Suivi de la qualité de l’air à Petit-Landau à l’aide d’un laboratoire … ·...

Rapport relatif à la campagne de mesures qui s’est dérouléedu 15 octobre au 17 novembre 2004

Janvier 2005 ASPA 05010401-ID

Suivi de la qualité de l’air à Petit-Landau à l’aide d’un laboratoire mobile

ASPA 05010401-ID 2 Caractérisation de la qualité de l’air à Petit Landau

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Sur demande, l’ASPA met à disposition les caractéristiques des techniques de mesure et des méthodes d’exploitation des données mises en œuvre ainsi que les normes d’environnement en vigueur.

Les données contenues dans ce document restent la propriété de l’ASPA.

L’ASPA peut rediffuser ce document à d’autres destinataires.

Intervenants :

• Intervenants techniques :

- Laboratoire mobile : Sébastien Dubost

• Intervenants études :

- Coordination du projet : Emmanuel Rivière

- Rédaction du rapport : Emmanuel Rivière

- Tiers examen du rapport : Agnès Bertrand

- Approbation finale : Joseph Kleinpeter

ASPA 05010401-ID Caractérisation de la qualité de l’air à Petit Landau

3

SOMMAIRE

I. CADRE ET OBJECTIF DE L’ETUDE 4

II. METHODE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE 5 A. PARAMETRES MESURES 5 B. JUSTIFICATION DU CHOIX DE CES INDICATEURS ET REPARTITION DES REJETS EN ALSACE 6 C. PRINCIPALES NORMES DE QUALITE DE L’AIR ASSOCIEES A CES INDICATEURS 7 D. SYSTEME DE PRELEVEMENT ET D’ANALYSE 9 E. EMPLACEMENT DU CAMION LABORATOIRE 9

III. RESULTATS ISSUS DU CAMION LABORATOIRE 10 A. CONDITIONS METEOROLOGIQUES ASSOCIEES A LA CAMPAGNE 11 B. RESULTATS DU CAMION LABORATOIRE EN REFERENCE AUX NORMES 12

1. Dioxyde d’azote 13 2. Dioxyde de soufre 13 3. Ozone 14 4. Monoxyde de carbone 15 5. Particules 15

C. TYPOLOGIE DU SITE DE MESURE 16 1. Oxydes d’azote 17 2. Monoxyde de carbone 18 3. Particules 18 4. Dioxyde de soufre 19 5. Ozone 19

IV. CONCLUSIONS 20


4

I. CADRE ET OBJECTIF DE L’ETUDE Dans le cadre de l’optimisation du réseau de stations permanentes de mesure de la qualité de l’air en Alsace, la station de Petit-Landau a été fermée officiellement le 1er août 2003 en raison de : la baisse des rejets d’oxydes d’azote

sur la zone de Chalampé/Bantzenheim depuis 10 ans ; la similitude des niveaux de pollution

enregistrés sur les sites de mesure de Hombourg et de Petit-Landau, tant au niveau des maxima horaires atteints, des profils moyens journaliers que des roses de pollution ; l’absence de dépassement de

normes de pollution atmosphérique sur les stations de Petit-Landau, Hombourg et Ottmarsheim depuis près de 10 ans ;

A noter que l’ensemble des éléments techniques sont repris dans le rapport de l’ASPA 02041601-ID. A la suite de cette fermeture, l’ASPA a proposé la réalisation d’une campagne de mesure afin de dresser un point sur la qualité de l’air à Petit-Landau deux ans après la fin des mesures permanentes. Le présent rapport présente les résultats de cette campagne qui s’est déroulée du 15 octobre au 17 novembre 2004.


