Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMOStratégies boursières des portefeuilles de FNB...

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Dans ce numéro, nous résumons nos stratégies et tactiques de positionnement de portefeuille pour le deuxième trimestre de 2015 à l’aide de divers fonds négociables en bourse BMO. Nos principaux changements de nature stratégique sont indiqués tout au long du rapport ainsi que dans nos perspectives trimestrielles qui se trouvent en page 6. Le grand sujet d’actualité qui dominera les manchettes au cours du prochain trimestre sera sans doute la possibilité que la Grèce sorte de l’Union européenne (ce qu’on appelle communément le « Grexit »). Même si une défaillance de la Grèce aura probablement un effet direct limité sur les investisseurs canadiens, l’effet indirect se fera sentir sous forme d’une croissance plus faible de l’économie mondiale et, donc, d’un fléchissement des prix des produits de base. L’incertitude persistante découlant de la crise grecque ramènera les investisseurs vers les valeurs refuge (on se ruera sur les titres de qualité), malgré la hausse des taux obligataires sur les échéances longues de la courbe au deuxième trimestre. Au cours de la dernière année, le marché boursier de la Chine a rompu avec son économie sous- jacente. L’indice composé de la Bourse de Shanghai a inscrit un rendement total de 133,3 % (en monnaie locale) durant l’exercice qui a pris fin le 31 mai 2015, malgré l’inquiétude grandissante face au repli du marché de l’habitation, l’endettement croissant des administrations locales et l’expansion du crédit à la consommation. La banque centrale chinoise a pris l’initiative d’accroître la liquidité en réduisant les taux d’emprunt et le ratio des réserves obligatoires, augmentant de ce fait le recours aux opérations sur marge dans le marché boursier du pays. L’incertitude persistante qui plane sur l’économie mondiale et sur le marché boursier chinois pourrait mener à une aversion supplémentaire pour le risque. L’incertitude géopolitique et macroéconomique qui sévit respectivement en Europe et en Chine pourrait donner à la Réserve fédérale américaine (la « Fed ») une raison de différer la première majoration de son taux du financement à un jour depuis la « Grande Récession ». Lors des dernières réunions du comité FOMC, la banque centrale américaine a clairement fait savoir qu’elle tiendrait compte de l’économie mondiale dans son ensemble avant d’établir sa propre politique monétaire, même si les données laissent sous-entendre que l’économie des États-Unis poursuit son embellie. Vu l’incertitude qui plane toujours sur les marchés, nous nous attendons à une hausse de la volatilité en bourse, notamment en Europe. L’écart entre l’indice de volatilité VSTOXX 50 (« VSTOXX ») et l’indice de volatilité du Chicago Board of Exchange (CBOE), qui mesure la volatilité implicite des actions européennes et américaines respectivement, a commencé à s’élargir. Même si nous prévoyons un vaste repli sur l’ensemble des bourses européennes, l’humeur maussade des investisseurs devrait créer de belles occasions pour les investisseurs soucieux du long terme et les inciter à acheter les actions de sociétés européennes de qualité supérieure dont le bilan est solide (graphique B). Si la Grèce et ses créanciers n’arrivent pas à résoudre leurs différends et à conclure une entente claire et limpide, les marchés auront tendance à se détourner du risque et à favoriser les obligations de plus longue duration. Nous remarquons, cependant, que la volatilité accrue des taux d’intérêt et le caractère imprévisible des politiques monétaires pratiquées par les banques centrales ajoutent des éléments de risque importants aux obligations de long terme, même si celles-ci peuvent protéger l’investisseur contre le « risque de pertes extrêmes » sur les marchés boursiers. Une tragédie grecque Graphique A : Réserves obligatoires en Chine Source : Bloomberg Source : BMO Gestion d’actifs inc., Bloomberg Dans le présent rapport : Événements récents .................. 1 Points à surveiller ...................... 2 Changements apportés à la stratégie de portefeuille .......... 3 Statistiques et positions de portefeuille ..........................4 Caractéristiques du portefeuille ..5 Bons points, mauvais points et points menaçants .................6 Alfred Lee, CFA, CMT, GSPD Vice-président, FNB BMO Gestionnaire de portefeuille et stratège en placement BMO Gestion d’actifs inc. [email protected] Graphique B : La volatilité implicite croît plus rapidement que les actions européennes FONDS NÉGOCIABLES EN BOURSE BMO Troisième trimestre de 2015

