Spécifications NQ 2560-114 1...Los Angeles (LA), en % LC 21-400 ≤ 35 ≤ 45 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50...

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Spécifications NQ 2560-114

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TABLEAU I-1

CATÉGORIES DE GROS GRANULATS SELON LEURS CARACTÉRISTIQUES INTRINSÈQUES

Caractéristique intrinsèque

Méthode d’essai Catégories de gros granulats

1 2 3 4 5 6

Micro-Deval (MD), en %

LC 21-070 ≤ 15 ≤ 20 ≤ 25 ≤ 30 ≤ 35 ≤ 40

Los Angeles (LA), en %

LC 21-400 ≤ 35 ≤ 45 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50

Micro-Deval et Los Angeles (MD + LA), en %

LC 21-070 et LC 21-400

≤ 40 ≤ 55 ≤ 70 ≤ 75 ≤ 80 ≤ 85

TABLEAU I-2

CATÉGORIES DE GROS GRANULATS SELON LEURS CARACTÉRISTIQUES DE FABRICATION

Caractéristique de fabrication

Méthode d’essai Catégories de gros granulats

a b c d e

Particules fracturées, en % LC 21-100 100 ≥ 75 ≥ 60 ≥ 60 ≥ 50

Particules plates, en % LC 21-265 ≤ 25 ≤ 25 ≤ 25 ≤ 30 s. o.

Particules allongées, en % LC 21-265 ≤ 40 ≤ 40 ≤ 45 ≤ 50 s. o.

NOTES —

1 La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour cette caractéristique.

2 L’essai pour les particules fracturées n’est pas exigé pour les granulats qui proviennent de carrières.

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TABLEAU I-3

CATÉGORIES DE GRANULATS FINS SELON LEURS CARACTÉRISTIQUES INTRINSÈQUES

Caractéristique intrinsèque Méthode d’essai Catégories de granulats fins

1 2 3

Micro-Deval (MD), en % LC 21-101 ≤ 30 ≤ 35 ≤ 35

Friabilité, en % LC 21-080 ≤ 40 ≤ 40 s. o.

NOTE — La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour cette caractéristique.

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TABLEAU V-1

NOMBRE DE CLASSES GRANULAIRES EXIGÉES SELON L’UTILISATION

Grosseur nominale maximale du granulat de l’enrobé,

en mm

5 10 14 20

Utilisations Rapiéçage manuel ou couche de correction

Couche de surface ou couche de correction

Couche unique ou couche de

surface

Couche de base

Nombre minimal de classes granulaires distinctes à utiliser (voir note normative ci-dessous)

1 2 3 3

NOTE — Les enrobés sont formulés selon la méthode du Laboratoire de chaussées (document 4202 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]) ou selon le principe de la méthode Marshall (document 4201 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]). Ce dernier document n’est cependant plus mis à jour depuis 2008.

NOTE NORMATIVE —

Au moins 85 % des granulats de l’enrobé doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas.

Cependant, une classe granulaire 0/D où D ≤ 5 mm peut être constituée de deux ou de plusieurs classes 0/D et/ou d/D, dont la valeur D peut être différente. La classe considérée doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes qui la composent. L’utilisation de deux ou de plusieurs classes granulaires de même désignation d/D est considérée comme une seule classe, pour autant que chacun des granulats satisfasse séparément aux conditions des classes granulaires d/D indiquées dans la partie I de la présente norme.

L’utilisation de granulats bitumineux récupérés (GBR) ou de bardeaux d’asphalte postfabrication (BPF) n’est pas considérée comme induisant un chevauchement de classes granulaires. Par contre, la vérification du chevauchement des autres classes granulaires doit s’effectuer en incluant les proportions de GBR et de BPF. À titre informatif, des exemples de calculs de chevauchement sont donnés dans l’annexe B.

