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REUNIR Supplément du magazine Réunir N°60 Mars 2009 www.reunir.com Golf et séminaires : les entreprises en terrain connu © TROY HOUSE Spécial GOLF Supplément

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REUNIRSupplément du magazine Réunir N°60 Mars 2009

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Golf et séminaires : les entreprises en terrain connu

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Edito

bonnes raisons de marier golf et manifestations professionnelles

1. Un golf, c’est beau, chic et valorisant. En un mot : une valeursûre…

2. Des golfs, on en trouve de tous les types, aux quatre coinsde la France (et au-delà !), à portée de mains, de TGV,d’avion. Pour ne pas faire de favoritisme, on a décidé de neciter aucun de nos 118 partenaires qui proposent un golf,mais toutes les bonnes adresses sont sur le site web Réunir.

3. Le golf n'est pas discriminant, il plaira à ceux qui le pratiquentcomme à ceux qui ne le pratiquent pas, aux joueurs confirméscomme aux néophytes. Tous les golfs proposent des séances d'initiation et quant auxirréductibles, ils pourront admirer le paysage, se balader, sereposer et laisser les golfeurs à leurs discussions passionnées.

4. Le golf, ce n’est pas du luxe. Enfin, parfois, mais pas nécessairement. De nombreuses formules existent, adaptées à tous les budgets. Quant à l’image, inutile d’insister, chacunsait qu’elle s'est démocratisée.

5. Le golf et l’entreprise, c’est une vieille histoire. Les relationsd’affaires autour d’une partie de golf sont un classique et lestraditions ont parfois du bon.

6. Le golf et l’entreprise, ce sont aussi de nombreuses valeurscommunes : précision, endurance, ténacité, esprit de compétition,respect, fair play… Donc autant de bonnes raisons de lesfaire vivre et fructifier en réunissant ses équipes dans ces lieuxchargés de symboles.

7. Enfin, lire ce Supplément Golf du magazine Réunir, c’est l’assurance de poser les bases d’un événement golf réussi.

Alors, bon swing et bon séminaire !

Eric GuilleminDirecteur Général

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Un cadre enchanteur… “Si les entreprises se réunissentsur un golf,” explique PhilippeGermande, Directeur Associé del'Agence ACES, “c'est d'abordpour la beauté des lieux.” PourGuy Bigorgne, Directeur deClientèle du DépartementEvénementiel de Château GolfCountry Club, “un séminaire,c'est aussi fait pour s'aérer. Letourisme d'affaires doit rester unerupture avec le quotidien. Enchoisissant un golf, les entrepriseschoisissent de changer d'espace,de se retrouver à l'extérieur, dansun bel environnement, serein,favorable à la réflexion. C'estpourquoi on peut se réunir surun golf sans même une animationgolfique.” “Le cadre est avant

tout ce qui attire les entreprises,”confirme Jacques Croce,Directeur Commercial du ClubAlbatros, organisateur de mani-festations golfiques en régionparisienne, “car un golf, c'estd'abord un endroit calme, dans laverdure, organisé, très entretenu,avec des jardins fleuris… Les ter-rains sont des lieux un peu pres-tigieux, qui font rêver, d'autantqu'un golf s'étend souventautour d'un château.”Nature domptée, architecturesfastueuses, étiquette et procédu-res de jeu impénétrables aux béotiens, tenue correcte exigée…il faut reconnaître avec Jean-Louis Suty, Président duDirectoire de Promogolf, agencespécialisée dans les événements

golfiques, que “l'image du golfest auréolée d'un certain prestige,avec le risque d'être même parfoisun peu négatif : le golf sport devieux, sport de riches, sport desnobs…” Serait-ce donc pours'identifier à un encadrement quicumulerait ces “qualités” que tantd'entreprises se réunissent sur desgolfs ? Ou tout simplement,comme l'avouent sous le sceau dela confidentialité certaines assistantes“parce que mon patron aime legolf…” Ou encore par un effetde mode qui n'aurait rien à voiravec l'efficacité que l'on est endroit d'attendre d'un séminaire ?Ce n'est pas du tout l'avis deJérôme Blanchon, PrésidentDirecteur Général d'Overdrive,agence conseil en marketing

Golf et séminaires : les entreprises en terrain connuOrganiser un séminaire sur un golf, c'est jouer la tranquillité… et la sécurité. Les passionnés vont adorer, les novices pourrontapprendre et ceux qui ne jouent pas apprécieront à coup sûr la beauté des lieux. Mais attention, réussir la délicate alchimie entre“travail” et “détente” n'est pas si facile. Et faire en sorte que la cohésion entre “golfeurs” et “non golfeurs” soit réussie n'est pasune mince affaire non plus. Nous avons donc décidé d'enquêter sur ce sport d'individuels qui fait des merveilles comme outil decommunication. A condition de bien suivre les conseils des pros. Que voici.

