Sterlac

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L’œuvre et le corps Les artistes s’interrogent et nous interrogent à partir d’œuvres où le corps tient une place centrale. Quelles sont ces questions?

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L’œuvre et le corps

Les artistes s’interrogent et nous interrogent à partir d’œuvres où le

corps tient une place centrale.

Quelles sont ces questions?

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SterlacArtiste australien (1946- ). Figure majeure du Body Art. L'évolution du parcours de Sterlac est assez exemplaire. Avec ses suspensions, il semble d'abord nier le corps pour affirmer la puissance de l'esprit libéré de ses attaches terrestres. Considérant le corps comme simple accessoire, il le transforme en corps hybride au profit d'une maîtrise complète par la technique et la science, notion qu'il nomme un postévolutionisme. Rehaussé de prothèses, branché sur des ordinateurs qui viennent provoquer des gestes et des sensations, il élargit les pouvoirs de son corps devenu machine.

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Sterlac est considéré comme l’un des principaux

artistes post-humains. Dans

cette post-humanité

naissante, Stelarc serait l’incarnation

du cyborg, de l’homme bionique

de l’ère post-industrielle, celle où la technologie

n’est plus considérée comme

un dispositif d’oppression

technocratique mais un outil

d’affranchissement.

Stelarc, Third Hand

Sterlac met l’accent sur l’instrumentalisation croissante dont le corps fait l’objet.

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Wang DU L'artiste Wang Du transpose et invente des corps flétris et vieillissants aux stars caricaturées comme

Michael Jackson et oppose alors la vieillesse et la laideur à la volonté de perfection de ceux qui utilisent la chirurgie esthétique pour transformer leur corps et leur identité . Dans une démarche

critique et ironique, l'artiste montre qu'on ne peut aller à l'encontre du temps et c'est ici la peau qui subit et donne à voir le temps à l'œuvre. Dans cette série de figures de stars, l'accent est mis sur la

peau flasque et distendue de l'ensemble du corps

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La démarche de Wang Du est principalement axée autour d’une critique des médias et des processus de réception médiatiques. On retrouve de façon récurrente des sculptures directement inspirées des

photos de magazines à grand tirage.

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Mariko MoriMariKo Mori est la star japonaise incontestée de l'art contemporain. Après avoir suivi des études de

stylisme et d'histoire de l'art, elle évolue de l'univers de la mode à celui des arts plastiques

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A l'instar d'autres artistes de sa génération, Mariko Mori juxtapose ainsi des pratiques venant de communautés esthétiques différentes comme la musique, la vidéo, la mode. En explorant l'image sous ses différentes formes et dans ses différents états, elle interroge le pouvoir de la représentation, à l'ère de la technologie contemporaine.

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Mariko mori se met elle-même en scène, dans des costumes quasi-futuristes réalisés par ses soins. Elle apparaît ainsi dans de grands centres urbains où elle semble chercher sa place. Ancien mannequin, elle ne cesse de se transformer en un personnage du nouveau millénaire qui revisite à la fois l'univers de la science-fiction, des jeux vidéo ou des mangas, très souvent liés à un regard masculin . Ses œuvres sont une formidable combinaison des nouvelles technologies avec des techniques plus traditionnelles (artistiques et spirituelles), qui rend possible la mise en place d'un univers beau et honnête, dans lequel les messages délivrés par l'artiste nous poussent à reconsidérer le monde.

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Ron Mueck

Il est celui qui a profondément renouvelé la question de la sculpture contemporaine par ses sculptures monumentales ou étrangement petites qui créent une tension entre notre univers réel et le monde fantasmagorique qu'il y intègre. Les personnages plongés dans leurs pensées semblent vivants, les plus petits détails sont présents

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• Jamais, jusqu’à présent, Ron Mueck n’a produit de personnage à l’échelle 1. Nous ne nous situons ni dans le réalisme, ni dans l’hyperréalisme pratiqué dans les années 70.

Tout est ici fabriqué, organisé avec une extraordinaire minutie : chaque cheveu est implanté isolément, les flétrissures et la couleur de la plante des pieds sont le fruit d’une observation et d’un travail hors du commun. Là, également, le même trouble est perceptible et nous renvoie à notre condition humaine.

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Philippe Ramette

Photographie sans retouche d’une performance de Philippe Ramette, il intervient lui-même dans ses performances et ses photomontages à travers un personnage en costume qui semble à chaque fois défier les lois de la physique.

Philippe Ramette, Balcon 2, Hong Kong, 2001, photographie couleur, 120 x 150 cm.

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Philippe Ramette incarne un personnage drôle et grinçant, qui évoque à la fois le héros romantique de Friedrich, l’homme impassible de Magritte, ou l’absurdité d’un Buster

Keaton. Au final, la réflexion est assez acerbe, cristallisant la faiblesse et le tragique de l’Homme.

