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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. PHOTOALTO/REPORTERS Portrait P. 3 Pierre-Henri Petillault dirige Charles’ Home et gère des apparts-hôtels luxueux. Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE En vue P. 2 La skyline de New York se pare de gratte-ciel réservés aux citoyens les plus riches. Conjoncture P. 6 La Stib sera présente au Mapic, à l’affût de nouvelles enseignes pour son métro. Annonces PP.8-20 Dans ce supplément, 13 pages pour trouver le bien de votre choix. D.R. PHOTO NEWS D.R./STIB D.R. Les seconds ont tendance à se méfier des premiers. Pourtant, il existe des moyens simples pour prévenir les problèmes, tout en profitant d’un loyer généralement élevé. pp. 4 et 5 COLOCS ET PROPRIOS font bon ménage Supplément à La Libre Belgique - N°261 - Semaine du 13 au 19 novembre 2014

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La LIbre Immo du 13 novembre 2014

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PortraitP.3Pierre-Henri Petillault dirigeCharles’ Home et gère desapparts-hôtels luxueux.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

En vueP.2

La skyline de New York separe de gratte-ciel réservésaux citoyens les plus riches.

ConjonctureP.6

La Stib sera présente auMapic, à l’affût de nouvellesenseignes pour son métro.

AnnoncesPP.8-20

Dans ce supplément,13 pages pour trouverle bien de votre choix.

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Les seconds ont tendance à se méfier des premiers.Pourtant, il existe des moyens simples pour prévenir lesproblèmes, tout en profitant d’un loyer généralement élevé.

pp. 4 et 5

COLOCSET PROPRIOSfont bon ménage

Supplément à La Libre Belgique - N°261 - Semaine du 13 au 19 novembre 2014

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2 EN VUE SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

En brefContratJLL. La multinationale pharmaceutique UCB aconclu un nouveau contrat global de trois ansde gestion de son portefeuille immobilieravec le courtier Jones Lang LaSalle (JLL). Cecontrat est la continuation ainsi que l’ajout denouveaux services au contrat existant etsigné en 2011. Ce dernier couvrait, àl’époque, la gestion de la base de données duportefeuille immobilier de UCB et la gestiondes transactions immobilières pour unportefeuille immobilier de quelque310 000 m², à travers le monde. Viennents’ajouter à ces services, la gestion financièredes contrats de bail, la gestion de projetd’aménagement ainsi que le service Tetrisd’aménagement clé sur porte. (F.Ma.)

ChantierDEME. Le groupe belge de dragage, de géniehydraulique, maritime et environnementalDEME travaille en étroite collaboration avecle promoteur Immotrion à la dépollution del’ancienne usine d’Elektrion (1,1 ha), àhauteur de la Nieuwewandeling, à Gand. Etce, via sa filiale environnementale DEMEEnvironmental Contractors (DEC), qui vientjuste d’entamer le gros chantier del’assainissement du sol et de la nappephréatique, le désamiantage, le nettoyage etle démontage des réservoirs en surface etsouterrains, et la démolition de l’ancienbâtiment de production et des entrepôts. Lesite sera ensuite développé en un cadre devie agréable pour ses riverains. Au préalable,le bureau d’études spécialisé AB-group avaitréalisé une étude de sol descriptive etd’orientation ainsi qu’un projetd’assainissement de sol et un cahier decharges pour le désamiantage et les travauxde démantèlement. (F.Ma.)

Seuls les riches ontvue sur New York

La skyline new­yorkaise est prised’assaut par de luxueux gratte­cielréservés aux plus fortunés.

AVEC UNE VUE À 95 MILLIONS DE DOLLARS,l’immeuble résidentiel le plus haut du continentaméricain va contribuer à redessiner la ligne pa­noramique de Manhattan dès sa livraison, en2015. Assis sur la prestigieuse Park Avenue new­yorkaise (n°432), dans le quartier de Midtown, ilculminera à 425,5 mètres, coiffant les 381 mètresde l’Empire State Building, mais faisant pâle figureà côté des 541 mètres du One Trade Center. Lepromoteur CIM Group, basé à Los Angeles, a déjàvendu le penthouse pour 95 millions de dollars,ainsi que la moitié des appartements, à un prixd’entrée de… 17 millions de dollars.

Et ce n’est pas le seul bâtiment en gestation. Plu­sieurs gratte­ciel particulièrement élevés etluxueux ont été érigés récemment ou sont encours de développement. Ainsi, le dernier né deCIM Group sera rapidement éclipsé par la futuretour que le promoteur Extell construit juste à côté,sur la 57e rue ouest. Il a déjà à son actif une tourd’habitation de 90 étages conçue par l’architectefrançais Christian de Portzamparc sur la mêmerue. “Ils attirent une clientèle très spécifique, qui s’estrévélée être très agressive et très nombreuse”, com­mente Robert Knakal, agent immobilier et ges­tionnaire de Massey Knakal Realty Services.

