SURF FM n°3

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SURF FM 102.3 © Margot Rozies

description

magazine local de juillet de la radio SURF FM distribué dans le sud ouest de la France

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L’été sera chaud...

Au mois de juin, le printemps était à son apogée, la nature généreuse, la musique s’invitait dans toutes les villes de France et les peuples arabes continuaient leur lutte et leur révolution en quête de démocratie et de justice.

Il faut croire que ces chamboulements vont faire naître chez nous en Europe une envie de manifester notre hostilité envers nos gouverne-ments et de commencer notre été européen.D’un continent à l’autre, les préoccupations sont les mêmes à peu de choses près et annoncent un mois de juillet brûlant, contestataire, où il ne sera peut-être plus question de compromis mais d’action :« Peuples d’Europe, réveillez-vous ! ».

Même si l’actualité est effervescente en ce moment, tout cela n’alté-rera certainement pas nos envies d’évasion et surtout de vacances, car juillet est aussi annonciateur pour la plupart d’entre nous de repos, d’amusement, de retrouvailles en famille, ou avec nos amis...Il nous donnera aussi le temps de lire (le magazine SURF FM !) de se prélasser au soleil, de faire du sport comme s’essayer au surf et aller à la plage... tout en nous écoutant sur 102.3 et sur le net : www.surf-fm.fr

Peu importe l’endroit après tout, l’été tiendra ses promesses et sera avant tout chaud !

Bonnes vacances

L’équipe SURF FM

www.surf-fm.fr

./SOMMAIRE3 - EdItO

6/7 - 40

8/13 - SURF

14/15 - FISE

16/17 - dANS LE VERt

18/19 - PAPIERS S’IL VOUS PLAIt

20/23 - MUSIQUE

24/25 - ShOPPINg

26/27 - COIN détENtE

{EdItO}

Association Starcom, loi 1901 / SURF FM, 490 avenue des forgerons, 40150 Soorts-hossegor – www.surf-fm.fr - Journal imprimé par Sud Ouest Service’s à Saint geours de Maremne - directrice de publication & Rédactrice en chef  Kaël A. hunold, [email protected] – Assistante de Rédaction : Alice duin, [email protected] - Rédacteurs : Fathia hoyet, fathia@

surf-fm.fr - Olivier hamelin, [email protected] - Conception graphique : iK.dSgN – Photographe : Margot Rozies - directrice commerciale : Anne-Laure Baillet, [email protected] - Assistantes commerciales : [email protected] - Amandine Orlowski, [email protected] - Publicité : C4 - E-mail : [email protected]

facebook.com/radiosurffm

Le code QR est un code-barres destiné à être lu par un téléphone mobile, ou un smartphone.Pour voir de la vidéo, musique, site internet, etc. en 1 clic ici.

Vous le retrouverez sur les articles.

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L’APéROShOw L’équipe se déplace pour vous faire par-tager les meilleures soirées en direct du site !

Retrouvez toutes les infos sur notre site www.surf-fm.fr

LES éMISSIONS..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LA MAtINALE 8h30-9h30 du lundi au vendredi, de l’ac-tu, des invités, et du bon son. Présentée par Fathia, Alice et Kaël.

L’ACtU SURF 18h-19h tous les lundis - 100 % surf pré-sentée par Bertrand.

thE BOOMBAP ShOw Emission HIP HOP présentée par Michaël

dJ’S SEtS 20h-21h Veridis Quo avec Dj Akwel et

Dj Malikelectric tous les vendredis soirs.

ARNOROCK SESSION 18h-19h le samedi Emission bimensuelle Rock !

RADIO SURF FM

LES RENCONtRES dE JUIN..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .David Cairol est un artiste chanteur originaire du Pays Basque.La sortie de son premier album devrait voir le jour d’ici à la rentrée et annonce une couleur Soul emprunte de soleil. Il est passé nous voir au studio SURF FM.

Kaël : Tu es originaire de Biarritz, et tu es passionné de musique Soul depuis trés long-temps.David : Je vis à Anglet depuis tout petit. J’ai com-mencé la musique dans la voiture de ma mère. Elle mettait plein de sons de James Brown et de soul à l’époque. Je me suis mis à chantonner les chansons et puis au fur et à mesure elle a éteint le poste et c’est moi qui chantais. Ca a été un grand choc pour moi cette musique noire. C’était vraiment ce qui me parlait. Après il y a eu tous les dérivés, sans être péjoratif, de la musique noire. Police par exemple, qui s’est approprié le reggae en l’associant au rock et au punk, m’a beaucoup marqué.

Comment s’est passé ton apprentissage de la musique ?Dans la famille on n’était ni musicien, ni artiste donc c’était en parallèle de ma vie étudiante. Un jour, c’est devenu plus qu’une passion. L’écriture est arrivée vers 18 ans et la guitare, un peu plus tard.

Quand tu écris, tu es plutôt orienté reggae, soul, ou folk ?A la base, c’est le reggae qui m’a amené à la musique. Au moment où j’ai découvert Bob Mar-ley, je devais avoir 15 ans, ça a vraiment été une révélation. C’est cette musique qui m’a poussé à

en faire vraiment mon métier. Le reggae a été un terreau sur lequel j’ai fait germer des pousses de soul, et puis quelques cordes folk.

Et tu surfes, tu as commencé tôt ?J’ai commencé plutôt que la musique. J’ai dû avoir mon premier bodyboard à 4 ans et j’ai conti-nué jusqu’à 18 ans. J’avais des planches de surf mais je n’en faisais pas trop ! Je m’y suis vraiment mis à 20 ans. Je ne suis pas un grand surfeur, je me fais plaisir. Mais c’est le sport que je pratique le plus.

Tu as plus de 200 concerts à ton actif, dont la Fête de l’Huma et Solidays, comment cela s’est-il passé ? La fête de l’Huma a été un peu le déclencheur de ma « carrière ». En 2003, je jouais dans une soirée où un des programmateurs de la Fête de l’Huma était présent. Il nous a proposé de faire la pre-mière partie de Ldir sur une des grosses scènes de la Fête de l’Huma. Il y avait environ 4 000 per-sonnes ! Ca m’a motivé à croire à mon projet. Pour Solidays, on m’a proposé de jouer dans le village associatif pendant deux jours, c’était génial ! Il y a eu beaucoup de bouche à oreille au Pays Basque et dans les Landes et ça s’est répandu au fur et à mesure en Aquitaine.

C’est assez difficile de percer, ça prend du temps. Tu as dû travailler en plus de la mu-sique ?J’ai fait pas mal d’intérim pendant 5 ans. Ca a été le parcours du combattant. Mais avec la sortie de l’album à la rentrée ça va être différent. Tu as fait les premières parties d’Ayo, Asa, Jehro… Vous prenez le temps de faire connais-sance ?J’ai fait pas mal de premières parties avec de très bons souvenirs, notamment avec Soud Massi. On a mangé ensemble, elle nous a attendu à la fin de notre concert pour nous remercier, nous féli-citer. Un autre très bon souvenir est avec Asa qui nous avait proposé de faire toute la tournée avec

elle. Au final, on n’a pas pu car l’organisation était compliquée. Une autre grande expérience est la tournée du groupe Sinsemilia sur laquelle on fai-sait la première partie. On a fait une dizaine de concerts avec que des salles pleines.

Dans ces cas-là, tu tournes avec un groupe ?Oui, nous sommes sept sur la route. Il y a Jérôme Martineau à la batterie, Xabi Mallet à la basse, Vic-tor Moïse au clavier, Paul Vernheres à la guitare, Fred Faure aux percussions et Loïc Lemerre au son. Pour les versions acoustiques, on peut être trois ou quatre selon les moyens, les lieux…

D’ailleurs, tu collabores avec Fabien Duclerc qui est de Tarnos et tu fais parti d’un collectif.Fabien est un ami qui a fait le son de mon album, il a tout mixé. J’ai écrit quelques textes pour son album. Je fais partie du collectif Kokua avec Ri-chard d’Alton et Maïalen Errotabehere.

Comment s’est passé l’enregistrement de ton album ?L’album a été enregistré en trois temps. Une pre-mière partie en 2008, puis j’ai rencontré le bas-siste de Sinsemilia avec qui j’ai enregistré des morceaux à Grenoble et enfin, on a fini les voix et les choeurs au Pays Basque. Trois ans et treize morceaux.

Où est-ce que tu vas chercher ton inspiration ?Je vais piocher dans le quotidien, dans ce qui m’arrive, ou ce qui me fait sortir de mes gonds. Cet album est marqué par mon regard sur la vie de nos jours et sur ce qu’on peut appeler le « sys-tème ». J’y ajoute du sourire et de l’espoir, ça me tient à cœur.

