Sud Territoire · Traitement biologique par boues activées (bassin combiné Aération +...

Note explicative

Détermination du débit de référence de la STEP de Grandvillars et aménagements

prévus pour le respecter

IRH Ingénieur Conseil 140, rue du Logelbach

68 000 COLMAR Tél. : +33 (0)3 89 80 23 45 Fax : +33 (0)3 89 80 23 46

www.groupeirhenvironnement.com

Département du Territoire de Belfort (90)

Communauté de Communes

Sud Territoire

CCST STEP de Grandvillars

Mai 2017 p. 2 /21

SOMMAIRE

1 PREAMBULE .......................................................................................3

11..11 CCoonntteexxttee .......................................................................................3

11..22 PPéérriimmèèttrree dd’’ééttuuddee ............................................................................3

2 PRESENTATION DES OUVRAGES ............................................................4

22..11 CCaarraacctteerriissttiiqquueess ddee llaa ssttaattiioonn ddee ttrraaiitteemmeenntt .............................................4

2.1.1 DESCRIPTIF DE LA STATION D’EPURATION .......................................... 5

2.1.2 CAPACITE NOMINALE DE LA STATION D’EPURATION .............................. 5

2.1.3 NIVEAU DE TRAITEMENT REQUIS ...................................................... 6

22..22 CCaarraaccttéérriissttiiqquueess dduu ccoolllleecctteeuurr iinntteerrccoommmmuunnaall ...........................................8

2.2.1 COLLECTEUR ............................................................................ 8

2.2.2 POSTE DE RELEVAGE ................................................................... 8

2.2.3 TRACE .................................................................................... 8

3 FONCTIONNEMENT DES OUVRAGES ...................................................... 10

33..11 AAuuttoossuurrvveeiillllaannccee ddee llaa SSTTEEPP ............................................................... 10

33..22 RReesseeaauu ddee ccoolllleeccttee .......................................................................... 11

4 DEBIT DE REFERENCE ........................................................................ 12

44..11 DDééffiinniittiioonn .................................................................................... 12

44..22 MMéétthhooddeess ddee ccaallccuull ......................................................................... 12

44..33 AApppplliiccaattiioonn ddee cceess ddeeuuxx mméétthhooddeess ....................................................... 13

5 AMENAGEMENTS A REALISER .............................................................. 14

55..11 PPrriinncciippee ...................................................................................... 14

55..22 DDéétteerrmmiinnaattiioonn ddee llaa ssuurrffaaccee aaccttiivvee àà ddeeccoonnnneecctteerr .................................... 14

55..33 TTrraavvaauuxx eenn ccoouurrss oouu pprrooggrraammmmééss ........................................................ 15

5.3.1 COMMUNE DE DELLE ................................................................... 15

5.3.2 COMMUNE DE GRANDVILLARS ........................................................ 17

5.3.3 COMMUNE DE JONCHEREY ............................................................ 19

6 CONCLUSION & ECHEANCIER ............................................................... 21


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11 PPRREEAAMMBBUULLEE

11..11 CCOONNTTEEXXTTEE

La Communauté de Communes du Sud Territoire (CCST) exerce la compétence

assainissement collectif sur son territoire depuis le 1er Janvier 2011. A ce titre, elle est en

charge de l’exploitation et du développement des systèmes d’assainissement collectifs sur le

territoire des communes membres, et notamment de la station d’épuration de Grandvillars

qui dessert la partie Est de son territoire.

La station d’épuration de Grandvillars reçoit à l’heure actuelle régulièrement des volumes

supérieurs à sa capacité nominale de 5 500 m³/j. L’objectif de la présente note est de

déterminer le débit maximal admissible au-delà duquel les objectifs de traitement minimum

de la station d’épuration ne peuvent être garantis, et de proposer les aménagements

nécessaires à ce que ce débit ne soit dépassé qu’à une fréquence raisonnable (proche de la

fréquence mensuelle).

