Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

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Balade sur LNA Boulevard Joueuses et joueurs se livrent à notre micro Cap sur l'élite européenne Cédric Hominal: un pro suisse à la conquête de la France Bien partis sur la «Road to London» Heyer/Chevallier à portée de la qualification olympique Novembre 04|2011

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Swiss Volley Magazine, édition 4/2011, français

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Balade sur LNA BoulevardJoueuses et joueurs se livrent à notre micro

Cap sur l'élite européenneCédric Hominal: un pro suisse à la conquête de la France

Bien partis sur la «Road to London»Heyer/Chevallier à portée de la qualification olympique

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Sommaire

Editorial5Histoires de LNA

Entraîneurs, joueuses et joueurs se livrent à

notre micro

12Cédric vit son rêve

Cédric Hominal, vol-leyeur professionnel,

fait carrière en France

28Engagés sur la «Road to

London»Heyer/Chevallier:

l’Olympiade 2012 leur tend les bras

33Maître

Fischbacher répond ...Des réponses

compétentes à des questions délicates

Couverture: Olivier Zeller

30Jamais trop

vieilles pour un titre européen

Deux fois l’or pour la Suisse au CHE de

beach seniors

Chère lectrice, Cher lecteur,

La saison de LNA bat son plein – c’est peu dire. Le nouveau mode prévoit la séparation des équipes en deux groupes à la fin des matchs retour. Les cinq premiers joueront pour le titre, et les équipes classées aux rangs 6 à 10, pour le maintien. Comme plus de cinq formations visent la première moitié du tableau, on est immédiatement dans le vif du sujet. Vous trouverez les comptes rendus de Sportinfor-mation concernant les derniers matchs sur le site web de Swiss Volley. La présente édition vous présente quelques portraits et anecdotes autour de la LNA (p. 5-11). Pour de plus amples informations, nous vous renvoyons au Volley Guide électronique, également disponible sur le site de Swiss Volley.

Dans la présente livraison, nous ne limitons pas le propos à la LNA «made in Switzerland». SVM vous emmène sur les traces d’un jeune Suisse qui tente sa chance à l’étranger. Voici trois ans, Cédric Ho-minal a signé avec le Club Athlétique de Brive, qui milite en deuxième division française. Aujourd’hui, le Genevois est dans les rangs de Tours Volley-Ball, actuellement leader de la catégorie reine en France. Dé-couvrez les ressorts de la motivation du passeur de 26 ans et les reflets de sa vie de volleyeur professionnel en France aux pages 12-15.

Nous vous proposons par ailleurs une première en page 33. Dans la nouvelle série «Maître Fischbacher vous répond...», Alain Fischbacher vous livre son point de vue sur les questions les plus délicates concernant le règlement. Et question arbitrage, je sais que les enjeux peuvent être importants, surtout dans les ligues supé-rieures. Mais cela ne devrait jamais grever l’esprit de fair-play. En fin de compte, ce n’est qu’un jeu. Un peu plus d’empathie pour les arbitres et les adversaires ne ferait de mal à personne. Le succès et la gloire sont très volatils. A la différence de l’amitié et des inimitiés. Faites preuve de caractère: soyez fair-play!

Bonne lecture et, dans l’esprit du jeu, bons matchs.

Christian BiglerDirecteur de Swiss Volley

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Balade sur LNA Boulevard

Ce sont souvent les petites histoires qui font la richesse d’un sport et le rendent captivant et divertissant. Des anecdotes concernant des person-nalités qui marquent la discipline de leur empreinte. Des histoires sur des figures qui enthousiasment ou polarisent. Ou simplement sur des joueuses, des joueurs ou des entraîneurs au parcours fascinant. Nous nous sommes donc rendus sur LNA Boulevard à la rencontre de personnalités hors normes. Florilège tout à fait subjectif et partiel de portraits et d’histoires qui donnent des couleurs au volleyball suisse.

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Last dance – last chance?Il dispute sa 11e saison en LNA (Amriswil et Chênois), il a remporté deux fois la Supercup et a été désigné deux fois meilleur joueur de l’année (MVP). Dritan Cuko, l’entraîneur-joueur albanais de Chênois Genève Volleyball, peut se vanter d’une carrière impressionnante sur la planète volley en Suisse. En Albanie, il commence le volleyball à 10 ans, joue déjà en première équipe à 14 ans et célèbre un titre national et un trophée en coupe dans sa patrie. «J’ai déjà reçu de nombreuses distinctions personnelles, mais le plus précieux des titres collectifs manque toujours au tableau», lâche le bondissant attaquant. Difficile à croire: en Suisse, Cuko n’a encore jamais été champion national ni même remporté la coupe!

Cette saison sera-t-elle la dernière pour combler cette lacune dans son palmarès? «Cela fait 20 ans que je joue au volleyball, et je dé-clare depuis cinq ans avant chaque saison que ce sera la dernière. Mais à chaque fois, j’y trouve un énorme plaisir. Et tant que je me sens fit, je rempile pour une année supplémentaire», s’amuse Cuko, père d’une petite fille depuis début octobre. A vrai dire, les chances ne sont pas si mauvaises de couronner sa carrière avec un titre national. En tout cas, le début de saison des Genevois est extrême-ment prometteur. Andreas Eisenring

Bye-bye Teneriffa, hello Guin!La saison dernière, Lauren Bertolacci (à gauche) et Bridget Fonke étaient encore adversaires acharnées. Elles jouaient toutes deux en superligue espagnole à Tenerife, mais pas dans le même club. «On est devenues bonnes amies seulement à la fin de notre séjour à Tenerife», explique l’Australienne Bertolacci (26 ans), qui a quitté le CV Cues-tra Piedra pour rejoindre le TSV Düdingen. «Bien que les deux salles n’étaient qu’à dix minutes l’une de l’autre, un contact régulier aurait été impensable pendant la saison régulière, tant la rivalité est grande entre les deux clubs.»

Après l’élimination précoce de son équipe en championnat, l’inter-nationale (65 sélections) est invitée à un entraînement par le club de Fonke, le CV Figaro Peluqueros, parce que leur passeuse s’était

blessée. «Le courant est tout de suite passé entre nous», se souvient l’attaquante à l’aile Fonke, qui, à 24 ans, achevait en Espagne sa première saison professionnelle. «On a la même attitude: on est prêtes à s’entraîner

dur et on se fixe des objectifs ambitieux. Tout ce qu’on entreprend, on le fait à 100 %.» Tout cela amène Fonke à se renseigner auprès de Bertolacci concernant son nouveau club, et à prendre directement contact avec Düdingen, hautement recommandée par sa collègue australienne. «Je donne toujours tout pour gagner le match, précise Bertolacci, et je sais que Bridget est exactement la même.» Markus Foerster

«Tant que je me sens fit, je rempile pour une année supplé-

mentaire.»

«On a la même attitude: on est prêtes à s’entraîner dur et on se fixe des objectifs ambitieux.»

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Une nouvelle porte s’est ouverteNathalie Dambendzet n’a pas eu droit à un traitement de faveur. Avant son premier entraînement en tant qu’assistante au TV Schönenwerd, déjà une mise en garde: «Les gars ne s’en laissent pas compter, leur confiance, il faut la gagner.» Elle adopte la position «ça fonctionne, sinon tant pis». Et ça a fonctionné, notamment parce que, du haut de ses 36 ans, la Hongroise possède un solide bagage technique. A l’occasion d’un exercice, l’entraîneur en chef Marco Bonaria la renvoie sur le terrain, et elle se montre impeccable en défense sur les smashs des garçons. «Depuis là, ils m’ont acceptée». Dam-bendzet a obtenu une licence d’entraîneur en Hongrie, où elle a toujours coaché des femmes. A la section hommes du TVS, elle est responsable des statistiques de match et du volet force et stabilisation dans trois entraînements.

Elle est aussi entraîneure-joueuse de l’équipe de 1L femmes, après 16 ans de volley pro dans la moitié de l’Europe. Lorsque son ami a trouvé un emploi à Lenzburg, elle l’a suivi en Suisse. Elle a préféré s’engager à Schönenwerd plutôt que dans une équipe de LNA: «Ici, je peux apprendre plein de choses.» Sur le terrain comme en dehors, puisqu’elle doit concilier le volleyball avec un travail à 60 % dans une entreprise de transports. Elle voit la saison avec «Schöni» comme un ballon d’essai: «En chaussant la casquette d’entraîneur, une nouvelle porte s’est ouverte pour moi.» Melanie Gamma

Retrouvailles cubaines à LuganoCet été, Pallavolo Lugano a réussi un coup sur le marché des transferts, en attirant au Tessin le Cubain Dominico Odelvys (à g.). A 34 ans, la star mondiale peut se prévaloir d’une «carrière cubaine» exemplaire. Pilier de

l’équipe nationale, il a aligné pas moins de 220 sélections. Revers de la médaille: onze ans durant, il n’a pas pu quitter Cuba hors du cadre de l’équipe nationale. Ce n’est qu’en 2009, lorsqu’il se retire de la sélection, qu’il est autorisé à s’engager comme professionnel à l’étranger.

La voie était aussi toute tracée pour Maikel Salas. Mais l’homme, qui jouait aux côtés d’Odelvys en «Selección nacional» depuis 2001, a faussé compagnie à l’équipe à l’aéroport de Madrid en 2004, et obtenu l’asile politique en Italie. Il est depuis «perso-na non grata» au pays, et tout retour à Cuba est exclu. «C’était une décision douloureuse», se remémore Salas. «J’ai dû abandon-ner tout ce qui comptait pour moi, à commencer par ma famille.» Après une suspension de deux ans, il exerce son métier de volleyeur en Italie et en Pologne. Puis, suite à une blessure avec complications du passeur tessinois, il rejoint Lugano en octobre, à la grande joie d’Odelvys: «C’est magnifique de rejouer avec Maikel après sept an-nées.» Et non, la fuite de Salas ne lui pose aucun problème. «Ici, il est question uniquement de sport, ça n’a rien à voir avec la politique.» Markus Foerster

«Ça fonctionne, sinon tant pis.»

«Ici, il est question uniquement de sport, ça n’a rien à voir avec

la politique.»

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Le soutien mutuel est crucial Pour Marina Kühner, c’est un retour aux sources. La jeune femme (20 ans), a quitté Sm’Aesch Pfeffingen pour rejoindre Volley Köniz cette saison et s’est réinstallée à Berne, où elle a passé ses premières an-nées. «Köniz m’a contactée à la fin de la saison passée», rapporte cette grande polyvalente, qui a achevé avec succès le gymnase économique cet été. «Comme je travaille de toute façon déjà chez mon père à Wa-bern et que je me sens à la maison à Berne, le changement était lo-gique pour moi.» Le fait que Sébastien Chevallier, son petit ami, vive aussi à Berne n’a pas été déterminant, «mais ça ne gâche rien!», lance-t-elle, radieuse.

Pourtant, pas de tuyaux du beacher professionnel, qui a aussi eu son heure de gloire en salle (champion et vainqueur de la coupe avec Lausanne UC en 2007/2008). «Je ne veux pas m’immiscer, c’est le job de l’entraîneur», coupe court Séba, avant d’ajou-ter le sourire en coin: «En plus, le volley féminin, c’est tout différent.» Et l’internationale d’ajouter que, dans leur ménage, le volleyball n’est pas de toutes les discussions. «Séba étudie et moi je tra-vaille à côté: on a bien assez de choses à se dire en dehors du volley.» A leurs yeux, il est autrement plus important de sentir le soutien mutuel pour atteindre leurs ambitieux objectifs sportifs: Séba veut se qualifier pour les jeux de Londres en 2012, tandis que Marina a le CHE 2013 en ligne de mire. Markus Foerster

A l’école de la passeAprès une année passée dans l’académie pour talents du club français professionnel d’Istres Ouest-Provence, Stéphanie Bann- wart est la nouvelle passeuse de Sm’Aesch Pfeffingen. Ce choix ne doit rien au hasard. «D’une part, je peux profiter des structures pro-fessionnelles de ce club partenaire de Swiss Volley et tout miser sur la carte volleyball jusqu’au CHE 2013», explique la jeune femme de 20 ans. L’autre raison est certainement aussi la présence de Jana Surikova aux commandes.

L’internationale aux 140 sélections en équipe tchèque a officié elle-même à la distribution pour les Bâloises jusqu’au printemps. Surikova a été des années durant l’une des meilleures passeuses de LNA, ac-crochant deux titres nationaux à son palmarès avec Zeiler Köniz. Il est donc logique que Stéphanie attende beaucoup de son nouveau coach.

