Superficie 1493 km2 S NIORTAISE 62 228 km Indice de...
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SEVRE NIORTAISE
GEOLOGIE
Ce domaine correspond au bassin versant de la Sèvre Niortaise à l’amont de sa confluence avec le Mignon. Il incorpore une petite partie du Marais Poitevin à l’aval, la vallée de la Guirande et du Lambon en rive gauche, les vallées du l'Egray, du Chambon et du Mousson en rive droite. Dans la partie amont, le bassin versant de la Dive de Lezay, qui se perd entre Bonneuil et Rom et rejoint la Sèvre à Exoudin, a été rajouté. Ce domaine est essentiellement implanté dans le département des Deux-Sèvres et déborde à l’aval sur la Vendée et à l’amont sur la Vienne. Ce bassin est situé sur la marge méridionale du Massif Armoricain très découpée par des failles importantes. Le socle armoricain, qui affleure largement au Nord de St-Maixent, est formé principalement par des micaschistes et des séries volcano-sédimentaires attribuées au Paléozoïque et au Briovérien. Au-dessus du socle et de placages Infra-Lias formés d’argiles colorés et de sables, le Lias est constitué sur une cinquantaine de mètres d'épaisseur de calcaires et de dolomies, de calcaires à faciès "Caillebotine" du Sinémurien, de conglomérats et grés calcaires du Pliensbachien. Ce dernier est transgressif sur le Sinémurien et peut reposer vers le Nord directement sur le socle. Une dizaine de mètres de marnes grises du Toarcien sépare ces niveaux du Lias du Dogger sus-jaccent, qui présente une sédimentation nettement carbonatée sur plus de 50 m de puissance. Il s'agit principalement de calcaires en plaquettes et de calcaires oolithiques souvent riches en silex. Au Jurassique supérieur la sédimentation devient moins carbonatée et plus argileuse. L'Oxfordien débute avec les Marnes à Aigrains et se poursuit avec les marnes grisâtres et calcaires beiges de la Formation de Marans et par les Calcaires de Fors. L'ensemble fait à peu prés 70 m d'épaisseur. Au-dessus de ce substratum jurassique on trouve dans les vallées des dépôts des terrasses alluviales quaternaires et, à l'extrémité aval de ce bassin, des terrains fluvio-marins argileux (Bri) déposés au cours de la transgression flandrienne (depuis plus de 10 000 ans). Sur le Dogger principalement, on trouve des terrains sablo-argileux mélant altérites et dépôts fluviatiles d'âge tertiaire, comme les Terres rouges à Châtaigniers. Ce qui caractérise surtout ce bassin d'un point de vue géologique c'est l'extrême fracturation de ces terrains. Il est en effet découpé par des failles de direction armoricaine, NO-SE, dont la faille d'Aiffres, qui limite au Sud de Niort un compartiment à Jurassique supérieur à l'affleurement et qui se poursuit vers le SE pour constituer le couloir de failles dans lequel circule la Boutonne. Un important accident transverse, NNO-SSE, la faille de Parthenay, recoupe ces structures. Les jeux de cet accident expliquent l'existence des zones effondrées, ou "grabben", de St-Maixent d'une part, de Lezay d'autre part. Les affleurements d'Oxfordien constituent le cœur de ces structures et la série sédimentaire jurassique sur le socle peut y dépasser 300 m d'épaisseur.
HYDROGEOLOGIE
La diversité géologique et l'extrême fracturation du bâti conduisent à découper ce bassin en plusieurs entités hydrogéologiques. Le socle, qui affleure au Nord de St-Maixent et dans les vallées, est globalement imperméable. Il peut renfermer dans la frange d'altération superficielle de petites nappes mais qui alimentent rapidement les rivières. Le réseau hydrographique y est en général dense. Le Lias, sous les marnes toarciennes, renferme une nappe importante, captée en particulier à Niort au Vivier. C'est un aquifère karstique assez peu épais mais pouvant développer une porosité matricielle importante.
