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SUIVI DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE

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N° 121 – 1er TRIMESTRE 2005

NOUVELLE-CALEDONIE

INSTITUT D’EMISSION D’OUTRE-MER – BULLETIN TRIMESTRIEL DE CONJONCTURE– N° 121 1ER TRIMESTRE 2005 1

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Synthèse : Diagnostic sur la conjoncture du trimestre écoulé et éléments prospectifs issus de l’enquête d’opinion 2

Note Méthodologique 4

1. Vue d’ensemble 6 1.1 Les entreprises 6 1.1.1 Les opinions des dirigeants d’entreprises 6 1.1.2 L’investissement des entreprises 8 1.1.3 Les conditions de financement et les indicateurs de vulnérabilité 10 1.2 Les ménages 11 1.2.1 L’évolution de la consommation des ménages 11 1.2.2 L’investissement immobilier des ménages 12 1.2.3 La vulnérabilité de la trésorerie des ménages 13 1.3 Les indicateurs macro-économiques 14

2. Analyse sectorielle 17 2.1 Agriculture, élevage, pêche et aquaculture 17 2.2 Industrie agro-alimentaire 21 2.3 Industries minières et métallurgiques 24 2.4 Industries diverses 28 2.5 Bâtiment et travaux publics 31 2.6 Commerce 35 2.7 Hôtellerie-Tourisme 40 2.8 Services aux entreprises 44


Au niveau international, les Etats-Unis ont connu un léger ralentissement de la croissance du PIB au quatrième trimestre 2004 (+ 0,8 % par rapport au trimestre précédent) ce qui porterait la croissance annuelle à 4,4 %. En décembre 2004, le taux de chômage de 5,4 % est en légère baisse par rapport au trimestre précédent (5,5 %).

La Zone Euro marque un ralentissement de la croissance du PIB (+ 0,2 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2004) ce qui porterait la croissance annuelle à 1,7 %. En décembre 2004, le taux de chômage est en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent ce qui le porterait à 8,9 % de la population active. Le taux d’inflation annuel s’établit à 2,4 % en décembre 2004.

La France connaît une hausse du PIB de 0,8 % au quatrième trimestre 2004. Pour 2004, la croissance serait de 2,3 %. Parallèlement, en décembre 2004 le taux de chômage s’est stabilisé (9,9 % de la population active) comme un an auparavant. En décembre 2004, l’indice des prix à la consommation s’est établi à 111,3 enregistrant une progression de 2,1 % en rythme annuel.

En 2004, l’activité des entreprises calédoniennes est apparue globalement mieux orientée qu’au cours de l’année précédente. Après un premier trimestre très optimiste, la tendance s’est inversée sur les deuxième et troisième trimestres. Enfin, contrairement aux anticipations formulées par les chefs d’entreprise lors de l’enquête de conjoncture précédente l’activité aurait repris au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent.

Au quatrième trimestre 2004, l’enquête d’opinions de l’IEOM menée auprès des chefs d’entreprise de 8 secteurs d’activité révèle les tendances suivantes:

- une progression de l’activité dans cinq secteurs : les industries agroalimentaires, les mines et la métallurgie, les industries diverses, le tourisme et le commerce.

- une diminution de l’activité dans trois secteurs : l’agriculture, le BTP et les services aux entreprises.

Parallèlement, l’indice synthétique d’ensemble, pondéré par les effectifs de chaque secteur d’activité concerné (hors mines et métallurgie), traduit une opinion favorable de l’évolution de l’activité contrairement aux prévisions établies au troisième trimestre 2004.

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise CVS au 31 décembre 2004 (hors mines et métallurgie)

(Source et réalisation : IEOM - Données trimestrielles cvs)

- 3 0 , 0 %

- 2 5 , 0 %

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- 1 5 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5

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2004 a été une année contrastée dans le secteur des industries agro-alimentaires. L’activité s’est redressée au

second semestre, alors que les charges n’ont cessé de se dégrader au cours de l’année. Les situations de trésorerie quant à elles, se sont dégradées au deuxième et au troisième trimestre avant de se redresser au dernier trimestre 2004. Ainsi, contrairement aux prévisions pessimistes formulées sur l’activité lors de la précédente enquête de l’IEOM, les industriels du secteur agroalimentaire affichent pour le quatrième trimestre 2004, un avis globalement positif, avec des charges d’exploitation dégradées et des situations de trésorerie en large amélioration.

D’après les chefs d’entreprises interrogés par l’IEOM, l’activité du secteur de la mine/métallurgie orientée à la

hausse sur l’ensemble de l’année se serait accélérée au troisième et surtout au quatrième trimestre 2004. Les situations de trésorerie ont été positives sur le premier et le dernier trimestre 2004. La production minière en volume a progressé de 5,4 % en 2004 par rapport à 2003. Parallèlement, la baisse de la production de métal enregistrée au cours des deux précédents trimestres, liée aux travaux de remplacement de l’un des trois fours de l’usine de Doniambo entre mars et juin se réduit et

Synthèse


s’affiche à 10,3 % sur l’année 2004 par rapport à 2003. Dans le même temps, les exportations en volume de produits miniers progressent de 13,8 % alors que les exportations de produits métallurgiques diminuent de 10,2 %.

Selon les industriels interrogés (hors secteur agro-alimentaire et secteur minier et métallurgique), l’année 2004 est

apparue contrastée pour les entreprises du secteur des autres industries. L’activité bien orientée au premier trimestre, se serait détériorée sur les deux trimestres suivants pour fortement augmenter en fin d’année. Les charges auraient continué à se dégrader tout au long de l’année et les situations de trésorerie auraient amorcé une amélioration dès le second trimestre.

Après un début d’année 2004 décevant, l’activité touristique et hôtelière se serait redressée sur le second semestre,

face à des charges d’exploitations dégradées tout au long de l’année. Les situations de trésorerie auraient connu une dégradation sur le premier trimestre avant de s’améliorer sur le reste de l’année, en particulier sur le troisième trimestre.

L’année 2004 serait globalement morose pour le secteur commercial avec une activité stable au premier trimestre, en

recul au deuxième et au troisième trimestres et une légère reprise au dernier trimestre. Les charges seraient restées légèrement dégradées au cours de l’année avec un pic négatif au second trimestre. Les situations de trésorerie se seraient rapprochées de l’équilibre au dernier trimestre. Toutefois, les indicateurs objectifs semb lent indiquer une hausse de la consommation des ménages, plus particulièrement, au quatrième trimestre 2004. Seules les « ventes de véhicules de tourisme neufs » reculent. En décembre 2004, l’indice des prix à la consommation est resté modéré (+ 0,9 %) et l’encours des crédits de trésorerie des ménages a progressé de 2,9 % en glissement annuel.

L’activité du secteur du BTP après avoir connu un important regain sur le premier semestre 2004 se serait ensuite

légèrement contractée. Les charges seraient restées dégradées en 2004, alors que les situations de trésorerie auraient eu tendance à se dégrader de moins en moins. Toutefois, sur l’année 2004, les ventes de ciment (+ 14,6 %) et les permis de construire (+ 33,7 % pour les constructions autorisées) témoignent d’une activité soutenue, qu’il convient toutefois de tempérer par les achèvements de travaux à usage d’habitation en baisse (- 29,3 % sur un an pour les constructions achevées).

L’évolution des indicateurs de logements individuels achevés et autorisés (- 25,7 % pour les logements achevés et

+ 37,3 % pour les logements autorisés) apparaît contrastée en 2004 par rapport à 2003. Par ailleurs, l’investissement immobilier des ménages apparaît conforté par une progression de l’encours bancaire de crédits à l’habitat accordés aux ménages par les établissements de la place (+ 10,1 %) par rapport à 2003.

L’année 2004 a été une année plutôt morose pour le secteur de l’agriculture. Au premier trimestre, l’activité orientée à

la hausse s’accompagnait de situations de trésorerie contenues à l’intérieur de la moyenne longue période alors que sur les deuxième, troisième et quatrième trimestres de l’année 2004, ces mêmes indicateurs étaient dégradés.

Au quatrième trimestre 2004, l’IEOM a mis en place une nouvelle enquête dans le secteur des « services aux

entreprises ». Selon les chefs d’entreprises interrogés, l’activité se serait détériorée au quatrième trimestre 2004, dans la majorité des secteurs suivis par l’enquête (sécurité, informatique, expertise, publicité et nettoyage industriel) et le niveau des carnets de commande est jugé faible.

L’investissement des entreprises a progressé au cours du quatrième trimestre 2004 en glissement annuel : l’encours

des crédits à l’équipement a augmenté de 5,3 %, les importations de biens d’équipement ont progressé de 29,4 % et les ventes de véhicules utilitaires de 27,6 %.

Enfin, concernant le commerce extérieur, les exportations calédoniennes atteignent 93,5 milliards de F CFP sur les

douze mois de l’année 2004, soit + 13,0 % par rapport à 2003. Parallèlement, les importations, en valeur, s’établissent à 156,7 milliards de F CFP et enregistrent une baisse (- 4,3 %) qu’il faut relativiser si l’on tient compte des deux Airbus importés en 2003 pour un montant de 24 milliards de F CFP et d’un troisième importé en 2004 pour un montant de 4,9 milliards de F CFP. Le taux de couverture en données cumulées atteint 59,7 % au 31 décembre 2004 soit + 9,2 points par rapport au 31 décembre 2003. Le niveau des exportations est dû aux exportations de produits miniers et métallurgiques qui ont profité de l’excellente tenue du cours du nickel au LME en 2004 (+ 65,8 % d’exportations en valeur de minerai et + 4,4 % de produits métallurgiques par rapport à 2003).

ËËË

Pour le premier trimestre 2005, la majorité des chefs d’entreprise paraissent optimistes puisqu’ils anticipent une

nouvelle hausse de leur activité. Plus précisément : les agriculteurs et les chefs d’entreprises du secteur des services font état d’une reprise de

l’activité. Les professionnels de l’agro-alimentaire, de la mine, de l’hôtellerie et des industries envisagent la poursuite du dynamisme de leur activité. Seuls les opérateurs du BTP et du commerce prévoient une contraction de leur courant d’affaires .


