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.. L'info du jour 2 Le canal des Moulins a ~etrouvé la lumière du jour A la s urprise de nombreux Dracénois, les travélux du boulevard Clemenceau ont mis a~ jour cet aqueduc issu de l' extension d'un canal existant déjà au XIIIe siècle . Un peu d'histoire . ... . · B - izarre, on dirait qu'ils ont trouvé une cave» ou encore : " On a .l'im- pression que-ce sont des ves- tiges romains. ,, Les commen- taires vont bon train depuis mercredi autour du chanti er du boulevard Clemenceau. Et plus précisément de l'im- posan te tranchée q u' une pelleteuse a creusée en pro- fondeur au droit de l'avenue Jean-Jaurès, mettant au jour les voûtes d'un chenal sou- terrain. Les badauds se pres- sent , s'interrogent... C' est que forcément, bien peu de Dracénois connais- sent l'existence du canal des Moulins. L'une des « mémoi- res Il de la Ville , Charles Clai- rici, en a exploré le réseau souterrain et l'a décrit en détail pour la Société d'étu- des · scientifiques et arcl).éo- lcigiques de Draguignan et du Var. Il nous apprend que l'aque- duc des Moulins, le plus an- cien des deux principaux qui, jadis, alimentaient D ra 0 guignan, acheminait l'eau de la Nartuby. Il est issu de l'ex - tension d'un canal existant déjà au XIII• siècle. Un aqueduc à ciel ouvert Au début du XVIIIe, cet aque- duc laissait ses eaux circuler à ciel ouvert dans les rues de la ville. Mais progressi- vement, il fut canalisé en ga- leries souterraines pour per- mettre l'extension urbaine en même temps que stop- per les déversements d'im- mondices ét l es pollutions en tous genres. À la fin du XIX• siècle, l'aque- duc était encore découvert sur une pàrtie de son trajet _dans la cité. C'est en 1869 que par souci â'hygiène, la municipalité ordonna la construction d'ouvrages pour.compléter la couver- ture du canal en amont de l' tel de La Mo tt e (au- jourd'hui le musée des Arts et tradi tions pop ulaires) jusqu'à la route de Grasse. Ce can<Jl, en forme de galerie de voûte en berceau, pénè- tre sous le centre ancien de la Ville par le sous-sol du boulevard . du Jardin-d es- Plantes. Sur son trajet, il tra - verse effectivement le bou- levard Ge orges-Clemenceau, continue sou ,s des jardins privés pour aboutir sous une allée proche du Temple protestant, J)oulevard Géné- ral-Leclerc. Sous le boule- vard Clemenceau, on note qu'une galerie parallèle se développe, longeant le trot- toir face au théâtre. · Voilà donc l'histoire de ce canal des Moulins qui a re- trouvé, très temporaire- ment, la lumière du jour! EMERIC CHARPENTIER 1.·~ ' Depuis mercredi, la mise au jour du· canal d· es Moulins atti re la foule des badauds, dont beaucoup ignoraient jusqu'à son existence. À gauche: lors des explorations menées dans le canal en avril 1997. ( Photo E.c. et D.R)

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L'info du jour 2

Le canal des Moulins a ~etrouvé la lumière du jour A la surprise de nombreux Dracénois, les travélux du boulevard Clemenceau ont mis a~ jour cet aqueduc issu de l'extension d'un canal existant déjà au XIIIe siècle. Un peu d'histoire .... . ·

B-izarre, on dirait qu'ils ont trouvé une cave» ou encore : " On a .l'im-

pression que-ce sont des ves­tiges romains. ,, Les commen­taires vont bon train depuis mercredi autour du chantier du boulevard Clemenceau. Et plus précisément de l'im­posante tranchée qu'une pelleteuse a creusée en pro­fondeur au droit de l'avenue Jean-Jaurès, mettant au jour les voûtes d'un chenal sou­terrain. Les badauds se pres­sent, s'interrogent... C'est que forcément, bien peu de Dracénois connais­sent l'existence du canal des Moulins. L'une des « mémoi­res Il de la Ville, Charles Clai­rici, en a exploré le réseau souterrain et l'a décrit en détail pour la Société d'étu­des· scientifiques et arcl).éo­lcigiques de Draguignan et du Var. Il nous apprend que l'aque-

duc des Moulins, le plus an­cien des deux principaux qui, jadis, alimentaient Dra0

guignan, acheminait l'eau de la Nartuby. Il est issu de l'ex­tension d'un canal existant déjà au XIII• siècle.

Un aqueduc à ciel ouvert Au début du XVIIIe, cet aque­duc laissait ses eaux circuler à ciel ouvert dans les rues de la ville. Mais progressi­vement, il fut canalisé en ga­leries souterraines pour per­mettre l'extension urbaine en même temps que stop­per les déversements d'im­mondices ét les pollutions en tous genres. À la fin du XIX• siècle, l'aque­duc était encore découvert sur une pàrtie de son trajet _dans la cité. C'est en 1869 que par souci â'hygiène, la municipalité ordonna la construction d'ouvrages

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pour . compléter la couver­ture du canal en amont de l' hôtel de La Motte (au­jourd'hui le musée des Arts et traditions populaires) jusqu'à la route de Grasse. Ce can<Jl, en forme de galerie de voûte en berceau, pénè­tre sous le centre ancien de la Ville par le sous-sol du boulevard. du Jardin-des­Plantes. Sur son trajet, il tra­verse effectivement le bou­levard Georges-Clemenceau, continue sou,s des jardins privés pour aboutir sous une allée proche du Temple protestant, J)oulevard Géné­ral-Leclerc. Sous le boule­vard Clemenceau, on note qu'une galerie parallèle se développe, longeant le trot-toir face au théâtre. · Voilà donc l'histoire de ce canal des Moulins qui a re­trouvé, très temporaire­ment, la lumière du jour!

EMERIC CHARPENTIER

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Depuis mercredi, la mise au jour du· canal d·es Moulins atti re la foule des badauds, dont beaucoup ignoraient jusqu'à son existence. À gauche: lors des explorations menées dans le canal en avril 1997. (Photo E.c. et D.R)

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS

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L'info du jour 2

Les commerçants dracénois: solidaires face aux.travaux Inquiets mais pas pour autant abattus_, les commerces dracénois s'organisent ·pour mettre en place une série" d'animations destinées à faire-vivre le centre-ville. ba première débutera- le 3 mai

0 n positive ! » cla­maient haut et fort les commerçants

du centre-ville, réunis en mairie, hier matin. Objec­tif ? Afficher leur solida­rité à l'entame des travaux du boulevard_ Clemen­ceau. Et présenter une série d'actions qu'ils en­tendent bien mener de front pour attirer les clients en ville, malgré le chantier d'envergure.

jours, des rabais de 30% seront disponibles dans les boutiques qui jouent le jeu. Des apéritifs maison seront également proposés par les restaurateurs qui le souhai­tent. Nous voulons montrer à nos clients que malgré les travaux, nous sommes toujours là et que nous les atte'ndons ! »

Et de préciser : « C'est un premier projet, mais il y en aura d'autres. » '

Quant à l'association L'Es­planade qui représente les commerçants du boule­yard Clemenceau, Marie­Ange Strambio précisait de son côté que de~ tours de poney pour les enfants sèron·t organisés les same­dis après-midi, quand les travaux seront à l'arrêt.

« Nous sommes bien con­scients que ces aménage­ments risquent d'avoir un impact sur les commer­çants, expliquait Christine N·iccoletti, adjointe au commerce et à l'anima­tion. Nous avons donc dé­bloqué un budget spécial pour ces animations, tout en travaillant en concerta­tion avec les commerçants dans la mise en place de leurs projets. Ce sont eux qui décident de leurs ac­tions, et nous leur appor­tons notre soutien, notam­ment en termes d'outils de communication. »

Et Frédéric Marcel, en charge des projets ur­bains, d'ajouter : « Pour les commerçants qui sou­haitent offrir des tickets de stationnements à leurs . clients, ce sera bientôt pos­sible. D'ici deux à trois se­maines, -nous irons au-de­vant des commerçants polir leur présenter l'idée. Une fois ces tickets d'une valeur faciale d'un euro achetés, ils pourront les of­frir à leurs clients comme bon leur semble. » .

Les commerçants du centre-ville mettront e11 place une série d'animations pendant la durée des travaux. La première démarrera le 3 mai, avec des rabais de 30 % dans plusieurs boutiques. (Photos M. B.)

cc Opération coup­de-poing »

Bras dessus, bras des­sous, les commerçants

_ concluaient : « Seul, on va _ plus vite. Ensemble, on va

plus loin ! ». '

Nicole Vallagnôsc, prési­dente du Collectif des as­sociations de commer­çants dracéno_is, annon­çait ainsi la mise en place d'une première action qui se tiendra du 3 au 13 mai. « Il s'agit d'une opération coup-de-poing pour tenter de dynamiser le commerce, précisait-elle. Pendant dix

M.B. [email protected] Il faudra patienter un peu pour que le boulevard Clemenceau dévoile son nouveau visage.

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Draguignan

de Pierre JOHANN

Des stères, contre l'austère ... J'aboie, je saigne, je souffre ... Je suis comme ldéfix: dès que l'on touche à un arbre, la sève me monte et la révolte me gagne. Hier matin, les tronçonneuses ont entamé leur sinis­tre besogne sur le boulevard Clemenceau. Décapitant, après une lente mise à mort, des platanes témoins d'au moins trois Républiques. Acteurs figés mais altiers de la vie de leur cité. De la Libération aux échaufourées, lorsqu'il s'est agit de maintenir la préfecture du Var à Draguignan. Mais ces séculaires Monsieurs étaient malades pour béaucoup. Et condamnés malgré tout. Ils sont morts au lendemain d'une votation qui pose question. Comme un symbole .. . De renouveau ? Morts pour la bonne cause et porteurs d'espoir mal­gré tout. Parce que le grand chantier de la municipalité, pour

· douloureux qu'il soit est, quoi qu'on en dise, la seule issue pour que cette ville retrouve son dynamisme' perdu. On peut-être dur de la feuille et ne pas vouloir l'en­tendre. On peut ne pas augurer du résultat quand la majorité s'exile vers les centres commerciaux, au détriment des commerçants qui s'accrochent aux branches du savoir faire . Alors, en désespoir de cause et pour une fois, il faut consentir à un terrible sacrifice. Et se convaincre qu'ici même de nouveaux arbres se­ront plantés et prendront.racine. Consentons-en l'augure. Acceptons ces douloureuses stères pour lutter contre l'austère ...

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var-matin Mardi 25 avril 2017 17

Grandes manœuvres sur le boulevard Clemenceau

Les grands travaux ont débuté, hier r;natin, avec l'abattage des platanes. Trois arbres malades ont été retirés à hauteur des allées d'Azémar. ·

L 'heure des grandes ma­nœuvres a sonné sur l'artère principale.

Hier,- tous les regards étaient tournés en direction des platanes centenaires du boulevard Clemenceau. Une entreprise spécialisée est intervenue pour abat­tre ces arbres - pour la plu­part malades. Une opéra­tion technique qui a néces-

sité la fermeture, en partie, duits manufacturé est fina-. d'une voie de circulation. lement déplacé dès ce mer­Elle se poursuivra au- credi boulevard Pierre­jourd'hui avec la découpe · Roisse et place André-Gay­de trois autres spécimens .. rard. « Il sera ainsi plus facile centenaires. Désormais, et de stationner boulevard ce jusqu'à la fin du chan- Jules-Ferry avec 70 places lier, le stationnement des matérialisées », indique Fré­véhicules est interdit sur le déric Marcel, conseiller mu­boulevard. Seul les livrai- nicipal. Ce dernier précise sons sont autorisées . Par que pendant la fête foraine ailleurs, le marché de pro- de la Saint-Hermentaire ( du

3 au 5 juin), un parking pro­visoire sera aménagé dans la rue des allées d'Azémar pour les abonnés. L'artère sera fermée à la circulation ce qui permettra de réser­ver 70 places de stationne­ment. Plus de renseignents sur [email protected] ou sur la page facebook de la ville actualisée tous les vendredis.

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CRAC ... boum, hue ! pour le commerce en centre-ville . -

Draguignan Un autre aspëct du Projet urbain .global a été présenté en mairie, concernant la relance de l'activité commerciale et les moyens �is en œuvre pour-y parvenir. Vaste programme

L. e commerce ne se

porte pas bien à Dra­guignan. Ce n'est pas

un sèoop ni une spécificité locale, ." toutes les_ villes moyennes souffrent» révé­lait le député Olivier Audi­bert-Troin, présent l'autre soir en mairie lor;s d'une réunion publique portant sur le Projet urbain global. Pas de quoi consoler pour autant l'équipe municipale : " Notre volonté est d'utili­ser tous les moyens et les outils possibles pour que le déclin commercial ne soit pas une fatalité "• rappelait l'adjointe à l'économie, à l'emploi et aux marchés pu­blics, Sophie Dufour. Et pour cela un rapport a -été demandé à un cabinet d'experts. Son diagnostic sur l'état du tissu commercial dracé­nois " est préoccupant" et pointe notamment " un dé­ficit important d'enseignes et aucune réelle locomotive

sur le centre-ville"· Pour in­verser la tendance, la mai­rie compte sur une nou­velle arme, le CRAC. Soit le Contrat de revitalisation ar­tisanale et commerciale. Un dispositif tout neuf léga­lisé en 2014 et qui va don­ner à la vilJe des moyens juridiques pour faire vehir à Draguignan -. des ensei­gf!es attractives dans des lo­caux de 100 m2 minimum et situés 'dans des zon'es marquées par une dispari-

. tion progressive de l'activit€ commerciale"·

Chers loyers La place Cassin et son ci­néma Eldorado, fermé de­puis des lustres, en sont un bien triste exemple. Afin d'en finir avec ce genre de verrue, la municipalité va par l'intermédiaire du CRAC et d'un comité de pi­lotage constitué de repr&

· sentants de la Commu­nauté d'agglomération dra-

cénoise, de la Chambre de métiers et de celle du com­mérce, ·lancer des appels d'offres à des opérateurs, privés ou non, susceptibles d'acquérir « par préemp­tion ou expropriation si né­cessaire' "• ce genre de lo­caux. Pour après travaux, les mettre à la vente ou à la location à des prix moins élevés qu'actuellement . « Savez-vous que certains loyers atteignent jusqu 'à 36 euros le fn4 ?", s'indignait Sophie Dufour. · Sans compter qu'à ce cons­tat, s'ajoute la frilosité des banques dracénoises, comme le. faisait remarquer cet agent immobilier dans ·sophie Dufour (au premier plan) a présent� les modalités du CRAC, entourée l'assistance, " quelqu'un _notamment de Christine Nicoletti, chargée du commerce et de l'anjmation ainsi

·cherchait à ouvrir un res- que de Christioe Premoselli, première adjointe. (Photos B.D.) _ taurant ici et il n'a jamais pu obtenir un crédit de 50 000 euros. On lui a conseillé d'aller dans le 06 car le Var est en train de mourir. .. " Vite un petit coup de CRAC! .

B.D.

� � Cha,Y. ... Président de.la tAD, coup et on laisse mourir la viHe »'. 'Èt .- · �

'Olivier Audib�rtcTroin a bu du petit lait . s'adressant aux-nombreux commerçants au mom.ent où Sophie Dufour e�plfquait · • dans la sâile.: « Vous faites pr�uve

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· que la redynamisation du c;ommerçe à · · courag�;et.vquS:d,èv�z..nous fa.ire,c()_n�:; ... .

· braguignë!n pàssait par« l'arrivée d'ensei- fiance. Hfaut y croire Ill y'a bientôt l�s · · · gnes attractives »: Pile poil ce qu'il vou-. · élections' présidentielles et ell�s pour- . lait faire avec son 'J)rojet Carnot Gare, en raie·nt peut-être bien changer la,l:lonne .. . i> grande partie responsable de sa défaite Le député en est resté coi jusqu'à·ta fin aux munidpales. Le président de l'agglo de la soirée..·- - ·· . . en avait le sourire songeur... � Sans �r,.: Grand défenseur_.dy petit

· ._ •.• en Scylla. Christine Premoselli, ·la commerce et dom:: très hostile au projet ..

: 1r� adjointe,· l'a toutefois vite fait redes- ' ··. Carno.t.Gare,)'aul Vallagnpsc a,r:emercié .. . cendre de so� nu�ge en le taclant verte- . '· publiquement Olivièr Audibert-tr'Oin con- ' .

ment : « Tu parles des 2 millions d'aide · cernant son -intervention sur lè _fait qu'il de la CAD pour la rénovation du boule� fallait lutter cor�tre le développement des vard Clemenceau mais tu as oublié le 1 grandes s_urfaces en périphérie et s'accu-million d'eùros de la ville qui est initia- per des.cen!re-villes. Certains y ont vu là triee du projet. A t'.écouter ·dire .ce: qu'il Ul)e certaine ·ironie, ,alle� savoir pour-

Un public très attentif au devenir de la ville. . faut faire ou pas, on n'avance pas)eau- quoi... : , . ·. · . ·

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var-matin­Mardi 21 mars 2017 3

le temps ... des travaux Les animations phares transférées au Cosec·et place de la Paix_ � La Saint•Hermentaire, du J au 4 juin

La grande tablée; le défilé du corso fleuri et le bal de la Saint­Hermentaire migrent plate de la Paix. Un site stratégique, à deux pas du centre-ville, qui bénéficie d'uri système de sonorisation indispensable à l'organisation de cette manifestation populaire. «Au niveau de la logistique tout est sur place''• confirme Dominique Massarone, le président de l'Animation dracénoise. <<De surcroît, en terme de sécurité il y a beaucoup moins de difficultés, les bâtiments à proximit�

. sont des espaces fermés." La route sera donc . fermée à la circulation le samedi 3 juin pour

dresser la ·grande tablée eri fin de journée et le lendemain pour le défilé des 11 chars. Cerise sur le gâteau, l'Animation dracénoise envisage d'effectuer un tour supplémentaire ... Trois passages l'après-midi

�et le soir.

