Sujets & Corrigés Niveau 2

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    UNIVERSITE DE YAOUNDE 1

    THE UNIVERSITY OF YAOUNDE 1

    Facult des Arts, Lettres et Sciences Humaines

    Faculty of Arts, Letters and Social Sciences

    Dpartement de Gographie

    Department of Geography

    SUJETS ET CORRIGES

    A LUSAGE DES ETUDIANTSDU NIVEAU 2

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    Chaque tudiant membre de la communaut peut imprimer le Pdf pour son usage personnel.

    Yaound, Janvier 2015

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    UY1 FALSH GEO 211 Ecosystmes & Environnement

    Pr TCHINDJANG Semestre 3 (2010-2011)

    1- Dfinir

    1-1 Environnement (2 pts): choisir une des dfinitions.

    Lenvironnement est lensemble des lments qui dans la complexit de leurs relations constituent lecadre, le milieu, les conditions de vie pour lhomme et ce terme peut dsigner lenvironnement social,culturel, conomique ou naturel ; cest donc le milieu biophysique.Lenvironnement serait donc le milieudans lequel lindividu volue, ce milieu incluant lair, leau, le sol,leurs interfaces, les ressources naturelles, la faune, la flore, les champignons, les microbes et les treshumains, les cosystmes et la biosphre.Dun point de vue plus sociologique, lenvironnement est le milieu physique, construit, naturel, maisaussi lenvironnement humain tel que la famille, le quartier, la socit, la collectivit, lentreprise,ladministration.1-2 Ecosystme (2 pts) : terme cre en 1935 par TANSLEY. Il signifie toute portion de la nature qui

    comprend des organismes vivants et des substances inertes interagissant de te lle manire quil seproduit un change de matriaux entre les parties vivantes et le non vivant. Lcosystme se composede biocnose (ensemble des organismes vivants : phytocnose, zoocnose)1-3 Dveloppement durable (2 pts) : dveloppement qui rpond aux besoins des -gnrations prsentessans compromettre la capacit des gnrations futures de rpondre aux leurs.

    2- Quest ce que le droit de lenvironnement? Quels en sont les principes et la porte ?Dfinition (2pts) : Ensemble des rgles juridiques de porte internationale et susceptible de rgir unlment de lenvironnement donn. Ou Ensemble des rgles juridiques qui concernent la nature, lespollutions et nuisances de toutes sortes, les sites, monuments et paysages ainsi que les ressourcesnaturelles . Ou encore le droit pour lhomme de vivre dans un milieu propice son dveloppement et

    son plein panouissement.

    Les principes du droit de lenvironnementLes principes expriment le fondement dun ordre et jouent un rle important dans la cration, ledveloppement et lapplication du droit en gnral

    Le principe de protection et de prservation de lenvironnement

    Le principe danticipation et de prvention (1pt)

    Le principe de prcaution (1pt)

    Le principe pollueur payeur (1pt)

    Le principe de lgalit daccs des individus aux procdures et principe de non-discrimination enmatire denvironnement (1pt)

    Le principe de participation et dinformation (1pt)

    Le principe dtude dimpacts environnemental (1pt)

    Porte du droit de lenvironnement? Une porte au choix (2 pts)

    Le droit de lenvironnement fournit une base de dfinitions des droits de lhomme tels quissu de laCharte des Nations Unis.Cest une boussole, un code de rfrences qui guident tout le reste de laction des Etats et desorganisations en ce qui concerne la promotion et la protection du droit de lhomme lenvironnement.Sans tre juridiquement contraignants, les textes du droit de lenvironnement fournissent galement

    une motivation philosophique et juridique llaboration du droit de lhomme lenvironnement. Cestextes sont enfin des sortes dobjecteur de conscience qui font prendre consciences lhumanit durisque quelle court.

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    3 Donnez une dfinition du concept de lconomie de lenvironnement (3 pts)

    Lconomie de lenvironnement ou lEconomie des Ressources et de lEnvironnement est donc unediscipline de lconomie noclassique dont lobjectif principal est dinternaliser les externalits.

