>Sports>Sports en Ile-de-France|Franck Gineste|24 novembre ...€¦ · journée 1 2 MONTAUBAN 3 4 5...
Transcript of >Sports>Sports en Ile-de-France|Franck Gineste|24 novembre ...€¦ · journée 1 2 MONTAUBAN 3 4 5...
Réalisateurs Joueur Club Pts Journée 1. L. Méret Soyaux-Angoulême 135 +16 2. J. Bosviel Montauban 116 +21 3. T. Girard Massy 115 +14 4. P. Bernard Biarritz 110 +9 5. T. Suchier Béziers 104 +13 6. L. Le Gal Nevers 103 +8 7. W. Du Plessis Bayonne 89 +3 8. M. Lafage Colomiers 80 +8 - A. Moeke Vannes 80 +14 10. M. Bustos Moyano Bayonne 76 11. D. Mélé Grenoble 75 12. J. Bousquet Perpignan 74 +2 13. J.L. Potgieter Perpignan 73 - J. Segonds Aurillac 73 +11 15. C. Hilsenbeck Vannes 70 +3 16. M. Petitjean Aurillac 67 17. M. James Mont-de-Marsan 66 +9
Marqueurs Joueur Club Essais Journée 1. J. Lutumailagi Vannes 8 +1 - N. Wakaya Mont-de-Marsan 8 +1 3. J. Cabannes Mont-de-Marsan 7 +2 4. R. Lilomaiava Aurillac 6 +1 5. K. Hamdaoui Biarritz 5 +1 - L. Visinia Grenoble 5 +1 - Y. Artru Biarritz 5 +1 - G. Duplenne Vannes 5 - J. Tisseron Bayonne 5 - A. Placines Biarritz 5 +1
Classement À DOMICILE À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. 1 ● GRENOBLE 45 13 10 0 3 410 290 3 2 31 7 7 0 0 271 154 3 0 14 6 3 0 3 139 136 0 2 2 ● MONTAUBAN 43 13 10 1 2 251 246 1 0 23 6 5 1 0 156 114 1 0 20 7 5 0 2 95 132 0 0 3 ▲ MONT-DE-MARSAN 40 13 8 0 5 402 224 7 1 34 7 7 0 0 293 97 6 0 6 6 1 0 5 109 127 1 1 4 ▼ PERPIGNAN 40 13 8 1 4 401 293 5 1 25 6 5 0 1 244 123 5 0 15 7 3 1 3 157 170 0 1 5 ▲ BIARRITZ 36 13 8 0 5 332 279 2 2 30 7 7 0 0 210 127 2 0 6 6 1 0 5 122 152 0 2 6 ▼ COLOMIERS 35 13 7 1 5 308 294 4 1 28 7 6 0 1 183 106 4 0 7 6 1 1 4 125 188 0 1 7 ▲ SOYAUX-ANGOULÊME 28 13 6 1 6 270 301 0 2 23 7 5 1 1 167 115 0 1 5 6 1 0 5 103 186 0 1 8 ▲ MASSY 28 13 6 0 7 281 276 1 3 21 6 5 0 1 107 76 0 1 7 7 1 0 6 174 200 1 2 9 ▲ BÉZIERS 27 13 6 0 7 290 313 1 2 20 7 5 0 2 177 150 0 0 7 6 1 0 5 113 163 1 2 10 ▼ AURILLAC 26 13 5 1 7 285 265 1 3 22 7 5 0 2 195 134 1 1 4 6 0 1 5 90 131 0 2 11 ▼ NEVERS 26 13 6 0 7 250 267 2 0 21 6 5 0 1 123 77 1 0 5 7 1 0 6 127 190 1 0 12 ▼ VANNES 25 13 5 0 8 305 339 2 3 19 6 4 0 2 156 103 2 1 6 7 1 0 6 149 236 0 2 13 ▼ BAYONNE 24 13 5 0 8 324 427 2 2 19 6 4 0 2 208 142 2 1 5 7 1 0 6 116 285 0 1 14 ▼ DAX 24 13 5 0 8 251 325 1 3 18 6 4 0 2 138 109 1 1 6 7 1 0 6 113 216 0 2 15 ● NARBONNE 21 13 4 1 8 227 331 2 1 16 6 3 1 2 130 124 1 1 5 7 1 0 6 97 207 1 0 16 ● CARCASSONNE 13 13 2 0 11 229 346 1 4 12 7 2 0 5 139 168 1 3 1 6 0 0 6 90 178 0 1
15 Hamdaoui Biarritz 14 Guillemin Grenoble 13 Ratinaud Massy 12 Cocagi Perpignan 11 Torfs Perpignan 10 Bosviel Montauban 9 Valentine Béziers 7 Blancc-Mappaz Vannes 8 Manu Biarritz 6 Gedener Grenoble 5 Hewitt Biarritz 4 Naelaga Soyaux-Angoulême 3 Oz Grenoble 2 Delhommel Massy 1 Taumalolo Grenoble
Le XV de la semaine
Le pointRésultats VANNES (BD) - PERPIGNAN 22 - 23 BÉZIERS - DAX 26 - 10 BIARRITZ (BO) - NARBONNE 41 - 18 GRENOBLE (BO) - COLOMIERS 58 - 23 MASSY - AURILLAC 26 - 16 MONTAUBAN - NEVERS 36 - 20 SOYAUX-ANGOULÊME - CARCASSONNE 26 - 16 MONT-DE-MARSAN (BO) - BAYONNE 68 - 15
Les points > Victoire: +4; nul: +2; défaite: 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1. Bonus défensif > Défaite de moins de 5 points : +1. Cas d’égalité > 1. Points terrain sur l’ensemble des matchs des équipes concernées ; 2. Goal-average sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; etc. Qualifications > Les six premiers participent à la phase finale. En barrage le 3e reçoit le 6e
et le 4e le 5e. Les gagnants se déplacent chez le 1er et le 2e en demi-finale. Le vainqueur de la finale, jouée sur terrain neutre accède au Top 14. Le vaincu dispute un barrage contre le 13e du Top 14. Les relégations > Les 15e et 16e places seront reléguées directement en Fédérale 1.
PETIT BAYONNE
★★★
★★★
Pro D2 13e journée
LES ÉTOILES ★★★★ N. Wakaya, J. Cabannes, Ch. Loustalot, N. Garrault (Mont-de-Marsan) ; E. Hewitt, K. Hamdaoui (Biarritz) ; A. Oz, B. Guillemin, L. Godener, L. Visinia (Grenoble) ; Y. Delhommel (Massy) ; C. Loustalot, J. Cabannes, N. Wakaya, N. Garrault (Mont-de-Marsan) ; J. Engelbrecht, J. Bosviel (Montauban) ; G. Laforgue, R.N. Taelega (Soyaux-Angoulême). ★★ D. Malafosse, D. Gerber, R. Ratu, J.Tastet, L. Pearce, Y. Laousse-Azpiazu (Mont-de-Marsan) ; F. Du Toit (Aurillac) ; C. Gimenez, F. Manu (Biarritz) ; A. Ratini, J. Valentine (Béziers) ; A. Ursache, J.B. Roidot (Carcassonne) ; S. Onambélé (Colomiers) ; E. Delai (Dax) ; A. Taumalolo, B. Francis, L. Saseras, N. Hunt (Grenoble) ; C. Ancely, G. Sella (Massy) ; D. Malafosse, D. Gerber, J. Tastet, L. Pearce, R. Ratu, Y. Laousse-Azpiazu (Mont-de-Marsan) ; J. Chaput, P. Esclauze (Montauban) ; B. Plessis-Couillaud, P. Belzons (Narbonne) ; F. Quercy, J. Raisuqe (Nevers) ; A. Cocagi, A. Brazo, L. Mafi, R. Seguy, S. Eru (Perpignan) ; A. Lescure, A. Coletta, A. Roger (Soyaux-Angoulême) ; E. Delangle, F. Hickes, J. Lutumailagi, S. Blanc-Mappaz (Vannes). ★ M. Khribache, J. Rey (Mont-de-Marsan) ; M. Laveau, A. Davis (Bayonne) ; N. Khatiashvili, P. Boisset, R. Lilomaiava (Aurillac) ; A. Davis, M. Laveau (Bayonne) ; A. Delaï, A. Placines, Y. Artru (Biarritz) ; F. Fernandes Moreira, J.B. Barrère, M. Marie, T. Suchier, T. Viiga (Béziers) ; A. Lescalmel, A. Renaud (Carcassonne) ; A. Costa Repetto, F. Tardieu, P. Pimienta (Colomiers) ; A. Koliavu, F. Taofifenua, G. Devade, R. David (Dax) ; A. Héguy, F. Alexandre, K. Geraci, L. Dupont (Grenoble) ; A. Ratinaud, J. Madigan, J. Delbouis, S. Abadie (Massy) ; M. Khribache, T. Rey (Mont-de-Marsan) ; O. Caisso, R. Swanepoel, W. Sukanaveita (Montauban) ; A. Aziza, O. Stott, R. Manchia (Narbonne) ; J. Fraser, J.B. Bruzulier (Nevers) ; J. Torfs, T. Ecochard (Perpignan) ; J. Sclavi, K. Le Guen, L. Méret, Y. El Jaï (Soyaux-Angoulême) ; J. Le Bail, L. Cloostermans, M. Vosawai, O. Ischenko (Vannes).
Jean-Luc GONZALEZ [email protected]
Rien ne va plus du côté de l’Aviron bayonnais sérieusement malmené à Mont-de-Marsan dimanche. 68-15, 10 essais encaissés contre deux marqués : la prestation des Basques fut d’une médiocrité qui appelle des réactions. Aux dirigeants et aux joueurs de faire le nécessaire pour ne pas mettre l’équipe, trei-zième au classement, dans une situation très embarrassante. Rendons à Mont-de-Marsan ce qui lui revient. Ce septième bonus offensif (record pour une équipe cette saison) n’est pas tombé du ciel. Les Landais, euphoriques dimanche, pointent à la troisième place à trois points de Montauban et à cinq de Grenoble. Les Montalbanais n’ont laissé aucune chance à Nevers à l’occasion du retour à Sapiac de Xavier Péméja. Les Grenoblois ont sérieusement secoué les Columérins qui sor-taient d’un succès probant face à Mont-de-Marsan à domicile. Le leader de la poule unique s’est régalé, idem pour les specta-teurs présents au Stade des Alpes vendredi
soir. Neuf essais (dont trois pour l’ailier isé-rois Guillemin, oscar de la journée) pour les recevants à trois pour les visiteurs (ce qui fait douze comme lors pour Mont-de-Marsan - Bayonne). Grenoble empoche un troisième bonus offensif qui lui permet de laisser Montauban à deux points. Une seule équipe a gagné à l’extérieur à l’occasion de cette treizième journée de la phase aller (plus que deux et le champion d’automne sera connu), Perpignan. Les Catalans, se sont imposés à Vannes, sur une pénalité réussie en toute fin de match par Romuald Seguy. Les points perdus à Aimé-Giral contre Mont-de-Marsan ont été repris. On attend toujours le premier succès d’Aurillac à l’extérieur, battu chez le promu massicois qui fait un pas en avant en direc-tion du maintien. Maintien qui ne peut satis-faire des Cantalous, dixièmes à ce jour. Béziers a fait le boulot face à Dax qui reste à une portée de drop du premier club en position de relégation, Narbonne. À Biarritz, les Audois ont cédé le bonus offen-sif malgré un trois essais marqués (record de cette journée à l’extérieur, à égalité avec Colomiers). ■
L’Étoile de la semaine
BASTIEN GUILLEMIN AILIER DE GRENOBLE Il avait entamé la semaine de la meilleure des manières, en prolongeant son contrat avec son club formateur jusqu’en 2020. Et nul doute que Bastien Guillemin s’en rap-pellera longtemps ! Auteur d’un triplé (2e, 23e, 56e) de pur finisseur sur la pelouse du Stade des Alpes face à Colomiers (58-23), le jeune ailier isérois a définitivement été au centre de toutes les attentions columérines, jusqu’à recevoir un coup de poing qui valut un carton rouge troisième ligne haut-garon-nais Fa’amatuainu, puis de se faire définiti-vement corriger le portrait dans l’en-but sur sa troisième réalisation, au point de se voir poser cinq points de suture, et surtout de craindre une fracture du plancher orbital. Qu’à cela ne tienne, dans les vestiaires, Guillemin assurait tout sourire qu’il « se souviendrait longtemps de ce match de fou ». Puisse cette symbolique récompense y contribuer quelque peu… N. Z. ■
★
Prochaine journée (14e) 30 novembre - 3 décembre 2017 Biarritz - Perpignan jeu. 30/11 20 h 45 Aurillac - Grenoble ven. 01/12 20 h 30 Colomiers - Carcassonne ven. 01/12 20 heures Dax - Mont-de-Marsan ven. 01/12 20 heures Massy - Béziers ven. 01/12 20 heures Narbonne - Vannes ven. 01/12 20 heures Soyaux-Angoulême - Montauban ven. 01/12 20 heures Nevers - Bayonne dim. 03/12 14 h 15
24 LUNDI 27 NOVEMBRE 2017 - MIDI OLYMPIQUE
Montauban - Nevers : 36 - 20
JÉRÔME BOSVIEL - DEMI D’OUVERTURE DE MONTAUBAN DANS UN MATCH LONGTEMPS FERMÉ, LA LUMIÈRE EST VENUE DE L’OUVREUR MONTALBANAIS QUI A BONIFIÉ SANS COUP FÉRIR LA MAÎTRISE DE SON ÉQUIPE.
Par David BOURNIQUEL
Àla faveur de cette nouvelle victoire, la dixième de la saison, Montauban reste bien ancré à la deuxième place du classement, confortablement installé dans le sillage de l’ogre grenoblois. Si la victoire con-tre Nevers ne souffre d’aucune constestation, les Montalbanais ont une nouvelle fois pu s’appuyer
sur la prestation impeccable de leur ouvreur Jérôme Bosviel, auteur de 21 points au pied (3T/3, 5P/5) et impliqué sur tous les essais montalbanais. Une prestation très propre pour celui qui alterne avec brio, depuis ses débuts à Montauban, entre le nu-méro 15 et le numéro 10. Amoureux du jeu avant tout, Jérôme Bosviel se moque de ne pas avoir de poste fixe : « J’ai été formé à l’ouverture. C’est mon poste préférentiel mais cela ne me dé-range en rien de jouer à l’arrière si les coachs jugent qu’il le faut. Je ne veux pas faire le pénible, je joue là où l’on me le demande, l’es-sentiel pour moi c’est d’être sur le terrain ! » Ce joueur d’instinct est le véritable dynamiteur de l’attaque de l’USM, capable d’ex-ploiter le moindre espace pour créer le désordre dans la dé-fense adverse. Ce fut encore le cas vendredi soir, où ses appuis et sa vista ont donné le tournis aux Neversois même si ses lan-
cements n’ont pas souvent été suivis d’effets, la faute à quel-ques imprécisions techniques qui faisaient râler l’ouvreur : « Nous sommes capables du pire comme du meilleur. C’est notre problème cette saison, nous sommes incapables d’être constants dans la performance quatre-vingts minutes durant. » SON JEU AU PIED : DE BONNES GÈNES, CONSEILLÉ PAR TEULET Outre sa vision du jeu et ses attaques tranchantes, Jérôme Bosviel a un autre (gros) atout dans sa palette technique : le jeu au pied. Qu’il soit tactique ou face aux perches, de près ou de loin ; c’est un vrai point fort chez l’ouvreur montalbanais. Vendredi soir, Nevers en a fait les frais. Doté de manière innée d’une grosse force de frappe, Jérôme explique avec humour : « J’ai de bonnes gènes, mon père a gagné le Challenge des Trois tours avec Cours-de-Pile. Il était buteur, j’allais le voir jouer le dimanche quand j’étais gosse. » Natif de la région de Bergerac, l’ouvreur montal-banais est de mèche avec Romain Teulet, illustre ex buteur du Castre olympique, qu’il cotoie un mercredi par mois au CREPS de Toulouse, où les deux hommes préparent leur diplôme d’en-traîneur : « Il me conseille et j’essaie d’écouter au mieux ce qu’il me dit. Il me suit de près alors je profite de ses astuces. » Cela lui réussit à la perfection. ■
Jérôme Bosviel a livré une partie trois étoiles. Impérial dans le jeu au pied, l’ouvreur polyvalent montalbanais a soulagé son équipe tout en faisant gonfler le tableau de marque. Ses prises d’initiatives et sa vista ont éclairé un match longtemps bien terne. Photo DDM - Chantal Longo
Stade Sapiac (Montauban) - Vendredi 20 h - Spectateurs : 6 000. Arbitre : M. Guatelli (Lyonnais). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 9-3, 12-3, 12-6, 19-6, (MT) ; 22-6, 29-6, 29-13, 29-20, 36-20 (score final). MONTAUBAN > 15. R. Swanepoel ; 14. S. Ascarat (1. E. Tekassala 68e) , 13. W. Sukanaveita, 12. F. Domenech (21. A. Silago 73e), 11. T. Tupuola ; 10. J. Bosviel, 9. J. Chaput (22. C. Darbo 73e) ; 7. J. Engelbrecht, 8. A. Domenech, 6. S. Munoz (19. R. Haddon 63e) ; 5. S. Sergueev (18. O. Caisso 65e), 4. P. Esclauze (cap.) ; 3. B. Zanon (23. J. Facundo 52e-70e), 2. M. Van der Westhuizen (16. C. Ponnau 60e-70e), 1. E. Tekassala (17. N. Agnési 60e). NEVERS > 15. L. Le Gal, 13. H. San Martin, 12. F. Herry, 11. J. Raisuqe (22. I. Bolakoro 66e), 11. J.-Y. Zebango ; 10. N. Vuillemin, 9. J.-B. Bruzulier (21. F. Urruty 49e) ; 7. F. Quercy (cap.) (20. H. Fabregue 57e), 8. J. Fraser, 6. H. Bastide ; 5. C. Basson (18. T. Ceyte 49e), 4. F. Bradshaw (19. S. Toleafoa 61e) ; 3. T. Philippart (23. N. Roelofse 40e), 2. H. Visagie (16. M. Curie 49e), 1. J. Seneca (17. O. N’Diaye 61e).
MONTAUBAN : 3E P. Esclauze (40e), W. Sukanaveita (57e), J. Engelbrecht (79e) ; 3T J. Bosviel (40e, 57e, 79e) ; 5P J. Bosviel (3e, 11e, 25e, 31e, 47e). Non entré en jeu : 20. V. Lilo. Carton jaune : N. Agnési (68e). NEVERS : 1E de pénalité (69e), J. Fraser (77e) ; 1T L. Le Gal (77e) ; 2P L. Le Gal (19e, 37e). LES ÉTOILES ★★★★ J. Bosviel, J. Engelbrecht. ★★ J. Chaput, P. Esclauze ; F. Quercy, J. Raisuqe. ★ O. Caisso, W. Sukanaveita, R. Swanepoel ; J.-B. Bruzulier, J. Fraser. LES BUTEURS J. Bosviel : 3T/3, 5P/5. L. Le Gal : 1T/1, 2P/3.
Montauban - Nevers 36 - 20
Massy - Aurillac : 26 - 16MASSY LES ESSONNIENS ONT RETROUVÉ LE CHEMIN DU SUCCÈS AU TERME DE LEUR MEILLEUR MATCH À DOMICILE.
LA BONNE DISTANCE
Par Guillaume CYPRIEN
Si le suspense de la course-poursuite, le-vé uniquement en fin de match, et l’écart final de seulement dix points, ont main-
tenu sur cette partie une incer-titude de résultat, elle s’est ache-vée sur le sentiment général que les Massicois avaient com-plètement maîtrisé leur destin de vainqueur pour la première fois de la saison. Combien d’ac-tions réellement dangereuses des Aurillacois ? Après le pre-mier raid victorieux de Robert Lilomaiava, leur deuxième et dernière incursion près de la l igne s ’es t constru i te en deuxième période sur l’absence de Lester Etien. L’ailier Massicois victime d’un coup coude invo-lontaire sur un placage, est res-té sept longues minutes allon-gé sur le sol avant d’être évacué sur une civière. Ses cervicales rudement éprouvées, il a été conduit après le match à l’hôpi-tal, toujours allongé sur une ci-vière. Sur cette deuxième ac-tion, lui à terre, les Aurillacois sont passés tout près d’inscrire un second essai. Sinon leur sys-tème de jeu assez bien huilé, assez prolifique pendant le pre-mier quart d’heure, a été com-plètement annihilé par une dé-fense irréprochable. Ce qui alimente la chronique du para-doxe défensif massicois. C’est un fait étrange, que ces joueurs de Massy si perméables à l’ex-térieur, puissent à ce point ver-rouiller la ligne d’avantage, dès lors qu’ils évoluent sur leur terre. Les Franciliens ont su égale-ment dompter des vents con-traires pour l’emporter. Pour la
première fois de la saison au stade Ladoumègue, le buteur local Thomas Girard (5/8) a été assez largement dépassé dans sa réussite par son adversaire du soir, le jeune Joris Segons (4/5). On observe également que la touche massicoise n’a pas four-ni son meilleur rendement. Enfin, les sorties prématurées du demi de mêlée Benjamin Prier, secoué méchamment à la qua-trième minute par les percus-sions du talonneur Dutoit, et du troisième ligne centre Jim Naikadawa, blessé à une cuisse, ajoutées à celle de Lester Etien, ont drôlement limité la possi-bilité de roulement en cours de partie du staff francilien. UN TABLEAU FINAL FLATTEUR Et l’on découvre un tableau fi-nal assez flatteur : sans la réus-site habituelle de leur buteur, avec trois blessés majeurs, et malgré une conquête sans grand ressort, les Franciliens ont maî-trisé avec une certaine aisance cette partie qui pouvait les en-voyer de profundis sonder les bas-fonds du classement. « On a joué sans peur, a dit Clément Ancely. toutes les équipes du bas de tableau ont perdu deux matchs à la maison. On s’est dit que ce ne serait pas la fin du monde si nous perdions ce match ». Jouant com-plètement relâché avec l’aisance d’un collectif sûr de lui-même, ceci alors que leurs entraîneurs Faugeron, Gonin, et Larousse, les bousculent de week-end en week-end, en programmant en-tre chaque match une dizaine de changements dans leur com-position, les promus de Massy ont trouvé la bonne distance d’expression avec ce champion-nat mortifère, et leur propre fonctionnement. ■
Stade Jules Ladoumègue (Massy) - Vendredi 20 h - Spectateurs : 2 050. Arbitre : M. Boyer (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 0-7, 3-7, 10-7, 10-10, 13-10, (MT) ; 20-10, 20-13, 23-13, 23-16, 26-16 (score final). MASSY > 15. T. Girard ; 14. G. Sella, 13. J. Delbouis, 12. A. Ratinaud, 11. L. Etien (22. S. Tofilau 58e) ; 10. S. Katz (21. L. Grimoldby 55e), 9. B. Prier (20. L. Roussarie 5e) ; 7. C. Ancely, 8. J. Naikadawa (19. A. Gorcioaia 32e), 6. C. Desassis (cap.) ; 5. J. Madigan, 4. L. Charlon (18. L. Cazac 53e) ; 3. J. Currie (23. N. Ferrer 57e), 2. Y. Delhommel (17. T. Bordes 78e) , 1. S. Abadie (16. K. Bougherara 66e). AURILLAC > 15. T. Salles ; 14. C. Gaston, 13. R. Lilomaiava, 12. A. Luatua (21. T. Dubourdeau 73e), 11. J. Waqaliva ; 10. J. Segonds, 9. P. Boisset (cap.) ; 7. P. Roussel, 8. U. Maninoa, 6. F. Nouhaillaguet ; 5. M. Granouillet (19. R. Fourcade 57e) , 4. B. Hézard (18. W. Vaccaril 67e) ; 3. N. Khatiashvili (23. L. Taukeiaho 40e), 2. F. Du Toit (16. K. Savea
57e), 1. Y. Amrouni (17. M. Escur 67e). MASSY : 1E de pénalité (16e), Y. Delhommel (45e) ; 1T T. Girard (46e) ; 4P T. Girard (11e, 37e, 70e, 77e). Blessés : B. Prier (commotion), J. Naikadawa (cuisse), L. Etien (commotion). AURILLAC : 1E R. Li lomaiava (4e) ; 1T J. Segonds (4e) ; 3P J. Segonds (22e, 51e, 73e). Non entrés en jeu : 20. D.J. Tusitala, 22. L. Maïtuku. LES ÉTOILES ★ ★ ★ Y. Delhommel. ★ ★ C. Ancely, G. Sella ; F. Du Toit. ★ S. Abadie, J. Delbouis, J. Madigan, A. Ratinaud ; P. Boisset, N. Khatiashvili, R. Lilomaiava. LES BUTEURS T. Girard : 1T/1, 4P/7. J. Segonds : 1T/1, 3P/4, 0DG/1.