� Le mondial de pétanque Le hasard du calendrier a voulu faire cbïncider ce même week-end avec une autre manifestation phare de la cité : le mo�dial de pétanque. La 2•

édition établira ses quartiers au Cosec du 1•' au 5 juin. À cet égard, tout�s les struCtures en plein air et couvertes seront réquisitionnées. Le bâtiment principal accueiUera.le carré d'honneur tandis que 150 terrains de.jèu se- ·

ront tracés sur les installations sportives jouxtant le bâtiment._ Une buvette et uri espace restaura- -tion sont prévus à pro1(imité du mur d'escalade. «Mon seul regret, confie JeancMichel Raffalli, le président de l'ABCD, le club orgaQisateur, est qti'e les commerçants ne bénéficieront pas des retom­bées financières de l'événement.-" Au total, 6oo joueurs sont attendus sur ce nou-

--veau et éphémère boulodrome. Les équipes fe­minines réaliseront leur première partie, commè l'an dernier, au boulodrome Raoùl-Brulat avant de rejoindre les installations du Cosec. - ·

- <1 Une voie de circulation devrait être coupée pour permettre le statiof]nement des véhicules. 450 èt sob places sont mfcessaires. " Enfin, Le COSEC, qui bénéficie de 400 places assises, va être doté d'une tribune afin d'augmenter la capacité d'ac­cueil à 6oo places.

• Défilé du 1J..Juillet . Si toutes les manifestations s.ont maintenues, pour l'heure le lieu du défilé

du 13-juitlet n'a pas encore été arrêté. Une réunion devrait être organisée �ans les prochains jours avec les services de l'État et l'éqùipe municipale.

" Plus de quarante

ans ont passé depuis le dernier aménagement du boulevard. Tout est démodé, déla· bré, les réseaux sont malmenés " Richard Strambio, maire.

ZSC'est le nombre de réunions organisées par la Ville sur l'aménage­ment du boulevard Clemenceau. « Sans compter le démar­chage à domicile ! >>

précise le maire Richard Strambio.

Le futur Clem dans les grandes lignes._ .. C'est une véritable métamor­phose qui va s'opérer. D'ici un an les Dracénois devraiént bénéc ficier d'un agréable lieu de pro­menade, avec de larges trottoirs (allant jusqu'à 4,6 mètres !) en dalles de calcaire beige et de bri­ques de granit.

Vitesse abaissée à30km/h Un éclairage plutôt discret et un mobilier contemporain,. avec deux modèles de banc jalonne­ront l'Esplanade. Côté circula­tion, une voie sera maintenue dans les deux sens accueillant une piste cyclable et des station­nements «arrêt minute>> sur un

côté du boulevard pour réaliser des courses rapides. Le station­nement, côté théâtre, sera défini­tivement supprimé «afin de valo­riser le circuit marchand et touris-

tique», poursuit Fréderic Marcel. La vitesse sera abaissée à 30. km/h. Deux arrêts de bus seront aménagés a,vec un point de vente de tickets de bus aux abords des

Allées d'Azémar. De nouvelles espèces végétales (arbre au feuillage caduc) vien­dront remplacer les pins. «Au­jourd'hui les façades sont cachées,

la lumière ne rentre plus dans les appartements. Ces nouvelles es­pèces apporteront une meilleure perspective du boulevard", ajoute Richard Strambio. L'aménagement prévoit aussi une sonorisation et la réinstallation de la vidéo-protection. Enfin, une séparation des espaces entré les terrasses de bars et du chemi­nement piéton a été pensée pour faciliter la déambulation. Les commerces pourront également bénéficier d'une terrasse fermée et d'une seconde partie ouverte. «Une charte des devantures corn-

. merciales devrait favoriser la co­hérence d'ensemble "• note Frédéc rie Marcel.

DU BOULEVARD ·CLEMENCEAU 2017-2018 Les-chjffres clés

• Montant total de l'opération : 3,3 M€. Ce projet est soutenu financièrement par :

"ARRËT MINUTE" {20 MIN.) UN COTË DU BOULEVARD

RAPIDES.

! SUPPRESSION DU STATIONNEMENT COTf : "THËATRE" AFIN DE VALORISER LE CIRCUIT

MARCHAND ET LES PARCOURS TOURISTIQUES.

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CRËATION D'UNE ZONE A 30 KMIH

' l''"'] • .Q\ .. ·- --- � .

x L:'État: 1,046 M€. x La Région : 46 ooo €. x Le Département : 450 ooo €. x la Communauté d'agglomération dracénoise (fonds de concours) : 554 ooo €. i La commun·e : 554 ooo €.

IÏ Répartition

x 746 187 € pour les réseaux traditionnels. ·x 271 417 € pour le mobilier serrurerie. X 1 244 538 € pour la ·voirie revêtement. X 252 439 € pour l' éclairage. x 17 610 € pour l'abattage. X 49 937 € pour le chemisage. x 18 122 € pour les espaces verts. X 49 750 € pour la vidéoprotection.

Pour en savoir plus : [email protected] Ou www.draguignan-pug.fr

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LJinfo du jour 2

• • Clemenceau • • vo1avenu Draguignan Le réaménagement _du boulevard va durer un an à compter du 20 avril. Un chantier d'envergure qui, à l'issue, devrait apporter un nouveau souffle au centre-ville

E n matière d'aménagements urbains, c'est l'une des rares communes varoises à

ne pas avoir pris le train de la modernité. Mais le retard sera vite rattrapé dans 12 mois. Les grands travaux dq boulevard Clemenceau vont débuter dans la semaine du 20 avril. Honorant l'une des promesses -phares- de l'équipe de Richard Strambio du­rant les dernières municipales.

Début des travaux à hauteur du théâtre L'axe principal de la ville va ainsi 'bénéficier d'un réaménagement en profondeur. Aussi bien en sur­face qu'en sous-terrain, avec la réhabilitation de tous les ré­seaux et la création d'un bassin permettant de recueillir les eaux de pluie. À cet égard, plusieurs disposi­tions ont été prises en amont afin de limiter - autànt que pos­sible - l'impact du chantier. Et garantir un libre accès aux habi­tations et commerces. Pour les automobilistes, une voie en sens unique restera ouverte à la circu­lation-Cl).

"-Pour des raisons techniques liées à la création d'un ouvragé hydraulique, les travaux débute­ront sur la partie centrale du bou­levard, au niveau du théâtre "• indique Frédéric Marcel, élu ré­férent au PrQjet urbain global· (Pug). Ils se poursuivront en­suite en direction de la sous-pré­fecture avant _de s'achever, avec la 3' phase, entre l'office de tou­risme et l'intersection avec la rue Jean-Jaurès. Le chantier se terminera fin mars 2018. Pour soutenir l'attractivité dans le cœur de la ville durant ces

Sans doute l'une des dernières images du boulevard Clemenceau avant sa métamorphose. !!une des promesses· phares· de l'équipe de Richard Strambio va être tenue, le début des travaux étant fixé àu 20 avril... · (Phot o E. E.)

douze longs mois de travaux, la commune mise sur une campa­gne d'affichage choc : "La ville réalise le boulevard Clemenceau de demain ... Soutenez vos com­merçants! Achetez en ville " ... Elle mise aussi sur un partena­riat avec les commerçants C2).

Avec à la clé, un joli bonus pour les consommateurs : jusqu'à trois heures gratuites de station­nement dans les parkings fer­més du centre-ville ... Installés à l'entrée du centre- . ville et à hauteur des parkings, les panneaux dynamiques, qui.

facilitent actuellement la lisibi­lité en temps et en heure du nombre de placès disponibles, permettront aussi de communi­quer sur les animations. Celles organisées sur le boulevard en chantier et ailleurs (lire notre encadré).

" Le feu d'artifice, la fête de la musique sont maintenus sur place, assure l'adjointe à l'ani­mation, Christine Nicoletti. On va même faire plus pour le 21 juin, en ajoutant un orchestre sup­plémentaire sur le boulevard Cle­menceau , _ Autre bonne nouvelle : le chantier sera suspendu cinq . semaines durant les fêtes de fin d'année.

Le chantier en clics Enfin, le chantier de l'Esplanade joue la carte de l'interactivité. Une équipe pilotée par !;élu réfé­rent aux travaux, Alain Vi gier, va jouer un rôle -d'interface entre le chantier et les usagers du cen­tre-ville. Son rôle? Traiter les de­mandes, relayer les informations par le biais du site web dédiée au Pug (www.draguignan-pug.fr). « Des pages seront mises à jour régulièrement, indique Frédéric Marcel. Il sera possible de corn-

. muniquer avec l'équipe travaux via l'adresse : travauxclemen­[email protected]. Ou en­core sur la page Facebook de la ville "· Malgré ces initiatives, les Dra­cénois vont subir des nuisances au quotidien. La réhabilitation du grand boulevard est à ce prix. Tout le monde devrait ensuite y

· trouver son compte. Comme c'est le cas dans la plupart des villes qui ont osé moderniser leurs centres ...

E. E. 1. La Ville vient d'éditer un livret d'information (à plus de 20 000 exemplaires) précisant les

· modalités de l'opération, ses différentes phases et le plan provisoiré de circulation. 2 - Des tickets, d'une valeur d'un euro, seront offerts par les_ commerça nts dont la liste est disponible sur www.draguignan-pug.fr

LE PARKING DE LA VICTOIRE EN TRAVAUX AMÉNAGEMENT Le parking de la Victoire (245 places) va aussi faire l'objet d'importants travaux de réhabilitation. Une mise aux normes indispensable qui nécessitera sa , fermeture d'avril à novembre 2017. Les abonnésvont être transférés en direction des parkings des Allées d'~zémar et des Musées (anciennemen~ le parking des '' Marronniers). « Une étude réalisée sur le station,nement démontre qu'il n'y a pas besoin de créer de capacité Sf.!pplémentaire », affirme Frédéric Marcel. Les aménageménts du parking Louis-Go {48 places), le développement de celui des Allées d'Azémar {186 à 225 places) et la création récente d'une quarantaine de stationnements gratuits sur l'avenue Jules-Ferry semblent satisfaire les besoins actuels ... Selon le conseiller municipaL « Nous avons choisi de ne pas confier à un prestataire la gestio_n de nos parkings, rappelle le maire, Richard . Strambio. Ce qui permet aujourd'hui de bénéficier des parkings les moins chers de la région Paca >>. Avec la première heure gratuite ... Pour rappel, la commune dispose de 4 692 places de stationnements dont 2 704

·sont gratuites.

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PROVENCE

Chantier de la proximité sm le bd Clemenceau En travaux Les travaux d'aménage­ment du boulevard Clemenceau vont débuter vers le 20 avril

Le calendrier de l'avant.

DRAGUIGNAN

Les travaux d'aménaget:nent du boulevard Clemenceau vont débuter dans la semaine du 20 avril a annon­cé le maire M. Strambio lors d'une

·conféren ce de presse qui s'est tenue vendredi. L'occasion d'annoncer la mise en œuvre de plusieurs disposi: tifs visant à accompagner un chan­tier qui doit durer jusqu'en mars 2018.

L'organisation du chantier a été ainsi pensée en amont pour limiter les impacts et garantir l'accès aux ·

habitations et aux commerces. Du­rant tout le chantier, une voie en sens unique sera ouverte à la circulation, notamment pour permettre les li­vraisons. Le plan de circulation a dé­jà évolué pour intégrer cette modifi­cation temporaire.

Pour soutenir l'attractivité com­merciale, une campagne publici­taire sera lancée· .afin d'inciter à consommer en centre-ville.

P�:la2eheuregratuite offerteparlescommerçan1s

Par : ailleurs, une deuxième heure de stationnement gratuit dans les parkings sera offerte à leurs clients par les commerçants par­ticipants à l'opération (remises de chèque de 1 euro valable dans les par­kings). Adjoint au Projet urbain glo­bal, M . Marcel souligne qu'uneétude

·réalisée sur l'occupation du station­nement démontre qu'il n'y a pas be­soin de créer des capacités s'ajoutant à celles nouvellement créées (Par­king Louis Go devant la MSJ, exten­sion allées Azémar, stationnement gratuit avenue Jules-Ferry) même si les travaux de mise aux normes du

parking de la Victoire vont avoir lieu jusqu'àlafin'novembre2017. ·

Toujours pour soutenir la fré­quentation du centre-ville, l'adjointe à l'aruination, Mme Nicolleti ex­plique que les événements dont la te­nue reste possible sans poser des pro­blèmes de sécurité auront lieu sur le .boulevard Clemenceau (feu d'arti­fice) ... Et que le chantier sera stoppé dans la période des fêtes de fin d'an­née. Les autres événements seront temporairement déplacés.

Uneéquipecbargéedusuivide proximilédur.mllestravaux

· Enfin, un dispositif réactif conçu pour être à l'interlace entre le chantier et les usagers du boulevard est spécifiquement mis en place pour informer des évolutions des travaux et traiter les demandes. C'est le rôle de l'équipe chapeautée par l'élu réfé­rent travaux M. Vigier. Elle est com­posée d'un techn icien chargé d'être en proxlm.ité quotidienne avec les usagers mais aussi de moyens de communication.

·

En effet, un site web dédié au PUG il été développé (Wwwdragui­gnan-pug.fr) avec des pages dédiées aux travaux du boulevard Clemen­ceau qui seront mises à jour régu­lièrement avec la possibilité de com­muniquer avec l'équipe travaux (travauxclemenceau@ville-dragui­gnan.fr). D'autre part, des pages se-

. ront ouvertes sur les réseaux so­ciaux pour permettre la diffusion rapide de l'information sur les tra­vaux,

Pour conclure, on notera.qu,e le maire a salué l'importance du travail fait en amont des travaux tant dans le domaine technique qu'en matière de concertation (25 réunions). na sou­ligné que le sérieux de la démarche et son nnportance pour la cité sont comme attestés par les nombreux partenaires (État, Région, Départe­ment, CAD) participant d'un chan­tier de 3,3 millions d'euros dont le resteàchargen'estquede550000eu­ros pour la commune. D.P.

L'équipemunidpaleaprésentélesmesuresprisespouracxompagnerlestra· vauxd'aménagementdubd<lemenceauquivontdébuterenavril.PHOTOD.P.

Samedi 11 et dirnanchê 12 mars 2017/ La Marseillaise - 7

Aucun par tipolitique n'estautoriséen Arabie saoUditeetil n'yaaucune élection au niveau national. PHOTo na

Les petits dessous de 17\rabie saoudite Débat Le monde arabo-musul· man et les relations entre les deux rives de la Médi­terranée à nouveau sur le. tapis vendredi 17 mars à

l'Hélice.

Le cycle de conférences

initié par la Fédération des

œuvreshüquessepomsuit aveccommeinvitélepoli­

tisteStépbane Lacroix.

TOULON

L'association Varois pour la paix et la justice im Méditerranée (VPJM) propose de poursuivre la réflexion sur le monde arabo­musulman à travers son cycle le conférences Rives Sud. Prochaine date : le vendredi 17 mars à 18h30, à l'Hélice, la salle de spectacle de la Fédération des œuvres laïques du Var. Avec un focus tout parti­culier accordé cette fois à l'Ara­bie saoudite,

· « Tout à la fois. courtisée par nos gouvernants et marchands de canon et accusée d'être le par­rain de l'intégrisme religieux mu­sulman ·et,

·partant de là, du ter­

rorisme, l'Arabie saoudite eit une énigme pour la plupart de nos concitoyens», commence Pierre-

Yves Denis, le président de l'asso­ciation VPJM.

Avec des questions qui mé: ritent d'être .soulevées et débat­tues, en tout cas trop lourdes de sens social, politique et géostra-

. tégique pour être laissées en sus­pens, comme celles que souligne ici le militarit as.sociatif. Avec pour commencer : « Quelle est la réali­té de la société saoudienne; du( des) pouuoir(s) en place ? » Mais aus­si, puisqu'il est toujours bon d'in­terroger l'Histoire : · « D'où vient ce pays ? » Et pour finir ; « Où va­t-il derrière la façade d'un pouvoir royal absolu et intangible, d'une idéologie religieuse qui semble fer­mée à toute évolution ? »

Avec, bien entendu, der­rière toutes ces explications la mise à jour de bieri .des ambiguï­tés concernant les relations que la France entretient avec cette monarchie. Le pays des droits de l'Homme étant semble-t-il très peu regardant, ou du moins pas plus que les autres, sur les petits des­sous très peu affriolants de cette monarchie.

·

Quelavenlrpoliti.queetsodal? Pour en parler, VPJM a invi­

té le politiste Stéphane Lacroix, spécialiste du mond·e arabe et plus particulièrement de l 'Arabie ·

saoudite et de l'Égypte. n est ac­tuellement, entre autres, profes­seur associé à Sciences Po et cher­cheur au Centre d'études et de re-

cherches internationales (Ceri). ·

Concernant le contexte social, le spécialiste explique par exemple que « l'Arabie saoudite ua au de­vant de graves problèmes écono­miques qui vont causer un phéno­mène très classique de frustration re­lative. La génération des arrivants risque donc de se retrouver nette­ment moins bien lotie que celle qui la précède, créant une frustration chez des jeunes qui ont aujourd'hui, par ailleurs, pris l'haoitude de s'expri­mer relativement librement. 11

Maintenant difficile de savoir comment tout cela pourrait évo­lue·r car si tout reste possible le pays, ou du moins le régime, dis­pose, selon le chercheur, d'une source de prospérité qui peutlui garantir en ter-mes de redistribu­tiôn une relative paix sociale et donc reculer l'échéance d'un sou­lèvement populaire pendant en­core un petit moment:« Il reste en­core des années de réserves pétro­lières et le pouvoir s'assurera que les Saoudiens ne connaissent pas de chute significative de leur ni­veau de vie dans la décennie à ve­nir. Par ailleurs, les réserves fi­nancières demeurent importantes et le pouvoir mise sur une remon­tée du prix du baril, même si ce

n'est pas une solution à très long terme .. 11

. Aqtant dire qu'il.y a aura ma-tière à débattre.

·

Thierry Turpin [email protected]

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var-matin Lundi 13 mars 2017 3

dynamiser le centre-ville Travaux du boulevard Clemenceau: « Nous assumons nos choix »

Le boulevard Clemenc�au commencera à changer de visage d'ici un Pf.!U plus d'un mots. (Photo Adeline lebel)

Autre délibération à avoir capté J'attention de l'assemblée: la si­gnature des marchés publics de travaux paur l'aménagement du boulevard Clemenceau. «Il va être refait Nous avons forte­ment communiqué sur le sujet depuis plus d'un an. Nous avons obtenu les crédits nécessaires et avons donc lancé la procé_dure adaptée décomposée en 8 lots (abattage, voirie revêtements, mobilier, espaces verts, etc.)", expliquait le maire. Non sans préciser que 24 candidatures avaient été reçues dans les dé­lais impartis.