5

II. METHODE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE

A. PARAMETRES MESURES Les paramètres étudiés correspondent essentiellement aux polluantsa rejetés par le transport routier mais également industriels dans la zone de Chalampé/Bantzenheim (NOx) :

a Effets des principaux polluants sur la santé NO2 irritant pour les bronches, augmente la fréquence et la gravité des crises d’asthme, favorise les infections pulmonaires chez l’enfant CO se fixe à la place de l’oxygène sur l’hémoglobine du sang : manque d’oxygénation du système nerveux ; l’exposition prolongée à des taux élevés peut conduire au coma et à la mort PM10 irritant des voies respiratoires et altération de la fonction respiratoire ; certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes SO2 irritant des muqueuses, de la peau et des voies respiratoires supérieures O3 gaz agressif pénétrant dans les voies respiratoires provoquant toux, altération pulmonaire et irritations oculaires

Effets des principaux polluants sur l’environnement NO2 pluies acides, formation d’ozone troposphérique (effet de serre), altération de la couche d’ozone CO formation d’ozone troposphérique, oxydation en CO2 (effet de serre) PM10 salissure des bâtiments et des monuments SO2 pluies acides, dégradation de la pierre, altération des monuments O3 effet sur la végétation (baisse des rendements de culture), effet de serre, pluies acides

NOx (NO et/ou NO2) : oxydation de

l’azote de l’air à températures élevées ; vapeurs nitreuses issues de procédés industriels ; CO : combustion incomplète des

carburants routiers ; Particules PM10 : libérées par la

combustion incomplète des carburants routiers ; SO2 : polluant d’origine industrielle

(également présent en quantités

modérées dans le gazole). O3 : l’ozone est un polluant

photochimique secondaire formé à partir de la combinaison des NOx et des COV (composés organiques volatils) sous l’action du rayonnement solaire et de la chaleur.


6

0%

20%

40%

60%

80%

100%

SO2 NOx CO PM10

Répartition des rejets dans la zone d'étudeannée de référence 2001

source ASPA V2003

industrie chauffage transport routier

autres transports agriculture sylviculture

B. JUSTIFICATION DU CHOIX DE CES INDICATEURS ET REPARTITION DES REJETS DANS LA ZONE Les inventaires de rejets de polluants dans l’atmosphère qui ont été réalisés par l’ASPA à travers différents projets régionaux et transfrontaliers permettent d’appréhender la part de chaque secteur d’activité aux émissions des polluants précédemment cités dans l’air. Pour le secteur du transport routier, ces inventaires se basent sur des données de comptages de trafic, de parc de véhicules et de coefficients d’émission par polluant caractéristiques du type de véhicule (essence ou diesel, catalysé ou non, cylindrée) et de voie (milieu urbain, milieu rural, autoroute) considérés.

L’industrie représente la majorité des émissions d’oxydes d’azote, de dioxyde de soufre de carbone et de particules dans la zone d’étude constituée des communes de Chalampé, Bantzenheim, Ottmarsheim, Hombourg et Petit-Landau (illustration 1). La part du transport routier est relativement faible pour ces polluants comparativement à ce qui est observé en Alsace en général et dans les grandes agglomérations.

Illustration 1


7

C. PRINCIPALES NORMES DE QUALITE DE L’AIR ASSOCIEES A CES INDICATEURS L’étude des immissions de polluants permet de comparer les niveaux estimés de concentrations de polluants dans l’air aux valeurs réglementaires de qualité de l’air (en particulier objectifs de qualité de l’air, valeurs limites, niveaux de recommandation et d’alerte – tableau 5). Les niveaux observés dans l’environnement sont comparés aux valeurs limites et objectifs de qualité de l’air définis par les directives européennes et dans la réglementation nationale (Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie -LAURE- et décrets associés). Lorsque les concentrations en polluants sont inférieures aux objectifs de qualité de l’air, les pouvoirs publics mettent en œuvre une politique de prévention de tout accroissement de la pollution atmosphérique ; lorsqu’elles sont supérieures à ces valeurs, des politiques de réduction de la pollution doivent être mises en place. Le dépassement des valeurs limites entraîne la prise de mesures radicales à moyen terme. Les objectifs de qualité de l’air et les valeurs limites se réfèrent soit à la protection de la santé humaine, soit à la protection des végétaux, soit à la protection des écosystèmes.