Typologie du bassin versant
Superficie 1493 km2
Périmètre 228 km
Indice de compacité 2.35
Altitude max. 225 m
Altitude min. 2 m
Géologie
Socle, calcaires et dolomies, marnes, grés,
argiles
Type nappe karstique principalement, fissuré et matricielle
Il peut constituer des aquifères libres localisés au niveau des buttes témoins encadrées au Nord du bassin par les rivières qui entaillent le substratum sédimentaire jusqu'au socle. Lorsque les rivières circulent sur l'Infra-Toarcien, elles peuvent se perdrent en partie dans cette nappe. Il peut aussi constituer des aquifères captifs profonds, confinés, compartimentés par des failles comme c'est le cas dans le bassin de Lezay. Dans ce cas, bien isolé de la surface, l’aquifère infra-toarcien est de très bonne qualité anthropique mais, en revanche, il présente du fait du confinement des teneurs naturelles excessives en éléments indésirables, comme le fluor.
Au-dessus du Toarcien, le Dogger karstifié correspond à un autre important aquifère de ce bassin. Ses relations avec l'aquifère infra-toarcien sont complexes, comme c'est le cas dans la vallée du Lambon avec l'alimentation des sources du Vivier. Le Dogger est souvent recouvert de formations superficielles sablo-argileuses qui peuvent emmagasiner des quantités non-négligeables d'eau progressivement diffusées vers la nappe sous-jaccente. Le Dogger est aussi un aquifère particulièrement karstifié comme en témoignent les pertes de la Dive qui rejoignent la Sèvre à Exoudun. Les nombreux traçages réalisés montrent des vitesses de circulation souterraine de l'ordre de 100 m/h. Les traces de cette karstification se marquent particulièrement bien dans le modelé topographique des formations superficielles sablo-argileuses. D'un point de vue stratigraphique, l'aquifère est principalement localisé dans les niveaux du Bathonien et du Bajocien. Les calcaires calloviens fissurés peuvent toutefois contenir de l'eau et permettre l'alimentation des niveaux plus profonds.
Au-dessus du Callovien, l'Oxfordien est essentiellement marneux. Il contient cependant une nappe superficielle, circulant selon la topographie dans une frange d'altération dont la profondeur est rarement supérieure à 30 m. Cet aquifère de milieu fissuré renferme peu de réserves (emmagasinement faible). En revanche la perméabilité peut être élevée.
La variété géologique de ce bassin et la fracturation déterminent des zones hydrogéologiquement particulières :
Le socle dispose de peu de réserves et peut être considéré comme globalement semi-perméable à imperméable.
Sur l'Oxfordien (zone aval et bassins de Lezay et de St-Maixent) les rivières sont en relation avec une nappe réduite à quelques dizaines de mètres d'épaisseur et vite épuisée en période d'étiage.
Le Jurassique inférieur et moyen correspond à un domaine karstique. L'intense fracturation favorise le développement de réseaux karstiques importants, entraînant parfois des échanges entre bassins versants. La grande complexité de ce domaine implique une certaine méconnaissance des phénomènes souterrains. De plus, les rivières peuvent se perdrent en totalité ou en partie dans le karst (exemple de la Dive) ou inversement être alimentées par de grosses sources (exemple du Vivier).