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John de Andrea

• Ses sculptures en polyester représentant des personnages nus ont toujours été d'un réalisme aigu. La seule différence avec la réalité est que ces personnages, si vivants en apparence, sont immobiles.

• De Andrea s'est sans cesse intéressé à copier la réalité et à donner ainsi à ses sujets une apparence naturelle avec peut-être le souci de nous démontrer, en figeant la vie, que le monde n'est qu'apparence et que nous ne sommes que des pantins seulement dotés des facultés de se mouvoir et de penser.

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Duane Hanson• Duane Hanson s'est fait remarquer

à travers ses sculptures à partir de 1970 en pratiquant un réalisme à outrance qu'on a surnommé hyperréalisme. Des moulages pris sur des modèles sont remplis ensuite de résine de polyester et de fibre de verre puis peints selon une technique méticuleuse pour donner l'illusion du réel. Les sculptures de Hanson, très réalistes, ont été une sorte de caricature de l'Amérique moyenne. L'artiste s'est ainsi rendu célèbre avec sa ménagère au caddy, ses boxeurs, cowboys, victimes d'accidents, ses clochards et ses touristes. ses œuvres sont toutefois un reflet critique de la société où la médiocrité, la violence et aussi le ridicule l'emportent le plus souvent.

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Antony Gormley

Antony Gormley, Capacitor, 2001 Mild steel tubes and rod

Au fil de sa carrière, Antony Gormley s’est attaché à exprimer l’image de soi en la projetant dans l’enveloppe extérieure du corps humain, mariant des moulages de son propre corps au mystère qu’ils évoquent.

L’évolution récente de l’art sculptural d’Antony Gormley a donné naissance à des formes très différentes : des sculptures dans lesquelles la figure est définie comme une aura nébuleuse de barres d’acier soudées, et une série de formes finement découpées et extrêmement denses exprimant le moi intérieur.

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• Antony Gormley est un arpenteur du monde, il se sert de son corps comme d'une règle. Je m'intéresse au corps car c'est en lui que les émotions s'inscrivent le plus directement. Si

• vous avez peur, que vous vous sentez excité, heureux, voire déprimé, le corps l'enregistre.

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John Coplansséries d’autoportraits, réalisées entre 1984 et 1988. Les ravages du temps sur le corps furent continuellement scrutés par les photographies de John Coplans dont le corps vieillissait, une démarche qu’il maintint jusqu’à une période récente.

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• Avec les photographies des mains et des pieds, la notion d’échelle implose, les formes alors dessinées par les doigts ou les chevilles confinent à l’abstrait, ces mains et ces pieds acquièrent de ce fait, avec une masse augmentée, une dimension tellurique et sculpturale.

•  

John Coplans, Self-Portrait: Feet Frontal, gelatin silver print, 1984

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Cindy ShermanRegard sur l’identité ou l’ultime enjeu de déconstruction des genres entre mascarade, jeu théâtral et hybridationLe « jeu » de la séduction, de la souffrance, du burlesque, de l’androgyne, de la monstruosité, ou autant de mascarades dont a usé Cindy Sherman à travers ses photographies, depuis plus de trente ans, afin d’explorer les stéréotypes sociaux, et en particulier l’identité individuelle féminine et les fantasmes qui en découlent.

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Cindy Sherman (American, b. 1954)untitled (Woman in Sun Dress), 2003

color photograph

• De la femme fatale à la femme déprimée, de la ménagère à la star, Sherman n’a eu de cesse d’endosser les rôles les plus contrastés, qu’ils soient. Il faut y voir seulement un désir de nous révéler ce que nous sommes, tous ces stéréotypes auxquels il faudrait ressembler, le goût de l’apparence, les modes qui nous guident. Le pouvoir des images repose sur la conscience du spectateur qu’elles sont toutes incarnées par Sherman elle-même. Et pourtant aucune de ces images ne représente vraiment Sherman.

Cindy ShermanUntitled, 2000Color photograph

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Vanessa BeecroftVanessa Beecroft vb35.377.MS, VB35 Solomon R. Guggenheim Museum, New York, 1998

Piano Americano, 1996

Laser disc, 30 minutes, dimensions variable

La performance, toujours statique, donne au public ou au spectateur un minima d'interaction et d'impact psychologique à consommer dans un temps donné.

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DON'T MOVE: The girls wore Gucci in Vanessa Beecroft's "Show," which featured 20 models standing around at the Guggenheim in 1998 for two-and-a-half hours

Depuis le début des années 90, Vanessa Beecroft met en scène des corps pour créer des tableaux vivants. En général, cela se passe dans des musées ou des galeries, toujours selon le même principe : un groupe de femmes plus ou moins vêtues sont disposées dans l'espace et doivent respecter un ensemble de règles et de consignes… jusqu'à l'épuisement. Seuls les accessoires corporels changent. Pour conserver une trace de ces performances qui durent plusieurs heures, Vanessa Beecroft les enregistre sur photo et vidéo.