Un environnement serein, favorable à la concentration

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Trois bonnes raisons de se réunir sur un golf :• Un lieu agréable,

esthétique etordonné.

• Un sport-loisirs accessible à tous.

• Une forte dimension de sociabilité.

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Pour réussir votre séminaire golfiqueinscrivez-vous à la newsletter de www.reunir.com

Vous recherchez un golf pour votre prochain séminaire ? Pour choisir rapidement

et sereinement l’établissement qui répond à toutes vos attentes, inscrivez-vous sur

le site www.reunir.com, à la “newsletter reunir.com”. Vous recevrez, dès le mois de

mars 2009, la sélection Réunir des établissements avec golf sur site. Fini l’embar-

ras, vive le choix ! Inscrivez-vous vite !

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opérationnel : “La mode du golfdure depuis plus de 30 ans enFrance ! Je ne pense pas qu'onpuisse parler de mode. Il faudraitplutôt parler de courage : certainsclients qui pensaient le golf trèssnob osent maintenant invitersur un parcours sans risquer depasser pour bégueules !” “Cen'est plus tabou de dire qu'onjoue au golf,” renchérit Jean-Louis Suty, “d'ailleurs desentreprises comme EDF, La Posteou Air France possèdent au seinde leurs comités d'entreprise desassociations internes de golf quicomptent beaucoup de licenciés.” “Le prestige n'est plustellement dans l'air du temps”constate pour sa part GuyBigorgne, “et le golf s'ouvre àtous les publics : CSP élevées etmoyennes, cadres intermédiairesou moyens, aussi au public fémi-nin, et à toutes les générations :on peut jouer à 25 ans ou à 60.C'est un sport intergénérationnel.”Un sport en tout cas qui éveilletoujours l'intérêt ou la curiosité :“quand on propose à une entre-prise une animation autour dugolf, c'est toujours très bienreçu,” remarque PhilippeGermande : “ceux qui ne jouentpas habituellement rêvent d'yêtre initiés. Ceux qui saventjouer sont heureux d'avoir uneoccasion supplémentaire, car,surtout en région parisienne, iln'est pas toujours facile pourquelqu'un qui n'appartient pas àun club de jouer le week-end, à

cause de la foule et d'un accueilqui n'est pas nécessairement trèsconvivial…” Pour autant, le golf est-il réservéaux cadres ? “On ne peut pas ledire ainsi,” répond GuyBigorgne, “avec le golf, on attireun public plutôt jeune, quiaccepte plus facilement de seretrouver en extérieur. Tous lessecteurs d'activités découvrentl'animation golfique : des responsablesde clientèle en milieu bancairepour rencontrer des industriels,des commerciaux pour nouer desliens avec des directeurs d'achats.Dans les laboratoires pharmaceu-tiques, les visiteurs médicaux sesont mis à jouer parce que lesmédecins jouent.”

The right place pour parlerbusiness…Sur un golf, les hommes d'affairesont l’habitude de faire des ren-contres amicales, sociales et…d'affaires, appartenance au mêmeclub oblige. Organiser un sémi-naire interne ou une manifesta-tion professionnelle sur un golfrevient donc à choisir un cadre deréférence connu, propice àl’échange, au loisir et au business.“Invitez un prospect à disputerune partie de golf avec un mem-bre de votre entreprise,” continuele Directeur d’ACES, “en généralil accepte. Surtout si vous lui proposez quelque chose de plusqu’un simple parcours : une formule Pro Am, par exemple, oùdes amateurs jouent avec un

