Stratégie de communication - Internet Info Requin · INTRODUCTION La stratégie de communication...

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Stratégie de communication « Gestion de la réduction du risque requin » (hors crise & crise) 30 DECEMBRE 2014

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Stratégie de communication « Gestion de la réduction du risque requin »

(hors crise & crise)

30 DECEMBRE 2014

INTRODUCTION

La DEAL Réunion souhaite définir une « stratégie de communication de crise et hors crise » en

s’appuyant notamment sur l’analyse de la « crise requin » à La Réunion dans les champs des

sciences sociologiques, de l’information et de la communication.

Cette stratégie de communication doit avoir comme objectif principal, la construction d’une

culture du risque requin à La Réunion, et secondaire, de contribuer à limiter les effets

économiques de la « crise requin » et tout particulièrement dans le champ touristique.

3 objectifs, par ordre croissant d’importance, sont visés :

1. Informer et sensibiliser les usagers (réunionnais et visiteurs) sur le « risque requin » et sur les

bonnes pratiques afin de prévenir ce risque ;

2. Faire connaître l’action de l’Etat (et des partenaires) sur la gestion du « risque requin »

3. Communiquer sur le suivi et les résultats de ces actions

La stratégie de communication et le plan d’action doivent être établis pour une période de 3 ans

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INTRODUCTION

La stratégie de communication comporte :

- La définition des positionnements, enjeux et objectifs de la politique de communication

- La définition du contexte : parties impliquées, moyens disponibles, limitations

- La définition des publics concernés

- L’identification des axes de communication et des messages

- La planification, l’organisation de la communication (en crise et hors-crise) et la circulation

de l’information

- Le rapportage et l’adaptation afin de permettre l’évolution du plan de communication

- L’évaluation et le débriefing.

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INTRODUCTION

La finalité est de proposer des stratégies de communication différentiées par acteur et par

objectifs, en prenant en compte les ressources existantes.

• Choisir des axes stratégiques de communication et les décliner en objectifs et idées fortes

dans un champ sémantique adéquat

• Définir les cibles et publics prioritaires

• Concevoir une méthodologie et des outils permettant d’établir une communication efficace et

différentiée auprès des différentes cibles

• Proposer une organisation de communication et de la circulation de l’information en situation

de crise et hors crise

• Proposer et faire valider en COPIL une programmation d’actions : action – axe de

communication – moyens – publics concernés – niveau de priorité – porteur du projet – coût

– programmation sur 3 ans (fiche spécifique par action)

• Définir les indicateurs de suivi et d’évaluation à mettre en place

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LES ELEMENTS CONTEXTUELS

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L’ILE DE LA REUNION EST CONFRONTEE DEPUIS TOUJOURS A DES

RISQUES NATURELS

L'île de La Réunion est exposée à des risques naturels liés d'une part au risque volcanique

(l'activité éruptive du Piton de la Fournaise est une des plus régulières au monde) et d'autre part

au passage des cyclones et dépressions tropicales.

Ils engendrent des inondations et des mouvements de terrain provoqués par des précipitations

très importantes, et plus rarement des dégâts dus à la houle ou aux vents violents.

Par ailleurs, l’Ile a été touchée par l’épidémie de chikungunya, cette maladie virale transmise par

des moustiques, qui a sévi entre le début 2005 et le milieu de l’année 2006, touchant près de

40% de la population.

Pour autant, il n’existe pas vraiment de « culture du risque requin » au sein de la

population.

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ET A PARTIR DE 2011, L’ILE DE LA REUNION EST CONFRONTEE A

UN NOUVEAU RISQUE : LES ATTAQUES DE REQUINS…

2011 – marquée par la brutale manifestation des requins avec six attaques enregistrées — a

rompu le fragile équilibre environnemental et social de la Réunion, avec notamment la mort de

Matthieu Schiller.

Ces dernières années, 17 attaques de squales ont été recensées (la dernière datant du 22 juillet

dernier à Saint-Leu), ayant causé le décès de cinq personnes et l’amputation de trois autres –

des surfeurs, des body-bordeurs, des nageurs – dans la bande des 300 mètres du littoral ouest

de l’île.

Jusqu’en 2011, il existait un consensus social sur les modalités d’une vigilance individuelle.

Après 2011, on observe un dépassement du seuil d’acceptation du risque en raison de la

fréquence des attaques.

Un nouveau risque qui, contrairement aux autres, alimente les comportements les plus

irrationnels, car il est possible de « désigner » un coupable : le requin !

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LA REUNION PEINE A STABILISER SON ACTIVITE TOURISTIQUE

• En 2000, le secteur du tourisme devient un contributeur primordial au PIB de la Réunion,

dépassant l’industrie sucrière locale.

• En 2002, La Réunion a accueilli 426 000 touristes et se classe au 5e rang des destinations

lointaines choisies par les Métropolitains.

• Les années 2005 et 2006 sont marquées par la crise économique et l’épidémie de chikungunya,

l’activité touristique connaît une forte baisse.

• Depuis, le tourisme peine à stabiliser son taux de fréquentation malgré un retour à la fréquentation

des années 2000, en 2010 avec 420 300 touristes et un chiffre record en 2011 avec 471 000

touristes. En 2012, La Réunion a accueil 446 501 touristes.

• En 2013, avec 416 000 touristes, la fréquentation touristique de La Réunion se rétracte et affiche

un recul de 6,8 %, retrouvant ainsi le niveau des années 2009-2010. Cette baisse est attribuée

pour une grande partie à l’image de la Réunion impactée par la couverture médiatique des

attaques successives de requins.

• Il existe une forte dépendance au marché national puisque 80% des visiteurs viennent de la

France Métropolitaine8

LA MER EST UNE DIMENSION NON NÉGOCIABLE DE L’ILE DE LA

RÉUNION.

Encore modeste, le secteur touristique représente un domaine d’activité stratégique

incontournable pour l’Ile de la Réunion.

En effet, il est déjà est la première source d’exportation de la Réunion et constitue un relai

stratégique de croissance reconnu pour lutter contre le chômage.

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LE « RISQUE REQUIN », FREIN AU DEVELOPPEMENT DU TOURISME

A L’ILE DE LA REUNION

Avant 2010, le « risque requin » n’est pas mentionné parmi les facteurs impactant le tourisme à la

Réunion.

Depuis 2011, le « risque requin » figure parmi les freins conjoncturels au développement de l’activité

touristique mais il faut également prendre en compte d’autres facteurs :

• Crise économique

• Modification de l’offre aérienne: réduction du nombre de vols

Selon l’INSEE, la Réunion commence à subir l’effet des attaques de requins à partir de 2013

L’étude économique de SAGIS soulève deux éléments intéressants au regard de la stratégie de

communication :

• Une possible surévaluation du niveau réel de « risque requin » : « à la Réunion, les requins

pullulent…»

• Une possible mauvaise compréhension des conditions réelles d’accès à la mer : «On n’a pas le

droit de se baigner à la Réunion ! ».

Ces malentendus seraient présents au sein du grand public en France métropolitaine (et donc des

visiteurs français potentiels), mais aussi dans les circuits de commercialisation.

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LA CRISE REQUIN A EGALEMENT UN IMPACT VARIABLE SUR LA

POPULATION LOCALE

Les Réunionnais « ne tournent pas le dos à la mer » et continuent à l’apprécier.

Néanmoins, pour partie en raison des restrictions, les chutes de fréquentation localisées sont

importantes. Elles affectent une partie du tissu économique local (Boucan Canot, Roches Noires/St

Gilles, Etang Salé) avec une baisse de chiffres d’affaires de l’ordre de 20 à 30%.

La sécurisation des espaces de baignade et de pratique du surf et des activités liées apparaît,

naturellement, comme un moyen de retrouver des volumes de fréquentation et d’activité commerciale,

plus proches de leur niveau d’avant crise.

Par ailleurs, l’activité touristique sur le lagon « naturellement sécurisée » connaît une fréquentation

accrue.

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LES ACTIVITES NAUTIQUES SOUFFRENT D’UN IMPACT FORT ET

DURABLE

Certaines activités sont très fortement menacées, tant que la pratique encadrée et sécurisée ne peut

reprendre. Ce sont notamment les activités utilisant la force motrice des vagues, les plus exposées au

risque et faisant l’objet d’une réglementation de pratique pour des raisons de sécurité :

• Le surf

• Le kayak de surf

• La plongée

• La voile

• Et de manière globale, toutes les autres activités liées à la mer : les bouées tractées, le jet ski, la

randonnée en palmes/masque/tuba.