«C’est génial de voir comment Jana corrige parfois des petits détails et comme tout va mieux par la suite», s’enthousiasme Stéphanie. Et Jana Surikova de retourner le compliment: «Stéphanie a un énorme potentiel. Elle est très

athlétique, elle a de grandes mains et possède déjà une bonne tech-nique.» Elle a encore besoin d’un peu de temps et, surtout, de beaucoup de temps de jeu. En formant l’internationale suisse, Jana Surikova ap-porte sa contribution au projet CHE 2013. Un beau défi: «Mon objectif, c’est bien entendu que Stéphanie s’impose tôt ou tard comme la pas-seuse attitrée de l’équipe nationale.» Markus Foerster

«On a bien assez de choses à se dire en dehors du volley.»

«C’est génial de voir comment Jana corrige parfois des petits

détails.»

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Cuisine et bloc au top niveauPas d’inquiétude: Nneka Onyejekwe, la contreuse centrale de Volero Zurich n’a pas tourné le dos au volleyball pour embrasser un nou-veau métier. Cuisinière enthousiaste, elle fait toujours un crochet par le restaurant du club, le «Volero Lounge», pour deviser avec le cuisinier sur le repas de midi et jeter un coup d’œil par-dessus son épaule. «La saison passée, j’ai cuisiné presque tous les jours pour toutes mes colocataires», précise l’intéressée. Onyejekwe, la nature joyeuse, est de père nigérian, mais est née en Roumanie. Son der-nier menu de Noël est entré dans la légende: elle a passé toute sa journée en cuisine pour choyer des membres de sa famille et des connaissances avec des plats raffinés. Vous prendrez bien un peu de «mousse d’aubergines à l’œuf» sur toast? Et ce n’est qu’une des cordes à son arc culinaire.

Si la Roumaine ne peut plus autant se consa-crer à son hobby cette saison, c’est à cause d’un nouveau pas vers la professionnalisation de son club: les joueuses de Volero doivent manger chaque midi au restaurant du club, avec pour les participantes à la Champions League un régime équilibré pauvre en graisses et en sel. «Ça présente aussi un grand avantage: comme ça, je peux gagner beaucoup de temps et j’ai plus de phases de repos» (rires). Andreas Eisenring

Tomasik puissance 2Volley Amriswil compte seulement quatre rescapés de la saison passée. Miroslav «Miro» Tomasik (27 ans) est l’un d’eux. L’attaquant à l’aile aborde sa troisième saison en Thurgovie avec un objectif limpide: «Le titre et la coupe.» Confiant, il en croit son équipe ca-pable. «Nous nous améliorons un peu à chaque entraînement et nous avons un bon collectif. Sans pépins de santé, tout est pos-sible.»

Mais Volley Amriswil compte aussi sur un deuxième Tomasik: Juraj, frère aîné de Miro, a été engagé comme deuxième passeur. C’est la première fois que les deux frères jouent ensemble dans une équipe professionnelle. «Nous avons déjà joué côte à côte en juniors et en équipe slovaque cadets», se souviennent-ils de concert. «Ce n’est donc rien de nouveau pour nous.» Le fait de jouer dans la même équipe ne leur pose aucun problème. «On essaye de se sou-tenir mutuellement», confie Juraj. A 28 ans, l’aîné précise qu’ils se respectent beaucoup en tant que joueurs, et qu’il n’y pas de dis-

putes. «Il y en avait autrefois, quand nous étions jeunes. Aujourd’hui nous sommes plus mûrs et plus expérimentés», confirme Miro. Mais pas de quoi partager un appar-tement. «Heureusement», s’amuse Miro,

qui comme son frère vit avec sa copine. L’objectif de la saison, lui, reste partagé: le titre. Thomas Ammann

«J’ai cuisiné presque tous les jours pour toutes mes colo-

cataires.»

«On essaye de se soutenir mutuellement.»

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Camps de volleyCamps de volleyMerci beaucoup de votre confiance et de votre enthousiasme. Nous aurons à coeur de vous proposer également dans le futur uniquement des entraineurs professionnels.Grâce à notre partenariat avec Swiss Volley vous disposerez également de moyens modernes d'apprentissage du volleyball et surtout de l'enseignement des entraineurs des équipes nationales en beach et en indoor !En 2011 nous avons refusé plusieurs participants pour manque de place.En 2012 nous allons doubler les places.• Lieux de camps plus centralisés• Sorties• Joueurs PRO présents toute la semaine avec nous• Accueil d'entraineurs stagiairesNouvelles dates avec pré-inscriptions (pour assurer votre place):

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Un saut dans un autre mondeCarole Crittin est depuis cette saison coach de la première équipe femmes (LNA) de Kanti Schaffhouse. Un saut dans un autre monde: «Schaffhouse est un club professionnel. Ici, tout est fait pour créer des conditions idéales pour le sport», s’enthousiasme la Valaisanne, qui a officié plusieurs années au VBC Cheseaux. Le club vaudois, qui devait ces dernières années toujours lutter contre la relégation, a opté pour la relégation volontaire malgré son maintien en LNA.

A Schaffhouse, Carole Crittin ne devrait manquer ni d’argent ni de soutien. «Ici, chacun s’investit à 200 %, avec cœur et passion. Je peux me concentrer pleinement sur mon travail d’entraîneur, sans devoir encore courir à gauche à droite pour régler d’autres choses», se réjouit la Romande. Tout cela avec des joueuses pro-fessionnelles. «Je peux demander beaucoup aux joueuses et exiger une grande intensité, vu qu’elles n’ont pas huit heures de turbin dans les jambes.»

Mais les attentes sont à la hauteur de cette or-ganisation professionnelle. Carole Crittin a été un peu surprise à cet égard: «Durant les accès d’insomnie des nuits agitées, j’ai pris conscience que la pression était plus grande que je l’avais pensé. C’est clair: lorsqu’on a tout ce que l’on a toujours désiré en termes de structures et d’environ-nement, les responsables sont en droit d’attendre des résultats.» Mais la jeune femme (37 ans) a décidé de prendre cette pression de manière positive. «Elle me pousse à me surpasser. Comme le dit ma devise: si tu donnes tout pour l’équipe, les joueuses te paient en retour.» Thomas Ammann

«La pression est plus grande que je l’avais pensé.»

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Marie-Laure Sanchez

Cédric Hominal, quand on est un jeune joueur suisse, est-ce facile de tenter l’aventure chez nos voisins français?

Non, pas forcément car le fait d’être suisse est malgré tout un handicap. Notre cham-pionnat de Ligue A n’est pas très relevé et on arrive avec cette étiquette sur le dos. Il faut donc vraiment faire ses preuves et montrer ses qualités.

C’est maintenant chose faite puisque vous entamez votre quatrième saison dans le championnat de Ligue A en France. Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter la Suisse?

Ça faisait sept ans que j’évoluais en LNA et j’avais l’impression d’en avoir fait le tour. J’avais envie de changement et c’est vrai que jouer en France avait toujours été un rêve pour moi. Et puis lors d’un tournoi, j’ai pu établir des contacts avec un coach français et le reste s’est fait petit à petit.

Un futur club qui s’est tout d’abord appelé «Club Athlétique de Brive», dans le Limousin. Comment s’est passée l’adaptation?

J’ai eu la chance de tomber dans un club vraiment familial, ce qui a je pense un peu facilité les choses. Le rythme de travail était

nouveau pour moi: on passait à deux entraî-nements quotidiens, à une vraie discipline au niveau de l’hygiène de vie à la fois sur le terrain et en dehors sans parler bien sûr du niveau de jeu. L’équipe évoluait en Ligue B, et cette étape briviste m’a surtout apporté davantage de caractère et de mental. En effet, chaque année, un ou deux clubs hel-vétiques m’ont proposé de venir jouer chez eux, et la tentation de rentrer en Suisse était réelle; mais en même temps, je me devais de persévérer pour continuer à vivre mon rêve.

Et vous avez bien fait, puisque cette étape de Brive vous aura ensuite ou-vert une autre porte… celle de Lyon.

Effectivement, après deux saisons en Cor-rèze, j’ai été contacté par Lyon, ce qui me permettait aussi de me rapprocher un peu de la Suisse et de ma famille. Et puis je me

Cédric Hominal jusqu’au bout de son rêve!

Après une étape à Brive et un crochet par Lyon, Cédric Hominal évolue désormais à Tours, un des meilleurs clubs de l’hexagone. Que de chemin parcouru pour celui qui a toujours cru en son rêve! Rencontre avec un pas-sionné qui garde les pieds sur terre et la tête dans les étoiles…

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... Cédric Hominal en CEV Volleyball Champions League avec Tours VB!Un rêve se réalise ...

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Hominal a été élu meilleur passeur de ligue B française en 2011.

retrouvais dans un club qui correspondait davantage à mon style de jeu, axé sur la ra-pidité.

Des Lyonnais avec qui vous avez rem-porté le championnat de Ligue B avec l’accession en Ligue A à la clef! Et pour vous, le titre de meilleur passeur de Ligue B…

Oui, une magnifique saison au point de vue sportif, pour mon équipe et pour moi, avec en plus ma famille qui a souvent fait le déplacement pour venir me voir jouer. Et là encore, un tremplin qui m’a ouvert une autre porte…

… Et quelle porte! Puisque c’est le Tours Volley-Ball, meilleur club français, qui vous contacte alors, pour vous proposer de rejoindre la première équipe! Quel a été votre sentiment à cet instant?

Ça fait bizarre… C’est comme un petit rêve qui se réalise… Tours est un monument du volley en France et une ville qui vit véri-tablement pour ce sport. Et au niveau du professionnalisme, c’est encore le cran au-dessus car tout est organisé pour nous

faciliter la vie: démarches pour les papiers, appartement, déplacements la veille des matchs, vêtements officiels, physio à dispo-sition, etc. Tout est prévu et anticipé, c’est la grande classe. Et puis on joue devant une salle de 4000 spectateurs et là aussi, c’est totalement incroyable. Ça nous porte et on sent que tous les gens sont derrière nous. Il y en a même qui nous reconnaissent dans la rue!

Malgré tout cet environnement on ne peut plus favorable au volley, votre statut de deuxième passeur n’est-il pas un peu frustrant pour vous?

Bien sûr, mais ce genre de challenge, ça ne se refuse pas, d’autant que la saison est longue et riche en matches, donc les diri-geants m’ont assuré que j’aurais vraiment

ma chance. En attendant, je peux côtoyer de très grands joueurs et j’apprends beaucoup à leur contact. Pour l’instant, la saison vient de commencer, et je sais que mon heure viendra.

Peut-on vraiment vivre du volleyball?En Suisse non, en France oui, c’est possible. Il est évident qu’on est bien loin des salaires et des conditions du football, mais disons qu’on peut gagner sa vie.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune volleyeur qui aurait envie de suivre vos traces et d’évoluer un jour au plus haut niveau?

Je lui dirais d’abord de travailler, sans re-lâche et surtout, de toujours croire en lui et en ses capacités; de ne pas s’arrêter à une

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Ein Meilenstein: B-Meistertitel und Aufstieg mit ASU Lyon.

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critique et de faire ensuite les bons choix aux bons moments. Il y a quelques années, on m’avait dit: «Même pour un passeur, tu es trop petit, tu n’y arriveras pas.» Aujourd’hui, je me dis que j’ai bien fait de continuer mon chemin… Il est clair que le sport de haut niveau impose certaines contraintes et que la pratique intensive d’une activité laisse moins de temps libre pour les sorties ou les loisirs, mais je crois que c’est également une belle école de vie.

Dans ce très beau parcours qui est le vôtre jusqu’à présent, qu’est-ce que la Suisse vous a apporté?

Eh bien, paradoxalement, le fait que le vol-ley ne soit pas professionnel m’a sans doute tout de suite ouvert les yeux sur la réalité. En Suisse on doit cumuler les deux: le volley et le boulot. Du coup, je n’en apprécie que davantage la possibilité que j’ai désormais de pouvoir vivre de ma passion.

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Hominal en leader: Cédric (no 15) a révélé des qualités de meneur en France au cours des trois dernières années (ici avec ASU Lyon).

Carte de visite• Né le 2 mars 1984 • 186 cm• Double national franco-suisse • International suisse• Débute le volleyball à 8 ans avec

Jussy • 1999-2004 CS Chênois VB (1x champion, 2x vainqueur de la coupe)• 2004-2008 Lausanne UC (1x champion, 1x vainqueur de la coupe)• 2008-2010 Brive-la-Gaillarde (Ligue B, FRA)• 2010/2011 ASU Lyon (Ligue B, FRA) • Promotion en Ligue A avec Lyon,

meilleur passeur de la Ligue B• A partir de 2011/2012 Tours VB (Ligue A, CEV Champions League)

Dans le prochain numéroIls sont aussi pros à l’étranger: Joël Bruschweiler (en Allemagne) et Leandro Gerber (aux Pays-Bas). Découvrez leur expérience dans le prochain Swiss Volley Magazine.