professionnel, ce qui est toujoursfascinant pour eux ! On peutaussi, ce que nous avons déjà réa-lisé, rendre la partie encore plusludique en organisant une dégus-tation de vin tous les 3 ou 4 trousdu parcours, où même en installant à diverses étapes unchef cuisinier qui fait déguster sescréations. C'est très sympathique !”D'autant que le golf est le seulsport que l'on pratique entrejoueurs de niveaux très différents :le système du handicap, quiconsiste à donner au départ unbonus au joueur le plus faible etrétablit ainsi l'égalité des chances,permet de partager de très bonsmoments entre débutants etjoueurs chevronnés. De bonsmoments qui facilitent les relations de client à fournisseur :“Une partie de golf dure unedemi-journée, voire une jour-née,” précise Jérôme Blanchon,“c'est autant de temps disponiblepour nouer des relations de façonconviviale, décontractée, et donctrès efficace.” Et pour rapporterde l'événement des souvenirs quimarqueront les esprits : “les meilleurs souvenirs d'une partiede golf,” conseille PhilippeGermande, “vous les créerez enveillant à ce que tout soit trèsbien organisé. Il ne s'agit pas delâcher vos invités sur un parcours, en leur disant “à tout àl'heure” et de ne pas les voir pendant quatre heures ! Il faut aucontraire soigner l'organisation,prévoir une voiturette qui apporteraune boisson ou une collation auxjoueurs, faire réaliser un repor-tage photo…” Tout cela dans lebut, bien sûr, de favoriser les relationsd'affaires.Ne dit-on pas que certains groscontrats se signent sur les greens ?“C'est une pratique très améri-caine,” pondère Jean-Louis Suty,“qui nous vient d'outre-atlantiqueet qui s'est beaucoup développéeen Chine et au Japon. EnEurope, nous n'osons pas trop,même si ça commence à se faire.Il ne faut pas oublier qu'une par-tie de golf dure au moins quatreheures, et en quatre heures, ilpeut se passer beaucoup de choses.”Une partie de golf est composéede moments forts, de moments

difficiles, de moments de joie etd'autres de solitude, par exemplelorsque l'on perd plusieurs fois saballe… Tous ces moments sontpartagés, ce qui crée des occa-sions d'échanges. C'est pourquoibeaucoup d'entrepreneurs jouentau golf avec leurs clients.“Il est sûr qu'on ne joue pas avecun contrat sous le bras… mais onest rarement renvoyé dans ses 22lorsque l'on rappelle le lendemain !” conclut JérômeBlanchon. Pour séduire des prospects ou fidéliser des clients,le golf peut aussi être tout sim-plement spectacle. On retrans-met bien les compétitions à latélévision ! “L'invité devient alorsspectateur, et non plus acteur,”selon Jean-Louis Suty. Lors desgrands événements golfiquesnationaux, comme l'Open deFrance, organisé fin juin sur legolf national à Saint-Quentin-en-Yvelines par la société A.S.Oou, en septembre, l'ex-TrophéeLancôme organisé désormais àSaint-Nom-La-Bretèche parCanal Plus Events, de grandessociétés louent des “espacesd'hospitalité” et y reçoivent leursclients sous des tentes dresséespour l'événement.” Jean-LouisSuty explique : “Pour que lesinvités ne se contentent pas devenir déjeuner plutôt loin ducentre ville et de repartir aussitôt,on leur propose de suivre unepartie du parcours, accompagnéspar un joueur professionnel, quiles initie au vocabulaire du golf, àl'étiquette, à la technique dujeu.»

Voir, être vu et faire connaîtreSans rechercher le niveau denotoriété que visent les grandssponsors des manifestationsnationales (Alsthom, Heineken,BMW, Toyota, parmi les plusconnus), les entreprises peuventchoisir de se faire connaître dupublic des golfeurs dans leurrégion en sponsorisant des tour-nois régionaux ou locaux, mêmesi leur activité n'a guère de rela-tion directe avec le golf, telKonika Minolta. Nombre deconcessionnaires automobiles,par exemple, ont pour habitude

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> Une partie de golf, c’est autant de temps disponible pour nouer des relationsd’affaires de façon conviviale, décontractée, et donc très efficace

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�.Avec quel matériel ? Ne vous en souciez pas : les organisateursmettent à la disposition des débutantsclubs, balles et tees. Pour les joueursconfirmés qui n’auraient pas pu veniravec leur propre matériel, il y a toujoursdes demi séries de clubs disponibles.

�.Avec quel équipement ?Demandez seulement aux néophytes dese munir de chaussures de sport àsemelles plates. C’est en général trèssuffisant. Les joueurs confirmés possèdentnaturellement leur propre paire de chaus-sures de golf, aux pointes destinées àaérer les greens.

�.Comment s’habiller ?Il n’est pas de tradition, même s’il sedémocratise, de pratiquer le golf entenue négligée. N’espérez pas jouer enshort et tee-shirt ou jogging. La tenuepeut-être simple, sportive, mais toujourscorrecte, dans l’esprit du respect de l’éti-quette et des autres. Comme en entreprise,en somme.

�.Quels exercices physiques pourse préparer ?A la différence du croquet ou de la pétan-que, le golf est un authentique sport. Il suf-fit de disputer un parcours pour s’enconvaincre. Cependant, il ne demande

aucune préparation physique spécifique.Tout le monde peut jouer au golf, à tout âge,à condition de faire quelques étirements etassouplissements avant le départ.

