Stratégie de coopération suisse au Tchad 2018 – 2021 · C Risques et mesures de mitigation pour...

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Stratégie de coopération suisse au Tchad 2018 – 2021

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Stratégie de coopération suisse au Tchad2018 – 2021

Préface 5

1 Analyse du contexte 6

2 Objectifs de la Suisse et stratégie des autres donateurs 10

3 Principaux résultats obtenus par la Suisse (2013-2017) et principales leçons apprises 12

4 Implication pour la stratégie de coopération suisse 15

5 Priorités et objectifs 2018-2021 16

6 Mise en œuvre de la stratégie de coopération 21

7 Pilotage stratégique et gestion 23

8 Annexes

A Liste des acronymes et abréviations 25

B Scénarii d’évolution du contexte 2018-2021 26

C Risques et mesures de mitigation pour le programme Tchad 2018-2021 30

D Schéma de la stratégie de coopération suisse au Tchad 2018-2021 31

E Cadre de résultats (CR) par Domaines de la stratégie Tchad 2018-2021 32

F Cadre des Résultats SC Tchad 2018-2021 : résultats de gestion & performance 44

G Domaines d’intervention et leur hypothèse d’impact 46

H Budget indicatif par domaine d’intervention (en millions CHF) 47

I Base pour la mise en œuvre du monitorage 48Domaine 1 : Citoyenneté, Paix et Prévention de la violence 48Domaine 2 : Education de Base et Formation Professionnelle 50Domaine 3 Agriculture et Sécurité alimentaire 51

J Stratégie de Coopération Tchad 2018-2021 : carte des 6 zones d’intervention 54

K Foyers des crises autour du Tchad, 12/2015 (Source : ICG) 55

L Aperçu de la situation humanitaire 56

M Aperçu de la situation en sécurité alimentaire et nutrition 57

Table des matières

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La Suisse est présente au Tchad, pays prioritaire de sa coopération internationale, depuis plus de 50 ans. Avec la stratégie 2018 – 2021, elle renouvelle son engagement en y apportant un montant d’environ 100 millions de francs suisses. Pour la première fois au Tchad, la Suisse mettra en œuvre une stratégie qui a été définie de manière conjointe par ses trois instruments de politique étrangère que sont la coo-pération au développement, la politique de paix et l’aide humanitaire. Ainsi la Suisse pourra apporter son soutien au Tchad sous forme d’appuis différen-ciés, complémentaires et coordonnés.

Dans sa stratégie, la Suisse a décidé d’intensifier son travail dans le domaine citoyenneté, paix et préven-tion de la violence, au travers de la création d’un nouveau domaine. Ce choix correspond aussi bien à la lecture des défis du contexte tchadien qu’aux éléments mis en avant par le Gouvernement du Tchad lui-même dans sa Vision 2030 et en particu-lier dans les deux premiers axes de son Plan National de Développement 2017 - 2021. La Suisse renforcera ainsi sa présence sur les questions de politique de paix et de bonne gouvernance ; ceci passera par un soutien à la participation citoyenne et aux réformes institutionnelles. L’éducation de base et la formation professionnelle ainsi que l’agriculture et la sécurité alimentaire continueront à constituer les deux autres domaines prioritaires de la Suisse. Ils devront per-mettre de consolider les résultats obtenus jusqu’à présent et d’approfondir les impacts systémiques.

Préface

La Suisse s’engagera encore davantage en faveur de l’efficacité de l’aide au Tchad. Cet engagement passera par une coordination accrue et une augmen-tation des interventions conjointes avec les autres partenaires au développement. Dans le souci d’ac-compagner le Tchad vers une diminution de sa fragi-lité, la Suisse plaide pour un meilleur équilibre entre les appuis sécuritaires, humanitaire et de développe-ment. Les jeunes et les femmes seront des acteurs privilégiés et incontournables pour toute action en lien avec la prévention de la violence.

La Suisse reste donc engagée au Tchad. Elle sera tou-tefois très attentive aux réformes qui devront être impulsées par les acteurs tchadiens. Une attention particulière sera portée aux réformes à engager dans le domaine de la gouvernance, notamment dans la gestion des finances publiques et le renforcement de la décentralisation. La Suisse est également très soucieuse du respect des droits humains au Tchad, notamment les droits civils et politiques, la liberté d’expression et la liberté d’association.

Enfin, la Suisse prévoit de réévaluer son engagement au Tchad en 2019 sous la forme d’un bilan à mi-par-cours de son programme de coopération et d’une appréciation des réformes durables que le gouver-nement tchadien aura engagées d’ici-là. La nature et le volume de l’engagement à venir de la Suisse au Tchad dépendra entre autres des conclusions de cette évaluation.

Approuvée en octobre 2017

Pascale Baeriswyl Manuel Sager Secrétaire d’Etat Directeur de la DDC

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1.1 Le Tchad, un pays de grande fragilité 1

Au début du cycle stratégique 2013 – 2017 de l’appui de la coopération suisse, le Tchad était déjà décrit comme un pays fragile. La raison première de cette fragilité est liée à la faible capacité de l’Etat à four-nir, d’une part, des services de base à sa population et de réduire, d’autre part, la pauvreté durablement. En 2017, ce constat reste valable. Le Plan National de Développement (PND) 2017 – 2021 du Gouver-nement du Tchad fait d’ailleurs état de cette situa-tion et son analyse est franche et ouverte. Le PND relate notamment les défis importants relatifs aux questions économiques, sociales et sécuritaires, sans oublier les thèmes de gouvernance et de cohésion sociale ; le document mentionne également le fait que le pays n’a pas pu atteindre les objectifs du millénaire en raison de facteurs aussi bien internes qu’externes. Parmi les causes externes, la crise éco-nomique profonde causée par la chute du prix du pétrole est indéniable. L’acceptation du point d’achè-vement concernant le Programme pour les pays très endettés (PPTE) en 2015 a permis néanmoins d’amortir le choc en permettant au Tchad d’accéder aux appuis budgétaires – ces derniers étant néan-moins conditionnés à la mise en place d’un régime d’austérité important et à des processus de réformes. Malgré cet appui, le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé une contraction du Produit Intérieur Brut (PIB) de 1,1% pour 2016 et prévoit une relance très timide en 2018. L’assainissement des finances publiques passera également par la renégociation d’un prêt bancaire à l’Etat tchadien d’un montant de deux milliards de dollars obtenu grâce à l’intermédia-tion de l’entreprise Glencore. Ralentir le rythme de remboursement de cet emprunt est en effet impor-tant pour réduire le déficit budgétaire. Un tel accord est envisageable, mais les négociations prendront du temps et dépendront notamment des perspectives de la production pétrolière.

Parmi les causes internes, le PND pointe en premier chef la mauvaise gouvernance comme obstacle ma-jeur à la mise en valeur des potentialités considérables du pays telles que le dividende démographique2,

1 OCDE States of Fragility 2016 : Understanding Violence, Paris 20162 “Dividende démographique” – Opportunité offerte par la phase de développement démographique où le taux de personnes actives par rapport aux personnes inactives est le plus élevé.

1. Analyse du contexte

l’utilisation durable des ressources naturelles dans l’agriculture et l’élevage et les filières de l’économie alimentaire qui en découlent ainsi que l’utilisation durable des revenus par la production des matières premières. La cohésion sociale empreinte de fragilité est le deuxième élément mis en exergue par le PND. Il subsiste néanmoins au Tchad une culture du vivre ensemble qui est encore capable pour l’heure de transcender la grande diversité ethnique, culturelle et religieuse du pays. Dans le même sens, la struc-ture familiale tchadienne, marquée par la solidarité et le partage, constitue une partie du capital social permettant à la société de développer une forte rési-lience face aux chocs extérieurs et intérieurs.

1.2 La pauvreté est endémique dans toutes ses dimensions Le pays est classé 186ème sur 188 selon l’indice du dé-veloppement humain des Nations Unies. En matière d’inégalité de genre, le pays est 153ème sur 188. En 2016, le taux d’insécurité alimentaire a atteint 26% touchant 3,5 millions de personnes (cf. annexe L), le taux de mortalité maternelle se chiffrait à 9,8%. Le paludisme demeure un défi majeur avec 35% de mor-bidité hospitalière. Le taux d’accès à l’eau potable n’a pas pu être doublé comme prévu dans les objectifs du millénaire (65%), même s’il n’en est pas loin (52%). Le taux d’analphabétisme est estimé à 78%. Le sys-tème éducatif est parmi les plus faibles en Afrique en termes d’inclusion (faible taux d’inscription) et de qua-lité. Seuls 38% des élèves inscrits complètent le cycle primaire et parmi eux, seul un tiers obtient des com-pétences de base satisfaisantes en lecture, écriture et mathématique. 90% des jeunes se présentent sur le marché du travail sans base éducative acceptable et avec de faibles perspectives d’emploi. Le sous-sec-teur de la formation professionnelle est confronté à la prise en compte d’environ 150’000 jeunes qui sortent annuellement du système scolaire et en attente d’une insertion dans le monde du travail. L’ensemble du pays est touché par les mauvaises conditions décrites, mais les populations rurales et plus spécifiquement, les femmes et les jeunes filles, affichent des indi-cateurs sociaux encore plus bas que les moyennes nationales. Les perspectives de la jeunesse sont très sombres et ne répondent pas à ses attentes et à ses droits, ce qui n’est pas sans conséquences : des phénomènes tels que l’extrémisme violent, la crimi-nalité et la drogue pourraient s’accroître. A terme,

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ce manque d’opportunités peut amener les jeunes générations à quitter leur pays d’origine. La résilience des Tchadiens reste néanmoins remarquable, comme le démontre l’engagement continu des maîtres com-munautaires (2/3 des enseignants du primaire) mal-gré le non versement des subsides de l’Etat depuis août 2014 et les modestes rémunérations versées par les communautés.

Face à une croissance démographique de 3,6%, ces déficits risquent de s’aggraver de manière importante si la société tchadienne et surtout l’Etat n’arrivent pas à induire des transformations importantes dans un délai très court. Pour parvenir à ces changements, une action cohérente du gouvernement est indispen-sable. C’est en cela que la mauvaise gouvernance, démontrée par le référentiel de Mo Ibrahim (48ème sur 54 pays), devient très préoccupante ; le manque de progrès réalisé dans la réduction de la pauvreté au Tchad est imputable au peu d’importance accordée notamment à la définition de politiques publiques inclusives, à la transparence des processus politiques, à la redevabilité et à l’inclusion. La conjonction de l’absence de services de base accessibles et de qua-lité et la mauvaise gouvernance constitue le premier facteur de fragilité du pays. Cette situation engendre non seulement des tensions sociales et politiques mais freine également le développement des initia-tives constructives des citoyens et du secteur privé.

La cohésion sociale et le consensus politique national sont éprouvés

La deuxième dimension de fragilité est relative au domaine politique et à la cohésion sociale. En 2016, le Président Deby a été réélu pour un 5ème mandat, après avoir fait sauter en 2005 le verrou constitution-nel de limitation à deux mandats et de l’âge maximal à 70 ans pour accéder à la présidence. Ce dernier mandat s’inscrivait, au départ, dans un processus électoral favorable. En effet, à la différence de 2011, plus d’une dizaine de candidats, dont les leaders de l’opposition, se présentaient et des campagnes élec-torales ont pu être menées par les différents partis. Néanmoins, la victoire du président sortant, obtenant 61% des votes au premier tour, fut vivement contes-tée ; dès lors, des soupçons d’irrégularités persistent. Par ailleurs, le processus électoral a eu pour consé-quence la rupture entre le pouvoir et l’opposition au sein de plusieurs organes indispensables à la concer-tation politique dont la commission électorale (CENI) et le Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). En 2017, le gouvernement a annoncé que les élections législatives n’auraient pas lieu avant 2019 pour des raisons essentiellement économiques. Le mandat des députés est donc prolongé. Des experts légaux tcha-diens doutent de la constitutionalité de cette mesure et par voie de conséquence, la légitimité politique du parlement risque d’être remise en cause.

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Les problèmes économiques pèsent lourdement sur la paix sociale dans un pays où l’économie for-melle dépend très largement de l’Etat. En 2016, des grèves étendues des corps enseignants et hospita-liers ont fait remonter la grogne populaire. Le climat social reste très tendu. Le gouvernement tente d’y répondre avec des mesures privilégiant les solutions à court terme. D’une part, il honore le versement des salaires des fonctionnaires allant à la limite de ses possibilités économiques, d’autre part, il réprime les expressions publiques d’insatisfaction avec son appareil sécuritaire important. Dans ce contexte, les violations des droits de l’homme font de plus en plus partie des réponses données aux velléités d’expres-sion ou de participation à l’émergence d’alternatives politiques, sociales ou culturelles. La jeunesse tcha-dienne souffre non seulement des défaillances du système éducatif mais elle est aussi limitée dans sa liberté d’expression par l’omniprésence du contrôle de l’Etat. En conclusion, la détérioration de la cohé-sion sociale et les difficultés de relancer le dialogue politique constituent également des facteurs impor-tants de fragilité.

1.3 Un Etat militaire et des menaces d’insé-curité qui pèsent sur le développementLe paramètre « militaire » est omniprésent au Tchad – et cela depuis plusieurs décennies. Le gouverne-ment actuel est issu d’un coup d’Etat militaire et s’est maintenu au cours des 27 dernières années avant tout par un appareil militaire puissant. C’est en ef-

fet grâce à ses forces armées que le régime a pu se maintenir à travers diverses tentatives de renverse-ment par la force – la dernière ayant eu lieu en 2008. Cet appareil est aujourd’hui une épée de Damoclès, que la donne sécuritaire régionale permet de main-tenir. Mais jusqu’où et jusqu’à quand ? Par ailleurs, l’armée tchadienne n’est pas perçue comme une ar-mée républicaine formée et structurée pour protéger les institutions de l’Etat, mais plutôt comme structure permettant de maintenir le pouvoir en place. Enfin, le contexte régional pourrait entraîner une spirale de violences internes ainsi que dans les pays voisins comme le Soudan, la RCA et la Libye. Ces pays ont en effet tous des contentieux à régler avec le Tchad ce qui augmente la probabilité de conflits violents et offre des espaces au développement de l’extrémisme violent en Afrique centrale.

Aujourd’hui, c’est surtout à travers le prisme de la réponse sécuritaire apportée par le Tchad dans la sous-région que le paramètre militaire tchadien est visible. Avec un appui important de la communauté internationale, le Tchad a répondu présent face à la menace extrémiste dans le Sahel ; son intervention militaire a été déterminante au Mali, à l’Est du Niger, au Nord du Cameroun et au Nord du Nigeria. Ces efforts du Tchad ont contribué notamment au recul des groupes armés extrémistes dans le bassin du Lac Tchad. Parallèlement, le Tchad a réussi à limiter l’influence des extrémistes sur son propre territoire. Tous ces éléments doivent être considérés à leur

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juste valeur. Le nombre limité d’attentats, un cer-tain contrôle des tendances extrémistes et la relative liberté de mouvement sur le territoire national contri-buent à un environnement favorable pour le déve-loppement du pays. A ce titre, le Tchad jouit d’une certaine reconnaissance internationale, notamment de la part des pays africains. Grâce à cette recon-naissance, il a pu accroître sa présence sur le plan diplomatique. Le Tchad a par exemple siégé comme membre non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2014-15, le Président Deby a été le président de l’Union Africaine (UA) en 2016 et l’ancien Ministre des affaires étrangères a été élu à la tête de la Présidence de la Commission de l’UA en janvier 2017.

Néanmoins, l’importance donnée à l’agenda sécu-ritaire régional se fait en partie au détriment de l’attention portée aux priorités du développement et des défis politiques sur le plan national. La crois-sance continue des forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme amène aussi à un déséquilibre interne, comme par exemple l’expansion du budget de la défense au détriment d’autres secteurs tels que la santé ou l’éducation. Les différents groupes eth-niques de la population ne sont pas représentés de manière équitable dans les rangs et les commande-ments des forces de sécurité. Le risque de rivalités violentes et de recrudescence du phénomène de rébellion entre groupes proches du pouvoir pourrait s’intensifier. Les risques sécuritaires dans la sous-ré-gion et les conséquences potentielles pour le Tchad ainsi que la réponse interne avec une militarisation accrue représentent également des facteurs impor-tants de fragilité.

1.4 Le Tchad face à de multiples crises huma-nitaires (voir aussi annexes K, L et M)Sur une population de 15 millions d’habitants (dont 50,7% de femmes et 65% de moins de 25 ans), près de 3.5 millions de personnes sont en situation d’insé-curité alimentaire. Plus de 600’000 personnes, dont la moitié de mineures, sont touchées par des crises sécuritaires ; elles sont réfugiées, retournées ou

déplacées internes et le plus souvent à long terme. La majorité des personnes réfugiées proviennent du Soudan (Darfour) et de la République centrafricaine (RCA). Elles vivent l’oubli progressif par l’ensemble des acteurs qui se matérialise par un manque flagrant d’assistance alors que leur cas suscite de nombreux problèmes très spécifiques de protection et d’appui. A l’image des personnes déplacées internes, et ce, principalement dans la région du Lac Tchad, elles risquent de devenir des groupes vulnérables oubliés et privés de leurs droits. En 2016, le sous-finance-ment des besoins humanitaires se montait à environ 260 millions de dollars.

Les crises humanitaires affectant les pays voisins, y compris le Nigeria, ont une influence importante au Tchad. Une aggravation dans un ou plusieurs de ces contextes aura un impact immédiat sur le pays. Ce risque constitue une des considérations principales dans l’analyse des perspectives humanitaires. Néan-moins, il est important de ne pas négliger les risques inhérents au Tchad lui-même. Des conflits internes ainsi que des évènements climatiques pourraient déclencher à chaque instant des crises majeures. Le Tchad fait d’ailleurs partie des pays au monde les plus vulnérables face au changement climatique. L’ampleur des tâches humanitaires reste donc très importante et leur sous-financement chronique reste un défi permanent.

Résumé : alors que le scénario le plus probable pour les années à venir est une détérioration lente de la situation, le Tchad pourrait se diriger vers une situation d’un Etat en faillite (failed state). Une telle situation aurait des conséquences dra-matiques aussi bien sur les perspectives de déve-loppement que sur l’insécurité du territoire, qui entraînerait sans aucun doute des flux migratoires et l’émergence de groupes extrémistes violents et de trafiquants de tous ordres dans le pays. Une crise de cette envergure au Tchad aurait de graves conséquences sur le Sahel et les pays voisins.

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2. Objectifs de la Suisse et stratégie des autres donateurs

Situé géographiquement en zone sahélienne et sou-dano-sahélienne, le Tchad fait économiquement et politiquement partie de l’Afrique centrale en étant affilié à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) avec cinq autres pays membres : Gabon, Cameroun, RCA, République du Congo et Guinée Equatoriale. A la différence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la CEMAC ne fait pas partie des organisations sous régionales prioritaires pour la Suisse. De ce fait, en matière de politique extérieure suisse, le Tchad est associé aux priorités correspon-dant à la région du Sahel, notamment au travers des Axes Stratégiques Sahel du DFAE. Ces derniers visent à contribuer à la sécurité, à la stabilité et au développement de la région dans une perspective de paix durable intégrant les causes profondes des crises récentes. Pour atteindre ses objectifs au Tchad, la Suisse dispose des trois instruments de coopéra-tion internationale : la coopération au développe-ment, l’aide humanitaire et la politique de paix et de sécurité humaine. Le message pour la coopération internationale 2017 – 2021 constitue la principale référence. En 2016, les investissements de la Suisse étaient de : CHF 19,8 millions pour la coopération au développement, CHF 3,42 millions pour l’aide huma-nitaire et CHF 0,28 million pour la politique de paix.

Sur le plan économique, les relations entre la Suisse et le Tchad se limitent, suite au retrait de Nestlé en 2012, aux activités de Glencore relatives à la produc-tion et au commerce du pétrole. Outre la présence du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), cinq ONGs suisses font partie des partenaires de mise en œuvre de la coopération suisse : Swiss TPH, Enfants du Monde, Swisscontact, Swissaid et Caritas Suisse, les deux dernières poursuivant parallèlement des activités sur financement propre. MSF Suisse est actif dans l’humanitaire et une dizaine d’organisa-tions, financées par des fonds religieux, sont actives dans les secteurs sociaux et dans l’aide humanitaire.

Des thèmes importants de l’agenda politique suisse ont une résonnance particulière au Tchad. Il s’agit d’une part de la migration illicite et d’autre part de la prévention de la violence et de l’extrémisme violent. En ce qui concerne le premier facteur, la dynamique migratoire tchadienne mérite d’être étudiée plus en détail. En comparaison avec la situation du Nigeria

voisin, dont les citoyens figurent désormais au deu-xième rang des demandeurs d’asile en Europe (don-nées EASO de juillet 2017), le Tchad n’en fournit pratiquement pas, les Tchadiens étant en effet plus enclins à une immigration sous régionale en Afrique. Les facteurs «push and pull», respectivement leur ab-sence, ainsi que des flux de personnes en transit au Tchad sont des éléments à prendre en compte dans une analyse sensible aux conflits. L’appui à la stabilité du Tchad s’inscrit donc également de manière légi-time dans le souci d’atténuer ces deux phénomènes.

En ce qui concerne l’appui international, le Tchad est un cas sui generis. Malgré sa fragilité et des indica-teurs de développement très bas, le pays reste un « orphelin » de l’aide publique au développement (APD) avec environ 40 USD/par habitant/par an. Par comparaison, le Mali reçoit presque trois fois plus de soutiens financiers tout en comptant près de 30 pays donateurs. Depuis 2015, les appuis budgétaires prennent de l’importance. Les institutions financières internationales (FMI, BM et BAD) sont les principaux porteurs de cette aide, appuyées par l’UE et la France.

Au Tchad, la Suisse est le deuxième bailleur bilaté-ral sur six, juste derrière la France, très orientée sur l’agenda sécuritaire. Les bailleurs non-traditionnels comme la Chine, la Turquie et les Etats du Golfe jouent un rôle important, sans pour autant participer activement à la coordination. La faible présence de la coopération internationale au Tchad est en contra-diction avec les discours internationaux sur le nexus sécurité-humanitaire-paix-développement. Elle est due à de multiples facteurs, tant économiques (reve-nus pétroliers en hausse entre 2006 et 2014) que po-litiques (déficit important en matière de gouvernance et manque d’une volonté politique réelle d’engager des réformes dans ce sens).

Néanmoins, il convient de voir au-delà des statis-tiques de l’aide publique au développement. En ef-fet, bien que fragile et très pauvre, le pays revêt une importance certaine dans l’équilibre géostratégique sous régional. De ce fait, il bénéficie d’appuis relati-vement importants en matière de sécurité de la part des Etats-Unis et de la France. Mais cette démarche n’est pas sans conséquence dans les logiques d’inter-vention de l’aide internationale ; elle peut également devenir une source de déséquilibre. Il est en effet

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important de maintenir un certain équilibre entre i) appui sécuritaire et appui au développement et à la prévention et ii) appui humanitaire et appui au déve-loppement. Dans le premier cas, lutter exclusivement contre les mouvements extrémistes ne résout pas le problème de la pauvreté qui nourrit de tels mouve-ments. Dans le second cas, une focalisation de l’aide internationale dans des contextes qui bénéficient d’une attention politique particulière (par ex. dans la région du Lac Tchad), peut créer un déséquilibre au détriment d’autres régions, notamment du nord et du centre, où les indicateurs de développement sont pourtant les plus bas et créer ainsi des tensions. Ce deuxième cas peut être illustré par le déséqui-libre de l’engagement des Nations Unies au Tchad qui est plus important dans l’aide humanitaire que dans l’aide au développement. Ceci est explicable en partie par le manque de financement de la part des bailleurs, mais constitue un facteur défavorable pour le développement du pays.

