Special Herse

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 Spécial Herses de prairies 3 mars 2011 – Vérosvres Cette journée technique, initiée par la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, en collaboration avec l’USC de Saint Bonnet Joux était composée de deux temps forts : - le matin, une quinzaine de participants se sont retrouvés en salle pour profiter des interventions de Gui llaume DUMONET, tec hnicien mac hinisme à la Chambre d’a gri cul tur e de Côte d’Or sur les différents modules qui équipent les matériels d’entretien des prairies, d’Eric POTTIER de l’Institut de l'El evage qui a présenté les résul tats d’ess ais porta nt sur l’intérê t de cet entret ien et de Pris cill a PAPON, conseillère d'entrepris e CA71 qui a fait le point sur leur coût d’utilisation. - l’après-midi, ce sont plus de 60 participants qui ont pu apprécier, in situ, le travail de 6 machines. En introduction,  il est indispensable de rappeler les objectifs généraux de la production fourragère d’une exploitation , à savoir : - Offrir une herbe en pâture en quantité et qualité sur l’année (en rapport avec des objectifs de croissance ou de production laitière clairemen t définis) - Constituer des stocks en quantité et qualité pour l’hivernage et l’affouragement (validés par un bilan fourrager et le calcul de ses rations)

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Spécial Herses de prairies3 mars 2011 – Vérosvres

Cette journée technique, initiée par la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, en collaboration avecl’USC de Saint Bonnet Joux était composée de deux temps forts :- le matin, une quinzaine de participants se sont retrouvés en salle pour profiter des interventions deGuillaume DUMONET, technicien machinisme à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or sur lesdifférents modules qui équipent les matériels d’entretien des prairies, d’Eric POTTIER de l’Institut del'Elevage qui a présenté les résultats d’essais portant sur l’intérêt de cet entretien et de PriscillaPAPON, conseillère d'entreprise CA71 qui a fait le point sur leur coût d’utilisation.- l’après-midi, ce sont plus de 60 participants qui ont pu apprécier, in situ, le travail de 6 machines.

En introduction, il est indispensable de rappeler les objectifs généraux de la production fourragèred’une exploitation, à savoir :-

Offrir une herbe en pâture en quantité et qualité sur l’année (en rapport avec des objectifs decroissance ou de production laitière clairement définis)- Constituer des stocks en quantité et qualité pour l’hivernage et l’affouragement (validés par un

bilan fourrager et le calcul de ses rations)

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On sait que la meilleure façon de faire bouger ses rendements et sa flore est la gestion du chaulage,de la fertilisation, des épandages des matières organiques (= vers de terre), ainsi que la maîtrise decertaines pratiques, date de fin de déprimage, etc ...On sait également que la meilleure façon de faire de la qualité passe par les dates de récolte pour lesfourrages conservés et la maîtrise de son pâturage en évitant d’être débordé par la pousse de l’herbe,en ayant des stratégies d’anticipation et d’adaptation aux variables météo.Les instituts de recherche nous rappellent que la quantité d’herbe valorisée par les animaux sur uneannée dépasse rarement 60 % de l’herbe totale produite sur l’exploitation ; une grande partie de

l’herbe qui pousse meurt avant d’avoir été exploitée. Cette valorisation est corrélée au chargementtechnique.

L’entretien des prairies ne pourra pas se substituer au respect de ces fondamentaux. Il viendra encomplément, souvent comme moyen de correction d’évènements qui échappent plus ou moins àl’éleveur (taupe, nivellement en sol humide, mousse en secteur mal exposé, bouses, fumier …).

Résumé de la journée :

De nombreux constructeurs proposent maintenant une gamme diversifiée d’outils, ce qui rend le choixcomplexe car plusieurs dizaines de matériels sont sur le marché. Aussi, pour éviter un inventairedifficilement exhaustif de ces herses, aérateurs, ébouseuses, niveleuses …une présentation desmodules qui les composent nous a paru plus judicieuse, en mettant l’accent sur ce qu’apporte ou ceque l’on peut attendre de chacun d’entre eux.Pour faire un choix, il faut préalablement définir ses attentes et poser un diagnostic sur son parcellaire.De façon résumée, on peut définir 3, voire 4 niveaux d’intervention sur les prairies :- le premier niveau est l’intervention sur ce qui se trouve en surface : Mousse, bouses, taupe, matièreorganique, herbes sèches, nivellement des reliefs.- le second niveau est l’intervention sur le mas racinaire 2 à 4 cm et le nivellement des trous et reliefs- le troisième niveau est une intervention plus profonde d’aération du système racinaire > 10cm pour faciliter la circulation de l’eau et/ou des racines- le dernier niveau serait du décompactage en profondeur > 15 cm, pour le développement du systèmeracinaire profond.

