Supplément Recyclage

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De nouvelles voies de valorisation Réalisation : Archipresse - 01 43 20 10 49 / Photo : Bambuh - Fotolia.com Recyclage et énergie 1 Publi-information Novembre 2010

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Supplément recyclage de L'Usine Nouvelle.

Transcript of Supplément Recyclage

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Recyc lage et énerg ie1

Publi-information

Novembre 2010

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1sommaire

LerecyclagesecherchedenouveauxdébouchésL’améliorationde la qualité et l’innovationdes produits recyclés constituent l’enjeu clédes différentes filières. page vii

FaceàlaproliférationdesDIB,lasolutiondel’écoconceptionLes déchets industriels banals sont présents partout,chez les particuliers commedans les entreprises,et leur traitement demandebeaucoupd'énergie. page x

Déchetsindustrielsdangereux:desobjectifsambitieuxProduits par les industriels, lesDIDdemandentdes traitements spécifiques, bienquene représentantque 1%desdéchets dans leur ensemble. page xii

équipementsélectriquesetélectroniques:desdéchetsenorLa filière a suorganiser des points de collecteperformants et la recherche s’intéresse auxmétauxrares qu’ils contiennent. page xiv

Dossier conçu et réalisé par - Tél. 01 43 20 10 49Directeur de la création : François BlancDesign : Georges Baur - Rédaction : Anne LorenziniNe pas jeter sur la voie publique.

Unité de traitement biologiquede l'eaudans l'industrie agroalimentaire.

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tec

Letraitementdel'eau:larecherchesestructureLe traitement des sédiments enregistredes avancées et l’émergencedenouveauxprojets devrait répondre auxbesoins futurs. page xvi

Recycler lesplastiquespourcréerdenouvellesmatièresLes plastiques appartiennent àune famille dedéchetsprolifiques et difficiles à recycler. L’écoconception viseà en favoriser le recyclage futur. page xx

LerecyclagerenouvelleletransportdesdéchetsL’organisationdes filières de recyclage augmente le transportdes déchets de toutes sortes. Les réglementations visentà unemeilleure traçabilité des déchets. page xxii

Publi-information

recyclage et énergie

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IV Publi-information

recyclage et énergie

Recyclage et valorisation,jamais l’un sans l’autre

Lamise enplace rapidede filières de collecte, commecelle

des DEEE, a démontré la capacité des industriels français

àorganiser la récupérationdesdéchets. Il s’agitmaintenant

de passer à un autre stade : celui de la valorisation. On sait

déjà traiterdenombreuxdéchets,mais laqualitédesmatiè-

res récupérées n’est pas encore suffisante pour faire du

recyclageune vraie sourced’approvisionnementpour l’in-

dustriealliantqualitédesproduitsetviabilitééconomique.

Ainsi, dans l’Hexagone, on sait recycler les ferrailles pour

la fabrication de produits longs. Il nous reste, à l’instar

d’autres pays, comme les états-Unis, à nous intéresser aux

procédéspermettantde lesutiliser pour lesproduits plats,

démultipliant ainsi le nombre de leurs débouchés.

Il ne s’agit pas uniquement d’ouvrir desmarchés,même si

cela reste la clé d’une véritable industrialisation du sec-

teur : il faut aussi faire vite pour rester en ligne avec les

règlementations en vigueur. Enprenant par exemple celle

qui incombe au recyclage de 95 % des composants d’un

véhicule, on avance du côté des plastiques, que l’on sait

mieux trier et retravailler, mais il reste encore beaucoup

à faire pour les pare-brise.

Ayant bien compris que la facilité de recyclage d’unmaté-

riaupassepar le tri des substancesqui le composent, l’éco-

conception est elle aussi rentrée dans une nouvelle ère :

les industriels la conçoivent nonplus commeune façonde

produireunbienen limitant lesGES,mais enallant jusqu’à

la findevieduproduiteten intégrantdanscecyclecomplet

son recyclage optimal.

Les industriels conçoivent

l’écoconception enallant

jusqu’à la fin de vie du

produit et son recyclage

optimal.

©Ba

mbu

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otolia.com

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VI Publi-information

recyclage et énergie

Sans surprise, le volume d’activité

des industriels du recyclage se

révèle en phase avec la légère

reprise constatée au début 2010.

Ainsi Federec (Fédération de la

Récupération,duRecyclageetde la

Valorisation) souligne : “Un très bon

premiertrimestre2010.Surlesecond

trimestre de l’année, le marché du

recyclage enregistre une nouvelle

excellente performance après les

résultats enregistrés en 2008. La pro-

ductionet lecommercedesproduits

valorisés progressent vivement de

+ 17 %, alors que le chiffre d’affaires,

grâce à la forte hausse des prix, bon-

ditdeplusde57%entreledeuxième

trimestre2009etledeuxièmetrimes-

tre 2010. Sur douze mois glissants,

le secteur a même dépassé son

niveau d’avant la crise.”

Le premier semestre profite à l’en-

semble des filières du recyclage,

mêmesi les ferrailleset lespalettes

se révèlent comme les plus dyna-

miques. Le marché des papiers-

cartons et des DIB (déchets indus-

trielsbanals)enregistreunehausse

plusmodérée sur les trois derniers

mois (avril-juin). Au niveau de l’ac-

tivité de la filière de valorisation

des VHU (Véhicules Hors d’Usage),

les volumes de véhicules collectés

diminuentmodérément, les effets

de la prime à la casse se font tou-

jours sentir, même s’ils traduisent

un fléchissement des volumes.

