Marie-Christine Saint-Jacques Élisabeth Godbout Daniel Turcotte Sylvie Lévesque (FAFMRQ)
Stratégie!8A!:!!! ! ! ! ! ! ! 5e...
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©Godbout, Turcotte, Giguère (2014) -‐ Toute vente interdite 1
Identifier l’information principale explicite, c’est :
§ identifier une phrase ou un extrait qui décrit l’essentiel d’un paragraphe.
Un lecteur efficace sait identifier l’information principale contenue dans un paragraphe afin de dégager les éléments essentiels à retenir et à réutiliser. Parfois, l’idée principale est explicite, c’est-‐à-‐dire qu’elle est formulée textuellement. Il faut alors la repérer. Ceci fera l’objet de la stratégie enseignée cette semaine.
À d’autres occasions, l’idée principale est implicite. L’élève doit donc la formuler lui-‐même. Cette stratégie sera présentée dans la fiche suivante. On rencontre également dans les textes des paragraphes dont l’idée principale est ambigüe. Il n’y a donc pas de véritable idée principale et il est difficile de la formuler.
Stratégie 8A : 5e
Identifier l’idée principale explicite
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SUGGESTION POUR L’ENSEIGNEMENT EXPLICITE DE LA STRATÉGIE IDENTIFIER L’IDÉE PRINCIPALE EXPLICITE
Présentation de la stratégie et de son utilité
L’enseignant informe les élèves qu’ils vont apprendre à identifier l’idée principale d’un paragraphe. Il s’assure qu’ils comprennent ce que veut dire le concept d’idée principale. L’idée principale d’un paragraphe étant considérée comme l’idée la plus importante de ce paragraphe. Les autres phrases viennent appuyer ou illustrer cette idée principale.1 Il précise également que l’idée principale peut être exprimée par une phrase donnée dans le paragraphe. On dit alors qu’il s’agit de l’idée principale explicite. Il informe les élèves que les auteurs n’expriment pas toujours l’idée principale par une phrase précise dans le paragraphe. À ce moment-‐là, l’idée principale est implicite et on doit la formuler nous-‐même. Comme il est plus facile de trouver l’idée principale lorsqu’elle est déjà présente dans le texte, c’est la stratégie qui sera travaillée en premier. L’enseignant explique aux élèves que pouvoir repérer l’idée principale d’un texte permet de dégager les informations principales et que cela aide grandement à la compréhension du texte. De plus, une fois que nous avons dégagé les idées principales d’un texte, nous pouvons facilement en faire un résumé et savoir quelles sont les informations à retenir. Tel que précisé dans la note1, vous pouvez illustrer l’idée principale à partir du concept de la rue principale. Certains auteurs le présentent à l’aide d’un squelette de poisson ou de celui d’un arbre.
Idées secondaires
Idée principale
Idée principale
Graphiques: Marie-‐Julie Godbout, février 2014
1Dans certains contextes, il est intéressant de faire le parallèle entre l’idée principale et la rue principale d’un village. L’enseignant demande aux élèves de lui parler de la rue principale du village. Après la discussion, il arrive à la conclusion que dans un village, l’essentiel de la vie commerciale, communautaire et d’affaire est regroupée aux abords de la rue principale. Elle représente le cœur du village ou l’artère la plus importante. Lorsque nous passons sur la rue principale, nous avons une bonne idée de l’essence de la vie dans ce village. Les rues majeures y sont toutes rattachées directement et à partir des rues secondaires il est facile de rejoindre la rue principale.
En parallèle, l’idée principale d’un paragraphe est l’idée la plus importante contenue dans cette partie du texte. Lorsque nous lisons cette phrase, nous avons une bonne idée de l’essence du paragraphe. Les autres phrases sont directement ou indirectement reliées à l’idée principale exprimée dans cette phrase. Elles appuient l’idée principale en nous donnant des exemples ou des précisions.
Dans les lectures authentiques, il arrive qu’une ou deux phrases d’un paragraphe ne soient pas liées à l’idée principale ou ne l’appuient pas. Certains auteurs les appellent des phrases parasites et elles viennent complexifier l’identification de l’idée principale pour les élèves.
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L’enseignant demande aux élèves de tenter d’identifier l’idée principale dans ce court extrait.