Bloc-diagramme du bassin versant vu depuis le Sud Trait noir : faille
Pliensbachien, calcaires grossiers et grès
Hettangien, argile, sable et grès
Hettangien à Sinémurien, calcaires jaunes Nankin
Socle métamorphique
Leucogranite de Melle
Toarcien - Aalénien : marnes
Aalénien, Calcaires roux de LusignanOxfordien sup., Form. de Marans, Calcaires de Fors
Oxf. moy. à sup., Marnes à spongiaires sup. : Calcaires fins
Oxf. moy. à sup., Marnes à spongiaires inf. : Marnes grises
Calloviens inf. et moy., calcaires argileux de Pamproux
Bajocien, calcaires ponctués de St-Maixant
Bathonien, Calcaires à silex
Oxfordien inf., Marnes à ammonites
Calloviens sup., calcaires durs à filaments
Formations superficielles
Faille
E
Chau deLezay
Pied-Pouzin La Petite FoyeLe Boutric
La Rouze
50
150
100
0 mNGF
-50
-100
100
Le ChironailLa Mouline
0 1 KM
150
50
0 mNGF
-50
-100
-150
La Belle
BonneuilSt-Martinde Bernegoue
SO NE O
Coupe géologique Est-Ouest au Sud du bassin versant
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SEVRE NIORTAISE
SYSTEMES AQUIFERES ET PRELEVEMENTS
Libres :
109a1 : "Civraisien – Oxfordien"
109a11 : "Civraisien – Oxfordien" Formations superficielles
109a2 : "Civraisien – Dogger"
109a21: "Civraisien – Dogger" Formations superficielles
110c1 : "Plaine Est – Entre l'Autize et la Sèvre Niortaise"
110d1 : "Plaine Est – Entre l'Autize et la Sèvre Niortaise dans la région de Niort"
112a1 : "Aunis – Oxfordien supérieur et Kimméridgien inférieur"
572a1 : "Marais Poitevin" Jurassique supérieur
572a11: "Marais Poitevin" Quaternaire
573a1: "Seuil du Poitou – Sud-Est de Niort, bassin de la Boutonne" Jurassique supérieur
573a11 "Seuil du Poitou – Sud-Est de Niort, bassin de la Boutonne" Formations superficielles
574c10 : "Vendée sud – Lotharingien" Nappe libre du Lias
574d1 : "Vendée sud – Domérien" Dogger
574d10: "Vendée sud – Domérien" Nappe libre du Lias
574d11: "Vendée sud – Domérien" Formations superficielles
574e1 "Vendée sud –Toarcien" Lias
574e11 "Vendée sud –Toarcien" Formations superficielles
574f1 "Vendée sud –Aalénien"
574g1 : "Vendée sud –Bajocien et Bathonien" Lias
574g11 : "Vendée sud –Bajocien et Bathonien" Altérites du Dogger
581c : "Synclinaux primaires au Sud de Rennes et d'Angers – Chataigneraie"
614m : "Briovérien métamorphisé du Sud de la Loire"
614x : "Briovérien de l'anticlinal de Cornouaille"
650a : "Epanchements rhyolitiques de la Chataigneraie" Captifs :
232 : "Lias du Bassin Aquitain"
217 : "Dogger du Bassin Aquitain"
NuméroCaract.
hydrogéol.Type
Nb
ouvrages
Prélvt
AEP*
Prélvt
agricole*
Prélvt
autres*Total
109a1 T,s Fissuré 131 0.32 2.2 0.2 2.72
109a11 T, S Matricielle 7
109a2 T, S Karstique 38 0.32 0.48 0.80
109a21 T, S Matricielle 2
110c1/110d1 T, S Karstique 15
112a1 T,s Fissuré 24 0.6 0.60
572a1 T,s Fissuré 5 0.05 0.05
572a11 T, S Matricielle 1
573a1 T, S Fissuré 22 0.03 0.27 0.30
574c10 T, S Karstique 1
574d1 T, S Karstique 72 0.15 0.28 0.43
574d10 T, S Karstique 68 4.17 0.03 4.20
574d11 T, S Matricielle 18 0.03 0.03
574e1 T, S Karstique 32
574e11 T, S Matricielle 1
574f1 T, S Fissuré 1
574g1 T, S Karstique 3
574g11 T, S Matricielle 9
581c T, s Fissuré 5
614m T, s Fissuré 3
614x T, s Fissuré 3
650a T, s Fissuré 4
217 T, S Karstique 75 2.65 2.65
232 T, S Karstique 188 0.39 3.23 3.62
Total 728 5.38 9.82 0.2 15.40
Systèmes aquifères
* en M de m3 par an (moyenne estimée)/Bilan non exhaustif fonction des données en base
Les prélèvements sont évalués à partir des données très partielles récoltées auprés des distributeurs pour l'AEP, des fichiers police de l'eau pour les ouvrages agricoles
1. Les prélèvements agricoles seraient de
l'ordre de 10 Mm3 pour une année moyenne, avec plus de la moitié en nappe captive (Dogger et Infra-Toarcien). Ces prélèvements se répartissent principalement dans le bassin de Lezay, avec de l'ordre de 2 Mm3 par an (système 109a1), et dans les bassins versants de la Guirande et du Lambon. Ces prélèvements AEP seraient du même ordre de grandeur si l'on croise l'estimation précédente avec les chiffres avancés dans l'étude CACG [1]. Ils se feraient principalement dans l'aquifère infra-toarcien libre avec en particulier la source du Vivier. En résumé, on propose de retenir le chiffre de 20 Mm3 par an pour ce bassin versant, avec une répartition sensiblement équivalente entre l'agriculture et l'A.E.P..