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PARTIE II: FONDATIONS, SOUS-FONDATION,

COUCHE DE ROULEMENT ET ACCOTEMENT

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TABLEAU II-1

FUSEAUX GRANULOMÉTRIQUES DE SPÉCIFICATION POUR LES MATÉRIAUX DE FONDATION, DE SOUS-FONDATION, DE

COUCHE DE ROULEMENT GRANULAIRE ET D’ACCOTEMENT

Matériau granulaire

Tamis, en mm

Tamis, en µm

112 80 56 40 31,5 20 14 5 1,25 315 80 Passant,

en % MG 20 s. o. 100 90-100 68-93 35-60 15-38 5-17 2,0-7,0 MG 20b s. o. 100 90-100 68-93 35-60 15-38 5-17 5,0-11,0 MG 31,5 100 s. o. 90-100 s. o. 60-90 30-60 15-40 5-20 2,0-8,0 MG 56 100 82-100 s. o. 55-85 s. o. s. o. 25-50 11-30 4-18 2,0-7,0 MG 80 100 80-100 60-85 s. o. 35-60 s. o. 23-45 12-29 5-17 1-15 0-10,0 MG 112 100 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o. s. o. 12-100 s. o. s. o. 0-10,0

NOTES —

1 La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour le tamis concerné.

2 Comme il est indiqué dans l’objet et le domaine d’application, les exigences du présent tableau s’appliquent avant le transport et la mise en œuvre des granulats. Certains donneurs d’ouvrage peuvent établir des exigences qui s’appliquent après la mise en œuvre des granulats, notamment dans les clauses techniques de devis particuliers ou dans un cahier des charges. Il importe alors de noter que les conditions de mise en œuvre, notamment le compactage, la mise en circulation sur le chantier et la ségrégation peuvent avoir une incidence sur la granularité des matériaux.

TABLEAU II-2

CATÉGORIES DE GROS GRANULATS POUR MATÉRIAUX DE FONDATION, DE COUCHE DE ROULEMENT GRANULAIRE ET D’ACCOTEMENT

Caractéristiques intrinsèques Catégories 1, 2, 3, 4 et 5

Caractéristiques de fabrication Catégories a, b, c, d et e

NOTE — Dans le présent tableau, il faut comprendre que, parmi les catégories énumérées pour chacune des caractéristiques, l’une ou l’autre de ces catégories peut être utilisée et satisfait aux exigences de la présente norme.

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TABLEAU II-3

CATÉGORIES DE GROS GRANULATS POUR MATÉRIAUX DE SOUS-FONDATION

Caractéristiques intrinsèques Catégories 1, 2, 3, 4, 5 et 6

Caractéristiques de fabrication s. o.

NOTES —

1 Dans le présent tableau, il faut comprendre que, parmi les catégories énumérées pour les caractéristiques intrinsèques, l’une ou l’autre de ces catégories peut être utilisée et satisfait aux exigences de la présente norme.

2 La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour ces caractéristiques.

TABLEAU II-4

CARACTÉRISTIQUES COMPLÉMENTAIRES DES GRANULATS POUR MATÉRIAUX DE FONDATION, DE SOUS-FONDATION,

DE COUCHE DE ROULEMENT GRANULAIRE ET D’ACCOTEMENT

Caractéristique complémentaire

Méthode d’essai Exigence

Matières organiques, en % (gravières et sablières seulement)

LC 31-228 ≤ 0,8

Valeur au bleu (gravières et sablières seulement)

LC 21-255 ≤ 0,20

NOTE NORMATIVE — Dans le cas de granulats provenant d’une carrière où il y a un risque de contamination par des matières organiques, les exigences du tableau II-4 s’appliquent.

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TABLEAU V-1

NOMBRE DE CLASSES GRANULAIRES EXIGÉES SELON L’UTILISATION

Grosseur nominale maximale du granulat de l’enrobé,

en mm

5 10 14 20

Utilisations Rapiéçage manuel ou couche de correction

Couche de surface ou couche de correction

Couche unique ou couche de

surface

Couche de base

Nombre minimal de classes granulaires distinctes à utiliser (voir note normative ci-dessous)

1 2 3 3

NOTE — Les enrobés sont formulés selon la méthode du Laboratoire de chaussées (document 4202 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]) ou selon le principe de la méthode Marshall (document 4201 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]). Ce dernier document n’est cependant plus mis à jour depuis 2008.