Le cobra cracheur
Le cobra cracheur utilise son venin en le projetant par crachat ou en
mordant sa proie. Il peut cracher à une distance de 3 mètres. Il vise
avec beaucoup de précision en cherchant à atteindre les yeux de sa
victime. Une autre façon d’injecter son venin est d’enfoncer ses
crocs puissants dans la chair de sa proie.
L’enseignant peut conclure la discussion avec les élèves en disant : quel est le sujet de ce
paragraphe? Oui, il s’agit bien du cobra cracheur. Plusieurs élèves l’ont trouvée, l’idée principale
est contenue dans la première phrase : Le cobra cracheur utilise son venin en le projetant par
crachat ou en mordant sa proie. Il s’agit de l’information la plus importante de ce paragraphe au
sujet du cobra cracheur. En effet, les autres phrases nous donnent toutes des précisions sur la façon dont le serpent
injecte son venin. On précise à quelle distance il crache et où il vise. On parle de la force de ses
crocs. Toutes les phrases sont bien reliées à l’idée principale.
*On ne mentionne pas l’effet du crachat ou de la morsure, ces informations sont sans doute
données plus loin dans le texte. Ici, il s’agit d’un court extrait.
Note à l’enseignant
Lorsqu’on enseigne l’idée principale, il est essentiel d’amener les élèves à distinguer trois concepts :
• Le sujet du texte : Il s’agit de ce dont on parle dans le texte (thème). De qui ou de quoi parle-‐t-‐on dans le texte?
• L’intention de l’auteur : Ce que l’auteur veut nous dire à propos de ce sujet • L’idée principale : Ce qu’il nous en dit de plus important.
Dans l’extrait présenté : • Le sujet : le cobra cracheur • L’intention de l’auteur : Nous décrire les façons dont le cobra utilise son venin. • L’idée principale : Le cobra cracheur utilise son venin en le projetant par crachat
ou en mordant sa proie. * Il arrive que l’intention de l’auteur et l’idée principale soient difficiles à distinguer ou très proches.
Image tirée de http://www.piecejointe image.com/
Julianne Barrette, 2014 (extrait d’une recherche).
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Modélisation L’enseignant modélise la stratégie à l’aide du texte suggéré2 ou d’un texte de son choix. Un verbatim est proposé aux pages 5 et 6 (version enseignante). À la fin de la modélisation, il est intéressant de relire uniquement les idées principales pour faire voir aux élèves que ces phrases nous offrent un résumé du texte (page 8). Comme le texte fourni est assez long, afin de ne pas perdre l’intérêt des élèves, vous pouvez procéder à la modélisation de quelques paragraphes pour ensuite terminer la lecture du texte en pratique guidée. Pratique guidée et pratique autonome Comme il n’est pas toujours simple de sélectionner des textes dans lesquels chaque paragraphe contient une idée principale explicite, des textes ont été spécialement sélectionnés ou écrits pour la pratique guidée3 et autonome4 et 5. Dans cette fiche, nous isolons la stratégie pour l’enseigner explicitement. Cependant, dans le quotidien, il est primordial de l’intégrer aux activités de lecture qui font appel à de multiples stratégies. Il ne faut jamais oublier que la lecture est un construit complexe et que lorsque nous lisons, il est difficile, voire impossible de faire appel à une seule stratégie. Afin de faciliter la pratique et le transfert de cette stratégie, nous vous suggérons de cibler certains paragraphes, à l’intérieur de lectures authentiques, dans lesquels les élèves devront identifier l’idée principale explicite.
2 La pollution lumineuse Texte adapté de :www.radio-‐canada.ca/jeunesse/rdijunior/rdijunior_plus/details.asp?id=3032 (page consultée le 28 janvier 2013)
3 Le clan du serpent Texte : Marie-‐Julie Godbout (2014)
4 Les courses extrêmes Texte : Marie-‐Julie Godbout (2014)
5 L’empreinte écologique Texte :Marie-‐Julie Godbout (2014) certaines informations ont été tirées de : http://monclimatetmoi.ca/gestes-‐a-‐poser/calculateur-‐dempreinte-‐ecologique/
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Idée principale explicite
La pollution lumineuse
Qu’est-‐ce que la pollution lumineuse?