L’évolution de la conjoncture est appréhendée au travers des résultats d’une enquête d’opinion menée auprès d’un

échantillon représentatif de dirigeants d’entreprises et des données économiques brutes se rapportant aux différents secteurs d’activité, aux entreprises et aux ménages. Afin de faciliter la compréhension de ce document, il est utile de préciser quelques points .

Les commentaires ne font que refléter l’opinion des chefs d’entreprises interrogés et ne sauraient engager l’IEOM.

Interprétation des soldes d’opinions Les courbes et histogrammes apparaissant dans certains graphiques retracent l’évolution des soldes d’opinion

désaisonnalisés. Un solde d’opinion qui se rapporte à l’activité ou aux charges d’exploitation correspond à la différence entre le pourcentage de chefs d’entreprise qui considèrent que leur activité ou leurs charges ont augmenté au cours du trimestre écoulé (réalisations) ou vont croître au cours du trimestre à venir (prévisions) et le pourcentage de ceux qui considèrent que leur activité ou leurs charges ont diminué ou vont décroître. S’agissant de la trésorerie, le mode de calcul est identique, la question posée se référant à l’amélioration, à la stabilité ou à la dégradation. Il convient de noter que chaque opinion exprimée est pondérée par l’effectif de l’entreprise. Les courbes et histogrammes évoluent de part et d’autre d’une ligne zéro marquant la stabilité. Ils ne traduisent pas une mesure statistique en valeur absolue ou relative des indicateurs mais une tendance, plus ou moins forte, à s’écarter ou à se rapprocher de la stabilité. Ainsi, les courbes et les histogrammes établis évoluent de part et d’autre d’un axe des abscisses reflétant la stabilité de l’activité, des charges et de la trésorerie. Les points situés au-dessus de cet axe correspondent à des opinions majoritairement favorables (celles-ci s’avèrent de plus en plus optimistes lorsque la courbe ou l’histogramme s’inscrit dans une phase croissante et inversement de moins en moins favorables lorsqu’ils se rapprochent de l’axe des abscisses). A l’inverse, les points situés au-dessous de cet axe sont le reflet de réponses plutôt défavorables, de plus en plus négatives dans les phases descendantes et allant en s’atténuant lorsque la courbe ou l’histogramme se rapproche de l’axe des abscisses.

- 3 0 , 0 %

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Note méthodologique


Compréhension des graphiques des indicateurs économiques

Les indicateurs se rapportant aux secteurs économiques, aux entreprises et à la demande des ménages, ainsi que les

principaux indicateurs macro-économiques (prix, emploi, SMG...), figurent sous forme de graphiques pour les six dernières années selon des fréquences mensuelles ou trimestrielles.

L’analyse des données révèle une saisonnalité, qui fait l’objet d’un traitement. On dit qu’elles sont corrigées des

variations saisonnières (CVS). Les données représentées, peuvent être brutes, CVS ou encore représentées sous forme de tendance afin d’obtenir un lissage dans le cas d’évolution trop heurtées.

Abattages de viande bovine (en tonnes) Importations de viande bovine (en tonnes)

Données CVS — Tendance — Données CVS — Tendance —

6 5 0

7 0 0

7 5 0

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9 5 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 0

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2 5 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : OCEF Source : Service des Douanes


1-1 Les entreprises

1-1-1 Les opinions des dirigeants d’entreprise

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise au 31 décembre 20041 (hors mines et métallurgie)

- 3 0 , 0 %

- 2 5 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 3 0 , 0 %

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1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 288 entreprises ( 12 256 salariés) pour 147 réponses (9 647 salariés).

1-Vue d’ensemble


1-Vue d’ensemble

évolution des prix de vente

-30,0%

-25,0%

-20,0%

-15,0%

-10,0%

-5,0%

0,0%

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10,0%

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2001 2002 2003 2 0 0 4 2005

évolution des prix de vente prévision de prix tendance des prix moyenne longue période

Dim

inut

ion

Aug

men

tatio

n

évolution des effectifs

-20,0%

-15,0%

-10,0%

-5,0%

0,0%

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10,0%

15,0%

20,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des effectifs prévision des effectifs tendance des effectifs moyenne longue période

Dég

rada

tion

Am

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ratio

n

Evolution des délais de règlement

-40,0%

-30,0%

-20,0%

-10,0%

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30,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des délais de réglement prévision des délais tendance des délais moyenne longue période

Infé

rieur

s

S

upér

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s

Stocks de matières premières par rapport à la normale

-1,0%

1,0%

3,0%

5,0%

7,0%

9,0%

11,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des stocks de matière premières tendance des stocks moyenne longue période

Infé

rieur

s

S

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s

Stocks de produits finis par rapport à la normale

-10,0%

-5,0%

0,0%

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15,0%

20,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des stocks de produits finis tendance des stocks moyenne longue période

Infé

rieur

s

S

upér

ieur

s

L’évolution de l’activité des entreprises

calédoniennes au cours de l’année 2004 est apparue contrastée. Au premier trimestre, l’activité aurait affiché un dynamisme. Les deuxième et troisième trimestres présentaient une dégradation sensible du volume d’affaires. Enfin, au quatrième trimestre, une légère reprise de l’activité aurait été constatée.

En effet, au quatrième trimestre 2004, l’enquête

d’opinions de l’IEOM menée auprès des chefs d’entreprise de 8 secteurs d’activité révèle les tendances suivantes :

- une progression de l’activité dans cinq secteurs :

les industries agroalimentaires, les mines et la métallurgie, les industries diverses, le tourisme et le commerce.

- une diminution de l’activité dans trois secteurs : l’agriculture, le BTP et les services aux entreprises.

Contrairement aux prévisions établies lors du

trimestre précédent, l’indice synthétique d’ensemble, pondéré par les effectifs de chaque secteur d’activité concerné (hors mines et métallurgie), traduit une opinion favorable.

Une majorité de chefs d’entreprise considère que leurs charges ont continué de se dégrader même si leur proportion est un peu plus faible qu’au troisième trimestre 2004 (dans un contexte de réduction des effectifs dans les entreprises). Les situations de trésorerie auraient profité d’une augmentation des prix de vente et se seraient améliorées pour la première fois depuis ces quatre dernières années. Globalement, l’allongement des délais de règlement se serait poursuivi mais d’une manière moins prononcée.

Dans l’ensemble, les stocks de matières premières se

rapprocheraient de l’équilibre alors que ceux des produits finis seraient jugés supérieurs à la normale.

Pour le prochain trimestre, les chefs d’entreprise paraissent optimistes puisqu’ils anticipent une nouvelle hausse de leur activité.


TENDANCE DE L’INVESTISSEMENT

pour les douze prochains mois Agriculture,

Elevage, Pêche Industrie

agroalimentaire Mines et

métallurgie Autres

industries BTP Commerce Commerce

de détail Tourisme

Hôtellerie Services

aux entrepris

es

è ì ì ì ì ì è ì î

Les biens d’équipement professionnels

Le financement des investissements

Importations de biens d’équipement

(en millions de F CFP) Encours bancaires des crédits d’équipement

(en millions de F CFP)


2000

2500

3000

3500

4000

4500

5000

5500

6000

6500

2000 2001 2002 2003 2 0 0 4 5 0 0 0 0

5 5 0 0 0

6 0 0 0 0

6 5 0 0 0

7 0 0 0 0

7 5 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : Service des Douanes Source : IEOM

Les investissements spécifiques

Ventes de véhicules utilitaires (en nombre)

Données brutes — Tendance —

300

350

400

450

500

550

600

650

700

2000 2001 2002 2003 2004

Source : Service des Mines

Mesuré par les importations de biens d’équipement professionnels, l’investissement des entreprises affiche une

hausse (+ 23,1 %) par rapport au trimestre précédent et demeure à un niveau élevé sur l’année 2004 avec 22 114 millions de F CFP soit une progression de 29,4 % par rapport à l’année 2003. L’indicateur « ventes de véhicules utilitaires » est quant à lui (en données cumulées à décembre 2004) en progression de 27,6 % par rapport à décembre 2003. Parallèlement, les encours de crédits d’équipement confirment la bonne tenue de l’investissement avec une progression de 3,5 % sur le trimestre et de 5,3 % entre le 31 décembre 2003 et le 31 décembre 2004.

A l’exception du secteur des Services aux entreprises, les chefs d’entreprises interrogés par l’IEOM, prévoient

d’investir sur les douze mois à venir dans leur secteur.

1-1-2 L’investissements des entreprises


3ème trim.2004

4ème trim.2004 Variations

Cumul de l'année 2003


Variation des cumuls

des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

INVESTISSEMENT DES ENTREPRISESImportations de biens d'équipement (en millions de F CFP) 5 717 7 038 + 23,1% 17 087 22 114 + 29,4%

Encours des crédits d'équipement (en millions de F CFP) 72 407 74 962 + 3,5% 71 198 74 962 + 5,3%

Ventes de véhicules utilitaires (en nombre) 630 623 - 1,1% 1 993 2 544 + 27,6%

Sources : Service des Douanes, Service des Mines, ISEE, IEOM

Encours bancaire des crédits à l’ensemble des secteurs1

(en millions de F CFP)

Coût du crédit aux entreprises (Taux moyen pondéré, en %)

Données brutes ---- Court terme ––– Moyen et long terme

9 0 0 0 0

1 0 0 0 0 0

1 1 0 0 0 0

1 2 0 0 0 0

1 3 0 0 0 0

1 4 0 0 0 0

1 5 0 0 0 0

1 6 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

4 , 0 0

5 , 0 0

6 , 0 0

7 , 0 0

8 , 0 0

9 , 0 0

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998

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1999

juill

et 1

999

janv

ier

2000

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et 2

000

janv

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2001

juill

et 2

001

janv

ier

2002

juill

et 2

002

janv

ier

2003

juill

et 2

003

janv

ier

2004

juill

et 2

004

Source : IEOM

Source : IEOM

Ensemble des secteurs (Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %)

Personnes morales interdites bancaires (en nombre)

0 %

1 0 %

2 0 %

mar

s-00

sept

-00

mar

s-01

sept

-01

mar

s-02

sept

-02

mar

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sept

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sept

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4 0 0

5 0 0

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1

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2e tr

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3e tr

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4

Source : IEOM Source : IEOM

Redressements et liquidations judiciaires (en nombre)

Liquidations judiciaires –Redressements judiciaires

0

1 0

2 0

3 0

4 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : Tribunal Mixte de Commerce

1 L’IEOM a augmenté le périmètre de son échantillon d’entreprises dans sa base de centralisation des risques depuis le second semestre 2004. De ce fait, les données sont difficilement comparables avec les périodes antérieures.

