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1 Spirale Lettre mensuelle CIU - N°75 Juin 2018 10 numéros par an 31 pages Humanisme et ¤¤¤¤C¤¤¤¤I¤¤¤¤U¤¤¤¤ Prospective Principales Infos Site internet de la CIU Cercle Inter Universitaire www.c-i-u.org Sommaire du N° 75 Invitation à notre prochaine Tenue le 25/06/2018 p. 2 Ordre du jour p. 3 - Cérémonie de réception au grade unique de la confraternité - Tenue des deux cénacles réunis : - Les emplois de demain, François-Gérard Guyot p. 3 - Tenue plénière du 28 mai 2018 : intervenant David Gruson p. 4 Vie des groupes rédactionnels p.10 Articles parus depuis 2013 p.12

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SpiraleLettre mensuelle

CIU - N°75

Juin 201810 numéros par an

31 pages

Humanisme et

¤¤¤¤C¤¤¤¤I¤¤¤¤U¤¤¤¤

Prospective

Principales Infos

Site internet de la CIUCercle Inter Universitaire

www.c-i-u.org

Sommaire du N° 75

Invitation à notre prochaine Tenue le 25/06/2018 p. 2Ordre du jour p. 3- Cérémonie de réception au grade unique de la confraternité- Tenue des deux cénacles réunis :

- Les emplois de demain, François-Gérard Guyot p. 3- Tenue plénière du 28 mai 2018 : intervenant David Gruson p. 4Vie des groupes rédactionnels p.10Articles parus depuis 2013 p.12

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INVITATION A NOTRE PROCHAINE TENUE GENERALE

Lundi 25 Juin 2018 à partir de 19 heures 30 précises

SALONS de l’HÔTEL MILLENIUM PARIS OPERA12, BOULEVARD HAUSSMANN - 75009 ParisMétro Richelieu-Drout - Parking public Rue Chauchat

Plan d’accès (Ctrl +Clic pour suivre le lien)

Tenue de villeDécors obligatoires : Petit cordon et Médaillon

MERCI DE CONFIRMER VOTRE RESERVATION DES QUE POSSIBLE à :

Yvette Nicolas : [email protected]

Dernière limiteN’oubliez pas de régler votre Cotisation 2018

250 € pour les nouveaux membres (1ère année)(100 €) pour les anciens

Par chèque à remettre à Denise Oberlin.

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ORDRE DU JOUR

Apéritif Fraternel à 19 h 30

A 19 h 45Cérémonie rituélique d’accueil des nouveaux membres et de passage au

Grade unique des anciens du 1er et du 2ème GradePréparée par Patrice Hernu, Vice-président de CIU

A 20 h 30 Dîner-débat : « Les emplois de demain »

François –Gérard GUYOTPrésident de la Commission Economique

La Commission Economie créée dès le début de la CIU se réunit tous les deuxièmes lundi du mois.Elle est actuellement présidée par François Gérard GUYOT assisté par les membres de CIU suivants :AIME Georges, CHEMLA Eric, GUIGNARD Jean-Louis, PIN Jean-Jacques, VIDAL Pierre

La Commission a travaillé sur le sujet de la réforme de la pratique politique en France (travailprésenté lors de la tenue de CIU du 24 juin 2013 et publié en novembre 2013). Elle s’est ensuiteattaquée à un Himalaya, à savoir « La solidarité sociale en France », objet d’une dépense annuelle de625 milliards d’euros (travail présenté lors de la tenue de CIU du 22 mai 2017).

Les découvertes faites en cette « Terre inconnue » ont laissé les « explorateurs » perplexes etdubitatifs. Cependant, nullement découragés, ils ont continué à phosphorer et vous présentent cesoir un sujet complexe, compte tenu de la rapide évolution des technologies, en particulier del’intelligence artificielle, à savoir « Les emplois de demain ».

Partant de la situation très franco-française et de son cadre législatif en mutation, nous avonscherché, à l’aide des statistiques disponibles, à situer la France par rapport à ses partenairescommerciaux. Puis nous nous sommes attachés en prendre en considération les évolutionslégislatives en cours mais également les évolutions sociétales à l’œuvre, pour in fine nous retrouverface à la révolution numérique et à l’avènement des nouvelles technologies. Nous avons souhaitévous présenter le fruit de ces travaux afin de sensibiliser ceux d’entre vous qui ne le serait pasencore, en attirant votre attention sur quelques évolutions possibles (mais surement pasexhaustives) des emplois dans un avenir immédiat afin de susciter le débat.

D é b a t

Vers 22 h 30 – Chaîne d’Union

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Tenue du 28 MAI 2018

Intervenant : David GRUSON

L’éthique dans le domaine de la santé avec l’introduction de l’IA.