11..22 PPEERRIIMMEETTRREE DD’’EETTUUDDEE

La station d’épuration de Grandvillars dessert 5 communes situées en partie Est du Territoire

de Belfort, ainsi que 4 communes suisses limitrophes, pour une population équivalente

proche de 15 000 EH :

DELLE

GRANDVILLARS

JONCHEREY

LEBETAIN

THIANCOURT

BORON & VELLESCOT

BONCOURT

BUIX

COURCHAVON

COURTEMAICHE

Le système d’assainissement comprend un collecteur intercommunal le long de la vallée de

l’Allaine qui permet la dessert des différentes communes.


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22 PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEESS OOUUVVRRAAGGEESS

22..11 CCAARRAACCTTEERRIISSTTIIQQUUEESS DDEE LLAA SSTTAATTIIOONN DDEE TTRRAAIITTEEMMEENNTT

Les ouvrages d’épuration sont situés en partie Ouest de la commune de Grandvillars, le long

de la rivière l’Allaine.

Cette station de traitement, mise en service en 1989, d’une capacité nominale de 20 000

équivalent- habitants, a été dimensionnée pour traiter les charges et débits suivants :

Capacité nominale

Débit moyen 5 500 m3/jour

Débit horaire maximal 229 m3/h

Charge de DBO5 1 200 kg/jour


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2.1.1 Descriptif de la station d’épuration

Traitement : Boue activée

Capacité : 20 000 EH

Constructeur : France Assainissement

Date de mise en service : 1989

Arrêté d’autorisation en date du 07 Novembre 1988

La filière de traitement des eaux comprend :

Prétraitement des effluents (dégrilleur, dégraisseur-dessableur),

Traitement biologique par boues activées (bassin combiné Aération + Clarificateur en

zone centrale)

Traitement du phosphore par adjonction de chlorure ferrique

Stockage dans un bassin de pollution en tête de station

2.1.2 Capacité nominale de la station d’épuration

Charge hydraulique

Volumes, débits

Qmoyen journalier 5 500 m3/j

Qmoyen horaire 229 m3/h

Qpointe TS (débit de pointe Temps Sec) 423 m3/h

Qpointe TP (débit de pointe Temps de Pluie) 1 260 m3/h

Débit maxi à admettre sur l’installation

Prétraitement 594 m3/h

Bassin d’orage 666 m3/h

Sur la base de ces données et considérant une capacité nominale de 20 000 EH, on peut

déduire ou estimer les ratios et/ou formules utilisées pour le dimensionnement.

En l’absence de données spécifiques sur les rejets industriels et considérant une

consommation de 135 l/habitant/jour, il peut être caractérisé les débits suivants:


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Qmoyen EU = 0,135 x 20 000 = 2 700 m3/j

Qmoyen ECP = Qmoyen TS – Qmoyen EU

= 5500 – 2 700

= 2800 m3/j soit un taux de dilution d’environ 100 %

Qmoyen TS = Qjournalier/24H = 5 500/24 = 229 m3/h

Qpointe TS = 423 m3/h = 1.85 x Qmoyen TS

Qpointe TP = 1260 m3/h = 3 x Qpointe TS

Charge de pollution

La station a été dimensionnée pour traiter :

Charges de pollution de temps sec

Charge journalière en DBO5 (60 g/j/hab) 1200 kg/j

Charge journalière en DCO (100 g/j/hab) 2000 kg/j

Charge journalière en MES (90 g/j/hab) 1800 kg/j

Charge journalière en NTK (10 g/j/hab) 200 kg/j

Charge journalière en Pt (4 g/j/hab) 80 kg/j

Aucun coefficient n’a été défini pour les charges supplémentaires à traiter par temps de

pluie.