Les rues, les parcs, les stationnements, les commerces ou encore les maisons sont éclairés la nuit. Souvent, l’éclairage est trop puissant, ou mal orienté. Toutes ces lumières provenant de la terre nous
empêchent de bien observer le ciel, elles créent ce qu’on appelle de la pollution lumineuse. Quand la lumière va vers le ciel, elle rencontre des fines poussières dans l’atmosphère. La lumière frappe ces particules et elle est réfléchie, c’est-‐à-‐dire qu’elle retourne vers la Terre. Cela augmente la brillance du ciel. Et plus le fond du ciel est éclairé, moins les étoiles sont visibles. Ici, l’intertitre est très clair, le paragraphe nous explique ce qu’est la pollution lumineuse. Il s’agit de l’intention de l’auteur. Mais que nous en dit-‐il de plus important? La réponse est contenue dans la troisième phrase : toutes ces lumières provenant de la terre nous empêchent de bien observer le ciel, elles créent ce qu’on appelle de la pollution lumineuse. Les autres phrases me donnent toutes plus de renseignements sur ce phénomène. La pollution lumineuse a plusieurs effets néfastes. Elle nuit à l’observation des étoiles autant pour les astronomes, les scientifiques qui étudient les astres, que pour toute la population. Aussi, toutes les lumières qui éclairent la nuit causent d’importantes pertes d’énergie et d’argent. La pollution lumineuse perturbe également la nature en nuisant au cycle de vie des plantes et en changeant le comportement des oiseaux, des mouches et des animaux. Par exemple, des oiseaux qui sont attirés par la lumière meurent en frappant des gratte-‐ciels. Aussi, des animaux quittent des régions parce qu’ils sont perturbés par la lumière. Dans ce dernier paragraphe, l’auteur veut nous parler des effets ou des conséquences de la pollution lumineuse (intention). Il nous présente différents effets. L’idée principale (ce qu’il y a d’important à retenir) est qu’il y a plusieurs effets néfastes. Elle est contenue dans la première phrase du paragraphe : La pollution lumineuse a plusieurs effets néfastes. Aucune autre phrase du paragraphe ne peut être l’idée principale. En effet, les autres phrases nous parlent toutes d’un effet bien spécifique de la pollution lumineuse.
VERSION ENSEIGNANT Texte adapté de :www.radio-‐canada.ca/jeunesse/rdijunior/rdijunior_plus/details.asp?id=3032 Image #2 tirée de http://astrolab-‐parc-‐national-‐mont-‐megantic.org/ (pages consultées en mars 2013 et janvier 2014)
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Idée principale explicite
Réserve internationale de ciel étoilé L’Observatoire du Mont-‐Mégantic (OMM), situé dans la région de l’Estrie, au Québec, est le plus performant au Canada. Inauguré en 1978, l’OMM est situé à 1100 mètres d’altitude, sur le Mont-‐Mégantic. Il possède le plus puissant télescope à l'est de l'Amérique du Nord.
Ici, nous avons un paragraphe très court où l’auteur nous présente l’OMM. Il nous
donne l’année de son ouverture, son altitude et il nous dit qu’il possède le plus puissant télescope à l’Est
de l’Amérique du Nord. L’information importante à retenir se retrouve dans la première phrase :
L’Observatoire du Mont-‐Mégantic (OMM), situé dans la région de l’Estrie, au Québec, est le plus
performant au Canada. Il s’agit bien de l’idée principale et les autres phrases du paragraphe viennent
préciser cette idée.
Depuis 2003, l’ingénieure Chloé Legris s’occupe d’un projet de lutte contre la pollution lumineuse dans la région du Mont-‐Mégantic. Mme Legris a réussi à convaincre les gens de sa région de diminuer l’éclairage la nuit. Les astronomes et les gens qui fréquentent l’Observatoire du Mont-‐Mégantic peuvent ainsi mieux observer les étoiles.
L’enseignant peut dire : ce deuxième paragraphe est aussi très court. Il contient trois phrases. Dans la première phrase, l’auteur me dit que Mme Legris s’occupe d’un projet de lutte contre la pollution. Dans la deuxième, il explique en quoi consiste ce projet et dans la dernière phrase, il me présente l’effet bénéfique du projet. Le sujet du paragraphe est bel et bien «le projet de lutte contre la pollution». Je cherche l’idée principale (qu’est-‐ce que l’auteur me dit de plus important sur le sujet) et j’hésite entre la première et la deuxième phrase. Cependant, je choisis la première phrase, car la deuxième phrase me précise en quoi consiste le projet sans me dire qu’il s’agit de lutter contre la pollution.