    Trois (3) tapes pour internaliser les externalits

    - En les explicitant*- En les valuant montairement-

    En les intgrant dans la prise de dcision

    Total 20 points

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    UY 1 FALSH GEO 231 : Dynamiques urbaines et rurales

    Prof. MOUPOU

    1 -Pourquoi la crise des structures agraires constitue un facteur de dynamique rurale ?La crise des structures agraires traduit un souci dadaptation, de changement, visant compenser dune faon ou dune autre les dficits graves dont souffre lensemble despopulations qui narrivent pus se nourrir convenablement. En Afrique, les terres

    appartenaient la communaut. Chaque individu tant usufruitier de lespace rural tribal;avec la colonisation (introduction de lconomie montaire donc de la proprit prive), ladcolonisation (confiscation des terres des anciens colons) et la scheresse provoquant, ledpart des tribus sdentaires vers des destinations hasardeuses, les donnes ont changs. EnAsie du SE, la pression dmographique aboutit un amenuisement des parcelles. En Amriquelatine, lhritage colonial revt une structure sociale ingalitaire de grands propritairesfonciers. Au Guatemala, Hati, la crise de la sous production engendre la mal nutrition etfamines.

    2 - Montrez que la rforme agraire constitue une forme dadaptation aux crises de lespacerural dans le monde

    La rforme agraire vise apporter une rponse aux ingalits sociales tout en dveloppant lesproductions agricoles. La mise en place de nouvelles structures agraires se traduit par laproduction de nouveaux paysages et parfois lintroduction de nouvelles cultures. (Les exemplespeuvent tre pris partout dans le monde)

    3 -Montrez partir dexemples prcis que la pauvret est un obstacle linnovation.La pauvret limite les transformations de lagriculture dans lespace et dans le temps. Dans les

    socits traditionnelles en marge du systme du monde, la pauvret limite lvolution techniqueet perptue des agricultures sur brlis dans les espaces intertropicaux.En Afrique noire, le remboursement de la dette reprsente prs de 80% du PNB, alors que laproductivit agricole et le revenu par habitant y sont les plus faibles du monde. Dans uncontexte conomique aussi dgrad, les agricultures les moins intgres stagnent ou dclinent.

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    UY1 FALSH GEO 221 Gographie Physique tropicaleProf. Paul TCHAWA 2010/2011 (S3)

    1- Discutez de la question de la dlimitation du monde tropicalPour dlimiter le monde tropical il convient tout dabord de le dfinir. Il sagit dun espace caractris

    par une temprature moyenne mensuelle dpassant 15C et qui en dehors de linfluencede laltitudenest pas affecte par le gel. La dlimitation du monde tropical est complexe car lintrieur desdeuxlignes conventionnelles (Tropiques du cancer et du capricorne) qui dfinissent lespace intertropical toutnest pas que tropical, cest--dire que les conditions hydrothermiques indiques plus haut ne sont pastoujours prsentes. (25 pts)

    2- Que rpondez-vous ceux qui considrent que le monde tropical est homogne ?Le monde tropical ne semble pas demble homogne. Il ya une nette opposition entre des lieuxappartenant pourtant la zone intertropicale. Il en est ainsi du monde tropical pluvieux et le mondetropical sec. Lorsque lon analyse le monde tropical dEst en Ouest on relve aussi dimportanteshtrognits, notamment dans la distribution de la vgtation en fonction de la latitude. Ces

    diffrences lies au milieu physique expliquent en partie la pression humaine diffrentielle et lespaysages varis (25pts).

    3- Limportance des forts tropicalesLes forts tropicales reprsentent environ la moiti des forts du monde. Les deux principaux massifstant lAmazonie et la fort du Bassin du Congo. Ces forts jouent plusieurs rles parmi lesquels lesfonctions de protection, de rgulation et de production. Ces bnfices concernent aussi bien lhommeque lenvironnement.