Côté chiffre d’affaires de ce seg-

ment demarché, il “explose” selon

Federec, “grâce notamment à la

vente des carcasses des véhicules

collectés lors de l’année passée”,

l’écoulement de ces stocks conti-

nuant d’engorger la filière.

Recyclage et concentrationSi les chiffres montrent une rela-

tive bonne santé du secteur, ils ne

reflètent quepeu les évolutions et

mutations de structures. L’heure

est au regroupement des entrepri-

ses afin qu’elles atteignent la

fameuse taille critique. Pour les

dirigeants de Federec “ce marché

nécessite des investissements, des

règlementations et des avancées

technologiques, autant de paliers

qui demandent un tissu d’entrepri-

ses plus importantes. La concentra-

tion ne s’effectue pas uniquement

pas le biais de fusions-acquisitions,

on assiste aussi au rapprochement

1 Recycler est reconnu comme une des solutionscontribuant à une moindre dépendance énergétiquede la France.

1 Les filières industrielles se mettent en place :leurs résultats suivent ceux de l’industrie.

1 L’amélioration de la qualité et l’innovation des produitsrecyclés constituent l’enjeu clé de ces différentes filières.

Lerecyclagesecherchedenouveauxdébouchés

Lemarchédes papiers-cartons et des déchets industriels banals enregistre unehaussemodérée.

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Pollutec : l’environnementen mouvementDu 30 novembre au 3 décembre prochains, à Lyon, le salon Pollutec réuniratout ce que l’industrie compte dans le domaine dit des “CleanTechs”.Eaux/eaux usées, risques environnementaux, qualité de l’air, traitement ouréhabilitation des sols et des sites pollués, énergie et efficacité énergétique, etc.,toutes ces thématiques seront abordées tant sur les stands, avec la présenceen hausse cette année d’intervenants internationaux, que lors du programmede conférences. Parmi les nouveautés, on note une volonté affichéedes organisateurs de donner une place plus importante à l’innovation.Ainsi, Pollutec se veut “facilitateur de projets”, grâce à l’organisationde rencontres investisseurs, destinées aux start-up du secteur.

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VIII Publi-information

recyclage et énergie

entre PME, à l’instar de ce qui se

pratique sur d’autres marchés.”

Cequi intéresseégalement lespro-

fessionnels du recyclage et qui

contribue au développement des

différentes filières, c’est le statut

enfin admis du “déchet recyclé”

(End of Waste) qui lui accorde le

droit de devenir une Matière Pre-

mière Secondaire (MPS). “Quand

nos industriels se placent sous le

prisme, non plus d’un simple recy-

cleur mais sous celui de vrais pro-

ducteurs de MPS, cela leur confère

une responsabilité différente”,

affirme-t-onchezFederec.D’autant

qu’ilsdeviennentalors sourced’ap-

provisionnement pour des domai-

nes comme la sidérurgie, la pape-

terie, la plasturgie, etc. Ces

débouchés nouveaux amènent les

industriels du recyclage et de la

valorisation à s’intéresser plus

avant à l’extensiondes débouchés

et applications desMPS.

Innovation technologiquePour trouver de nouvelles applica-

tions, il faut favoriser les efforts

R&D des recycleurs, ce qui s’avère

complexeenpériodede tensionde

l’économie. Signe des temps, la

Francevientdesedoterdesonpre-

mier pôlede compétitivité entière-

ment dédié au recyclage et à la

valorisation : Pôle Team² (Nord-

CFM Toyota : une démarcheenvironnementale intégréeCFM Toyota est l'une des filiale du groupe Manitou et le distributeur exclusifdes matériels de manutention Toyota en France. L'ensemble de la gammede matériels s'inscrit dans la démarche environnementale du fabricant.Développement durable, démarche Kaizen formalisée au sein du célèbre"Toyota Way", certification ISO 14001 des sites de production ouécoconception des produits (comme le tout nouveau chariot élévateurToyota Tonero Optimax), tout est orienté dans le souci du respect del'environnement. "Nous ne nous contentons pas de proposer des produits,nous apportons également des solutions aux clients qui souhaitent réduireleur empreinte environnementale tout en améliorant leur productivité",explique Landry Maillet, responsable marché environnement chez CFM.C'est dans cet optique qu'a été conçu le dernier-né de la gamme : le chariotToyota Tonero Optimax. Doté d'une commande automatique de levage quidétermine la vitesse optimale de levée des fourches sans montée ensurrégime. Ce produit est recyclable à 99% en fin de vie.

Pas-de-Calais). Jusqu’à présent,

lesactivitésdegestionde findevie

des produits étaient une des com-

posantesdespôlesdecompétitivité

existants, même si cette compo-

santes’avéraitprimordiale, comme

dans le cas dupôle Axelera (Chimie

et Environnement à Lyon). “Notre

mission première consiste à amélio-

rer la recyclabilité et l’usage des

matières premières issues du recy-

clage dans les produits industriels”,

explique Sylvain Codron, directeur

du Pôle Team². “Cela passe par la

réincorporation des matières pre-

mières secondaires dans les process

industriels et s’appuie sur les

concepts et outils de l’analyse en

cycle de vie. Il s’agit d’élaborer de

nouvelles technologies.”