1. Les différents modules combinés

Les dents d’étrille que l’on trouve en mono-montage mais fréquemment sur les appareils composites(plusieurs modules). Elles grattent en surface avec une agressivité réglable par inclinaison (à ne pasnégliger). En prairies, il faut généralement du 8 mm de diamètre pour garder suffisamment denervosité. Cela nécessite d’être mises en pression par des ressorts ou autres systèmes en montagesur outils composites pour pallier au manque de poids. Le montage en quinconce réduit le bourrage.La vitesse d’avancement en mono-équipement est élevé, jusqu’à 12 km/h ; cependant, à cette vitesse,il peut y avoir une baisse d’efficacité. Le montage étrille + barre de nivellement est trop léger pour fairedu nivellement des trous.En situation, l’effet visuel est important car c'est un outil très efficace sur les herbes mortes et sur lamousse, plus variable sur les bouses selon l’état de celles-ci. Avec une barre, l’étaupage est correct.Son action est plus prononcée en mono-équipement (ou + barre) que sur composite, liée à la vitessed’utilisation et au comportement des outils. Attention, un réglage trop agressif pourra arracher plus queles herbes sèches… descendre pour regarder ce qui se passe, ceci est valable pour tous les outils.Usage possible à toutes périodes sur des parcelles sans besoin de nivellement. Trop juste pour lesproblèmes de rats taupiers. Coût /ha (charge fixe + entretien + tracteur) 8 € Ha sur base de 100 ha

Les outils dits « à chaîne ou maille » ce sont des outils légers, très souvent en mono-montage ouavec une barre en triangle devant pour faire de l’étaupage. La vitesse d’utilisation doit rester endessous de 8 km/h sinon ils sautent. Cela reste un outil de niveau 1, avec une sensibilité au bourrage,

des châssis parfois fragiles et une usure rapide. Coût /ha (charge fixe + entretien + tracteur) 8 € Ha sur base de 100 ha. La faible agressivité permet de passer n’importe quand.

Les sarclettes :

Il existe peu d’outils équipés uniquement de sarclettes (la plus spécialisée dans ce domaine est laFillon, sarclette + couteau, outil de niveau 1. Par contre, on les retrouve presque systématiquement sur 

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tous les montages composites. Ce sont de lames qui ont pour but de couper les reliefs ; elles sontdonc plates ou avec un angle inférieur à 90 °. Elles sont de plus en plus souvent montées sur fixationssouples et vibrent lors de l’avancement, faisant ainsi un effet de va et vient qui percute le sol. Cet effetest moins prononcé quand elles sont en première position sur l’outil. Leur réglage doit être précis car si elles sont trop en pression, elles peuvent plonger, arrachant des morceaux de pelouse … leur efficacité est plus marquée si elles ne sont pas trop larges (< 70cm). Les barres qui équipent lesétrilles ou les « chaînes » sont souvent des sarclettes mais qui font toute la largeur du panneau…Les sarclettes doivent être accompagnées de raclettes, racloirs ou rabots…

Coût /ha (charge fixe + entretien + tracteur) 12 € Ha sur base de 100 ha

Raclettes, racloirs ou rabots :

Contrairement aux sarclettes, ces modules sont des lames verticales qui sont positionnées dans laplupart des composites en arrière des sarclettes. Dans ce cas, ils vont étaler ce que les sarclettes ontcoupé ; taupinière enherbée, relief, bouses séchées…Il existe des outils spécialisés, notamment lesAgrimat et Josquin sur lesquels les raclettes sont montées sur lames plates ressorts. On n'a doncqu’un effet rabot avec une tendance à étaler les bouses plutôt qu’à les éclater, le manque de poids nepermet pas le nivellement, même montées avec un peigne en arrière, l’émoussage reste très faible.Outil de niveau 1