1-1-2 L’investissements des entreprises

1-1-3 Les conditions de financement et les indicateurs de vulnérabilité des entreprises


L’encours des concours bancaires d’après la centralis ation des risques de l’IEOM au 31 décembre 20041 a progressé

par rapport à l’encours au 30 septembre 2004 (+ 2,3 % en données brutes). Au 31 décembre 2004, la part des créances douteuses brutes est légèrement inférieure à celle au 30 septembre 2004,

soit 7,2 % du total des encours contre 7,9 % en septembre 2004. Le nombre de personnes morales touchées par une interdiction bancaire pour émission de chèques sans provision est

en augmentation sur l’année 2004, (530 personnes morales concernées soit + 8,1 % par rapport à décembre 2003). Au cours du quatrième trimestre 2004, l’évolution est de + 0,8 %.

Sur le quatrième trimestre de l’année 2004, le nombre de redressements et liquidations judiciaires a augmenté par

rapport à fin septembre 2004. Sur l’année 2004, le nombre de redressements judiciaires diminue alors que le nombre de liquidations judiciaires progresse.

jan./fév. 2002 juil./août 2002 jan./fév. 2003 juil./août 2003 jan./fév. 2004 juil./août 2004

CONDITIONS DE FINANCEMENTCoût du crédit aux entreprises (en %) :. moyenne pondérée des crédits à court terme 7,74 7,38 6,85 6,42 5,90 5,98

. moyenne pondérée des crédits à terme 6,28 6,38 6,01 5,21 5,12 4,93

. moyenne pondérée globale 7,18 7,03 6,59 6,02 5,66 5,64Source : IEOM

3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

INDICATEURS DE VULNERABILITEPersonnes morales en interdiction bancaire (en fin de trimestre) 526 530 + 0,8% 487 530 + 8,1%

Redressements judiciaires (en nombre) 13 20 + 53,8% 92 58 - 37,0%

Liquidations judiciaires (en nombre) 19 34 + 78,9% 50 84 + 68,0%

Sources : Tribunal Mixte du Commerce, IEOM

CONDITIONS DE FINANCEMENTsept-04 déc-04 Variation décembre- 03 décembre- 04 Variation

Encours des crédits tous secteurs confondus (en millions de F CFP) 152 297 155 725 + 2,3% 132 961 155 725 ns

sept-04 déc-04 Variation décembre- 03 décembre- 04 Variation

INDICATEURS DE VULNERABILITE

Ratio créances douteuses brutes/total des crédits (en %) 7,9% 7,2% - 0,7 pts 8,3% 7,2% - 1,2 pts


1-1-3 Les conditions de financement et les indicateurs de vulnérabilité des entreprises


1-2 Les ménages

Ventes de véhicules de tourisme neufs (en nombre)

Importations de meubles, art ménager, entretien ou équipement de la maison (en millions de F CFP)

Données brutes — Tendance — Données CVS — Tendance —

1 0 0 0

1 3 0 0

1 6 0 0

1 9 0 0

2 2 0 0

2 5 0 0

2000 2001 2002 2003 2004

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

2000 2001 2002 2003 2004 Source : Concessionnaires automobiles Source : Service des Douanes

Importations d’articles d’habillement et chaussures (en millions de F CFP)

Importations de produits alimentaires, boissons et tabac (en millions de F CFP)


5 0 0

6 0 0

7 0 0

8 0 0

9 0 0

1 0 0 0

2000 2001 2002 2003 20042500

3000

3500

4000

4500

5000

2000 2001 2002 2003 2 0 0 4 Source : Service des Douanes Source : Service des Douanes

Le quatrième trimestre 2004 marque un redressement de la consommation des ménages. Les encours de crédits de

trésorerie progressent de 1,7 % par rapport à septembre 2004 et de 2,9 % en glissement annuel (les « importations de meubles, art ménager, entretien ou équipement de la maison », les « importations de produits alimentaires, boissons et tabac » et les « importations d’articles d’habillement et chaussures » augmentent respectivement de 19,6 %, 40,2 % et 10,3 % par rapport au trimestre précédent). Seules les « ventes de véhicules de tourisme neufs » reculent de 10 % par rapport au trimestre précédent.

3ème trim.2004





des années

(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

CONSOMMATION DES MENAGES

Importations de meubles, art ménager, entretien ou équipement de la maison (en millions de F CFP) 1 255 1 501 + 19,6% 5 131 5 417 + 5,6%

Ventes de véhicules de tourisme neufs (en nombre) 1 706 1 536 - 10,0% 7 179 6 949 - 3,2%

Importations d'articles d'habillement (en millions de F CFP) 763 842 + 10,3% 3 367 3 451 + 2,5%

Importations de produits alimentaires (en millions de F CFP) 3 739 5 241 + 40,2% 15 933 17 047 + 7,0%

Encours bancaires des crédits de trésorerie (en millions de F CFP) 37 265 37 913 + 1,7% 36 834 37 913 + 2,9%Sources : Service des Douanes, Service des Mines, ISEE, IEOM

1-2-1 L’évolution de la consommation des ménages


Nombre de logements individuels autorisés et

achevés (en nombre)

Logements autorisés (données brutes) — Logements achevés (données brutes) —

Encours bancaires des crédits à l’habitat (Ménages) (en millions de F CFP)

données CVS —

tendance —

0

200

400

600

800

1000

2000 2001 2002 2003 2004

9 0 0 0 0

1 0 5 0 0 0

1 2 0 0 0 0

1 3 5 0 0 0

1 5 0 0 0 0

1 6 5 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Sources : Direction de l’équipement de la Province Sud et Direction de l’Aménagement de la Province Nord

Source : IEOM

L’encours bancaire de crédits à l’habitat accordés aux ménages par les établissements de la place continue sa

progression (+ 5,5 % par rapport au trimestre précédent et + 10,1% par rapport à décembre 2003). Au cours du quatrième trimestre 2004, les indicateurs logements individuels achevés et autorisés enregistrent une hausse, respectivement + 52,6 % et + 7,6 %. Cependant, sur l’année l’évolution de ces mêmes indicateurs est contrastée (- 25,7 % pour les logements achevés et + 37,3 % pour les logements autorisés) par rapport à 2003

3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

INVESTISSEMENT IMMOBILIER DES MENAGES

Logements individuels achevés en Province Sud et en Province Nord (en nombre) 156 238 + 52,6% 1 106 822 - 25,7%

Logements individuels autorisés en Province Sud et en Province Nord (en nombre) 668 719 + 7,6% 1 858 2 551 + 37,3%

Encours bancaires des crédits à l'habitat (en millions de F CFP) 139 282 146 991 + 5,5% 133 550 146 991 + 10,1%Sources : ISEE, IEOM

1-2-2 L’investissement immobilier des ménages


Incidents de paiement sur chèques (en nombre)

Décisions de retraits de cartes bancaires stock en fin de trimestre (en nombre)

2 0 0 0

3 0 0 0

4 0 0 0

5 0 0 0

6 0 0 0

7 0 0 0

1er t

rim 0

0

3e tr

im 0

0

1er t

rim 0

1

3e tr

im 0

1

1er t

rim 0

2

3e tr

im 0

2

1er t

rim 0

3

3e tr

im 0

3

1er t

rim 0

4

3e tr

im 0

4

3 0 0

6 0 0

9 0 0

1 2 0 0

1 5 0 0

1 8 0 0

2 1 0 0

2 4 0 0

1er t

rim

00

3e tr

im 0

0

1er t

rim

01

3e tr

im 0

1

1er t

rim

02

3e tr

im 0

2

1er t

rim

03

3e tr

im 0

3

1er t

rim

04

3e tr

im 0

4


Personnes physiques interdites bancaires

stock en fin de trimestre (en nombre)

2 0 0 0

3 0 0 0

4 0 0 0

5 0 0 0

6 0 0 0

7 0 0 0

4e tr

im 0

1

1er t

rim

02

2e tr

im 0

2

3e tr

im 0

2

4e tr

im 0

2

1er t

rim

03

2e tr

im 0

3

3e tr

im 0

3

4e tr

im 0

3

1er t

rim

04

2e tr

im 0

4

3e tr

im 0

4

4e tr

im 0

4

Source : IEOM

Les principaux indicateurs signalent une détérioration de la vulnérabilité de la trésorerie des ménages au cours de

l’année 2004. Ainsi, les incidents de paiement sur chèques, les décisions de retraits de cartes bancaires et le nombre de personnes

physiques interdites bancaires ont augmenté de respectivement de 20,9 %, 10,5 % et 1,2 % par rapport à décembre 2003. Au cours du quatrième trimestre 2004, le nombre de décisions de retrait de cartes bancaires est en diminution de 9,3 % par rapport au troisième trimestre 2004 alors que les incidents de paiement ont progressé de 2,6 % et les personnes physiques en interdiction bancaire ont évolué de + 0,7 %.

