de norme (30 /¿g/l).

INVESTIGATIONS REAL I SEES DANS LE CADRE DE LA PRESENTE ETUDE

3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES

Pour tenter de définir l'origine et l'extension de cette pol¬

lution, des investigations par analyses ont porté à la fois sur la nappe

elle-même dans la zone du champ captant de CAIX - 2, et sur les princi¬

paux effluents connus rejetés dans le milieu naturel en amont de ce champ

captant, notamment dans la lagune d' HARBONNIERES et dans le collecteur de

ROSIERES.

Parallèlement, une enquête était menée dans le bassin versant

sur les activités polluantes susceptibles de produire ou d'avoir produit

ce type de composés.

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- 12 -

3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe

et sur effluents superficiels

Entre avril 1983 et mai 1985, les analyses exécutées

par la D.D.A.S.S. portaient uniquement sur l'eau pompée aux

forages F 3 et F 4 ainsi que sur celle des réservoirs alimen¬

tés par ces mêmes captages (GUILLAUCOURT et BOVES). Les compo¬

sés décelés étaient les suivants, parmi les 14 éléments recher¬

chés systématiquement au cours de chaque analyse :

Tableau 3

Chloroforme (CH Cl )

1 Trichloroéthane1 (CI3 C^ H3)

1 Tétrachlorure de1 Carbone (CCI.)

1 Dichloromonobromomé¬thane (CH Cl Br)

1 Trichloréthylène(C H Cl,)

1 ^ J

1 Dibromomonochloromé¬thane (CH Br Cl)

Limite dedétection

1

1

0,1

1Tl

4

Projet denorme

30

/

3

/

30

//

. 1

Possibilité 1

d'être induit |

par chloration j

oui 1

oui 1

oui 1

- 12 -

3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe

et sur effluents superficiels

Entre avril 1983 et mai 1985, les analyses exécutées

par la D.D.A.S.S. portaient uniquement sur l'eau pompée aux

forages F 3 et F 4 ainsi que sur celle des réservoirs alimen¬

tés par ces mêmes captages (GUILLAUCOURT et BOVES). Les compo¬

sés décelés étaient les suivants, parmi les 14 éléments recher¬

chés systématiquement au cours de chaque analyse :

Tableau 3

Chloroforme (CH Cl )

1 Trichloroéthane1 (CI3 C^ H3)

1 Tétrachlorure de1 Carbone (CCI.)

1 Dichloromonobromomé¬thane (CH Cl Br)

1 Trichloréthylène(C H Cl,)

1 ^ J

1 Dibromomonochloromé¬thane (CH Br Cl)

Limite dedétection

1

1

0,1

1Tl

4

Projet denorme

30

/

3

/

30

//

. 1

Possibilité 1

d'être induit |

par chloration j

oui 1

oui 1

oui 1

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- 13 -

A l'exclusion du trichloréthylène trouvé en teneurs

notables pouvant atteindre 10 fois la norme, les autres com¬

posés sont toujours restés à l'état de traces lorsqu'ils

étaient décelés. Les résultats relatifs à ces analyses figu¬

rent dans le tableau 3, pour ce qui concerne- le trichloréthy¬

lène et le tétrachlorure de carbone.

Ils sont également portés (pour le trichloréthylène

uniquement) sur le graphique de la figure 3 où l'on peut dis¬

tinguer une lente évolution à la baisse depuis 1983 malgré les

deux pics décelés au forage F 4 en 1985. On y observe également

que les teneurs mesurées au réservoir de GUILLAUCOURT demeurent

inférieures à celles des forages, ce qui peut s'expliquer par

le caractère volatil des composés en question (à ce propos, une

tentative de ventilation artificielle des réservoirs n'a pas

donné de résultats très probants quant à leur disparition com¬

plète avant distribution de l'eau dans le réseau).

L'idée que ces produits pouvaient éventuellement être

générés au niveau-même de la station soit par la chloration de

l'eau (pour stérilisation), soit par une quelconque manipula¬

tion de solvants à l'occasion de travaux à proximité des fora¬

ges a, bien entendu, été invoquée pour tenter d'expliquer leur

présence, mais si l'on considère la moyenne des teneurs de la

période de mesures [126 ^¿L g/l) , on s'aperçoit que l'importance

des quantités de produits mises en jeu, soient environ 350 à

400 litres pour cette même période (avril 1983 à juin 1986),

compte-tenu du débit moyen de la station (1 million de m~^/an),

oblige à admettre que c'est certainement la nappe elle-même,

dans son gisement, qui est contaminée.

Partant de là, il était donc logique de rechercher ces

produits dans la nappe en amont de la station.

- 13 -

A l'exclusion du trichloréthylène trouvé en teneurs

notables pouvant atteindre 10 fois la norme, les autres com¬

posés sont toujours restés à l'état de traces lorsqu'ils

étaient décelés. Les résultats relatifs à ces analyses figu¬

rent dans le tableau 3, pour ce qui concerne- le trichloréthy¬

lène et le tétrachlorure de carbone.

Ils sont également portés (pour le trichloréthylène

uniquement) sur le graphique de la figure 3 où l'on peut dis¬

tinguer une lente évolution à la baisse depuis 1983 malgré les

deux pics décelés au forage F 4 en 1985. On y observe également

que les teneurs mesurées au réservoir de GUILLAUCOURT demeurent

inférieures à celles des forages, ce qui peut s'expliquer par

le caractère volatil des composés en question (à ce propos, une

tentative de ventilation artificielle des réservoirs n'a pas

donné de résultats très probants quant à leur disparition com¬

plète avant distribution de l'eau dans le réseau).

L'idée que ces produits pouvaient éventuellement être

générés au niveau-même de la station soit par la chloration de

l'eau (pour stérilisation), soit par une quelconque manipula¬

tion de solvants à l'occasion de travaux à proximité des fora¬

ges a, bien entendu, été invoquée pour tenter d'expliquer leur

présence, mais si l'on considère la moyenne des teneurs de la

période de mesures [126 ^¿L g/l) , on s'aperçoit que l'importance

des quantités de produits mises en jeu, soient environ 350 à

400 litres pour cette même période (avril 1983 à juin 1986),

compte-tenu du débit moyen de la station (1 million de m~^/an),

oblige à admettre que c'est certainement la nappe elle-même,

dans son gisement, qui est contaminée.

Partant de là, il était donc logique de rechercher ces

produits dans la nappe en amont de la station.

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- i4 -

TABLEAU - 4.

Résultats des analyses effectuées

à CAIX - 2 et au réservoir de GUILLAUCOURT (RG)

Teneurs en /'g/l

1 Dates

avril 1983

1 juin 1983

octobre I983

novembre 1983

1 décembre 1983

1 février 1984

mars I984

1 avril 1984

mai 1984

1 juin 1984

juillet 1984

1 août 1984

1 septembre 1984

1 octobre I984

1 novembre 1 984

1 décembre 1984

1 janvier 1985

1 février 1985

1 mars 1985

avril 1985

mai 1985

1 juin 1985

août 1985

1 septembre 1985

1 novembre 1985

1 janvier I986

1 mars 1986

1 avril 1986

juillet 1986

1 septembre 1986

Trichloréthylène(C 2 H Cl.) - norme

F 3

//

165

176

/85

156

//

109

//94

//

102

/

//////

100

134

/

/56

/72

86

F 4

274

248

544 (?)103

129

123

180

101

124

UO

194

106

82

78

90

102

137

55

31

131

118

74

208

70

87

224

24

/78

/82

: 30

R G

/117

143

120

/93

92

108

Ul

82

117

89

73

65

84

72

69

/38

81

/96

////

/////

Tétrachlorure de carbone |

(C Cl.) - norme :4

F 3

//

0,3

0,3

/0

0,2

//

0,1

//0

//

0,2

/

,

.'

0,1

0.1

''

0

//

0

0

F 4

0,4

0,6

0,5

0,30

0,2

0,2

/0,2

0,1

0,1

1,4

0

0,1

0,30

0

0

0

0,1

0

0

0,1

0,1

0,1

0

0

/0,1

/0,1

3 1

R G 1

/ 1

0,5 1

0,3 1

0,2 1

/ 1

0,2 1

0,2 1

0,2

0,2 1

0,1

0,2 1

0,1 1

0 1

0,1

0,5 1

0

0 1

/ 1

ó

0 1

/ 1

0

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

- i4 -

TABLEAU - 4.

Résultats des analyses effectuées

à CAIX - 2 et au réservoir de GUILLAUCOURT (RG)

Teneurs en /'g/l

1 Dates

avril 1983

1 juin 1983

octobre I983

novembre 1983

1 décembre 1983

1 février 1984

mars I984

1 avril 1984

mai 1984

1 juin 1984

juillet 1984

1 août 1984

1 septembre 1984

1 octobre I984

1 novembre 1 984

1 décembre 1984

1 janvier 1985

1 février 1985

1 mars 1985

avril 1985

mai 1985

1 juin 1985

août 1985

1 septembre 1985

1 novembre 1985

1 janvier I986

1 mars 1986

1 avril 1986

juillet 1986

1 septembre 1986

Trichloréthylène(C 2 H Cl.) - norme

F 3

//

165

176

/85

156

//

109

//94

//

102

/

//////

100

134

/

/56

/72

86

F 4

274

248

544 (?)103

129

123

180

101

124

UO

194

106

82

78

90

102

137

55

31

131

118

74

208

70

87

224

24

/78

/82

: 30

R G

/117

143

120

/93

92

108

Ul

82

117

89

73

65

84

72

69

/38

81

/96

////

/////

Tétrachlorure de carbone |

(C Cl.) - norme :4

F 3

//

0,3

0,3

/0

0,2

//

0,1

//0

//

0,2

/

,

.'

0,1

0.1

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0

//

0

0

F 4

0,4

0,6

0,5

0,30

0,2

0,2

/0,2

0,1

0,1

1,4

0

0,1

0,30

0

0

0

0,1

0

0

0,1

0,1

0,1

0

0

/0,1

/0,1

3 1

R G 1

/ 1

0,5 1

0,3 1

0,2 1

/ 1

0,2 1

0,2 1

0,2

0,2 1

0,1

0,2 1

0,1 1

0 1

0,1

0,5 1

0

0 1

/ 1

ó

0 1

/ 1

0

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

/ 1

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- 15 -

3.1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1, P 2, P 3

C'est ce qui fut fait en mai 1985 par prélève¬

ment d'eau dans les trois piézomètres P 1, P 2 et P 3 de

l'étude 1983 dont les caractéristiques sont rappelées ci-

après :

Tableau - 5-

Distance / CAIX 2

( mètres )

Epaisseur recou¬vrement (mètres)

Profondeur totale(mètres)

Niveau statique(mètres)

Tube plein0 125 mm

Tube crépine0 125 nm

Cimentation

Nettoyage

P 1

300

1,60

12,30

1,26

0 à 6 m

6 à 12,30 m

0 à 0,50 m

P 2

650

6,00

11,15

1,6:

0 à 6 m

6 à 11,15 m

0 à 0.50 m

P 3

540

7,10

12,40

2,10

0 à 7,20 m

7,20 à 12,40 m

0 à 0,50 m

êmulseur puis pompe immergée pendant plusieursheures, sans acidification

- 15 -

3.1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1, P 2, P 3

C'est ce qui fut fait en mai 1985 par prélève¬

ment d'eau dans les trois piézomètres P 1, P 2 et P 3 de

l'étude 1983 dont les caractéristiques sont rappelées ci-

après :

Tableau - 5-

Distance / CAIX 2

( mètres )

Epaisseur recou¬vrement (mètres)

Profondeur totale(mètres)

Niveau statique(mètres)

Tube plein0 125 mm

Tube crépine0 125 nm

Cimentation

Nettoyage

P 1

300

1,60

12,30

1,26

0 à 6 m

6 à 12,30 m

0 à 0,50 m

P 2

650

6,00

11,15

1,6:

0 à 6 m

6 à 11,15 m

0 à 0.50 m

P 3

540

7,10

12,40

2,10

0 à 7,20 m

7,20 à 12,40 m

0 à 0,50 m

êmulseur puis pompe immergée pendant plusieursheures, sans acidification

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- 16

Ces prélèvements ont été réalisés à l'aide3d'une pompe immergée 4 pouces d'un débit moyen de 4m /h,

tandis que les échantillons étaient conditionnés dans de

petits flacons en verre, fermés par un bouchon en caouc-

chouc spécial et capsulés par sertissage. Les flacons

n'étaient pas complètements remplis, la recherche des

solvants se faisant sur l'atmosphère ainsi emprisonnée.

Les résultats des analyses confiées au Labo¬

ratoire de contrôle des eaux de la Ville de Paris ont

alors été les suivants, en /jig/1 :

1 Mai 1985

1 P 1

P 2

1 P 3

1 ^ ^

Trichloréthylène

4

0

4

74

Tétrachlorure |

de carbone |

0

0

0

0

Manifestement, les très faibles teneurs

décelées en P 1 et P 3 eu égard à celle du F 4, ne

permettaient pas d'affirmer que la nappe était con¬

taminée à l'aplomb de ces piézomètres.

- 16

Ces prélèvements ont été réalisés à l'aide3d'une pompe immergée 4 pouces d'un débit moyen de 4m /h,

tandis que les échantillons étaient conditionnés dans de

petits flacons en verre, fermés par un bouchon en caouc-

chouc spécial et capsulés par sertissage. Les flacons

n'étaient pas complètements remplis, la recherche des

solvants se faisant sur l'atmosphère ainsi emprisonnée.

Les résultats des analyses confiées au Labo¬

ratoire de contrôle des eaux de la Ville de Paris ont

alors été les suivants, en /jig/1 :

1 Mai 1985

1 P 1

P 2

1 P 3

1 ^ ^

Trichloréthylène

4

0

4

74

Tétrachlorure |

de carbone |

0

0

0

0

Manifestement, les très faibles teneurs

décelées en P 1 et P 3 eu égard à celle du F 4, ne

permettaient pas d'affirmer que la nappe était con¬

taminée à l'aplomb de ces piézomètres.

Page 27: Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du ...infoterre.brgm.fr/rapports/86-SGN-549-PIC.pdf · problème) 1 1-cadre geographique et contexte hydrogeologique 3 1.1.-situation

- 17 -

3.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis

et prélèvements de mars 1986

Sachant que les solvants sont légèrement

plus denses que l'eau et que l'aquifère est suscep¬

tible de produire de l'eau jusqu'à 30 ou 40 mètres

de profondeur, il fut alora décidé de doubler les

piézomètres P 2 et P 3 par des piézomètres plus pro¬

fonds (P 2 bis et P 3 bis) afin d'y capter la nappe

sur le maximum de hauteur productive.

Réalisés en lévrier 1986, à quelques mètres

des premiers , ces nouveaux piézomètres , de même carac¬

térisitiques que les précédents mais cette fois profonds

de 40 mètres , furent soumis à un test au micro-moulinet

de forage afin de vérifier qu'ils traversaient bien la

totalité de la zone productive de la nappe. Les résul¬

tats de ce test, illustrés par les courbes de la figu¬

re 4 ont montré qu'effectivement la craie ne produisait

plus d'eau au-delà d'une trentaine de mètres de profon¬

deur, aussi bien au P 2 bis qu'au P 3 bis.