NOTE NORMATIVE —

Au moins 85 % des granulats de l’enrobé doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas.

Cependant, une classe granulaire 0/D où D ≤ 5 mm peut être constituée de deux ou de plusieurs classes 0/D et/ou d/D, dont la valeur D peut être différente. La classe considérée doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes qui la composent. L’utilisation de deux ou de plusieurs classes granulaires de même désignation d/D est considérée comme une seule classe, pour autant que chacun des granulats satisfasse séparément aux conditions des classes granulaires d/D indiquées dans la partie I de la présente norme.

L’utilisation de granulats bitumineux récupérés (GBR) ou de bardeaux d’asphalte postfabrication (BPF) n’est pas considérée comme induisant un chevauchement de classes granulaires. Par contre, la vérification du chevauchement des autres classes granulaires doit s’effectuer en incluant les proportions de GBR et de BPF. À titre informatif, des exemples de calculs de chevauchement sont donnés dans l’annexe B.

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PARTIE II: FONDATIONS, SOUS-FONDATION,

COUCHE DE ROULEMENT ET ACCOTEMENT

PARTIE III: COUSSIN, ENROBAGE, COUCHE

ANTICONTAMINATE ET COUCHE FILTRANTE

-

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TABLEAU III-1

FUSEAUX GRANULOMÉTRIQUES DE SPÉCIFICATION POUR LES MATÉRIAUX DE COUSSIN, D’ENROBAGE, DE COUCHE ANTICONTAMINANTE

ET DE COUCHE FILTRANTE

Matériau granulaire Utilisation

Tamis, en mm

Tamis, en µm

80 31,5 20 5 315 160 80

Passant, en %

CG 14 Coussin et enrobage de conduites

100 35-100 s. o. s. o. 0-10,0

CG 20 Coussin et enrobage de conduites et d’ouvrages d’art

100 s. o. 35-100 s. o. s. o. 0-10,0

CG 20 c Coussin et enrobage de conduites sous la ligne de gel

100 s. o. 35-100 s. o. s. o. 0-15,0

CG 56 Couche anticontaminante ou filtrante

100 s. o. s. o. 35-100 0-50 0-10 0-5,0

NOTES —

1 Lorsqu’un câble électrique ou téléphonique n’est pas protégé par un conduit, 100 % du matériau doit passer le tamis de 5 mm.

2 La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour le tamis concerné.

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TABLEAU III-2

CATÉGORIES DE GROS GRANULATS POUR MATÉRIAUX DE COUSSIN, D’ENROBAGE, DE COUCHE ANTICONTAMINANTE

ET DE COUCHE FILTRANTE

Caractéristiques intrinsèques Catégories 1, 2, 3, 4, 5 et 6

Caractéristiques de fabrication s. o.

NOTES —

1 Dans le présent tableau, il faut comprendre que, parmi les catégories énumérées pour les caractéristiques intrinsèques, l’une ou l’autre de ces catégories peut être utilisée et satisfait aux exigences de la présente norme.

2 La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour ces caractéristiques.

TABLEAU III-3

CARACTÉRISTIQUE COMPLÉMENTAIRE DES GRANULATS POUR MATÉRIAUX DE COUSSIN, D’ENROBAGE, DE COUCHE

ANTICONTAMINANTE ET DE COUCHE FILTRANTE

Caractéristique complémentaire

Méthode d’essai Exigence

Matières organiques, en % (gravières et sablières seulement)

LC 31-228 ≤ 0,8

NOTE NORMATIVE — Dans le cas de granulats provenant d’une carrière où il y a un risque de contamination par des matières organiques, les exigences du tableau III-3 s’appliquent.