Gêne pour les commerçants et usagers Et Jean-Daniel Santoni d'interro­ger: «Ces travaux vont durer en­viron une année, ce qui va occa-_ sionner .une gêne pour les usa­gers et une baisse d'activité pour les commerçants. Avez-vous prévu un dispositif d'exonéra­tion pour les aider à passer cette période difficile ? , Frédéric Mar­cel, en charge des projets ur­bains globaux se chargeait de répondre. «Nous avons mis en

· place delix types de stratégies.

ment disposés aux entrées de la faire au mieux., Quant à la po- endroit où l'on aime se prame­ville, et aux endroits stratégi- pulation; elle pourra s'expri- ner. On m'a également soufflé: ques.Et d'insister surla concer- -mer. «Nous avons créé une "Enfin,on vapouvoir avofr de la·. tati on. «On ne peut pas nous re- adresse travaux spécifique, en lumière .daris nos appartements". procher de ne pas en avoir fait. lien avec les services référents. Parce que ces· pins qui étaient à _

Depuis un an et demi, nous Les gens pourront émettre avis et la mode il y a 40 ou 50 ans, avons organisé 25 réunions de indications. Et sur le site Internet, comme vous le savez, ils ne per­concértations. Avec les riverains, il y aura tous les jours des infor- dent pas leurs épines. Remettre ./es commerçants, les professions · mations actualisées. , des platanes permettra d'avoir libérales, l'ensemble de la� de l'ombre l'été et du soleil pulation. Nous -avons tenu Des choix assumés l'hiver. Nous sommes conscients compte des besoins de tous pour L'élu assumait pleinement leS des désordres qui vont être géné­un projet équilibré et évolutif. choix qui ont été faits. « Nous rés par les travaux. C'est un pari Pour les commerçants nous avons fait le choix d'avoir de osé. Et le pari, c'est la né.cessité. avoris également inscrit dans le larges trottoirs. Nous avons fait le Notre but ultime, ce que l'on es­cadre de la future Opah-ru W choix d'enlever les voitures du . père en tout cas, c'est de refaire une aide spécifique pour la réfec- boulevard. C'est un choix as� venir la population sur cette es-fion des de- sumé qui corres- planade. Pour qu'au bout du vantures Il ,

pond à ce qui se compte, dans quelques années, comme des On ne peut pas fait dans les au- . les commerçants soient ga-terrasses. h tres grandes ag- gnants .... Nous avons nOUS reprOC -:r glomérations., Et d�insister sur la prise en eu une réu- de ne paS aVOir De son côté, charge financière des travaux: nion la se- trava

· l•llé en - Christine Nico- «Le coût pour les Dracénois ne

maine der- Ietti, adjointe en sera que de 560 ()(f() euros sur un ni ère avec COnCertatÎOI'I " charge des ani- coût total de 3,3 M d'euros TTC. fa DDIM et Frédéric Marcel, conseiller mations souli- Le boule_vard .Clemenceau est la Région, municipal en charge des projets gnait que: ... Tott subventionné à 80%. Ce qui veut en présence urbains globaux. tes les anima- dire que la démocratie marche de M le tions qui ont lieu bien dans notre pays, nous avons maire. Ca nous a été validé. n y d'habitude sur fe boulevard se- été entendus. " aura également 25 panneaux in- ront maintenues, à l'image de dicatifs qui serol,lt installés à par- la fête de la musique . ... Et de ren- 1. OpératioR Programmée d'Amélioration de tir du 15 avril en ville. Quand chérir: «Il y a vraiment une vo- l'Habitat de Renouvellement Urbain

·Finances: cc Nous avons -

mainienil le ca_p )) Au moment d'aborder les ques- · · · tian� financières, avec le qudget principal, les budgets annexes, les comptes de gestion de !'année pas­sée et autres comptes administra­tifs, le maire ne cachait pas sa

· satisfaction. ((Cette partie est l'occasion de faire un bilan de l'année 2016, mais aussi d'avoir un regard rétrospectif et prospectif sur notre-gestion. Autre­ment dit, avons-nous bien respecté Les· engagements que nous avions pfis au début de notre mqndat et au début de.l'année 2016 au moment du vote du budget pri[nitif .. ? Eh .bien je veux vous dire que nous .avons maintenu le ·cap fixé: rigueur .. dans la gesticJn quotidienne, pas d'augmentation de La fiscalité locale, recherche active des recet­tes, notamment des subventions pour- investir autant que possible, signe de dynamisme et d� renôu�

-.veau. Vous constaterez que Le résuF · tat de ·/!exercice 2016 du budget de

la ville �st en hausse par rapport à 2015, maigré les difficultés auxquel-

. les nous sommes confrontés. Les ·

résultats des budgets çmnexes·et · des budgets des parkings sont égâ" .

leinent. très satisfaisants. ,) · , - \ ' l ' '

Pas' de trlomphaiisnie . Et de poursuivre.: « Nous ne faisons-·:

pas de triomphalisme, car la situa- · tion reste extrêmement difficile. Le� dotations de l'État diminuent conti­nuellement avec une baisse très injustement inférieure à la moyenne nationale pour Dragui­gnan, soit un manque à gagner de 1,6 mmions d�uros par an. Je crois pouvoir dire ce soir que oui,_nous avons respecté nos engagement� et · que nous continuerons à le fairei­puisque nous voterons dqns quel- _ ·

ques minutes âes taux d'impositions· identiques â ceux de 2016.

" Je remercié tous nos services et les consei(lers municipaux qui ont fait des coupes drastiquès sans pour autant couper les forces .v ives de La commune. Je suis ·extrêmement fier de ce què nous avons fait >l

Après la longue intervention dé François Gibaud, adjoint aux finan­ces·, le maire conduàit en s'adres­sant au_ public avec une certain_e compassion : (( Vous avez écouté les comptes avec beaucoup de sagesse. Pour beaucpup d'entre vous, c'est un petit peu du chinois. L'exercice -est fastidieux, mais il·faut le · ·

faire ... » ·

L'une envers la population et l'autre envers les commerçants. » Pour la population, il expliquait qu'un livret explicatif de 16 pages produit à 22 000 exem.:

. plaires était en cours d'élabora­tion. On y retrouvera toutes les modalités: sens de circulation, modifications, parkings, durée

cette délibération aura été ap- lonté du mnire et de toute prouvée, nous allons rencontrer l'équipe d'accompagner et les entreprises pour affiner le d'aider les commerçants, mal­planning. Lequel sera respecté. gré ces travaux. Ne rien faire, Les commerçants auront toujours c'est facile. On n'a pas de problè­la possibilité de s.e faire livrer. mes .... J 035 &OZ €

. des travaux, etc. Des panneaux d'informations seront égale-

Nous conserverons les places de Et le maire de conclure: «Je. vais stationnement handicapé. Après, faire une réflexion de Dracénois. dire qu'il nyaura pas de gêne, Nous allons très_certainement c'est faux. Mais on a essayé de rétrouver notre esplanade. Un

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C'est le montant globàl hors taxe des travaux d'aménagement du boulevard Clemenceau.

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L'info du jour 2

Des mesures et projets pour Draguignan Parmi les délibérations votées, ve-ndredi soir, en conseil municipal, bon nombre d'entre elles avaient trait au développement du centre-ville. Retour sur l'essentiel

Le marché non alimentaire·va·être déplacé A

mbiance sereine, vendredi soir au conseil municipal de Draguignan. Malgré

quelques petits problèmes de mi­cros et autres larsens en guise d'introduction, les débats ont été constructifs. Parmi la trentaine de délibéra­tions à l'ordre du jour, celle au­tour du déplacement du marché non alimentaire se plaçait au cœur des débats. Dans un souci de redynamisation du centre an­cien et d'homogénéité entre les marchés alimentaires et non ali­mentaires, la municipalité émet-· tait le vœu de déplacer le mar­ché de produits manufacturés des allées d'Azémar au-parking du Marché, sis entre la rue Jo­seph-Roumanille et le boulevard Jean-Jaurès, ainsi que sur la rue Pierre-Clément. Un déplacement prévu pour le 29 avril au plus tard.

Des tentatives précédentes "Le déplacemeni du marché fo­rain a toujours été un point sensi­ble", interpellait le conseiller d'opposition LR, Jean-Daniel San­toni. Arguant que "les deux der­nières tentatives se sont soldées par un échec." Et de poursuivre:

Le marché non-alimentaire des allées d'Azemar sera déplacé au plus tard le 29 avril prochain.

·"A titre d'anecdote, je rappelle qu'en 1990, l'hôtel de ville a été as­siégé par les forains en colère. C'est dire que ce point est particu­lièrement polémique. Si ce trans­fert est temporaire pour la durée des travaux sur le boulevard Cie-

· (Photo Michel Johner)

bio, répondait: ..-Votre remarque qu'on rappelle à la mémoire des est très certainement fondée. Je incidents qui se sont passés il y a pense que personne n'est fermé à 27 ans! Nous sommes là pour élu­cette expérimentation. Si l'annee dier le cas de chacun. Nous som­prochaine, il convient de redéli- nies là pour faire respecter la loi et bérer, nous verrons. Ce que jè re- l'ordre public. " Si le maire disait marque. dans ce que vous dites M. comprendre à la fois l'inquiétude .

menceau, nous vous suivrons. Santoni, c'est que lorsqu'une as- des forains, tout comme celle des Dans le cas contraire, nous v.ote- semblée souveraine délibère et commerçants soucieux du réamé­rons contre. ,, qu'elle a fait le nécessaire en terme nagement de 1' axe Clemenceau­Ce à quoi le maire, Richard Stram- de concertation, je trouve bizarre «ce boulevard obsolète et détruit

Contrat ·de revitalisation: <«Faire · revenir des, enseig.-ês en ceritre�Viile ,,: ..

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Le périmètre et les modalités du contrat périmètre étendu. Il faqt .de� priorités. Et : dé revitalisation artisanale et commer� ce-lle aujourd'hui, c'est de dynamiser les. ciale(èr�c) ont été approuvés à l'imani- secteurs définis potjr faire vedir ces ensei-' mité .. Sophie Dufour ·rappelait què l'ob- gnes. » . . jed:if de èe dispositif<< esfde fair:e 'revenir: .Et la· 1ère adjointe Christine Prémoselli dE:s enseignes dqn�le cefltte"ville.le diag- d'ajouter: "'c:�st toujoufs le problème _ nostic établi précise qu'aujourd'hui, nous quand on définit àn périmètre, il faut bien n'avons pas de cellules commercja/es adap- ·mettre une limite. ·Ce projet a. au moins -LE:. · té es poùr que celles-cis 'installent. Le Crac _ mérite d'être fait, Pour une fois qu'une mu·, ·a pôur but de remembrer ces cellule� pour nicipalit€ fàirqilelqùe chose dàns ce sens­offriraux enseignes: la possibilité' de s 'im.- là, pQ.ut redynamiser iii! éentre cincjen,- (tes planter da(ls des locatixildaptés.Pourmé- commerces ... » . .

·moire, la taille' moyenne des locaux es{de À noter que les modà.lités dé :cdriceri.a-70 m2. » · •

• · tiori adoptées conc�ment qotamment ror-,

au niveau des réseaux» -, ce n'était pas le cas de la remarque du conseiller d'opposition: «Je ne comprends pas du tout votre réaction... ,, Quant au conseiller d'opposition FN Alain Macke, il précisait: «Nous ne pouvons pas dir.e si la place du nouveau marché sera vraiment une bonne chose ou non. C'est pour cela que nous nous abstiendrons pour cette délibéra­tion." De son côté, Jean-Jacques Lion, conseiller d'opposition LR, précisait: "Dans les remarques de

'M. Santoni, il n'était p_as question d'un appel à la chienlit. Il était simplement nécessaire de faire ré­férence à cette histoire pour expli­quer pourquoi nous avons des ré� licences à voter pour ce projet. Parce que la mémoire d'un peuple, ça existe aussi. Ce n'était pas néga­tif ou un appel à la guerre civile ... " Et le maire de conclure: «J'es­père bien M. Lion... Qui vivra verra. Nous sommes tous en me­sure de voir si ceci est pertinent ou pas. Seule l'expérience pourra nous donner tort ou raison. " La délibération était adoptée mal­gré le vote contre du groupe LR et l'abstention du groupe Rassem­blement bleu marine.

MATTHIEU BESCOND [email protected]

·'Sur les interrogàtions d!i! M. Üpn.q�ant âu ganisation d'une réunion publique surie périmètre établi, l'élue·'répondait: «C�la · · sujet, ou ericore la possibilité donnéé am<:

. fait ùn. an que nous travaillons sur ce par-. · Dracénois de faire part de leurs sugges.:. couts commercial pour un périmètre cohé- tians sur un registre mis à �elir disposition Rénovation du parking èle la Victoire rent. Aujourd'hui, on_ ne peut pas avoir un à rhôtel de' ville�

'' . . · On est entrain de dessiner un Berlin Est et un Berlin Ouest

avec un tracé délimité en plein milieu de la ville " Jean-Jacques Lion, conseiller LR d'opposition.

cc Je ne pense pas que les gens parlent de Berlin Est ou de Berlin

Ouest sur ce sujet-là. C'est une curieuse référence. C'était quand même autre chose .. :•

Tout comme pour le boulevard Clem.enceat.� (lire ci-contre), le conseil était amené à voter la signature de marchés publics de travaux pour le parking de la Victoire. Les travaux consisteront notamment à mettre en conformité le parking en matière de sécurité incendie et de ventilation, mais aJ,Jssi d'accessibilité aux person11es à mobilité réduite.« Ce parking menaçait d'être fermé pour des raisons de sécurité. Il était devenu obsolète .. /[ n1y avait plus auctJne étanchéité, expliquait le maire. La.solutiorr .aurait été · de vendre l'ensemble des parkings, y compris le stationnement de surface à un prestataire .. Quand on voit le prix de l'heure dans des villes voisines, nous ne souhaitions pas le laisser à un prestataire. Pour une équipe municipale, c'eût été extrêmement confortable, mais pour l'usager; ça aurait été une autre paire de manche. Nous avons donc pris la décision d'augmenter le prix des tarifs, de garder nos parkings en régie et de les rafraîchir. Comme ça a été fait au parking des Musées, sous le tribunal.>> Sur les sept lots du marché public de travaux, quatre attributaires dracénois ont été désignés.

' Christine Prémoselli, première adjointe.

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L'info du jour 2

Une brasserie· pour· faire mousser le centre-ville! Draguignan Mariant pub et resto, l'enseigne Au bureau. devrait ouvrir d'ici cet été place du marché. Le 1er_ étage d'une fusée à gros enjeu lancée par la mairie pour· attirer les consommateurs

Pendant que les ri­deaux d'établisse­ments de bouche

emblématiques se ferment définitivement- en centre­ville (Le Verdon, La bras­-serie dracénoise ... ), et face à la voracité de grands restaurants de la périphérie, la màirie vient d'envoyer un signal pour le moins détonant..� Puisque, après avoir en­tretenu le plus grand flou durant de longs mols, c'est bien une brasserie franchisée qui va installer son zinc et sa cuisine dans l'ancienne. halle mar­chande, située place du marché.

Ouvert Jusqu'à 1. h du matfn l Au bureau, c'est le nom de cette grande chaîne déjà bien implantée aux quatre coins de la France. «Inspiré des pubs londo­niens, l'enseigne est née en 1989. À la fois pub, brasse� rie et restaurant, les éta­blissements proposent des animations et des décors différents tout au long de la journée, afin de trans­porter les consommateurs dans une ambiance authen­tique et chaleureuse» vante le site Internet. Tout un

La future brasserie franchisée Au bureau devrait ouvrir avant l'été sur la place du marché et créer une quin· zaine d'emplois loc�ux.

· ·(Photo Philippe Arnassan)

N

programme! A la carte, tapas, burger, croque-monsieur ou viande rouge. Le tout ar­rosé de bières et cocktails et rythmé par des anima-

tions diverses et variées. Un établissement qui de­vrait ouvrir d'ici l'été, sept jours sur sept et jusqu'à une heure du mat)n! Le choix de cette enseigne

i La halle marchandè �tait précédemment occupée par des étals de fromager, charcutier ou poissonn � Suite à leur expûlsion, ces marchands ont été relogés dans d'autres locaux, p acê du marché notamment. ·

+ (Photo doc-R.S.)

par la municipalité et le loyer modéré concédé est très significatif. «<l s'inscrit dans le circuit marchand principal (rue Cisson, place du marché,

Üf1l' il)1agine, du côté des : professionnels de débit .

dè boissons et de restau­r-ation alentour, placés sûr le même segment de � m�rché qu'Au bureau,

•. ,c;e;s�-un pe1,1 la: gû.eule de lobÔiS. Au Bar dùnîârch�; ,

qui va partagùsa ter­rasse avec la nou-velle brasserie, on parle même de �<trahison». <<On a été m,fs dêvant le fait· accom­pli. La Ville autaitau moins pu nous consulter. Sa déçision est connue de­pvis longtemps mais on s'est fait promene;. ,Nous redoutons des impàcts né­gatifs. Je souhaite.quand même bon courage à cette

. brasserie, mais vu sa taille, il va falloir qu'elle envoie du chiffre!)) Au Bâr Le Marigny, on·

·tempête au s'si contre l'ab-

République, Clemenceau), et la transformation de l'image du centre-ville. Cette brasserie est une loco­motive qui a pour but de créer un appel d'air, atti-

sence de concertation. <<Ah si, on va bientôt iece­vofr un mail de la tnairie! Ils ne 'viennent même.pas nous le dire en face. Pour­tant ça fait 18 ans qu'on

,est! à; Ils doivent jamais mettre les pieds slitla place pour avoir validé ce

_projet. Nous alions subir une baisse de chiffre d'af­faires et je redoute de de­voir licencier! )}

Il faut dynamiser cette place Plus modéré, le voisin du Bar des chasseurs, décrit ce projet comme auda­cieux_. Mais espère que ce n'est pas <<habiller Pierre en déshabillant Paul JJ • <<C'est vrai qu'il faut dyna­miser cetté place. À certai­nes heures c'est yide. Mais attention ayx retombées

rant d'autres grandes en­seignes (type H & M, Zara, Mango, Naturalia ... )" ana­lyse Christine Nicoletti, adjointe au commerce, en présentant ce projet.