Le même jour, 20 mars 1986, les prélèvements

d'eau étaient effectués sur ces piézomètres à la fin

du test de productivité, soit après une heure de pom-3

page à 20 m /h à l'aide, cette fois, d'une pompe de

surface. Simultanément, des prélèvements étaient égale¬

ment réalisés sur P 2 et P 3, l'ensemble étant condition¬

né de la même façon que les fois précédentes et envoyé au

Laboratoire de la Ville de Paris.

- 17 -

3.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis

et prélèvements de mars 1986

Sachant que les solvants sont légèrement

plus denses que l'eau et que l'aquifère est suscep¬

tible de produire de l'eau jusqu'à 30 ou 40 mètres

de profondeur, il fut alora décidé de doubler les

piézomètres P 2 et P 3 par des piézomètres plus pro¬

fonds (P 2 bis et P 3 bis) afin d'y capter la nappe

sur le maximum de hauteur productive.

Réalisés en lévrier 1986, à quelques mètres

des premiers , ces nouveaux piézomètres , de même carac¬

térisitiques que les précédents mais cette fois profonds

de 40 mètres , furent soumis à un test au micro-moulinet

de forage afin de vérifier qu'ils traversaient bien la

totalité de la zone productive de la nappe. Les résul¬

tats de ce test, illustrés par les courbes de la figu¬

re 4 ont montré qu'effectivement la craie ne produisait

plus d'eau au-delà d'une trentaine de mètres de profon¬

deur, aussi bien au P 2 bis qu'au P 3 bis.

Le même jour, 20 mars 1986, les prélèvements

d'eau étaient effectués sur ces piézomètres à la fin

du test de productivité, soit après une heure de pom-3

page à 20 m /h à l'aide, cette fois, d'une pompe de

surface. Simultanément, des prélèvements étaient égale¬

ment réalisés sur P 2 et P 3, l'ensemble étant condition¬

né de la même façon que les fois précédentes et envoyé au

Laboratoire de la Ville de Paris.

Page 28: Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du ...infoterre.brgm.fr/rapports/86-SGN-549-PIC.pdf · problème) 1 1-cadre geographique et contexte hydrogeologique 3 1.1.-situation

Courbes de productivité de la

nappe aux piézomètres P2 bis et P3 bis

Tests au micromoulinet du 20.03.1986

Fig. 4

Courbes de productivité de la

nappe aux piézomètres P2 bis et P3 bis

Tests au micromoulinet du 20.03.1986

Fig. 4

Page 29: Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du ...infoterre.brgm.fr/rapports/86-SGN-549-PIC.pdf · problème) 1 1-cadre geographique et contexte hydrogeologique 3 1.1.-situation

- 18

Les résultats obtenus étaient les suivants

(/^g/1)

i Mars 1986

1 P 2

1 P 2 bis

1 P 3

1 P 3 bis

Trichloréthylène

1

1

2

2

Tétrachlorure |

de carbone |

0 1

0 1

0 1

0 I

Sans aucun doute, ils confirmaient ceux de la

première série d'analyses de P 2 et P 3 et l'hypothèse

selon laquelle on pouvait être en présence d'une zone

contaminée plus réduite ( " queue " de pollution par

exemple) autour de la station de pompage, demandait,

en conséquence, à être vérifiée.

3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6

Prélèvements d'avril 1986

Pour ce faire, deux nouveaux piézomètres (P 5

et P 6) étaient réalisés début avril 1986, l'un (P 5)

dans la vallée d'OISEMONT, à 225 m de la station, l'au¬

tre (P 6) dans la vallée principale, à 100 m de la sta¬

tion, dans les mêmes conditions que tous les précédents,

et toujours profonds de 40 m comme P 2 bis et P 3 bis.

- 18

Les résultats obtenus étaient les suivants

(/^g/1)

i Mars 1986

1 P 2

1 P 2 bis

1 P 3

1 P 3 bis

Trichloréthylène

1

1

2

2

Tétrachlorure |

de carbone |

0 1

0 1

0 1

0 I

Sans aucun doute, ils confirmaient ceux de la

première série d'analyses de P 2 et P 3 et l'hypothèse

selon laquelle on pouvait être en présence d'une zone

contaminée plus réduite ( " queue " de pollution par

exemple) autour de la station de pompage, demandait,

en conséquence, à être vérifiée.

3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6

Prélèvements d'avril 1986

Pour ce faire, deux nouveaux piézomètres (P 5

et P 6) étaient réalisés début avril 1986, l'un (P 5)

dans la vallée d'OISEMONT, à 225 m de la station, l'au¬

tre (P 6) dans la vallée principale, à 100 m de la sta¬

tion, dans les mêmes conditions que tous les précédents,

et toujours profonds de 40 m comme P 2 bis et P 3 bis.

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- 19 -

De nouveaux prélèvements y étaient donc ef¬

fectués le 8 avril 1986 ainsi qu'au captage F 4.

Ils donnaient les résultats suivants ( /(¿g/l)

i Avril 1986

1 P 5

1 P 6

1 F 4

Trichloréthylène

0

4

78

Tétrachlorure |

de carbone |

0 1

0,1

0,1 1

Une nouvelle fois, ils s'avéraient non concluants

quant à l'existence d'une contamination de la nappe dans sa

masse et à une certaine distance des captages. Restait donc

l'hypothèse soit d'une " queue " de pollution extrêmement

réduite autour du champ captant et donc en voie de dispa¬

rition rapide, soit d'un cheminement préférentiel de la

pollution dans un étroit couloir de roche plus fissurée,

non intercepté par les piézomètres.

3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986

sur nappe et effluents superficiels

Le 2 juillet 1986, une tournée générale des

prélèvements synchrones devait permettre d'obtenir à la

fois des échantillons d'eau de nappe au droit des cap¬

tages de CAIX - 1 et CAIX - 2 et de l'ensemble des pié¬

zomètres et des échantillons d'effluents superficiels

susceptibles de s'infiltrer dans le bassin versant, ceci

- 19 -

De nouveaux prélèvements y étaient donc ef¬

fectués le 8 avril 1986 ainsi qu'au captage F 4.

Ils donnaient les résultats suivants ( /(¿g/l)

i Avril 1986

1 P 5

1 P 6

1 F 4

Trichloréthylène

0

4

78

Tétrachlorure |

de carbone |

0 1

0,1

0,1 1

Une nouvelle fois, ils s'avéraient non concluants

quant à l'existence d'une contamination de la nappe dans sa

masse et à une certaine distance des captages. Restait donc

l'hypothèse soit d'une " queue " de pollution extrêmement

réduite autour du champ captant et donc en voie de dispa¬

rition rapide, soit d'un cheminement préférentiel de la

pollution dans un étroit couloir de roche plus fissurée,

non intercepté par les piézomètres.

3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986

sur nappe et effluents superficiels

Le 2 juillet 1986, une tournée générale des

prélèvements synchrones devait permettre d'obtenir à la

fois des échantillons d'eau de nappe au droit des cap¬

tages de CAIX - 1 et CAIX - 2 et de l'ensemble des pié¬

zomètres et des échantillons d'effluents superficiels

susceptibles de s'infiltrer dans le bassin versant, ceci

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- 20 -

afin de n'exclure à priori aucune source possible de

pollution. Les points de prélèvements ont donc été

les suivants (voir implantation figure 2) :

F 1

F 3

P 1

P 2

P 3

P 5

P 6

S

R

SI

CP

H

(CAIX - 1)

(CAIX - 2)

bis

bis

(source de la Luce)

(sortie station d'épuration ROSIERES)

(sortie station d'épuration SITPA)

(sortie collecteur aval)

(lagune HARBONNIERES)

Les résultats sont donnés ci-après {ju.'g/l.

\

1 Juillet 1986

I F 1

F 3

1 P 1

P 2 bis

1 P 3 bis

P 5

1 P 6

S

i R

SI

I co

H

Trichloréthylène

9

72

0

0

8

92

3

46

0

0

0

0

Tétrachlorure i

de carbone

0 1

0

0

0

0

0

0

0

0 1

0

0 1

0

- 20 -

afin de n'exclure à priori aucune source possible de

pollution. Les points de prélèvements ont donc été

les suivants (voir implantation figure 2) :

F 1

F 3

P 1

P 2

P 3

P 5

P 6

S

R

SI

CP

H

(CAIX - 1)

(CAIX - 2)

bis

bis

(source de la Luce)

(sortie station d'épuration ROSIERES)

(sortie station d'épuration SITPA)

(sortie collecteur aval)

(lagune HARBONNIERES)

Les résultats sont donnés ci-après {ju.'g/l.

\

1 Juillet 1986

I F 1

F 3

1 P 1

P 2 bis

1 P 3 bis

P 5

1 P 6

S

i R

SI

I co

H

Trichloréthylène

9

72

0

0

8

92

3

46

0

0

0

0

Tétrachlorure i

de carbone

0 1

0

0

0

0

0

0

0

0 1

0

0 1

0

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21 -

Un fait nouveau apparaît à l'issue de cette

campagne : l'existence de trichloréthylène en teneurs

non négligeables au niveau du P 5 et de la source (ana¬

lysée pour la première fois).

3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986

Afin de confirmer ou infirmer ces résultats

une nouvelle série de prélèvements était effectuée le

27 septembre 1986 sur les deux forages F 3 et F 4, les

piézomètres P 1, P 2 bis, P 3 bis, P 5, P 6 ainsi que

la source de la Luce (S), en même temps qu'était réa¬

lisé un nivellement topographique des forages et des

piézomètres pour affiner la piézométrie du secteur et

préciser l'écoulement de la nappe.

Les résultats d'analyses étaient les sui¬

vants (^g/1) :

i Septembre I986

1 F 3

F 4

1 P 1

P 2 bis

1 P 3 bis

P 5

i P 6

S

Tr ichlorét hy1ène

86

82

0

0

0

84

0

8

Tétrachlorure 1

de carbone 1

0 1

0,1 1

0,1 1

0

0 1

0

0 1

0

Quelques traces de chloroforme étaient égale¬

ment décelées au P 3 bis [7 M, g/l) et à la source S

(6 yCCg/1).

21 -

Un fait nouveau apparaît à l'issue de cette

campagne : l'existence de trichloréthylène en teneurs

non négligeables au niveau du P 5 et de la source (ana¬

lysée pour la première fois).

3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986

Afin de confirmer ou infirmer ces résultats

une nouvelle série de prélèvements était effectuée le

27 septembre 1986 sur les deux forages F 3 et F 4, les

piézomètres P 1, P 2 bis, P 3 bis, P 5, P 6 ainsi que

la source de la Luce (S), en même temps qu'était réa¬

lisé un nivellement topographique des forages et des

piézomètres pour affiner la piézométrie du secteur et

préciser l'écoulement de la nappe.

Les résultats d'analyses étaient les sui¬

vants (^g/1) :

i Septembre I986

1 F 3

F 4

1 P 1

P 2 bis

1 P 3 bis

P 5

i P 6

S

Tr ichlorét hy1ène

86

82

0

0

0

84

0

8

Tétrachlorure 1

de carbone 1

0 1

0,1 1

0,1 1

0

0 1

0

0 1

0

Quelques traces de chloroforme étaient égale¬

ment décelées au P 3 bis [7 M, g/l) et à la source S

(6 yCCg/1).

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- 22 -

3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de CAIX - 2

Le nivellement topographique du 26 septembre 1986

ayant donné les résultats indiqués dans le tableau 6 ci-après.

Tableau - 6.

1

1 F 3

1 F 4

1 p 1

1 P 2

P 2

1 P 3

1 P 3

1 P 5

1 P 6

bis

bis

Altitudesrepères(N G F)

+ 55,934

+ 55,964

+ 58,478

+ 60,126

+ 59,482

+ 58,903

+ 59,324

+ 58,241

+ 57,953

Mesures du 26.09

Niveaud'eau

(m)

1,87

1,84

3,66

4,87

4,18

4,24

. 4,66

3,70

3,73

Cote <

+ 54,06

+ 54,12

+ 54,81

+ 55,25

+ 55,30

+ 54,66

+ 54,66

+ 54,54

+ 54,22

Mesures

Niveau |

d ' eau 1

(m) 1

/ 1

3,41 1

3,62 1

4,84 1

/ 1

4,22 1

/ 1

3,67 1

3,64 1

du 27.09

Cote 1

/ 1

+ 52,55 1

+ 54,84 1

+ 55,24 1

/ 1

+ 54,68 1

/ 1

+ 54,57 1

+ 54,31 1

a permis de préciser l'allure de la piézométrie de la nappe

en amont de CAIX - 2, dans les vallées de CAIX et d'OISEMONT,

telle qu'elle peut être interprétée sur la figure 5 (le fo¬

rage F 3 étant en cours de pompage).

- 22 -

3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de CAIX - 2

Le nivellement topographique du 26 septembre 1986

ayant donné les résultats indiqués dans le tableau 6 ci-après.

Tableau - 6.

1

1 F 3

1 F 4

1 p 1

1 P 2

P 2

1 P 3

1 P 3

1 P 5

1 P 6

bis

bis

Altitudesrepères(N G F)

+ 55,934

+ 55,964

+ 58,478

+ 60,126

+ 59,482

+ 58,903

+ 59,324

+ 58,241

+ 57,953

Mesures du 26.09

Niveaud'eau

(m)

1,87

1,84

3,66

4,87

4,18

4,24

. 4,66

3,70

3,73

Cote <

+ 54,06

+ 54,12

+ 54,81

+ 55,25

+ 55,30

+ 54,66

+ 54,66

+ 54,54

+ 54,22

Mesures

Niveau |

d ' eau 1

(m) 1

/ 1

3,41 1

3,62 1

4,84 1

/ 1

4,22 1

/ 1

3,67 1

3,64 1

du 27.09

Cote 1

/ 1

+ 52,55 1

+ 54,84 1

+ 55,24 1

/ 1

+ 54,68 1

/ 1

+ 54,57 1

+ 54,31 1

a permis de préciser l'allure de la piézométrie de la nappe

en amont de CAIX - 2, dans les vallées de CAIX et d'OISEMONT,

telle qu'elle peut être interprétée sur la figure 5 (le fo¬

rage F 3 étant en cours de pompage).

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- 23 -

A transmissivité probablement sensiblement égale

de l'aquifère dans les deux vallées, on observe nettement

l'existence d'un gradient hydraulique plus élevé dans cel¬

le de CAIX que dans celle d'OISEMONT, ce qui traduit bien

la prépondérance du flux souterrain en provenance de la

vallée de CAIX par rapport à celle d'OISEMONT. Cette der¬

nière draine en effet un bassin versant sensiblement plus2

faible, de l'ordre de 15 km soit a peine le quart de l'en¬

semble du bassin.

Des observations limnigraphiques confirment éga¬

lement cette situation. En effet, à une même impulsion de

la nappe due aux pompages à CAIX 2, le piézomètre P 3, dis¬

tant de 540 m de la station, réagit avec la même amplitude

que le piézomètre P 1, distant seulement de 300 m.

3.1.2. - Recherche, en surface, des sources possibles de pollution

Les composés organo-chlorés étudiés ici n'ont pas d'ori¬

gine naturelle connue. Ils dérivent donc tous de l'activité humaine

en général .