Prochains concerts :13 juillet pour l’ouverture du festival du film de surf à Anglet avec Kokua / 14 juillet Boardrider Quiksilver de Capbreton avec Kokua / 15 juillet Le Lézard des Sables à Tarnos / 16 juillet au Mojito à Anglethttp://www.davidcairol.comhttp://www.myspace.com/davidcairol

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dJ’S.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ChOCLO PROJECt..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Roland Wimbush a créé en 2009 la marque Choclo Project.Plus qu’une marque de vêtement, son projet est inscrit sur des valeurs éthiques : 5% des recettes des ventes sont reversées à un orphelinat au Pérou. Choclo Project travaille ainsi avec les orphelins et des artistes pour optimiser au mieux la créativité, maître mot du projet. Vous pouvez retrouver le podcast de l’interview sur notre site internet et toutes les informations sur www.chocloproject.com.

Le dernier week-end du printemps a eu du succès puisque qu’il y avait du DJ !NAUGHTY J, à 17 ans, il devient le jeune prodige de la capitale et anime, derrière ses platines, les soirées les plus courues de Paris. Très vite, il rejoint le collectif B.O.S.S. aux côtés de DJ Spank, et va rapidement devenir le petit protégé de Joey Star : tournée NTM 1998 et 2008. DJ POSKA, bourreau de travail, soirées, mixtapes, émissions de radio, compi-lations, production, réalisation…. Ses états de service ne s’arrêtent pas là, car il s’avère être un véritable révélateur de talents comme Oxmo Puccino, Diziz la

Peste, Busta Flex…Ils étaient à Hossegor pour jouer et prendre l’air marin. SURF FM est parti à leur rencontre. Ces DJs qui sont dans la place depuis presque 2 décennies ont pris le temps de nous raconter leurs débuts, leur vision de l’évolution du hip hop en France, les Landes, etc. Ils reviennent sur ce courant musical qu’ils chérissent toujours autant. Ils nous racontent leurs meilleurs moments et leurs projets.

Retrouvez Dj Poska sur www.hotmixradio.fr, et son nouvel album B.O GRAFFY avec en feat. Lord Kossity, Lady Laistee, Busta Flex...Retrouvez Naughty J au Big festival le jeudi 21 juillet et en résidence au Room-Service Hossegor du 25 juillet au 5 août.

Naughty J

DJ PosKa

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Le Portugal est devenu en quelques années la destination européenne incontournable du surf international, aussi bien en compétition qu’en free surf. Le Search de Rip Curl, il y a deux ans, avait déjà révélé aux yeux du monde la région de Peniche et sa gauche fabuleuse de Supertu-bos, au nord de Lisbonne, en y organisant une compétition qui fait aujourd’hui partie intégrante du World Tour. C’est désormais Ericeira et ses quatre kilomètres de côtes qui attirent tous les regards, notamment depuis que l’organisation internationale Save The Waves a élevé cette région au rang de Réserve Mondiale de Surf en février dernier, aux côtés de Santa Cruz et de Malibu. Qualité et consistance des vagues, exis-tence d’une culture et d’une industrie locale du surf, biodiversité, qualité environnementale des plages et soutien de la communauté locale, voilà les critères sur lesquels l’organisation a basé son jugement et qui sont caractéristiques de ce petit bout de côte qui regorge de spots world class. Une première européenne qui va, on l’espère, permettre de préserver les ressources naturelles d’Ericeira et de renforcer la reconnaissance inter-nationale de son patrimoine. Pourquoi, soudai-nement, un tel engouement général pour cette région ? L’idée d’aller y faire un tour pour nous imprégner de la culture surf et de l’ambiance qui règne à cet extrême ouest de l’Europe, nous trottait dans la tête. C’est désormais chose faite, nous avons sauté dans notre voiture direction Ericeira à trente kilomètres au nord-ouest de la capitale, à l’occasion du Quiksilver Pro Portu-gal, compétition Prime organisée du 14 au 19 juin sur le spot mythique de Ribeira d’Ilhas.Dix heures, c’est approximativement le temps

qu’il nous aura fallu pour rejoindre les côtes portu-gaises au départ d’Hosse-gor. Autant dire que c’est relativement peu, au regard de la richesse culturelle et humaine qu’apportent un tel trip. Après avoir tra-versé les montagnes hu-mides et verdoyantes du Pays-basque, on pénètre au coeur de la sécheresse des grandes plaines espa-gnoles. Burgos, Valladolid puis Salamanca, et l’on arrive enfin en terres por-tugaises. Aux alentours de Lisbonne, les collines se succèdent, recouvertes

d’une nature riche et luxuriante. La présence d’un nombre incroyable d’éoliennes, outre le choc temporel qu’elles créent avec les moulins encore très présents, nous rappelle que le Por-tugal est un pays extrêmement venté et sen-sible au développement durable depuis main-tenant quelques années. Avant même de passer par le coeur d’Ericeira, on fonce vers la baie de Ribeira d’Ilhas, impatients de voir enfin la mer. Le décor est magnifique. Deux imposantes falaises encadrent une avancée de terre plane créée par le lit d’une petite rivière qui vient se jeter dans l’océan au milieu de la plage. La vague prend son essor sur une dalle rocheuse au milieu de la baie, puis finit sa course sur la gauche de celle-ci, à proximité de la falaise. C’est une longue et so-lide droite qui tient les fortes houles et résiste au vent du nord, qui souffle du matin au soir à cette époque de l’année. Le soleil brille, on annonce l’entrée d’une houle conséquente pour les jours à venir, de quoi faire de la compétition qui se pré-pare une belle réussite.Les quatre kilomètres de côte rocheuse, bruts et caractériels, qui sont rattachés à la ville d’Eri-ceira, sont une succession de petites baies

qui toutes, sans exception, abritent des va-gues de qualités. Il y en a pour tous les goûts, beach break, point break, même les débutants y trouvent leur compte. Il est rare de trouver autant de vagues world class dans un seul et même endroit, c’est d’ailleurs relativement unique en Europe. Coxos, Ribeira d’Ilhas, Reef et Pedra Branca se succèdent pour notre plus grand plaisir avant même que nous arrivions dans la ville. A l’entrée de celle-ci, une fontaine représentant dans un style futuriste un surfeur au coeur d’un tube, trône au milieu d’un rond-point et annonce la couleur : ici, le surf est une rai-son de vivre, il fait partie intégrante de la culture et rythme l’activité économique de la région. Ericeira est un ancien petit village de pêcheur transformé petit à petit en une station balnéaire très prisée sous l’impulsion des riches familles portugaises occupant la région. Tout, dans cette petite ville pittoresque, rappelle le lien intime et historique qu’elle entretient avec l’océan, des panneaux d’indication en forme de planche de surf, aux bancs qui bordent la mer incrustés de coquillages, en passant par la quasi totalité des statuettes et autres murets décorés à l’aide de cordes de marine. C’est un véritable labyrinthe de ruelles charmantes et pavées, où chaque maison est blanche et décorée d’une touche de bleue et où il fait bon vivre, tant les habitants sont détendus, accueillants et chaleureux. On croise, ça et là, quelques surf shops, témoins et acteurs du passage désormais incessant des surfeurs locaux et étrangers. Les plus grandes marques y ont pris leurs quartiers à l’image de Quiksilver, qui y a installé son siège portugais et qui profitait de cette compétition Prime pour célébrer l’ouverture de son plus grand maga-sin en Europe. Un boardrider concept, construit aux portes de la ville face à la mer, qui abrite un immense skate park, un bar et une école de surf, le tout dédié à la star locale du surf, Tiago Pires, actuel membre du World Tour et inscrit à la compétition.C’est en regardant Tiago surfer pendant ce Quiksilver Pro Portugal 2011, en observant la foule venue le soutenir, que nous avons réelle-

Le QUIkSILveR PRo PoRtUgAL A été ReMPoRté Cette Année PAR JULIAn WIL-Son, AU teRMe D’Une SeMAIne D’AnthoLogIe DAnS Une RégIon eMBLéMAtIQUe DU SURF et De SA CULtURe.