Massy - Aurillac 26 - 16
Xavier Péméja a serré de nom-breuses mains, reçu beaucoup d’accolades comme autant de témoignages d’amitié éma-nant de proches de son an-cien club. Le technicien ne-
versois avait bien préparé son coup en réservant un banc de touche très costaud pour essayer de faire douter les Montalbanais le plus longtemps possible. Son plan aurait pu fonctionner, mais l’Uson partait de trop loin au moment du coaching (- 23). Dommage,
car la fin de match fut très encourageante. Très longtemps dominés par une équipe de Montauban sûre de son fait et parfaitement maîtresse de son rugby, les Neversois peu-vent presque regretter, au final, de quitter le Tarn-et-Garonne sans le moindre point. SE PROJETER SUR BAYONNE Après des débuts très timides face « à ce qui se fait de mieux dans la division », les hommes de Xavier Péméja ont réussi à fi-nir le match en trombe. S’ils n’ont jamais
pu contester la victoire à Montauban, ils ont un temps eu l’espoir d’entrer dans les clous du bonus défensif. Xavier Péméja dé-taille : « Je ne comprends pas pourquoi mes joueurs ont été si timides en début de ren-contre, pourquoi ils ont laissé Montauban si bien s’installer dans le match. Nous savions où nous allions, nous n’avions rien à perdre, il fallait emballer la partie ! » Au vu de sa fin de match, Nevers peut quand même se tourner sereinement vers la capitale récep-tion de Bayonne, dimanche prochain. ■
RETENIR LE POSITIF
C’EST « BOSS » VIEL !
Dans ce match sans carton jaune, fait rarissime de nos jours, et diri-gé par deux arbitres, l’assesseur Carriot remplaçant à la mi-temps le titulaire Boyer touché à un genou, l’équipe de Massy a réussi à mieux développer ses intentions de jeu. Ses actions se sont révélées plus fran-ches, comme l’a montré le « turnover » de la 45e minute. Aurillac te-nait le ballon à la suite d’une relance de son arrière Salles. Les Cantalous l’ont perdu dans un ruck. Les Franciliens ont impulsé der-rière cette récupération un modèle de relance achevée derrière la ligne par un éclair de passe de Clément Ancely pour son talonneur Delhommel. Plus juste dans leur choix d’attaque de zone, plus juste techniquement, les Franciliens ont dominé la seconde période pour s’adjuger la partie. Elle avait pourtant très mal débutée pour eux, par le K.-O. de leur demi-de-mêlée Prier assorti de l’essai concédé à leur ancien partenaire Lilomaiava les bousculant violemment. Les promus se sont relevés de cette péripétie comme si de rien n’était. G.C. ■
Le match
Massy plus tranchant
Le choc entre ces deux équipes qui se craignaient énormément a accouché d’une souris. Très timides en première période, les joueurs de Nevers ont laissé Montauban s’organiser et bien entrer dans la partie. Portée par un Jérôme Bosviel impérial au pied (21 points sur 36), l’USM a longtemps cru passer une soirée très tranquille, d’autant que Pierrick Esclauze inscrivait à la 40e un essai as-sassin, portant le score à 16-3 à la pause. Maîtres des débats, les Montalbanais construisaient leur vic-toire avec leur habituel pragmatisme (essai de Sukanaveita, festival de Bosviel au pied), jusqu’à ce qu’un carton jaune reçu par Nicolas Agnési n’équilibre quelque peu les débats. Nevers mar-quait alors deux essais (de pénalité puis Fraser) pour relancer la partie (de -23 à -9). Heureusement pour Montauban, le score était acquis. L’ultime essai d’Engelbrecht était anecdotique. D.B. ■
Le match
Nevers a su réagir
NEVERS D’ABORD TIMORÉS, LES JOUEURS DE XAVIER PÉMÉJA ONT REDRESSÉ LA TÊTE EN FIN DE PARTIE. INSUFFISANT MAIS ENCOURAGEANT.
Séquence Rubrique Pro D2 13e journéeLUNDI 27 NOVEMBRE 2017 - MIDI OLYMPIQUE 27
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Massy gagne dans la douleur contre Aurillac (26-16) http://www.leparisien.fr/sports/ile-de-france/rugby-pro-d2-massy-gagne-dans-la-douleur-contre-aurillac-
26-16-24-11-2017-7413783.php
>Sports>Sports en Ile-de-France|Franck Gineste|24 novembre 2017, 23h19|0
Karim Bougherara (avec le ballon) et Massy sont venus à bout d'Aurillac LP/Icon Sport/Aude Alcover
Les Essonniens ont enchaîné un 5e succès à domicile, vendredi soir, mais perdu quatre joueurs sur
blessures.
« Le rugby d’aujourd’hui… » Sans finir sa phrase, l’entraîneur des arrières de Massy, Stéphane Gonin, n’a pas
pu s’empêcher de faire une petite moue en voyant passer son joueur Lester Etien sur civière après le coup de
sifflet final pour être transporté à l’hôpital par les pompiers. Une demi-heure plus tôt, le jeune ailier (22
ans) était resté longtemps au sol avant de sortir du terrain. « A priori, ce n’est pas trop grave. Sûrement une
entorse des cervicales. Il peut bouger. On a pris toutes les précautions possibles », précisait un dirigeant
massicois.
« Il y a eu de la casse, ça fait c… » CHRISTOPHE DESASSIS, CAPITAINE DE MASSY
Massy a payé un lourd tribut lors de son succès face à Aurillac avec les autres sorties sur blessure de
Benjamin Prier, victime d’une commotion cérébrale d’entrée, Jimilai Naikadawa et Sam Katz, touchés aux
ischio-jambiers. Sans compter l’arbitre, touché à un genou et remplacé à la pause. Le jour où le XV essonnien
retrouvait son capitaine Christophe Desassis, lui aussi victime d’une commotion cérébrale il y a un mois. « Il y
a eu de la casse, ça fait c… On a un effectif conséquent pour faire face, mais il ne faudrait pas en avoir
quatre à chaque match », se désole le 3e ligne.
Sept longueurs d’avance sur la zone de relégation
Lui a repris ses bonnes vieilles habitudes en disputant les 80 minutes. « J’avais quelques crampes à la fin et
j’étais un peu fatigué sur certaines actions, mais je suis content. Ça fait du bien de revenir, en plus sur une
victoire. C’était une obligation de gagner. On a encore montré une grosse solidarité. » Le retard à l’allumage
et l’essai encaissé d’entrée devant Robert Lilomaiava, l’ancien de la maison, ont pourtant laissé craindre le
pire.
« On s’est fait peur les quinze-vingt premières minutes en les laissant croire qu’ils pouvaient venir faire
quelque chose ici, avoue Stéphane Gonin. Mais on les a bien stoppés et au final ils repartent avec zéro point.»
Le promu a confirmé qu’il serait difficile de venir le battre sur ses terres. Il vient d’enchaîner cinq succès à
domicile et réalise la bonne opération du jour en remontant au 8e rang avec sept longueurs d’avance sur la
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
zone rouge, grâce aux défaites non bonifiées de quasiment tous ses rivaux pour le maintien (Narbonne,
Carcassonne, Nevers, Dax et donc Aurillac). « On a la chance de recevoir encore un concurrent (Béziers) la
semaine prochaine, précise Christophe Desassis. Il faut fructifier cet avantage. »
FEUILLE DE MATCH
MASSY - AURILLAC : 26-16.
Mi-temps : 13-10.
2 050 spectateurs. Arbitre : M. Boyer (M. Carillo, 41e).
MASSY. 2 essais : essai de pénalité (16e), Delhommel (45e) ; 4 pénalités : Girard (11e, 37e, 69e, 77e) ; 1
transformation : Girard (45e).
AURILLAC. 1 essai : Lilomaiava (4e) ; 3 pénalités : Segonds (22e, 50e, 73e) ; 1 transformation : Segonds.
MASSY : Girard - Sella, Delbouis, Ratinaud, Etien (Tofilau, 59e) - (o) Katz (Grimoldby, 56e), (m) Prier
(Roussarie, 5e) - Naikadawa (Gorcioaia, 33e), Ancely, Desassis (cap.) - Madigan, Charlon (Cazac, 51e) - Currie
(Ferrer, 57e), Delhommel (Bordes, 78e), Abadie (Bougherara, 67e). Entr. : Faugeron, Gonin, Larousse.
Rugby : Massy remet la marche avant https://www.le-republicain.fr/a-la-une/rugby-massy-remet-marche
Par Aymeric Fourel - 25 novembre 2017
Le talonneur Youri Delhommel a inscrit le deuxième essai massicois. ©C.P.
Après deux défaites de rang, les Massicois ont renoué avec le succès vendredi soir à domicile contre
Aurillac (26-16) et repris leurs distances avec la zone rouge.
A peine la victoire fêtée au milieu du terrain comme à leur habitude, les joueurs du RC Massy Essonne
rentrent vite aux vestiaires pour prendre des nouvelles de leur coéquipier, Lester Etien, sorti sur civière à
l’heure de jeu. L’ailier massicois, qui souffre d’une entorse cervicale, est l’un des quatre joueurs essonniens
blessés de la soirée. Cela n’a eu heureusement aucune conséquence fâcheuse sur le résultat final. Massy s’est
offert une sixième victoire et un bon bol d’air au classement du Pro D2.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Les Aurillacois ont toutefois jeté un petit coup de froid sur le stade Jules Ladoumègue dès la 5e minute de
jeu. Robert Lilomaïava se joue de la défense massicoise et s’en va marquer entre les poteaux (0-7). Le centre
Samoan, passé par Massy lors de la saison 2014-2015, est à surveiller comme le lait sur le feu.
Petit à petit, Massy remet la main sur le ballon. Et après une pénalité de plus de 50 mètres réussie par
Girard (11e), les Bleus et Noirs réduisent la marque. Dans la foulée, les Massicois profitent d’une pénaltouche
parfaitement jouée pour aller à dame (essai de pénalité) et reprend les commandes de la rencontre (10-7,
16e). Katz est tout près de marquer après avoir récupéré un ballon qui traînait en fond de touche. Malgré une
belle percée de l’ouvreur anglais, ce dernier est repris à deux mètres de la ligne mais parvient à franchir la
ligne. M. Boyer n’accorde toutefois pas l’essai avec l’aide de l’arbitre d’en-but, estimant que Katz a rampé
pour marquer (29e). Une belle occasion manquée de faire le break alors que Segonds avait égalisé sept
minutes plus tôt (10-10, 22e) pour les visiteurs. Girard offre toutefois trois points d’avance à la pause sur
une pénalité lointaine.
Petit bémol, Massy perd deux joueurs sur blessure au cours de la première période : le demi de mêlée Prier
(commotion) et le 3e ligne Naïkadawa (ischio-jambiers). Une hécatombe qui se poursuit en deuxième période.
En trois minutes, l’ouvreur Katz (ischio-jambiers) et l’ailier Etien quittent leurs partenaires. Un coup dur
pour les Massicois qui ont fait un grand pas vers la victoire grâce à un essai de Delhommel sur une percée
d’Ancely (20-10, 45e). Les Essonniens confortent leur succès grâce à la botte de Girard, auteur de deux
pénalités dans les dix dernières minutes. Ils privent même Aurillac du bonus défensif. Avec les défaites de
Vannes, jeudi soir à domicile contre Perpignan (22-23), de Narbonne à Biarritz (18-41), de Nevers à
Montauban (20-36), de Carcassonne à Angoulême (16-26) et de Dax à Béziers (10-26) vendredi, les Massicois
font la bonne opération. « Même si on a connu une entame délicate, on a fait le boulot en défense, se félicite
Stéphane Gonin. Mais on manque encore de consistance notamment sur les ballons portés qu’on n’a pas su
convertir en essais. »
Massy – Aurillac : 26-16 (13-10). Arbitre : M. Boyer (comité Midi-Pyrénées), remplacé par M. Carillo
(comité Midi-Pyrénées). 2 050 spectateurs.
Evolution du score : 0-7, 3-7, 10-7, 10-10, 13-10 (mt), 20-10, 20-13, 23-13, 23-16, 26-16.
• Les points. Pour Massy : 2E de penalité (16e), Delhommel (45e) ; 2T : de pénalité (16e), Girard (45e) ; 4P :
Girard (11e, 37e, 70e, 77e). Pour Aurillac : 1E Lilomaïava (5e) ; 1T et 3P (22e, 51e, 73e) : Segonds.
• Les équipes
Massy : Girard – Sella, Delbouis, Ratinaud, Etien (Tofilau, 59e) – (o) Katz (Grimoldby, 56e), (m) Prier
(Roussarie, 5e) – Ancely, Naïkadawa (Gorcioaïa, 33e), Desassis (cap.) – Madigan, Charlon (Cazac, 51e) – Currie
(Ferrer, 57e), Delhommel (Bordes, 78e), Abadie (Bougherara, 67e). Entr. : Faugeron, Gonin et Larousse.
Aurillac : Salles – Gaston (Tusitala, 70e), Lilomaïava, Luatua (Dubourdeau, 73e), Waqaliva – (o) Seconds, (m)
Boisset (cap.) – Roussel, Maninoa (Vaccaril, 67e), Nouhaillaguet (Maituku, 46e) – Granouillet (Fourcade, 57e),
Hézard – Khatiashvili (Taukeiaho, 41e), Dutoit (Savea, 57e), Amrouni (Escur, 67e). Entr. : Peuchlestrade et
Mester.
Le post de Massy-pas les autres...sur rugbyfederal http://www.rugbyfederal.com/forum/viewtopic.php?pid=1524220#p1524220
25/11/2017 – par Massy-pas les autres…
Une belle victoire à la suite d'un match plus complet, mais une partie où les Massicois ont récolté pas
mal de bleus (d'Auvergne).
Si on peut regretter cette entame marquée par une des seules erreurs de jeunesse de Juju (Delbouis) qui
s'est fait prendre à l'intérieur par Robert (Lilomaïava), c'est vraiment très positif face à cette équipe
cantalienne, capable de nous faire tout plein de séquences à 20 temps de jeu sans perdre la gonfle d'avoir su
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
réagir, se remettre dans le match et monter sans cesse en puissance jusqu'à les renverser sur la dernière
mêlée. On peut aussi se réjouir de voir que malgré les nombreuses blessures, l'équipe est restée cohérente
et n'a pas été désorganisée. Le banc n'est pas aussi "léger" qu'on a pu le croire en début de saison. Avec
deux centres aux ailes en fin de match et la charnière "titulaire" sortie, je le craignais pourtant fortement.
On a aussi pu remarquer une bonne gestion de la fin de partie, si ce n'est la pénaltouche ratée. Et les 23 ont
montré de grands progrès dans la redistribution défensive, et c'est heureux car les duels n'étaient pas
franchement à notre avantage du fait des gabarits et de la puissance des adversaires. Réussir à ne pas se
faire percer ou déborder par les ailes quand l'adversaire envoie vague après vague et qu'il vaut mieux
défendre à deux sur chaque impact, c'est très bon signe. Si la mêlée n'a pas toujours été a son avantage, ce
n'est plus la catastrophe et la crainte des cartons. Quant à la touche, si elle n'a pas été rutilante, elle a
quand même permis de gagner les ballons et a soulagé la pression par quelques belles prises sur lancers
adverses. Sinon, j'ai particulièrement apprècié notre efficacité dans les rucks. Les Aurillacois étaient très
vifs à se mettre en position de gratter et notre soutien a été à la hauteur en préservant les ballons (plus
quelques beaux grattages, notamment trois - de mémoire - par Juju). On a marqué l'essai de la remontée sur
un de nos points forts (quand cela veut bien chanter), les groupés-pénétrants, mais contrairement aux
victoires précédentes à domicile, on a su envoyer du jeu et se faire des passes. C'est très bien que cela ait
pu être récompensé par l'essai fulgurant de Youri. Mon principal regret, c'est le prix élevé de ce succès en
terme de blessures. Heureusement que l'effectif était quasimment au complet car on va avoir besoin de tout
le monde pour la suite et pour continuer à brouiller les cartes lors de la préparation vidéo adverse qui ignore
à chaque match à quels adversaires il va être confronté (difficile pour un technicien aussi averti que Thierry
Peuchlestrade de trouver trace de Julien et de le cibler suffisamment pour l'empêcher de percer à trois
reprises ).
Côté individualités, avec toute la prudence d'un avis totalement subjectif, j'ai aimé l'apport du banc : celui
des deux piliers remplaçants (Karim Bougherara et Coco Ferrer), l'efficacité et la disponibilité de Lucas
(Cazac). De même, je trouve que Luix (Roussarie) a été serein et bien entreprenant autour du paquet. Et je
suis ravi de voir que Dédé (Gorcioaïa) ait retrouvé son jeu de la saison passée au point de ne pas nous faire
"payer" la blessure de Jimilaï (Naïkadawa). Sasa (Tofilau) est lui aussi à créditer d'une belle rentrée à un
poste inhabituel et j'ai l'impression qu'il prend de mieux en mieux ses marques dans l'équipe. Du côté des
titulaires d'hier soir, Youri, John (Madigan), Clément et Juju ont été au top et Loïc (Charlon), Christophe
(Desassis), Sam (Katz), Ratoche (Antoine), Thomas (Girard) ont livré une belle partie, ainsi que Geoffrey
(Sella) qui a peut-être trouvé le poste qui lui conviendrait le mieux pour le moment, lui le fanatique des
sprints à répétition.
Bilan d'étape : désormais que les six premiers ont pris le large, on est à la lutte avec les équipes classées de
la septième à la quatorzième place, Carcassonne paraissant désormais fatalement décrochée et Narbonne
accusant sept points de retard sur les Bleu et Noir. Huitème à égalité de points avec le septième, ce qui nous
met dans la première moitié du classement, mais surtout avec quatre points d'avance sur le 14ème, c'est
remarquable quand on se souvient qu'hormis Vannes, les concurrents ont joué un match de plus à domicile que
le RCME. Sauf erreur de ma part (j'ai la flemme de vérifier), après la réception vendredi de l'équipe de
Biterre, les seize équipes auront joué autant à domicile qu'en déplacement. Il y a derrière nous, à peu de
points, un certain nombre d'équipes qui auront une pression bien plus forte que nous vendredi prochain. Et si
les 2050 spectateurs d'hier soir au Ladoumègue continuent à pousser aussi fort la semaine prochaine et que
nos joueurs enchaînent par un nouvelle victoire à domicile, l'impact sera encore plus fort que le succès d'hier
en terme de points classement. Franchement, bien qu'on sache qu'il faudra aller chercher chaque victoire
avec les tripes, je ne vois pas pourqoi il en serait autrement dans une semaine.
ALLEZ MASSY !!
Et pour ce soir, bonne chance à Sekou et Judi. On est fier de leur sélection.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Aurillac : de l’engagement mais trop de déchet http://www.lamontagne.fr/aurillac/sports/rugby/2017/11/26/aurillac-de-lengagement-mais-trop-de-
dechet_12645037.html
Publié le 26/11/2017
Malgré de nombreux efforts, François Du Toit et les Aurillacois n’ont toujours pas gagné à l’extérieur.
© PQR
Encore une fois vaillants en déplacement, les Aurillacois ne sont toujours pas parvenus à aller chercher une
victoire à l’extérieur cette saison. Malgré une bonne dose d’engagement, les Cantaliens ont été trop
brouillons pour espérer mieux, vendredi, à Massy (26-16).