SUIVI METEOROLOGIQUE
Stations Mesures PériodeMoyenne
mm/analtitude
Coulon P, T Depuis 1958 5 m
Niort P, T, ETP Depuis 1970 760 59 m
St Georges de Noisne P, T Depuis 1969 192 m
St Maixent l'école P Depuis 1989 897 70 m
Lezay P, T Depuis 1945 124 m
Surin P, T Depuis 1949 112 m
Stations climatologiques
Selon la cartographie de la Réserve Utile (in [1]), celle-ci serait située dans ce bassin entre 70 et 90 mm.
SUIVI HYDROLOGIQUE
Stations Surface BV PériodeMin/Max
m3/sPolice de l'eau
Pont de Monnée 170 km2 De 1967 à 1971
Pont de Ricou 240 km2 Depuis 1971 0.3/84.5 4 seuils Zone 10a
Château-salbart 565 km2 Depuis 1987 /157
La Tiffardière
(ancienne) 891 km2 De 1957 à 1993
La Tiffardière
(bras principal) Depuis 1992
La Tiffardière
(Bief capteur) Depuis 1994
La Tiffardière
(totale 2) 1074 km2 Depuis 2000 0.094/274 4 seuils Zone 10b
La Tiffardière 2 1070 km2 De 1992 à 2000
Stations hydrologiques
Sur le cycle 2002/2003 la comparaison des débits sur les stations DIREN du Pont-de-Ricou, de Château-Salbart et de la Tiffardière (toutes deux influencées par les lâchers à la Touche-Poupard) montre un fonctionnement complexe de ce bassin versant. A la fin de l'été et jusqu'au mois de décembre, les débits à Château-Salbart seraient supérieurs à ceux enregistrés à la Tiffardière, malgré une superficie de bassin versant presque doublée. Bienqu'il faille aussi considérer les prélèvements, des pertes le long de ce tronçon sont vraisemblables, en particulier dans la nappe de l'Infra-Toarcien. Durant cette période en effet les niveaux piézométriques sont souvent au-dessous du niveau de la rivière.
Durant l'hiver jusqu'au mois de mars les débits s'accroissent d'amont vers l'aval, sans rapport toutefois avec l'accroissement de la superficie du bassin versant. En décrue, le débit enregistré sur Château Salbart est équivalent, voire supérieur à celui de la Tiffardière. L'évolution des débits à Pont-de-Ricou est amortie par rapport à ceux enregistrés plus à l'aval, reflétant vraisemblablement les importants apports souterrains de la nappe du Dogger alimentée par les pertes de la Dive. A partir du printemps et durant l'été les débits à Pont-de-Ricou sont équivalents à ceux mesurés à Château-Salbart malgré les apports de la Touche-Poupart. En revanche, les débits à la Tiffardière sont nettement supérieurs traduisant vraisemblablement des apports souterrains importants dans la Sèvre et le Lambon, cette période correspondant à la vidange des nappes.
Analyse comparative des débits mesurés sur les stations de la Sévre-Niortaise
0
20
40
60
80
100
120
01/0
9/2002
01/1
0/2002
01/1
1/2002
01/1
2/2002
01/0
1/2003
01/0
2/2003
01/0
3/2003
01/0
4/2003
01/0
5/2003
01/0
6/2003
01/0
7/2003
01/0
8/2003
dé
bit
en
m3
/s
-100
-80
-60
-40
-20
0
20
40
60
80
100
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alb
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3/s
)
Tiffardière - Salbart
Azay-le-Brulé (Pont Ricou)
Niort (la Tiffardière : total 2)
Echiré (Château Salbart)
BILANS ECOULEMENT/RUISSELLEMENT
Les bilans ci-dessous ont été réalisés à partir de la moyenne des écoulements calculés aux stations de Niort et de Melle (MétéoFrance, avec RU 100 mm) rapportée au bassin versant de la station hydrométrique de la Tiffardière (totale 2) auquel a été ajouté le bassin versant de la Dive, soit une surface totale de 1289 km2. Un déséquilibre important ressort de ces bilans, avec des sorties plus importantes que les entrées sauf pour le dernier cycle. Ce déséquilibre est d'autant plus important qu'il convient d'y ajouter les prélèvements. De plus, les pertes de la Dive ne sont que partielles en période de hautes eaux, ce qui devrait venir diminuer les entrées durant la période hivernale. Ce déséquilibre traduirait une sous-estimation des entrées, 100 mm de Réserve Utile étant vraisemblablement une base de calcul trop élevée. Toutefois, l'extrême fracturation de ce domaine peut aussi favoriser des apports extérieurs au bassin topographique.