(CIU - 28 mai 2018 - Compte rendu par Michel Payen)

Quelques éléments préliminaires :1°/ La notion de big data.On entend beaucoup parler, en ce moment de la RGPD, la directive communautairedestinée à mieux protéger les données personnelles et la vie privée. Date d’entrée envigueur le 25 mai 2018, en France et dans l’EU. Cela semble clarifier les choses : clartéjuridique, clarté opérationnelle, vis à vis du big data qui est la collecte massive d’informationspour en tirer des enseignements, de la valeur ajoutée, des éléments d’orientation et d’aide àla décision. En matière médicale, c’est un procédé qui doit nous permettre de mieux piloternotre système de santé.Avant d’aborder la question de l’éthique dans l’usage du numérique, il faut, en premier lieu,considérer les problèmes éthiques liés à l’absence d’utilisation du numérique dans notresystème de santé. Les risques, en effet, liés à cette carence, sont bien plus élevés que lesproblème d’éthique à caractère plus général.David Gruson évoque sur ce point le problème dont il a hérité quand il a pris ses fonctions deDirecteur du CHU de La Réunion et qu’il a été saisi par une association de patients quidénonçait le recours systématique, depuis une quinzaine d’années, à des dialyses lourdesen milieu hospitalier alors que des patients pouvaient être traités par la dialyse à domicile. Laraison en est que la dialyse lourde paie davantage. C’est la Cours des Comptes qui a pointédu doigt, en 2015, ce coût élevé à cause du nombre de dialyses lourdes. On aurait dû s’enapercevoir beaucoup plus tôt par l’analyse des données, par le big data, qui aurait mis enévidence que la moyenne du recours à la dialyse à domicile à La Réunion était 6 fois moinsélevée que sur l’ensemble du territoire national. La mise en relation de ces deux donnéesaurait pu provoquer une réaction des autorités beaucoup plus rapide.Dans le même ordre d’idée, on aurait pu détecter bien plus tôt les problèmes liés àl’utilisation du médiator en croisant les données concernant l’usage de ce médicament et saprescription.Il y a une clarté intuitive du big data qui est un progrès incontestable dans toutes cesproblématiques où la transversalité joue un rôle essentiel.Mais cette clarté est néanmoins un peu trompeuse car les choses sont beaucoup pluscomplexes. C’est une notion qui est double. D’autant que le big data provoque, en général,deux réactions parfaitement opposées parce qu’excessives : les uns ne jurant que par lerecours au big data, les autres le rejetant comme l’incarnation de Big Brother.En fait, dans le secteur de la santé, le big data n’est pas une notion opérationnelle directe.Sans doute faudrait-il que beaucoup plus de nos données de santé soient partagées pourêtre utiles à notre système de santé. Mais le problème est celui d’une différenciation des

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données en fonction de leur sensibilité. Le big data en ce domaine, doit donner lieu à untraitement beaucoup plus sophistiqué que pour d’autres données, en raison de la gravité desenjeux.