Destinés à de nombreuses utilisations spécifiques (réfri¬

gérants, gaz propulseurs dans les aérosols, additifs de peintures,

essences ..., produits d'entretien, bactéricides, anesthésiques ,

etc...), ils sont couramment employés, le trichloréthylène en par¬

ticulier, comme solvants de nettoyage, décapage et dégraissage et

ce, aussi bien au niveau domestique (usage ménager) qu'à l'échelle

industrielle (nettoyage des métaux).

- 23 -

A transmissivité probablement sensiblement égale

de l'aquifère dans les deux vallées, on observe nettement

l'existence d'un gradient hydraulique plus élevé dans cel¬

le de CAIX que dans celle d'OISEMONT, ce qui traduit bien

la prépondérance du flux souterrain en provenance de la

vallée de CAIX par rapport à celle d'OISEMONT. Cette der¬

nière draine en effet un bassin versant sensiblement plus2

faible, de l'ordre de 15 km soit a peine le quart de l'en¬

semble du bassin.

Des observations limnigraphiques confirment éga¬

lement cette situation. En effet, à une même impulsion de

la nappe due aux pompages à CAIX 2, le piézomètre P 3, dis¬

tant de 540 m de la station, réagit avec la même amplitude

que le piézomètre P 1, distant seulement de 300 m.

3.1.2. - Recherche, en surface, des sources possibles de pollution

Les composés organo-chlorés étudiés ici n'ont pas d'ori¬

gine naturelle connue. Ils dérivent donc tous de l'activité humaine

en général .

Destinés à de nombreuses utilisations spécifiques (réfri¬

gérants, gaz propulseurs dans les aérosols, additifs de peintures,

essences ..., produits d'entretien, bactéricides, anesthésiques ,

etc...), ils sont couramment employés, le trichloréthylène en par¬

ticulier, comme solvants de nettoyage, décapage et dégraissage et

ce, aussi bien au niveau domestique (usage ménager) qu'à l'échelle

industrielle (nettoyage des métaux).

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- 24 -

Ils sont donc relativement répandus et, de ce fait, ils

peuvent être présents dans de nombreux déchets industriels ou do¬

mestiques, tant solides (décharges) que liquides (eaux usées).

Dans le cas qui nous occupe, on pourrait donc à priori

penser que l'origine de la pollution réside principalement, voire

exclusivement dans les rejets domestiques des agglomérations non

équipées de réseau d'assainissement et situées dans le bassin

d'alimentation des captages concernés, en l'occurence CAIX et

HARBONNIERES.

Cependant, sans minimiser aucunement ce risque, l'impor¬

tance des quantités de produits mises en jeu au niveau des capta¬

ges et évaluées dans le paragraphe 3.1.1.» oblige à admettre qu'il

existe probablement, dans l'aire d'alimentation de ces captages

d'autres types de rejets nettement plus importants, ceux-là.

Or, après consultation des Administrations concernées, le

Service des Mines, en particulier, au titre de l'Inspection des

Installations classées, et après enquête sur place, il s'avère

qu'il n'existe, sur toute l'aire du bassin-versant, que deux éta¬

blissements utilisant ou produisant des composés à base de chlore

en quantité importante et dont les rejets auraient pu, soit dans

un passé récent, soit dans un passé plus lointain, engendrer la

pollution constatée :

. la Société des Produits Chimiques d' HARBONNIERES (SPCH)

à HARBONNIERES, qui fabrique, entre autres, de la po¬

tasse et de l'eau de Javel,

. la Société DARKIEWICZ et MONTASTIER à CAIX, qui fabri¬

que du mobilier métallique (sièges, tables ...) dont

les tubes sont nickelés et chromés sur place.

- 24 -

Ils sont donc relativement répandus et, de ce fait, ils

peuvent être présents dans de nombreux déchets industriels ou do¬

mestiques, tant solides (décharges) que liquides (eaux usées).

Dans le cas qui nous occupe, on pourrait donc à priori

penser que l'origine de la pollution réside principalement, voire

exclusivement dans les rejets domestiques des agglomérations non

équipées de réseau d'assainissement et situées dans le bassin

d'alimentation des captages concernés, en l'occurence CAIX et

HARBONNIERES.

Cependant, sans minimiser aucunement ce risque, l'impor¬

tance des quantités de produits mises en jeu au niveau des capta¬

ges et évaluées dans le paragraphe 3.1.1.» oblige à admettre qu'il

existe probablement, dans l'aire d'alimentation de ces captages

d'autres types de rejets nettement plus importants, ceux-là.

Or, après consultation des Administrations concernées, le

Service des Mines, en particulier, au titre de l'Inspection des

Installations classées, et après enquête sur place, il s'avère

qu'il n'existe, sur toute l'aire du bassin-versant, que deux éta¬

blissements utilisant ou produisant des composés à base de chlore

en quantité importante et dont les rejets auraient pu, soit dans

un passé récent, soit dans un passé plus lointain, engendrer la

pollution constatée :

. la Société des Produits Chimiques d' HARBONNIERES (SPCH)

à HARBONNIERES, qui fabrique, entre autres, de la po¬

tasse et de l'eau de Javel,

. la Société DARKIEWICZ et MONTASTIER à CAIX, qui fabri¬

que du mobilier métallique (sièges, tables ...) dont

les tubes sont nickelés et chromés sur place.

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25 -

Il n'existe en effet dans ces deux agglomérations et même

à ROSIERES, aucun autre établissement industriel, artisanal (ate¬

lier de peinture) ou commercial (pressing, teinturerie ...) utili¬

sant des solvants en quantité notable.

Les deux entreprises de récupération de ferrailles dont

les dépôts sont situés dans la vallée de CAIX, au sud du village,

n'en utilisent pas non plus.

Enfin, aucune décharge importante n'a été inventoriée

dans le secteur. Seules quelques petites décharges brutes ancien¬

nes ont pu être repérées dans la vallée d'Oisemont (voir carte

fig. 2) mais elles sont aujourd'hui recouvertes de terre et mas¬

quées par la végétation.

Tableau - 7.

Teneurs en trichloréthylène décelées aux différents pointsde prélèvements depuis 1985 ( /jLg,{\)

Dates

j 10.05.85

13.06.85

1 29.08.85

10.09.85

1 29.11.85

06.01.85

j 05.03.86

20.03.86

1 08.04.86

02.07.86

1 27.09.86

F 1

/

/

/

/

/

/

/

/

/

9

/

F 3

/

/

100

134

/

/

56

/

/

72

86

F 4

74

208

70

87

224

24

/

/

78

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82

P 1

4

0

0

0

P 2

0

0

P 3

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P 2

bis

1

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0

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P 3

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2

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8

0

P 5

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/

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0

92

84

P 6

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4

3

0

s"

/

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/

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46

8

R

0

/

S I

0

/

c 0

0

/

H

0

/

P 11

0 I

25 -

Il n'existe en effet dans ces deux agglomérations et même

à ROSIERES, aucun autre établissement industriel, artisanal (ate¬

lier de peinture) ou commercial (pressing, teinturerie ...) utili¬

sant des solvants en quantité notable.

Les deux entreprises de récupération de ferrailles dont

les dépôts sont situés dans la vallée de CAIX, au sud du village,

n'en utilisent pas non plus.

Enfin, aucune décharge importante n'a été inventoriée

dans le secteur. Seules quelques petites décharges brutes ancien¬

nes ont pu être repérées dans la vallée d'Oisemont (voir carte

fig. 2) mais elles sont aujourd'hui recouvertes de terre et mas¬

quées par la végétation.

Tableau - 7.

Teneurs en trichloréthylène décelées aux différents pointsde prélèvements depuis 1985 ( /jLg,{\)

Dates

j 10.05.85

13.06.85

1 29.08.85

10.09.85

1 29.11.85

06.01.85

j 05.03.86

20.03.86

1 08.04.86

02.07.86

1 27.09.86

F 1

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9

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F 3

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100

134

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56

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72

86

F 4

74

208

70

87

224

24

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78

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P 1

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0

0

0

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0

0

P 3

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P 2

bis

1

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0

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P 3

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2

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P 5

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0

92

84

P 6

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4

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46

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R

0

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S I

0

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c 0

0

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H

0

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P 11

0 I

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- 26 -

Tableau - 8.

Teneurs en tétrachlorure de carbone déceléesaux différents points de prélèvements depuis mai 1985 ( /^g/l)

1 Dates

1 10

13

1 29

10

1 29

06

1 05

20

1 08

02

1 27

05

06

08

09

11

01

03

03

04

07

09

85

85

85

85

85

86

86

86

86

86

86

F 1

0

0

/

F 3

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/

0,1

0,1

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/

0

/

0

0

0

F 4

0

0,1

0,1

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/

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p 1

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s"

0

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R

0

/

S I

0

/

c 0

0

/

H

0

/

P 11 i

0 1

3.1.3* - Interprétation des données

a) - Les données dont nous disposons à l'issue des diverses

investigations sont les suivantes :

. des analyses d'eau de nappe et d'effluents superficiels

dont les résultats depuis le mois de mai 1985, sont regrou¬

pés dans les tableaux 7 (trichloréthylène) et 8 (tétrachlo¬

rure de carbone).

des données piézométriques précises autour de CAIX (ta¬

bleau 6) ,

- 26 -

Tableau - 8.

Teneurs en tétrachlorure de carbone déceléesaux différents points de prélèvements depuis mai 1985 ( /^g/l)

1 Dates

1 10

13

1 29

10

1 29

06

1 05

20

1 08

02

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06

08

09

11

01

03

03

04

07

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85

85

85

85

85

86

86

86

86

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p 1

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c 0

0

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H

0

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0 1

3.1.3* - Interprétation des données

a) - Les données dont nous disposons à l'issue des diverses

investigations sont les suivantes :

. des analyses d'eau de nappe et d'effluents superficiels

dont les résultats depuis le mois de mai 1985, sont regrou¬

pés dans les tableaux 7 (trichloréthylène) et 8 (tétrachlo¬

rure de carbone).

des données piézométriques précises autour de CAIX (ta¬

bleau 6) ,

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- 27 -

que

. des renseignements sur les activités polluantes situées

dans le bassin versant.

En ce qui concerne les données d'analyses, il apparaît

. hormis les forages F 3 et F 4, seuls les points P 5 et

S (source) présentent des teneurs significatives en sol¬

vants (essentiellement du trichloréthylène)

la densité des points de références piézométriques

est trop faible pour qu'une certitude soit obtenue en

matière d'écoulement. Néanmoins, l'allure des courbes

piézométriques telles qu'esquissées sur la figure 5

est compatible avec l'existence d'une zone d'écoule¬

ment préférentiel sous le plateau en direction de la

vallée d'OISEMONT.

b) - En ce qui concerne l'origine de la pollution, aucune

trace d' organo-halogènes n'a été décelée dans les

piézomètres amont de la vallée d'OISEMONT (P 3 -

P 3 bis), pas plus qu'au niveau de la lagune d' HAR¬

BONNIERES qui recevait les effluents de l'usine SPCH.

Il est donc possible d'éliminer cet établissement com¬

me source de pollution.

- au contraire les Etablissements DARKIEWICZ utilisent

des solvants en quantités assez importantes (1 fiât de

200 1 par mois de trichloréthylène en moyenne) pour

réaliser le dégraissage des tubes métalliques. Cette

opération se fait sous vapeur de solvant dans des cu¬

ves métalliques enterrées de 1.000 à 1.500 litres de

capacité. Après dégraissage, les pièces métalliques

sont rincées à l'eau et les eaux de rinçage sont direc¬

tement évacuées dans le milieu naturel dans un puisard

jusqu'en 1982, ultérieurement par une buse se déversant

dans le fossé de la vallée.

- 27 -

que

. des renseignements sur les activités polluantes situées

dans le bassin versant.

En ce qui concerne les données d'analyses, il apparaît

. hormis les forages F 3 et F 4, seuls les points P 5 et

S (source) présentent des teneurs significatives en sol¬

vants (essentiellement du trichloréthylène)

la densité des points de références piézométriques

est trop faible pour qu'une certitude soit obtenue en

matière d'écoulement. Néanmoins, l'allure des courbes

piézométriques telles qu'esquissées sur la figure 5

est compatible avec l'existence d'une zone d'écoule¬

ment préférentiel sous le plateau en direction de la

vallée d'OISEMONT.

b) - En ce qui concerne l'origine de la pollution, aucune

trace d' organo-halogènes n'a été décelée dans les

piézomètres amont de la vallée d'OISEMONT (P 3 -

P 3 bis), pas plus qu'au niveau de la lagune d' HAR¬

BONNIERES qui recevait les effluents de l'usine SPCH.

Il est donc possible d'éliminer cet établissement com¬

me source de pollution.

- au contraire les Etablissements DARKIEWICZ utilisent

des solvants en quantités assez importantes (1 fiât de

200 1 par mois de trichloréthylène en moyenne) pour

réaliser le dégraissage des tubes métalliques. Cette

opération se fait sous vapeur de solvant dans des cu¬

ves métalliques enterrées de 1.000 à 1.500 litres de

capacité. Après dégraissage, les pièces métalliques

sont rincées à l'eau et les eaux de rinçage sont direc¬

tement évacuées dans le milieu naturel dans un puisard

jusqu'en 1982, ultérieurement par une buse se déversant

dans le fossé de la vallée.

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- 28

- ce schéma de fonctionnement induit des risques de pol¬

lution par le biais de fuites toujours possibles au ni¬

veau des cuves enterrées. Précisément, selon la direc¬

tion des Etablissements DARKEWICZ, une consommation

anormale de produits aurait été observée antérieurement

à 1982 sans explications convaincantes. De même, le re¬

jet des eaux de rinçage par l'intermédiaire du puisard

constituait une menace potentielle importante, le sys¬

tème actuel n'étant pas totalement satisfaisant.

c) - En fonction de ces éléments, le schéma de la figure 5

indique l 'origine et le mode de propagation probables de

la pollution, celle-ci étant limitée à un " couloir "

de faible largeur correspondant à une zone plus fissu¬

rée dans la craie.

Des schémas de ce type ne sont effectivement pas rares

dans des aquifères fissurés comme la craie. A l'appui de

cette thèse, rappelons qu'en 1968 (Rapport BRGM de J-C.

ROUX de décembre 1968) une pollution de la nappe par du

fuel était découverte dans le puits privé de Madame

POUILLET (noté " Puits " sur la figure 5) situé près de

cet axe de circulation préférentiel, entre les ateliers

DARKEWICZ et la station de CAIX - 2, et que les constats

faits à l'époque en auraient précisément attribué l'ori¬

gine à ces mêmes ateliers.

Signalons également que des traces de chrome (Cr "*")

avaient été décelées aux captages F 3 ( 26 ALg/l) et

F 4 (12_^g/l) au cours d'analyses de contrôle en

juillet 1982, janvier et avril 1983. (Cet élément n'a

plus été décelé dans les analyses ultérieures). Or,

avant sa restructuration en 1982, l'usine DARKEWICZ

qui utilise également des bains de chromage et de nicke¬

lage et qui, dans le secteur, est le seul établissement

- 28

- ce schéma de fonctionnement induit des risques de pol¬

lution par le biais de fuites toujours possibles au ni¬

veau des cuves enterrées. Précisément, selon la direc¬

tion des Etablissements DARKEWICZ, une consommation

anormale de produits aurait été observée antérieurement

à 1982 sans explications convaincantes. De même, le re¬

jet des eaux de rinçage par l'intermédiaire du puisard

constituait une menace potentielle importante, le sys¬

tème actuel n'étant pas totalement satisfaisant.

c) - En fonction de ces éléments, le schéma de la figure 5

indique l 'origine et le mode de propagation probables de

la pollution, celle-ci étant limitée à un " couloir "

de faible largeur correspondant à une zone plus fissu¬

rée dans la craie.

