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© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Déloyale CONCURRENCE REPORTERS Portrait P. 3 Frédéric Sohet dirige le département immobilier de Deloitte depuis 3 mois. Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE En vue P. 3 Un concept belge a inspiré la première rue neutre en CO 2 aux Pays-Bas. Annonces PP. 8-16 Dans ce supplément, 9 pages pour trouver le bien de votre choix. © D.R./DELOITTE © PASSIEFBOUWEN D.R. De plus en plus d’entrepreneurs belges font appel à de la main-d’œuvre étrangère à bas prix sur les chantiers, au détriment des ouvriers locaux. pp. 6-7 En + Supplément à La Libre Belgique - N°215 - Semaine du 21 au 27 novembre 2013

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La Libre Immo du 21 novembre 2013

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DéloyaleCONCURRENCE

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PortraitP.3Frédéric Sohet dirige ledépartement immobilierde Deloitte depuis 3 mois.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

En vueP.3

Un concept belge a inspiréla première rue neutreen CO2 aux Pays-Bas.

AnnoncesPP.8-16

Dans ce supplément,9 pages pour trouverle bien de votre choix.

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D.R.

De plus en plusd’entrepreneurs

belges font appel àde la main-d’œuvreétrangère à bas prix

sur les chantiers,au détriment desouvriers locaux.

pp. 6-7

En +

Supplément à La Libre Belgique - N°215 - Semaine du 21 au 27 novembre 2013

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2 EN VUE SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

En bref

64 750FOURWORLD TRADE CENTER

Le premier gratte-ciel édifié sur le site du World Trade Center (WTC)vient d’être inauguré à New York, en présence du maire Michael

Bloomberg. La Four World Trade Center est le premier bâtiment àouvrir sur l’emplacement originel du WTC, qui s’étend sur 64 750 m².Ce nouveau gratte-ciel, conçu par l’architecte japonais Fumihiko Maki,en remplace la tour sud qui avait dû être démolie après les attentats

du 11 septembre en raison des dégâts que ces derniers avaientoccasionnés. La nouvelle tour compte 72 étages et s’élève à 297,70 mau-dessus du sol. La tour la plus spectaculaire du nouveau complexe

– qui en comptera cinq au total – est la One World Trade Center,communément appelée tour de la Liberté (Freedom Tower), qui

compte 104 étages et a été désignée, mardi, comme bâtiment le plushaut des Etats-Unis, avec ses 541,3 mètres. Cette tour sera inaugurée

l’an prochain.

PHOT

ONE

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EcoquartierUn appel à projets a été officiellement lancépour l’aménagement d’un terrain (12 500m²)entre la future Tour des Finances et la garedes Guillemins, à Liège. L’objectif du maîtred’ouvrage Fedimmo (filiale de la sicafiBefimmo) et des autorités wallonnes etliégeoises est d’y construire un écoquartiermêlant bureaux, commerces et logements. Lejury sélectionnera les équipes candidates enjanvier 2014. Puis, débuteront les procéduresadministratives et, enfin, les travaux. (Belga)

RecordDe juillet à septembre, 600 entreprises deconstruction ont dû déposer le bilan, indiquela Confédération Constuction. Soit une haussede 28,1 % par rapport aux trois moisprécédents. Le nombre d’autorisations debâtir a diminué pour tous les sous-secteurs :nouveaux logements, non résidentiels,rénovation et construction neuve. Pendant lapériode d’août à octobre, le carnet decommandes des entrepreneurs contenait dutravail pour 5,41 mois. Au deuxième trimestrede 2013, l’emploi dans la construction adiminué de 0,6 %. Comparé à l’annéeprécédente, il a chuté de 2,2 %. (Belga)

Première pierreLa société de promotion immobilièreCobelba et Colruyt Group ont posé lapremière pierre du projet “Les Terrasses”(environ 35 millions d’euros) à Jambes. Celui-ci comprendra 72 appartements (livraison fin2016), une résidence-services (fin 2017), unemaison de repos et de soins, des bureaux, desespaces pour professions libérales, descommerces et une brasserie (fin 2015). Lasurface commerciale s’étendra sur 11 000m²pour quelque 20 millions d’investissement etsera opérationnelle fin août 2015. (Belga)

Un 3e congrès pourRéflexions immobilièresLA TROISIÈME ÉDITION DU CONGRÈS an­nuel de Réflexions immobilières (RI), l’unedes deux factions qui décident des lignes di­rectrices appliquées ensuite par le Conseilnational de l’IPI, l’Institut professionnel desagents immobiliers, a rassemblé 270 cour­tiers sur le site du Lotto Expo de Mons le15 novembre dernier. Soit une augmenta­tion significative de son public par rapportaux deux rendez­vous précédents. Un suc­cès dont se réjouit Hugues de Bellefroid.