Les voyages se suivent et se ressemblent pour le Stade Aurillacois. Après une saison dernière où chaque
déplacement pouvait rapidement prendre la tournure d'une large défaite, cette année les Cantaliens
montrent un bien meilleur visage à l'export avec beaucoup d'engagement. Mais au final, c'est toujours la
même chanson puisque les rouge et bleu n'arrivent pas à s'imposer loin de leurs bases.
À Massy, les hommes d'André Bester et Thierry Peuchlestrade ont enchaîné un 19e match sans victoire à
l'extérieur. Une série noire qui dure maintenant depuis plus de quatorze mois et un succès arraché au
courage sur la pelouse d'Albi le 16 septembre 2016.
Un manque de réalisme préjudiciable
Du courage, les Aurillacois en ont une nouvelle fois fait preuve dans l'Essonne. Mais malgré une bonne dose
d'engagement, les Cantaliens se sont montrés trop brouillons, trop indisciplinés et surtout pas assez
réalistes pour revenir avec le même résultat.
« C'est vraiment frustrant, pestait André Bester après la rencontre. Encore une fois, les joueurs ont fait
preuve d'une bonne mentalité et ont fourni beaucoup d'efforts. Mais pour gagner à l'extérieur, il ne faut pas
laisser passer les opportunités de scorer qui s'offrent à vous. On a manqué de réalisme à des moments clés
du match, ce qui ne nous a pas permis de faire un meilleur résultat. »
Bien en place en première période, les Aurillacois ont vécu un second acte plus compliqué. Mais ils ont
pourtant eu les cartouches pour éviter de revenir bredouilles. Trop maladroits, parfois trop indisciplinés et
pas toujours souverains en conquête, les « rouge et bleu » n'ont pas réussi à bonifier tous les efforts
fournis.
Après cette nouvelle défaite en déplacement, c'est donc un Stade Aurillacois sous pression et sans filet qui
recevra l'ogre grenoblois, vendredi. Un match où la défaite est tout bonnement interdite pour ne pas glisser
un peu plus dans les profondeurs du classement.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Segonds (Aurillac) : ''Ce match était à notre portée'' http://www.sports-auvergne.fr/rugby/stade-aurillacois/2017/11/25/segonds-aurillac-ce-match-etait-a-
notre-portee_12644024.html
le 25 novembre 2017 - Par Nourredine Regaieg
Photo © Christian Stavel
Déçus d'avoir une nouvelle fois échoué dans leur quête de victoire à l'extérieur, les Aurillacois sont
repartis de Massy frustrés, ce vendredi (26-16).
Maxime Granouillet.« On est très déçus et on a beaucoup de regrets parce qu'on a vu que ce match était
largement à notre portée. Quand on a réussi à tenir le ballon, on a dominé le match et on a fait reculer Massy
sans s'affoler. On a payé cash nos erreurs avec deux essais encaissés pas forcément très construits. Nous,
on a perdu des ballons proches des lignes. On n'a pas du tout été réalistes, contrairement à Massy. Même en
conquête, on n'est pas parvenus à être propres sur nos ballons. Je répète que ce match était à notre portée
et en perdant encore à l'extérieur on se met la pression avant la réception de Grenoble la semaine prochaine.
Youssef Amrouni.« On est un petit peu abattus parce que je pense qu'on avait les moyens de faire quelque
chose. Mais on a fait beaucoup trop de fautes et quand c'est comme ça, on ne peut rien espérer à
l'extérieur. En déplacements, les matchs se suivent et se ressemblent et on ne peut pas exister dans ces
conditions. On n'est pas parvenus à tenir correctement le ballon. Massy a marqué sur tous ses temps forts
alors que nous, on a eu beaucoup plus de difficultés. On fait trop de fautes de main et c'est ce qui nous
empêche de scorer quand on va dans le camp adverse. »
Joris Segonds.« On a fait un bon début de match mais on a eu beaucoup de moments où on a manqué de
réalisme. Et puis, dans le jeu au pied je n'ai pas été très efficace, ce qui ne nous a pas permis de sortir la
tête de l'eau. À ce niveau, tout va vraiment très vite. Si Jone (Waqaliva) va à l'essai et qu'il ne glisse pas en
deuxième période, peut-être que les choses auraient été totalement différentes. Mais là, contrairement à
des matchs où tout nous réussit, qu'on relance tous les ballons, on prend un contre dans la foulée et Massy
va à l'essai. Maintenant, on sait que c'est un gros match qui nous attend contre Grenoble. On va tous se
remobiliser. »
PRO D2 - 13e journée - Grenoble, Montauban et le BO
gagnent largement quand Béziers se rassure http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2015-2016/pro-d2-13e-journee-grenoble-montauban-et-le-bo-
gagnent-largement-quand-beziers-se-rassure_sto6421135/story.shtml
Par Rugbyrama – 25/11/2017
PRO D2 - Cette 13e journée marquait le début du troisième bloc. A domicile, l'USM (36-20) et le BO
(41-18) ont déroulé. Béziers l'a emporté contre Dax (26-10) quand Massy en a fait de même contre
Aurillac. Carcassonne, en déplacement à Soyaux-Angoulême n'y arrive toujours pas.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Massy - Aurillac : 26-16 Après deux défaites de suite à l’extérieur, Massy s’est relancé à Jules-Ladoumègue contre Aurillac (26-16).
L’essai du talonneur Youri Delhommel, inscrit après le passage de bras de Clément Ancely, a fait la
différence (45eme). La rencontre a démarré avec le bel essai de Robert Lilomaïlava (4e) pour Aurillac, lui
l'ancien Massicois. Les acteurs se sont ensuite montrés brouillons et indisciplinés. Les deux buteurs, Thomas
Girard pour Massy (14 points) et Joris Segonds (11 points) pour Aurillac, se sont donc répondus tout au long
des quatre-vingt minutes.
Le film du match
Les Auvergnats ont toujours autant de mal loin du Cantal et repartent de l’Essonne sans le bonus défensif.
Ils n’ont plus gagné à l’extérieur depuis le 16 septembre 2016 à Albi. Point noir pour le RCME, les blessures
du demi de mêlée Benjamin Prier et de son jeune et talentueux ailier Lesten Etien, sorti avec une minerve et
sur civière en deuxième période. Les cervicales semblent touchées.
VIDÉO - Grâce à l'essai de Delhommel, Massy dispose d'Aurillac
Biarritz - Narbonne : 41-18 Au stade Aguilera, Biarritz ne tombe pas. La maxime s’est encore vérifiée vendredi soir avec un nouveau
succès basque. Devant Narbonne (41-18) cette fois-ci. Les Biarrots ont glané un bonus offensif qu'il a fallu
disputer jusqu'au bout. Pourtant, les Basques avaient rapidement mis à mal la défense narbonnaise en
compilant trois essais dans la première demi-heure. Avec un Kylan Hamdaoui comme bourreau. Intenable,
l’arrière a offert un premier essai à Delaï, a signé le deuxième puis a créé la différence sur le troisième,
conclu par son capitaine Placines. A la pause, Biarritz semblait déjà à l’abri (24-3).
Le film du match
Mais les Biarrots ont subi le réveil narbonnais concrétisé par des essais d’Estériola, Collet et Stott. A
chaque fois, le BO a du répondre par un nouvel essai d’Hewitt, Artru et enfin De Coninck après un départ
derrière la mêlée sur la sirène. Avec ce succès bonifié, Biarritz revient dans le top 5 tandis que Narbonne
reste forcément englué en zone rouge, à la 15e place du classement.
VIDÉO - Tout bonus pour Biarritz contre Narbonne
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Béziers - Dax : 26-10 Béziers respire à nouveau. Après quatre revers de rang, l'ASBH a retrouvé le chemin de la victoire en
s'imposant sur sa pelouse (26-10) face à Dax ce vendredi pour le compte de la 13e journée. Mais rien n'a été
simple. En dépit d'une entame idéale, avec notamment un essai de Ballu et un score de 10-0 à la 7e minute de
jeu, les Biterrois se retrouvaient même en supériorité numérique suite au carton rouge de Ropiha après un
mauvais geste sur Valentine. Béziers n'en a pas profité, voyant même Dax revenir avec un essai de
Taofifenua (21e). Suchier permettait cependant aux siens de tourner devant à la pause grâce à sa réussite
au pied (19-10).
Le film du match
Titulaire de dernière minute après l'autorisation de sa signature par la DNACG, Ratini (63e) a signé sa
première sous le maillot biterrois d'un essai suite à une interception. Une bouffée d'air frais pour l'ASBH
dominée par des dacquois qui ont manqué de réalisme et qui auraient pu revenir de ce déplacement avec autre
chose que zéro point.
VIDÉO - Béziers a mis fin à une série de quatre revers en battant Dax
Soyaux-Angoulême - Carcassonne : 26-16 C'est une victoire pour 26-16 pour Soyaux-Angoulême face à des Carcassonnais courageux mais qui
repartent à vide de ce déplacement à Chanzy. Le premier acte a été ponctué de nombreux échecs au pied
mais à ce jeu ce sont les Audois qui virent en tête avec notamment l'essai d'Andrei Ursache au quart
d'heure, suite à une interception bien négociée (10-6 en faveur de l'USC à la pause).
Le film du match
La seconde période a été l'occasion pour les Charentais de rectifier le tir en particulier sur le secteur de la
mêlée fermée. Deux essais inscrits par Sclavi (45e) et Roger à l'heure de jeu, permettront aux Angoumoisins
de sécuriser la victoire sur le score de 26 à 16. Les locaux s'éloignent un peu plus de la zone rouge au final,
alors que pour Carcassonne, sous les yeux d'un certain Christian Labit, la suite du championnat s'annonce
très compliquée.
VIDÉO - Après un meilleur deuxième acte, le SAXV a dompté Carcassonne
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Montauban - Nevers : 36-20 Montauban assure l’essentiel, la victoire, mais Montauban a sans doute tremblé à Sapiac ce vendredi soir.
Pourtant, les Tarn-et-Garonnais ont pu compter sur un Jérôme Bosviel impérial, auteur d’un 100% au pied (21
points sur 36). En première période, les avants montalbanais ont aussi dominé leurs adversaires. Un essai
d’Esclauze (40e) et le réalisme de ses partenaires ont permis à l’USM de mener de 13 points à la pause.
Le film du match
Jusqu’à l’heure de jeu, tout allait bien dans la cuvette sapiacaine. Puis, Roelofse et N’Diaye sont entrés en
première ligne, et les Vert et Noir passaient dix mauvaises minutes. Pas moins de sept mêlées dans ses 5
mètres (entrecoupées de quelques temps de jeu et maladresses nivernaises) et un carton jaune plus tard
(Agnesi, 68e), l’arbitre a fini par accorder un essai de pénalité à l’USON. Un essai libérateur car quelques
minutes plus tard, Fraser (77e) a redonné l’espoir de ramener au moins un point de Montauban. Preuve de la
faiblesse neversoise, ou du pragmatisme et réalismes montalbanais : Englebrecht (79e) offrait une victoire
confortable aux siens. Finalement, Nevers s’est encore une fois bien battu, mais elle paie ses inexactitudes.
Grenoble - Colomiers : 58-23 Alors que cela aurait dû être un véritable choc au sommet, il y a finalement eu un duel à sens unique.
Grenoble décroche son troisième bonus offensif de la saison après une prestation accomplie, véritablement
sa première au Stade des Alpes. Les Grenoblois tiennent leur match référence alors qu’ils ont mis
énormément d’intensité et d’engagement, comme le prouve les neuf essais marqués.
Le film du match
Bastien Guillemin avait ouvert les hostilités des la 2e minute, il inscrit finalement un triplé. Les Columérins
ont trop souffert en défense et se sont retrouvés encore plus en difficulté après l’exclusion de
Jonathan Fa'amatuainu pour un coup de poing (38e). Colomiers a certes marqué trois essais, une manière de
sauver l’honneur.
VIDÉO - Grenoble redevient leader en punissant Colomiers
Le Top 3 des essais de cette 13e journée :
VIDÉO - Le top 3 des essais avec l'exploit de Sukanaveita, Hamdaoui en feu et le collectif dacquois
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
LE BONUS À LA SIRÈNE ! https://www.midi-olympique.fr/article/31744-bonus-sirene
MIDI OLYMPIQUE - 24 NOV 2017 - 23:00 - Par Pablo Ordas
Après une première période bien maîtrisée et un score acquis rapidement, le BO a dû s’employer en
toute fin de match pour accrocher le bonus offensif et l’emporter 41-18.
Auteur d’un second bloc réussi, le BO entamait le troisième en recevant Narbonne. Les Audois, en mauvaise
posture au classement, mais vainqueurs de deux de leurs trois derniers matches, faisaient bonne figure en
tout début de match, en résistant à la longue première séquence rouge et blanche. Mais les Biarrots
mettaient rapidement la machine en route. Après un deux-contre- un d’école, bien négocié par Kylan
Hamdaoui, Adriu Delai s’en allait inscrire le premier essai de la rencontre à la 12ème minute. Sûrs de leurs
forces avec leur volonté de jouer, les Biarrots marquaient deux nouveaux essais, coup sur coup, par
Hamdaoui puis Placines pour prendre le large, 21-3, avant même la demi-heure de jeu. Malgré quelques
difficultés à récupérer les ballons sur les coups de pied de renvoi, la grosse défense des hommes de Gonzalo
Quesada ne cédait pas face aux quelques assauts Narbonnais et permettait aux locaux de virer devant à la
pause, 24-3.
Au retour des vestiaires, Narbonne profitait de l’indiscipline biarrote (trois fautes en trois minutes) pour
réduire la marge par un essai en force d’Esteriola. La réponse des coéquipiers d’Alban Placines ne tardait pas,
puisque huit minutes plus tard, Hewitt venait concrétiser la domination près des lignes de son équipe. À
l’heure de jeu, Yohann Artru y allait de sa réalisation personnelle et on pensait le BO, avec quatre essais
d’avance, assuré d’une victoire à cinq points. C’était sans compter sur le réveil des orange et noir, dans le
dernier quart d’heure, qui marquaient à deux reprises pour subtiliser ce précieux point. Avant que de
Coninck, après la sirène, sur une sortie de mêlée, ne redonne le bonus à son équipe.
L’ESSAI DU MATCH : LE PREMIER SIGNÉ ADRIU DELAI
Le BO a l’introduction sur une mêlée située au centre du terrain, au niveau de la ligne médiane. Deux options
s’offrent alors à Maxime Lucu qui décide d’éjecter le ballon vers sa droite, à destination d’Hamdaoui.
L’arrière Biarrot attaque alors la ligne, casse le plaquage de Pierre-Alexandre Dut, puis joue son deux-
contre- un de la meilleure des façons, en servant Adriu Delai sur un plateau pour le premier essai du match.
LE FAIT DU MATCH : BIARRITZ EMBÊTÉ SUR LES RENVOIS NARBONNAIS
S’il a rendu une copie relativement propre, le BO a été embêté par les Audois dans le secteur aérien. Sur
trois renvois en première période, les Biarrots n’ont pu réussir à capter le ballon. Avec, à chaque fois le
même scénario : un en-avant. En seconde période, cette défaillance sur les coups de pied de renvoi était à
l’origine de l’essai de Benjamin Collet.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
L’HOMME DU MATCH : KYLAN HAMDAOUI
En grande forme ces derniers temps, l’arrière rouge et blanc a livré une nouvelle une belle prestation.
Impliqué sur les trois premiers essais de son équipe, sa vitesse et sa capacité à casser les plaquages ont fait
mal aux Narbonnais.
LES MEILLEURS :
À Biarritz : Hewitt, Guiry, Manu, Artru, Gimenez, Delai, Hamdaoui
À Narbonne : Manchia, Collet, Aziza, Plessis-Couillaud, Stott
UNE BOUFFÉE D'OXYGÈNE POUR SOYAUX-ANGOULÊME https://www.midi-olympique.fr/article/31746-une-bouffee-doxygene-pour-soyaux-angouleme
MIDI OLYMPIQUE24 NOV 2017 - 23:00 - Par Jean-François Chrétien
Après la belle victoire obtenue à Béziers, les charentais voulaient confirmer, surtout à domicile. Ils
l’ont fait mais il leur a fallu trente bonnes minutes pour rentrer dans ce match.
Début de rencontre tout à l’avantage des carcassonnais face à des angoumoisins quelque peu apathiques. Et
heureusement pour les partenaires de Le Guen que les buteurs adverses n’étaient pas en verve. Tour à tour
Lescamel (9è), Renaud (12è) manquaient leurs pénalités tout comme Renaud qui s’essayait au drop (15è) mais
sans plus de réussite. Les charentais commençaient à réagir mais sur un ballon intercepté le capitaine Audois
Ursache filait à l’essai. Lescalmel transformait (0-7, 17è). Mieux sur une nouvelle pénalité l’ouvreur
carcassonnais aggravait la marque (0-10, 26è). Les hommes du duo Laïrle- Ladauge allaient enfin entrer dans
la partie et Méret sur deux pénalités (35è, 38è) ramenait le score à 6-10. Score à la mi-temps d’un match
joué sous une pluie incessante et qui n’a pas facilité la tâche des trente acteurs.
Mais dès la reprise, les charentais prenaient leu jeu à leur compte et suite à un gros travail du paquet
d’avants, Laulhé aplatissait et Méret transformait (13-10, 44è). Lescalmel réduisait le score sur une pénalité
(50è) mais Méret lui répondait (52è). Mais Carcassonne n’abdiquait pas et Lescamel sur une nouvelle pénalité
remettait les deux équipes à égalité (16-16, 54è). Mais à partir de ce moment, les locaux allaient accroître
leur domination, une domination concrétisée par un superbe essai de Roger que Méret transformait (23-16,
62è). Et sur une nouvelle pénalité, Méret clôturait la marque pour une victoire finale du SAXV 26-16. Une
victoire méritée et ô combien importante au vu des autres résultats.
L’ACTION DU MATCH
Le deuxième essai charentais inscrit par Antoine Roger. Le trois quart-centre lancé à pleine vitesse rentrait
dans la défense, récupérait le ballon, évitait un défenseur et allait aplatir. Un essai qui n’était pas fait mais
qu’il a su aller chercher permettant à sa formation de prendre le large.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
LE FAIT DU MATCH
Les conditions climatiques qui ont rendu la pelouse très grasse et le ballon en savonnette. Cette pluie
incessante a gêné les trente acteurs et ne leur a permis de développer le jeu qu’ils pratiquent
habituellement.
LES MEILLEURS
AU SAXV : Coletta, Méret, Laforgue, Lescure, Taelega, Roger, Sclavi, El Jaï
A Carcassonne : Roidot, Lescalmel, Ursache, Renaud
MONTAUBAN A ÉVITÉ LE PIÈGE https://www.midi-olympique.fr/article/31743-montauban-evite-piege
MIDI OLYMPIQUE24 NOV 2017 - 22:31 - Par David Bourniquel
Le choc attendu a accouché d'une souris. Montauban a gagné (36-20) en maîtrisant sa partie mais
s'est fait peur en fin de rencontre.
RÉSUMÉ
Comme bien souvent, l'enjeu a tué le jeu. Les deux équipes se craignaient énormément et cela se ressentait
sur le rythme du match. Ce sont les buteurs qui faisaient évoluer la marque, Jérôme Bosviel, parfait dans
l'exercice du tir au but, prenant le dessus sur son homologue neversois, Loïc Le Gal. À la 25e, Montauban
menait ainsi 9-3 (3P/3 Bosviel, 1P/2 Le Gal). Le match ronronnait et si l'on sentait qu'il ne faudrait pas grand
chose pour qu'il s'enflamme (percées magnifiques mais sans suite de Raisuqe ou Bosviel), tout cela demeurait
globalement bien plat. Il fallait attendre que la sirène retentisse pour voir Pierrick Esclauze inscrire le
premier essai du match à la suite d'un ballon porté (19-6, mt). La deuxième période commençait sous les
meilleurs auspices pour les Montalbanais qui inscrivaient l'essai du break grâce à Waisale Sukanaveita.
Menant 29-6, d'aucuns pensaient que l'USM allait pouvoir gérer la fin de partie en père peinard. C' était
sans compter un carton jaune reçu par Nicolas Agnési qui allait complètement perturber les Sapiacains.
Dominés en mêlée, ces derniers offraient à Nevers l'opportunité de revenir dans le match. Les hommes de
Péméja inscrivaient un essai de pénalité, revenaient à 29-13 et remettaient la main sur le ballon. Fraser
marquait même en force l'essai de l'espoir, permettant aux Neversois de revenir à 9 points à 3 minutes du
terme. Heureusement pour Montauban, le score était acquis. Engelbrecht, sur une ultime interception,
donnait un peu plus d'ampleur au score (36-20, score final).
LE FAIT DU MATCH
L'essai de Pierrick Esclauze, juste avant la mi-temps. On entend souvent que ce moment est le meilleur pour
inscrire un essai. Cela s'est une nouvelle fois vérifié. Nevers, jusque-là très bien installé dans le match.
Autre fait marquant, en deuxième période, le carton jaune de Nicolas Agnési a complétement désorienté la
mêlée montalbanaise, permettant aux Neversois d'inscrire un essai de pénalité et de croire -un peu- en un
hypothétique retour.////// L'essai/////// Waisale Sukanaveita, sur une inspiration tout en puissance. On
joue la 55e minute et le match a tourné à l'avantage de Montauban, qui maîtrise sans parvenir à se montrer
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
dangereux. Les Montalbanais parvienne pourtant à tuer le match sur une percée tout en puissance de leur
centre Waisale Sukanaveita qui parcourt 30 mètres avec deux Neversois sur le dos avant de s'écrouler dans
l'en-but.
L'HOMME DU MATCH
Jérôme Bosviel. Comme toujours, le couteau-suisse montalbanais s'est montré très à son avantage ce
vendredi soir. Impérial au pied (100 % de réussite), il a parfaitement animé le jeu dans son poste
préférentiel, à l'ouverture. Les coachs avaient fait le choix de l'associer à Jérémy Chaput à la charnière,
laissant à Riian Swanepoel le soin d'endosser le numéro 15. Son jeu au pied tactique précieux et sa vista dans
les relances ont été des atouts précieux dans le jeu montalbanais.