    La protection des sols par interception et rflexion des rayonnements est fondamentale, toutcomme la protection des populations contre diverses formes dagression et de pollution. Les fonctions deproduction concernent le bois duvre et les autres produits forestiers non ligneux (corces, rsines,

    fruits) et toutes les substances pharmacologiques. Les fonctions de rgulation concernent labsorptiondu CO2 et ses consquences et surtout, leur rle de rgulateur du climat diffrentes chelles. Il fautaussi relever le rle de rgulateur au niveau du cycle de leau (rgulation des crues, infiltration) ilfaut noter le rle des forts tropicales en tant que gisement de la biodiversit. Il y a la dimension cultureet cultuelle de ces forts, cest le seul repre et lhabitat de nombreuses peuples autochtones. Il y a aussiune dimension patrimoniale en relation avec lcotourisme quil faut relever. Cest en raison de cesdivers rles que de nombreuses initiatives sont prises pour conserver les cosystmes forestiersdAfrique linstar de la COMIFAC. (30 pts)

    4- En quoi les cours deau tropicaux se distinguent-ils des autres ?Les cours deau tropicaux, en particulier ceux de la zone quatoriale, se distinguent des autres par leur

    turbidit. Ces cours deau, en raison de la forte altration dans les bassi ns versants, transportent plus dematires fines que grossires. Ne disposant pas dabrasifs, ces cours deau sont peu aptes creuser eux-mmes leur lit. Ceci a pour consquences un alluvionnement important des valles et au niveau delexutoire, desformations deltaques et des plages beaucoup plus vaseuses. Quant eux, les fleuves desrgions tempres sont marqus par le transport des matriaux plus grossiers et sont donc plus aptes faonner leur lit. (20 pts).

    Prsentation : trs bonne : + 5pts, moyenne : + 2pts, quelconque : 0pt

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    UY I FALSH GEO 211 Gographie physique tropicaleProf TCHAWA

    a) Pourquoi dans les Tropiques, les tempratures les plus leves ne sont pas mesures lEquateur (20 pts)

    Si lon suit la logique selon laquelle les tempratures croisent des ples vers lquateur, on peutpenser que les zones les plus chaudes se trouvent lquateur. Il nen est rien, ceci pour laraison principale suivante : lquateur est aussi la zone o lanbulosit est la plus forte, ceci enraison de la pluviosit et de lhumidit qui lui est conscutive. Cette nbulosit joue en quelquesorte un rle de barrire et une partie de lnergie en provenance du soleil est renvoye vers lahaute atmosphre. Les tempratures les plus fortes se trouvent donc vers les zones tropicales o

    la nbulosit est quasi absente et le ciel plus dgag. Par contre les nuits sont pour les mmesraisons plus fraches en domaine extra quatorial tropical.

    b) Quest ce qui explique que le bilan thermique soit excdentaire en zone tropicale ? (30 pts)

    Le bilan thermique est excdentaire en zone tropicale pour plusieurs raisons :

    La sphricit de la terre fait en sorte que la distance parcourue par les radiations solaires

    est plus courte lquateur. Il ya donc peu de pertes lies la distance parcourue.

    Toujours en raison de la sphricit de la terre, la surface occupe par le faisceau enprovenance du soleil est plus faible lquateur, donc la quantit dnergie reue par unit de

    surface est plus leve.

    Contrairement aux ples, langle dincidence est plus grand vers lquateur , ce quiexplique que la quantit dnergie quirepart par rflexion est trs faible

    Enfin la couleur de la surface qui reoit lnergie en zone tropicale est plus sombre do un

    taux dalbdo de loin plus faible quaux pleso les surfaces blanches rflchissent une plusgrande proportion dnergie.

    Croquis explicatif ncessaire

    c)Pourquoi les cours deau tropicaux sont plus chargs en lments en suspensions? (15 pts)Les cours deaux tropicaux sont chargs en lments en suspensions parce quen raison des

    conditions climatiques, lhydrolyse y est plus active. Cette prdominance des processuschimiques fait en sorte que laltration y est plus complte. Par consquent, la charge ensuspension des cours deaux est le reflet de ce contexte bioclimatique.

    d) Quest ce quune savane incluse et comment explique-t-on sa prsence ? (20 pts)Une savane incluse est une formation ouverte constitue surtout de gramines ou dautres

    herbaces qui se trouve cerne par une formation forestire comme cest le cas dans beaucoupde pays tropicaux. La savane incluse peut sexpliquer par deux raisons principales:- Elle peut tre dorigine daphique, elle se trouve alors sur un sol filtrant. (Congo, valledu Niari).- Elle est aussi dorigine paloclimatique, elle se troue dans un milieu dont les conditionshydroclimatiques taient favorables la savane mais qui aujourdhui sest rehumidifie lasuite de lamlioration des conditions pluviomtriques. La savane incluse est donc dans ce cas

    une formation relictuelle cerne par la fort.