Cycle Nov->Fév Mars->Juin Juil->Oct Cycle hydro Bilan
00/01 639/586 271/227 69/0 974/813 -161
01/02 114/93 147/35 27/0 288/129 -159
02/03 241/324 60/0 19/0 320/324 4
Bilan ruissellement /écoulement en million de m3
Sortie/Entrée
1 débit moyen (79) x 12 heures x 90 jours
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BASSIN VERSANT DE LA SEVRE NIORTAISE PIEZOMETRIE, POINTS D’EAU, PRELEVEMENTS COMPTABILISES ET
SYSTEMES AQUIFERES LIBRES
65
BDCARTO © IGN / BDGARTHAGE © AEAG
SEVRE NIORTAISE
SUIVI PIEZOMETRIQUE
Stations NuméroZ m
NGF
Prof.
MAquifère Période
Min/Max
cote M
Min/Max
prof. M Police
Pamproux 106114X0004 94.80 8.85 Dogger Depuis 1992 95/100
4 seuils
Zone 10a
Pamproux 2 06114X0021 90.61 117 Lias (captif) Depuis 1992
Fontgriv 06114X0037 77.90 74 Lias (captif) Depuis 1996
Breuil 06111X0046 38.70 44 Lias (captif) Depuis 1993 36/43 3/+4
Niort06108X0022 36.28 19.45 Lias Depuis 1993 18/36 18/0
4 seuils
Zone 13
St Gelais 06104X0014 34.61 50 Lias (captif) Depuis 1993 27.5/34 7/0
Aiffres 1 06108X0011 24.54 100 Lias Depuis 1992 -5 (?) / 25
Aiffres 2 06108X0010 24.59 30 Dogger Depuis 1992 10/25 20/5
Prahecq 3 06115X0025 34.01 20 Dogger Depuis 1993 20/34 14/0
Coulon 06106X0015 23.20 20.8 Dogger Depuis 1994 7/17 16/6
Saint Coutant 06371X0004 132.56 5.7 Callovien Depuis 1994 128/132 4/0
4 seuils
Zone 10a
Sauvant 06125X0035 147.31 72 Dogger Depuis 1996 103/125 44/22
Piézomètres
En amont, dans le bassin de Lezay, les piézomètres de Pamproux montrent un niveau de la nappe Infra-Toarcienne nettement en charge sous la nappe du Dogger. Cet état traduit une tendance à la remontée des eaux profondes dans ce secteur. Le battement annuel de la nappe infratoarcienne est plus important que celui de la nappe du Dogger, mais le niveau de la première présente une forte réactivité aux prélèvements. Le piézomètre au Dogger montre un seuil haut de débordement, et un seuil bas. Le piézomètre de St-Coutant, peu profond, présente des battements faibles. A l'opposé, sur les piézomètres de St-Sauvant au Dogger et de Fontgrive à l'Infra-Toarcien, assez profonds, on relève des battements de l'ordre de 15 à 20 m, suggérant une karstification beaucoup plus développée dans les aquifères captés par ces ouvrages par rapport au piézomètre précédent. Dans la partie "moyenne" de ce bassin versant, les piézomètres au Lias captif de Breuil et de St-Gelais montrent tous deux des battements équivalents de l'ordre de 7 m. Ces piézomètres étant situés prés de la Sèvre Niortaise pour le second et prés d'un de ses affluents pour le premier, une rapide comparaison a été faite avec la côte de la rivière proche de ces points. Dans les deux cas, le niveau piézométrique se situe au-dessus de la côte de la rivière (de l'ordre de 32 m au niveau de St-Gelais et de 38 m au niveau de Breuill) en hautes eaux et au dessous en basses eaux. Ces éléments semblent confirmer des apports des nappes aux rivières dans ce secteur en hiver et inversement des pertes des rivières vers les nappes en été. Le piézomètre de Niort dans la vallée du Lambon montre des battements élevés de la nappe du Lias (18 m), avec un seuil haut et un seuil bas. Ces battements élevés sont vraisemblablement à mettre en corrélation avec une karstification développée du réservoir. Dans le bassin de la Guirande, les piézomètres d'Aiffres montrent pour les nappes infra-toarcienne et dogger un même seuil haut, (autour de 25 m NGF) correspondant à un niveau de base (exutoire). Pendant