3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

INDICATEURS DE VULNERABILITEPersonnes physiques en interdiction bancaire (en fin de trimestre) 4 690 4 725 + 0,7% 4 667 4 725 + 1,2%

Décisions de retrait de cartes bancaires (en nombre) 248 225 - 9,3% 1 049 1 159 + 10,5%

Incidents de paiement sur chèques (en nombre) 3 678 3 774 + 2,6% 13 065 15 792 + 20,9%

Sources : Service des Douanes, Service des Mines, ISEE, IEOM

1-2-3 La vulnérabilité de la trésorerie des ménages


1-3 Les indicateurs macro-économiques

L’emploi Demandes d’emploi en fin de mois (stock)

Demandes enregistrées en fin de mois Variations mensuelles brutes en glissement annuel

Données CVS — Tendance —

7 000

8 000

9 000

10 000

11 000

12 000

2000 2001 2002 2003 2004

- 1 0 %

- 5 %

0 %

5 %

1 0 %

1 5 %

2 0 %

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : Agence pour l’emploi Offres d’emploi en fin de mois (stock)

Offres enregistrées en fin de mois Variations mensuelles en glissement annuel (en %)


0

200

400

600

800

1 000

2000 2001 2002 2 0 0 3 2004

- 1 0 0 %

- 5 0 %

0 %

5 0 %

1 0 0 %

1 5 0 %

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : Agence pour l’emploi Les salaires

Les prix

Salaire minimum garanti horaire (en F CFP) Indice des prix à la consommation Données brutes — Glissement annuel (en %) — Données brutes (en indice) — Glissement annuel (en %) —

4 0 0

4 5 0

5 0 0

5 5 0

6 0 0

6 5 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4- 1 0 %

0 %

1 0 %

2 0 %

3 0 %

4 0 %

1 0 0

1 0 5

1 1 0

1 1 5

1 2 0

1 2 5

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 40 %

1 %

2 %

3 %

4 %

5 %

Source : Journal Officiel de la Nouvelle-Calédonie Source : ISEE

Le commerce extérieur

Importations (en milliards de F CFP) Données brutes n Tendance —

Exportations (en milliards de F CFP) Données brutes n Tendance —

2 0 0 0 0

3 0 0 0 0

4 0 0 0 0

5 0 0 0 0

6 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

1 0 0 0 0

1 5 0 0 0

2 0 0 0 0

2 5 0 0 0

3 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : Service des Douanes Source : Service des Douanes


Taux de couverture trimestriel des importations par les exportations

(en %)

2 0 %

3 0 %

4 0 %

5 0 %

6 0 %

7 0 %

8 0 %

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : Service des Douanes

L’énergie

Ventes d’électricité basse tension (en milliers de kWh)

Données CVS—

Tendance —

Ventes d’électricité moyenne tension (en milliers de kWh)

Données CVS—

Tendance —

5 5 0 0 0

6 0 0 0 0

6 5 0 0 0

7 0 0 0 0

7 5 0 0 0

8 0 0 0 0

8 5 0 0 0

9 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

3 0 0 0 0

3 5 0 0 0

4 0 0 0 0

4 5 0 0 0

5 0 0 0 0

5 5 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Sources : EEC - ENERCAL Sources : EEC - ENERCAL

En raison de la mise en place d’un nouveau logiciel pour le traitement statistique de la demande et de l’offre

d’emploi, l’agence pour l’emploi n’est momentanément pas en mesure de diffuser les données. Les dernières statistiques disponibles du marché du travail sont donc celles du mois de mars 2004.

L’inflation (+ 0,9 % en glissement annuel) est modérée en décembre 2004. Le SMG est resté à 104 542 F CFP entre le

mois de mai et le mois de décembre 2004. Il a été revu à 110 000 F CFP en janvier 2005. En 2004, le taux de couverture des importations par les exportations s’améliore et atteint 59,7 % en gagnant 9,2

points par rapport à 2003. Ainsi, en 2004 les exportations en valeur atteignent 93,5 milliards de F CFP (+13,0 % par rapport à 2003). Les exportations de minerai et de produits métallurgiques qui représentent 90,0 % de la valeur totale des exportations cumulées à décembre 2004 ont progressé de respectivement de 65,8 % (15,8 milliards de F CFP) pour le minerai et 4,4 % pour les produits de fusion (68,8 milliards de F CFP) par rapport à 2003. Par ailleurs, les importations en valeur ont diminué de 4,3 % de 2003 à 2004. Cette baisse est à relativiser si l’on tient compte des deux Airbus importés en 2003 pour un montant de 24 milliards de F CFP et d’un troisième importé en 2004 pour un montant de 4,9 milliards de F CFP. Déduction faite de ces montants, la valeur des importations en 2004 serait supérieure de 8,6 % par rapport à 2003.

Sur le quatrième trimestre 2004, les ventes d’électricité basse tension et moyenne tension ont augmenté par rapport

au troisième trimestre 2004 (+ 2,7 % et + 21,4 %).

1-3 Les indicteurs maco-économiques


Nota : Les différences observées entre les valeurs brutes indiquées dans les tableaux et les données graphiques résultent de l’incidence des variations saisonnières.

Sept-04(1)

Déc-04(2)

Variations (2) / (1)

Variations sur 12 mois

Variations depuis le début

de l'année

PRIX (Source : ISEE)*

Indice des prix à la consommation (basse 100 : décembre 1992) 120,1 120,3 0,17% + 0,9% + 0,9%

sept-03 déc-03 mars-04 mai-04 déc.04

LE SALAIRE MINIMUM GARANTI (Source : JONC)Salaire horaire minimum garanti (en F CFP) 611,90 611,90 615,51 618,59 618,59

3ème trim.2004





des années (1) (2) (2)/(1) 2004 /2003

L'EMPLOI (Source : Agence pour l'emploi)

Statistiques de stock (en fin de mois)

Demandes d'emploi nd nd ns ///////// ///////// //////////Offres d'emploi nd nd ns ///////// ///////// //////////

Statistiques de flux (au cours du mois)

Nouveaux demandeurs d'emplois enregistrés nd nd ns 47 474 nd ns

Offres d'emplois nouvelles enregistrées nd nd ns 5 827 nd ns

Demandes d'emplois sorties nd nd ns 39 987 nd ns

Offres d'emplois sorties nd nd ns 8 087 nd ns

dont placement A.P.E. nd nd ns 3 181 nd ns

COMMERCE EXTERIEUR (Sources : ISEE - Sce des Douanes - Sce des Mines)

Importations (p)En valeur (en millions de F CFP) 36 041 41 804 16,0% 163 869 156 768 -4,3%

En volume (en tonnes) 306 300 385 500 25,9% 1 373 300 1 394 500 1,5%

Exportations (p)

En valeur (en millions de F CFP) 27 440 25 997 -5,3% 82 757 93 527 13,0%

En volume (en tonnes) 1 300 000 1 018 000 -21,7% 3 616 000 4 061 000 12,3%

Taux de couverture des importations par les exportations en valeur 76,1% 62,2% - 13,9 pts 50,5% 59,7% + 9,2 pts

ENERGIE (Sources : ENERCAL - EEC)

Electricité produite (en millions de kWh) 411 471 14,6% 1 755 1 666 -5,1%

D'origine hydraulique 77 83 7,8% 324 326 0,6%

D'origine thermique 334 388 16,2% 1 431 1 340 -6,4%

Electricité consommée (en millions de kWh) 452 636 40,7% 1 711 1 848 8,0%

Distribution S.L.N. 285 327 14,7% 1 222 1 105 -9,6%

Distribution E.E.C. 88 95 8,0% 373 370 -0,8%

Distribution ENERCAL 79 214 170,9% 116 373 221,6%

Ventes d'électricité (en millions de kWh)Basse tension 75 77 2,7% 296 320 8,1%

Moyenne tension 42 51 21,4% 186 195 4,8%

* Les indices sont arrondis. Leurs variations et rythmes annuels le sont également, mais sont toutefois calculés sur les valeurs exactes (avant arrondis)(p) Données provisoires pour l'année 2004nd : non disponiblens : non significatif


2-1 Agriculture, élevage, pêche et aquaculture

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur « Agriculture, élevage, pêche et aquaculture »1 au 31 décembre 2004

- 8 0 , 0 %

- 6 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

0 , 0 %

2 0 , 0 %

4 0 , 0 %

6 0 , 0 %

8 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 7 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

1 0 , 0 %

3 0 , 0 %

5 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 7 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

1 0 , 0 %

3 0 , 0 %

5 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5

Source et réalisation : IEOM (données trimestrielles CVS)

1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 19 entreprises (268 salariés) du secteur « agriculture, élevage, pêche et aquaculture » pour 10 réponses (182 salariés).

2-Analyse sectorielle


2.1-Agriculture, élevage, pêche et aquaculture

Evolution des prix de vente

-80,0%

-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%

40,0%

60,0%

80,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Dim

inut

ion

A

ugm

enta

tion

Evolution des effectifs

-80,0%

-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%

40,0%

2001 2002 2003 2004


Dim

inut

ion

A

ugm

enta

tion


-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%

40,0%

60,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Dég

rada

tion

A

mél

iora

tion


-5,0%

-4,0%

-3,0%

-2,0%

-1,0%

0,0%

1,0%

2,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Infé

rieur

s

S

upér

ieur

s


-40,0%

-30,0%

-20,0%

-10,0%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Infé

rieur

s

S

upér

ieur

s

Selon les professionnels du secteur interrogés,

l’activité se serait contractée au cours du quatrième trimestre 2004.

Globalement, les chefs d’entreprises estiment

qu’en dépit d’une baisse significative des effectifs au cours du trimestre écoulé, les charges seraient restées dégradées. Par ailleurs, les situations de trésorerie auraient continué à se détériorer dans un contexte de diminution importante des prix de vente. Les délais de règlements se seraient quant à eux réduits.

L’année 2004 a été une année plutôt morose

pour le secteur de l’agriculture. Au premier trimestre, l’activité orientée à la hausse s’accompagnait de situations de trésorerie contenues à l’intérieur de la moyenne longue période alors que sur les deuxième troisième et quatrième trimestre de l’année 2004, ces mêmes indicateurs étaient dégradés. Quand aux charges d’exploitation elles sont apparues maîtrisées jusqu’au deuxième trimestre 2004.

Les prévisions établies par les professionnels

pour le premier trimestre 2005 font état d’une nette reprise de l’activité. Par ailleurs, en dépit de l’annonce d’une hausse des effectifs , les charges d’exploitation devraient s’alléger. Sous l’effet d’un allongement des délais de règlement conjugué à une baisse des prix de vente, les trésoreries devraient continuer à se dégrader.