En 2017, la situation semble pourtant évoluer. La Suisse devrait veiller à corriger les déséquilibres énoncés plus haut en saisissant les opportunités de partenariat avec des programmes portés par les Na-tions Unies, mais également au travers d’initiatives conjointes avec la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne. L’intérêt accru des donateurs pour les questions migratoires et sécuritaires de la région du Lac Tchad pourrait donner lieu à des possibilités de cofinancement. Néanmoins, la composition actuelle des bailleurs de fond et leurs priorités au Tchad ne favorisent pas, pour l’instant, une action coordonnée des bailleurs en faveur du développement.

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3. Principaux résultats obtenus par la Suisse (2013 –2017) et principales leçons apprises

Bref historiqueLa Suisse est engagée depuis plus de 50 ans aux côtés du Tchad, sa coopération prenant d’abord la forme d’appuis à la formation agricole dans le sud du pays. Puis, le type de coopération se diversifie rapidement sur les plans thématique et géographique. Au début des années 2000, l’accent est mis sur le développe-ment de compétences locales à travers la création de sept programmes de développement rural intégrés (mise en œuvre directe) dans douze régions, qui de-viendront par la suite des ONG nationales. Avec des approches de travail innovantes et bien adaptées au contexte rural, les conditions de vie des populations touchées s’améliorent de manière significative, mais les effets restent très localisés, et ne touchent pas les systèmes sur le plan régional ou national.

Parallèlement, l’Aide humanitaire (AH), active au Tchad depuis la crise du Darfour, renforce son appui avec une présence effective dans le pays. La Division de Sécurité Humaine (DSH) complète l’appui de la DDC, avec un soutien à la promotion du dialogue politique et le déploiement d’un expatrié comme conseiller en matière de sécurité humaine (HSA, hu-man security advisor) à N’Djaména jusqu’à fin 2015.

3.1 Principaux résultats obtenusA partir de 2013, la suisse a mis en œuvre un pro-gramme associant de manière coordonnée les trois instruments CS, AH et DSH pour soutenir la conso-lidation d’une paix interne durable tout en poursui-vant efficacement la lutte contre la pauvreté. Un tra-vail sur les causes de la fragilité fut engagé avec une

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dimension de « state building » favorisant la pérenni-té des actions et contribuant à la réduction de la fra-gilité. En 2017, nous pouvons constater que la Suisse a gagné en crédibilité auprès de ses partenaires na-tionaux et multilatéraux dans ses domaines d’inter-vention : santé, agriculture et sécurité alimentaire, éducation de base, protection des civils, traitement du passé et dialogue inter et intra religieux ainsi que la prévention de l’extrémisme violent. Au niveau de la coopération sud, un portefeuille totalement nou-veau de projets thématiques pluri-acteurs agissant à différents niveaux (local, régional, national) a été mis sur pied. De manière non exhaustive, nous relevons les résultats suivants du portefeuille 2013-2017.

3.1.1 Promotion de la paix et renforcement de la cohésion sociale La Suisse a facilité la résolution historique d’un conflit entre deux communautés de la Tandjile. La straté-gie clef du succès fut le travail simultané avec des représentants des groupes œuvrant à N’Djaména et les leaders traditionnels sur place. De cet accord, un capital de confiance important s’est créé au sein des parties prenantes, améliorant ainsi les perspectives de développement de la région. La formation de plu-sieurs centaines de leaders en résolution de conflits permet de croire que des situations similaires au cas de la Tandjile peuvent être traitées efficacement aus-si bien sur un plan régional que national. La Suisse a apporté un soutien technique au procès de l’ancien Président Habré, condamné à perpétuité au Sénégal en 2016, en appuyant les démarches de sensibilisa-tion et de communication, notamment auprès des victimes. En mai 2017, l’initiative régionale de pré-vention de l’extrémisme violent (PEV), au travers de la tenue d’un évènement intitulé « conversations » à Ndjamena, a rencontré un succès intéressant. Des personnalités de très haut niveau y ont pleinement participé et les autorités tchadiennes ont donné des signaux positifs à cette occasion.

3.1.2 Amélioration des services de santé pour plus de 100’000 personnes Plus de 55’000 personnes ont adhéré à des mutuelles de santé partiellement financées par la Suisse. Ces dernières ont amélioré le taux de fréquentation de leurs membres auprès des centres de santé, en parti-culier pour les consultations liées à la santé materno-infantile. Les mutuelles de santé dirigées par des

femmes ont démontré une meilleure performance ; les femmes ont ainsi activement contribué à l’amélio-ration des services de santé. Certains centres de san-té sont financés à plus de 65% par des mutuelles, ce qui constitue une option viable pour un financement durable du système de santé au niveau national. De-puis 2017, le modèle suscite l’intérêt du ministère de la santé publique et le projet a commencé à former les cadres du ministère sur l’approche et le potentiel de son utilisation dans d’autres districts sanitaires.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes accèdent également à une prise en charge sanitaire de meil-leure qualité au sein des centres appuyés par la Suisse (CS), où les indicateurs de santé se sont nette-ment améliorés depuis deux ans. Outre des services de meilleure qualité, les cliniques de ces districts de santé gèrent le recouvrement des coûts de manière transparente. Au niveau national, l’appui de la Suisse a été déterminant dans le développement et l’appro-bation de la stratégie nationale pour la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) – qui vise un accès de toute la population à des services de santé essentiels de qualité et une protection sociale – et qui facilitera la mise en œuvre de la politique de santé. Le secteur de la santé a montré un fort potentiel d’effets sur les politiques nationales, et de bonnes perspectives de résultats en termes de gouvernance.

La cartographie des ressources hydriques (ResEau) est un des projets reliant de manière intéressante la création de connaissances dans une approche scien-tifique avec la planification et la mise en œuvre de projets de développement. La collaboration entre Re-sEau et des projets de développement dans l’Est du pays a permis d’améliorer de manière significative le taux de réussite des forages en profondeur et d’iden-tifier des sources d’eau dans la région d’Amdjarass où des investissements importants avaient échoué auparavant.

3.1.3 Une impulsion est donnée à l’éducation de base avec des innovations adaptéesUn projet substantiel d’appui à la qualité de l’éduca-tion de base a permis de former plus de 1500 per-sonnes (enseignants, directeurs, encadreurs) inter-venant dans les écoles communautaires et publiques sans compter les associations de parents d’élèves et des mères d’élèves offrant ainsi de meilleures presta-

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tions dans un environnement pédagogique amélioré. De manière concrète, ces appuis de proximité se sont traduits, par exemple, par une amélioration du temps de présence des élèves en salle de classe, allant de plus de trois mois dans les classes pilotes appuyées par la DDC par rapport à la moyenne nationale. Les innovations comme l’enseignement fait dans la langue maternelle des enfants (langue nationale) dé-montrent une nette amélioration dans les apprentis-sages en lecture et en écriture. Des rapports internes du Ministère de l’Education font état de ce constat. La position de la Suisse comme cheffe de file des par-tenaires techniques et financiers (PTF) en éducation a facilité la coordination au sein des bailleurs et entre les bailleurs et le gouvernement. Ce rapprochement a permis d’influer certaines décisions politiques (situa-tion d’urgence du Lac Tchad prise en compte) mais pas encore de résultats sur la politique nationale.

3.1.4 Le potentiel d’une économie alimen-taire durable basée sur l’agriculture est mis en valeurAprès seulement deux ans de mise en œuvre, les projets des filières arachide, karité et semencière démontrent déjà leur potentiel en termes de créa-tion de richesses et d’auto-emplois dans le secteur agro-alimentaire et des services respectifs. Plusieurs milliers de personnes, et en particulier les femmes, augmentent leurs revenus grâce au développement des filières facilitant les échanges entre les maillons de la production, de la transformation et de la com-mercialisation des produits. Avec l’appui de la Suisse, en collaboration avec la FAO, le Tchad a adopté la loi semencière qui permet le développement d’une industrie de semences et l’amélioration des revenus des paysans. La construction de seuils d’épandage dans les régions semi-arides du centre-est a permis de freiner l’érosion liée au ruissellement des eaux de pluie et le stockage d’eau dans les aquifères souter-rains tout en favorisant un nouveau couvert végétal de près de 4’500 hectares. Il s’agit ici de mesures types d’adaptation au changement climatique et à la réduction des risques de catastrophes naturelles. Les remontées d’eau au niveau de la nappe phréa-tique ont favorisé les cultures maraichères et le petit élevage pratiqués par des femmes. Une analyse de rentabilité économique de l’investissement situe un taux de rentabilité interne de 35%. Des conventions locales sous l’égide des autorités traditionnelles et administratives permettent la gestion durable de ces espaces par les communautés et la reconnaissance de leurs droits sur la terre et l’eau. La synergie entre le projet de cartographie des ressources en eau et celui d’appui à l’élevage a augmenté le taux de réus-site d’implantation des puits pastoraux.

3.1.5 La Suisse réagit avec flexibilité aux crises humanitaires et aux crises prolongées600’000 personnes en situation de déplacement sont accueillies par le Tchad suite aux conséquences des

crises politiques, des conflits et du terrorisme dans les pays voisins du Tchad. La Suisse a su y répondre de manière professionnelle avec ses partenaires humanitaires multilatéraux et des ONG. Elle est per-çue comme un bailleur humanitaire important. Elle pèse dans le dialogue politique avec ses plaidoyers notamment sur : les risques d’apatridie pour les per-sonnes nécessitant une protection de long terme, le sous-financement chronique du secteur, la distribu-tion d’argent au lieu de vivres, la prise en compte de l’éducation d’urgence et la gestion durable des ressources naturelles autour des camps de réfugiés et en lien avec le changement climatique comme fac-teur aggravant.

3.2 Principales leçons apprisesLes principales leçons apprises de la stratégie actuelle sont : i) l’implication de femmes dans des instances de décision, quel que soit le domaine d’intervention, augmente l’impact des actions de développement, ii) la synergie des actions entre les différentes théma-tiques comme l’agriculture, l’éducation, la nutrition, la santé et la gestion de l’eau favorise une meilleure atteinte des résultats, iii) malgré la pression de la dégradation des conditions cadres, il est possible d’obtenir des résultats significatifs au niveau des pro-jets, mais il est plus difficile d’en avoir au niveau des politiques nationales. L’adoption de la loi semencière et l’approbation de l’ordonnance pour la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) restent des exceptions et montrent que de tels changements sont possibles au Tchad ; iv) les attentes de résultats au Tchad doivent tenir compte de l’adversité du contexte, il est donc important de ne pas être trop ambitieux surtout sur le plan institutionnel.

Sur le plan organisationnel, la présence d’une spécia-liste humanitaire au Tchad, avec mandat régional, a facilité l’anticipation des crises, a amélioré la rapidité des réponses en termes d’interventions et a favo-risé la cohérence dans l’application des instruments humanitaires. En raison de limitations budgétaires, le non-déploiement à N’Djaména d’un conseiller en sécurité humaine en 2016 et 2017 a rendu difficile la mise en valeur des instruments de politique de paix et la participation aux initiatives régionales, malgré un engagement important du personnel de la DDC.

La modalité de mandats qui domine la mise en œuvre, notamment des financements de la Coopé-ration Sud, connaît des limites dans la mise à l’échelle des résultats et le dialogue politique. Même s’il existe des résultats convaincants, avec une possible appli-cation à un niveau national, il est difficile que ces résultats soient repris dans des programmes plus larges, par ex. appuyés par des partenaires multina-tionaux si ces derniers n’ont pas été associés directe-ment à l’expérience.

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4. Implications pour la stratégie de coopération suisse

Parmi les scénarii d’évolution possible du contexte, celui d’une détérioration lente de la situation semble le plus probable (annexe B, scenarii d’évolution du contexte). Bien que la situation au Tchad ne soit pas comparable à celle de pays en guerre, la structure de l’Etat ne cesse de se fragiliser ainsi que les rela-tions entre l’Etat et les citoyens. Les risques d’une criminalité accrue et d’une dérive vers l’extrémisme violent sont réels surtout sur fond de rivalités pour le pouvoir qui peut entraîner le Tchad vers un scénario d’un Etat en faillite. L’action de la Suisse doit contri-buer à réduire la probabilité de survenance d’un tel scénario catastrophe tout en permettant au pays de passer d’un stade de crise multidimensionnelle à un stade de relance. Dans le cas où le pire scénario se réalise, la Suisse peut contribuer à générer des mé-canismes permettant de limiter les dommages pour la population. Alors que des questions politiques et sécuritaires sont aujourd’hui au centre de l’attention, il est important de ne pas oublier le changement cli-matique comme facteur amplificateur de problèmes. Dans ce sens, la vision 2030 du Gouvernement du Tchad « Le Tchad que nous voulons » est probable-ment trop optimiste mais important pour montrer la voie vers une diminution de la fragilité.

Face à cette situation, la Suisse doit :

• Contribuer à ce que le point de bascule vers une diminution de la fragilité soit atteint et avec le moins de conséquences néfastes en matière de développement.

• Appuyer les initiatives de la société civile et du sec-teur privé et inciter l’Etat à jouer un rôle de régula-tion auprès de ces acteurs.

• Améliorer les conditions de vie des populations, là où les conditions permettent de le faire même si l’action de l’Etat n’est pas efficace.

• Etre préparé à répondre à la dégradation de la situation générale.

Il est important que la Suisse contribue à maintenir un certain équilibre dans les appuis de la commu-nauté internationale. Ceci concerne l’équilibre régio-nal, l’équilibre entre appui sécuritaire et appui au développement et entre aide humanitaire et aide au

développement. Ceci se fait au travers du dialogue politique, en particulier avec les partenaires multi-latéraux de financement ainsi qu’avec les nouveaux bailleurs. La Suisse doit donc continuer à être un par-tenaire critique et constructif pour ces institutions et insister sur l’action conjointe sensible aux conflits.

Sur le plan politique, le blocage actuel doit être dé-passé. Grâce à son intervention de longue date per-çue positivement par les parties prenantes, la Suisse a établi une certaine confiance notamment en raison d’un positionnement désintéressé et peut jouer un rôle important à cet égard. Cependant, la confiance n’est pas inépuisable et doit donc se renouveler. Le retour de la DSH, avec le redéploiement au Tchad d’un conseiller en sécurité humaine dès janvier 2018, signifie tout d’abord un repositionnement/renforce-ment du dialogue politique tout en renouvelant en partie les alliances avec des acteurs d’une nouvelle génération.

Le contexte actuel, tenant compte des facteurs de fragilité mais également d’une structure étatique qui permet, malgré tout, de maintenir une certaine sta-bilité, justifie une présence suisse avec tous les ins-truments de la coopération internationale, excepté le SECO. Par ailleurs, la Suisse est également présente à travers les instruments multilatéraux. Cela reste un choix judicieux au vu des difficultés de réformes de base dans les secteurs d’engagement de la Suisse au Tchad. La maximisation des synergies aura un impact positif sur la qualité du programme.

Les actions de terrain de la coopération suisse tout comme l’expérience du dialogue politique au niveau des systèmes nationaux montrent que des bénéfices très importants pour la population peuvent être ob-tenus. Ceci est d’autant plus vrai que le niveau de vie des populations est extrêmement bas. Il est, par exemple, tout à fait réaliste d’augmenter de cinq à neuf, le nombre de mois d’autosuffisance alimentaire et d’améliorer la qualité de nutrition de la population dans le besoin. Il est important que la Suisse, par sa proximité et sa connaissance du terrain, véhicule le message que le développement au Tchad est pos-sible et important.

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5. Priorités et objectifs 2018 –2021

Les choix stratégiques de la coopération suisse pour la période 2018-2021 permettent l’adaptation à un contexte de plus en plus fragile. L’élément clé de l’intervention de la Suisse est la présence simulta-née et cordonnée de l’aide humanitaire, de l’aide au développement et de la promotion de la paix et des droits de l’homme. Les choix de la Suisse s’ins-crivent pleinement dans les orientations stratégiques définies par le Tchad dans le Plan National de Déve-loppement 2017-2021 qui met en exergue le renfor-cement de l’unité nationale, la bonne gouvernance et le respect de l’Etat de droit tout en visant le déve-loppement d’une économie forte et compétitive ainsi que l’amélioration de la qualité de vie de la popula-tion tchadienne. Les appuis suisses prennent aussi en considération les priorités et initiatives qui émergent au niveau local car en l’absence d’un projet national fort de décentralisation, les communautés et institu-tions locales doivent organiser et en grande partie financer des services de base sans fondement légal et institutionnel clair. Le secteur privé sera associé à ces processus. Des opportunités existent au niveau de la mise en valeur des techniques de communica-tion et d’information dans les systèmes d’assurance santé, dans le financement de la maintenance des infrastructures hydrauliques locales et dans l’éduca-tion (par exemple le paiement des subsides par le système de téléphonie).

Au niveau suisse, la stratégie s’inspire du Message du Parlement suisse sur la coopération internationale qui prône notamment : i) un engagement accru dans les contextes fragiles, ii) une augmentation des res-sources en éducation et en Afrique subsaharienne, iii) la lutte contre la pauvreté avec une approche d’in-clusion et d’équité et iv) une contribution à la stabilité et à la réduction des conflits. Compte tenu de l’ex-position extrême du Tchad aux risques climatiques,

80% des projets du domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire sont définis pour répondre au besoin d’adaptation au changement climatique.

Ceci implique pour la Suisse au Tchad une coordi-nation entre ses trois instruments de la coopération internationale, tout en respectant les spécificités de chacune des parties. Cette complémentarité est dé-terminante pour l’accompagnement du pays sur une voie de réduction de la fragilité. La première étape consiste cependant à atténuer les effets des crises multiples actuelles et d’établir des bases de durabilité pour la relance dans un délai court.

La présence des trois instruments permet aussi de donner au programme une dimension régionale. Tout en plaçant le développement du Tchad au centre de cette stratégie, la Suisse estime qu’en rai-son de l’interdépendance politique, humanitaire et sécuritaire du Tchad avec ses pays voisins, une mise en perspective régionale de l’engagement suisse est fondamentale. Ainsi l’aide humanitaire poursuivra ses activités depuis N’Djaména au nord du Cameroun et en RCA, tout en étant disponible sur d’autres zones si les urgences le demandent. La DSH renforcera le capital de confiance de la Suisse avec des actions de renforcement de la cohésion sociale et de la préven-tion de la violence et de l’extrémisme en prenant en compte les dynamiques régionales.

Par ses interventions, la Suisse contribue à l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD), notamment l’ODD 1 sur l’élimination de la pauvreté, l’ODD 2 sur l’éradication de la faim, l’ODD 4 sur l’ac-cès et la qualité de l’éducation, l’ODD 5 sur l’inégalité entre les sexes et l’ODD 16 sur la paix, la justice et les institutions efficaces.

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Dans une moindre mesure, la Suisse contribuera à atteindre également l’ODD 3 sur la santé, l’ODD 6 sur l’eau propre et l’assainissement, l’ODD 8 sur la croissance économique, l’ODD 10 sur la réduction des inégalités, l’ODD 11 sur les communautés du-rables et l’ODD 13 sur les mesures liées au change-ment climatique.

5.1 Objectif généralLes appuis de la Suisse pour la période 2018-2021 visent à accompagner le Tchad vers une diminu-tion de la fragilité, en atteignant un développement durable qui garantit la sécurité alimentaire, basé sur une économie alimentaire renforcée et en appuyant le développement de systèmes de services de base adaptés. La Suisse promeut les processus favorables à la cohésion sociale, au respect de l’Etat de droit, à la protection et la promotion des droits de l’homme et à la paix, permettant aux citoyens et surtout aux groupes vulnérables d’améliorer leurs conditions de vie et de construire un vivre ensemble apaisé.

L’hypothèse d’impact de la SC Tchad 2018-2021 est la suivante : les femmes et les hommes, scolari-sés et formés, participent au développement socio-économique équitable et exercent leurs droits et responsabilités dans le cadre d’un Etat décentralisé garantissant la paix.

5.2 Domaines d’intervention et synergies Trois domaines d’intervention seront au centre de l’action de la Suisse au Tchad pour la période 2018-2021. Il s’agit de : Citoyenneté, paix et prévention de la violence, Education de base et formation pro-fessionnelle et Agriculture et sécurité alimentaire. L’égalité des genres et le renforcement des principes de gouvernance seront traités dans chacun des do-maines et secteurs, tout comme la prévention de la violence et de l’extrémisme violent qui fera l’objet d’une stratégie transversale, ainsi que la promotion des droits de l’homme dont la réalisation est une condition sine qua non d’un développement écono-mique et social véritablement durable, au bénéfice de chaque individu. Par rapport au cycle 2013 – 2017, le domaine Citoyenneté, paix et prévention de la vio-lence est nouveau. Il englobe un volet d’appui au processus de démocratisation, de dialogue politique et de prévention de la violence ainsi que la gouver-nance des services de base.

Le succès de la démarche d’intervention dépen-dra avant tout des synergies développées entre l’aide humanitaire, l’aide au développement et la

politique de paix. La coordination sur un plan géo-graphique, la planification et le suivi conjoints per-mettront d’obtenir la cohérence recherchée, sans oublier le dialogue politique qui sera présent et complémentaire entre les différentes interventions. De plus, l’innovation sera recherchée dans les trois domaines d’intervention de la Suisse au Tchad. La formation professionnelle devra créer de nouvelles opportunités pour les jeunes femmes et hommes, apportant en partie une réponse à la prévention de l’extrémisme violent et d’autres dérives sociales. Le domaine de l’agriculture/sécurité alimentaire cher-chera à interagir avec l’aide l’humanitaire à travers des stratégies régionales.

5.2.1 Genre et Gouvernance : les thèmes transversauxGenre :La question du genre – avec un accent particulier sur les femmes et les filles – est analysée dès la concep-tion des projets, puis durant la mise en œuvre des activités de tout type. Compte tenu du fait que l’ini-quité se réalise d’une manière générale au Tchad au détriment des femmes, il est impératif d’assurer que les interventions suisses bénéficient de manière adé-quate aux femmes et aux filles. Pour ce faire, il est important que ces dernières jouent un rôle prépon-dérant dans la conception et la mise en œuvre des projets et programmes. L’approche restera cepen-dant inclusive et engagera également les hommes, ce qui est crucial pour l’amélioration du niveau de vie et la satisfaction de toute la société. Un accent particulier sera mis sur l’égalité dans les approches de communication et de visibilité.

Gouvernance : L’exercice d’une citoyenneté responsable est un élé-ment fondateur de l’action suisse au Tchad. Il est primordial que tout un chacun soit non seulement conscient de ses droits mais aussi de ses devoirs ; ceci est essentiel pour le progrès dans un pays où l’action de l’Etat est largement déficiente et offre peu de perspectives d’amélioration à moyen terme. Les cinq principes de gouvernance - redevabilité, transpa-rence, non-discrimination, participation et efficacité - seront suivis dans toutes les actions et renforcés par des démarches spécifiques de contrôle de l’action publique, notamment par les médias.