Coût /ha (charge fixe + entretien + tracteur) 11 € Ha sur base de 100 ha

Couteaux de scarification :

La scarification consiste à pénétrer le mas racinaire, qui est constitué de quelques centimètres (2 à 4)de matière organique en décomposition, de racine de surface et éventuellement de mousse ou alguesfaisant parfois un feutrage. On les retrouve exclusivement sur des montages composites placés enpremière position ou en dernière position. Ce sont des modules qui doivent travailler en pression ; il estdonc indispensable qu’il soit monté sur fixation souple, avec ressort ou 3 points de pression, s'ils sonten arrière de l’outil. Il y a différentes formes de couteaux, il faut rechercher une coupe nette du masracinaire et éviter tout ce qui peut ressembler à de l’arrachement ou à une mise en surface des

racines.Les couteaux sur châssis fixes en avant sont moins fonctionnels et plus sensibles à la casse.Les outils composites équipés de couteaux sont nombreux : ce sont des outils lourds (>1 T) souventéquipés pour faire du travail de niveau 1 mais également du nivellement en relief et en trou, donc dutravail de niveau 2. L’effet de l’étrille montée sur ces outils sera en partie liée à la vitessed’avancement environ 6 Km / h pour la majorité d’entre eux hormis pour la prairial de chez Carrépouvant dépasser les 10 Km/h. Les couteaux qui restent à 2 cm n’entraînent pas de risque sur despassages tardifs ; par contre au-delà, il faut intervenir autour des 200 ° C, soit fin févier ou tout débutmars.Coût /ha (charge fixe + entretien + tracteur) 12.5 € Ha sur base de 100 ha

L’aération > 10 cm :

Il y a peu d’outils pouvant descendre à plus de 6 cm dans le système racinaire. La Prairial peutdescendre jusqu'à 8 cm. Son système de couteau en forme de sabre est très efficace, avec une trèsbonne tenue dans le temps, mais nécessite un réglage fin. La coupe est très propre, la vitessed’avancement est impressionnante (jusqu’à 12 KM / h), l’étrille en arrière fera l’émoussage et lesrabots ondulés l’étaupage. Peut être un peu juste sur des besoins de nivellement importants. Outil deniveau 1 – (2) - 3L’outil spécialisé en matière d’aération reste l’A Ersol de chez Grégoire, un axe sur lequel est montédes lames couteaux de 20 cm qui vont plonger dans le sol faisant une fente de 0.5 cm de large sur 12à 15 cm de profondeur. Son action est uniquement un travail de niveau 3 qui consiste à redonner desespaces de colonisation au système racinaire et à améliorer la pénétration de l’eau dans le sol.

Attention, à tout passage au-delà de 200°C (fin février), le risque en cas de sécheresse printanière estimportant.

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Décompactions :

Les outils de décompaction en profondeur sont peu utilisés en prairie, il n’existe pas de référence sur leur efficacité. Actisol permet de décompacter une prairie jusqu'à 25 cm .

2. Les actions attendues

La problématique bouse / refus :

La quantité de bouses sur le sol va varier en fonction du chargement au pâturage de printemps.Si le chargement est important (<40 ares/ugb), les bouses seront plus nombreuses mais les animauxseront tout de même obligés de pâturer très proches de celles-ci ; cela ne produira pas ou peu derefus. Un passage de herse (style herse à maille ou étrille) en fin de printemps permettra une meilleurerépartition des fertilisants NPK contenus dans les matières organiques. Les bouses de mai sontgénéralement très liquides, dues à l’azote et surtout à la faible teneur en fibre de l’herbe à cette saison.Les bouses sont donc étalées et posent moins de problème. En avançant dans la saison, le secchange la donne, un ébousage début d’été et automne pourra se justifier.

