Stabilo rouge le livre compressed
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COUVERTURE 2015 - 03 À la fn des années 60, je découvrais le célèbre surligneur Stabilo Boss et l' appareil de reprographie « la photocopieuse » permettant de reproduire un document rapidement et à faible coût lorsque le nombre d'exemplaires à reproduire est relativement peu élevé. La première série que je transformais concernait le JAZZ et ses photos qui était trop souvent, pour moi, en noir et blanc. Bien entendu je connaissais le travail de Andy Warhol, mais moi c'est le manque de moyen qui me guidait vers ce médium. Plus tard, vers les années 80, je détournais des livres de mode, de bijouterie, d'architecture, de paysage à l'aide d'encre de chine, d'acrylique et de sprays. Ces objets transformés devenaient mes supports pour présenter mes K7 audio, mes CD's et mes DVD's. Et là aussi, bien entendu je connaissais le travaille de Gerhard Richter et celui de Raymond Hains, mais moi c'est le jeu et l'improvisation que je suivais. J'aime les mots, les objets et les sons. J'aime les mettre ensemble et faire des « ENSEMBLAGES » qui apporte d'autres atmosphères. Pour me présenter je dis que je suis musicien et réalisateur vidéo, que je me suis formé dans les jeux des bacs à sable de l'enfance. Un endroit pour « faire des liens dans des lieux d'envie ». Si j'ai commencé la musique et l'art visuel par le rock des années 6o, j'ai très rapidement préféré la liberté et le chaos de l'improvisation non-idiomatique. Il y avait là « Le désordre c'est l'ordre moins le pouvoir » (Léo Ferré) Je n'aime aucun pouvoir. Je fabriquais depuis le début un peu comme un luthier mon propre « instrumentarium » à partir de guitares électriques, d'effets électroniques. Je lui donnais des noms : « Bande sans fn », « Ensemble- Instruments-échafaudés », « Bruitare électrique ». Bien entendu je connaissais Jean Tinguely mais mes machines utilisaient l'aléatoire, l'incontrôlable. Depuis l'an 2000, je préfère parler de construction ouverte. J'ai cherché mes petites choses en utilisant les essais et les erreurs jusqu'au moment du eurêka ! Ma continuité je la dois au peintres Gustave Cerutti, au journaliste radio Jean Nicole, au compositeur Pierre Mariétan et surtout à tous les musiciens et artistes visuels qui ont accepté mes invitations à des concerts, des rencontres, des expositions depuis 35 ans. Sans oublier le publique de curieux, passionnés ou seulement attentif qui aujourd'hui encore disent « tu as vu le vieux ce qu'il fait » ou « tu sais, Jean il fait toujours la même chose ». Ma formation d'autodidacte aura eu comme unique contrainte l'étroitesse de la vallée dans les montagnes de mon lieu de vie et comme force d'action le besoin de tourner autour du mot liberté. Cela fait 40 ans que j'enregistre, que je flme que je construis des objets d'art, ici et aujourd'hui, dans un souci de dire : « voilà une autre atmosphère ». Les pages que vous avez sous les yeux et les sons que vous voulez entendre sont ma relation au monde. Depuis quelques années j'utilise la vie des ordinateurs comme un autre moyen de communiquer vers vous. Je reste amoureux des actes en direct et je continuerais de vous inviter à mes banquets. Dans ces pages qui vont suivre vous allez trouver des images, quelques mots, des liens vers des vidéos des concerts, des expositions, des rencontres, des amis tout cela pour vous donner curiosités et envies. Avant de vous laisser seul à rêver j'aimerais encore surligner ceci : « Si vous aimez c'est bien, sinon ça fait rien » (G.C.) ((((((La page de couverture est le texte le plus important du livre. Le lecteur ne lira que des textes brefs et percutants c'est l'effet réseau et numérique au goût du jour. Il y aura aussi des traits de surlignage.))))) COUVERTURE ®éditions Marques, Traces, Effacement 2016 / contact : [email protected] © www.monsieurjean.ch
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J'ai plusieurs histoires d'objets à raconter. Je commence par le "Stabilo". C'est une mise en scène d'un plastique transparent.