5.2.2 Domaine citoyenneté, paix et prévention de la violenceL’hypothèse de changement de ce domaine est la suivante : Des espaces propices au dialogue et aux

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initiatives citoyennes, des mécanismes de préven-tion et gestion des conflits ainsi qu’une meilleure gouvernance et décentralisation des services pu-blics de base, génèrent une confiance accrue entre citoyens et Etat, assurent une meilleure protection des groupes vulnérables, et contribuent à une dyna-mique de paix et de prévention de la violence, favo-rable à une réduction de la fragilité.

Il est important que la société se perçoive comme étant capable de résoudre des conflits existants et potentiels. La société tchadienne en a une grande expérience et compte des leaders hautement sensi-bilisés à la nécessité de prévenir les dérives violentes. La stratégie identifiera des conflits actuels et poten-tiels. Elle définira des processus de transformation des conflits ainsi que des démarches de prévention de la violence, notamment celle liée au contexte poli-tique, à l’extrémisme violent et celle déjà existante entre agriculteurs sédentaires et éleveurs souvent transhumants qui peut s’intensifier avec les effets dus aux changements climatiques. Ces actions per-mettront de construire non seulement des groupes de leaders crédibles et engagés mais aussi un capi-tal de confiance pour l’action de la Suisse. Un tra-vail de fond sur les sources potentielles de conflits, par exemple au travers d’une facilitation du dialogue intra-islamique, permettra à la Suisse d’intervenir de manière pertinente grâce à un réseau d’acteurs pro-venant des différents groupes et à son accès à des médiateurs potentiels. La Suisse saisira également les opportunités pour relancer le dialogue national, à travers la création d’espaces d’échange visant à re-construire la confiance entre acteurs politiques et so-ciété civile ainsi qu’entre communautés. L’utilisation systématique des médias locaux et la participation accrue des femmes et des jeunes dans des forums sont cruciales pour la mise à l’échelle des bonnes expériences et l’impact sur le rôle des genres.

En l’absence d’un projet de réforme judiciaire – avec une volonté politique suffisante pour pouvoir l’ap-puyer –l’Etat de droit sera renforcé progressivement par des actions de protection des droits des popu-lations résidentes et pour les personnes en déplace-ment. Ces dernières, grâce au plaidoyer réalisé dans le cadre de l’aide humanitaire, bénéficieront de re-tombées positives même pour les populations locales vivant dans des zones marginales. L’état de droit sera aussi renforcé à travers la valorisation des accords locaux pour améliorer la cohésion sociale pour des communautés en situation de conflit de longue du-rée mais aussi sur l’utilisation harmonieuse des terres et de l’eau. Le bon fonctionnement de ces accords est non seulement un levier crucial pour le dévelop-pement, mais une vraie pépinière d’apprentissage en matière de démocratie et d’exercice d’une citoyen-neté responsable. Si ces accords règlent par exemple l’accès des femmes et des jeunes aux ressources naturelles, ils deviennent un puissant instrument de changement relatif aux rôles homme-femmes ainsi que dans les relations intergénérationnelles. Enfin, le traitement du passé est important pour construire l’avenir ; à ce titre, la Suisse pourrait poursuivre la démarche entamée avec le procès Habré, pour amé-liorer la documentation des évènements sous son régime, dans le cadre d’un projet plus vaste de docu-mentation légale.

Un élément de base de l’exercice de la citoyenneté est la participation de la population dans la gouver-nance locale des services de base. La décentralisation politique et administrative au Tchad est encore loin d’être achevée, mais la gestion des services de base peut constituer un argument probant pour relancer la mise en œuvre de cette réforme à moyen terme. Il est évident que l’Etat à lui seul ne pourra pas finan-cer des services essentiels comme la couverture sani-taire universelle (CSU), l’accès à l’eau et à l’éducation

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pour tous. La Suisse s’engage donc dans ces thèmes, en particulier dans la gouvernance du secteur de la santé, dans lequel elle a acquis une longue expé-rience. La planification de l’utilisation des ressources hydriques sera un élément crucial pour l’adaptation du Tchad au changement climatique. Aussi, la Suisse poursuivra son soutien à ce niveau, notamment dans le développement de la connaissance liée aux res-sources en eau (ex. de l’atlas hydrogéologique natio-nal) permettant une meilleure gestion par l’ensemble des acteurs impliqués.

Des thèmes comme la protection des civils et la pré-vention de l’extrémisme violent ainsi que certains processus politiques ont clairement une dimension sous régionale. Ces dimensions seront prises en compte en étroite collaboration avec les représen-tations suisses des pays concernés. Il s’agit notam-ment : i) de la prévention et résolution de conflits régionaux saisissant des opportunités politiques ; ii) de la promotion et facilitation d’espaces inclusifs de dialogue politique et social ; iii) de la promotion du dialogue intra et interconfessionnel ; iv) de l’utilisa-tion du thème PEV comme moteur d’engagement dans le champ politique et traitement du passé (suivi post-procès Habré).

Enfin, la coopération suisse promouvra la culture en développant une approche programmatique d’ap-pui aux initiatives culturelles. Les synergies avec les thèmes prioritaires, en lien notamment avec des mes-sages du domaine « citoyenneté, paix et prévention de la violence » et transversaux seront recherchées.

5.2.3 Domaine éducation de base et formation professionnelleL’hypothèse de changement du domaine est : l’accès à une éducation de base et à une formation professionnelle de qualité des enfants et des jeunes (M/F), y compris ceux en situation de déplacement, favorise leur développement personnel, leur inser-tion économique et sociale ainsi que leur participa-tion au développement du pays et à la préservation de la paix, contribuant ainsi à une réduction de la fragilité. La Suisse a défini ce domaine comme priori-taire pour le Tchad. Pour atteindre les objectifs visés, des réformes structurelles profondes seront néces-saires et urgentes. Dans ce sens, la Suisse poursuivra son implication visant à renforcer le dialogue poli-tique et la coordination entre PTF et celle entre les PTF et le gouvernement. Ce dialogue politique devra déboucher sur un agenda de réformes permettant aussi de faciliter les engagements financiers des bail-leurs. Pour ce faire, elle s’appuiera sur son rôle de chef de file des PTF (poursuivi jusqu’en 2019) et sur les acquis et leçons tirées au sein de ses projets en éducation de base et en formation professionnelle, y compris les programmes régionaux en éducation, tout en respectant la nouvelle Stratégie Education de la DDC (mai 2017). De manière générale, la Suisse poursuivra son engagement visant le renforcement de la qualité de l’éducation qui devra déboucher sur

l’amélioration des performances d’apprentissage des filles et garçons et la prise en compte des aspects qui favorisent i) une culture de cohésion sociale et de tolérance, ii) la responsabilité environnementale et iii) la santé. L’approche sera systémique et inclusive. Pour favoriser l’équité, la Suisse contribuera à déve-lopper des offres éducatives adaptées aux besoins des groupes marginalisés, y compris les populations déplacées et nomades, et se rapprochera d’autres ac-teurs (ex. secteur privé, école coranique). Elle renfor-cera par ailleurs la prise en compte de la gestion de programme sensible aux conflits (GPSC). Le dévelop-pement de dispositifs de formation professionnelle innovants, diversifiés et inclusifs devra permettre aux jeunes et aux femmes d’acquérir des compétences facilitant leur insertion socioéconomique. Enfin, des composantes éducatives dans les autres domaines de la stratégie de coopération (5.2.2 et 5.2.4) seront renforcées.

5.2.4 Domaine agriculture et sécurité alimentaireL’hypothèse de changement du domaine est : l’ac-cès, tout particulièrement des femmes et des jeunes, aux ressources productives et à des services compé-tents pour les filières porteuses contribue, dans le cadre d’une législation adaptée, à : i) une production plus intensive et durable, ii) une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, iii) des revenus addition-nels stables et iv) une diminution de la fragilité. 80% des projets répondront à l’impératif de l’adaptation au changement climatique. Le domaine applique une approche intégrant des visions économiques, sociales et écologiques. Se basant sur la compréhen-sion profonde des filières, il se reposera sur des ser-vices d’appui, en développant la production ainsi que la transformation jusqu’à la consommation, considé-rant à ce niveau la question nutritionnelle. Un accent particulier sera mis sur le développement des activi-tés économiques rentables en faveur des femmes et des jeunes et à un appui de ces derniers en matière d’entreprenariat agricole et d’orientation au marché. Ces activités visent aussi bien l’amélioration de leur statut socioéconomique que leurs capacités d’auto-détermination. Les filières élevage, arachide, karité et semences seront développées davantage – parti-culièrement en amont et en aval de la production, considérant les services d’appui et conseil en termes de financement, de transformation, de stockage, de transport et de commercialisation. La saisie d’autres opportunités, notamment si elles peuvent s’appuyer sur des initiatives existantes démontrant un marché potentiel rentable pour les femmes et les jeunes, complèteront cette approche.

La coopération suisse appuiera aussi le développe-ment et l’application d’un cadre légal favorable au développement des filières. Des réglementations ali-mentaires pour le lait frais en sont un exemple ainsi que la loi sur les semences. Des concepts innovants tels que la santé unique pour les peuples nomades seront testés. Les services de microfinance et d’as-surances risques – ce type d’assurance pouvant se

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concrétiser en collaboration avec le Programme Glo-bal Sécurité Alimentaire – seront promus en parte-nariat avec les services de l’Etat et d’autres acteurs. Dans au moins deux régions, dont le Batha, la Suisse s’engagera à améliorer la résilience des populations en situation de crise alimentaire. Se basant sur le fait que l’action conjointe crée des opportunités (ex. dif-fusion de bonnes pratiques de production et com-mercialisation agricoles et nutritionnelles, réserves alimentaires créées localement), elle favorisera no-tamment l’interaction entre les acteurs institutionnels du développement, ceux de l’aide humanitaire et les différentes autorités impliquées. Les connaissances locales, provenant surtout des femmes, seront mises en valeur sous le concept « expertes rurales ».

5.2 Zones d’interventionLe Batha, l’Ennedi, le Logone oriental, le Mandoul, le Moyen Chari et le Wadi Fira resteront les six ré-gions prioritaires d’appui de l’aide suisse au déve-loppement au Tchad (cf. annexe J). Ces régions sont toutes concernées par des indices importants de pauvreté. Cette répartition régionale de l’engage-ment suisse représente par ailleurs un équilibre dans les dynamiques ethniques et culturelles du pays. Les régions d’engagement offrent également un poten-tiel éprouvé de développement. L’AH, de par les caractéristiques de son mandat, intervient en fonc-tion des crises ; elle poursuivra son appui auprès des personnes en déplacement prolongé dans l’est et le sud du pays et dans une moindre mesure dans la

région du Lac Tchad. Elle continuera aussi à appuyer des programmes liés à la sécurité alimentaire et à la nutrition. Des synergies avec la CS et la DSH seront déclenchées selon les possibilités. La DSH se déploie-ra en fonction des opportunités. Des complémenta-rités CS/DSH/AH seront recherchées en termes de dialogue et de résolution de conflits, tant au niveau local qu’au niveau central.

Si des opportunités de collaboration avec des ac-teurs du changement se présentent, l’ouverture vers d’autres régions sera rendue possible, surtout si celles-ci permettent des synergies avec d’autres donateurs ou la mise à l’échelle des approches appli-quées par la Suisse.

5.3 FinancesUn budget annuel moyen de 23.5 mio de CHF est prévu pour le programme Tchad sur la période 2018-2021 (cf. annexe H : Budget Indicatif). La CS contri-buera à hauteur de 20 mio/an (soit 85.1% du budget annuel), l’AH de 3 mio/an (12.8%) et la DSH de 0,5 mio/an (2.1%). Comme prévu par le Message 2017-2020, le budget du domaine éducation de base et formation professionnelle sera augmenté de 50%. La CS opérera par contre des réductions en santé (9.5 mio soit 40% de moins) et dans le domaine agri-culture et sécurité alimentaire (20 mio, soit 40% de moins). En ce qui concerne les fonds annuels de l’AH, ils resteront dépendants du contexte humanitaire international.

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6. Mise en œuvre de la stratégie de coopération

L’engagement coordonné des différents instruments de la coopération internationale de la Suisse reflètera l’image de marque de son programme au Tchad ; la coordination entre les trois instruments devra faire preuve de flexibilité et visera l’amélioration des syner-gies dans la mise en œuvre. La cohérence dans les in-terventions sera guidée par les besoins du contexte et les mécanismes de travail respectifs à chaque instru-ment. Les adaptations nécessaires se feront notam-ment au travers de visites de terrain conjointes ainsi que lors des sessions de planification et d’évaluation des résultats. Cette approche pourra se traduire, par exemple, par l’inclusion des populations déplacées dans les chaînes de production de semences et par l’achat des semences produites par des paysans lo-caux par les organisations humanitaires.

Le bénéfice de l’échange régional sur le plan théma-tique mais aussi au travers des projets régionaux sera recherché activement, notamment dans les projets spécifiques dans les domaines de l’éducation des peuples nomades et de l’élevage. Dans un contexte

peu exposé à l’extérieur, il importe de rechercher de manière systématique des innovations développées dans d’autres pays aux conditions similaires. Le pro-gramme global sécurité alimentaire avec un nombre important d’initiatives en Afrique est donc un par-tenaire privilégié, sans oublier le programme santé avec des thèmes comme le financement durable des systèmes nationaux. L’engagement dans les systèmes d’assurances, l’utilisation des technologies de l’infor-mation pour les services de conseil agricole et de la santé unique, les pratiques de la gestion paisible des espaces communs à la transhumance et à l’agri-culture sédentaire représentent d’autres exemples concrets. En éducation, le dialogue au niveau régio-nal et global (PME) sera également assuré.

La mise en œuvre se concrétisera par des partena-riats multiples. Au niveau central, la coopération suisse travaillera en particulier avec les ministères sectoriels, alors qu’au niveau décentralisé, elle tra-vaillera avec les administrations déconcentrées ainsi qu’avec les autorités locales élues ou traditionnelles,

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la société civile et le secteur privé. Les mandataires de mise en œuvre seront appelés à renforcer ce lien entre le bailleur de fonds et les bénéficiaires locaux de tout niveau.

Des stratégies spécifiques permettront une meilleure inclusion des jeunes dans la conception, la mise en œuvre et la valorisation de l’appui suisse. En fonction des spécificités des programmes et de leurs besoins et intérêts, ils seront inclus dans les organes de déci-sion du programme et associés à la définition des objectifs et au suivi des résultats. La capacité inno-vatrice des jeunes sera particulièrement recherchée par exemple dans l’utilisation des instruments tech-nologiques de communication modernes en faveur du développement.

En réponse à un contexte social tendu pouvant provoquer des conflits multiples, la gestion de pro-grammes sensible aux conflits (GPSC) et l’analyse des conflits seront appliquées de manière systématique. C’est une des raisons pour lesquelles des appuis spé-cifiques seront apportés aux peuples nomades. Ils sont non seulement les plus défavorisés en termes d’indicateurs de développement, mais ils jouent aussi un rôle-clé dans l’occupation et la gestion de grands espaces d’importance géostratégique. Ils sont par ailleurs impliqués dans les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs.

La Suisse s’engage à améliorer la coordination de l’appui international, au sein des groupes de travail des PTF, en particulier dans le domaine de l’éduca-tion de base et de la formation professionnelle où elle prévoit de maintenir son rôle de chef de file jusqu’en 2019, mais aussi dans d’autres thèmes prio-ritaires comme la santé, l’agriculture et l’élevage. Elle maintiendra son rôle actif dans la coordination humanitaire et dans son plaidoyer sur les pratiques et politiques des partenaires multilatéraux en matière de protection des populations civiles et de gestion des situations de crises prolongées.

Afin de pouvoir saisir des opportunités d’appui à des réformes, la programmation financière et opération-nelle devra rester flexible. En termes de modalités de financement, les contributions à d’autres entités, par exemple des acteurs du système des Nations Unies disposant de fonds propres, seront recherchées afin

de multiplier les effets et renforcer l’influence de la Suisse dans le dialogue politique. L’effet de levier sera aussi visé par la recherche de co-financements avec le secteur privé, l’Etat et d’autres partenaires de développement, notamment avec les partenaires financiers multilatéraux et les partenaires bilatéraux. Un taux de 30% du volume sous la modalité de co-financement ou de contribution sera visé.

La révision à mi-parcours prévue pour la fin 2019 évaluera les résultats obtenus aux niveaux micro (po-pulation) et macro (changements institutionnels et politiques dans les domaines d’activités) tout en me-surant la pertinence et l’efficacité des formes d’appui de la Suisse au Tchad. Les éléments importants à considérer seront : i) la consistance de l’engagement de l’Etat tchadien (volonté et progrès de réformes), ii) la perspective d’atteindre les résultats fixés dans la stratégie, iii) le positionnement relatif de la Suisse, iv) les contributions à la coordination des bailleurs de fonds ainsi que v) l’efficacité des synergies entre les instruments du DFAE.

23

7. Pilotage stratégique et gestion

Le Bureau de Coopération (Buco) est responsable de la mise en œuvre de l’ensemble de la stratégie. Les actions de la DSH et de l’AH sont coordonnées étroi-tement avec les unités responsables à la centrale. La conduite du Buco est sous la responsabilité de la Division Afrique de l’Ouest (DAO). La composante promotion de la paix et droits de l’homme est gérée par le HSA en coordination avec le BuCo et la DSH. Un dialogue continu à Berne et sur le terrain permet d’harmoniser les approches et d’atteindre efficace-ment les objectifs visés.

Compte tenu du contexte de fragilité du Tchad et des principes opérationnels de l’institution, le Buco procédera à : i) des analyses de contexte et des éva-luations périodiques des conditions cadres y com-pris le développement du contexte régional (MERV et analyses additionnelles), ii) un suivi structuré des résultats du programme avec les partenaires de mise en œuvre sur la base des indicateurs prédéfinis, iii) un suivi de proximité avec au moins deux visites de ter-rain par an, si possible avec le ministère de tutelle et la conduite des comités de pilotage sous formes de visites de terrain. iv) des rencontres périodiques et d’ateliers annuels de suivi des résultats (cf. annexe I : proposition de monitorage). Il est prévu d’introduire un mécanisme de révision annuelle du programme avec le Ministère de l’Economie et du Plan. Au niveau suisse, une révision en profondeur du programme est prévue pour 2019. La DSH, par le biais du conseiller en sécurité humaine basé à N’Djamena, participera en particulier aux échanges et aux exercices d’ana-lyses stratégiques.

Le Buco favorisera la mise en œuvre des activités des programmes régionaux de la DAO et des pro-grammes globaux au Tchad. Le suivi a pour premier objectif l’apprentissage et le partage d’expériences.

Des missions annuelles de sécurité (Krisenmanage-ment Zentrum - KMZ) et/ou du conseiller régional sécurité serviront de base pour évaluer et adapter la gestion aux risques sécuritaires tout en contribuant à l’analyse du contexte et en l’enrichissant de pers-pectives régionales. Le cadre de suivi mis en place permettra l’évaluation de la mise en œuvre et l’adap-tation des instruments de gestion sécuritaire à l’évo-lution du contexte.

En résumé les principaux objectifs de gestion sont :

• Une gestion favorisant la collaboration et la créa-tion de synergies entre les instruments de la coopé-ration internationale de la Suisse ;

• L’amélioration des capacités des cadres opération-nels du Buco en vue d’une responsabilité accrue ;

• Le maintien des équilibres au sein de l’équipe du Buco pour la prise en compte de la diversité du Tchad ;

• La réduction des risques fiduciaires et politiques liés tant aux projets principaux qu’aux petites actions ;

• Un nombre accru de contributions et co-finance-ment avec des partenaires multilatéraux et bilaté-raux et/ou le secteur privé, en diminuant le nombre de mandats contribuant ainsi à améliorer l’équi-libre entre différentes formes de mise en œuvre, diminuer les risques fiduciaires et la charges admi-nistrative du Buco. Des évaluations périodiques de la conduite par les collaborateurs permettront d’ajuster la gestion du bureau.

Du côté de la CS, les projets s’inscriront sur une durée maximale de douze ans afin de permettre un rythme d’innovation adéquat tout en gardant l’atout de continuité. Le nombre de projets multi-annuels devrait se limiter à onze afin de poursuivre avec un portefeuille gérable en termes de visites de terrain et de gestion administrative. On augmentera l’engagement dans les programmes régionaux de la DAO bien que certaines limites soient posées, par ex. en raison de la non-appartenance du Tchad à la CEDEAO. La participation aux échanges de connais-sances et à l’apprentissage au sein de la DAO (par ex. Groupe de Travail Sécurité Alimentaire et Déve-loppement Rural) et des groupes thématiques à la centrale reste important. Enfin, le programme Tchad est ouvert aux opportunités de gestion déléguée de fonds en fonction des critères fixés en la matière ; si de telles opportunités se présentent, elles devront contribuer aux objectifs de cette stratégie, promou-voir un effet levier et améliorer le positionnement de la Suisse dans le dialogue politique.

24

25

AnnexesAnnexe A: Liste des acronymes et abréviations

3

1. Annexes A. Liste des acronymes et abréviations

AFD Agence Française au Développement

AH Aide Humanitaire

Buco Bureau de la coopération suisse

CHF Francs Suisse

CI Coopération Internationale

CS Coopération Sud

CSU Couverture Sanitaire Universelle

CEDEAO Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest

DAO Division Afrique de l’Ouest (Suisse)

DDC Direction du Développement et de la Coopération (Suisse)

DFAE Département Fédéral des Affaires Etrangères (Suisse)

DSH Division de la Sécurité Humaine (Suisse)

FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations

KMZ Centre de gestion des crises

MERV Monitoring System for Development-Relevant Changes

OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economiques

ODD Objectifs du Développement Durable

ONG(s) Organisation(s) Non-Gouvernementale(s)

PAM Programme Alimentaire Mondiale

PND Plan National de Développement

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement = UNDP

PTF Partenaires Techniques et Financiers

RCA République Centre africaine

ResEau Programme d’appui à la connaissance et la gestion des ressources en eau

SC Stratégie de Coopération

SECO Secrétariat d'Etat à l'Economie (Suisse)

UA Union Africaine

UNICEF Fonds des Nations Unies pour les Enfants

USD Dollars américain

26

Annexe B: Scénarii d’évolution du contexte 2018-2021

4

B.

Scén

ario

d’é

volu

tion

du c

onte

xte

2018

-202

1

Acc

élér

atio

n de

la c

rise

«

Le T

chad

, en

situ

atio

n de

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d St

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Acc

rois

sem

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frag

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«

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nte

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Stab

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Si

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ion

Polit

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-

L’im

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olon

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t les

diff

éren

ts

grou

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avan

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atio

n qu

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ns la

r éso

lutio

n de

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blèm

es c

oncr

ets

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atem

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e la

cris

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- Le

s él

ectio

ns lé

gisl

ativ

es s

ont r

epor

tées

co

ntin

uelle

men

t et n

e se

dér

oule

nt p

as ju

squ’

en 2

020

; -

Une

opp

ositi

on p

oliti

que

forte

n’é

mer

ge p

as. L

a lib

erté

d’

expr

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on e

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ncor

e ré

duite

et l

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rrest

atio

ns

arbi

traire

s de

lead

ers

de l’

oppo

sitio

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nt fr

éque

ntes

; -

Un

clim

at d

e pe

ur p

èse

sur l

a vi

e po

litiq

ue e

t au

sein

de

la p

opul

atio

n ;

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s c r

ises

régi

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es (L

ibye

, Lac

Tch

ad, R

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pès

ent

de m

aniè

re c

rois

sant

e su

r le

Tcha

d.