Un phénomène qui est loin de plaire à tout lemonde. Les opposants à ces gigantesques projetsse plaignent d’une réglementation urbaine lacu­naire à Midtown, du fait que des bâtiments histo­riques sont détruits et que les milliardaires chas­sent tout le monde hors de la ville. “Je pense quec’est un sujet très polémique, indique Alex Herrera,directeur des services techniques du Conserva­toire des monuments de New York. Nous n’avionsjamais assisté à cela auparavant.” Et de regretter ladisparition de l’immeuble qui s’élevait jadis à la

place du 432 Park Avenue de CIM Group, le Drakehotel (1920), où Frank Sinatra, Mohamed Ali, JudyGarland et Jimi Hendrix sont descendus. Autreexemple, celui du célèbre fabricant de pianosSteinway and Sons, qui a quitté la 57e rue ouestaprès avoir vendu son magasin principal, où ils’était installé en 1925 et où Rachmaninoff répé­tait. Le promoteur JDS Development Group l’aacheté 46 millions de dollars.

“Il est indéniable que ça change notre skylinecomme le caractère de la 57e rue, pour ne citer qu’elle,qui était une petite rue au charme désuet avec ses ga­leries d’art et ses magasins de pianos”, regrette AlexHerrera. Pour lui, ces tours géantes sont des “navi­res fantômes” abritant des appartements­investis­sements de milliardaires qui y séjournent seule­ment quelques semaines par an. Il plaided’ailleurs pour que la 57e rue soit protégée commele serait un bâtiment historique, réclamant un“équilibre”. Robert Knakal est plus nuancé, et sou­tient que, même si les milliardaires ne sont pasprésents en permanence, ils s’acquittent quandmême des taxes foncières et n’utilisent pas les ser­vices publics. “Les gens qui résident dans ces appar­tements dépensent probablement davantage d’ar­gent et injectent davantage de dollars dans l’écono­mie locale que le New­Yorkais moyen ne le faitpendant toute une année”, insiste­t­il.

Quant aux New­Yorkais, ils sont divisés, àl’image des deux experts. Beaucoup estiment queces super­riches ont gagné le droit de vivre etd’acheter ce qu’ils souhaitent, considérant cesgratte­ciel comme un symbole de statut. D’autresse sentent ostracisés par cette richesse ostenta­toire qui chasse de Manhattan la classe moyenne,aux budgets serrés, tandis que 21 % des New­Yor­kais vivent dans la pauvreté.

Le maire démocrate Bill de Blasio a été élu l’andernier en promettant davantage d’égalité aprèsle creusement de l’écart de revenus pendant les 12ans de gouvernance du milliardaire MichaelBloomberg. Bill De Blasio prépare un ambitieuxprogramme de logements bon marché.

F.Ma., avec AFP

Le 432 Park Avenue sera l’immeuble résidentielle plus haut de New York à l’horizon 2015.

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2 EN VUE SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Goûter à la grande vie bruxelloisePierre­Henri Petillault dirige une société immobilière au concept original quifait ses premiers pas sur Bruxelles : Charles’ Home. Laquelle livre à la locationdes appartements­hôtels bijoux, juste à temps pour être déposés sous le sapin.

IL NE FAUT PAS SE FIER à l’appa­rente jeunesse de Pierre­Henri Pe­tillault. Elle masque une expé­rience solide, fruit d’une vie pro­fessionnelle bien remplie. Formé àl’architecture, le Français y consa­cre les premières années de sa car­rière, avant de bifurquer dans l’im­mobilier. Il travaille pour plusieurscourtiers et multiplie par ailleursles contacts avec les plus grandesagences immobilières parisiennes.Et ce, en s’impliquant notammentau sein du Syndicat des profession­nels de la location meublée, leSPLM, une association défendantles intérêts d’une quarantained’agences parisiennes, créée en2010. “J’ai appris beaucoup de cho­ses par ce biais”, confie­t­il.

Au gré de ses rencontres, il fait laconnaissance de la famille Pozzo diBorgo. Ensemble, ils imaginent unnouveau concept de location meu­blée haut de gamme à courte duréequ’ils baptisent Charles’ Home. Etdécident d’ancrer leur initiativenon pas à Paris, mais… à Bruxelles.Un choix qui ne doit rien au ha­sard, puisqu’il est inscrit dans lesfondements même de l’entreprise.“Charles’ Home est une société 100 %belge, détenue entièrement par la fa­mille Pozzo di Borgo”, explique Pier­re­Henri Petillault.