2.1.3 Niveau de traitement requis

L’Arrêté Préfectoral établi lors de la mise en service de la station a défini les limites de rejets

suivantes :

Concentration (en mg/l)

Echantillon 24H Echantillon 2H

DCO 90 120

DBO5 30 40

MES 30

N-NTK 40 50

NGL 20 70 %

Pt 80% des substances

phosphorés 80%


Mai 2017 p. 7 /21

Cet Arrêté valable 10 ans est échu en 2000. A ce jour, les limites prises en référence par

défaut sont celle de l’Arrêté du 22 juin 2007, soit pour les stations recevant plus de 600 kg de

DBO5 par jour, les performances et limites de rejet suivantes :

Paramètres Concentration

à ne pas dépasser

Rendement

minimum à atteindre

DBO5 25 mg/l 80 %

DCO 125 mg/l 75 %

MES 35 mg/l 90 %

NGL 15 mg/l 70 %

Ptotal 2 mg/l 80 %


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22..22 CCAARRAACCTTEERRIISSTTIIQQUUEESS DDUU CCOOLLLLEECCTTEEUURR IINNTTEERRCCOOMMMMUUNNAALL

2.2.1 Collecteur

Le profil altimétrique du terrain naturel le long du tracé du collecteur intercommunal est

descendant à très faible pente, et suit globalement tracé de la vallée de l’Allaine. Il s’étale

entre les cotes 365 m NGF (frontière Suisse) et 340 m NGF (STEP), soit une dénivelation de

25 m pour une longueur de 7 km environ, d’où une pente moyenne inférieure à 5 ‰.

Le profil présente une légère remontée au niveau de l’entrée Est de Grandvillars, d’où la

présence d’un poste de relevage.

Le réseau est entièrement gravitaire à l’exception du relevage au niveau de l’entrée Est de

Grandvillars, avec un collecteur de diamètre Ø600 mm. Au vu de la pente moyenne du

terrain naturel, ce collecteur a une capacité de transit maximale (à pleine section) de 350

L/s soit 1 260 m³/h. A noter que cette valeur est proche du débit maximal du poste de

relevage qui est de 920 m³/h.

2.2.2 Poste de relevage

Le collecteur intercommunal est doté d’un poste de relevage situé à l’entrée Est de

Grandvillars. Ce poste est doté de 3 pompes :

2 pompes de 270 m³/h

1 pompe de 380 m³/h

Ces équipements peuvent fonctionner en parallèle, assurant un débit maximal de 920 m³/h.

Le dimensionnement du réseau et celui du poste ne sont donc pas limitants pour le transit

des débits issus du bassin de collecte.

2.2.3 Tracé

Le tracé du collecteur intercommunal avec les points d’entrée des différentes communes est

donné page suivante.


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GRANDVILLARS Qmax = 5 550 m³/j

JONCHEREY Qmax = 307 m³/j

THIANCOURT Qmax = 66 m³/j

DELLE Qmax = 4 000 m³/j

LEBETAIN Qmax = 75 m³/j

SEBA Qmax = 1 300 m³/j

STEP Qmax = 5 500 m³/j

POSTE DE RELEVAGE Qmax = 920 m³/h

LEGENDE

COMMUNE Débit max

Commune et débit maximal envoyé vers le

collecteur intercommunal (pluie mensuelle)

Collecteur intercommunal

Poste de relevage

Déversoir d’orage

Point d’entrée réseau communal


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33 FFOONNCCTTIIOONNNNEEMMEENNTT DDEESS OOUUVVRRAAGGEESS

33..11 AAUUTTOOSSUURRVVEEIILLLLAANNCCEE DDEE LLAA SSTTEEPP

L’analyse des données d’autosurveillance sur les années 2013-2014 montre que la STEP

reçoit régulièrement des volumes supérieurs à sa capacité nominale. Le suivi de ces débits

montre une influence très claire de la saisonnalité (eaux claires parasites en période de

nappe haute) et de la pluviométrie.

On note l’apparition à une fréquence mensuelle de débits supérieurs à 11 000 m³/j en entrée

de station.

Les différences entrée / sortie s’expliquent par les différents équipements de métrologie en

place :

Débitmètre hauteur / vitesse Doppler sur l’entrée

Canal Venturi avec sonde ultrasons sur le by-pass et la sortie

Il est à noter que la mesure la plus fiable sera donnée par le canal Venturi en sortie de

STEP.