Quel est l’intérêt d’un tel congrès ?C’est très simple : faire en sorte que les agentsimmobiliers se rencontrent et se forment.Notre pendant néerlandophone, la CIBVlaanderen, organise pareille réunion depuis17 ans et rassemble quelque 1 100 person­nes à chaque édition.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dansl’organisation d’un congrès voici trois ans ?Nous avons voulu faire un peu plus que… ré­fléchir. Car Réflexions immobilières, commeson nom l’indique, réfléchit sur l’avenir desagents immobiliers et sur les sujets qui préoc­cupent la profession. Et essaie ensuite de fairepasser ses idées en proposant certains de sesmembres aux élections du Conseil nationalde l’IPI. Mais peu de choses étaient mises enplace pour toucher directement les agents

immobiliers, pour entrer en contact avecceux pour lesquels nous réfléchissons. Nousavons donc décidé demettre sur pied une sé­rie de rencontres, formelles et informelles. Lecongrès annuel de Réflexions immobilièresen fait partie, tout comme les Déjeuners del’Immobilier qui rassemblent les courtiersdans un cadre plus convivial. Enfin, nous pu­blions un trimestriel que nous distribuons àtous les agents immobiliers de Bruxelles et deWallonie (3 850 exemplaires).

Quelles étaient les principales thématiquesabordées lors du congrès de la semaine passée ?Nous avions pointé, entre autres, les nouvel­les technologies de l’information et des mé­dias, la fiscalité, le dialogue avec les notaireset les crédits bancaires. Huit conférencesétaient proposées aux participants qui choi­sissaient d’assister à quatre d’entre elles.

Avez-vous déjà une idée des sujets qui serontabordés l’année prochaine ?Rien n’est encore décidé, mais, étant donnéles circonstances, les thèmes abordés serontcertainement politiques ! Par ailleurs, nousallons changer le lieu de rendez­vous, pourplus de centralité. Au lieu de Mons, nous vi­sons Namur ou le Brabant wallon.

F. Ma.

D.R.

HUGUES DE BELLEFROID

Administrateur délégué de la Compagnie européenne de Promotion.Président de Réflexions immobilières, ancien vice-président etmembre effectif de la Chambre d’appel francophone de l’IPI (Institutprofessionnel des agents immobiliers).

L’interview express

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2 EN VUE SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Une rue neutre en CO2

C’est aux Pays­Bas que celase passe, mais le concept à labase du projet est belge…

LE VILLAGE DE GRIJPSKERKE, aux Pays­Bas (Zélande), présente une particularitéarchitecturale résolument… dans l’air dutemps. Il détient la première rue neutreen CO2 du pays, devançant ainsi l’obliga­tion de construire des bâtiments neutresou presque neutres en énergie en Europeà partir de 2020. Et, cocorico, c’est unconcept belge qui est à la base du projet.

Dénommé “massif passif”, ce dernierest développé chez nous par Recticel In­sulation dès 2009. Il associe une cons­truction en briques à des panneaux d’iso­

lation en polyuréthane rigides. Soit unetechnique innovante, surtout aux yeuxde nos voisins du Nord, qui utilisent ex­clusivement la construction à ossaturebois pour répondre aux exigences dustandard passif.

La rue Bakkersland aligne, d’un côté, 20premiers logements réalisés selon la mé­thode de construction massive passive etde l’autre, le complexe de logements etde soins Nimmerdor, érigé selon le mêmeprincipe. Composé d’appartements, desurfaces commerciales et d’une maison,celui­ci vient de remporter le Passief­Bouwen Award, décerné par la fondationnéerlandaise PassiefBouwen.

D’après la plate­forme belge MaisonPassive, “le gros avantage du concept mas­sif passif est le caractère traditionnel de laméthode de construction et du résultat vi­suel. Il rend la construction passive plus ac­cessible, tant sur le plan budgétaire que surle mode de construction”.

F.Ma.