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Page 1: Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMOStratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO 0,7 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9 2,1 2,3 Juin-2010 Août-2010 Oct-2010 Déc-2010

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Ratio des réserves obligatoires en Chine

In this report:

Recent Developments ............... 1

Things to Keep an Eye on ..........2

Changes to the Portfolio Strategy ....................3

Stats and Portfolio Holdings ...................................4

Portfolio Characteristics ..........5

The Good, the Bad, and the Ugly .............................6

Sauf indication contraire, tous les cours et les rendements indiqués sont les cours et les rendements à la clôture des marchés le 3 juillet 2015.

Alfred Lee, CFA, CMT, DMS Vice President, BMO ETFsPortfolio Manager & Investment StrategistBMO Asset Management [email protected]

Dans ce numéro, nous résumons nos stratégies et tactiques de positionnement de portefeuille pour le deuxième trimestre de 2015 à l’aide de divers fonds négociables en bourse BMO. Nos principaux changements de nature stratégique sont indiqués tout au long du rapport ainsi que dans nos perspectives trimestrielles qui se trouvent en page 6.• Le grand sujet d’actualité qui dominera les manchettes au cours du prochain trimestre sera sans doute

la possibilité que la Grèce sorte de l’Union européenne (ce qu’on appelle communément le « Grexit »). Même si une défaillance de la Grèce aura probablement un effet direct limité sur les investisseurs canadiens, l’effet indirect se fera sentir sous forme d’une croissance plus faible de l’économie mondiale et, donc, d’un fléchissement des prix des produits de base. L’incertitude persistante découlant de la crise grecque ramènera les investisseurs vers les valeurs refuge (on se ruera sur les titres de qualité), malgré la hausse des taux obligataires sur les échéances longues de la courbe au deuxième trimestre.

• Au cours de la dernière année, le marché boursier de la Chine a rompu avec son économie sous-jacente. L’indice composé de la Bourse de Shanghai a inscrit un rendement total de 133,3 % (en monnaie locale) durant l’exercice qui a pris fin le 31 mai 2015, malgré l’inquiétude grandissante face au repli du marché de l’habitation, l’endettement croissant des administrations locales et l’expansion du crédit à la consommation. La banque centrale chinoise a pris l’initiative d’accroître la liquidité en réduisant les taux d’emprunt et le ratio des réserves obligatoires, augmentant de ce fait le recours aux opérations sur marge dans le marché boursier du pays. L’incertitude persistante qui plane sur l’économie mondiale et sur le marché boursier chinois pourrait mener à une aversion supplémentaire pour le risque.

• L’incertitude géopolitique et macroéconomique qui sévit respectivement en Europe et en Chine pourrait donner à la Réserve fédérale américaine (la « Fed ») une raison de différer la première majoration de son taux du financement à un jour depuis la « Grande Récession ». Lors des dernières réunions du comité FOMC, la banque centrale américaine a clairement fait savoir qu’elle tiendrait compte de l’économie mondiale dans son ensemble avant d’établir sa propre politique monétaire, même si les données laissent sous-entendre que l’économie des États-Unis poursuit son embellie.

• Vu l’incertitude qui plane toujours sur les marchés, nous nous attendons à une hausse de la volatilité en bourse, notamment en Europe. L’écart entre l’indice de volatilité VSTOXX 50 (« VSTOXX ») et l’indice de volatilité du Chicago Board of Exchange (CBOE), qui mesure la volatilité implicite des actions européennes et américaines respectivement, a commencé à s’élargir. Même si nous prévoyons un vaste repli sur l’ensemble des bourses européennes, l’humeur maussade des investisseurs devrait créer de belles occasions pour les investisseurs soucieux du long terme et les inciter à acheter les actions de sociétés européennes de qualité supérieure dont le bilan est solide (graphique B).

• Si la Grèce et ses créanciers n’arrivent pas à résoudre leurs différends et à conclure une entente claire et limpide, les marchés auront tendance à se détourner du risque et à favoriser les obligations de plus longue duration. Nous remarquons, cependant, que la volatilité accrue des taux d’intérêt et le caractère imprévisible des politiques monétaires pratiquées par les banques centrales ajoutent des éléments de risque importants aux obligations de long terme, même si celles-ci peuvent protéger l’investisseur contre le « risque de pertes extrêmes » sur les marchés boursiers.