Les mesures en sortie de filière montrent cependant que la STEP peut ponctuellement

accepter une surcharge hydraulique (débit de 7 000 à 8 000 m³/j) sans remettre en question

le niveau de traitement (pas de dépassements sur les MES, notamment).


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33..22 RREESSEEAAUU DDEE CCOOLLLLEECCTTEE

Les débits transitant dans le réseau de collecte seront estimés sur la base de la population raccordée, des taux de dilution par les ECP mesurés

au niveau des différentes communes et des surfaces actives estimées sur chacun des bassins versants unitaires.

Le tableau ci-dessous synthétise les débits moyens de temps sec issus des différentes communes et les débits de temps de pluie maximums

admis vers la STEP pour une pluie de fréquence mensuelle :

Intercommunalité Commune Type de réseau

Population

raccordée

(INSEE 2012)

Taux de

dilution

(%)

Débit EU

théorique

(m³/j)

Débit moyen

temps sec

(m³/j)

Débit max admis

pluie mensuelle

(m³/j)

DELLE Unitaire majoritairement 5 864 240% 792 2 692 4 000

GRANDVILLARS Unitaire (mise en séparatif en cours) 2 974 290% 401 1 566 5 550

JONCHEREY Unitaire (mise en séparatif en cours) 1 279 100% 173 345 345

LEBETAIN Séparatif 445 40% 60 84 84

THIANCOURT Séparatif 274 100% 37 74 74

BORON Séparatif 438 0% 59 59 59

VELLESCOT Séparatif 262 0% 35 35 35

BONCOURT Unitaire (BO à l'aval de la commune) 1 253 169 575

BUIX Unitaire (BO à l'aval de la commune) 462 62 212

COURCHAVON Unitaire (BO à l'aval de la commune) 296 40 136

COURTEMAICHE Unitaire (BO à l'aval de la commune) 647 87 297

TOTAL 14 194 1 916 6 075 11 448

CCST

(Sud Territoire)

SEBA

(Suisse)1 300240%

CCBB

(Bassin de la Bourbeuse)

Il est à noter que ces valeurs sont en cohérence avec les données issues de l’autosurveillance de la STEP.


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44 DDEEBBIITT DDEE RREEFFEERREENNCCEE

44..11 DDEEFFIINNIITTIIOONN

L’article 2 de l’Arrêté du 22 juin 2007 impose la définition d’un débit de référence : le débit de

référence est le débit journalier au-delà duquel les objectifs de traitement minimum de la

station d’épuration ne peuvent pas être garantis et qui conduit à des rejets dans le milieu

récepteur au niveau des déversoirs d’orage ou by-pass.

Selon l’Article 5 de ce même Arrêté, les systèmes de collecte doivent être conçus,

dimensionnés, réalisés, entretenus et réhabilités conformément aux règles de l’art et de

manières à acheminer à la station d’épuration tous les flux polluants collectés, dans la limite

au minimum du débit de référence…Les points de délestage du réseau et notamment les

déversoirs d’orage des systèmes de collecte unitaires sont conçus et dimensionnés de façon

à éviter tout déversement pour des débits inférieurs au débit de référence.

44..22 MMEETTHHOODDEESS DDEE CCAALLCCUULL

Il n'y a pas de méthode de calcul définie par la réglementation. Toutefois, devant

l'hétérogénéité des approches et les questions récurrentes des services, une double

approche a été définie au niveau national afin de calculer le débit de référence :

celle liée à une pluie type de dimensionnement du système de collecte,

celle liée à une occurrence de déversement.

Méthode consistant à la définition d’une pluie type :

Selon cette méthode, le système de collecte doit donc être conçu pour empêcher tout

déversement sur le système de collecte (DO) et sur la station lorsque la pluie mensuelle

théorique vient s'ajouter aux eaux usées générées par temps sec en tenant compte des eaux

parasites. Le cumul de ces débits arrondis définit le débit de référence. Cela doit donc être

valable pour les déversoirs d'orage du réseau et le déversoir en tête de la station.