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    - Elle peut dans quelques cas tre dorigine anthropique, laide des feux, lhommerussit maintenir la savane dans une ambiance qui autrement est favorable au dveloppementde la fort.

    e) Les pays tropicaux sont-ils condamns la pauvret ? Justifiez votre rponse. Quelle thorie

    rfute cette prise de position (15 pts)

    Les pays tropicaux sont presque tous sous dvelopps mais ils ne semblent pas condamns lapauvret. Certains dentre eux sont sur la voie du dveloppement et sont rangs dans le groupedes pays dits mergents. Certes, des contraintes au dveloppement sont nombreuses sous lestropiques mais cette partie du monde regorge aussi de nombreuses ressources. Ledveloppement ne saurait tre li uniquement aux caractristiques du milieu, car les paysdvelopps ont aussi leurs contraintes physiques (Japon). Il faut se ranger du ct dupossibilismepour mettre en exergue lhomme et ses innombrables possibilits dinnovationspour vaincre les contraintes et se dvelopper.

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    UY 1 FALSH GEO 221 : Physical Geography of Cold and Temperate RegionsDrNKWEMOH 201-20111- Give the characteristics of boreal forests.

    Location: The broad formation only in the northern hemisphere and specifically intwo continental landsmasses of America and Eurasia. (1mark)

    The boreal (Taiga) forest constitutes part of the Temperate Coniferous Forest.(1mark).

    The forest formation roughly coincides with the climatic zones of Dfd, Dwe andDwd according to the Koppens classification. Precipitation is mostly in snow formin the winter season. Summers are short and temperatures usually drop belowfreezing. (1mark).

    The main species of plants include Pine Pinus soo, Spruce Picea spp., Fir Abiesspp, Larch or Tamarack Larix spp., Alder Alnus spp., Birch Betula spp. AndAspen Populus spp. (1mark)

    Conical shaped trees-to promote shedding of snow and prevent loss of branches.

    (1mark) Spine-shaped needle leaf whose narrowed reduces surface area through which

    water may be lost (transpired) especially in winter. (1 mark) Conifers also have thick waxy coating-a waterproof cuticle-in which stomata are

    sunken and protected from drying winds. (1 mark). The trees are evergreen i.e. constant retention of foliage. (1 mark) The forest is stratified but with mostly emergent and sub-larer trees and little

    undergrowth because of snow. (1 mark) The northern ecotone is mostly covered by deciduous species, while the southern

    ecotone is dominated by mixed needle leaf evergreen Temperate Broadleaf

    Deciduous forest. (1 marks) There are different types of alpine expressions of this biome. These are notices in

    Canada, the Rockies, Appalachians and Sierra Nevada amongst others. (1 mark) The Fauna is mostly constituted by fur bearing predators like Lynx, wolverine mink

    and ermine. Herbivores like snowshoes hare, red squirrel, lemmings and Voles, ElkMoose and beavers as well as migratory birds and omnivores are common. ( 1mark)

    2- Describe the principal soil formation process under this FormationThe principal soil formation process under this formation is Podzolization (2 marks)

    The principal parent materials for these soils include sandy glacial outwash,sandstone, and quartzite and acid igneous rocks as on the Laurentian andScandinavian shields. (1 mark)

    Since the pine trees abstract little mineral material from the soil, the vegetabledebris which the return to the soil is acidic. There is only partial decomposition ofthis debris giving birth to acidic Mor or raw humus. (1 mark)