Une quinzaine d'emplois Selon les étudès de la Ville, J'ambition d'iéi cinq ans pour ce secteur est l'ouverture de 20 à 40 nouveaux commerces et l'augmentation du chif­fre d'affaires mar_chand d'au moins 20 millions d'euros. Voilà qui a le mérite d'affir­mer un certain volonta­risme politique et de refu­ser le défaitisme. Mais de la coupe aux lèvres ... Outre l'inquiétude des professionnels (lire ci-des­sous), le pari demeure osé. Tablant sur un change­ment des habitudes des consommateurs et un cer­cle vertueux. En tous les cas, au regard de l'investissement con­senti par les banques (700 000 euros selon nos informations) et de la quinzaine d'emplois lo­caux créé, cette nouvelle brasserie arrive avec beauéoup de ... pression.

P. MACHINOT

économiques. J'espère que tout le monde sera ga­gnant)) Enfin, Antoine Jahan; pré­sident de l'association des commerçants' de cette

. ptace'du marché, pointe · 1 également le manque de· 1 communication de . la mai� � riè sur le dossie'r. << Mais la priorité est que la halle marchande ne reste pas

, vid� JJ. Et d'ajouter, sans se mouiller: t< Est-ce que la brasserie est une bonne idée ? Joker 1 Ça pourrait fonctionner, oui. Mais on aurait peut-être préféré une enseigne de culture, � textile ou artisanat JJ.

Avànt d'optimiser; <<Tout de même six commerçants se sont installés dernière­ment. C'est positif, il faut que ça continue dans l'in­térêt de tous)).

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4 La Marseillaise 1 Samedi 28 et dimanche 29 janvier 2017

PROVENCE

Un permis . . '

pour la halle marchande Cœur de ville

· Le pennis de construire du projet d'aménagement de . la halÎe marchande en res­taurant a été délivré.

Lemaireévoquel'aménage­mentdelaplacedumarché.

DRAGUIGNAN

Le permis de construire cancer· nant le projet d'aménagement de la halle marchande a été délivré le 16 janvier: n porte sur la ·modification des façades et l'aménagement de la halle marchande en restaurant de l'enseigne << Au bureau ». Se présen­tant comme inspiré des pubs londo­niens, les établissements << Au bu­reau)) se veulent à la fois pub, brasse­rie et restaurant.

La partie accueil dù public est prévue au rez-de-chaussée (136,SO m2 de surface· de vente). n y a deux ter-· rasses extérieures. La première ouvre sur la place du marché pour une surface de 71,60 m2 et 52 places. Là seconde ouvre sur la rue des vieilles halles pour une surface de 40,70miet38places.

Répondant à nos sollicitatio�, le maire M. Strambio et les adjointes au commerceetàl'économieMmesNic­coletti et Dufour ont accepté d'évo­quer le dossier de la place du marché.

Mme Dufour explique que le dia­gnostic réalisé dans le cadre de la dé­marche de Projet urbain global poin­tait le déficit d'enseignes pour soute- . nir l'attractivité. du cŒur de ville. Ce­la a conduit à la définition d'un plan d'actions portant notammentl'ambi­tion de conforter le positionnement de la place du marché sur les métiers de bouche. L'inStallation d'une en­seigne de restauration était préconi-

. sée pour servir de locomotive à la dé· marche. L a halle marchande a alors été identifiée au regard de la surface disponible et de sa faible activité.

Les adjointes soulignent que la volonté de l'enseigne «Au bureau» de

s'implanter soit à Draguignan soit à Trans-n'a été coimue qu'après cette phase. Elles. ajoutent que l'équipe municipale préférait que l'enseigne s'installe en centre-ville plutôt que dans une zone com merciale.

« n faut bien comprendre que c'est huit mois de négociation pour

Jaire venir une enseigne. Et après faut qu'ils trouvent des banqzœs ces gens là ! C'est difficile, surtout en début de _ plan d'actions, de trouver desfinan­œurs qui prennent le risque de mettre 700 000 euros sur la place du mar­ché ! n explique Sophie Du/our qui ajoute 11 Et çq va créer de 15 à 20 .em- . pwis kJcauxaudémarrage !».

Concernant les .terrasses exis­tantes sur la place du marché, Mrhe Niccoletti indique que les 4 établis·­senïents auront la même surface. «Au départ, il n'yavaitquedeuxcom­merces sur cette terrasse. Quand un troisième s'est installé, on a partagé équitablement les surfaçes. Bientôt, il y en aura un quatrième et on fait pa­reil», indique Sophie Dufour préci­sant que les quelques tables dédiées à la pizzeria resteront.

Répondant à nos questions, le maire, M. Strambio explique que la volonté de renforcer l'attractivité du cœur de ville se traduira sui- la place du marché par des travaux d'éclai­ragedèscetteannéeet qu'uneopéra­tian de réaménagement est prévue vers la fin de l amandature.

n précise qu'une concerta­tion sera menée avec les riverains sur les choix d'aménagements de la place de marché. Une concerta­

. tian où toutes les possibilités pour­ront être évoquées dans le cadre du respect des ·règles d'urbanisme (pé­rimètre bàtiment de France). Bref, l'aménagement de la place du mar­ché semble ouvrir la voie à des évo­lutions pouvant être constructivès pour tous dans l a limite du possible. Une perspective à noter car certains semblent d'autant plus redouter l'arrivée d'une enseigne nationale qu'ils expliquent manquer d'infor­mation sur l'avenir: D.P.

-un p.ennisdeconstruireconcernantle projet d'aménagement dela halle marchande en restaurant de renseigne«Au:t>ureau» à été délivré. PHoTo oP. ·

Les.adbéreiÎtsdel'Institutd'bistoire sociale de la CGT après l'assemblée générale. PHOTOtt

Mémoire vive pour· ordonner .la lutte Initiatives

L1nstitut d'histoire sociale · (IHS)de laCGTtenaitjeu- .

di soir son assemblée gêné­. rale à la BOurse du travail

de Toulon

Bilanaprèsquatreans d'exerdceetprospective surlesactionsrestantàme-. nersurledépartement.· Avetdesinitiativesd'ores etdéjàprogramm�pou,r 2017et2018.

VAR

« L'Institut d'histoire sociale de la CGT a aujourd'hui quatre ans d'existence et a déjà mené plusieurs batailles en travaillant sur l'his­toire du monde ouvrier>>, commence Alain Seri-e. L'assemblée générale vient de prendre fin dans la grande · salle de la Bourse du travail et, avant de rejoindre ses camarades autour d'un pot de l'amitié comba­tive, le-président de l'lliS expose de­vant la presse les projets à venir.

Avant" d'entrer dans le détail de toutes les initiatives prévues pour l'année 2017, et même une partie de 2018, le militant syndical convoque l'historien américain · Howard

Zinn pour une citation qui montre toute l'importance de se réappro­prier l'histoire qui est la nôtre au risque, sans quoi, de subir le présent

· sans savoir de quoi ce dernier est 1e frUit : « Tant que· les lapins n'auront pas d'historien, l'histo_ire sera racon­tée par les chasseurs», rappelle donc Alain Serre.

Lecombatdesndneursde - ba�e

�.

·Au programme donc, pour com­mencer, une conférence prévue pour le mois de septembre sur l'histoire des conflits sociaux. De ceux qui ont per;mis les grandes conquêtes ·dont tout le monde bénéficie aujourd'hui, sans forcément connaître les luttes menées par nos aînés pour les arra­cher: «A une époque où les droits so­ciauxetles statuts sontendanger,œse­ra pour nous l'occasion de revenir par exemple sur la manière dont le rapport de force$ s'est établipour conquérir la

-Sécurité sociale. Mais aussi comment agir aujourd'hui pour la défendre», explique le président de l'lliS·. C'est d'ailleurs le principe même de l'Ins­titut que de jetèr des ponts entre cet hier combatif et un avenir de progrès social encore à construire : « Nous sommes des passeurs de mémoire. Nous avons beaucoup travaillé sur le passé pour aider à comprendre l'ac­tualitéetréjléchiràdemain»,reprend lemilitantsyndical.

«Pour savoir où l'on va, il faut

se souvenir d'où l'on vient. C'est pour toutes ces raisons que l'on va organiser aussi, à Brignoles, une conférence retraçant la vie et les conditions de travail des mineurs de bauxite du département», conti: nue-t-iL Un événement qui com­prend également une visite organi­sée du Musée des Gueules rouges, à Tourves. « Ce sera l'occasion de revenir sur une page d'histoire so­

ciale t"rès importante qui s'est dérou­lée dans le Var. » Tout un pan de mé­moire, lui aussi, certainement très riche en termes de combat syndi­cal pour i'obtention de nouveaux droits.

Autre grande invitation lan­cée au public varois pour le prin­temps, une projection-débat au­tour du film La Sociale, à l'Hélice (la salle toulonJ.1.aise de la Fédéra­tion des oeuvres laïques). Un docu­

. men taire qui raconte la naissance il y a 70 ans de la Securité sociale sous l'impulsion du mouvement ouvrier et de son évolution dans une société de plus en plus mon­dialisée... << Ça permettra de rev.e­nir sur la nécessité de défendre cette grande conquête sociale. »

Parmi les autres grands pro­jets portés par l'IHS, Alain Serre évoque également« une grande ini­tiative ouverte à tous » destinée à marquer le soixantième anniver­saire de Mai 68: '1111erry Turpin

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8 La MarselUaise 1 Mercredi 14 décembre 2016

PROVENCE

·La perspective du musée. des beaux-arts Centre-ville

Présentation du Projet sdentifique, culturel et éducatif avant de lancer le concours d'architectes.

Laculturecommelevierde développement urbain.

DRAGUIGNAN

Une réunion de présentation du projet de futur musée munici­pal a rassemblé les élus lundi soir. Un« projet phare de la mandature » au ménie titre que le réaménage­ment du boulevard Clemenceau se­lon le maire, M. Strambio. Ces deux chantiers ont en effet pour objet de

· contribuer au repositionnement du centre· ville historique pour ren­forcer son attractivité au cœur du territoire. L'enjeu est de soutenir le rayonnement de la cité par une po­litique culturelle et patrimoniale aussi remarquable que remarquée. · fi est aussi de contribuer à une ré­génération du fonctionnement ur­bain dans le centre historique.

« Ce n'est pas un caprice, c'est un projet à mettre en dynamique », a èxpliqué le maire. Adjointe â lâ culture, Mme Leroux a souligné l'enjeu stratégique que constitue ­un projet à fort effet de levier : « Un euro dans la culture fait trois euros dans le marché économique.)) C'est cette volonté politique de mobiliser la richessç culturelle de l'histoire de la cité pour régénérer l'identité du cœur de ville qui a conduit à dé­velopper un projet de restructura­tion du musée municipal justifiant du recrutement d'un conservateur du patrimoine, Grégoire Hailé. Ce­lui-ci a dressé un état des lieux du musée pour établir le Projet scien­tifique, culturel et éducatif (PSCE) qui fixe le cap pour la conception de lafuture structuremuséale.

C'est ce document qui a été pré­senté aux élus et à la presse lundi soir. Sans entrer dans le détail du PSCE, on notera qu'il identifie les potentialités du bâtiment pour dé-

terminer un projet aussi attentif aux publics qu'à la valorisation des collections.

Avec le soutien du maire, le conservateur prône un projet de musée désormais dénommé « des beaux-arts )) pour le singulariser

· de l'offre muséale existant en ré­gion. La qualité des peintures des XVIIe, XVIIIe, XIX.e et début XXe est en effet une opportunité. Elle se conjugue toutefois avec une col­lection dorit la diversité permet­

- tra de ponctuer la visite de« curio-sités )) de nature à soutenir l'inté­rêt des publics. La présentation du conservateur a été suivie de celles du cabinet de programmistes (Phi­lippon-Lichnerowicz) retenu en amoqt du concours d'architectes. ·

Les intervenants ont notam­ment indiqué que l'histoire du bâ­timent (couvent des Ursulines, puis palais d'été de l'évêque du Bellay, puis Caisse d'épargne, puis bibliothèque) a pu laisser des traces dont la révélation lors de la rénovation participera du projet muséal. fis ont souligné l'i.i:npor­tance de disposer d'espaces exté­rieurs attractifs pour les publics. Idem pour l'inscription du musée dans le tissu urbain (rénovation rue du Combat). A noter que le pro­jet prévoit l'aménagement en jar­din de l'actuel square Mozart ... Lieu qui a fait l'objet de multiples aménagements ces dernières dé­cennies sans pour autant jamais réussir à s'iDscrire· de manière sa­tisfaisante dans le parcours ur-baindu centre-ville. ·

-

Concernant le calendrier, le projet doit être présenté le 22 dé· cembre à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) qui mobilise l'architecte conseil des musées de France pour accompa· gner l'opération. Le concours d'ar­chitectes doit être lancé le 23 dé­cembre. L'État soutient financiè­rement les différentes phases du projet. Le maire a le soutien du Conseil régional et les démarches sont engagées pour bénéficier de celui du Conseil départemental. D.P.

Unconcoursd'architectesdoitêtre lancésurl'aménagementdu musée. PHOTO OR

Lesmllitantsdel1ndecosa-cGTavaientintégrélecomitédesusagersdel'eauquis'étaitconsUtuéendébutd'année. PHOTO OR

L'Indecosa ne renon.ce pas à une gestion publique de l'eau �au potable

Dans la perspective de la ·

fin du contrat actuel d'af­fermage,le conseil muni­cipal a finalement opté, fin octobre, pour une socié­t éœécononlienŒDrre� rn op).

L'indecosa-cGr 83de­mandeaumairedeccrevoir sa position>> afin d'opter pourwterégiemunidpale, initialement envisagée.

LA SEYNE

«Nous sommes une association de défense des consommateurs et par-là même. de dlfense des usagers ch l'eau. >)Le secrétaire général de l'lndecosa-CGT 83, Gérard Casola­ri, replace ainsi l'action engagée dans son contexte pour rappeler sa «position de principe )) : « Un re­tour à une régie de l'eau est le seul choix possible.)) fi prône d'ailleurs la créationd'un«grandservtce pu­blic national ch l 'eau et dé l'assai­nissement».

. A La Seyne comme ailleurs le :débatautourde«.ceblencommun», qui « n'est pas une marchandise », n'est donc pas nouveau, mais si la question focalise aujourd'hui l'at­tention dàns la deuxième ville du Var, c'est parce que la municipa­lité (PS-gauche unie) s'est finale­ment prononcée, le 24 octobre der­nier, pour une gestion de l'eau po·

table par le biais d'une Semop (So­ciété d'économie mixte à opération unique). Elle abandonne ains� le projet d'un retour à une régie muni­cipale dès la fin du contrat d'affer· mage avec la Seerc, en octobre 2017.

Le conseiller municipalRobert Teisseire (PCF), qui avait porté le projet de régie municipale de l'eau, avait alors invoq_ué les conclusions d'un audit, mais également la dif· fi.culté pour la Ville pour l'obten­tion d'un crédit ainsi que le trans· fert programmé de la compétence à la communauté d'agglomération_ (d'ici 2020). « Dans le conœxte qui nous est imposé. l'option ch la Se· mop nous paraft .la seule satisfai­sante pour mettre à exécution nos in­térêts politiques favorables aux usa­gers )), avait-il justifié accordant au cours des échanges avec l'oppo­sition qu'il s'était montré « sans doute plus pragmatique que dogma­tique».

LeparteuartatpubUc-privé dansleco�teur

Quoi qu'il en soit, les militants de l'lndecosa-CGT 83 contestent les arguinents avancés par l'élu, et demandent par conséquent - par courrier daté de ce lundi 12 dé­cembre- au maire Marc Vuillemot '(PS) de « revoir sa position )). fis in­diquent dans le même temps ne pas avoir pu obtenir « les éléments de l'expertise )) (sur laquelle s'appuie l'option de la Semop) qu'ils avaient réclamés.

L'association de défense des consommateurs conteste d'abord le fait que la régie municipale ap­paraisse comme « une solution

onéreuse ». Selon elle, en effet, le contraire est démontré dans les villes qui gèrent la distribution de l'eau de cette façon.

Parmi les militants de l'Inde· cosa, André Cheinet reconnaît que la_ situation financière de La Seyne est certes« complexe», pour autant, souligne-t-il notamment:« Les bud· gets des services des eaux sont excé· dentaires. ) ) fi ne reçoit pas non plus le motif lié au transfert de la compé­tence â Toulon Provence Méditer­ranée, avançant que dans ce cadre, «il y a reprise du système existant».

fi fustige surtout le partena· riat public-privé constitutif d'une Semop, modèle q�'il qualifie de << bombe à retarchment ))_ Selon lui, << c'est le direcœur général isstt du privé qui gérera réellement la socié· té)). Dans les faits, dit·il, la minorité de blocage (la part de la Ville) pour· rait difficilement s'exercer, il ba­layeainsil'idéed'«unemaîtriseren­forcéech la Ville)).

Le mode de gestion fait en outre craindre à Marc Louis, secrétaire général de l'Union locale de La Seyne, «une dégradation des garan­ties,des salariés>) (ceux de la Seerc repris conformément à la loi).

Ce dernier regrette surtout que l'Indecosa-CGT - qui faisa).t pour· tant partie du comité d'usagers créé dans cette perspective.- n'ait pas été associée à la concertation. fi s'interroge donc: « Comment la dis· tribution sera+elle assurée ? A quel tarif?»

A défaut d'eau claire, le sujet n'a manifestement pas fini de faire couler de ... l'encre. I,aurenceArtaud

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Vendredi 4 novembre 2016 /La MarseWaise 3

-PROVENCE

La colère de l'intersyndicale va une nouvelle fois s'exprimer face à l'antenne varoise de l'Agence.régionaledesanté, avenue Lazare Carnot. ARcHIVESL.M

Pronostic vital engagé pourla santé varoise Social

L'intersyndicale CGT. FO et Sud appelle à décliner loca­lement lajoumée d'action nationale dont l'objectif est de dénoncer l'austérité qui pourrait frapper le domaine dela santé.

Un rassemblement mar­cli8novemb reestprogram­médevantl'antennetou­lonnaisede 11\gencerégio­nalede santé. Histoire de dénoncer une dégradation qui va crescendo.

C'est une sirène d'alarme qui ré­sonne depuis pas mal de temps, mais chaque fois, le niveau sonore sem ble augmenter. Là santé va mal. Dans le Var comme partout ailleurs. C'est d'ailleurs un appel national que re­laient les syndicats CGT, FO et Sud localement. Un rassemblement est prévu mardi 8 novembre (10h30) devant l'antenne toulonnaise de l'Agence ré-gionale de santé (ARS).