Si le risque requin n’explique pas à lui seul les difficultés du tourisme à la Réunion, il constitue

un facteur sérieusement aggravant et son impact est lourd.

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LA REPONSE DE L’ETAT LA « CRISE REQUIN » : DES ACTIONS PREVENTIVES

• Mise en place du Comité réunionnais de réduction du risque requins -C4R- et de la Celluleopérationnelle de réduction du risque requins -CO4R-.

• Installation d’une signalétique spécifique au risque requin (dispositif de flammes amovibles sur lacommune de St Paul) avec interdiction de toute activité nautique dans les zones les plus exposéesaux attaques.

• Réunions d’harmonisation des services de secours.

• Instauration d’un réseau de surveillance du risque dans le but de centraliser la fonction desurveillance du risque.

• Lancement d’opérations de pêche à visée scientifique.

• Installation d’un protocole de sécurité dédié dans le cadre d’activités nautiques encadrées.

Certaines mesures ne font pas l’unanimité au sein de la population réunionnaise mais ont prouvé leur efficacité.

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LE « RISQUE REQUIN » ET SA GESTION GÉNÈRENT UNE CRISE

SOCIALE

L’étude socio-économique et l’analyse des conversations en ligne autour du risque requin ont permis

de montrer que la crise fonctionne comme analyseur de fonctionnements et dysfonctionnements

sociaux:

• Originellement tournée vers la terre, l’océan est vu comme un espace récréatif et de sports

• Rapport difficile entre l’autorité publique et une partie de la population

• Avatar du clivage zorey-créole

• Embarras de l’autorité publique: limiter l’information pour éviter la panique et le recul touristique

risque d’exposer les usagers de la mer à une menace mortelle permanente

• Conflit écologique et conceptions contradictoires de l’homme dans l’environnement

• Conflit entre la recherche scientifique pour comprendre ce phénomène et l’immédiateté de la

protection attendue des usagers

• Ignorance réciproque entre recherche scientifique et connaissance profane: facteur de cassure

sociale

• Arme dans la lutte politique

• Polémique économique

• Confrontations entre sportifs de la mer

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UNE COUVERTURE MEDIATIQUE DIFFERENCIEE

Le risque requin ne fait pas l’objet de la même attention médiatique que ce soit au niveau local,

hexagonal ou international :

• Au niveau local, le sujet est passionnel, culturel, économique, social et environnemental.

Les médias locaux se passionnent pour ce sujet et relaient toutes les informations.

« Les médias se sont goinfrés avec la « problématique requin » » (un participant des ateliers

participatifs).

• Au niveau hexagonal, le sujet bénéficie d’une couverture médiatique importante. Les

chaînes métropolitaines (M6, France 2, Canal, ARTE) rivalisent pour construire la réputation

de La Réunion comme celle de « l'île aux requins ». Les articles de la presse écrite, les

interventions des animateurs dans les émissions people, les commentaires inquiétants ou

sarcastiques se multiplient.

• A l’international, les risques liés au requin ne trouvent pas la même résonnance. Il s’agit

pourtant de marchés importants pour la destination Réunion : Allemagne, Angleterre… Une

des raisons avancées est la langue. Les correspondants des media étrangers basés à Paris

ne suivent que très partiellement le sujet.

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UNE COUVERTURE MEDIATIQUE DIFFERENCIEE

La surabondance médiatique qu’elle provienne des médias ou des réseaux sociaux reflète :

- Une insatisfaction et une méfiance à l’égard des autorités

- Une curiosité stimulante

- Une préoccupation obsédante

Seule une approche rationnelle basée sur :

- La clarté des informations

- L’exhaustivité des informations

- La crédibilité

Constituera une réponse adaptée pour la gestion médiatique de la « crise requin ».

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EN RESUME – NOTRE DIAGNOSTIC DE COMMUNICATION

La phase 1 (étude sociologique, étude socio-économique et audit digital) a permis d’établir un

état des lieux des positions et des attentes en matière d’information et de communication de

l’ensemble des parties prenantes autour du « risque requin » à l’Ile de la Réunion. Plusieurs

enseignements peuvent ainsi être tirés. Il existe aujourd’hui :

UN BRUIT MÉDIATIQUE ET DE VIVES TENSIONS ENTRE LES PARTIES-PRENANTES

Des avis contraires qui cristallisent le débat et accentuent le sentiment d’insécurité

Les messages de prévention sont brouillés par le volume de conversations.

UN DÉFICIT DE NOTORIÉTÉ DES DISPOSITIFS DE SÉCURISATION ET DES ACTIONS

DE L’ETAT ET DE SES PARTENAIRES

Même si les locaux considèrent que les mesures prises sont efficaces, ils estiment qu’il y a un

manque d’information, notamment à destination des touristes.

DES CONSÉQUENCES SUR LA FRÉQUENTATION ET L’IMAGE TOURISTIQUE DE L’ILE

DE LA REUNION

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1. LES PREALABLES A LA

STRATEGIE DE COMMUNICATION

QUELQUES PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE

DE COMMUNICATION

Avant d’engager un plan d’action pour la mise en œuvre de la stratégie, il est indispensable de

mettre un terme au « brouillage de communication » qui existe actuellement. Cela passe par

les prérequis suivants :

• L’arrêt des divergences institutionnelles Etat/Région/communes

• L’instauration d’une coordination aux niveaux institutionnels et opérationnels

• La désignation d’un chef de file de l’information

• Une organisation permettant une grande réactivité

• L’adhésion collective à une communication transversale et multipolaire

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QUELQUES PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE

DE COMMUNICATION

Il n’y aura pas de communication efficace sans protection accrue (mesures de réduction

du risque)

La sécurité dépend :

- Des mesures de protection et de prévention mises en œuvre

- De leur évolution et de leur perfectionnement

- De l’adaptation consciente et responsable des comportements de ce contexte évolutif

Il y a une nécessité à inciter les usagers à tenir compte de la situation et à changer, si

nécessaire, leur comportement. Pour propager une « culture du risque », seule une approche

participative – impliquant les acteurs et valorisant les bonnes pratiques – permettra d’obtenir des

résultats probants.

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QUELQUES PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE

DE COMMUNICATION

La prévention est indispensable en accompagnement de toute démarche d’information.

- Nécessité d’un dispositif de prévention et d’information sur les plages et à proximité des

spots de surfs

- Besoin d’encadrement par des clubs et/ou des personnalités reconnues dans le monde du

surf :

- Cet encadrement doit faire l’objet d’un financement et/ou être basé sur le principe du

bénévolat avec l’appui d’associations (dans la mesure où le dispositif est ponctuel

dans l’année)

- Encadrement pédagogique par les éducateurs de surf visant à inciter les jeunes à

adopter de bonnes pratiques et à être attentifs à des comportements responsables

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QUELQUES PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE

DE COMMUNICATION

En matière de communication, la « gestion de la réduction du risque requin » passe par :

- La nécessité d’une présence humaine continue (avec les Maîtres Nageurs Sauveteurs

(vigies ou surveillants à terre), en s’appuyant sur les associations

- Une explication rationnelle et éducative de l’environnement, des risques encourus et des

conséquences. Cela passe par :

- Des informations régulières sur le traitement préventif et curatif

- La diffusion des connaissances disponibles

- La mise en commun des informations relatives aux dangers

- L’organisation de réunions éducatives régulières d’alerte sur le milieu marin

- L’utilisation de façon exhaustive des différents canaux de communication

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2. STRATEGIE DE

COMMUNICATION

LA STRATEGIE DE COMMUNICATION

DOIT PRENDRE EN COMPTE 3 POINTS:

LA QUESTION DE LA PLACE DE L’HOMME DANS LA MER

LA PREVALENCE DE LA PRESERVATION DU RECIF CORALIEN, DES ECOSYSTEMES

ET DE LA FAUNE MARINE

LES CHOIX, L’EFFICACITE ET L’ABSENCE DE CONSENSUS RELATIFS AUX

DISPOSITIFS DE PROTECTION DES ACTIVITES NAUTIQUES− CAP REQUIN ET LES DISPOSITIFS DE DRUMLINES ET DE PALANGRES DE FOND

− VIGIES IMMERGEES « RENFORCEES »

− FILETS DE PROTECTION DE LA BAIGNADE

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OBJECTIF DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION

UNE POLITIQUE DE COMMUNICATION CLAIRE QUI VISE A SOUTENIR LES

SERVICES DE L’ETAT ET DE SES PARTENAIRES

DANS LEUR MISSION QUI EST D’ASSURER LA SECURITE ET LA PROTECTION DE

TOUS

EN Y ASSOCIANT LES PRINCIPAUX ACTEURS

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NOTRE ANALYSE

UN ROLE NON RECONNU PAR LES DIFFERENTS PUBLICS… LES PUBLICS

S’EXPRIMENT EN FONCTION DE LEURS PROPRES INTÉRÊTS ET ENTRETIENNENT

AINSI UNE PERCEPTION DIFFÉRENTE DU RISQUE REQUIN ET DE SA GESTION. EN

EFFET, LA VISION ET LES REPRESENTATIONS DES DIFFERENTS ACTEURS NE

COINCIDENT PAS.