ERICEIRA,JOYAU dU SURF PORtUgAIS..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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ment saisi l’ampleur et l’impact du surf et de sa culture dans cette région. Des centaines de por-tugais étaient massés sur la plage et les falaises alentours, munis de drapeaux et de pancartes pour venir faire corps avec l’enfant du pays dès son premier heat. Une symbiose parfaite entre un peuple et son idole, l’espace de trente mi-nutes, pendant lesquelles chaque mouvement de planche, chaque trajectoire du héros dans la vague qui l’a bercée, étaient vécus comme un soulagement. Une ferveur, une clameur générale, puis un cri de douleur, lorsque Tiago, sans doute tétanisé par la trop forte pression qui l’entourait, échoue dès son deuxième heat. Il suffit de lire les excuses qu’il présentera le lendemain avec douleur et humilité, pour comprendre que le surf ici, est beaucoup plus qu’un passe temps. Aux côtés du Portugais, près de douze surfeurs du World Tour s’étaient déplacés sur cet événe-ment Prime pour assurer leur position au clas-sement, tandis que les autres se battaient pour

une qualification. Parmi eux, un grand nombre de Français dont notamment Joan Duru, Charles Martin, Marc Lacomare, Micky Picon, Alain Riou et Jérémy Flores, étaient venus se frotter à la droite de Ribeira d’Ilhas qui cette année, aura offert des conditions exceptionnelles. La compétition s’est déroulée dans des vagues de près de deux mètres en moyenne, sous un soleil radieux et face à une plage constamment bon-dée et enthousiaste. Tout était réuni pour faire de ces quelques jours un moment d’antholo-gie. Les surfeurs présents l’avaient bien com-pris et ont saisi la perche en poussant le niveau, round après round, à son paroxysme. A ce petit jeu, c’est l’Australien Julian Wilson, impérial et

intouchable du début à la fin, qui l’emporte au terme d’une finale épique face au jeune prodige brésilien de 17 ans Gabriel Medina. Il obtient le meilleur total de la compétition, 19.57 points, et remporte les 40 000 dollars et 6 500 points qui lui permettront sans doute de se maintenir sur le World Tour après Teahupo’o. « Je n’imaginais pas qu’on ait d’aussi bonnes vagues ici en Europe, à cette époque de l’an-née, on a eu des vagues incroyables », com-mentait Julian après sa victoire. « C’est la première fois que je viens au Portugal, je suis impressionné par le soutien du public. C’était extraordinaire ».Le meilleur Français aura été Jérémy Flores, qui finit à la cinquième place après avoir échoué en quart, sans démériter, face à Medina.

Tandis que le Quiksilver Pro Portugal touche à sa fin, on s’accorde une journée de plus pour conti-nuer d’explorer les incroyables spots qu’offre la côte portugaise entre Peniche et Ericeira. Une ré-gion qui mérite amplement sa place de Réserve Mondiale de Surf, tant ce sport fait corps avec cette région et sa population, qui vit en accord parfait avec l’océan dans un respect profond de la nature. En espérant que ce nouveau statut de star européenne du surf ne l’empêchera pas de garder son authenticité.

-Olivier Hamelin-

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NEwS..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .SURF PhYSIKSurf Physik propose une préparation avant et après session, hors de l’eau, sur toute la saison, afin d’être prêt pour le jour «magique», affuté et immédiatement performant. Cela passe par une réparation foncière renforcée, puis par une préparation spéci-fique. Savoir s’échauffer, gérer les périodes de repos, récupérer au plus vite, ce sont les autres thèmes de ce livre, complément naturel de Surf Technik. Notez le forum de Christophe Mulquin: http://www.surftechnik-mulquin.com Acheter le livre : 19 € chez votre libraire : amazon.fr, en v.p.c directe par chèque au prix de 21 euros, frais de port inclus sous 48h (en France métropolitaine) : Editions Pimientos - Basa Buru - Chemin de Camieta - 64122 Urrugne. Ou gagnez-le sur SURF FM !

OXBOw Pour célébrer le 40ème annivervaire du Bonzer, Oxbow a voulu rendre hom-mage aux Campbell Brothers, qui ont largement influencé le shape et le surf mondial, en lançant une édition limitée de 20 Bonzers shappés par Malcom Campbell. Chacune d’entre elles est décorée par l’atelier UWL en France. Cette série comprend des shortboards, des guns, eggs, octafish et longboards. Disponible dans les ma-gazins Oxbow et sur www.oxboworld.com.

EXPO A découvrir l’excellent photographe Tyler Cuddy ! Il sera de passage a Hossegor pour l’expo ‘Tyler Cuddy for Billabong’ au Billabong Store d’Hossegor le mardi 12 juillet de 18h à 21h. Au programme : expo photo de l’artiste Californien Tyler Cuddy et séance d’autographes et présentation en avant première de la collection Été 2012 ‘Tyler Cuddy for Billabong’. Ouvert à tous !On vous recommande son site a visiter : www.tylercuddy.com

BILLABONg

Shane Dorian, Billabong Wetsuits et Mustang Survival Corporation (gilets de sauvetage), nous présentent le fruit de leur collaboration : la « Billabong V1 ». L’inno-vation de cette combinaison réside dans l’intégration, à l’arrière de la combinaison, d’une poche d’air instanta-nément gonflable à l’aide d’une cartouche de CO2. Pour déclencher cette nouvelle technologie, il suffit de tirer sur une corde située au niveau des épaules. Pour l’ins-tant Billabong n’a toujours pas l’intention de commer-cialiser la combinaison, même si quelques prototypes seront distribués à l’élite des surfers de gros.

CRAS-UNSS Le Comité Régional d’Aquitaine de Surf et le lycée Dar-manté ont organisé le samedi 18 juin au lycée Dar-manté à Capbreton une réception pour célébrer les champions et vice champions UNSS de Surf.

Cette réception accueillait les élèves et les parents de la promotion Section Sportive lycée 2010/2011 et 2011/2012.

Dominique Sanchis, Président du CRAS : « La réception permettait notamment de matérialiser la filière de haut niveau scolaire en félicitant les élèves qui sont arrivés premiers et deuxièmes de la Coupe de France UNSS de surf. »

Les personnes qui ont été récompensées :

> Jeunes de la section sportive du lycée Darmanté de Capbreton : Champions de France UNSSMalik Berho, Mike Fouert, Pierre Malric, Pierre Picat, Louis Sempe blessé donc remplacé par Tanguy Lescail.

> Jeunes de la section sportive du lycée de St Vin-cent de Tyrosse : Vice champions de France UNSSHugo Amzallag, Emile Dubes, Guillaume Hamez et leur entraineurs Yann Martin et Jean Edouard Marie.

Les juges aquitains, Fred Papagiorgiou, Johann Lous-teau, Laurent Sanzogni, Olivier Etchebers, Jeff Mallet, Marie Jourde et Arnaud Darrigade se sont également vus remettre un lot vestimentaire pour la saison estivale 2011.

AgENdA SURF > 30 juin-3 juillet : Nike 6.0 Cash for Tricks à Seignosse> 03-06 juillet : Salon B.A.S.E. Workshop #2 à Biarritz (casino municipal). Professionnels et détaillants boards sports et street culture. Infos : www.base-worshop.fr> 4-10 juillet : Mr Price Pro Ballito en Afrique du Sud> 6-10 juillet : Copa Quiksilver El Salvador à Punta Roca> 11 au 17 juillet : Roxy Pro à Biarritz – Côte des Basques> 13 au 16 juillet : International Surf Film Festival à Anglet. Gratuit. Infos : www.surf-film.com> 14 au 24 juillet : Billabong Pro à Jeffreys Bay (Afrique du Sud)> 22 juillet : Projection du film « La vie rêvée des surfeurs » sur la plage aux Bourdaines> 23-24 juillet : King of the Groms à Capbreton> 26-31 juillet : Super Surf World Master Tour au Brésil> 1-7 août : Nike US Open Surfing en Californie

ROXY PRO Le Roxy Pro innove cette année. En effet, en plus d’accueillir la première des deux manches du Championnat du Monde de Longboard, une étape de l’ASP World Tour, la sixième et avant-dernière, vient s’ajouter à l’événement qui se déroulera du 11 au 17 juillet 2011 sur les plages de Biarritz. Les meilleures surfeuses du monde se retrouveront sur la Côte des Basques avec l’élite internationale de longboard. Les deux compétitions se tiendront en même temps avec également au programme de l’art et de la musique. Le Port Vieux accueil-lera Lilly Wood & The Prick, The Sounds et Pendentif en concert live et gratuit tandis qu’une exposition d’art sera consacrée à la surf culture sur le thème de la Californie.

FEStIVAL INtERNAtIONAL dU FILM dE SURFAnglet organise pour la huitième année consécutive l’International Surf Film Festival. Ce rendez-vous des amateurs de films de surf se tiendra du 13 au 16 juillet à l’espace de l’Océan.Une quinzaine de films français et internationaux seront en compétition et certains d’entre eux se verront remettre un trophée par le Jury pendant la cérémonie de clôture le 16 juillet. Des actions culturelles et éducatives seront également proposées aux plus jeunes durant les quatre jours. www.surf-film.com

NEwS Julian Wilson a remporté le Quiksilver Pro Portugal, première compétition ASP PRIME de l’année en Europe a Eri-ceira > Ryann Dunn un des membres de Jackass est mort fin juin d’un accident de voiture du à un fort taux d’alcoo-lémie. La Porsche de l’acteur de 34 ans roulait apparemment à 225 km/h et aurait fini sa course dans un ravin. R.I.P > La marque Nixon s’associe aux Beastie Boys et crée pour l’occasion 4 montres en édition limitée : The Time Teller 90 euros > 11 millions d’euros de recettes lors de la braderie des marques de surf d’Hossegor. La grande vente au déballage organisée durant le week-end de Pâques a été très bénéfique pour les entreprises landaises. C’est presque 100 000 visiteurs qui ont été comptabilisés avec une dépense moyenne de 117 euros par client.

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JULIE AUDIBERT

Kaël : Alors Julie, quel est le bilan de cette compétition ?Julie : On a eu des jolies vagues, du beau temps et du monde sur la plage. Donc je suis très contente de cette deuxième édition.