Des schémas de ce type ne sont effectivement pas rares

dans des aquifères fissurés comme la craie. A l'appui de

cette thèse, rappelons qu'en 1968 (Rapport BRGM de J-C.

ROUX de décembre 1968) une pollution de la nappe par du

fuel était découverte dans le puits privé de Madame

POUILLET (noté " Puits " sur la figure 5) situé près de

cet axe de circulation préférentiel, entre les ateliers

DARKEWICZ et la station de CAIX - 2, et que les constats

faits à l'époque en auraient précisément attribué l'ori¬

gine à ces mêmes ateliers.

Signalons également que des traces de chrome (Cr "*")

avaient été décelées aux captages F 3 ( 26 ALg/l) et

F 4 (12_^g/l) au cours d'analyses de contrôle en

juillet 1982, janvier et avril 1983. (Cet élément n'a

plus été décelé dans les analyses ultérieures). Or,

avant sa restructuration en 1982, l'usine DARKEWICZ

qui utilise également des bains de chromage et de nicke¬

lage et qui, dans le secteur, est le seul établissement

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Schéma d'écoulement de la nappe

en amont de CAIX - 2

Fig- 5

\

500 m

_l _ I I I

1 km

Schéma d'écoulement de la nappe

en amont de CAIX - 2

Fig- 5

\

500 m

_l _ I I I

1 km

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- 29 -

de traitement de surface existant, renvoyait, des

eaux de rinçage, contenant ces métaux, dans la nappe

par l'intermédiaire d'un puisard.

d) - Si tous les indices mis en évidence montrent que seuls

les Etablissements DARKEWICZ peuvent être à l'origine

de la pollution par organo-halogènes constatés à CAIX-2,

les transformations effectuées dans les divers ateliers

à partir de 1982 (renforcement de 1 'etanchéif ication -

arrêt des rejets en puisard) indiquent que les risques

de pollution ont été largement diminués depuis cette

date, même si des déversements accidentels restent tou¬

jours possibles. En examinant le graphique de la figure 3

on constate depuis 1983 une décroissance des concentra¬

tions mesurées aux deux captages. On serait donc en pré¬

sence de la résorption d'une pollution " ancienne " ou

au moins, non ou peu " alimentée " à la source. Par l'in¬

termédiaire des prélèvements, il y aurait donc peu à peu

lessivage de terrains anciennement contaminés, les irré¬

gularités constatées dans cette décroissance étant très

probablement liées aux variations du régime hydraulique,

et donc à l'importance des circulations dans la zone fis¬

surée contaminée.

En l'absence de données sur l'extension géographique exac¬

te de la zone polluée à l'amont de la station de pompage,

il est impossible à l'heure actuelle d'évaluer précisé¬

ment la durée pendant laquelle la pollution va continuer

d'agir au niveau des captages.

Ce que l'on peut dire, en se référant au graphique de la

figure 3, et notamment à la courbe des moyennes mobiles

des teneurs observées au forage F 4 et dans l'hypothèse

(la plus favorable) où la pollution n'est plus alimentée

actuellement, est qu'il faudra certainement encore 3 à 4

ans au moins avant que l'on n'atteigne la concentration

- 29 -

de traitement de surface existant, renvoyait, des

eaux de rinçage, contenant ces métaux, dans la nappe

par l'intermédiaire d'un puisard.

d) - Si tous les indices mis en évidence montrent que seuls

les Etablissements DARKEWICZ peuvent être à l'origine

de la pollution par organo-halogènes constatés à CAIX-2,

les transformations effectuées dans les divers ateliers

à partir de 1982 (renforcement de 1 'etanchéif ication -

arrêt des rejets en puisard) indiquent que les risques

de pollution ont été largement diminués depuis cette

date, même si des déversements accidentels restent tou¬

jours possibles. En examinant le graphique de la figure 3

on constate depuis 1983 une décroissance des concentra¬

tions mesurées aux deux captages. On serait donc en pré¬

sence de la résorption d'une pollution " ancienne " ou

au moins, non ou peu " alimentée " à la source. Par l'in¬

termédiaire des prélèvements, il y aurait donc peu à peu

lessivage de terrains anciennement contaminés, les irré¬

gularités constatées dans cette décroissance étant très

probablement liées aux variations du régime hydraulique,

et donc à l'importance des circulations dans la zone fis¬

surée contaminée.

En l'absence de données sur l'extension géographique exac¬

te de la zone polluée à l'amont de la station de pompage,

il est impossible à l'heure actuelle d'évaluer précisé¬

ment la durée pendant laquelle la pollution va continuer

d'agir au niveau des captages.

Ce que l'on peut dire, en se référant au graphique de la

figure 3, et notamment à la courbe des moyennes mobiles

des teneurs observées au forage F 4 et dans l'hypothèse

(la plus favorable) où la pollution n'est plus alimentée

actuellement, est qu'il faudra certainement encore 3 à 4

ans au moins avant que l'on n'atteigne la concentration

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- 30 -

de 30 microgrammes/litre. Ce n'est donc pas avant

l'horizon 1990 - 1992 qu'on peut espérer voir les

captages respecter la norme européenne en ce do¬

maine.

Seules, évidemment, les analyses de contrôle qui

s'imposent aux captages, durant le fonctionnement

de la station de pompage, ainsi qu'au piézomètre

P 5 permettront d'affiner cette prévision d'évo¬

lution.

3.1.4. - Mesures de protection proposées

Elles ne pourront porter que sur la source-même de la pol¬

lution, c'est-à-dire le rejet des eaux usées de DARKEWICZ ainsi que

les fuites éventuelles de solvants, diffuses ou accidentelles.

Pour ce faire, il apparaît donc nécessaire que :

- aucun rejet d'eau quelqu'il soit (même pluvial) en pro¬

venance de l'usine ne puisse se faire dans des puisards,

lesquels, s'il en existe toujours, devront être de pré¬

férence comblés par des matériaux inertes (craie, sable),

- les bacs de dégraissage soient installés dans des fosses

bétonnées étanches,

- les fûts de solvants soient stockés également en fosse

étanche d'une capacité au moins égale au volume maxi¬

mum de stockage .

De telles mesures ne peuvent être imposées à l'Entreprise

que par l'Inspection des Installations Classées dont elle dépend et

donc par voie d'arrêté préfectoral, dans le cadre de la procédure de

mise en conformité des périmètres de protection des captages.

- 30 -

de 30 microgrammes/litre. Ce n'est donc pas avant

l'horizon 1990 - 1992 qu'on peut espérer voir les

captages respecter la norme européenne en ce do¬

maine.

Seules, évidemment, les analyses de contrôle qui

s'imposent aux captages, durant le fonctionnement

de la station de pompage, ainsi qu'au piézomètre

P 5 permettront d'affiner cette prévision d'évo¬

lution.

3.1.4. - Mesures de protection proposées

Elles ne pourront porter que sur la source-même de la pol¬

lution, c'est-à-dire le rejet des eaux usées de DARKEWICZ ainsi que

les fuites éventuelles de solvants, diffuses ou accidentelles.

Pour ce faire, il apparaît donc nécessaire que :

- aucun rejet d'eau quelqu'il soit (même pluvial) en pro¬

venance de l'usine ne puisse se faire dans des puisards,

lesquels, s'il en existe toujours, devront être de pré¬

férence comblés par des matériaux inertes (craie, sable),

- les bacs de dégraissage soient installés dans des fosses

bétonnées étanches,

- les fûts de solvants soient stockés également en fosse

étanche d'une capacité au moins égale au volume maxi¬

mum de stockage .

De telles mesures ne peuvent être imposées à l'Entreprise

que par l'Inspection des Installations Classées dont elle dépend et

donc par voie d'arrêté préfectoral, dans le cadre de la procédure de

mise en conformité des périmètres de protection des captages.

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- 31 -

3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES

Comme pour les solvants organo-chlorés, nous examinerons successi¬

vement les résultats des analyses effectuées aux captages des stations CAIX - 1

et CAIX - 2, aux différents piézomètres ainsi que sur les effluents de la lagu¬

ne d' HARBONNIERES et du collecteur de ROSIERES, puis les dif f érentes sources pos¬

sibles d'apport de nitrates dans le bassin-versant.

3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2

Des analyses de contrôle périodiques sont effectuées par

les Services de la D.D.A.S.S. sur l'eau des captages de CAIX - 1

(F 1 et F 2) et de CAIX - 2 (F 3 et F 4) en moyenne 3 fois par an,

cette fréquence pouvant être augmentée à 4 ou 5 par an, en cas d'évo¬

lution rapide ou anormale du chimisme de la nappe.

L'examen de ces différents graphiques permet les observa¬

tions suivantes : (tableaux 9 et 10 pages 32 - 33)

- Il existe une relation nette entre le niveau de la nappe

sous le sol, et donc la pluviométrie de l'année considérée et la te¬

neur moyenne en nitrate. Les périodes de sécheresse sont marquées

par une concentration plus faible (1976 - 1977) et au contraire les

années à forte pluviométrie (1981 - 1983) correspondent aux teneurs

maximum enregistrées aux deux stations. Ce phénomène est bien connu,

et dÎJ à un lessivage, en période de hautes-eaux, de terrains normale¬

ment non saturés et chargés en produits azotés.

- Si on fait abstraction de ces épisodes exceptionnels, on

peut mettre en évidence une tendance générale à l'augmentation des

concentrations moyennes, à peu près équivalents sur CAIX - 1 et

CAIX - 2 et de l'ordre de 1 , 5 mg/l par an (période 1974 - 1981).

- 31 -

3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES

Comme pour les solvants organo-chlorés, nous examinerons successi¬

vement les résultats des analyses effectuées aux captages des stations CAIX - 1

et CAIX - 2, aux différents piézomètres ainsi que sur les effluents de la lagu¬

ne d' HARBONNIERES et du collecteur de ROSIERES, puis les dif f érentes sources pos¬

sibles d'apport de nitrates dans le bassin-versant.

3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2

Des analyses de contrôle périodiques sont effectuées par

les Services de la D.D.A.S.S. sur l'eau des captages de CAIX - 1

(F 1 et F 2) et de CAIX - 2 (F 3 et F 4) en moyenne 3 fois par an,

cette fréquence pouvant être augmentée à 4 ou 5 par an, en cas d'évo¬

lution rapide ou anormale du chimisme de la nappe.

L'examen de ces différents graphiques permet les observa¬

tions suivantes : (tableaux 9 et 10 pages 32 - 33)

- Il existe une relation nette entre le niveau de la nappe

sous le sol, et donc la pluviométrie de l'année considérée et la te¬

neur moyenne en nitrate. Les périodes de sécheresse sont marquées

par une concentration plus faible (1976 - 1977) et au contraire les

années à forte pluviométrie (1981 - 1983) correspondent aux teneurs

maximum enregistrées aux deux stations. Ce phénomène est bien connu,

et dÎJ à un lessivage, en période de hautes-eaux, de terrains normale¬

ment non saturés et chargés en produits azotés.

- Si on fait abstraction de ces épisodes exceptionnels, on

peut mettre en évidence une tendance générale à l'augmentation des

concentrations moyennes, à peu près équivalents sur CAIX - 1 et

CAIX - 2 et de l'ordre de 1 , 5 mg/l par an (période 1974 - 1981).

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32 -

Tableau - 9.

Teneurs en nitrates observées à la station CAIX -1,

1 Dates

1 05.02.73

1 05.03.7A

1 25.02.75

1 19.01.76

1 12.10.76

1 10.01.77

1 27.02.77

1 12.06.78

1 05.01.79

1 05.02.79

1 25.05.79

1 06.08.79

1 31.10.79

1 12.02.80

1 01.07.80

1 12.01.81

13.04.81

1 01.09.81

1 30.11.81

F 1

20,5

/17,8

17,8

18,8

17,2

33,0

22,5

/

26,4

/27,8

/29,8

24,4

28,1

31,6

26,2

33,0

F 2 1

22,4 1

22,4 1

/ 1

/ 1

17,5 1

19,4 1

38,4 1

22,0 1

30,6 1

/ 1

'29,1 1

30,9 1

34,7 1

32,8 1

28,8 1

32,2 1

35,2 1

35,4 1

35,4 1

Dates

08.02.82

06.07.82

29.07

04.10.82

08.11.82

06.12.82

11.01.83

01.02.83

29.04.83

26.07.83

10.01.84

17.09.84

14.01.85

20.03.85

20.08.85

06.01.86

02.07.86

29.07.86

F 1

35,6

37,4

37,9

38,6

39,2

35,4

37,0

36

/

39

34

36

/

34,8

34,7

31,1

36,5

31,9

F 2

37,8

41,0

/

41,6

40,4

39,2

41,0

42

49

42

36

38

36,1

/

34,9

33,9

/

35,7

32 -

Tableau - 9.

Teneurs en nitrates observées à la station CAIX -1,

1 Dates

1 05.02.73

1 05.03.7A

1 25.02.75

1 19.01.76

1 12.10.76

1 10.01.77

1 27.02.77

1 12.06.78

1 05.01.79

1 05.02.79

1 25.05.79

1 06.08.79

1 31.10.79

1 12.02.80

1 01.07.80

1 12.01.81

13.04.81

1 01.09.81

1 30.11.81

F 1

20,5

/17,8

17,8

18,8

17,2

33,0

22,5

/

26,4

/27,8

/29,8

24,4

28,1

31,6

26,2

33,0

F 2 1

22,4 1

22,4 1

/ 1

/ 1

17,5 1

19,4 1

38,4 1

22,0 1

30,6 1

/ 1

'29,1 1

30,9 1

34,7 1

32,8 1

28,8 1

32,2 1

35,2 1

35,4 1

35,4 1

Dates

08.02.82

06.07.82

29.07

04.10.82

08.11.82

06.12.82

11.01.83

01.02.83

29.04.83

26.07.83

10.01.84

17.09.84

14.01.85

20.03.85

20.08.85

06.01.86

02.07.86

29.07.86

F 1

35,6

37,4

37,9

38,6

39,2

35,4

37,0

36

/

39

34

36

/

34,8

34,7

31,1

36,5

31,9

F 2

37,8

41,0

/

41,6

40,4

39,2

41,0

42

49

42

36

38

36,1

/

34,9

33,9

/

35,7

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- 33 -

Tableau - 10.

Teneurs en nitrates observées à la station CAIX - 2.