Cette labellisation d’un pôle de

compétitivité dédié ne doit pas

masquerd’autres initiatives, telles

Ecorevia (Est), pôle d’innovation

nouvelles matières premières. Il

suffit également de s’intéresser à

la liste des pôles de compétitivité

(Advancity, Axelera, Avenia, Eau,

Dream, Industries et Agro-ressour-

ces, Lyon Urban Trucks, Mer Paca,

Moveo, Plastipolis, Risques, Pôle

Team², Techtera, Tenerrdis, Trima-

tec, Viameca, Xylofutur ) qui s’ex-

posentàPollutecpourcomprendre

l’intérêt R&D que suscitent recy-

clage et valorisation.l

Traitement de l'eau, qualité

de l’air, recyclagedes sols

et sites pollués, toutes ces

thématiques seront sur les stands

du salonPollutec 2010.

©Po

llute

c

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X Publi-information

recyclage et énergie

Faceà laproliférationdesDIB,la solutionde l’écoconception

Les déchets duBTP constituent 41%de l’ensemble des déchets produits en France.

©Jean

-Marie

Maille

t-Fotolia

.com

d’origine, le déchet BTP devenant

ainsi une MPS (Matière Première

Secondaire).

Ici, la principale difficulté tient à la

séparation des matériaux consti-

tués d’un mélange de produits,

dans les applications BTP. On ren-

contre des problèmes avec le bois,

le plâtre, le verre, etc. Les projets

de recherche en cours, au sein du

PôleTeam²notamment,axent leurs

travauxsur l’améliorationdes tech-

niques de tri et de séparation.

à terme, les industriels travaillent

surtout à revoir la conception

même de ces produits et maté-

riaux. L’objectif : intégrer dès la

conception du produit son recy-

clage futur afin demettre enplace

des procédés industriels moins

gourmands en énergies dans la

phase de gestion de fin de vie des

produits. l

1 Les déchets industriels banals sont présents partout,chez les particuliers comme dans les entreprises

1 Le danger tient à leur prolifération et à l’énergienécessaire pour leur destruction ou leur recyclage.

1 Les déchets issus du BTP sont les premiers visés.

Coenmans : le recyclage des métaux,version industrielleSoucieux de répondre à l’augmentation des quantités de matériaux à traiter,Coenmans Recyclage vient d’inaugurer un site de production de 30 000 m²."Avec ce projet, nous renouvelons nos capacités de production tout en mettanten œuvre des moyens techniques respectant l’environnement", déclareWillemCoenmans, fondateur de Coenmans Recyclage Industriel.Désirant anticiper les évolutions réglementaires que connaît le recyclageindustriel, Coenmans Recyclage Industriel s’est doté de nouveaux équipementset envisage de doubler sa capacité (100 000 tonnes) en 10 ans, sans mettre uncamion de plus sur les routes, avec notamment la création dès 2011 d’un quaide 140 m de long pour le chargement de péniches afin de développer letransport fluvial à grand gabarit et le transport ferré. On peut souligner lastation de dépollution de Véhicules Hors d’Usage (VHU), l’unité pour le broyagedes câbles électriques, un bâtiment de dépollution des DEEE, le recyclage deseaux de pluie du site, une nouvelle station à carburants, une aire de lavage etdes locaux administratifs, eux aussi respectueux des normesenvironnementales.

Parmi lesmesuresprisespar leGre-

nellede l’environnement, lahausse

de laTaxeGénérale sur lesActivités

Polluantes (TGAP) vise à favoriser

le recyclagedesDIB (Déchets Indus-

triels Banals) qui envahissent le

quotidien des particuliers comme

des entreprises. La France doit

combler un vrai retard en la

matière : certains voisins euro-

péens, comme l’Allemagne et les

Pays-Bas,arriventàuntauxdevalo-

risation de ces déchets de 60 %

quand la France plafonne à 30%.

Tous les DIB ne sont pas logés à la

même enseigne. Ainsi, ceux issus

du BTP sont plus particulièrement

montrés du doigt.

Recyclage et écoconceptionOn estime que ce seul secteur

génère 310 millions de tonnes de

déchets par an et les déchets du

BTPconstituentàeuxseuls 41%de

l’ensembledesdéchetsproduitsen

France. Les activités de travaux

publics liéesauxdifférents travaux

de terrassement, de voirie et de

réseauxdedistributionproduisent

280millionsde tonnesd’excédents

etdedéchets, principalement sous

forme de déblais et de remblais.

L’objectif de la recherche sur ce

marché du recyclage consiste à

retraiter les déchets BTP afin de

les réintroduire sur leur marché

Ertop aspireles bouesde décantationPour faciliter le fonctionnementdes usines de traitement d’eau, Ertopa mis au moins une solution simple,efficace et flexible : un robotd’aspiration des boues de décantationprésentes en fond de bassins.“Nous installons ce système depuis20 ans et une centaine de robots sontaujourd’hui en exploitation”, expliqueEmmanuel Gabon, directeur généralde Ertop. Outre sa simplicité, ce robot,surnommé Track Vac, présentela particularité d’être adaptableau besoin de chaque installation.Les principaux opérateurs du secteurmettent en œuvre. ce robot en Franceou à l’international. Conjointement,Ertop commercialise également descuves à décantation et floculation eninox et de la tôlerie industrielle.L’ensemble est accompagné deprestations de service pour l’installationet la maintenance.