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CHRISTIAN BIGLER

«Cédric est un exemple pour les jeunes»

Le directeur de Swiss Volley salue le parcours de Cédric Hominal, tout en regrettant que la Suisse ne puisse pas offrir les mêmes structures et les mêmes salaires à ses meilleurs joueurs, qui du coup partent tenter leur chance à l’étranger. «Je comprends leur désir d’aventure, il est tout à fait légitime. Mais pour notre championnat de LNA et pour l’équipe nationale, c’est dommage», confie Christian Bigler, qui ne veut pas s’arrêter sur le seul aspect financier. «Je crois qu’il y a une autre chose essentielle que nous ne possédons pas: c’est la «culture» du volley; un état d’esprit qui donnerait à notre sport une aura et une crédibilité qui existent dans d’autres pays, mais pas chez nous. Et pour en revenir à Cédric, je suis vraiment impressionné et j’ai un grand respect pour ce qu’il a réalisé.»

GEORGES-ANDRÉ CARREL

«J’ai eu très peur pour lui»

Georges-André Carrel ne tarit pas d’éloges pour celui qu’il a côtoyé pendant cinq ans à Lausanne: «Cédric a été très bien formé dans son club de Chênois, et au LUC, il a eu la chance de tomber sur une génération de très bons joueurs. Il a su progresser techniquement mais aussi humainement, puis il a voulu partir…» Et là, Georges-André Carrel avoue qu’il a eu peur pour son joueur: «Son séjour à Brive était celui de tous les dangers et je pense qu’il a ensuite très bien fait de passer par un échelon supplémentaire en jouant cette saison lyonnaise, qui lui a beaucoup apporté.» Et même s’il n’est que second passeur, pour le technicien lausannois une chose est sûre: «Il aura sa chance, c’est sûr. De toute façon, chaque rencontre qu’il joue, chaque minute passée sur le terrain et chaque balle qu’il touche, c’est un vrai bonheur à savourer.» Et Georges-André Carrel de conclure: «Il y a certainement beaucoup d’autres joueurs talentueux qui auraient eu les qualités techniques pour s’imposer à l’étranger, mais encore faut-il en avoir le cran. Cédric, lui, a eu le courage de partir, et rien que pour ça, je dis chapeau!»

MICHEL BOLLE

«Talent et détermination»

Michel Bolle fut son entraîneur en équipe nationale helvétique, et il se souvient de lui comme d’un personnage à part: «Très honnêtement, je dirais que Cédric a un caractère de fou! Mais attention, dans le sens positif du terme, c’est-à-dire que c’est quelqu’un qui va au bout des choses, au bout de ses rêves

et qui n’a peur de rien.» Pour l’actuel entraîneur des dames de Guin, Cédric Hominal possède un talent énorme allié à une vraie détermination.

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ZoomPassage de témoinAu dernier jour du CHE 2011 femmes à Belgrade, les hôtes – l’Italie et la Serbie – ont transmis le drapeau officiel des joutes européennes aux présidents des deux fé-dérations qui leur succèdent, Werner von Moltke (Allemagne, 2e de la g.) et Christoph Stern (Suisse, tout à dr.). Le CHE 2011 ap-partient déjà à l’histoire: cap sur la Suisse et l’Allemagne pour le CHE 2013!

Phot

os: C

EV

Page 17: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

Passe: spécialisation en 6-3Développer le jeu avec le système 6-3? Pourquoi pas! Le 6-3 est une option à la fois simple et intéressante pour réaliser le premier pas en direction de la spécialisation du passeur.

Phot

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Dans le domaine de la relève, les systèmes de jeu servent avant tout à former le passeur. Le système doit être choisi de manière à ce que le passeur puisse eff ectivement appliquer dans le jeu le plus grand nombre possible d’éléments techniques et tactiques exercés à l’entraîne-ment. Au-delà de la formation technique, l’en-traîneur doit donc constamment garder à l’esprit le développement du jeu de son équipe.Sur le chemin qui mène les joueurs de l’uni-versalisme à la spécialisation, il faut toujours

adapter le jeu pas à pas, en fonction de leur stade de développement. Il va sans dire que le développement du jeu exige une bonne plani-fi cation, tout au moins concernant les diff érents systèmes que l’on souhaite appliquer au fi l de la formation tactique de l’équipe. Car tous les sys-tèmes ne sont pas forcément adaptés à chaque phase de développement.Dans le présent cahier de l’entraîneur, nous nous arrêterons sur le système de jeu 6-3. Le 6-3 est une alternative intéressante à la voie souvent

Cahier de l’entraîneur 4|11présenté par

ImpressumChef de rédaction Markus FoersterAuteur Markus FoersterMise en page et photos Markus Foerster, FIVBEmail [email protected]

Chère lectrice, Cher lecteur,Le système de jeu 6-3 est une option simple pour faire le premier pas en direction de la spécialisation dans le déve-loppement du jeu. Le 6-3 est plus simple à gérer qu’un 6-6 avec pénétration à partir de la position 1: il se prête donc particulièrement bien aux équipes qui n’ont pas encore beaucoup d’expérience des systèmes de jeu (p. 17-21). En page coaching (p. 22), vous trouverez quelques pistes et conseils utiles pour sortir votre équipe d’une spirale descendante.Je vous souhaite bonne lec-ture, en espérant que vous pourrez en tirer quelques conseils utiles dans votre quotidien d’entraîneur.

Markus [email protected]

Dans la présente édition

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Page 18: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

[email protected]

Fig. 4 Passeur en position 1 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

Fig. 5 Passeur en position 6 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

Vérifi ez le règlement!

Le règlement des SAR C et M15 interdit les permutations, que l’on joue en 6-6- ou en 6-3 (v. Règlement de volleyball de Swiss Volley, précisons concernant les art. 222, al. 1, et 240). Un 6-3 avec des passeurs en 1 et en 6 n’a pas de sens dans ces catégories, vu que, en cas de pénétration en 6, le passeur doit rester en 6 après sa passe.

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

Le problème de la cible pourrait certes être réglé par un compromis (en récep-tionnant p. ex. sur la pos. 2½), mais ce serait au prix du sacrifi ce des trajectoires simples à la passe, surtout à partir de la position 2. La question du dispositif de réception est moins problématique, vu que la formation à 4 ou à 5 vient tout naturellement. Le seul point délicat est la réception à 4, lorsque les joueurs n’ont pas encore acquis la sta-bilité du fait l’espace relativement grand que chacun d’entre eux doit couvrir. Je déconseille néanmoins d’opter systéma-tiquement pour la variante de réception à 5 (qui exige le placement du 6 devant ou derrière selon la rotation), car ce n’est pas une solution d’avenir (le 3-1-2 n’étant presque plus pratiqué en défense) et elle n’apporte rien ou presque aux joueurs dans leur développement tactique.

Développement: passeur en pénétration

Il est en principe aussi possible de jouer le 6-3 avec pénétration (pénétration du passeur à partir de la zone arrière). Dans ce cas, les passeurs devraient idéalement toujours jouer aux positions 1 et 6, car ils ont ainsi toujours trois joueurs avant dis-ponibles pour l’attaque. Le règlement ne permet toutefois pas cette variante dans toutes les catégories (v. encadré). Le 6-3 est aussi possible avec un passeur en 2 ou en 1. Ainsi, pour la moitié des rotations (lorsque le passeur est en 1), on conserve l’avantage de trois attaquants au fi let.

Infobox

Les systèmes de jeuLes systèmes de jeu sont toujours dési-gnés par un couple de chiff res, le premier indiquant le nombre d’attaquants, le deuxième, le nombre de passeurs (spé-cialisés). Dans un 5–1, l’équipe joue donc avec 5 attaquants et un passeur, lequel n’attaque pas. Dans un 6–2, les 6 joueurs attaquent, mais seuls deux d’entre eux sont passeurs.Le 6–2 a d’ailleurs été longtemps appelé 4–2, ce qui n’était pas tout à fait correct, vu que chacun des passeurs peut aussi se muer en attaquant lorsqu’il n’est pas à la passe.

Les systèmes de défenseL’équipe en défense a le choix entre deux options: le 3–2–1 ou le 3–1–2. Le 3–2–1 se joue avec 3 contreurs, 2 défenseurs de-vant (sur les côtés) et un défenseur tout à l’arrière (le «6 arrière»). Avec le 3–1–2 («6 avant»), le défenseur central est placé sur la ligne des 3 m devant les défenseurs qui couvrent les côtés. Seul le 3–2–1 est utilisé en défense dans le volleyball moderne.

PénétrationDésigne la montée d’un joueur arrière dans la zone d’attaque pour y assurer la

passe. Le but de la pénétration est de libérer de la passe le joueur en position 3, de sorte à pouvoir s’appuyer sur trois attaquants au fi let.

PermutationOn entend par permutation l’interversion de deux joueurs d’une même ligne, soit les joueurs au fi let ou les joueurs arrière.

Complexe 1 (C1)Le C1 désigne la situation de jeu de l’équipe qui réceptionne le service, soit l’enchaînement réception, passe et pre-mière attaque.

Complexe 2 (C2)Le C2 désigne la situation de jeu inté-grant bloc, défense et contre-attaque. On l’appelle aussi «jeu de transition», parce qu’il implique le passage d’une situation de défense à une situation d’attaque. A noter que le service fait aussi partie du C2, car la stratégie mise en place pour la défense et le contre est étroitement liée à la tactique appliquée au service.

Le b.a.-ba des systèmes

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18 Cahier de l’entraîneur 4|2011

Passe: spécialisation en 6-3

choisie du système 6-6 avec pénétration du passeur de la position 1, que nous avons détaillé dans le cahier 2009-4 (v. notam-ment fig. 3).

6-3? Absolument!

Dans le système de jeu 6-3, tous les joueurs sont à la fois réceptionneurs et attaquants, mais seuls trois d’entre eux sont aussi pas-seurs. A chaque rotation, c’est uniquement celui des trois passeurs potentiels qui est en position 3 ou 2 qui assure la passe. Vu qu’il n’y a jamais deux passeurs côte à côte (v. fig. 1 et 2; passeurs = rouge, atta-quants = bleu), la répartition des rôles est claire.

Avantages et inconvénients

Comme tout système de jeu, le 6-3 pré-sente de nombreux avantages, mais aussi quelques faiblesses.

simple et facile à comprendrerépartition claire des rôlesformation universelle des attaquants (qui peuvent attaquer de toutes les positions)formation universelle des passeurs (qui jouent comme attaquants sur quatre positions)toujours au moins deux attaquants qui peuvent être servis sur passe rac-courcie (3-4,5 m)intégration de l’attaque arrière des positions 1 et 6 («pipe»)

certains joueurs ne font plus la passe (contrairement au système 6-6 avec pénétration du passeur à partir de la pos. 1)différentes cibles pour la réception (pos. 3 ou 2; v. fig. 1 et 2)différents dispositifs de réception (ré-ception à 4 ou à 5)prise en charge des ballons imprécis (qui fait la passe?)complique l’introduction de la péné-tration pour le passeur

Raccourcir les passes

Dans le domaine de la relève, l’entraîneur est souvent confronté au problème sui-vant: enfants et jeunes adolescents n’ont souvent pas la force de faire des passes longues et hautes (p. ex., passe haute de la pos. 2 sur la pos. 4). C’est ici que réside l’avantage principal du système 6-3: le passeur dispose toujours d’au moins deux positions sur lesquelles jouer une passe (haute) de 4,5 m au maximum. Ce qui permet de stabiliser notablement le jeu d’attaque, tout en conservant une bonne variabilité. Le fait que certaines positions d’attaque soient dans la zone arrière n’est, selon moi, pas un désavan-tage. Au contraire: ainsi, la zone arrière est perçue rapidement comme un espace naturel du jeu d’attaque.

Où et comment réceptionner dans le système 6–3?

La difficulté majeure réside à mes yeux dans le domaine de la réception. D’une part, il y a deux cibles possibles (pos. 3 ou 2 selon la rotation) et, d’autre part, le dispositif de réception n’est pas toujours le même (v. fig. 1 et 2). Fig. 3 Possible développement du jeu pour le volleyball de masse (en haut, objectif 6-2) et les équipes de la

relève compétitives qui s’entraînent au moins deux fois par semaine (en bas, objectif 5-1).

Fig. 1 Passeur en position 3 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

Abb. 2 Passeur en position 2 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

4 contre 4

pointe avant(passe du joueur devant au centre)

Système de jeu 6–6

non-spécialisé(passeur en pos. 3)

Système de jeu 6–3

3 passeurs-attaquants3 attaquants

(passeur en pos. 3 et 2)

Système de jeu 6–3

(passe: pénétration à partir des positions 1 et 6)

Système de jeu 6–2

2 passeurs-attaquants4 attaquants

(passe: pénétration à partir des positions 1/6/5)

Système de jeu 6–6

non-spécialisépénétration du passeur

(passe: pénétration à partir de la position 1)

Système de jeu 6–2

2 passeurs-attaquants4 attaquants

(passe: pénétration à partir des positions 1/6/5)

4 contre 4

pénétration du passeur(passe: pénétration à partir

de la position 1)

Système de jeu 5–1

1 passeur5 attaquants

(passe du passeur à partir de toutes positions)

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Page 19: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

[email protected]

Fig. 4 Passeur en position 1 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

Fig. 5 Passeur en position 6 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

Vérifi ez le règlement!