Une tragédie grecque

Graphique A : Réserves obligatoires en Chine

Source : Bloomberg Source : BMO Gestion d’actifs inc., Bloomberg

Dans le présent rapport :

Événements récents .................. 1

Points à surveiller ......................2

Changements apportés à la stratégie de portefeuille ..........3

Statistiques et positions de portefeuille ..........................4

Caractéristiques du portefeuille ..5

Bons points, mauvais points et points menaçants .................6

Alfred Lee, CFA, CMT, GSPDVice-président, FNB BMOGestionnaire de portefeuille et stratège en placementBMO Gestion d’actifs [email protected]

Graphique B : La volatilité implicite croît plus rapidement que les actions européennes

FONDS NÉGOCIABLES EN BOURSE BMOTroisième trimestre de 2015

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Ventes de logements existants aux É.-U.(désaisonnalisées)

Points à surveiller

Comme la duration de toutes les obligations canadiennes s’allonge, la majorité des investisseurs en obligations sont maintenant davantage exposés au risque de taux d’intérêt qu’ils ne le souhaiteraient. Au cours de la dernière décennie, la duration de l’indice obligataire universel FTSE/TMX Canada est passée de 6,2 à 7,4. Les émetteurs cherchaient ainsi à tirer parti de la baisse des taux d’intérêt. Bien qu’il soit peu probable que la Banque du Canada relève son taux du financement à un jour dans un avenir rapproché, la politique monétaire du Canada à plus long terme demeure incertaine et créera de la volatilité sur les échéances longues de la courbe.

Recommandation : Malgré la volatilité qui pèse sur le marché obligataire, les investisseurs ne doivent pas éliminer pour autant les titres à revenu fixe de leur portefeuille. Les obligations jouent un rôle déterminant dans la construction d’un portefeuille. Bien que les obligations soient devenues récemment comparables aux actions sous l’angle du rendement et du risque, les FNB permettent aux investisseurs de cibler des zones spécifiques de la courbe des taux. En divisant le marché obligataire en segments et en mesurant ceux-ci en fonction du rendement à l’échéance par rapport à la volatilité, l’investisseur peut mieux cibler les segments qui offrent un meilleur rendement corrigé du risque.

Les entreprises de la zone euro seront touchées, directement ou indirectement, par l’évolution de la situation en Grèce, mais l’ensemble du marché boursier européen ne devrait pas l’être de la même façon. Une dégringolade boursière dans la région pourrait ouvrir, pour les investisseurs soucieux du long terme, de meilleurs points d’entrée dans des sociétés de grande qualité dont le bilan est solide. Les grandes multinationales européennes réalisent leur chiffre d’affaires partout dans le monde et ont des bénéfices plus stables.

Recommandation : Bien que la crise grecque puisse malmener les actions européennes, nous pensons toujours que l’Europe élargie recèle de belles occasions. La croissance des bénéfices et des ventes pourrait se poursuivre pour les sociétés européennes si la crise demeure relativement contenue. Si jamais la Banque centrale européenne (BCE) réagissait avec une autre vague de détente quantitative (« DQ ») ou d’« opérations monétaires sur titres (« OMT »), les politiques expansionnistes auraient tendance à favoriser les actions, mais pas les monnaies. Le FINB BMO MSCI Europe de haute qualité couvert en dollars canadiens (ZEQ) investit dans les actions, tout en couvrant le risque de change entre le huard et l’euro.

Source : BMO Gestion d’actifs inc., Bloomberg

Même si nous avons réduit notre présence dans les actions américaines au cours des derniers trimestres, nous demeurons optimistes à leur égard. Un secteur du marché boursier américain que nous avons surpondéré dans notre stratégie de portefeuille est son secteur bancaire. Aux États-Unis, la courbe des taux, qui s’est accentuée au deuxième trimestre en prévision d’une majoration du taux du financement à un jour de la Fed, a profité aux banques américaines; celles-ci empruntent sur les échéances courtes et prêtent sur les échéances longues de la courbe. Au cours du présent trimestre, la courbe s’inversera probablement aux États-Unis, car les incertitudes qui planent sur les marchés mondiaux feront grimper les cours obligataires longs et baisser les taux longs, ce qui pourrait nuire aux banques américaines.