2°/ Les questions éthiques liées à l’utilisation de l’IA et à la robotisation.Pour bien comprendre, il faut revenir à la racine de l’IA qui a été théorisé par desmathématiciens et des informaticiens dans les années 50 et qui n’est ni plus ni moins quedes programmes informatiques, des algorithmes, qui traitent des données sur une vasteéchelle pour proposer des aides à la décision. D’ailleurs, l’expression intelligence artificielleest un terme inexact. Il vaudrait mieux parler d’informatique heuristique, c’est-à-dire,l’informatique qui apprend, qui est capable de traiter des données et en déduire deséléments pertinents susceptibles d’aider à la prise de décision.Pour ce qui est de la robotisation, pas plus que l’IA, d’ailleurs, ce n’est, pas une notionjuridique. Le terme « robot » apparaît pour la première fois dans une pièce de théâtre(science-fiction) de l'auteur Karel Čapek, de nationalité tchèque, en 1920. Le mot a étéinventé par son frère Josef à partir du mot « robota » qui signifie : travail, besogne, corvée,servage. Dans cette pièce, les robots sont des humains organiques artificiels.Ensuite, Isaac Asimov imaginera dès 1942 dans son livre Runaround les fameuses règles dela robotique dont la toute première est qu’un robot ne devra jamais être en capacité de nuireà un être humain. Ces « règles » deviendront en 1950 « les trois lois de la robotique, dansson ouvrage, I, Robot.Amorcée au 19ème siècle avec Mary Shelley ou, plus tard, Villiers de l’Ille Adam, ce courantlittéraire connaît au 20ème siècle une postérité florissante.On voit donc qu’on est dans une zone intermédiaire entre la littérature et l’opérationnalitéinformatique. Avec des moments de vogue, dans les années 50, puis de régression, dans lesannées 60 et 70, par la résolution des limites des premiers réseaux de neurones artificiels,vont apparaître des notions comme celle de « machine learning » et de « deep learning ».On est alors dans les années 80 et grâce à la mise au point, déjà, de systèmes montrant lessolides qualités de certains réseaux de neurones en matière adaptative, leur permettant demodéliser de façon évolutive des phénomènes eux-mêmes évolutifs, les amèneront à êtreintégrés sous des formes plus ou moins explicites dans le corpus des systèmes adaptatifs;utilisés dans le domaine des télécommunications ou celui du contrôle de processusindustriels.Pour dire simplement les choses, au lieu d’avoir un code informatique fixe, il s’agit d’unalgorithme qui apprend, capable, à partir des données fournies en entrée, de rendre desrésultats sur un élément non connu, par exemple, une banque peut, à partir derenseignements produits par ses nombreux clients, établir si un nouveau client est fiable ounon. Ces algorithmes programmés pour savoir utiliser leurs propres résultats et d’y rétroagir,sont capables de trier les données utiles et de les faire évoluer vers une décision.Le « deep learning » est un prolongement du « machine learning » permettant de travaillerplus en profondeur sur les données et donc d’affiner les stratégies d’exploitation desdonnées, sachant que ces algorithmes peuvent apprendre par eux-mêmes par la méthodedes essais et des erreurs en travaillant sur la congruence des résultats obtenus avec lafinalité assignée.Empruntés à la biologie (réseau de neurones) et à la génétique avec la notion de code quimute (capable d’évoluer), les concepts de l’intelligence artificielle, l’algorithmique génétique,reviennent à leurs origines et, en 2018, trente ans plus tard, s’appliquent désormais à lagénétique elle-même.Avec l’initiative EtikIA, on accompagne l’Institut hospitalo-universitaire de génétique, ungroupement de CHU, qui réunit les dossiers de 500 000 patients ce qui permet de travailler

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sur desbases de données génétique de grande ampleur. Les principes du machine learningtravaillent sur des bases de données génétiques. Ce qui était purement métaphorique dansles années 80, quoique inspiré de la biologie (cf les travaux de McCulloch et Pitts),s’applique désormais au réel de la génétique.Ce renversement épistémologique s’accompagne d’une révolution pratique car tous cessystèmes sont mis à contribution pour être déployés rapidement dans l’univers pratique. Lessolutions de l’IA, les solutions de l’IA, de la robotisation, ont une capacité à émerger enphase opérationnelle.Ces solutions se développe considérablement dans le domaine de la santé. La robotisationdes plateaux techniques se généralise et s’applique dans de nombreux domaines, enchirurgie, en termes de distribution du médicament.On dit que le secteur de la santé est très avancé dans le domaine de l’IA mais bien d’autressecteurs sont beaucoup plus avancés (banque, industrie) ou on a basculé vers un traitemententièrement géré par l’algorithmique et où il n’y a plus intervention de l’humain. Il n’y aartificialisation que si, à partir d’une décision prise par un dispositif algorithmique, l’exécutionest effectuée par un dispositif mécatronique jusqu’à l’utilisateur final. Ce phénomène sedéveloppe très rapidement dans nos sociétés et c’est là la nouveauté : cette métabolisationtrès rapide de la nouveauté et un déploiement dans un espace-temps de plus en plus court.Alors, quels impacts ? Ils sont à mesurer sur le plan juridique et sur le plan éthique.Du point de vue juridique, la question est celle de la responsabilité face aux risques dedommages. Comment traiter, par exemple, les récents accidents survenus avec desvéhicules autonomes ? Y aura-t-il lieu de faire figurer cette problématique dans la prochaineloi de bioéthique ? Le principe à invoquer en cette matière est exposé dans l’article 1384 ducode civil (article 1242 du nouveau code civil) : « On est responsable non seulement dudommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le faitdes personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. » Donc,quand un dommage est causé par une chose, le responsable est le gardien de la chose. Sije possède un robot et s’il cause un dommage, je suis responsable des faits de ce robot.Cette responsabilité est à nuancer avec celle des produits défectueux. Une directive de 1985pose ce nouveau principe qui est entré dans notre loi en mai 1992. Une directivecommunautaire établi qu’un programme informatique est un produit et qu’en ce sens il peut,le cas échéant, être considéré comme un produit défectueux et les responsable est alors leproducteur. Mais il y a l’exception du risque de développement. C’est le risque que leproducteur ne pouvait pas connaître vu l’état des connaissances au moment de la mise surle marché du produit.Ces notions juridiques règlent 99,5% des litiges. Il n’y a donc pas lieu de se précipiter en lamatière ce qui irait nécessairement vers une législation très restrictive à l’égard del’innovation technologique. Un tel blocage aurait des conséquences éthiques lourdes auregard du progrès, particulièrement dans le domaine de la santé.Mais, certes, il reste 0,5% de problèmes. L’algorithme initial apprend à partir du traitement dedonnées ; à partir d’un certain moment, il progresse sur lui-même en ne retenant que ce quiest pertinent par rapport à son programme et devient de plus en plus efficace. Mais laquestion est de savoir s’il on peut prévoir à quel moment l’algorithme risque de dépasser safinalité et causer des dommages. Il y a donc un problème à traiter mais il faut prendre sontemps et surtout, ne pas légiférer franco-français pour ne pas prendre des dispositions quivont compromettre la France dans le développement de l’innovation. Il y aura nécessitéd’engager une réflexion communautaire.Au plan de l’éthique, le problème est celui de la prise de contrôle d’elle-même par la machinequi pourrait ainsi devenir nuisible à l’être humain. Ce que la littérature ou le cinéma ontimaginé là-dessus est d’un point de vue informatique fort peu probable. Ce qui relève de nosfantasmes et de nos peurs n’est pas inscrit dans un programme informatique dont la base de