�.Faut-il contracter une assurancespéciale ?Tous les participants à un événementgolfique (tournoi, compétition) doiventavoir obtenu une licence de la FédérationFrançaise de Golf. Dans le cadre d’uneactivité d’entreprise, cette dernière s’as-sure auprès d’un courtier spécialisé.Pour les initiations au practice, c’est engénéral le professeur professionnel quicontracte une assurance.

�.Qu’est-ce que l’étiquette ?C’est le respect du code de bonneconduite au golf : respect des autresjoueurs, respect du terrain. Un guide del’étiquette est disponible gratuitementdans tous les clubs affiliés à la FédérationFrançaise de Golf.

�.Quelles sont les règles du jeu ?Extrêmement simples : le jeu consiste àenvoyer une balle, à l’aide d’un club,dans 18 trous successifs, en la frappantdu moins de coups possibles. Pour plusde détails, téléchargez le document “Lesrègles du Golf 2008-2011” sur le site dela FFG : www.ffg.org

.Le golf est-il écolo ?Grand consommateur d’eau d’arrosageet de produits de traitement des terrains,le golf est mal considéré par les écologistes.Pourtant, aucun sport n’est plus prochede la nature. Les personnels qui travaillent à l’entretien des golfs sont formés et sensibilisés au respect de l’environnement. L’arbre étant un desobstacles naturels les plus répandus surun terrain de golf, la FFG a signé, aprèsla tempête de 1999, un partenariat avecl’Office National des Forêts afin demutualiser leurs expériences en matièrede préservation des arbres.

.Le golf est-il bon pour la santé ?Comme toute activité physique, il répondau mot d’ordre “Mangez Bougez” de nosnutritionnistes. Le golf est surtout recommandé pour lutter contre le stresset développer la concentration.

��.Si on y prend goût, commentcontinuer ?Commencez par rechercher un club degolf possédant des structures d’initiation :parcours compact, Pitch & Putt, practice.Pour atteindre le niveau qui vous permettrade tenir correctement votre rang sur un terrain, vous devrez prendre des cours,individuels ou collectifs, avec un professeurdiplômé. Une seule chose est certaine : augolf, on n’a jamais fini d’apprendre !

10 questions / 10 réponses… avant de partir en séminaire golf

> Lire la suite page 6

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Jérôme BlanchonPrésident Directeur Général, Overdrive

“Des valeurs proches de celles de l’entreprise”

>“Il y a au golf des valeurs, très proches de celles du rugby d’ail-leurs, auxquelles les entreprises sont attachées et qui motivent leurdécision de faire du golf : l’honnêteté (on ne triche pas au golf), lerespect (de la nature, de l’adversaire), l’humilité (on n’est jamais unbon joueur !), la passion (on n’est jamais rassasié), la liberté d’agir(c’est le seul sport au monde où le joueur décide quand et commentil met la balle en mouvement). Sans parler de valeurs moins morales,comme la précision, la patience, la constance, l’assiduité. ”

L’avisdes pros

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alors de la contacter directement.”Golf Entreprises regroupe au seinde la FFG, 830 associations d'entreprises, soit 28 000 pratiquants,et organise des compétitionsouvertes aux entreprises. “Pourdévelopper le golf au sein desentreprises,” précise GrégoryJimenez, “la Fédération a initiél'opération “Golfez'Entreprise”,ouverte à toutes les sociétés.”

Jouer en entreprise, ça a du bonQue peut apporter la pratique dugolf au sein de l'entreprise, si cen'est d'offrir aux collaborateursun avantage “social” : une approchebeaucoup moins intimidante dece sport encore souvent fermé,une façon d'aborder les fairwaysen plaçant tout le monde sur lemême pied d'égalité. Le golfpeut-il être un outil de stimulationou de team-building ? Les avissont partagés : “Je vois moins legolf comme un outil de stimulationque comme un outil de team-building”, juge JérômeBlanchon, qui “n'imagine pasgrand monde se battre pour participer à une journée de golf.En revanche, les collaborateursinvités sont ravis de découvrir un

sport amusant, passionnant etdifficile.” Pour Jean-Louis Suty,“le golf n'est pas un outil deteam-building”. Il est vrai quec'est un sport individuel parexcellence, même si, comme leconstate Guy Bigorgne, “on jouede plus en plus à deux”. Voiremême à plus : “il existe de nom-breuses formules pour ne pasjouer de façon individuelle,”expose Philippe Germande, “parexemple, constituer des équipesde quatre, et spécialiser chaquejoueur sur le coup où il est lemeilleur : le départ, l'approcheou le putting. Ou n'enregistrerque la meilleure balle des quatre.Ainsi chacun apporte un bénéficeà son équipe.”Il est cependant indispensable dedistinguer parmi les membresd'une entreprise les néophytesdes joueurs confirmés. Les premiersse rendront au “practice”, ceslieux d'entraînement où tous lesjoueurs, même les plus grands,passent des heures à perfectionnerleurs gestes : “drive” de départ,sortie de “bunker”, “put” final…Là, un professionnel, générale-ment un professeur diplômé