CHAQUE ACTEUR REVENDIQUE DES ZONES D'INFLUENCE, À DÉCLENCHER LES

ADHÉSIONS, À DISQUALIFIER LES GROUPES ANTAGONISTES. LA CONFRONTATION

DIRECTE, LA RENCONTRE D'ÉCHANGE ET D'ÉLABORATION SEMBLENT PLUS

PÉRILLEUSES.

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NOTRE ANALYSE

L’ETAT SOUFFRE DE L’ABSENCE D’UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION CLAIRE

PERMETTANT DE CADRER LE DÉBAT DANS L’ESPACE PUBLIC ET DE FAIRE AUTORITE.

QUESTION DU CONTRÔLE DE L’INFORMATION :

− PREFECTURE ET SERVICES DE L’ETAT

− INSTITUT DE RECHERCHE TECHNOLOGIQUE (IRT)

− MILIEUX SCIENTIFIQUES

− MEDIAS: ROLE ET USAGE ?

− RESEAUX SOCIAUX: QUELLE INFLUENCE ?

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NOTRE ANALYSE

LA RENCONTRE ET L’ECHANGE ENTRE LES ACTEURS SONT INDISPENSABLES POUR

FAIRE EVOLUER LES RESSENTIS, LES OPINIONS, LES REPRESENTATIONS ET MEME

LES PREJUGES.

28

LE CONCEPT DE COMMUNICATION

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NOTRE REFLEXION

COMMENT L’ETAT ET SES PARTENAIRES PEUVENT PRENDRE LA PAROLE SUR LE

« RISQUE REQUINS »

SANS POUR AUTANT PRODUIRE DES ANGOISSES COLLLECTIVES, DES

REPRESENTATIONS DESASTERUSES ET FREINER L’ATTRACTIVITÉ TOURISTIQUE DE

L’ILE DE LA RÉUNION ?

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APRÈS L’ÉCOUTE, LA PAROLE…

LE TRAVAIL D’ÉCOUTE AUPRÈS DE LA POPULATION ET DE L’ENSEMBLE

DES COMMUNAUTÉS CONCERNÉES A ÉTÉ RÉALISÉ.

MAINTENANT L’ETAT DOIT PRENDRE POSITION SUR UNE

COMMUNICATION QUI FASSE AUTORITÉ ET CADRE LE DÉBAT

LA COMMUNICATION RELATIVE AU « RISQUE REQUINS » ET A SA GESTION

AURAIT INTERÊT A ÊTRE ELABOREE EN COMMUN, C’EST-À-DIRE EN

ASSOCIANT LES PARTIES-PRENANTES DANS SA DEFINITION ET SA MISE

EN ŒUVRE (DIFFUSION PAR TOUS LES CANAUX, NOTAMMENT CEUX

MAITRISÉS PAR LES ACTEURS)

DONC UNE DEMARCHE DE PRISE DE CONSCIENCE ET

RESPONSABILISANTE POUR L’ENSEMBLE DES ACTEURS

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…POUR ÉVEILLER UNE CONSCIENCE DU RISQUE RAISONNÉELE RISQUE EST PRÉSENT A LA RÉUNION MAIS CHACUN DOIT ÊTRE SUFFISAMMENT

INFORMÉ POUR LE PREVENIR

Il ne s’agit pas de :

Rentrer dans le débat (scientifique vs

initiatives locales), et ainsi être sujet à

controverse.

Intensifier ou minimiser le risque requin.

Promettre des solutions : au risque d’avoir

un effet destructeur en cas de crise.

Il s’agit d’être:

Réaliste, il y a des risques, il faut en avoir

conscience pour les éviter.

Responsabilisant, tout le monde doit être

attentif et éveillé.

Concret, en rendant visibles les actions,

mesures et recherches menées par les

Services Publics, associations, ligues, etc.

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DEFINIR UN CONCEPT DE COMMUNICATION

À CE STADE, IL EST POSSIBLE DE DÉFINIR UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION QUI

FORMALISERA LE TON ET LA MANIÈRE DE S’EXPRIMER FACE AUX DIFFÉRENTS

PUBLICS. CELA PASSE PAR L’ÉLABORATION D’UN CONCEPT QUI APPORTERA UNE

COHÉRENCE À L’ENSEMBLE DES ACTIONS DE COMMUNICATION ET FIXERA UNE

LIGNE DIRECTRICE.

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NOTRE PROPOSITION

UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION QUI ASSUME LA PRÉSENCE DU

RISQUE

LA RÉUNION EST UN TERRITOIRE AVEC UNE FORTE BIODIVERSITÉ, A LA NATURE

INSOUMISE QUI FAIT L’ATTRAIT ET LE CARACTÈRE DU TERRITOIRE MAIS QUI PEUT DONC

COMPORTER DES RISQUES.

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NOUS DEVONS PRÉVENIR, INFORMER ET AVERTIR

TOUT EN RAPPELANT UNE CARACTÉRISTIQUE ESSENTIELLE DE L’ÎLE DE LA

RÉUNION :

SON OCÉAN EST UN OCÉAN GRANDEUR NATURE

POUR CRÉER LA BASE DE LA CULTURE DE LA MER

NOTRE CONCEPT DE COMMUNICATION

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NOUS DEVONS PRÉVENIR, INFORMER ET AVERTIR

TOUT EN RAPPELANT UNE CARACTÉRISTIQUE ESSENTIELLE DE L’ÎLE DE LA

RÉUNION :

SON OCÉAN EST UN OCÉAN GRANDEUR NATURE

UN OCÉAN « NON DOMESTIQUÉ », AVEC UNE NATURE

EN LIBERTÉ AVEC UNE VÉRITABLE DIVERSITÉ.

UN LIEU NON TRANSFORMÉ PAR L’HOMME ET QUI

IMPLIQUE DES ATTITUDES PARTICULIÈRES.

UNE DESTINATION SAUVAGE ET PRESERVEE

UN AXE DE COMMUNICATION QUI FONCTIONNE SUR

UN DOUBLE PRINCIPE, UN DOUBLE LANGAGE :

/ LA BEAUTÉ DE LA NATURE DE L’ILE DE LA RÉUNION

/ MAIS UNE NATURE SAUVAGE QUI PEUT COMPORTER

DES RISQUES.

CHAQUE PRISE DE PAROLE DOIT REFLÉTER CE

DOUBLE VISAGE (PRÉVENTION & VALORISATION)

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER

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COMMENT ÇA MARCHE ?

UN TRAITEMENT

UN TRAITEMENT QUI DÉPLACE LE DISCOURS DU REQUIN VERS LA NATURE : UNE BEAUTÉ INSOUMISE MAIS QUI

COMPREND DES RISQUES QU’IL FAUT DÉTECTER ET LIMITER.

UN MESSAGE GÉNÉRAL QUI PREND DE LA HAUTEUR :

OCÉAN GRANDEUR NATURE, SOYEZ PRUDENTS

LES RISQUES SONT PRÉSENTS DANS LA MER, LES REQUINS EN FONT PARTIE.

UN TRAITEMENT QUI S’ATTACHE AUX RISQUES PRÉSENTS DANS LA NATURE ET DANS L’OCÉAN DE MANIÈRE

GÉNÉRALE ET DONT DECOULENT LES ATTITUDES ET LES COMPORTEMENTS NÉCESSAIRES À ADOPTER.