Recommandation : En plus d’un changement de direction éventuel de la courbe des taux, plusieurs facteurs haussiers et baissiers jouent du côté des banques américaines. Le renforcement du marché de l’habitation et le retour de la confiance du consommateur devraient avantager les banques américaines dans leur ensemble, mais certaines d’entre elles ont une présence mondiale avec des placements directs ou indirects en Europe. Malgré l’incertitude qui pèse sur les banques américaines, nous restons optimistes à leur égard et conservons une position de 4,0 % dans le FINB BMO équipondéré banques américaines (ZBK). Même si les banques américaines peuvent devenir plus volatiles, le ZBK assure une forte présence dans les banques régionales, davantage sensibles à l’économie intérieure. De plus, la stratégie d’équipondération pourrait atténuer le risque spécifique à une entreprise.

Source : Bloomberg

Source : Bloomberg

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3Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO – Troisième trimestre de 2015

Changements apportés à la stratégie de portefeuilleRépartition de l’actif :

• La volatilité est restée prononcée sur les marchés obligataires, compte tenu de la forte proportion d’obligations à longue duration dans l’univers des titres à revenu fixe canadiens. Cependant, comme la crise de la dette grecque en est venue à occuper l’avant-scène, les obligations pourraient en profiter au prochain trimestre en tant que valeurs refuge. La volatilité boursière, qui était bien en deçà des moyennes à long terme avant que la Grèce ne soit en défaut de paiement, montre bien que les risques n’avaient pas été pleinement pris en compte par le marché. Même si l’économie mondiale a été témoin d’événements importants au cours du dernier mois, nous n’apporterons aucun changement majeur à notre stratégie de portefeuille durant le présent trimestre. Notre stratégie de portefeuille a déjà été positionnée de manière défensive; elle jouit d’un bon équilibre entre les actions, les obligations et les actifs non traditionnels.

Titres à revenu fixe :

• Comme nous l’avons déjà souligné, nous sommes de plus en plus préoccupés par la duration croissante et constante au sein de l’univers des titres à revenu fixe. Bien que le FINB BMO obligations à escompte (ZDB) constitue un placement fiscalement efficace au sein du marché obligataire canadien du fait que le rendement à l’échéance du portefeuille correspond aux coupons, nous diminuons notre présence dans ce FNB, car il cherche à maintenir les caractéristiques globales de l’indice obligataire universel FTSE/TMX Canada et comporte une duration de 7,4. Durant le trimestre, nous allons réduire de 3,0 % notre part dans le ZDB et affecter le produit des ventes au FINB BMO obligations de sociétés à moyen terme (ZCM), dont la duration est plus courte à 6,1.

Actions :

• Au cours des derniers trimestres, nous avons augmenté la part vouée aux actions européennes par le biais du FINB BMO MSCI Europe de haute qualité couvert en dollars canadiens (ZEQ) et du FNB BMO actions internationales de dividendes (ZDI). Nous demeurons satisfaits de notre répartition géographique. Comme nous l’avons mentionné à la page précédente, le ZEQ sélectionne les entreprises de grande qualité qui jouissent d’un rendement élevé des capitaux propres, d’une faible variabilité des bénéfices d’une année à l’autre et d’un taux d’endettement peu prononcé. Si nous examinons le bilan des titres qui composent le ZDI , nous constatons que ce fonds sélectionne des sociétés dont le rendement en dividendes croît et dont le ratio de distribution est viable. Bien que le pessimisme croissant à l’égard des actions européennes puisse constituer un obstacle à court terme, nous estimons que la démarche fondée sur le « bêta judicieux » adoptée par ces deux FNB pourrait atténuer les risques à long terme mieux que leurs homologues pondérés selon la capitalisation boursière.