LES MEILLEURS
À Montauban : Bosviel, Engelbrecht, Sukanaveita
À Nevers, Bruzulier, Fraser.
L'ESSENTIEL EST SAUF https://www.midi-olympique.fr/article/31742-lessentiel-est-sauf
MIDI OLYMPIQUE24 NOV 2017 - 22:22 - Par Julien Louis
Béziers s’impose (26-10) sans briller face à Dax et met ainsi fin à une série de quatre revers
consécutifs. En supériorité numérique durant plus d’une heure, les Héraultais ont difficilement triomphé
de Dacquois vaillants, qui méritaient de repartir au moins avec un point
RÉSUMÉ
Comment l’ASBH a-t-elle pu perdre soudainement, le fil d’un match qu’elle semblait maîtriser. Les Biterrois
menaient de dix points après une entame maîtrisée et se retrouvaient même en supériorité numérique jusqu’à
la fin… De quoi prendre définitivement confiance et s’envoler au score ? Pensez-vous ! Les Rouge et Bleu
furent alors inexplicablement rattrapés par leur fébrilité et se mirent à déjouer. Dépassés en défense par
manque d’agressivité et de déplacement. Les Dacquois refaisaient alors leur retard en monopolisant le ballon.
Si bien qu’on se demandait qui jouait à quatorze… Les locaux gardaient la tête hors de l’eau grâce au pied de
Thibauld Suchier qui sanctionnait l’indiscipline adverse. Mais quel spectacle navrant ! Après la pause, rien ne
s’arrange pour les Héraultais, qui sont toujours incapables d’aligner trois passes… Le temps passe et le match
perd encore en rythme, avec des mêlés à répétition. Jusqu’à ce que Ratini, d’un éclair, marque son premier
essai avec Béziers lors de son premier match. Une éclaircie dans la pénombre. Rideau !
LE TOURNANT
Josh Valentine fait dégoupiller Billy Ropiha, à l’expérience. Ou plutôt à la roublardise, question de point de vu
! Quelle “peste” ce demi de mêlée australien, qui, par de multiples petites provocations, a réussi à faire
perdre son calme au centre dacquois. Un petit tirage de maillot par ici, un second par là, un troisième… Et
Ropiha donna un coup de poing au visage de ce diable de Valentine. Pas bien violent, mais suffisant pour
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
“forcer” le Biterrois à mettre un genou à terrer et convaincre l’arbitre de sortir un carton rouge. Une
expulsion survenue après seulement dix minutes de jeu. Dax jouera donc durant plus d’une heure à quatorze
et ne s’en remettra jamais totalement.
L’ESSAI DU MATCH
L’inspiration de Thibauld Suchier pour Roméo Ballu. Josh Valentine joue vite une pénalité aux trente mètres,
trébuche volontairement sur un Dacquois au sol hors-jeu, mais l’arbitre ne se laisse pas berner. Et oblige les
Biterrois à jouer. Après un point de fixation le long de la ligne de touche, le sens du jeu est inversé. La
défense landaise et bien en place mais Thibauld Suchier voit en lecture que le deuxième rideau n’est plus
couvert. Il tape au pied par-dessus et Roméo Ballu, suite à un rebond favorable, récupère le ballon pour aller
à l’essai.
L’HOMME DU MATCH
Alipate Ratini, une première réussie pour ce chasseur d’essais racé! Pour son baptême du feu avec Béziers, le
joueur supplémentaire engagé récemment n’a pas déçu. Mieux encore, il a inscrit un essai libérateur pour
l’ASBH. Très disponible, Ratini a apporté une touche de puissance et de technique, qui manquait aux
Biterrois. Intéressant.
LES MEILLEURS
À Béziers : Ratini, Valentine, Viiga, Fernandes, Puletua
À Dax : Delai, Cachet
PERPIGNAN SUR LE FIL https://www.midi-olympique.fr/article/31740-perpignan-sur-fil
MIDI OLYMPIQUE24 NOV 2017 - 0:54 - Par Didier Le Pallec
Ce jeudi, l'USA Perpignan est allé s'imposer à Vannes 22-23 grâce à une pénalité au delà de la sirène.
Récit de cette rencontre au suspense intenable.
LE RÉSUMÉ :
Fort de sa victoire sur le leader Grenoble, l'USAP a présenté la grosse équipe face aux Vannetais. Le
souvenir d'une défaite la saison dernière y a été sans doute pour quelque chose. Mais pour les Catalans,
l'important était de bonifier le précédent résultat. Au final, ils ont réussi dans leur entreprise, mais non
sans connaître des périodes de doute en première période notamment, alors que les Morbihannais prenaient
le score d'entrée pour virer à la pause avec un avantage de 7 points sur un essai transformé contre une
petite pénalité.
L'USAP ne montra guère un visage rayonnant, du moins sérein, en seconde période mais su en fait profiter
d'une infériorité numérique du XV Vannetais (carton jaune pour Lutumailagi) pour trouver deux fois la terre
promise. Cocagi – exemplaire de combativité – et Chateau solide comme un roc breton. Le tout en 4 minutes
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
(57e-61e). Le match basculait et conscient du danger qui se profilait, le RCV redoubla d'énergie. Mais si dans
un premier temps, la réussite ne fut pas au bout du pied de Christophe Hilsenbeck (77e), la pénalité qu'il
enquilla à la 80e minute aurait pu et du même permettre aux RC Vannes de plier le match (22-20). Au lieu de
cela, un ballon remis en jeu, récupéré par les Catalans, la faute vannetaise et la pénalité de Séguy dans le
temps additionnel. Il y avait comme une énorme frustration dans le camp vannetais... de l'exhubérance dans
le vestiaire catalan.
LE FAIT DU MATCH :
C'est évidemment la pénalité dans le temps additionnel (80e+3) que le jeune Romuald Seguy (21 ans) a
enquillé dans la bronca d'un stade de la Rabine qui n'a pas compris la décision de M. Ramos. Ce coup de pied
scellait la défaite du RCV et couronnait la victoire de l'USAP.
L’ACTION :
L'essai de Chateau à l'heure de jeu qui plombait l'avance des vannetais au tableau d'affichage. L'USAP
prenait pour la première fois le score face à un ensemble vannetais alors en infériorité numérique.
Psychologiquement requinqués les joueurs de Christian Lanta furent alors convaincus qu'il y avait un coup à
faire devant ces irréductibles Bretons.
L’HOMME DU MATCH :
L'USAP ayant coiffé sur le fil des Vannetais qui n'ont commis l'erreur de ne pas assurer une balle de match
à la 80e minute, nous citerons – et bien qu'il s'agisse d'une oeuvre collective - Alan Brazo dont l'activité en
3ème ligne a souvent eu l'influence escompté dans le jeu catalan.
LES MEILLEURS JOUEURS :
RC VANNES : Delangle, Blanc-Mappaz, Hickes, Lutumailagi
USA PERPIGNAN : Eru, Brazo, Cocagi, Mafi, Seguy.
US Dax : le derby va valoir cher http://www.sudouest.fr/2017/11/25/le-derby-va-valoir-cher-3978701-3350.php
Publié le 25/11/2017 à 10h07 par Laurent François.
Mauvaise affaire pour les coéquipiers de Ropiha hier soir sur le pelouse du stade de la Méditerranée,
même si leurs adversaires directs ont aussi perdu. ARCHIVES ISABELLE LOUVIER / «SUD OUEST».
RUGBY. Battus par des Bitterois peu convaincants mais aux abois, les Dacquois rentrent bredouilles de
l’Hérault. Ils devront se relancer à tout prix vendredi à domcile face aux Montois.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Dax a signé à Béziers, hier soir, sa troisième défaite de rang (26–10), payant en partie le fait d’avoir joué
quasiment tout le match en infériorité numérique.
Il est vrai que ce ne fut pas tendre : la première mêlée donnait quelques frictions et ce duel entre mal
classés sentit vite la poudre. C’était d’ailleurs inéluctable. Béziers sortait de quatre défaites consécutives et
avait un besoin impérieux de points. Quant à Dax, battu à domicile par Montauban avant la trêve, il avait de
surcroît, en travers de la gorge sa déroute de la saison passée à la Méditerranée (52–17). Bref, ce match ne
pouvait pas être une partie de plaisir et il ne le fut pas ! D’ailleurs, le Dacquois Ropiha était donc prié de
regagner les vestiaires prématurément (carton rouge), pour avoir essuyé son poing sur Valentine, le demi de
mêlée biterrois (16e).
Réduits à quatorze face à des Héraultais très joueurs, les Landais se retrouvaient vite sur le reculoir. Ils
passaient la majeure partie du temps à défendre. Et après que Suchier a inscrit une pénalité, suite à un malin
coup de pied à suivre, Ballu trouvait la terre promise (10–0).
Malgré ce, les gars de l’USD ne se décourageaient pas, s’évertuant à bien faire circuler le ballon. Et alors que
la défense de l’ASBH s’emmêlait les pinceaux, Devade filait le long de la ligne et offrait un caviar à
Taofifenua qui plongeait dans l’en-but (21e).
Dax domine en touche
La suite était moins fringante. Les buteurs avaient seuls le droit de cité et, à ce jeu-là, Béziers restait
devant (16–10). Dominateurs en touche, les Dacquois insistaient, mais se montraient maladroits et Suchier
ajoutait trois points, juste avant la pause (19–10).
À la reprise, Béziers se montrait un peu plus entreprenant, mais ne parvenait pas réellement à mettre à mal
une défense bien en place. Le combat se recentrait alors devant, Dax se montrant solide en mêlée fermée.
Béziers continuait à donner de la vitesse à son jeu, mais accumulait les fautes de mains et ne trouvait pas la
faille dans le mur landais. C’est finalement un exploit personnel qui permettait à Béziers de retrouver le
sourire, Ratini, s’échappant des mailles du filet pour aller, seul, aplatir après une course de 40 m !
De quoi piquer au vif le camp landais qui jetait son va-tout dans la bataille, lançant ses gros dans la mêlée.
Les Landais campaient alors dans les 22 m héraultais. Béziers perdait son deuxième ligne Desroche sur
carton jaune et l’USD pilonnait de plus belle. Mais les Biterrois s’arc-boutaient en défense et tenaient bon.
L'ARMÉE DES ABEILLES https://www.midi-olympique.fr/article/31750-larmee-abeilles
MIDI OLYMPIQUE26 NOV 2017 - 19:35 - Par Pierre Baylet
Extraordinaire performance montoise cet après-midi sur la pelouse du stade Guy Boniface. Les
Bayonnais ont explosé (68-15).
RÉSUMÉ
Quel régal ! On ne remerciera jamais assez les Montois d’avoir montré à tous les amoureux du rugby à quel
point ce jeu peut être beau lorsqu’il est joué par une véritable équipe dans laquelle chacun a le souci du
collectif, et tous l’ambition commune de jouer, au sens propre du terme. Certes, en marquant au bout de 18
secondes, les Montois se sont facilité la tâche et enfoncé un peu plus les Bayonnais dans leur abîme de doute.
Mais quand même, c’est à un match extraordinaire que nous avons assisté cet après-midi. 49 points inscrits
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
en 28 minutes seulement pour sept essais tous plus beaux les uns que les autres, les spectateurs présents
s’en souviendront à jamais. Autant dire que le suspense était mort au bout d’à peine dix minutes, ce qui n’a
pas empêché les Landais de continuer jusqu’au bout leur magnifique cavalier seul, avec l’ambition intacte de
prendre du plaisir.
LE FAIT DU MATCH
Dès le coup d’envoi, les Bayonnais ont montré leur fébrilité. En ne réceptionnant pas cette mise en jeu, ils ont
permis aux Montois de marquer l’essai le plus rapide de la saison et de prendre confiance. Mal leur en a pris,
car c’est un véritable tsunami qui s’est abattu sur eux par la suite. Une apathie très inquiétante car les
Basques n’ont jamais montré la volonté de combattre sur la pelouse landaise.
LE PLUS BEL ESSAI
Comment choisir parmi les dix inscrits par les Montois, dont la plupart somptueux ? Pour le symbole, on
choisira le dernier. Cela faisait 61 à 8 et les Montois récupéraient un ballon en fond de terrain à quatre
minutes de la fin. Ils auraient pu se contenter de botter en touche, mais ils relançaient vers le large avec
des passes laser et des joueurs lancés à pleine vitesse. Sur le bord de touche, Ratu s’engageait entre deux
défenseurs et décalait d’un off-load l’épatant Julien Cabannes qui débordait, repiquait à l’intérieur et offrait
sur un plateau un essai d’école à son arrière Laousse-Azpiazu, étincelant cet après-midi, revenu à son
intérieur. Alors le difficile public montois s’est levé, spontanément, pour acclamer son équipe.
L’HOMME DU MATCH
On aurait pu en trouver dix au moins, mais chapeau à Christophe Loustalot, l’ancien bayonnais, auteur de trois
essais et d’un match parfait, tant dans l’animation de son équipe que dans sa gestion au pied quand le besoin
s’en est fait sentir. Une magnifique prestation de demi de mêlée.
LES MEILLEURS
À Mont-de-Marsan : Muzzio, Khribache, Desmaison, Rey, Malafosse, Garrault, Tastet, Pierce, Loustalot,
Gerber, J.Cabannes, R.Cabannes, Ratu, Wakaya, Matanavou, Laousse-Azpiazu
À Bayonne : Davis, Laveau
Avec 10 essais marqués, Mont-de-Marsan a atomisé Bayonne http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/avec-10-essais-marques-mont-de-marsan-a-atomise-
bayonne_sto6423380/story.shtml
Par Rugbyrama – 26/11/2017
Icon Sport
Mont-de-Marsan a largement dominé Bayonne ce dimanche en clotûre de la 13e journée de Pro D2.
Les montois, auteurs de 10 essais, s'imposent au final 68-15 et sont désormais troisièmes au
classement.
Une boucherie. Il n’y a pas d’autres mots. Enfin si, mais la liste de « charcuterie » serait longue. Très longue.
Le Stade Montois a littéralement atomisé une équipe bayonnaise égarée sur la pelouse de Guy Boniface. Avec
un premier essai encaissé dès 18 secondes de jeu, pouvait-il en être autrement ? Après en avoir pris 66 face
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
à Perpignan, lors de l’ouverture du championnat, l’Aviron a réussi à faire pire. Et encore, Pierre Berbizier et
ses hommes peuvent s’estimer heureux que Mont-de-Marsan ait baissé de pied après la demi-heure de jeu,
au moment où le tableau d’affichage jouissait d’un score étourdissant : 49-3 !
Mont-de-Marsan, en fusion ce dimanche, s’offre donc, avec une facilité déconcertante, un septième succès
en sept réceptions cette saison. Et un sixième bonus offensif dans son jardin ! Bayonne, qui avait lancé
entrapercevoir du mieux depuis trois journées, redescend de plusieurs étages. Après un tel enfer, on voit
mal comment l’Aviron pourrait ne pas lutter jusqu’au bout pour le maintien.
Une decima historique
Planter 10 essais n’a déjà rien de commun. Mais quand c’est, en plus, à une équipe habituée à repartir de Guy
Boniface avec le sourire (4 victoires en 5 déplacements pour Bayonne depuis 2003), ça en dit long sur la
performance réalisée par Mont-de-Marsan en ce dernier dimanche de novembre. C’est simple, Mont-de-
Marsan a roulé sur son adversaire pendant le premiers tiers du match. 7 essais en 28 minutes, soit un toutes
les 3 minutes ! Une statistique ébouriffante, auréolée notamment du premier triplé en pro du demi-de-mêlée
landais Christophe Loustalot.
A ce rythme-là, Mont-de-Marsan donnait l’impression de pouvoir passer aisément la barre des 100 points,
tant la défense de l’Aviron semblait restée dans le bus. Ou même à l’hôtel. Mais, de points, il n’y en a plus eu
jusqu’à l’heure de jeu, le staff landais profitant de cette balade dominicale pour sortir du terrain certains
cadres, à 5 jours du déplacement à Dax. Laousse-Azpiazvu (63e, 76e) et James (73e) ont finalement
parachevé le travail pour atteindre le cap symbolique de la decima. Et surtout magnifier un succès qui permet
au duo Laussucq-Auradou de revenir à hauteur de Perpignan, sur la troisième marche de PRO D2.
Le naufrage défensif de Bayonne
5 secondes de jeu, Pablo Huete se foire à la réception du coup d’envoi. 13 secondes plus tard, essai de Julien
Cabannes. Le calvaire de l’Aviron a commencé là, sur le premier ballon du match. La suite ? Un sentiment
d’errance sur le terrain et de suffisance dans le remplacement. Hors du coup défensivement, à l’image de la
remontée express de 80m du Stade Montois sur le 3ème essai (15e, Loustalot), les Basques ont sombré
comme rarement.
Ce soir, l’Aviron passe le cap des 50 essais encaissés (51) cette saison. Quand Carcassonne, lanterne rouge
de PRO D2, en a pris, « seulement », 35. Et son adversaire de l’après-midi, 16. Mont-de-Marsan, meilleure
défense du championnat, a quand même vu Bayonne visiter deux fois sa ligne d’en-but (68e, 79e). Le second
essai basque est l’œuvre de Martin Laveau, seul joueur de l’Aviron au niveau pour clôturer cette 13e journée.
Bayonne reste englué à 3 points de la zone rouge (14e) et s’inflige une pression énorme avec son déplacement
à Nevers, dimanche prochain.
VIDÉO - Mont-de-Marsan a ridiculisé Bayonne et monte sur le podium
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Biarritz Olympique : Hamdaoui à la folie http://www.sudouest.fr/2017/11/25/hamdaoui-a-la-folie-3978470-773.php
Publié le 25/11/2017 à 13h05 par Maxime Klein.
On comprend pourquoi Kylan Hamdaoui est courtisé par de nombreux clubs. Auteur d’un essai hier,
l’arrière était encore de tous les bons coups. PHOTO ÉMILIE DROUINAUD
Porté par son arrière en très grande forme, le BO a renoué avec la victoire, hier face à Narbonne
(41–18), avec ce 7e succès de rang à Aguilera. Le bonus arraché à la sirène le place provisoirement au
4e rang.
Quatrième meilleure équipe du dernier bloc, le Biarritz Olympique est reparti sur les chapeaux de roue, hier,
en remportant un deuxième succès bonifié consécutivement à domicile face à Narbonne (41–18). Une
septième victoire à Aguilera qui permet aux coéquipiers de Kylan Hamdaoui, en feu hier, de remonter
provisoirement à la 4e place, avant un choc qui promet, jeudi à Aguilera, face à Perpignan (3e).
Le BO n’avait pas tardé à entrer dans la rencontre avec une action de près de deux minutes, terminée dans
les 22 mètres audois. Cela donnait bien le ton et les intentions biarrotes d’hier soir. Une nouvelle superbe
action collective des rouge et blanc mettait à mal le relégable, mais Bastien était contré dans les 22 mètres
(10e). Ce n’était toutefois que partie remise, avant que le grand monsieur de la rencontre ne se mette en
route.
Les marqueurs au rendez-vous
Après une mêlée au centre du terrain et une 89, Lucu décalait Hamdaoui qui, d’une accélération suivie d’un
raffût sur Dut, faisait la différence. Son service pour Delai permettait au Fidjien de marquer son quatrième
essai de la saison (7–0, 13e), pour revenir à hauteur de son arrière (Artru et Placines aussi). L’en-avant
biarrot sur le renvoi permettait à Narbonne de réagir et de réduire l’écart par Dut (7–3, 17e). C’était avant
que le BO ne réédite la même action. Nouvelle 89, suivi d’un décalage de Lucu pour Hamdaoui. L’ancien
Clermontois raffûtait de nouveau Dut et… finissait tout seul en coin cette fois, pour reprendre le leadership
des marqueurs rouge et blanc (14–3, 23e).
Pas rassasié, le joueur, en fin de contrat et très demandé à l’étage supérieur, amorçait plein axe une relance
sur 50 m, avant d’offrir d’une chistera le ballon à Bastien. Quelque temps de jeu plus tard, et alors
qu’Hamdaoui avait été stoppé à 10 m de la ligne, le capitaine Alban Placines y mettait aussi du sien. De retour
après une blessure au genou, le 3e ligne marquait en force son 5e essai de la saison. Sur ses trois derniers
matchs disputés (21–3, 27e). En réussite, Pierre Bernard profitait, lui, d’une pénalité gagnée par sa mêlée
pour donner plus d’ampleur au score à la pause (24–3, 40e).
De Coninck à la sirène
Sauf que le BO oubliait de revenir sur le terrain après la pause, au point d’être sanctionné de plus de pénalité
en trois minutes (3), que sur le premier acte (2). Si la première pénaltouche à cinq mètres avait été perdue,
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
la deuxième finissait derrière la ligne pour les Audois. Le talonneur Esteriola était à la conclusion des
nombreux pick and go près de la ligne (24–8, 44e).
Vexés d’avoir perdu le bonus offensif, les joueurs de Gonzalo Quesada repartaient de plus belle. Artru
slalomait dans la défense sans pouvoir conclure, puis Placines aplatissait mais avait rampé. Après avoir choisi
la mêlée à deux reprises sur des pénalités dans les 22 mètres, les Basques parvenaient enfin à franchir de
nouveau la ligne par Hewitt (29–8, 52e).
Et le BO continuait d’accélérer. La percée plein champ de Singer jusqu’au 22 m permettait au ballon d’aller
jusqu’à l’aile et à Hamdaoui… de servir Artru en coin. Son cinquième essai sur ses six dernières sorties (34–8,
62e). Les Biarrots sécurisaient le bonus offensif. Enfin, c’est ce qu’on pensait. Après un nouveau renvoi
perdu, le BO subissait les morsures de l’Aude. Collet en force (34–13, 64e) puis Stott, après un ballon perdu
par Placines dans son camp (34–18, 74e) faisaient sortir de ses gonds Gonzalo Quesada. Heureusement pour
lui, Hamdaoui semait encore la panique dans le désordre, sur 30 mètres, et obtenait une pénalité sous les
poteaux. La domination du pack biarrot permettait à De Coninck d’offrir un deuxième bonus offensif aux
Basques, après la mêlée (41–18, 80e).