La filière bovine

Abattages de viande bovine (en tonnes) Importations de viande bovine (en tonnes)


6 5 0

7 0 0

7 5 0

8 0 0

8 5 0

9 0 0

9 5 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 0

5 0

1 0 0

1 5 0


La filière porcine

Abattages de viande porcine (en tonnes) Importations de viande porcine (en tonnes)


2 0 0

2 5 0

3 0 0

3 5 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 0

5 0

1 0 0


La filière aquacole

Ventes de crevettes (en tonnes) Production de crevettes (en tonnes)


0

2 0 0

4 0 0

6 0 0

8 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 40

2 0 0

4 0 0

6 0 0

8 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : SOPAC Source : SOPAC

Entre 2003 et 2004 (données cumulées), les importations de viande en tonnes progressent de 24,9 % pour la viande bovine et 46,1 % pour la viande porcine. Les abattages de viande bovine progressent quant à elles de 1,6 % pour l’année 2004. En revanche, les abattages de viande porcine sont stables (+ 0,4 %) par rapport à 2003. Par ailleurs, la production de crevettes en 2004 progresse de 23,6 % par rapport à 2003 alors que les ventes diminuent de 1,4 % en glissement annuel.



La filière pêche

Exportations de poissons, crustacés et mollusques (en tonnes)


2 0 0

4 0 0

6 0 0

8 0 0

1 0 0 0

1 2 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : Service des Douanes

Secteur « Agriculture, élevage, pêche et

aquaculture »1 (encours bancaire des crédits en millions de F CFP)

Secteur « Agriculture, pêche, élevage et aquaculture »

(Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %)

Données Brutes

5 0 0 0

5 5 0 0

6 0 0 0

6 5 0 0

7 0 0 0

7 5 0 0

8 0 0 0

8 5 0 0

9 0 0 0

0 %

1 0 %

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juin

-04

sept

-04

déc-

04


3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

ELEVAGE (Sources : ISEE - OCEF)

Abattages contrôlés (en tonnes)

Viande bovine 830 780 - 6,0% 3 070 3 120 + 1,6%

Viande porcine 308 302 - 1,9% 1 180 1 185 + 0,4%

Importations de viandes

Viande bovine. en tonnes 33 115 + 248,5% 237 296 + 24,9%

. en millions de F CFP 45 72 + 60,0% 174 225 + 29,3%

Viande porcine. en tonnes 46 52 + 13,0% 128 187 + 46,1%

. en millions de F CFP 11 16 + 45,5% 36 46 + 27,8%

AQUACULTURE (Source : SOPAC)

Production de crevettes (en tonnes) 246 94 - 61,8% 1 529 1 890 + 23,6%

Ventes de crevettes (en tonnes) 303 371 + 22,4% 1 454 1 434 - 1,4%

PECHE (Source : Service des Douanes)

Exportations de poissons, crustacés et mollusques. en tonnes 911 352 - 61,4% 3 000 2 721 - 9,3%

. en millions de F CFP 849 228 - 73,2% 2 684 2 848 + 6,1%


Encours bancaires des crédits du secteur 8 751 8 698 - 0,6% 5 906 8 698 ns

Sources : Service des Douanes, Service des Mines, ISEE, IEOM 1 L’IEOM a augmenté le périmètre de son échantillon d’entreprises dans sa base de centralisation des risques depuis le second semestre 2004. De ce fait, les données sont difficilement comparables avec les périodes antérieures.



2-2 Industries agro-alimentaires

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur des industries « Agro-alimentaires »1 au 31

décembre 2004

- 5 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 7 0 , 0 %

- 6 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

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- 1 0 , 0 %

0 , 0 %

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3 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5

é v o l u t i o n d e l a t r é s o r e r i e p r é v i s i o n d e l a t r é s o r e r i e t e n d a n c e d e l a t r é s o r e r i e m o y e n n e l o n g u e p é r i o d e

Source et réalisation : IEOM (données trimestrielles CVS) 1L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 15 entreprises (568 salariés) du secteur agro-alimentaire pour 9 réponses (385 salariés).



-20,0%

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0,0%

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2001 2002 2003 2004 2005


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2001 2002 2003 2004 2005


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2001 2002 2003 2004 2005


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2001 2002 2003 2004 2005


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30,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Infé

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s

S

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ieur

s

2004 a été une année contrastée dans le secteur

agro-alimentaire. L’activité s’est redressée au second semestre, alors que les charges n’ont cessé de se dégrader au cours de l’année. Les situations de trésorerie quant à elles, se sont dégradées au deuxième et au troisième trimestres avant de se redresser au dernier trimestre 2004.

Ainsi, contrairement aux prévisions pessimistes

formulées sur l’activité lors de la précédente enquête de l’IEOM, les industriels du secteur agro-alimentaire affichent pour le quatrième trimestre 2004, un avis globalement positif.

Les charges d’exploitation auraient continué leur

dégradation, en liaison avec une hausse des effectifs sur la période considérée. Les situations de trésorerie se seraient largement améliorées, en dépit d’une réduction des prix de vente et d’un allongement des délais de paiement.

Les stocks de matières premières seraient

inférieurs à la normale alors que les stocks de produits finis seraient supérieurs.

Les perspectives pour le premier trimestre de

l’année 2005 font état d’une augmentation de l’activité. Le niveau des charges se dégraderait parallèlement à une augmentation anticipée des effectifs. D’autre part, la hausse prévue des prix de vente conjuguée à une relative stabilité des délais de règlement devrait limiter la détérioration des situations de trésorerie pour le premier trimestre 2005.

2.2-Industries agro-alimentaires


Importations de céréales (en tonnes)

(y compris alimentation animale) Importations de lait en poudre (en tonnes)

Données Brutes — Tendance — Données brutes — Tendance —

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

2000 2001 2002 2003 2 0 0 4

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300

400

500

600

700

2 0 0 0 2001 2002 2 0 0 3 2004

Source : Services des Douanes Source : Services des Douanes

3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES Céréales (en tonnes) 5 217 7 584 + 45,4% 26 471 25 728 - 2,8%

Lait en poudre (en tonnes) 454 572 + 26,0% 2 075 2 024 - 2,4%

Sources : Service des Douanes

2.2-Industries agro-alimentaires


2-3 Industries minières et métallurgiques

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise des « Mines et de la métallurgie »1 au 31 décembre 2004

- 3 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

0 , 0 %

1 0 , 0 %

2 0 , 0 %

3 0 , 0 %

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9 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 1 0 0 , 0 %

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- 4 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 1 0 0 , 0 %

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- 2 0 , 0 %

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1 0 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5



1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 12 entreprises (3 085 salariés) des « mines et de la métallurgie » pour 5 réponses (2 306 salariés).



-150,0%

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2001 2002 2003 2004 2005


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2001 2002 2003 2004 2005


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n

L’activité du secteur de la mine/métallurgie orientée

à la hausse sur l’ensemble de l’année se serait accélérée au trois ième et surtout quatrième trimestre 2004. Les charges d’exploitation se seraient sensiblement alourdies sur les deuxième et troisième trimestres 2004. Enfin, les situations de trésorerie ont été positives sur le premier et le dernier trimestre 2004. Il convient de rappeler qu’entre mars et juin 2004 la production de métal a été pénalisée par les travaux de remplacement de l’un des plus anciens fours de la SLN. Ce chantier a été réalisé dans cadre du projet 75 000 tonnes de la SLN.

Selon les chefs d’entreprises interrogés par

l’IEOM, l’activité de la mine métallurgie aurait fortement progressé au quatrième trimestre 2004. Les effectifs auraient continué à augmenter mais dans des proportions moindres qu’au trimestre précédent contribuant ainsi à une dégradation moins rapide des charges. Les situations de trésorerie seraient jugées favorables en liaison avec la bonne tenue des prix de vente sur la période. Les stocks de produits finis sont quant à eux jugés inférieurs à la normale mais relativement proches de la moyenne longue période. Enfin, les délais de paiement auraient été jugés satisfaisants .

Au cours du prochain trimestre, l’activité devrait

poursuivre son dynamisme alors que les charges devraient s’alléger dans un contexte de stabilisation des effectifs. Par ailleurs, les situations de trésorerie devraient continuer à s’améliorer.

2.3-Industries minières et métallurgiques


Production de produits miniers (en milliers de tonnes) Exportation de produits miniers (en milliers de tonnes) Données CVS — Tendance — Données CVS — Tendance —

1 0 0 0

1 3 0 0

1 6 0 0

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2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 5 0 0

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1 7 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : Service des Mines Source : Service des Mines

Production de produits métallurgiques (en tonnes) Exportations de produits métallurgiques (en tonnes) Données CVS — Tendance — Données CVS — Tendance —

1 1 0 0 0

1 2 0 0 0

1 3 0 0 0

1 4 0 0 0

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1 6 0 0 0

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2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 41 1 0 0 0

1 2 0 0 0

1 3 0 0 0

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1 5 0 0 0

1 6 0 0 0

1 7 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : Service des Mines Source : Service des Mines

Stock de minerai en bord de mer (en milliers de ton nes humides, fin de trimestre)

Emploi sur mines (en nombre)

0

3 0 0

6 0 0

9 0 0

1 2 0 0

1 5 0 0

G a r n i é r i t e s L a t é r i t e s

2 0 0 0 2 0 0 42 0 0 32 0 0 22 0 0 1

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1 0 0 0

1 2 0 0

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1 6 0 0

1 8 0 0

2 0 0 0

S L N e t a u t r e s m i n e u r s R o u l e u r s ( 1 ) C o n t r a c t e u r s e t i n t e r m i t t e n t s ( 2 )

2 0 0 0 2 0 0 42 0 0 32 0 0 22 0 0 1

Source : Service des Mines Source : Service des Mines 1 Nombre de véhicules 2 Sous-traitants effectuant des prestations de transport

terrestre de tous types (transport de personnel, de tout-venant, de marchandises, d'échantillons...) et personnel employé occasionnellement pour les chargements de minéraliers (chargeurs de wharfs, hommes de chaîne, grutiers...).