En septembre 2007, l’Association Internationale pour un Ciel Noir1, qui se bat pour contrer la pollution lumineuse, a donné le titre de Réserve internationale de ciel étoilé à la région qui entoure le Mont-‐Mégantic. Ceci a été rendu possible grâce aux travaux de Chloé Legris. Ses efforts ont permis de réduire la pollution lumineuse de 25% dans la région. Une émission scientifique de la radio a d’ailleurs décerné le titre de Scientifique de l’année 2007 à Mme Legris. Les efforts de Chloé Legris ont donc été récompensés par de belles victoires pour protéger l’OMM contre la pollution lumineuse ainsi que par un prix scientifique. Dans ce paragraphe, on présente le résultat des efforts soutenus de Chloé Legris dans sa lutte contre la pollution. Les deux premières phrases nous apprennent que grâce à ses travaux le Mont Mégantic est maintenant une réserve internationale de ciel étoilé et que la pollution y a été réduite de 25%. La troisième phrase nous informe qu’elle a gagné le prix de scientifique de l’année. L’ important à retenir ici est que Chloé Legris a travaillé fort, mais que son travail a été récompensé. La dernière phrase : Les efforts de Chloé Legris ont donc été récompensés par de belles victoires pour protéger l’OMM contre la pollution lumineuse ainsi que par un prix scientifique est assurément l’idée principale.
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Idée principale explicite
La pollution lumineuse
Qu’est-‐ce que la pollution lumineuse?
Les rues, les parcs, les stationnements, les commerces ou encore les maisons sont éclairés la nuit. Souvent, l’éclairage est trop puissant, ou mal orienté. Toutes ces lumières provenant de la terre nous empêchent de bien observer le ciel, elles créent ce qu’on appelle de la pollution
lumineuse. Quand la lumière va vers le ciel, elle rencontre des fines poussières dans l’atmosphère. La lumière frappe ces particules et elle est réfléchie, c’est-‐à-‐dire qu’elle retourne vers la Terre. Cela augmente la brillance du ciel. Et plus le fond du ciel est éclairé, moins les étoiles sont visibles.
La pollution lumineuse a plusieurs effets néfastes. Elle nuit à l’observation des étoiles autant pour les astronomes, les scientifiques qui étudient les astres, que pour toute la population. Aussi, toutes les lumières qui éclairent la nuit causent d’importantes pertes d’énergie et d’argent. La pollution lumineuse perturbe également la nature en nuisant au cycle de vie des plantes et en changeant le comportement des oiseaux, des mouches et des animaux. Par exemple, des oiseaux qui sont attirés par la lumière meurent en frappant des gratte-‐ciels. Aussi, des animaux quittent des régions parce qu’ils sont perturbés par la lumière.
Réserve internationale de ciel étoilé L’Observatoire du Mont-‐Mégantic (OMM), situé dans la région de l’Estrie, au Québec, est le plus performant au Canada. Inauguré en 1978, l’OMM est situé à 1100 mètres d’altitude, sur le Mont-‐Mégantic. Il possède le plus puissant télescope à l'est de l'Amérique du Nord.
Depuis 2003, l’ingénieure Chloé Legris s’occupe d’un projet de lutte contre la pollution lumineuse dans la région du Mont-‐Mégantic. Mme Legris a réussi à convaincre les gens de sa région de diminuer l’éclairage la nuit. Les astronomes et les gens qui fréquentent l’Observatoire du Mont-‐Mégantic peuvent ainsi mieux observer les étoiles.
En septembre 2007, l’Association Internationale pour un Ciel Noir1, qui se bat pour contrer la pollution lumineuse, a donné le titre de Réserve internationale de ciel étoilé à la région qui entoure le Mont-‐Mégantic. Ceci a été rendu possible grâce aux travaux de Chloé Legris. Ses efforts ont permis de réduire la pollution lumineuse de 25% dans la région. Une émission scientifique de la radio a d’ailleurs décerné le titre de Scientifique de l’année 2007 à Mme Legris. Les efforts de Chloé Legris ont donc été récompensés par de belles victoires pour protéger l’OMM contre la pollution lumineuse ainsi que par un prix scientifique.
Texte adapté de :www.radio-‐canada.ca/jeunesse/rdijunior/rdijunior_plus/details.asp?id=3032
Image #2
1Traduction libre de International Dark-‐Sky Association
Image no 2 tirée de http://astrolab-‐parc-‐national-‐m
ont-‐megantic.org/
(pages consultées en mars 2013 et janvier 2014)
Image no 2
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Idée principale explicite
La pollution lumineuse
Qu’est-‐ce que la pollution lumineuse?