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calcul est purement statistique. Pourquoi une machine s’intéresserait à autre chose que ce àquoi elle est destinée ?Si l’on part du principe que le programmeur n’est pas un pervers psychopathe, disons qu’ilaura, autant qu’il en est besoin, mis en place dans sa machine la première loi d’Assimov.Mais par principe, un programme reste enfermé dans les limites de son développementétroitement lié à sa finalité.Pour autant, faut-il éliminer tout risque ? En réalité, il y a des risques plus précis que celui dela domination de l’Homme par la machine, et qui sont de deux ordres.1°/ La délégation du consentement à l’IA. Concrètement, les services d’abonnementproposant des films ou des séries télé en flux continu sur internet, reposent sur desalgorithmes d’IA qui analysent vos choix et vous proposent toujours des réalisationsusceptibles de vous plaire. Ces algorithmes apprennent toujours plus sur vous et répondentde mieux en mieux à vos attentes. Très bien ! Sauf qu’au fur et à mesure, il se produit uneabrasion du choix et une limitation du consentement qu’on est capable d’exprimer. En réalité,plus notre satisfaction globale augmente et plus notre capacité à consentir diminue.Si on transpose à l’acte médical, cela signifie que le patient s’en remet à la décision de lamachine qui statistiquement détermine quel est le traitement qui a le plus de chanced’aboutir, résultat d’ailleurs non contesté par le médecin. Cette pratique fonctionne déjà auxUSA. Que reste-t-il, alors, de votre capacité à consentir ?2°/ La mise en balance de l’intérêt individuel et de l’intérêt collectif.La base de fonctionnement des algorithmes de l’IA c’est l’élimination statistique desréponses aberrantes, celles qui s’écartent trop de la moyenne. Mais en médecine ce type deréponse aberrante n’existe pas. Il n’y a que des situations individuelles pour lesquelles onécarte des indications thérapeutiques. L’algorithme fournira des réponses telles que cellesqui écartent une thérapeutique parce qu’il estime au vu de l’espérance de vie du patient,qu’elle est trop coûteuse et représente donc une dépense qui doit être affectée utilement àl’amélioration du service et non à une tentative de soin ayant peu de chances d’aboutir. Sansjugement moral, la réponse de l’algorithme se dirige vers ce qui est globalement plussatisfaisant pour l’efficience du système de santé. Ce qui est visé, c’est l’amélioration duservice donc l’intérêt collectif mais minoration de la valeur de la personne concernée.Cette démarche n’est pas nouvelle, puisque c’est celle qui est adoptée, par exemple, pour lavaccination qui permet de réduire les épidémies et donc doit s’appliquer à tout le mondesans tenir compte que dans quelques cas, elle va avoir des effet délétères.Mais on voit là une première atteinte à la fameuse première loi d’Assimov qui n’envisageaiten son temps que le rapport individuel de l’humain et du robot et non pas l’intervention del’IA dans la gestion des situations qui concernent le collectif où l’intérêt de l’ensembleorientera des décisions qui seront nuisibles à une personne ou à quelques personnes. Lesdécision purement logiques et rationnelles dans les situations telles qu’une grave épidémieposeraient inévitablement de lourds problèmes éthiques en termes d’atteinte à la personne.C’est là le point qu’il faut identifier lorsqu’on regarde les chose de manière plus concrète : lerisque de délégation à l’IA et le risque de minoration de la valeur de la vie individuelle parrapport à l’intérêt collectif.A ces deux risques, il faut en ajouter un troisième qui est intrinsèque aux deux premiers,c’est que ces deux dangers sont susceptibles de matérialiser 100% de la personne. Si l’ons’en remet à la décision d’un algorithme qui dira toujours ce qui est la meilleure solution, oncesse d’envisager les autres possibilités, comme patient, si on évoque pas devant moi toutesles options thérapeutiques qui peuvent être proposées, je n’aurais pas conscience de ce queje perds. De même qu’au niveau d’une société, si les décisions sont toujours prises avecl’objectif du fonctionnement optimal du système de santé, on risque de ne même pluss’apercevoir des quelques centaines, voire milliers de cas pour lesquels ces décisions ont