d'offrir des prix pour récompenserles vainqueurs d'un tournoi, descadeaux aux participants ou lerepas. Ce sont souvent aussi desoffices de tourisme de destina-tions liées au golf : le Maroc, l'îleMaurice… D'autres entreprisesutilisent les terrains de golf pourleur côté… pratique : elles privatisent un golf pour une jour-née et peuvent alors y présenterleurs produits à autant d'invitésque possible, de quelques dizai-nes à plus de cent. Les construc-teurs automobiles aiment ainsiprésenter leurs modèles dans cecadre valorisant (et facile d'accès !) :“Plutôt que de faire venir lesprospects en concession,” explique Jean-Louis Suty, “c'est laconcession qui se déplace versleur territoire. L'opération esttrès efficace car il est possibled'essayer les voitures sur place, etcela permet de toucher une clientèle aisée qui recherche desvéhicules haut de gamme.” Pourd'autres produits, “le club house

suffit largement pour exposer unpeu de matériel ou organiser uncocktail”, note Jérôme Blanchon. Christophe Cantegrel, Directeurde l'agence Golf First, spécialiséedans l'organisation d'événementset relations publiques sur lesgolfs, considère qu'en fonction“de la stratégie des entreprises,nous devons trouver pour elles lameilleure formule pour commu-niquer avec le plus d'efficacité.Pour se faire connaître locale-ment, une société peut faire appelà nos services pour trouver ungolf, un type de manifestation etune date. Pour une entrepriserégionale ou locale, soit nouscréons un événement sur mesure,siglé à son nom, soit nous la rattachons à un de nos événements,comme le Pro Am de la Côted'Opale que nous organisons auTouquet.” La FédérationFrançaise de Golf (FFG) dontl'objectif est, selon GrégoryJimenez du Département SportAmateur, “de faire connaître ce

sport au plus grand nombre”,conseille aux entreprises qui sou-haitent accroître leur notoriétéauprès d'un public de golfeurs“de s'adresser directement à un

club, ou de se renseigner auprèsdu délégué Golf Entreprise de sarégion. Si elles souhaitent spon-soriser une épreuve organisée parla Fédération, il est préférable

Il faut, comme en entreprise, atteindre son objectif, cultiver la performanceseul et savoir communiquer…

”“

Guy BigorgneDirecteur de Clientèle DépartementEvénementiel, CGCC

“On joue plutôt pendant la grande période des séminaires”

>“La bonne saison pour jouer au golf, c’est plutôt entre mars etnovembre, ce qui correspond à la grande période des séminaires. Il m’est arrivé d’organiser des animations fin novembre, il pleuvait unpetit peu, mais la pluie, au golf, ce n’est pas très gênant. D’autantque bien souvent les practices sont abrités et que l’on n’est jamaisloin d’un local couvert. On peut aussi jouer au golf quand il fait 5 degrés. Il faudrait vraiment de très grands froids pour ne pas pouvoir jouer. Mais d’une façon générale, tout le monde préfère jouerà partir du printemps”

L’avisdes pros

Les liens entre golf et entreprisessont beaucoup plus anciens quela vogue du golf apparue enFrance ces dernières années.

Voici quelques dates repères d’une liaison très raisonnable àl’origine d’une nombreuse famille.

1929 : Jean-Pierre Peugeot, chef d’entreprise passionné de golf, crée enFranche-Comté un terrain de golf, « Prunevelle », qui existe toujours. Ilentend bien sûr y jouer mais y faire aussi jouer le personnel de son entreprise.

1981 : Raymond Fanen, un dirigeant de La Poste, organise une épreuvepar équipe pour les entreprises : la Coupe de France. Le TrophéeRaymond Fanen reste encore aujourd’hui très prisé des golfeurs d’entreprise.

1989 : Le golf corporatif est officiellement représenté au sein du ComitéDirecteur de la Fédération Française de Golf.

1990 : Jean-Pierre Peugeot organise le premier Championnat de Francedes Associations du golf corporatif, qui comprend aujourd’hui trois divisions.

2005 : L’appellation “Golf d’Entreprise” remplace celle de Golf Corporatif.

2007 : 16 clubs sont désormais présents en 1ère division

2008 : 16 clubs sont désormais présents en 2è et 3è divisions.