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APPROCHE METHODOLOGIQUE

CE CONCEPT DE COMMUNICATION DOIT FAIRE L’OBJET D’UN PRE-TEST

DE FACON A S’ASSURER QU’IL FONCTIONNE TANT AUPRES DES

TOURISTES QUE DES RÉUNIONNAIS CAR L’ENSEMBLE DES PARTIES-

PRENANTES DOIVENT SE L’APPROPRIER.

COMME INDIQUÉ PRÉCEMMENT, IL DEVRA ETRE PRESENTÉ AUX

ACTEURS, DISCUTÉ, EVENTUELLEMENT RETRAVAILLÉ, PUIS VALIDÉ

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PRINCIPES DIRECTEURS DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION

QUEL QUE SOIT LE PUBLIC CIBLE

ETRE PROACTIF ET PEDAGOGUE POUR FAIRE COMPRENDRE LA REALITÉ DE LA

NATURE DE L’ILE DE LA RÉUNION ET LES ACTIONS MENÉES

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4 AXES STRATEGIQUES POUR LA STRATEGIE DE COMMUNICATION

1/ INFORMER ET PREVENIR POUR GARANTIR LA PROTECTION DES USAGERS

Valoriser l’action de l’Etat et de ses partenaires

Cibles: les touristes, les medias nationaux, la population locale, les usagers de la mer

Mode opératoire : intervention immédiate / explication rationnelle / prévention par l’éducation

2/ RASSURER LE MARCHE NATIONAL ET LOCAL

Valoriser l’océan à la Réunion : « Océan grandeur nature »

Promouvoir les activités en difficultés

Cibles: Les touristes, les professionnels du tourisme, les média locaux, les média nationaux

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4 AXES STRATEGIQUES POUR LA COMMUNICATION

3/ CRÉER UNE CULTURE DE LA MER

Prise en compte du respect de l’environnement et de la ressource halieutique

Cibles: les insulaires, les usagers de la mer, les professionnels du tourisme, les collectivités

locales

4/ PREPARER UN DISPOSITIF DE COMMUNICATION DE CRISE

Cibles: à déterminer selon la nature de la crise identifiée

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4 AXES DE COMMUNICATION POUR PORTER 6 PRIORITES

1. Assurer la sécurité de la population en général, ainsi que celles des usagers de la mer

2. Restituer aux usagers de la mer la pleine possibilité de leurs activités respectives, dans un

climat de sécurité suffisante

3. Restaurer l’économie de la mer et du tourisme littoral

4. Respecter au mieux l’environnement, l’équilibre des écosystèmes et la mise en valeur de la

biodiversité

5. S’assurer du maintien de la ressource halieutique

6. Rétablir une image valorisée de La Réunion et de son accueil touristique

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CHOIX ET MODES DE

COMMUNICATION

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COMMUNICATION CENTRALISEE

Le principe de base de toute communication maitrisée surtout en cas de crise repose sur :

ONE VOICE (un porte-parole) / ONE CLAIM (un message)

Aujourd’hui, le « risque requin » est un sujet où les compétences sont réparties entre l’Etat et les

collectivités locales. Les prises de parole sur ce sujet, tant au niveau de l’Ile qu’au niveau

hexagonal, ne devraient être assurées que par une seule organisation/personne dont le rôle

devrait, pour la communication, de recueillir l’information et de la rediffuser en temps réel.

A ce titre la création du Centre de Ressources et d’Appui (qui remplace l’Observatoire Risque

Requins) constitue une réponse à cette nécessaire centralisation de l’information (en amont) et de

la diffusion des information (en aval). Il sera le « centre névralgique » où seront rassemblées les

informations émanant de la Préfecture et des autres services de l’Etat à la Réunion, de la Région,

des Communes, de l’IRT, des milieux scientifiques, des associations….

Ce Centre sera un élément important dans la qualité de l’information diffusée auprès du grand

public – via les médias notamment - et des parties prenantes. La centralisation de la

communication sera également de nature à gagner en clarté, exhaustivité et crédibilité, de façon à

mieux gérer le volet médiatique de la « crise requin ». 44

COMMUNICATION CENTRALISEE

L’étude sociologique a démontré l’importance de « la communication trop négligée lors du

démarrage de la crise « requin » ». Il convient aujourd’hui de créer les conditions afin :

- De disposer d’une information claire, juste et rapide sur le « risque requin »

- D’avoir une meilleure coordination des actions de maitrise et de réduction du risque

- D’avoir une meilleure coordination de la communication et de l’information éducative

- De mieux harmoniser et mieux positionner le rôle de chaque institution, service, collectivité…

La centralisation de la communication permettra une meilleure gestion du volet médiatique de la

« crise requin »

2 écueils sont à éviter :

- La communication « top-down » ce qui implique un travail collectif pour bâtir avec les

différentes parties-prenantes, cette communication ;

- La dérive menant à faire la promotion de l’Ile au détriment de la prévention du risque.

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COMMUNICATION PARTAGEE

L’étude sociologique a mis en évidence que l’information diffusée par les Autorités fonctionne

mais de manière subsidiaire.

L’acceptation des messages d’information dépend de la perception des solutions alternatives.

L’information préventive et d’influence doit fonctionner en réseau interactif.

Il existe aujourd’hui une suspicion sur les objectifs, les méthodes, la nature des dispositifs ou

études, les expérimentations, les programmes dont les résultats sont considérés comme

opaques, les financements considérés comme une façon pour l’Etat de se dédouaner du

problème… pour montrer qu’on agît.

Il importe donc d’associer les différentes catégories d’acteurs de la « crise requin » dont

les enjeux sont concernés par sa gestion médiatique et qui souhaitent la traiter

ensemble.

Cette communication partagée s’adossera naturellement à une gestion institutionnelle

perçue alors comme réellement coordonnée, cohérente et sécurisante.

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COMMUNICATION PARTAGEE

Il convient – avec tous les acteurs concernés - de :

- Définir les conditions institutionnelles et opérationnelles d’une communication partagée

- Harmoniser et diffuser les informations générales

- Harmoniser et diffuser l’information pédagogique

- Harmoniser et diffuser l’information sur les dispositifs de prévention et de protection

- Identifier les vecteurs de communication les plus appropriés :

- Information générale

- Alertes localisées en temps

- Performance des dispositifs expérimentés

- Information de la population locale et touristique.

Enfin les médias sociaux doivent être utilisés pour faire participer la population dans la gestion

médiatique de la crise.

Rendre l’individu acteur c’est se donner les meilleures chances vers une évolution de la

culture de la mer et vers une éducation aux risques et à leur gestion.

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COMMUNICATION PARTAGEE

De façon plus concrète, la communication partagée vise à associer les différentes parties-

prenantes dans la conception et la mise en œuvre des différentes actions de communication,

comme par exemple :

- Les brochures d’information (document réalisé : liste des organisations partenaires)

- Le web-docu

- La tournée d’information pédagogique

- Le dossier de presse

- Le message dans les avions

- Etc.

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PUBLICS CIBLES

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LES PUBLICS CIBLES

L’étude sociologique a permis de déterminer 10 groupes d’acteurs concernés et influents dans la

« crise du requin » :

• Les autorités publiques & les services officiels

• Les associations citoyennes d'usagers de la mer – sports et loisirs

• Les ligues et les organisations sportives

• La communauté scientifique

• Les associations protectrices de l’environnement

• Les organismes institutionnels

• Les intervenants spécialisés dans la recherche marine et les requins + Opérateurs des

dispositifs

• La sphère des acteurs économiques

• Les médias

• Les sportifs et les usagers des activités balnéaires à titre individuel

Parce que certains sont acteurs de la stratégie de communication (autorités, médias,…)

ou experts, nous n’avons retenu que les publics cibles les plus pertinents pour cette

stratégie.

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LES PUBLICS CIBLES

« 75 % des attaques de requins dans le monde concernent les surfeurs, les body-bordeurs, les

véliplanchistes et les nageurs ». Ce sont les principales victimes des attaques.

3 catégories de publics – par ordre décroissant - apparaissent comme prioritaires pour la

stratégie de communication :

• Les surfeurs : nécessité d’alerter les pratiquants sur les dangers

• Les surfeurs métropolitains qui souhaitent venir à La Réunion

• Les surfeurs réunionnais

Leur sensibilisation peut se faire en utilisant des « figures » du milieu, via les associations

locales et les clubs et en véhiculant des messages dans les revues professionnelles et sur les

sites/blog spécialisés.