Le règlement des SAR C et M15 interdit les permutations, que l’on joue en 6-6- ou en 6-3 (v. Règlement de volleyball de Swiss Volley, précisons concernant les art. 222, al. 1, et 240). Un 6-3 avec des passeurs en 1 et en 6 n’a pas de sens dans ces catégories, vu que, en cas de pénétration en 6, le passeur doit rester en 6 après sa passe.

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

Le problème de la cible pourrait certes être réglé par un compromis (en récep-tionnant p. ex. sur la pos. 2½), mais ce serait au prix du sacrifi ce des trajectoires simples à la passe, surtout à partir de la position 2. La question du dispositif de réception est moins problématique, vu que la formation à 4 ou à 5 vient tout naturellement. Le seul point délicat est la réception à 4, lorsque les joueurs n’ont pas encore acquis la sta-bilité du fait l’espace relativement grand que chacun d’entre eux doit couvrir. Je déconseille néanmoins d’opter systéma-tiquement pour la variante de réception à 5 (qui exige le placement du 6 devant ou derrière selon la rotation), car ce n’est pas une solution d’avenir (le 3-1-2 n’étant presque plus pratiqué en défense) et elle n’apporte rien ou presque aux joueurs dans leur développement tactique.

Développement: passeur en pénétration

Il est en principe aussi possible de jouer le 6-3 avec pénétration (pénétration du passeur à partir de la zone arrière). Dans ce cas, les passeurs devraient idéalement toujours jouer aux positions 1 et 6, car ils ont ainsi toujours trois joueurs avant dis-ponibles pour l’attaque. Le règlement ne permet toutefois pas cette variante dans toutes les catégories (v. encadré). Le 6-3 est aussi possible avec un passeur en 2 ou en 1. Ainsi, pour la moitié des rotations (lorsque le passeur est en 1), on conserve l’avantage de trois attaquants au fi let.

Infobox

Les systèmes de jeuLes systèmes de jeu sont toujours dési-gnés par un couple de chiff res, le premier indiquant le nombre d’attaquants, le deuxième, le nombre de passeurs (spé-cialisés). Dans un 5–1, l’équipe joue donc avec 5 attaquants et un passeur, lequel n’attaque pas. Dans un 6–2, les 6 joueurs attaquent, mais seuls deux d’entre eux sont passeurs.Le 6–2 a d’ailleurs été longtemps appelé 4–2, ce qui n’était pas tout à fait correct, vu que chacun des passeurs peut aussi se muer en attaquant lorsqu’il n’est pas à la passe.

Les systèmes de défenseL’équipe en défense a le choix entre deux options: le 3–2–1 ou le 3–1–2. Le 3–2–1 se joue avec 3 contreurs, 2 défenseurs de-vant (sur les côtés) et un défenseur tout à l’arrière (le «6 arrière»). Avec le 3–1–2 («6 avant»), le défenseur central est placé sur la ligne des 3 m devant les défenseurs qui couvrent les côtés. Seul le 3–2–1 est utilisé en défense dans le volleyball moderne.

PénétrationDésigne la montée d’un joueur arrière dans la zone d’attaque pour y assurer la

passe. Le but de la pénétration est de libérer de la passe le joueur en position 3, de sorte à pouvoir s’appuyer sur trois attaquants au fi let.

PermutationOn entend par permutation l’interversion de deux joueurs d’une même ligne, soit les joueurs au fi let ou les joueurs arrière.

Complexe 1 (C1)Le C1 désigne la situation de jeu de l’équipe qui réceptionne le service, soit l’enchaînement réception, passe et pre-mière attaque.

Complexe 2 (C2)Le C2 désigne la situation de jeu inté-grant bloc, défense et contre-attaque. On l’appelle aussi «jeu de transition», parce qu’il implique le passage d’une situation de défense à une situation d’attaque. A noter que le service fait aussi partie du C2, car la stratégie mise en place pour la défense et le contre est étroitement liée à la tactique appliquée au service.

Le b.a.-ba des systèmes

Praxisbeilage_2011-4_fr.indd 19 14.11.2011 16:30:05

18 Cahier de l’entraîneur 4|2011

Passe: spécialisation en 6-3

choisie du système 6-6 avec pénétration du passeur de la position 1, que nous avons détaillé dans le cahier 2009-4 (v. notam-ment fig. 3).

6-3? Absolument!

Dans le système de jeu 6-3, tous les joueurs sont à la fois réceptionneurs et attaquants, mais seuls trois d’entre eux sont aussi pas-seurs. A chaque rotation, c’est uniquement celui des trois passeurs potentiels qui est en position 3 ou 2 qui assure la passe. Vu qu’il n’y a jamais deux passeurs côte à côte (v. fig. 1 et 2; passeurs = rouge, atta-quants = bleu), la répartition des rôles est claire.

Avantages et inconvénients

Comme tout système de jeu, le 6-3 pré-sente de nombreux avantages, mais aussi quelques faiblesses.

simple et facile à comprendrerépartition claire des rôlesformation universelle des attaquants (qui peuvent attaquer de toutes les positions)formation universelle des passeurs (qui jouent comme attaquants sur quatre positions)toujours au moins deux attaquants qui peuvent être servis sur passe rac-courcie (3-4,5 m)intégration de l’attaque arrière des positions 1 et 6 («pipe»)

certains joueurs ne font plus la passe (contrairement au système 6-6 avec pénétration du passeur à partir de la pos. 1)différentes cibles pour la réception (pos. 3 ou 2; v. fig. 1 et 2)différents dispositifs de réception (ré-ception à 4 ou à 5)prise en charge des ballons imprécis (qui fait la passe?)complique l’introduction de la péné-tration pour le passeur

Raccourcir les passes

Dans le domaine de la relève, l’entraîneur est souvent confronté au problème sui-vant: enfants et jeunes adolescents n’ont souvent pas la force de faire des passes longues et hautes (p. ex., passe haute de la pos. 2 sur la pos. 4). C’est ici que réside l’avantage principal du système 6-3: le passeur dispose toujours d’au moins deux positions sur lesquelles jouer une passe (haute) de 4,5 m au maximum. Ce qui permet de stabiliser notablement le jeu d’attaque, tout en conservant une bonne variabilité. Le fait que certaines positions d’attaque soient dans la zone arrière n’est, selon moi, pas un désavan-tage. Au contraire: ainsi, la zone arrière est perçue rapidement comme un espace naturel du jeu d’attaque.

Où et comment réceptionner dans le système 6–3?

La difficulté majeure réside à mes yeux dans le domaine de la réception. D’une part, il y a deux cibles possibles (pos. 3 ou 2 selon la rotation) et, d’autre part, le dispositif de réception n’est pas toujours le même (v. fig. 1 et 2). Fig. 3 Possible développement du jeu pour le volleyball de masse (en haut, objectif 6-2) et les équipes de la

relève compétitives qui s’entraînent au moins deux fois par semaine (en bas, objectif 5-1).

Fig. 1 Passeur en position 3 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

Abb. 2 Passeur en position 2 Formation de base (en haut) et exemple de

dispositif de réception

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

4 contre 4

pointe avant(passe du joueur devant au centre)

Système de jeu 6–6

non-spécialisé(passeur en pos. 3)

Système de jeu 6–3

3 passeurs-attaquants3 attaquants

(passeur en pos. 3 et 2)

Système de jeu 6–3

(passe: pénétration à partir des positions 1 et 6)

Système de jeu 6–2

2 passeurs-attaquants4 attaquants

(passe: pénétration à partir des positions 1/6/5)

Système de jeu 6–6

non-spécialisépénétration du passeur

(passe: pénétration à partir de la position 1)

Système de jeu 6–2

2 passeurs-attaquants4 attaquants

(passe: pénétration à partir des positions 1/6/5)

4 contre 4

pénétration du passeur(passe: pénétration à partir

de la position 1)

Système de jeu 5–1

1 passeur5 attaquants

(passe du passeur à partir de toutes positions)

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Page 20: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

[email protected]

A

T

Team A Team B

Accent:Transposition dans le jeu

• L’équipe A sert l’équipe B joue en C1 poursuivre le jeu jusqu’à la fin de l’échange

• Si l’équipe B sort gagnante de son C1: ballon gratuit de T sur l’équipe B attaque de l’équipe B poursuivre le jeu jusqu’à la fin de l’échange

• L’équipe B sert ...

Mode de comptage: • Lorsque l’équipe à la réception

gagne les deux échanges (C1 et ballon gratuit, elle marque un big point

• Rotation d’une position pour l’équipe qui marque 3 big points

• La première équipe qui effectue la rotation complète a gagné

Big point (6 contre 6)

A

B

AP

P'

Accent:Entraînement de la passe en situa-tion de C1 (contre-attaque)

• A (ou B) tape sur le ballon l’équipe se déplace sur les po-sitions de contre et de défense (bloc à 2!)

• Attaque de A (ou de B) dé-fense haute au centre du terrain (dans la «maison») passe de

P’ sur la pos. 3, 4, 1 ou 6 (pipe) contre-attaque

Important:A la passe, opter pour les trajectoires courtes et simples l’efficacité de l’attaque est importante en C2!

Drill C2 (passe sur pos. 2)

Natural Running by ASICS

Le fabricant japonais de chaussures de sport présente une nouvelle collection dédiée à la course à pied. Une chaus-sure qui stimule la senso-motricité, un des facteurs-clés de la physiologie du mouvement, et s’adresse par ce fait tout particulièrement aux sportifs évoluant en équipe. Grâce au nouveau modèle GEL-EXCEL33, l’entraînement de la propulsion vers l’avant exécutée par l’avant-pied se fait tout naturellement sans pour autant augmenter le risque de bles-sures. En travaillant son style de course, le coureur renforce la voûte plantaire, l’articulation du pied et les muscles du mollet – précisément les structures sollicitées au volley-ball lors des détentes verticales. Celui qui souhaite s’adonner au volley et préparer sa muscu-lature, aussi bien du pied que du mollet, par un entraînement d’endurance basique, misera à l’avenir sur la chaussure ASICS GEL-EXCEL33. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter www.asics.ch

Praxisbeilage_2011-4_fr.indd 21 14.11.2011 16:30:10

20 Cahier de l’entraîneur 4|2011

Passe: spécialisation en 6-3

A

B

A

P

P'

Accent:Entraînement de la passe en situa-tion de C2 (contre-attaque)

• A (ou B) tape sur le ballon l’équipe se déplace sur les po-sitions de contre et de défense (bloc à 2, P = bloc central!)

• Attaque de A (ou de B) dé-fense haute au centre du ter-

rain (dans la «maison») passe de P’ sur la pos. 4, 2 ou 6 (pipe) contre-attaque

Important:A la passe, opter pour les trajectoires courtes et simples l’efficacité de l’attaque est importante en C2!

Drill C2 (passe sur pos. 3)

P

4

5

63

1

2

A

B

C T

Accent:Entraînement de la passe en position 2

Idem «Attaques à gogo 1», mais en suivant la séquence suivante: • T sert sur C réception sur P

passe sur A attaque de A (ré-cupère ensuite son ballon et va se placer sur une position de ré-serve)

• T sert sur B réception sur P passe sur C attaque de C

• T sert sur A réception sur P passe sur B attaque de B ...

Attaques à gogo 2: pos. 1, 3 et 4

P

4

5

6 3

1

2

A

B

C T

Accent:Entraînement de la passe pour les variantes standard à partir de la position 3

• T sert sur C réception sur P passe sur B attaque de B (B ré-cupère ensuite son ballon et va se placer sur une position de ré-serve)

• T sert sur A réception sur P passe sur C attaque de C

• T sert sur B réception sur P passe sur A attaque de A ...

Important: • La séquence reste toujours la

même! • Les joueurs au bloc sont changés

après 3-4 passages.

Attaques à gogo 1: pos. 2, 4 et 6 (pipe)

Accents: • C1 avec passeur en position 3 • Trajectoires courtes à la passe

• E sert et va se placer en pos. 6 pour défendre

• Réception sur P passe sur pos. 2 (3a), 4 (3b) ou 6 (3c) attaque de A, B ou C contre un bloc à 2 et 2 défenseurs

• Défense haute et rattraper le bal-lon ...

• Changement après 8 attaques réussies (= que la défense n’a pas réussi à récupérer)

Variante:Placer un bloc à 3 pour contrer les attaques de la pos. 6 (pipe)

P

3b

3a

3c

1

2

B

E

A

C

Raccourcir la passe en C1 (1)

Accents: • C1 avec passeur en position 2 • Trajectoires courtes à la passe

• E sert et va se placer en pos. 6 pour défendre

• Réception sur P passe sur pos. 3 (3a) ou 1 (3b) attaque de A ou B contre un bloc à 2 et 2 dé-fenseurs

• Défense haute et rattraper le bal-lon ...