• L’on ne sait trop dans quelle mesure une défaillance de la Grèce présente un risque de contagion, mais la probabilité de voir un tel risque contaminer l’ensemble de l’économie européenne serait plus grande advenant un défaut de paiement de l’Italie et (ou) de l’Espagne. Comme la situation de la Grèce dominera l’actualité dans les prochains mois, il faut s’attendre à ce que la volatilité en bourse soit supérieure aux normes historiques. La majorité de nos positions de base en actions demeurent défensives et sont caractérisées par une présence à la fois dans le FNB BMO d’actions canadiennes à faible volatilité (ZLB) et dans le FNB BMO d’actions américaines à faible volatilité (ZLU). Le recours aux FNB à faible volatilité devrait atténuer la volatilité si les marchés réagissent mal au risque lié à l’actualité; les FNB continueront d’investir dans les actions si celles-ci repartent à la hausse après la conclusion d’une entente entre la Grèce et ses créanciers.

Catégories d’actif non traditionnelles :

• Nous croyons que les actions privilégiées offrent une valorisation attrayante au lendemain de la baisse surprise du taux directeur de la BdC survenue en janvier. Même si nous nous attendons à ce que la volatilité demeure supérieure aux normes historiques, les actions privilégiées offrent un taux de rendement courant intéressant, tandis que leurs distributions sont imposées en tant que dividendes au lieu de l’être comme revenu. Nous maintenons une pondération de 5,0 % dans le FINB BMO échelonné S&P/TSX actions privilégiées (ZPR), fonds qui détient des titres à taux révisable dans une structure échelonnée. Les actions privilégiées à taux révisable atténuent les effets de la montée des taux d’intérêt. Bien que la Banque du Canada (BdC) puisse, tôt ou tard, sabrer de nouveau son taux du financement à un jour, les actions privilégiées offrent des taux de rendement attrayants à l’heure actuelle. Contrairement à 2008 et 2009, la faiblesse du marché des actions privilégiées n’est pas liée à la solvabilité, mais repose entièrement sur les taux d’intérêt. Les actions privilégiées offrent un taux de rendement fiscalement avantageux pour ceux qui peuvent tolérer la volatilité à court terme.

Vente ou réduction Symbole boursier (%) Achat ou ajout Symbole boursier (%)

FINB BMO obligations à escompte ZDB 3,0 % FINB BMO obligations de sociétés à moyen terme ZCM 3,0 %

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4Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO – Troisième trimestre de 2015

Symbole boursier Nom du FNB Position Cours RFG1 Pondération

(%)Volat. sur 90 jours

Apport à la volatilité

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Titres à revenu fixe

ZDB FINB BMO OBLIGATIONS À ESCOMPTE Titres de créance De base 15,89 $ 0,20 % 11,0 % 5,3 5,6 % 2,1 % 0,39

ZIC FINB BMO OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS AMÉRICAINES DE QUALITÉ À MOYEN TERME

Titres de créance Tactique 17,87 $ 0,25 % 10,0 % 11,1 10,7 % 3,7 % 0,33

ZCM FINB BMO OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS À MOYEN TERME Titres de créance Tactique 16,37 $ 0,12 % 12,0 % 5,7 6,6 % 3,6 % 0,62

Total des titres à revenu fixe 33,0 % 22,9 %Actions

ZLB FNB BMO D’ACTIONS CANADIENNES À FAIBLE VOLATILITÉ Actions De base 26,71 $ 0,35 % 8,5 % 9,2 7,5 % 2,7 % 0,30ZDV FNB BMO CANADIEN DE DIVIDENDES Actions De base 16,55 $ 0,35 % 5,0 % 9,9 4,8 % 4,7 % 0,47ZLU FNB BMO D’ACTIONS AMÉRICAINES À FAIBLE VOLATILITÉ Actions De base 25,36 $ 0,10 % 9,0 % 13,2 11,4 % 2,8 % 0,21ZDI FNB BMO ACTIONS INTERNATIONALES DE DIVIDENDES Actions De base 20,78 $ 0,40 % 11,0 % 14,9 15,7 % 5,4 % 0,36

ZEQ FINB BMO MSCI EUROPE DE HAUTE QUALITÉ COUVERT EN DOLLARS CANADIENS Actions Tactique 17,03 $ 0,40 % 7,0 % 15,9 10,7 % 2,7 % 0,17

ZWB FNB BMO OPTIONS D’ACHAT COUVERTES DE BANQUES CANADIENNES Actions Tactique 16,13 $ 0,65 % 3,0 % 10,3 3,0 % 6,5 % 0,64ZEO FINB BMO ÉQUIPONDÉRÉ S&P/TSX PÉTROLE ET GAZ Actions Tactique 11,64 $ 0,55 % 3,0 % 18,5 5,3 % 4,2 % 0,23