Sa particularité ? “Nous souhai­tons offrir à nos clients une expé­rience de vie bruxelloise authentique,dans un véritable foyer, au sein d’unimmeuble à appartements à l’archi­tecture typique et, plus largement, aucœur de quartiers résidentiels emblé­matiques de la capitale belge.”

Autant de critères de qualité et decaractère qui n’ont pas rendu la tâ­che aisée. “Le projet a démarré en fé­vrier 2013, poursuit l’architecte.Enun an et demi, j’ai visité des dizaineset des dizaines demaisons et hôtels demaître, pour en acquérir six, sélec­tionnés avec soin. De lourds travauxde rénovation ont ensuite été entre­pris, suivis par l’aménagement inté­rieur et la décoration des apparte­ments.” En résultent 26 unités de40 à 150 m², de plain­pied ou enduplex, comptant une à deuxchambres, équipées de tout le con­fort (ultra) moderne et à l’atmos­phère cosy­chic et contemporaine.Le tout étant disponible pour unedurée allant de deux nuits à troismois, au prix de 140 à 250 euros lanuit, en ce compris un tarif spécialau mois. Soit un produit à millelieues de l’appartement­hôtel clas­

sique, qui propose de ce fait une al­ternative tant à l’hôtellerie qu’à seshomologues bruxellois.

Les trois premiers immeubles àêtre commercialisés, à temps pourles fêtes de fin d’année, sont situésdans les quartiers Grand­Place (50,rue de la Montagne), square Am­biorix (27, avenue Palmerston) etLouise (5, rue Paul Lauters). Lestrois autres, sis à Louise et au Châ­telain, ouvriront leurs portes auprintemps 2015. De quoi ravir, se­lon le voisinage, tant des touristesque des eurocrates et des hommesd’affaires. Et la suite ? “Notre objec­tif est d’accroître notre patrimoinedans la capitale, jusqu’à atteindre 40à 50 unités fin 2015. Par après, il estpossible que nous nous implantions àAnvers, Liège ou Amsterdam, mais cen’est pas pour tout de suite.”

Frédérique Masquelier

FIN DU PARTENARIAT ENTRE CITY MALL ET BANIMMOL’Immobilière Huon et la société Banimmo ont convenu de mettre un terme à leur

partenariat au sein de City Mall, association existant depuis 2010 via City Mall Invest afin deréaliser et développer des shopping centers en centre-ville, parmi lesquels les projets “Au fil

de l’eau” à Verviers (notre photo) et “Côté Verre” à Namur. Le groupe Banimmo seradésormais le seul maître à bord pour gérer les projets verviétois et namurois, City Mall

désirant se recentrer sur l’extension des Grands Prés à Mons mais aussi sur de nouveauxprojets en Pologne et en Italie. La reprise de centres commerciaux verviétois et namurois se

fera via la filiale commune City Mall Invest, appelée à changer de nom, alors queL’Immobilière Huon reprend les 25 % du capital que Banimmo possédait dans City Mall

Development, société faîtière dugroupe, lui permettant d’en

détenir dorénavant l’intégralité ducapital. Les projets verviétois etnamurois doivent être dotés demoyens financiers additionnels

que Banimmo, associé à despartenaires financiers, est en

mesure de lui apporter dans lecadre d’une nouvelle stratégie,

déclarent les anciens partenairespour expliquer ce changement

d’actionnariat. (Belga)

D.R./CITYM

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UN COMPLEXE DE 100 000M² À LA CLOCHE D’ORAu travers du consortium LCO, Promobe Finance, le groupe Becca, et Immochan,

l’immobilière du Groupe Auchan, poursuivent, avec Grossfeld Pap, aménageur du site, laréalisation d’un ensemble immobilier majeur à Luxembourg-Ville, au grand-duché de

Luxembourg. Ce projet mixte de 100 000 m² comprend un centre commercial (75 000 m²,plus de 100 magasins dont un hypermarché Auchan), un ensemble résidentiel de logements

de standing (25 000 m², 200 unités) et un parking souterrain d’une capacité de 2 850places. Il participera de manière structurante au développement du nouveau quartier de la“Cloche d’Or”. L’ambition est d’attirer les 11,2 millions d’habitants de la Grande Région, au

cœur de laquelle le complexe est implanté, en optimalisant son accessibilité grâce à laréalisation de nouvelles infrastructures tant pour le transport public que le trafic routier. Le

nouvel ensemble répondra à des critères qualitatifs élevés en matière d’esthétique, dedéveloppement durable et fera l’objet d’une certification Breeam. L’architecture de ce

programme est confiée aux architectes Tatiana Fabeck et Schemel&Wirtz. Les premierstravaux et la commercialisation (confiée aux sociétés Immochan et

Retail Partners) sont en cours. Bilan de l’investissement :plus de 300 millions d’euros. (F.Ma.)