Question time

J’ai un frère et deux sœurs. Est-ce que nos parents peuvent vendreleur maison sans notre approbation ?Aussi longtemps que les deux parents sont en vie, ils peuventdisposer librement de leurs propriétés, sans devoir consulterleurs enfants. Durant la vie de leurs parents, les enfants n’ontaucun droit sur leur succession future. Tout comme les parentsne doivent pas obtenir leur assentiment pour vendre, ils n’enont également pas besoin pour la gestion de leurs biens.Sur ce point, il ne peut exister aucun doute. Aussi longtempsque vivent les parents, ils disposent librement de leur patri­moine et les enfants ne peuvent faire appel à aucun droit éven­tuel sur la succession de leurs parents pour s’immiscer dans lagestion de leur patrimoine.Dans la pratique, il est pourtant très courant de voir des enfantsfrustrés de ce qu’il advient du produit de la vente. Dans la plu­part des cas, cela résulte d’un déséquilibre favorisant l’un desenfants du temps où les parents sont encore en vie.Il arrive souvent que les parents n’utilisent pas le produit de lavente pour leurs propres besoins, mais plutôt pour qu’il soitpartiellement ou totalement donné au profit d’un enfant. Ega­lement dans ce cas, il n’y a rien à faire. Aussi longtemps que lesparents vivent, il ne peut être question de succession, et doncencore moins de droits protégés des héritiers. C’est lorsque lesparents décèdent qu’il peut être question de favoritisme, si lesparents ont avantagé un enfant plus que ce que la loi permet.Dans un tel cas, il est recommandé de collectionner les preuvesutiles tant que les parents sont encore en vie. Souvent, un écritest d’ailleurs établi tel qu’une reconnaissance de dette, dans la­quelle l’enfant concerné reconnaît avoir reçu cet argent.Du vivant des parents, un tel écrit n’a d’importance qu’entreceux­ci et l’enfant en question.

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Deloitte mise sur un homme du cielFrédéric Sohet gère seul le département immobilier du géant de l’audit et duconsulting Deloitte depuis la rentrée. L’homme présente un parcours atypiquedans le milieu immobilier, ayant fait ses preuves dans le secteur… aérien.

LE PARCOURS DE Frédéric Sohetest riche et varié, chaque étape ap­puyant la suivante. Diplômé de Sol­vay (ULB), le jeune ingénieur com­mercial débute sa carrière dansl’audit en 1996, chez Coopers&Ly­brand. Avant de changer radicale­ment de secteur, se tournant vers…le ciel. “J’ai été très actif dans le sec­teur aérien, au sein de deux compa­gnies aériennes principalement.” Lapremière, City Bird, l’occupe de1998 à 2001. “Puis, après la faillite dela Sabena, les événements du 11 sep­tembre et tout le cataclysme aérienque cela a entraîné, j’ai participé à lacréation, en cinq mois de temps seule­ment, de Birdy Airlines, qui opéraitdes vols long­courriers vers l’Afriquepour le compte de SN Brussels Airli­

nes.” L’expérience se révèle être un“succès opérationnel et commercial”.Deux ans plus tard, SN Brussels Air­lines intègre la jeune compagnie,“confortant ainsi son réseau aérien”.

Frédéric Sohet décide alors de seréorienter, s’interrogeant sur le sec­teur le plus à même de rencontrerses attentes. “J’aime le concret et l’in­dustriel. J’ai tout naturellement penséà l’immobilier.” Et de rejoindre lesrangs du développeur Robelco en2004, en tant que CFO, avant d’êtreapproché par Montea en 2007. “Lasociété venait de réussir son IPO (pour“initial public offering”, introduc­tion en Bourse, NdlR) avec succès unan auparavant, et cherchait un admi­nistrateur délégué extérieur pour dé­velopper ses activités.” Un choix judi­cieux, semble­t­il, puisque la jeunesicafi double la valeur de son porte­feuille en trois ans de temps, tout en

se positionnant comme un “acteurreconnu de l’immobilier logistique surles marchés belge et français”.

En 2010, il est à nouveau sollicité.Par Deloitte, cette fois. “La premièrephase du business plan de Monteaétait complétée, la seconde allait êtrelancée. J’étais à un moment charnièrede ma carrière, et j’ai accepté leur of­fre.” En charge (avec Jean­Paul Loo­zen) des Real Estate Financial Advi­sory Services, il est nommé en sep­tembre dernier à la tête dudépartement immobilier de lafirme, Deloitte Real Estate&Cons­truction. Et coordonne une équiped’une soixantaine de personnes, ac­tive dans les secteurs de l’audit,tax&legal, financial advisory et con­sulting business.

Ses priorités en tant que nouveauleader ? “Pour avoir été de l’autre côtéde la table, celui des investisseurs et

des développeurs, je sais que la cartede la multidisciplinarité doit êtrejouée”, explique­t­il. Une carte atoutqui devrait lui permettre de “conso­lider les parts de marché de Deloitteauprès des acteurs traditionnels (in­vestisseurs au sens large, déve­loppeurs, occupants et sociétés deconstruction), mais aussi conseiller etencadrer une série d’opérationsmoinsclassiques ayant trait au secteur pu­blic (PPP), comme les écoles, les hôpi­taux, etc.”Suivent, sur sa liste, les nouveaux

développements du NWOW, leNew way of working. “Nous faisonsl’exercice en vue de notre déménage­ment au Gateway Building (BrusselsAirport, NdlR) en 2016, et comptonsmettre sur pied une méthode d’ana­lyse spécifique pour faire profiterd’autres de notre savoir­faire.”