51

LES PUBLICS CIBLES

Les plongeurs :

La prévention doit concerner prioritairement les plongeurs solitaires notamment ceux qui

pratiquent en apnée ou en chasse sous-marine (en raison d’utilisation de chaire comme appâts).

La plongée peut se faire dès lors qu’elle est encadrée par des professionnels, principalement

dans la colonne d’eau (répulsive pour les requins). Les vigies marines ou immergées semblent

constituer un moyen de prévention adapté.

Nécessité d’une information/sensibilisation via les 48 associations et entreprises commerciales

professionnelles (2200 adhérents).

Présentant des caractéristiques assez proches, les pratiquants d’autres activités nautiques

(voile, canoë, kayak, wawe ski…) sont moins exposés, en raison de la présence de bateaux à

moteurs (bruit = protection) pour la surveillance et l’enseignement des activités et grâce aux

protocoles de sécurisation.

52

53

LES PUBLICS PRIORITAIRES

Les surfeurs / Les plongeurs / les autres pratiquants d’activité de glisseIls ont l’impression que le risque est plus grand qu’auparavant, qu’il est « anormal » et que leur parolen’est pas prise en compte. Nécessité d’expliquer les mesures prises pour leur sécurité et leur permettred’exercer leur sport en toute sécurité.

La population locale / Les familiers de l’IleIls connaissent l’existence du risque et vivent avec au quotidien, et ce « depuis toujours ». Il attendentune information fiable et régulière. Nécessité de les rassurer l’attractivité touristique de l’ile, lajouissance de la mer en toute sécurité et les actions menées par les autorités (prévention,informations).

Les touristes de la Métropole80% des visiteurs de la Réunion viennent de l’Hexagone. Ils sont sensibles à l’image de la Réunionrenvoyée par les médias, une image source d’inquiétudes avec un risque qui semble augmenter.Nécessité de les informer pour les rassurer des dispositifs de sécurisation et des actions des autoritéspubliques et de ses partenaires.

Les agences de voyage et les tours opérateursIls sont sensibles à l’image de la Réunion renvoyée par les médias, une image source d’inquiétudesavec un risque qui semble augmenter. Nécessité de les informer pour rétablir l’Ile de la Réunioncomme destination touristique attrayante dans la mesure où ils sont prescripteurs pour les touristes dela Métropole.

54

LES PUBLICS RELAIS

Les média locaux

Ils sont à l’affût de la moindre information. Ils sont le relais des débats voire conflits entre les

acteurs.

Nous devons leur expliquer les dispositifs mis en place et en faire les relais d’informations et de

communication auprès du la population locale.

Les média nationaux

Ils sont preneurs d’informations faisant le buzz. Ils véhiculent une image négative de la Réunion

en la représentant comme « l’Ile aux requins ».

Nous devons faire œuvre de pédagogie en leur présentant la réalité du terrain et les dispositifs

préventifs mis en place. Il s’agit de devenir l’interlocuteur référent sur le sujet.

55

LES PUBLICS SECONDAIRES

Les milieux scolaires

Ils sont en demande d’informations et d’éléments de réassurance.

Nous devons en faire des relais de communication. En effet, la diffusion de l’information et la

sensibilisation doit passer par le milieu scolaire.

Les associations environnementales

Ils ont pris des positions claires sur le risque requin : respect de l'environnement marin et des

grands équilibres écosystémiques. Ils peuvent être parfois tranchées et entrer en conflit avec

d’autres acteurs.

Nous devons leur expliquer que les mesures prises pour la sécurité de tous et les « encadrer

3. DISPOSITIFS OPERATIONNELS

DE COMMUNICATION

56

Le concept « Océan Grandeur Nature » sera décliné auprès des différents publics cibles

prioritaires en prenant en compte :

Les insulaires versus les continentaux

Les cibles les plus exposées : surfeurs, nageurs…

Les dispositifs d’information traditionnels versus on-line

En situation normalisée versus en situation de crise

Et en ciblant les publics prioritaires.

57

INFORMER ET PREVENIR POUR GARANTIR LA

PROTECTION DES USAGERS

58

INFORMER ET PREVENIR POUR GARANTIR LA PROTECTION DES

INSULAIRES ET DES TOURISTES (en général)

A destination des touristes de l’Hexagone et des insulaires

Co-production avec les acteurs intéressés d’une brochure d’information (avec une version

créole) sous la forme d’un « Code de la mer » reprenant les informations indispensables :

Carte des plages, avec les zones sécurisées et celles surveillées

Dispositifs de protection

Situation spécifique du lagon

Conditions d’exercice des activités nautiques

Conseils pratiques sur le comportement des requins

Numéros d’urgence

Objectif : vulgariser l’information et permettre une bonne compréhension par les citoyens et le

touristes.

Cette brochure sera téléchargeable sur le site « info-requin » et sur le site de l’Ile de la Réunion

permettant aux touristes d’être informés avant leur départ, de connaitre les dispositifs mis en

place, de télécharger éventuellement les instructions sous format PDF, etc.

59

INFORMER LES ACTEURS DU TOURISME

A destination des agences de voyage, des tour-opérateurs et des acteurs du tourisme

Information régulières transmises aux différents acteurs du tourisme qui « vendent » la

destination Réunion (agences de voyages, tour-opérateurs, syndicats professionnels,

compagnies aériennes…)

Dossier d’information

Web-docu

Brochures destinées aux touristes

Communiqués de presse

Etc.

60

INFORMER ET PREVENIR POUR GARANTIR LA PROTECTION DES

TOURISTES

A destination des touristes français de l’Hexagone qui voyagent vers Le Réunion

Préconisation : diffusion d’un nouveau message d’informations et de sensibilisation dans les

avions à destination de La Réunion. Proposition :

« Vous avez choisi de découvrir la Réunion. Cette île volcanique présente de très

nombreux paysages et une grande biodiversité. L’océan indien offre aussi une

grande variété de poissons dont différentes espèces de requins. Différentes

mesures ont été prises par les autorités locales pour limiter les risques d’exposition

à ces requins. Nous vous invitons à en prendre connaissance des informations

utiles dans tous les lieux publics et autres centres d’accueil touristiques. Bon

séjour dans notre océan grandeur nature ! »

61

INFORMER ET PREVENIR POUR GARANTIR LA PROTECTION DES

TOURISTES

A destination des métropolitains et des acteurs du tourisme

L’arrêté interdisant certaines activités nautiques sur une partie du littoral de La Réunion est

reconduit de façon régulière tous les 6 mois. Celui en vigueur couvre la période allant du 15/9/14

au 15/2/15. Un nouvel arrêté sera pris en février dont le contenu sera modifié : « risque et péril »

versus interdiction. L’arrêté semestriel fait potentiellement l’objet de reprises dans les médias au

niveau local mais aussi dans l’Hexagone.

Il serait souhaitable que le nouvel arrêté soit, en février, suivi d’un communiqué (avec

cartographie) montrant les zones concernées mais surtout donnant, de façon plus

positive, des informations, sur les actions de l’Etat et des partenaires.

62

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES SURFEURS, POPULATION LA

PLUS EXPOSEE

A destination des surfeurs réunionnais et métropolitains

Ils payent le plus lourd tribut parmi les victimes de requins.

Les actions prioritaires de prévention doivent donc être dédiées à cette communauté.

La pratique du surf à la Réunion, dans des zones sécurisées, est possible.

La sensibilisation des surfeurs au « risque requins » doit se faire à un double niveau : local mais

aussi hexagonal. L’objectif est notamment de savoir observer un site pour prévenir le risque

requin (qualité de l’eau mais aussi marée, horaires…)

Les actions de formation - inciter les jeunes à adopter des bonnes pratiques et à être attentifs

en adoptant un comportement responsable – et de sécurisation - mise en place d’un système

d’alerte unique – doivent être complétées par des opérations d’information.

Les entraîneurs et éducateurs doivent être associés à ces actions dans la mesure où on

n’observe pas d’attaques dans des activités encadrées ni au niveau des clubs de surfs.

La prévention de la pratique du « free-surfing », très risquée, fera l’objet d’une attention

particulière dans les actions de sensibilisation des surfeurs.

63

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES SURFEURS, POPULATION LA

PLUS EXPOSEE

Notre recommandation est de mettre en place une campagne de sensibilisation spécifique

pour les surfeurs réunionnais mais aussi ceux venant de l’Hexagone (ou envisageant de venir)

sous une forme préventive.