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été nuisibles, surtout dans les pays où les questions de début ou de fin de vie sont parfoisassez compliquées à poser.La problématique est celle de la possibilité de prise de recul et c’est là où la réflexion d’Ethik-IA cherche un passage entre les deux écueils que sont une législation trop contraignante etrestrictive qui bloque l’innovation et la possibilité de mieux soigner, d’une part, et d’autre part,une confiance trop grande dans la technologie qui aboutirait à remettre en question la valeurde la personne qui est un fondement de notre république.Mais il n’y a pas de recettes miracles. Il faut définir des outils pratiques. Le premier outilproduit récemment et qui a reçu entre autres le soutien de Cédric Villani, s’appelle les cinqfaits de régulation : information et consentement du patient, notamment l’informationsystématique du patient lorsqu’on a recours à un algorithme. En ce qui concerne leconsentement le droit actuel doit être maintenu avec quelques aménagements en incluant,ce qui devient possible avec l’informatique, une pluralité d’options qui engagent également lelong terme. Ce qu’on appelle la libéralisation du consentement avec un volet concernant lespersonnes vulnérables, handicapées, qui risquent d’être les premières victimes de ladélégation du consentement. Dans ce domaine, il faut maintenir et améliorer la notion depersonne de confiance, le tiers qui peut vous aider à consentir qui doit aussi être en mesurede comprendre toute décision issue d’un algorithme.Deuxième outil ou principe : la garantie humaine de l’IA. Un groupe d’experts travaillera surun certain nombre de dossiers à une fréquence de deux mois, par exemple, et étudiera lesproposions faites par les algorithmes de façon à s’assurer que le développement du« machine learning » reste dans des limites éthiques acceptables. Ce principe est complétépar un second principe, celui de télémédecine de garantie humaine qui offrira la possibilitéde s’adresser à un expert pour valider une décision algorithmique.Troisième outil : mieux graduer le niveau de protection des données en fonction de leursensibilité et corriger la rigidité de législations comme la RGPD afin de définir les donnéesqui peuvent être partagées et celles qui doivent être très protégées. Par exemple, ce quirelève du génome. Sur le modèle de la classification des laboratoires travaillant sur lesagents pathogènes, en quatre niveaux, P1, P2, P3, P4, en fonction de leur dangerosité, onessaie d’imaginer ce que serait un P4 en IA appliquée au génome, pour essayer d’avoir desmécanismes de protection permettant d’éviter le risque opérationnel d’un pompage dedonnées par une IA.Quatrième principes : l’adaptation des métiers du secteur sanitaire et médico-social. Parexemple, dans le secteur de l’imagerie médicale, on trouve les limites du test de Turing quimet en évidence l’écart entre la parole humaine et celle que l’on peut faire prononcer par unemachine qui sera toujours incapable d’introduire dans son expression la part de psychologiequi est propre à l’humain. Pour autant, en imagerie, les données acquises par un scanner oupar IRM, c’est du code informatique, c’est-à-dire du langage machine. La machine est làdans son domaine. C’est une inversion du test de Turing. L’humain peut-il rivaliser avec lamachine sur son terrain ? Cela signifie-t-il la fin des radiologues ? En réalité, il s’agitdavantage de la disparition des assistants de radiologie dans la mesure où le médecinrestera le superviseur des opérations et des diagnostics.Cinquième principe : une supervision externe indépendante pour s’assurer du respect desprincipes. Cela dépendra des choix politiques soit en déléguant à des sociétés privésspécialisées, soit en créant des organismes publics. Le travail reposera sur la notion detransparence des algorithmes, c’est-à-dire la mise à disposition du code informatique. Ce quipose le problème de la propriété intellectuelle surtout pour des programmes qui coûtentextrêmement cher. De plus, cette question de la transparence reste une question surlaquelle on travaille actuellement car, aujourd’hui, si on obtient d’un algorithme des résultats,on n’est pas en mesure de dire comment les choses ont procédé. Le travail interne à lamachine reste encore indéchiffrable.