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XII Publi-information

recyclage et énergie

1 Produits par les industriels, les DID demandentdes traitements spécifiques, bien que ne représentantque 1% des déchets dans leur ensemble.

1Huiles, solvants, batteries… Les VHU en contiennentdes quantités non négligeables.

1Mise en place de procédures ou projets innovants :tous les secteurs ne présentent pas le même degréd’avancement.

Déchetsindustrielsdangereux:desobjectifsambitieux

Parmi les DID, on retrouve certains

composants issusdesVHU (Véhicu-

lesHorsd’Usage).Huiles, liquidede

frein, filtres, batteries au plomb,

climatisation,lesVHUenrenferment

une grande quantité. Leur impor-

tancetientàlaquantitédevéhicules

déclarésVHUchaqueannée (+1,5M

par an). Pour les professionnels, un

objectif : atteindre lechiffrede95%

decomposantsrecyclésparvéhicule

d’ici 2015.Unbut réaliste si la filière

s’industrialiseet réussit àabsorber

le surplus de VHU généré par la

prime à la casse qui encombre tou-

jours les recycleurs.

ChimieetdéveloppementdurablePour l’heure, à l’instar d’autres sec-

teurs du recyclage, des industriels

cherchentàdévelopperl’écoconcep-

tionenvued’uneoptimisationde la

findeviedesvéhicules.Surd’autres

déchets industriels en revanche,

l’innovationesttoujoursd’actualité.

Ainsi, on vient de décerner le Prix

PierrePotier (l’innovationenchimie

en faveur du développement dura-

ble) à Innoveox. Cette entreprise

vientdemettreaupoint,encollabo-

ration avec le CNRS, un traitement

novateurdesdéchets issusdu raffi-

nage,de lapétrochimie,de lachimie

ou de la pharmacie qui consiste en

PRAxy : une R&D permanenteet omniprésenteQu’on parle du recyclage des VHU, DEEE, DIB ou autres, pour chaque filière,PRAxy, 1er réseau français de PME certifiées dans la gestion des déchets,s’attache au développement de nombreux procédés ou activités innovantesen fonction des problématiques locales, des futures exigences de clientsou de savoir-faire internes. L'entreprise considère qu’il ne peut y avoirde développement possible qui ne soit économiquement efficace, socialementéquitable et écologiquement tolérable. Ainsi, PRAxy s’engage dansle développement durable en prenant en compte les aspects économiquesliés aux transports et aux coûts d’élimination, les aspects Santé et Sécuritédu Travail (SST) et les impacts environnementaux en évaluant les effetsdirects et indirects. On trouve ainsi des installations de pointe qui permettentla fabrication de Combustible Solide de Récupération (CSR), améliorantconsidérablement la valorisation des Déchets Industriels Banals (DIB),ou encore des unités mobiles de compostage qui assurent la productiond’engrais naturels issus de déchets verts.L’importance de la présence de Praxy sur des filières comme les VHUou les DEEE se traduit notamment par le soutien apporté à ses travauxpar le laboratoire Polden et l’Insa de Lyon.

la combustion froide de lamatière

organiqueconvertieexclusivement

eneau,avecunbilancarboneneutre.

Le champd’application du procédé

estextrêmementvaste,puisqu’il va

du traitement des boues urbaines,

la destructiond’huiles, de solvants,

depyralènesjusqu’auxdomainesdu

militaireoudunucléaire.Ceprocédé

présenteaussi l’avantagedes’adap-

ter au traitement des déchets liqui-

destropconcentréspourêtredégra-

dés biologiquement, ou trop dilués

pourêtreincinérés.Efficaceà99,99%

et rapide (moins d’une minute de

traitement), il rejette une eau qui

peut être déversée directement en

milieu naturel sans aucun risque

pour l’environnement. Le procédé

n’engendre ni odeurs, ni émissions

departicules ougaz toxiques.

Sur ces déchets industriels, la ten-

danceestlàencoreàl’écoconception,

envued’unmeilleurrespectdel’envi-

ronnement. C’est d’ailleurs dans ce

sensquelePrixPierrePotierarécom-

pensé un second lauréat, la société

Novancepourlacréationd’unegamme

debiolubrifiantsquiallientunniveau

techniquecomparableauxlubrifiants

pétroliersàdevéritablesqualitésenvi-

ronnementales(biodégradabilité,non

bioaccumulation, non écotoxicité,

quantitéminimumdematières pre-

mièresrenouvelables,etc.).l

Les VHUcontiennent une grandequantité dedéchets dangereux.

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XIV Publi-information

recyclage et énergie

1 La filière a su organiser des points de collecteperformants pour les déchets ménagers.

1 Les DEEE Pro lancent une première initiative.

1 La recherche s’intéresse aux métaux raresqu’ils contiennent.

équipementsélectriquesetélectroniques:desdéchetsenor

constitués lesDEEE.Cesdéchetsdoi-

vent être triés avant d’être recyclés.