Au cours de l’année 2004, le marché mondial du nickel est resté tendu dans un contexte de forte demande globale de nickel émanant notamment de la Chine. Sur les douze mois de l’année 2004, le cours du nickel au LME atteint 6,27 USD/lb en moyenne, contre 4,37 USD/lb en 2003, soit une hausse de 43,6%. Cette augmentation est à tempérer par la baisse du dollar (- 9,10 % en moyenne entre décembre 2003 et décembre 2004). Ramené en F CFP, le prix moyen de la livre de nickel s’est renchéri de 36,7 % sur un an (602,6 F CFP en moyenne en 2004 contre 462,0 F CFP en 2003).

En Nouvelle-Calédonie, sur l’année 2004, la production minière en volume a progressé de 5,4 % (données brutes cumulées) par rapport à 2003. Parallèlement, la baisse de la production de métal liée aux travaux de remplacement de l’un des trois fours de l’usine de Doniambo entre mars et juin, se réduit et s’affiche à 10,3 % entre décembre 2003 et décembre 2004 (contre - 19,3 % entre juin 2003 et juin 2004 et 17,0 % entre septembre 2003 et septembre 2004). Par ailleurs, les exportations en volume de produits miniers progressent de 13,8 % entre décembre 2003 et décembre 2004. Enfin, les exportations de produits métallurgiques cumulées depuis le début de l’année 2004 diminuent de 10,2 % alors qu’elles s’affichaient à - 18,3 % entre septembre 2003 et septembre 2004.

Dans le cadre du Dispositif d’aide à l’investissement outre-mer, l’Etat a donné son agrément au projet de construction de l’usine Goro-Nickel pour un montant d’environ 43 milliards de F CFP. Cet agrément intervenu en fin d’année permettra au projet de bénéficier de la défiscalisation dès l’exercice 2005.

Les trois provinces de Nouvelle-Calédonie sont officiellement entrées à hauteur de 10 % dans le capital de Goro-Nickel. En effet, le 11 février à Paris, Philippe Gomes et Néko Hnépéune, respectivement présidents des Provinces sud et des îles Loyauté ainsi que Victor Tutugoro, vice-président de la province nord, ont signé les statuts de la Société de participation minière du sud calédonien (SPMSC) qui portent cette participation des provinces dans le capital de Goro Nickel.



Prix du minerai de nickel au LME en moyenne

mensuelle (En USD la livre )

Cours du dollar US / F CFP (moyenne mensuelle)

1 , 0 0

2 , 0 0

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04

Source : Service des Mines Source : Service des Mines

Secteur « Mines et métallurgie » 1

(encours bancaire des crédits en millions de F CFP)

Secteur « Mines et métallurgie »

(Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %) Données Brutes

1 0 0 0

2 0 0 0

3 0 0 0

4 0 0 0

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3ème trim.2004

4ème trim.2004 Variations Prix moyen Prix moyen Variation

(1) (2) (2) / (1) 2003 2004 2004/2003

Prix du minerai de nickel (Source : Service des Mines)

London Metal Exchange (cours moyen en USD la livre au comptant)6,35 6,39 + 0,6% 4,37 6,27 43,6%

3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

MINERAI DE NICKEL (Source : Service des Mines)

Production : en milliers de tonnes humides (1) 2 024 1 635 - 19,2% 6 625 6 980 + 5,4%

Exportations : en milliers de tonnes humides (2) 1 243 956 - 23,1% 3 385 3 852 + 13,8%

Part de la production exportée (2)/(1) 61,4% 58,5% - 2,9 pts 51,09% 55,19% + 4,3 pts

Valeur FAB des exportations (p) (en millions de F CFP) 5 358 3 869 - 27,8% 9 544 15 826 + 65,8%

Valeur moyenne de la tonne humide exportée en F CFP 4 311 4 047 - 6,1% 11 156 16 334 + 46,4%

METALLURGIE (Source : Service des Mines)Production (en tonnes de nickel contenu) 13 820 16 453 + 19,1% 61 523 55 180 - 10,3%

Mattes 3 680 3 566 - 3,1% 10 857 12 164 + 12,0%

Ferronickels 10 140 12 887 + 27,1% 50 666 43 016 - 15,1%

Exportation (en tonnes de nickel contenu) 14 838 16 935 + 14,1% 62 479 56 113 - 10,2%

Mattes 3 310 4 328 + 30,8% 11 065 12 724 + 15,0%

Ferronickels 11 528 12 607 + 9,4% 51 414 43 389 - 15,6%

Valeur FAB des exportations (en millions de F CFP) 20 171 20 586 + 2,1% 65 893 68 791 + 4,4%


Encours des crédits du secteur (en millions de F CFP) 4 287 3 395 - 20,8% 3 908 3 395 nsSources : Service des Mines, ISEE, IEOM




2-4 Industries diverses

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise des « Industries diverses »1 au 31 décembre 2004

- 1 5 , 0 %

- 5 , 0 %

5 , 0 %

1 5 , 0 %

2 5 , 0 %

3 5 , 0 %

4 5 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 5 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

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- 1 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 5 0 , 0 %

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3 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5



1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 31 entreprises (1 080 salariés) du secteur industriel (hors industrie agro-alimentaire, industrie minière et métallurgique) pour 23 réponses (901 salariés).



-40,0%

-30,0%

-20,0%

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30,0%


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2001 2002 2003 2004 2005


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-60,0%

-50,0%

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2001 2002 2003 2004 2005


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50,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des stocks de matière premières prévision des stocks tendance des stocks moyenne longue période

Infé

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s

S

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-20,0%

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0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des stocks de produits finis prévision des stocks tendance des stocks moyenne longue période

Dim

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Aug

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tatio

n

L’année 2004 est apparue contrastée pour les

entreprises du secteur des autres industries. L’activité bien orientée au premier trimestre, se serait détériorée sur les deux trimestres suivants pour fortement augmenter en fin d’année. Les charges auraient été sensiblement élevées sur le premier trimestre puis leur rythme de dégradation a ralenti tout au long de l’année. Les situations de trésorerie dégradées au cours des trois premiers mois de 2004, se sont rapprochées de l’équilibre au second trimestre pour se redresser à partir du troisième trimestre.

Selon les industriels interrogés (hors secteur

agroalimentaire et secteur minier et métallurgique), l’activité se serait fortement développée au quatrième trimestre 2004.

Parallèlement à la hausse d’activité, les charges

d’exploitation des entreprises apparaîtraient légèrement dégradées dans un contexte de forte hausse des effectifs. Les situations de trésorerie se seraient sensiblement améliorées au cours du trimestre considéré sous l’effet d’une révision à la hausse des prix de vente. Globalement, les délais de paiement de la clientèle se seraient détériorés.

Au quatrième trimestre 2004, les stocks de

matières premières seraient considérés dans la moyenne longue période alors que les produits finis seraient légèrement supérieurs à cette même moyenne.

S’agissant des perspectives, les dirigeants du

secteur anticipent un développement d’activité moins marqué qu’au trimestre précédent. Dans un contexte d’effectifs en augmentation moins rapide, les charges d’exploitation se rapprocheraient de l’équilibre. En revanche, en dépit de la hausse prévisionnelle des prix de vente, les situations de trésorerie se dégraderaient sous l’effet de l’allongement des délais de paiement.

2.4-Industries diverses


Importations de métaux (en tonnes)

Données brutes — Tendance —

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

2000 2 0 0 1 2002 2003 2 0 0 4

Source : Service des douanes

Secteur « Industries diverses » 1 (hors mines et métallurgie)

(encours bancaire des crédits en millions de F CFP)

Secteur « Industries diverses » (Hors mines) (Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %)

Données Brutes

9 0 0 0

1 0 0 0 0

1 1 0 0 0

1 2 0 0 0

1 3 0 0 0

1 4 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

0 %

8 %

1 5 %m

ars-

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-00

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-01

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sept

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sept

-03

mar

s-04

sept

-04


3ème

trim.20044ème

trim.2004 VariationsCumul de l'année

2003Cumul de l'année

2004


des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

INDUSTRIES DIVERSES

Importations de métaux (en tonnes) 1 801 2 015 + 11,9% 5 293 7 023 + 32,7%


Encours bancaires des crédits du secteur (en M.XPF) 12 149 13 317 + 9,6% 13 554 13 317 ns

Sources : Service des Douanes, IEOM Les importations de métaux avec 2 015 tonnes ont augmenté de 11,9 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2004 et de 32,7 % en glissement annuel.


2.4-Industries diverses


2-5 Bâtiment et Travaux publics

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur « Bâtiment et Travaux publics »1 au 31 décembre 2004

- 7 0 , 0 %

- 6 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

0 , 0 %

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2 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 6 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

0 , 0 %

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4 0 , 0 %

6 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 7 0 , 0 %

- 6 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

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- 1 0 , 0 %

0 , 0 %

1 0 , 0 %

2 0 , 0 %

3 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5



1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 108 entreprises (2 456 salariés) du secteur du BTP pour 32 réponses (1 779 salariés).



-60,0%

-50,0%

-40,0%

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-10,0%

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2001 2002 2003 2004 2005


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2001 2002 2003 2004 2005


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-45,0%

-35,0%

-25,0%

-15,0%

-5,0%

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2001 2002 2003 2004 2005


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25,0%

30,0%

35,0%

40,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des stocks de matière premières prévision des stocks tendance des stocks moyenne longue période

Infé

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s


-10,0%

0,0%

10,0%

20,0%

2001 2002 2003 2004 2005

évolution des stocks de produits finis prévision des stocks tendance des stocks moyenne longue période

Infé

rieur

s

S

upér

ieur

s

Après avoir connu un important regain sur le

premier semestre 2004, l’activité se serait ensuite légèrement contractée. Les charges ont continué à se dégrader en 2004, alors que les situations de trésorerie auraient eu tendance à se dégrader de moins en moins.

Contrairement aux prévisions pessimistes

formulées lors de la dernière enquête par les dirigeants du secteur, la réduction d’activité observée sur le quatrième trimestre 2004 serait restée limitée.