La nouveauté cette année a été les 3 soirées qui ont accompagné l’événement. D’où est venue cette idée ?On avait la volonté d’officialiser toutes les soirées qu’on avait eu l’année dernière qui avaient bien fonctionné. Pouvoir les ouvrir au public pour offrir aux locaux, en plus du spectacle la journée, des activités nocturnes pendant ce week-end de l’ascension : le gros week-end qui ouvre la saison esti-

vale. On est assez contents. On a eu une belle soirée au Café de la Gare, c’était vraiment sympa et on espère la pérenniser dans le temps et que ça fasse partie d’un des endroits incontournables de notre événement. Puis une soirée un peu plus electro au Rock Food et ce soir au Surfing, avec tous nos amis de l’équipe de Woodie, qui ont fait une excellente prestation (traiteur sur la compétition). On a donc voulu finaliser l’événement ici avec l’ipod battle, pour pouvoir aussi remercier tout le staff de la compétition et bien entendu les surfeuses qui ont livré un beau spectacle.

Donc Julie on se donne rendez-vous l’année prochaine, même date ?Normalement on est repartis pour une troisième édition, qui sera toujours dans le coin entre Sei-gnosse et Hossegor. Et on espère avoir un plateau sportif aussi élevé que cette année. A priori on

souhaiterait rester sur le week-end de l’ascension. Les vagues étaient au rendez-vous et ça permet aux Aquitains de pouvoir prendre un week-end sur la côte avec toutes les festivités qui l’accompagnent. Maintenant il faut qu’on regarde au niveau du calendrier international, pour être sûrs que les surfeuses puissent venir.

A l’occasion de la compétition qui se déroulait du 1 au 5 Juin sur la plage des Bourdaines à Seignosse, SURF FM s’est entretenu avec Julie Audibert l’organisatrice de l’événement et avec Anne-Flore Marxer championne du monde de free ride, la voix du webcast cette année. entretien au restaurant le Surfing lors de la dernière soirée.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ANNE-FLORE MARXER

Tout d’abord félicitations pour ton titre de championne du monde de free ride remporté il y a un mois et demi à l’Xtreme de Verbier.Oui merci beaucoup. Ca a fait plaisir à ma grand-mère qui a pu mettre un post-it sur son frigo où elle a écrit : « Ma petite fille Anne-Flore est cham-pionne du monde de saut à ski ». Donc voila, la classe, je suis sur le frigo de ma grand-mère !

L’année dernière lorque tu es venue, il y avait eu l’inauguration de la boutique Swatch à Hossegor et on pouvait voir ton visage en énorme dans la boutique. Lorsqu’on pense à Swatch, on pense aux montres mais cela fait longtemps qu’ils sont dans le snowboard ? Ce qu’il faut savoir sur Swatch, c’est qu’ils ont toujours été dans le snowboard. C’est pas tout à fait comme dans le surf où il ont débarqué plus récemment. Mais il y a 15 ans Swatch était déjà le sponsor principal de tous les contests de snowboard. C’est quand même le sponsor prin-cipal du TTR (freestyle), et du Freeride World Tour

(freeride). Ils ont un team assez impressionnant depuis plusieurs années, autant en snowboard qu’en ski. Par exemple Xavier Delerue ride de-puis vraiment longtemps pour Swatch. Ce que je trouve génial avec Swatch, c’est que chaque année ils incorporent un athlète du team dans leurs publications et même dans les pubs . Cela nous donne une exposition un peu plus ‘grand public’ qu’avec nos sponsors habituels.

Du coup Swatch s’est mis à surfer, donc ça c’est nouveau. L’année dernière c’était la 1ère édition du Swatch Girl Pro, tu étais présente. Cette année, la nouveauté c’est que tu étais sur la plage et que tu as fait le webcast avec toutes les surfeuses dès qu’elles sortaient de l’eau. Ca t’a plu ? Je suis arrivée sans vraiment savoir à quoi m’at-tendre. L’année dernière j’avais compris que j’al-lais travailler, mais finalement je n’avais pas tra-vaillé tant que ça. Alors que cette année du coup c’était un peu l’inverse. En fait, je n’ai pas arrêté ! Je réalise beaucoup mieux maintenant le travail qu’il y a sur un événement. Je suis vraiment im-

pressionnée par tous les gens qui permettent à un événement comme ça d’exister. De mon côté, c’est vrai que j’avais un peu la pression, surtout que je m’intéresse énormément au surf puisque j’en fais, j’adore ça. Le fait que ce soit des filles c’est sûr que ça m’a motivé.

Ce qui est intéressant c’est que tu as l’œil d’une nana, d’une rideuse snow qui surfe également. Tu apportes un angle un peu dif-férent ?Ce que j’ai vraiment apprécié c’est la relation avec les surfeuses, même si je ne les connais pas encore personnellement, c’est sûr qu’on a quelque chose en commun. Nos sports sont vraiment proches surtout du côté lifestyle. Je suis super contente de l’avoir fait. Je repars avec une super bonne expérience, un peu fatiguée, plus de voix, mais ravie.

Quelles différences il y a entre une compéti-tion féminine de snowboard et de surf ? C’est très différent en fait. Déjà en surf ce qui est difficile pour les rideuses, c’est qu’elles sont

Brodie Carr, CEO de l’ASP : « Le temps était au rendez-vous, le vent off-shore, beaucoup de monde sur la plage… C’était incroyable ! »

LA SwAtCh gIRLS PRO

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INtERVIEwS AVEC dEUX JEUNES FEMMES POUR QUI LE SURF Et LE SNOwBOARd SONt UNE PASSION Et UN MétIER.

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SURF FM 102.3

toujours en train de passer des heats, très diffi-cile moralement. Alors qu’en snow on fait chacune notre run, et on va pas se dire : c’est à cause

d’elle. Ce qui m’a aussi frappé, c’est que la plu-part des surfeuses voyagent avec leur famille, une aide précieuse au niveau de la gestion du stress. Mais j’ai trouvé que les surfeuses étaient beaucoup plus sages que les snowboardeuses !

On te voit l’année prochaine ?Avec grand plaisir. De toute façon je serai là. Je ne sais pas s’ils me donneront encore le job, mais je serai là. Parce que voir des filles qui dé-chirent comme ça les vagues, ça me donne un coup de boost incroyable. Ca vaut vraiment le déplacement.

Merci Anne-Flore.Merci à toi. SURF FM ça déboîte ! Franchement, merci pour la musique toute l’année sur le web, ça tue !

AgENdA 40

> 1-3 juillet : Salon du livre au Sporting Casino à Hossegor. Entrée libre. Infos : www.hossegor.fr> 2 juillet : The Meet Night à Capbreton (Casa Mia) avec full party, DJ’s contest, speed dating géant> 3 juillet : Festival Nas de Guit à Vieux-Boucau> 4-9 juillet : La Semaine du Toro à Soustons > 6 juillet : Les Mélomanes Côte-Sud, concert de piano commenté à Hossegor (Salle du trinquet) à 18h> 9 juillet : Vide grenier sur la place du marché à Seignosse le Penon> 9 juillet : Cerf-Volant Beach Tour sur la plage de Seignosse le Penon> 14 juillet : Fête nationale> 18-19 juillet : Caravane Beach Volley Play Aquitaine à Seignosse Océan> 20 juillet-5 août : Exposition « Métamorphoses de déchets » avec les artistes Les-lie Varela et La Fée Crochette à la médiathèque de Capbreton> 23 juillet : Ocean Perf Challenge, compétition de sauvetage côtier à Capbreton> 23 juillet : Cerf-Volant Beach Tour sur la plage de Seignosse les Bourdaines> 27-31 juillet : Fêtes de Bayonne> 3-5 août : Festival du conte « Les illuminés de l’été » à Capbreton. Infos : www.capbreton.fr

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Le FeStIvAL InteRnAtIonAL DeS SPoRtS extRêMeS PRenAIt SeS QUARtIeRS à MontPeLLIeR DU 01 AU 05 JUIn DeRnIeR.