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TABLEAU V-1

NOMBRE DE CLASSES GRANULAIRES EXIGÉES SELON L’UTILISATION

Grosseur nominale maximale du granulat de l’enrobé,

en mm

5 10 14 20

Utilisations Rapiéçage manuel ou couche de correction

Couche de surface ou couche de correction

Couche unique ou couche de

surface

Couche de base

Nombre minimal de classes granulaires distinctes à utiliser (voir note normative ci-dessous)

1 2 3 3

NOTE — Les enrobés sont formulés selon la méthode du Laboratoire de chaussées (document 4202 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]) ou selon le principe de la méthode Marshall (document 4201 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]). Ce dernier document n’est cependant plus mis à jour depuis 2008.

NOTE NORMATIVE —

Au moins 85 % des granulats de l’enrobé doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas.

Cependant, une classe granulaire 0/D où D ≤ 5 mm peut être constituée de deux ou de plusieurs classes 0/D et/ou d/D, dont la valeur D peut être différente. La classe considérée doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes qui la composent. L’utilisation de deux ou de plusieurs classes granulaires de même désignation d/D est considérée comme une seule classe, pour autant que chacun des granulats satisfasse séparément aux conditions des classes granulaires d/D indiquées dans la partie I de la présente norme.

L’utilisation de granulats bitumineux récupérés (GBR) ou de bardeaux d’asphalte postfabrication (BPF) n’est pas considérée comme induisant un chevauchement de classes granulaires. Par contre, la vérification du chevauchement des autres classes granulaires doit s’effectuer en incluant les proportions de GBR et de BPF. À titre informatif, des exemples de calculs de chevauchement sont donnés dans l’annexe B.

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PARTIE II: FONDATIONS, SOUS-FONDATION,

COUCHE DE ROULEMENT ET ACCOTEMENT

PARTIE III: COUSSIN, ENROBAGE, COUCHE

ANTICONTAMINATE ET COUCHE FILTRANTE

-

PARTIE VI: BÉTON PRÊT À L'EMPLOI

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ANNEXE A (informative)

[à caractère non obligatoire]

RÉFÉRENCE INFORMATIVE

Groupe CSA (Association canadienne de normalisation) [www.csagroup.org/ca/fr/accueil]

CSA A23.1-F09/A23.2-F09 Béton : Constituants et exécution des travaux/Méthodes d’essai et pratiques normalisées pour le béton.

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© 2015 Groupe CSA Béton : Constituants et exécution des travaux

Avril 2015 153

Tableau 10Limites granulométriques du granulat fin (GF)

(voir les articles 4.2.3.2.2, 4.2.3.2.4, 4.2.3.3.2.1, 4.2.3.7 et 4.2.3.10.1)

Ouvertures du tamis

Pourcentage de la masse totale passant le tamis

GF1* GF2*

10 mm 100 100

5 mm 95 à 100 80 à 90

2,5 mm 80 à 100 60 à 75

1,25 mm 50 à 90 35 à 50

630 µm 25 à 65 15 à 30

315 µm 10 à 35 5 à 15

160 µm 2 à 10 0 à 8

80 µm 0 à 3† 0 à 3†

*Le module de finesse du granulat fin ne doit pas être inférieur à 2,3 ni supérieur à 3,1 dans le cas du GF1, ni inférieur à 3,3 ni supérieur à 4,0 dans le cas du GF2.†Cette limite peut être portée à 5 % si les particules d’argile de moins de 2 µm ne représentent pas plus de 1 % de la totalité de l’échantillon de granulat fin. La quantité de constituants de l’argile en fonction de leur taille doit être déterminée par analyse hydrométrique, selon la ASTM D422, sur un échantillon lavé sur un tamis de 80 µm.Notes :1) Le pourcentage minimal pour le matériau passant les tamis de 315 µm et 160 µm peut être

ramené à 5 et à 0 respectivement, si le granulat est destiné à être utilisé dans un béton à air entraîné contenant plus de 250 kg/m3 de liants, ou dans un béton sans air entraîné contenant plus de 300 kg/m3 de liants.