Ce qui est une nouvelle fois mon­tré du doigt, ce sont les moyens. Ou plutôt leur défaut. Et ça ne va pas en ·s'arrangeant... Se profile à l'horizon un Projet de loi de finances de la Sé­curité sociale (PLFSS) qui inquiète énormément les acteurs de la sail té, publique comme privée. En débat au Parlement, ce PLFSS, selon Isabelle

Godard, responsable de l'Union syn­dicale départementale (USD) Santé CGT, «ne répond en rien aux besoins des citoyens pour une santé de quali­té pour toutes et tous avec u·n accès de proximité».Etcen'estqueledébut.

Désertification médicale et conditionsdetravaü

Car plus globalement, c'est la «politique d'optimisation, de restrùc­turation et de désertification» qui est dénoncée. «L'accès, la proximité, la qualité et la gratuité des soins ne sont plus garantis.» Sur la déSertifica­tion de l'offre de soins, si le Var à pu sembler être préservé jusqu'à pré­sent, les signes ne sont pas franche­ment favorables à ·ce que cela conti­nue. L'ordre des médecinS varois y va même de son avertissement après

la publication d'une étude de son conseil départemental (CDOM-83) concernant la médecine libérale.

Ce qui est vrai pour le libéral ne l'est pas moins pour l'offre publique, comme le fait remarquer Manon Magagnosc, responsable CGT au Centre hospitalier intercommu­nal Toulon-La Seyne (Chits): «Pour la réanimation par exemple, on est bien en dessous des besoins du dépar- ·

tement. Et certains patients spnt en­voyés à Nice, Montpellier; même Gre- . noble ... »

Forcément, face une telle situa­tion, les conditions de travail ne vont pas en s'améliorant. Loin de là. «Les économies drastiques et les réor­ganisations entraînent des charges de travail qui s'intensifient, un sen­timent de mal faire son travail, et

l'explosion de burncout chez le per­sonnel», note l'USD. «Et quand les conditions de travail sont de plus en plus difficiles, le service rendu _est de moins en moins bon», lâche Manon Magagnosc.

Sur ces sujets, sans oublier ce­lui de la protection sociale, une autre source d'angoisse saisit Isa­

' bene Godard: « Ce que d,isent les can­-didats à la prochaine élection prési­dentielle n'est pas de nature à nous rassurer. Quand on a besoin de nous, après les attentats, notre travail est foi:midable. Mais on redevient vite de · "simples" fonction-naires ... » Et ce qu'entend la responsable CGT «ne laisse pas présager un avenir soli-qaire ... » ·

RomainAlcaraz ra/caraz@lamarseillais_e.fr

Le Groupement hospitalier de territoire dans le vis.�ur • On les appelle aussi(et même davantage)les GHT. Un acronyme qui est perçu, pour beaucoup, comme une menace: Manon Magagnosc est de ceux-là. La responsable de la CGT du Centre ·hospitalier intercommunal" Toulon-La Seyne (Chits) est concernée à plÙs d'un titre par la création de ces GHT car c'est en effet le Chits qui est l'établissement support du groupement varois.

·

«Le seul objectif du GHT, commence la syndicaliste, c'est l'économle qu'ilpeut générer. En gros, il est censé nous donner

encore moins de moyens pour faire davantage.>> Avec, comme but·

à atteindre, la suppression de 22 000 postes dans le cadre du plan triennal.

Matenùtésdansleviseur Mis en place depuis le

1er juille( le GHT du Var doit produire,avant lafinde l'année, un

·projet médical partagé avec tous les établissements concernés. Et si, aujourd'hui, le projet est encore une coquine vide, ce qui inquiète encore Manon Magagnosc, c'est ce qui arrive. «Les instances sont en cours de création, et les syndicats-

ne sont même plus conviés, ils sont · seulement informés. »En gros, «la direction qonnera les grandes lignes, et elleferaceqû�elle veut ensuite».

Sont dans le viseur, selon la CGT, les services supports (restauration, ménage des parties communes ... ) dans un premier temps, mais très vite, ce serontles services de soins. «Les maternités de Hyères et de Brignoles sont clairement sur la sellette», soupire la responsable dela Centrale. Et la surcharge d'activité que cela donnera à Sainte-Musse «on ne sera pas capables de l 'assumer.». RA

DRAGUIGNAN Le chantier de

la concertation -avant les travaux du bd Clemenceau

La réunion d'information suries choix d'aménagement du boulevard Clemenceau s'est déroulée mercredi soir dans un climat serein. Dédiée aux riverains, cette réunion a rassemblé une soixantaine de

' commerçants et d'hab�tants. Concernant le volet technique, on retiendra d'abord que le principe

· d'aménagement du boulevard est èn2 fois 1 voie dédiées aux auto mo biles (l'une montante l'autre descendante) avec bandes cyclables auxquelles s'ajoutent une voie pour le stationnemerl.t automobile. La réduction de la surface dédiée aux voitures se traduit par la création de larges espaces sur des trottoirs arborés (les pins étant remplacés par des platanes).

·

Les travaux prévus pour débuter début janvier 2017 sont désormais programmés vers avril-mai: ·

Le maire a expliqué que ce report était dû au nécessaire redimensionnement du réseau pluvial sous le boulevard afin de répondre aux besoins futurs en prévision d'une révision du PPRI dans 5 ou 6 ans. L'idée était

-d'anticiper pour faire en sorte que les riverains n'aient pas à supporter le désagrément de nouveaux travaux. La réunion validant les solutions retenues s'est tenue le 20 octobre avec les.services de l'État. Le cahier des charges de l'aménagement du boulevard doit être terminé en vue d'une publication des marchés au 15 décembre 2016. Avant cette date, une réunion de concertation sur les choix de matériaux aura lieu. Lecahierdes charges comprendra plusieurs options et tranches conditionneUes dont les réalisations seront décidées après l'ouverture de plis èn fonction du montant des offres. Le coût est estimé entre 2,8 et 3,5 millions d'euros, auxquels il faut désormais ajouter 1 million d'euros pour l'aménagement du pluvial.

<<On commence par notre vitrine alors faut pas se manquer» Le maire a souligné que l'importance du coût illustrait la volonté municipale de restaurer l'attractivité.ducœurde ville: «Avec le boulevard, on commence p(J.r notre vitrine.Alorsfautpasse manquer.» · Dans le souci de poser le cadre d'un dialogue aussi constructif que continu avec les riverains, un cycle de réunions de concertation (tous les 15jours)débuterale23 novembre -pour anticiper les impacts et prendre en compte toutes les obligations (clientèle, livraison ... ) enam_ont des tra�aux. D'autre part, le conseiller municipalM. Vigier a été désigné comme élu référent

. qhargé d'intervenir afin de régler les problèmes pouvant se poser au quotidien durant les travaux. Ces dernières annonces sont d'autant plus notables qu'elles dénotent d'une volanté de dialogue n'ayant pas été altérée par la visibilité des expressions de grogne de certains commerçants qui a pris comme un caractère récurrent ces derniers temps. D.P.

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L'info du jour 2

�-

Concertations en vue de la . . . .

transformation du <<Clem·)) Draguignan-Mercredi soir, la

municipalité organisait une réunion publique sur le lifting

boulevard Clemenceau. Un point d'étape et un moyen

d'apaiser les inquiétudes

L e premier coup de pio- stockage des eaux- sous la che n'a pas encore été surface du boulevard. Ce ré­asséné et, pourtant, les ceptacle de deux mètres sur

travaux du (( Clem >> font déjà' deux récoltera les eaux _de grand bruit. Un raffut que pluie qui ruissellent actuel­la municipalité aimerait bien lement jusqu'au pied ·des faire taire tàndis que les élus commerces les jours de se désolent qu'«une -mino- grosses intempéries. rité d'esprits chagrins fasse Richard Strambio, défend beaucoup de bruit pour pas cette décision au nom du grand-chose.» travail bien fait: "'Certes, Cette tentative de rétablir nous reculons d'environ deux le silence et de s'expliquer mois le début des travaux, avec les mécontents s'est mais pour que le résultat soit traduite par une réunion pu- pérenne. n n'était pas ques- .

blique, à l'espace Saint-E:iru- tion de se hâter, de faire des · péry, mercredi soir. choses rapidemen� pour qu'il

Le maire, Richard Strambio, faille y revenir dans cinq ou et une partie de ses adjoints · dix ans. » ont ainsi présenté la version (quasi) définitive du boule- Renouer le clla�ué vard de demain et exposé D'ici au commencement des le nouveau calendrier du chantier.

Quand le pluvial s'tnvite Les travaux dureront bien une dizaine de mois, comme annoncé initialement. Toute­fois;- ils ne démarreront qu'au printemps prochain, et pas dès le début d'année comme cela était espéré. En cause, une révision du plan de prévention du ris­que inondation (PPRI) qui va aboutir à l'implantation d'un cadre - un dispositif de

travaux, la mairie organisera des réunions de phasage, toutes les deux semaines, à compter du 23 novembre: �our que chacun ait son mot à dire et puisse faire part de ses observations. «Ce boulevard est notre vi­trine et l'investissement fi­nancierm est très important. D'autres artères, ou encore les écoles auraient pu en bé­_néficier», a fait remarquer_

.le maire. Alors, quitte à faire cette dépense, autant le faire en bonne intelligence. Par ailleurs, Alain Vigier;

La prochaine version du boulevard Clemenceau continue de s'affiner alors que le début des travaux a été reporté de quelques semaines.

· · (Photos: P. Arnassan et F. Tétaz)

conseiller municipal, a été nommé référent auprès des administrés pour répondre à leurs questions.en dehors des réunions -de phqsage (2). L'ancien entrepreneur s'est engagé à répondre sous deux ou trois heures, au nom de la proximité et de la réactivité. Voire ...

C. MALLET 1 -Pouru� projet qui se chiffre entre 2,8 et 3, 5 millions d'euros, les aides se répartissenttelles que: 1,1 million d'euros à la charge de l'État, 450 000 € pour le Conseil départemental, entre 300 000€ et 500 000€ pris sur le fond de concours de la Communauté d' agglo. 2-Les questions peuvent être envoyées par courrier à la Direction générale des seiVices : PUG, 28 rue Georges-Cisson. Ou, via mail à travauxclemenceau@vill9-'draguignan.fr

Repères • En ce moment· Finalisation du cahier des chargés.

• 15 décembre 2016 Publication du marché.

• 10 février 2017 Réception des offre_s.

• 24 mars 2017 · Attribution du marché.

• Avril - mai 2017 Préparation et début des travaux.

Le maire (ze à gauche) était entouré de plusieurs de ses adjoints. Notamment, Fréderic Marcel (à droite}, délégué aux projets urbains globaux, et Alain Vigier (2e à droite}, conseiller municipal nommé référent des travaux sur le boulevard Clemenceau.

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Draguignan var-matin

Jeudi 27 octobre 2016 4

Clemenceau: inquiétude chez les commerçants · Draguignan A quoi va. ressembler demain l'artère principale de la ville ?.Usagers et riverains se posent la question à 3 mois des travaux. Le maire a annoncé une réunion le 2 novembre ·

L e boulevard Clemen­ceau, vous ne le ver­rez bientôt plus

comme avant... Mais en­core faudrait-il savoir à quoi il ressemblera de­main. Les Dracénois, tout comme les commerçants, n'en ont toujours pas la moindre idée. Et ce n'est pas faute de solliciter les services compétents en mairie (1)! À tel point que l'association l'Esplanade s'interroge, s'inquiète. "Cette réhabilitation est-elle toujours d'actualité?" (voir par ailleurs).

Manque de communication Depùis septembre, elle a adressé plusieurs cour� ri ers pour connaître l'avan­cement du projet et solli­cité une réupion à cet effet. En vain jusqu'en début de semaine.

Grandes "lignes.

La visite du centre

II faut dire que depuis la présentation des différents scénarios au printemps dernier, aucune réunion de concertation n'a eu lieu. Difficile donc, à moins de trois mois du lancement de la première tranche de travaux, d'affirmer que le timing sera respecté. "Nous n'avons toujours pas été consultés quant au choix du projet définitif,, rappelle l'association Esplanade qui attend également d'être as­sociée aux groupes de tra­vail autour de thèmes comme la technologie, la sonorisation, .la sécurité. En juin dernier, quatre scé­narios provisoires ont été évoqués en réunion publi-

Quel sera le nouveau visage du boulevard Clemenceau 7 les commerçants sollicitent en vain une réponse. (Photo A. Lebel)

ancien réalisée, vendredi matin, par les autorités da.ns le cadre du projet urbain global (notre é�tiondu 22octobœ)a notamment permis de lever un éventuel doute des commerçants: l'aménagement du boulevard Clemenceau est toujours d'actualité. Et le début des travaux de cet axe centre de la ville est indiqué pour le premier trimestre 2017. Par ailleurs, selon les

-

étapes de concertation publique les élus 'se sont prononcés le 29 août dernier en faveur de l'option 1, à savoir une 2x1 voie avec stationnement unilatéral et conservation de · certains arbres existants. De grandes lignes qui pour autant ne permettent toujours pas­de se faire une idée . précise de ce que sera que au complexe Saint­

Exupéry. Devant une salle comble, la seule certitude quant au nouveau visage du boulevard portait sur la création d'une 2xl voies, d'une piste cyclable, de lar­ges' trottoirs et la suppres­sion du terre-plein central.

. Le·ll octobre dernier, tou­jours sans réponse con­crète, l'association (qui rassembl� 40 commer­çants du boulevard) a donc réitéré sa demande

de concertatior;t auprès de la municipalité. "Nos adhérents se sont dé­placés lors de la présenta­tion des différents projets mais jusqu'à présent.notre avis n'a nullement été solli­cité malgré ce qui avait été annoncé "• indique-t-elle dans ce courrier. "Nous émettons de forts doutes quant à la mise en place de trottoirs trop larges, la sup­pression de trop de places de stationnements. Il est

d'autre part nécessaire . d'avoir un boulevard arboré pour ne pas être déserté en été par les passants faute d'ombre "• ajoute-t-elle. Autre sujet d'importance: les différentes pqases de travaux. Et quid des axes de contournement de la ville? Là encore c'est le plus grand flou ... "Nous ne souhaitons qu'aider à cons­truire un projet. Pourquoi la muniCipalité n'apporte+ elle aucune réponse?».

Et une commerçante du boulevard d'ajouter: «Sou­vent on nous reproche d'être mécontents ... Mais nous ne demandons qu'une réunion pour être informé!" " Il y a un réel manque de communication, de consi­dération "• déplore un com­merçant. "Si le projet a pris du re­tard, qu'on nous le disef .. , ajoute un autre qui rap­pelle que tout le centre­ville va être impacté et que

· demain cet axe central de la ville ...

certains commerces de- · vront prendre des dispo­sitions en. fonction du ca­lendrier des travaux. Diffi­cile à envisager lorsque la communication est inter­rompu.e. .. E.E. 1. Sollicitée à plusieurs reprises ces trois dernières semaines, l'équipe municipale n'a donné suite à nos demandes d'interview.

_Réu�ion ·publique ·et questionnaire : tout vient ·à point ... · Nous aussi, nous avons adressé, depuis deux semaines, de multiples sollicitations 'aux élus pour obtenir quelques éclaircissements concernant .les aménagements du bou­levard. Sans sùccès. Il demeure que le maire, Richàrd Stramb�o. vient d'adresser un courrier aux riverains, commerces, professions libéràles, et autres : «Comme suite aux réunions, tables rondes, enquête clien­tèle, concertation p1,.1bliqite, et grâce au soutien finan­cier de l'Etat et du conseil départemental, nous voilà coTJformément à nos engagements pour conforter Dragui­gnan comme cœur de ville, cœur de territo'ire, prêts à en­gager cet aménagement nécessaire et attendu du boule-

• vard Clemenceau. · · (,) Outres les actions prévues au tjtre du Projet Urbain Glo­� bal dont entre autres, la place du Marchl et la rénovation

du parking Victoire, le boulevard Clemenceaù va faire l'objet.d'une attention toute particulière.

+ Cet axe principal et très symbolique, va faire l'objet de

travaux importants et ceci, dès 1� premier trimestre 2017. jusqÜ'au dern{er trimestre.

· . · '

Le montant des travaux est estimé à environ 2, 75 à 3,5 millions d'euros hors taxe, suivant·les choix des revête-. ments. · J'ai souhaité que cet aménagement vous soit présenté, en · avant-première, car vous êtes les premiers concernés · par votre'présence sur oti à proximité du boulevard. Il est vrai que pendant quelques mois, les travaux vont ca11ser du bruit, de la poussière et des problèmes de cir­culation. Mais tous ces efforts, j'en suis sûr, ne seront pa,s vains cas le résultat sera à la mesure des moyens mis ·en œuvre. . Afin que vous puissiez découvrir l'ensemble du disposi­tif èt notamment de l'option choisie de ·circulation, une rencontre est organisée mercredi 2 novembre à 19 h,

sali� Malraux, au complexe Saint-Exupéry. .

D'ores et déjà, un questioimaire a été envoyé par mail ou

par courrier afin de connaître aux mieux vos contraintes de livraisons pour: les commerçants ou d'usages pour les riverains.

· Il est ainsi nécessaire de prendre en compte d'éventuels travaux personnels sur le.boulevard ou à proximité im-médiate.

· Cette �:ollecte d'informations sera vitale pour organiser le chantier en phases afin de ne pas pénaliser vos acti-vités.

-

J'ai demandé aux services techniques d'être à votre écoute permanente et, à cet effet, nous organiserons des rencontres thématiques et des informations sur le chan­tier. · L.a première. aura lieu mer�;redi 23 novembre à 19 h,

. salle des Cordeliers en mairie, au cours de laquelle vous seront présentés le choix des matériaux retenus et les dif­. férentes phases du chantier. Sans l'attente du plaisir de. vous·rencontrer .......

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var-matin

Samedi 22 octobre 2016 3

11tre de tOutes les attentions Mêler commerces de proximité et grandes enseigneS

Arrivé place du Marché, le préfet ne peut . ,.,..,,-------­

dissimuler sa surprise: .. Mais il n y a pres­que pas d'enseignes nationales alors ... Pas de trusts?". Échange de regards (gênés?) entre élus. «En effet, mais la plq.ce .du Marché est en pleine transformation. Plusieurs petits com­merces de bouche y ont ouvert récemment, lui indique Frédéric Marcel, conseiller mu­nicipal délégué aux projets urbains glo­baux et président de la SAEIM. Dans les lo­caux vacants, il est prévu. d'installer des en­seignes nationales (},'habillement. P()ur équilibrer l'offre"· Il ne donne cependant aucun détail concernant lesdites bouti­ques. En revanche; il revient sur le projet de la halle marchande, dont les locataires ont ré­cemment été priés de rendre leurs étals . ... Jci, nous souhaitons voir s'ouvrir une br:as­serie .. Qu'elle appartienne à une grande chaîne· OU pas. L'idée est s.implement de créer de l'animation en soirée, ce dont man­que cruellement cette place.»