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COUVERTURE 2015 - 03À la fn des années 60, je découvrais le célèbre surligneur Stabilo Boss et l'appareil dereprographie « la photocopieuse » permettant de reproduire un document rapidementet à faible coût lorsque le nombre d'exemplaires à reproduire est relativement peuélevé. La première série que je transformais concernait le JAZZ et ses photos qui étaittrop souvent, pour moi, en noir et blanc. Bien entendu je connaissais le travail de AndyWarhol, mais moi c'est le manque de moyen qui me guidait vers ce médium. Plus tard,vers les années 80, je détournais des livres de mode, de bijouterie, d'architecture, depaysage à l'aide d'encre de chine, d'acrylique et de sprays. Ces objets transformésdevenaient mes supports pour présenter mes K7 audio, mes CD's et mes DVD's. Et làaussi, bien entendu je connaissais le travaille de Gerhard Richter et celui de RaymondHains, mais moi c'est le jeu et l'improvisation que je suivais. J'aime les mots, les objetset les sons. J'aime les mettre ensemble et faire des « ENSEMBLAGES » qui apported'autres atmosphères. Pour me présenter je dis que je suis musicien et réalisateurvidéo, que je me suis formé dans les jeux des bacs à sable de l'enfance. Un endroitpour « faire des liens dans des lieux d'envie ». Si j'ai commencé la musique et l'artvisuel par le rock des années 6o, j'ai très rapidement préféré la liberté et le chaos del'improvisation non-idiomatique. Il y avait là « Le désordre c'est l'ordre moins lepouvoir » (Léo Ferré) Je n'aime aucun pouvoir. Je fabriquais depuis le début un peucomme un luthier mon propre « instrumentarium » à partir de guitares électriques,d'effets électroniques. Je lui donnais des noms : « Bande sans fn », « Ensemble-Instruments-échafaudés », « Bruitare électrique ». Bien entendu je connaissais JeanTinguely mais mes machines utilisaient l'aléatoire, l'incontrôlable. Depuis l'an 2000, jepréfère parler de construction ouverte. J'ai cherché mes petites choses en utilisant lesessais et les erreurs jusqu'au moment du eurêka ! Ma continuité je la dois au peintresGustave Cerutti, au journaliste radio Jean Nicole, au compositeur Pierre Mariétan etsurtout à tous les musiciens et artistes visuels qui ont accepté mes invitations à desconcerts, des rencontres, des expositions depuis 35 ans. Sans oublier le publique decurieux, passionnés ou seulement attentif qui aujourd'hui encore disent « tu as vu levieux ce qu'il fait » ou « tu sais, Jean il fait toujours la même chose ». Ma formationd'autodidacte aura eu comme unique contrainte l'étroitesse de la vallée dans lesmontagnes de mon lieu de vie et comme force d'action le besoin de tourner autour dumot liberté. Cela fait 40 ans que j'enregistre, que je flme que je construis des objetsd'art, ici et aujourd'hui, dans un souci de dire : « voilà une autre atmosphère ». Lespages que vous avez sous les yeux et les sons que vous voulez entendre sont marelation au monde. Depuis quelques années j'utilise la vie des ordinateurs comme unautre moyen de communiquer vers vous. Je reste amoureux des actes en direct et jecontinuerais de vous inviter à mes banquets. Dans ces pages qui vont suivre vous alleztrouver des images, quelques mots, des liens vers des vidéos des concerts, desexpositions, des rencontres, des amis tout cela pour vous donner curiosités et envies.Avant de vous laisser seul à rêver j'aimerais encore surligner ceci : « Si vous aimez c'estbien, sinon ça fait rien » (G.C.)
((((((La page de couverture est le texte le plus important du livre. Le lecteur ne lira que des textes brefs et percutants c'estl'effet réseau et numérique au goût du jour. Il y aura aussi des traits de surlignage.)))))COUVERTURE ®éditions Marques, Traces, Effacement 2016 / contact : [email protected] © www.monsieurjean.ch
SURLIGNAGE ROUGEest une performance
d'un homme à la caméra(sons-images en directes)
et d'une plaque de plastiqueIl y a des photos, un cahier,
une vidéo,des mots.r.j.2016
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