2) Dans le cas d’un béton à haute résistance, il est souhaitable de limiter la quantité de matériau passant le tamis de 160 µm à au plus 2 %.

3) Des problèmes d’ouvrabilité sont survenus lorsque le pourcentage de matériau passant le tamis de 315 µm était inférieur à 10.

4) Les sables individuels combinés de manière à satisfaire aux exigences de ce tableau peuvent avoir différentes granulométries, à condition que le mélange final soit conforme aux exigences du tableau.

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roupe CSA

15

4Avril 2015

Tableau 11Exigences granulométriques du gros granulat

(voir les articles 4.2.3.2.2, 4.2.3.2.4, 4.2.3.4.2, 4.2.3.5.2, 4.2.3.7 et 4.2.3.10.1)

Dimension nominale du granulat, mm

Pourcentage de la masse totale passant chaque tamis*

112 mm 80 mm 56 mm 40 mm 28 mm 20 mm 14 mm 10 mm 5 mm 2,5 mm 1,25 mm

Groupe I 40 à 5†28 à 5†20 à 514 à 510 à 2,5

—————

—————

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95 à 100100———

—95 à 100

100——

35 à 70—85 à 100

100—

—30 à 6550 à 9090 à 100100

10 à 30—25 à 6045 à 7585 à 100

0 à 50 à 100 à 100 à 15

10 à 30

—0 à 50 à 50 à 50 à 10

————0 à 5

Groupe II 80 à 4056 à 2840 à 2028 à 1420 à 1014 à 1010 à 55 à 2,5

100———————

90 à 100100——————

25 à 6090 à 100100—————

0 à 1530 à 6590 à 100100————

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25 à 6090 à 100100———

0 à 5—

0 à 1530 à 6585 à 100100——

—0 à 5

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—85 à 100100—

——0 à 5—0 à 200 à 45

85 à 100100

———0 à 50 à 50 à 100 à 20

70 à 100

——————0 à 5

10 à 40

———————0 à 10

*Les tamis doivent être conformes aux exigences de la CAN/CGSB-8.2 relatives aux tamis d’essai en toile métallique.†Pour empêcher la ségrégation, les granulats qui présentent ces granulométries doivent être mis en tas et dosés en deux ou plusieurs dimensions distinctes choisies dans les groupes I et II.Note : Le groupe I comprend les combinaisons granulométriques les plus fréquemment utilisées dans la fabrication du béton. Le groupe II tient compte d’exigences spéciales (p. ex., granulométrie discontinue, pompage, etc.) qui peuvent être combinées pour obtenir des granulométries du groupe I.

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Avril 2015 155

Tableau 12Limites de substances nuisibles* et propriétés physiques des granulats

(voir les articles 4.2.3.2.2, 4.2.3.4.3, 4.2.3.5.1, 4.2.3.5.3.3, 4.2.3.5.3.4, 4.2.3.7 et 4.2.3.10.1)

Méthode d’essai de la CSA Propriété

Pourcentage maximal de la masse totale de l’échantillon

Granulat fin

Gros granulat

Béton soumis au gel-dégel

Autres conditions d’exposition

Exigences fondamentalesA23.2-3A Mottes d’argile†***** 1,0 0,3 0,5A23.2-4A Constituants granulaires de faible

densité‡*****0,5 0,5 1

A23.2-5A Particules fines passant le tamis de 80 µm

3,0§ 1,0** 1,0**

A23.2-13A Particules plates et allongées

Procédure A, rapport 4:1, ou

— 20 20

Procédure BParticules platesParticules allongéesParticules allongées (chaussées et bétons à haute performance)