    In this above process of decomposition, sesquioxydes of aluminium and iron(A1203, Fe203) are released by melt snow water in summer most rapidly and, sincethey too very soluble in acid medium, they are carried rapidly from the upper tothe lower parts of the soil profile. (1 mark)

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    There is a high level of leaching or base desaturation, leading to a poor grey orwhitish superficial layer A horizon. Normally what is leached from the Illuviation(A) zone is carried to the Illuviation (B) horizon. (1 mark)

    A soil profile of a typical podzol ( 2 marks)

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    UY1 FALSH GEO 221: Physical Geography of Cold & Temperate RegionsDr NKWEMOH Semestre 3 2010-2011

    With the aid of diagrams, explain the features of stratified drifts

    The candidate has to precise that these are features produce by fluvio-glacial processes (deposits).They are also features of glaciated low lands.

    A) EskersEskers are long narrow winding ridges which run uphill and downhill and are laid down by subglacial streams. Eskers run for many miles across the country. Because they run up and down hill,it shows that they must have been deposited beneath ice sheets.

    They develop in areas of stagnant ice where can maintain permanent sub glacial torrents.

    Diagr.Water flowing through the sub-glacial tunnel is under considerable hydrostatic pressure and thus

    facilitates the transportation of large load of sand gravel. Much of this material is deposited withinthe tunnel. When the ice melts, the gravelly deposits are left and as ice retreats, the mound isextended, into an elongated ridge. Some eskers have bulges. These are called beaded eskers.

    Diagr.The probable explanation for this type is that more ice was being melted.

    In glaciated areas like in Norway, Sweden Canada and Denmark, Eskers provide naturalcourse way across many parts of the country where the construction of roads and railway wouldhave been otherwise difficult and expensive if not impossible.

    Diagr.

    A kame is a mound or hummock composed of poorly sorted water laid materials. Unlike eskers,they are not formed by streams below ice but from streams along the sides of the valley glacier.

    Diagr.Streams develop between the valley sides and glacier carrying enormous sediments. When the icemelts, the kames are left at the side as kame terraces. Kame terraces are difficult to distinguishfrom the uppermost member of a series of alluvial terraces but most kames have undrained thedepression produced by the melting of enclosed ice block. Kames are built of well sorted dans andgravel. Generally, these are isolated or clustered mounds each representing a step face localizedalluvial cone built up by an emergent different deposits so much so that, the term is ratherambiguous.

    C) VarvesFine grained strata which have settled out of suspension of turbid lake water are called

    Glacio-lacutrine deposits otherwise called varved deposits. These varved deposits are formed asice retreat and water melts land and the hill to form a lake as in the diagram below;These are layered deposits whose ages can be determined easily. The layers are formed every year.The winter layer is light and thin because little deposition takes place during the winter, whereasthe summer layer is thick and dark. Do by counting the layers and dividing by 2, the age of thevarved deposit can be determined. These sediments are usually banded and it is this bipartitenature that accounts for it peculiarity.

    Diagr.

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    D) OUTWASH PLAINSCan outwash plain is a wide gently plain of gravel, silt and fine sand. These deposits can

    attain a thickness of several meters and some are pitted by kettle-hole which holds salt lakes.Outwash plains are from enormous volumes of melt water spreading materials in great fansbeyond the ice front. Braided streams drop coarser gravel first while the fine sand and clays are

    carried further away.Outwash plains for the most part usually consist of clay, silt sand and gravelly material. Wheresuch plans are punctuated by kettle holes, they are called pitted outwash plans.

    Diagr.Lowland areas of Northern Europe and Central American states that were subjected to glaciationin Pleistocene period provide some of the most excellent examples along the edges of terminalmoraines.