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Ainsi, donc, on travaille à border les apports considérables que l’IA est en mesure de fournirau progrès de la prise en charge de la santé ; mais, si l’on identifie un certain nombre derisque, faut-il pour autant craindre l’IA ?« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans lemonde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sansrepos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leurâme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: sesenfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurantde ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sentpoint; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et s'il lui reste encore une famille, on peutdire du moins qu'il n'a plus de patrie.Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurerleur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Ilressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer leshommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dansl'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Iltravaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; ilpourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leursprincipales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; quene peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre? »Ce texte d’Alexis de Tocqueville (extrait de « De la Démocratie en Amérique », vol II,quatrième Partie : Chapitre VI) de 1840 nous montre que derrière nos craintes, il n’y a pasuniquement la peur de la technologie. Cette déviation émolliente d’une forme d’égalitarismepoussée à son extrême est comme l’hybris de la société démocratique. L’IA poussée danssa version maximale de déviance, fait écho à ce trouble de la vie démocratique. L’évolutionde l’IA est un phénomène inéluctable mais, pour autant, il n’est pas incontrôlable, et ce« pouvoir immense et tutélaire » peut générer des bienfaits colossaux pour notre société etces bienfaits colossaux ne supposent pas automatiquement les méfaits décrits parTocqueville.Nous sommes face à un phénomène irréversible mais pas incontrôlable, notamment si ladémocratie joue son rôle émancipateur et que des personnes sachent s’emparer du sujet defaçon éclairée et constructive comme nous le faisons ici ce soir, dans le cercle de la CIU.

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Vie des Groupes rédactionnels

Comité ÉditorialPrésidé par Patrick Brunel

Réunion du Comité :Les membres du Comité seront prévenus individuellement

Groupe rédactionnel EducationPrésidé par Pierre Maurel

Réunion du Comité :Les membres du Groupe seront prévenus individuellement

Groupe rédactionnel SociétéPrésidé par Patrice Hernu

Réunion du Comité :Les membres du Groupe seront prévenus individuellement

Groupe rédactionnel ÉconomiePrésidé par François-Gérard Guyot

Réunion du Groupe : Deuxième Lundi de chaque mois.Inscription auprès de F-G Guyot : [email protected]

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Groupe rédactionnel MédiasPrésidé par Jean-Jacques Cros

Réunion du Comité :Inscription auprès de J-J Cros : [email protected]

Groupe rédactionnel SantéPrésidé par Henri Parent

Réunion du Comité :Inscription auprès de Henri Parent : [email protected]

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Articles parus en 2013

1. » Keynes ou Hayek il faut choisir » par Pierre Chastanier2. « Pour une véritable réforme fiscale » par Pierre Chastanier3. « Révolution et bulletin de vote » par Georges Aimé4. « La République Française et le multiculturalisme : une

incompatibilité ? » par Christian Vallar5. « Fessenheim explose ! » par Jean-Louis Guignard6. « Exhortation ! » par Pierre Chastanier7. « Crise, énergie, monnaie et efficacité productive : une autre

analyse ! » par Patrice Hernu8. « Suis-je le gardien de mon frère ? » Genèse 4 : 9 par Christian Grusq9. « Loutre ! » par Marc Fraysse10.« Contrat de génération : un pari sur l’avenir des rapports sociaux en

France » par Haïba Ouaissi11.« Normaliser le Mariage ? » par Michel Maffesoli et Hélène Strohl12.« Mariage pour tous : Lettre ouverte à un élu » par Vanessa Biard-

Schaeffer13.« La Famille dans tous ses états » par Martine Valot-Forest14.«Éthique de l’École, Éthique à l’École» par Martine Pretceille15.« Pour une meilleure compréhension des réseaux d’information qui

accompagnent voire maintiennent la crise : lire Bernard Stiegler »par Christian Huglo

16.« Quel travail demain, pour quel salarié ? » par Haiba Ouaissi et DavidOfer

17.« Rassembler ce qui est épars : vocation de l’établissement scolairepublic » par Michel Payen

18.« Ma République » par Josiane Attuel19.« De la déesse-mère aux dieux masculins » par Michèle Brisson et

Gilles Pennequin20.« L’Enseignement obligatoire à l’heure de l’Europe. Vers un projet

éducatif européen » par Pierre Maurel21.« Pour un système éducatif juste et efficace sur tous les territoires : le

cas d’une Académie rurale » par Catherine de La Robertie22.« Bis repetita placent » par Jean-Louis Guignard et Article d’Ellen

Brown23.« Mangerons-nous encore de la viande dans 100 ans ?» par Roland

Branquart

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24. » Sauvegarde de l’emploi : lettre ouverte au Président de laRépublique » par Pierre Chastanier