Or, à ce jour, aucune technologie ne

permetdetrierefficacementcegise-

mentprovenantdesDEEE.Seuleune

analyseprécisedeleurscomposants

permettrad’accroîtrelaperformance

des processus de tri. Le programme

TRIPLE (TRI des PLastiquesdes équi-

pements) vise donc à proposer une

méthodologienormaliséed’analyse

desplastiquesissusdutraitementdes

DEEEetàoptimiserlestechniquesdu

tri.Leprogrammeseconcentresurles

plastiqueslesplusrecherchésparles

industriels utilisateurs dematières

recyclées. On pense bien sûr à des

applicationspour l’automobile.l

DEEE Pro : la première filière de collecteet de recyclage est opérationnelleDepuis juillet 2010, la première filière mutualisée nationale de collecteet de recyclage des DEEE Pro du bâtiment est devenue une réalité. Gérée pourle compte des fabricants par l’éco-organisme Récylum, elle permet à tousles détenteurs de matériels électroniques de sécurité, d’éclairage et de régulationde s’en défaire dans des conditions conformes à la réglementation etrespectueuses de l’environnement. Financée par 120 sociétés productrices,cette filière s’appuie sur un réseau de collecte de 2 000 partenaires distributeurset déchetteries professionnelles et s’adresse aux 40 000 installateurs électriciens(de l’artisan au grand groupe) et, plus largement, à l’ensemble des professionnelsdétenteurs de ce type d’équipement (industriels, gros tertiaires, entreprisesde déconstruction, etc.).

Revialis :le recyclage à 100%Depuis 3 ans, Revialis proposeaux entreprises de reprendre leursconsommables d’impression laserusagés pour les recycler. Pour cela,l’entreprise a mis au point un procédéécologique de recyclage à 100 % àtravers son programme New Life.Séparation des plastiques, des métauxet du toner, chaque élément (100pièces et 20 matières différentes) esttraité de façon à devenir une MPSpure. “Les différents plastiques sonttous séparés, il n'y a donc pas de deplastiques mélangés à l'issue dutraitement, ce qui fait de la solutionde Revialis une solution unique sur lemarché. Nous travaillons aussi àl’amélioration des matériaux obtenus,afin d’élargir leur utilisation”, précisePierre-Antoine Pluvinage, directeurcommercial de Revialis. Il s’agit làd’une avancée sensible, la plupart desautres recycleurs se contentantd’incinérer ou d’enfouir ces déchets."Autre élément différenciateur, notretraçabilité par lot avec notre bilanmatière détaille le devenir de chaquelot et la valorisation des matières etdes cartouches collectées", conclutPierre-Antoine Pluvinage.

LesFrançaisgénèrent1,3millionde

tonnes de déchets d’équipements

électriquesetélectroniques (DEEE)

par an. Si cette catégorie ne repré-

senteque5%desdéchetsménagers,

c’estpourtant le fluxdedéchetsqui

a connu la plus forte croissance (+2

à3%chaqueannée). 2010voit l’avè-

nementd’unefilièreprofessionnelle

(voir encadréDEEEPro).

La richesse insoupçonnabledes cartes électroniquesCequimobilise certains chercheurs

actuellement, ce sont les quelque

500000tonnesdecartesélectroniques

entousgenresquepeuventcontenir

ces DEEE. Jusqu’à présent, on se

contentait de récupérer lesmétaux

contenussurlescarteslesplusriches,

cesdernièresétantlesplusaisément

exploitables.Dorénavant,etcelafait

l’objetduprojetTerranova,ons’inté-

resse à tous les types de cartes. Ce

recyclage ne concerne pas unique-

ment l’or, on s’en doute. Les cartes

électroniquesrenfermentduplomb,

de l’étain, de l’aluminium, du cuivre,

aux côtés de l’or (300 grammes à la

tonne)etdel’argent(1kilopartonne).

Terranova espère à terme traiter

30000tonnesdecartesparan.

Desmétaux au plastiqueDans le même temps d’autres

industriels s’intéressentàdessubs-

tances, telles que le lanthane, l’in-

diumou le lithiumetbiend’autres,

elles aussi présentes, en très fai-

bles quantités sur les DEEE.

Avec la hausse de l’utilisation des

batteries électriques, le marché

mondial connaîtunevraiepression

sur ces métaux rares et il importe

de développer les techniques exis-

tantes. On assiste ici au déploie-

mentd’unenouvelle filièrede recy-

clage à très haute valeur ajoutée.

Conjointement, d’autres industriels

concentrent leurs recherches sur les

plastiques amalgamés dont sont

LesDEEE sont l'objet d’une nouvelle filière de recyclage à haute valeur ajoutée.

©Oleg

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XVI Publi-information

recyclage et énergie

Le traitementde l'eau :la recherche se structure

1 Trois nouveaux pôles de compétitivité ont vu le jour,dont un d’envergure mondiale.

1 Leur vocation : favoriser l’émergence de nouveauxprojets pour répondre aux besoins futurs.

1 Le traitement des sédiments enregistre des avancées.

D’icià2015, lesprincipauxacteursdu

recyclage de l’eau estiment que le

volume d’eau recyclée va plus que

doubler, passant de 19,4 Mm3/jour

recyclés en 2005 à environ 55Mm3/

jour en 2015. Un chiffre qui montre

quel’onaenfinprislamesuredel’im-

portanced’unemeilleuregestionde

l’eau et qui s’illustre aussi par une

volonté politique : afin de favoriser

l’émergence de projets de R&D, le

gouvernement vient de labelliser

troisnouveauxpôlesdecompétitivité

dédiésà l’eau.

Améliorer les traitementsàMontpellier, le pôle international

EAUfédère70entreprises (dontVeo-

lia Environnement, Suez et Saur-

Séché)pourunedémarcheverticale

s’intéressant à l’eau, de son extrac-

tion à son recyclage. à côté de ce

pôle,deuxautresontégalementété

retenus : laGestiondesEauxConti-

nentales(Alsace-Lorraine)etDREAM

(Eaux &Milieux, dans le Centre).