Les charges d’exploitation se seraient encore

alourdies, face à une hausse des effectifs (particulièrement dans le secteur des « Travaux Publics »). Les situations de trésorerie tendraient à se stabiliser en particulier dans le sous-secteur du bâtiment, face à une hausse des prix de vente.

Les stocks de matières premières seraient stables

tandis que les stocks de produits finis seraient jugés inférieurs à la normale sur le quatrième trimestre 2004.

Concernant les perspectives pour le premier

trimestre 2005, le niveau de l’activité du sous secteur du « bâtiment » devrait se dégrader, alors que les « travaux publics » verraient leur activité s’améliorer. Les charges d’exploitation devraient se stabiliser en liaison avec une stabilité des effectifs prévue. D’autre part, les situations de trésorerie s’amélioreraient parallèlement à une hausse des prix et une stabilisation des délais de paiement.

2.5-Bâtiment et travaux publics


Nombre de constructions à usage d'habitation (en nombre)

Ventes de ciment (en tonnes)

Constructions autorisées (données CVS) — Constructions achevées (données CVS) —

Données brutes —

Tendance —

0

2 0 0

4 0 0

6 0 0

8 0 0

1 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 18 000

20 000

22 000

24 000

26 000

28 000

30 000

2000 2001 2002 2003 2004 Sources : Direction de l’équipement de la Province Sud

et Direction de l’Aménagement de la Province Nord Source : Holcim (Nouvelle-Calédonie) anciennement « Ciments de Numbo »

Index B.T. 21

Effectifs du BTP1 (en nombre) — Glissement annuel (en %)

–

1,0 %

2,0 %

3,0 %

4,0 %

5,0 %

2000 2001 2002 2 0 0 3 2004

4 0 0 0

4 5 0 0

5 0 0 0

5 5 0 0

6 0 0 0

6 5 0 0

7 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : ISEE Source : Direction du Travail

Encours bancaires des crédits à l’habitat (en millions de F CFP)


9 0 0 0 0

1 0 5 0 0 0

1 2 0 0 0 0

1 3 5 0 0 0

1 5 0 0 0 0

1 6 5 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Source : IEOM

Secteur « Bâtiment et travaux publics » 2 (encours bancaire des crédits en millions de F CFP)

Secteur « Bâtiment et travaux publics » (Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %)

Données Brutes

8 5 0 0

9 0 0 0

9 5 0 0

1 0 0 0 0

1 0 5 0 0

1 1 0 0 0

1 1 5 0 0

1 2 0 0 0

1 2 5 0 0

1 3 0 0 0

1 3 5 0 0

1 4 0 0 0

1 4 5 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

0 %

1 0 %

2 0 %

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4 0 %

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déc-

03

mar

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juin

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sept

-04

déc-

04


1 Les chiffres des troisième et quatrième trimestres 2004 ne sont pas encore disponibles. 2 L’IEOM a augmenté le périmètre de son échantillon d’entreprises dans sa base de centralisation des risques depuis le second semestre 2004. De ce fait, les données sont difficilement comparables avec les périodes antérieures.



3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

EMPLOI (Source : Agence pour l'emploi)

Effectifs du BTP (stock en fin de période) nd nd ns ////////// ////////// //////////

MATERIAUX DESTINES AU BTP (Sources : ISEE, Service des Douanes)

Constructions à usage d'habitation autorisées en Province Sud et en Province Nord (en nombre) 248 255 + 2,8% 710 949 + 33,7%

Constructions à usage d'habitation achevées en Province Sud et en Province Nord (en nombre) 98 80 - 18,4% 559 395 - 29,3%

Ventes de ciment (en tonnes) 32 113 30 346 - 5,5% 100 170 114 761 + 14,6%

Importations maritimes de matériaux de construction (en tonnes) :. Ciment 328 70 ns 2 825 526 - 81,4%

. Clinker 18 017 23 961 + 33,0% 56 832 97 450 + 71,5%

CONDITIONS DE FINANCEMENT (Source : IEOM)sept-04 déc-04 Variation décembre- 03 décembre- 04 Variation

Encours bancaires des crédits du secteur (en millions de F CFP) 14 049 13 572 - 3,4% 10 765 13 572 ns

Sur l’année 2004, les ventes de ciment (+ 14,6 %) et les permis de construire témoignent d’une activité soutenue (+ 33,7 % pour les constructions autorisées), qu’il convient toutefois de tempérer par les achèvements de travaux à usage d’habitation en baisse (– 29,3 % sur un an pour les constructions achevées).

Plus particulièrement sur le quatrième trimestre 2004, les indicateurs objectifs affichent un bilan plutôt mitigé

confirmant le relatif recul d’activité sur le trimestre. Ainsi, les ventes de ciment diminuent (- 5,5 %) de même que les constructions achevées à usage d’habitation (- 18,4 % par rapport au trimestre précédent) alors que le nombre de logements achevés à usage d’habitation augmente (+ 52,6 %). Cela s’explique par les constructions collectives réalisées au cours du quatrième trimestre 2004. Les indicateurs concernant les constructions autorisées affichent une progression du nombre de constructions à usage d’habitation autorisés et du nombre de logements autorisés (respectivement + 2,8 % et + 7,6 % par rapport au troisième trimestre 2004).



2-6 Commerce

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur du « Commerce »1

au 31 décembre 2004

- 5 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 5 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5



1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 57 entreprises (2 216 salariés) du secteur du commerce pour 36 réponses (1 727 salariés). Cet échantillon comprend un sous échantillon du commerce de détail (cf rubrique 2.1.1).



-50,0%

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Stocks de marchandises

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2001 2002 2003 2004 2005


Infé

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s

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upér

ieur

s

Selon les professionnels du secteur l’année 2004

est globalement morose pour le secteur commercial. En effet, l’activité stabilis ée au premier trimestre aurait connu un important recul au deuxième et au troisième trimestres avant de se redresser légèrement au dernier trimestre. Les charges seraient restées légèrement dégradées au cours de l’année avec un pic négatif au second trimestre, de même que les situations de trésorerie qui se seraient rapprochées de l’équilibre au dernier trimestre.

Le solde d’opinions des dirigeants d’entreprises

commerciales fait état d’une activité en légère amélioration au quatrième trimestre 2004. Cette situation reflèterait principalement un regain d’activité lié aux fêtes de fin d’année, pour le commerce de détail et dans une moindre mesure, le commerce de gros alimentaire.

Les charges se rapprocheraient de l’équilibre,

malgré une légère hausse des effectifs. Les situations de trésorerie tendraient à s’équilibrer, dans un contexte d’allongement moins rapide des délais de règlement et de baisse des prix de vente. Le niveau des stocks de marchandises est jugé supérieur à la normale.

Les indicateurs relatifs à la consommation des

ménages sont globalement à la hausse sur le quatrième trimestre 2004, expliquant le rétablissement du secteur à un niveau d’activité stabilisé.

Concernant le premier trimestre 2005, les chefs d’entreprises du secteur du commerce prévoiraient une réduction de l’activité. Les charges d’exploitation devraient se détériorer malgré une forte réduction des effectifs. Les situations de trésorerie, quant à elles, se dégraderaient en dépit d’une hausse des prix de ventes.

2.6-Commerce


Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur du « Commerce de détail »1 au 31 décembre 2004

- 7 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

1 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


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- 3 0 , 0 %

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2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 6 5 , 0 %

- 4 5 , 0 %

- 2 5 , 0 %

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1 5 , 0 %

3 5 , 0 %

2 0 0 1 2002 2003 2 0 0 4 2 0 0 5

évo lu t ion de la t résorer ie p rév is ion de la t réso re r ie tendance de l a t r éso re r i e m o y e n n e l o n g u e p é r i o d e


1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 22 entreprises (1 148 salariés) du secteur du commerce de détail (y compris les concessionnaires automobiles) pour 15 réponses (1 047 salariés).

Commerce de détail



-70,0%

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-30,0%

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-25,0%

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Stocks de marchandises

-20,0%

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70,0%

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2001 2002 2003 2004 2005


Infé

rieu

rs

Supé

rieu

rs

Le secteur du « commerce de détail » a connu une

activité dégradée au cours des trois premiers trimestres 2004. Les situations de trésorerie ont enregistré la même évolution tandis que les charges d’exploitation se sont allégées sur la même période.

Selon les chefs d’entreprises du secteur interrogés

par l’IEOM, l’activité se serait stabilisée au cours du quatrième trimestre 2004. Cette opinion est principalement partagée dans les secteurs du commerce de détail alimentaire et le commerce de véhicules automobiles.

Les charges se seraient réduites, en dépit d’une

légère hausse des effectifs. D’autre part, dans un contexte de réduction modérée des prix de vente et de stabilisation des délais de règlement, les situations de trésorerie se seraient améliorées sur le quatrième trimestre 2004. Le niveau des stocks resterait largement supérieur à la normale.

Pour le premier trimestre 2005, les entrepreneurs du

secteur anticiperaient un recul de l’activité. Les charges augmenteraient en dépit d’une réduction des effectifs. Enfin, les situations de trésorerie se dégraderaient malgré une hausse des prix de vente et une amélioration des délais de paiement.

2.7-Commerce de détail


Importations de textile (en tonnes) Encours bancaires des crédits de trésorerie des ménages (en millions de F CFP)

Données brutes — Tendance — Données CVS — Tendance —

50

80

110

140

170

200

230

260

2000 2001 2002 2003 2004

3 0 0 0 0

3 2 0 0 0

3 4 0 0 0

3 6 0 0 0

3 8 0 0 0

4 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : Service des Douanes Source : IEOM

Secteur « Commerce » 1 (encours bancaire des crédits en millions de F CFP)

Secteur « Commerce » (Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %)

Données Brutes

2 2 0 0 0

2 4 0 0 0

2 6 0 0 0

2 8 0 0 0

3 0 0 0 0

3 2 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

0 %

1 0 %

2 0 %m

ars-

00

juin

-00

sept

-00

déc-

00

mar

s-01

juin

-01

sept

-01

déc-

01

mar

s-02

juin

-02

sept

-02

déc-

02

mar

s-03

juin

-03

sept

-03

déc-

03

mar

s-04

juin

-04

sept

-04

déc-

04


3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

COMMERCE

importations de textiles (en tonnes) 218 250 + 14,3% 537 631 + 17,6%


Encours bancaires des crédits du secteur (en millions de F CFP) 30 079 27 189 - 9,6% 23 390 27 189 ns

Sources : Service des Douanes, IEOM

1L’IEOM a augmenté le périmètre de son échantillon d’entreprises dans sa base de centralisation des risques depuis le second semestre 2004. De ce fait, les données sont difficilement comparables avec les périodes antérieures.