Les rues, les parcs, les stationnements, les commerces ou encore les maisons sont éclairés la nuit. Souvent, l’éclairage est trop puissant, ou mal orienté. Toutes ces lumières provenant de la terre nous
empêchent de bien observer le ciel, elles créent ce qu’on appelle de la pollution lumineuse. Quand la lumière va vers le ciel, elle rencontre des fines poussières dans l’atmosphère. La lumière frappe ces particules et elle est réfléchie, c’est-‐à-‐dire qu’elle retourne vers la Terre. Cela augmente la brillance du ciel. Et plus le fond du ciel est éclairé, moins les étoiles sont visibles.
La pollution lumineuse a plusieurs effets néfastes. Elle nuit à l’observation des étoiles autant pour les astronomes, les scientifiques qui étudient les astres, que pour toute la population. Aussi, toutes les lumières qui éclairent la nuit causent d’importantes pertes d’énergie et d’argent. La pollution lumineuse perturbe également la nature en nuisant au cycle de vie des plantes et en changeant le comportement des oiseaux, des mouches et des animaux. Par exemple, des oiseaux qui sont attirés par la lumière meurent en frappant des gratte-‐ciels. Aussi, des animaux quittent des régions parce qu’ils sont perturbés par la lumière.
Réserve internationale de ciel étoilé L’Observatoire du Mont-‐Mégantic (OMM), situé dans la région de l’Estrie, au Québec, est le plus performant au Canada. Inauguré en 1978, l’OMM est situé à 1100 mètres d’altitude, sur le Mont-‐Mégantic. Il possède le plus puissant télescope à l'est de l'Amérique du Nord.
Depuis 2003, l’ingénieure Chloé Legris s’occupe d’un projet de lutte contre la pollution lumineuse dans la région du Mont-‐Mégantic. Mme Legris a réussi à convaincre les gens de sa région de diminuer l’éclairage la nuit. Les astronomes et les gens qui fréquentent l’Observatoire du Mont-‐Mégantic peuvent ainsi mieux observer les étoiles.
En septembre 2007, l’Association Internationale pour un Ciel Noir1, qui se bat pour contrer la pollution lumineuse, a donné le titre de Réserve internationale de ciel étoilé à la région qui entoure le Mont-‐Mégantic. Ceci a été rendu possible grâce aux travaux de Chloé Legris. Ses efforts ont permis de réduire la pollution lumineuse de 25% dans la région. Une émission scientifique de la radio a d’ailleurs décerné le titre de Scientifique de l’année 2007 à Mme Legris. Les efforts de Chloé Legris ont donc été récompensés par de belles victoires pour protéger l’OMM contre la pollution lumineuse ainsi que par un prix scientifique.
1Traduction libre de International Dark-‐Sky Association
VERSION ENSEIGNANT Im
age no 2 tirée de http://astrolab-‐parc-‐national-‐mont-‐m
egantic.org/ (pages consultées en m
ars 2013 et janvier 2014)
Texte adapté de :www.radio-‐canada.ca/jeunesse/rdijunior/rdijunior_plus/details.asp?id=3032
Image no 2
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Idée principale explicite
Le clan du serpent Vous avez déjà vu un reportage ou un dessin animé dans lequel apparaissaient des charmeurs de serpents? Sachez qu’au sud de l’Asie, plus précisément au Bangladesh, vit un clan de charmeurs de cobras nommé «le Clan du serpent».
Maitriser les serpents
Depuis des décennies, afin de gagner sa vie, cette tribu s’est spécialisée dans la maitrise des serpents. Les membres du clan offrent des spectacles devant public. Ils utilisent également leurs pouvoirs pour débarrasser les gens d’un serpent qui se serait introduit chez eux. En effet, les membres du clan détiennent des pouvoirs qu’on dit magiques. Leurs connaissances et leurs pouvoirs sont transmis de génération en génération.
Moyens de protection
Malgré leurs pouvoirs «magiques», les membres du Clan du serpent prennent certaines précautions pour assurer leur sécurité. En effet, dès qu’ils capturent un serpent venimeux, ils lui coupent les dents afin d’éviter les morsures. Il faut dire qu’une morsure de cobra royal paralyse sa victime et la tue en quelques minutes à peine. De plus, ils portent des amulettes magiques pour se protéger.