Mais le BO pourra surtout remercier « Kiki ». Car hier, Biarritz l’a emporté, mais c’était surtout Hamdaoui en
folie.
Christian Labit (USC) : «Sauver ce club me tient à cœur» https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/26/2692354-christian-labit-usc-sauver-ce-club-me-tient-a-
coeur.html
Publié le 26/11/2017 à 09:30 - La Dépêche du Midi
Christian Labit, ici avec le Stade Toulousain sur la pelouse du stade Ernest-Wallon, lors de la journée
de 6e journée du championnat de France Top 14./ Photo DDM archives, Xavier de Fenoyl
Entraîneur de l'USC de 2007 à 2013, il fera son retour au club de la préfecture audoise dès lundi, au poste
de manager général.
Comment s'est décidé ce retour à la « maison » ?
C'était une hypothèse commune. Frédéric Calamel m'a appelé et je l'ai senti dans le dur. Je vais essayer de
relever ce challenge-maintien, même si l'affaire est compliquée. Maintenant, je ne suis pas un magicien. Ma
volonté est d'apporter des solutions, mais je ne vais pas transformer les hommes. Je me devais d'accepter
cette proposition pour plusieurs raisons : d'abord parce que j'ai vécu grâce au club mes premières armes
d'entraîneur et mon après-rugby de joueur, ensuite parce que ça a été pendant cinq ans une belle histoire. Et
même si n'est pas vraiment ma maison, cela m'embêterait qu'elle s'effondre.
Quelle va être votre fonction ?
Je vais être le patron du sportif aux côtés de Nicolas Nadau et Mathieu Cidre que j'ai déjà eu sous ma
coupelle. Il va falloir qu'ils se mettent au service, qu'ils soient à mon écoute et aillent dans mon sens. Ils en
sont capables. S'ils font ce que j'estime être bon pour le club, alors nous avancerons ensemble. Maintenant,
si j'ai accepté la proposition, c'est pour mettre l'habit de lumière, être sur le terrain et pour essayer de
sauver le club. Ça me tient à cœur. Je ne suis pas là pour mon avenir ou ma carrière, car en toute honnêteté,
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
en juin prochain, je ne serais plus au club. J'ai des projets bien avancés avec un club de Top 14 que j'ai
repoussé pour relever ce défi (Ndlr : dans la cellule de recrutement du Stade Toulousain ?). Par amour du
club, je n'aimerais surtout pas fêter les dix ans de l'accession par une descente.
Le défi ne paraît-il pas insurmontable ?
On pourrait se dire que je suis sado-maso. Peut-être. En tout cas, je ne suis pas persuadé en toute honnêteté
qu'ils soient si nombreux que ça à vouloir relever ce challenge. Maintenant, il n'y a que les peureux qui ont
peur. Tout ce qui est dur m'a toujours donné envie d'essayer de le franchir. Quand j'ai pris le club de
Narbonne, l'an dernier, nous étions à 4 ou 5 points de l'avant-dernier et nous avons fini 12es. Rien n'est
perdu. Tant qu'il y a de l'envie, il y a de l'espoir. En tout cas, je ne viens pas pour colmater les brèches, mais
pour sauver le club. Même si la mission s'avère compliquée, elle ne sera que plus belle si on y parvient.
Qu'avez-vous pensé de la dernière prestation de l'USC ?
Il y a l'alternance de chaud et de froid. Du bon pendant quarante minutes où on sent une équipe concernée,
concentrée, appliquée, capable de mettre 6 points de plus au moins… Après, il y a du déchet dans des
conditions guère simples. Nous avons notamment vingt minutes où on est absent dans la conquête et le détail.
Pourtant, avec un peu plus de précision, d'application dans les derniers instants, on revenait avec le bonus.
Maintenant, quand tu fais le bilan de tout, ce n'est pas brillant devant ni derrière.
Êtes-vous intervenu dans la préparation de ce match ?
Non. j'ai laissé faire les hommes en place. J'ai juste fait un petit débrief à la fin du match. Je n'avais pas le
droit de rentrer dans le système. J'ai regardé, observé, étudié, appris… et ça me permettra de rentrer plus
rapidement dans le vif du sujet dès lundi.
Des pistes de travail ?
Nous ne sommes pas là pour faire du spectacle. Que ce soit clair ! Je veux remettre l'église au milieu du
village. Je veux désinhiber les joueurs car, forcément lorsque l'on rentre dans le doute et le pessimisme, on
ose moins et crée moins le danger. Je veux rendre les acteurs heureux de venir à l'entraînement, de jouer et
désireux de vouloir gagner. La notion de plaisir est importante. Seuls ceux qui voudront aller à la guerre
viendront avec moi. On ne peut plus faire de sentiments. Ça va peut-être passer par un jeu plus simpliste, et
surtout des bases plus solides telles que la mêlée, la touche et la défense. Avant d'être ambitieux, il faudra
d'abord gagner le ballon.
Songez-vous à des renforts ?
Dans un premier temps, je n'ai pas trop le choix. Je vais faire avec les hommes que j'ai. Et je pense que ces
hommes-là ont la capacité de faire un peu mieux que ce qu'ils font. C'est une certitude. Maintenant, j'ai déjà
évoqué deux, trois pistes de joueurs qu'il serait nécessaire d'aller chercher à des postes clés si on en a les
moyens…
Colomiers, prochaine échéance, s'annonce-t-elle impossible ?
Dans notre position, il ne faut pas trop se poser de questions, ni trop regarder l'adversaire. Le maintien
passera par des performances que les rivaux ne pourront pas réaliser. Gagner à Colomiers serait, certes, un
exploit, voire un match à 8 points, mais c'est ce genre de match qu'il faut aussi cibler. En sommes-nous
capables ? Est-ce le bon moment ? Je ne sais pas. En tout cas, je souhaite que tout le monde parte avec
cette détermination car c'est la survie du club qui est en jeu.
Pro D2 13e journée
Classement À DOMICILE À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. 1 ● GRENOBLE 40 12 9 0 3 352 267 2 2 26 6 6 0 0 213 131 2 0 14 6 3 0 3 139 136 0 2 2 ● MONTAUBAN 39 12 9 1 2 215 226 1 0 19 5 4 1 0 120 94 1 0 20 7 5 0 2 95 132 0 0 3 ▲ PERPIGNAN 36 12 7 1 4 378 271 5 1 25 6 5 0 1 244 123 5 0 11 6 2 1 3 134 148 0 1 4 ● COLOMIERS 35 12 7 1 4 285 236 4 1 28 7 6 0 1 183 106 4 0 7 5 1 1 3 102 130 0 1 5 ▼ MONT-DE-MARSAN 35 12 7 0 5 334 209 6 1 29 6 6 0 0 225 82 5 0 6 6 1 0 5 109 127 1 1 6 ● BIARRITZ 31 12 7 0 5 291 261 1 2 25 6 6 0 0 169 109 1 0 6 6 1 0 5 122 152 0 2 7 ▲ AURILLAC 26 12 5 1 6 269 239 1 3 22 7 5 0 2 195 134 1 1 4 5 0 1 4 74 105 0 2 8 ▲ NEVERS 26 12 6 0 6 230 231 2 0 21 6 5 0 1 123 77 1 0 5 6 1 0 5 107 154 1 0 9 ▲ VANNES 24 12 5 0 7 283 316 2 2 18 5 4 0 1 134 80 2 0 6 7 1 0 6 149 236 0 2 10 ▲ BAYONNE 24 12 5 0 7 309 359 2 2 19 6 4 0 2 208 142 2 1 5 6 1 0 5 101 217 0 1 11 ▼ MASSY 24 12 5 0 7 255 260 1 3 17 5 4 0 1 81 60 0 1 7 7 1 0 6 174 200 1 2 12 ▲ SOYAUX-ANGOULÊME 24 12 5 1 6 244 285 0 2 19 6 4 1 1 141 99 0 1 5 6 1 0 5 103 186 0 1 13 ▼ DAX 24 12 5 0 7 241 299 1 3 18 6 4 0 2 138 109 1 1 6 6 1 0 5 103 190 0 2 14 ▼ BÉZIERS 23 12 5 0 7 264 303 1 2 16 6 4 0 2 151 140 0 0 7 6 1 0 5 113 163 1 2 15 ▼ NARBONNE 21 12 4 1 7 209 290 2 1 16 6 3 1 2 130 124 1 1 5 6 1 0 5 79 166 1 0 16 ● CARCASSONNE 13 12 2 0 10 213 320 1 4 12 7 2 0 5 139 168 1 3 1 5 0 0 5 74 152 0 1
Mont-de-Marsan Bayonne● En clôture de cette 13e journée, les Montois recevront des Basques qui viennent de s’imposer contre Massy au terme d’un match fou. Et les joueurs de Vincent Etcheto ne voyagent pas si mal puisqu’ils se sont déjà imposés à Aurillac lors de la 7e journée et ils ont fait dou-ter Montauban à Sapiac lors de la 11e journée. Ce sera tout de même compliquée dans un stade Guy-Boniface où les Landais sont intraita-bles cette saison : 6 matchs, 6 victoires dont quatre bonifiées. À MONT-DE-MARSAN - Stade Guy-Boniface Dimanche 14 h 15 - Eurosport 2 Arbitres : M. Mallet assisté de MM. Chereque et Favre MONT-DE-MARSAN (le groupe) Laousse-Azpiazu, J.Cabannes, Laborde, Ratu, Matanavou, Naituvi, Gerber, R.Cabannes, Wakaya, James, Otazo, Billou, Lorée, Loustalot, Brethous, Tastet, Bécognée, Pierce, Garrault, Du Preez, Astle, Malafosse, Rey, Muzzio, Hugues, Laval, Desmaison, Negrotto, Kribache, Laterrade. Infirmerie : les Montois ont profité de cette mini trêve pour enregis-trer des retours. Gorgadze est enfin apte au service après une bles-sure qui l’a tenu éloigné des terrains depuis le mois d’Août. Il peut donc postuler pour ce duel entre voisins, tout comme Garrault, Laval, Negrotto et Naituvi. Christophe David, Haisini Taulanga et Schalk Oelofse sont les derniers pensionnaires de l’infirmerie. BAYONNE (l’équipe probable) 15.Tisseron ; 14.Laveau, 13.Robinson, 12. Rawaca, 11.Fuster ; 10.Du Plessis, 9.Saubusse ; 7.Beattie, 8.Polutele, 6.Duputs ; 5.Jaulhac, 4.Huete ; 3.Taufa, 2.Arganese, 1.Iguiniz. Remplaçants : 16. Labouyrie, 17.Schuster, 18.Oulai, 19.Battut, 20.Hardy, 21.Marmouyet, 22. Muscarditz, 23.Orlandi. Infirmerie : Bustos-Moyano, touché à la pommette, Thiéry, aux is-chio-jambiers, Poki, au genou, van Lill, déchirure à la cuisse, ne se-ront pas sur la pelouse de Guy Boniface. Pas plus que Lagarde, opé-ré de la cheville, et Latimer, tout juste remis de sa blessure au mollet mais préservé. Rouet est en sélection avec l’Espagne, Leiataua, avec les Samoas. Duputs, Battut et Fuster signent leur retour..
Massy Aurillac● Défaits à Jean-Dauger, les Massicois restent sur deux défaites à l’extérieur. Les Franciliens, onzièmes, retrouvent Jules-Ladoumègue : une enceinte dans laquelle ils demeurent invaincus depuis le 1er septem-bre et une courte défaite face à Montauban. Face à eux, se présente-ra une équipe d’Aurillac en confiance : les Aurillacois viennent d’en-chaîner deux victoires en deux réceptions et sont remontés à la 7e place du classement. Ils possèdent 26 points soit deux d’avance... sur Massy. À MASSY - Stade Jules-Ladoumègue Vendredi 20 heures - Eurosport player Arbitres : M. Boyer assisté de MM. Carrillo et Duhau MASSY (le groupe) Abadie, Bougherara, Soave, Delhommel, Bordes, Currie, Ferre, Cazac, Charlon, Madigan, Desassis, Ancely, Naikadawa, Gorcioaia, Prier, Roussarie, Katz, Grimoldby, Etien, Tofilau, Delbouys, Ratinaud, Sella, Girard. Infirmerie : excepté l’ailier Bituniyata (gène derrière le genou) et les blessés de longue date (Wrampling et Dobson), tous les Massicois étaient sur le pont ce week-end. Du côté des blessés longue du-rée, le talonneur sud-africain Dobson s’est fait enlever toutes ses broches cette semaine. Il devrait être opérationnel en janvier. AURILLAC (le groupe) Amrouni, Escur, Du Toit, Savea, Taukeiaho, Alves, Khatiashvili, Hézard, Fourcade, Granouillet, Edwards, Maninoa, Roussel, Vaccaril, Nouhaillaguet, Maituku, Boisset, Tusitala, Segonds, Dubourdeau, Waqaliva, Gaston, Luatua, Lilomaiava, Salles. Infirmerie : l’arrière néo-zélandais Jack McPhee est absent encore deux semaines (protocole commotion). L’ouvreur Maxime Petitjean sera, quant à lui, laissé au repos. À la pile, le droitier Anthony Alves s’est ressenti d’une douleur à la cuisse cette semaine. Nemani Nagusa et Merab Sharikadze sont toujours retenus en sélections fidjienne et géorgienne. À noter enfin le retour aux entraînements de Marius Vialle après un an d’absence (genou).
Biarritz Narbonne● Défaits d’une courte tête sur la pelouse d’Aurillac, les Biarrots ont dé-croché le bonus défensif. Ils retrouvent Aguilera au sein de laquelle ils demeurent invaincus. Davantage sur courant alternatif à l’extérieur, les Basques sont sixièmes, avec quatre points de retard sur Mont-de-Marsan. La réception de Narbonne, avant-dernier, pourrait leur permet-tre de recoller au wagon de tête. Les Narbonnais totalisent sept défai-tes pour quatre victoires et un nul. Ils restent sur une défaite à Nevers. À BIARRITZ - Stade Aguilera Vendredi 20 heures - Eurosport player Arbitres : M. Lasausa assisté de MM. Gleyze et Prache BIARRITZ (le groupe) X. Lucu, Hamdaoui, Burton, Delai, Artru, Vakacegu, Arrate, Dachary, Bernard, Fortassin, M. Lucu, Etcheverry, Guiry, Manu, Placines, De Coninck, Singer, Hewitt, Bastien, Lévi, Peyresblanques, Chambord, Synaeghel, Leatigaga, Cabarry, Assi, Giudicelli, Botha. Infirmerie : sorti sur civière lors de la réception de Colomiers, Thibault Dubarry n’est pas encore apte. Le deuxième ligne Sikeli Nabou (en sélection avec les Fidji) manquera également la ren-contre comme Alexandre Loustaunau. Ce dernier sera toutefois bientôt de retour comme Uwa Tawalo, qui a repris l’entraînement. Brendo Botha (coude) est incertain. Alban Placines et Alex Arrate, blessés avant la trêve, postulent. NARBONNE (le groupe) Stott, Griffoul, Tuculet, Navakadretia, Giorgis, Gear, Plessis-Couillaud, Fekitoa, Eadie, Pescetto, Fournil, Dut, Nova, Aziza, Paulino, Jarmouni, Collet, Belzons, Strauss, Taele, Manchia, Pirlet, Chocou, Esteriola, Deligny, Innocente. Infirmerie : les internationaux Rouet, Guillaume (Espagne), Bitsadze (Géorgie) et Tameilau (USA) ne sont pas de retour. Boundjema, en deuil, sera quoi qu’il en soit absent. Retours de Deligny, Paulino, et peut-être de Tuculet si retenu. Absence sur blessure de Tialata. Une incertitude demeure sur Taele et Nova.
● Vainqueur aux dépens de Béziers, Soyaux-Angoulême reste sur deux matchs sans défaite : ils avaient arraché le nul face à Perpignan lors de la 11e journée. Les Angoumoisins sont douzièmes avec trois points d’avance sur Narbonne, premier relégable. Il s’agira pour eux de se don-ner de l’air en recevant Carcassonne, bon dernier. Pour rappel, les Carcassonnais n’ont remporté que deux matchs pour un total de dix dé-faites. Leur dernière victoire remonte au 20 octobre, face à Bayonne. À ANGOULÊME - Stade Chanzy Vendredi 20 heures - Eurosport player Arbitres : M. Bouzac assisté de MM. Celaya et Guillermard SOYAUX-ANGOULÊME (l’équipe probable) 15. Laforgue ; 14. Velten, 13. Mau, 12. Wilson, 11. Pilet ; 10. Méret, 9. Nicolas ; 7. Coletta, 8. Lescure, 6. Laulhé ; 5. Taelega, 4. Lebas ; 3. Sclavi, 2. Le Guen, 1. En Jaï. Remplaçants : 16. Mareuil, 17. Guion, 18. Lavergne, 19. N’Zi, 20. Briscadieu, 21. Roger, 22. Perreaux, 23. Aho. Infirmerie : très peu de changement dans le quinze de départ du SAXV. Fono blessé est remplacé numériquement par Laulhé. El Jaï est titulaire au poste de pilier gauche, Aho étant sur le banc. Pour le reste c’est l’équipe victorieuse à Béziers. En effet Halavatau (Tonga) et Sutiashvili (Géorgie) sont toujours en sélection. Kruger et Gay les deux deuxièmes lignes soignent leurs entorses. Font leur apparition dans le groupe Guion, Lavergne et Perraux. CARCASSONNE (le groupe) Renaud, Oltman, Lazzarotto, Bettencourt, Grammatico, Marrou, Lescalmel, Bosch, Anon, Séron, Tuilagi, Domolailaï, Tison, Gimeno, Koffi, Roidot, Lainault, Zito, Natsarashvili, Ursache, Civil, Fournier, Devisme, Sauveterre, Brute de Rémur. Infirmerie : le groupe qui s’est incliné le 10 novembre dernier à Domec d’une courte tête face à Vannes, va être normalement recon-duit. Absent lors de la rencontre face aux Bretons, le flanker, Joël Koffi revient dans le groupe. Une présence rassurante pour un groupe en quête de confiance.
Béziers Dax● Deux équipes qui restent sur une défaite à domicile. Béziers a été do-miné par Soyaux-Angoulême tandis que Dax s’est incliné contre Montauban. Il s’agissait de la quatrième défaite consécutive pour les Biterrois qui ont glissé dans la deuxième partie de tableau. Il y a donc urgence, pour les joueurs du tandem Aucagne-Gérard. Côté dacquois, ce n’est pas mieux. Les Landais ont besoin de points, eux qui ont perdu leurs deux derniers matchs et recevront Mont-de-Marsan la semaine prochaine. À BÉZIERS - Stade de la Méditerranée Vendredi 20 heures - Eurosport player Arbitres : M. Millotte assisté de MM. Rozier et Bats BÉZIERS (le groupe) Porical, Gmir, Touizni, Puletua, Ratini, Chevtchenko, Suchier, Munro, Blanc, Valentine ; Barrère (cap.), Ramoneda, Bourdeau, Best, Marie, Desroche, Maamry, Manukula, Hagan, Fernandes, Lafon, Fualau, Pena. Infirmerie : Béziers sera privé face à Dax, de Santiago Iglesias, Zakaria El fakir (épaules), Lucas Daminiani (reprise), Karim Kouider (ge-nou) et Lua Lokotui (suspendu jusqu’à Grenoble). Trois joueurs sont incertains : Jamie Hagan, Tyrone Viiga et Simon Chevtchenko. L’ASBH était en attente de la DNACG pour la recrue Alipate Ratini, officiali-sée mardi. DAX (le groupe) Justes, Dechavanne, Alcalde, Delai, Devade, S.Ternisien, Ropiha, Cachet, Garrouteigt, Berchesi, Pic, Koliavu, Chiappesoni, Taofifenua, August, Meron, Maurens, Tu’ineau, Liebenberg, Kuparadze, Drean, Choinard, David, Pilioko, Blanchard, Delonca Infirmerie : Pour cette difficile reprise à Béziers, l’US Dax enregis-tre le retour de Felipe Berchesi. L’ouvreur uruguayen avait été écar-té des terrains par une blessure à la cheville. J.M Alcalde, E Delai et A. Koliavu réintègrent également le groupe. Paea Fa’anunu défend en-core les couleurs tonguiennes. L’infirmerie dacquoise, peu fréquen-tée, abrite encore A.Bau (main), G. Robert (cuisse), O.Klemenszak (cuisse), T.Hannoyer (épaule) et P.Huguet.
Montauban Nevers● Les Sapiacains (2e) sont revenus à un point du leader grenoblois à la faveur de six victoires sur leurs sept derniers matchs. Victorieux à Dax la semaine dernière (16-20), les Tarn-et-Garonnais viennent d’enchaîner six victoires sur leurs sept derniers matchs. Ils reçoivent ce vendredi des Bourguignons qui, après un début de saison compliquée, revien-nent bien avec quatre succès sur leurs cinq dernières rencontres, dont une victoire à Grenoble et une autre (avec bonus offensif) à Colomiers. À MONTAUBAN - Stade Sapiac Vendredi 20 heures - Eurosport player Arbitres : M. Guatelli assisté de MM. Chiodi Schroeder et Bouvier MONTAUBAN (le groupe) Le Gal ; Herry, Bolakoro, San Martin, Derrieux, Raïsuqe ; Urruty, Vuillemin, Bruzulier, Bessaguet ; Fabrègue, Fraser, Quercy, Bastide, Kazubek ; Basson, Bradshaw, Ceyte, Toleafoa ; Roloefse, Phillipart, Merabet, Visagie, Curie, Sénéca, N’diaye. Infirmerie : les talonneurs Jean-Philippe Genevois (cheville) et Anthony Maury (commotion) feront défaut. Le pilier Terry Phillipart devrait être cou-ché sur la feuille de match pour la première fois de la saison. Derrière, le centre Ruddy Derrieux pourrait rejouer, à moins qu’il n’intègre les Espoirs qui recevront Biarritz, dimanche. NEVERS (le groupe) Le Gal ; Herry, Bolakoro, San Martin, Derrieux, Raïsuqe ; Urruty, Vuillemin, Bruzulier, Bessaguet ; Fabrègue, Fraser, Quercy, Bastide, Kazubek ; Basson, Bradshaw, Ceyte, Toleafoa ; Roloefse, Phillipart, Merabet, Visagie, Curie, Sénéca, N’diaye. Infirmerie : Les talonneurs Jean-Philippe Genevois (cheville) et Anthony Maury (commotion) feront défaut. Le pilier Terry Phillipart devrait être couché sur la feuille de match pour la première fois de la saison. Derrière, le centre Ruddy Derrieux pourrait rejouer, à moins qu’il n’intègre les Espoirs qui recevront Biarritz, dimanche.