Les niveaux de recommandation et d’alerte sont les seuils de courtes durées à partir desquels une information comportant un état des niveaux ainsi que des recommandations comportementales et sanitaires doivent être délivrées à la population (les niveaux de recommandation sont fixés à 200 µg/m3 sur 1 heure pour le dioxyde d’azote et 180 µg/m3 sur 1 heure pour l’ozone). Le niveau d’alerte (NO2 : 400 µg/m3 sur 1 heure, O3 : 240 µg/m3 sur 3 heures) déclenche de plus des mesures réglementaires de réduction des rejets (circulation alternée, vitesse réduite, etc.). A noter que pour un percentile 98, ne pas dépasser une valeur limite signifie que 98 % des jours (ou des heures pour un percentile horaire) ayant fait l'objet de mesures doivent présenter des valeurs journalières (ou horaires) inférieures à cette valeur limite. Ce qui revient à dire que la valeur limite ne doit pas être dépassée plus de 2 % des jours (ou des heures) soit pour une année complète de mesure, plus de 7 jours pour un percentile journalier et plus de 175 heures pour un percentile horaire. Alors qu’une moyenne annuelle exprime l’exposition moyenne de la population concernée, le percentile 98 exprime l’occurrence des épisodes de pollution les plus aigus.


8

Tableau 1 : principales normes de qualité de l’air

Type de données Valeur

Objectif de qualité de l'air Moyenne annuelle 40 µg/m3

Valeur limite Percentile 98 horaire 200 µg/m3

Niveau de recommandation et d'information Moyenne horaire 200 µg/m3

Niveau d'alerte Moyenne horaire 400 µg/m3

Valeur limite 2000 Moyenne annuelle 60 µg/m3



Décret du 15 février 2002 Objectif de qualité Moyenne glissante sur 8 heures 10000 µg/m3

Allemagne Objectif de qualité Moyenne annuelle 1000 µg/m3


Objectif de qualité de l'air Moyenne annuelle 50 µg/m3

Valeur limite Percentile 99,2 journalier 125 µg/m3

Niveau de recommandation et d'information Moyenne horaire 300 µg/m3

Niveau d'alerte Moyenne horaire 500 µg/m3

Valeur limite écosystèmes Moyenne annuelle et hivernale 20 µg/m3

Seuil de recommandation pour la santé humaines Sur 24 h 125 µg/m3


Objectif de qualité Moyenne annuelle des PM10 30 µg/m3

Valeur limite protection santé humaine Percentile 90,4 journalier 50 µg/m3

Seuil d'information Moyenne glissante sur 24 h 80 µg/m3

Seuil de risque Moyenne glissante sur 24 h 125 µg/m3




Objectif de qualité santé humaine Moyenne sur 8 h 110 µg/m3

Objectif de qualité végétaux Moyenne sur 24 h 65 µg/m3

Niveau d'information Moyenne sur 3h 240 µg/m3

Niveau d'alerte Moyenne sur 3h 300 µg/m3

Dioxyde d'azote - NO2

Décret du 15 février 2002

OMS 1996 Directive fille européenne 99

Monoxyde de carbone - CO

Dioxyde de soufre - SO2



Décret du 12 novembre 2003

OMS 1996 Directive fille européenne 99

Particules - PM10

Directive fille européenne 99


Arrétés préfectoraux 1997

Ozone - O3


9

D. SYSTEME DE PRELEVEMENT ET D’ANALYSE Afin d’appréhender les variations temporelles au cours d’une journée au pas de temps horaire et ainsi permettre la comparaison avec les valeurs réglementaires seuils de courte durée, la caractérisation des niveaux de pollution atmosphérique a été réalisée à l’aide d’un camion laboratoire - LM Unimog -. Celui-ci est équipé de capteurs mesurant en continu (pas de temps de ¼ h, les données étant agrégées en valeurs horaires) les concentrations en dioxyde et monoxyde d’azote (NO2 et NO), dioxyde de soufre (SO2), ozone (O3), monoxyde de carbone (CO) et particules (PM10). Les données élémentaires de pollution en SO2, NO, NO2, O3 et CO font l’objet d’une accréditation COFRAC (Comité Français d’Accréditation) section Essais – n° 1-0718 – du programme 97 basé sur la norme EN 17025, reconnaissant à l’ASPA une aptitude à effectuer des analyses et des prélèvements spécifiés dans l’air ambiant.