Ons’aperçoitaujourd’hui,grâceàdes

outilsdemesuretoujoursplussophis-

tiqués, que les eaux usées, bien que

traitéespar les stationsd’épuration,

peuventencorecontenirdesproduits

toxiques (nitrates, etc.). Au final, la

qualité des eaux de surface,malgré

leur recyclage peut ne pas être

conformeauxdirectiveseuropéennes.

Danscetteoptiqueaétélancéleprojet

MarquopoleaudupôleMerBretagne.

Sonobjectif:proposerauxgestionnai-

resde l’eaudesoutilspermettantde

déterminerl’originedelacontamina-

tion des eaux de surface. Ce projet

devrait permettre lamise sur lemar-

chédemarqueursspécifiquesvalidés

et facilementutilisablesparun labo-

ratoired’analyseauquotidien.

Une plateforme novatriceLerecyclagedessédimentsfluviaux,

portuairesetautresmobilisentéga-

lement les énergies. Le traitement

des sédiments touche à la fois à la

qualitéde l’eauetà la récupération

puis au recyclage de ces matières.

Concernant l’eau, l’accumulation

progressivedessédiments impacte

laqualitéde l’eau, sansqu’onsache

toujoursdéterminer la toxicitédes

composants présents, et sans qu’il

existe de filière organisée pour les

traiter. D’autrepart, ces sédiments

Hytec Industrie : complémentaritétechnologique des traitementsComme l’explique Louis-Marie Girard, Hytec Industrie note deux tendances fortesen matière de traitement d’effluents liquides industriels : pour le recyclagepartiel ou total, nous sommes le plus souvent amenés à recourir à unecombinaison de procédés parmi lesquels : opérations physico-chimiques,échange d’ions, séparation membranaire, évapo-concentration, traitementsbiologiques (applicables sous différentes mises en oeuvre). Cettecomplémentarité de technologies est d’autant plus justifiée que l’eau destinéeau recyclage devra respecter la qualité requise pour sa réutilisation, souventsupérieure à celle exigée avant un rejet. D’autre part, tout en restant attentifau volet économique, le marché privilégie l’utilisation de technologies sobres,que ce soit au plan énergétique ou en terme d’apports :- Procédés biologiques, peu consommateurs en produits d’appoint et permettantdans certains cas une récupération d’énergie.- Utilisation de réactifs ne générant pas de salinité résiduelle (ex. CO2, H2O2…).

Les eauxusées, bienque traitées, peuvent contenir des produits toxiques.

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XVIII Publi-information

recyclage et énergie

contiennentdifférentsmétauxqu’il

pourraitêtre intéressantderécupé-

rer (terres rares). En l’état actuel

cependant, cette thématique

demandequeleschercheursfassent

évoluer les technologiesprésentes.

Peuefficacesoutropconsommatri-

ces d’énergies, elles ne sont pas en

phase avec l’esprit de développe-

ment durable qui doit préfigurer à

toute filière de recyclage.

C’est dans cet esprit qu’a été lancée

laplateformeSédimatériauxdestinée

à apporter une réponse adaptée et

dimensionnéeàlaproblématiquede

lagestionetdevalorisationterrestre

dessédimentsdedragageportuaires

etfluviaux.Ils’agitlàd’unedémarche

collective,d’envergurenationale,qui

fédère plusieurs industriels dans la

recherchedesolutionsopérationnelles

Serep investit dans l’ozonationcatalytiqueIntervenant depuis 50 ans dans le traitement des eaux usées industrielles pourdes secteurs tels que la pétrochimie, la chimie, l’énergie, la mécanique oul’agroalimentaire, la société Serep (groupe Sogestran) a procédé au rachatd’une start-up, Technavox, spécialisée en ozonation catalytique.Technavox a développé une technologie mettant en œuvre de l’ozone et uncatalyseur hétérogène TAO3, non consommé, qui dégrade la matière organiquesans générer de boues et traite ainsi la DCO dure. Ce procédé innovant montredes performances supérieures à un traitement d’ozonation simple et permetla minéralisation de polluants organiques qui, classiquement, peuvent êtreréfractaires aux oxydants. Ce procédé novateur répond efficacement àla problématique de la DCO dure et anticipe ainsi les futures exigencesde traitement sur des paramètres tels que les pesticides, tensio-actifscomposés aromatiques et phénoliques, les acides carboxyliques, les PCB, etc.

Endetec :une plateformed’instrumentationpour l’eauFace à l’évolution des normes etdes besoins en matière de qualitéde l’eau, Veolia Water Solutions& Technologies déploie Endetec, uneplateforme de conception de solutionspréventives, destinées à la détectiondes pollutions de l’eau.Deux solutions sont disponibles :les sondes de mesure de la qualitéde l’eau et les systèmes d’analysespour la détection microbiologique.Pour chaque produit, Endetecs’attache à fournir des solutionssimples à mettre en œuvre et dontles résultats sont directementexploitables sur ordinateur."Endetec garantit la gestion de laqualité d’eau en fournissant en continudes méthodes de surveillance dela contamination des eaux ainsi quedes méthodes de détection rapidede bactéries pathogènes et depolluants chimiques", indique CarolineChau de Veolia.

et innovantes. à terme, les travaux

entaméspartouteslesentreprisesde

cetteplateformedoiventdémontrer

la faisabilité technique, environne-

mentale, économique et sociétale

d’uneoudeplusieursfilièresdevalo-

risationdessédiments.