l'été, et sous l'impact des prélèvements, le niveau de la nappe infra-toarcienne serait plus bas que le niveau de la nappe du Dogger. Le piézomètre de Prahecq présente, à l'image des piézomètres d'Aiffres, des battements annuels élevés, situés autour de 15 m, avec un seuil haut et un seuil bas. Enfin, situé à l'aval du bassin, le piézomètre de Coulon montre une nappe à battement annuel moyen et très réactive aux pluies. Il semblerait, que son niveau d'étiage soit très influencé par les conditions météorologiques et l'intensité des prélèvements.
Evolution au piézométre de Sauvant (06125X0035)
100
105
110
115
120
125
130
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Co
te e
n m
NG
F
1996 1997 1998 1999 2000 2001
2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piezométre de Fontgriv (06114X0037)
80
85
90
95
100
105
110
janv
févr
mar
sav
rm
aiju
in juil
août
sept oc
tno
vdé
c
Co
te e
n m
NG
F
1996 1997 1998 1999 2000 2001
2002 2003 2004
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piezométre de Coulon (06106X0015)
5
7
9
11
13
15
17
19
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Co
te e
n m
NG
F
1994 1995 1996 1997 1998 1999
2000 2001 2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piézométre de Saint Coutant (06371X0004)
128
128.5
129
129.5
130
130.5
131
131.5
132
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Co
te e
n m
NG
F
1993 1994 1995 1996 1997 1998
1999 2000 2001 2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-
Evolution au piézométre Pamproux1 (06114X0004)
94
95
96
97
98
99
100
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Co
te e
n m
NG
F
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998
1999 2000 2001 2002 2003 2004
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Piézomètres de Pamproux
90
95
100
105
110
115
120
01/0
1/20
04
01/0
2/20
04
01/0
3/20
04
01/0
4/20
04
01/0
5/20
04
01/0
6/20
04
01/0
7/20
04
01/0
8/20
04
01/0
9/20
04
01/1
0/20
04
01/1
1/20
04
01/1
2/20
04
Niv
eau
pié
zo
métr
iqu
e e
n M
Dogger (prof. : 9 m) 06114X0004
Infra-Toarcien (prof.: 117 m) 06114X0021
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
66
0
5 km
ECHELLE GRAPHIQUE :
Scan 250 ®© IGN 2002
----------
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Beauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortCoulonCoulonCoulonCoulonCoulonCoulonCoulonCoulonCoulon
St Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'écoleSt Maixent l'école
St Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de NoisneSt Georges de Noisne
SurinSurinSurinSurinSurinSurinSurinSurinSurin
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Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]Azay-le-Brulé [Pont de Ricou]
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Nappe de l'Inf ra-Toarcien
Apports importants des nappes aux riv ières++++++++++----------
Relations nappe/rivière en période de basses eaux :
Pertes possibles
Stations piezométriques ( Conseil Régional) :
Nappe du Jurassique supérieur
Pertes de la Div e
Cours d'eau (BDCARTHAGE)
Principales sources (BSS)
Stations hydrologiques (DIREN) :
Stations météorologiques :
Beauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-NiortBeauvoir-sur-Niort
NiortNiortNiortNiortNiortNiortNiortNiortNiortNiort
Nappe du Dogger
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BDCARTO © IGN / BDGARTHAGE © AEAG
SEVRE NIORTAISE