LE FISE 2011 Et OXBOwdéFIENt LA gRAVIté..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RADIO SURF FM

a, en l’espace de dix minutes, comme une étrange sensation plaisante de décalage. Au charme des petites rues piétonnes et pavées savamment entremêlées, viennent se confronter les lignes épurées et symétriques de l’esplanade de l’Europe qui fait face à l’Hôtel de région, imposante tour aux allures de forteresse médiévale futuriste, habillée de verre. A ses pieds, d’imposants modules de wakeboard flottent sur une étendue d’eau plane et statique, offrant une vision presque surnaturelle. C’est dans ce décor surprenant que le FISE a pris ses quartiers depuis quelques années.A partir de là, le festival s’étend sur près d’un kilomètre. On longe la rivière passant d’une berge à l’autre sur des passerelles, découvrant petit à petit l’incroyable dispositif mis en place. Un premier parc gigantesque destiné au BMX et au roller précède un second, pour le skate, qui surgit des arbres. Puis tout s’enchaîne. On se laisse porter au milieu de ce cirque, les yeux grands ouverts comme un gamin incrédule et ébahi qui découvre un parc d’attraction. Aire de flat, rampe de la taille d’un immeuble, canyon de street surfing, bosses de dirt et autres rampes à spins, le tout bordé d’un village mêlant shops et bars.Les hautes berges, légèrement en pente, font office de gradins pour les milliers de spectateurs qui s’y massent, créant ainsi une arène de gladia-teurs qui participent à faire monter le baromètre pendant les compétitions, sous l’impulsion du speaker qui ne cesse d’haranguer la foule.Cet endroit semble avoir été pensé, dessiné et conçu pour accueillir le

Extrême. Un mot qui pourrait résumer à lui seul l’incroyable défi d’apesanteur qui envahit chaque année la ville de Mont-pellier depuis maintenant quinze ans.

Fort heureusement, il suffit d’y mettre les pieds pour réaliser qu’un seul mot, aussi puissant et explicite soit-il, ne suffit pas. Le FISE est un chant à la gloire de la démesure, un déballage d’intensité. C’est une perfusion d’adrénaline qui injecte dans vos veines un peu de cette folie qui pousse ces amoureux des sensations fortes à se jeter du haut d’une rampe de 10 mètres, avec le même type d’engins que vous utilisez le dimanche pour aller chercher votre pain. Vous les observez s’envoler en retenant votre souffle, soudainement pris d’une incroyable empathie, serrant les dents et ajoutant votre voix à cette clameur endolorie qui s’élève de la foule chaque fois que l’un d’entre eux s’écrase sur le sol comme une poupée inanimée. Voilà, bienvenue au Festival International des Sports Extrêmes.

Créé en 1997 par Hervé André-Benoit, étudiant en Sup de Co et passionné de sports de glisse, le FISE n’a cessé depuis ses débuts de se développer et d’accueillir de nouvelles disciplines, pour finalement, aux côtés des X-Games, devenir la référence internationale en termes de sports extrêmes. Les riders viennent du monde entier pour participer aux compétitions et accomplir ce qu’ils savent faire de mieux : bouleverser le concevable en se surpassant dans une ambiance survoltée. Au programme cette année, skate, BMX (rampe, flat et dirt), roller, wakeboard et mountainbike, mais aussi course de Stand Up Paddle et vague artificielle, ouvert à quiconque voudrait s’initier. Le FISE n’est pas seulement une affaire de pros, il offre aussi la possibilité à tous les amateurs de venir s’affronter et se tester sur les meilleures infrastructures du monde. Une plate-forme idéale et désor-mais incontournable pour les jeunes en quête de reconnaissance et de sponsors.

Outre les performances extraordinaires des riders qui donnent au FISE un cachet d’excellence, c’est aussi le site en lui-même, sur les berges du Lez, qui rend cet événement unique et enivrant.La ville de Montpellier a connu ces dernières années une expansion in-croyable, due à une très forte croissance démographique. Des quartiers entiers sont sortis de terre au fil des ans sous l’égide d’architectes de ta-lent, créant ainsi un contraste étonnant. Lorsqu’on prend le tram au départ du cœur historique de la ville pour se rendre sur le site de l’évènement, on

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FISE, tant celui-ci s’intègre au décor dans une harmonie déconcertante.

L’édition 2011, a donc en effet une nouvelle fois repoussé les limites de la gravité et de l’innovation, en offrant aux riders les possibilités tech-niques d’aller encore plus haut et plus loin dans l’exercice de leur pas-sion. Conscients de l’émergence incontestable de la pratique des sports extrêmes de haut niveau chez les filles, les organisateurs du FISE avaient aussi, cette année, mis un point d’honneur à développer les compétitions féminines. Une édition relativement progressive, donc, pendant laquelle les marques, elles aussi, ont assuré le show. Ce fut le cas de la marque Oxbow, qui présentait en avant première son tout dernier film Walls of Perception, en compagnie de Jason Polakow et Levi Siver, deux des meilleurs windsur-feurs de la planète. Projeté sur tous les écrans du site de la compétition, ce dernier opus de la marque a, lui aussi, placé la barre très haute. Une vidéo à couper le souffle qui témoigne de la volonté d’Oxbow de rajeunir son image.

Le résultat est plus que satisfaisant. On y retrouve les deux windsurfeurs aux côtés, entre autres, de Matt Méola et Kai Lenny, rassemblés autour d’un concept novateur. Le but, réunir kitesurf, windsurf, SUP et surf dans un même trip, afin de mettre en évidence leur vecteur commun : une quête inces-sante d’adrénaline qui les pousse aux portes de la perception, entre rêve et réalité.

Le FISE est, à l’image de ce film, un brassage des sens qui pousse tout votre être au-delà de la conception-même de la réalité. On se réveille cependant très vite de ce doux rêve, lorsque les dieux, capricieux, s’invitent à la fête. Deux jours de pluie incessante dans une des villes les plus enso-leillées de France, réduisant l’événement à néant, justement les jours-mêmes où vous aviez décidé de vous rendre sur le site. C’était ça, aussi, le FISE

2011. Quitte à opter pour la démesure, autant le faire jusqu’au bout.Si l’on devait reprocher quelque chose au Festival International des Sports Extrêmes, ce serait sans doute son éloignement total du naturel. Une so-phistication à outrance qui s’avère bien obsolète face à quelques gouttes de pluies. De quoi redonner un peu d’humilité à ceux qui provoquent les dieux en défiant la gravité. C’est peut-être ça, aussi, l’Extrême démesure.

-Olivier Hamelin-

RADIO SURF FM

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en CoLLABoRAtIon AveC MAMBo SURF De LUxe et MAMBo

LE t-ShIRt SURF FM

MAMBO

Ancien graffeur devenu l’incontournable graphiste du Groland sur Ca-nal+, Mambo a su faire évoluer l’icônographie urbaine au point d’être comparé aux défunts Jean-Michel Basquiat et Keith Haring. Dernière-ment, il a posé ses toiles à l’Espace Seven à Paris, du 1er au 18 juin 2011. Nous étions au vernissage.

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Surf, art, musique et bières gratuites sont les quatre piliers sur lesquels Mambo Surf De Luxe s’est bâti. Cela fait maintenant 24 ans que ce shop anglais collabore avec une large palette d’artistes talentueux comme Reg Mombassa (NZ), Maria Kozic (AUS), Paul McNeil (UK), Trevor Jackson (US), Rockin’ Jelly Bean (JAP)… pour offrir une gamme de vêtements de surf li-festyle, mêlant dynamisme et graphismes humoristiques.

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édItANt UNE SéRIE dE t-ShIRtS dESSINéS PAR MAMBO. UNE PARtIE dES RECEttES SERA REVERSéE à LA NOUVELLE ANtENNE dE SUR-

FRIdER FOUNdAtION BASéE dANS LES LANdES, AFIN dE CONtINUER à PRéSERVER NOtRE BELLE RégION.

MAMBO SURF dE LUXE

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SURFRIdER FONdAtION..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La flotte de protection des océans la plus déterminée et la plus efficace au monde, la « Sea Shepherd conservation society », fait appel au soutien des citoyens pour mener à bien leurs campagnes. Dernière en date, la guerre du thon au large des côtes libyennes, épaulée par la fondation Brigitte Bardot. Pour soutenir l’association, tous les dons sont les bienve-nus : financiers, alimentaires, matériels de bord ou informatique… Pour plus d’infos www.seashepherd.fr. Pour les rencontrer, Sea Shepherd installera un stand dans les Landes, à l’occasion du festival « Gemme la résistance » à Sanguinet du 08 au 10 juillet.

Le surf et sa culture ont été célébrés dans le monde entier dimanche 19 juin à l’occasion de l’International Surfing Day organisé par l’Eurosima. L’antenne Surfrider Sud des Landes s’était pour l’occasion installée au Cream café à la plage des Bour-daines et avait prévu quelques animations. Après avoir nettoyé cette dernière, petits et grands ont pu profiter du film « Ocean report », d’une tombola et d’un concert ouvert à tous. L’association environnementale a ainsi pu faire passer son message par une belle soirée, « Aidez-nous à garder la mer propre ». www.surfrider-sud-landes.net

Egalement, afin d’aider et de soutenir Surfrider Fondation Sud Landes, SURF FM reversera une partie des recettes de la vente de son 1er T-Shirt dédié a la protection des océans a l’association.

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SEA ShEPhERd..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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PAPIERS S’IL VOUS PLAITPAPIERS S’IL VOUS PLAIT

PRéVU POUR LA FIN dE L’ANNéE, LE gROUPE PEAUFINE SON LP tOUt

EN S’ACCORdANt UN PEU dE BON tEMPS ICI ChEz NOUS... hEY YOU !

VOUS VOUS SOUVENEz ? LE tUBE QUE L’ON ENtENdAIt PARtOUt EN

2009.