- L’

incl

usio

n de

la je

unes

se e

t des

fem

mes

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s la

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po

litiq

ue n

e se

con

crét

ise

pas

; -

Le n

ombr

e de

con

flits

ent

re a

gric

ulte

urs-

élev

eurs

et

inte

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niqu

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ugm

ente

, ave

c po

ssib

les

dégr

adat

ions

am

enan

t le

Tcha

d en

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atio

n de

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d st

ate.

- La

dis

cuss

ion

sur d

es c

hang

emen

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la c

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itutio

n cr

ée d

es s

uspi

cion

s su

r la

volo

nté

du P

rési

dent

à b

rigue

r un

6èm

e man

dat m

ais

cela

ne

susc

ite p

as b

eauc

oup

d’in

térê

t aup

rès

de la

pop

ulat

ion

; -

Les

élec

tions

légi

slat

ives

n’a

uron

t pas

lieu

ava

nt 2

019

et

font

l’ob

jet d

e m

anip

ulat

ion s

(fra

ude)

; -

Le d

ialo

gue

polit

ique

et s

ocia

l int

erne

rest

e bl

oqué

. Une

op

posi

tion

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ne

peut

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erge

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e à

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mita

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de

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berté

d’e

xpre

ssio

n et

aux

arre

stat

ions

arb

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res

; -

La c

ohés

ion

inte

rne

du T

chad

est

mai

nten

ue m

ais

sur l

a ba

se d

’un

exer

cice

d’é

quilib

rism

e –

entre

réco

mpe

nses

et

répr

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ons

– du

pou

voir

de p

lus

en p

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diffi

cile

et d

e m

oins

en

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ccep

té ;

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s m

esur

es p

rises

sur

les

front

ière

s lib

yenn

es,

soud

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ses

et n

igér

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ar l’

Etat

tcha

dien

con

tribu

ent

à lim

iter l

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ffets

nég

atifs

. -

L’in

clus

ion

de la

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esse

et d

es fe

mm

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la v

ie

polit

ique

ne

se c

oncr

étis

e pa

s ;

-

Les

caus

es d

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onfli

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ccès

à l’

eau,

aux

terri

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s, e

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ne s

ont p

as ré

glée

s et

pro

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ent t

oujo

urs

auta

nt d

e m

orts

.

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Tch

ad s

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aint

ient

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ce à

son

pou

voir

milit

aire

in

cont

ourn

able

et j

ouit

d’un

app

ui in

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atio

nal

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rtant

not

amm

ent s

ur le

pla

n sé

curit

aire

, ce

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stab

ilise

le p

ouvo

ir en

pla

ce ;

- Le

s él

ectio

ns lé

gisl

ativ

es o

nt li

eu e

n 20

19 a

vec

l’app

ui

de la

com

mun

auté

inte

rnat

iona

le ;

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s ré

form

es p

oliti

ques

et s

truct

urel

les

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rtant

es

sont

reta

rdée

s m

ais

le m

écon

tent

emen

t des

diff

éren

ts

grou

pes

est g

éré

grâc

e à

une

stra

tégi

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« la

car

otte

ou

le b

âton

» ;

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s in

stan

ces

de d

ialo

gue

polit

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ent

re o

ppos

ition

et

g ouv

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men

t son

t rel

ancé

es m

ais

sans

une

fo

nctio

nnal

ité ré

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. Le

reno

uvel

lem

ent p

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que

ne

se ré

alis

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s da

ns le

fond

. L’o

ppos

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s’e

xprim

e m

ais

leur

s re

prés

enta

nts

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régu

lière

men

t em

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onné

s pu

is re

lâch

és s

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proc

édur

es

jurid

ique

s cl

aire

s ;

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réou

vertu

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es fr

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res

perm

et d

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lanc

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quel

que

peu

les

écha

nges

, not

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cono

miq

ues.

- Le

s di

scou

rs p

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ques

pro

meu

vent

l’im

plic

atio

n po

litiq

ue d

es fe

mm

es e

t des

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ais

les

effe

ts

tard

ent à

ven

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s ac

teur

s du

gou

vern

emen

t et d

e la

soc

iété

civ

ile s

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obilis

ent d

e pl

us e

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ur la

que

stio

n et

tent

ent

de tr

ouve

r des

sol

utio

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es c

odes

rura

l et p

asto

ral

sont

vot

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ar l’

asse

mbl

ée.

Sécu

rité

- La

situ

atio

n in

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e du

Tch

ad e

st c

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d’u

n «

faile

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ate

». D

es a

ttent

ats

terro

riste

s re

surg

isse

nt d

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la

régi

on d

u La

c Tc

had

et d

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d’au

tres

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ons

du p

ays.

Le

s gr

oupe

s ex

trém

iste

s s’

allie

nt a

vec

les

maf

ias

du

trafic

illic

ite e

t se

posi

tionn

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espa

ces

de n

on-

droi

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crim

inal

ité u

rbai

ne e

t dan

s le

s ré

gion

s (c

oupe

urs

de

rout

e, v

ols

de v

éhic

ules

, etc

.) s’

aggr

ave.

Les

exé

cutio

ns

- La

séc

urité

rest

e ac

cept

able

sur

le te

rrito

ire n

atio

nal m

algr

é un

e te

nsio

n la

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e ta

ngib

le. D

es a

ttaqu

es te

rroris

tes

se

prod

uise

nt e

ncor

e m

ais

sont

lim

itées

à la

régi

on d

u la

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; -

La c

rimin

alité

aug

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te e

n zo

ne u

rbai

ne e

t des

co

mm

issi

ons

info

rmel

les

se c

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ituen

t pou

r pra

tique

r une

ju

stic

e ad

-hoc

sév

ère.

Des

exé

cutio

ns e

xtra

judi

ciai

res

se

- La

séc

urité

rest

e ac

cept

able

. Les

atte

ntat

s te

rroris

tes

sont

rare

s et

lim

ités

à de

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nes

de re

pli d

es E

x-Bo

ko

Har

am ;

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mau

vais

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ion

écon

omiq

ue m

aint

ient

le n

ivea

u de

dél

inqu

ance

act

uelle

au

nive

au d

es q

uarti

ers

urba

ins

et la

vio

lenc

e do

mes

tique

a te

ndan

ce à

27

Annexe B: Scénarii d’évolution du contexte 2018-2021

5

extra

judi

ciai

res

sont

fréq

uent

es ;

- L ’

inst

abilit

é pr

ofite

aux

mou

vem

ents

ext

rém

iste

s qu

i at

tiren

t de

plus

en

plus

dan

s le

urs

rang

s l a

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esse

pour

vue

d’av

enir

; -

Les

rival

ités

clan

ique

s au

sei

n de

s gr

oupe

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pou

voir

s’ac

cent

uent

ave

c de

s af

front

emen

ts e

t ass

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nats

fré

quen

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es e

ffets

de

dést

abilis

atio

n so

nt ta

ngib

les

à N

djam

ena

; -

Des

rébe

llions

per

sist

ent a

u no

rd e

t à l’

est e

t con

trôle

nt

des

terri

toire

s en

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. La

dom

inan

ce e

thni

que

dans

les

forc

es a

rmée

s ré

sulte

en

des

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ence

s ci

blée

s co

ntre

de

s gr

oupe

s riv

aux

et c

ontre

la p

opul

atio

n qu

i rés

iste

; -

Les

abus

fréq

uent

s d’

auto

rité

par l

es fo

rces

de

l’ord

re

aupr

ès d

e la

pop

ulat

ion

ou d

e gr

oupe

s ci

blés

re

prés

ente

nt d

e vr

ais

risqu

es d

’impl

osio

n ; c

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bus

débo

uche

nt, d

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les

pério

des

de g

rand

es te

nsio

ns s

ur

des

émeu

tes.

Il y

a d

e m

ultip

les

mor

ts lo

rs d

e m

anife

stat

ions

répr

imée

s pa

r la

forc

e.

prod

uise

nt ;

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jeun

esse

viv

ant e

n m

ilieu

rura

l mai

s ég

alem

ent u

rbai

n es

t séd

uite

par

des

mou

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ents

ext

rém

iste

s. L

es s

igne

s d’

appr

opria

tion

d’id

ées

radi

cale

s se

mul

tiplie

nt e

t les

m

écan

ism

es d

e co

ntrô

le e

xerc

és p

ar le

s st

ruct

ures

fa

milia

les

s’af

faib

lisse

nt ;

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s co

nflit

s en

tre é

leve

urs

et a

gric

ulte

urs

à co

nnot

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n po

litiq

ue a

ugm

ente

nt e

t exa

cerb

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es te

nsio

ns, s

urto

ut a

u su

d du

pay

s qu

i enr

egis

tre d

e no

mbr

eux

mor

ts.

- La

pré

senc

e de

rebe

lles

est d

e pl

us e

n pl

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anife

ste

dans

le

nor

d et

ses

con

tinge

nts

ne c

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nt d

e cr

oître

;

- Le

s ab

us d

’aut

orité

par

les

forc

es d

e l’o

rdre

son

t en

augm

enta

tion

et le

s ac

tivité

s de

rack

et s

e m

ultip

lient

. L’

arm

ée e

t la

polic

e co

nstit

uent

pro

gres

sive

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t un

risqu

e sé

curit

aire

.

augm

ente

r ;

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s op

tions

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rém

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s so

nt p

erçu

es, n

otam

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t par

le

s je

unes

hom

mes

, com

me

réel

les.

Le

man

que

de

pers

pect

ives

offe

rtes

par l

a so

ciét

é re

nfor

ce c

ette

te

ndan

ce ;

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fréq

uenc

e de

s co

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s de

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inte

r-eth

niqu

e et

en

tre d

iffér

ents

gro

upes

de

la s

ocié

té (p

.ex.

ent

re

agric

ulte

urs

et é

leve

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se

mai

ntie

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u ni

veau

act

uel

et c

es ri

valit

és s

e ca

ract

éris

ent p

ar d

es rè

glem

ents

de

com

ptes

; -

L’or

dre

sur l

e te

rrito

ire n

atio

nal e

st m

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enu

mal

gré

les

poch

es d

e ré

bellio

n pr

ésen

tes

dans

le n

ord

du

pays

. -

Les

harc

èlem

ents

par

les

forc

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e l’o

rdre

se

font

se

ntir

surto

ut p

enda

nt le

s pé

riode

s où

il e

xist

e de

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tard

s de

pai

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t des

sal

aire

s. C

omm

e le

s m

anife

stat

ions

soc

iale

s so

nt in

terd

ites,

rare

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nt

celle

s qu

i pre

nnen

t de

l’am

pleu

r, ca

r la

prés

ence

m

assi

ve d

es p

olic

iers

déc

oura

ge to

ute

vellé

ité d

e m

anife

ster

.

Situ

atio

n éc

onom

ique

-

Les

bas

reve

nus

pétro

liers

influ

ence

nt n

égat

ivem

ent

tous

les

autre

s se

cteu

rs p

rovo

quan

t un

rale

ntis

sem

ent

de l’

écon

omie

et u

ne ré

duct

ion

des

dépe

nses

pu

bliq

ues.

Les

reta

rds

et ré

duct

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de

sala

ires

des

fonc

tionn

aire

s ne

font

qu’

ampl

ifier

le p

héno

mèn

e ;

- La

cro

issa

nce

annu

elle

ne

dépa

sse

pas

1 %

mar

quan

t ai

nsi u

n ap

pauv

risse

men

t man

ifest

e du

pay

s ;

- La

det

te p

ubliq

ue e

nver

s le

sec

teur

priv

é na

tiona

l et

inte

rnat

iona

l est

telle

que

ce

dern

ier n

’inve

stit

plus

; -

La c

orru

ptio

n ga

ngrè

ne le

sys

tèm

e. L

es p

ours

uite

s lé

gale

s do

uteu

ses

inci

tent

plu

sieu

rs e

ntre

pris

es à

qu

itter

le p

ays.

Les

réfo

rmes

des

fina

nces

pub

lique

s ne

se

font

pas

ave

c le

sér

ieux

exi

gé p

ar le

s in

stitu

tions

fin

anci

ères

inte

rnat

iona

les ,

ce

qui f

rein

e da

vant

age

enco

re le

s in

vest

isse

men

ts ;

-

La s

ituat

ion

du p

ays

inci

te c

erta

ins

baille

urs

prés

ents

à

revo

ir le

ur a

ppui

fina

ncie

r en

fave

ur d

’une

aid

e d’

urge

nce

au d

étrim

ent d

’une

aid

e au

dév

elop

pem

ent ;

-

L’ag

ricul

ture

et l

’éle

vage

son

t lim

ités

à un

e pr

oduc

tion

visa

nt u

ne c

onso

mm

atio

n en

dogè

ne. L

e m

arch

é in

tern

e

- Le

prix

du

pétro

le s

e m

aint

ient

à u

n ba

s ni

veau

et l

a re

négo

ciat

ion

du p

rêt «

Gle

ncor

e» n

e ch

ange

pas

les

donn

ées

fond

amen

tale

s ;

- la

cro

issa

nce

annu

elle

atte

int à

pei

ne 1

,5%

; -

L’en

dette

men

t int

erne

ne

cess

e de

cro

ître

; -

La c

orru

ptio

n em

pêch

e un

e ré

form

e co

nvai

ncan

te d

es

finan

ces

publ

ique

s. U

ne p

artie

du

budg

et n

atio

nal r

este

op

aque

à c

ause

des

dép

ense

s/re

venu

s sé

curit

aire

s «h

ors

budg

et».

Ce

phén

omèn

e es

t tol

éré

par l

es b

aille

urs.

Les

in

vest

isse

men

ts in

tern

atio

naux

rest

ent i

nsuf

fisan

ts ;

- Le

Tch

ad re

ste

un p

ays

orph

elin

de

l’aid

e au

velo

ppem

ent a

vec

peu

de b

aille

urs

de fo

nds

tradi

tionn

els

; -

La fe

rmet

ure

des

front

ière

s av

ec la

Lib

ye, l

e N

igér

ia e

t la

RC

A fre

ine

le c

omm

erce

tran

sfro

ntal

ier n

otam

men

t cel

ui d

u

- M

algr

é la

mau

vais

e si

tuat

ion

des

reve

nus

pétro

liers

et

le m

anqu

e d’

alte

rnat

ives

, un

ryth

me

faib

le

d’in

vest

isse

men

t est

mai

nten

u no

tam

men

t grâ

ce a

ux

finan

cem

ents

étra

nger

s et

à la

rené

goci

atio

n de

la

dette

« G

lenc

ore

» ;

- La

cro

issa

nce

annu

elle

atte

int 2

% c

e qu

i ne

suffi

t pas

à

rédu

ire s

igni

ficat

ivem

ent l

a pa

uvre

té ;

- Le

niv

eau

d’en

dette

men

t aug

men

te lé

gère

men

t mai

s re

ste

acce

ptab

le ;

- Bi

en q

ue la

cor

rupt

ion

rest

e en

dém

ique

, une

a m

élio

ratio

n de

la g

estio

n de

s fin

ance

s pu

bliq

ues

se

fait

sent

ir et

don

ne le

s pr

emie

rs e

ffets

pos

itifs

. -

La C

oopé

ratio

n in

tern

atio

nale

s’a

gran

dit a

vec

l’Alle

mag

ne c

omm

e no

uvea

u ba

illeur

de

poid

s. L

’UE

augm

ente

sa

parti

cipa

tion

; -

L’ag

ricul

ture

et l

’éle

vage

con

nais

sent

une

légè

re

amél

iora

tion.

Les

fron

tière

s av

ec la

Lib

ye, l

e N

igér

ia e

t

28

6

et le

s in

vest

isse

men

ts d

ans

les

sect

eurs

de

l’agr

icul

ture

et

de

l’éle

vage

son

t ins

uffis

ants

. bé

tail.

La

popu

latio

n pu

ise

dans

ses

mai

gres

rése

rves

.

la R

CA

s’ou

vren

t et s

e re

ferm

ent p

ério

diqu

emen

t ce

qui p

erm

et l’

expo

rtatio

n du

bét

ail n

otam

men

t.

Situ

atio

n so

cial

e -

La p

opul

atio

n se

révo

lte p

rogr

essi

vem

ent c

ontre

les

auto

rités

, not

amm

ent à

Ndj

amen

a et

dan

s le

s gr

ande

s vi

lles

du p

ays.

Les

aut

orité

s ré

prim

ent c

es ré

volte

s en

ay

ant r

ecou

rs à

la fo

rce .

La

spira

le d

e vi

olen

ce

augm

ente

, pro

voqu

ant d

es m

orts

. Les

grè

ves

des

serv

ices

pub

lics

devi

enne

nt ré

curre

ntes

et b

loqu

ent

com

plét

emen

t le

pays

par

mom

ent.

L’Et

at n

e tro

uve

de

solu

tions

qu’

à co

urt t

erm

e ;

- Le

taux

d’in

sécu

rité

alim

enta

ire d

épas

se le

s 40

% ;

- La

situ

atio

n so

cial

e da

ns le

s zo

nes

de n

on-d

roit

est

extrê

mem

ent t

endu

e. L

es v

iola

tions

des

dro

its

fond

amen

taux

son

t réc

urre

ntes

. Un

nom

bre

impo

rtant

d’

écol

es s

e fe

rme

et d

es c

enta

ines

de

milli

ers

d’en

fant

s y

sont

priv

és d

’acc

ès.

- D

es m

ouve

men

ts c

itoye

ns s

’org

anis

ent d

e m

aniè

re

spon

tané

e po

ur ré

clam

er le

resp

ect d

e s d

roits

él

émen

taire

s. L

’app

auvr

isse

men

t d’u

ne g

rand

e pa

rtie

de la

po

pula

tion

est d

onc

effe

ctif

e n p

artic

ulie

r aup

rès

des

fonc

tionn

aire

s qu

i voi

ent l

eur s

alai

re d

imin

ué o

u im

payé

ai

nsi q

u’au

près

des

pre

stat

aire

s de

l’Et

at d

ont l

es fa

ctur

es

rest

ent i

mpa

yées

; -

Le ta

ux d

’insé

curit

é al

imen

taire

atte

int 4

0% ;

- Po

ur le

s je

unes

, la

mig

ratio

n es

t la

pers

pect

ive

la p

lus

attra

ctiv

e su

rtout

ver

s le

s pa

ys v

oisi

ns e

t l’E

urop

e.

- D

e m

aniè

re g

énér

ale,

la p

opul

atio

n pe

rd l’

espo

ir de

vo

ir l’E

tat a

mél

iore

r ses

pre

stat

ions

mai

s pl

ace

son

éner

gie

dans

des

voi

es a

ltern

ativ

es p

lutô

t que

dan

s la

volte

. Elle

trou

ve n

otam

men

t son

com

pte

dans

la

grat

uité

des

soi

ns. D

es o

ffres

de

pres

tatio

n ém

anan

t du

sec

teur

priv

é et

d’in

stitu

tions

relig

ieus

es s

e dé

velo

ppen

t peu

à p

eu ;

-

Le ta

ux d

’insé

curit

é al

imen

taire

atte

int e

nviro

n 25

% ;

- La

gra

nde

maj

orité

de

la je

unes

se re

ste

sans

pe

rspe

ctiv

e éc

onom

ique

et s

ans

accè

s à

une

éduc

atio

n de

qua

lité.

Elle

est

réce

ptiv

e à

tout

e le

s id

ées

alte

rnat

ives

liée

s à

ce m

anqu

e de

per

spec

tives

no

tam

men

t le

radi

calis

me

et le

crim

e or

gani

sé.

Situ

atio

n hu

man

itaire

-

Les

effe

ts d

u ch

ange

men

t clim

atiq

ue e

t l’a

bsen

ce d

e se

rvic

es d

e ba

se fo

nctio

nnel

s on

t un

effe

t mul

tiplic

ateu

r su

r les

cris

es h

uman

itaire

s lié

es à

la s

écur

ité

alim

enta

ire e

t à l’

accè

s à

l’eau

. Les

cris

es s

écur

itaire

s ré

gion

ales

gén

èren

t des

vag

ues

de d

épla

cés

vers

le

Tcha

d. L

e no

mbr

e de

dép

lacé

s i n

tern

es fu

yant

les

zone

s de

non

-dro

it au

gmen

te. D

es c

onfli

ts e

ntre

po

pula

tions

hôt

es e

t réf

ugié

s éc

late

nt ;

- L’

écar

t ent

re le

s be

soin

s hu

man

itaire

s et

le s

outie

n fin

anci

er s

ur le

s pl

ans

natio

nal e

t int

erna

tiona

l au

gmen

te d

e m

aniè

re d

ram

atiq

ue ;

- L’

accè

s hu

man

itaire

est

forte

men

t réd

uit,

nota

mm

ent

dans

les

zone

s de

non

-dro

it ;

- La

mal

nutri

tion

atte

int p

rès

de la

moi

tié d

e la

pop

ulat

ion.

- La

pop

ulat

ion

des

dépl

acés

et r

éfug

iés

qui i

nclu

t un

nom

bre

impo

rtant

de

tcha

dien

s re

tour

nés

se s

tabi

lise

auto

ur d

e 60

0'00

0 pe

rson

nes.

L’a

ttent

ion

hum

anita

ire in

tern

atio

nale

ba

isse

ce

qui a

ccro

ît la

pre

ssio

n su

r la

popu

latio

n lo

cale

et

les

dépl

acés

. La

situ

atio

n da

ns la

régi

on d

u La

c Tc

had

est

légè

rem

ent m

eille

ure

que

dans

l’es

t et l

e su

d du

pay

s ;

- L’

écar

t ent

re le

s be

soin

s hu

man

itaire

s et

le s

outie

n fin

anci

er s

ur le

s pl

ans

nat

iona

l et i

nter

natio

nal a

ugm

ente

. La

situ

atio

n hu

man

itaire

au

Tch a

d es

t «ou

blié

e» d

ans

les

faits

; -

L’ac

cès

hum

anita

ire e

st re

ndu

plus

diff

icile

par

les

forc

es d

e l’o

rdre

(abu

s, ra

cket

s) a

insi

que

par

les

limita

tions

ph

ysiq

ues

impo

sées

par

les

évèn

emen

ts n

atur

els

; -

Le n

ombr

e de

Tch

adie

ns a

ffich

ant d

es s

igne

s de

m

alnu

tritio

n au

gmen

te e

t l’a

ccès

effe

ctif

à l’e

au p

otab

le n

e s’

amél

iore

guè

re.

- La

pop

ulat

ion

des

dépl

acés

, réf

ugié

s et

reto

urné

s di

min

ue à

500

’000

per

sonn

es. L

a pr

essi

on s

ur la

po

pula

tion

loca

le e

t les

dép

lacé

s re

ste

élev

ée. L

a si

tuat

ion

dans

la ré

gion

du

Lac

s’am

élio

re le

ntem

ent ;

-

L’éc

art e

ntre

les

beso

ins

hum

anita

ires

et le

sou

tien

fin

anci

er s

ur le

s pl

ans

natio

nal e

t int

erna

tiona

l res

te

impo

rtant

;

- L’

accè

s hu

man

itaire

est

pos

sibl

e, m

ais

dem

eure

co

mpl

iqué

à c

ause

des

rest

rictio

ns m

ilitai

res

et d

es

évèn

emen

ts n

atur

els

; -

Le n

ombr

e de

Tch

adie

ns a

ffich

ant d

es s

igne

s de

m

alnu

tritio

n au

gmen

te, m

ais

on n

ote

une

amél

iora

tion

du ta

ux d

’acc

ès à

l’ea

u po

tabl

e.