Grenoble Colomiers● C’est LE choc de cette journée. Devant son public, le leader gre-noblois aura à cœur de se racheter de la gifle reçue à Perpignan (42-23) dimanche dernier. Invaincus en leur antre du Stade des Alpes (6 victoires en autant de rencontres), ils recevront ce vendredi soir un autre prétendant aux phases finales : Colomiers. Les hommes d’Olivier Baragnon sont venus à bout des Montois (17-11) vendre-di dernier mais ont perdu trois fois sur les cinq dernières journées. À GRENOBLE - Stade des Alpes Vendredi 20 h 30 - Eurosport 2 Arbitres : M. Gasnier assisté de MM. Lespes et Vallon GRENOBLE (le groupe) Visinia, Guillemin, Sawailau, Hunt, Gelin, Dupont, Francis, Latorre, Saseras, Valençot, Alexandre, Setephano (cap.), Godener, Swerling, Geraci, Muldowney, Uys, Oz, Edwards, Héguy, Fourcade, Taumalolo, Jacquot. Infirmerie : Absent depuis plusieurs semaines, Capelli va malheureu-sement recevoir une intervention chirurgicale (lire par ailleurs). Une mauvaise nouvelle pour une deuxième ligne où Kostert n’évoluera jamais (déclaré inapte G3 après exames médicaux) tandis que Nkinsi est sus-pendu. Si bien que les entraîneurs isérois en sont réduits à espérer que Uys (dos bloqué) pourra tenir sa place. Le pilier Gigashvili (œil) est for-fait, tout comme l’arrière Cordin (fracture orteil), le demi de mêlée Mélé (apophyses) et le pilier Dardet (ligaments croisés). COLOMIERS (le groupe) Tardieu, Kamea, Pimienta, Maurino, Fontaine, Taefu, Tuatara-Morrison, Lafage, Inigo, Neveu, Onambélé, Pérez, Fa’amatuainu, Macovei, Bitz, Antonescu, Chartier, Timani, Rioux, Costa Repetto, Roux, Delmas, Dubois, Weber, Jordana. Infirmerie : Le troisième ligne Bézian (épaule) est espéré d’ici deux à trois semaines. Poet se remet d’une blessure à la cheville. Pour le deuxième ligne Mémain (désinsertion du pectoral), il faudra patien-ter une semaine. Le pilier Sheklashvili (déchirure au mollet) est en phase de reprise et son retour à la compétition est proche. L’ailier Plazy souffre toujours des adducteurs et se retrouve forfaits. Pour le pilier Turashvili (ménisque droit), la rééducation se poursuit.
Au programme VANNES - PERPIGNAN jeudi 20 h 45 - M. Ramos - Canal + Sport MASSY - AURILLAC vendredi 20 heures - M. Boyer - Eurosport player BIARRITZ - NARBONNE vendredi 20 heures - M. Lasausa - Eurosport player SOYAUX-ANGOULÊME - CARCASSONNE vendredi 20 heures - M. Bouzac - Eurosport player
BÉZIERS - DAX vendredi 20 heures - M. Millotte - Eurosport player MONTAUBAN - NEVERS vendredi 20 heures - M. Guatelli - Eurosport player
GRENOBLE - COLOMIERS Vendredi 20 h 30 - M. Gasnier - LIVE et EXCLU sur
MONT-DE-MARSAN - BAYONNE Dimanche 14 h 25 - M. Nom - LIVE et EXCLU sur
Réalisateurs Joueur Club Pts Journée 1. L. Méret Soyaux-Angoulême 119 +16 2. T. Girard Massy 101 +11 - P. Bernard Biarritz 101 +5 4. J. Bosviel Montauban 95 +10 - L. Le Gal Nevers 95 +8 6. T. Suchier Béziers 91 +10 7. W. Du Plessis Bayonne 86 +24 8. M. Bustos Moyano Bayonne 76 9. D. Mélé Grenoble 75 10. J.L. Potgieter Perpignan 73 11. J. Bousquet Perpignan 72 - M. Lafage Colomiers 72 +12 13. C. Hilsenbeck Vannes 67 +15 - M. Petitjean Aurillac 67 +2 15. A. Moeke Vannes 66 16. J. Segonds Aurillac 62 +5 17. M. James Mont-de-Marsan 57 - M. Lucu Biarritz 57 +3 19. P.A. Dut Narbonne 55 +6 - S. Poet Colomiers 55
Marqueurs Joueur Club Essais Journée 1. J. Lutumailagi Vannes 7 +1 - N. Wakaya Mont-de-Marsan 7 3. J. Cabannes Mont-de-Marsan 5 - G. Duplenne Vannes 5 +1 - J. Tisseron Bayonne 5 +2 - R. Lilomaiava Aurillac 5 +2
Soyaux-Angoulême Carcassonne
VENDREDI 24 NOVEMBRE 2017 - MIDI OLYMPIQUE 21
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
13e journée - Nos pronostics : Grenoble remporte le choc de
la journée, Vannes sur sa lancée... http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/13e-journee-nos-pronostics-grenoble-remporte-le-
choc-de-la-journee-vannes-sur-sa-lancee._sto6417238/story.shtml
Par Rugbyrama 21/11/2017
La 13e journée commencera par un Vannes - Perpignan au goût de revanche pour les Catalans, et
s'achèvera par la réception de Bayonne par Mont-de-Marsan. Entre ces deux rencontres qui
s'annoncent accrochées, la bataille pour le haut du tableau promet de faire rage. Voici tous nos
pronostics. Nous attendons les vôtres !
Vannes – Perpignan (jeudi, 20h45) : Le contexte : Vainqueur sur la pelouse de Carcassonne (30-27), Vannes reste sur une série de deux victoires.
Une dynamique que les Bretons, actuellement neuvièmes au classement, auront à cœur de prolonger lors de la
réception de l'USAP. Forts de leur retentissant succès face à Grenoble (42-23), les Catalans ont remis la
marche en avant. Il s'agira pour les hommes de Patrick Arlettaz, troisièmes, de confirmer en se montrant
cette-fois bons à l'export : Pour rappel, leur seule et unique victoire à l'extérieur remonte au 10 septembre
dernier... C'était également sur la pelouse d'Albert Domec (29-19).
Pronostic : Victoire Vannes, bonus défensif Perpignan.
Angoulême – Carcassonne (vendredi, 20h) : Le contexte : Vainqueur aux dépens de Béziers (34-24), Angoulême reste sur deux matches sans défaite :
Pour rappel ils avaient arraché le nul face à Perpignan lors de la onzième journée (30-30). Les Angoumoisins
sont actuellement douzièmes du classement avec trois points d'avance sur Narbonne, premier relégable. Il
s'agira pour eux de se donner de l'air en recevant Carcassonne, bon dernier avec seulement treize points au
compteur soit dix de retard sur le premier non-relégable (Béziers). Pour rappel, les Carcassonnais n'ont
remporté que deux matches pour un total de dix défaites. Leur dernière victoire remonte au 20 octobre
dernier, face à Bayonne (32-16).
Pronostic : Victoire Angoulême.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Massy – Aurillac (vendredi, 20h) : Le contexte : Défaits à Jean-Dauger (36-44), les Massicois restent sur deux défaites à l'extérieur. Pour le
compte de cette treizième journée, les Franciliens, désormais onzièmes, retrouveront leur stade Jules
Ladoumègue : Une enceinte dans laquelle ils demeurent invaincus depuis le 1er septembre dernier et une
courte défaite face à Montauban (10-11). Face à eux, se présentera une équipe d'Aurillac en confiance : Les
Aurillacois viennent d'enchaîner deux victoires en deux réceptions et sont remontés à la septième place du
classement. Ils possèdent 26 points soit deux d'avance... sur Massy.
Pronostic : Victoire Massy.
Biarritz – Narbonne (vendredi, 20h) : Le contexte : Défaits d'une courte tête (23-25) sur la pelouse d'Aurillac, les Biarrots ont décroché le bonus
défensif. Pour le compte de la treizième journée, ils retrouveront leur antre d'Aguiléra au sein de laquelle ils
demeurent invaincus. Davantage sur courant alternatif à l'extérieur, les Basques sont actuellement sixièmes,
avec quatre points de retard sur Mont-de-Marsan (5e). La réception de Narbonne, avant-dernier, pourrait
ainsi leur permettre de recoller au wagon de tête. Pour rappel, les Narbonnais totalisent sept défaites pour
seulement quatre victoires et un match nul. Ils restent notamment sur une défaite à Nevers (6-16).
Pronostic : Victoire Biarritz avec bonus offensif.
Béziers – Dax (vendredi, 20h) : Le contexte : Deux équipes qui restent sur une défaite à domicile. Béziers a été dominé par Soyaux-
Angoulême (24-34) tandis que Dax s'est incliné contre Montauban (16-20). Il s'agissait de la quatrième
défaite consécutive pour les Biterrois qui ont glissé dans la deuxième partie de tableau (14e). Il y a donc
urgence, pour les joueurs du tandem David Aucagne – David Gérard. Côté dacquois, ce n'est pas beaucoup
mieux. Les Landais (13e) ont également besoin de points, eux qui ont perdu leurs deux derniers matchs et
recevront Mont-de-Marsan la semaine prochaine.
Pronostic : Victoire de Béziers, pas de bonus.
Montauban – Nevers (vendredi, 20h) : Le contexte : Les Sapiacains (2e) sont revenus à un point du leader grenoblois à la faveur de six victoires sur
leurs sept derniers matchs. Victorieux à Dax la semaine dernière (16-20), les Tarn-et-Garonnais viennent
d'enchaîner six victoires sur leurs sept derniers matchs. Ils reçoivent ce vendredi des Bourguignons qui,
après un début de saison compliquée, reviennent bien avec quatre succès sur leurs cinq dernières rencontres,
dont une victoire à Grenoble et une autre (avec bonus offensif) à Colomiers.
Pronostic : Victoire de Montauban.
Grenoble – Colomiers (vendredi, 20h30) : Le contexte : C'est LE choc de cette 13e journée de Pro D2 entre le leader grenoblois et les Columérins,
quatrièmes. Nul doute que devant son public, le FCG aura à cœur de se racheter de la gifle reçue à Perpignan
(42-23) dimanche dernier. Invaincus en leur antre du Stade des Alpes (6 victoires en autant de rencontres),
ils recevront ce vendredi soir un autre prétendant au phases finales : Colomiers. Les hommes d'O. Baragnon
sont venus à bout des Montois(17-11) vendredi dernier mais ont perdu trois fois sur les 5 dernières journées.
Pronostic : Victoire de Grenoble.
Mont-de-Marsan – Bayonne (dimanche, 14h15) : En clôture de cette 13e journée, les Montois (5e) recevron des Basques (10e) qui viennent de s'imposer
contre Massy (44-26) au terme d'un match fou. Et les joueurs de Vincent Etcheto ne voyagent pas si mal
puisqu'ils se sont déjà imposés à Aurillac (20-24) lors de la 7e journée et ils ont fait douter Montauban à
Sapiac lors de la 11e journée (25-20). Ce sera tout de même compliquée dans un stade Guy-Boniface où les
Landais sont intraitables cette saison : 6 matchs, 6 victoires dont quatre bonifiées.
Pronostic : Victoire de Mont-de-Marsan, bonus défensif pour Bayonne.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Massy peut compter sur le retour de son capitaine contre
Aurillac http://m.leparisien.fr/sports/ile-de-france/rugby-pro-d-2-massy-peut-compter-sur-le-retour-de-son-
capitaine-contre-aurillac-23-11-2017-7411167.php
Franck Gineste - 23 novembre 2017, 20h01 - Accueil > Sports > Sports en Ile-de-France
Massy mise sur le retour de son capitaine Christophe Desassis (avec le casque bleu), absent depuis un
mois en raison d'une commotion cérébrale, pour repartir de l'avant.
Le promu essonnien, qui reste sur deux revers à l'extérieur avant la coupure de quinze jours, retrouve
son stade et son capitaine Christophe Desassis, victime d'une commotion cérébrale il y a un mois,
contre Aurillac ce vendredi (20 heures) lors de la 13e journée.
Il a des fourmis dans les jambes. Victime d’une commotion cérébrale le 20 octobre lors de la défaite (23-19)
à Angoulême, après un choc tête contre tête avec son coéquipier Loïc Charlon, Christophe Desassis fait son
grand retour avec Massy ce vendredi soir contre Aurillac. Le 3e ligne et capitaine de Massy prendra même
place dans le XV de départ. « C'est ton capitaine et un joueur qui joue 80 minutes par match, c'est une pièce
importante qu'on retrouve », se félicite l'entraîneur des arrières, Stéphane Gonin.
« Archi-frustrant et beaucoup plus stressant de ne pas être sur le terrain », pour Christophe
Desassis
L'intéressé, qui a mis presque trois semaines avant de voir disparaître des vertiges et des maux de têtes, ne
boude pas son plaisir de revenir sur le pré. « C'est bon, c'est enfin terminé, souffle le joueur de 27 ans. J’ai
pu faire une semaine d’entraînement normale. J’ai retrouvé toutes mes fonctions. C'était archi-frustrant et
beaucoup plus stressant ne pas être sur le terrain, même si je suis resté très proche du groupe. C'était
encore plus frustrant sur les derniers matchs car on ne passe pas loin à chaque fois, mais on fait des petites
erreurs qui coûtent cher. » Référence notamment aux deux dernières défaites concédées à l'extérieur
avant la trêve de quinze jours, à Narbonne (29-15) puis à Bayonne (44-36).
Après un début de saison étonnant, le promu est rentré dans le rang (11e). Il a surtout été victime d'un
resserrement en 2e partie de tableau. Il ne compte plus que trois longueurs d'avance sur le 1er relégable
(Narbonne). Les Massicois comptent bien profiter de leur retour à domicile, où ils n'ont concédé qu'une
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
défaite (10-11 contre Montauban) pour quatre succès d'affilée, pour reprendre leurs aises au classement et
passer devant leur adversaire (7e avec 2 points d'avance).
Objectif : au moins 12 points avant la trêve
« Il nous reste cinq matchs jusqu'à la trêve hivernale, dont trois à la maison contre des équipes dans notre
zone (Aurillac, Béziers 14e, Carcassonne 16e), précise Stéphane Gonin. L'objectif est donc de prendre au
moins 12 points. Mais le classement est tellement serré et les surprises au rendez-vous à chaque journée que
le 16e est à prendre autant au sérieux que le 1er. On a une équipe jeune qui doit apprendre de ses erreurs.
Ces derniers temps, on a plus eu un problème de communication en défense, qui doit être collective et non
individuelle.» Le retour de son capitaine devrait l'aider à régler le problème.
Retrouvez l'interview complète de Christophe Desassis dans nos éditions de vendredi
FEUILLE DE MATCH
MASSY - AURILLAC, vendredi soir (20 heures), stade Jules-Ladoumègue. Arbitre : M. Boyer.
Massy : Girard - Sella, Delbouis, Ratinaud, Etien - (o) Katz, (m) Prier - Naikadawa, Ancely, Desassis (cap.) -
Madigan, Charlon - Currie, Delhommel, Abadie. Rempl. : Bougherara, Bordes, Cazac, Gorcioaia, Roussarie,
Grimoldby, Tofilau, Ferrer. Entr. : Faugeron, Gonin, Larousse.
Le capitaine de Massy évoque sa commotion cérébrale http://www.leparisien.fr/sports/ile-de-france/rugby-le-capitaine-de-massy-evoque-sa-commotion-
cerebrale-24-11-2017-7411578.php
>Sports>Sports en Ile-de-France|Propos recueillis par Franck Gineste|24 novembre 2017, 13h35|0
Massy, le 1er décembre 2016. Le 3e ligne de Massy, ici face à Nevers la saison dernière, reconnaît
qu’il a déjà subi quatre ou cinq commotions dans sa carrière. LP/ICON SPORT/ANDRE FERREIRA
Christophe Desassis, capitaine de Massy, revient un mois après avoir subi une commotion cérébrale.
Un mois qu'il trépigne. Victime d'une commotion cérébrale le 20 octobre lors de la défaite (23-19) à
Angoulême, après un choc tête contre tête avec son coéquipier Loïc Charlon, Christophe Desassis (27 ans),
3e ligne et capitaine, effectue son retour avec Massy ce vendredi soir.
Comment allez-vous ?
CHRISTOPHE DESASSIS. C'est la reprise ! J'ai pu faire une semaine d'entraînement normal. La semaine
précédente, j'avais fait beaucoup de cardio et de muscu. Et avant pas grand-chose car j'avais encore
quelques maux de tête. J'ai retrouvé toutes mes fonctions.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Racontez-nous ce qu'il s'est passé à Angoulême ?
On joue la 75e minute, le 6 d'en face prend l'intervalle et se baisse très bas. Avec Loïc, on se baisse en
même temps pour le plaquer. Nos têtes se percutent, lui au-dessus du crâne et moi au niveau de la tempe. Je
n'étais pas KO, mais si on avait été à la boxe, j'aurais été compté et arrêté par l'arbitre (sourire). Je suis
resté vingt secondes dans le gaz. J'ai eu très mal au crâne tout de suite. En me relevant, j'avais l'impression
que la terre bougeait. Je me suis replacé, mais j'étais dans le brouillard. Je me suis dit : Si tu reprends un
mauvais coup... Il reste deux minutes, il vaut mieux sortir.
Et les jours qui ont suivi ?
Je n'ai eu aucun problème de mémoire. L'équilibre, ça allait. Mais j'avais des petits vertiges de temps en
temps, dès que je faisais des efforts trop intenses. Quand je forçais à la muscu, ça faisait monter la
pression dans le crâne. Les maux de tête revenaient, c'est ce qui a repoussé ma reprise.
C'est votre première commotion ?
Cette année, oui. J'en ai déjà eu cinq ou six dans ma carrière, mais c'est la première fois avec de tels
symptômes.
Vous craignez d'éventuelles séquelles ?
On est dans l'inconnu. J'espère surtout ne pas connaître de nouvelle commotion de sitôt. Ce n'est pas bon de
les enchaîner.
Avez-vous une appréhension de retrouver le terrain ?
Aucune. Je me donnerai à 100 %. Je ferai juste attention à mettre la tête sur le bon côté sur les plaquages
pour limiter les risques.
Cela vous est arrivé alors que vous portez un casque...
Ça fait quelques années que je le porte tout le temps. Mais c'est plus efficace contre les coupures. Loïc ne
porte pas de casque, il a vu des étoiles, mais il n'a eu que trois points de suture. La commotion, c'est quand le
cerveau bouge sous l'effet du choc. Regardez le foot américain, les gars ont des casques en dur, et ils
prennent des grosses commotions.
Les chocs sont de plus en plus violents dans le rugby...
Je ne m'en rendais pas trop compte avant, mais pendant mon arrêt, j'ai regardé pas mal de matchs à la télé.
Et en effet, il y a au moins une commotion par match, si ce n'est plus. Tu te dis : Ça va devenir
emmerdant. Aujourd'hui, tous les mecs font 140 kg et vont aussi vite que des ailiers. Ça tape de plus en plus
fort. C'est impressionnant.
Et inquiétant ?
Ce n'est pas pour rien si on en parle de plus en plus. C'est une problématique pas évidente. Je n'ai pas les
solutions. On ne va pas interdire de plaquer ni de percuter ou limiter le plaquage en dessous de la ceinture,
sinon, ça va dénaturer notre sport. Ce ne serait plus du rugby. Peut-être qu'il faut apprendre à bien plaquer
dès le plus jeune âge. Après, on est de mieux en mieux pris en charge. La poule Elite de Fédérale 1 teste le
carton bleu. S'il sent une commotion, l'arbitre peut mettre un carton bleu au joueur qui sera
automatiquement arrêté plus ou moins longtemps en fonction du nombre de commotions qu'il a eues avant.
FEUILLE DE MATCH
MASSY - AURILLAC, vendredi (20 heures).
Stade Jules-Ladoumègue. Arbitre : M. Boyer.
MASSY : Girard - Sella, Delbouis, Ratinaud, Etien - (o) Katz, (m) Prier - Naikadawa, Ancely, Desassis (cap.) -
Madigan, Charlon - Currie Delhommel, Abadie. Entr. : Faugeron, Gonin, Larousse.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
10changements dans legroupe massicois pour la venue d’Aurillac https://www.le-republicain.fr/a-la-une/rugby-dix-changements-groupe-massicois-venue-daurillac
Par Aymeric Fourel - 24 novembre 2017
Christophe Desassis (casque bleu) va faire son retour à la compétition vendredi après avoir manqué les
trois derniers matchs. ©M.B.
Pour la reprise du championnat du Pro D2 contre Aurillac après un week-end de coupure, ce vendredi (20h) au
stade Jules-Ladoumègue, Didier Faugeron et ses adjoints Stéphane Gonin et Benoit Larousse ont procédé à
neuf changements par rapport à l’équipe qui s’est inclinée à Bayonne (36-44) lors de la dernière journée.
Devant, Antoine Abraham, Matt Talaese (piliers), Rhys Williams (talonneur), Andrew Chauveau (2e ligne),
Steven David et Jordi Pleindoux (3e ligne) sortent du groupe au profit de Karim Bougherara, Nicolas Ferrer
(piliers), Thomas Bordes (talonneur), Loïc Charlon (2e ligne), Jimmy Naïkadawa et le capitaine Christophe
Desassis (3e ligne). Victime d’une commotion le 20 octobre à Angoulême, ce dernier revient après avoir
manqué les trois derniers matchs du RCME.