REGLEMENTATION Ce bassin versant est intégralement en Zone de Répartition des Eaux. Il est divisé en plusieurs zones de gestion, avec pour chacune des points de référence sur lesquels sont définis des niveaux d'alerte. Les modalités de gestion sont différentes hors période de gestion volumétrique (du 15 avril au 11 juin et du 4 septembre au 15 octobre) et en période de gestion volumétrique (du 12 juin au 3 septembre). La zone 10a correspond au bassin de la Sèvre Niortaise et de ses affluents en Deux Sèvres y compris le cours du Chambon et de la Sèvre Niortaise entre l'aval de la confluence avec le Chambon et la Sotterie sur la commune de Coulon, pour les prélèvements non pris en compte dans le cadre de la gestion des lâchers de la Touche-Poupard. Les points de référence sont les débits au Pont de Ricou (1300 l/s, 1060 l/s, 790 l/s et 655 l/s pour l'arrêt total), le piézomètre de Pamproux 1 (hauteur d'eau au dessus de la sonde : 60 cm, 50 cm, 45 cm et 40 cm pour l'arrêt total) et celui de St-Coutant (390 cm de profondeur, 400 cm, 410 et 420 cm). Les mesures de restrictions sont prises sur les prélèvements dès que l'un de ces ouvrages atteint un niveau d'alerte. La nappe de l'Infra-Toarcien sur les communes de Rouillé, St-Sauvant, Lusignan, Jazeneuil, Curzay et Sanxay fait l'objet d'une gestion spéciale par le département de la Vienne à partir du piézomètre de Rouillé (-54 m de profondeur, -57 m et –60 m) La zone 10b correspond aux prélèvements en rivière sur les cours de la Sèvre Niortaise et du Chambon influencés par les lâchers de la Touche-Poupard. La station de la Tiffardière sert de point de référence : 3000 l/s, 2750 l/s, 2500 l/s et 2000 l/s pour l'arrêt total. La zone 13 correspond au bassin du Lambon et est gérée par le piézomètre de La Grange (Niort) : 1.6 m de profondeur, 1.7 m, 1.75 m et 1.78 m pour l'arrêt total. Enfin, les bassins versants de la Dive du Sud et de la Bouleure correspondent à la zone 5b et font l'objet d'un arrêté interdépartemental. La gestion se fait à partir des piézomètres de Bréjeuille au Dogger et à l'Infra-Toarcien.
SYNTHESE
Ce bassin versant et la zone amont qui y a été rattachée est caractérisé par une fracturation intense qui favorise le développement de la karstification dans les aquifères de l'Infra-Toarcien et du Dogger. D'importants réseaux karstiques sont en effet connus à l'amont du bassin avec les pertes de la Dive qui viennent alimenter les sources d'Exoudun et celui du Lambon qui contribue à l'alimentation de la source du Vivier. La synthèse des données disponibles conduit à découper le bassin en 3 grandes zones. A l'amont, dans les bassins de Lezay et de St-Maixent, les rivières coulent principalement sur des calcaires marneux de l'Oxfordien, Ces rivières prennent leurs sources dans les aquifères du Dogger et de l'Infra-Toarcien de la "zone haute" de Melle. Quelle que soit la période, les piézométries mesurées dans les nappes de l'Oxfordien et du Dogger de ces deux bassins montrent une diminution des pressions avec la profondeur, parfois de plus de 10 mètres entre le niveau superficiel et le niveau profond. Les eaux ont donc tendance à rejoindre les aquifères profonds grâce au développement de systèmes karstiques dans le Dogger. Dans les zones les plus profondes, l’Infra-Toarcien apparaît isolé de la surface par le jeu de panneaux effondrés. Lorsque c'est le cas la nappe infra-toarcienne apparaît peu productive et de qualité naturelle médiocre (fluor…) du fait du confinement [24] [23].