UN CORNICHON SOUS PAVILLON BRÉSILIENSafra Group, contrôlé par la famille du banquier brésilien Joseph Safra, aannoncé avoir racheté le gratte-ciel “The Gherkin”, l’un des immeubles de

bureaux emblématiques du quartier financier de la City de Londres. En formed’ogive, le “Cornichon”, en français, a été mis sur le marché fin juillet pour

environ 650 millions de livres (820 millions d’euros), à la suite du placementsous administration judiciaire de la société foncière allemande IVG

Immobilien. Les termes de l’accord négocié entre Safra Group et la sociétéimmobilière Deloitte Real Estate n’ont pas été communiqués. Selon le

“Financial Times”, qui cite des sources proches du dossier, la vente s’estopérée à hauteur de 726 millions de livres. Dessiné par l’architecte

britannique Norman Foster, “The Gherkin”, qui est officiellement appelé30 St Mary Axe, a été livré en 2004. L’immeuble fait 180 mètres de haut,compte 41 étages, près de 47 000 m² de bureaux et abrite un restaurant

ainsi qu’un bar. Il est apparu dans plusieurs films, notamment “Harry Potteret le Prince de sang-mêlé” et “Match Point” de Woody Allen. “En seulement

dix ans, cet immeuble est devenu un bâtiment emblématique de la skylinelondonienne et s’est distingué des autres sur le marché, avec un excellent

potentiel de croissance”, a indiqué Safra Group dans un communiqué. “Nousvoulons rendre l’immeuble encore plus attirant grâce à une gestion active qui

amènera des améliorations et profitera aux locataires”, a ajouté le groupe, quidit gérer pour plus de 200 milliards de dollars d’actifs dans le monde. (AFP)

AFP

D.R.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

La colocation, un phénomène gérable et... profitableAlors que les colocations semultiplient à Bruxelles et ailleurs,de nombreux propriétairescontinuent à faire preuve deréticence face au phénomène.Pourtant, ce type d’occupationalternative ne rime pas forcémentavec problèmes à répétition.

Dossier Bertrand Lodewyckx

PRÈS D’UNE LOCATION SUR DIX À BRUXELLESest une colocation. C’est ce qui ressort de l’étudeannuelle de l’Observatoire des loyers bruxelloisportant sur l’année écoulée. Le chiffre a quasi dou­blé en un an, passant de 5 à 9 % entre 2012et 2013. Le phénomène, n’est pas neuf – on enparle depuis plusieurs années –, mais il sembleque le développement des colocations soit passé àla vitesse supérieure dans la capitale. Pour preuve,la demande ne cesse de gonfler en la matière, jus­qu’à créer un déséquilibre : pour quatre deman­des de logement en colocation, il n’existe que troisoffres disponibles.

Il faut dire que la formule présente des avantagespour les deux parties, les colocataires, comme lespropriétaires. Pour les premiers, la colocation estdevenue une étape quasi incontournable de leurparcours. Qu’ils soient étudiants ou jeunes tra­vailleurs, la colocation sert bien souvent de transi­tion entre la vie chez les parents et la vie en coupleou seul. La première raison invoquée est souventl’envie de vivre avec ses amis. “Je me vois mal habi­ter toute seule et me faire à manger juste pour moi.C’est une étape naturelle d’habiter en colocation.J’avais envie de vivre avec mes amis à Bruxelles etc’est le moyen le moins cher d’y arriver”, expliquePauline, 23 ans. L’aspect financier arrive en géné­ral en seconde position dans l’esprit des colocatai­res, mais est décisif, tant pour les étudiants quepour les travailleurs. Selon une étude du Criocréalisée en 2010, vivre en colocation permettraitde réaliser des économies de près de… 40 % parrapport à un loyer de locataire dit classique.

Du côté des propriétaires, c’est aussi l’aspect fi­nancier qui l’emporte. Celui qui souhaite, parexemple, louer une maison de six chambres trou­vera difficilement une famille ou un couple dispo­sant du budget nécessaire pour payer le loyer qu’ilest en mesure d’en attendre. En ouvrant ses portesà d’éventuels colocataires, le bailleur pourra de­mander un prix plus élevé pour son bien, tout enoffrant à de jeunes étudiants ou travailleurs del’espace et un confort à un tarif par personne rela­tivement abordable. Ou, du moins, inférieur à cequ’ils auraient payé pour un logement 1­chambreou un studio.

Pas de stabilité, ni d’encadrement juridiqueReste que la colocation est loin de faire l’unani­

mité pour autant. Nombre de propriétaires refu­sent même catégoriquement de louer leur maisonou leur appartement à des colocataires, les offresspécifiant “Pas de colocation” fleurissant sur les si­tes Internet de petites annonces immobilières.