1 Dates

1 02.06.73

1 05.03.74

1 25.02.75

I 19.01.76

1 02.10.76

1 10.01.77

1 27.02.77

1 12.06.78

1 06.12.78

1 05.02.79

1 29.05.79

1 06.08.79

1 31.10.79

1 12.02.80

1 01.07.80

1 12.01.81

1 13.04.81

1 01.09.81

1 30.11.81

1 08.02.82

F 3

/

/

/

25,6

23,0

25,6

43,8

/

24,5

37,8

/

39,2

/

44.2

37,6

48.4

44,8

43,6

48.2

48,8

F 4 1

25,8 1

22,4 1

20,5 1

/ 1

25,8 1

22,4 1

38,4 1

25,0 1

/ 1

34,5 1

28,3 1

40,7 1

42,8 i

42,0 1

42,4 1

44,4 1

45,2 1

45,8 1

44,2 1

44,0 1

1 Dates

06.07.82

1 29.07.82

1 04.10.82

1 08.11.82

1 06.12.82

1 11.01.83

1 20.01.83

I 01.02.83

1 29.04.83

1 12.05.83

I 26.07.83

i 10.01.84

i 17.09.84

I 14.01.85

1 07.05.85

1 20.08.85

I 06.01.86

1 02.07.86

I 29.07.86

I 27.09.86

F 3 1

55,6

51,4

51,3

56,2

52,3

51,0

/

48,0

/

/49,0

41,0

41,0

42,9

/,42,8

42,3

21,9

42,7

36,9

F 4 1

52,8 j

/

60,0 1

53,8

48,0 1

49,0 1

60,8 1

46,0 1

63,2 1

50,7 1

45,0 1

42,5

42,5 1

/

45,6 i

43,7 1

39,8

/

41,7

33,5 1

- 33 -

Tableau - 10.

Teneurs en nitrates observées à la station CAIX - 2.

1 Dates

1 02.06.73

1 05.03.74

1 25.02.75

I 19.01.76

1 02.10.76

1 10.01.77

1 27.02.77

1 12.06.78

1 06.12.78

1 05.02.79

1 29.05.79

1 06.08.79

1 31.10.79

1 12.02.80

1 01.07.80

1 12.01.81

1 13.04.81

1 01.09.81

1 30.11.81

1 08.02.82

F 3

/

/

/

25,6

23,0

25,6

43,8

/

24,5

37,8

/

39,2

/

44.2

37,6

48.4

44,8

43,6

48.2

48,8

F 4 1

25,8 1

22,4 1

20,5 1

/ 1

25,8 1

22,4 1

38,4 1

25,0 1

/ 1

34,5 1

28,3 1

40,7 1

42,8 i

42,0 1

42,4 1

44,4 1

45,2 1

45,8 1

44,2 1

44,0 1

1 Dates

06.07.82

1 29.07.82

1 04.10.82

1 08.11.82

1 06.12.82

1 11.01.83

1 20.01.83

I 01.02.83

1 29.04.83

1 12.05.83

I 26.07.83

i 10.01.84

i 17.09.84

I 14.01.85

1 07.05.85

1 20.08.85

I 06.01.86

1 02.07.86

I 29.07.86

I 27.09.86

F 3 1

55,6

51,4

51,3

56,2

52,3

51,0

/

48,0

/

/49,0

41,0

41,0

42,9

/,42,8

42,3

21,9

42,7

36,9

F 4 1

52,8 j

/

60,0 1

53,8

48,0 1

49,0 1

60,8 1

46,0 1

63,2 1

50,7 1

45,0 1

42,5

42,5 1

/

45,6 i

43,7 1

39,8

/

41,7

33,5 1

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- 34 -

Ce chiffre est celui qu'on retrouve en moyenne pour toutes les nap¬

pes libres dont le bassin versant présente des activités à dominan¬

te agricole.

- Les teneurs moyennes sont supérieures selon les années

de 7 à 10 mg/l à CAIX - 2 par rapport à CAIX - 1. Cette différence

a probablement deux origines : la situation de CAIX - 2 en aval

d'une agglomération non assainie (CAIX), agglomération dont l'ap¬

port supplémentaire peut être évalué à environ 5 mg/l, et la pro¬

fondeur de la nappe sous le sol, moindre à CAIX - 2.

- Enfin, cette même station aval présente pour les années

1982 - 1983 une très forte augmentation des concentrations ( de

l'ordre de 20 mg/l), augmentation qu'on ne retrouve pas ou sous

une forme très atténuée à CAIX - 1. Cette variation ponctuelle

est la conséquence des phénomènes d'inondation constatés pendant

les périodes de forte pluviosité aux environs de la station de

CAIX - 2. Ces épisodes provoquent localement des effets de chasse

vers la nappe de produits azotés lessivés par les eaux de ruissel¬

lement. Ceci, expliquant les variations ponctuelles constatées au

niveau de certains captages, dans un environnement général non modi¬

fié. Ces effets localisés du ruissellement ont été bien mis en évi¬

dence par des travaux récents dans la vallée de PLAINVAL dans l'Oise

(réf. rapport 86 SGN 016 PIC), et dans un contexte hydrogéologique

équivalent : l'explication est valable pour la seule station de CAIX 2,

les environs de CAIX - 1 n'apparaissant pas, après enquête, soumis aux

mêmes épisodes d'inondation.

- La baisse des concentrations, ou la relative stabilisation

des teneurs constatée après 1983 sur les deux stations est la consé¬

quence des observations précédentes. Les niveaux moyens de la nappe

(fig. 6) se retrouvent maintenant dans une zone qui a été fortement

lessivée donc " nettoyée " au cours de l'épisode pluvieux 1981-1983.

Il y a donc provisoirement une diminution des teneurs moyennes, les

années à venir devant marquer une reprise de l'évolution normale (aug¬

mentation de l'ordre de 1,5 mg/l / an), hors épisodes à forte pluvio¬

sité qui se marqueront à nouveau par des concentrations supérieures

aux normes au moins à la station de CAIX - 2.

- 34 -

Ce chiffre est celui qu'on retrouve en moyenne pour toutes les nap¬

pes libres dont le bassin versant présente des activités à dominan¬

te agricole.

- Les teneurs moyennes sont supérieures selon les années

de 7 à 10 mg/l à CAIX - 2 par rapport à CAIX - 1. Cette différence

a probablement deux origines : la situation de CAIX - 2 en aval

d'une agglomération non assainie (CAIX), agglomération dont l'ap¬

port supplémentaire peut être évalué à environ 5 mg/l, et la pro¬

fondeur de la nappe sous le sol, moindre à CAIX - 2.

- Enfin, cette même station aval présente pour les années

1982 - 1983 une très forte augmentation des concentrations ( de

l'ordre de 20 mg/l), augmentation qu'on ne retrouve pas ou sous

une forme très atténuée à CAIX - 1. Cette variation ponctuelle

est la conséquence des phénomènes d'inondation constatés pendant

les périodes de forte pluviosité aux environs de la station de

CAIX - 2. Ces épisodes provoquent localement des effets de chasse

vers la nappe de produits azotés lessivés par les eaux de ruissel¬

lement. Ceci, expliquant les variations ponctuelles constatées au

niveau de certains captages, dans un environnement général non modi¬

fié. Ces effets localisés du ruissellement ont été bien mis en évi¬

dence par des travaux récents dans la vallée de PLAINVAL dans l'Oise

(réf. rapport 86 SGN 016 PIC), et dans un contexte hydrogéologique

équivalent : l'explication est valable pour la seule station de CAIX 2,

les environs de CAIX - 1 n'apparaissant pas, après enquête, soumis aux

mêmes épisodes d'inondation.

- La baisse des concentrations, ou la relative stabilisation

des teneurs constatée après 1983 sur les deux stations est la consé¬

quence des observations précédentes. Les niveaux moyens de la nappe

(fig. 6) se retrouvent maintenant dans une zone qui a été fortement

lessivée donc " nettoyée " au cours de l'épisode pluvieux 1981-1983.

Il y a donc provisoirement une diminution des teneurs moyennes, les

années à venir devant marquer une reprise de l'évolution normale (aug¬

mentation de l'ordre de 1,5 mg/l / an), hors épisodes à forte pluvio¬

sité qui se marqueront à nouveau par des concentrations supérieures

aux normes au moins à la station de CAIX - 2.

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: .tt I m IM mm^mt mimmmmmmimi

l^^^'^iFiT^^^^JEE^gn^-t^P^/l^-^^t^S^^i^^^^T^^¥^

7^r: - ;^4:.: {¡¿^:^i.|H:J7fi; :.: j^.z^?.. t^i^^^i.. j j^ :.? Q^: ^:Sfí, : \ '^^ y. [ : ^^^2=\^:^'^\r: :.^54:^^i=^^-::: 1 ^^^-^

j^jelumësrfifiea^^

ÎËÎ?lpÏ'x!^^5tîpn^îc^^

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- 35 -

3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents superficiels

Des analyses d'éléments majeurs ont été effectuées 'Sur

l'ensemble des ouvrages utilisables dans le bassin versant et en

particulier la totalité des piézomètres réalisés dans le cadre

des études effectuées depuis 1981.

Parmi les autres points utilisés, on signalera (carte hors-

texte)

. le forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL

. le forage de la Conserverie RAPHALEN

. la source permanente (S) de la Luce

. les effluents de la lagune d' HARBONNIERES (H), des

stations d'épuration de ROSIERES (R) et de l'Usine

SITPA (SI)

. l'effluent sortant du collecteur de ROSIERES en aval

de la station de CAIX - 2.

Les résultats de l'ensemble des analyses disponibles sur

ces différents points sont consignés dans les tableaux 11 à 27

placés en annexe. La figure 7 tente de faire ressortir l'évolution

constatée sur un certain nombre de points représentatifs.

L'interprétation des données ainsi recensées présente un

certain nombre de difficultés dues essentiellement à une période

trop courte d'observation - pour la plupart des points, seule l'an¬

née 1986 présente des résultats groupés et significatifs - et à un

déficit d'informations sur la situation hors des vallées. La recher¬

che de ces informations aurait nécessité la réalisation d'un certain

nombre de piézomètres - relativement profonds, compte-tenu de la dis¬

tance nappe sol hors des vallées ( "7 20 m) - et dans la mesure où il

n'existe pas d'ouvrages pouvant suppléer ces piézomètres.

- 35 -

3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents superficiels

Des analyses d'éléments majeurs ont été effectuées 'Sur

l'ensemble des ouvrages utilisables dans le bassin versant et en

particulier la totalité des piézomètres réalisés dans le cadre

des études effectuées depuis 1981.

Parmi les autres points utilisés, on signalera (carte hors-

texte)

. le forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL

. le forage de la Conserverie RAPHALEN

. la source permanente (S) de la Luce

. les effluents de la lagune d' HARBONNIERES (H), des

stations d'épuration de ROSIERES (R) et de l'Usine

SITPA (SI)

. l'effluent sortant du collecteur de ROSIERES en aval

de la station de CAIX - 2.

Les résultats de l'ensemble des analyses disponibles sur

ces différents points sont consignés dans les tableaux 11 à 27

placés en annexe. La figure 7 tente de faire ressortir l'évolution

constatée sur un certain nombre de points représentatifs.

L'interprétation des données ainsi recensées présente un

certain nombre de difficultés dues essentiellement à une période

trop courte d'observation - pour la plupart des points, seule l'an¬

née 1986 présente des résultats groupés et significatifs - et à un

déficit d'informations sur la situation hors des vallées. La recher¬

che de ces informations aurait nécessité la réalisation d'un certain

nombre de piézomètres - relativement profonds, compte-tenu de la dis¬

tance nappe sol hors des vallées ( "7 20 m) - et dans la mesure où il

n'existe pas d'ouvrages pouvant suppléer ces piézomètres.

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- Evolution comparée des teneurs en nitrates aux points

p 1

o p 2

0 p 2 bis

+ P 3

*P 3 bisAP 4

aP 5a P 6

xP 7

HP 11© Forage Sequeval

ffl Source ( S )

1983 1984 1985 1986

TlH-

3Q

- Evolution comparée des teneurs en nitrates aux points

p 1

o p 2

0 p 2 bis

+ P 3

*P 3 bisAP 4

aP 5a P 6

xP 7

HP 11© Forage Sequeval

ffl Source ( S )

1983 1984 1985 1986

TlH-

3Q

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- 36 -

Les premières observations disponibles se situent au cours

de l'année 1983, et la position de la nappe en " hautes-eaux " a

pour conséquence dans les 2 vallées d'OISEMONT et CAIX de fortes

concentrations .

En 1986, période de " basses-eaux " ces mêmes piézomètres

présentent des concentrations moins fortes, la baisse étant sensi¬

blement parallèle à celle constatée aux stations de pompage au

moins au niveau de la Vallée de CAIX : P 1, P 2 et P 2 bis.

Inversement, cette diminution est beaucoup plus importante

au niveau de la Vallée d'OISEMONT (P 3 - P 3 bis et P 5) puisqu'en

septembre 1986 on constate des concentrations inférieures à 20 mg/l.

Cette diminution sélective est difficile à expliquer complètement.

On peut néanmoins remarquer les fortes teneurs en chlorures consta¬

tées aux piézomètres P 3 et P 3 bis, et qui sont la marque des acti¬

vités de l'Usine S. P.C. H. Ces chlorures peuvent être les marqueurs

d 'éléments- traces ayant pu réagir sur les nitrates. On notera cepen¬

dant qu'aucune teneur anormale en fer n'est constatée sur les diffé¬

rents piézomètres implantés dans cette vallée, pas plus qu'au niveau

des rejets de la lagune d 'HARBONNIERES, de fortes teneurs en fer et

en nitrate ne pouvant être rencontrées simultanément.

Enfin, les ouvrages situés non directement dans les vallées

principales (SEQUEVAL et P 11) présentent des évolutions beaucoup

moins contrastées, et qui sont donc plus représentatives de l'ensem¬

ble du bassin versant, hors phénomènes locaux liés aux activités hu¬

maines ou industrielles ou à la position des captages dans des zones

de ruissellement préférentiel.

- 36 -

Les premières observations disponibles se situent au cours

de l'année 1983, et la position de la nappe en " hautes-eaux " a

pour conséquence dans les 2 vallées d'OISEMONT et CAIX de fortes

concentrations .

En 1986, période de " basses-eaux " ces mêmes piézomètres

présentent des concentrations moins fortes, la baisse étant sensi¬

blement parallèle à celle constatée aux stations de pompage au

moins au niveau de la Vallée de CAIX : P 1, P 2 et P 2 bis.

Inversement, cette diminution est beaucoup plus importante

au niveau de la Vallée d'OISEMONT (P 3 - P 3 bis et P 5) puisqu'en

septembre 1986 on constate des concentrations inférieures à 20 mg/l.

Cette diminution sélective est difficile à expliquer complètement.

On peut néanmoins remarquer les fortes teneurs en chlorures consta¬

tées aux piézomètres P 3 et P 3 bis, et qui sont la marque des acti¬

vités de l'Usine S. P.C. H. Ces chlorures peuvent être les marqueurs

d 'éléments- traces ayant pu réagir sur les nitrates. On notera cepen¬

dant qu'aucune teneur anormale en fer n'est constatée sur les diffé¬

rents piézomètres implantés dans cette vallée, pas plus qu'au niveau

des rejets de la lagune d 'HARBONNIERES, de fortes teneurs en fer et

en nitrate ne pouvant être rencontrées simultanément.

Enfin, les ouvrages situés non directement dans les vallées

principales (SEQUEVAL et P 11) présentent des évolutions beaucoup

moins contrastées, et qui sont donc plus représentatives de l'ensem¬

ble du bassin versant, hors phénomènes locaux liés aux activités hu¬

maines ou industrielles ou à la position des captages dans des zones

de ruissellement préférentiel.