Besoin de faire des choix ville, le choix des magasins est fondamen­tal. Tous ne se valent pas_ et ont forcément une conséquence sur la population", lâche-. t-il.

gnes et fait même remarquer .-,..----,:=o-..,--,--�-:--:�--,---:c-......,.,-..,.,..,�,-----,

Car, les partenaires en sont persuadés, la mixité commerciale constitue un outil de redynamisation incontournable. Pour Jean­Luc Videlaine, il s'agit même d'une des préoccupations principales . ... Dans une

Il semble toutefois confiant en la capacité de la mairie à choisir les «bonnes>> ensei-

que «tous les marchands qui viennent d'ouvrir leur com­merce de bouche ont vraiment fait un effort, on croirait en­trer dans des épiceries fines".

Passage à la Fabrique, nouveau relais social au cœur du centre ancien.

·

Après une réunion en sous-préfecture, la délégation s'est la!'lcée dans les rues de la ville.

Entre les présentations des projets du Pug, petit cours d'histoire locale.

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LJinfo du jour 2

Le quartier historique au ce1 Draguignan Hier, une délégation menée par le maire, Richard Strambio, a visité le centre ancien pour constater son évolution. En invité d'honneur, le-préfet du Var, Jean-�uc Videlaine·

11 est rare de croiser dans les rues de la cité tant de chaussures cirées, cra­

vates bien nouées et chemi­ses impeccablement repas­sées. A fortiori dans le cen­tre ancien. Hier en fin de matinée, ils étaient une dizaine d'élus locaux, de représentants du départem·ent et de l'agglo­mération, à attirer le regard des passants. En tête de cor­tège, le maire, Richard Strambio, aux côtés du pré-

. fet du Var, Jean.Luc Vide­laine. Ce dernier, entre deux bouf­fées tirées sur sa pipe, écou­tait attentivement Je bilan -dressé par son hôte. Le matin même, au cours d'une réunion, les élus municipaux ainsi que ceux de la ·corn- ' munauté d'agglomération dracénoise (Cad), lui ont présenté le projet urbain global (Pug). Notamment le volet concernant la redyrta­misation et le développe-

. ment du quartier historique, classé comme prioritaire.

Des projets avalisés par le préfet

Le matre, Richard Strambio (à gauche), a servi de guide au préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, venu constater les avancées du Projet urbairi global dans le centre historique. (Photos Adeline Lebel)

Cette déambulation a per­mis de faire un état des lieux. De distinguer la théo­rie de la pratique. Et au pré­fet de déclarer, à l'issue de cette <<excursion»: «Je cons­tate qu'il y a eu une réelle de volonté et des finance­ments entre les partenaires: la communauté d:aggto, la Ville, le dépqrtement, et quel­ques autres ... Maintenant, pour observer les chos·es dans la rue après les açoir constatées sur papier, je vois que Draguignan possède un patrimoine historique de grande valeur, mais un bâti parfois très dégradé. Des suc-

cès d'implantations commer­ciales, mais aussi des lieux à l'abandon. Les �soins sont donc réels. Les plans établis sont pertinents, du point de vue de l'habitat, du com­merce, ou encore de la cul­ture ....

Un quartier sécurisé pour plus d'attractivité Parmi les personnalités conviées à ce «point d'étape l> se trouvaient également le procureur de la République, Ivan Auri el, le directeur

Des encouragements appré­ciés par les acteurs du dos­sier. Toutefois, cette visite n'était qu'un <<point d'étape)). Et si les chaussu­res cirées ont foulé le pavé dracénois avec entrain, il s'agissait bien d'une réunion de chantier. Pas d'une course aux idées.

. départemental de la sécurité _

publiquè, Henri Castets, ainsi que le commissaire du district de

: Draguignan/Trans-en-Provence, Philippe Granata et le commissaire divisionnaire Béatrice Fontaine. En effet, la sécurisation du centre ancien fait partie des ·projets menés

· dans le cadre du Pug. « t:insécurité peut être, à la fois, la cause et la conséquence de la dégradation DOSSIER: C.MALLET

Miser sur la culture et le tourisme

Pour Richard Strambio, féru' d'histoire, la. culture fait partie intégrante des domaines� amé­liorèr pour faire renaître le centre anden. D'après lui: << 1 € investit dans le domaine de la cul­ture et du tourisme peut en rapporter jusqu'à 4. À 't'instar du nouveau conservateur du muSée de la ville. Il est jeune, il s'installe, il s'investit dans le tissu local et sera amené à faire des dépenses à Draguignan.>> Ainsi, bien que ce poste coûte cher en fonctionnement, le maire est persuadé q!Je «bien dosé, il permet par la suite un investissement pour la population».

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Avec cet objectif en tête, le Pug prévoit, entre autres: la rénovation et l'agrandissement du musée dM et d'histoire; la mise en place de parcours touristiqùes consacrés à l'eau, le patrimoine ou encore rartisanat d'art; la création d'une rue dédiée aux artis�es et artisans. Ce dernier projet, déjà initié rue de Trans, inclut aussi l'ouverture d'une Maison des artisans d�rt dans le haut de la rue ..

d'autres aspects de la vie de la cité, comme l'habitat ou l'errance ·

commerciale partielle», a fait remarquer le préfet du Var. Jvan Au riel notait par ailleurs que le commissariat de Draguignan fournit un effort soutenu en matière de gestion de la délinquance qui, d'après les derniers chiffres, est <<faible et maitrisée >>. Il rappelait également que l'encadrement de l'habitat insalubre tient une place importante ·parmi les actions préventives menées par les forces de l'ordre. Car·« lorsque l'on possède un habitat digne, on · .

trouve plus facilement du travail et l'on s' insère. plus facilement dans la société. Cela participe à la baisse de la délinquance de façon presque mécanique». Ce volet préventif s'apprête d'ailleurs à être durci avec la confiscation d'immeubles insalubres ayant fait l'objet d'enquêtes. Un cercle vertueux auquel cr�it aussi He_nri Cast�ts qui estime que<< la sécurité à t.oute sa place dans une· opération de rénovation urbaine car sans sécurité il n'y a pas de possibilité de déve(oppement ».

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Draguignan var-matiil Vendredi 8 juillet2016 11

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Et pourquo1 ·pas une supérette dans la halle? Polémique Porte-parole des opposants à la venue d'une brasserie franchisée, Jean Simonetta a trouvé un plan B: une enseigne internationale très intéressée par le local de la place du Marché

Il ne manquait que quel­ques commerçants du coin et surtout le maire,

très attendu mais en vain, hier après-midi par les pro­fessionnels de la place du Marc-hé. Après l'entrevue entre Ri­chard Strambio et les repré­sentants de l'Union des mé­tiers et des industries de l'hôtellerie (notre .édition d'hier), patrons de bars et restaurateurs du centre-ville s'étaient donné rendez-vous «Chez Martine>> pour en sa­voir un peu. plus sur le pro­jet très contesté d'une bras­serie franchisée dans la halle du Marché. Les présents, qui espéraient la présence du premier ma­gistrat, sont restés sur leur faim.

Rien n'est signé Le président départemen­tal et régional de l'UMIH, Jean-Pierre Ghiribelli, et son délégué local, Marc-Henri Fiaschi, ont toutefois été râssurants. ��Notrè rendez-vous, pris de longue date, portait sur le schéma de développement touristique de la ville. Puis est venu ce souci de brasse­rie, a rendu compte Jean­Pierre Ghiribelli. Sur ce su je� Richard Strambio nous a pré­cisé que rien n'était signé." Pour résumer le président régional, il n'y a donc rien de concret. Sauf qu'à la halle, le sort est réglé pour les quatre corn-

merçants, sommés de ��dé­gager)) les lieux à la fin du mois d'août. "S'il nya rien de signé pourquoi les mettre dehors si rapidement?», s'étonnait alors avec perti­nence un participant. Une question à laquelle les de� cadres de l'UMIH n'ont pu répondre.

Une enseigne internationale Absent des débats - en rai­son de la préparation d'une a grosse -réunion sur le Plan local d'urbànisme prévue le soir même "'• selon Marc­Henri Fiaschi - Richard Strambio n'a donc pu enten­dre le plan B de Jean Simo­netta, propriétaire du bar du Marché et «porte-parole des Dracénois opposés à la brasserie dans la halle». "Richard Strambio nous avait encouragé à trouver autre chose qu'une brasse­rie. Et bien c'est ce que nous avons fait!» Et d'expliquer qu'une «en­seigne de renommée inter­nationale, spécialisée dans le secteur de la vente alimen­taire, était sur les rangs. Elle est très intéressée pour ou­vrir une supérette. Ce qui, je pense, apportera plus pour les commerçants et les habi­tants qu'une brasserie fran­chisée. Nous avons fait les premières démarches. L'en­seigne, qui prendrait à sa charge les travaux de remise

·en état de la halle, pourrait créer une quinzaine d'em-

Une partie des profes­sionnels de la place du Marché a rencontré hier,­les représentants régio­nal et local de I'Uoion des métiers et des indus­tries de l'hôtellerie.

(Photo M. Johner)

plais et travailler avec des producteurs locauX"'. Jean Simonetta va donc ren­contrer le maire prochaine­ment et lui soumettre sa proposition. Le dossier de la halle est loin d'être çlos.

J. J.

Saint-Exupéry : 36 heures à jouer au scrabble Il va falloir se creuser la tête et trouver les mots qu_i comptent triple. Samedi, au complexe Saint-Exupéry, se déroulera une joute in-_ ternationale de Scrabble qui va durer 36 heures.

En multiplex

D'autres joueurs y affronte­ront les concurrénts dra­cénois en direct. Tout est organisé en visio­transmission. Cinq tour­nois vont s'enchaîner, du samedi matin au dimanche soir, dont deux phases du· rant la nuit. De 21h30 à 3 heures, 42 compétiteurs sont atten­dus tandis que de 4 J:leu­res à 9h30, ils devraient être 50.

Organisé par le club du Dragon

tournoi qui prendra fin à 17h15. Ces 36 heures sont ouver­tes au public. Une des sai- -)es du complexe sera �é­nagée pour permettre aux non-licenciés de jouer gra­tuitement et sans enjeu pour s'initier au scrabble. Cet événement est organisé par le club du Dragon, champion de Frarice inter­clubs en 2012.

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PROVENCE

Le boulevard Clemenceau pour tous Aménagement urbain · La réunion de concertation

sur les choix d'aménage­

ment du boulevard

Oemenceau s'est tenue

dans un climat constructif.

Redonner de l'espace aux piétons pour reconnecter lesalléesd1\zémaravecle centre-viilepiétonnier.

DRAGUIGNAN Environ 200 personnes ont as­

sisté vendredi soir à la réunion d'in­fornï,ation sur le Projet urbain glo-­bal (PUG) et en particulier sur les scénarü d'aménagement du très emblématique boulevard Clemen­ceau. Ce que les vieux Dracenois appellent affectueusement « l'Es­planade >> est en effet la première des opérations d'investissement du PUG. L'objet principal de la réu­nion était dope de présenter les op-· tions d'aménagement du boulevard Clemenceau afin que la population puissent formuler des suggestions pour faire évoluer le projet et éclai­rer la décision finale de la munici­palité. Une phase de concertation

.considérée comme essentielle car la réussite du PUG est fondée stir une démarche partagée par tous.

En ce sens, la bonne participa­tion à la réunion d'information qui s'est tenue vendredi témoigne de l'intérêt suscité par la déma rche. De plus, la réunion s'est déroulée dans un climat constructif et la tension entourant la prochaine fermeture de la halle marchande n'a pas para­·si té le débat. Le seul clivage visible a été lié à l'intervention d'un membre du public se plaiinant que les quar­tiers péri urbains ne bénéficient pas de la même attention que le centre­ville.

Concernant spécifiquement le boulevard Clemenceau, il est ac­tuellement aménagé en 2x2 voies

pour les véhicules avec terre-plein central et 86 places· de stationne­ment des deux côtés de la chaussée. L'un des objectifs est lie reconnec­ter les allées Azémar avec le secteur piétonnier du centre-ville en redon­nant de l'espace aux piétons.

Quatre projets d'aménagent sont proposés. Option 1 : 2xl voies avec stationnement UI$atéral avec arbres nouveaux et conservation d'arbres existants. Option 2 : 2x1 voies avec stationnement bilatéral avec arbres nouveaux et conserva­tion d'arbres existants. Option 3 : 2x1 voies avec stationnement bila­téral avec arbres nouveaux sans conservation d'arbres existants. Option 4 : 2x1 voies sans station­nement avec arbres nouveaux et conservation d'arbres existants.

La population est invitée àfornœu!erdessugge$Hons·

Les options sont présentées en détail sous forme d'exposition dans la halle de la mairie ou sur le site In­ternet de la Ville jusqu'au 25 juin. Les observations du public peuvent être déposées soit sur Internet soit surun registreàlamairie.

On notera que l'aménage­ment réalisé pourra être évolutif dans le temps en fonction des tra­vaux menés sw· d'autres sites per­mettant par exemple de disposer de nouveaux stationnements. « On est bien conscients que les habitudes ne se changent pas du jour au len­demain >>, a expliqué le maire M. Strambio soulignant que le réa­ménagement du centre-ville de­vait s'articuler avec une refonte de l'offre de stationnement et une amé­lioration les transports en com­mun.

Les travaux sur le boulevard Clemenceau doivent commencer le lundi 9 janvier 2017 pour se termi­ner en novembre 2017. Durant les travaux une seule voie de circula­tion sera ouverte. Une étude est en cours pour déter miner le plan de circulation durant les travaux en tenant compte des impératifs de li­vraiso�-D.P.

La concertation continue dans le hall de la mairie jusqu'au25 juin. o.P.

Mardi 21 juin 2016/ La Marseillaise 5

L'équipe d'Objectif Plus a fêté les 25ansd'existencedecetteassociation d'utilité sociale à la ferme Font-Robertde Château-Arnoux! oB.JECTIFPws •

Objectif Plus souffle ses 25 bougies Économie solidaire Objectif Plus, cette associa· tian d'utilité sociale, fête

son quart de siècle.

Retoursurlesmissionsde lastructure:promouvoir la vie associative locale e t l'emploi dans le départe­ment .

· DIGNE-LES-BAINS.

L'association Objectif Plus qui célèbre ses 25 ans d'existence a pour objet principal la recherche d'unè utilité sociale.

Forte de son expérience pas­sée dans le développement éco­nomique local par les métiers du sport, de l'animation, du tourisme et des loisirs, la lutte contre le tra­vail clandestin dans les métiers de l'enseignement du sport et des pratiques sportives et sociocultu­relles, l'association entend accom­pagner la professionnalisation des acteurs de l'Économie sociale et so­lidaire (ESS).

Née en 1991, l'association « Sport Objectif Plus >> a été créée pour promouvoir la vie associative locale et l'emploi dans le départe­ment des Alpes de Haute-Provence. L'idée, toujours· novatrice 24 ans

après, en revient au ministère de la Jeunesse et des Sports avec la créa­tion du dispositif national Profes­sion Sport (1989) et un essaimage sur l'ensemble du territoire fran­çais dès 1993-94.

«Notre activité, à l'origine, était centrée sur la professionnalisation de l'emploi dans _le champ du sport et de l'animation, avec comme ôu­til principal la mise à disposition de personnel», commente Fred Single président· de SOP depuis 2008. « Sport Objectif Plus >> a diversifié ses activités à partir de 2001 en élar­gissant son champ d' intervention du sport à l'ensemble du secteur as­sociatif etaux entreprisesde l'ESS, aux collectivités territoriales, ain­si qu'aux candidats et salariés du Groupement d'employeurs.

Savoir· faire reconnu

« Sport Objectif Plus )), le par­tenaire de l'emploi associatif, n'a cessé de croître pour qevenir de­puis décembre 2014 un Groupe­ment économique et solidaire (GES) composé d'une maison mère Objectif Plus et de deux filiales Ob­jectif Plus Emploi (OPE) et Objec­tif Plus Économie Sociale et Soli­daire (Opess). Ce groupement d'en­treprises associatives a pour fina­lité l'emploi et la proféssionnalisa­tion des acteurs de l'économie so­ciale et solidaire.

« Avec une présence physique et des bureaux à Digne-les-Bains, Ma­nosque et Aix-en-Provence, cette

nouvelle structuration rend plus li­sible notre expérience dans l 'accom­pagnement à la création, au déve­loppement et à la consolidation des emplois et activités de l'économie so­cialeetsolidairede notre territoire», note encore Fred Single. Avec un budget global de LB million d'eu­ros, le Groupement Économique et Solidaire compte 205 salariés soit plus de 37 équivalents temps pleins (chiffres 2015). Son modèle écono­mique est hybride et basé sur �e part importante de produits issus des prestations de service (64 % ) . Le restant provient de sU:bven­tions dans le cadre de missions de service public développées avec cinq principaux partenaires (Eu-

'rope, État, conseil régional Paca, Caisse des dépôts et consignation et conseil départemental 04 .

Et le président de OP de dé­cliner les atouts de l'associa­tion : « Un savoir-faire reconnu grâce aux compétences profession­nelles de l'équipe, une certaine sta­bilité financière gr✠à nos fonds propres. »Et les craintes : « Un équi­libre économique encore fragile, la raréfaction des aides des pouvoirs publics, le décrochement de certains de nos clients importants, la menace de la concurrence. >>

L'avenir enfin c'est assurer le bon fonctionnement de ce .qui existe et rechercher de nouveaux contrats en 'élargissant les activi­tés au secteur marchand. B.F.

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L'info du jour

Tornade sur l'esplanade! Draguignan Dans les dix prochaines années, le boulevard Clemenceau va complètement se métamorphoser. Pour l'heure, cinq pistes sont à l'étude et les habitants ont leur mot à dire

P aris a ses Champs-Ély­sées, Marseille. sa Ca• nebière, et Draguignan

son boulevard Clemenceau. L'esplanade est un axe ma­jeur mais aussi la devanture deJa cité du Dragon. Elle souffle cependant le chaud . et le froid depuis des décen­nies. Malgré une certaine prestance avec ses colon- . nes de pins et ses façades bourgeoises, le boulevard vieillit mal,. correspond· moins aux nouvelles atten­tes des habitants et n'est plus assez aguichant pour les touristes de passage.