En cause ? Plus que le risque de dégâts matérielsinhérents au nombre et, dans l’esprit des certainspropriétaires, à l’âge moyen des colocataires, c’estsurtout le manque de stabilité qui est avancé pourexpliquer leur refus. “Lorsqu’un propriétaire loue

son bien à quatre personnes et qu’un des locatairespart après un an, qui s’occupe de trouver un repre­neur ?, pointe Olivier Hamal, président du Syndi­cat national des propriétaires (SNP.) On imaginemal le propriétaire imposer quelqu’un à trois amisqui se connaissent depuis longtemps et ont fait lechoix de vivre ensemble. Le risque est que les trois lo­cataires restants veuillent aussi partir.” Selon l’Ob­

servatoire des loyers bruxellois, les colocatairesâgés de 25 à 44 ans ne restent, en moyenne, quedeux ans et demi dans le même logement, soitmoins que la durée d’un bail classique 3­6­9. Etpour beaucoup de propriétaires, l’assurance devoir son bien loué pour un certain temps est unfacteur de tranquillité d’esprit, d’une importancecapitale.

Sans compter que la colocation est un conceptencore assez flou, les textes législatifs tardant àsuivre le mouvement. “Les propriétaires se retrou­vent un peu dépourvus face à ce genre de situation,assure Olivier Hamal. Ils se posent un tas de ques­tions. Faut­il louer la maison chambre par chambre,en signant un bail différent avec chaque colocataire ?Qu’advient­il des parties communes dans ce cas ?Comment cela se passe­t­il au niveau juridique ? Mesdroits sont­ils identiques face à une multiplicationdes locataires ?” Pas question pour autant de tirerla sonnette d’alarme du côté du Syndicat nationaldes propriétaires, qui ne déconseille en aucun casle choix de la colocation, du moment que sont pri­ses un certain nombre de précautions, inscritesdans le contrat de bail (lire ci­après). “C’est un phé­nomène de société vis­à­vis duquel nous n’avonsaucune appréhension. Je pense surtout que certainspropriétaires en font tout unmonde pour pas grand­chose”, conclut le président de l’organisme.

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38%ÉCONOMIES D’ÉCHELLEL’une des principales raisons qui justifient le choixde la colocation dans le chef d’un jeune locataireest l’économie que cette formule lui permettra deréaliser sur son loyer. Dans une étude publiée en2010, le Crioc a évalué la différence de prix entreun loyer de colocataire et un loyer de locataireclassique à 38 %. Sans compter le partage desfactures de chauffage et d’électricité, comme leséconomies d’échelle sur le budget courses(alimentation, produits d’entretien…).

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4 DOSSIER SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

La colocation, un phénomène gérable et... profitable

Prudence est mère de sûretéIl est conseillé aux propriétaires louant leur bien en colocation d’assurer leurs arrières dans le contrat de bail.

Si le nombre de baux de colocation est en augmentation, les textes législa­tifs tardent à réglementer ce type d’occupation du bien. Du coup, de nom­breux propriétaires se sentent perdus et ne savent pas ce qu’ils peuvent oupas exiger.

Pour aider les bailleurs en détresse, “La Libre Immo” a contacté NicolasBernard, professeur de droit à l’Université Saint­Louis et spécialisé dans lelogement. Selon lui, le mot d’ordre est la prévoyance. Il est en effet impor­tant pour le propriétaire de penser au maximum de cas de figure qui pour­raient poser problème. “Etant donné qu’il n’existe pas encore de texte juridiquepropre aux colocations, la marge de manœuvre du propriétaire est très grande.On part du principe que tout ce qui n’est pas interdit, est permis. L’imaginationdoit donc être au pouvoir et le bailleur a tout intérêt à prendre ses précautionspour parer à toute éventualité.”

Heureusement, avec la multiplication des colocations, certaines habitu­des commencent à se mettre en place. Inscrire tous les locataires sur le bailest par exemple devenu une règle d’or, presque systématiquement appli­quée. Une situation à l’avantage des deux parties : le propriétaire s’assure desavoir qui loge dans son bien, tandis qu’aucun locataire ne doit assumerseul tous les devoirs des autres habitants.

Avec ceci que la solidarité entre les locataires n’est néanmoins pas garan­tie. “Le principe général est que la solidarité n’est pas présumée et est donc ab­sente si aucune clause ne l’indique. La première chose à laquelle il faut donc êtreattentif est d’inclure une clause de solidarité. Sans cela, le propriétaire se voitdonc obligé de poursuivre chaque locataire individuellement en cas de problèmeet ainsi multiplier les procédures”, explique Nicolas Bernard.

Mise à part ces deux règles primordiales pour le bailleur, il est égalementconseillé de prévoir les départs de l’un ou l’autre locataire. Qui s’occupe detrouver un remplaçant ? Quid de la garantie locative ? Autant de questionsauxquelles le propriétaire a intérêt à répondre dans le contrat de bail. “S’il ya unnouveau colocataire, il faut faire unnouvel avenant au bail et cela impliquede signer un nouveau bail entre tous les contractants.”