Lorsque j’ai appris qu’ils étaient dans le coin, j’ai voulu les rencontrer car on a souvent de bonnes surprises avec les artistes, et ce fut le cas ! Premier indice de sympathie, l’agent. Si vous avez un agent sympa, ça facilite tout de suite les contacts. Rendez-vous donc à la centrale, j’arrive en retard mais peu importe puisqu’ils sirotent leurs cocktails peinards, installés dans les canapés du Casa en plein soleil. On com-mence à discuter et je comprends vite qu’ils sont heureux d’être là et de profiter, mais ne connaissant pas le coin, ils n’osent pas trop s’aventurer de peur de se perdre. Nous voilà donc partis au Surfing a Seignosse pour un dîner / interview.J’ai face à moi trois personnalités bien différentes : Gaëtan (guitare / voix) qui adore prendre des photos et faire des vidéos, et qui est un peu bavard, pour mon plus grand plaisir, Antonin (synthé) qui se laisse filmer et prendre en photo ; ne vous fiez pas à son air timide dès que la nuit tombe il se réveille et se dechaîne ! Amaël, (basse) le frère de Gaëtan, plus discret, était quand même prêt, lui, à refaire la fête ce soir-là alors que la veille avait été bien arrosée !

Vous êtes ici pour l’enregistrement de votre dernier album. Pourquoi être venus dans le Pays Basque alors que vous pouviez aller à Berlin ou dans d’autres villes ?Gaëtan : On a eu l’opportunité de pouvoir venir travailler ici. On pensait rester deux semaines maximum, mais vu qu’on s’est bien plu et qu’on a rencontré plein de gens sympas, on s’est dit pourquoi pas rester et enregistrer l’album ici ?!

Vous étiez là l’année dernière pour le Big Festival, vous connaissez la région ?G : Je connaissais bien le Pays Basque. J’ai pas mal traîné dans le coin pen-dant près de dix ans. Mais les Landes, jamais. C’est une grande découverte.Amaël : Je crois qu’on était venus en vacances avec les parents.Antonin : C’est l’aventure ici !G : On entend parler des Landes depuis longtemps. Maintenant on com-prend pourquoi.

Quelques mots sur les Landes justement, vous êtes plutôt camembert rôti ou magret de canard ? Antonin : Magret de canard.G : Magret de canard mille fois plus.Amaël : Moi je suis plutôt chipirons.G : Chipirons, j’adore leur musique. Je suis ultra fan de ce groupe !

Vous êtes plutôt surf ou tauromachie ?G : Surf, mais plus bodyboard parce que je suis trop nul. Non mais là faut vraiment s’y mettre. On attend toujours Hanalei (qui a une école de surf) qui devait nous apprendre à surfer...Antonin : On aurait adoré surfer, c’est le sport national ici, mais on est des gros nuls.

Comment définiriez-vous votre album ?Pour l’instant, la différence avec le précédent c’est qu’il est un peu moins electro. Peut-être plus rythmé et varié, mais ça reste quand même de la pop. Antonin : On n’a vraiment pas le recul parce qu’on a le nez dedans. On ne sait pas ce que c’est.G : C’est assez indéfinissable. Il y a même des sons qui viennent de la techno minimale, ça reste toujours de la pop voire un peu rock.Amaël : C’est marrant, j’aurais dit plus électro.

Quelle est votre inspiration ? La vie de tous les jours ?G : Oui c’est ça en fait. On s’inspire du Rock Food. Roland m’a tout appris pour cet album-là. J’ai pris ses plus grandes répliques. Vous allez être contents, on vous fait un bel album.

Ou en êtes-vous des enregistrements ?G : Il y a treize chansons pour l’instant, et je pense qu’il y en aura pas plus de dix ou onze sur l’al-bum. D’ici la première semaine de juillet on aura quelque chose de vraiment définitif.

C’est pour quand la sortie ?G : Si tout se passe bien en novembre, si tout se passe mal janvier et si tout se passe très très mal jamais.

Vos meilleurs moments passés depuis que vous avez créé les Pony Pony Run Run, et les pires ?G : Un des meilleurs, après la sortie de l’album, ça a été la tournée d’été l’année dernière. On avait un tour bus où l’on pouvait dormir dedans et donc faire beaucoup de route la nuit. L’ambiance des festivals l’été c’est super cool. Tu peux aller voir des concerts et rencontrer plein de monde. On a bien rigolé.Antonin : On en a pas mal de pires, mais en géné-ral on les oublie. Sinon on s’est fait pas mal voler de trucs en tournée ou à la chambre d’hôtel. Il y a toujours une espèce de poisse qui nous suit. Le dernier truc en date c’est quand on était au Japon pendant le tremblement de terre.G : On est restés jusqu’à la 2ème explosion du réacteur. Puis on est rentrés parce que c’était chaud. Il y a eu 150 tremblements de terre le temps où on y est restés. J’étais dans une maison au centre de Tokyo et je suis sorti pour voir ce qu’il se passait et il y avait des bruits d’alarme, pleins d’hélicoptères, de la fumée au loin, des annonces en japonais... Les annonces de l’am-bassade étaient flippantes : « si vous sortez, met-tez un linge humide sur votre peau pour ne pas l’exposer, prenez de l’eau pour 15 jours... » nous sommes allés au supermarché et il n’y avait plus rien et là on s’est dit « c’est la merde ! ».Antonin : Le plus bizarre c’est pas le tremblement de terre, c’est l’ambiance post apocalyptique qui règne après.

Votre succès vous le vivez comment ?Amaël : Le matin on ne sait jamais où on est, vu

PONY PONY RUN RUN .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Les nantais de Pony Pony Run Run ont débarqué sur les côtes landaises le temps de deux semaines pour enregistrer leur deuxième album dans les studios de Quiksilver à Saint de Luz.

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qu’on tourne pas mal. Alors tu te demandes où tu es, qu’est-ce que tu as fait et pourquoi c’est arrivé.G : On ne profite pas vraiment de ce succès. On fait surtout des concerts, donc le succès tu le jauges à la foule qu’il y a devant toi. On n’est vraiment pas show-biz, on fait les mêmes choses qu’avant. Notre label est cool avec nous, du coup on n’a pas la pression.Amaël : Puis c’est vrai que les gens ne connaissent pas nos tronches comme on n’ apparaît pas dans les clips, les gens ne nous connaissent pas, et c’est assez agréable.G : C’est aussi notre volonté de vouloir dispa-raître pour laisser la musique et ne pas se faire emmerder.

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?G : On écoute que de la dance en ce moment. Sinon de la bonne grosse merde en bagnole, du genre LMFAO, Mr Sexobeat ou le dernier track de Shakira. Je n’ai pas écouté un truc de qua-lité depuis plus d’un mois. Mais on reste quand même au fait de ce qui sort en ce moment. Il y a The Dodos, Perfume avec ‘Chocolate disco’ c’est un délire.Amaël : Agnès Obel, son dernier album est bien.Antonin : On n’écoute pas juste de la merde dans la bagnole. Même si on y passe beau-coup de temps.

Les quelques jours que vous avez passés ici,

vous êtes sortis un petit peu ? Un petit mot pour Roland ?G : En fait j’ai pêché avec Roland il y a 4 jours et j’ai pêché une bonite qui a foutu du sang partout le temps de prendre la photo. Déjà que j’ai du mal à écraser une fourmi, je t’explique pas ! Mais c’est un peu hypocrite étant donné que je mange de la viande.

Vous avez passé un bon moment ici ?G : Oui, un peu trop bon. Ce n’est pas bien pour ma santé.Antonin : On a rencontré des gens super chouettes, on s’est fait un paquet de potes.G : Et j’ai même l’envie de venir habiter dans le coin, entre le Pays Basque et les Landes, à voir. Peut-être même d’ici la fin d’année.

Des concerts de prévus pour la suite ?Antonin : On joue dans un truc de malade, ça s’appelle Kazantip Republic sur la mer noire en Ukraine en août et à Glastonbury en Angleterre.

www.myspace.com/ponyponyrunrunwww.ponyponyrunrun.net

Retrouvez l’intégralite de l’interiew sur notre site : www.surf-fm.fr

NEwS

Quatre ans après le lancement de Monkey : Jour-ney to the West, Damon Albarn (Gorillaz, Blur) proposera prochainement son deuxième opé-ra. Dr Dee : An English Opera sera présenté en avant-première du 1er au 9 juillet 2011 au Man-chester International Festival. > La 5 ème édition du festival I Tunes se déroulera du 1 au 31 Juillet 2011 pendant 31 nuits avec 62 artistes dont entre autres : Beady Eye, Artic Monkeys, Miles Kane, Adele, Foo Fighters, Kasabian...www.itunesfes-tival.com. > Après Hossegor en 2010, la maison Nike investira la Chambre d’Amour dès le 16 juil-let et ce jusqu’au 23 août. Gros programme en perspective avec notamment le groupe Black Lips. > Anish Kapoor et Richie Hawtin ont créé l’événement pendant la fête de la musique au Grand Palais à Paris avec une performance musi-cale exceptionnelle dans le cadre de Monumenta l’oeuvre titanesque de Anish Kapoor. > Le skate-board se mettait en scène le 18 Juin à La Gaîté Lyrique, et pour l’occasion Yussuf Jerusalem, Mix Master Mike (Beastie Boys), etaient invités ainsi que Busy P commissaire de l’exposition. > L’EP du goupe Gojira sortira très prochainement et sera disponible en ligne uniquement (sur le site de Gojira). Les recettes des ventes iront intégra-lement à l’association Sea Shepherd, qui lutte notamment contre le massacre des baleines. « Of Blood And Salt » est le premier extrait du futur EP, déjà en ligne.