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    UY1 FALSH UE GEO 231 dynamiques urbaines et rurales

    Prof. MOUGOUE

    La concentration urbaine rsulte de la composition de comportements individuels,

    dcentraliss, qui tend la mme fin, bien que dicte par des motivations diffrentes. Lecomportement individuel des habitants dun territoire constitue videmment un lment tout fait dcisif dans le droulement dun processus dorganisation spatiale. Cest lindividu quidtermine lobjectif, ou les objectifs, poursuivis dans le cadre et les contraintes de son milieu devie.Il sagit donc, pour le point de vue comportemental de reprendre le problme de la thorie deslieux centraux la base et au niveau des acteurs eux-mmes plutt que de leurenvironnement

    1- Les personnes

    Au niveau des personnes, envisageons entre autres types de dplacement, les migrations. Peut-on tablir une thorie de la migration, notamment de la dcision de migrer et des itinrairesmigratoires ? Au cours des dernires dcennies, la migration a t :

    au niveau macro : la migration reprsente une raction du systme auxdsquilibres produits par le dveloppement ingal (A.H. Castiglione, 1989). Ds quune classesocio-spatiale devient un ple de croissance, cest--dire un centre, elle tend attirer deshommes de sa priphrie proche ou lointaine. La dissymtrie est de rgle entre le flux darriveet le flux de dpart, le centre ayant un solde nettement positif et la priphrique un soldenettement ngatif (A. Renaud, 1981). Les rgions favorises par ce processus accumulent de

    plus en plus davantages, alors que les zones dfavorises subissent un appauvrissement relatif. Au niveau micro : les causes qui provoquent le phnomne migratoire sontextrmement diversifies. Le mouvement ne peut pas tre attribu une seule cause, mais lacombinaison de plusieurs facteurs. Dautre part, les limites entre les causes et les consquences

    sont, difficiles tablir, les consquences pouvant devenir les causes dune migrationultrieure. Les relations entre la migration et les disparits rgionales, par exemple, prsententun comportement cyclique : le dpart des personnes les plus dynamiques contribue aurenforcement des disparits entre les rgions, ce qui provoque de nouveaux dparts et ainsi desuite. De mme, le dpart slectif dun sexe produit un dsquilibre sur le march matrimonialqui peut contraindre le sexe en surplus des migrations.

    Toutefois, malgr la diversit des causes, les facteurs conomiques sont reconnus comme le

    dterminent principal du processus migratoire.Les personnes qui quittent la campagne pour les cilles et celles qui quittent les petites etmoyennes cilles pour les grandes et trs grandes villes sont trs sensibles aux diffrencessouvent considrables de niveau et possibilits de lemploi et de salaires.Au niveau individuel, la rationalit conomique est considre comme la force qui conditionnela dcision de migrer. La migration est envisage par lindividu comme un investissement quidemande certains cots et qui produit des bnfices. (L.A. Sjaasted, 1962). La dcision de migrer

    rsultera de lvaluation des cots-bnfices associes au mouvement. Cette valuation ne se

    limite pas un moment donn, mais comporte la comparaison des possibilits du prsent par

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    rapport celles du pass et aux perspectives du futur. Cest ainsi que la dcision de migrer peuttre motive par le dsir damliorer le niveau de vie des descendants (A.H. Castiglioni,j 1989).Le taux de chmage en ville, il est brai compens par les innombrables possibilits de dbrouillardise , ne semble pas tre un obstacle. Au contraire la prcarit du travail en villepermet de disposer du temps ncessaire pour retourner au village chaque fois que ncessaire.Il convient de remarquer que les esprances des migrants sont rarement dues dans la mesureo, moyennant quelques sacrifices, la multiplication du travail informel permet chacun detrouver sinon un emploi, du moins une source de revenus. En milieu urbain, la populationsecrte elle-mme son propre emploi, ce qui oblige une rflexion diffrente sur les thmes dechmage et su sous-emploi.