L’heure de la chasse
Les chasseurs de cobras n’ont pas à se déplacer bien loin pour trouver des proies; le pays regorge de dangereux serpents. Lorsqu’ils trouvent des terriers, les chasseurs les sentent pour vérifier si ceux-‐ci sont habités. Une fois qu’ils ont fait sortir le reptile de sa cachette, ils le maitrisent à l’aide de mouvements du poignet, un savoir-‐faire réservé aux charmeurs expérimentés. C’est le moment le plus dangereux de la chasse, d’autant plus qu’ils pratiquent cette activité à mains et pieds nus. Seuls les hommes les plus entrainés et âgés du clan pratiquent la chasse aux serpents, activité extrêmement dangereuse qui demande un savoir-‐faire spécialisé.
Image : G
odbout et Giguère (2014)
VERSION ENSEIGNANT
Texte : Marie-‐Julie Godbout (février 2014) certaines informations ont été tirées du reportage Visa pour l’Aventure-‐Dans l’enfer du Bengale. Auteur-‐réalisateur FRED HISSBACH AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISON (2011)
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Idée principale explicite Consigne : Souligne l’idée principale de chaque paragraphe.
Le clan du serpent Vous avez déjà vu un reportage ou un dessin animé dans lequel apparaissaient des charmeurs de serpents? Sachez qu’au sud de l’Asie, plus précisément au Bangladesh, vit un clan de charmeurs de cobras nommé «le Clan du serpent».
Maitriser les serpents
Depuis des décennies, afin de gagner sa vie, cette tribu s’est spécialisée dans la maitrise des serpents. Les membres du clan offrent des spectacles devant public. Ils utilisent également leurs pouvoirs pour débarrasser les gens d’un serpent qui se serait introduit chez eux. En effet, les membres du clan détiennent des pouvoirs qu’on dit magiques. Leurs connaissances et leurs pouvoirs sont transmis de génération en génération.
Moyens de protection
Malgré leurs pouvoirs «magiques», les membres du Clan du serpent prennent certaines précautions pour assurer leur sécurité. En effet, dès qu’ils capturent un serpent venimeux, ils lui coupent les dents afin d’éviter les morsures. Il faut dire qu’une morsure de cobra royal paralyse sa victime et la tue en quelques minutes à peine. De plus, ils portent des amulettes magiques pour se protéger.
L’heure de la chasse
Les chasseurs de cobras n’ont pas à se déplacer bien loin pour trouver des proies; le pays regorge de dangereux serpents. Lorsqu’ils trouvent des terriers, les chasseurs les sentent pour vérifier si ceux-‐ci sont habités. Une fois qu’ils ont fait sortir le reptile de sa cachette, ils le maitrisent à l’aide de mouvements du poignet, un savoir-‐faire réservé aux charmeurs expérimentés. C’est le moment le plus dangereux de la chasse, d’autant plus qu’ils pratiquent cette activité à mains et pieds nus. Seuls les hommes les plus entrainés et âgés du clan pratiquent la chasse aux serpents, activité extrêmement dangereuse qui demande un savoir-‐faire spécialisé. Texte : Marie-‐Julie Godbout (février 2014) certaines informations ont été tirées du reportage Visa pour l’Aventure-‐Dans l’enfer du Bengale. Auteur-‐réalisateur FRED HISSBACH AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISON (2011)
Image : G
odbout et Giguère (2014)
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Idée principale explicite
Les courses extrêmes
Cours, courons, courez
Vous courez? Peut-‐être que vous voyez votre voisin courir tous les jours ou connaissez quelqu’un qui a
déjà complété un marathon? La course demande de la constance, de l’endurance et beaucoup de
persévérance. Par contre, chacun y va à son rythme. Autant les débutants que les athlètes accomplis
peuvent s’adonner à la course à pied en se donnant des défis à leur portée. Des extrémistes
Pour certains coureurs, les distances classiques du 10 km, 21 km ou du
42 km ne sont pas suffisantes; c’est pourquoi de plus en plus de courses
extrêmes voient le jour. Le «marathon des sables» est un exemple
parfait. Il s’agit d’une course de 240 km sur 6 jours. Elle a lieu dans le désert marocain où les
températures peuvent atteindre 40ocelcius. Les coureurs qui cherchent à dépasser leurs limites peuvent
aussi opter pour «La diagonale de fous» à l’Ile de la Réunion. Le nom de la course vous donne déjà une
bonne idée de son envergure. Elle totalise 160 km et offre un dénivelé de 10 000 mètres. Pour ceux qui
préfèrent le froid, le «marathon du pôle Nord» permet de fouler 42 km dans des conditions de froid
extrême. Repousser les limites
Il ne suffit pas d’avoir des cuisses d’acier et des bonnes chaussures pour faire de la course extrême. Se
retrouver seul devant des kilomètres de route à franchir demande une grande force morale. La réussite
d’une telle aventure se prépare donc aussi dans la tête. Il faut y croire et être prêt à souffrir. De plus, ces
évènements coutent une petite fortune. À moins d’être très riches, les coureurs doivent faire des
campagnes de financement. En plus de s’entrainer physiquement et psychologiquement, les athlètes des
courses extrêmes doivent ramasser des fonds suffisants pour financer leur participation.