25.« Que faire ? » par Pierre Chastanier26.« Paris-Ile de France - Justice en trompe l’œil » par Patrice Hernu27.« Parrainage de nos Boursiers 2013-2014 » par Michel Payen28.« Et si au pessimisme de l’intelligence on préférait l’optimisme de la

volonté ? par Pierre Chastanier29.« La crise syrienne » par Jean-Louis Guignard30.« L’ère des émeutes » par Jean-Didier Vincent31.« L’organisation et l’évolution des urgences hospitalières par Jean

Murat32.« Dossier retraite : ne pas se tromper de problème ! » par Cécile

Champlain33.« L’audit et l’optimisation des coûts sociaux par les » cost-

killers » désormais illicites ! par Haïba Ouaissi34.« Droit du sol versus droit du sang : la manipulation des mots » Par

Patrice Hernu35.En avant-première : Présentation de la Conférence de Michel Maffesoli

» L’Homo Eroticus »36.« Léonarda ou la faillite du droit d’asile » par Pierre Chastanier37.« Comprendre la politique Russe en Syrie » texte transmis par Jean-

Louis Guignard38.« Les Médias et le Journalisme : Une Déontologie qui s’impose – Un

nouveau chantier pour la CIU ? » par Jean-Jacques Cros, RolandBranquart et Christian Huglo

39.« Rebâtir le bien commun. Par Henri Hude. » Transmis par le RPThierry de l’Epine

40.« Du Verbe à l’Initiation » par Pierre Chastanier41.« Non la Laïcité n’est pas un dogme » par Pierre Maurel

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Articles parus en 2014

1. Réconcilier les Français par Pierre Chastanier2. Le Chef en démocratie par Nicolas Druz et Alain Grangé-Cabanne3. Pour un humanisme du divers par Martine Pretceille4. La symbolique du Temple par Pierre Chastanier5. Les créatifs redisent l’éternelle jeunesse du monde par Michel

Maffesoli6. L’éthique par Michel Payen7. La symbolique de l’Initiation par Pierre Chastanier8. Approche de la destructivité par Jacques Samouelian9. Thanatos ou la pulsion de mort par Charlotte Riedberger10. Expertise scientifique et innovation en santé » par Henri Parent11. La finance, sa réforme, seule la voie réglementaire est-elle

possible? par Michel Dixmier12. L’éthique du rire par Patrick Brunel13. Principes fondateurs et Constitution par Jean-Louis Guignard14. La transition énergétique, oui mais…. par Jean-Louis Guignard15. L’Herméneutique maçonnique et philosophie biblique par Pierre

Chastanier16. Introduction au concept de Ville et problématiques citadines par

Henry Chabert17.Compléments juridiques au Concept de ville apportés par Marcel

Laurent18.Ukraine, Europe, indépendance énergétique transmis par Jean-

Louis Guignard19.Glissement éthique et GPA par Pierre Courbin20.La violence à l’Ecole par Pierre Maurel21.Introduction au concept de Ville et problématiques citadines par

Henry Chabert22.Taxe sur les Transactions Financières : l’Europe recule encore !

par Michel Dixmier23.Vers un Conflit générationnel par Kevin Trodoux24.Les Docteurs de l’Université : Savoir-faire et faire savoir par

Martine Pretceille25.Éthique et Énergie par Jean-Louis Guignard26.Social= Homme par Jean-Louis Guignard27.L’État et la religion en France. Entretiens avec Philippe Portier

transmis par Jean-Louis Guignard

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Articles parus en 2015

1. Marche républicaine : et maintenant ? Pierre Chastanier2. Complément au débat » De l'indépendance à la dépendance » .

Michèle Brisson3. Géopolitique de l’énergie : l’équilibre du monde bouleversé.

Christian Van Dorpe (Vice président GDF Suez)4. Suite à la conférence de la CIU sur la géopolitique de l’énergie :

billet sur la préparation de la COP21. Patrice Hernu5. La confusion des genres et les embarras du droit. Jean-Didier

Vincent6. Euro…pour qui sonne le glas ! Jean-Louis Guignard7. Charlie … Et après ? Patrice Hernu8. La minute d'étonnement d’Alain Grangé-Cabane9. Révolution frnaciscaine au Vatican, modèle ou menace ?

Georges Aimé10. Genre, vous avez dit genre ? Dominique Lemieux et Michèle

Brisson11. L’avènement des villes antiques. Patrice Hernu12. Pour une Urbanité à Haute Qualité Sociétale - Vers la ville du

futur Michel Marchand13. La profanation du cimetière juif de Sarre-Union. Alain

Grangé-Cabane14. Le ni-ni OVNI dans un ciel électoral. Sylvie BOU NAJM15. La laïcité à l’épreuve des faits. Michel Hannoun16. La laïcité à l’épreuve des faits : Quelques réflexions

conclusives. Martine Pretceille17. Posséder a t- il encore un sens au 21ème siècle ? Michèle

Ferrebeuf18. Mieux connaître les rouages européens. Dérouler le fil de la

complexité. Michèle Baron19. Dettes publiques : entre déflation et inflation. Bruno Colman

de l’Académie Royale de Belgique20. Vignes de ciel et de terre, de l’antiquité à nos jours.