Méthode consistant à la définition d’une fréquence type :

Cette approche théorique consiste à analyser les débits arrivant sur la STEP sur une période

minimale de 5 ans (si possible) de manière à atténuer les variations saisonnières. On classe

ces débits par ordre croissant et on considère que le débit de référence est proche du

percentile 95 des débits arrivant sur la station sur plusieurs années. Prendre le percentile

95 revient à exclure environ 20 évènements par an.

Si cette méthode est retenue, le maître d’ouvrage doit s’assurer que les déversoirs d’orage,

les trop-pleins de poste de relevage ne déversent pas plus de 20 fois (jours) par an, afin que

le débit de référence conservé par le réseau de collecte soit en cohérence avec le débit de

référence qu’il est possible de traiter au niveau de la station d’épuration.


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44..33 AAPPPPLLIICCAATTIIOONN DDEE CCEESS DDEEUUXX MMEETTHHOODDEESS

Base de calcul Débit de référence

Méthode selon la

pluie type

Débit Temps sec : 5500 m³/j

+ débit pluie mensuelle :

11 600 m³ (Delle + Grandvillars)

17 100 m³/j

Méthode selon la

fréquence type

(percentile 95)

Percentile 95 sur les débits sortie

STEP sur l’année 2014 :

7 880 m³/j

7 880 m³/j

La différence entre les deux valeurs s’explique par les déversements actuels des DO de

Delle et Grandvillars pour une pluie mensuelle. En réalité, le débit conservé par le réseau

jusqu’en entrée de STEP est plus proche de 11 500 m³.

La méthode de calcul retenue sera donc celle de la fréquence type. Par précaution, le débit

de référence retenu sera de 7 000 m³/j, valeur à laquelle l’autosurveillance de la STEP

montre qu’il n’y a pas de dégradation de la qualité du traitement.

La mise en conformité du système d’assainissement nécessitera donc de réaliser les

aménagements permettant de limiter le débit en entrée de STEP à cette valeur de

référence lors de la survenue d’une pluie mensuelle (Pluie de 5,9 mm sur 1 heure), et

de limiter la fréquence de déversement des DO à 20 jours / an.


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55 AAMMEENNAAGGEEMMEENNTTSS AA RREEAALLIISSEERR

55..11 PPRRIINNCCIIPPEE

Le principe de dimensionnement des aménagements qui seront initiés est le suivant :

Débit nominal STEP : 5 500 m³/j

Débit de référence STEP : 7 000 m³/j

Débit reçu en entrée de STEP pour la pluie mensuelle : 11 500 m³/j

=> Volume à éliminer pour respecter le débit de référence : 4 500 m³/j

Ce gain de volume peut être réalisé :

soit par la mise en place de bassins de rétention permettant de tamponner les débits

arrivant à la STEP,

soit par la déconnexion pure et simple des eaux pluviales du réseau sur les

communes actuellement en unitaire.

Compte-tenu du fonctionnement de la STEP à un débit proche de son nominal même par

temps sec, et des volumes à stocker pour tamponner efficacement les débits, les ouvrages

de rétention ne pourraient pas être vidangés dans un délai raisonnable (< 24h).

La solution des bassins de rétention ne sera donc pas retenue et l’effort sera porté sur

les travaux de déconnexion des eaux pluviales par la mise en séparatif des réseaux.

55..22 DDEETTEERRMMIINNAATTIIOONN DDEE LLAA SSUURRFFAACCEE AACCTTIIVVEE AA DDEECCOONNNNEECCTTEERR

Le gain en termes d’eaux pluviales afin de respecter le débit de référence de la STEP est de

l’ordre de 4 500 m³/j pour la pluie mensuelle de 5,9 mm.

Ce gain correspond à la déconnexion d’une surface imperméabilisée de :

4 500 m³ / 5,9 mm ≈ 75 hectares environ.