Frédérique Masquelier

©D.R./DELOITTE

PASSIEFBOU

WEN

©D.R.

Le centre de logementset de soins Nimmerdor.

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4 MARCHÉ SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

2013 porte bonheur à Equilis

Equilis était présent au Mapic, àCannes, la semaine passée. Avec, en

portefeuille, des projets à foison.

L’ANNÉE 2013 EST LA MEILLEURE ANNÉEqu’Equilis, le bras immobilier du groupe Mes­tdagh, ait connue depuis sa création en 2006.C’est Olivier Beguin, son directeur général, qui ledit. Sans toutefois taire son caractère exception­nel. “C’est très clairement une grosse année, commeon en fera plus”, assure­t­il. Il faut dire qu’avec 30 à35 000 m² de surfaces commerciales et quelque1 000 logements en prévision, le bilan est loind’être maigre. Et la note est éloquente, qui s’élèveà environ 440 millions d’investissement.

Présent au Mapic (le Marché international del’implantation commerciale et de la distribution,qui a pris ses quartiers sur la Croisette cannoise du13 au 15 novembre dernier), Equilis a reçu lesprofessionnels de l’immobilier et de la distribu­tion sur les… docks, à bord d’un bateau loué pourl’occasion. Un clin d’œil à ses propres docksbruxellois (Docks Bruxsel), dont les travaux ontcommencé. Fort de l’obtention de ses permisd’environnement, d’urbanisme, socio­économi­que, etc., le projet de centre commercial est entréen phase de commercialisation et de financement.Inutile de préciser qu’Equilis comptait sur le Ma­pic pour multiplier les poignées de mains. “Nousvisons un quota de 45 % de surfaces louées d’ici à lafin de l’année, précise Olivier Beguin. Nous avonsdéjà signé sinon des baux, du moins des documentsplus engageants encore que les lettres d’intention”.

Pour rappel, Docks Bruxsel (plus de 56 000 m²)se veut le point d’ancrage commercial d’un éco­quartier en développement dans la zone du Canal.Outre des enseignes, le projet, attendu pour dé­cembre 2015, accueillera aussi des loisirs, des acti­

vités culturelles, des animations et des activitésproductives. Un pôle événementiel (1 500 places)complète le tout. Budget : 210 millions d’euros.

Autre dossier en cours présenté par Equilis auMapic, celui des Papeteries de Genval. Au pro­gramme, 400 logements, 15 000 m² de commer­ces et non moins de 11 000 m² réservés à une rési­dence­services. Les travaux de démolition, d’as­sainissement et de terrassement de la phase 1(10 000 m² de commerces, 128 appartements et larésidence­services) sont terminés. La construc­tion des sous­sols et des bâtiments est lancée,pour être livrée à la mi­2015. Certains noms d’en­seignes sont déjà connus : Carrefour Market­Groupe Mestdagh, Planet Parfum, Club, Di,Avance, Belgacom… Tandis que 85 % des apparte­ments ont été vendus, “à un an et demi de la livrai­son, tout demême !”, glisse Olivier Beguin. Enfin, unaccord de partenariat a été signé pour la gestion dela résidence­services. “Je ne peux pas encore vousdire avec qui, mais il s’agit d’opérateurs privés et nond’un grand groupe. Côté commercialisation, une cen­taine d’appartements ont déjà trouvé acquéreur ausein de la résidence.”

Certains projets sont plus avancés que d’autres,puisqu’une série de chantiers touchent à leur fin.L’un d’eux ouvrira même ses portes dès la semaineprochaine (28/11). Dénommé Manufacture 65 etsitué à Braine­l’Alleud, il réunit deux des ambi­tions affichées d’Equilis : le retail et la réhabilita­tion de sites industriels désaffectés. “Nous avonschoisi de préserver et restaurer une grande partie desanciens bâtiments, dont la cheminée caractéristique,afin d’obtenir un espace mixte, mêlant nouvellesconstructions et bâti industriel.” Manufacture 65propose plus de 10 500 m² de commerces (LaGrande Récré, Deli Traiteur, Zeb, JBC, Avance, Or­chestra…) et 200 places de parking. Entre autreséléments, la signalétique du site a fait l’objet d’unsoin particulier. “Nous avons engagé des boîtes spé­cialisées, ce que nous n’avions jamais fait aupara­

vant.” Au total, 11 millions d’euros ont été insuf­flés dans le projet. Qui, à une semaine de l’ouver­ture, comporte une grande cellule commercialenon encore louée au rez­de­chaussée (1 835 m²).