ZWA FNB BMO VENTE D’OPTIONS D’ACHAT COUVERTES MOYENNE INDUSTRIELLE DOW JONES COUVERT EN DOLLARS CANADIENS Actions Tactique 19,46 $ 0,65 % 3,0 % 11,2 3,2 % 5,9 % 0,53

ZBK FINB BMO ÉQUIPONDÉRÉ BANQUES AMÉRICAINES Actions Tactique 19,18 $ 0,35 % 4,0 % 17,0 6,5 % 2,1 % 0,12Total des actions 53,5 % 68,3 %Titres non traditionnels ou hybrides

ZFH FNB BMO RENDEMENT ÉLEVÉ À TAUX VARIABLE Titres de créance Tactique 14,73 $ 0,40 % 3,5 % 7,2 2,4 % 4,7 % 0,65

ZPR FINB BMO ÉCHELONNÉ S&P/TSX ACTIONS PRIVILÉGIÉES Titres de créance Tactique 11,93 $ 0,45 % 5,0 % 7,4 3,6 % 4,9 % 0,66

ZEL FNB BMO OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS LIÉES À DES ACTIONS Titres de créance Tactique 20,05 $ 0,40 % 5,0 % 5,7 2,7 % 3,8 % 0,66

Total des autres placements 13,5 % 8,7 %Total des liquidités 0,0 % 6,1 0,0 % 0,0 %Portefeuille 0,32 % 100,0 % 10,4 100,0 % 3,7 % 0,36

1 RFG au 3 juillet 2015

Symbole boursier

Principales positions Pondération

ZCM FINB BMO OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS À MOYEN TERME 12,0 %

ZDB FINB BMO OBLIGATIONS À ESCOMPTE 11,0 %

ZDI FNB BMO ACTIONS INTERNATIONALES DE DIVIDENDES 11,0 %

ZIC FINB BMO OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS AMÉRICAINES DE QUALITÉ À MOYEN TERME 10,0 %

ZLU FNB BMO D’ACTIONS AMÉRICAINES À FAIBLE VOLATILITÉ 9,0 %

ZLB FNB BMO D’ACTIONS CANADIENNES À FAIBLE VOLATILITÉ 8,5 %

ZEQ FINB BMO MSCI EUROPE DE HAUTE QUALITÉ COUVERT EN DOLLARS CANADIENS 7,0 %

ZDV FNB BMO CANADIEN DE DIVIDENDES 5,0 %

ZPR FINB BMO ÉCHELONNÉ S&P/TSX ACTIONS PRIVILÉGIÉES 5,0 %

ZEL FNB BMO OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS LIÉES À DES ACTIONS 5,0 %

ZBK FINB BMO ÉQUIPONDÉRÉ BANQUES AMÉRICAINES 4,0 %

ZFH FNB BMO RENDEMENT ÉLEVÉ À TAUX VARIABLE 3,5 %

ZWB FNB BMO OPTIONS D’ACHAT COUVERTES DE BANQUES CANADIENNES 3,0 %

ZEO FINB BMO ÉQUIPONDÉRÉ S&P/TSX PÉTROLE ET GAZ 3,0 %

ZWA FNB BMO VENTE D’OPTIONS D’ACHAT COUVERTES MOYENNE INDUSTRIELLE DOW JONES COUVERT EN DOLLARS CANADIENS 3,0 %

De base 44,5 %

Tactique 55,5 %

Cash

Alternatives

Equities

Fixed Income

Statistiques et positions de portefeuille

Objectif et stratégie de placement : la stratégie consiste en une répar-tition tactique entre plusieurs régions et catégories d’actif; l’objectif est de réaliser à long terme une plus-value du capital et un rendement total en investissant surtout dans des fonds négociables en bourse (FNB).

Titres non traditionnels (11,5 %)

Actions (55,5 %)

Titres à revenu fixe (33,0 %)

*Le calcul du taux de rendement des obligations est fondé sur le rendement à l’échéance, lequel comprend les coupons et tout gain ou toute perte en capital que l’investisseur réalisera en détenant les obligations jusqu’à l’échéance; dans le cas des actions, le calcul du taux de rendement est fondé sur le revenu annualisé le plus récent que l’investisseur a reçu, divisé par la valeur marchande des placements.