E. EMPLACEMENT DU CAMION LABORATOIRE Le camion laboratoire a été installé en milieu urbain, à proximité immédiate du site de l’ancienne station de mesure permanente (parking de l’église, rue des Anges à Petit-Landau). La campagne de mesure s’est déroulée du 15 octobre au 17 novembre 2004 correspondant à une période de mesure d’environ 1 mois.

Source : photo ASPA

Illustration 2

Localisation du laboratoire mobile de l’ASPA à Petit-Landau


10

III. RESULTATS ISSUS DU CAMION LABORATOIRE L’exploitation des résultats de mesure de la campagne est réalisée en référence aux normes en vigueur ainsi qu’au regard des niveaux observés simultanément sur les stations fixes de :

Mulhouse Sud II (rue Lézard à Mulhouse) : station urbaine ;

Mulhouse Est (avenue du Dr Laennec à Mulhouse) : station périurbaine ;

Strasbourg Clemenceau (boulevard Clemenceau à Strasbourg) : station de proximité trafic ;

Hautes Vosges (située à Aubure à 1100m d’altitude) : station rurale de montagne ;

Chalampé : station industrielle placée sous les vents des principaux émetteurs de NOx de la zone.

Toutes les heures sont rapportées en heures TU (en été : 8h TU = 10h légale ; en hiver : 8h TU = 9h légale).

L’exploitation des résultats se fait à travers deux analyses principales :

La comparaison entre les niveaux constatés et les normes de qualité de l’air en vigueur ;

L’analyse des profils d’évolution horaires journaliers des niveaux de pollution sur le site du camion laboratoire par rapport aux profils relevés sur les stations de mesure afin d’approcher la typologie du site de mesure.

Source : photo ASPA


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Précipitations15 octobre au 17 novembre

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

35,0

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15/1

0/04

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0/04

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0/04

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mm

Températures15 octobre au 17 novembre

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25

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1/20

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1/20

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1/20

04

°C

Minimum Maximum Moyenne

Vitesses de vent (>0,5 m/s)15 octobre au 17 novembre

0

1

2

3

4

5

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0/20

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20/1

0/20

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25/1

0/20

04

30/1

0/20

04

04/1

1/20

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09/1

1/20

04

14/1

1/20

04

m/s

Maximum Moyenne

Rose des vents (V>0,5 m/s)15 octobre au 17 novembre

0

50

100

150

200

250

3000°

22,5°

45°

67,5°

90°

112,5°

135°

157,5°180°

202,5°

225°

247,5°

270°

292,5°

315°

337,5°

A. CONDITIONS METEOROLOGIQUES ASSOCIEES A LA CAMPAGNE Les température, vitesse et direction du vent ont été relevées sur le camion laboratoire.

La température Les températures moyennes journalières ont oscillé entre 0 et 17°C avec une moyenne de 9°C sur la période de mesure.

Les vents La rose des vents indique une direction des vents privilégiée au cours de la campagne avec prédominance des vents de secteur sud (dans l’axe de la vallée du Rhin supérieur). Les vitesses de vent sont restées modérées : comprises entre 1,0 (soit 4 km/h) et 3 m/s (soit 11 km/h) en moyenne journalière avec des vitesses horaires à 5 m/s (soit 19 km/h). Les vents n’ont donc pas été favorables à une dispersion des polluants.

Les précipitations Le maximum journalier atteint pour les précipitations a été d’environ 34 mm le 26 octobre, favorisant le dépôt des polluants pour cette journée.