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- 37 -

3.2.3. - Origine et quantification des apports d'azote

La concentration en nitrates dans l'ensemble des bas¬

sins versants, l'évolution de cette concentration dans les an¬

nées à venir, les différences constatées entre les valeurs re¬

censées dans les vallées et les plateaux peuvent erre expliquées

par le calcul des quantités d'azote exportées vers le sous-sol

par différentes activités pratiquées dans le bassin versant, et

par les différentes sources de pollution ponctuelles dans ce mê¬

me bassin. On se propose donc d'établir un bilan approché des

apports d'azote au niveau des bassins versants des deux stations,

et d'en déduire une évolution probable à terme.

Pour faire ce bilan, on prendra comme références les

valeurs d'excédents d'azote déduites de diverses études méthodo¬

logiques, et utilisées normalement dans ce type de calcul

- agglomération non assainie : 15 g/j/hab.

- cultures intensives : 25 kg/ha/an

- bois, pâtures : 5 kg/ha/ an

a) - Bilan à la station de CAIX - 2. :

2- surface du bassin versant : 76 km

- agglomérations non assainies : HARBONNIERES - CAIX -

VRELY - BEAUFORT - LE QUESNEL - FOLIES - ARVILLERS -

WARVILLERS - MEHARICOURT - MAUCOURT

- 4.567 habitants d'après le recensement de 1982, soit

environ 25 T. d'azote

- bois, pâtures : estimation d'après la carte au 1/25. OOOè

22 km , soit 4,5 T. d'azote

- cultures sur le reste du bassin versant hors zones agglo¬

mérées (carte au 1/25. OOOè), soit 60 km 150 T.

- 37 -

3.2.3. - Origine et quantification des apports d'azote

La concentration en nitrates dans l'ensemble des bas¬

sins versants, l'évolution de cette concentration dans les an¬

nées à venir, les différences constatées entre les valeurs re¬

censées dans les vallées et les plateaux peuvent erre expliquées

par le calcul des quantités d'azote exportées vers le sous-sol

par différentes activités pratiquées dans le bassin versant, et

par les différentes sources de pollution ponctuelles dans ce mê¬

me bassin. On se propose donc d'établir un bilan approché des

apports d'azote au niveau des bassins versants des deux stations,

et d'en déduire une évolution probable à terme.

Pour faire ce bilan, on prendra comme références les

valeurs d'excédents d'azote déduites de diverses études méthodo¬

logiques, et utilisées normalement dans ce type de calcul

- agglomération non assainie : 15 g/j/hab.

- cultures intensives : 25 kg/ha/an

- bois, pâtures : 5 kg/ha/ an

a) - Bilan à la station de CAIX - 2. :

2- surface du bassin versant : 76 km

- agglomérations non assainies : HARBONNIERES - CAIX -

VRELY - BEAUFORT - LE QUESNEL - FOLIES - ARVILLERS -

WARVILLERS - MEHARICOURT - MAUCOURT

- 4.567 habitants d'après le recensement de 1982, soit

environ 25 T. d'azote

- bois, pâtures : estimation d'après la carte au 1/25. OOOè

22 km , soit 4,5 T. d'azote

- cultures sur le reste du bassin versant hors zones agglo¬

mérées (carte au 1/25. OOOè), soit 60 km 150 T.

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- 38 -

Au total, l'apport d'azote au niveau de la station de

CAIX - 2. s'établit à 150 + 4,5 + 25 = 179,5 T. d'azote ou encore

environ 780 tonnes de nitrates (175 x 4,427).

La concentration théorique de 1 ' eau souterraine au niveau

de la station, sur la base d'une pluie efficace moyenne annuelle de

175 mm (pluviomètre de VILLERS-CARBONNEL), donc d'une ressource re-

nouvelable de 13,3 millions de m /an (surface du BV x pluie efficace

moyenne) serait donc de :

780 soit 5,86 10 ^ t/m-^13.300.000

ou 58,6 mg/l de nitrates

On remarquera que si cette concentration a été atteinte

et même dépassée lors de la période pluvieuse de 1982 - 1983, elle

ne constitue pas encore la teneur moyenne rencontrée. Le bilan

ainsi établi indique donc seulement la teneur moyenne que devraient

atteindre à terme les eaux prélevées à CAIX - 2, toutes choses res¬

tant égales par ailleurs.

b) - Bilan à la station de CAIX - 1. :

Le même calcul réalisé sur un bassin versant alors limité2

à 42 km , fournit également une valeur moyenne à terme de l'ordre

de 55 mg/l, ce qui est logique dans la mesure où l'influence des

apports d'azote en provenance des activités agricoles reste très

prépondérante, et est toujours à terme, responsable des 8/lOè de

la teneur en nitrates des eaux souterraines. La situation actuelle qui

se caractérise par une différence sensible entre CAIX - 1 et CAIX - 2,

tient au fait que les stocks d'azote libérés ces dernières années par

les activités agricoles, ne sont pas encore totalement parvenus à la

nappe, et plus spécialement hors vallée où le niveau d'eau est à plus

grande profondeur sous le sol .

- 38 -

Au total, l'apport d'azote au niveau de la station de

CAIX - 2. s'établit à 150 + 4,5 + 25 = 179,5 T. d'azote ou encore

environ 780 tonnes de nitrates (175 x 4,427).

La concentration théorique de 1 ' eau souterraine au niveau

de la station, sur la base d'une pluie efficace moyenne annuelle de

175 mm (pluviomètre de VILLERS-CARBONNEL), donc d'une ressource re-

nouvelable de 13,3 millions de m /an (surface du BV x pluie efficace

moyenne) serait donc de :

780 soit 5,86 10 ^ t/m-^13.300.000

ou 58,6 mg/l de nitrates

On remarquera que si cette concentration a été atteinte

et même dépassée lors de la période pluvieuse de 1982 - 1983, elle

ne constitue pas encore la teneur moyenne rencontrée. Le bilan

ainsi établi indique donc seulement la teneur moyenne que devraient

atteindre à terme les eaux prélevées à CAIX - 2, toutes choses res¬

tant égales par ailleurs.

b) - Bilan à la station de CAIX - 1. :

Le même calcul réalisé sur un bassin versant alors limité2

à 42 km , fournit également une valeur moyenne à terme de l'ordre

de 55 mg/l, ce qui est logique dans la mesure où l'influence des

apports d'azote en provenance des activités agricoles reste très

prépondérante, et est toujours à terme, responsable des 8/lOè de

la teneur en nitrates des eaux souterraines. La situation actuelle qui

se caractérise par une différence sensible entre CAIX - 1 et CAIX - 2,

tient au fait que les stocks d'azote libérés ces dernières années par

les activités agricoles, ne sont pas encore totalement parvenus à la

nappe, et plus spécialement hors vallée où le niveau d'eau est à plus

grande profondeur sous le sol .

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- 39 -

On sait en effet que ces stocks d'azote transitent dans

la zone non saturée à une vitesse de 0,30 à 0,50 m/an. Si la nap¬

pe est suffisamment profonde, on peut donc admettre que les pre¬

miers apports systématiques liés à l'utilisation intensive d'en¬

grais (années 1965 - 1970) ne sont pas encore parvenus à la nappe.

c ) - Commentaire :

Les chiffres fournis par ces bilans doivent être plus con¬

sidérés comme des ordres de grandeur que comme des valeurs réelles.

Pour être plus précis, il aurait fallu procéder à une enquête agri¬

cole détaillée, reconstituer pour les 20 dernières années et par sec¬

teur les apports azotés, ce qui, compte-tenu, de la surface prise en

compte était impossible. Néanmoins, et en tenant compte de ces ré¬

serves, on peut en tirer un certain nombre d'indications :

- dans la pollution par nitrate constatée aux deux stations

de pompage, l'apport essentiel d'azote provient des activités agrico¬

les, et à terme, celles-ci seront responsables des 8/lOè de cette

pollution. Ceci veut dire que la réalisation de l'assainissement des

agglomérations ne pourra apporter qu'une amélioration modeste de la

situation : à titre d'exemple, l'assainissement total du bassin ver¬

sant conduirait à une teneur moyenne résiduelle de l'ordre de 45 mg/l

donc proche des limites. Plus particulièrement, dans le cas de la sta¬

tion aval, l'assainissement du village de CAIX conduirait à une amé¬

lioration temporaire de l'ordre de 3 - 4 ans puisque les 650 habitants

du village sont responsables d'une concentration supplémentaire de

l'ordre de 5 mg/l, et en se basant sur une augmentation moyenne de

1,5 mg/l due à la mobilisation progressive des apports agricoles.

- les valeurs moyennes à terme dans les vallées principales

qui constituent les axes de drainage du bassin versant, ne préjugent

pas des valeurs qui pourraient être atteintes dans les vallées adja¬

centes et à fortiori sous les plateaux.

- 39 -

On sait en effet que ces stocks d'azote transitent dans

la zone non saturée à une vitesse de 0,30 à 0,50 m/an. Si la nap¬

pe est suffisamment profonde, on peut donc admettre que les pre¬

miers apports systématiques liés à l'utilisation intensive d'en¬

grais (années 1965 - 1970) ne sont pas encore parvenus à la nappe.

c ) - Commentaire :

Les chiffres fournis par ces bilans doivent être plus con¬

sidérés comme des ordres de grandeur que comme des valeurs réelles.

Pour être plus précis, il aurait fallu procéder à une enquête agri¬

cole détaillée, reconstituer pour les 20 dernières années et par sec¬

teur les apports azotés, ce qui, compte-tenu, de la surface prise en

compte était impossible. Néanmoins, et en tenant compte de ces ré¬

serves, on peut en tirer un certain nombre d'indications :

- dans la pollution par nitrate constatée aux deux stations

de pompage, l'apport essentiel d'azote provient des activités agrico¬

les, et à terme, celles-ci seront responsables des 8/lOè de cette

pollution. Ceci veut dire que la réalisation de l'assainissement des

agglomérations ne pourra apporter qu'une amélioration modeste de la

situation : à titre d'exemple, l'assainissement total du bassin ver¬

sant conduirait à une teneur moyenne résiduelle de l'ordre de 45 mg/l

donc proche des limites. Plus particulièrement, dans le cas de la sta¬

tion aval, l'assainissement du village de CAIX conduirait à une amé¬

lioration temporaire de l'ordre de 3 - 4 ans puisque les 650 habitants

du village sont responsables d'une concentration supplémentaire de

l'ordre de 5 mg/l, et en se basant sur une augmentation moyenne de

1,5 mg/l due à la mobilisation progressive des apports agricoles.

- les valeurs moyennes à terme dans les vallées principales

qui constituent les axes de drainage du bassin versant, ne préjugent

pas des valeurs qui pourraient être atteintes dans les vallées adja¬

centes et à fortiori sous les plateaux.

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- 40 -

En effet l 'occupation des sous-bassins et leur environnement

peuvent être variables. A ce titre, doivent jouer en particulier

l'épaisseur du recouvrement limoneux, la profondeur de la nappe sous

le sol, l'occupation du sol et en particulier l'importance des surfa¬

ces boisées ou en pâtures.

- Enfin, les bilans calculés ici qui fournissent une indi¬

cation sur l'évolution, probable à terme de la concentration ont

été déterminés toutes choses égales par ailleurs. Il est évident

par exemple qu'une meilleure maîtrise de l'utilisation des engrais

conduit à une diminution sensible des pertes dues à l'activité agri¬

cole. Néanmoins, compte-tenu de l'inertie du système - et en parti¬

culier de la durée du transit en zone non saturée - une amélioration

due à cette modification des pratiques agricoles ne pourrait pas in¬

tervenir avant une quinzaine (15) d'années.

3.2.4. - Interprétation des données

De l'ensemble des données et des calculs théoriques faits

en ce qui concerne les apports d'azote au niveau du bassin versant

on peut tirer les conclusions partielles suivantes :

- la Vallée de la Luce qui constitue l'axe de drainage

majeur mobilise et mobilisera à terme l'essentiel des apports d'azo¬

te, ceux-ci étant en majorité (8/lOè) d'origine agricole. Compte-

tenu des surfaces en jeu, les deux stations voient la concentration

moyenne des eaux prélevées augmenter régulièrement (de l'ordre de

1,5 mg/l/an). Ces concentrations devraient à terme dépasser la nor¬

me de potabilité (50 mg/l), sauf si des actions simultanées sont

entreprises en matière d'assainissement et de modification des

pratiques agricoles.

- 40 -

En effet l 'occupation des sous-bassins et leur environnement

peuvent être variables. A ce titre, doivent jouer en particulier

l'épaisseur du recouvrement limoneux, la profondeur de la nappe sous

le sol, l'occupation du sol et en particulier l'importance des surfa¬

ces boisées ou en pâtures.

- Enfin, les bilans calculés ici qui fournissent une indi¬

cation sur l'évolution, probable à terme de la concentration ont

été déterminés toutes choses égales par ailleurs. Il est évident

par exemple qu'une meilleure maîtrise de l'utilisation des engrais

conduit à une diminution sensible des pertes dues à l'activité agri¬

cole. Néanmoins, compte-tenu de l'inertie du système - et en parti¬

culier de la durée du transit en zone non saturée - une amélioration

due à cette modification des pratiques agricoles ne pourrait pas in¬

tervenir avant une quinzaine (15) d'années.

3.2.4. - Interprétation des données

De l'ensemble des données et des calculs théoriques faits

en ce qui concerne les apports d'azote au niveau du bassin versant

on peut tirer les conclusions partielles suivantes :

- la Vallée de la Luce qui constitue l'axe de drainage

majeur mobilise et mobilisera à terme l'essentiel des apports d'azo¬

te, ceux-ci étant en majorité (8/lOè) d'origine agricole. Compte-

tenu des surfaces en jeu, les deux stations voient la concentration

moyenne des eaux prélevées augmenter régulièrement (de l'ordre de

1,5 mg/l/an). Ces concentrations devraient à terme dépasser la nor¬

me de potabilité (50 mg/l), sauf si des actions simultanées sont

entreprises en matière d'assainissement et de modification des

pratiques agricoles.

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- 41 -

Sur le schéma général, les deux stations présentent

des situations différentes :

a) - CAIX - 2. , située à l'exutoire d'un bassin important,

au confluent de vallées où sont situées de nombreuses

agglomérations non assainies, avec une nappe relati¬

vement proche du sol, présente une teneur moyenne déjà

élevée ( "> 40 mg/l). De plus située à proximité de zo¬

nes de concentration d'eaux de ruissellement, elle est

périodiquement contaminée par des apports locaux dus à

l'infiltration de ces eaux de ruissellement. Cette sta¬

tion apparaît donc particulièrement vulnérable, cette

vulnérabilité étant renforcée par la proximité de la

conduite exutoire de la station d'épuration de ROSIERES.

En effet l'étude I.R.H. a montré que cette conduite pou¬

vait présenter des fuites à l'aval du village de CAIX,

alors même qu'elle se trouve dans la zone de battement

de la nappe, et que son tracé actuel (nombreux coudes)

et ses caractéristiques (passage en siphon sous la sta¬

tion) constituent une source de pollution ponctuelle

importante en cas de rupture accidentelle.

b) - CAIX - 1 . , au contraire, est située dans un environne¬

ment moins défavorable : amont de CAIX, nappe plus pro¬

fonde, agglomération de ROSIERES assainie, absence de

zones d'inondation. La teneur moyenne (35 mg/l) y est

donc assez sensiblement inférieure à celle de CAIX - 2,

et hors accident, la concentration limite ne devrait

pas être atteinte avant une quinzaine d'années environ.