Second chantier en passe d’être clôturé, celui del’extension du retail park de BelleFleur, àCouillet. Seront ajoutés aux 11 000 m² de com­merces existants 15 000 m² supplémentaires, d’iciau début du mois de février 2014. Au rang des en­seignes ayant annoncé leur venue : Cassis, Paprika,JBC, Zeb, Ava Papier, Luxus, Pronti, Krefel, LunchGarden… Ici aussi, le projet est quasi totalementloué, à l’exception de deux cellules de respective­ment 930 et 1 180 m². Equilis confie avoir investi15 millions d’euros dans le projet.

De nouveaux projets en Belgique et à l’étranger2013 est aussi l’année de l’ouverture de deux

projets portés par Equilis à Gilly et à Grâce­Hollo­gne. Le premier est l’extension de quelque 4 000m² du site de l’actuel Carrefour Market­GroupeMestdagh, en vue d’y installer Mr Bricolage(ouvert), Eldi et Action (dès début 2014). Le se­cond, mixte, aligne 3 200 m² (phase I, construite)et 880 m² de commerces, ainsi que 19 apparte­ments (phase II, en construction). A nouveau, l’ali­mentaire y est assuré par la famille Mestdagh.

“Nous avons, par ailleurs, déposé une demande depermis pour la reconversion du site Henricot 2 en unécoquartier à Court­Saint­Etienne (400 logements et8 600m² de commerces); une autre pour la reconver­sion de l’actuel Carrefour Market­Groupe Mestdaghen un retail park de 8 000 m² à Froyennes; et unetroisième pour la création d’un projet mixte de2 500m² de commerces et 15 logements à Wierde”,liste Olivier Beguin. Si on y ajoute cinq autres pro­jets en cours et à venir à l’étranger (France,Ukraine, Pologne et Espagne), nul doute qu’Equi­lis avait de bonnes raisons de fêter l’année 2013en mode “la Croisière s’amuse” au Mapic.

Frédérique Masquelier, à Cannes

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Bellefleur (Couillet).

Docks Bruxsel (Bruxelles).

Manufacture 65 (Braine-l’Alleud).

Les Papeteries de Genval (Genval).

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4 MARCHÉ SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO 5MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Un habitat participatif récompenséLe projet Brutopia, situé à Forest

(Bruxelles), remporte le prixThe Blue House 2013.

C’EST LA DEUXIÈME FOIS QUE LA Fondation pourles Générations futures décerne son prix The BlueHouse. Celui­ci récompense la rénovation ou laconstruction d’une habitation qui répond de la ma­nière la plus exemplaire au double enjeu de la du­rabilité et de l’accessibilité financière. Le projet ga­gnant doit répondre aux critères des “4P” – People,Planet, Prosperity et Participation – et “conjuguerces dimensions de durabilité dans une constructionqui répond aux besoins présents”, précisent les orga­nisateurs. “Il doit également faire preuve de solutionsinnovantes pourminimiser les coûts de la réalisation.”

Dix­neuf projets ont été soumis au jury qui a sé­lectionné trois finalistes : “Un Brain de Paille” – unemaison modeste, écologique et confortable, réali­sée à Uccle par Matthieu Delatte de Karbon scrl, encollaboration avec l’entreprise Paille­Tech –,“Brutopia” – une initiative citoyenne de cohabita­tion urbaine et verte, située à Forest, concrétiséepar Stekke & Fraas Architectes en collaborationavec les entreprises Louis De Waele – et “Gesta­pelde Stad” – un immeuble rassemblant, à Anvers,plusieurs fonctions sur différents niveaux, cons­truit par les architectes Cuypers&Q, en collabora­

tion avec les entreprises Frans Willems.Le lauréat a été désigné ce mercredi. Il s’agit de

Brutopia.

Construire sans passer par un promoteurCe projet est né du désir d’une quinzaine de per­

sonnes d’habiter à Bruxelles d’une façon qui soitdurable, collective, responsable, écologique et fi­nancièrement accessible. Pour ce faire, ils ont dé­cidé de constituer une asbl en 2008 et ont confiéleur projet au bureau d’architecture Stekke &Fraas. Etape suivante : l’achat en commun d’un ter­rain entre l’avenue Mérode et l’avenue Van Volxemà Forest (Région de Bruxelles­Capitale) et la cons­truction des logements sans passer par un promo­teur. Ce qui a permis, selon les estimations, de ré­duire les coûts de 20 à 30 %.

Résultat : un habitat participatif composé de deuxvolumes reliés par un grand jardin commun de757 m². Au menu : 29 appartements (27 habita­tions passives et deux logements basse énergie),des locaux professionnels et un centre de jour pourles personnes âgées du quartier. Un potager, unebuanderie, une salle polyvalente et deux voituressont partagés par les 80 habitants.

Les solutions retenues ont permis de réduire laconsommation de chauffage à 28kWh/m²/an. L’eaude pluie est récupérée et des panneaux photovol­taïques ont été installés.