Derrière, Sam Katz (ouverture), Antoine Ratinaud et Sasa Tofilau (centres) remplacent Vincent Mallet,
Baptiste Delage et Aubin Mendès. A noter que le jeune trois quart centre Julien Delbouis sera titulaire pour
la première fois.
Le XV massicois : 1. Abadie, 2. Delhommel, 3. Currie – 4. Charlon, 5. Madigan – 6. Desassis, 7. Ancely, 8.
Naïkadawa – 9. Prier, 10. Katz – 11. Etien, 12. Ratinaud, 13. Delbouis, 14. Sella – 15. Sella.
Remplacants : 16. Bougherara, 17. Bordes, 18. Cazac, 19. Gorcioaïa, 20. Roussarie, 21. Grimoldby, 22. Tofilau,
23. Ferrer.
Stade Aurillacois : enclencher la machine à gagner dehors http://www.lamontagne.fr/aurillac/sports/rugby/2017/11/24/stade-aurillacois-enclencher-la-machine-a-
gagner-dehors_12642845.html
Publié le 24/11/2017
Incapable de s’imposer loin de ses bases depuis le 16 septembre 2016 à Albi, le Stade Aurillacois a une
nouvelle opportunité de mettre fin à cette vilaine série sur la pelouse de Massy. Mais la mission s’annonce
encore une fois compliquée.
Même si cette année le Stade Aurillacois s'est montré bien plus cohérent et consistant en déplacement que
la saison passée, les hommes d'André Bester et Thierry Peuchlestrade ne sont toujours pas parvenus à
mettre fin à une période de disette de victoires à l'extérieur qui dure depuis plus de treize mois.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Passés tout proche à Montauban (12-12), à Béziers (31-27) mais aussi et surtout à Mont-de-Marsan (17-16),
les Cantaliens ont semble-t-il presque retrouver la recette à l'export. Reste maintenant à bonifier les
améliorations aperçues lors des derniers voyages.
Comme face à Biarritz, Conor Gaston sera à nouveau titulaire à l’aile même si cette fois il devra faire
sans son acolyte Jack McPhee. © Photo Christian Stavel
Faire preuve de rigueur et de réalisme
Pour cela, les Aurillacois savent qu'ils devront livrer un match des plus sérieux et faire preuve d'une
immense rigueur face à une formation de Massy promue, mais qui n'a rien de l'équipe qui arrive de Fédérale 1
en victime expiatoire juste pour faire un petit tour d'ascenseur.
Déjà battus à domicile par Montauban lors de la troisième journée de championnat, les Massicois n'ont de
surcroît plus le droit à l'erreur sur leur pelouse. Un revers qui avait prématurément gommé tous les
bénéfices de la victoire bonifiée ramenée de Carcassonne en ouverture.
Jamais franchement transcendants dans leur antre de Jules-Ladoumègue où ils se sont toujours imposés
d'une courte tête que ce soit face à Dax (21-19), Colomiers (18-11), Mont-de-Marsan (12-6), ou Vannes (20-
13), les Essoniens ont tout de même démontré qu'ils sont capables de ferrailler pour décrocher des succès
importants. Et c'est ce qu'ils auront à cœur de faire contre Aurillac, ce vendredi.
Les Cantaliens sont prévenus et savent qu'ils n'auront pas la tâche facile. « On a bien terminé le dernier bloc
mais on traîne toujours la défaite contre Bayonne comme un boulet, insiste Thierry Peuchlestrade. Tant
qu'on n'aura pas gagné à l'extérieur, on aura toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. On sait
donc qu'il faudra batailler à chaque déplacement comme on l'a fait sauf à Angoulême. En termes
d'investissement, on ne peut rien reprocher au groupe mais il va falloir se montrer plus rigoureux et réaliste
pour passer un cap. »
Six avants sur le banc des remplaçants
Pour aller chercher un résultat positif sur la pelouse de Massy, André Bester et Thierry Peuchlestrade ont
décidé de se déplacer avec un groupe qui n'aura que très peu changé par rapport à celui qui s'était imposé
face à Biarritz juste avant la semaine de coupure.
Pour autant, les Cantaliens ne seront pas totalement au complet sur la pelouse de Jules-Ladoumègue. Outre
les internationaux et les différents joueurs blessés dont fait partie l'indispensable arrière Jack McPhee, le
Stade Aurillacois fera également le déplacement sans Maxime Petitjean qui cédera sa place à l'ouverture à
Joris Segonds.
Conscients qu'ils devront livrer un gros combat pour espérer ramener quelque chose de Massy, les « rouge et
bleu » ont fait le choix de mettre six avants sur le banc des remplaçants pour seulement deux trois-quarts
polyvalents. Une formule qui avait presque porté ses fruits à Mont-de-Marsan.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Biarritz Olympique : Placines prend une nouvelle dimension http://www.sudouest.fr/2017/11/24/une-nouvelle-dimension-3975738-773.php
Publié le 24/11/2017 à 9h21 par Maxime Klein.
« Une telle maturité à son âge, c’est remarquable », apprécie Gonzalo Quesada . Émilie DROUINAUD
Capitaine cette saison, Alban Placines explose pour le grand public, à l’image de son triplé contre
Colomiers début novembre. Le 3e ligne fait son retour ce vendredi pour relancer le BO
Il y a deux ans et demi, après la première saison du Biarritz Olympique en deuxième division, le troisième
ligne international Olivier Magne (90 sélections), consultant pour Eurosport, avait déclaré qu’Alban Placines
avait « un potentiel supérieur à la Pro D2 ». Le joueur aux deux matchs de Top 14 et autant de Challenge
européen avait profité de la descente et de la refonte de l’effectif pour se faire une place dans les petits
papiers d’Eddie O’Sullivan, Benoît August et Pierre Chadebech. Malgré la concurrence de Molcard, Van der
Walt, Evans, Usarraga ou des frères Fono. Avec 20 matchs disputés (14 titularisations et deux essais), Alban
Placines (24 ans) venait de se signaler au monde professionnel.
Deuxième saison, celle de la confirmation. Malgré le changement de manager et l’arrivée de David
Darricarrère, le troisième ligne (1,89 m, 95 kg) enchaînent encore les matchs (23, dont 15 titularisations,
pour trois essais marqués). Mais le joueur formé à Coarraze-Nay se fait aussi en deux ans une mauvaise
réputation auprès des arbitres : celle d’un rugbyman rugueux, souvent à la limite. En atteste ces huit cartons
reçus en deux saisons (dont un rouge), qui lui font manquer plusieurs matchs. Puis, une nouvelle expulsion à
Agen au début du dernier exercice annoncera cette fois une saison bien plus difficile. « C’était un joueur
incompris, par les entraîneurs et les arbitres, il était bien trop souvent pénalisé », raconte le demi de mêlée,
Maxime Lucu, qui le côtoie depuis les Crabos.
« J’ai appris à relativiser »
La saison dernière, l’ancien junior palois jouissait bien moins de la confiance de David Darricarrère et
Frédéric Garcia, avec seulement 14 matchs (5 titularisations), même si une blessure à la pommette mi-janvier
le priva d’une bonne partie de la seconde phase. Ce qui ne l’empêchait pas de briller avec trois nouveaux
essais inscrits, dont celui de la qualification, lors de la dernière journée à Mont-de-Marsan (35–40). « J’ai
vécu un exercice compliqué, raconte Alban Placines. J’essaye souvent de me remettre en questions et l’an
dernier, j’ai fait un travail encore plus profond pour savoir pourquoi on fait du rugby, quelles sont les
motivations. Quand on ne joue pas, on vit des moments compliqués. Ça m’a aussi beaucoup apporté là-dessus,
de relativiser les choses, de savoir prendre du recul, d’être plus clair et plus stable dans ma tête. »
Et la réflexion semble avoir payé tant l’ancien international U20 paraît épanoui en ce début de saison. Pour
preuve, son triplé contre Colomiers il y a trois semaines. En sept matchs, Alban Placines a déjà battu son
record d’essais (4) et a quasiment autant joué que la saison dernière (534 minutes contre 582). « Marquer
trois fois, j’ai eu du mal à réaliser, sourit le natif d’Aguilera (la clinique, pas le stade). Jamais je n’aurais pu
imaginer mais c’est tombé un peu par hasard sur moi. En ce moment, cela se passe bien et il y a un gros
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
changement par rapport à l’an dernier. Mais ce n’est pas une fin en soi. J’espère que je ne suis pas dans la
forme de ma vie, sinon, cela voudrait dire que je suis arrivé au maximum. »
S’il revient sur le devant de la scène sur ce nouvel exercice, c’est nullement une surprise pour ses
coéquipiers, qui ne tarissent pas d’éloge sur lui. « Depuis longtemps, je sais qu’il est à ce niveau, estime le
centre Charles Gimenez. Être en confiance, ça aide n’importe qui. Aujourd’hui, il est libéré et à 100 %, c’est
un joueur extraordinaire. » « Je le connais depuis un moment car il était suclassé avec moi en équipe de
France U20, c’était déjà un top player, raconte l’ailier Yohann Artru. Quand je vois les percées qu’il a faites
à Grenoble, à un contre cinq, il n’y en a pas beaucoup qui peuvent y parvenir… Ça nous fait bien fou. »
« Quand il enchaîne les matchs, c’est un monstre physique et technique, surenchérit Maxime Lucu. Il nous
porte, il nous permet d’avancer. C’est un grand joueur qui est pour moi enfin compris. Il possède une grosse
capacité de leadership, qu’il a davantage amené avec le capitanat. »
Voilà un autre changement important pour la carrière biarrote d’Alban Placines. Il a cette saison été désigné
capitaine par le nouveau manager Gonzalo Quesada. De quoi l’exposer davantage, histoire de le faire exploser
définitivement au grand jour. « Cela a pesé qu’Alban soit un joueur local, explique le technicien. Dans le
passé, j’ai promu capitaine Henry Chavancy au Racing et Antoine Burban au Stade Français, derrière Parisse.
J’apprécie mettre quelqu’un d’exemplaire qui aime beaucoup son club. Cela fait partie des valeurs qui rendent
un leader légitime. »
« Pas le genre à s’enflammer »
L’Argentin est loin de regretter son choix, bien au contraire. « J’ai beaucoup discuté avec Alban en début de
saison et il a été surpris d’avoir ce rôle-là. Ce n’était pas évident mais c’est très satisfaisant de voir ses
performances. C’est tout bon pour nous et pour lui. Il progresse de week-end en week-end. Je n’ai pas peur
pour lui car il connaît ses axes de progression et ce n’est pas le genre de garçon qui s’enflammera. C’est
remarquable à son âge d’avoir une telle maturité. On peut parler de lui, ce n’est pas quelqu’un qui va perdre
son humilité. »
« Capitaine posé, qui parle peu mais pas pour ne rien dire (Gimenez) », Alban Placines veut se montrer ouvert
et « contrôler de loin ». Histoire de prouver qu’il a grandi, et confirmer qu’il est en train de prendre une
nouvelle dimension.
Biarritz Olympique : Dubarry forfait, Botha incertain http://www.sudouest.fr/2017/11/21/biarritz-olympique-dubarry-forfait-botha-incertain-3967213-4563.php
Publié le 21/11/2017 à 18h15 par Maxime Klein.
Brendon Botha a démarré quatre des cinq derniers matches. JEAN-DANIEL CHOPIN
Le 2e ligne s’entraîne à part alors que le pilier souffre du bras, avant la réception de Narbonne,
vendredi (20h), pour la 13e journée de Pro D2
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Touché contre Colomiers, le 2e ou 3e ligne Thibault Dubarry (épaule) s’entraîne toujours à part et ne sera
pas de la réception de Narbonne, vendredi, pour la 13e journée de Pro D2.
Le pilier Brendon Botha a aussi été préservé mardi (bras) et demeure incertain pour défier les Audois.
Nabou en sélection
Autre absent, le 2e ou 3e ligne Sikeli Nabou, toujours en sélection pour cette Tournée de novembre. Après
les défaites contre l’Italie (19–10) et l’Irlande (23–20), les Fidji affrontent le Canada samedi à… Narbonne
(18h).
Plusieurs retours
Le Biarritz Olympique peut toutefois compter sur les retours d’Alban Placines (genou) et Alex Arrate (dos),
forfait lors du dernier match perdu à Aurillac (25–23).
Blessés depuis de longues semaines, le demi de mêlée Alexandre Loustaunau et l’ailierUwa Tawalo se sont
entraînés avec le groupe mardi et sont "très proches d’un retour", dixit Gonzalo Quesada, le manager du BO.
US Carcassonne - Christian Labit nommé d’ici vendredi? http://www.lindependant.fr/2017/11/21/pro-d2-us-carcassonne-christian-labit-nomme-d-ici-
vendredi,3072077.php
Le 22 novembre à 06h04 - par Pierre Cathala -
Christian Labit de retour à Carcassonne? PHOTO/Jordan Ray Harry
Dix jours après les premières consultations, toujours pas d’élu ! Du côté de Domec ou de Montredon, les
supporters les plus inconditionnels commencent à s’impatienter de ne pas voir de fumée blanche sortir de la
maison USC, ou de nouveau manager venir épauler le duo Mathieu Cidre-Nicolas Nadau.
Ce n’est pourtant pas faute de s’activer, commente-t-on dans l’entourage du club. Où de grands noms
continuent d’ailleurs de circuler : Elissalde, Blin, Darricarrère, Harrison, Labit, Delmas, Broncan... Certaines
rumeurs persistantes donnent même à Christian Labit une courte avance sur Justin Harrison.
"De la grinta, pas un professeur de lettres"
En haut lieu en tout cas, le président Calamel concède que le dénouement est proche. Il continue même à
assurer que le futur "homme fort du sportif" pourrait même être vendredi soir aux côtés de ses troupes du
côté de Soyaux-Angoulême. "J’ai rencontré de nombreux postulants. On m’en propose des tas encore
aujourd’hui. Le problème est que la plupart d’entre eux imposent un contrat longue durée. Et ce n’est pas
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
notre volonté, nous cherchons avant-tout quelqu’un qui nous sauve la saison. D’autres veulent venir avec leurs
propres hommes. J’ai donc refusé toutes les propositions avec un staff complet d’autant que nous n’en avons
pas les moyens. Après c’est compliqué, car il nous faut quelqu’un qui puisse travailler avec notre duo
d’entraîneurs et qui amène la grinta que nous n’avons pas. Il ne nous faut pas un professeur de lettres."
Calamel : "Je leur ai parlé du pays"
En attendant et après une semaine de congés, les joueurs audois ont repris le chemin de l’entraînement
samedi dernier, toujours sous la direction du duo Cidre-Nadau. Lundi matin, le groupe a reçu la visite de leur
président pour une mise au point : "Je leur ai parlé du pays. Car ils sont bien gentils, la responsabilité
première leur incombe. Je leur ai ensuite expliqué que nous partions en mission. Et que j’exclurai quiconque
n’est pas prêt pour cette mission".
Le message est clair. Les dirigeants carcassonnais sont loin d’avoir abdiqué à l’idée de sauver leur tête au
deuxième échelon national. Accusant certes dix longueurs de retard sur Béziers (23 points), premier non
relégable, les Audois ont dix-huit combats à livrer afin d’éviter le K.O.
Vannes repart à l'attaque http://www.letelegramme.fr/rugby/vannes-repart-a-l-attaque-23-11-2017-11752407.php
Publié le 23 novembre 2017 - CHLOÉ LEBOUCHARD
Etienne Delangle effectuera son retour dans le XV titulaire, qui affronte Perpignan, ce jeudi.
C'est sur la dynamique de leurs deux dernières victoires, contre Dax et Carcassonne, que les Vannetais vont
tenter, ce jeudi soir, d'engranger de nouveaux points contre Perpignan. Et l'opposition promet d'être rude,
face à la meilleure attaque du championnat.
Quoi de plus efficace, pour reprendre le rythme de la Pro D2 en début de bloc, que la réception de Perpignan
? La question n'est de toute façon pas à choix multiples pour les Vannetais, qui entament cette troisième
partie du calendrier à toute vitesse, en accueillant les Catalans à la Rabine. Une opposition de qualité, contre
le troisième de Pro D2, la meilleure attaque du championnat, et un adversaire dont Jean-Noël Spitzer se
méfie depuis le début de la saison. « Plusieurs équipes, comme Grenoble, sont ambitieuses. Perpignan l'est
redevenue », a-t-il prévenu.
Choc d'identités
Mais la prudence est aussi de mise du côté de l'Usap. « Vannes est une équipe pour laquelle j'ai beaucoup de
respect, assure Patrick Arlettaz. D'une part, parce qu'ils sont très isolés, avec très peu de réservoir autour.
D'autre part, parce que c'est une mentalité identitaire que je connais bien, puisqu'elle est très ressemblante
à la nôtre ». Quant au niveau sportif proposé par le RC Vannes, Patrick Arlettaz le jauge en partie à l'aune
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
des résultats réalisés l'année dernière contre son équipe : un point de bonus défensif arraché à Aimé-Giral,
et surtout une victoire des Vannetais à la Rabine. Même si l'entraîneur n'avait pas vécu ce déplacement chez
le promu breton, seulement nommé aux lendemains du revers des Catalans. « Il y a de la qualité dans cette
équipe, ça tape fort, ça met du volume. Ils ont des éléments qui sont au-dessus du niveau de la Pro D2. Pour
gagner à Vannes, c'est vraiment une performance ».
Des absents bien présents
Une performance que les deux équipes devront réaliser sans plusieurs de leurs joueurs, blessés. Le RC
Vannes sera toujours privé d'une dizaine d'unités, parmi lesquelles les deux piliers gauche Eric Fry (hernie
cervicale) et Sunia Vola (commotion), et les toujours convalescents Johannes De Bruin (genou), Clément
Payen (pied) ou encore Laijiasa Bolenaivalu (genou). Pour l'Usap, il est une indisponibilité qui sera
d'importance, chargée émotionnellement : celle de l'ouvreur Jacques-Louis Potgieter, qui a annoncé en ce
début de semaine devoir mettre fin à sa carrière, après le diagnostic d'une « très grave maladie ». Une
absence qui s'inscrira sans nul doute dans tous les esprits catalans, dans une rencontre qui devrait être des
plus intenses.
RC Vannes - Perpignan ce jeudi (20 h 45)
VANNES : Bouthier - Lutumailagi, Pic, Hickes, Duplenne - (o) Moeke, (m) Jules Le Bail - Blanc-Mappaz,
Vosawai (cap.), Abiven - Maisuradze, Delangle - Dumas, Leafa, Ishchenko. Remplaçants : Cloostermans,
Seneca, Cramond, Jones, Radrodro, Le Bourhis, Hilsenbeck, Tafili. Entraîneurs : Jean-Noël Spitzer et
Wilfrid Lahaye.
PERPIGNAN : Bousquet - Torfs, Mafi, Cocagi, Faconnier - (o) Selponi, (m) Deghmache - Brazo, Lemalu,
Faleafa - Botha, Eru - Boutemanni, Lam, Forletta. Remplaçants : Carbou, Walcker, Labouteley, Chateau,
Ecochard, Seguy, Lucas, Muller. Entraîneurs : Christian Lanta, Patrick Arlettaz et Perry Freshwater.
Stade Aurillacois : André Bester prolonge pour quatre ans https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/aurillac_15014/stade-aurillacois-andre-bester-prolonge-quatre-
ans_13499014.html
Publié le 21 Nov 17 à 18:36 - Nicolas GastalLa Voix du Cantal
André Bester
C'est la nouvelle de ce mardi 21 novembre : l'entraîneur du Stade Aurillacois, André Bester, prolonge
de quatre saisons au club.
Arrivé l’an dernier à la suite du départ de Jérémy Davidson, l’ancien talonneur d’origine sud-africaine, André
Bester a prolongé son contrat avec le club de quatre saisons supplémentaires. Dans une vidéo postée par le
Stade Aurillacois Cantal Auvergne, ce dernier explique ses motivations : « c’est une belle opportunité pour
moi, je me sens bien. C’est une ville passionnée par le rugby. Ici, il n’y a pas de stars mais une équipe, avec
des jeunes joueurs et je souhaite continuer sur ce chemin. »
Au départ, André Bester avait signé un contrat d’une saison.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
SA XV : le malade imaginaire http://www.sudouest.fr/2017/11/24/le-malade-im-aginaire-3975189-773.php
Publié le 24/11/2017 à 3h45. Mis à jour à 8h36 par ADRIEN ORTAVENT.
Victor Lebas et les Charentais prennent Béziers comme match référence, mais font remonter le déclic
au match contre Perpignan, à Chanzy, cinq jours avant (30-30). ARCH. ANNE LACAUD
Joueurs et staff ont diagnostiqué a posteriori une « timidité » qui les empêchait de mieux faire. Avant
de se libérer de leurs maux face à Béziers.
Et si tout se jouait au mental ? Le spectateur, qui assiste depuis les tribunes à des chocs impressionnants,
entre des athlètes toujours plus imposants, toujours plus physiques, puissants, rapides, pourrait peut-être
en douter. Mais c’est l’hypothèse développée désormais depuis plusieurs semaines par le staff et les
joueurs : l’essentiel serait donc une histoire de psychologie. Une histoire de déclic.
« Ce n’est pas en s’entraînant une journée entre Perpignan et Béziers que les joueurs ont pas appris un
nouveau projet de jeu, ressasse Julien Laïrle. Ils ont juste compris qu’il fallait laisser à la maison la valise
remplie de doutes et rentrer sur le terrain pour être conquérants. Et ça donne le résultat de Béziers. Je
suis impatient de voir si cette prise de conscience sera là contre Carcassonne. »
« On avait des doutes »
Le manager du SA XV n’est certainement pas le seul à être impatient de voir quel visage son équipe va
proposer ce soir. Celui de la première partie de rencontre contre Perpignan ? « On joue pendant 60 minutes
avec le frein à main et puis à moment donné, on décide de se dire qu’on est chez nous, à la maison, qu’il faut
arrêter de les regarder, d’être spectateur et juste y aller. » Résultat, Kévin Le Guen et ses coéquipiers
renversent in extremis le scénario d’un match que tout le monde croyait définitivement ficelé.