Illustrations 3 à 6


12

B. RESULTATS DU CAMION LABORATOIRE EN REFERENCE AUX NORMES Au regard de la durée de la période de mesure par camion laboratoire, les normes annuelles de qualité de l’air ne pourront servir de base de comparaison aux résultats enregistrés. Seules les normes s’attachant à des périodes d’échantillonnage courtes (1h, 8h ou 24h) et concernant donc des phénomènes de pics de pollution plutôt que le fond permanent de pollution pourront être considérées. Les normes prises en compte sont les suivantes (tableau 2) :

De manière générale, la comparaison aux valeurs limites et objectifs annuels de qualité de l’air ne peut pas être réalisée à partir de périodes d’échantillonnage courtes.

Tableau 2

Polluant Source Type de seuil Valeur (µg/m 3 )

Pas de temps

NO 2 Décret du 15 février 2002 Niveau de recommandation 200 1h Niveau d'alerte 400 1h

SO 2 Décret 15 février 2002 Niveau de recommandation et d'information 300 1h Niveau d’alerte 500 3h

Objectif de qualité 125 24h O 3 Décret 15 février 2002

+ décret du 17 novembre 2003 Niveau d’alerte 240 1h

Objectif de qualité - végétation 65 24h Objectif de qualité - végétation 200 1h

Arrêtés préfectoraux 1997 Niveau d'information 180 1h Directive 2002/3/CE du 12 février 2002 Valeur cible - santé humaine 120 8h

Seuil d’alerte 240 1h PM 10 Arrêtés préfectoraux 1997 Seuil d'information 80 24h

Seuil de risque 125 24h CO Décret 15 février 2002 Objectif de qualité 10 000 8h

OMS 1996 Seuil de recommandation 30 000 1h


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50

100

150

200

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3

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Max horaires journaliers en NO215 octobre au 17 novembre 2004

seuil de recommandation

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150

200

250

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µg/m

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1/04

Max horaires journaliers en SO215 octobre au 17 novembre 2004


0

25

50

75

100

125

µg/m

3

15/1

0/04

17/1

0/04

19/1

0/04

21/1

0/04

23/1

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02/1

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Moyennes journalières en SO215 octobre au 17 novembre 2004

objectif de qualité de l'air

1. DIOXYDE D’AZOTE Les maxima horaires restent largement inférieurs (illustration 7) aux niveaux de recommandation et d’alerte (respectivement 200 et 400 µg/m3 sur une heure). Le maximum horaire journalier atteint est de 58 µg/m3.

2. DIOXYDE DE SOUFRE Les niveaux de dioxyde de soufre relevés sur le site du camion laboratoire ont été très faibles en moyenne horaire comme en moyenne journalière (illustrations 8 et 9). Les maxima horaires journaliers en SO2 plafonnent à 9 µg/m3 et restent très largement inférieures au seuil de recommandation du décret du 15 février 2002 (300 µg/m3 sur 1h). De même, les moyennes sur 24 heures ne dépassent pas 5 µg/m3, très en deçà de l’objectif de qualité, dicté par ce même décret (125 µg/m3 sur 24h).



14

0

30

60

90

120

150

180

µg/m

3

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17/1

0/04

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Max horaires journaliers en O315 octobre au 17 novembre 2004


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60

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µg/m

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Max journaliers des moyennes glissantessur 8h en O3

15 octobre au 17 novembre 2004

valeur cible - santé humaine

0

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60

80

100

µg/m

3

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0/04

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1/04

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Max journaliers des moyennes glissantessur 24h en O3


valeur cible - végétation

3. OZONE Les concentrations horaires en ozone sont restées bien en deçà du seuil de recommandation (180 µg/m3 sur 1 heure) défini dans le décret du 15 février 2002, atteignant au maximum 78 µg/m3 le 30 octobre (10). De même, la valeur cible pour la santé humaine fixée par la directive 2002/3/CE (120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8h) n’a jamais été dépassée au cours de cette campagne (maxima sur 8 heures de 71 µg/m3) (11). Le décret du 15 février 2002 a également fixé comme objectif de qualité pour la végétation un seuil à 65 µg/m3 en moyenne sur 24 heures. Cette valeur a été atteinte au cours de 8 journées de la campagne, avec une valeur maximale sur 24heures glissantes de 78 µg/m3 (12). A noter que les dépassements de normes pour l’ozone sont essentiellement relevés en été, en lien avec les mécanismes photochimiques de formation et d’accumulation de ce polluant.