En système plus extensif (> 50 ares/ugb), les animaux vont s’éloigner des bouses pour le pâturage.Les ray et surtout les dactyles auront tendance à prendre de vitesse les animaux sur ces zones où lapousse est stimulée ; fin juin, la végétation n’y est plus pâturable car trop dure, d’autant plus que lesanimaux ont le choix, quitte à surpâturer … les « inter-bouses ». Cela crée les refus et nécessitera unbroyage ou un fauchage selon la hauteur de végétation. Un ébousage début juin peut réduire cet effetde refus en homogénéisant le pâturage. Si les refus sont récurrents chaque année c’est qu’il y a unproblème dans le calage du système fourrager : fertilisation trop poussée, surface fauchée trop faible,manque de suivi des parcelles au printemps pas d’ajustement ...La maîtrise de cette problématique aura plus d’impact sur les performances des animaux que sur laflore en elle même, hormis si elle est associée au broyage.

La problématique taupes – rats taupier :

Les taupes se concentrent généralement dans les zones riches en matière organique où la présencede vers de terre est importante. Leur répartition est le plus souvent hétérogène. Elles posent surtoutproblème pour les parcelles fauchées, avec un risque de pollution des fourrages par la terre et unrisque de casse ou d’usure précoce du matériel. Dans certaines régions, un service de gazage permetleur destruction en localisé. Le passage d’outil doit être réalisé le plus tardivement possible avantrécolte, en tenant compte bien sûr, de la hauteur de végétation. L’usage de matériels lourdscomposites est possible, à condition de réduire l’agressivité des couteaux, s’ils sont présents. En effet,le passage de certains outils scarificateurs, tard dans la saison, augmente les risques de dépressionde la prairie en cas de déficit hydrique. Les outils équipés de système à mailles/chaînes ou sarclettes+ raclette sont à privilégier en cas de présence récurrente.

La maîtrise de cette problématique aura plus d’impact sur la qualité des fourrages que sur la flore enelle-même.

Les rats taupiers ont une population qui évolue de façon cyclique. Dans le Sud du département,certaines parcelles sont actuellement très fortement touchées, 50 % de ces parcelles sont recouvertesde petites taupinières contigues. Pour le moment, aucune stratégie de destruction par empoisonnement n’est en place dans ces secteurs. Le hersage, assez précoce fin février-début marsaura peu ou pas d’incidence sur la population de campagnols, mais permettra à la flore de retrouver dela lumière ; des sur-semis fin mars sont envisageables. Il existe un outil utilisé dans le Jura et le Doubspermettant de freiner le développement de leur population. Les outils équipés de sarclettes + raclettessur outils lourds sont à privilégier pour étaler les pseudo taupinières .

La maîtrise de cette problématique aura un impact sur la productivité globale de la parcelle, aussi bienquantitativement que qualitativement.

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La problématique mousse :

Une des causes du développement des mousses peut-être un PH qui ne favorise par ledéveloppement des graminées. Dans les sols à PH faible, un chaulage s’impose (chaux ou carbonateselon taux d’argile) ; le surpâturage peut, en pénalisant les graminées, préparer le terrain audéveloppement de la mousse hivernale. Les autres facteurs non influençables sont nombreux :lumière, orientation, profondeur et fragilité de sol…Le matériel efficace sur mousse sera composé de « maille/chaine » ou de dents d’étrille. On n’enlève

pas la mousse, dans la plupart des cas, une partie seulement va s’arracher du sol ou se décoller. Sielle est très présente, cela va laisser des espaces qui pourront être recolonisés par les graminées,légumineuses … ou autres dicots si le fond prairial est déjà trop dégradé. La scarification avec lescouteaux en complément, favorisera un drainage en surface et apportera de la lumière.La maîtrise de cette problématique aura un impact variable sur la productivité globale de la parcelle,selon le taux de présence de mousse, aussi bien quantitativement que qualitativement. Si elle est tropprésente, cela peut laisser soupçonner un fond prairial dégradé où le hersage seul sera insuffisant.

Problématique matière organique, herbe morte – fumier :

Une grande partie de la production d’une prairie n’est pas valorisée par les bovins, elle retourne doncsur le sol après sénescence. Les carabes, puis les vers de terre et les bactéries se chargent de laremettre à disposition de la plante au niveau du système racinaire. Les résultats des essais présentéspar Eric POTTIER montrent que s'il y a des effets positifs du hersage sur la dégradation de la MO, ellen’est en tout cas pas quantifiable. Ces pratiques ne laissent apparaître aucune amélioration chiffrabledes indices IN IP IK de la végétation, donc pas d’effet significatif sur la minéralisation.