Il en va de même pour chaque nouvelle clause que le propriétaire souhai­terait ajouter en cours de bail. “La durée du contrat de bail, l’indexation duloyer etc., tout cela est verrouillé par la loi et le propriétaire n’a aucun moyend’action dessus, avertit Nicolas Bernard. Mais pour le reste, celui­ci doit toutprévoir. Et lemoindre changement doit être accepté par l’ensemble des signatai­res, ce qui peut potentiellement poser problème.”

B.L.

Vers unetaxation descolocations ?Les communes plaident pourune contrepartie à la taxe surles petits logements.

Si les autorités régionales ont tendance àêtre enthousiastes par rapport aux colo­cations, les communes se montrent, el­les, plus souvent réticentes. En cause ?Les taxes sur les petits logements.

Dans de nombreux cas, les pouvoirs lo­caux ont en effet l’impression qu’il s’agitlà d’une façon de contourner le règle­ment. “Ce que je ne comprends pas, c’estque ces taxes ont été instaurées pour sanc­tionner les divisions de biens en petits loge­ments. Mais dans le cadre d’une colocation,les biens ne sont justement pas divisés,alors pourquoi voir cela d’un mauvaisœil ?”, s’interroge Olivier Hamal (Syndi­cat national des propriétaires).

Un propriétaire a d’ailleurs dû récem­ment faire face à une commune qui ten­tait de taxer le logement qu’il louait,sous prétexte que celui­ci était divisé enplusieurs kots distincts, ce qui n’était enréalité pas le cas. Le Tribunal de 1re ins­tance a tranché et a débouté la com­mune. Du côté des propriétaires, on es­père que ce jugement fera office de juris­prudence à l’avenir.

B.L.

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6 CONJONCTURE SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

La Stib mise enfin sur l’offrecommerciale de son métro

La Stib participera au Mapic afin deprésenter les projets commerciauxen développement dans son métroet d’y attirer les enseignes.

CES 19, 20 ET 21 NOVEMBRE PROCHAINS, le Ma­pic, le Marché international des professionnels del’immobilier commercial, établira ses quartiers auPalais des Festivals de Cannes, à deux pas de laCroisette. Dans les rangs de la délégation belge depromoteurs, retailers, courtiers et autres gestion­naires de galeries commerçantes qui feront le dé­placement pour l’occasion, un participant pour lemoins inattendu : la Stib. La société bruxelloise detransports publics y présentera les grands projetssur lesquels travaille Metro Store Company, le ser­vice gestionnaire des emplacements commer­ciaux implantés dans les stations de métro qui aremplacé l’ancienne Cegesco, en 2009.

Cela fait un peu plus de dix ans, maintenant, quela Stib a pris conscience du potentiel commercialde son réseau souterrain. Plus d’un million devoyages sont effectués chaque jour sur ses lignes(450 millions par an), dont 38 % pour le seul mé­tro. Tandis que la société prévoit une croissance desa fréquentation de… 20 % à l’horizon 2017. Soitun flux quasi ininterrompu d’utilisateurs etclients potentiels, à faire rougir les grands centrescommerciaux du pays. Les 15 shoppings les plusperformants rassemblent, en effet, à eux tous,quelque 80 à 90 millions de visiteurs par an.

Que contiennent les cartons de Metro StoreCompany ? “Nous avons greffé nos projets au vasteplan de rénovation globale de 23 stations de métrosur les 69 que compte le réseau, supporté par Bruxel­les Mobilité et Beliris”, explique Henri Devreux, di­recteur des ventes. L’objectif est non seulement deleur donner un coup de jeune,mais aussi d’en amélio­rer l’accessibilité (aux personnes à mobilité réduite,notamment), la sécurité, le confort, la convivialité etles services­client.” Services parmi lesquels figurel’offre commerciale.

Concrètement, 13 stations ont été ciblées parMetro Store Company pour leur fréquentation etleur position centrale, parmi lesquelles Rogier,Madou, Arts­Loi, Schuman, Gare Centrale, Garedu Midi, Bourse, De Brouckère, Louise… “D’ici2018, nous augmenterons la surface commerciale deces stations de 2 500m² pour arriver à 9 200 m² autotal, précise Bruno Leleu, responsable du service.Et ce, en ce compris 1500m² de surface existante ré­novée. Cela nous permettra de créer 55 commerces de20 à 250m², tant en mezzanine que sur les quais.”De quoi gonfler le portefeuille actuel de la Stib,composé de quelque 100 commerces (6 500 m²),mais aussi lui donner un visage nouveau : surfacesplus grandes et cernées de baies vitrées pour yfaire entrer la lumière, espaces centraux dédiésaux pop­up stores et aux événements…