RECEVOIR le VIN : une TRADITION INITIATIQUE. Jean-MichelGarcia et Bruno Quenioux

21. LES MENINES (1656), ou la métaphore du pouvoir. VincentPetitet

22. L’importance des logiciels libres dans le domaine del’éducation. Matey Karassimeonov

23. Écoles de la République ! Pierre Chastanier24. Une réforme inachevée des institutions représentatives du

personnel. Haïba Ouaissi25. Le bonheur …désespérément d’André Comte-Sponville.

Nicolas Druz26. Les nouvelles pathologies psychiatrique. Olivier Nicolas

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27. Et Dieu dans tout ça ? Philippe Mazé28. LE TRÉSOR CACHÉ: UNE APPROCHE SINGULIÈRE DE LA

FRANC-MAÇONNERIE. Michel Maffesoli29. Où va-t-on ? Pierre Chastanier30. Mosaïque. Pierre Chastanier31. Sauvons l’école primaire ! Pierre Maurel32. Pour assurer la réussite scolaire de tous les enfants à l’école

primaire. Michel Payen.33. Front Républicain, Front de Gauche, Front National, Front

Abstentionniste ou Front Humaniste ? Pierre Chastanier34. Le fait religieux en entreprise. Valérie Génin35. Quelles transitions majeures dessineront le Monde de

demain ? Catherine Girard36. Lutter contre l’assèchement climatique est » la » priorité !

Patrice Hernu37. Du fanatisme athée au fanatisme dévot. Michel Maffesoli38. Discours de la Méthode II. Michel Maffesoli39. COP21 : SALUONS L'ACCORD, MAIS GARDONS LES YEUX

GRAND OUVERTS CAR TOUT RESTE A FAIRE... Patrice Hernu(14 décembre 2015)

40. Révolution numérique, une chance pour notre système desanté ? Henri Parent.

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Articles parus en 2016

1. A quoi sert le CESE ? Jean-Marc Plantade2. Retour d’expérience de la prise en charge des victimes des

attentats du 13 novembre dans un hôpital de L’APHP. MartineOrio

3. Révolution numérique, une chance pour notre système desanté ? Henri Parent

4. Les Droits de l’Humanité. Christian Huglo5. Déclaration des droits de l’humanité6. Peut-on se passer des banquiers ? Danièle Lavolé7. Un cerveau éternellement jeune. Pierre Marie Lledo8. Management et humanisme : valeurs contraires ? Mickael

Karassimeonov9. Retrouver le sens du dialogue. Pierre Chastanier10. Mixité hommes/femmes en entreprise : quand les hommes

s’engagent11. Un lycée dans la République, Michel Payen12. Au regard du populisme en Argentine, où va la France ? Teri

Feugeas13. Villes, mégapoles et valeurs urbaines de demain, Gérard Le

Roux14. La prise du pouvoir par l’information et la finance, Jean-Louis

Guignard15. Genre, vous avez dit genre ? Michèle Baron16. Faux : la métamorphose du vrai, YvesMaire17. Luchino Visconti ou le Soleil décadent, Vincent Petitet18. Les origines de la vie, Pierre Chastanier

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Articles parus en 2017

1. Faux : la métamorphose du Vrai, Yves Maire.2. Histoire d’une laïcité française, Kévin Trodoux.3. Mettre les voiles, Nicolas Druz.4. Ethique et silence, Denise Oberlin.5. Principe de précaution : sagesse ou folie ?, Alain Grangé-

Cabane.6. Génie de la laïcité de Caroline Fourest, note de lecture par Jean-

Philippe Léglise.7. Le Réel au regard de la Science et du Spirituel, Patrick Blottiau.8. Sacrées questions ... sur l'Islam, note de lecture par Alain

Grangé-Cabane.9. Le dictionnaire de la laïcité, note de lecture par Michel Payen.10. Le mouvement de fusion des communes en France, Roland

Branquart.11. La Kabbale, Michèle Schor-Attali.12. Quelle transparence dans la vie politique ? Jean-Christophe

Ménard.13. Géopolitique de la Méditerranée : Les quatre points

cardinaux, géographie, civilisation, culture, prospective, Jean-Claude Fontanive.

14. Positionnement du directeur dans un établissement de santé,Martine Orio.

15. La solidarité en France, François-Gérard Guyot.16. Coaching d’intégration, Nada Ghanem.17. Le Réel, Patrick Blottiau.

Listes à compléter