• Changement après 8 attaques réussies (= que la défense n’a pas réussi à récupérer)

Variante:Intégrer l’attaque par la pos. 6 (pipe) et/ou la pos. 4

P

3a

3b

1

2

A

E

B

C

D

Raccourcir la passe en C1 (2)

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Page 21: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

[email protected]

A

T

Team A Team B

Accent:Transposition dans le jeu

• L’équipe A sert l’équipe B joue en C1 poursuivre le jeu jusqu’à la fin de l’échange

• Si l’équipe B sort gagnante de son C1: ballon gratuit de T sur l’équipe B attaque de l’équipe B poursuivre le jeu jusqu’à la fin de l’échange

• L’équipe B sert ...

Mode de comptage: • Lorsque l’équipe à la réception

gagne les deux échanges (C1 et ballon gratuit, elle marque un big point

• Rotation d’une position pour l’équipe qui marque 3 big points

• La première équipe qui effectue la rotation complète a gagné

Big point (6 contre 6)

A

B

AP

P'

Accent:Entraînement de la passe en situa-tion de C1 (contre-attaque)

• A (ou B) tape sur le ballon l’équipe se déplace sur les po-sitions de contre et de défense (bloc à 2!)

• Attaque de A (ou de B) dé-fense haute au centre du terrain (dans la «maison») passe de

P’ sur la pos. 3, 4, 1 ou 6 (pipe) contre-attaque

Important:A la passe, opter pour les trajectoires courtes et simples l’efficacité de l’attaque est importante en C2!

Drill C2 (passe sur pos. 2)

Natural Running by ASICS

Le fabricant japonais de chaussures de sport présente une nouvelle collection dédiée à la course à pied. Une chaus-sure qui stimule la senso-motricité, un des facteurs-clés de la physiologie du mouvement, et s’adresse par ce fait tout particulièrement aux sportifs évoluant en équipe. Grâce au nouveau modèle GEL-EXCEL33, l’entraînement de la propulsion vers l’avant exécutée par l’avant-pied se fait tout naturellement sans pour autant augmenter le risque de bles-sures. En travaillant son style de course, le coureur renforce la voûte plantaire, l’articulation du pied et les muscles du mollet – précisément les structures sollicitées au volley-ball lors des détentes verticales. Celui qui souhaite s’adonner au volley et préparer sa muscu-lature, aussi bien du pied que du mollet, par un entraînement d’endurance basique, misera à l’avenir sur la chaussure ASICS GEL-EXCEL33. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter www.asics.ch

Praxisbeilage_2011-4_fr.indd 21 14.11.2011 16:30:10

20 Cahier de l’entraîneur 4|2011

Passe: spécialisation en 6-3

A

B

A

P

P'

Accent:Entraînement de la passe en situa-tion de C2 (contre-attaque)

• A (ou B) tape sur le ballon l’équipe se déplace sur les po-sitions de contre et de défense (bloc à 2, P = bloc central!)

• Attaque de A (ou de B) dé-fense haute au centre du ter-

rain (dans la «maison») passe de P’ sur la pos. 4, 2 ou 6 (pipe) contre-attaque

Important:A la passe, opter pour les trajectoires courtes et simples l’efficacité de l’attaque est importante en C2!

Drill C2 (passe sur pos. 3)

P

4

5

63

1

2

A

B

C T

Accent:Entraînement de la passe en position 2

Idem «Attaques à gogo 1», mais en suivant la séquence suivante: • T sert sur C réception sur P

passe sur A attaque de A (ré-cupère ensuite son ballon et va se placer sur une position de ré-serve)

• T sert sur B réception sur P passe sur C attaque de C

• T sert sur A réception sur P passe sur B attaque de B ...

Attaques à gogo 2: pos. 1, 3 et 4

P

4

5

6 3

1

2

A

B

C T

Accent:Entraînement de la passe pour les variantes standard à partir de la position 3

• T sert sur C réception sur P passe sur B attaque de B (B ré-cupère ensuite son ballon et va se placer sur une position de ré-serve)

• T sert sur A réception sur P passe sur C attaque de C

• T sert sur B réception sur P passe sur A attaque de A ...

Important: • La séquence reste toujours la

même! • Les joueurs au bloc sont changés

après 3-4 passages.

Attaques à gogo 1: pos. 2, 4 et 6 (pipe)

Accents: • C1 avec passeur en position 3 • Trajectoires courtes à la passe

• E sert et va se placer en pos. 6 pour défendre

• Réception sur P passe sur pos. 2 (3a), 4 (3b) ou 6 (3c) attaque de A, B ou C contre un bloc à 2 et 2 défenseurs

• Défense haute et rattraper le bal-lon ...

• Changement après 8 attaques réussies (= que la défense n’a pas réussi à récupérer)

Variante:Placer un bloc à 3 pour contrer les attaques de la pos. 6 (pipe)

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Raccourcir la passe en C1 (1)

Accents: • C1 avec passeur en position 2 • Trajectoires courtes à la passe

• E sert et va se placer en pos. 6 pour défendre

• Réception sur P passe sur pos. 3 (3a) ou 1 (3b) attaque de A ou B contre un bloc à 2 et 2 dé-fenseurs

• Défense haute et rattraper le bal-lon ...

• Changement après 8 attaques réussies (= que la défense n’a pas réussi à récupérer)

Variante:Intégrer l’attaque par la pos. 6 (pipe) et/ou la pos. 4

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Raccourcir la passe en C1 (2)

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22 Cahier de l’entraîneur 4|2011

Coaching

Quand le ver est dans le fruitLa défaite, tout comme la victoire, fait partie du sport. Par contre, les défaites en série mettent la solidité d’une équipe à dure épreuve. Dans ce genre de situation, le rôle du coach prend une dimension supplémentaire.

Parfois, c’est comme le mauvais sort. L’équipe joue bien, fait jeu égal avec l’ad-versaire, mais sort à chaque fois du terrain en perdante. Quand la spirale s’enclenche, les chances qu’ont les joueurs de redres-ser le cap par eux-mêmes diminuent à chaque défaite.Dans ce genre de situation, le coach est particulièrement sollicité. Il doit donner aux joueurs les clés qui leur permettront de retrouver le chemin du succès. Il va sans dire que la tâche est autrement plus difficile que le coaching «de beau temps» que l’on peut pratiquer lorsque l’équipe vole de succès en succès. Mais en même temps, c’est là qu’un coach se révèle.

Analyser les causes

Il arrive certes que la chance décide de la victoire ou de la défaite. Mais, la plupart du temps, la défaite a des causes bien plus concrètes: trop de fautes au service, erreurs tactiques du passeur, déstabilisation par excès de changements, etc. Analyse chaque match avec précision, mets en lumière les causes, tires-en les leçons et tiens-en compte dans la conception des entraînements. Remarque: dans l’analyse, n’oublie pas la préparation du match et les derniers entraînements.

Accorder sa confiance

En tant qu’entraîneur, tu dois pouvoir montrer l’exemple, notamment en cas de défaite. Montre-toi calme et factuel face à tes joueurs, même en cas de critiques. Montre-leur que tu es convaincu que, ensemble, vous pouvez redresser le cap. Si tu n’as pas confiance en eux, qui donc pourrait en avoir? Ou, pour reprendre les mots de Carl McGown, entraîneur de l’équipe nationale masculine: «Tu ne dois pas couler le bateau où tu te trouves toi-même.» N’oublie pas que le langage du

corps est au moins aussi important que les mots!

Créer de la confiance en soi

Une saine confiance en soi est le socle de tout succès. L’ennui, c’est que le doute enfle avec chaque revers. Profite des entraîne-ments pour refaire une santé à la confiance entamée des joueurs. Prépare les exercices de manière à ce que les joueurs puissent accumuler les expériences positives. Donne donc la préférence à des exercices simples et veille à un haut niveau de qualité d’exécution.

Bâtir sur les points forts

Nous avons tendance à mesurer nos perfor-mances exclusivement au résultat, malgré le manque de nuances de la démarche. Or chaque joueur a ses points forts. Demande à chaque joueur d’inscrire sur une affiche la plus grande force d’un de ses coéqui-

piers. Il s’en dégagera un tableau positif de l’équipe, noir sur blanc, visible de tout un chacun. Au prochain match, attachez-vous à tirer le meilleur parti de ces forces.

Structurer pour sécuriser

L’expérience montre que, dans une phase difficile, il faut éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain – surtout quand une for-mule a fait ses preuves. Le connu favorise la sécurité, trop de nouveauté est plutôt déstabilisant dans une phase où il faudrait précisément retrouver de la stabilité. Un travail de qualité paye tôt ou tard. Souvent, la patience est la clef du succès.

Star mondiale comme joueur du dimanche: les défaites font mal et rongent la confiance.

A lire!Erfolgreiches TeamcoachingLothar Linz, Meyer & Meyer VerlagISBN 978-3898995559

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Markus Foerster (source: Suva)

Le nouveau programme de prévention «Sport Basics» de la Suva est spécialement axé sur les sports de balle comme le vol-leyball, le football, le handball, le basketball et le unihockey. Dans cette première série, nous vous présentons en détail les six exer-cices «Basics» et les quattre exercices «Ba-sics Plus» particulièrement indiqués pour les adeptes du volleyball.

A qui s’adresse «Sport Basics»?Les exercices sont principalement destinés aux personnes de 10 à 70 ans pratiquant un sport de ballon dans le cadre des loisirs ou à haut niveau. Ces exercices permettent aux sportifs d’élite de tester leur capital de force musculaire, mais conviennent également à toutes les personnes souhaitant améliorer leur condition physique.Le volet «Basics» vise à combler les déficits pouvant provoquer des blessures dans le cadre des sports de ballon. Pour les vol-leyeurs, cela concerne avant tout le dos, les épaules, les genoux et les chevilles.Le volet «Basics Plus» propose des exercices plus complexes. Il s’adresse aux personnes qui maîtrisent le programme «Basics» et permet d’entraîner simultanément deux ou plusieurs zones, par exemple le dos et les épaules.

Combien de temps faut-il prévoir?Lorsque les exercices sont connus, il faut compter environ dix minutes. Ils s’intègrent facilement dans un programme d’échauffe-ment sans rallonger inutilement la durée de l’entraînement.

Mets-toi aussi à «Sport Basics»! (2e volet)

Principes généraux:1. Tension musculaire Contracte les abdominaux et le plancher pelvien

et maintiens la tension musculaire tout au long de l’exercice:- rentre le ventre en contractant les muscles en

direction de la colonne vertébrale et de la tête.- Pour les femmes: contracte le périnée comme si

tu avais fortement envie d’aller aux toilettes.- Pour les hommes: remonte les testicules.- Inspire et expire du thorax, afin de maintenir la tension.- Expire quand la tension est la plus forte et inspire en revenant à la position initiale.

2. Exécution des exercices Exécute les exercices lentement, avec précision et sans à-coups.

«Sport Basics» gratuitement sur ton smartphone!Grâce à l’application gratuite «Sport Basics» pour smartphone, ton programme d’en-traînement te suit partout. L’application propose des explications détaillées sur tous les exercices, images à l’appui. Pour chaque exercice, une vidéo te montre l’exécu-tion correcte. L’application «Sport Basics» est disponible dans l’iTunes Store et l’Android Market.

«Sport Basics» en un clin d’œil- 10 minutes d’engagement- 6 exercices «Basics»- 4 exercices «Basics Plus»- une importante prévention contre les blessures

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Exercice 3: Stabilisation du tronc: appui latéral

Position initialeAllonge-toi sur le sol en position latérale. Contracte les abdominaux et le plancher pelvien, regard droit devant.

Exécution• Prends appui sur le bras côté sol, en

veillant à ce que le coude soit à la verti-cale de l’épaule.

• Soulève-toi en prenant appui sur l’avant bras et garde la position en maintenant la tension musculaire, en inspirant et ex-pirant calmement. Veille à garder la tête dans le prolongement de la colonne ver-tébrale et à ne pas baisser les épaules.

• Reviens à la position initiale après 20 se-condes et change de côté.

• 10 répétitions par côté

VariantesTu as deux options pour augmenter le ni-veau de difficulté:• élève et abaisse le corps sans toucher le sol• fais 10 battements avec la jambe supérieure

en maintenant l’appui

Exercice 4: Stabilisation de l’axe des jambes et renforcement de la musculature des cuisses

Position initialeEcarte les pieds à largeur de hanches. Flé-chis légèrement le tronc en avant. Contracte les abdominaux et le plancher pelvien.

Exécution• Sur une inspiration, fléchis lentement les

genoux à 90° en abaissant les fessiers en arrière. Les genoux sont stables et tou-jours orientés vers l’avant. Evite de creu-ser ou d’arrondir le dos.