Impl

icat

ions

et r

ôle

de la

Sui

sse

- La

Sui

sse

renf

orce

son

eng

agem

ent h

uman

itaire

(en

fonc

tion

de s

on e

ngag

emen

t rég

iona

l) av

ec u

n ac

cent

-

L’ai

de h

uman

itaire

met

à d

ispo

sitio

n de

s m

oyen

s (e

n fo

nctio

n de

son

eng

agem

ent r

égio

nal)

pour

répo

ndre

aux

-

L’ai

de h

uman

itaire

met

à d

ispo

sitio

n de

s m

oyen

s (e

n fo

nctio

n de

son

eng

agem

ent r

égio

nal)

pour

répo

ndre

29

7

sur l

es ré

gion

s pr

iorit

aire

s d’

appu

i et e

n m

aint

enan

t son

so

utie

n au

x si

tuat

ions

hum

anita

ires

prol

ongé

es a

insi

qu

’à la

thém

atiq

ue d

e la

pro

tect

ion,

not

amm

ent p

our l

es

ques

tions

d’a

patri

die.

Elle

mob

ilise

les

acte

urs

inte

rnat

iona

ux e

n fa

veur

des

méc

anis

mes

de

répo

nse

hum

anita

ire ;

- La

Sui

sse

inte

nsifi

e le

trav

ail d

e pr

omot

ion

de la

pai

x. S

i de

s op

portu

nité

s de

méd

iatio

n av

ec d

es a

cteu

rs

polit

ique

s d e

hau

t ran

g se

pré

sent

ent,

elle

les

sais

it en

ay

ant a

naly

sé le

s ris

ques

inhé

rent

s à

ce ty

pe

d’ac

tivité

s ;

- To

us le

s ef

forts

son

t fou

rnis

pou

r ass

urer

la c

ontin

uité

de

s pr

ojet

s de

long

ue d

urée

, déf

inis

sant

des

app

roch

es

très

flexi

ble s

et p

erm

éabl

es e

ntre

AH

et

Dév

elop

pem

ent.

La d

imen

sion

hum

anita

ire e

st

renf

orcé

e da

ns le

s pr

ojet

s de

dév

elop

pem

ent e

t vic

e -ve

rsa

; -

La S

uiss

e tra

vaille

sur

des

méc

anis

mes

alte

rnat

ifs d

e ré

solu

tions

de s

con

flits

sur

le p

lan

loca

l dan

s le

s zo

nes

prio

ritai

res

de la

coo

péra

tion

suis

se a

insi

qu’

à N

djam

ena.

Les

méc

anis

mes

de

réso

lutio

n de

s co

nflit

s so

nt re

nfor

cés

dans

tous

les

proj

ets

; -

La S

uiss

e fa

it to

us le

s ef

forts

pou

r res

ter p

rése

nte

dans

le

s zo

nes

prio

ritai

res

au n

ord

et a

u su

d du

pay

s,

utilis

ant d

e m

aniè

re fl

exib

le A

H e

t CS.

Elle

se

retir

e ce

pend

ant d

’éve

ntue

lles

zone

s de

non

-dro

it ;

- La

Sui

sse

ne c

ontri

bue

pas

au b

udge

t de

l’Eta

t tc

hadi

en.

cris

es a

insi

que

pou

r la

prot

ectio

n de

s po

pula

tions

vu

lnér

able

s. D

e m

aniè

re s

ubsi

diai

re, e

lle s

’eng

age

dans

le

renf

orce

men

t de

la ré

silie

nce

des

popu

latio

ns li

ée

nota

mm

ent a

ux c

atas

troph

es n

atur

elle

s et

dan

s l’a

mél

iora

tion

de l’

accè

s et

la d

ispo

nibi

lité

des

alim

e nts

;

- U

ne c

ompl

émen

tarit

é es

t rec

herc

hée

entre

la c

oopé

ratio

n au

dév

elop

pem

ent e

t les

act

ivité

s de

la p

oliti

que

de p

aix

dans

le c

adre

des

act

ivité

s ex

ista

ntes

mai

s au

ssi s

elon

les

oppo

rtuni

tés

sur d

es p

roce

ssus

de

réfo

rmes

pol

itiqu

es à

to

us le

s ni

veau

x, n

otam

men

t dan

s l’a

ppui

aux

jeun

es a

vec

pour

but

de

rédu

ire la

mig

ratio

n et

l’in

clin

aiso

n ve

rs

l’ext

rém

ism

e vi

olen

t ;

- La

Sui

sse

met

en

œuv

re d

es p

rogr

amm

es d

e co

opér

atio

n qu

i per

met

tent

au

Tcha

d d’

atté

nuer

les

effe

ts d

e la

tério

ratio

n pr

ogre

ssiv

e et

d’a

mé l

iore

r de

cette

man

ière

la

base

pou

r une

rela

nce

vers

la s

ortie

de

la fr

agilit

é et

de

la

pauv

reté

. Une

syn

ergi

e fo

rte e

st re

cher

chée

ave

c le

s pr

ogra

mm

es g

loba

ux s

anté

et s

écur

ité a

limen

taire

de

la

DD

C ;

-

La S

uiss

e ap

puie

des

initi

ativ

es d

e la

soc

iété

civ

ile (e

x :

asso

ciat

ions

de

jeun

es e

t de

fem

mes

). El

le u

tilis

e so

n fo

rt po

sitio

nnem

ent s

ur la

thém

atiq

ue d

e la

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

pou

r inf

luen

cer l

es in

vest

isse

men

ts d

e la

co

opér

atio

n in

tern

atio

nale

dan

s ce

sec

teur

et a

insi

cré

er

des

alte

rnat

ives

à la

mig

ratio

n et

à la

vio

lenc

e ex

trém

iste

; -

La S

uiss

e se

mai

ntie

nt d

ans

les

zone

s gé

ogra

phiq

ues

actu

elle

s ;

- La

Sui

sse

ne c

ontri

bue

pas

au b

udge

t de

l’Eta

t tch

adie

n.

aux

cris

es a

insi

que

pou

r la

prot

ectio

n de

s po

pula

tions

vu

lnér

able

s. D

e m

aniè

re s

ubsi

diai

re, e

lle s

’eng

age

dans

le re

nfor

cem

ent d

e la

rési

lienc

e de

s po

pula

tions

lié

e no

tam

men

t aux

cat

astro

phes

nat

urel

les

et d

ans

l’am

élio

ratio

n de

l’ac

cès

et l a

dis

poni

bilit

é de

s al

imen

ts. C

epen

dant

, l’a

ccen

t hum

anita

ire e

st m

oins

pr

onon

cé q

ue d

ans

le s

céna

rio «

dét

ério

ratio

n le

nte

» ;

- La

pol

itiqu

e de

pai

x vi

se p

lus

activ

emen

t des

op

portu

nité

s su

r le

plan

du

dial

ogue

pol

itiqu

e in

clus

if et

sai

sit u

ne o

ppor

tuni

té p

our a

ppuy

er la

réfo

rme

de

l’Eta

t et r

enfo

rcer

le d

ialo

gue

polit

ique

. La

Suis

se

s’en

gage

dan

s un

sou

tien

aux

proc

essu

s él

ecto

raux

pl

anifi

és e

n 20

19 ;

- La

coo

péra

tion

au d

ével

oppe

men

t vis

e un

app

ui

cont

inu

à l’a

mél

iora

tion

de la

rési

lienc

e de

la

popu

latio

n et

cré

e de

s sy

nerg

ies

syst

émat

ique

s av

ec

l’aid

e hu

man

itaire

; -

La S

uiss

e ap

puie

des

initi

ativ

es d

e la

soc

iété

civ

ile

(ex.

ass

ocia

tions

de

jeun

es e

t de

fem

mes

). El

le u

tilis

e so

n fo

rt po

sitio

nnem

ent s

ur la

thém

atiq

ue d

e la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle p

our i

nflu

ence

r les

in

vest

isse

men

ts d

e la

coo

péra

tion

inte

rnat

iona

le d

ans

ce s

ecte

ur e

t ain

si c

réer

des

alte

rnat

ives

à la

m

igra

tion

et à

la v

iole

nce

extré

mis

te ;

- La

Sui

sse

se m

aint

ient

dan

s le

s zo

nes

géog

raph

ique

s ac

tuel

les.

- La

Sui

sse

ne c

ontri

bue

pas

au b

udge

t de

l’Eta

t tc

hadi

en.

30

8

C. Risques et mesures de mitigation pour le programme Tchad 2018-2021 Les Risques indiqués en gras sont considérés comme les plus importants

9

Les Mesures de Mitigations des Risques (R.) indiquées en gras sont considérées comme prioritaires

Annexe C: Risques et mesures de mitigation pour le programme Tchad 2018-2021

Les Risques indiqués en gras sont considérés comme les plus importants

Les Mesures de Mitigations des Risques (R.) indiquées en gras sont considérées comme prioritaires

31

Annexe D: Schéma de la stratégie de coopération suisse au Tchad 2018-2021

10

D. Schéma de la stratégie de coopération suisse au Tchad 2018-2021

32

Annexe E: Cadre de résultats (CR) par Domaines de la stratégie Tchad 2018-2021

A.

Cad

re d

e ré

sulta

ts (C

R) p

ar D

omai

nes

de la

str

atég

ie T

chad

201

8-20

21

CR

Dom

aine

1 :

Cito

yenn

eté-

paix

-pré

vent

ion

viol

ence

H

ypot

hèse

gén

éral

e de

la S

uiss

e D

es e

spac

es p

ropi

ces

au d

ialo

gue

polit

ique

et a

ux in

itiat

ives

cito

yenn

es, d

es m

écan

ism

es d

e pr

éven

tion

et g

estio

n de

s co

nflit

s ai

nsi q

u'un

e m

eille

ure

gouv

erna

nce

et d

écen

tral

isat

ion

des

serv

ices

pub

lics

de b

ase,

gén

èren

t une

con

fianc

e ac

crue

ent

re c

itoye

ns e

t Eta

t, as

sure

nt u

ne m

eille

ure

prot

ectio

n de

s gr

oupe

s vu

lnér

able

s, e

t con

trib

uent

à u

ne d

ynam

ique

de

pai

x et

de

prév

entio

n de

la v

iole

nce,

favo

rabl

e à

une

rédu

ctio

n de

la fr

agili

té.

Obj

ectif

R

enfo

rcer

la c

ohés

ion

natio

nale

, la

paix

et l

'Eta

t de

droi

t dan

s le

cad

re d

u di

alog

ue in

clus

if (lo

cal e

t nat

iona

l),

d'un

e so

ciét

é ci

vile

res

pons

able

et o

rgan

isée

ain

si q

ue d

e la

bon

ne g

ouve

rnan

ce e

t déc

entr

alis

atio

n de

s se

rvic

es p

ublic

s,

en p

artic

ulie

r en

san

té e

t eau

.

Obj

ectif

du

Tcha

d C

onso

lider

les

base

s de

la b

onne

gou

vern

ance

et d

e l’E

tat

de d

roit

tout

en

renf

orça

nt la

coh

ésio

n na

tiona

le

Sou

rce

: Obj

ectif

prin

cipa

l de

la V

isio

n 20

30

Out

com

e 1

: Le

s ac

tric

es e

t act

eurs

com

mun

auta

ires,

trad

ition

nels

et

polit

ique

s, p

rinci

pale

men

t au

nive

au lo

cal,

élab

oren

t et

appl

ique

nt d

es s

olut

ions

con

cert

ées

visa

nt à

apa

iser

les

tens

ions

(so

cial

es, i

nter

com

mun

auta

ires,

pol

itiqu

es),

à

favo

riser

l’in

clus

ion

polit

ique

et à

rés

oudr

e de

s co

nflit

s d'

accè

s au

x re

ssou

rces

pro

duct

ives

. in

dica

teur

s

1.1.

1 N

b d’

acco

rds

de g

estio

n de

con

flits

éla

boré

s et

ap

pliq

ués

et re

conn

us p

ar le

s au

torit

és a

dmin

istra

tives

et

tradi

tionn

elle

s (a

ccor

ds s

oute

nus

par l

a S

uiss

e)

- et N

b d'

orga

nisa

tions

ave

c es

timat

ion

nb d

e m

embr

es

qui b

énéf

icie

nt d

e ce

s ac

cord

s (fe

mm

es /J

eune

s/

pers

onne

s vu

lnér

able

s)

Sour

ce: r

appo

rts

man

data

ires

CS

-DS

H

LB 2

017

VC

202

1 A

ccor

d pr

éven

tion

conf

lits

24

T

bd 3

1.10

.17

Acc

ord

gest

ion

conf

lits

31

41

Nb

mem

bres

con

cern

és

Tbd

31.

10.1

7 T

bd 3

1.10

.17

M

esur

e A

RI-F

1 1.

1.2.

Nb

de c

adre

s de

dia

logu

e po

litiq

ue e

t de

plat

efor

mes

de

négo

ciat

ion

sout

enus

par

la S

uiss

e et

% a

yant

con

nus

dans

l'an

née

une

issu

e po

sitiv

e en

term

e de

cul

ture

de

paix

(ex.

pré

vent

ion

viol

ence

) ou

dém

ocra

tie (e

x. re

spec

t dr

oits

gro

upe

min

orita

ire, c

ode

élec

tora

l) av

ec n

b de

gro

upes

d'in

térê

t et d

'indi

vidu

s en

bén

éfic

iant

R

égio

ns/v

illes

d'in

terv

entio

n D

SH

+ z

ones

à p

rioris

er d

ans

le c

adre

des

6 r

égio

ns d

'inte

rven

tion

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se:

- C

onso

lidat

ion

d'es

pace

s de

dia

logu

e en

tre

acte

urs

loca

ux (

repr

ésen

tant

s de

la s

ocié

té c

ivile

et d

es

diffé

rent

s gr

oupe

s d'

inté

rêt,

auto

rités

élu

es, a

utor

ités

trad

ition

nelle

s, s

ecte

ur p

rivé,

ser

vice

s pu

blic

s) a

fin

d'ap

aise

r le

s te

nsio

ns e

t mob

ilise

r le

s én

ergi

es a

utou

r d'

actio

ns h

uman

itaire

s et

de

déve

lopp

emen

t. R

econ

nais

sanc

e et

res

pect

par

le s

ystè

me

adm

inis

trat

if ét

atiq

ue d

es a

ccor

ds p

assé

s -

Pris

e en

com

pte

des

inté

rêts

des

gro

upes

vul

néra

bles

(e

x.: a

ccès

des

fem

mes

et d

es je

unes

aux

fact

eurs

de

prod

uctio

n) e

t mar

gina

lisés

(p.

ex.

pet

its é

leve

urs

nom

ades

) -

Les

cito

yens

, en

part

icul

ier

les

fem

mes

et l

es je

unes

pr

ésen

tent

et n

égoc

ient

des

pro

posi

tions

ave

c le

s au

torit

és lo

cale

s et

rég

iona

les

en e

ngag

eant

leur

re

spon

s abi

lité

- A

ccro

isse

men

t des

cap

acité

s de

ges

tion

conc

erté

e et

pa

cifiq

ue d

e co

nflit

s da

ns le

s ca

s :

a)

d’ac

cès

et d

’util

isat

ion

des

ress

ourc

es e

n ea

u et

en

terr

es a

gro -

sylv

o-pa

stor

ales

, sur

tout

dan

s le

Bat

ha,

l’Enn

edi,

le W

adi F

ira, e

t le

Man

doul

; b)

de

s te

nsio

ns in

ter/

intr

a re

ligie

uses

et

com

mun

auta

ires

(sur

tout

à N

’Dja

mén

a, a

u B

atha

, E

nned

i, W

adi F

ira, e

t Man

doul

);

c)

d'af

fron

tem

ent e

ntre

cou

rant

s d’

opin

ion

dive

rgen

ts

et b

loca

ges

soci

o po

litiq

ues

entr

e ni

veau

x na

tiona

l, ré

gion

al e

t loc

al

- L e

s or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile p

rom

euve

nt e

t co

ntrô

lent

la m

ise

en œ

uvre

de

la r

edev

abili

té d

es

Out

com

e 1:

1.

La c

ohés

ion

natio

nale

et l

es v

aleu

rs c

itoye

nnes

son

t re

nfor

cées

par

: a)

la

faci

litat

ion

du d

ialo

gue

soci

al e

t rel

igie

ux e

t la

régu

latio

n du

clim

at s

ocia

l par

les

inst

itutio

ns d

e pr

omot

ion

de la

pai

x ;

b)

La r

éfor

me

fonc

ière

pre

nant

en

com

pte

les

préo

ccup

atio

ns d

es d

iffér

ente

s co

mm

unau

tés

du p

ays

en v

ue d

’apa

iser

les

tens

ions

inte

rcom

mun

auta

ires

et

de m

ettr

e fin

à l’

excl

usio

n de

s fe

mm

es d

e l’a

ccès

à la

pr

oprié

té e

t sur

tout

aux

act

ifs p

rodu

ctifs

; c)

le

res

pect

des

lois

et d

es r

ègle

s en

vig

ueur

; d)

le

ren

forc

emen

t de

s ca

paci

tés

des

orga

nisa

tions

qui

pr

omeu

vent

ces

val

eurs

.

2. D

es m

écan

ism

es c

onse

nsue

ls d

e rè

glem

ent

paci

fique

des

con

flits

son

t opé

ratio

nnel

s et

faci

lités

pa

r la

form

atio

n de

s po

pula

tions

et d

es F

DS

sur

les

vale

urs

de la

coh

ésio

n, d

e la

pai

x et

de

la c

oexi

sten

ce

paci

fique

ain

si q

ue d

e la

pro

mot

ion

du r

espe

ct d

es

diffé

renc

es e

t des

val

eurs

de

paix

. S

ourc

e : P

ND

-201

7-20

21 (a

xe1

et 2

)

Indi

cate

urs

1 . N

b de

text

es lé

gisl

atifs

et r

ègle

men

taire

s ac

tual

isés

et

adop

tés

régi

ssan

t la

laïc

ité d

e l'E

tat;

2.

Cod

e fo

ncie

r él

abor

é, a

dopt

é et

mis

en

œuv

re.

3. L

a B

onne

Gou

vern

ance

et l

’Eta

t de

Dro

it so

nt

renf

orcé

s

Sour

ce :

PN

D a

xe 2

33

Annexe E: Cadre de résultats (CR) par Domaines de la stratégie Tchad 2018-2021

Sour

ce: r

appo

rt m

anda

taire

s D

SH

LB 2

017

VC

202

1 C

adre

s di

alog

ue p

oliti

que

45

74

N

b m

embr

es c

once

rnés

26

8 do

nt 4

8F

Tbd

31.

10.1

7 1.

1.3

Nb

d'or

gani

satio

n (+

est

imat

ion

H,F

,J c

once

rnés

) en

gagé

es d

ans

une

initi

ativ

e ci

toye

nne

loca

le/ré

gion

ale

liées

à p

roje

t com

mun

auta

ire e

t/ou

à la

rede

vabi

lité

des

serv

ices

pub

lics

Zon

es à

prio

riser

dan

s ca

dre

des

6 ré

gion

s d'

inte

rven

tion

Sour

ce: r

appo

rts

man

data

ires

CS

LB 2

017

VC

202

1 O

rg. G

estio

n sa

nté

94

10

9 N

b m

embr

es c

once

rnés

T

bd :

31.1

0.17

T

bd 3

1.10

.17

serv

ices

pub

lics

au n

ivea

u di

stric

t et r

égio

n -

L'in

cide

nce

en fa

veur

d'u

ne é

volu

tion

du c

adre

nor

mat

if de

s pe

rson

nes

en s

ituat

ion

de d

épla

cem

ent (

loi d

'asi

le)

offr

e pr

otec

tion

jurid

ique

aux

dép

lacé

s de

long

ue d

urée

et

don

ne u

ne im

puls

ion

à un

mei

lleur

res

pect

des

dro

its

des

pers

onne

s tc

hadi

enne

s vu

lnér

able

s Su

ppos

ition

s:

- Le

s ac

teur

s du

cha

ngem

ent d

ispo

sent

d’e

spac

e po

ur

étab

lir d

es p

late

form

es d

u vi

vre

ense

mbl

e.

- Le

s sy

stèm

es tr

aditi

onne

ls e

t for

mel

s ex

ista

nts

mai

ntie

nnen

t un

cert

ain

nive

au d

’aut

orité

; -

La v

olon

té d

e ra

ppro

chem

ent e

t de

dial

ogue

ent

re

syst

èmes

form

els

et tr

aditi

onne

ls s

e co

nfirm

e ;

- Le

s co

nditi

ons

cadr

e pe

rmet

tent

à d

es a

cteu

rs p

rivés

d’

étab

lir d

es c

entr

es d

e do

cum

ent a

tion.

Ris

ques

-

Acc

élér

atio

n de

s co

nflit

s à

trav

ers

le p

ays

dans

une

lo

giqu

e de

mai

ntie

n de

s ra

ppor

ts d

e po

uvoi

r qu

i pa

raly

se le

s in

itiat

ives

des

aut

res

acte

urs;

in

stru

men

talis

atio

n po

litiq

ue d

u sy

stèm

e tr

aditi

o nne

l pa

r de

s gr

oupe

s re

stre

ints

; -

Per

te d

e lé

gitim

ité d

e la

Sui

sse

dans

les

proc

essu

s de

m

édia

tion

(err

eurs

; fa

ux p

as; m

alen

tend

us)

; -

La je

unes

se n

’acc

ède

pas

aux

inst

ance

s de

déc

isio

n et

le

foss

é gé

néra

tionn

el s

e cr

euse

. -

La v

iole

nce

accr

ue r

édui

t l’e

spac

e d’

actio

n de

s fe

mm

es

surt

out p

our

les

rôle

s av

ec fo

rte

visi

bilit

é pu

bliq

ue

- L’

inst

rum

enta

lisat

ion

polit

ique

des

sys

tèm

es fo

rmel

s et

tr

aditi

onne

ls p

ar d

es g

roup

es r

estr

eint

s s’

inte

nsifi

e ;

- Le

s co

nflit

s en

tre

ethn

ies

et c

omm

unau

tés

s’en

veni

men

t sur

tout

au

détr

imen

t des

gro

upes

soc

iaux

et

eth

niqu

es le

s pl

us v

ulné

rabl

es ;

Indi

cate

urs/

cham

ps d

’obs

erva

tion

: 1.

Impl

icat

ion

de la

soc

iété

civ

ile d

ans

l’éla

bora

tion,

la m

ise

en œ

uvre

et l

’éva

luat

ion

des

polit

ique

s pu

bliq

ues

2. tr

ansp

aren

ce, c

rédi

bilit

é et

rég

ulat

ion

des

inst

itutio

ns d

e la

Rép

ubliq

ue

3. N

b de

pro

cess

us/m

écan

ism

es v

isan

t à r

enfo

rcer

la

gouv

erna

nce

dém

ocra

tique

et l

a dé

cent

ralis

atio

n op

érat

ionn

elle

. So

urce

s : V

isio

n 20

30, P

ND

201

7-20

21

Out

com

e 2

Le

s au

torit

és e

n ch

arge

des

sec

teur

s de

la s

anté

et d

e l’e

au

en a

mél

iore

nt la

gou

vern

ance

et l

a dé

cent

ralis

atio

n po

ur

assu

rer

aux

popu

latio

ns u

ne p

lus

gran

de a

cces

sibi

lité

et

qual

ité d

e ce

s se

rvic

es.

indi

cate

urs

1.2.