- 41 -

Sur le schéma général, les deux stations présentent

des situations différentes :

a) - CAIX - 2. , située à l'exutoire d'un bassin important,

au confluent de vallées où sont situées de nombreuses

agglomérations non assainies, avec une nappe relati¬

vement proche du sol, présente une teneur moyenne déjà

élevée ( "> 40 mg/l). De plus située à proximité de zo¬

nes de concentration d'eaux de ruissellement, elle est

périodiquement contaminée par des apports locaux dus à

l'infiltration de ces eaux de ruissellement. Cette sta¬

tion apparaît donc particulièrement vulnérable, cette

vulnérabilité étant renforcée par la proximité de la

conduite exutoire de la station d'épuration de ROSIERES.

En effet l'étude I.R.H. a montré que cette conduite pou¬

vait présenter des fuites à l'aval du village de CAIX,

alors même qu'elle se trouve dans la zone de battement

de la nappe, et que son tracé actuel (nombreux coudes)

et ses caractéristiques (passage en siphon sous la sta¬

tion) constituent une source de pollution ponctuelle

importante en cas de rupture accidentelle.

b) - CAIX - 1 . , au contraire, est située dans un environne¬

ment moins défavorable : amont de CAIX, nappe plus pro¬

fonde, agglomération de ROSIERES assainie, absence de

zones d'inondation. La teneur moyenne (35 mg/l) y est

donc assez sensiblement inférieure à celle de CAIX - 2,

et hors accident, la concentration limite ne devrait

pas être atteinte avant une quinzaine d'années environ.

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42 -

- Dans le reste du bassin versant, les informations dis¬

ponibles sont trop fragmentaires pour que des prévisions

précises puissent être faites. La seule vallée prospectée

(Bois Forest - piézomètre P 11) semble indiquer une teneur

moyenne voisine de 25 mg/l sans modification sensible de¬

puis 1984, ce qui suppose une assez bonne protection natu¬

relle, et donc au minimum une vingtaine d'années avant

d'atteindre un seuil critique au niveau des concentra¬

tions.

3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre

L'origine agricole prédominante des apports d'azote limite

les possibilités d'intervention à effets rapides. En première ana¬

lyse et compte-tenu de ce qui a été indiqué plus haut, seules les

interventions au niveau de CAIX - 2 peuvent être envisagées pour

améliorer au moins provisoirement la situation et tenter de recu¬

ler la date à partir de laquelle les eaux prélevées présenteront

régulièrement une teneur supérieure à 50 mg/l. A ce titre devraient

être réalisés :

- l'assainissement de l'agglomération de CAIX. On peut en

espérer à terme un " gain " de 5 mg/l dans les teneurs

moyennes

- l'arrêt et/ou le contrôle des rejets dans la lagune

d' HARBONNIERES

- la mise en conformité (rectification du tracé et des

caractéristiques) du collecteur de ROSIERES en aval de

CAIX

42 -

- Dans le reste du bassin versant, les informations dis¬

ponibles sont trop fragmentaires pour que des prévisions

précises puissent être faites. La seule vallée prospectée

(Bois Forest - piézomètre P 11) semble indiquer une teneur

moyenne voisine de 25 mg/l sans modification sensible de¬

puis 1984, ce qui suppose une assez bonne protection natu¬

relle, et donc au minimum une vingtaine d'années avant

d'atteindre un seuil critique au niveau des concentra¬

tions.

3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre

L'origine agricole prédominante des apports d'azote limite

les possibilités d'intervention à effets rapides. En première ana¬

lyse et compte-tenu de ce qui a été indiqué plus haut, seules les

interventions au niveau de CAIX - 2 peuvent être envisagées pour

améliorer au moins provisoirement la situation et tenter de recu¬

ler la date à partir de laquelle les eaux prélevées présenteront

régulièrement une teneur supérieure à 50 mg/l. A ce titre devraient

être réalisés :

- l'assainissement de l'agglomération de CAIX. On peut en

espérer à terme un " gain " de 5 mg/l dans les teneurs

moyennes

- l'arrêt et/ou le contrôle des rejets dans la lagune

d' HARBONNIERES

- la mise en conformité (rectification du tracé et des

caractéristiques) du collecteur de ROSIERES en aval de

CAIX

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- 43 -

- enfin enquête sur les zones de concentration des eaux

de ruissellement et recherche de dispositifs (drainage ?)

permettant de limiter les effets de chasse de produits

azotés lors des épisodes pluvieux.

Il reste que, compte-tenu de l'inertie du système et de la

nécessité de résorber les produits azotés concentrés dans la partie

non saturée du terrain, l'effet de ces divers aménagements ne pourra

être immédiat. De plus, la très grande vulnérabilité du captage, au

débouché des deux vallées principales, rend pratiquement impossible

une amélioration permanente, tout accident ou phénomène naturel excep¬

tionnel se répercutant à court terme au niveau des ouvrages.

- 43 -

- enfin enquête sur les zones de concentration des eaux

de ruissellement et recherche de dispositifs (drainage ?)

permettant de limiter les effets de chasse de produits

azotés lors des épisodes pluvieux.

Il reste que, compte-tenu de l'inertie du système et de la

nécessité de résorber les produits azotés concentrés dans la partie

non saturée du terrain, l'effet de ces divers aménagements ne pourra

être immédiat. De plus, la très grande vulnérabilité du captage, au

débouché des deux vallées principales, rend pratiquement impossible

une amélioration permanente, tout accident ou phénomène naturel excep¬

tionnel se répercutant à court terme au niveau des ouvrages.

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CONCLUSIONS

L 'importance des prélèvements effectués par le Syndicat de CAIX

(4 millions de m Van, correspondant aux besoins de 25.000 habitants répar¬

tis dans 41 communes) justifiaient l'étude des conditions de maintien en

production des champs captants actuels, compte-tenu des difficultés ren¬

contrées ces dernières années. On rappelle donc que cette étude avait plus

particulièrement pour objectif :

- de déterminer l'étendue, l'origine et l'évolution de la pollu¬

tion par organo-chlorés constatée depuis 1983 à la station de CAIX - 2,

- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations en

nitrate sur les deux stations de CAIX - 1 et CAIX - 2 et l 'évolution prévi¬

sible de ces concentrations à moyen et long terme,

- d'en déduire les mesures à prendre pour assurer une protection

des captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée.

A - Résultats obtenus

Les différentes études et enquêtes réalisées montrent :

- que la pollution intéresse un secteur étroit de l 'aquifère , lié

probablement à une zone de circulation préférentielle dans le plateau crayeux

entre les vallées de CAIX et d'OISEMONT.,

- que par élimination d'autres causes possibles , l'origine de la

pollution est à rechercher dans les activités des établissements DARKIEWICZ ,

plus spécialement dans la période antérieure à 1982, période pendant laquelle

des rejets directs d'eaux pouvant contenir du trichloréthylène étaient effec¬

tués en nappe. L 'amélioration de la sécurité des installations intervenue de-

CONCLUSIONS

L 'importance des prélèvements effectués par le Syndicat de CAIX

(4 millions de m Van, correspondant aux besoins de 25.000 habitants répar¬

tis dans 41 communes) justifiaient l'étude des conditions de maintien en

production des champs captants actuels, compte-tenu des difficultés ren¬

contrées ces dernières années. On rappelle donc que cette étude avait plus

particulièrement pour objectif :

- de déterminer l'étendue, l'origine et l'évolution de la pollu¬

tion par organo-chlorés constatée depuis 1983 à la station de CAIX - 2,

- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations en

nitrate sur les deux stations de CAIX - 1 et CAIX - 2 et l 'évolution prévi¬

sible de ces concentrations à moyen et long terme,

- d'en déduire les mesures à prendre pour assurer une protection

des captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée.

A - Résultats obtenus

Les différentes études et enquêtes réalisées montrent :

- que la pollution intéresse un secteur étroit de l 'aquifère , lié

probablement à une zone de circulation préférentielle dans le plateau crayeux

entre les vallées de CAIX et d'OISEMONT.,

- que par élimination d'autres causes possibles , l'origine de la

pollution est à rechercher dans les activités des établissements DARKIEWICZ ,

plus spécialement dans la période antérieure à 1982, période pendant laquelle

des rejets directs d'eaux pouvant contenir du trichloréthylène étaient effec¬

tués en nappe. L 'amélioration de la sécurité des installations intervenue de-

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puis cette date, conduit à penser que pour l'essentiel il s'agit d'une

pollution ancienne, même si de légères fuites accidentelles , au

niveau des cuves ou du site de stockage peuvent toujours intervenir :

- au vu de l'évolution actuelle des concentrations mesurées à la

station de CAIX -2, les eaux prélevées devraient présenter une teneur in¬

férieure à 30 /jbg/l (norme proposée par la C.E.E.) aux environs des années

1990-1992 , et en supposant qu'aucun déversement accidentel n'intervienne

entre temps.

- L'interprétation des analyses disponibles aux deux stations, et

les bilans azotés sommaires réalisés sur les bassins versants correspondants,

montrent qu 'à terme les concentrations en nitrates devraient se stabiliser

aux environs de 60 mg/l dans la partie aval du bassin versant, toutes choses

restant égales par ailleurs, c'est-à-dire sans modification des pratiques

agricoles, ou réalisation de l'assainissement des agglomérations,

- La station de CAIX - 2 apparaît comme particulièrement vulnérable

du fait de la faible distance entre le sol et la nappe, et de la proximité ,

de zones de concentration d'eaux de ruissellement , ces zones favorisant à

chaque épisode pluvieux important l'apport à la nappe d'importantes quantités

de produits azotés.

- Sur la base des évolutions actuelles , et compte-tenu de leur en¬

vironnement respectif , une concentration de 50 mg/l de nitrates devrait être

constatée régulièrement à CAIX - 1 dans environ une quinzaine d'années et

moins de 10 ans à CAIX -2. De plus, sur cette dernière station, tout épiso¬

de pluvieux provoquera pério dique emnt une augmentation brutale et temporaire

des teneurs comme cela s'est produit en 1982 - 1983.

puis cette date, conduit à penser que pour l'essentiel il s'agit d'une

pollution ancienne, même si de légères fuites accidentelles , au

niveau des cuves ou du site de stockage peuvent toujours intervenir :

- au vu de l'évolution actuelle des concentrations mesurées à la

station de CAIX -2, les eaux prélevées devraient présenter une teneur in¬

férieure à 30 /jbg/l (norme proposée par la C.E.E.) aux environs des années

1990-1992 , et en supposant qu'aucun déversement accidentel n'intervienne

entre temps.

- L'interprétation des analyses disponibles aux deux stations, et

les bilans azotés sommaires réalisés sur les bassins versants correspondants,

montrent qu 'à terme les concentrations en nitrates devraient se stabiliser

aux environs de 60 mg/l dans la partie aval du bassin versant, toutes choses

restant égales par ailleurs, c'est-à-dire sans modification des pratiques

agricoles, ou réalisation de l'assainissement des agglomérations,

- La station de CAIX - 2 apparaît comme particulièrement vulnérable

du fait de la faible distance entre le sol et la nappe, et de la proximité ,

de zones de concentration d'eaux de ruissellement , ces zones favorisant à

chaque épisode pluvieux important l'apport à la nappe d'importantes quantités

de produits azotés.

- Sur la base des évolutions actuelles , et compte-tenu de leur en¬

vironnement respectif , une concentration de 50 mg/l de nitrates devrait être

constatée régulièrement à CAIX - 1 dans environ une quinzaine d'années et

moins de 10 ans à CAIX -2. De plus, sur cette dernière station, tout épiso¬

de pluvieux provoquera pério dique emnt une augmentation brutale et temporaire

des teneurs comme cela s'est produit en 1982 - 1983.

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- L'apport nitrate dû aux activités agricoles apparaît prépondé¬

rant dans les concentrations constatées aux stations (2/3) et le deviendra

encore plus (8/10) lorsque les effets de l'utilisation intensive des engrais

se feront sentir pleinement sur les zones où. la nappe est relativement profon¬

de sous le sol. Dans ces conditions , on ne peut espérer une amélioration sen¬

sible et durable de la situation par réalisation de l'assainissement des ag¬

glomérations.

B - Possibilités de maintien en production du champ captant compte-tenu

de ce qui précède

CAIX - 1.

Hors l 'augmentation de la teneur en nitrate qui sur la base des

évolutions actuelles permet d'envisager la poursuite de l'exploitation pen¬

dant une quinzaine d'années , la station de CAIX - 1 apparaît comme relati¬

vement bien protégée sauf accident majeur sur le collecteur.

CAIX - 2.

Située au confluent de deux vallées, siège de nombreuses activi¬

tés susceptibles d'être polluantes, à l'aval immédiat d'une agglomération

non assainie , et dans un environnement hydrologique défavorable , la station

de CAIX - 2 apparaît très vulnérable à tout accident - naturel ou provoqué -

intéressant le bassin versant.

Une amélioration à moyen terme de l 'eau distribuée pourrait pro¬

bablement être obtenue sous réserve de réalisation des travaux suivants :

- assainissement de l'agglomération de CAIX

- arrêt des rejets bruts dans la vallée d'OISEMONT

- L'apport nitrate dû aux activités agricoles apparaît prépondé¬

rant dans les concentrations constatées aux stations (2/3) et le deviendra

encore plus (8/10) lorsque les effets de l'utilisation intensive des engrais

se feront sentir pleinement sur les zones où. la nappe est relativement profon¬

de sous le sol. Dans ces conditions , on ne peut espérer une amélioration sen¬

sible et durable de la situation par réalisation de l'assainissement des ag¬

glomérations.

B - Possibilités de maintien en production du champ captant compte-tenu

de ce qui précède

CAIX - 1.

Hors l 'augmentation de la teneur en nitrate qui sur la base des

évolutions actuelles permet d'envisager la poursuite de l'exploitation pen¬

dant une quinzaine d'années , la station de CAIX - 1 apparaît comme relati¬

vement bien protégée sauf accident majeur sur le collecteur.

CAIX - 2.

Située au confluent de deux vallées, siège de nombreuses activi¬

tés susceptibles d'être polluantes, à l'aval immédiat d'une agglomération

non assainie , et dans un environnement hydrologique défavorable , la station

de CAIX - 2 apparaît très vulnérable à tout accident - naturel ou provoqué -

intéressant le bassin versant.