Informer les surfeurs hexagonaux sur les risques et les moyens de les prévenir. Cette

campagne pourrait être sous l’égide du CRA en partenariat avec la Fédération française de

Surf (surfingfrance.com) et la ligue Réunionnaise de Surf (surfingreunion.com)

Identification de porte-paroles de la campagne (un pour l’Hexagone, un pour l’Ile) : le

Réunionnais Amaury Lavernhe, déjà très impliqué sur cette question ? Nicolas Padois, le team

manager de l’équipe de France, vice-championne de monde de bodyboard au Chili, en

décembre 2014 ?

Réalisation d’un flyer d’information : « Le surf à la Réunion en toute sécurité » (version papier

et pdf téléchargeable). Valorisation dans les médias notamment ceux spécialisés dans le surf :

surfermag.com/, surfsession.com/, surfingmagazine.com/, beachbrother.com/, kiteboarder-

mag.com/, blog.surf-prevention.com/, surferspath.mpora.com/

Valorisation dans les médias (radios, télé, presse écrite, web de La Réunion).

64

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES SURFEURS, POPULATION LA

PLUS EXPOSEE

A destination des plongeurs

Réalisation d’un flyer d’information pour les plongeurs locaux et hexagonaux sur les risques et

les moyens de les prévenir. Cette campagne pourrait être sous l’égide du CRA en partenariat

avec la Fédération française d’études et de sports sous-marins (ffessm.fr/) et les acteurs

réunionnais de la plongée.

Objectif : rappeler que la plongée à La Réunion peut se faire en toute sécurité dès lors qu’elle

est encadrée par des professionnels et grâce à la présence des vigies marines.

Ce flyer pourra être mis à disposition (sous forme imprimée ou en pdf) auprès des 48

associations et entreprises commerciales professionnelles de l’Ile mais également auprès des

structures sur l’Hexagone, dont la FFESSM.

65

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES USAGERS – A DESTINATION DES

MILIEUX EDUCATIFS POUR TOUCHER LES SCOLAIRES ET LES ETUDIANTS

La prévention des risques liés aux attaques de requins passe par l’éducation des jeunes publics.

A ce titre, il convient de co-réaliser avec ceux à qui cela est destiné, des informations spécifiques

pour les familles, les jeunes (scolaires et étudiants) via les associations, les clubs de sports et les

écoles. Il est fondamental, afin de créer une culture du risque, d’associer les parents à ce travail.

Plusieurs outils d’information peuvent être envisagés : brochures, spots d’information sonores

mis à disposition des radios pour une diffusion gratuite, et pages dédiées sur les réseaux

sociaux.

66

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES USAGERS – A DESTINATION DES

MILIEUX EDUCATIFS POUR TOUCHER LES SCOLAIRES ET LES ETUDIANTS

Nous préconisons l’organisation d’un concours auprès des scolaires, en vue de la réalisation

d’un mini-film de prévention au « risque requins ». Objectif : sensibiliser. Une règle : pas d’image

de requin.

Ces mini-films (moins de 2 mn) seront réalisés via des smartphones ou des caméras-vidéo.

Un jury composé de parties-prenantes sélectionnera les 3 gagnants.

Les vidéos seront postées sur You-Tube et sur le site internet « Info-Requins ».

Une remise des prix officielle avec l’ensemble des participants, le Préfet, le Recteur, les élus et

toutes les parties prenantes ainsi que la presse, pourra être organisée.

67

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES USAGERS – A DESTINATION DE

L’ENSEMBLE DES ACTEURS

REALISATION D’UN WEB-DOCUMENTAIRE

De nombreux acteurs, aux intérêts variés, sont concernés par

la question du requin à la Réunion. Cependant, il existe une

méconnaissance mutuelle et un déficit de dialogue entre

tous ces acteurs, ce qui ne leur permet pas de partager

une vision prospective commune.

Préconisation :

Mettre à disposition les informations factuelles et indiscutables,

humaniser le sujet en images et en mots à travers la réalisation

d’un documentaire consultable sur Internet.

68

Proposition :

Le Webdocumentaire

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES USAGERS – A DESTINATION DE

L’ENSEMBLE DES ACTEURS

Objectifs :

Illustrer le sujet sous différents angles : histoire, biodiversité, pêche, surf,…

Illustrer la variété des points de vue

Amener les acteurs à s’identifier plus fortement

Avantages du Webdocumentaire :

Compléter et enrichir le contenu éditorial, moderniser et dynamiser la transmission

d’informations, impliquer l’utilisateur, en le rendant acteur de la prise de connaissance du

contenu.

Principe :

Une série de portraits d’acteurs réunis dans un film documentaire, consultable sur le Net.

L’ensemble de portraits montre la diversité des activités et la diversité des points de vue.

Chaque portrait peut être visionné individuellement ou dans le corps du film.

69

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES USAGERS – A DESTINATION DEL’ENSEMBLE DES ACTEURS

Le web-documentaire peut être exploité via plusieurs canaux :

1 – La première exploitation sur le Site internet « info-requin »;

2 – L’utilisation et la consultation par le grand public à la Réunion mais aussi en métropole auprès desdifférents publics cibles (presse, acteurs du tourisme…) ;

3 – La possibilité d’utilisation pour une diffusion éventuelle en télévision;

4 – L’organisation d’une opération de Relations Publiques à l’occasion du lancement : soirée deprésentation du film avec le témoignage des acteurs et invitation des différentes parties-prenantes ;

Les retombées médiatiques peuvent être importantes compte tenu de l’originalité de la démarche.

70

INFORMER ET PREVENIR : PROTEGER LES USAGERS – A DESTINATION DES

TOURISTES ET DU GRAND PUBLIC

MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DIGITAL SPECIFIQUE

Se référer à la stratégie digitale « on line » au niveau local et métropolitaine.

71

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER A LA REUNION

72

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER A LA REUNION

L’émergence d’une culture de la mer passe par une travail de sensibilisation :

- Sur le terrain

- Sur le long terme

Notre recommandation est d’organiser une tournée dans les 24 communes en privilégiant celles

qui sont le plus exposées au risque requins

Sous l’identité de la campagne globale de communication « Océan Grandeur Nature », la tournée

vise à aller au contacts des citoyens pour les sensibiliser à la mer et… aux risques, en général,

dont celui du requin en particulier.

Le dispositif proposé présente l’avantage d’être souple et adaptable : la tournée peut s’arrêter

plus ou moins longtemps dans les sites-étapes, le dispositif peut s’étaler sur plusieurs années,…

Le français et le créole seront utilisés pour les documents d’informations remis aux citoyens.

73

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER A LA REUNION

De façon alternative ou complémentaire, il peut être envisagé des actions de promotion d’art

contemporain, de street art, d’arts plastiques, visant des publics scolaires et étudiants à travers

des concours ou épreuves..

Plus généralement, toutes les manifestations populaires et médiatiques doivent constituer une

occasion de promotion des actions collectives et de transformation des pratiques en matière de

prévention des risques : rencontres, fêtes, concours, ….

74

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER A LA REUNION

UNE TOURNÉE D’INFORMATION A VISEE PÉDAGOGIQUE

Création d’une structure mobile itinérante aux couleurs de la campagne « OCEAN

GRANDEUR NATURE », qui pourra se déplacer sur des sites stratégiques en fonction des

publics cibles :

Dans les établissements scolaires pour toucher les enseignants et les élèves ;

Sur les places publiques, les marchés pour toucher la population locale ;

A proximité des sites touristiques et sur les plages pour toucher la cible touristique.

75

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER A LA REUNION

UNE TOURNÉE D’INFORMATION ET DE PÉDAGOGIE

Modalités :

Un camion podium aux couleurs de la campagne

Des contenus d’information, de pédagogie et de prévention autour des risques liés à la

mer et à celui du requin en particulier

Des écrans pour diffuser ce contenu qui sera adapté en fonction des publics cibles :

Une approche ludo-éducative pour les enfants dans les écoles

Un contenu impactant sous forme d’infographie en français et créole pour la

population locale

Un contenu d’infographie et de vidéos en français / créole

Deux animateurs sur place qui accueillent, informent le grand public et leur remettent le

support d’information réalisé.

76

CRÉER UNE CULTURE DE LA MER A LA REUNION

UNE TOURNÉE D’INFORMATION ET DE PÉDAGOGIE

Format tournée :

Une tournée de 3 mois pendant la période estivale pour optimiser les contacts

reproductible plusieurs années.