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15000

20000

25000

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µg/m

3

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0/04

17/1

0/04

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0/04

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1/04

Max horaires journaliers en CO15 octobre au 17 novembre 2004


0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000µg

/m3

15/1

0/04

17/1

0/04

19/1

0/04

21/1

0/04

23/1

0/04

25/1

0/04

27/1

0/04

29/1

0/04

31/1

0/04

02/1

1/04

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1/04

06/1

1/04

08/1

1/04

10/1

1/04

12/1

1/04

14/1

1/04

16/1

1/04

Max journaliers des moyennes glissantessur 8h en CO


objectif de qualité de l'air

0

25

50

75

100

125

µg/m

3

15/1

0/04

17/1

0/04

19/1

0/04

21/1

0/04

23/1

0/04

25/1

0/04

27/1

0/04

29/1

0/04

31/1

0/04

02/1

1/04

04/1

1/04

06/1

1/04

08/1

1/04

10/1

1/04

12/1

1/04

14/1

1/04

16/1

1/04

Moyennes journalières en PM1015 octobre au 17 novembre 2004


4. MONOXYDE DE CARBONE Au cours de la campagne, les niveaux de monoxyde de carbone sont restés faibles. Les concentrations sur le site du camion laboratoire sont très largement inférieures aux seuils de recommandation de l’OMS et de l’objectif français de qualité de l’air. Ce constat est cohérent avec l’ensemble des résultats relevés sur le réseau fixe de mesure ASPA en proximité automobile (à Strasbourg comme à Mulhouse), sur lequel aucune norme de qualité de l’air pour le CO n’a été dépassée au cours des dernières années.

5. PARTICULES Les niveaux de particules sont restés faibles sur le site du camion laboratoire. Les concentrations journalières n’ont pas dépassé 25 µg/m3 (illustration 15). Aucune valeur supérieure au niveau de recommandation (80 µg/m3 en moyenne glissante sur 24 heures = moyenne sur les 24 dernières heures de prélèvement) n’a donc été relevée.



16

C. TYPOLOGIE DU SITE DE MESURE Le chapitre « typologie du site de mesure » propose une analyse comparée globale sur l’ensemble de la campagne de mesure en vue de positionner les sites dans la typologie des stationsb.

b Typologie des stations

urbaine représentative de la pollution de fond (à laquelle est soumise la majorité de la population) dans les centres urbains

périurbaine représentative de la pollution de fond à la périphérie des centres urbains et de l’exposition maximale à la pollution « secondaire » (ozone) en zone habitée

rurale représentative de la pollution de fond en zone rurale peu habitée

trafic représentative de la pollution en proximité d’une infrastructure routière à forte circulation

industrielle représentative de la pollution sous le panache d’une industrie

Des éléments de caractérisation de la typologie du site de mesure peuvent être obtenus à travers :

l’analyse des profils journaliers moyens (moyenne des concentrations horaires sur la période de mesure pour chaque heure de la journée) du site « camion laboratoire », pour le NO, le CO (indicateurs d’une pollution automobile de proximité) et le NO2 (indicateur d’un fond de pollution sous influence du trafic automobile) ;

la comparaison de ces profils avec ceux établis pour les stations de références précitées.