Le prix à payer
Lors de ces courses extrêmes, plusieurs athlètes, à bout de force, doivent abandonner. D’autres
terminent la course gravement blessés. Quelques-‐uns, qui n’ont pas su s’arrêter à temps, y laisseront
leur vie. Malheureusement, pousser le corps humain à ses limites représente un danger réel.
Texte :Marie-‐Julie G
odbout (2014) photo : http://w
ww.gazetteinfo.fr/2011/04/13/m
arathon-‐pole-‐nord-‐c-‐lebrun
VERSION ENSEIGNANT
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Idée principale explicite Consigne : Souligne l’idée principale de chaque paragraphe.
Les courses extrêmes Cours, courons, courez Vous courez? Peut-‐être que vous voyez votre voisin courir tous les jours ou connaissez quelqu’un qui a déjà complété un marathon? La course demande de la constance, de l’endurance et beaucoup de persévérance. Par contre, chacun y va à son rythme. Autant les débutants que les athlètes accomplis peuvent s’adonner à la course à pied en se donnant des défis à leur portée. Des extrémistes Pour certains coureurs, les distances classiques du 10 km, 21 km ou du 42 km ne sont pas suffisantes; c’est pourquoi de plus en plus de courses extrêmes voient le jour. Le «marathon des sables» est un exemple parfait. Il s’agit d’une course de 240 km sur 6 jours, sous des températures atteignant les 40ocelcius, dans le désert marocain. Les coureurs qui cherchent à dépasser leurs limites peuvent aussi opter pour «La diagonale de fous» à l’Ile de la Réunion. Le nom de la course vous donne déjà une bonne idée de son envergure. Elle totalise 160 km et offre un dénivelé de 10 000 mètres. Pour ceux qui préfèrent le froid, le «marathon du pôle Nord» permet de fouler 42 km dans des conditions de froid extrême. Repousser les limites Il ne suffit pas d’avoir des cuisses d’acier et des bonnes chaussures pour faire de la course extrême. Se retrouver seul devant des kilomètres de route à franchir demande une grande force morale. Il faut y croire et être prêt à souffrir. De plus, ces évènements coutent une petite fortune. À moins d’être très riches, les coureurs doivent faire des campagnes de financement. En plus de s’entrainer physiquement et psychologiquement, les athlètes des courses extrêmes doivent ramasser des fonds suffisants pour financer leur participation. Le prix à payer Lors de ces courses extrêmes, plusieurs athlètes, à bout de force, doivent abandonner. D’autres terminent la course gravement blessés. Quelques-‐uns, qui n’ont pas su s’arrêter à temps, y laisseront leur vie. Malheureusement, pousser le corps humain à ses limites représente un danger réel.
Texte :Marie-‐Julie G
odbout (2014) photo : http://w
ww.gazetteinfo.fr/2011/04/13/m
arathon-‐pole-‐nord-‐c-‐lebrun
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Idée principale explicite
L’empreinte écologique
Pensez aux objets qui vous entourent. Ils ont tous été fabriqués, emballés, transportés jusqu’au magasin et seront éventuellement jetés. On appelle « empreinte écologique » l’impact de la présence des humains et de nos activités sur l’environnement.