“Sans cette approche collective, les habitants deBrutopia n’auraient jamais pu s’acheter un apparte­

ment comparable à Bruxelles, et certainement pas unlogement durable comme celui­là”, notent les organi­sateurs du prix. Un point qui a aussi séduit le jury.Ses membres voient là un exemple “qui démontrequ’il est possible de construire à prix abordable àBruxelles”.

Solange Berger

Maison |BeerselLe 26 septembre dernier, une maison à rénover,située Sashoek, n°31, à Beersel, a été adjugéeà… 68 000€, soit six fois le prix obtenu lorsd’une précédente séance de vente avec facultéde surenchère : 11 000€. Le bien se composed’un salon et d’une cuisine équipée au rez-de-chaussée; de deux chambres et d’une salle debains au premier étage; de deux pièces sous lescombles. La maison possède également une cave(inondable) et une véranda munie d’une trappepermettant d’accéder au grenier. Equipement :chauffage central au gaz, plancher. Superficie ausol : 95 ca. Revenu cadastral : 528€.UVente réalisée par Patrick Van Oudenhove etJan Meersman, notaires associés à Sint­Pieters­Leeuw.

68 000€

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Maison | SchaerbeekLe 18 avril dernier, une maison, sise rue de laPoste (176-178), à Schaerbeek (Bruxelles), achangé de mains pour la somme de 256 500€,soit seulement… 300€ de plus que le prixobtenu (256 200€) lors d’une précédenteséance de vente avec faculté de surenchère. Lebien compte trois étages et autantd’appartements. Au moment de la vente, cesderniers étaient loués sous des baux verbaux.Un abattement des droits d’enregistrement de75 000€ était possible.Certificat PEB (performance énergétique desbâtiments) : G. Superficie au sol : 1 a 67 ca.Revenu cadastral : 1 970€.UVente réalisée par Jean­François Poelman,notaire à Bruxelles (1030).

256 500€

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Appartement | EtterbeekLe 20 juin dernier, lors d’une séance de venteunique, le marteau est tombé à 351 000€pour un appartement inscrit au 6e étage d’unimmeuble à appartements situé avenue del’Armée, nos50-52, à Etterbeek (Bruxelles). Lebien se compose d’un hall, un corridor, unsalon, une salle de bains, une cuisine avecterrasse et deux W.-C. Il est assorti de deuxcaves au sous-sol et de deux mansardes sousles combles. Certificat PEB (performanceénergétique des bâtiments) : G. Emissionsannuelles : 111kg CO2/m². La superficie n’estpas connue. Revenu cadastral : 1 336€.UVente réalisée par Bernard et BrunoMichaux, notaires associés à Etterbeek(Bruxelles, 1040).

351 000€

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Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme, Pierre-François Lovens et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

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6 DOSSIER SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

Le dumping social, fléau du secteur de la constructionDe plus en plus d’entrepreneurs

belges font appel à de la main­d’œuvre étrangère à bas prix sur

les chantiers, au détriment desouvriers locaux. Les syndicatsdénoncent cette concurrence

déloyale qui met le secteur“au bord de l’explosion”.

CELA FAIT DES ANNÉES QUE LES SYNDICATS DEla construction dénoncent l’utilisation demain­d’œuvre étrangère à moindre coût sur leschantiers (y compris publics) en Belgique. Maisleurs fréquentes interpellations au monde politi­que ne semblent pas entendues. Le 15 octobre,avec leurs homologues du transport, des déléga­tions syndicales européennes du secteur ont ma­nifesté à Luxembourg, où se tenait un Conseil desministres européens de l’Emploi et de la Protec­tion sociale. Elles voulaient une fois de plus tirer lasonnette d’alarme et exiger de l’Europe qu’elleprenne des mesures pour lutter contre le dum­ping social. Lors du sommet européen à Paris, le12 novembre, le Premier ministre Elio Di Rupo a

plaidé en ce sens et demandé à ses homologuesque des contrôles plus stricts soient menés pourendiguer le phénomène.

Pour donner une idée de son ampleur, quelqueschiffres. On dénombre 7 000 ouvriers de la cons­truction en moins dans notre pays entre 2011et 2012. De 2009 à 2011, dans les secteurs de laconstruction, du transport et de l’Horeca, la Belgi­que a accueilli 300 000 travailleurs détachés deplus. Par travailleur détaché, on entend une per­sonne qui travaille dans un Etat membre del’Union européenne parce que son employeurl’envoie pendant moins de 24 mois poursuivre sesfonctions dans ce pays. Afin d’éviter la concur­rence déloyale, l’Europe a établi des règles. Parexemple, si un Etat membre prévoit des condi­tions d’emploi minimales, ces dernières doiventégalement s’appliquer aux travailleurs détachésdans cet Etat. Mais rien n’empêche l’employeurd’appliquer des conditions de travail plus avanta­geuses. Le travailleur détaché paie ses cotisationssociales dans son pays d’origine, ce qui engendreun manque à gagner en termes de recettes pour lepays d’accueil.