    Toutefois, le comportement dun humain nest pas toujours rationnel. La dcision de migrerrsulte dun processus psychologique complexe dans lequel, gnralement ; le comportementirrationnel est prpondrant (A.H. Catiglioni, 1989).Plusieurs facteurs non conomiques agissent sur le comportement migratoire. Entre autres, onpeut citer le dsir de sinstruire, les facilits de la vie urbaine telles que laccs aux services desant, aux distractions, etcEn effet, lhomme qui agira rationnellement en vue de maximiser un objectif conomiqueseulement nexiste pas. Il parait alors possible dadmettre lhypothse suivante: lhomme

    cherche maximiser sa satisfaction au sens le plus large du terme, ce qui implique des aspectsconomiques, culturels, affectifs, sociaux, idologiques et bien dautres encorePar ailleurs, toute dcision de migrer vers un centre quelconque est relie une information. Or celle-ci correspond un faisceau de donnes qui sont ingalement disponibles, partielles,blaises par lloignement, dforms par les barrires linguistiques, culturelles.Enfin en ce qui concerne les socits et es mentalits collectives, Philippe et GenevivePinchemel ajoutent ; lhumanit tira sa force et sa richesse, mais aussi ses tensions et ses

    conflits, de la diversit de ses attitudes, de ses motivations et de ses chelles de valeurs. Lescivilisations, les ethnies, les groupes professionnels, sociaux nont heureusement pas les mmesgots du risque, de lentreprise, le mme esprit de prudence voire de fatalisme.

    2- Les entreprisesLes entreprises, non seulement sont attirs par les villes, mais on peut dire quelles crent les

    villes, tant sonne le rle moteur de lemploi dans les migrations et la concentration urbaine.Les entreprises bnficient clairement de la concentration : elles trouvent dans les villes, etparticulirement dans les grandes et trs grandes villes, un march pour leurs produits, desrserves de main-duvre et particulirement de main-duvre qualifie, des servicesspcialiss (moyens de communications, tlcommunication), et la proximit dautresentreprises (sous-traitance, prestataires de services divers, etc).Cest ici quinterviennent les concepts dconomie dchelle et dexternalit. La notiondconomie dchelle ou dagglomration sapplique dabord lentreprise qui cre des units

    de production de plus en plus grandes afin de limiter les frais gnraux et de produire dessries plus longues, mais aussi la ville qui, en grossissant, atteint une taille qui justifie laprsence de commerces nouveaux .Plus qu leffet de taille, il faut tre sensible, pour comprendre le renforcement du pouvoirdattraction des entreprises parun centre urbain, aux conomies externes, cest--dire tout cequi favorise et acclre la circulation des hommes, des marchandises, des capitaux et desinformations : les rseaux de transport, les rseaux dacheminement des nouvelles et les rseaux

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    financiers jouent un rle de premier plan. Une ville, et surtout une grande ville, constitue unnud o sentrecroisent, ce compltent et se renforcent mutuellement les diffrents rseaux.Comme le dit Alain Reynaud, Les externalits positives qui en rsultent positives, car il enexistent des ngatives-correspondent des effets de voisinage qui facilitent aussi bien la vie desentreprises (prsence dune large gamme de qualifications, de services, de banques ; dautresentreprises avec lesquelles les liens existent)que celle des particuliers (opportunit en tousgenres, qualit de la vie). La faible distance relative, due aux phnomnes dagglomration,favorise une bonne accessibilit et incite encore plus de concentration et au regroupement,afin den bnficier pleinement.Lavantage la centralisation persiste tant que les charges foncires ou les taxes municipales

    sont infrieures aux conomies externes. Il est alors ncessaire de subventionner dune faon oudune autre les entreprises acceptant de se dcentraliser.Toutefois, mme les localisations des entreprises ne sont pas toujours rationnelles. Leproblme des motivations et des aspirations des entrepreneurs a t reconsidr ; la notion desatisfaction sest substitue celle doptimisation. En matire de localisation, interviennentgalement (collectivement ou individuellement) les effets de mode et de prfrences spatiales.

    3- Les pouvoirs publics

    Le rle des pouvoirs publics, ne consiste pas uniquement apporter des infrastructures et lesservices publics dont bnficient les entreprises et les particuliers. Comme le souligne AlainReynaud (1981), lamnagement du territoire, au sens strict, suppose que les pouvoirs publicsinterviennent dans la vie dune formation sociale pour modifier, plus ou moins profondment,la rpartition dans lespace des quipements et des activits : Ainsi entendu, lamnagementsuppose deux partenaires : dune part des personnes morales ou physiques (entreprises ouparticuliers) qui agissent en fonction de leurs intrts, dautre part les pouvoirs publics quiagissent au nom de lintrt gnral ou tout au moins de ce quils croient tre lintrt gnral.Lexpression pouvoirs publics dsigne les autorits territoriales quelles soient locales,rgionales ou nationales. Les autorits des pouvoirs publics en matire de localisation sontsouvent issues du constat de situations provoques par une pratique totalement librale,laissant toute latitude aux aspects conomiques, quelles que soient leurs chellesdintervention, leurs poids conomiques. En rsultent des urbanisations sauvages , des