———

254540

254540

A23.2-23AA23.2-29A

Essai micro-Deval†† 20 17 21

A23.2-24A Essai de gel-dégel non confin采 — 6 10A23.2-16AA23.2-17A

Perte à l’impact et à l’abrasion§§ — 50 50

A23.2-9AExigences alternatives***Perte à l’essai MgSO4 16 12 18

*Les limites de substances nuisibles, non répertoriées dans ce tableau telles que le charbon, l’ocre (roche ferrugineuse), le shale, le siltstone ou le calcaire argileux doivent être spécifiées par le maître d’ouvrage de façon à englober toutes les substances nuisibles connues existant dans une région donnée. En l’absence de ces renseignements, les granulats seront acceptés ou refusés selon l’article 4.2.3.9.†On entend par mottes d’argile les substances sédimentaires fines, consolidées d’aluminosilicates aqueux.‡On utilise habituellement un liquide ayant une densité relative de 2,0 pour séparer les particules de charbon ou de lignite. Des liquides de densité relative supérieure ou inférieure à 2,0 pourraient être nécessaires pour l’identification d’autres substances nuisibles de densité inférieure.§Cette limite peut être portée à 5 % si le matériau argileux (particules de moins de 2 µm) ne représente pas plus de 1 % de la totalité de l’échantillon de granulat fin. La quantité de constituants de la dimension de l’argile doit être déterminée par analyse hydrométrique, conformément à la ASTM D422, sur un échantillon lavé sur un tamis de 80 µm.**Dans le cas du granulat concassé, si les particules passant le tamis de 80 µm sont constituées de poussière de concassage essentiellement exempte d’argile ou de shale, cette limite peut être portée à 2,0 %.†† CSA A23.2-23A est une méthode d’essai du granulat fin rapide et extrêmement précise. De plus, elle présente une étroite corrélation avec l’essai de résistance à la désagrégation par le MgSO4. Pour plus de renseignements, voir Rogers, Bailey et Price (1991).‡‡CSA A23.2-24A est une méthode d’essai du gros granulat offrant une bonne précision et une corrélation acceptable avec l’essai de résistance à la désagrégation par le MgSO4. Pour plus de renseignements, voir Rogers, Senior et Boothe (1989).

(à suivre)

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156 Avril 2015

Tableau 13 Détermination de l’uniformité dans une même gâchée

(voir les articles 5.2.2.1, 5.2.4.1.2 et 5.2.4.5.2.1)

Tableau 12 (fin)

§§La perte due à l’abrasion ne doit pas dépasser 35 % lorsque le granulat est utilisé pour la construction de chaussées en béton ou d’autres surfaces exposées à une usure importante. Cette restriction ne s’applique pas au granulat de laitier de haut-fourneau refroidi à l’air. On peut déroger aux exigences de perte due à l’abrasion pour le gros granulat dans la mesure où le matériau satisfait aux autres exigences de l’essai micro-Deval indiquées à ce tableau.***On peut déroger aux exigences de l’essai micro-Deval applicables au granulat fin ou aux exigences de résistance au gel-dégel du gros granulat dans la mesure où le matériau satisfait aux autres exigences de perte à l’essai MgSO4 indiquées à ce tableau.*****Si le gros granulat testé selon la A23.2-15A n’indique pas la présence de mottes d’argile ou de constituants granulaires de faible densité, les exigences de l’essai selon 3A et 4A peuvent être omises.Notes : 1) Voir l’article 4.2.3.9 pour la fissuration par dégradation (D-cracking).2) On a constaté que pour certains granulats, tels que le calcaire et les dolomites des Basses-terres du

Saint-Laurent, la limite de 9 plutôt que 6 pour le béton soumis au gel-dégel plutôt que 6 était satisfaisante pour les classes d’exposition F-1, C-XL, C-1 et C-2, ainsi que la limite de 13 plutôt que 10, dans le cas d’autres conditions d’exposition (voir l’article 4.2.3.10.3).

3) On a constaté que pour certains granulats, tels que le calcaire et les dolomites des Basses-terres du Saint-Laurent, la limite de 19 plutôt que 17 à l’essai micro-Deval était satisfaisante pour les classes d’exposition F-1, C-XL, C-1 et C-2 (voir l’article 4.2.3.10.3). Ces limites plus élevées seront seulement acceptées si les producteurs de granulats peuvent démontrer que la production annuelle présente moins de 2,0 % de matériaux nuisibles (argileux), selon la détermination de la CSA A23.2-15A.