PONY PONY RUN RUN .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PAPIERS S’IL VOUS PLAIT

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Pendentif est un jeune groupe bordelais, composé de Benoît (guitare/chant), Mickaël (clavier/chant), Cyndi (chant), Mathieu (bassiste/choeurs) et thomas (clavier/guitare/chant) qui a pour particularité de chanter... en français !

PENdENtIF : petit bijou de la pop française.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fathia : Vous avez fait quatre titres dont Pendentif, morceau Eponyme du EP, est-ce que c’est le premier que vous avez composé ?Mickaël : Oui c’est le premier, c’est celui qui a servi de démarrage au groupe il y a un an et demi. Quand on s’est rencontré avec Cyndi, on avait envie de faire de la musique...

C’est parti de vous deux donc ?Mickaël : Oui, c’est parti de nous, sur un délire un soir, ou une après midi je ne sais plus. Cyndi me dit : « j’aimerais bien qu’on fasse de la musique » .

Et du coup comment vous êtes-vous tous connectés ?Mickaël : En fait, on est tous une bande d’amis, Benoît et Thomas avaient déjà une formation mais qui était en train de s’arrêter.Moi j’en avais une avant qui s’était arrêtée, c’est pour ça qu’avec Cyndi on a repris quelque chose. Mathieu aussi était autour de nous, c’est une histoire d’amis... Pour le morceau Penden-tif, Ben est intervenu tout de suite dessus, Mathieu aussi... jusqu à faire un groupe.

J’ai cru savoir qu’il y avait une autre fille ?Mickaël : Sur le maxi, il y a une autre collaboration, sur le morceau « God Save La France », avec une artiste qui s’appelle Lucie De Syracuse... (artiste de Bordeaux).

Tous de Bordeaux ?Mickaël : Non, la moitié est originaire de Reims, et pour les autres nous sommes du Sud Ouest.Moi j’ai passé la moitié de ma vie à Biarritz, et l’autre en Dordogne.

Et toi Thomas, tu viens de Reims ? tu as un lien avec le groupe The Shoes ?T : Oui c’est mon frère qui fait parti du groupe.

Et il y a aussi un lien avec un autre groupe The Bewitched ? (Hands On The Top Of Our Head).M : Oui ce sont des potes, on avait des groupes avec eux, donc voilà.

C’est presque une affaire de famille...M : Oui, on a tous commencé à faire de la musique ensemble vers 16 ans...

Beaucoup de groupes français jouent en anglais, Pendentif chante en français, est ce que le fait d’être en groupe ça permet de démystifier la langue ? Mickaël : Faut s’imaginer le Japon qui commence à chanter en Tchèque...! Nous on chante en français, on ne se pose aucune question.T : On s’est pas posé la question , on a toujours des projets musicaux en français, et puis perso, je suis nul en anglais.

Oui mais même si tu es nul en anglais, les groupes chantent quand même en anglais...Mickaël : Tu remarqueras, ils ont tous un jean 501, une voiture clio grise métalisée, ils mangent au Mc Do et ils chantent en anglais, ils mettent gavé de saturation dans leur guitares et noient

leur chant dans des reverbes !

Comment vous fonctionnez ? Qui compose ?Mathieu : Un peu tout le monde, un morceau peut être crée par un des membres, ça dépend.Mickaël : Certains sont sensibles à l’écriture, d’autres sont de meilleurs arrangeurs.... On a tous nos spéciali-tés, on a tous un home studio chez nous avec la même configuration et on échange tous nos projets. Quand Ben commence un refrain j’essaie de faire le couplet, Thomas va essayer de réarranger tout ensemble, de construire le projet.T : Oui j’aime bien faire des ponts.Mickaël : Mathieu va faire des cocottes de guitares (tout le monde rit), c’est un vrai boulot d’équipe.T : Oui on a pas trop de recette en fait.Mickaël : Il peut y avoir des binômes, des trinômes...

Vous qui êtes de Bordeaux, ça bouge pas mal là-bas ?Mathieu : Oui, on a une très belle scène bordelaise, des groupes qu’on apprécie bien comme : Petit Fantôme , Kid Bombardos, le collectif Iceberg, Charita Manouche, April Shower qui est un groupe de filles...Mickaël : On leur a fait un remix l’année dernière qui est sorti sur Bordeaux Rock, ce sont des très bonnes copines à nous et on joue souvent ensemble.B : Mars Red Sky qu’on aime beaucoup aussi.

Quel est l’avenir immédiat pour vous ? Je sais que vous êtes en auto production ?B : On a sorti un 45 tours avec un petit label indépendant d’Avignon qui s’appelle la Bulle Sonore, on a eu des bons retours sur pleins de blogs indés en Angleterre, en Italie, on a des bons retours du Québec aussi.

Le fait de chanter en français, c’est une force !Mathieu : Complètement !Thomas : On chanterait en anglais, tout le monde s’en foutrait de notre musique !Mickaël : On chanterait en anglais ça serait juste bien,

dINgUE N’ESt CE PAS, QUANd ON SAIt QUE LA PLUPARt dES FORMAtIONS

ChANtENt EN ANgLAIS, Et OUBLIENt LEUR ORIgINE.

ESt- CE PAR hONtE ? CELA SOULIgNERAIt- IL UNE CERtAINE FRUStRAtION

dE LA PARt dE NOS ARtIStES Et QUI POINtERAIt dU dOIgt UN COMPLEXE

d’INFéRIORIté ?

Le choix est vite fait pour certains qui préfèrent plutôt chanter mal en anglais qu’en fran-çais... On les remerciera au passage de ne pas ajouter leur pierre à l’édifice, déjà plus que délabré, qu’est la variété française !Quoiqu’il en soit, Pendentif fait fis de tout cela et ne se prend pas la tête.Résultat, une pop décomplexée et entraînante, des choeurs et des chants enchanteurs, de la légèreté totalement maîtrisée... où chanter en français est une force.

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mais là on parle aux gens, et on est contents de faire ça.

Et pour revenir à l’avenir immédiat ? vous allez tourner ?Mathieu : On a quelques dates jusqu’à l’été mais on ne recherche pas non plus à faire 50 concerts.Mickaël : C’est vrai qu’on est un jeune groupe, on a 10 concerts dans les pattes avec Pendentif même si derrière on a quand même de l’expé-rience.Mathieu : On a encore envie de faire des mor-ceaux, on aimerait bien sortir un album l’an pro-chain, trouver un label.

Vous travaillez déjà dessus ?Mathieu : Oui, on a déjà 15 / 20 titres qu’on affine et on essaie de voir qui pourrait sortir notre album.

Vous allez passer cette été au Roxy Jam ?Mickaël : Oui ! On peut rappeler quelques dates importantes, notament le salon du livre à Dax ! (rires), on est sponso par Gallimard !Mathieu : On fait la fête du cassoulet à Castel-naudary !Mickaël : Non, mais on sera à Riberac cet été avec Katerine, et Camelia Jordana, les Bewitched aussi, la fête du fleuve à Bordeaux avec les April Shower et Biarritz avec Lilly Wood and The pricks.Le 5 Août, on sera au Cap Ferret aussi.

Vous aviez gagné le tremplin les Inrocks et Fred Perry...Mathieu : Oui avec les April Shower et les Kids Bombardos

C’est ça... et alors j’ai lu qu’ il y aurait un voyage à Londres de prévu suite a ce tremplin ?B : Oui, nous y sommes allés, on est réstés douze heures !T : On a fait quatre fish and chips à la suite, et on est repartis !

Qu’est-ce que vous êtes partis faire là-bas ?Mathieu : On est restés vingt quatre heures et on a rien fait...B : On a vu des écureuils dans le parc de la Reine et on a croisés Lee Scratch Perry ! On était contents...Mathieu : On pensait qu’on allait faire un concert accoustique ou aller en studio, on sait toujours pas ce que nous sommes allés faire là-bas ! (rires)

Je vois, ils vous ont vendu du rêve !Mickaël : On a bien rigolés, ça nous a fait un su-per souvenir.B : On a eu une page dans les inrocks avec des photos.Mickaël : Ca nous a fait un week kend ensemble.B : Et ça nous a forcé à faire notre première date.M : On a été sur une compile qui a été tirée à trente milles exemplaires, donc un peu de promo, et on a eu des polos et des chaussures...