**Les liquidités sont basées sur le taux CDOR (Canadian Dollar Offered Rate) du troisième trimestre.

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5Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO – Troisième trimestre de 2015

Caractéristiques du portefeuille

Services financiers 27,7 %

Santé 7,8 %

Industrie 7,5 %

Technologies de l'information 3,0 %

Matières premières 4,1 %

Services de télécommunications 4,9 %

Services aux collectivités 10,1 %

Consommation discrétionnaire 10,4 %

Consommation courante 12,0 %

Énergie 12,4 %

Canada 52,5 %

États-Unis 29,5 %

Europe 15,2 %

Asie 2,8 %

Obligations fédérales 9,9 %

Obligations provinciales 9,0 %

Obligations de sociétés de premier ordre 72,7 %

Obligations de sociétés de qualité inférieure 8,4 %

Échéance moyenne pondérée 7,60

Duration moyenne pondérée 5,94

Coupon moyen pondéré 3,5 %

Rendement courant moyen pondéré 3,3 %

Taux de rendement à l'échéance moyen pondéré 2,8 %

Ventilation des actions par secteur

Ventilation régionale (portefeuille global)

Ventilation des titres à revenu fixe par secteur

Utilities

Telecommunication Services

Materials

Information Technology

Industrials

Health Care

Financials

Energy

Consumer Staples

Consumer Discretionary

Cash

Emerging Markets

United States

Canada

Rendement courant moyen pondéré : taux de coupon moyen des obligations pondéré en fonction de la valeur marchande, divisé par le prix moyen du marché pondéré des obligations.

Taux de rendement à l’échéance moyen pondéré : taux de rendement à l’échéance moyen pondéré en fonction de la valeur marchande, qui comprend les paiements de coupons et tout gain ou toute perte que l’investisseur réalisera s’il conserve les obligations jusqu’à l’échéance.

Duration moyenne pondérée : duration moyenne des obligations sous-jacentes pondérée en fonction de la valeur marchande, divisée par le prix moyen du marché pondéré des obligations sous-jacentes. La duration est une mesure de la sensibilité du cours d’un placement à revenu fixe face à un changement qui survient dans les taux d’intérêt.

*La ventilation régionale comprend les volets actions, titres à revenu fixe et titres non traditionnels.

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6Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO – Troisième trimestre de 2015

Bons points, mauvais points et points menaçants

Conclusion : La Grèce et la Chine alimenteront le risque lié à l’actualité au cours du prochain trimestre, ce qui exercera des tensions sur la croissance de l’économie mondiale. Même si les répercussions directes devraient être minimes pour le Canada, notre économie serait indirectement touchée par la baisse des prix des produits de base. Une résolution mal définie du conflit opposant la Grèce à ses créanciers et l’incapacité de la Banque populaire de Chine (BPDC) à orchestrer l’atterrissage en douceur de son marché boursier créeront une offre excédentaire des actifs à risque et mineront les prévisions de croissance de l’économie mondiale. Voilà qui pousserait la Banque du Canada à envisager une baisse de son taux du financement à un jour. Les secteurs défensifs du marché afficheront sans doute une meilleure tenue durant le trimestre, car les taux obligataires resteront volatils tant que subsistera l’offre excédentaire.

Conjoncture macroéconomique/ géopolitique mondiale

Volet fondamental

Contexte technique

Bons points

• Tout indique que la reprise économique américaine se poursuit : le taux de chômage se situe maintenant à 5,3 %, les investissements dans l’industrie du bâtiment augmentent et l’indice ISM du secteur de la fabrication dépasse la barre des 50 points.

• Aux États-Unis, les ventes de logements existants demeurent stables; 5,35 millions d’unités ont été vendues en juin 2015.

• L’indice du secteur de la fabrication dans la zone euro est toujours supérieur à 50, en dépit des appréhensions persistantes qui sévissent en Europe.

• Les tensions qui s’exercent toujours sur les prix des produits de base devraient peser sur les taux d’intérêt au Canada. Les ménages canadiens devraient en profiter, eux dont le niveau d’endettement actuel est élevé.