• Expire en revenant à la position initiale.• Maintiens les abdominaux et le plancher

pelvien sous tension. • 10 répétitions

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«Sport Basics»: un programme de préventionpour mieux saisir la balle au bond.

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Du 6 au 14 septembre 2013, Swiss Vol-ley et la fédération allemande (Deutscher Volleyball-Verband, DVV) accueilleront de conserve les 16 meilleures nations eu-ropéennes pour le CHE 2013. Les matchs se joueront à Zurich, Halle/Westphalie et Dresde, tandis que le dernier carré se re-trouvera à Berlin.

Les Suissesses à ZurichL’équipe nationale suisse jouera ses matchs du tour préliminaire à Zurich. Un CO natio-nal a été constitué pour l’organisation des cinq journées, avec un total de 10 matchs (un groupe pour le tour préliminaire, 2 bar-

rages et 2 quarts de finale). L’heure est ac-tuellement aux travaux préparatoires, sous la houlette de Reto Hähnlein, chef de pro-jet. Il s’agit notamment de définir l’identité visuelle, de pourvoir idéalement le CO et de lancer le sponsoring de l’événement.

Le CO est aussi «on the road»Le CO a en outre la mission délicate de trouver la meilleure solution sur un cer-tain nombre de thèmes, en accord avec la Confédération européenne de volleyball (CEV) et la DVV. La coopération s’est éta-blie sur une base coopérative et construc-tive. Les deux coorganisateurs attachent

Les préparatifs du CHE battent leur pleinLa finale du CHE de volleyball féminin 2011 à Belgrade était l’occasion idéale pour lancer les travaux d’organisation de l’édition 2013, qui sera accueillie par la Suisse et l’Allemagne. Le comité d’organisation binational a reçu le dra-peau officiel des joutes européennes des mains des responsables de la CEV lors d’une cérémonie festive. Il reste un peu moins de deux ans pour préparer l’événement.

une grande importance à la dimension partenariat du CHE 2013. Reto Hähnlein se réjouit du défi que représente la mise sur pied d’un événement de cette portée. A cet égard, la visite du CHE 2011 à Monza et à Belgrade a été très fructueuse: les idées sont claires et l’objectif est bien défini. Tout comme l’équipe nationale femmes, le CO CHE Suisse est déjà «on the road to EM 2013»!

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Reto Hähnlein, chef de projet EM, impatient de relever le défi organisationnel.

Les groupes qualificatifs sont connus

La course au CHE femmes 2013, qui se déroulera en Suisse et en Alle-magne, est ouverte. Les matchs par élimination directe du 1er tour et les groupes du 2e tour des qualifica-tions ont été tirés au sort samedi 29 octobre au siège principal de la Confédération européenne de vol-leyball (CEV) à Luxembourg. En qualité de nations organisatrices, la Suisse et l’Allemagne sont auto-matiquement qualifiées pour le tour final du prochain CHE. La Serbie, qui vient de remporter sur ses terres le CHE 2011 féminin co-organisé avec l’Italie, la Turquie (3e), l’Italie (4e), la Pologne (5e) et la Russie (6e) décrochent aussi une qualification directe pour le CHE 2013.

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Andreas Eisenring

Aïda Shouk (29 ans) est un cas: c’est probable-ment la seule joueuse à avoir occupé toutes les positions en LNA. Son retour en équipe nationale est toutefois dû à un heureux ha-sard: en demi-finale des playoffs 2010 contre Volley Köniz, l’attaquante Schaffhouse a dû s’improviser passeuse. L’analyse vidéo a re-tenu l’attention de Svetlana Ilic. Sollicitée par l’entraîneur national, Aïda n’a pas hésité une seconde.

Sur le rêve «CHE 2013» ...Au début de la campagne, j’ai ressenti une joie immense, presque de l’euphorie. C’était comme dans un rêve. Aujourd’hui, nous sommes déjà dans la deuxième phase du rêve. Le plaisir est toujours là, mais nous sommes dans une période où il faut beau-coup beaucoup travailler – le rêve seul ne suffit pas. Je trouve que le projet est super. Je n’ai pas regretté une seconde ma décision de réintégrer l’équipe nationale.

Sur le courage et le goût du risque ...Je prends toujours mes décisions au feeling et je n’ai encore jamais rien regretté. J’avais un super job d’employée de commerce chez Adecco à Lausanne. Mais quand on m’a pré-senté le projet CHE, j’ai donné ma dédite dans la semaine. Il faut avoir le courage de prendre des risques. Certains clubs ou joueuses po-tentielles ne sont pas disposés à tirer à la même corde. Face à cette occasion unique, je pense que tout le monde pourrait mettre sa carrière entre parenthèses. Je gagne moins d’argent, mais j’ai plus de plaisir et je profite de ma vie de volleyeuse professionnelle.

Sur le beach volleyball ...Je n’ai jamais vraiment croché en beach volley. J’ai bien formé une équipe avec An-nik Skrivan, mais j’ai vite remarqué que je n’avais pas le même plaisir qu’en salle.

Sur la Palestine ...Mon père est né en Palestine, mais il a dû fuir en Jordanie avec sa famille après la Deuxième Guerre mondiale. C’est la raison pour laquelle j’ai un passeport suisse et un passeport jordanien. Après avoir connu un nouveau conflit entre Palestiniens et vécu la torture, il a dû s’exiler une nouvelle fois en 1977, alors pour la Suisse. Je n’ai encore

CHE: le compte à rebours avec ... Aïda Shouk, passeuseAïda Shouk est une des trois passeuses de l’équipe nationale. Sollicitée pour le projet CHE 2013, le talent polyvalent lâche tout pour embrasser le volleyball professionnel.

jamais rencontré mes grands-parents et les nombreux membres de la famille qui vivent en Palestine. Je souhaite que la Palestine devienne enfin un Etat indépendant.

Sur Volero Zurich ...Je joue à Kanti Schaffhouse, mais je sens bien que le Volero suscite beaucoup de ja-lousies et de critiques. J’ai de la peine avec ça, car je vois que le club donne tout pour le volleyball. Si je pouvais retrouver mes 20 ans, ce serait mon rêve de m’entraîner comme ça. A Volero, les jeunes joueuses font des progrès énormes, même si elles ne jouent pas toujours.

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Elle lâche son job pour le volley professionnel: le CHE 2013 est la priorité absolue d’Aïda Shouk.

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Road to London 2012

Andreas Eisenring

Chez les hommes, Patrick Heuscher et Jef-ferson Bellaguarda, impressionnants, se sont hissés parmi les meilleurs beachers du monde (actuellement 6es); mais Heyer/Chevallier ne sont pas en reste, eux qui pointent au 15e rang, avec 5 classements dans le top 10, dont une 3e place à Prague, et quelques coups de moins bien (5 fois 17es et 2 fois 25es).

«Une densité extrême»Chevallier ne veut pas y voir une baisse de forme: «En fait, on a assez bien joué dans la plupart des tournois. Mais la densité est telle

que, dès que la performance n’est pas opti-male, tu es tout de suite relégué à l’arrière du classement.» Le jeune homme aborde l’en-traînement hivernal en pleine confiance. Le 31 octobre, il a commencé l’école de recrues pour sportifs d’élite. Après cinq semaines d’introduction à Lyss, suivront 13 semaines à Macolin, durant lesquelles il travaillera sa condition physique et s’entraînera avec son partenaire sur le sable du CNE à Berne. «J’ai décidé de faire une pause d’une année dans mes études de maître secondaire à l’Uni de Fribourg pour pouvoir me concentrer à fond sur l’objectif olympique.»

«Une planification intelligente de la saison est essentielle»Sascha Heyer, qui vise sa deuxième olym-piade après celle de Pékin en 2008 (aux cô-tés de Patrick Heuscher), se montre aussi extrêmement confiant au moment d’abor-der la dernière ligne droite de la phase qualificative.

Sascha Heyer, où en êtes-vous dans le projet «Road to London»?

Le fait de pouvoir boucler notre première année ensemble dans le quota olympique est une excellente surprise. Bien sûr qu’on

Heyer/Chevallier en position idéaleLe nouveau duo formé par Sascha Heyer (39 ans) et Sébastien Cheval-lier (24 ans) a largement dépassé les attentes. Après le premier cycle de qualification, les compères pointent au 15e rang du ranking olympique: un classement qui, s’ils le maintiennent, sera synonyme de qualification directe pour les Jeux.

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Exploit à Prague: à leur deuxième tournoi sur le World Tour, Heyer/Chevallier passent les qualifications et se hissent sur le podium (3es).

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29N o v e m b r e 04 | 2 0 11

Road to London 2012

l’espérait, mais on n’osait pas vraiment y croire. On partait sur des bases vraiment difficiles: une nouvelle équipe, une forte concurrence interne pour la Suisse, au-cun point ou presque au classement FIVB, passage obligé par les qualifications sur le World tour, Séba sans expérience au niveau du circuit mondial, préparation courte et entrée sans transition dans la course à la qualification olympique.

Vous finissez la saison avec un moyen 17e  rang à Agadir (MAR). Un revers?

En fait, non, car tous nos concurrents pour une qualification directe étaient soit ab-sents, soit moins bien classés.

Quelles équipes pourraient encore se révéler dangereuses?

Sauf événement extraordinaire, les deux dernières places de quota nationales se joueront entre Skarlund/Spinnangr (NOR), Nicolai/Lupo (ITA), Samoilovs/Sorokins (LAT) et nous. Actuellement, nous sommes les mieux placés. Il ne devrait plus y avoir

que six tournois qualificatifs, ce qui veut dire que tous les tournois du printemps 2012 seront très relevés. Les Italiens, dont le niveau et le potentiel m’inspirent le plus grand respect, ont fait une belle série en 2011, mais devraient encore enregistrer quatre bons résultats pour nous dépasser. Les Lettons doivent aussi sortir des résul-tats dans le top 10 et devront commencer la saison 2012 en passant par les qualifi-cations. De notre côté, nous aurons encore des chances de marquer des points, d’au-tant que nous aborderons la saison dans le tableau principal.

Laciga/Weingart présentent-ils encore une menace, compte tenu du fait que seules deux équipes suisses pourront être à Londres?

Ils sont encore en course avec le statut d’outsiders, comme les Géorgiens Geor/Gia. Mais, sans au moins un podium, ce sera très difficile de recoller. De plus, La-ciga/Weingart doivent passer par les quali-fications, ce qui complique la tâche.

Extravertis et efficaces: Heyer/Chevallier se sont trouvés d‘emblée.

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Gabathuler/Schnider se séparent

A 28 ans, après trois ans de colla-boration, Philip Gabathuler et Jan Schnider prennent des chemins distincts. Après une saison en deçà des attentes, l’équipe natio-nale olympique a dû enterrer ses rêves d’olympiade. Leurs futurs partenaires n’étaient pas encore connus au moment de la mise sous presse.

Comment avez-vous planifié l’entraî-nement d’hiver?

Nous avons commencé la préparation à la mi-novembre. La planification est conçue de sorte à pouvoir garantir un bon état de forme tout au long de la phase qualificative jusqu’au 17 juin 2012, tout en conservant l’énergie nécessaire pour pouvoir sortir une grande performance à Londres. Une plani-fication intelligente de la saison est donc essentielle. Nous avons pleine confiance dans l’expérience de notre entraîneur Ste-fan Kobel pour pouvoir réaliser notre rêve olympique.

Sébastien Chevallier commence son école de recrues: est-ce pénalisant?

Non. Au contraire: le fait que Séba inter-rompe ses études et intègre l’école de re-crues pour sportifs facilite beaucoup les choses, notamment en termes de flexibilité et de volume d’entraînement. Séba sera notamment libéré pour des entraînements sur sable à Berne au Beach Center.

Déjà parus dans la série:Kuhn/Zumkehr SVM 2011-2Heuscher/Bellaguarda SVM 2011-3

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Andreas Eisenring

Il fut un temps où la Suisse collectionnait les titres européens en beach volleyball, les frères Laciga réalisant même la passe de trois entre 1998 et 2000. Les médailles sont aujourd’hui devenues denrée rare en catégorie élite. Sept ans après la dernière médaille d’or, remportée par Schnyder-Benoit/Kuhn, raison suffisante pour braquer les projecteurs sur nos cham-pionnes d’Europe fraîchement émoulues.

Un talent intactJusqu’en 1983, l’ancienne internationale He-len Müller avait célébré de nombreuses vic-toires en championnat et en coupe de Suisse avec Uni Bâle, l’épouvantail de l’époque. Sa partenaire sur le sable est Marianne Fülle-mann Piazza, un transfuge de l’athlétisme.