4) En ce qui concerne les notes 2 et 3, voir le rapport d’Alain Blanchette (2004) et (2006) par le RPPG (Regroupement professionnel des producteurs de granulats du Québec), afin d’obtenir de plus amples renseignements sur les calcaires et les dolomites des Basses-terres du Saint-Laurent.

5) Le maître d’ouvrage doit spécifier la procédure A ou la procédure B pour la détermination de la forme des particules des gros granulats.

6) Si les limites d’usure à l’appareil Micro-Deval du tableau 12 pour le granulat fin sont respectées, il n’est pas nécessaire de procéder aux essais visant les mottes d’argile et les matériaux granulaires de faible densité.

Essai d’uniformité

Plage des valeurs minimales et maximales de trois échantillons d’essai

Acceptable si égal ou inférieur à

Inacceptable si supérieur à

Masse volumique du béton, kg/m3 30 50

Teneur en air, % 0,8 1,0

Affaissement, mm 30 50

Étalement, mm 50 70

Note : Pour des informations sur l’uniformité de la teneur en fibres, voir la méthode d’essai de la CSA A23.2-16C dans laquelle il est question de la teneur en fibres d’acier et des variations attendues.

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TABLEAU V-1

NOMBRE DE CLASSES GRANULAIRES EXIGÉES SELON L’UTILISATION

Grosseur nominale maximale du granulat de l’enrobé,

en mm

5 10 14 20

Utilisations Rapiéçage manuel ou couche de correction

Couche de surface ou couche de correction

Couche unique ou couche de

surface

Couche de base

Nombre minimal de classes granulaires distinctes à utiliser (voir note normative ci-dessous)

1 2 3 3

NOTE — Les enrobés sont formulés selon la méthode du Laboratoire de chaussées (document 4202 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]) ou selon le principe de la méthode Marshall (document 4201 du ministère des Transports du Québec [voir annexe C]). Ce dernier document n’est cependant plus mis à jour depuis 2008.

NOTE NORMATIVE —

Au moins 85 % des granulats de l’enrobé doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas.

Cependant, une classe granulaire 0/D où D ≤ 5 mm peut être constituée de deux ou de plusieurs classes 0/D et/ou d/D, dont la valeur D peut être différente. La classe considérée doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes qui la composent. L’utilisation de deux ou de plusieurs classes granulaires de même désignation d/D est considérée comme une seule classe, pour autant que chacun des granulats satisfasse séparément aux conditions des classes granulaires d/D indiquées dans la partie I de la présente norme.

L’utilisation de granulats bitumineux récupérés (GBR) ou de bardeaux d’asphalte postfabrication (BPF) n’est pas considérée comme induisant un chevauchement de classes granulaires. Par contre, la vérification du chevauchement des autres classes granulaires doit s’effectuer en incluant les proportions de GBR et de BPF. À titre informatif, des exemples de calculs de chevauchement sont donnés dans l’annexe B.

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TRAVAUX DE GÉNÉ CIVIL - GRANULATS