Quelle est votre empreinte? Vous voulez connaitre votre impact sur l’environnement? Plusieurs groupes qui travaillent à protéger l’environnement ont développé des outils informatisés pour nous permettre de calculer rapidement notre empreinte écologique. Ils nous demandent de répondre à une série de questions sur nos habitudes de vie et de consommation. Ensuite, nous obtenons la mesure de la surface de terre nécessaire pour produire ce que nous consommons. Cette mesure correspond à notre empreinte écologique. Gérer nos déchets La majorité des biens que nous consommons sont emballés ou suremballés. Plusieurs de ces biens et leur emballage se retrouvent rapidement à la poubelle. Ils se retrouvent enfouis sous terre. Heureusement, certains matériaux sont recyclables et un grand nombre des gens les recyclent. Il faut cependant réaliser que même le recyclage, qui est un beau geste pour l’environnement, nécessite des usines. Le fonctionnement de ces usines prend beaucoup d’énergie et cela a tout de même un effet négatif sur l’environnement. Ainsi, l’enfouissement des déchets et le recyclage ont un impact énorme sur l’environnement. Triste bilan Saviez-‐vous que les Québécois sont parmi les plus gros producteurs de déchets au monde? En moyenne, chacun d’entre nous génère 420 kilogrammes de déchets par année. Autrement dit, une famille de 5 personnes engendre environ 2000 kilogrammes de déchets par an, soit le poids de deux petites voitures. Exemple à suivre Une famille américaine de 4 personnes a déjà prouvé qu’il est possible de réduire au maximum sa production de déchets. Elle arrive à générer moins d’un kilogramme de déchets annuellement. Au lieu d’un sac à ordures, cette famille utilise un petit bocal comme poubelle. Vous avez bien lu! Un bocal pour toute une année! Pour y arriver, la famille fabrique beaucoup de ses produits de consommation, emprunte des livres et des jouets et limite au maximum ses achats. Texte : Marie-‐Julie Godbout (2014) certaines informations ont été tirées de : http://monclimatetmoi.ca/gestes-‐a-‐poser/calculateur-‐dempreinte-‐ecologique/ Image : Le Ministère de l’Environnement de la Nouvelle-‐Zélande
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Idée principale explicite
Consigne : Souligne l’idée principale de chaque paragraphe.
L’empreinte écologique Pensez aux objets qui vous entourent. Ils ont tous été fabriqués, emballés, transportés jusqu’au magasin et seront éventuellement jetés. On appelle « empreinte écologique » l’impact de la présence des humains et de nos activités sur l’environnement.
Quelle est votre empreinte? Vous voulez connaitre votre impact sur l’environnement? Plusieurs groupes qui travaillent à protéger l’environnement ont développé des outils informatisés pour nous permettre de calculer rapidement notre empreinte écologique. Ils nous demandent de répondre à une série de questions sur nos habitudes de vie et de consommation. Ensuite, nous obtenons la mesure de la surface de terre nécessaire pour produire ce que nous consommons. Cette mesure correspond à notre empreinte écologique.
Gérer nos déchets La majorité des biens que nous consommons sont emballés ou suremballés. Plusieurs de ces biens et leur emballage se retrouvent rapidement à la poubelle. Ils se retrouvent enfouis sous terre. Heureusement, certains matériaux sont recyclables et un grand nombre des gens les recyclent. Il faut cependant réaliser que même le recyclage, qui est un beau geste pour l’environnement, nécessite des usines. Le fonctionnement de ces usines prend beaucoup d’énergie et cela a tout de même un effet négatif sur l’environnement. Ainsi, l’enfouissement des déchets et le recyclage ont un impact énorme sur l’environnement. Triste bilan Saviez-‐vous que les Québécois sont parmi les plus gros producteurs de déchets au monde? En moyenne, chacun d’entre nous génère 420 kilogrammes de déchets par année. Autrement dit, une famille de 5 personnes engendre environ 2000 kilogrammes de déchets par an, soit le poids de deux petites voitures.
Exemple à suivre Une famille américaine de 4 personnes a déjà prouvé qu’il est possible de réduire au maximum sa production de déchets. Elle arrive à générer moins d’un kilogramme de déchets annuellement. Au lieu d’un sac à ordures, cette famille utilise un petit bocal comme poubelle. Vous avez bien lu! Un bocal pour toute une année! Pour y arriver, la famille fabrique beaucoup de ses produits de consommation, emprunte des livres et des jouets et limite au maximum ses achats. Texte : Marie-‐Julie Godbout (2014) certaines informations ont été tirées de : http://monclimatetmoi.ca/gestes-‐a-‐poser/calculateur-‐dempreinte-‐ecologique/ Image : Le Ministère de l’Environnement de la Nouvelle-‐Zélande