Ne s’installe pas dans le métro qui veutPas question cependant d’accueillir n’importe

quelle enseigne. “Auparavant, la Stib remplissait sescellules commerciales au fur et àmesure des sollicita­tions, sans se pencher outre mesure sur leur contenu,

rappelle Bruno Leleu.Désormais, Metro Store Com­pany prend le contrôle dumix commercial de ses sta­tions de métro et mise sur des enseignes et des con­cepts forts et innovants.” Soit, outre les habituelspetits indépendants, des “locomotives” s’inscri­vant dans un large panel d’activités : horeca (Star­bucks, Panos, Petit Paul…), presse (Relay), grandedistribution (Delhaize Shop’n Go), distributeursde billets et service bancaire (Beobank), magasinsde fleurs et de cadeaux (Leonidas), pressing (5 àSec), cordonnerie (Mister Minit), laboratoire mé­dical… “Notre démarche sélective se double d’un tra­vail en partenariat avec les enseignes afin d’adapterleur concept et leur assortiment de produits et servi­ces à nos stations [en fonction de leur environne­ment et de la concurrence commerciale en sur­face, mais aussi de leur situation géographique et,donc, de leur caractère plus ‘boulot’ ou ‘dodo’pour les navetteurs, NdlR] et aux besoins de nos uti­lisateurs”, poursuit Bruno Leleu. Et de citerl’exemple de la chaîne de boulangerie­pâtisserie etpetite restauration haut de gamme Paul, qui s’estinstallée à Louise moyennant des ajustements ci­blés et un nouveau format, baptisé Petit Paul.

Soit une approche fondamentalement différentede celle opérée au sein des rues commerçantes etdes shoppings centers, qui peut freiner les ensei­gnes. “C’est pourquoi nous avons décidé de nous ren­dre auMapic cette année, conclut le responsable deMetro Store Company. Nous aimerions nous faireconnaître et attirer des retailers qui n’ont pas l’expé­rience du commerce en sous­sol, au sein d’un réseaude transport public qui plus est.”

Frédérique Masquelier

La station de métro Schuman,en travaux, fera peau neuveen 2015, offre commercialerénovée et renforcée à la clé.

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6 CONJONCTURE SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Maison | EtterbeekLe 6 mars dernier, une maison bordant la placeSaint-Antoine, sise aux n°s 26-27, à Etterbeek(Bruxelles) a changé de mains pour la sommede 290 000 euros (hors frais) au cours d’uneséance de vente publique unique, sans facultéde surenchère. La maison est en très mauvaisétat et doit être restaurée et rénovéeentièrement. Elle était libre d’occupation aumoment de la vente. Elle est implantée en zoned’habitation à abattement majoré. Superficieau sol : 1 a 44 ca. PEB : classeénergétique G. Emissions annuelles de CO2 :110 kg/m². Revenu cadastral : 1 375 euros.UVente réalisée par Bernard Michaux etBruno Michaux, notaires associés à Bruxelles(1040).

290 000 euros

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Appartement |Woluwe-Saint-LambertLe 25 février dernier, un appartement inscrit au5e étage d’un immeuble situé avenue deBroqueville n°276 à Woluwe-Saint-Lambert(Bruxelles) a été adjugé à 304 000 euros aprèsavoir atteint la somme de 274 200 euros lorsd’une précédente séance de vente avec facultéde surenchère. Le bien se compose d’un salon,une cuisine, un W.-C., une salle de bain et detrois chambres dont une avec W.-C. et douche. Ilest assorti d’une terrasse et d’un garage. Il étaitoccupé par son propriétaire au moment de lavente. Superficie au sol de l’immeuble : 10 a86 ca. Revenu cadastral : 2 627 euros.UVente réalisée par Véronique Fasol, notaire àBruxelles (1200).

304 000 euros

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Maison | AnderlechtLe 27 février dernier, le marteau est tombé à400 000 euros pour une maison de typemaison de maître ou bourgeoise sise rue duChapeau n°23 à Anderlecht (Bruxelles), lorsd’une séance de vente publique unique.Construit en 1900, le bien compte nonmoins de cinq chambres et trois salles debain. Il est assorti d’un garage. La maisond’habitation était louée à hauteur de 60 %de sa capacité au moment de la vente.Superficie au sol du bien : 1 a 10 ca(superficie habitable : environ 320 m²).PEB : classe énergétique G. Revenucadastral : 949 euros.UVente réalisée par Jean­Louis Brohée,notaire à Bruxelles (1040).