17


Concentrations en NO15 octobre au 17 novembre 2004

-200

20406080

100120140160180200

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23

heures

µg/m

3

Petit-Landau périurbaine urbaine

traf ic industrielle rurale

Concentrations en NO215 octobre au 17 novembre 2004

0

10

20

30

40

50

60

70

801 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23

heures

µg/m

3

Petit-Landau périurbaine urbaine

traf ic industrielle rurale

1. OXYDES D’AZOTE L’évolution horaire des profils fait apparaître une très légère élévation des niveaux en matinée et en fin d’après-midi qui correspond aux heures d’intensification du trafic automobile mais également de plus grande stabilité de l’atmosphère (en particulier le matin) (illustrations 16 et 17). Les niveaux en monoxyde d’azote sont modérés comme sur la plupart des sites de fond. Ils sont beaucoup plus faibles qu’en proximité automobile (illustration 16). Les niveaux enregistrés en dioxyde d’azote par le camion laboratoire sont équivalents à ceux relevés sur les stations de fond urbaines (matin) et périurbaines (après-midi). Ils restent largement en deçà des concentrations mesurées en proximité automobile dense mais également en proximité industrielle sur la station de Chalampé directement située sous les panaches des principaux émetteurs de NOx de la zone (illustration 17).


18


Concentrations en CO15 octobre au 17 novembre 2004

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23

heures

µg/m

3

Petit-Landau traf ic

Concentrations en PM1015 octobre au 17 novembre 2004

0

5

10

15

20

25

30

35

40

451 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23

heures

µg/m

3

Petit-Landau périurbaine urbaine trafic

2. MONOXYDE DE CARBONE Les niveaux en monoxyde de carbone mesurés à Petit-Landau sont beaucoup plus faibles que ceux constatés en proximité de trafic. L’évolution journalière ne présente pas la même allure (double élévation de pollution en début et fin de journée), illustrant l’impact modéré du trafic automobile qui constitue le principal émetteur de ce polluant en atmosphère extérieure (illustration 18).

3. PARTICULES Les concentrations en particules sont globalement inférieures à celles d’une station trafic mais équivalentes aux niveaux constatés sur une station urbaine (plus faible au cours de l’après-midi et en soirée) susceptible de traduire un fond de pollution régional (illustration 19).


19


Concentrations en O315 octobre au 17 novembre 2004

0

10

20

30

40

50

60

70

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23

heures

µg/m

3

Petit-Landau périurbaine urbaine rurale

Concentrations en SO215 octobre au 17 novembre 2004

0

2

4

6

8

10

12

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23

heures

µg/m

3

Petit-Landau trafic industrielle

4. DIOXYDE DE SOUFRE Pour le dioxyde de soufre, seuls les profils moyens journaliers pour des sites de proximité industrielle et trafic ont été rapportés, les niveaux relevés sur des sites de fond étant très faibles. La courbe des profils journaliers moyens en SO2 présente des concentrations plus basses que sur les deux stations de comparaison (illustration 20).

5. OZONE L’ozone est produit par l’action du rayonnement solaire et de la chaleur sur le dioxyde d’azote et les composés organiques volatils, en majorité issus du transport routier. Les profils observés sur le site du camion laboratoire sont similaires aux profils constatés en milieu urbain et périurbain. Les niveaux d’ozone mesurés par le camion sont moins élevés qu’en milieu rural de montagne, illustrant la consommation partielle de ce polluant par le monoxyde d’azote, polluant de proximité automobile présent en quantités plus importantes en plaine que dans les Vosges (illustration 21).


20

IV. CONCLUSIONS Concernant la comparaison des niveaux aux normes de pollution atmosphérique … Mise en œuvre pendant une période d’environ 1 mois, la campagne de mesure de la qualité de l’air à Petit-Landau permet une comparaison des niveaux de pollution enregistrés par le camion laboratoire aux normes horaires et journalières de la qualité de l’air. Les résultats font apparaître les constats suivants :

Concernant l’ensemble des indicateurs de pollution à l’exception de l’ozone : aucun dépassement de valeur réglementaire n’est constaté. Les niveaux enregistrés sont globalement beaucoup plus faibles que les niveaux d’information et de recommandations, les objectifs de qualité de l’air et valeurs cibles ;

Concernant l’ozone, indicateur de la pollution photochimique, la valeur cible pour la protection de la végétation est dépassé pendant plusieurs jours de la campagne. A noter toutefois que les phénomènes de pollution photochimique sont régionaux voire continentaux et ne sont en aucun cas circonscrits à la zone proche de Petit-Landau (ni en origine, ni en impact).