La paire s’aligne encore régulièrement en Suisse, avec notamment de jolis succès sur le Coop Beachtour régional (B2). Néanmoins, Helen Müller ne savait trop comment jauger leur niveau jusqu’ici: «Nous ne savions pas que nous étions si fortes», s’amuse-t-elle. Aujourd’hui, elles le savent: aux European Masters Games, elles ont simplement gagné tous leurs matchs pour se parer de deux cou-ronnes européennes!

Helen Müller, comment vous êtes-vous préparées pour les European Games?

Depuis avril, nous avons fait environ trois entraînements par semaine et un tournoi le week-end. Ce n’était pas toujours simple pour l’intendance, vu que ma partenaire est maîtresse de sport et qu’elle a trois enfants. J’ai moi-même une fille adulte, et je travaille à plein temps. Au printemps, j’ai acheté un vélo pour faire les trajets quand il faisait beau. Et comme la météo a été fantastique, je suis devenue toujours plus fit...

Comment avez-vous vécu ces Masters Games?

Lignano a été une expérience fabuleuse non seulement sur le plan sportif. Il y avait des volleyeurs de renom, et tous avaient pris de l’âge exactement comme nous. On a rencon-tré un tas d’anciennes grosses pointures du sport. Par exemple, un Russe qui avait été champion olympique de natation en 1976.

A quel rythme joues-tu encore sur sable et en salle?

Je joue si possible trois fois par semaine sur sable à Horw et, en hiver, une fois en salle

avec des ex-joueuses du BTV dans le cadre d’une équipe mixte. Il y a encore d’anciennes super joueuses, comme Vreni Poletti, Sybille Vaes-Petignat, Monika Kaufmann ou Nicole Darin. Le beach volley me permet de compenser le stress quotidien. J’enseigne l’histoire à l’école cantonale de Musegg à Lucerne et à la haute école pédagogique de Suisse cen-

Deux fois l’or en CHE à 52 ans

A l’âge honorable de 52 ans, l’ancienne internationale Helen Müller et Marianne Füllemann Piazza rapportent deux titres européens de beach volleyball à la Suisse. Aux European Masters Games de Lignano (ITA), elles l’ont emporté dans leur classe d’âge en 2:2, et ont doublé la mise avec deux anciens internationaux tchèques en 4:4.

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Helen Müller (à g.) et Marianne Füllemann Piazza ont fait fort à Lignano

Les European Masters Games sont un événement multisports comp-tant 22 disciplines pour les catégo-ries seniors (à partir de 25-35 ans selon la discipline). Pas étonnant dès lors que des dizaines d’anciens champions olympiques viennent du monde entier étaler leur savoir (technique) toujours exceptionnel à l’occasion de ces «Jeux olym-piques européens seniors». Témoin les ex-monuments du volleyball italien Franco «Steinhand» Bertoli (bronze olympique en 1984) et Luca Cantagalli (double champion du monde), assaillis par la presse transalpine.

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trale. A côté de ça, j’ai toujours ma petite entreprise de coaching.

Sur le sable, rencontrez-vous aussi parfois d’anciennes joueuses indoor?

Non, Marianne et moi sommes les grands-mères absolues en Suisse centrale: nous jouons en règle générale contre des adver-saires 25 à 30 ans plus jeunes. Elles ne veu-lent pas perdre contre les mamies!

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Avec le recul, quels succès vous res-tent en mémoire?

Clairement les titres et coupes de Suisse et les matches de coupe d’Europe avec Uni Bâle, et puis l’Universiade d’Edmonton en 1983. Pour le reste, je n’aime pas trop me souvenir de 1983: nous avions abandonné le titre au BTV Lucerne après 19 ans de domi-nation sans partage.

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Stars suisses d’antan au CHM vétéransLes défis audacieux ne connaissent pas les années! Depuis la mi-no-vembre, une équipe indoor masculine réunissant de grands noms du volley Suisse suit une préparation intensive en vue du CHM vétérans (50+) qui se déroulera en octobre 2012.

Doubles championnes d’Europe: deuxième médaille d’or dans le tournoi 4:4 avec deux anciens internationaux tchèques..

Page 32: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

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Markus Foerster

Tournoi test à RheinfeldenUn tournoi test Kids Volley national aura lieu dimanche 22 janvier 2012, dans le cadre d’une journée placée sous l’égide de la ré-gion Swiss Volley Argovie. Les matchs se dérouleront selon les règles publiées dans la brochure Kids Volley. Le tournoi est ouvert aux équipes Kids Volley de toute la Suisse. Délai d’inscription: 8 janvier 2012.Informations complémentaires et inscrip-tion: www.volleyball.ch > Relève > Kids VolleyBrochure Kids Volley: www.volleyball.ch

Réserver gratuitement des leçons de démonstrationLes associations régionales ont la possibilité d’organiser un entraînement de démons-tration Kids Volley gratuit dans leur région. Ces leçons de démonstration seront dirigées

par Ruth Meyer, responsable du projet Kids Volley. Pour bénéficier d’une leçon, la région doit remplir les conditions suivantes:• Salle avec filet dans le sens de la longueur• Accès au matériel usuel (p. ex. bancs, cer-

ceaux, différents types de ballons, etc.)• Enfants entre 5 et 10 ans (au moins 8, au

plus 20 enfants)

Informations complémentaires et réserva-tions: [email protected]

Vollito joue aussi au Kids Volley!La mascotte «Vollito» est une mordue de Kids Volley. Non contente d’être une fan de vol-leyball, elle est passée maître dans l’art de motiver. Elle accompagnera et soutiendra désormais les enfants dans leurs activités liées à Kids Volley.

Le projet Kids Volley est dans les starting blocks. Le ballon d’essai pour les tournois nationaux sera lancé en janvier. Des leçons de démonstration Kids Volley peuvent être réservées dès à présent. Et la mascotte Vollito sera désormais là pour accompagner les kids.

Les «Amis de Swiss Volley» soutiennent Kids VolleyLes «Amis de Swiss Volley» entretiennent des contacts entre les personnes et en-treprises liées au volleyball. Ils s’attachent à promouvoir et à sou-tenir le volleyball en Suisse. L’association soutient Kids Volley en versant une contribution financière considérable.Informations et inscription: www.volleyball.ch > Fédération > Amis de Swiss Volley

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FELIX DEMANDE: On entend régulièrement parler de fans qui se comportent de manière déplacée. Jusqu’où les fans peuvent-ils aller en vol-leyball, notamment sous l’angle éthique? Est-ce déjà aller trop loin que de ponctuer une faute de filet par un refrain du genre «Le filet était trop haut!»?

SALUT FELIX.Tu as sûrement déjà remarqué que les ar-bitres portent dans le dos l’inscription «FAIR-PLAY» en grands caractères. Ce n’est pas pour rien car c’est l’un des principes car-dinaux du sport, et il faut aussi faire passer le message en volleyball. Les fans doivent aussi se sentir concernés par le fair-play. Cela dit, l’arbitre peut intervenir uniquement lorsque le comportement des fans n’est plus réglementaire et prend la forme d’un «in-cident extérieur au jeu» (p. ex. jets d’objets sur le terrain, injures ou menaces contre les arbitres ou des joueurs, point 17.2 des règles officielles de volleyball). Des fans bruyants font partie du jeu et mettent de l’ambiance. L’encouragement partisan ou le recours à des moyens auxi-liaires, comme une grosse caisse est tout à fait autorisé. La limite est franchie lorsque le jeu est clairement entravé (plus possible d’entendre le sifflet de l’arbitre ou de com-muniquer au sein des équipes). L’interpré-tation de l’expression «incident extérieur au jeu» relève de la liberté d’appréciation de l’arbitre, étant précisé qu’une grande to-lérance est de mise. Un chant comme tu l’as mentionné de la part des fans ne pose pas de problème et ne doit pas être sanctionné par l’arbitre.

La situation est différente pour les joueurs. Qu’ils soient sur le terrain ou sur le banc, ils sont tenus «de se conduire respectueu-sement et courtoisement dans un esprit de fair-play, non seulement à l’égard des ar-bitres mais aussi à l’égard des autres of-ficiels, des adversaires, des partenaires et des spectateurs» (point 20.2.1 des règles

officielles de volleyball). En cas d’infraction, l’arbitre peut les sanctionner.Il va sans dire que les joueurs peuvent cé-lébrer un point, et les remplaçants, encou-rager leurs collègues sur le terrain, mais les limites sont plus restrictives que pour les spectateurs. Ces derniers temps, on entend de plus en plus de ces chants en forme de commentaire du point joué. Ils sont parfois à la limite de la sportivité, surtout lorsqu’ils soulignent la faute d’un adversaire, comme dans l’exemple que tu as cité. Ici encore, il appartient à l’arbitre de savoir où il doit tracer la frontière entre correction et com-portement antisportif.

Mon conseil, c’est de ne pas chercher la limite, mais de soutenir son équipe dans un esprit de fair-play et de célébrer ses exploits. Le volleyball a bonne réputation,

aussi pour ce qui est des fans. Cela ne doit pas changer.

Maître Fischbacher répond...

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As-tu une question concernant les règles de volleyball et leur interpréta-tion? Maître Fischbacher y ré[email protected]

Alain Fischbacher, Dr en droit, est ar-bitre du cadre national et président de la Commission du championnat indoor (CCHI) depuis 10 ans. Côté profession-nel, il exerce en qualité d’avocat dans le canton de Zurich.

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Les brèves

Partenariat reconduit avec SinalcoSwiss Volley peut compter sur le soutien de Sinalco pour une année supplémentaire (jusqu’à fin 2012). A la fin de la saison de beach, Christian Bigler (directeur de Swiss Volley, à dr.) et Christian Consoni (CEO de Ramseier AG) ont trinqué – avec du Sinalco, bien entendu! – pour célébrer la reconduc-tion de ce partenariat fructueux. Sinalco est Partner Sponsor de Swiss Volley et

sponsor titre du Sinalco Beachtour A2.www.volleyball.ch > Partenaires

Partenariat reconduit

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23e Women’s Top Volley

International à BâleDu 27 au 29 décembre 2011, Bâle accueillera une nouvelle

fois du volleyball de classe mondiale dans l’écrin de Saint-

Jacques. Le tenant du titre Volero Zurich aura fort à faire

dans le plus coté des tournois féminins au niveau des clubs.

Les équipes de Rabita Bakou (AZE, champion du monde

des clubs 2011), Unilever Rio de Janeiro (BRA, champion du

Brésil 2011), RC Cannes (FRA, champion de France 2011)

et Severstal Cherepovets (RUS, superligue russe) ont déjà

confirmé leur participation. La sixième équipe n’était pas

encore connue au moment de mettre sous presse. Comme

le veut la tradition, l’entrée est gratuite pendant les trois

jours du tournoi. www.topvolley.chjours du tournoi.

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Les Suisses disputent les qualifications au CHEL’équipe nationale masculine dispute les qualifications au CHE pour la première fois depuis 1998. La formation du nouvel entraîneur Carl McGown affrontera la Croatie dans le 1er tour qualificatif. Le vainqueur de la double confron-tation (matchs aller-retour) qui aura lieu en mai 2012 sera qualifié pour la phase de poules du 2e tour. Le tournoi final du CHE 2013 se déroulera au Danemark et en Pologne.www.volleyball.ch > Volley Indoor > Equipes nationales > Elite hommes

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SuperDécathlon de l’Aide sportive avec

Simone et Sascha

A l’occasion du SuperDécathlon 2011 de l’Aide sportive suisse, les

deux beachers professionnels Sascha Heyer et Simone Kuhn ont

pu faire montre de leur adresse et de leur courage aux côtés de 22

autres stars issues du monde du sport et des variétés. Les 24 gladia-

teurs ont fait le spectacle dans un Hallenstadion plein à craquer au

fil de leurs exploits dans les disciplines insolites.

Manqué le Superdécathlon 2011? Qu’à cela ne tienne: une séance de

rattrapage de première classe est prévue. La chaîne alémanique SF

2 diffusera les temps forts de l’événement dans un format de 100

minutes vendredi 31 décembre 2011 à 16 h 05.

SuperDécathlon de l’Aide sportive avec Phot

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Swiss Mobiliar Games 2012Le 14 janvier 2012, la salle du

Wankdorf accueillera à Berne les

Swiss Mobiliar Games 2012. Dans le

cadre de son sponsoring sportif, la

Mobilière organise cet événement

attrayant en collaboration avec

swiss unihockey pour la deuxième

fois après 2011. Les Swiss Mobiliar

Games 2012 sont placés sous la

devise «triple ball». Des matchs de

championnat de trois disciplines

(uni hockey, volleyball et handball)

seront disputés sur le même site, ce

qui leur donnera de la visibilité, avec

notamment un programme annexe

unique. Le choc entre les volleyeuses

de Volley Köniz et de SAGRES NUC

est programmé à 17 h 00.