De source syndicale, on évoque 100 000 de ces300 000 travailleurs détachés présents en Belgi­que qui seraient payés bien en deçà des salaireshoraires belges. Dans le bâtiment, le secteur duparachèvement serait particulièrement touché :80 % du travail serait confié à des ouvriers étran­

gers. “Un travailleur belge de la construction touche35 euros de l’heure. Un travailleur détaché sera payé25 euros au maximum”, indique Jean­Yves Ruy­kens, le secrétaire régional CSC Liège­Vervierspour le bâtiment. “Mais ces ouvriers étrangers nesont pas vraiment payés à l’heure. Ils travaillent12 heures par jour, prestent les week­ends et les joursfériés. En 2012, nous avons découvert des ouvriersroumains qui étaient payés 6 euros de l’heure. Ceshommes ne touchaient plus leur salaire depuis desmois et n’avaientmême plus de quoi s’acheter àman­ger. La main­d’œuvre étrangère vit souvent dans desconditions lamentables, entassée dans des containerssur les chantiers, avec, parfois, femmes et enfants.” Etde poursuivre : “Ces travailleurs, nous, les syndicats,on les dérange, on leur fait peur. A part ces Roumains,personne n’a jamais protesté. Pourtant, les détachésne respectent pas toujours les normes de sécurité. Ildoit y avoir des accidents que l’on cache.” Des acci­dents qui peuvent également être causés par unproblème de langue. “Selon la législation, au moinsun travailleur détaché doit parler le français, mais ilpeut subsister des problèmes de communication.”

Le syndicaliste dénonce la généralisation du re­cours à ces travailleurs roumains, polonais, portu­gais, espagnols, irlandais ou italiens par les grosentrepreneurs belges qui ne s’en cachent plus etréalisent ainsi de sérieuses économies. “Le phéno­mène va s’étendre, c’est sûr. Il y a un effet d’entraîne­ment, puisque les entreprises sont en compétitionpour remettre le meilleur prix. Depuis quelques mois,les patrons nous annoncent clairement la couleur : ilsengageront des détachés”, affirme Jean­Yves Ruy­kens. “Auparavant, la main­d’œuvre étrangère étaitemployée par le sous­traitant du sous­traitant.Aujourd’hui, les entreprises ont des contacts à l’étran­ger et embauchent ces travailleurs directement. Onconstate aussi que des sociétés de construction étran­gères remettent directement leurs prix pour deschantiers en Belgique. Et puis, il y a les entreprises bel­ges qui créent dans un autre pays une structure pluspetite et qui n’engagent évidemment pas de tra­vailleurs belges. Cette deuxième société leur permetde gagner plus d’argent qu’avec la société principale.”

Pour les syndicats, ces pratiques choquentd’autant plus quand elles sont constatées sur deschantiers publics. Jean­Yves Ruykens cite, notam­ment, ceux en cours de la Tour des Finances àLiège et de l’hôtel de ville de Herstal. “Nous avonsinterpellé Frédéric Daerden, le bourgmestre de Hers­tal. Il semblait tomber des nues. Il a pris une mesure,celle de refuser que les ouvriers dorment dans descontainers sur le chantier”, dit­il. “Les pouvoirs pu­blics doivent légiférer pour éviter les abus.Aujourd’hui, même les dirigeants des groupes deconstruction le demandent. Ils perdent finalement del’argent avec ce système, et se rendent enfin comptequ’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis”,conclut Jean­Yves Ruykens.

Isabelle Lemaire©CH

RISTOP

HELICO

PPE–PH

OTONE

WS

76%CONCURRENCE ÉTRANGÈRELa Confédération Construction a mené uneenquête au sujet de la main-d’œuvre étrangère.76 % des entreprises belges de la constructionauraient perdu des commandes au profit destructures étrangères. Tandis qu’elle évalue à75 000 les travailleurs étrangers actifs sur leschantiers en Belgique.

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6 DOSSIER SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO 7DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Le dumping social, fléau du secteur de la construction

BRUN

ODE

VOGH

EL

“On tient le coup en abandonnant les marchés publics”Eddy Devos, entrepreneur et président de la Confédération Construction Wallonne, se bat contre le dumping.

Il est doublement bien placé pour connaître lesravages causés par l’utilisation massive de tra­vailleurs détachés : Eddy Devos est non seule­ment le patron d’une PME de construction àTournai, mais aussi le président de la Confédé­ration Construction Wallonne.