PARTIE II: FONDATIONS, SOUS-FONDATION,

COUCHE DE ROULEMENT ET ACCOTEMENT

PARTIE III: COUSSIN, ENROBAGE, COUCHE

ANTICONTAMINATE ET COUCHE FILTRANTE

-

PARTIE VI: BÉTON PRÊT À L'EMPLOIPARTIE V: ENROBÉS

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BNQ 2560-114-V/2014

© BNQ, 2014 page 56

TABLEAU V-3

CARACTÉRISTIQUES COMPLÉMENTAIRES DES GRANULATS POUR ENROBÉS SELON LEUR UTILISATION

Caractéristique complémentaire Méthode d’essai

Couche de base, couche de correction

et chape d’étanchéité

Couche unique et couche de

surface

Gros granulats

Propreté (particules < 80 µm) [gravières et sablières], en % max.A, E

CSA A23.2-5A ≤ 1,0 ≤ 1,0

Propreté (particules < 80 µm) [carrières], en % max.A CSA A23.2-5A ≤ 1,5 ≤ 1,5

Coefficient de polissage par projection (min.)B LC 21-102 s. o. ≥ 0,45

Granulats fins

Teneur en mottes d’argile, en % max.F, G CSA A23.2-3A ≤ 2,0 ≤ 2,0

Coefficient d’écoulementC LC 21-075 ≥ 80 ≥ 80

Teneur en particules inférieures à 5 µm, en % max.D BNQ 2501-025 ≤ 5 ≤ 5

NOTE — La mention s. o. signifie qu’il n’y a pas d’exigences pour cette caractéristique.

NOTES NORMATIVES —

A. Cette caractéristique s’applique à chaque classe granulaire.

B. Le coefficient de polissage par projection ne s’applique que pour les gros granulats de caractéristiques intrinsèques des catégories 1 ou 2 citées dans la partie I de la présente norme. Sauf pour les autoroutes, cette valeur n’est toutefois pas requise pour les gros granulats de caractéristiques intrinsèques des catégories 1, 2, 3 et 4 pour les chaussées ayant à la fois un DJMA inférieur ou égal à 5000 et un ECAS inférieur ou égal à 300 000. Chaque source de gros granulats, lorsqu’applicable, doit être conforme à l’exigence du coefficient de polissage par projection.

C. Cette caractéristique s’applique lorsque des granulats fins de catégorie 1 sont exigés. Si le granulat provient d’un mélange de plusieurs classes granulaires d’une ou de plusieurs sources, ou encore d’un mélange de granulats fins provenant de sources différentes, l’essai doit être effectué sur le combiné en suivant les proportions de la formule du mélange de l’enrobé.

D. Le pourcentage est établi par rapport au tamisat du tamis de 5 mm.

E. Le pourcentage maximal de particules inférieures à 80 µm est de 1,5 % pour une classe granulaire qui provient à 100 % du concassage d’un matériau retenu sur le tamis de 40 mm.

F. Le granulat utilisé pour cet essai doit être prélevé à même le matériau retenu sur le tamis de 80 µm à l’issue d’un lavage fait conformément aux exigences de la méthode d’essai 5A de la norme CSA A23.2.

G. Pour les gravières et les sablières seulement.

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BNQ 2560-114-V/2014

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ANNEXE A (informative)

[à caractère non obligatoire]

GRANULATS POUR ENROBÉS POUR CHAUSSÉES

TABLEAU A.1

CARACTÉRISTIQUES DES GRANULATS SELON LEUR UTILISATION (Resurfaçage — Constructions neuves — Reconstructions)

Type de route Volume de circulation Couche de roulement Couche de base

DJMA* ECAS annuel**

Gros granulats Granulats fins Gros granulats Granulats fins

> 20 000 >1 000 000 1a 1 2c 1

Autoroutes < 20 000 > 5 000

< 1 000 000 > 500 000

1a 1 3c 1

< 5 000 < 500 000 2b 1 3c 2

> 20 000 > 500 000 1a 1 3c 1

Routes nationales < 20 000 > 5 000

< 500 000 > 300 000

2b 2 3c 2

< 5 000 < 300 000 3c 2 3c 2

> 20 000 > 300 000 2b 1 3c 2

Routes régionales, collectrices et municipales

< 20 000 > 5 000

< 300 000 > 150 000

3b 2 3c 2

< 5 000 < 150 000 3c 2 3c 2

Autres utilisations 4c 2 4c 2

* DJMA : débit journalier moyen annuel. Cette valeur représente le décompte total de tous les types de véhicules circulant sur toutes les voies et dans les deux directions.

** ECAS annuel : cumul du nombre équivalent de charge axiale simple (essieu normalisé de 8 165 kg) anticipé pour la durée de vie de la chaussée au moment de la conception, divisé par le nombre d’années correspondant à la durée de vie établie. La voie la plus sollicitée de la chaussée est utilisée pour ce calcul.

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