Déjà des certitudes. •.

Dès .lors, l'heure des grands travaux devait sonner. Pro­messe - phare - de campagne du maire Richard Strambio, la transformation du boule­vard Clemenceau com­mence enfin à se matériali­ser. L'édile qui à l'heure des bilans et en cas de candida­ture à un deuxième mandat sera également jugé sur ce projet emblématique qui s'inscrit dans le cadre plus général du Projet urbain glo­bal (PUG). Doté de 6 millions d'euros, ce dernier ambi­tionne de« redonner Dragui­gnan une aitractivité et un rôle moteur pour l'ensemble· de son territoire » en agis­

-sant sur les leviers de l'habi-

Dans une salle Saint-Exupéry comble, le visage du nouveau Clemenceau a été pl'.ésenté vendredi soir par l'équipe municipale. Cet axe em�lématique de la ville soulève déjà remarques, inquiétudes et satisfactions. (Photos P.M.)

tat, de la culture, du patri- dernière avec la place Cas­moine, de la mobilité et bien sin. sûr de l'aménagement ur- Au micro, lors des questions bain. du public, les Dracénois se Pour J'esplanade, l'équipe sont notamment inquiétés municipale a notamment de la future circulation des planché durant 20 mois sur voitures et des problèmes quatre scénarios (voir ci- de stationnements engen­contre) encore provisoires. drés par les travaux. M_ais Ils ont été présentés derniè- aussi de la vision paysagère

1 <a ph•ase, rement au complexe Saint- du projet. Quels arbres 1.. . • 1 .

Exupéry lors d'une réunion pourront. être abattus, les-CC · . publique. Le timing est quels seront plantés, offri-

Si certains aldo- · serré, la première tranche ront-ils une bonne protec-mobiHstes pOUvaient des travaux devant débuter ti on contre le soleil ? Par se garer dans la bOU· . fin 2016- début 2017. ailleurs, la périphérie de la langerie pour ache- . Une salle comble a pris con- ville pâtir a-t -elle de cette ter le pain, �� n'hési· ·naissance du visage du nou- concentration des aména­teraient pas Ill y a ,_ veau Clemenceau. Lequel gements en centre-ville? Au

' un cha-..ment de . offre déjà plusieurs certitu- rayon commerce, d'aucuns mema6téindis / n- des quelque soitle choix du de s'interroger sur l'avenir sable à: opérer,. scénario. À savoir la créa- , des petites échoppes et la Du maire, Richârd Stram- tion d'une 2x1 voies, d'une ·construction d'enseignes

·,···bio, à propos de la.drcula- piste cyclable, de larges trot- . plus attirantes. tian et du statiom1ement toirs, la suppression d'u Autant de questions, de re-sur Clemenceau. terre-plein central et des pla- marques et de suggestions·

·-�·-·' ces en épi devant les allées que les habitants pourront

6 C'e<t le nom bee de millions d'euros consacré au projet urbain local, dont la transformation de

Azémar. Mais aussi une con- faire partager C1) avec les ar­nexion retrouvée de cette tisaiÏs de ce projet emblé-

mati que placé sous la hou- gressivement et par étapes. lette de Frédéric Marcel. - Etpour contempler le visage Selon les prévisions optimis- final de Clemenceau - si des tes et le scénario final re- arbres sont plantés - il fau­tenu, les travaux pourr_aient dra repasser en 2 070 ... courir jusqu'en· 2021, pro- P. MACHINOT

(1) Jusqu'au 25 juin, une exposition et consultation publique a lieu dans le hall de l'hôtel de yi lie. Renseignements au 04.94.60.31.67 et sur le site de la mairie. Lequel propose égalemènt un formulaire en ligne pour soumettre ses observations.

· Le�� .qù-�rè S,�ét1ilri'Os :à· retenir

. . . �-

.

: Identique à la première à l'exception d'un . :·_: ·$tationn�men_t bilatéral cette fois,.des deux ,.-· ::côtés hormis face aux allées Azémar {52 ptâi ,. ··• ,'ces.:fi 4livraisÔris·+ déposë bl,ls cfeval'tde

· �:thé�tre). · · ' ' . . ·-' · . /2'· "·· --�' i-,:: U'\) : s�..,:u�.�?.;���; . :·": Ùrlel�i· J6i�� a Je� �t�tlon�emeri�

'·bîlaté� ··.

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· Clemenceau est le projet phare. Dans cette enve­loppe, Ville et Agglo ont chacune versé 2 millions. �État complétant dans le cadre du plan pluriannuel d'investissement pour l? redynamisation de la ville.

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Comment redynamiser le centre-ville ? Une enquête à destination des commerçants a été lancée par la ville afin de cerner les enjeux liés au commerce. Les résultats de cette étude seront communiqués , je�di soir, à la MSJ

Les véhicules passent, les passants zappent. Depuis plusieurs mois,

le centre-ville s'ennuie. « C'est désert, même le sa­medi. Il y a de quoi s'inquié­ter "• se désole un commer­çant de la rue République. Petit à petit les rideaux tom­bent. Définitivement. Du boulevard Clemenceau à laplace du Marché, aucune rue ne semble épargnée. Même les institutions bien placées (le chausseur ma­roquinier de la Rue Répu­blique, la pharmacie place du Marché ... ) subissent de

plein fouet la crise.

Droit depréemption de la viUe

. ·ce constat n'a pas échappé · à la ville. Il y a quelques se­

maines, dans le cadre du projet urbain global, la mu­nicipalité a fait passer unquestionnaire aux commer­çants du centre-ville afin de cerner les enjeux liés au commerce et leur donner laparole. Ces derniers ont puainsi exprimer leur vision, poser un regard, parfois, cri­tique sur la situation mar-

De nombreux commerces ont tiré définitivement leurs rideaux ces derniers mois.

« Développer les animation� )) Severine Thirode, 46 ans, la Strada Je suis venue m'installer ici pour le côté sympathique de la cité comtale. J'ai regardé du côté de Fréjus avant de m'établir ici. J'ai trouvé la cité dracénoise plus vivante que celle de Fréjus. De plus, des travaux sont actuellement engagés pour améliorer les rues piétonnes. Après -au rega-rd de la crise économique qui

• ne concerne pas uniquement Draguignan, il

j serait bienvenu de l!i développer des animations

et de faire des efforts sur la + propret� du lieu.

Un questionnaire a été distribué aux commerÇ_ants afin de cerner les enjeux économiques. Une réunion, est p_révue jeudi soir à la MSJ pour évoquer les différentes réflexions. (Photos F. Tetaz)

chande, et pertinent pour le futur développement du centre. Chacun y livre sa recette pour améliorer la situation. Toutefois la plupart des commerçants s'accordent

sur le manque d'animation. Une situation à tel point pré­occupante que la ville lors du dernier conseil munici­pal a fait voter une délibéra­tion afin d'instituer un droit de préemption sur les fonds

Ce qu'ils en pensent << Revoir le stationnement )) Claude Hoja, 58 ans, Le monde des boissons J'ai ouvert ce commerce il y a six mois et j'envisage déjà de changer de locaL Ce n'est pas ma première affairëmais ici les loyers sont horriblement chers. De surcroît, l'axe n'est plus passant. Il n'y a personne dans la rue. Regardez! J'ai tenté une ouverture le dimanche et le lundi, c'est catastrophique. le centre­ville est triste, il manque des animations et des enseignes notamment ·nationales qui attirent laclientèle. Un systèmeaussi pour permettre aux

commerçants de fidéliser leur clientèle en lui offrant des jetons pour le $tationnement. les touristes ne font que passer, ils ne s'arrêtent pas.

de commerce, les fonds ar­tisanaux et les baux com­merciaux. Uné initiative pour tenter d'harmoniser l'offre commerciale et revita­liser le centre-vi11e. En at­tendant, un .groupement dis-

ciplinaire a été retenu pour étudier toutes les réponses des commerçants. Il présen­tera jeudi soir, à la MSJ, ses réflexions relatives au projet urbain global. A suivre.

- E. E.

« Des transports urbains gratuits )) Valérie Pelloquin, co-responsable de Papiers collés Ce n'est pas un problème dracénois. Pour autant cela ne veut pas dire que la ville ne doit pas trouver des solutions. le problème est complexe, je pense qu'il faut repenser le centre­ville, avec des transports urbains gratuits, des pistes cyclables. Il faudrait que tout le monde mette du sien, avec une commission de travail, qui rassemblerait les bailleurs, les banquiers, commerçants et entrepreneurs. les achats se font aujourd'hui

beaucoup par Internet, je pense qu'il faut mutualiser l'emploi pour offrir à la clientèle plus d'opportunité en proposant une ouverture des commerces le lundi ou entre midi et deux par exemple.

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Mardi 19 avril 2016
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Vitalité PresenEaUon d\_• dh.~os­tic du m-o.et. U1ba[n glo.­bid potlr d;~.rnarni!.iet ~a ville oenttè du te:rrltoiœ_ -

AVéela vokmlédé:t:a:S:Sil!:m­lblW:'toŒics..aëleilfS.tbe ki db!:.s·tuotwr,rr.ojet'OOJ1;qé d~.L'1 d:u_rëe.

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l'f'ljoHJ ti~ f'!C'Il~Ul t'i:' ~ D l-a;K'Li ll:l'l lllll \1-L.ill[(od Œn[ruJHê li !,;! !SI.•I:'ï•tre dc 1:1 ]Jo­pu Li.O:IL ron:nmulil ~ m:u:'mi'm d 1i d_ ·• ·•• l:a~Uc.r.rJ · r ial.

O u1:itLbi' l:ol!.i'J,;td ll !r t:mn f uH!.Cl !!.'(! rcr~l !,!- ;;ip&rn~ ion nooll~'. ]Q :F"':!;'o)rrt Dt:~ tlolilH r;Ja'lliJ. d.:!l, JW!":r'·'!f<i~f''! .-1-;;lliH;:!I.:l­](!r ·11-•:n.-; r!J; d~;~rt\) l' !!~)~tJliJ ~dl'­nwm~ M c: r, ~·t:li'fl. :p~.lNLq!1 : ll.:J­l! .1 al. {:tl:] LIU!:", ~bll.th..-n , Jh-'-~ ïm-io IJ <OJ. • LM'i.!~ 1(., .t~ 1~ •d .P"Jll ll!'i!W ~- f.;l ~·ill.i!; COillllil '!:'!:'~!, ;;ic'u'•ruJ:.::O..'metlti. ;Jli­bliDI-

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C{•IX:1V.OC':n}t'l'b(, L lo maJ, ~ ll1 ~ 1' 1 t'(iü t o!.E::J. IJ< bk';!! f'IJtii ~ ~IJJ:' ill:'!­; h1;1:'1l•""! u a<~ l'i.1 ~ (<9 •CJJJ ru:ti!lk rs ri :lil llf...:!tii :JJ:l' '"'· ·lm..•,J. quo.!' ~.-~ •1! a~ir!r oll~ l!ULJtr~. ~un:iti=. 11.<: oo.i:n:.t<.llc~DI' 'tlDJJ u . .O.:."i!X!hL"mnflo:;!t.:C'I rpd!I.CIIl.l P'' -~<~11. rel • =ei.:;rd!:! l' 'lll l'lltilnn: d0l'fqcn1; t'!uiX':fl1N'-..!!o'~f-1.dQ rif!.[.O­.&I t l.an..']•~ t d~:'<!lro.ill1~c:l ·fyJIJ ·to:;11~ :ri~;1;lrp 11} (l t OOl'!YI'.Cfo:! ln)iï [ ~ 1~ ~~~­nl,o:;t11 rç~L . i•ll '1~\-'(",rto. li, l'ol'!l; .. O:Il.lb:t<

·~lfi .NJil~..kon-ro Lloim•1r'3 h1 Y!:'l:Mift"'­d.il':!jllillfl.

Li:ol:':1o du- 1:3 i~ullll -~ !;rèl!.!nlil· tlnn du tl h:q;;:!L!z tic, l~ ./!1 Ulli o:rruu:i il • !lliJX ofl[j t. ~.nu Ul':!lll !k'! I:'OOi:ilC•!hl.ll 00

·r~~,._'l.b'r;:i lio l !tihl!l'l~ {'J~1~ 1.1 ;;'Ill" !J'y~.., ~~~ l ' ffJj.ell tt.1b.:tln !l.[(ll~J.I rJoJ il~· 13" "'' ~:~il ~ll.èu..-- Ü• ooh;.. • . , -~ ! (•[ [(i.i1ili!l { l'!i:'l OUiJ 1.'8 00 .IJJ~­

I.I:!liirl~ doëb-L.t.riJ!ifJiii.tilil'liU! d'ac~~ i:illit'l! U.!}n. tl!nu::i:oo !:sc:.

S1tr' oo cha:p ln'. o.n nmn;u~ra= [,Ill lu l W<! ln!,~ ."SJ:.r.o~mlJ.]D-, ~lg;nn !l.'i oo.aiiil ~c:u~_ntmriL~ .q~ ooh31! w,:uk 1:..--. .u oo !lb . 'l' l IIP.JK'.IDI!Irl d~ CODlmUrtl.'S dtG S'lllt 00 l'~~t!!Er.ri • !lo:m c1. l'IJW:. <tl il' i!.ll Vllle-cr..n t:n:L d'Lm ~ •rrltnLm doot l'.C.'(t "! ~ l f!:t:->J J"il[!>L«l!:'!i cr.:-n,r!n.:nil pl~l ~1 1.!; ilj~;~~~ l'J.~h ~il tpl't.rtrn ···~ ~;; L;:~~ ~l-.;.œTlEi'l.ll~ ·s.'~tr•ndn! ~~LI'!~ -, i o;'l~ ~Jlo~liHtm •mt e~ 1kl.r.:; ~i'V:!l'liT~C'Uif;,'\1

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philippe.berenger
Texte tapé à la machine
philippe.berenger
Texte tapé à la machine
Vendredi 29 avril 2016
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6 LaMarseillaise/Vendredi13mai2016

PROVENCE

L'État abonde le projet �bain global Investissement

L'État abonde pour 2,1 mil­

lions d'euros au Projet ur­bain global de la commune.

Agent�erevitalisation ·

desvillesdemoinsde 50 000habitants.

DRAGUIGNAN

Une convention portant sur la participation financière .de l'État au· Projet urbain global de Draguignan a été signée hier par le sous-préfet de l'arrondissement de Draguignan, le président de la Communauté d'ag­glomération dracénoise et le maire de Draguignan.

Cette participation s'élève à 2,1 millions d'euros venant abonder 11 opérations d'investissements dont le montant total des travaux est esti­mé à 5,5 millions d'euros. Ces opéra­tions sont : l'aménagement du bou­levard Clemenceau (travaux dé­but 2017), la rénovation du parking de la Victoire, l'aménagement !le la place du marché, panneaux de jalon­nement pour les parkings publics payants, effacement du réseau EDF, restauration tour de l'horloge, éclai­rage centre historique, lavoir Ca­pesse, création de 3 salles d'exposi­tion à la chapelle de l'Observance, église des minimes, aménagement de salle de dépôt archéologique (dar· toirs Observance).

Ces opérations ont été financées par l'État au titre du soutien à l'in­vestissement des collectivités locales sur les crédits fléchés pour la revitali · sation des centres bourgs et des villes de moins de 50 000 habitants. En ef­fet, uneenveloppede57millionsd'eu­ros a été allouée pour la-région Pa ca au titre du. soutien à l'investissement public local dont 2,17 millions vien­nent d<;>nc d'être dédiés au dossier dé· posé par la ville de Draguignan à l'is· sue de la première commission d'at­tribution effectuée sous l'autorité du préfet de région.

Bénéficiant des engagements de la Communauté d'aggloméra­tion dracénoise (2 M d'euros ) et de la Caisse des dépôts (à préciser), cette démarche pluri-partenariale est fondée sur le Projet urbain glo­bal défini par la ville de Dragui­gnan.

Feuille de route 'opérationnelle devant se déployer dans la durée, le Projet urbain global doit per mettre d'ar ticuler l'ensemble des dimen­sions de l'action publique : habi­tat, culture, tourisme, patrimoine, mobilité, sécurité et politique de la ville, conunerce, aménagements publics. na pour enjeu de redonner au centre ville de Draguignan vita­lité et centralitê au service de la po­pulation com munale et du dévelop­pement territorial. La démarche est fondée sur la participation de tous les acteurs de la cité rassem­blé_:; sur aes objectifs partagés.

Vitalité et centralité Au titre du commeptaire, on

'pourra estimer que l'effet de levier produit par le Projet urbain global auprès de L'État atteste de la quali­té du travail réalisé eh amont. Ces financements d'État sont d'autant plus les bienvenues que Dragui­gnan est confrontée à de multiples problématiques alors que ses capa­cités financières sont structurelle­ment faibles au regard de sa popu-lation.

·

On ajoutera ensuite qu'en tant que ville centre, l'aménagement de Draguignan participe de l'attracti­vité du territoire. Un constat qu'ont souligné d'une même voix le màire de Draguignan et le président de la Communauté d'agglomération dracénoise. Sur ses compétences, la CAO a également déposé auprès de l'État un dossier de demandes de subvention pour un montant de 4,2 millions d'euros (dont-1,5 M d'eu­ros sur Draguignan) au titre du fonds de soutien à l'investissement public local. Des dossiers qui se­rontexaminés ultérieurement. D.P.

Lorsdelastgnaturedelaconvention.D.P.

Lel2ju1ndenùer,au'I'héâtreGalli,lesPet1tsfrèresdespauvresorganisalentuneconférencesurlamaltraitanœ.D.R

Les P'tits frères fêtent le Printemps Solidarité·

L'association d'utilité pu­blique souffle ses 70 bou­gies à Néoules le 21 mai.

L'occasion de réunir béné­ficiaires et personnes ac­compagnées et de réaf­firmer un engagement sans faille envers les plus pauvres.

VAR

C'est une Fête du printemps toute particulière qui sera célé­brée samedi 21 mai par l'associa­tion les Petits frères des pauvres, à Néoules. Avec des bénévoles et partenaires bien décidés à mar­quer le coup autour d'une jour­née conviviale. ·

«Nous célébrerons cette année les 70 ans de l'association », pré­cise Mireille Chaperon, la jeune responsable varoise de la struc­ture reconnue d'utilité publique -une bénévole au grand coeur en­gagée depuis. plus de cinq ans au service des personries âgées les plus démunies.