2.7-Commerce de détail


2-7 Hôtellerie - Tourisme

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur de « l’Hôtellerie et du Tourisme »1 au 31 décembre 2004

- 6 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

0 , 0 %

2 0 , 0 %

4 0 , 0 %

6 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 8 0 , 0 %

- 6 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

0 , 0 %

2 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5


- 9 0 , 0 %

- 7 0 , 0 %

- 5 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

1 0 , 0 %

3 0 , 0 %

5 0 , 0 %

7 0 , 0 %

2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5



1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 25 entreprises (1 325 salariés) du secteur de l’hôtellerie et du tourisme pour 15 réponses (1 208 salariés).



-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%

40,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Dim

inut

ion

Aug

men

tatio

n


-30,0%

-20,0%

-10,0%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Dim

inut

ion

Aug

men

tatio

n


-80,0%

-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%

40,0%

2001 2002 2003 2004 2005


Dég

rada

tion

Am

élio

ratio

n

Après un début d’année 2004 mitigé, l’activité

touristique et hôtelière se serait redressée sur le deuxième semestre tandis que les charges d’exploitations se sont dégradées tout au long de l’année. Les situations de trésorerie auraient connu une dégradation sur le premier trimestre avant de s’améliorer sur le reste de l’année, en particulier sur le troisième trimestre.

L’activité hôtelière et touristique apparaîtrait en

hausse sur le quatrième trimestre 2004. Cette opinion est partagée par une majorité des professionnels des sous secteurs.

Les charges d’exploitation auraient continué de se

dégrader dans un contexte de stabilité des effectifs. Quand aux situations de trésorerie, elles seraient en légère amélioration sous l’effet d’une hausse des prix.

Pour le premier trimestre 2005, les entrepreneurs

interrogés escomptent une bonne tenue de l’activité. Les charges continueraient de se dégrader parallèlement à une hausse des effectifs prévue. Enfin, les situations de trésorerie verraient une nette amélioration malgré une légère réduction des prix de vente et un faible allongement des délais de règlement par rapport à la normale.

2.7-Hôtellerie-Tourisme


Taux d’occupation des chambres Nombre de croisiéristes

Moyenne trimestrielle - données brutes Données brutes — Tendance —

4 0 , 0 %

4 5 , 0 %

5 0 , 0 %

5 5 , 0 %

6 0 , 0 %

6 5 , 0 %

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

5 000

9 000

13 000

17 000

21 000

25 000

29 000

2000 2001 2002 2003 2004

Source : ISEE Source : ISEE

Nombre de touristes japonais Nombre de touristes australiens Données CVS — Tendance — Données CVS — Tendance —

0

2 0 0 0

4 0 0 0

6 0 0 0

8 0 0 0

1 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 0

2 0 0 0

4 0 0 0

6 0 0 0

8 0 0 0

1 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : ISEE Source : ISEE

Nombre de touristes néo-zélandais Nombre de touristes français


0

2000

4000

6000

2000 2001 2002 2003 2004 0

2 0 0 0

4 0 0 0

6 0 0 0

8 0 0 0

1 0 0 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Source : ISEE Source : ISEE

Nombre de touristes divers


0

2000

4000

6000

8000

10000

2000 2001 2002 2003 2004 Source : ISEE



Secteur « Hôtellerie » 1 (encours bancaire des crédits en millions de F CFP)

Secteur « Hôtellerie » (Ratio créances douteuses brutes / total des crédits en %)

Données Brutes

1 1 0 01 3 0 01 5 0 01 7 0 01 9 0 02 1 0 02 3 0 02 5 0 02 7 0 02 9 0 03 1 0 03 3 0 03 5 0 03 7 0 03 9 0 04 1 0 04 3 0 0

2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

0 %

1 0 %

2 0 %

mar

s-00

juin

-00

sept

-00

déc-

00

mar

s-01

juin

-01

sept

-01

déc-

01

mar

s-02

juin

-02

sept

-02

déc-

02

mar

s-03

juin

-03

sept

-03

déc-

03

mar

s-04

juin

-04

sept

-04

déc-

04


3ème trim.2004





des années(1) (2) (2) / (1) 2004 /2003

TAUX D'OCCUPATION DES CHAMBRES (Source : Syndicat des hôteliers)

Coefficient d'occupation (en %) (moyenne) 60,0 61,8 + 1,8 pt 59,0 59,6 + 0,6 pt

DEBARQUEMENT DE TOURISTES(Source : ISEE)

Tourisme de séjour

Nombre de touristes 27 150 29 027 + 6,9% 101 983 99 203 - 2,7%

Tourisme de croisière

Nombre de croisiéristes 11 244 23 316 + 107,4% 64 279 77 115 + 20,0%

Nombre d'escales de navires 8 14 + 75,0% 57 62 + 8,8%


Encours bancaires des crédits du secteur (en millions de F CFP) 4 031 4 145 + 2,8% 1 274 4 145 ns

Sources : ISEE, IEOM

Au cours du quatrième trimestre 2004, la fréquentation touris tique a évolué de façon contrastée. Ainsi, le taux d’occupation des chambres a augmenté de 1,8 % par rapport à septembre 2004. De plus, les touristes français ont été plus nombreux de 32,5 % et les touristes divers de 28,0 % alors que le nombre de touristes japonais, néo-zélandais et australiens a reculé respectivement de 9,7 %, 27,0 % et de 8,5 % sur la même période. En données cumulées sur l’année, on observe un recul du nombre de touristes qui passe en dessous de la barre des 100 000.

1L’IEOM a augmenté le périmètre de son échantillon d’entreprises dans sa base de centralisation des risques depuis le second semestre 2004. De ce fait, les données sont difficilement comparables avec les périodes antérieures.



2-8 Services aux entreprises

Soldes d’opinions des dirigeants d’entreprise du secteur des « Services aux entreprises »1 au 31 décembre 2004

- 5 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

1 0 , 0 %

3 0 , 0 %

4 t r i m . 2 0 0 4 1 e r t r i m . 2 0 0 5 2 è m e t r i m 2 0 0 5 3 è m e t r i m . 2 0 0 5 4 è m e t r i m 2 0 0 5

é v o l u t i o n d e l ' a c t i v i t é p r é v i s i o n d ' a c t i v i t é

- 5 0 , 0 %

- 4 0 , 0 %

- 3 0 , 0 %

- 2 0 , 0 %

- 1 0 , 0 %

0 , 0 %

1 0 , 0 %

2 0 , 0 %


é v o l u t i o n d e s c h a r g e s p r é v i s i o n d e s c h a r g e s

- 3 0 , 0 %

- 2 5 , 0 %

- 2 0 , 0 %

- 1 5 , 0 %

- 1 0 , 0 %

- 5 , 0 %

0 , 0 %

5 , 0 %

1 0 , 0 %

1 5 , 0 %

2 0 , 0 %


é v o l u t i o n d e l a t r é s o r e r i e p r é v i s i o n d e l a t r é s o r e r i e

Source et réalisation : IEOM (données trimestrielles CVS) Le manque d’ancienneté des séries ne permet pas encore de les dessaisonnaliser 1 L’enquête d’opinion a été réalisée auprès d’un échantillon de 21 entreprises (1 213 salariés) du secteur des Services aux entreprises pour 16 réponses (1 054 salariés).



-10,0%

-5,0%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

4 trim. 2004 1er trim. 2005 2ème t r im 2005 3ème trim. 2005 4ème trim 2005

évolution des prix de vente prévision de prix

Dim

inut

ion

Aug

men

tatio

n


-80,0%

-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%

40,0%

4 trim. 2004 1er trim. 2005 2ème trim 2005 3ème trim. 2005 4ème trim 2005

évolution des effectifs prévision des effectifs

Dim

inut

ion

Aug

men

tatio

n


-80,0%

-60,0%

-40,0%

-20,0%

0,0%

20,0%


évolution des délais de réglement prévision des délais

Dég

rada

tion

Am

élio

ratio

n

niveau du carnet de commandes

-10,0%

-8,0%

-6,0%

-4,0%

-2,0%

0,0%

2,0%

4,0%

6,0%

8,0%

10,0%


évolution du carnet de commandes

Faib

le

Elev

é

L’IEOM remercie l’ensemble des partenaires qui

ont participé à l’élaboration de la nouvelle enquête « service aux entreprises ».

Globalement, selon les chefs d’entreprises

interrogés, l’activité du secteur « services aux entreprises » se serait détériorée au quatrième trimestre 2004, dans la majorité des secteurs suivis par l’enquête : sécurité, informatique, expertise, publicité et nettoyage industriel.

Les effectifs auraient été revus à la baisse. Les tarifs auraient quant à eux été réévalués pour

faire face à un alourdissement des charges. Les trésoreries se seraient dégradées et pourraient

suivre la même tendance au premier trimestre 2005. Pour le prochain trimestre, les chefs d’entreprises

affichent une note d’optimisme.

2.8-Services aux entreprises

INSTITUT D’EMISSION D’OUTRE-MER AGENCE DE NOUVELLE-CALEDONIE

19, Rue de la République - BP 1758 - 98845 Nouméa Cedex Téléphone : (687)275822 - Télécopie : (687)276553

e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : T. CORNAILLE Responsable de la rédaction : E. BAULARD

Editeur et imprimeur : IEOM Achevé d’imprimer le 9 Mars 2005

Dépôt légal : 2004 n° ISSN 0296-3108

SUIVI DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE - ieom.fr · INSTITUT D ’EMISSION D ’OUTRE-MER – BULLETIN...

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