On attend en outre de ces travaux

qu’ils contribuentà fournir lesdon-

nées essentielles à une évolution

réglementaire de la gestion terres-

tre des sédiments. Une première

étapeest fixéeà2012avec la carac-

térisationfinedessédimentset leur

meilleure voie de valorisation. Il

faudra ensuite faire valider l’exis-

tence des substances recyclées

comme MPS (Matière Première

Secondaire), cequipermettraà l’ho-

rizon 2015 le déploiement d’une

véritable filière industrielledurecy-

clage des sédiments.

Une évaluation des risquesécologiquesDans lemêmeesprit, le projet Sedi-

gest (Axelera) propose la mise en

place d’une gestion innovante des

matériauxdedragagedesports, en

les utilisant après traitements

variés, pour la restauration physi-

que et écologique des cavités ter-

restres (carrières...). Ici aussi, avant

le déploiement d’une filière indus-

trielle, il convientdeconcevoir une

méthodologied’évaluationdes ris-

ques écologiques spécifiquespour

garantir la compatibilitédechaque

projet avec l’environnement.l

L’accumulationprogressive des sédiments impacte la qualité de l’eau.

©Je

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Diam

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Swan facilitel’analyse et lecontrôle des STEPFabricant suisse d’outils de contrôleet d’analyse de l’eau, Swan vientde commercialiser un analyseuren ligne de turbidité sans contactpour le contrôle des sorties de STEP,baptisé l’AMI Turbiwell.Cette technologie assure une mesuresans dérive et dispense de l’entretienafférent à une mesure à contact,supprimant ainsi la calibration.La chambre optique thermostatéeaffranchit des erreurs de mesure duesà la condensation.Autre nouveauté, l’AMI phosphate :colorimètre en ligne pour le contrôledes rejets de STEP. Son photomètre àécoulement permanent limite toutencrassementet vérifie constamment le zérooptique. Ses fonctions de régulateurspermettent de piloter l’injectionde réactifs tels que le chlorureferrique, assurant un dosage fiableet économique.

Publi recyclage 1110.indd 18 17/11/2010 11:41:03

XX Publi-information

recyclage et énergie

Recycler lesplastiquespourcréerdenouvellesmatières

1 Les plastiques appartiennent à une famille de déchetsprolifiques.

1 Constitués de composants mélangés, les plastiques sontdifficiles à recycler.

1 De nouveaux matériaux doivent permettre d’enrayerle phénomène tout en donnant à ces matières plastiquesune seconde vie.

Sièges automobiles en polyamide,

PVC,polypropylène, etc.Difficilede

fairerentrer lesplastiquesdansune

seule et même catégorie. On les

retrouvedansdenombreusesappli-

cations, et ils sont parfois considé-

rés comme les “mauvais élèves”du

recyclage. La raison en est simple :

par le passé, on a trop souvent

mélangé les composants, ce qui

rend leur recyclage plus complexe

que d’autres matériaux comme le

verre, le papier ou lebois. Parmi les

pistes explorées, les chercheurs

s’intéressentnotammentàrecycler

lesplastiquespour lesutiliserdans

l’industrie de la construction. Il

s’agit alors de les transformer en

agrégats afind’obtenir dubétonet

dumortier allégés.

Desmatériaux différentsSi lerecyclageavance,pourd’autres

projets, on sepenche sur l’élabora-

tiondematériauxdifférents,mono-

substance, dont l’écoconception

favoriserait le recyclage futur.

Ainsi, le pôle Axelera a-t-il labellisé

la mise en place d’une plateforme

de synthèse de polymères (bases

végétale et fossile) hautes perfor-

mances présentant des propriétés

prochesdesmétauxpourdesappli-

cations dans des secteurs comme

l’automobile (projet Sherpa, porté

par Rhodia).

Partantduconstatque lespolyami-

des (plastiques) sont largementuti-

lisésdans l’industriepour leur résis-

tancetantchimiquequethermique

etpourleurspropriétésmécaniques,

les recherchesentreprisesontpour

objectifdeconcevoirunegénération

de polyamides aux performances

accrues, sans pour autant y ajouter

d’autrescomposantscommecelase

pratiquaitauparavant. Legainenvi-

ronnementalrésideessentiellement

dans la légèreté, la résistance et un

recyclageplusaisédecesmatériaux,

ainsiquedanslaréductiondesémis-

sions dans l’air. Ce programme de

recherche intéresse plusieurs filiè-

res : la chimie, la plasturgie, l’auto-

mobile, etc. Outre ces premières

qualités, ces nouveaux polymères

ontaussi laparticularitéd'êtreplus

légers,cequi induit l’allègementdes

piècesdans lesquelles ilss’insèrent,

favorisant ainsi une moindre

consommationde carburant.