Une journée pendant laquelle vont pouvoir se retrouver, pour

· partager un repas et les anima­tions prévues pour l'occasion, les .ainés et leurs accompagnants des départements du Var et des Alpes-Mâritiroes. « Un moment

'

festif dans un cadre exception-nel», ajoute la militante associa­tive. Avec, entre autres, au pro­gramme, un spectacle de chevaux et de haute-voltige.

Une date anniversaire qui permet également aux partici­pants de rappeler les éléments fondateurs et la philosophie qui animent toujours depuis la structure. Avec en tout premier lieu, la devise que professait Ar­mand Marquiset, le créateur, le

19 avril1946, des Petits frères des pauvres, « d<fnS un petit local de concierge parisien>>.

« L'esprit de cet ardent défen­seur du soutien affectif pour lut­ter contre la solitude des aînés et la pauvreté relationnelle reste d'ac­tualité», rappellent-ils.

Un élandefratemlté intemporel

Alors, même s,i le contexte a aujourd'hui bien cbangé: l'élan de frater nité, lui, semble intem-

. porel. « Une rencontre placée sous le signe de la solidarité et de la fraternité », reprend Mireille Chaperon.

Les équipes d'action ter­ritoriale des Petits frères des pauvres seront accueillies pour l'occasion sur le domaine « Es­prit du cirquè » de Fanny et Pa· trick Gruss. Un chapiteau mon­té à l'année qui offre toutes les qualités techniques pour l'ap­prentissage des Arts d u Cirque. Avèc un espace couvert de 530

mètres carrés pourvu d'une piste de 13 mètres permettant la pratique de la· g y mnastique à cheval et de la voltige acadé­mique.

. Une école dans laquelle adultes et enfants de tous âges s'initient et se perfectionnent aux différents arts de la piste, jongleries, équilibres sur ob­jets,•acrobaties équestres.

Bref, un bon moment d' émer­veillement en perspective pour les seniors accompagnés par l'association. Ceux pou'r qui la précarité n'est pas une vue de l'esprit. «Elle s'accroît même de manière flagrante», précise Mi· reille Chaperon qui, de par sa proximité avec le terrain, me­sure l'aggravation de la situa­tion. Avec un constat très net de la perte de pouvoir-d'achat qui les frappe : «Leurs petites re­traites ne permettent même plus à certains de se nourrir correcte­ment», argumente Mireille Cha­peron.

Bon, l'heure pour l'ins­tant est plutôt au partage et à la main tendue. Un moment de répit pour les m i litants de la cause humanitaire, avant de reprendre, le 1er juin, leur bâ­ton de pèlerin pour entamer une grande marche solidaire de 300 k m à travers le départe­ment (à lire bientôt dans la Mar­seillaise). Thierry Turpin tturpin@lamarse/flatsefr

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Draguignan var-matin Vendredi 13 mai 2016 3

Jackpot de six millions pour. le Projet urbain global Une subvention de l'État vient de s'ajouter aux enveloppes de la mairie et de-la Communauté d'agglo dans le cadre du Plan pluriannuel d'investissement pour la redynamisation de la ville

Il y a les matins difficiles. Et ceux où l'on apprend que l'Étàt v ous attribue

deux millions d'euros. Nul doute que, hier, la nou­velle aura embelli la mati­née du maire, Richard Strambio, et du député et président de la Commu­nauté d'agglomération, Oli­vier Audibert-Troin, de sa­voir que leur Projet urbain global (PUG) a été avalisé par la préfecture. La ville et la CAO avaient chacune· prévu d'investir deux millions dans la redy­namisation de la cité, via ce PUG. Ils peuvent désormais compter sur six mill}ons d'euros au total.

Des chantiers dès cette année D'ici à la fin de l'année 2016, l'ordre dans lequel les dif- De gauche à droite : le maire, le sous-préfet et le président de la CAD signant la convention • . (Photo C.M.) férents travaux et mesures adrnit:Ustratives devront pour les conducteurs qui se (Re) Devenir s'enchaîner sera fixé. Afin plaignent souvent du man- une référence qu'ils débutent dès le début . que de parkings en centre-2017, après validation du ville. programme par l'équipe Mais tout est prévu, puis­municipale. que« le PUG a vocation à li­Exception faite de la réhabi- miter les déplacements des lita ti on du boulevard Cie- automoMistes dans cette par­menceau qui devrait être tie de la ville», rappelie Fré­engagée avant la fin de déric Marcel, conseiller mu­l'année en cours . .. Une prier nicipal délégué à l'insertion rité", de l'avis de toutes les et au logement. parties. Ainsi, un pôle d'échange Au programme est envisagé, multirnodal devrait être notamment, la suppression aménagé et les pistes cycla­d'une voie de stationnement bles se multiplier. Y corn­au profit d'un agrandisse- . pris en dehors de la ville ment des trottoirs. Pas for- avec le circuit des ((Vignes à cément une bonne nouvelle vélo".

Cette réunion a également été l'occasion pour la mairie et la CAO de rappeler des mesures déjà engagées dans le cadre du PUG. Pour la première, sa politi­que de la ville, avec la redy­narnisation du centre an­cien, qui comprend la mise en place prochaine de ((La Fabrique», un point d'accueil social. Pour la deuxième, l'obten­tion du label «Pays d'art et d'histoire", destiné à attirer davantage de touristes.

Dans cette rnêrnè optique, ·

et grâce au projet ((Espace Valléen", Draguignan s'ap­prête à devenir officielle­ment la porte d'entrée du Parc naturel du Verdon. Des perspectives qui ravis­sent le maire, parfois un brin nostalgique du «Draguignan du Moyen-Âge, dont le rayon-

. nement s'étendait bien au­delà de ses propres frontiè­res». Une situation qui de­vrait donc pouvoir se rétablir grâce aux quelques écus qui viennent de torn­ber dans l'escarcelle des ins­titutions locales.

C. MALLET.

nombre de mois qui a été Aécessaire à l'équipe munidpale pour réfléchir à la forme et au périmètre qui s'appliqueraient auProjet urbain global, puis d'en dessiner les contours avec des projets concrets dont l'échéance est fixée à l'horizon 2020. Et aux pro­chaines élections munici­pales.

JEAN-LUC MÉLENCHON ·Nice-Matin organise le mercredi 18 mai à l1 h, au siège du journal, 214, boulevard du Mercantour, une rencontre-lecteurs avec Jean-Luc Mélenchon. Pour participer à cette rencontre et poser vos questions, envoyez un mail à [email protected] avec vos trois questions, en indiquant vos nom, prénom, âge, lieu d'habitation et pr ofession.

nice-matin Var-matin

" · Si la COmmunauté

cr�ration -d

�·:·- ..l..t..l..l..t racencnse a �HIC de Sè pencher parti­culièrement sur Dra· g�n, c'est parœ qu'li s'agft de la viDe centre. Et sans viUe centre forte, c'est toute raggloméra­tlon qui est affai­blie" Olivier Audibert-Troin, député et président de la CAO.

!:aménagement . umafn

• Le commerce

• La mobilitéet la drculatfon

� Le touriSmeet le.loisfr

• La culture

• L.e pàtrfmotne

• La politique de laville et la sécurité et la prévention

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18, bd .Clemenceau • Tél. 04.94.50.90.30 Eurosud publicité : 04,94.19.�3.2� · [email protected]

Tout mettre en œuvre . - .

lancé il y a plusieurs mois� le Projet urbain gtobal ratisse large. Tout est bon pour doper l'économie locale, ses commerces. Et son identité de ville centre sur le territoire

P iqûre de rappel pour certains, découverte pour d'autres, le Projet

global urbain (PUG) a été présenté mardi soir à une partie des élus ainsi qu'au conseil murùcipal jeunes. Le but de cette J;"éflexion, enga­gée à l'échelle d'une com­mune de plus de 40000 habi­tants étant de redynamiser l'attractivité de Draguignan. Cela en agissant sur plu­sieurs points, dont le com­merce, la culture, les 'amé­nagements publics, le patri­moine, l'habitatla sécùrité, ·

la J;IlObilité et le tourisme. De ce vaste chantier, engagé . il y a plusieurs mois, com­mence à émerger de sérieu­ses pistes. Frédéric Marcel, président de la Saiem et con­seiller municipal, a présenté aux non initiés les avancées de ce PUG déterminant pour l'averùr de la sous-préfec­ture. L'étude devrait porter ses fruits dès le début de l'année prochaine avec .l'ouverture du réaménagement du bou­levard Clemenceau. Plu­sieurs scéQarii ont ét� pré­sentés. Une esplanade am­putée des deux côtés d'tine voie et sans son îlot central, avec ou sans arbres, ou en-_ core avec des trottoirs élar­gis et une piste cyclable .. . Les options sont nombreu­ses. A l'étude aussi, la place du Marché, atout majeur du renouveau attendu de l'éco­nomie locale. Une économie que l'équipe murùcipale veut ·doper._

Les élus ainsi que ceux du conseil municipal jeunes ont été conviés à celte réùnion sur l' Projet urbain glo· bal. (Photos J. J.)

Circuit nord à bout de souftle

Comment? Tout d'abord en listant les attentes des corn� merçants, interrogés il y a peu lors d'un sondage ex­haustif comportant pas

·moins de 150 questions. En s'appuyant aussi sur des cer­titudes établies par l'analyse du cabinet Bérénice. Ainsi, la ville manque d'attracti-

. vité. Les boutiques ferment, les zones commerciales sont trop dispatchées. La .muili­cipalM souhaite donc re:­créer un parcours commer-

cial en attirant des locomo­tives - grandes enseignes -dans le centre. La question .de Sophie ·Dufour, adjointe déléguée à l'économie, l' em� ploi et aux marchés publics, "'trouvez-vous des marques

. qui vous correspondent», a d'ailleurs mis le doigt là où ça fait mal . .. Non, on va au Salamandrier», a répondu un élu du conseil murùcipal des jeunes. . Le constat réalisé par Je ca­binet spécialisé est sans appel: si le centre-ville est étiré, les portions nord du circuit marchand sont tota-

lement à bout de souffle. Avec toutefois des points po­sitifs, comme ces nombreu­ses places de statlmmement qui encadrent l'hypercentre.

Un paysage trop concurrentiel «Nous ne voulons pas faire venir·des clients de Fréjus, mais ceux des communes proches, comme Vidauban ou Les Arcs .. , a expliqué Fré­déric Marcel. Or le centre­ville est lui-même menacé par un paysage concurren-

. tiel dans leql,lel on retrouve les deux zones Carrefour,

l'Hyper U des Arcs et la zone du Muy. Rien d'étonnant donc que le centre-ville ne représente aujourd'hui que 20 %de l'offre commerciale. Et 17 % si le projet d'exten­sion de la grande surface ar­coise volt le jour. «D'où L'im­portance de rééquilibrer L'at­tractivité de Draguignan. Nous ne sommes pas contre· les extensions à· condition qu'elles ne viennent pas écra­ser notre centre-ville "'• a pré­cisé Frédéric Marcel. Chris­tine Nicçoletti, adjointe délé­guée au cômmerce, à l'arùmation et à l'artis�at,

Les objectifs ·du plan d'actions

+

Pour les élus, le constat est clair: l'image même du centre-ville doit changer. <<Mais cela prendra du temps. Draguignan part de loin et a un retard impor­tant à rattraper», note le ·

rapport."les objectifs sont toutefois ciblés. 37€ sont dispatchés sur le territoire en équipement à la personne. l'objectif du PUG est de recapter un tiers de cette évasion soit 12€. Dans le s�cteur de l'alimentaire, le cabinet consultant a établi 56€ d'évasion. là e·ncore l'ob­jectif est de récupérer 15€.

Monoprix, une enseigne nationale, installée· depuis des lustres sur le boulevard Foch. (Photo P. M.)

<<Il fat.Jt aussi rédonner au. _

centre-ville sa place au sein du paysage conèurreniiel. L'objectif est de regagner 25 % de part de marché, soit · un gain de 20€ en chiffre d'affaires», a souligné Fré­

. déric Marcel. -Restera aussi à cibler des enseignes clefs suscepti­bles d'attirer la clientèle . que ie cabinet Bérénice a trouvé cc assez âgée''· l'appel est lancé: les élus· veulent capter une loco­motive commerciale et une dizaine d'enseignes natio­nalês.

-Un peu d'optimiSme 1 Ut ville a du potentiel au­jourd'hui mal exploité. le réaménagement du bou7 levara.:.Clemence�u ira <. :,

donc dé pairavec {< le re-. positionnement» de la --

place: Cassin, de la place du Marché et de la place

·aux Herbes. ·

là municipalité veut éga­lement trouver une cer­

-tain,e cohésibn entre le _

·:Cèntre et le quartier Cha-

' bran, un peu trop éloi9né, .à son goût. Ce plàn de relance tient compte aussi des allées â�zémar. Un secteur jugé

va plus loin dans la ré-flexion: "Nous devons éviter cett� extension. Les élus de la Communauté d'aggloméra-fion dracénoise devront pren-dre leurs responsabilités"'·

Défldt de so enseignes Dans une analyse comparée à d'autres villes, Draguignan est encore à la traîne avec seulement 20,40 % de·part d'enseignes nationales. Soit 15 % de moins par rapport à d'autres villes, ce qui repré-sente un déficit de 50 ensei-gnes. Le taux de vacance se maintient dans la moyenne avec 7,60 % de çommerces fermés. «Attention néàn- · moins, précise l'analyse, une vacance très forte est locali-sée en bordurê extérieure du circuit marchand sur des axes à l'abandon comme La rue de Trans et une grande partie de la vieille ville."' Aux élus de trouver un juste équilibre. Et de redonner à-Draguignan la grande bouf-fée commerciale que beau-coup attendent ... Depuis des années

J. J,

Frédéric Marcel a présen· té le PUCi.

tes allées d'Az.émar retenues pour accueillir de grandès manifesta· tions-. Comme les Esti· Vales. (Photo Doc C. c.)

très attractif pour ac­cueillir de grandes mani­

. festations populaires, sportives ou culturelles.

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Vendredi 29 avril 2016
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var-matin 5 Vendredi 29 avril 2016

900000 Euros. Dans son programme pluriannuel d'investissements, la · Communauté d'agglomération dracénoise a dévolu cette somme à la

réhabilitation du théâtre communautaire. Pour la municipalité, cet équipement culturel est un acteur majeur de la ville.

-

CC Il faut recréer un parcours commerdal où il fait bon se promener où l'on trouve des boutiques qui correspondent à notre population. Notre centre-ville qui est trop étiré et

comporte des cassures dans le commerce primaire. » Sophie Dufour, adjointe.

pour sauver le centre-ville Culture et patrimoine acteurs majeurs du renOuveau Urbain

Le Programme communau­taire pluriannuel d'inves­tissements 2016-2020, voté le 31 mars dernier, soutien le projet de revitalisation et de développement de Draguignan. 2€ (1 € en 2017 et 1€ en 2018) seront injec­tés à sa mise en œuvre. 2,8 M€ iront dans la création d'un pôle d'échange multi­modal et la réhabilitation du bâtiment voyageurs de l'ancienne gare SNCF. 900000 € seront dévolus à la réhabilitation du théâtre communautaire, équipe­ment culturel majeur de la ville. «Malgré une baisse des do­tations de l'état, l'équipe mu­nicipale a fait le choix d'aller de l'avant et de ne pas se replU�r sur elle­même,, a confirmé Richard

La place du Marché, lien entre le parcours commerdal et des parcours thémati­ques sur la culture et le patrimoine.

Strambio, le maire. Le Pro­gramme pluriannuel d'in-

vestissemènts communal comprend donc pour sa part 25€. Financement qui impose une chasse aux subventions et un calen­drier très serré.

expliqué Frédéric Marcel. Lequel a annoncé aussi la mise:! en place de circuits touristiques.

La chapelle Saint-Hermentaire, joyau patrimoi!Jial.

La commune prévoit ainsi, entre 2016 et 2018- outre l'aménagement du beule­vard Clemenceau -la réno­vation du parking de la Vic­toire, les aménagements de la place du Marché et de la place aux Herbes, deux lieux stratégiques permet­tant «la pause du parcours commercial et le début d'un parcours thématique sur la culture et le patrimoine,, a

Dont, par exemple,.la visite de joyaux cqmme le musée municipal, situé dans l'une des deux rues piétonnes, «celui de Toulon ne' nous arrive pas à la cheville", ou la chapelle Saint-Hermen­taire, «le seul édifice en élé­vation du VJe siècle en France"', a insisté le �aire. Les élus comptent aussi agir sur les signalétlques _

pour les parkings des en­trées de villes, l'éclairage du centre historique.

AVEC

nice-matin Var-matin

La porte d'entrée du Verdon Le tourisme est également un élément important du plan de relance. Surtout si la ville associe son nom aux gorges du Verdon, un lieu fréquenté chaque été par des milliers de visiteurs français et étrangers. Pour le maire, << Dracénie ne veut absolument rien dire. Tandis que portes d'entrée du Verdon c'est quelque chose que J'on ne peut pas refuser. ''

Et l'office de tourisme 1 Dans le PUG, la place de !!office de tourisme est remise en question. Le bâtiment pourrait s'installer sur les allées d'Azémar, autre lieu stratégique de la cité.

Sainte-Barbe en vedette Le quartier proche des Écoles militaires a le vent en poupe. Vu sa réserve foncière, Sainte-Barbe pourrait accueillir plusieurs projets: notamment la création d'une zone économique à vocation tertiaire. La construction d'\.me antenne du Centre de formation des apprentis ·

secteur BTP de Toulon. Ou encore la création d'un pôle aquatique communautaire.

Relier Chabran au centre-viUe 1 «Au sujet du développement du quartier Chabran, je pensais q�e le centre allait se déplacer là-bas. Mais au final,

les deux sont assez distants. Je trouve intéressant de vouloir relier Les deux "• a souligné en fin de séance l'un des élus du conseil municipal jeunes.

Un bo" point pour le PUG <<La plupart des problématiques des Dracéno,is sont prises en compte. Ces problèmes sont bien identifiés. Merci pour votre travail>>, a conclu un autre conseiller municipal j�une.

Les prochaines échéances publiques Le 17 mai, deux tables rondes seront organisées autour des thématiques suivantes: «activités culturelles­shopping» et« métiers de bouche, restauration, alimentation». Les commerçants intéressés doivent s'inscrire en maine:- ·

Vendredi'l7 juin, réunion publique sur le Projet urbain global. Fin juin, présentation au conseil municipal du volet habitat et de l'aménagement public dans son ensemble.

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philippe.berenger
Texte tapé à la machine