Un plan de tournée à définir avec les différentes parties prenantes (Education Nationale,

Collectivités locales…)

Exploitation type de la semaine :

Lundi / mardi / jeudi / vendredi dans les établissements scolaires

Mercredi / samedi matin : places publiques et marchés

Samedi après-midi / Dimanche : plages

77

RASSURER LES ACTEURS LOCAUX ET LE

MARCHE NATIONAL

78

RASSURER LES ACTEURS LOCAUX ET LE MARCHE METROPOLITAIN

Il convient de distinguer le niveau local et le niveau métropolitain.

Dans la mesure où les actions relatives au risque requin seront pilotées par le Centre de

Ressources et d’Appui, les actions de communication vers les médias locaux (presse écrite,

radio, télévision, web) doivent être prises en charge par le CRA.

En revanche, il peut être envisagé que les actions de communication destinées aux médias en

Métropole soient prises en charge par une agence basée dans l’Hexagone. Elle pourra relayer les

principales informations, de façon régulière et continue (dossier de presse, communiqués de

presse, interviews avec les responsable du CRA, préparation des reportage à la Réunion, etc…)

Cette agence pourra également prendre en charge les actions avec les acteurs du tourisme selon

un dispositif à préciser.

79

INFORMER ET PREVENIR POUR GARANTIR LA PROTECTION DES

INSULAIRES VIA LES MEDIAS LOCAUX

Objectif : créer du lien avec la presse locale et l’entretenir pour que le Centre de Ressources et

d’Appui soit identifié comme une source d’informations référente, que les journalistes solliciteront

spontanément s’ils ont des questions, des besoins d’information.

Mettre en place une communication informative régulière :

Réalisation d’un dossier de presse

Envoi de communiqués de presse pour présenter les nouveaux outils d’information

réalisés à destination du grand public et des professionnels

Proposer des outils faciles à reprendre par les médias type infographie

Rappeler dans chaque communication presse les numéros verts, applications, site

internet… à disposition pour s’informer sur le « risque requins »

Générer des moments de rencontres et d’échanges :

Inviter les journalistes sur les actions menées auprès des écoles, leur donner rendez-

vous au moment des tournées des plages, des opérations de déploiement…

Les impliquer dans la Journée de Prévention : nouer des partenariats medias pour

relayer cette journée et ses messages forts 80

RASSURER LE MARCHE METROPOLITAIN PAR LES MEDIAS METROPOLITAINS

Les médias nationaux contribuent à l’image de la Réunion. Ils doivent être approchés pour :

rassurer et maintenir l’attractivité de la destination :

Montrer avec des éléments probants que le « risque requins » à La Réunion est sous

contrôle.

Valorisation de l’image de La Réunion autour du concept « Océan Grandeur Nature »

Communication auprès des medias/journalistes tourisme pour démontrer que la crise du

requin a été gérée et ainsi re-dynamiser l’intérêt pour la destination

Proposer des sujets de fonds personnalisés avec voyages de presse et organisation de

rencontres sur place avec les différentes parties-prenantes. Sujet qui nécessitera plusieurs

semaines/mois de collaboration avec le media pour obtenir un sujet documenté. L’idée

étant de toucher des medias scientifiques/environnement grand public comme Le

reportage Géo sur Arte, Discovery Channel, Ushuaïa TV…

81

DOSSIER POUR LA PRESSE METROPOLITAINE : PROPOSITION DE CONTENU

82

• Introduction : La Réunion richesse et biodiversité / Océan grandeur nature

• Le requin à La Réunion : quel risque ? Comment prévenir le risque ?

• L’action des autorités publiques et de ses partenaires pour réduire le risque « requins » :

Protection des zones d’activités nautiques : CAP Requin

Connaissance et évaluation scientifique (Etude Charc et suivi de Cap Requin)

Programme Valorequin et analyses correspondantes / Etude Ciguatera

Soutien aux activités sportives (étude Vigie Requins immergées, restitution, formation

et déploiement)

Surveillance des activités nautiques (contrats aidés)

Dispositifs de filets dans les zones de baignades

« Mieux connaître pour mieux agir » : étude participative sociale et économique

relative à la prévention et à la gestion du risque requin

• Information et sensibilisation des différentes populations concernées : activités nautiques et

du surf, touristes et baigneurs…

• Rôle et missions du Comité Opérationnel de Réduction du Risque Requin à la Réunion et du

CRA (Centre de Ressources et d’Appui)

• Pour plus d’informations / Contacts

RASSURER LE MARCHE METROPOLITAIN VIA LES ACTEURS DU

TOURISME

Campagne à destination des professionnels du tourisme :

• Diffusion d’informations factuelles, positives sur la gestion du risque requin à la Réunion

auprès de l’ensemble des acteurs du tourisme dans l’hexagone :

• Agences de voyages / Tour opérateurs

• Organisations professionnelles

• Autres prescripteurs…

• Relations medias à destination des supports ou des journalistes spécialisés dans le

tourisme (exemple: communiqué de presse valorisant les dispositifs mis en place) &

création d’un contenu fort, à destination du grand public (exemple: un web documentaire) :

contenu statutaire, emmené par la préfecture qui donne la parole aux différents acteurs et

qui rend compte des actions menées jusqu’à lors et des résultats. Importante partie de

contextualisation pour offrir une portée objective aux événements et actions menées, mise

en perspective… Contenu locomotive qui sert de support de prise de parole online/offline

et vise à mettre en visibilité le lancement/la refonte des espaces et la réaffirmation de

l’autorité de la préfecture (soutien en média nécessaire).

83

RASSURER LE MARCHE HEXAGONAL

Médiatisation des réunions des comités d’experts: relations média, relais sur la page

Facebook et sur le site internet « info-requin ».

Création de contenus dédiés à diffuser en ligne (presse + Facebook) : infographie

explicative, courts articles, interviews… Signifier la prise en charge du problème auprès

des publics

84

RASSURER LE MARCHE NATIONAL VIA LES ACTEURS DU TOURISME

Réalisation d’une Infographie présentant l’ensemble des activités possibles à La Réunion

et des conditions de pratique (par secteur et géographiquement) : pêche, sports de glisse,

plongées, baignades…

Réalisation sous l’angle « Océan grandeur nature » d’une infographie valorisant les

atouts de l’Ile, ses différentes activités et des chiffres parlants (km de plage praticables,

taille du lagon, les espèces endémiques de l’Ile, nombre de participants à la Diagonale des

Fous…). Cette infographie doit être valorisée sur la page Facebook et poussée auprès

des médias nationaux.

Mise en place d’un Eductour permettant aux professionnels du tourisme et aux médias

nationaux (tourisme et grand public) de se rendre compte in vivo des initiatives et

dispositifs mis en place à la Réunion, de valoriser les activités propres à cette destination

sauvage afin qu’ils « vendent » la destination autrement / en prenant en compte cet océan

sauvage

Mise en place d’un partenariat avec le Ministère des Affaires Etrangères (Secrétariat

d’Etat chargé de la promotion du tourisme) :« Réunion : Océan Grandeur Nature » mettant en exergue les spécificités marines de l’Ile.

85

VALORISER LES ACTIONS DE COMMUNICATION HEXAGONALE AUPRES

DES ACTEURS LOCAUX

Enfin il importe que l’ensemble des actions réalisées à l’extérieur de l’Ile fassent l’objet

d’informations auprès des différents acteurs locaux :

collectivités,

Associations

Acteurs économiques

Cette information pourrait se faire sur le site « info-requins » et à travers une lettre

d’information du Centre de Ressources et d’Appui

En effet, toute action positive visant à valoriser l’attractivité de l’Ile par l’atténuation de

« l’effet requins » sera de nature à favoriser l’approche participative et constructive de

l’ensemble des parties-prenantes concernées.

86

STRATEGIE DIGITALE « ON LINE »

Niveaux local et hexagonal

87

REFONTE DU SITE INFO-REQUIN & ACCOMPAGNEMENT EN CREATION DE

CONTENUS

Pourquoi ?

Site

Afin d’offrir aux internautes une navigation optimisée sur un site où il est aujourd’hui un peu

complexe de naviguer et de trouver les informations recherchées. Un enjeu à simplifier les

entrées thématiques et l’accessibilité pour respecter les usages des Internautes. Des

fonctionnalités participatives évènementielles (FAQ enrichie, Tchat évènementiel, etc …) seront

également adossées au site.