En tant qu’entrepreneur, il en ressent les ef­fets directement. “On vit ce problème tous lesjours et de plus en plus gravement. C’est un abcèsqui grandit encore et encore. J’essaie de tenir lecoup en montrant l’exemple. Pour résister à laconcurrence déloyale, je n’ai pas d’autre solutionque d’abandonner lentement mais sûrement lesmarchés publics, et de me tourner vers le métierde promoteur immobilier”, dit­il.“Certaines grosses entreprises de construction

belges ont rencontré, il y a quelques années, unepénurie demain­d’œuvre qualifiée. Ce problème aété en partie réglé grâce à lamain­d’œuvre étran­gère. Mais avec l’amplification du phénomène, onnous vole notre pain et on compromet l’avenir des

PME”, souligne encore Eddy Devos.Dans son mémorandum publié le 5 novem­

bre dernier, la Confédération Constructionémet ses pistes de solutions pour enrayer laconcurrence déloyale. Elle demande un ren­forcement des contrôles de conformité sociale,environnementale et de sécurité sur les chan­tiers publics et privés. “Quand ils ont lieu sur deschantiers où l’on trouve des travailleurs détachés,les procédures sont très lourdes. Par exemple, ilfaut faire appel à un traducteur juré pour la com­munication avec les ouvriers qui ne parlent pas lefrançais. Alors, on préfère contrôler les bons élèvesafin de se donner bonne conscience”, expliqueEddy Devos.

La langue, justement. La Confédération sou­haite que, dans le cadre des adjudications, lesresponsables de chantier maîtrisent le français.Elle propose, en outre, l’imposition de l’an­nonce préalable des sous­traitants ainsiqu’une déclaration sur l’honneur préalable et

contrôlée a posteriori, portant sur l’accès à laprofession et le respect des obligations socialeset fiscales. Autres revendications : que les maî­tres d’ouvrage publics éliminent les offresanormalement basses, que la sélection de l’ad­judicataire se fasse sur la base de l’offre la pluséconomiquement intéressante au lieu dumoins­disant (les prix cassés) et que l’on insèredes clauses éthiques, notamment, dans lesmarchés publics qui garantiraient un seuil mi­nimal de qualité de séjour et d’hébergementdes travailleurs détachés.

A l’annonce de l’implication d’Elio Du Rupodans la lutte contre le dumping social au som­met de Paris, Eddy de Vos se dit “heureux qu’il yait eu un écho à nos revendications”. “Mais”,ajoute­t­il, “j’espère qu’on ne va pas prendre desmesures qui seront appliquées dans huit ans. Ilfaut agir vite, car les patrons sont à bout de nerfset certains jettent carrément l’éponge”.

I.L.

On trouve ces travailleurs détachéspartout, y compris sur des chantierspublics, comme celui de la Tour desFinances à Liège.

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8 SÉLECTION DELA SEMAINE

SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

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10 ANNONCES SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

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12 ANNONCES SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS<250.000€

21-105224101-01

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-105572903-03

21-105574201-01

à vendre

MAISONS>500.000€

21-105577407-07

21-105572902-02

21-105571312-12

21-105571311-11

21-105578704-04

21-105574216-16

21-105574301-01

21-105577401-01

21-105574302-02

21-105578705-05

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21-105574210-10

21-105574208-08

21-105578706-06

21-105571313-13

21-105577410-10

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14 ANNONCES SEMAINE DU 21 AU 27 NOVEMBRE 2013 LIBRE IMMO

21-105574211-11

21-105577409-09

21-105574207-07

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-105573602-02

21-105447101-01

21-105578707-07

21-105573601-01

21-105578708-08

21-105574219-19

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-105572906-06

21-105571309-09

21-105313001-01

21-105572905-05

21-105571310-10

21-105446901-01

21-105574220-20

à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-105574215-15

21-102121901-01

21-105577406-06

21-105572910-10

21-105574204-04

21-105572901-01

21-105574217-17

21-105574213-13

21-105577402-02

21-105574214-14

21-105571308-08

21-105574303-03

21-105572907-07

21-105572908-08

21-105572904-04

21-105574218-18

21-105574206-06

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21-105571314-14

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-105577408-08

21-105578701-01

21-105578702-02

21-105578703-03

21-105577405-05

21-105574202-02

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21-105574212-12

21-105574205-05

21-105577404-04

21-105574304-04

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-105448101-01

à vendre

LOFTS

21-105574203-03

VIAGER

21-102429701-01

21-102311601-01

21-102311602-02

à louer

MAISONS

21-105448102-02

21-105578101-01

21-105578103-03

21-105578104-04

21-105571303-03

21-105571302-02

à louer

APPARTEMENTS

21-105571304-04

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21-105571307-07

21-105578102-02

21-105571301-01

21-105571305-05

21-105571306-06

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-105572909-09

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