Depuis que les entreprises aiment le golf…

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Golf Hôtel de Grenoble

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d'Etat, les initiera par grouped'une dizaine à la gestuelle, auxpremiers swings, au putting...On peut organiser sur le practicede putting des jeux proches duminigolf, qui favorisent la communication entre concurrents.Les joueurs confirmés serontrépartis, eux, par équipe sur leparcours pour disputer une com-pétition. Grâce à la méthode duhandicap et aux diverses formules dejeu, “on peut être certain que per-sonne ne s'ennuiera à cause de l'ex-cellence ou de la crasse d'un parte-naire”, affirme Jérôme Blanchon. Au cours de l'animation golfiqued'un séminaire interne d'entre-prise, “il est rare”, selon GuyBigorgne, “que l'on dispute direc-tement un tournoi. Tout le mondese retrouve au practice : les débu-tants y découvrent le golf et lesconfirmés s'entraînent, ils en onttoujours besoin.” PhilippeGermande craint, pour sa part,qu'organiser des tournois entremembres de la même entreprise“crée des confrontations qui neseraient pas bénéfiques… C'estquelque chose de possible en prospection de clientèle, à condition de ne pas chercher à épater son adversaire qui pourraiten être vexé, mais en interne, je voisvraiment l'intérêt…” Le golf estcertes un sport individuel, mais enle pratiquant ensemble dans lecadre d'un séminaire, il fait naîtreentre les membres d'une entrepriseune esprit de stimulation quin'existe pas dans la pratique individuelle. “Les practices sont desendroits suffisamment grands,”confirme Jean-Louis Suty, “pouraligner plusieurs joueurs en mêmetemps, et il se crée une certainecommunion entre les participants.”

Des valeurs bien partagéesSe réunir autour du golf n'implique pas nécessairementde vivre une même passion. En revanche, partager desvaleurs communes. Une com-munion dont témoignent lesintéressés : “Tous les membresde l'équipe se sont retrouvés aupractice”, raconte VirginieCamélio, assistante de direc-tion aux LaboratoiresLundbeck, “ceux qui savaientjouer apprenaient à ceux qui nesavaient pas. Le fait de vivreensemble la même expérienceau même moment a rapprochéles gens. C'était assez intéres-sant.” C'est que le golf véhi-cule, selon Guy Bigorne,Château Golf Country Club“des valeurs d'échange : il faut,comme en entreprise, atteindreson objectif, cultiver la performance seul et savoir communiquer avec l'autre,échanger des données. Il fautaussi, comme en entreprise,être persévérant et savoirs'adapter à un environnementfluctuant en permanence : levent, la pluie, la qualité dugreen…” Mêmes constatationsde Grégory Jimenez : “ce sportreflète des valeurs de l'entreprise, comme le respectd'autrui, des règles, et le dépassement de soi-même.”Philippe Germande, AgenceACES, voit, lui, dans le golf un révélateur de qualités psychologiques “dont on abesoin en entreprise : la facultéde se concentrer, de travailler ensemble, avec son caddy, par exemple, qui joue beaucoup plus un rôle deconseil stratégique que de simple porteur de sac…

Champions de golf, pas trèsforts en entrepriseCes valeurs communes au golf et àl'entreprise font-elles des cham-pions de golf de bons “coach” pourles séminaires d'entreprise, tels quel'on voit des rugbymen ou naviga-teurs venir exposer à des publicsadmiratifs comment ils ont déve-loppé les qualités qui les ont menésau succès ? “Les grands professionnelsdu golf,” reconnaît JérômeBlanchon, “auraient beaucoup dechoses à raconter sur l'entraîne-ment, la concentration, la gestiondu stress, la peur… Mais malheu-reusement, ils sont en général assezpeu charismatiques, et ceux quisavent bien parler sont rares. C'estpourquoi on leur demande surtoutde faire des “clinics”, c'est-à-diredes démonstrations de jeu commentées.” Pour Jean-LouisSuty, s'il y a peu d'interventions deprofessionnels du golf lors des réunions d'entreprise, “c'est quenous n'avons pas en France degrands champions, que c'est unsport relativement confidentiel,avec seulement 4 à 500 000 prati-quants, et qui n'est pas extrêmementmédiatique. Ce qu'il faut noter enrevanche, c'est que tous les grandssportifs d'autres disciplines sontaussi des golfeurs, car ils ontbesoin, après la pression des com-pétitions, d'éva-sion et d'espace.”C'est le cas bienconnu d'AlainProst. JacquesLaffite est lui-même, proprié-taire d'un golfdans la région deDijon.