• Malgré les données économiques favorables aux États-Unis, la Fed pourrait considérer l’économie dans son ensemble avant de relever son taux du financement à un jour.

• Les actions peu volatiles comportent une prime au Canada, mais les valorisations supérieures sont justifiées, compte tenu des préoccupations qui subsistent sur la scène macroéconomique.

• Le secteur canadien des FPI affiche, à l’heure actuelle, un ratio cours/flux de trésorerie de 13,6, soit une prime de 7,8 % par rapport à sa moyenne de 10 ans. La faiblesse persistante des taux d’intérêt devrait favoriser les FPI, à condition qu’une détérioration de l’économie ne vienne pas miner indûment les taux d’occupation.

• Au Canada, les titres à bêta moins élevé continuent de s’apprécier par rapport à l’indice composé S&P/TSX. Nous pensons que les titres peu volatils afficheront une meilleure tenue au Canada.

• Nous maintenons notre prévision d’une baisse des corrélations entre les catégories d’actif et à l’intérieur de chaque catégorie sur l’horizon à long terme. Un repli du marché, toutefois, ferait grimper les corrélations dans le court terme.

• Le « momentum » à court terme des actions européennes s’essouffle et pourrait susciter des occasions d’achat. Toutefois, une aversion pour le risque provoquerait une montée des corrélations dans le court terme. À plus long terme, les actions européennes de meilleure qualité nous paraissent très attrayantes.

Mauvais points

• Un « Grexit » pourrait nuire en aval à l’Union européenne. Les regards pourraient se tourner vers d’autres pays membres endettés de l’UE.

• Le taux de chômage au Canada est stable à 6,8 %. L’atonie de l’économie mondiale pourrait reporter à plus tard les projets d’embauche des entreprises.

• Finalement, il semble que l’évolution du marché boursier en Chine reflète les préoccupations économiques sous-jacentes.

• L’indice PMI HSBC du secteur chinois de la fabrication est descendu une nouvelle fois pour s’établir à 49,4 %. Une valeur inférieure à 50 % équivaut à une contraction du secteur de la fabrication.

• L’appréciation du dollar américain pourrait inciter la Réserve fédérale à retarder le relèvement de ses taux.

• Le bénéfice par action des 12 derniers mois de l’indice composé S&P 500 se situe à un pic historique. Il est peu probable que la hausse soutenue des cours soit accompagnée d’une hausse équivalente des bénéfices.

• Le ratio C/B actuel de l’indice composé S&P/TSX se situe à 20,0. La divergence persiste entre la valorisation des titres défensifs et celle des titres cycliques.

• Les titres énergétiques canadiens empruntent une tendance baissière; ils pourraient franchir les niveaux de soutien antérieurs.

• Les risques liés à l’actualité en Grèce et aux États-Unis avantageront les valeurs refuge. Le dollar américain et le yen devraient en bénéficier, eux qui se sont fortement appréciés.

• La volatilité a récemment bondi en bourse, mais reste inférieure à sa moyenne à long terme. D’autres événements défavorables pourraient attiser la volatilité.

Points menaçants

• Nos appréhensions à l’endroit de l’économie canadienne sont plus vives. L’endettement des ménages s’est hissé à des pics historiques. Le prix moins élevé du pétrole et la chute éventuelle des prix de l’immobilier résidentiel exerceront des pressions sur les ménages canadiens.

• Les stocks de pétrole continuent de s’accumuler. L’offre est excédentaire du côté de l’OPEP et du Canada.

• La valorisation de la Bourse d’Athènes a baissé considérablement en termes de ratio cours-bénéfice. Cependant, son ratio C/B actuel atteint 23,6, malgré la situation économique difficile du pays.

• L’endettement sur marge demeure notre principale inquiétude, car il atteint un sommet record. Une dégringolade importante du marché conduirait sans doute à un désendettement plus prononcé que lors de la grande crise financière de 2008-2009.

• Les devises liées aux produits de base comme le huard, la couronne norvégienne et le dollar australien devraient continuer de fléchir par rapport au dollar US. Le prix peu élevé du pétrole pourrait entraîner une divergence dans les taux d’intérêt; la popularité des valeurs refuge exercera des tensions à la baisse supplémentaires sur les monnaies tributaires des produits de base.

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