Concernant la typologie du site de mesure … Les niveaux enregistrés par le camion laboratoire font apparaître une typologie de type périurbaine à urbaine. Les concentrations atteintes sont largement inférieures aux concentrations observées en proximité industrielle. En particulier, l’impact des principaux sites émetteurs d’oxydes d’azote de la zone semble être ressenti sur la station de Chalampé mais n’atteint pas sensiblement Petit-Landau. Au bilan … Cette campagne de mesure a fait suite à la fermeture officielle de la station permanente en août 2003. Elle confirme que les niveaux de pollution enregistrés dans la zone permettent de se limiter à l’avenir à une combinaison de mesures et de simulation numérique pour caractériser la qualité de l’air à Petit-Landau. Dans cet objectif, l’ASPA met à jour pour le début de l’année 2005 des cartographies de pollution en dioxyde d’azote, en benzène et en ozone qui permettent de caractériser la qualité de l’air en tout point du territoire alsacien.


21

Annexe 1

Descriptif des équipements du camion laboratoire


22

Pour réaliser la caractérisation de la qualité de l’air dans la zone de Petit-Landau, le camion laboratoire de l’ASPA a enregistré les données quart-horaire des concentrations en ozone (O3), en oxydes d’azote (NO et NO2), en dioxyde de soufre (SO2) et en monoxyde de carbone (CO). Le laboratoire mobile de l’ASPA est équipé d’un analyseur de poussières PM10.

Camion laboratoire de l’ASPA

Analyseur O3 par Photométrie UV - Modèle 03 41M

Générateurd'ozone

Filtre O3

Microprocesseur

Température DébitDétecteurréférence

Pression

Chambre optique

Détecteurmesure

AffichageO3 ppb-µg/m3

Sorties analogiques

Sorties numériques

Fonctiongénérateur O3

Air zéro

2e analyseur

Excès

Fonction analyseur

Echantillon

Pompe

Pompe

La


23

Analyseur NOX par Chimiluminescence

NOx

NO ZéroChopper

BlocPM

Microprocesseur

NOx NO

NO2

Fourconvertisseur

Générateurd' ozone

Entrée gaz decalibration

Vers pompe

SécheurPerma pure

ChambreNO

ChambreNOx

Entrée ozoneur

Entrée air zéro

Entrée échantillon

Filtre échantillon

Filtre poussières

Banc àperméation

EV3

EV2

EV1

Banc àperméation

Pompe

Etalonnage

Chambre optique

Détection UV

Tube Photo-multiplicateur

Teneuren SO2

Filtre hydrocarbures

lampe UV

air

éch.

filtrepoussières

charbon actif

charbon actif Microprocesseur

Zéro

Analyseur SO2 par Fluorescence UV - modèle AF21M


24

Analyseur PM10 par TEOM - modèle 1400 A R&P

Débitmètre "MAIN"

Débitmètre "BYPASS"

RDM

RDM

Filtre

Filtre

Pompe

Unité decontrôle

Microprocesseur

P

Fréquencemètre

Microbalance

Système d'amplificationde l'élément oscillant

T

Filtre de collection

Récepteur

Elément oscillant

Systèmeoscillateur

Collecteur d'eau

Jet accélérateur

Grille préséparatrice

AIRECHANTILLON

Cône déflecteur

Event

Mesure T°

Concentration en µg / m3

Mesurepression

atmo.

AIRECHANTILLON

Circuit fluideRaccord électrique


25

Annexe 2

Réseau ASPA de stations permanentes de mesures


26

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