Un déclic, aux dires d’Ilian Perraux : « On était une équipe un peu timide, on avait des doutes, et le fait qu’on
arrive à revenir dans les 20 dernières minutes, à la fin du match, on s’est dit que maintenant, il fallait
arrêter avec ce genre de conneries, de faire les choses à moitié. On s’est dit qu’il fallait qu’on aille à Béziers
avec des ambitions de jeu, avec de l’envie, sans crainte. Et après, on a senti les joueurs qui se lâchaient. Le
déclic il se fait là, dans la préparation mentale du match. » C’est donc dans le large cercle que les joueurs ont
formé au centre du terrain, en ce beau dimanche de novembre, que serait née la révolte qui a porté la
victoire des violets cinq jours plus tard, au stade de la Méditerranée de Béziers. Des mots pour soigner les
maux. Et par là même, dévoiler ce que les coaches assurent être le vrai visage du SA XV : « On a prouvé des
choses… On s’est prouvé des choses à nous avant tout, martèle Julien Laïrle. Parce qu’on travaille dur toute
la semaine pour arriver à produire ce qu’on a produit à Béziers. » « Pour moi, c’est un match référence,
soufflait quant à lui Eugène N’Zi, le troisième ligne charentais. Mais ce n’est pas parce qu’on a gagné à
l’extérieur qu’il faudrait s’enflammer. Il faut confirmer cette performance. »
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Ça tombe bien, « on est repartis de Béziers avec quelques certitudes, signale Julien Laïrle. Ce match a fait
beaucoup de bien aux garçons. » Eux qui étaient capables jusqu’ici de proposer un rugby enlevé et audacieux
par séquences, ont fini par démontrer qu’ils pouvaient maintenir ce niveau sur un match entier. Tout l’enjeu
est désormais de savoir s’ils sont capables de le tenir non seulement sur une rencontre mais sur deux, trois,
et ainsi de suite. « On peut aller encore plus loin, promettait Lucas Méret au retour de l’Aude. Si on joue
comme ça, on peut battre n’importe qui. » L’ouvreur charentais et ses coéquipiers sont invités à mettre en
application leurs promesses d’automne dès ce soir, face à Carcassonne.
USAP: le bal des trois-quarts http://www.lindependant.fr/2017/11/20/usap-le-bal-des-trois-quarts,3071923.php
Le 21 novembre à 06h20 | Mis à jour le 21 novembre - par Pierre Cribeillet
Cette saison, Jonathan Bousquet a inscrit quatre essais en sept titularisations (534 minutes de jeu).
PHOTO/Michel Clementz
Vannes-USAP. Bousquet de retour et titulaire à l’arrière, Potgieter et Acebes absents: la ligne de
trois-quarts bouge.
Sur les rambardes de la plaine des jeux, quelques fidèles de l’USAP s’adonnaient lundi à leur exercice favori:
compter les blessés. Avec un déplacement programmé dès jeudi à Vannes, tout se bouscule. À commencer par
les petites habitudes : conférence de presse dès le lundi et déplacement en avion. Tout s’accélère.
Lundi, les suiveurs guettaient tout particulièrement Jacques-Louis Potgieter et Mathieu Acebes, sortis sur
KO lors de la démonstration face à Grenoble (42-23). Comme le veut le protocole, les deux joueurs ont passé
des examens vendredi dernier, diligentés par un neurologue assermenté par la FFR. Victime de plusieurs
commotions cette année, l’ailier Mathieu Acebes doit observer une période de repos plus longue. S’il reste à
quai pour Vannes, le déplacement suivant, à Biarritz, pourrait être dans ses cordes. Quand à l’ouvreur
Jacques-Louis Potgieter, il était absent de l’entraînement.
Ajoutez-y l’ailier Jean-Bernard Pujol, le centre Sione Piukala et l’arrière Julien Farnoux, tous blessés au
genou, et vous obtenez une excellente problématique posée au staff. Remplumée devant, l’USAP doit
désormais composer derrière. Qui sur les ailes? Une seule certitude: Jonathan Bousquet sera titulaire à
l’arrière, son poste d’origine. Absent sur les deux derniers matches du bloc précédent, le natif de Béziers en
a terminé avec ses soucis d’adducteurs.
Excellent face à Grenoble (25 points) mais viscéralement attaché au poste d’ouvreur, Enzo Selponi sera en
balance avec Romuald Seguy. Acebes et Pujol out, Bousquet à l’arrière, l’interrogation principale porte donc
sur l’identité des deux ailiers. Capitaine et auteur d’un essai avec la Belgique ce week-end, Jens Torfs (25
ans, 1,85 m, 96 kg) figure dans le groupe. Capable de jouer ailier et centre, il a offert des garanties solides
sur ses dernières sorties. Une valeur sûre qui émerge doucement.
Les jeunes Pierre Lucas et Samuel Faconnier étaient également à l’entraînement lundi. Titulaire à Angoulême
(30-30), le second avait même inscrit un essai. Gare, un roc se dresse: Joeli Lutumailagi. Sept titularisations,
sept essais.
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
USAP : fin de carrière pour Potgieter, victime d'une "très
grave maladie" http://www.lindependant.fr/2017/11/21/usap-fin-de-carriere-pour-potgieter-victime-d-une-tres-grave-
maladie,3071970.php
Le 21 novembre à 11h12 | Mis à jour le 21 novembre - par V. C. et P. C.
Jacques-Louis Potgieter (33 ans, 1,78 m, 90 kg) ne jouera plus jamais au rugby. Terrible nouvelle pour
l’ouvreur sud-africain de l’USAP, qui souffre d’une « maladie très grave », ainsi qu’il l’a officialisée ce matin
dans le bureau du président François Rivière.
Arrivé au club en juillet dernier en provenance de Lyon, Potgieter a émis le souhait de rester au sein du club
et de se soigner en France.
Sorti sur KO en première mi-temps lors match contre Grenoble (victoire 42-23, le 12 novembre), Potgieter,
à la demande du médecin du club, Carlos Vela, a passé des examens approfondis, vendredi dernier à Paris
chez un neurochirurgien, qui ont révélé un diagnostic alarmant. « Ma maladie n’a rien à voir avec la pratique
du rugby », a précisé le joueur, qui doit maintenant se battre pour « (sa) famille et (ses) enfants ».
Recruté cet été en provenance de Lyon, l'ouvreur sud-africain Jacques-Louis Potgieter a disputé le
dernier match de sa carrière le 12 novembre face à Grenoble à Aimé-Giral (victoire 42-23).
PHOTO/Photo Michel Clementz
« Nous sommes là pour le soutenir et l’aider. L’USAP est une vraie famille », a témoigné le président, abattu
par ce coup du sort. Jacques-Louis Potgieter a informé lui-même ses coéquipiers de la nouvelle, samedi
matin.
L'USAP se déplace jeudi à Vannes pour le compte de la 13e journée de Pro D2.
Un match qui aujourd’hui semble dérisoire au regard de ce drame humain.
Rugby/deuxième bloc : un RCNM à deux vitesses http://www.lindependant.fr/2017/11/18/rugby-deuxieme-bloc-un-rcnm-a-deux-vitesses,3071347.php
Le 19 novembre à 06h20 - par Eric Sirach
Paul Belzons est un élément de base du RCNM. Photo Ph. L.
Trois défaites (à Grenoble et à Nevers, à domicile contre l’USAP) pour trois victoires (contre Angoulême,
Massy et à Béziers), l’ascenseur émotionnel a fonctionné à plein régime côté narbonnais. Un bloc de six
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
matchs de tous les dangers après une entame catastrophique. Une série qui a d’ailleurs valu à Christian Labit
et à Sébastien Buada une mise à l’écart intervenue juste après la déconvenue contre Perpignan à domicile
(13-24). Après neuf matchs, cette issue était devenue inéluctable, le plan de jeu n’étant toujours pas
assimilé par les joueurs. La perte du derby a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase orange et noir. Le
groupe se réunit le lundi matin et demande un entretien à Bernard Archilla. Un conseil d’administration est
convoqué en urgence en soirée et Christian Labit, venu avec des propositions pour sauver le navire
narbonnais, est prié de prendre du recul.
Les joueurs doivent, eux, prendre leurs responsabilités. Steve Kefu, Sébastien Petit et quelques joueurs
cadres préparent le déplacement à Béziers. Un autre derby de tous les dangers, couronné d’un succès
retentissant (34-19). La confirmation contre Massy une semaine plus tard (29-13) est tout bonus pour Steve
Kefu. L’ancien trois-quarts centre de Castres est propulsé coach principal. Il a les pleins pouvoirs avant le
déplacement à Nevers (défaite 16-6) où il sera accompagné de Laurent Balue, ex-coach des Espoirs, qui
quitte Cassayet, le berceau du club orange et noir, pour sa vitrine, celle du Parc des sports. De la petite mort
à la renaissance il n’y a donc qu’un pas qui demande, aujourd’hui, confirmation. Le RCNM, relégable à l’issue du
premier bloc, l’est en effet encore à la fin de cette série de douze matchs.
Le joueur
Le troisième ligne Paul Belzons a été élu joueur du deuxième bloc par les internautes de L’Indépendant. Sur
778 voix, “bébelle” confirme et récolte 32 % des suffrages. Il devance assez nettement ses compatriotes. À
son actif, 783 minutes de jeu (10 titularisations sur 11 possibles), un essai marqué au cours de ce bloc (à
Béziers) et une statistique de 21,3 plaquages par match.
CANCORIET : LE JARDIN DE JUDI https://www.midi-olympique.fr/article/31688-cancoriet-jardin-judi
MIDI OLYMPIQUE - 14 NOV 2017 - 11:00
Troisième ligne du XV de France, Judicaël Cancoriet, sa première sélection avait une saveur toute
particulière...
Originaire de la région parisienne, celui qui habitait à deux pas du stade de Sarcelles et a démarré le rugby à
l’AASS il y a une grosse dizaine d’années, a porté son premier maillot tricolore avec les « grands » bleus au
Stade de France… à quelques kilomètres seulement de sa maison d’enfance. « Pour moi, c’était très fort,
mais il ne fallait pas que je sois submergé. J’ai essayé de rapidement basculer sur mon match. J’étais
fier de démarrer ma carrière internationale au Stade de France. », sous les yeux de sa famille, de ses
amis d’enfance, mais également de « nombreux jeunes du club de Sarcelles ». Une fierté pour cet
ambassadeur de la région parisienne, qui force l’admiration de ceux qui l’ont côtoyé : « C’était un gamin
pudique, intelligent, avec un socle familial solide. Il était taillé pour le haut niveau. De là à l’imaginer
aussi vite aussi haut… J’ai beaucoup d’admiration pour Judi et je pense que nous sommes tous honorés
de le voir briller sur les prés », nous confiait, ému, Benoit Romero, qui a coaché Cancoriet en U15 à l’AASS.
« J’ai reçu de nombreux sms d’encouragement, et je n’ai pas eu de mal à distribuer les billets avant la
rencontre, s’amusait le troisième ligne clermontois. Démarrer dans mon jardin était une opportunité
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
incroyable. » Son jardin, le nom qu’il donne au Stade de France depuis la finale de Top 14 remportée par
Clermont en juin dernier ? Que nenni. « C’est surtout parce que j’habite juste à côté ! J’avais de la
famille un peu partout dans le stade. Pendant les hymnes ou le match, je ne les ai pas cherchés,
j’étais vraiment concentré sur ma performance. Je suis allé les voir une fois la rencontre terminée. »
« DÉMARRER FACE AUX BLACKS À SAINT-DENIS… »
Il n’aura donc pas démarré au Cape, à Sydney ou même Wellington, mais bien dans son « jardin ». Et si, après
avoir suivi un parcours d’excellence et s’être imposé à Clermont, Cancoriet était destiné à rapidement
découvrir les joutes internationales, en avoir l’opportunité à quelques pas de son cocon familial a démultiplié
les émotions. « Tout le monde se souvient de sa première sélection… Mais là c’est différent. Démarrer
face aux Blacks à Saint-Denis, c’est immense. » Et malgré le résultat final, le flanker s’efforcera de voir
le verre à moitié plein : « C’était un grand moment, avec un magnifique public. D’un match comme celui-
ci, tu ne peux que ressortir grandi. » À lui désormais de faire en sorte que cette sélection soit la première
d’une longue série, afin de multiplier les occasions de remonter régulièrement à la capitale ; pour poursuivre
sa progression, mais également venir faire des coucous réguliers à sa famille. Toujours est-il que samedi soir,
le petit « Judi » de Sarcelles est devenu grand…
Aviron Bayonnais : Latimer et Bustos Moyano rassurés http://www.sudouest.fr/17/11/13/aviron-bayonnais-latimer-et-bustos-moyano-rassures-3943615-4575.php
A LA UNE RUGBY AVIRON BAYONNAIS - Publié le 13/11/2017 à 15h01 par Maxime Klein.
Sorti sur commotion vendredi , Martin Bustos Moyano allait mieux en ce début de semaine. ARCHIVES
ÉMILIE DROUINAUD
Touchés contre Massy vendredi dernier, les deux joueurs ont passé des examens rassurants ce lundi
La difficile victoire contre Massy vendredi (44–36), lors de la 12e journée de Pro D2, a laissé des traces
côté bayonnais.
Rien de grave toutefois. Remplacé dès la 11e minute par Jean-Jo Marmouyet, le 3e ligne Tanerau Latimer a
passé une imagerie par résonance magnétique (IRM), qui n’a rien révélé sur son mollet. Le joueur n’aurait
souffert que de tensions musculaires, sur un muscle qui a toutefois sérieusement perturbé son début de
saison (5 titularisations et 172 minutes de jeu).
Le Néo-Zélandais n’a jamais joué plus de 59 minutes cette saison (le 2 novembre à Montauban), seul match où
il n’est pas sorti à la mi-temps, ou avant.
Tanerau Latimer a passé des examens rassurants .CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES ÉMILIE DROUINAUD
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
Rouet avec l’Espagne
Le club s’est quand même voulu rassurant, comme pour l’arrière Martin Bustos Moyano, suppléé par
Benjamin Thiery après un choc à la tête, mais qui ne souffre d’aucune séquelle.
Appelé en équipe d’Espagne, le demi de mêlée Guillaume Rouet affrontera lui le Canada, samedi à
Madrid (15h45), pendant la trêve Pro D2. Il sera en revanche de retour à Bayonne la semaine suivante,
pour préparer le déplacement à Mont-de-Marsan, alors que les Ibères recevront le Brésil le 25 novembre
(16h).
ProD2-Bilan d’étape après deux blocs. http://vibrez-rugby-d2.com/rugby-pro-d2/prod2-bilan-detape-apres-deux-blocs/
By PatrickF- 18 novembre 2017 - PF
Déjà 12 journées de disputées et 60 points à distribuer depuis le début du championnat dont plus d’un
tiers a été joué. Profitons de ce week-end de trêve pour faire un petit état de lieu avant l’entame du
3e. bloc.
Grenoble au rendez-vous.
Relégué à l’issue du précédent exercice de Top14 le FGC, pourtant remanié (joueurs et staff), occupe le
fauteuil de leader. Avec 40 points et un total de 9 victoire pour 3 défaites les Isérois assument (pour
l’instant) leur statut de favori même si les observateurs pointilleux noterons un petit coup de moins bien :
deux des trois défaites ont été enregistrées lors des 5 dernières rencontres. D’abord à Nevers (17-16) puis
dernièrement et sèchement à Perpignan (43-23).Le déplacement en Catalogne s’est soldé par une défaite à
zéro point, alors que jusqu’ à présent, les Isérois avaient pris des points partout. Désormais, ils ne comptent
qu’un point d’avance sur Montauban.
Montauban : le Dauphin ambitieux.
De retour dans le monde professionnel à l’issue de la saison 2013-2014, le club Montalbanais construit
saison après saison sa place dans le monde professionnel. Malheureux finalistes la saison passée, les hommes
du duo Whitaker/Lafond sont dans la continuité : un effectif équilibré, un recrutement limité mais ciblé et
un jeu maîtrisé les conduisent sur le seconde marche du podium à une longueur de Grenoble. Particulièrement
efficaces à l’extérieur, les Noir et Vert se sont imposés déjà à 5 reprises en 7 matches hors de Sapiac et
totalisent le meilleur classement britannique de la division avec un éloquent +19.
L’Usap enfin ? …
Il semblerait que l’arrivée, en cours de saison 2016-2017, aux commandes de l’effectif pro de
Patrick Arlettaz et de Perry Freshwater ait permis d’enfin valoriser le potentiel du groupe Catalan qui, il
faut bien le dire, n’a jamais trouvé la bonne carburation depuis la relégation intervenue en mai 2014.
Troisième à l’issue du second bloc, les Catalans ont fait preuve de plus de régularité et ont même trouvé les
clés pour s’imposer à l’extérieur (2 victoires et un nul). Mais attention, une rechute est toujours possible et
la pîqure de rappel à Aimé Giral face au Stade Montois (défaite 44/20) pourrait bien s’avérer avoir été « un
avertissement salutaire » pour la suite de la saison d’une formation qui dispose de la meilleure attaque mais
seulement de la 10e. défense du ProD2.
Ils sont au rendez-vous.
C’est habituel depuis plusieurs saisons, ces équipes sont très régulièrement dans la zone des potentiels
qualifiés en vue des phases finales. La réforme du mode d’accession en Top 14 permet cette saison d’y
intégrer une équipe de plus puisque les 6 premiers du championnat seront qualifiés. En embuscade, le Stade
Montois occupe la 4e. position. S’appuyant sur la première défense du ProD2, les Landais ont aussi une équipe
offensive, notamment à domicile où ils ont déjà inscrit 5 points de bonus offensif et pris 29 des 30 points
Saison 2017/2018 : RP n°13 du 27/11/2017
qui leur étaient offerts ! Sans trop de surprise on retrouve également Colomiers (5e. avec 35 points aussi)
qui pour l’instant négocie bien l’après Goutta/Filiatre et semble sevré de sa « Ramos-dépendance ». Enfin,
en 6e. position on voir poindre le Biarritz Olympique (31 points au compteur) qui fait son meilleur début de
saison depuis son arrivée en ProD2 en mai 2014. Un bilan de 7 victoires et un classement Britannique à +7
permettent aux Basques de pouvoir envisager l’avenir avec une certaine sérénité, à condition de ne pas se
louper à l’entame du 3e. bloc lors de la réception de Narbonne.
Aurillac : une 7e. place en trompe l’œil ?
Au soir de la 12e. journée, le SACA est 7e. donc, si l’on se limite à un raisonnement simpliste, aux portes des
places qualificatives. Cela dit avec 26 points le club Cantalien ne compte que 5 points d’avance sur le premier
relégable (Narbonne) qui en totalise 21. Autant dire qu’à partir de cette 7e. place les écarts sont
particulièrement serrés. Aurillac ne devance d’ailleurs Nevers (l’un des deux promus) qu’au goal-average
particulier. Les Neversois, qui découvrent pour la première fois de leur histoire le monde professionnel, ont
eu un premier bloc compliqué du fait de 4 déplacements en 6 rencontres. Le second bloc a permis de
renforcer les automatismes au sein du groupe (certes expérimenté) et de remporter plusieurs succès dont
trois qui pèseront lourd pour la suite : la victoire 17/16 sur le leader et surtout la victoire bonifiée à
Colomiers suivie d’une victoire à Carcassonne (un rival direct pour le maintien).
Le groupe des « 24 »
De la 9e. à la 13e. place cinq formations affichent 24 points au compteur : MASSY (l’autre promu), Vannes et
Angoulême (les deux promus de la saison dernière), Dax et Bayonne. Même si ces équipes comptent 11 points
sur le dernier de la classe, elles ne sont qu’à 3 encablures du fauteuil du premier relégable. Autant dire que
le moindre faux-pas, notamment à domicile, peut avoir à court terme des conséquences fâcheuses. Le
Béziers/Dax de la semaine prochaine tout comme un certain Angoulême/Carcassonne vaudront leur pesant
d’or ! Un mot quand même sur l’Aviron Bayonnais qui figure dans ce « grupetto » si peu en rapport avec son
statut d’ex-pensionnaire du Top 14 ni avec le budget affiché en début de saison. Depuis la saison 2012-2013,
et le retour difficile de Mont de Marsan en ProD2, c’est le plus mauvais parcours d’un relégué de Top14.
La machine Biterroise patine !
Alors qu’il y a encore quelques semaines l’ASBH semblait partir sur de bonnes bases dans ce championnat et
que même quelques optimistes commençaient à regarder vers le haut, la mécanique du
duo Gérard/Aucagne semble s’être enrayée sur ce second bloc. Les Héraultais viennent d’enchaîner quatre
défaites de rang et n’ont inscrit dans le même temps qu’un petit point. Leur dernière victoire remonte à la
8e. journée face à Carcassonne. Ils n’ont que 2 points d’avance sur Narbonne (premier relégable) qui est
même venu s’imposer au Stade de la Méditerranée avec le point de bonus offensif lors de la 10e. journée.
L’ASBH doit renouer avec la victoire dès la réception de Dax lors de la 13e. journée.
Les clubs Audois ferment le bal.
Carcassonne et Narbonne occupent donc les deux dernières places du championnat synonymes de relégation
en fin d’exercice. Mais à y regarder de plus près, les situations ne sont pas similaires. Les Narbonnais avec
seulement 3 points de retard sur la 9e. place ne sont pas encore véritablement décrochés dans ce
championnat. Malgré la défaite au soir de la 12 journée à Nevers, et après l’éviction de la majeure partie du
Staff (après la 9e. journée) ils ont eu les ressources de s’imposer à Béziers (34/19) et de battre Massy
29/15. Les choses semblent en revanche bien plus mal engagées pour les Carcassonnais. Sonnés dès l’entame
de la saison à domicile par une cinglante défaite face à Massy (49/10) ils ne se sont imposés qu’à deux
reprises en 12 rencontres et pire, il se sont déjà inclinés 5 fois à domicile. Ils ne totalisent que 13 points au
classement et trainent déjà comme un boulet un brita-bonnus à -15. Même si les dirigeants annoncent
s’affairer en coulisse, n’est-il pas déjà trop tard pour sauver le soldat Carcassonnais ?
Mais le championnat est long, il reste encore 18 matches et il reprend dès jeudi 23 novembre avec la
réception de l’USAP par Vannes.