Pas très cher côté finances…Un séminaire est fait aussi pourapporter détente, espace et évasionaux membres des entreprises, quisubissent parfois également deredoutables pressions. Si le golfsemble tout indiqué pour cela, est-il pour autant abordable pour tou-tes les entreprises ? Jean-LouisSuty, Le Président de Promogolfestime “qu'on ne peut parler deséminaire golfique que s'il y ahébergement sur un terrain degolf, ou tout au plus à 3 kilomè-tres, afin que les collaborateurspuissent aller taper des balles lematin ou l'après-midi.” Il est formel : “Toute entreprise estcapable d'organiser un séminairesur un golf, qu'elle soit publiqueou privée. Il y a plus de 500 parcoursde golf en France, dans des régions

plutôt agréables : le Sud Ouest,véritable terre de golf, la Côted'Azur, la Normandie.” La formule alors ne serait pas troponéreuse pour certaines sociétés ?“Ce n'est ni plus cher ni moinscher qu'un séminaire organisé avecd'autres animations, comme lekarting ou le ski. C'est sans doutemême moins cher que le ski. Toutdépend bien entendu des choixque l'on fait, comme toujours enhôtellerie : deux ou quatre étoiles.En ce qui concerne l'activité golfproprement dite, le coût se limiteaux honoraires du professeur et audroit d'accès au practice, qui estmineur.” Guy Bigorne confirme :“La mise à disposition d'un profes-seur pour 20 personnes pendantune heure revient à moins de 200euros, matériel fourni. Un green-fee (le droit d'accès) pour jouer surun parcours est en moyenne de 35euros.” A proximité de Paris, lesprix montent, et s'étagent facile-ment jusqu'à 100 euros pour leseul green-fee. Jérôme Blanchonconstate que “le golf est probablement un des supportsévénementiels les moins chers quisoit. Plus cher, effectivement,qu'une animation pétanque, maisbeaucoup moins que tout ce quipourrait être automobile, avion,voile… Surtout, le budget

s'amortit sur ungrand nombrede participants,avec une grandevariété d'offres.Une opérationpeut coûter de100 à 500 eurospar personne.”Il existe même,

pour les entreprises qui souhaitentoffrir à leurs employés des condi-tions de jeu préférentielles, des for-mules très économiques. AinsiJacques Croce propose “des for-mules d'abonnement non nomi-natives, afin de partager les coûts.Les employés jouent quand ilsveulent, en bénéficiant d'uneremise. Il est possible aussi à uneentreprise d'acquérir un ou plusieurs droits de jeu, qui don-nent accès à nos golfs tous les joursde l'année. Plus la formule estexploitée, moins elle revient cher.”L'intervention d'un champion aucours du séminaire grève bienentendu plus lourdement le budget, mais là encore, ni plus nimoins que pour d'autres disciplines : “Faire participer unchampion de golf à un séminaire

On dit des Japonais qu’ils s’entraînent au golf sur le toit desimmeubles. Cette vertigineuse pratique risque de bientôt dis-paraître avec le développement des golfs indoor, c'est-à-direles practices en intérieur. S’agit-il d’une alternative ingénieusepour résoudre le problème d’éloignement des terrains et ceuxposés par les caprices de la météo ? Ou n’est-ce qu’un succé-dané insipide ayant l’aspect du golf mais sans en être ?

Si l’on peut toujours s’entraîner au putting dans son séjour et au drive devantsa glace, la pratique indoor n’était guère développée jusqu’à l’explosion destechnologies de l’imagerie 3D. Les simulateurs de golf ont atteint un étonnantdegré de qualité, d’où l’apparition, à Lyon, Courbevoie, Velizy, Saint-Denis-la-Plaine, et bientôt Deauville-Trouville, de golfs indoor mêlant practice physiqueet simulation virtuelle. Certains accueillent les réunions d’entreprises qui peu-vent ainsi marier animations golfiques et réunions de travail. C’est le cas auSK City Resort de Saint-Denis-la-Plaine, à deux pas de la Porte de la Chapelleà Paris, connu pour son circuit de kart. « L’idée du golf indoor nous est venuedans le but de meubler les attentes entre les courses de kart, » raconteSylvain Serafini, directeur du resort, « et nous avons été séduits par lecontraste entre les deux activités : l’une à forte décharge d’adrénaline et l’au-tre à forte concentration. Notre concept est celui du tout en un : en mettant àla disposition des entreprises, sur le même site, les espaces de travail, les loi-sirs, kart et golf, la restauration et l’hébergement, nous offrons un maximumd’efficacité à nos clients. Les participants à un séminaire sortent de plénièreet en 20 minutes sont opérationnels pour les activités. » Pour Sylvain Serafini,le plaisir de l’indoor est comparable à celui que l’on peut ressentir sur un ter-rain de golf : « On joue ici avec le même matériel que sur un terrain, pas avecdes simili clubs ! Les débutants sont séduits par la facilité de prise en mains,le côté extrêmement ludique du jeu. Les joueurs confirmés s’amusent aussibeaucoup, car grâce aux quatre simulateurs dont nous disposons, ils peuventtaper de vrais coups de grand jeu. » En indoor, le golf peut répondre aux objectifs des réunions d’entreprise :“Notre activité est de faire de l’incentive toute l’année,” continue le directeurdu SK Resort, “sans qu’il soit mis en péril par la météo. L’incentive, se doitd’être extraordinaire, et beaucoup de membres d’entreprises qui viennent icin’ont jamais tenu un club de leur vie. Dans le même but, nous avons conçudes ateliers pour jouer à plusieurs, ce qui est plus facile à organiser en indoorque sur un parcours, et nous sommes capables de monter des activités deteam-buidling, tout en profitant du toit ouvrant dès qu’il fait beau.” Un récentmagazine de presse spécialisée posait récemment la question de savoir si legolf indoor était l’avenir du golf. C’est en tout cas un présent bien vivant pourles entreprises.