    industrialisations de mme nature, des dsquilibres croissants entre des rgions attractives,polarisantes, et des rgions rpulsives perdant leurs activits et leurs populations .Alain Reynaud (1981) dfinit trois orientations possibles pour lamnagement: accompagner,acclrer ou inverser les tendances spontanes, cest--dire les actions convergentes desentreprises et des particuliers en fonction de leurs intrts. Ces tendances spontanescorrespondent, soit une stagnation, soit une croissance, soit un dclin.Daprs la description faite par cet auteur ans le tableau 4 ci-dessous, accompagner lestendances spontanes revient pratiquer un amnagement passif, dans lequel les pouvoirs

    publics ne sinterrogent pas sur le bien fond des volutions en cours . Ils se contenteraienttout simplement denregistrer ces volutions et den tirer les consquences uniquement dupoint de vue de la cration, de lentretien ou de la suppression des quipements collectifs. Parexemple en ce qui concerne la circulation automobile, on peut tenter de rsoudre le problmede la congestion par le dveloppement de la voirie : largissements, nouvelles artres, etc Laplupart des services urbains ntant pas tarifs dans les pays dAfrique subsaharienne, etnotamment lusage de la voirie, mais galement lassainissement des eaux uses, les services de

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    police, etc, se pose le problme de financement. De ce fait, les pouvoirs publics sont danslimpossibilit de lever par limpt des ressources suffisantes pour satisfaire aux besoins: ltatde l&conomie ne permettrait pas de tels prlvements. En outre, tenter de rcuprer parlimpt des conomies externes dont bnficient les entreprises, et les gains de productivit enrsultant reviendraient annuler et gravement compromettre lindustrialisation.La puissance publique doit donc rechercher les financements extrieurs la ville, organisantainsi un vaste transfert de ressources, le plus souvent du secteur rural vers le secteur urbain.La deuxime stratgie consiste acclrer les tendances spontanes. Ce qui revient, pour lapuissance publique, donner des aides aux clases socio-spatiales les plus dynamiques et pnaliser les classes socio-spatiales en retard, par exemple au nom de lefficacit et de

    rentabilit . Le rsultat dune telle pratique serait le renforcement des contrastes et lapriphrie.Enfin, la troisime orientation consiste inverser les tendances spontanes et correspond unamnagement actif, cest--dire un amnagement au sens plein du terme . Cette politiquesaccompagne dinterventions qui artificialisent les conditions objectives des structuresspatiales, en neutralisant ou inversant les donnes que les dcideurs prennent en compte lors deleurs stratgies de localisation . Ici, la puissance publique joue un rle indirect par la panopliedes mesures aussi bien incitatives que restrictives. Les interventions portent, entre autres, sur :

    - Les cots des transports (politiques tarifaires slectives, dgressives) ;-

    La fiscalit (exonrations, allgements, subventions, protections douanires) ;- Les aides publiques, primes, prix artificiels pour sauver une activit (P. et G.Pinchemel, 1988) ;

    Mais la puissance publique joue galement un rle direct, par le biais de mesures inverses quicompltent les dispositifs prcdents : interdictions, pnalisations, quotas imposs, taxes sur les

    nouveaux bureaux, etc Cette stratgie peut, par exemple consister ne pas apporter lesservices urbains au-del dun certain seuil dtermin comme optimal ou correspondant lataille que la puissance publique a estim devoir tre celle de la ville en question. Si lesentreprises et les particuliers persistent vouloir sagglomrer au-del de ce seuil, quils le

    fassent leur risques et prils, leurs propres frais et non pas ceux de la collectivit.