1. %

d’a

dhér

ents

(nb)

sat

isfa

its d

u fo

nctio

nnem

ent d

e le

ur

mut

uelle

san

té (a

vec

nb to

tal d

’adh

éren

ts)

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se :

- V

alid

atio

n et

pro

mot

ion

de s

olut

ions

pra

gmat

ique

s ad

apté

es a

u co

ntex

te n

atio

nal a

vec

pass

age

à l'é

chel

le

Sec

teur

San

té :

• pa

rtic

ipat

ion

fém

inin

e da

ns le

s in

stan

ces

de d

écis

ion

des

com

ités

de g

estio

n (C

OG

ES

) ;

• m

odal

ités

dura

bles

de

finan

cem

ent d

u sy

stèm

e de

sa

nté,

not

amm

ent p

ar le

rec

ouvr

emen

t de

coût

s, d

es

syst

èmes

ass

uran

tiels

(su

rtou

t mut

ualis

tes)

et l

a ge

stio

n rig

oure

use

des

ress

ourc

es d

ispo

nibl

es ;

Out

com

e 2

L’

acce

ssib

ilité

, la

qual

ité e

t la

disp

onib

ilité

des

soi

ns

pour

l’en

sem

ble

de la

pop

ulat

ion,

sel

on l’

appr

oche

de

soin

s de

san

té c

entr

és s

ur la

per

sonn

e so

nt a

mél

ioré

s S

ourc

e : P

NS

201

6-20

30, V

isio

n C

SU

(201

6-20

30)

Indi

cate

urs

: 1.

Tau

x d’

acco

uche

men

ts a

ssis

té p

ar d

u pe

rson

nel q

ualif

ié,

2. T

aux

de fr

éque

ntat

ion

des

stru

ctur

es s

anita

ire

3. R

atio

nom

bre

de m

édec

ins

et n

ombr

e d’

habi

tant

s ;

34

Sour

ce: E

nquê

tes

effe

ctué

s pa

r les

man

data

ires

LB

201

7 V

C 2

021

% s

atis

faits

60

%

80 %

N

b ad

hére

nts

Tbd

: 31

.10.

17

Tbd

31.

10.1

7

1.2.

2 N

b. d

e fa

mill

es a

yant

acc

ès à

l’ea

u da

ns le

cad

re d

’un

plan

inté

gré

d’ut

ilisa

tion

des

ress

ourc

es h

ydriq

ues.

So

urce

: ra

ppor

ts m

anda

taire

CS

LB 2

017

VC

202

1 N

b fa

mill

es

25’2

89

Tbd

31.

10.1

7 do

nt n

b ch

effe

s fe

mm

es

2’04

7 T

bd 3

1.10

.17

Indi

cate

ur a

dditi

onne

l pou

r BuC

o 1.

2.3

Taux

d’a

ccou

chem

ents

ass

isté

s pa

r per

sonn

el m

édic

al

qual

ifié

et d

egré

de

satis

fact

ion

des

mèr

es a

ssis

tées

. B

atha

, Moy

en-C

hari,

Man

doul

, Log

one

orie

ntal

Sour

ce: d

élég

atio

n ré

gion

ale

(par

dis

trict

) +

rapp

orts

CS

LB 2

017

VC

202

1 T

aux

par

dist

rict :

Y

ao :

Dan

amad

ji :

Dob

a :

8,2

%

28 %

22

%

35 %

35

%

35 %

% m

ères

sat

isfa

ites

Tbd

31.

12.1

7 70

%

(Mes

ure

AR

I-H2)

• ge

stio

n tr

ansp

aren

te e

t prio

risat

ion

part

icip

ativ

e de

s se

rvic

es ;

• pr

ioris

atio

n do

nnée

à la

san

té m

ater

no-in

fant

ile ;

• ap

plic

atio

n du

mul

ti-pa

rten

aria

t à to

us le

s ni

veau

x du

sy

stèm

e de

san

té ;

• pr

ise

en c

ompt

e de

s pe

uple

s no

mad

es d

ans

le

syst

ème

de s

anté

au

trav

ers

de l’

appr

oche

de

sant

é un

ique

.

Sec

teur

de

l'Eau

: •

plan

ifica

tion

de l’

utili

satio

n de

s re

ssou

rces

hyd

rique

s su

r la

bas

e d’

info

rmat

ion

vérif

iée

tech

niqu

emen

t ;

• ap

pui à

l'ét

ablis

sem

ent d

’acc

ords

soc

iaux

et

adm

inis

trat

ifs a

utou

r de

l’ut

ilisa

tion

de l’

eau

gara

ntis

sant

l’in

clus

ion

des

grou

pes

vuln

érab

les

; •

prom

otio

n de

l’en

trep

rena

riat s

ocia

l dan

s le

dom

aine

de

l’ea

u ;

• P

rise

en c

ompt

e du

cha

ngem

ent c

limat

ique

(p.

ex..

à tr

aver

s un

ate

lier

CE

DR

IG a

u ni

veau

nat

iona

l ou

régi

onal

)

Pou

r le

s 2

sect

eurs

: •

L es

nouv

elle

s po

litiq

ues

publ

ique

s en

san

té e

t en

eau

co-p

rom

ues

par

la S

uiss

e, a

ppro

uvée

s pa

r le

GoT

et

sout

enue

s pa

r le

s au

tres

PT

F a

ssur

ent,

en

com

plém

ent a

ux in

itiat

ives

priv

ées,

l'ac

cess

ibili

té, l

a qu

alité

et l

a di

spon

ibili

té d

es s

ervi

ces

de b

ase

au

nive

au lo

cal .

Supp

ositi

ons

-

Ouv

ertu

re a

véré

e de

l’E

tat à

de

nouv

eaux

pre

stat

aire

s de

ser

vice

s ;

- L’

Eta

t mai

ntie

nt v

oire

am

élio

re u

ne c

apac

ité fi

nanc

ière

en

mat

ière

de

sant

é po

ur a

ssur

er u

n pa

quet

min

imum

de

ser

vice

s po

ur le

s se

g men

ts v

ulné

rabl

es d

e po

pula

tion

; -

Un

appu

i int

erna

tiona

l sub

stan

tiel p

our

les

serv

ices

de

base

s es

t mai

nten

u ;

- L’

appr

oche

pra

gmat

ique

et i

nnov

atric

e «

sant

é un

ique

» fa

it so

n ch

emin

sur

la b

ase

de r

ésul

tats

co

ncre

ts ;

- Le

s ba

ses

inst

itutio

nnel

les

et d

’info

rmat

ion

étab

lies

par

le p

roje

t Res

Eau

son

t mai

nten

ues

;

4. N

ombr

e d’

habi

tant

s pa

r in

firm

ier

5. T

aux

d’ac

cès

à l’e

au p

otab

le (

en %

) So

urce

s : V

isio

n 20

30, l

e Tc

had

que

nous

vou

lons

, PN

S

2016

-203

0, V

isio

n C

SU

(201

6-20

30)

35

Ris

ques

-

La fr

agili

té d

e l’E

tat d

émob

ilise

la c

olla

bora

tion

avec

l'a

dmin

istr

atio

n pu

bliq

ue ;

- D

éséq

uilib

re d

ans

l’app

ui in

tern

atio

nal e

n fa

veur

de

cons

idér

atio

ns s

écur

itaire

s et

de

mod

èles

de

pres

tatio

n de

ser

vice

s no

n-ad

apté

s à

la r

éalit

é tc

hadi

enne

; -

Le c

limat

pol

itiqu

e se

dur

cit d

e te

lle m

aniè

re q

ue to

ute

actio

n re

vend

icat

rice

ou d

e pl

aido

yer

est p

erçu

e co

mm

e cr

itiqu

e et

de

mis

e en

que

stio

n du

pou

voir

en

plac

e.

(4) L

igne

s d’

inte

rven

tion

(pro

gram

me

suis

se)

Out

com

e 1

: pré

vent

ion

de la

ges

tion

de c

onfli

ts

• A

ppui

à la

méd

iatio

n po

ur la

ges

tion

des

ress

ourc

es e

ntre

les

mem

bres

d’u

ne c

omm

unau

té e

t/ou

les

élev

eurs

nom

ades

et l

es a

gric

ulte

urs

séde

ntai

res

(DS

H/C

S)

; •

App

ui à

la m

édia

tion

lors

de

réfo

rmes

pol

itiqu

es ;

• S

outie

n à

l’éla

bora

tion

d’ac

cord

s po

ur la

pac

ifica

tion

de c

omm

unau

tés

en c

onfli

t ;

• S

outie

n à

l’am

élio

ratio

n du

cad

re n

orm

atif

rela

tif a

ux p

erso

nnes

en

situ

atio

n de

dép

lace

men

t (A

H) ;

O

utco

me

2 :

• A

ppui

s te

chni

ques

et f

inan

cier

s au

x ré

form

es d

u sy

stèm

e de

san

té ;

Sou

tien

au m

inis

tère

de

l’hyd

raul

ique

con

cern

ant l

a ge

stio

n in

tégr

ée d

es r

esso

urce

s en

eau

.

(5) R

esso

urce

s, p

arte

naria

ts (p

rogr

amm

e su

isse

)

Moy

ens

finan

cier

s : 3

0.6

mio

/CH

F

Form

es d

e co

opér

atio

n :

• C

ontr

ibut

ion

bila

téra

le e

t mul

tilat

éral

e •

Con

trib

utio

n au

x pr

ogra

mm

es d

’inst

itutio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile

• D

éplo

iem

ent d

’exp

erts

aup

rès

d’ag

ence

s on

usie

nnes

App

el à

pro

posi

tions

pou

r fin

ance

men

t de

proj

ets

cultu

rels

Prin

cipa

ux p

arte

naire

s :

• M

édia

teur

de

la R

épub

lique

Aut

orité

s ad

min

istr

ativ

es e

t des

ser

vice

s te

chni

ques

déc

once

ntré

s •

Ass

ocia

tions

de

jeun

es e

t de

fem

mes

Sec

teur

priv

é •

Org

anis

atio

ns s

ocio

prof

essi

onne

lles

et p

hila

nthr

opiq

ues

(e.g

. Cen

tre

Al M

ouna

) •

Org

anis

atio

ns m

ultil

atér

ales

Méd

ias

dont

rad

ios

com

mun

auta

ires

• O

rgan

isat

ions

cul

ture

lles

loca

les

(6) R

ésul

tats

de

gest

ion/

perf

orm

ance

, y c

ompr

is le

s in

dica

teur

s (p

rogr

amm

e Su

isse

)

Cf.

anne

xe F

36

CR

Dom

aine

2 :

Educ

atio

n de

bas

e et

For

mat

ion

prof

essi

onne

lle

Hyp

othè

se g

énér

ale

de la

Sui

sse

L’ac

cès

à un

e éd

ucat

ion

de b

ase

et à

une

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

de

qual

ité d

es e

nfan

ts e

t des

jeun

es (

M/F

), y

com

pris

ce

ux e

n si

tuat

ion

de d

épla

cem

ent,

favo

rise

leur

dév

elop

pem

ent p

erso

nnel

, leu

r in

sert

ion

écon

omiq

ue e

t soc

iale

ain

si q

ue

leur

par

ticip

atio

n au

dév

elop

pem

ent d

u pa

ys e

t à la

pré

serv

atio

n de

la p

aix,

con

trib

uant

ain

si à

une

dim

inut

ion

de la

fr

agili

té.

Obj

ectif

S

oute

nir

le d

ével

oppe

men

t des

sys

tèm

es d

'édu

catio

n de

bas

e et

de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

pou

r le

s re

ndre

plu

s pe

rfor

man

ts, p

lus

incl

usifs

et p

lus

équi

tabl

e af

in q

u'ils

rép

onde

nt a

ux a

spira

tions

de

déve

lopp

emen

t per

sonn

el e

t aux

op

port

unité

s éc

onom

ique

s en

fave

ur d

'un

plus

gra

nd n

ombr

e d'

enfa

nts

et d

e je

unes

(F

/M) q

ui s

’insè

rent

dan

s l’é

cono

mie

et

la s

ocié

té.

Obj

ectif

du

Tcha

d Le

s en

fant

s et

les

jeun

es d

’âge

sco

laire

fréq

uent

ent d

es

écol

es o

ffran

t des

ens

eign

emen

ts d

e qu

alité

rép

onda

nt a

ux

norm

es

Sou

rce

: PN

D ré

sulta

t 4.2

.1

La p

opul

atio

n sa

it lir

e, é

crire

et c

alcu

ler

Sou

rce

: PN

D ré

sulta

t 4.2

.4

Pro

mou

voir

les

ress

ourc

es h

umai

nes

afin

de

perm

ettr

e au

x po

pula

tions

de

joue

r un

rôl

e de

pre

mie

r pl

an d

ans

le

proc

essu

s de

dév

elop

pem

ent s

ocio

-éco

nom

ique

. O

utco

me

1:

Des

ens

eign

ants

mie

ux fo

rmés

et d

es a

cteu

rs q

ui s

e co

ordo

nnen

t dav

anta

ge a

ssur

ent q

u’un

nb

et u

n %

acc

rus

de

fille

s et

gar

çons

bén

éfic

ient

d'u

n en

seig

nem

ent e

n éd

ucat

ion

de b

ase

amél

ioré

et p

lus

effic

ace

in

dica

teur

s de

la S

C

20

16

2021

2.

1.1.

Nb

et %

enf

ants

fille

s et

ga

rçon

s ay

ant l

e ni

veau

de

com

péte

nce

suffi

sant

en

lect

ure

et

mat

h. p

our p

ours

uivr

e le

ur s

cola

rité

dans

éco

les

sout

enue

s en

2èm

e et

en

6èm

e an

née

(sou

rce

PA

SE

C a

vec

co-

finan

cem

ent s

uiss

e de

s en

quêt

es

écol

es a

u B

atha

et M

oyen

-Cha

ri)

2ème a

nnée

M

-Cha

ri :

lect

ure

: 14

,1 %

M

ath

: 45

%

Bat

ha :

Lect

ure

: 15

,7 %

M

ath

: 49

%

6ème a

nnée

M

-Cha

ri :

lect

ure

: 12

,3 %

M

ath

: 8,8

%

Bat

ha :

Lect

ure

: 15

,8 %

M

ath

: 12

,2%

Am

élio

ratio

n de

2 p

oint

s su

r to

ute

la

ligne

de

base

2.1.

2. R

atio

par

cla

sse

d'en

seig

nant

form

é / é

lève

s au

B

atha

et M

oyen

Cha

ri

M-C

hari

: ra

tio :

138

F

. for

mée

s :

Tbd

: ju

in

2018

(nv

elle

ph

ase)

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se:

- S

ous

impu

lsio

n D

DC

che

f de

file,

un

agen

da n

atio

nal

des

réfo

rmes

édu

cativ

es e

st é

tabl

i et s

oute

nu p

ar le

s P

TF

eng

agés

en

éduc

atio

n (h

uman

itaire

s et

de

déve

lopp

emen

t)

- Q

ualit

é am

élio

rée

de l'

éduc

atio

n de

bas

e de

s fil

les

et

garç

ons

grâc

e à

la m

ise

en œ

uvre

de

l'age

nda

de r

éfor

mes

la m

eille

ure

coor

dina

tion

entr

e ac

teur

s du

se

cteu

r •

la fo

rmat

ion

des

ense

igna

nts

et l'

inno

vatio

n de

s m

étho

des

d'en

seig

nem

ent

- I n

tégr

atio

n ef

fect

ive

des

écol

es r

elig

ieus

es d

e di

ffére

ntes

obé

dien

ces

(cor

aniq

ues,

etc

.) d

ans

le

syst

ème

natio

nal

- P

rom

otio

n de

la c

réat

ion

de n

ouve

lles

écol

es p

rivée

s -

Acc

ès fa

cilit

é de

gro

upes

vul

néra

bles

(en

par

ticul

ier

nom

ades

et d

épla

cés

de lo

ngue

dur

ée)

à l'é

duca

tion

de

base

par

des

dis

posi

tifs

d'en

seig

nem

ent a

dapt

és

- I n

tens

ifica

tion

du d

ialo

gue

entr

e E

tat e

t soc

iété

civ

ile

(ON

Gs,

syn

dica

ts, F

éd. p

are n

ts é

lève

s)

- P

rom

otio

n de

s th

èmes

d'é

duca

tion

civi

que,

de

paix

et

non-

viol

ence

ain

si q

ue d

u ch

ange

men

t clim

atiq

ue d

ans

le c

adre

de

l'ens

eign

emen

t de

base

Supp

ositi

ons:

-

La S

uiss

e m

aint

ient

son

rôl

e de

che

ffe d

e fil

e et

un

Out

com

e 1:

A

mél

iore

r l'a

ccès

à l'

éduc

atio

n fo

rmel

le e

t non

form

elle

ai

nsi q

ue s

a qu

alité

et s

on e

ffica

cité

et r

enfo

rcer

les

capa

cité

s in

stitu

tionn

elle

s de

s M

inis

tère

s en

cha

rge

de

l'édu

catio

n

( Pla

n In

térim

aire

pou

r l’E

duca

tion

au T

chad

, 201

8-20

20)

Indi

cate

urs

2015

20

21

1. H

eure

s ré

elle

s d'

appr

entis

sage

par

an

dan

s le

s éc

oles

)

tbd

tbd

2. p

erfo

rman

ces

en

lect

ure

et

mat

hém

atiq

ues

en

débu

t (2èm

e ann

ée) e

t en

fin

scol

arité

(6èm

e an

née)

: % e

nfan

ts

ayan

t le

nive

au d

e co

mpé

tenc

e su

ffisa

nt

en le

ctur

e et

m

athé

m. p

our

pour

suiv

re le

ur

scol

arité

(s

ourc

e P

AS

EC

20

14)

tbd

tbd

37

(+ n

b en

seig

nant

s H

/F fo

rmés

) P

RO

QE

B a

vec

délé

gatio

ns d

es 2

gion

s M

esur

e A

RI-E

V2

96

H. f

orm

és :

652

Bat

ha :

ra

tio :

107

F

. for

mée

s :

30

H. f

orm

és :

237

2.1.

3. N

b de

réfo

rmes

du

syst

ème

éduc

atif

sout

enue

s pa

r la

Sui

sse

et

appr

ouvé

es p

ar le

GoT

ave

c pe

rspe

ctiv

es d

e m

ise

en œ

uvre

(y

incl

us d

éfin

ition

mod

ules

du

curr

icul

um s

ur la

pai

x et

la n

on-

viol

ence

) N

ivea

u na

tiona

l S

ourc

e : B

uco

en ta

nt q

ue c

hef d

e fil

e P

TF

0 T

bd :

31.1

2.20

17

Indi

cate

urs

addi

tionn

els

uniq

uem

ent p

our B

uCo

2.1.

4. N

b he

ures

effe

ctiv

es

d'ap

pren

tissa

ge p

ar a

n da

ns le

s éc

oles

sou

tenu

es d

e m

aniè

re

dire

cte

et in

dire

cte.

P

RO

QE

B a

vec

délé

gatio

ns a

u B

atha

et M

oyen

Cha

ri

624

h (s

ur 9

00

prog

ram

mée

s)

Tbd.

31

.10.

2017

2.1.

5. D

egré

de

satis

fact

ion

a)

des

par

ents

sur

la q

ualit

é de

l'e

nsei

gnem

ent e

t util

isat

ions

de

s la

ngue

s da

ns le

s cl

asse

s de

leur

s en

fant

s

b) d

es e

nsei

gnan

ts s

ur le

urs

cond

ition

s d'

ense

igne

men

t et

l'util

isat

ion

des

lang

ues

en

clas

se

Tbd

: 31

.03.

2018

(e

nquê

te

prog

ram

mée

)

Tbd

: 31

.03.

2018

(a

près

en

quêt

e pr

ogra

mm

ée)

2.1.

6. N

b d’

enfa

nts

addi

tionn

els

de g

roup

es v

ulné

rabl

es

ayan

t acc

ès à

l’éd

ucat

ion

de

base

S

ourc

e : P

RE

EP

, PR

OQ

EB

, pa

rtena

ires

hum

anita

ires

Tbd

: m

ars

2018

T

bd :

mar

s 20

18

nom

bre

croi

ssan

t d’a

cteu

rs e

st c

onva

incu

par

les

réfo

rmes

et s

’eng

age

dans

le p

roce

ssus

. -

L’E

tat m

aint

ient

l'ac

tuel

niv

eau

de fi

nanc

emen

t du

sect

eur

et s

’eng

age

dans

un

proc

essu

s de

réf

orm

es ;

- Le

s P

TF

font

pre

uve

d'un

eng

agem

ent a

ccru

dan

s le

se

cteu

r ;

- M

aint

ien

de la

par

ticip

atio

n co

mm

unau

taire

au

finan

cem

ent d

es é

cole

s -

Dis

posi

tion

de c

omm

unau

tés

relig

ieus

es d

e s’

enga

ger

dava

ntag

e po

ur l’

éduc

atio

n et

de

mob

ilise

r de

s re

ssou

rces

.

Ris

ques

-

L’E

tat n

e rè

gle

pas

la s

ituat

ion

des

maî

tres

co

mm

unau

taire

s, le

s co

nflit

s s’

acce

ntue

nt e

t per

turb

ent

l’acc

ès d

es e

nfan

ts à

l’éd

ucat

ion;

-

Les

conf

lits

soci

aux

para

lyse

nt le

fonc

tionn

emen

t des

éc

oles

; -

L’E

tat n

e m

aint

ient

pas

un

nive

au d

’inve

stis

sem

ent

suffi

sant

; -

Des

forc

es im

port

ante

s fr

eine

nt le

s te

ntat

ives

de

réfo

rmes

-

Les

acte

urs

/ par

tena

ires

ne s

’eng

agen

t pas

dan

s le

pr

oces

sus

de r

éfor

me

-

La c

omm

unau

té in

tern

atio

nale

se

dése

ngag

e du

se

cteu

r do

nnan

t pr

iorit

é au

mai

ntie

n de

la s

écur

ité d

u pa

ys

3. ra

tio p

ar c

lass

e en

seig

nant

s fo

rmés

/ él

èves

110/

01

tbd

38

Out

com

e 2

D

es je

unes

, en

part

icul

ier

des

fem

mes

, for

més

pr

ofes

sion

nelle

men

t dan

s de

s di

spos

itifs

inno

vate

urs

joue

nt

un r

ôle

vect

eur

de d

ével

oppe

men

t éco

nom

ique

et s

ocia

l in

dica

teur

s

2.2.

1. %

des

per

sonn

es fo

rmée

s da

ns c

adre

des

dis

posi

tifs

appu

yés

(F/H

/vul

néra

bles

) ay

ant c

réé

un a

uto-

empl

oi

ou a

ccéd

é à

un e

mpl

oi s

alar

Sour

ce :

Rap

port

CS

LB 2

017

VC

202

1 %

av

ec

empl

oi

(6

moi

s ap

rès

form

atio

n)

0 80

% d

ont

40 %

F

Per

sonn

es fo

rmée

s 0

6’00

0 2.

2.2.

Nb

de d

écis

ions

de

polit

ique

s so

uten

ues

appr

ouvé

es

qui f

avor

isen

t un

syst

ème

natio

nal a

dapt

é de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

So

urce

: B

uCo

chef

de

file

PTF

édu

catio

n

LB 2

017

VC

202

1 N

b dé

cisi

ons

polit

ique

s 0

Tbd

: 31

.12.