Le golf indoor,ce n’est pas que du virtuel

Jean-Louis SutyPrésident du Directoire, Promogolf

“Deviner le comportement en entreprise ”

>“On dit souvent qu’en voyant quelqu’un jouer au golf, on peutdeviner son comportement en entreprise. Cet adage est pour moitout à fait vrai. Quelqu’un d’excessivement calme au bureau peuts’énerver sur un parcours de golf pour un oui ou pour un non,comme le chant d’un oiseau ou une voiture qui passe. Vous allezalors vous dire qu’il n’est pas si calme que ça… Vous pouvez aussijuger de la résistance des gens face à l’adversité : quelqu’un de totale-ment démotivé après plusieurs trous, qui proclame qu’il n’y arrivera pas,vous pouvez présager son comportement dans les affaires.”

L’avisdes pros

“ Le cadre naturel est avant

tout ce qui attire

les entreprises.”

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Le reflet des valeurs de l’entreprise : respect d’autrui, des règles,dépassement de soi-même

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oscille, selon sa notoriété, entre 2 000 et 15 000 euros,” préciseChristophe Cantegrel.

...mais très chronophage !Une animation golfique peutdevenir relativement coûteuse entemps. Il n'est pas toujours possible, au cours d'un sémi-naire, de libérer quatre heurespour effectuer un parcours (auminimum, à condition de ne pastrop chercher les balles perduesdans le rough…) surtout enhiver. Certaines entreprisesconsacrent la matinée aux réu-nions de travail, et l'après-midiaux animations golfiques.D'autres consacrent un jour autravail, le lendemain au golf. “Onorganise rarement des tournoisau cours d'un séminaire,” remar-que Guy Bigorgne, qui ajoute “ilpeut arriver que quelques partici-pants très confirmés fassent un par-cours, souvent ils ne font que neuftrous, ce qui ne prendra que deuxheures.”

Et pour ceux qui n'aimeraientvraiment pas cela ?On peut ne pas être sportif, etjouer au golf. Ce n'est interdit àpersonne.” Mais il peut y avoirdes allergiques à la petite balle,des honteux de leur maladresse

supposée, ou de grands paresseux,qui refusent absolument de tou-cher un club. Que faire alors deces réticents absolus pour que letemps d'animation ne deviennepas un temps d'ennui et qu'ils nerapportent de leur séminaire unbien mauvais souvenir ? “Tous lesgolfs ou presque se situent dansdes endroits à forte richesse cultu-relle,” répondJérôme Blanchon,“et il est facile d'organiser, pourceux qui ne voudraient pas jouer,une visite de Musée, comme leMusée du Cheval à Chantilly, ouun haras à Deauville, un vignobleà Bordeaux...” Les professionnelsde l'événementiel ont réponse àtout… L'animation golfiquesemble vraiment, à les entendre,une solution idéale pour animerles séminaires, souder les équipes,séduire clients et prospects, valoriserdes marques. C'est sans doutepourquoi on rencontre tant d'entreprises sur les terrains degolf. A moins qu'il n'existe uneautre raison, que révèle Jean-LouisSuty : “une fois le séminaire ter-miné, les collaborateurs golfeursprofitent du fait d'être sur ungolf pour aller jouer.” Petitconseil : pour réussir un séminairegolfique, faites le se terminer unvendredi…

Jean-Charles Fauque

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