En considérant un taux d’imperméabilisation moyen proche de 75% compte tenu de

l’occupation actuelle des sols au niveau des zones agglomérées, cette surface

correspondrait à une surface « brute » de l’ordre de 110 hectares.

Cette réduction de la surface active raccordée au réseau est d’ores et déjà initiée par la

Communauté de Communes du Sud Territoire avec la mise en séparatif progressive de

divers secteurs sur les communes de DELLE, GRANDVILLARS et JONCHEREY, qui sont

les seules restant majoritairement en unitaire (hors SEBA).

Le chapitre suivant détaillera les programmes de travaux en cours et leur impact en termes

de surface imperméabilisée raccordée au réseau intercommunal.

NB : Il est à noter que la convention avec le SEBA sera également négociée prochainement,

notamment vis-à-vis des volumes acceptés et des volumes minimum.


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55..33 TTRRAAVVAAUUXX EENN CCOOUURRSS OOUU PPRROOGGRRAAMMMMEESS

5.3.1 Commune de DELLE

A l’issue de l’étude diagnostic du réseau d’assainissement de DELLE réalisée par IRH

Ingénieur Conseil en 2014, des aménagements ont été proposés en vue de limiter le nombre

de déversements à 20 par an maximum, soit une conservation de la totalité des effluents

dans le collecteur intercommunal à une fréquence très proche du percentile 95.

Ce dimensionnement du système de collecte de DELLE est donc en cohérence avec le débit

de référence de la STEP de GRANDVILLARS.

Ces aménagements sont en cours de réalisation ou programmés. Ils comprennent

notamment la mise en séparatif des réseaux sur les secteurs suivants :

Secteur de la Gare, rue de l’Ege et rue des Parcs : -16,5 ha

Rue de la Libération : -17,1 ha

Rue de la Paix et rue de Verdun : -14,7 ha

Secteur du Stade : -16,00 ha

Rue du Général de Gaulle : -8,00 ha

Ces travaux permettront à terme d’éliminer une surface brute raccordée au réseau de l’ordre

de 72,3 ha, soit une surface active de 54,2 ha et un volume d’eaux pluviales pour la pluie

mensuelle passant de 4 000 m³/j à 800 m³/j environ. Le gain d’eaux pluviales pour la pluie

mensuelle est de 3 200 m³/j.

Le plan ci-dessous synthétise les principaux secteurs sur lesquels la mise en séparatif des

réseaux d’assainissement est en cours ou programmée :


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Secteur Gare 16,5 ha

Secteur Stade 16,0 ha

Rue de la Libération 17,1 ha

Rue de Verdun 14,7 ha

Avenue Gal de Gaulle 8,0 ha

Mise en séparatif

Recherches d’ECP, Contrôles

de branchements


Mai 2017 p. 17 /21

5.3.2 Commune de GRANDVILLARS

La commune compte actuellement 6 déversoirs d’orage :

DO1 pour le quartier de la rue de Boron

DO2 pour la ZA Est

DO3 pour la rue de la Laiterie

DO4 pour le lotissement des Chènevières

DO5 pour la rue du Moulin

DO6 en face du Vieux-Village.

Il n'y a pas de zones avec déversement direct en rivière.

La mise en séparatif progressive de la commune a été initiée. Les travaux concernent

notamment les secteurs suivants :

Secteur de la rue de Boron : -17,0 ha

Rue Rusconi : -11,6 ha

Lotissement des Chènevières : -3,3 ha

Rue d’Alsace : -1,4 ha

Vieux village Est (mise en séparatif à finaliser) : - 4,7 ha

Cette mise en séparatif est à poursuivre et à améliorer avec des opérations ponctuelles de

réhabilitation, de contrôles de branchements et de déconnexion d’eaux claires parasites au

niveau des secteurs suivants (non prioritaires) :

Vieux village Est

Rive Gauche de l’Allaine

Mise en séparatif rue de Delle,

Mise en séparatif rue du Général Leclerc et rue Kleber.