17

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se:

- Le

s di

spos

itifs

test

és e

t val

idés

de

FP

impl

ique

nt

l'ens

embl

e de

s pa

rtie

s pr

enan

tes

(ent

repr

eneu

rs,

cent

re d

e fo

rmat

ion,

élè

ves,

col

lect

ivité

s, o

rgan

isat

ions

pr

ofes

sion

nelle

s) d

ans

la p

rise

déci

sion

et l

e fin

ance

men

t de

la fo

rmat

ion

-

la fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle e

st o

rient

ée v

ers

l'i

nser

tion

dans

le m

arch

é du

trav

ail e

t l'a

uto -

empl

oi

- l'E

tat d

éfin

it un

cad

re lé

gal -

rég

lem

enta

ire p

ropi

ce à

un

disp

ositi

f de

FP

incl

usif

et b

asé

sur

le p

luri-

part

enar

iat

- un

nb

et u

n %

sig

nific

atifs

des

jeun

es fo

rmés

(F

et H

) is

sus

de g

roup

es v

ulné

rabl

es (

tran

s hum

ants

, dép

lacé

s de

long

ue d

urée

) pr

ofite

nt d

es n

ouve

aux

disp

ositi

fs d

e F

P

- la

FP

pre

nd e

n co

mpt

e la

pro

fess

ionn

alis

atio

n de

s ac

tivité

s ag

ricol

es e

t d'é

leva

ge (

p. e

x. n

ouve

aux

mét

iers

dan

s le

cad

re d

e fil

ière

s po

rteu

ses)

-

La F

P p

rend

en

com

pte

l’alp

habé

tisat

ion

des

part

icip

ants

qui

ont

un

faib

le n

ivea

u en

édu

catio

n de

ba

se

Supp

ositi

ons

-

Les

acte

urs

écon

omiq

ues

(sec

teur

priv

é fo

rmel

et

info

rmel

) so

nt d

ispo

sés

à co

ntrib

uer

à un

e fo

rmat

ion

de

type

dua

l. -

L’E

tat s

outie

n ou

au

moi

ns n

e fa

it pa

s ob

stac

le à

l’é

mer

genc

e d’

un s

ystè

me

de fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

inno

vant

et a

dapt

é da

ns le

s ré

gion

s d’

inte

rven

tion

- La

coo

rdin

atio

n/co

llabo

ratio

n/ha

rmon

isat

ion

avec

les

autr

es a

genc

es e

ngag

é rs

dans

le s

ecte

ur e

st a

ssur

ée

Ris

ques

-

L’E

tat n

e di

spos

e pa

s de

moy

ens

finan

cier

s po

ur

acco

mpa

gner

la m

ise

en p

lace

du

disp

ositi

f en

émer

genc

e.

- Le

s ac

teur

s éc

onom

ique

s ne

s’e

ngag

ent p

as

suffi

sam

men

t.

- La

situ

atio

n éc

onom

ique

se

dété

riore

dav

anta

ge e

t re

nd l’

enga

gem

ent d

e to

us le

s ac

teur

s pl

us d

iffic

iles.

Out

com

e 2

A

ccro

isse

men

t et d

iver

sific

atio

n de

l'of

fre

de fo

rmat

ion

Sou

rce

: Stra

tégi

e in

térim

aire

pou

r l'e

nsei

gnem

ent

tech

niqu

e et

la F

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

(SIE

TFP

) 20

14-2

018

R 1

.4: l

'app

rent

issa

ge e

n m

ilieu

pro

fess

ionn

el e

st

déve

lopp

é

R 1

.5: l

'offr

e de

form

atio

n da

ns le

sec

teur

priv

é de

la F

P e

st

renf

orcé

e R

ésul

tat 1

.7: l

'offr

e et

le d

ispo

sitif

de

form

atio

n co

ntin

ue

sont

ren

forc

és e

t dév

elop

pés

R 2

.5: l

e pa

rten

aria

t péd

agog

ique

ave

c le

s en

trep

rises

est

velo

ppé

R 2

.6: l

a fo

rmat

ion

en a

ltern

ance

est

dév

elop

pée

et

opér

atio

nnel

le

39

(4) L

igne

s d’

inte

rven

tion

(pro

gram

me

suis

se)

Out

com

e 1

: •

App

ui à

l’am

élio

ratio

n de

la q

ualit

é de

l’éd

ucat

ion

de b

ase

au T

chad

(se

cteu

rs p

ublic

et p

rivé)

Sou

tien

de m

odal

ités

inno

vant

es à

l’en

seig

nem

ent a

llant

dan

s le

sen

s d’

une

mei

lleur

e éq

uité

d’a

ccès

, not

amm

ent d

es fi

lles

• A

ppui

aux

réf

orm

es d

u sy

stèm

e éd

ucat

ion

au tr

aver

s du

dia

logu

e po

litiq

ue

Out

com

e 2

: •

App

ui à

un

diag

nost

ic a

ppro

fond

i du

sect

eur

de la

FP

App

ui à

la c

réat

ion

de p

asse

relle

s en

tre

l’édu

catio

n de

bas

e et

la fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

• A

ppui

au

déve

lopp

emen

t et à

la p

rom

otio

n de

dis

posi

tifs

de F

P in

nova

nt, i

nclu

sif e

t ada

pté

au c

onte

xte

• S

outie

n au

sec

teur

priv

é en

gagé

dan

s la

FP

(5) P

arte

naria

t

Moy

ens

finan

cier

s : 2

3.6

mio

/CH

F

Form

es d

e co

opér

atio

n :

• M

anda

t d’e

xécu

tion

év. c

ontr

ibut

ion

ou c

o-fin

ance

men

t •

App

el à

pro

jets

priv

és

• P

arte

naria

t ave

c le

s in

stitu

tions

fina

nciè

res

pour

la c

olla

bora

tion

avec

le s

ecte

ur p

rivé

Prin

cipa

ux p

arte

naire

s :

• M

inis

tère

s de

l’É

duca

tion;

de

l’Agr

icul

ture

; de

l’Éle

vage

et d

e l’E

au

• O

rgan

isat

ions

soc

iopr

ofes

sion

nelle

s; s

yndi

cats

(en

par

ticul

ier

fem

mes

et j

eune

s)

• O

rgan

isat

ions

mul

tilat

éral

es;

• O

NG

nat

iona

les

et in

tern

atio

nale

s œ

uvra

nt d

ans

le d

ével

oppe

men

t et d

e l’h

uman

itaire

Act

eurs

éco

nom

ique

s su

rtou

t ent

repr

ises

priv

ées

• E

cole

s et

cen

tres

de

form

atio

n pr

ivés

(6) R

ésul

tats

de

gest

ion/

perf

orm

ance

, y c

ompr

is le

s in

dica

teur

s (p

rogr

amm

e Su

isse

)

Cf.

anne

xe F

40

CR

Dom

aine

3 :

Agr

icul

ture

et S

écur

ité A

limen

taire

H

ypot

hèse

gén

éral

e de

la S

uiss

e L'

accè

s, to

ut p

artic

uliè

rem

ent d

es F

emm

es e

t des

Jeu

nes,

aux

res

sour

ces

prod

uctiv

es e

t à d

es s

ervi

ces

com

péte

nts

pour

le

s fil

ière

s po

rteu

ses

cont

ribue

, dan

s le

cad

re d

'une

légi

slat

ion

adap

tée,

à :

- un

e pr

oduc

tion

plus

inte

nsiv

e et

dur

able

-

une

mei

lleur

e sé

curit

é al

imen

taire

et n

utrit

ionn

elle

-

des

reve

nus

addi

tionn

els

stab

les

- un

e so

rtie

de

la fr

agili

Obj

ectif

S

oute

nir

le d

ével

oppe

men

t de

syst

èmes

agr

o- p

asto

raux

com

pétit

ifs e

t dur

able

s de

filiè

res

port

euse

s as

sura

nt s

écur

ité

alim

enta

ire e

t acc

rois

sem

ent d

es r

even

us d

es e

xplo

itatio

ns fa

mili

ales

.

Obj

ectif

du

Tcha

d D

iver

sifie

r le

s so

urce

s de

cro

issa

nce

écon

omiq

ue e

t dy

nam

iser

les

sect

eurs

por

teur

s de

cro

issa

nce

et c

réat

eurs

d’

empl

ois

déce

nts

Sou

rce

: Obj

ectif

glo

bal d

e l’a

xe 3

du

PN

D 2

017

- 202

1 O

utco

me

1:

Un

nom

bre

croi

ssan

t de

fem

mes

et d

e je

unes

dan

s le

s ex

ploi

tatio

ns fa

mili

ales

s'in

vest

isse

nt d

ans

des

activ

ités

prod

uctiv

es, é

cono

miq

uem

ent r

enta

bles

et é

colo

giqu

emen

t du

rabl

es

indi

cate

urs

3.

1.1.

Nb

et %

de

fam

illes

, dan

s le

s zo

nes,

dis

posa

nt d

'une

pl

us g

rand

e co

uver

ture

de

leur

s be

soin

s al

imen

taire

s an

nuel

s (n

b de

moi

s/an

d'a

utos

uffis

ance

)

So

urce

: en

quêt

e bu

co p

ar s

onda

ge

LB

201

7 V

C 2

021

Nb

moi

s/an

d’a

utos

uffis

ance

T

bd :

mar

s 20

18

Tbd

: m

ars

2018

N

b et

% fa

mill

es a

vec

plus

gra

nde

couv

ertu

re a

limen

taire

T

bd :

mar

s 20

18

Tbd

: m

ars

2018

3.1.

2. M

onta

nt m

oyen

du

reve

nu a

nnue

l add

ition

nel g

énér

é pa

r l'a

ctiv

ité é

cono

miq

ue s

oute

nue

et n

b de

fam

illes

pr

oduc

tric

es p

ar fi

lière

s

Sou

rce

: enq

uête

buc

o pa

r so

ndag

e (d

onné

es c

rois

ées

rapp

ort p

roje

ts C

S)

dans

les

6 ré

gion

s d'

inte

rven

tion

LB 2

017

VC

202

1 M

onta

nt m

oyen

gén

éré

Tbd

: m

ars

2018

T

bd :

mar

s 20

18

Nb

HF

J co

ncer

Tbd

: m

ars

2018

T

bd :

mar

s 20

18

Mes

ure

AR

I-E1

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se :

- ca

dre

norm

atif

gara

ntis

sant

un

accè

s sé

curis

é de

s fe

mm

es e

t des

jeun

es a

ux fa

cteu

rs d

e pr

oduc

tion

; -

le r

ôle

des

jeun

es e

t des

fem

mes

évo

lue

vers

une

plu

s am

ple

auto

déte

rmin

atio

n cu

lture

llem

ent a

ccep

tabl

e.

Les

actio

ns s

oute

nues

tien

nent

com

pte

de le

ur

inci

denc

e su

r l'é

volu

tion

du p

ouvo

ir de

s fe

mm

es e

t des

je

unes

(ex

: pro

duct

ion

sem

enci

ère,

éle

vage

de

petit

s ru

min

ants

, pro

duct

ion-

tran

sfor

mat

ion

de k

arité

, te

chni

ques

mod

erne

s de

com

mun

icat

ion)

; -

Les

circ

uits

éco

nom

ique

s bé

néfic

ient

de

la c

réat

ivité

et

de l’

enga

gem

ent a

ccru

des

jeun

es e

t des

fem

mes

; -

un a

ccen

t par

ticul

ier

est m

is s

ur l’

inté

grat

ion

vert

ical

e de

s fil

ière

s po

rteu

ses

et la

ges

tion

dura

ble

de la

bas

e éc

olog

ique

des

sys

tèm

es a

gric

oles

et d

’éle

vage

, su

rtou

t des

cyc

les

hydr

ique

s ;

- co

ncen

trat

ion

des

serv

ices

éta

tique

s su

r la

rég

ulat

ion

et l'

amél

iora

tion

des

serv

ices

de

base

aux

pro

duct

eurs

; Su

ppos

ition

s :

- Le

s va

leur

s so

cial

es e

t cul

ture

lles

lais

sent

une

ou

vert

ure

aux

chan

gem

ents

(p.

ex

non

acca

pare

men

t de

l’ac

tivité

ren

tabl

e pa

r le

s ho

mm

es ;

accè

s de

s F

et J

à

terr

es, e

au, c

rédi

t) ;

R

isqu

es

- V

aleu

rs s

ocia

les

et c

ultu

relle

s cr

éent

des

obs

tacl

es

insu

rmon

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es ;

- B

loca

ge li

é à

des

conf

lits

non

réso

lus

dans

l’ac

cès

aux

ress

ourc

es, e

n pa

rtic

ulie

r po

ur le

s fe

mm

es e

t les

je

unes

;

Out

com

e 1

: M

ieux

inté

grer

les

jeun

es e

t les

fem

mes

dan

s le

s sy

stèm

es

de p

rodu

ctio

n et

ren

forc

er la

rés

ilien

ce d

es m

énag

es

rura

ux

S

ourc

e : O

bjec

tif s

péci

fique

4 d

u P

NIS

R 2

017

– 20

22

(pag

e 25

) In

dica

teur

s P

ropo

rtio

n de

s je

unes

, fem

mes

et/o

u gr

oupe

s vu

lnér

able

s ay

ant b

énéf

icié

s de

s ai

des

et a

yant

cré

é de

s pr

ojet

s ag

ricol

es v

iabl

es

Sou

rce

: Obj

ectif

spé

cifiq

ue 4

du

PN

ISR

201

7 –

2022

(p

age

25)

41

Out

com

e 2:

Le

s pr

oduc

teur

s/tr

ices

(H

/F/J

) de

s fil

ière

s ap

puyé

es

béné

ficie

nt d

e se

rvic

es a

ppro

prié

s ai

nsi q

ue d

'une

légi

slat

ion-

régl

emen

tatio

n pl

us a

dapt

és à

leur

s ac

tivité

s éc

onom

ique

s 3.

2.1.

Evo

lutio

n du

cad

re n

orm

atif

en fa

veur

des

pet

its

prod

ucte

urs

(H/F

):

- N

b de

nou

velle

s lo

is e

t rég

lem

enta

tions

agr

icol

es

(nat

iona

l et r

égio

nal)

mis

es e

n va

leur

E

x: L

oi d

’orie

ntat

ion

agric

ole

; loi

sem

enci

ère

; cod

e pa

stor

al,

régl

emen

tatio

n du

mar

ché,

-

nb

de c

onve

ntio

ns lo

cale

s/ré

gion

ales

liée

s à

la

prom

otio

n de

la p

rodu

ctio

n et

de

la c

omm

erci

alis

atio

n ap

pliq

uées

E

x: r

ègle

men

t sur

mar

ché

béta

il, c

onve

ntio

ns e

ntre

opé

rate

urs

écon

omiq

ues

et p

rodu

cteu

rs

Sour

ce :

rapp

orts

CS

LB 2

017

VC

202

1 N

b ré

glem

enta

tions

, loi

s 1

Tbd

: 31

.10.

2017

N

b co

nven

tions

éco

nom

ique

s 75

37

5 3.

2.2.

Deg

ré d

e sa

tisfa

ctio

n de

s pr

oduc

teur

s /tr

ices

(H

/F/J

) pa

r ra

ppor

t -

aux

serv

ices

obt

enus

, -

à la

coo

péra

tion

avec

aut

res

acte

urs

clé

de la

filiè

re (a

rt

vert

ical

e)

- à

la r

ègle

men

tatio

n ré

giss

ant l

eur

filiè

re

Sou

rce

: enq

uête

buc

o pa

r so

ndag

e da

ns le

s 6

régi

ons

d'in

terv

entio

n

LB 2

017

VC

202

1 %

sat

isfa

its p

ar le

s se

rvic

es r

eçus

T

bd :

31.1

2.20

17

Tbd

:

31.1

2.20

17

%

satis

faits

pa

r la

co

op.

avec

au

tres

act

eurs

filiè

re

Tbd

:

31.1

2.20

17

Tbd

:

31.1

2.20

17

% s

atis

faits

par

rég

lem

enta

tion

de

leur

filiè

re

Tbd

: 31

.12.

2017

T

bd :

31.1

2.20

17

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se :

- L

es a

ctiv

ités

agric

oles

(ag

ri-él

evag

e) d

es p

etits

pr

oduc

teur

s/tr

ices

gag

nent

en

reco

nnai

ssan

ce

écon

omiq

ue e

t pol

itiqu

e et

en

prot

ectio

n lé

gale

et

inst

itutio

nnel

le ;

- V

alor

isat

ion

par

les

jeun

es d

e l'e

ntre

pren

aria

t agr

icol

e et

pas

tora

l dan

s le

s fil

ière

s po

rteu

ses

; -

Pré

dom

inan

ce d

u pr

agm

atis

me

lors

de

l'éla

bora

tion

des

lois

et r

ègle

men

ts d

'app

licat

ion:

rec

herc

he d

e so

lutio

n au

x pr

oblè

mes

aux

quel

s so

nt c

onfr

onté

s le

s pr

oduc

teur

s et

leu r

s or

gani

satio

ns ;

- Le

pla

idoy

er p

oliti

que

est e

ffect

ué p

ar le

s ac

teur

s na

tiona

ux d

u se

cteu

r et

ren

forc

é pa

r le

dia

logu

e po

litiq

ue d

e la

Sui

sse

en c

oord

inat

ion

avec

les

autr

es

PT

F (

surt

out c

eux

du s

yst è

me

des

Nat

ions

Uni

es:

FA

O, P

AM

) ;

- D

éfin

ition

et a

pplic

atio

n d'

une

régl

emen

tatio

n de

s se

rvic

es d

e ba

se e

n ta

nt q

u'él

émen

t im

port

ant à

l’é

mer

genc

e d’

un s

ecte

ur p

rivé

de s

ervi

ces

de q

ualit

é,

(p.e

x. a

ppro

che

« sa

nté

uniq

ue »

, cer

tific

atio

n de

se

men

ces)

; -

Inté

grat

ion

syst

émat

ique

du

défi

du c

hang

emen

t cl

imat

ique

da n

s 80

% d

es a

ctiv

ités

agric

oles

et d

e sé

curit

é al

imen

taire

Su

ppos

ition

s:

- Le

s ac

teur

s s’

enga

gent

à la

hau

teur

des

déf

is p

osés

; -

Con

crét

isat

ion

de l'

évol

utio

n de

l’of

fre

de s

ervi

ces

pour

le

ur p

lus

gran

de a

dapt

abili

té a

ux e

xige

nces

du

fonc

tionn

emen

t des

filiè

res

; -

Les

circ

uits

éco

nom

ique

s na

tiona

ux fa

voris

ent l

e dé

velo

ppem

ent d

e ce

s fil

ière

s ;

- D

es n

ouve

lles

lois

/nor

mes

son

t ado

ptée

s pa

r le

s in

stan

ces

com

péte

ntes

;

Ris

ques

-

L es

aléa

s du

cha

ngem

ent c

limat

ique

per

turb

ent l

es

capa

cité

s d’

ajus

tem

ent d

es s

ystè

mes

de

prod

uctio

n et

cour

agen

t les

pro

duct

eurs

/tric

es ;

- Im

perm

éabi

lité/

ferm

etur

e de

s fr

ontiè

res

ne p

erm

etta

nt

pas/

rend

ant d

iffic

ile l’

accè

s au

x m

arch

és r

égio

naux

; -

Blo

cage

lié

à de

s co

nflit

s no

n ré

solu

s da

ns l’

accè

s au

x re

ssou

rces

; -

Nor

mes

/lois

éla

boré

e m

ais

en d

éfin

itive

non

vo

tées

/édi

ctée

s ;

Out

com

e 2

Des

filiè

res

porte

uses

dan

s le

s so

us-s

ecte

urs

agro

-syl

vo-

past

orau

x so

nt d

ével

oppé

es d

ans

les

pôle

s de

cro

issa

nce.

So

urce

: R

ésul

tat 3

.1.2

du

PN

D 2

017

– 20

21

Indi

cate

urs

: 1.

Le

code

pas

tora

l est

révi

sé e

t ado

pté

; 2.

La

loi s

emen

cièr

e po

rtant

org

anis

atio

n de

la fi

lière

ag

ricol

e es

t mis

e en

œuv

re ;

3. L

a Lo

i por

tant

cré

atio

n de

l’ag

ence

nat

iona

le d

es

amén

agem

ents

hyd

ro-a

gric

oles

est

mis

e en

œuv

re

42

Out

com

e 3:

Le

s au

torit

és tc

hadi

enne

s pa

rvie

nnen

t à m

ieux

gér

er le

s ch

ocs

clim

atiq

ues

ayan

t un

impa

ct s

ur la

séc

urité

alim

enta

ire d

ans

au m

oins

2 d

es 6

rég

ions

d’in

terv

entio

n de

la S

uiss

e au

Tch

ad

au tr

aver

s d’

un m

écan

ism

e de

pré

vent

ion

et c

oord

inat

ion

des

cris

es a

limen

taire

s.

indi

cate

urs

3.

3.1.

exi

sten

ce a

u ni

veau

rég

iona

l d'u

n di

spos

itif f

onct

ionn

el

de p

réve

ntio

n et

de

gest

ion

des

cris

es a

limen

taire

s

3.3.

2. T

aux

de m

alnu

triti

on d

es p

opul

atio

ns c

iblé

es (

fem

mes

, en

fant

s, g

roup

es v

ulné

rabl

es)

Sou

rce

: dél

égat

ion

régi

onal

e (d

istr

icts

san

itaire

s)

LB

201

7 V

C 2

021

Tau

x pa

r di

stric

t :

Yao

: D

anam

adji

:

19,5

%

2,5

%

Tbd

: 31

.10.

2017

Con

trib

utio

n du

pro

gram

me

suis

se:

- S

outie

n à

l'éta

blis

sem

ent d

'un

disp

ositi

f de

prév

entio

n et

ges

tion

des

cris

es a

u ni

veau

nat

iona

l et d

ans

au

moi

ns 2

rég

ions

dan

s le

cad

re d

'une

ac t

ion

coor

donn

ée

des

PT

F h

uman

itaire

s et

de

déve

lopp

emen

t -

L a c

oord

inat

ion

opér

atio

nnel

le d

es a

cteu

rs im

pliq

ués

en s

écur

ité a

limen

taire

des

pop

ulat

ions

vul

néra

bles

s'

inte

nsifi

e et

se

renf

orce

au

nive

au r

égio

nal

- L’

expo

sitio

n de

s po

pula

tions

vul

néra

bles

(no

mad

es e

t dé

plac

és)

au r

isqu

e de

mal

nutr

ition

dan

s le

s ré

gion

s ci

bles

/d’in

terv

entio

n de

la S

uiss

e se

réd

uit g

râce

à

l’exi

sten

ce d

e m

écan

ism

es p

ublic

s et

priv

és fa

voris

ant

la r

ésili

ence

au

trav

ers

nota

mm

ent d

e pr

ojet

s S

MA

RT

de

file

ts s

ocia

ux.