Une amélioration à moyen terme de l 'eau distribuée pourrait pro¬

bablement être obtenue sous réserve de réalisation des travaux suivants :

- assainissement de l'agglomération de CAIX

- arrêt des rejets bruts dans la vallée d'OISEMONT

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- travaux sur le collecteur tels que définis dans l 'étude

de l 'Institut de Recherches Hydrologiques

- mise en conformité complète des Etablissements DARKIEWICZ

AMIENS, le 19 novembre 1986

J-Y. CAOUS Ph. ROUSSELIngénieur hydrogéologue au BRGM Ingénieur hydrogéologue au BRGM

avec la collaboration de

D. COMON

Ingénieur hydrogéologue au BRGM

- travaux sur le collecteur tels que définis dans l 'étude

de l 'Institut de Recherches Hydrologiques

- mise en conformité complète des Etablissements DARKIEWICZ

AMIENS, le 19 novembre 1986

J-Y. CAOUS Ph. ROUSSELIngénieur hydrogéologue au BRGM Ingénieur hydrogéologue au BRGM

avec la collaboration de

D. COMON

Ingénieur hydrogéologue au BRGM

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ANNEXES

Tableaux 11 à 27

ANNEXES

Tableaux 11 à 27

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Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 1

Tableau 11

1 Dates

Résistivité

Résidu

Na

K

¡ilSO,

1 4

1 '^°3

1 ''°2

NH,1 4

NKT

j Fe

sec

ohms/cm

27.041983

1410

15,6

6,8

29

25

52,7

0,05

0,1

/

0,02

02.021984

02.0s1984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

41,8

21.031986

07.041986

02.071986

38,6

27 . 091986

14,8 1

2,1 ¡

31,5 j

33,24¡

< 0,05

<0,002

< 0,1

PIEZOMETRE P 2

Tableau 12

i Dates

1 Résistivité

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

1 S°4

1 ''"j1 NO,

1 NH,4

1 N K T

1 Fe

i Ni

1 Cr (total)

ohras/cm

27.041983

1410

13,8

6,8

29

25,5

55,2

<0,05

<0,l

/< 0,02

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

37,9

21.031986

12,9

4,7

28

32,9

<0,02

<'0,05

<0,005

07.041986

02.071986

27.091986

Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 1

Tableau 11

1 Dates

Résistivité

Résidu

Na

K

¡ilSO,

1 4

1 '^°3

1 ''°2

NH,1 4

NKT

j Fe

sec

ohms/cm

27.041983

1410

15,6

6,8

29

25

52,7

0,05

0,1

/

0,02

02.021984

02.0s1984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

41,8

21.031986

07.041986

02.071986

38,6

27 . 091986

14,8 1

2,1 ¡

31,5 j

33,24¡

< 0,05

<0,002

< 0,1

PIEZOMETRE P 2

Tableau 12

i Dates

1 Résistivité

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

1 S°4

1 ''"j1 NO,

1 NH,4

1 N K T

1 Fe

i Ni

1 Cr (total)

ohras/cm

27.041983

1410

13,8

6,8

29

25,5

55,2

<0,05

<0,l

/< 0,02

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

37,9

21.031986

12,9

4,7

28

32,9

<0,02

<'0,05

<0,005

07.041986

02.071986

27.091986

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Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P2 bis

Tableau 13

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 ^

1 Cl

1 SO,

1 '°3

1 '°21 NH,

4

1 N K T

1 Fe

1 Ni

1 Cr (total)

27.041983

02.021984

02.0s1984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

12,9

4,7

28,0

30,6

0,02

0,05

0,005

07.04I9S6

02.071986

32,18

27.091986

13,2 1

0,6 I

27,0 I

31,28 1

0,05 1

0,002 1

0,1 j

PIEZOMETRE P 3

Tableau 14

1 Dates

Résistivité

1 Résidu

Na

K

Cl

|so,NO

1 NO^

1 NH

1 N K T

1 Fe

1 Hg

sec

ohms/cm

27.041983

1110

676

45,1

45,4

101

33

56,4

0,05

0,1

/

1,2

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

36,7

21.031986

46,9

32,1

112

28,3

0,0001

07.041986

02.071986

27.091986

Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P2 bis

Tableau 13

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 ^

1 Cl

1 SO,

1 '°3

1 '°21 NH,

4

1 N K T

1 Fe

1 Ni

1 Cr (total)

27.041983

02.021984

02.0s1984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

12,9

4,7

28,0

30,6

0,02

0,05

0,005

07.04I9S6

02.071986

32,18

27.091986

13,2 1

0,6 I

27,0 I

31,28 1

0,05 1

0,002 1

0,1 j

PIEZOMETRE P 3

Tableau 14

1 Dates

Résistivité

1 Résidu

Na

K

Cl

|so,NO

1 NO^

1 NH

1 N K T

1 Fe

1 Hg

sec

ohms/cm

27.041983

1110

676

45,1

45,4

101

33

56,4

0,05

0,1

/

1,2

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

36,7

21.031986

46,9

32,1

112

28,3

0,0001

07.041986

02.071986

27.091986

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Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 3 bis

Tableau 15

i Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 k:

1 Cl

|5°4

1 '°31 NO^

NH,4

1 N K T

1 Fe

1 Hg

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.121985

07.051985

21.031986

55,2

38,2

120,0

21,7

<0,0001

07.041986

02.071986

21,3

27.091986

62,6 1

39,2 1

137,5 1

15,07 1

<0,05 1

<0,002 1

< 0,1 1

PIEZOMETRE P 4

Tableau l6

Dates

Résistivité ohms/cm

Résidu sec

Na

K

Cl

SO,

NO3

NO^

NH,

NKT

Fe

27-041983

1220

615

27,2

6,1

48

41

62,6

< 0,05

< 0,1

/

< 0,02

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.0s1985

21.031986

07.041986

02.071986

15,1

4,4

32

32.09

<0,1

27.091986

Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 3 bis

Tableau 15

i Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 k:

1 Cl

|5°4

1 '°31 NO^

NH,4

1 N K T

1 Fe

1 Hg

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.121985

07.051985

21.031986

55,2

38,2

120,0

21,7

<0,0001

07.041986

02.071986

21,3

27.091986

62,6 1

39,2 1

137,5 1

15,07 1

<0,05 1

<0,002 1

< 0,1 1

PIEZOMETRE P 4

Tableau l6

Dates

Résistivité ohms/cm

Résidu sec

Na

K

Cl

SO,

NO3

NO^

NH,

NKT

Fe

27-041983

1220

615

27,2

6,1

48

41

62,6

< 0,05

< 0,1

/

< 0,02

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.0s1985

21.031986

07.041986

02.071986

15,1

4,4

32

32.09

<0,1

27.091986

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Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 5

Tableau 17

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

1 ^

|'°31 2

NH,1

NKT

Fe

1 "^

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

11,5

9,0

18,0

27,3

< 0,0005

02.071986

11,5

6,1

21,0

21,22

<0,1

27.091986

14,2 1

6,2 1

21,5 1

16,90 1

<o,05 1

<0,002 1

<0,1 j

PIEZOMETRE P 6

Tableau l8

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

I K

1 CI

SO,4

1 ''°3

1 ^°2

NH,1

1 NKT

1 Fe

I Ni

1 Cr total

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07-051985

21.031986

07.041986

15,6

6,5

31,0

38,4

0,18

<0,001

<0,001

02.071986

-

16,9

S 8J, s-

33,5

42,10

<0,1

27.091986

14,1 1

1,1 1

33,5 1

38,61 1

<0,0S 1

<0,002 1

<0,1 1

Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 5

Tableau 17

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

1 ^

|'°31 2

NH,1

NKT

Fe

1 "^

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

11,5

9,0

18,0

27,3

< 0,0005

02.071986

11,5

6,1

21,0

21,22

<0,1

27.091986

14,2 1

6,2 1

21,5 1

16,90 1

<o,05 1

<0,002 1

<0,1 j

PIEZOMETRE P 6

Tableau l8

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

I K

1 CI

SO,4

1 ''°3

1 ^°2

NH,1

1 NKT

1 Fe

I Ni

1 Cr total

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07-051985

21.031986

07.041986

15,6

6,5

31,0

38,4

0,18

<0,001

<0,001

02.071986

-

16,9

S 8J, s-

33,5

42,10

<0,1

27.091986

14,1 1

1,1 1

33,5 1

38,61 1

<0,0S 1

<0,002 1

<0,1 1

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Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 7

Tableau 19

Dates

Résistivité ohms/cm

Résidu sec

Na

K

Cl

NO^

NH,4

NKT

Fe

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07-051985

21.031986

07-041986

02.071986

1736

9,4

0,8

43,5

2,3

18,31

0,05

0,1

0,1

27.091986

PIEZOMETRE P 11

Tableau 20

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

Na

K

Cl

1 ^°4

1 '^°3

1 ^«2

NH,1 4

NKT

Fe

27.041983

02.021984

1703

418

10

2,2

19

6,3

19,5

0,004

0

/0

02.051984

26.071984

2220

388

9,4

2,4

18

9,5

28.5

0,05

0,1

/

0,02

02.101984

1720

383

9,7

2,0

19

11,5

23,5

0,05

0,1

/0,02

01.021985

1690

387

8,7

2,0

19

9,5

25,4

0,05

0,1

/

0,02

07.05198s

22,6

21.031986

07-041986

02.071986

21,07

27.09 1

1986 1

Résultats d'analyses (mg/l)

PIEZOMETRE P 7

Tableau 19

Dates

Résistivité ohms/cm

Résidu sec

Na

K

Cl

NO^

NH,4

NKT

Fe

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07-051985

21.031986

07-041986

02.071986

1736

9,4

0,8

43,5

2,3

18,31

0,05

0,1

0,1

27.091986

PIEZOMETRE P 11

Tableau 20

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

Na

K

Cl

1 ^°4

1 '^°3

1 ^«2

NH,1 4

NKT

Fe

27.041983

02.021984

1703

418

10

2,2

19

6,3

19,5

0,004

0

/0

02.051984

26.071984

2220

388

9,4

2,4

18

9,5

28.5

0,05

0,1

/

0,02

02.101984

1720

383

9,7

2,0

19

11,5

23,5

0,05

0,1

/0,02

01.021985

1690

387

8,7

2,0

19

9,5

25,4

0,05

0,1

/

0,02

07.05198s

22,6

21.031986

07-041986

02.071986

21,07

27.09 1

1986 1

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Résultats d'analyses (mg/l)

Puits SEQUEVAL

Tableau 21

1 Dates

1 Résistivité

1 Résidu

1 Na

1 K

1 Cl

¡5,0,

1 ''°3

\ N°2

1 NH,1

1 N K T

1 Fe

sec

ohms/cm

27-041983

1690

444

11,0

3,9

17

11

31,6

<0,05

<0,l

<i0,02

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

9,6

2,1

190

5,9

21,80

<0,05

<0,1

<0,1

27-091986

Forage RAPHALEN

Tableau 22

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

Na

K

Cl

SO,1 4

NO1 3

1 ''°2NH,

1 4

NKT

Fe

27-041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

1678

12

2,3

22

24,8

25,64

0,052

<0,1

27.09 !

1986

1647 1

9 1

1,9 1

33,5 1

28,8 1

25,83 1

< 0,05 1

< 0,002 1

<o,i

Résultats d'analyses (mg/l)

Puits SEQUEVAL

Tableau 21

1 Dates

1 Résistivité

1 Résidu

1 Na

1 K

1 Cl

¡5,0,

1 ''°3

\ N°2

1 NH,1

1 N K T

1 Fe

sec

ohms/cm

27-041983

1690

444

11,0

3,9

17

11

31,6

<0,05

<0,l

<i0,02

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

9,6

2,1

190

5,9

21,80

<0,05

<0,1

<0,1

27-091986

Forage RAPHALEN

Tableau 22

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

Na

K

Cl

SO,1 4

NO1 3

1 ''°2NH,

1 4

NKT

Fe

27-041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

1678

12

2,3

22

24,8

25,64

0,052

<0,1

27.09 !

1986

1647 1

9 1

1,9 1

33,5 1

28,8 1

25,83 1

< 0,05 1

< 0,002 1

<o,i

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Résultats d'analyses (mg/l)

SOURCE (S)

Tableau 23

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

|so^

1 "°3

1 «°2

1 NH,1 ^1 N K T

1 Fe

27-041983

1450

524

21,2

10,9

36

23

55,8

0,05

0,1

0,02

02.021984

02 . 051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

1669

/

25,0

11,0

46,5

25,1

29,46

<o,05

0,02s

/

<0,1

27-09 1

1986 1

/ 1

/ j

43,8 j

29,7 j

100,0 1

/ j

22,5 I

<0,0S j

< 0,002 I

/ j

<:o,i I

Lagune d' HARBONNIERES (H)

Tableau 24

1 Dates

1 Résistivité olims/cm

1 Résidu sec

Na

K

Cl

l^°41 "°3

1 N°2

NH,1 4

NKT

Fe

27-041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

438

/

516,0

155,0

735,0

56,0

0,05

0,05

29,4

36,96

0,1

27.09 1

1986 1

Résultats d'analyses (mg/l)

SOURCE (S)

Tableau 23

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

|so^

1 "°3

1 «°2

1 NH,1 ^1 N K T

1 Fe

27-041983

1450

524

21,2

10,9

36

23

55,8

0,05

0,1

0,02

02.021984

02 . 051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

1669

/

25,0

11,0

46,5

25,1

29,46

<o,05

0,02s

/

<0,1

27-09 1

1986 1

/ 1

/ j

43,8 j

29,7 j

100,0 1

/ j

22,5 I

<0,0S j

< 0,002 I

/ j

<:o,i I

Lagune d' HARBONNIERES (H)

Tableau 24

1 Dates

1 Résistivité olims/cm

1 Résidu sec

Na

K

Cl

l^°41 "°3

1 N°2

NH,1 4

NKT

Fe

27-041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

438

/

516,0

155,0

735,0

56,0

0,05

0,05

29,4

36,96

0,1

27.09 1

1986 1

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Résultats d'analyses (mg/l)

Sortie Station ROSIERES (R)Tableau 25

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Ci

1 so^

1 ^^"3

1 ^°2

1 NH,4

1 N K T

1 Fe

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07-051985

21.031986

07-041986

02.071986

855

/

126,5

54,0

188,5

22,0

<0,05

0,117

2,40

10,64

<0,1

27.091986

Sortie Station SITPA (S. I.)

Tableau 26

Dates

Résistivité ohms/cm

Résidu sec

Na

K

Cl

^°4NO3

NH,4

NKT

Fe

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021984

07-051985

21.031986

07.041986

02.071986

994

/

44,0

116,5

96,0

26,0

11,52

0,71

3,43

11,76

<0,1

27.091986

Résultats d'analyses (mg/l)

Sortie Station ROSIERES (R)Tableau 25

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Ci

1 so^

1 ^^"3

1 ^°2

1 NH,4

1 N K T

1 Fe

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07-051985

21.031986

07-041986

02.071986

855

/

126,5

54,0

188,5

22,0

<0,05

0,117

2,40

10,64

<0,1

27.091986

Sortie Station SITPA (S. I.)

Tableau 26

Dates

Résistivité ohms/cm

Résidu sec

Na

K

Cl

^°4NO3

NH,4

NKT

Fe

27.041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021984

07-051985

21.031986

07.041986

02.071986

994

/

44,0

116,5

96,0

26,0

11,52

0,71

3,43

11,76

<0,1

27.091986

Page 71: Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du ...infoterre.brgm.fr/rapports/86-SGN-549-PIC.pdf · problème) 1 1-cadre geographique et contexte hydrogeologique 3 1.1.-situation

Résultats d'analyses (mg./l)

Sortie collecteur' (Co)

Tableau 27

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

|so^

1 ''°31 NO^

1 NH,4

1 N K T

1 Fe

27-041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

855

/

85,5

125,0

146,0

32,0

3,52

2,28

6,58

10,64

<0,l

27-091986

Résultats d'analyses (mg./l)

Sortie collecteur' (Co)

Tableau 27

1 Dates

1 Résistivité ohms/cm

1 Résidu sec

1 Na

1 K

1 Cl

|so^

1 ''°31 NO^

1 NH,4

1 N K T

1 Fe

27-041983

02.021984

02.051984

26.071984

02.101984

01.021985

07.051985

21.031986

07.041986

02.071986

855

/

85,5

125,0

146,0

32,0

3,52

2,28

6,58

10,64

<0,l

27-091986