(Ces opérations ne seront pas prises en compte dans l’étude de l’impact sur la STEP)

Les travaux de mise en séparatif permettront à moyen terme d’éliminer une surface brute

raccordée au réseau de l’ordre de 38 ha, soit une surface active de 28,5 ha et un volume

d’eaux pluviales pour la pluie mensuelle passant de 5 550 m³/j à 3 870 m³/j environ. Le gain

d’eaux pluviales pour la pluie mensuelle est de 1 680 m³/j.




Mai 2017 p. 18 /21

Rue de Boron 17 ha

Chènevières 3,3 ha

Rue Rusconi 11,6 ha

Vieux Village Est 4,7 ha

Rue d’Alsace 1,4 ha

Mise en séparatif


de branchements


Mai 2017 p. 19 /21

5.3.3 Commune de JONCHEREY

La commune de JONCHEREY compte deux principaux secteurs restant en unitaire :

Lotissements en partie Nord-Ouest de l’agglomération (Rue Champ du Mai, rue du

Bambois, rue de l’Eglise…) : -15,6 ha

Amont de la rue du Caporal Peugeot : -3,4 ha

En outre, la mise en séparatif des rues suivantes est également envisagée :

Rue Sous le rang

Rue d’Alsace

Rue des Chênes

Les travaux de mise en séparatif permettraient à terme d’éliminer une surface brute

raccordée au réseau de l’ordre de 19 ha, soit une surface active de 14,2 ha et un volume

d’eaux pluviales éliminé pour la pluie mensuelle de 840 m³/j environ.




Mai 2017 p. 20 /21

Mise en séparatif


de branchements

Rue Champ du Mai, rue du Bambois, rue

de l’Eglise… 15,6 ha

Amont Rue du Caporal Peugeot

3,4 ha

Rue Sous le Rang

Rue d’Alsace et Rue des Chênes


Mai 2017 p. 21 /21

66 CCOONNCCLLUUSSIIOONN && EECCHHEEAANNCCIIEERR

L’analyse du fonctionnement de la station d’épuration de Grandvillars montre que son débit

de référence tel que défini à l’article 2 de l’Arrêté du 22 juin 2007 est proche de 7 000 m³/j.

Les données d’autosurveillance récentes montrent en revanche que le débit admis en tête

de station pour la pluie mensuelle est plus proche de 11 500 m³/j.

La stratégie retenue pour assurer le bon fonctionnement de la filière d’épuration est donc

d’établir un programme de travaux de mise en séparatif au niveau des communes

permettant de ramener le volume conservé en tête de station à une valeur inférieure ou

égale au débit de référence, soit un gain de 4 500 m³/j d’eaux pluviales au minimum.

Les travaux de mise en séparatif programmés au niveau des communes de DELLE et

GRANDVILLARS permettent déjà un gain de 4 880 m³/j d’eaux pluviales, ramenant la station

dans des conditions de fonctionnement acceptables. La mise en séparatif ultérieure des

secteurs restants de JONCHEREY permettrait en outre un gain supplémentaire de 840 m³/j

d’eaux pluviales.

Il est à noter que ces travaux de mise en séparatif permettront également de limiter la

fréquence de déversement des DO des différentes communes, en retenant un objectif

proche de 20 déversements par an au maximum. Le débit de référence serait donc

respecté pour la pluie de fréquence mensuelle non seulement pour la station mais

également au niveau des différents ouvrages constitutifs du système

d’assainissement.

L’échéancier de réalisation des travaux prioritaires décrits précédemment est le suivant :

2015 : Grandvillars – Mise en séparatif rue de Boron

2015-2016 : Delle – Mise en séparatif rue de l’Ege, rue des Parcs, secteur de la Gare

2016-2017 : Delle et Grandvillars – Divers – Poursuite de la mise en séparatif

2017-2018 : Joncherey – Poursuite de la mise en séparatif

Sud Territoire · Traitement biologique par boues activées (bassin combiné Aération +...

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