Les apports de fumier un peu tardifs ou suivis d’une période sèche peuvent poser problème lors desrécoltes les plus précoces. Il est préférable de faire des apports entre 12 et 15 T /ha mais tous lesépandeurs n'ont pas la même qualité d’épandage, et les fumiers sont plus ou moins pailleux etcompacts. Le hersage permettra d’éparpiller le fumier. Préférer un outil rapide mais attention aubourrage, notamment avec les étrilles qui ne sont pas en quinconce ou les raclettes. La maîtrise decette problématique aura un impact sur la qualité sanitaire du fourrage récolté mais pas sur la

production de la prairie.

Problématique nivellement :

Les outils sont globalement peu efficients sur des taupinières enherbées ou fourmilières. Un entretienplus régulier permettra de traiter ce problème avant l’enherbement. Néanmoins, seuls les outilscomposites lourds munis de sarclettes et rabots peuvent en venir à bout.Le nivellement consiste le plus souvent à remettre en état des parcelles plus ou moins humidesdéfoncées par les animaux au printemps ou l’hiver, malgré les précautions prises par l’éleveur. Cetravail pourra se faire dans l’hiver ou en automne. Il nécessite un matériel lourd armé de sarclettespour couper les mottes et de rabots pour les étaler. La présence de couteaux sur lames en avantpermettra un meilleur émottage et évitera les effets de lissage éventuels surtout en terre argileuse .La maîtrise de cette problématique aura un impact sur la flore, sur le confort et les risques de casselors des récoltes.

Problématique développement du système racinaire :

L’usage de scarificateurs ou aérateurs de prairie influence-t-il le développement du système racinaire ?Couper le mas racinaire en surface (2 à 4 cm ) ou profondément (10 –15 cm) permet ledéveloppement de nouvelles racines. Nous avons pu le constater les années précédentes, dès qu’il ya un vide ... il y a colonisation racinaire.Cela a-t-il un impact sur la production de la prairie ? NON, répond Eric POTTIER, fort des résultatsd’essais présentés (en lien sur l’HERBE HEBDO 71 n° 3). Pas d’effet chiffrable sur la flore, sur la

fertilité du sol, sur la production de la prairie.

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3. Matériel en démonstration

(Merci aux concessionnaires pour leur participation : Mortier de Saint Bonnet de Joux - Ducharne deVendenesse le Charolles – Marcigny motoculture – Grégoire Agri de Saffre)

Ponge Ponge Quivogne Hauswirth Grégoire Grégoire Carré prairial

scarificateur raclettes+rabots

+ étrille

scarificateur raclettes+rabots

+scarificateur 

couteaux fixes+rabots

+ dents arrières

raclettes+ rabots

+ couteaux

arrières

Rabot+couteaux

+étrille

aérateur rouleau+ lames

sabre scarificateur +rabots+étrille

Taupes + + + - réglage ! + + - / +

Bouses + + + - réglage ! + + - / +

Mousse herbe sèche(peu de moussedans la parcelle)

+ - ++ + - réglage ! - + - / + - (usure étrille)

Nivellement(parcelle peudégradée)

+ + + - réglage ! + - / + -

Scarification(mas racinairemédiocre)

+ +++ + - réglage ! ++ + ++++ ++ (réglage)

+++ = Très bien ++ = bien + = satisfaisant+- = moyen = faible

4 Les liens utiles

Entretien Mécanique des prairies : intérêts et limites :http://www.sl.chambagri.fr/vos-cultures-et-vos-prairies/vos-prairies/documents/hersepottier.pdf Les modules qui équipent les outils d’entretien :http://www.sl.chambagri.fr/vos-cultures-et-vos-prairies/vos-prairies/documents/demoherse.odp

Tarif 2009 de plus de 100 herses sur :http://www.direct-affaires.fr/uploads/assets//Guide/LE/LE221-94.pdf Document de synthèse sur les herses ISARA Lyon :http://www.pep.chambagri.fr/bovinslait/html/contenu/pdf/rapport%20final.pdf Impact du hersage sur la flore Haras du Pin :http://www.prairiales-normandie.com/iso_album/bio_hersage.pdf