D’autres recherches, menées par

Plastipolis (pôle dédié à la plastur-

gie),proposentdenouveauxdébou-

chés pour ce qu’on appelle déjà les

bioplastiques. Ainsi, Difex-Bio éla-

boredes films et desbarquettes en

matériaud’originevégétalepourun

usagealimentaire.Ceprocédéasso-

cie desmélanges à base de farines

de céréales et de polymères biodé-

gradables, 100%compostables.l

Le groupe Recylex veut optimiser lesperformances des polypropylènes recyclésSpécialiste européen du recyclage du plomb, du zinc et du plastique, le groupeRecylex, au travers de sa filiale C2P, finance plusieurs projets R&D liés àl’amélioration des caractéristiques mécaniques, thermiques ou esthétiques despolypropylènes issus du recyclage de pièces automobiles. “Il est important derevoir les procédés de transformation existants”, explique Luc Peyrard, directeurgénéral de C2P, “en modifiant les additifs ou en utilisant de nouvelles charges,on obtient une MPS aux applications très étendues, ce qui accroît les débouchés.”Initié il y a un an, ce projet devrait aboutir à une commercialisation de matièrecourant 2011. Un projet complémentaire, mais demandant un processusd’acceptation plus long, concerne la mise à la teinte de ce nouveau matériau.

Les plastiques sont présents dansdenombreuses applications.

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Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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XXII Publi-information

recyclage et énergie

Le recyclage renouvellele transport desdéchets

1 L’organisation des filières de recyclage augmentele transport des déchets de toutes sortes.

1 Les réglementations visent à une meilleure traçabilitédes déchets.

1 Des solutions innovantes se mettent en place.

Les réglementations successives

enmatière de gestion des déchets

ont eu un impact non négligeable

sur le transport. Si autrefois on se

contentait de stocker à proximité

de leur zone de production tous

types de déchets dans des centres

d’enfouissement, désormais leur

traitement imposederespecterdes

normes strictes.

Entre la collecte, le tri et le recy-

clage, les déchets voyagent, bien

souventpar la route. Conscientsde

la dangerosité de certains convois

et desmultiples trajets qu’ils peu-

vent effectuer, plusieurs décrets

dont celui de 2005 organisent une

meilleure traçabilité de ces subs-

tances, avec notamment l’obliga-

tion de tenir des registres et de

rédiger des bordereaux précisant

la nature et la provenance des

déchets en question.

Pour certains transporteurs ou

pour des collectivités locales, ce

transport particulier est aussi

source de développement écono-

mique comme de mise en place

d’initiatives novatrices.

Initiative d’éco-transportEn2010, laMairiedeParis aentamé

une réflexion sur la création d’une

filière de transport multimodal

pour le recyclagede sesdéchetsde

verre.Plusieurssolutionssontenvi-

sagées afin demodifier en profon-

deur l’itinéraire suivi.

L’idée en est simple : le verre est

récolté par le biais de camions sur

les différents points de collecte de

laville, il estensuite transféréàdes

ports fluviauxafind’êtreacheminé

en plusieurs points de traitement.

Les itinéraires envisagés visent à

optimiser les trajets tant en

bateaux-péniches que par la route

afinderéduire l’empreinteenviron-

nementale de ce recyclage. Dans

les conditions du test, le coût du

transport fluvial du verre, des

diverses manutentions et des

transports routiers complémentai-

res s’élève à 26,8 €/tonne. Il est

supérieur de 19 € à celui du trans-

port routier (7,8 €/tonne), lemodèle

demandedonc à être affiné. Ce qui

est certain, c’est que cette démar-

che multimodale s’inscrit dans le

schéma du Grand Paris qui vise à

mixer lesmodes de transferts.

Un nouveau débouchéPour certaines société de trans-

port, le transfert de déchets est

devenuune sourcede revenusnon

négligeable. Ayant pris le virage

environnemental il y a déjà 25 ans,

Legras Industries réalise actuelle-

ment 60%de son chiffre d’affaires

autour du transport de déchets

(collecte, transfert, etc.). Ce qui

distingue cette entreprise, c’est sa

capacité à proposer du service

autour de ce transport : compac-

tage,mise en place de tapis, trans-

fert gravitaire, stockage dynami-

que, etc.

Pour d’autres entreprises, comme

Sita, le transport des déchets est

intégré à la chaîne complète du

recyclage : de l’enlèvement (par

camions sécurisés) des déchets

selon leur catégorie, jusqu’à leur

transfert à un centre de recyclage

intégré. La société a reçu le

“Décibel d’or 2009”, pour la qualité

de ses camions-bennes d’enlève-

ment des déchetsménagers, parti-

culièrement silencieux.

Aujourd’hui, le transport des

déchets est devenu l’une des com-

posantes du respect de l’environ-

nement. Un Prix de l’Innovation

Logistique Spécial Développe-

ment durable vient même récom-

penser les initiatives les plus

marquantes. Il avait été attribué

à la Routière de L’Est Parisien en

décembre 2009, pour sa collabo-

ration avec la Scat, société de

transport fluvial. l

Delahaye Industries ou commentstocker vos déchets liquidesLes industriels recherchent des solutions pratiques et sécurisées pour entreposerleurs déchets liquides avant traitement.Depuis 1988, Delahaye Industries est spécialisée dans la conception etla fabrication, dans ses ateliers à Nantes, de matériels de prévention despollutions liquides. Les matériels proposés permettent de stocker à l'intérieurcomme à l'extérieur, dans le respect de la réglementation, de un à plusieurscentaines de fûts ou IBC.En complément, pour tous déversements accidentels, Delahaye Industries proposeun grand choix d'absorbants, kits d'intervention d'urgence, barrages, obturateurs…L'équipe technico-commercial Delahaye Industries, présente sur tout le territoire,optimise avec le client les solutions envisagées, après audit.

Le transport fluvial est l'unedes voies envisagées pour l'évacuationdes déchets.

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