Infos complémentaires:

www.volleyball.ch

Recherchons escortes «cool and clean»Le 10 mars 2012 est encore libre de ton agenda? Fais acte de candidature avec les kids/minis de ton club pour la finale de la coupe de Suisse à Berne! Sois de la partie pour voir tes 12 protégé(e)s sous les feux de la rampe, main dans la main avec les stars, sous les yeux du public et des télés-pectateurs. Un rêve à vivre pour les enfants. Inscriptions: [email protected]. Dernier délai: 31 décembre 2011.

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Concours photo «Beachvolley Easy League»Swiss Volley avait lancé un appel aux photos les plus funs, les plus déjantées, les plus originales de la Beachvolley Easy League 2011. Face à la densité de photos de qualité, le jury avait l’embarras du choix. Il a finalement désigné trois équipes ex-aequo. Les trois équipes gagnantes (photo: Gommi Mixed) recevront des billets pour le Swatch FIVB World Tour Grand Slam 2012 à Gstaad. Toutes les photos reçues peuvent être consultées sur le site beachvolley.easyleague.ch.

Swiss Volley avait lancé un appel aux photos les plus funs, les plus déjantées, les plus originales de la Beachvolley Easy League 2011. Face à la densité de photos de qualité, le jury avait l’embarras du choix. Il a finalement désigné trois équipes ex-aequo. Les trois équipes gagnantes (photo: Gommi Mixed) recevront des billets pour le Swatch FIVB World Tour Grand Slam 2012 à Gstaad. Toutes les photos reçues peuvent être consultées sur le site

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Les policiers genevois se distinguentL’équipe de volleyball de la Police de Genève

s’est rendue à New York fin août pour

défendre le titre de champions de monde de

la police et des pompiers acquis voici deux à

Vancouver (CAN). Dans la catégorie 6:6 («6

indoor»), les policiers genevois ont survolé

le tableau avant d’échouer contre leurs col-

lègues de la province russe du Tatarstan au

terme d’une finale passionnante. En catégo-

rie 2:2 («2 indoor»), le duo genevois formé

par Alexandre Martinez et Mathias Dupont

a pris sa revanche en décrochant l’or face à

leurs collègues russes. Félicitations!

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Daniela Senn

A Steinhausen (ZG), les deux filles n’habitent qu’à deux minutes à pied l’une de l’autre; pe-tites, elles ont joué dans le même bac à sable et passé ensemble chaque minute qui leur était donnée. Jusqu’à ce que Nicole se mette au volleyball à l’âge de huit ans. Elles se voient alors un peu moins, Nina n’ayant pas encore le virus. La plus petite du duo (175 cm) le contractera quatre ans plus tard. Ainsi com-mence l’histoire de Betschart/Eiholzer.

Parle-moi, j’ai des choses à te direDeux ans après l’arrivée de Nina au club de volleyball de Steinhausen, elles font tous

deux le saut en 1re ligue. C’est l’époque où les deux talents découvrent aussi le beach volleyball; elles attendront toutefois deux ans pour former un duo. Dès lors, la jeune paire est entraînée notamment par Kurt Brunner, fondateur du cadre de beach ZuZu. L’entraîneur, dont la fille Marlen pratique le beach au niveau national, a apporté une grande contribution à la progression mé-téorique de Betschart/Eiholzer. «On apprend énormément avec lui, et on profite de son expérience à chaque entraînement.»Après l’entraînement (beach comme in-door), Nina et Nicole aiment aller prendre

un verre – à deux ou avec les autres filles. Elles parlent alors de Dieu et du monde: leur sport favori n’est pas toujours au cœur de la discussion. «Nous avons assez d’autres choses à nous raconter», précisent-elles, le sourire amusé.

Le succès n’attend pas les annéesLeur carrière est déjà impressionnante: avec la première équipe du VBC Steinhau-sen, elles obtiennent la promotion en LNB et font désormais partie des piliers de l’équipe. Le duo donne néanmoins la prio-rité au beach. Au début de la dernière sai-son de beach, leur palmarès comptait déjà deux titres nationaux en M15 et un en M18. Depuis cette année, Betschart/Eiholzer font partie de l’équipe nationale juniors SEAT, ce qui leur a ouvert les portes du CHE M18 en Lituanie, où elles ont décroché une sensa-tionnelle deuxième place. «C’est un moment que nous n’oublierons jamais», rapporte une Nina Betschart radieuse.Cette année, elles ont bouclé la saison de beach par la victoire au championnat de Suisse M21. Bien qu’elles fussent de loin les plus jeunes participantes de la compéti-tion, elles ont décroché le titre haut la main. «On voulait jouer libérées à ce niveau, sans

Un duo inséparable

Depuis cette année, Nina Betschart et Nicole Eiholzer misent tout sur la carte beach volleyball. Si les résultats montrent que les deux jeunes femmes (16 ans) se complètent parfaitement sur le terrain, il se trouve qu’elles font aussi la paire en dehors.

Les stars de demain – Nina Betschart et Nicole Eiholzer

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Côté court comme côté jardin, Nicole (à g.) et Nina ne sont jamais en panne de conversation.

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pression. Et ça nous a menées à la victoire: presque de quoi en tirer fierté», concède avec modestie Nicole Eiholzer, désignée de manière méritée MVP du tournoi.

Objectif championnes du mondePour Nina, le championnat de Suisse n’allait toutefois pas marquer la fin de la saison. Elle est sélectionnée au pied levé comme rem-plaçante pour le CHM M21 au Canada. «Au début, je n’étais pas sûre de pouvoir tenir le choc contre les plus grandes.» Associée à Joana Heidrich, son aînée de quatre ans, le poussin a fait si fort que le duo Betschart/Heidrich a écrit une page d’histoire en se pro-pulsant championnes du monde, décrochant ainsi le premier titre planétaire de la Suisse en catégorie juniors. Nicole se réjouit du fond du cœur du succès de sa partenaire. Pour les deux copines, l’objectif est maintenant de gagner ensemble le titre mondial en M21.

Dans cette aventure, elles peuvent compter sur le soutien de leurs parents, qui répon-dent présents à chaque tournoi ou presque: «Nos parents ont toujours cru en nous: ils nous donnent une force énorme». Elles ont même reçu chacune un brassard qui peut être complété d’un macaron à chaque suc-cès. «Ma mère est certaine que le brassard sera vite plein», s’amuse la grande Nicole (183 cm). Pour l’anniversaire de Nina, ac-tuellement blessée, elle a même offert un macaron d’ange gardien à sa partenaire. «L’ange gardien a pour mission de protéger Nina contre de nouvelles blessures.»

Une profonde amitiéLorsqu’on leur demande les défauts de leur partenaire, les deux étudiantes réfléchis-sent un long moment. Nicole ne trouve rien chez Nina qui la dérangerait. Nina: «Où que nous allions, Nicole dort toujours en voi-

ture. C’est parfois presque énervant, parce que je préférerais pouvoir bavarder avec elle.» Cet exemple confirme si besoin était à quel point l’entente est bonne. Elles font vraiment la paire – une paire à l’avenir pro-metteur.

16 ans, et déjà une carrure internationale: Nina, en défense, et Nicole, au bloc, ont remporté l’argent au CHE M18 2011.

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ErratumUne erreur s’est glissée dans le ré-capitulatif des résultats de la sai-son de beach 2011 (SVM 2011-3, p. 41). Le titre de MVP du cham-pionnat de Suisse M21 à Lenzburg est revenu à Nicole Eiholzer, et non à Nina Betschart.

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Chapeau! Travailleurs de l’ombre sous les feux de la rampe

Melanie Gamma

«Je suis accro au volleyball», avoue Matthias «Mats» Kopp. En faisant l’inventaire de ce qu’il fait pour le volleyball, le jeune homme, bien-tôt 26 ans, doit bien réfléchir pour ne rien ou-blier. Il s’aligne en 1L en qualité de libéro avec le VBC Nidau, club dans lequel il a officié en tant qu’entraîneur de l’équipe féminine de 2L, avant de s’accorder une petite pause. Mats bombarde le comité d’idées pour favoriser la cohésion du club et attirer des spectateurs. A Nidau, les fans peuvent suivre les matches – souvent plusieurs à la suite – dans trois fauteuils lounge. «Quand toutes nos équipes jouent le même jour, on apprend à mieux se connaître», explique Mats. Le ressortissant d’Orpond est un véritable fan de son club: en 2007, il a fondé avec des amis le fan club FANTA 7 pour le VBC Nidau. «Nous sommes au volleyball ce qu’il est convenu d’appeler le 12e homme au football: nous sommes donc le 7e homme», peut-on lire sur le site des Fan-tas (www.rent-a-fanclub.ch). Oui, car on peut louer les services des FANTA 7, qui ne sont pas passés inaperçus à la finale de la coupe de Suisse. Là comme ailleurs, il arrive à Mats de se glisser dans le costume de Mus Musculus pour vivre des moments uniques. Et d’évo-quer une petite fille qui suit Mus Musculus sur le tour. «Elle porte même un T-shirt avec une photo d’elle et Mus Musculus.»Mats n’était pas beaucoup plus âgé qu’elle lorsqu’il a succombé au virus du volleyball. Il était en 7e lorsque ses matchs de football po-saient de plus en plus de problèmes de calen-drier. Il accompagne donc sa sœur à un en-traînement de volleyball, et a tôt fait de jouer avec des femmes du même âge. Peu après, il passe au VBC Nidau, où il rencontre Sven Ts-chanz, aujourd’hui encore figure marquante du club. «Il a été mon inspiration», dit Mats du chef technique, qui lui a donné l’enthousiasme

pour les cours d’entraîneur J+S. Mats coache rapidement les filles juniors B. A Swiss Volley, il a officié comme webmestre, chef matériel et délégué des équipes nationales. Avec ses potes des FANTA 7, Mats organise des tournois A2 du Sinalco Beachtour à Morat et à Bienne, et fait régulièrement entendre sa voix en tant que speaker. Avec tous ces talents, il fut bien le seul à s’étonner de décrocher un job de commenta-teur lors d’un casting de la Télévision sportive suisse (SSF). On l’a par exemple entendu lors

des matchs de Volero Zurich en Champions League. «Je suis vraiment un mordu de volley-ball. C’est un sport dynamique et beau à voir», s’enthousiasme Mats, qui office aussi comme arbitre: «Quel que soit l’orgueil ou l’ambition, on sent toujours le respect de l’adversaire.» L’homme, qui suit actuellement une formation de maître secondaire, lâche parfois le ballon pour la guitare au sein du combo rap-beatbox JB Funks. Ou s’adonne au football américain avec les Bienna Jets, «pour s’éclater».

Matthias «Mats» Kopp: «Je suis vraiment un mordu de volleyball»

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Polyvalent: Mats Kopp dans la peau de Mus Musculus et au micro pour la chaîne sportive SSF.

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Leading-Sponsors

Coupe cherche vainqueursTout et plus autour de la

Swiss Volley Cup Final 2012

Newsticker

Le Swatch FIVB World Tour 2011

féminin a connu son épilogue à Phuket

(THA). Pas de Suissesses au départ

pour le dernier tournoi de la saison. La

victoire est revenue à la paire chinoise

Xue/Zhang Xi.

Road to LondonLaciga/Weingart avant la dernière

ligne droite des qualifications

Tenter sa chance à l’étrangerLeandro Gerber suit une formation de

volleyeur professionnel en Hollande

Dans la prochaine édition

Dans le «Volley Guide», tu trouveras tous les faits et chiffres essentiels concernant les équipes de LNA.

Télécharge la dernière version sur www.volleyball.chLe coup d’envoi de la CEV Volley-ball Champions League femmes sera donné fin novembre. Volero Zurich disputera son premier match à do-micile le 30 novembre contre Atom Trefl Sopot (POL). D’autres clubs

suisses sont en lice en CEV Cup et en Challenge Cup.

Infos et résultats:www.cev.lu > Volleyball >

European Cups

Impressum Swiss Volley Magazine • Organe officiel de Swiss Volley • www.volleyball.ch

Tirage: allemand 23 400 exemplaires, français 7 200 exemplaires • Editeur/Rédaction/Annonces: Swiss Volley, Zieglerstrasse 29, CP 318,

3000 Berne 14, Téléphone 031 387 37 57, Téléfax 031 387 37 58, E-Mail: [email protected] • Changement d’adresse: merci de vous adresser au

responsable des licences de votre club • Rédacteur en chef: Markus Foerster • Rédaction: Thomas Ammann, Andreas Eisenring, Alain Fischba-

cher, Melanie Gamma, Marie-Laure Sanchez, Daniela Senn • Traduction: Renaud Moeschler • PrePress: Marti-Media AG, Dorfstrasse 2, 3032

Hinterkappelen, Téléphone 031 909 28 28, E-Mail: [email protected] • Imprimerie: Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1,

CH-4552 Derendingen • Prochaine édition no 1/2012: 16 février 2012 • Clôture de la rédaction no 1/2012: 19 décembre 2011

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Page 40: Swiss Volley Magazine 4/2011 (français)

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