Contenus

Un accompagnement en production de contenus nous semble indispensable afin de permettre à

ceux-ci de se diffuser de façon optimale sur les réseaux sociaux. Des contenus qui doivent donc

prendre en compte les usages (infographies, dataviz, podcast, etc …) pour favoriser leur efficacité

sur et en dehors du site.

88

REFONTE DU SITE INFO-REQUIN & ACCOMPAGNEMENT EN CREATION DE

CONTENUS

Dispositifs on line

Refonte du site « info-requin » tout en conservant la tonalité institutionnelle

Perçu négativement par les acteurs rencontrés dans le cadre de l’étude sociologique

Site qui s’adresse à tout le monde mais in fine …à personne

Manque d’attrait / pas ouvert (information top-down)

Pas de version créole

Impliquer les parties-prenantes pour une nouvelle version :

Nom: faut-il garder la dénomination « info-requins » ? Ouvrir plus largement aux

risques liés à l’océan ? Voir aux autres risques « naturels » de l’Ile de la Réunion

avec une approche : risques connus, risques maitrisés, conduite à suivre

Contenu rédaction : envisager un comité de rédaction « ouvert » aux parties-

prenantes, le Centre de Ressources et d’Appui pouvant jouer le rôle de

modérateur. 89

REFONTE DU SITE INFO-REQUIN & ACCOMPAGNEMENT EN CREATION DE

CONTENUS

Dispositifs on line

Création d’une page Facebook dédiée, visant à diffuser l’information officielle

(notamment celle du site), rassembler les débats en son sein et pouvoir émettre un

discours qui fait autorité (celui de l’Etat et des autorités publiques, via la Préfecture/le

CRA, sur le risque requin)

Facebook = lieu de prédilection des débats

Page animée par une figure neutre, légitime et experte (à définir ensemble)

Répondre aux attentes de publics locaux, massivement en recherche d’information sur d’autres

espaces (cf. la page Prévention Requin Réunion qui rassemble 3 000 fans)

Renvoyer vers les canaux officiels

90

MEDIAS SOCIAUX

Pourquoi une fan page dédiée ?

Parce que suite aux observations produites dans le cadre de l’audit en ligne, les publics cibles

locaux concernés fréquentent régulièrement Facebook afin de converser et s’informer entre eux.

Objectif : Aller à leur rencontre en installant une présence de la DEAL sur ce réseau social,

présence supportée par la stratégie de contenus précédemment évoquée (Avancées

scientifiques, décisions préfectorales, nouveautés / évolutions de la situation, observations,

réunions comité d’experts …)

91

MEDIAS SOCIAUX

Création d’une application smartphone offrant plusieurs fonctionnalités de base à

destination des principaux types de publics :

A destination des touristes : une entrée permettant à l’utilisateur de recevoir des

alertes en push sur la couleur du drapeau et le caractère autorisé ou non de la plage

sur laquelle il se trouve

A destination des locaux et usagers de la mer : une seconde entrée offrant l’accès à

alerting collaboratif avec envoi d’une alerte par les usagers de la mer en cas de

détection d’un requin aux abord des lieux de baignade et de pratique de sports

nautiques

92

MEDIAS SOCIAUX

Fonctionnalités enrichies :

Accès à tous les contenus du site Info Requin

Redirections vers les espaces digitaux officiels des autorités publiques (site, Fan

Page, Twitter …)

Accès au numéro vert via l’appli

93

GESTION DE CRISE

94

GESTION DE CRISE

Avant de proposer une méthodologie de gestion de crise, il importe de préciser ce qui, au regard

de la problématique requin, peut être considéré comme une « crise » d’un point de vue

médiatique :

Une attaque ayant entrainé une ou des victimes avec issue mortelle ou blessures graves

Ce type d’accident génère d’importantes retombées médiatiques, en raison du caractère plus ou

moins sensationnel de l’accident, de la personnalité de/des victime(s), des conditions….

Une attaque engendrant plusieurs victimes aurait une portée médiatique considérable non

seulement au niveau local et dans l’hexagone mais aussi au niveau international.

Par ailleurs, un accident fait l’objet d’une dépêche d’agence (généralement le correspondant de

l’AFP voire des autres agences internationales comme Reuters) ce qui engendre de très

nombreuses retombées dans tous types de médias (presse écrite, audio-visuelle, web).

A noter que la reconduction des interdictions préfectorales de baignades, même si elles ont un

moindre impact et ne constituent pas une crise, génèrent également des retombées, véhiculant

un caractère anxiogène (« si on maintient l’interdiction, toute la Réunion est une zone à risque

avec les requins »…).95

GESTION DE LA COMMUNICATION DE CRISE AUPRES DES MEDIAS

Il convient pour la gestion de crise de distinguer :

- Les medias locaux : presse écrite (Imaz Press, Le Quotidien de La Réunion, le JIR,

Témoignages, Visu, 7 Magazine Réunion, Le Tangue, …), radios (Freedom, RSL, Plus FM,

Kreol FM, RFO, 102 FM…), télés (Canal Plus Réunion, Antenne Réunion, RFO…) , et web

(Clicanoo.com, Guetali.fr, memento.fr, ecoaustral.com, Reunion-974. com, reunion-

magazine.info…)

- Les medias hexagonaux voire internationaux : via les agences de presse, les correspondants,

des grands quotidiens, des radios/télés (RFI, RFO…) etc…

Dans la gestion de crise qui doit prendre en considération ces 2 niveaux d’interlocuteurs, nous

proposons une double-approche :

- Niveau local : géré directement par la Préfecture et le Centre de Ressources et d’Appui (avec le

cas échéant un appui conseil et/ou logistique)

- Niveau hexagonal : géré le Centre de Ressources et d’Appui avec l’assistance d’une agence de

communication basée à Paris

96

GESTION DE LA COMMUNICATION DE CRISE AUPRES DES MEDIAS

Pour gérer les situations de crise avec les medias locaux et hexagonaux, il est nécessaire d’avoir

mis en place certains outils au préalable et de respecter une méthodologie précise :

L’agence peut vous apporter :

La veille, l’anticipation, la prévention des crises et l’élaboration des éléments de langage

appropriés pour transmission aux médias opportuns afin d’enrayer ladite crise.

L’accompagnement des professionnels du secteur pour l’organisation des points presse

anti-crise : élaboration des invitations, des communiqués de presse.

La mesure des impacts de la crise avant et après diffusion des éléments « anti-crise ».

Le dispositif à mettre en place :

Veille medias

Analyse de l’impact média de la crise

Envoi d’une alerte à la personne de la préfecture ou du Centre de Ressources à

contacter (qui devra être identifiée en amont)

Envoi d’une recommandation sur la marche à suivre pour validation

Rédaction, validation puis envoi d’un statement aux médias de manière réactive

97

GESTION DE CRISE AUPRES DES MEDIAS SOCIAUX

WEB-MONITORING

Lors d’un incident / accident, mise en place d’une cellule de veille dédiée. Transmissions

d’une note de synthèse toutes les 90mn valorisant : le nombre de publications observées sur

le sujet, la tonalité / les éléments de langage, le taux de pénétration sur les réseaux sociaux

(sur quelles plateformes social media ? Combien de partages ? Quels influenceurs reprennent

l’information ? …), les propositions de recommandation.

Création d’un compte Twitter :

HORS CRISE : relai des contenus froids produits par l’écosystème digital Info Requin (vidéos,

infographies, dataviz, articles, Interviews …)

EN CAS DE CRISE : informe, confirme ou infirme sur l’incident / accident survenu auprès des

parties prenantes (élus, journalistes, scientifiques, etc …) ad hoc

98

MOBILISATION D’UNE CELLULE DE CRISE POUR RÉALISER LE SOUTIEN

OPÉRATIONNEL

99

CONCEPTION D’ELEMENTS DE LANGAGE ET Q&A

ACTIVATION DES PARTIES PRENANTES(MÉDIAS ON & OFF LINE)

SOUTIEN EN VISIBILITE & REFERENCEMENT SOUTIEN JURIDIQUE

PRODUCTIONDE CONTENUS

COMMUNITY MANAGEMENT

100

4. CALENDRIER

2015

A VENIR

101

2016

A VENIR

102

2017

A VENIR

103

104

5. APPROCHES BUDGETAIRES

DES OPERATIONS PROPOSEES

A VENIR

105

106

6. EQUIPE

A VENIR

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