Evolution au piezométre de Breuil (06111X0046)
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Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piezométre de Saint Gelais (06104X0014)
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1999 2000 2001 2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piezométre de Niort (06108X0022)
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1993 1994 1995 1996 1997 1998
1999 2000 2001 2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piézomètre de Aiffres2 (06108X0010)
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1992 1993 1994 1995 1996 1997
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piézomètre de Aiffres1 (06108X0011)
-25
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janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
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1992 1993 1994 1995 1996 1997
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
Evolution au piezométre de Prahecq3 (06115X0025)
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janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
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1993 1994 1995 1996 1997 1998
1999 2000 2001 2002 2003 2004
Données Conseil Régional Poitou-Charentes
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SEVRE NIORTAISE
A la station du Pont-de-Ricou, la Sèvre Niortaise, non-alimentée par les lâchers de la Touche-Poupard, enregistre de grandes variations de débits. GEOAQUITAINE a mis en évidence une perte moyenne de l'ordre de 0,25 m3/s à cette station entre la période 1972-1986 et la période actuelle, ainsi qu'une avancée de l'ordre de 20 jours de la période d'étiage (in [22]). Ces pertes de débit, correspondant à une moyenne de 2 Mm3 sur la période estivale, sont attribuées à l'impact des prélèvements agricoles qui sont du même ordre de grandeur à l'amont du Pont-de-Ricou. La seconde zone correspond à la partie médiane du bassin versant où les rivières circulent sur le Dogger et sur le Lias. La piézométrie de la nappe de l'Infra-Toarcien, les comparaisons de débits entre les stations hydrologiques, les graphes piézométriques conduisent à penser que les cours d'eau sont en relation étroites avec les nappes (surtout celle de l'Infra-Toarcien), venant les alimenter en période de basses eaux, recevant leurs eaux en hautes eaux. Sur le cycle 2002/2003, un rapide calcul, à partir des données de débit,conduit à estimer les pertes entre la Tiffardière et Château Salbart à 6 Mm3 entre le 1 septembre et mi-novembre 2002 et à 1 Mm3 au cours du mois d'août 2003. Ces estimations doivent être majorées pour prendre en compte l'augmentation de superficie du bassin versant, mais minorées pour tenir compte des prélèvements. Le bassin du Lambon apparaît fonctionner d'une manière assez indépendante en amenant des eaux à la Tiffardière au printemps et en été (apports des nappes du Dogger et de l'Infra-Toarcien). Enfin, la troisième zone correspond à l'aval de Niort, principalement au bassin de la Guirande et à l'extrémité orientale du Marais Poitevin. Les rivières coulent sur un substratum calcaréo-marneux, dont la frange supérieure peut contenir un aquifère fissuré, d'épaisseur en général inférieure à 30 m. Cet aquifère est rapidement épuisé. Avec l'approfondissement du bassin sédimentaire, les nappes profondes ont tendance là à se déconnecter progressivement de la surface. Les graphes ci-contre viennent préciser et corroborer ce fonctionnement. Une fois la Réserve Utile rechargée, les pluies viennent réalimenter les nappes. Les rivières réagissent peu jusqu'au mois de décembre. Le piézomètre de St-Sauvant semble bien caractériser la nappe du Dogger, avec un battement important mais une réactivité assez amortie liée vraisemblablement à un emmagasinement non-négligeable permettant d'apporter des ressources aux rivières pendant l'été. On constate également un décalage d'un à deux jours entre les pluies et l'enregistrement de la crue dans la rivière. Sur le graphe de la partie moyenne, les piézomètres de Breuil et de St-Gelais, d'évolution similaire, montrent une vidange de nappe relativement amortie car peut être soutenue, comme nous l'avons vu, par des apports de la rivière. Celui de Niort présente un battement très fort avec une décrue assez rapide. Le piézomètre d'Aiffres atteint un palier témoignant de la proximité d'un niveau de base (exutoire de la nappe). Même pendant la période de vidange, il réagit aux pluies avec un décalage de quelques jours. Enfin, il est intéressant de constater que, le long d'un profil reliant les piézomètres Aiffres/Niort/St-Gelais/Breuil, les gradients piézométriques évoluent au cours de l'année avec même localement des inversions d’écoulement.
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Pluie mm (Niort) Débit à Niort m3/s Piézo Breuil m NGF (Lias)
Piézo STGELAIS m NGF (Lias) Piézo NIORT m NGF (Lias) Piézo AIFFRES1 m NGF (Lias)
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Pluie mm (Saint Maixent) Piézo STCOUTAN m NGF (Dogger) Piézo SAUVANT m NGF (Dogger)
Piézo PAMPROUX1 m NGF (Dogger) Débit à Azay-le-Brulé m3/s
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