Oui, c’est cool vous avez eu un papier dans les Inrocks... Ils font partie des magazines qui comptent pour des jeunes groupes qui se lancent ?Mathieu : Oui, ils nous aiment bien ; on a d’aileurs

eu trois, quatre articles, et dans Magic aussi, on pouvait pas rêver mieux !Thomas : Il ne manque plus que Télérama et c’est bon, et Taratata pour les grands mères !

On ne doute pas que vous allez y venir, en tout cas merci d’avoir répondu à nos questions et bon vent !

www.myspace.com/pendentif

Fathia

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« too Young to Be In Love «

hUNX ANd hIS PUNX .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

hUNX CRAQUE SON SLIP PAR AMOUR dU ROCK’N ROLL !

Sorti sur le label Hardly Art (The Dutches & The Duke, Dizzy Eyes, Sea-pony...) Hunx nous fait goûter aux joies du rock’n roll, version garage pour gays pas très sages...Accompagné de ses Punx, ou plutôt de ses punkettes aussi barrées que lui et une troupe de queers en folie sous poppers, il nous prouve que la discipline sus nommée n’est pas réservée qu’aux mecs costauds comme Josh Homme (QOTSA ), Lemmy Kilmister (Motörhead), ou tout simplement aux hétéros.Et oui, on peut être uranien, être en slip sur scène et faire du bon rock...Même si le LP désigne un long format, les 10 titres quant à eux ne vont pas chercher dans la longueur, pour aller à l’essentiel et nous parler d’amour et de coeurs brisés.Les choeurs et chants de ses punkettes que nous connaissons sous les noms de : Shannon Shaw à la basse, Erin Emslie à la batterie, Amy Blaustein guitare/ Orgue et Michelle Santamaria à la guitare viennent se rajouter et s’opposent à la voix de Bogart suave comme un bonbon sucré...Il est ici question de Girls Band, celui dont Hunx a toujours rêvé... et dont il est la star.Même si « Too Young To Be In Love » est son premier album, il n’en est pas à son premier essai.On se souvient de « You Don’t Like Rock’n Roll », où il larguait son mec parce qu’il n’aimait pas le rock, mais aussi « Gimmie Gimmie Back Your Love », « Don’t Cha want Me Back », tous compilés sur l’excellent « Gay Singles » sorti sur le non moins excellent label français spécialisé dans le rock, Born Bad Records ( Yussuf Jerusalem, Cheveu ).Sorti en 2010, Seth ne s’est pas fait attendre plus longtemps et met les gaz à nouveau avec cet album et fait honneur au passage aux fameuses Sangri Las, qui elles aussi avaient déjà les coeurs brisés en mille mor-ceaux il y a plus de cinquante ans.On terminera par dire que même si la tenue de ce mec n’est pas régle-mentaire, qu’il confond et prend toujours son slip pour un pantalon, Hunx a le mérite de prendre des risques et de briser les clichés du gay déluré fan de disco cheap et pas chic.

www.myspace.com/hunxsolo

Fathia

« I got somethin’ to say !, I’m kinda gay (...) I like guyz and hate babies ! »C’est ce qu’on peut appeler un coming out très revendicatif et affirmé...Celui qui est à l’origine de cette phrase n’est autre que Seth Bogart qui chantait alors dans un groupe nommé Gravy Train et qui s’était fait connaître avec ce morceau : « You Made Me Gay ! «

Les choses étaient déjà très claires pour le jeune homme : « Are you stupid girl ? Of course i want the dick ! «Mazette, tant de revendications et de révélations en un seul morceau font passer le fil tendu d’un string pour une cordelette usée et molle !Depuis, Seth est toujours gay et a changé de crémerie ou de sex shop, comme bon vous semble, pour former le groupe Hunx And His Punx, et nous fait le plai-sir de sortir son premier album « Too Young To Be in Love »... Yeah !

AgENdA MUSIQUE> 1-3 juillet : EHZ à Helette (64) avec Chinese Man, Goose, Morcheeba, IAM, Shaka Ponk…> 2 juillet : Elisa Do Brasil au Safari Club à Seignosse> 3 juillet : Sinsemilia au Parc de la Nature à Tarnos > 03 juillet : Soirée O’neill au Newquay à Biarritz.> 05 juillet : MuaDib And The Awakening en concert au Rock Food (Hossegor) à partir de 19h.> 7 juillet : Mademoiselle K aux Bourdaines> 7-9 Juillet : BBK Festival à Bilbao avec Blondie, Kasabian, Amy Winehouse, TV On The Radio...> 8-9 Juillet : 1ère édition du Festival Live Au Pont à Nîmes (30) avec Aloe Blacc, Busy P, Hocus Pocus, Miss Kittin, Nicoles Jaar...> 09-10 Juillet : DJ Peter Brown (résident du Pacha à Ibiza) au Room-Service Hossegor12-16 Juillet : Les Francofolies à La Rochelle (17) avec Bernard Lavilliers, Gotan Project, Yelle, Katerine...> 13 juillet : Concert du collectif Kokua pour l’ouverture du festival du film de surf à Anglet > 14 juillet : Concert du collectif Kokua au Boardrider Quiksilver de Capbreton > 14-17 juillet : Les Vieilles Charues à Carhaix (29) avec Snoop Dog, Cypress Hill, Lou Reed, David Guetta...> 15 juillet : David Cairol au Lézard des Sables à Tarnos> 16 juillet : David Cairol au Mojito à Anglet> 16 juillet : Concerts Roxy Pro sur la Côte des Basques à Biarritz The Sounds, Lilly Wood & The Prick, Pendentif. Gratuit.> 16-17 Juillet : Les Océaniques à Tarnos (40) avec Beasty, Ebony Bones, Pigeon John, The Do, Femi Kuti...> 20-23 Juillet : Big Festival à Biarritz (64) avec Catherine Ringer, Ed Banger, Brigitte, Metronomy, Stupeflip....> 23 juillet : Grassroots Festival à Jersey avec Arested Development, Easy Star All-Stars, Ben Howard...> 26 juillet: Jamiroquai aux arènes de Bayonne> 27-28 juillet: Festival Emmaüs à Lescar-Pau avec Emir Kusturica, Keny Arkana, High Tone…> 28-30 juillet: Les Nuits Atypiques à Langon (33) avec Staff Benda Bilili, Tiken Jah Fakoly…> 3 août : Bob Sinclar & Big Ali aux arènes de Dax

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RAw thRILLS / gREAtESt hItS ShakedownLabels : Olde English Spelling Bee, Maman Trecrds,

Sixteen Tambourines, Gunk TV Records.

Merde ! Après le retour des années 80, qui aurait cru que les 90’s reviendraient en force ? Ok, c’était prévisible hélas et surtout c’était craignos à mort... En tout cas, Zack Mering AKA Raw Thrills lui n’a pas froid aux yeux, et nous rafraîchi la mémoire, alors que nous essayons tous d’oublier ces maillots fluos trop échancrés, les balades en rollers qui te foutent la honte, et ses coupes décolorées à grands renforts de balayage... Malgré tout cela, ce mec arrive quand même à faire de la bonne musique.Jugez par vous même : L train Girl, Funky Dame, City Lights (feat Maria Minerva), petites bombes funks dépouillées et très minimales.Voilà, sinon, il vient de sortir son album Shakedown, où comme avec son groupe Greatest Hits le Lo FI fait un effet maximal.

sixteentambourines.bigcartel.comwww.myspace.com/insted2http://www.myspace.com/halfnelson3xremoved

Fathia

BLACK LIPS Arabia MountainLabel : Vice Records

Yeah youpi youpla boom ! Les Black Lips viennent de sortir leur album Arabia Mountain.Malheureusement produit par la fashion sausage Mark Ronson, il n’en reste pas moins un bon Lp, à notre humble avis.On vous avez déjà fait découvir le titre Modern Art, le pre-mier extrait de l’album où ils s’envoyaient en l’air grâce à

hUNX CRAQUE SON SLIP PAR AMOUR dU ROCK’N ROLL !

SELECtION..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

quelques buvards...Depuis ils se reposent à la plage en chantant Go Out And Get It... R.I.P !

www.black-lips.com

Fathia

wU LYF go tell Fire to the Mountain

Label : Lyf Recordings/Pias

Wu Lyf vient de sortir son album Go Tell Fire To The Mountain.En auto production, le groupe s’est construit seul et sort ce premier Lp via leur label Lyf Recordings.Wu Lyf est l’abréviation de World Unite Lucifer Youth Foundation et leur truc à eux comme ils aiment le dire c’est faire de la heavy pop.A l’écoute du morceau Dirt, on en doute pas un instant, les mecs de Manchester sont vénères !La voix étranglée du chanteur Ellery Roberts donne des frissons, une sorte de cri qui s’extirpe des entrailles d’une église où l’album à été enregistré vers Manchester.Go Tell To The Mountain est un album à l’énergie primaire et sans compromis... qui fout des frissons !

www.wulyf.org

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