400 000 euros

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Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme, Pierre-François Lovens et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

En bref

CessionUnibail-Rodamco. Le groupeimmobilier Unibail-Rodamco aconclu un accord avec l’assureurallemand Allianz afin de lui céder sapart dans le complexe niçoisNicétoile pour 312,5 millionsd’euros. En surface nette, cettetransaction, censée être réalisée aupremier trimestre de l’annéeprochaine, représente quelque15 400m² de commerces et2 000 m² de bureaux. En février,Unibail-Rodamco avait annoncé sonobjectif de céder des centrescommerciaux pour un montantcompris entre 1,5 et 2 milliardsd’euros dans les cinq prochainesannées, pour se concentrer sur lesseules très grandes surfaces. (AFP)

Feu vertParking. La Ville de Bruxelles aautorisé la création de parkingssouterrains supplémentaires pouraccompagner celle d’un piétonniersur les boulevards du centre deBruxelles. Les lieux d’implantation

des nouvelles infrastructures serontles places du Nouveau Marché auxGrains, du Jeu de Balle, de l’Yser etRouppe. Le parking Sablon-Poelaertsera par ailleurs agrandi. La Ville deBruxelles tirera environ580 000 euros de revenus par angrâce aux quatre parkings, via lestaxes de parking existantes et leprécompte immobilier. Les futursexploitants seront désignés auprintemps 2015. (Belga)

OffreQatar. Le fonds souverain QatarInvestment Authority (QIA) a tentéde prendre le contrôle de CanaryWharf, le nouveau quartier d’affaireslondonien, prolongement de la City,en proposant de racheterl’intégralité de la sociétéimmobilière Songbird, qui en estpropriétaire. Cette dernière a rejetél’offre de près de 2,2 milliards delivres (2,8 milliards d’euros),expliquant qu’elle n’était pas assezélevée. Le fonds qatari possède déjà28,6 % de Songbird. Il s’était alliéau groupe immobilier américain

Brookfield Property Partners pourtenter d’acquérir la part majoritairede la société qu’il ne détient pasencore. Cette tentative de rachatapparaît très symbolique, CanaryWharf représentant, avec ses gratte-ciel aux couleurs des géants de lafinance mondiale comme Barclaysou Citigroup, le signe visible de ladomination de Londres sur lafinance européenne. Elle n’est, parailleurs, pas isolée. Le Qatar a déjàacquis auprès de Mohamed Al Fayedle célèbre grand magasin Harrods. Ilpossède aussi le Shard, l’immeublele plus haut d’Europe, inauguré l’andernier, et viendrait en outre deracheter le siège de la banque HSBC,justement situé à Canary Wharf. Sonemprise s’étend aussi à desentreprises emblématiques commeles supermarchés Sainsbury’s oul’opérateur boursier London StockExchange, dont il possède unepartie. (Belga)

StatutSIR. L’ancienne sicafi immobilièreCofinimmo est passée sous le statut

de société immobilière réglementée(SIR) publique le 6 novembredernier. Tandis que QRF a fait demême un jour après, le 7 novembre.(F.Ma., avec Belga)

AcquisitionImodeff, société immobilière dansle sillage de l’investisseur privéDimitri Hodjeff, se porte acquéreurde trois immeubles dans le WaterlooOffice Park. Développé au cours desannées 90 par Codic et constitué de16 immeubles de bureaux (45 000m²), le WOP est historiquement lepremier parc d’affaires développédans le Brabant wallon. La stratégiede l’investisseur consiste en la miseen vente par étages de cesimmeubles, permettant ce faisantaux futurs occupants de devenirpropriétaires de leurs bureaux aprèsun programme de rénovationadapté. Cette nouvelle offrepermettra des achats entre 100 m²et 2 000m², ce qui ouvrira la porteà des PME à partir de cinqpersonnes comme à des entreprisesplus importantes. (F.Ma.)

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8 SÉLECTION DELA SEMAINE

SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

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10 ANNONCES SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

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12 ANNONCES SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

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à vendre

MAISONS>500.000€

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14 ANNONCES SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

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à vendre

MAISONSnonprécisé

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à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

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16 ANNONCES SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

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à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

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21-109060012-12

21-106137902-02

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21-109070804-04

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à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

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18 ANNONCES SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO

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21-109070803-03

21-109072308-08

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21-109060002-02

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21-109060005-05

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21-109060017-17

VIAGER

21-102311601-01

21-102311602-02

21-106348901-01

21-109035601-01

à louer

MAISONS

21-109072001-01

à louer

APPARTEMENTS

21-109054501-01

SENIORIES

21-109009801-01

à louer

LITTORAL

21-108998001-01

DIVERS

21-109036101-01

salle de ventes

BRUXELLES

21-108931401-01

ventes par notaires

ARRONDISSEMENT DE BRUXELLES

21-108981501-01

ventes par notaires

BRABANT

21-109060501-01

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ventes par notaires

AUTRES PROVINCES

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21-108932601-01

21-109005501-01

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20 ANNONCES SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2014 LIBRE IMMO