- L e

s bo

nnes

pra

tique

s dé

jà e

xpér

imen

tées

son

t plu

s am

plem

ent d

iffus

ées

et a

ppliq

uées

:

• la

diff

usio

n de

sem

ence

s am

élio

rées

liée

à la

di

strib

utio

n d’

alim

ents

, •

l’ util

isat

ion

com

me

banq

ue d

e pr

otéi

nes

de p

rodu

its

anim

aux

loca

ux,

• le

sto

ckag

e st

raté

giqu

e d’

alim

ents

et l

’iden

tific

atio

n co

ntin

ue d

e gr

oupe

s et

per

sonn

es v

ulné

rabl

es,

• la

pré

para

tion

des

écol

es a

u cy

cle

de d

istr

ibut

ion

d’al

imen

ts a

ux é

lève

s ;

- L’

inté

grat

ion

syst

émat

ique

du

défi

du c

hang

emen

t cl

imat

ique

dan

s to

utes

les

activ

ités

agric

oles

et d

e sé

curit

é al

imen

taire

S u

ppos

ition

s :

- da

ns le

s zo

nes

conc

erné

es, p

rédi

spos

ition

et v

olon

dans

la d

urée

de

se c

oord

onne

r en

t re in

terv

enan

ts s

ont

effe

ctiv

es ;

Ris

ques

-

la s

ituat

ion

hum

anita

ire s

’agg

rave

dav

anta

ge e

t ne

perm

et p

as d

'éta

blir

ni c

onso

lider

une

syn

ergi

e en

tre

les

2 m

odal

ités

de c

oopé

ratio

n ;

- ex

iste

nce,

par

mi l

es a

cteu

rs q

ui in

terv

ienn

ent d

ans

les

zone

s co

ncer

nées

, d'o

rgan

ism

es "

Fre

e rid

ers"

qui

ne

veul

ent

pas

ente

ndre

de

colla

bora

tion

ni d

e co

ordi

natio

n

Out

com

e 3

Am

élio

rer

dura

blem

ent l

a sé

curit

é al

imen

taire

et

nutr

ition

nelle

des

pop

ulat

ions

rur

ales

.

Sour

ce :

Obj

ectif

spé

cifiq

ue 4

du

PN

ISR

201

7 –

2022

(p

age

25)

Indi

cate

urs

: P

réva

lenc

e de

l’in

sécu

rité

alim

enta

ire

Sou

rce

: Enq

uête

nat

iona

le s

ur la

séc

urité

alim

enta

ire

43

(4) L

igne

s d’

inte

rven

tion

(pro

gram

me

suis

se)

Out

com

e 1

: •

App

ui a

ux a

cteu

rs c

lés

des

filiè

res

arac

hide

et k

arité

au

béné

fice

des

expl

oita

tions

fam

ilial

es (

en p

artic

ulie

r fe

mm

es e

t jeu

nes)

; •

App

ui à

la g

estio

n du

rabl

e de

s re

ssou

rces

pro

duct

ives

, à la

gou

vern

ance

fonc

ière

et d

e l’e

au ;

• A

ppui

à u

n sy

stèm

e se

men

cier

nat

iona

l per

form

ant (

rech

erch

e, c

ertif

icat

ion,

etc

.) a

u se

rvic

e de

s pe

tits

prod

ucte

urs/

tric

es e

t ten

ant c

ompt

es d

u ch

ange

men

t clim

atiq

ue ;

Out

com

e 2

:

• D

ével

oppe

men

t de

serv

ices

d’a

ppui

à la

tran

sfor

mat

ion

et d

e ve

nte/

com

mer

cial

isat

ion

des

prod

uits

des

filiè

res

agric

oles

(in

itial

emen

t kar

ité e

t ara

chid

e) (

sud)

; •

Dév

elop

pem

ent d

e se

rvic

es v

étér

inai

res

(con

cept

de

sant

é un

ique

) po

ur a

ssur

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44

Annexe F : Cadre des Résultats SC Tchad 2018-2021 : résultats de gestion & performance

24

F. Cadre des Résultats SC Tchad 2018-2021 : résultats de gestion & performance

Résultats de gestion/ performance (internes) : Les programmes de la coopération suisse au Tchad visent des résultats systémiques durables et sont mis en œuvre selon les principes de la GPSC Outcomes Indicateurs

6.1. Les groupes vulnérables ont

bénéficié de l’engagement de la coopération suisse au Tchad grâce à des interventions coordonnées entre les 3 instruments du DFAE (CS/AH/DSH) présents au Tchad

6.1.1. L’interaction entre les instruments ressort clairement dans 50% des rapports de projets (mention d’interactions concrètes).

6.1.2. Les analyses de fragilités par région d’intervention de la coopération suisse au Tchad sont faites de manière conjointe entre CS/AH/DSH.

6.1.3. Les groupes vulnérables sont clairement identifiés et l’appui qui leur est destiné est identifié.

6.2. Les programmes et projets de la coopération suisse au Tchad prennent en compte :

• les thématiques transversales du genre et de la gouvernance

6.2.1. 100% des programmes et projets mis en œuvre par la coopération suisse au Tchad ont intégré les aspects transversaux de genre et de gouvernance et peuvent rendre compte à leur égard.

6.2.2. 1 analyse spécifique au genre et 1 analyse spécifique à la gouvernance sont effectuées annuellement pour chacun des domaines d’intervention de la coopération suisse au Tchad.

• la gestion de programme et projets sensible aux conflits (GPSC)

6.2.3. Application de la GPSC à tous les stades du PCM et échanges réguliers à ce sujet y inclus l’analyse des risques avec les partenaires de mise en œuvre.

6.2.4. 1 analyse de fragilité – avec définition commune CS/AH/DSH des facteurs de fragilité – spécifique aux régions d’intervention de la coopération suisse au Tchad est effectuée annuellement (cadre MERV).

6.2.5. les facteurs de fragilité notamment ceux pouvant déboucher sur de l’extrémisme violent et / ou de la migration sont analysés conjointement par CS/AH/DSH dans les projets identifiés par le Buco comme les plus pertinents pour ces thèmes.

6.2.6. L’intégration des modifications nécessaires au niveau programmatique (cf matrice analyse des risques et mesures de mitigation annexe XY ) est documentée aussi au niveau du Rapport Annuel du Buco.

6.2.7. Les instruments de la gestion de la sécurité selon Directive 150 sont adaptés au contexte tchadien de manière annuelle.

6.2.8. La coopération suisse à continuer à effectuer des missions terrain sans escortes armées.

45

Annexe F : Cadre des Résultats SC Tchad 2018-2021 : résultats de gestion & performance

25

6.3. La coopération suisse au Tchad en tant qu’institution apprenante adapte son fonctionnement et ses pratiques en fonction des expériences faites

6.3.1. l’organigramme, TdRs et MbOs reflètent les adaptations des programmes/projets de la coopération suisse au Tchad.

6.3.2. Le Bureau de la coopération suisse au Tchad est activement engagé dans au moins 3 réseaux thématiques (genre ; gouvernance ; CHRNet ; Programme Global sécurité alimentaire) de la DDC.

6.3.3. Le Bureau de la coopération suisse au Tchad a participé activement aux rencontres et échanges liés aux programmes régionaux DAO.

6.3.4. Les collaborateurs reconnaissent l’effort de l’institution pour promouvoir l’apprentissage (enquête interne de satisfaction).

6.4. La coopération suisse au Tchad

utilise entre autre des fiduciaires pour mitiger les risques

6.4.1. Nombre de projets/ interventions utilisant des fiduciaires.

Résultats de gestion/ performance (externes) : La Suisse contribue à une aide au développement effective ainsi qu’à la réduction de la pauvreté et à la paix Outcomes Indicateurs

6.5. Les partenaires tchadiens, institutions

et autorités, à tous les niveaux (micro, méso, macro), ainsi que la société civile et le secteur privé, jouent progressivement un rôle croissant dans la mise en œuvre du programme de la coopération suisse au Tchad

6.5.1. Au moins 3 réformes systémiques en lien avec les Domaines d’intervention de la Suisse au Tchad ont été lancées par les autorités tchadiennes

6.5.2. La société civile est représentée dans 60% des comités de pilotage

6.6. Les partenaires nationaux et

internationaux de la Suisse au Tchad soutiennent les positions défendues et promues par la coopération suisse

6.6.1. Le rôle de la Suisse comme acteur actif, coopératif et compétent est reconnu et des exemples concrets sont partagés de manière ad hoc dans les rapports annuels

6.6.2. Volume de projets de la coopération suisse au Tchad co financés (cible : 30% du volume)

6.7. Les acteurs de développement

adoptent une coordination effective de l’aide qui permet une harmonisation des approches et des résultats systémiques

6.7.1. La Suisse joue le rôle de cheffe de file des PtFs dans au moins 1 Domaines d’intervention de la coopération suisse au Tchad

46

26

G. Domaines d’intervention et leur hypothèse d’impact

Domaine 1Citoyenneté, paix et prévention violence

Domaine 3Agric. et sécu. alimentaire

Domaine 2Education de

Base et Formation Prof.

Les femmes et les hommes, scolarisés et formés, participent au développement socio-

économique équitable et exercent leurs droits et responsabilités dans le

cadre d'un Etat décentralisé garantissant

la paix.

Annexe G : Domaines d’intervention et leur hypothèse d’impact

47

27

H. Budget indicatif par domaine d’intervention (en millions CHF)

CoopérationSuisseTchad2018-2021–Budgetindicatifpardomained'intervention(en million de CHF)

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Sous-total AH & CS 16.5 15% 19.8 16% 25%CS 19 25.5 ***

AH 2.5 1.2

Sous-total AH & CS 21.5 19% 26.7 22% 3%DSH 2.3 1.6

CS Citoyenneté 1.1

CS Gouvernance Santé 0 0 13.6

CS Gouvernance Eau 2.0

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Total AH 17.5 15.7% 15.6 12.7% 12.8%

Total DSH 2.3 2.1% 1.6 1.3% 2.1%

*** dont 2,5 mio jusqu'à la fin 2018

**** Jusqu'à la fin 2019

6.6

Éducation de base et Formation professionnelle

Domaines d‘intervention

Agriculture et Sécurité Alimentaire

Planifié 2013-2016* Execution estimée fin 2017**

Stratégie 2013-2017

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5.0

23.2

0.4

23.6

7%

82%

12%

16.7

38.7

***** Suite à la création du nouveau domaine "Citoyenneté, Paix et Prévention de la violence", des éléments de travail sur les systèmes

santé et eau et l'amélioration de leur gouvernance y seront intégrés à partir de 2019.

* Suite à la prolongation de la stratégie 2013-2016 jusqu'à la fin 2017, les montants prévus pour 2017 ont été ajoutés (sur la base de

l'année 2016 sauf DSH : réduction de 0.5mio/an à CHF 0.1mio/an).

Santé

Citoyenneté, Paix et Prévention de la violence*****

CS

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** Dépenses réelles jusqu'à la fin 2016 + planification 2017. N.B. 2017 inclut une «sur planification» importante (env. 20%).

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Annexe H : Budget indicatif par domaine d’intervention (en millions CHF)

48

Annexe I : Base pour la mise en œuvre du monitorage

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amad

ji 28

%, D

oba

22%

, in

form

atio

n à

four

nir p

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es a

utre

s an

nées

, enq

uête

de

satis

fact

ion

à co

mpl

éter

35%

ac

couc

hem

ents

70

% s

atis

fact

ion

Dom

aine

2 :

Educ

atio

n de

Bas

e et

For

mat

ion

Prof

essi

onne

lle

D2

Out

com

e 1

Fille

s et

gar

çons

bén

éfic

iant

ens

eign

emen

t am

élio

In

dica

teur

so

urce

zo

ne g

éo

appu

i co

nsul

tant

in

stru

men

t Li

gne

de B

ase

Vale

ur c

ible

D2.

1.1

N

b et

% e

nfan

ts fi

lles

et

garç

ons

ayan

t le

nive

au d

e co

mpé

tenc

e su

ffisa

nt e

n le

ctur

e et

mat

h. p

our

pour

suiv

re le

ur s

cola

rité

dans

le

s é

cole

s so

uten

ues

en

2èm

e et

en

6èm

e an

née

PASE

C 2

014

Ba

tha,

M

oyen

Cha

ri

Man

dat à

l'é

quip

e PA

SEC

de

faire

étu

de

tous

les

deux

ans

Rap

port

d'év

alua

tion

2èm

e an

née

Amél

iora

tion

de

la L

B de

2 p

oint

s

Moy

en C

hari

: 14.

1% e

n le

ctur

e et

45%

en

mat

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Bat

ha :

15.7

% e

n le

ctur

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49%

en

mat

hs

6ièm

e an

née:

M

oyen

Cha

ri : 1

2.3%

en

lect

ure

et 8

.8%

en

mat

hs

Bat

ha :

15.8

% e

n le

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e et

12.

2% e

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D2.

1.2

Rat

io p

ar c

lass

e en

seig

nant

s fo

rmés

/ él

èves

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nant

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C

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ProQ

EB e

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ns

Rég

iona

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Bath

a,

Moy

en C

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Don

nées

se

cond

aire

s (s

tatis

tique

s na

tiona

les)

** B

atha

:

Ø N

ombr

e d’

ense

igna

nts

form

és

- Fem

mes

:30

- Hom

me

: 237

Ø

Rat

io E

lève

s/En

seig

nant

s fo

rmés

: 107

**

Moy

en C

hari:

Ø

Nom

bre

d’en

seig

nant

s fo

rmés

- F

emm

es :

96

- Hom

me

: 652

ØR

atio

Elè

ves/

Ense

igna

nts

form

és: 1

38

Do

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ne

2 : E

du

cati

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Bas

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Fo

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2.3

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ne

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Kebb

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non

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ête

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base

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ts

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Eval

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n fin

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, D

HIS

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SIS,

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enqu

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mes

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ème

éduc

atif

sout

enue

s pa

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Sui

sse

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ppro

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s pa

r le

GoT

ave

c de

s pe

rspe

ctiv

es

de m

ise

en œ

uvre

(y in

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finiti

on m

odul

es s

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pai

x et

la n

on v

iole

nce)

N

ivea

u na

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l

BuC

o En

fant

s M

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N

atio

nal

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2 O

utco

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2 FP

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met

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J e

t F d

e jo

uer r

ôle

de v

ecte

ur d

e ch

ange

men

t

In

dica

teur

so

urce

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ne g

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appu

i co

nsul

tant

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stru

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t Li

gne

de B

ase

Vale

ur c

ible

D2.

2.1

%

de

pers

onne

s fo

rmée

s (F

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ulné

rabl

es) d

ans

le

cadr

e de

s di

spos

itifs

app

uyés

ay

ant c

réé

un a

uto -

empl

oi o

u ac

cédé

à u

n em

ploi

sal

arié

S

wis

scon

tact

C

arita

s S

uiss

e zo

nes

non

enco

re d

éfin

ies

R

appo

rt d'

enqu

ête

Jun

18

6'00

0 pe

rs.

Form

ées,

don

t 80

% o

nt a

ccès

à

un e

mpl

oi (a

uto

empl

oi/s

alar

ié)6

m

ois

aprè

s la

fo

rmat

ion

/ 40

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de fe

mm

es

D2.

2.2

N

b de

déc

isio

ns p

oliti

ques

so

uten

ues

par l

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uiss

e fa

voris

ant u

n sy

stèm

e na

tiona

l ada

pté

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P

BuC

o Sw

issc

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ct

natio

nal

Dom

aine

3 A

gric

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re e

t Séc

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alim

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les

zone

s, d

ispo

sant

d'u

ne p

lus

gran

de c

ouve

rture

de

leur

s be

soin

s al

imen

taire

s an

nuel

s

CA

17

GIZ

C

AR

ITA

S

Wad

ifira

Bat

ha

Enn

edi

Moy

en C

hari

Man

doul

oui

Son

dage

qu

alita

tif

(aut

osuf

fisan

ce

alim

enta

ire) /

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ils) :

126

8 m

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es d

ont 2

67

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ages

diri

gés

par l

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mm

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097

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t 87%

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vren

t leu

r be

soin

s al

imen

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s

A dé

finir

pour

ch

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alim

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an

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nce)

Lo

gone

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DEF

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beso

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alim

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(10,

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n)

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24%

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urs

beso

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CA

17

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EPA

S): c

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par a

n en

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don

t 3,0

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,89

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s/an

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En 2

016

D3.

1.2

Mon

tant

moy

en d

u re

venu

ad

ditio

nnel

gén

éré

par

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ivité

éco

nom

ique

so

uten

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t nb

de fa

mill

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prod

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ces

par f

ilièr

e

CA

17

GIZ

C

AR

ITA

S

Wad

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Etud

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ocio

-éc

onom

ique

s;

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ages

;

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ête

soci

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nom

ique

po

ur a

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fond

ir

GIZ

(Seu

ils):

2975

exp

loita

nts

dont

36

8 ho

mm

es, 1

988

fem

mes

et 6

19

vuln

érab

les

(per

sonn

es â

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et

hand

icap

ées,

tous

sex

es c

onfo

ndus

) va

loris

ent l

es s

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ces

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agée

s.

Rev

enu

moy

en: 2

68 0

00 F

CFA

pou

r ho

mm

es e

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FCFA

pou

r les

fe

mm

es.

A dé

finir

CA

RIT

AS:

763

28,9

2 fra

ncs

soit,

128

fra

ncs

Suis

se;

** 5

122

coop

érat

eurs

don

t 302

08

fem

mes

(63%

) on

t com

mer

cial

isé

1562

,32

tonn

es é

quiv

alan

t à

390,

927,

150

franc

s C

FA

** 3

187

Expl

oita

tions

fam

illial

es 1

476

fem

mes

(46

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nt b

énéf

icié

d'u

n cr

édit

war

rant

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de 1

08.9

50.0

00

FCFA

D

3 O

utco

me

2 se

rvic

es +

régl

emen

tatio

ns e

n fa

veur

pet

its p

rodu

cteu

rs

In

dica

teur

so

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ne g

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appu

i co

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tant

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stru

men

t Li

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ur c

ible

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2.1

E

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tion

du c

adre

no

rmat

if en

fave

ur d

es p

etits

pr

oduc

teur

s (H

/F):

- N

b de

nou

velle

s lo

is e

t ré

glem

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tions

(niv

eau

natio

nal,

régi

onal

) lié

es a

u dé

velo

ppem

ent a

gric

ole

mis

es e

n va

leur

CA

17

GIZ

C

ARIT

AS

BuC

o

Nat

iona

l W

adifi

ra B

atha

En

nedi

M

oyen

Cha

ri M

ando

ul

Logo

ne o

r.

non

Rap

port

annu

el

CA

RIT

AS

(SO

DEF

IKA

) : 7

5 co

nven

tions

de

com

mer

cial

isat

ion

sign

ées

entre

75

Coo

péra

tives

ca

nton

ales

d'u

ne p

art e

t les

opé

rate

urs

écon

omiq

ues

et le

PAR

SEC

d'a

utre

pa

rt.

375

conv

entio

ns

atte

ndue

s à

fin

2021

53

Ex:

Loi

d’o

rient

atio

n ag

ricol

e ;

loi s

emen

cièr

e ; c

ode

past

oral

, rég

lem

enta

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du

mar

ché,

-

nb d

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tions

lo

cale

s/ré

gion

ales

liée

s à

la

prom

otio

n de

la p

rodu

ctio

n et

de

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omm

erci

alis

atio

n

appl

iqué

es

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règl

emen

t dis

trict

sur

m

arch

é bé

tail,

con

vent

ion

entre

opé

rate

urs

écon

omiq

ues

et p

rodu

cteu

rs

D3.

2.2

D

egré

de

satis

fact

ion

des

prod

ucte

urs

/tric

es (H

/F/J

) pa

r rap

port

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rvic

es

obte

nus

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la c

oopé

ratio

n av

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'aut

res

acte

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clé

de

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lière

(arti

cula

tion

verti

cale

) et i

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n ré

giss

ant

leur

s fil

ière

s

CA

17

GIZ

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Dan

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,5%

54

Annexe J : Stratégie de Coopération Tchad 2018-2021 : carte des 6 zones d’intervention

Le Batha, l’Ennedi, le Wadi Fira, le Moyen Chari, le Mandoul et le Logone oriental resteront les 6 régions priori-taires d’appui de la coopération suisse au Tchad. Ces régions sont toutes concernées par des indices importants de pauvreté. Cette répartition régionale de l’engagement suisse représente par ailleurs un équilibre dans les dynamiques ethniques et culturelles du pays.

The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply official endorsement or acceptance by the United Nations.

Creation date: 28 Août 2012 Sources: MATHU, INSEED, CNAR Feedback: [email protected] www.unocha.org www.reliefweb.int

TCHAD: Organisation Administrative

LAI

BOL

MAO

ATI

FADA

SARHPALA

DOBA

MONGO

BARDAI

ABECHE

BONGOR

KOUMRAMOUNDOU

BILTINE

MOUSSORO

AM TIMAN

MASSENYA

GOZ-BEIDA

MASSAKORY

FAYA LARGEAU

GUERA

SILA

SALAMAT

BATHA

LAC

MOYEN CHARI

CHARI-BAGUIRMI

OUADDAÏ

HADJER LAMIS

TANDJILE

MANDOULLOGONE ORIENTAL

MOYO-KEBBI EST

BAR EL GAZAAL

KANEM

MAYO KEBBI OUEST

LOGONE OCCIDENTAL

N'DJAMENA

BORKOU ENNEDI

TIBESTI

LIBYE

NIGER

NIGERIA

CAMEROUN

CENTRAFRIQUE

SOUDAN

Limite de Région

Frontières du Pays

Chef lieux de Région

0 200100 Kms

The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply official endorsement or acceptance by the United Nations.

Creation date: 28 Août 2012 Sources: MATHU, INSEED, CNAR Feedback: [email protected] www.unocha.org www.reliefweb.int

TCHAD: Organisation Administrative

LAI

BOL

MAO

ATI

FADA

SARHPALA

DOBA

MONGO

BARDAI

ABECHE

BONGOR

KOUMRAMOUNDOU

BILTINE

MOUSSORO

AM TIMAN

MASSENYA

GOZ-BEIDA

MASSAKORY

FAYA LARGEAU

GUERA

SILA

SALAMAT

BATHA

LAC

MOYEN CHARI

CHARI-BAGUIRMI

OUADDAÏ

HADJER LAMIS

TANDJILE

MANDOULLOGONE ORIENTAL

MOYO-KEBBI EST

BAR EL GAZAAL

KANEM

MAYO KEBBI OUEST

LOGONE OCCIDENTAL

N'DJAMENA

BORKOU ENNEDI

TIBESTI

LIBYE

NIGER

NIGERIA

CAMEROUN

CENTRAFRIQUE

SOUDAN

Limite de Région

Frontières du Pays

Chef lieux de Région

0 200100 Kms

55

Annexe J : Stratégie de Coopération Tchad 2018-2021 : carte des 6 zones d’intervention

Annexe K : Foyers des crises autour du Tchad, 12/2015 (Source : ICG)

Tchad : entre ambitions et fragilités Rapport Afrique de Crisis Group N°233, 30 mars 2016 Page 29

Annexe B : Carte du Tchad et des menaces régionales

56

Annexe L : Aperçu de la situation humanitaire

4

8 78

8

14 8

10

103

670

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57

Annexe M : Aperçu de la situation en sécurité alimentaire et nutrition

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016)

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ble

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enta

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Sou

rce:

Cad

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ars

2017

), pé

riode

pro

jeté

e (ju

in-a

oût 2

017)

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chad

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s 20

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nnes

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tre e

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sécu

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udur

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elle

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ajou

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s 49

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0 ré

fugi

és e

t ret

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est,

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sud

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nt d

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par

l’in

sécu

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ad. L

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hum

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veille

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as

sist

ance

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ence

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n in

sécu

rité

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enta

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évèr

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moy

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nce

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bles

.

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TCH

AD

: Ap

erçu

de

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ituat

ion

en s

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limen

taire

et n

utrit

ion

(mai

201

7)

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Impressum

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Berne, 2017