spécial avec Tendance Floue et concevra, publiera...
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À cette occasion, Art Book Magazine noue un partenariat spécial avec Tendance Floue et concevra, publiera et distribuera un eBook trilingue (français-coréen-anglais) au prix de 9,99€.
Un programme de conférences aura lieu dans l’auditorium de la Cité international des arts. Il sera communiqué ultérieurement.
L’exposition sera ensuite présentée du 17 décembre 2016 au 22 février 2017 au Musée GoEun de la photographie (République de Corée).
Un catalogue papier bilingue (français-coréen) sera publié par le Musée GoEun de la photographie.
TENDANCE FLOUE
Deux e xpositions à Paris, à la Galeriede la Cité internationale des arts. 18 rue de l’Hôtel de Ville, Paris 75004. Du 30 août au 25 septembre 2016. De 14h à 19h. Ouvert tous les jours. Entrée libre et gratuite.
Coordination et direction artistique : Thierry Ardouin et Alain Willaume
Avec la participation du commissaire et critique d’art Bernard Marcadé.
Contact : Clementine Semeria [email protected] Tél. 01 48 58 90 60
KOREA ON / OFF EST UNE MANIFESTATION ORGANISÉE DANS LE CADRE DE L’ANNÉE FRANCE - CORÉE
WWW.ANNEEFRANCECOREE.COM
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1. KOREA ON / OFF
2. BEAU ET DISCRET
la nouvelle œuvre collective créée à l’occasion de l’Année France-Corée est constituée d’un ensemble choral de douze récits photographiques et/ou vidéo réalisé sur deux ans et couvrant une grande partie du territoire coréen. Inventant une nouvelle formule de narration collective, ce projet inédit s’articule autour des quelques lignes de force qui font la spécificité et la renommée du collectif : poésie et engagement, individualités et partage, affir-mations et déséquilibres.
Les symboles du Yi-King et du Ying/Yang, composantes du drapeau national de la République de Corée, sont au cœur du concept du projet.
Tendance floue invite le Musée GoEun de la photo-graphie de Busan à présenter pour la première fois en Europe une partie de ses collections.
Intitulée « Beau et discret » (traduction littérale du nom du musée), cette exposition conçue par le musée, donne un coup de projecteur inédit sur Busan Observation, programme décennal de résidences photographiques organisé par le musée. Chaque année, il offre une carte blanche à un pho-tographe coréen pour produire sur la ville de Busan un corpus d’œuvres originales qui questionnent les enjeux historiques et géographiques de la ville.
Avec la participation des photographes HongGoo Kang, KwangHo Choi, GapChul Lee, YongSuk Kang et ChuHa Chung.
Commissariat de l’exposition : SangIl YI, directeur du Musée GoEun de la photographie avec la participation de Tendance Floue.
Le collectif de photographes Tendance floue présente simultanément à la Cité internationale des arts deux expositions issues de sa participation à l’Année France-Corée et de son partenariat avec la Fondation GoEun de Busan.
Pour le projet KOREA ON / OFF, Tendance Floue a invité l’artiste, designer et typographe coréen Ahn Sang soo a créer un visuel pour accompagner tous les développements du projet (expositions, livre numérique, catalogue papier, etc). Il s’inspire du symbole électrique de l’inter-rupteur et possède en son centre l’ultime consonne de l’alphabet coréen.
Célèbre pour avoir modernisé le hangul, l’alphabet coréen inventé en 1443 pour remplacer l’écriture chinoise, Ahn Sang soo est aujourd’hui le chef de file de la nouvelle génération de graphistes coréens. Fondateur de PaTI, une école alternative de typographie, Ahn Sang-Soo construit une œuvre cohérente, douce et ferme à la fois qui, bien que fort éloignée des préoccupa-tions occidentales, ne cesse de nous parler.
Ahn Sang-soo tient un de ces inséparables carnets de croquis où il vient d’inventer le concept du visuel de KOREA ON / OFF© A. Willaume / Tendance floue
UNE COLLABORATION INÉDITE
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KOREA ON / OFFHarmonie et particules tourbillonnaires
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KOREA ON / OFFHarmonie et particules tourbillonnaires
Coïncidant avec le 25e anniversaire de Tendance Floue, « KOREA ON / OFF », la nouvelle œuvre collective créée à l’occasion de l’Année France-Corée est constituée d’un ensemble choral de douze récits photographiques et vidéo.
Inventant une nouvelle formule de narration collective, et dans le sillage des projets précédents (1), « KOREA ON / OFF » s’articule autour des quelques lignes de force qui font la spécificité et la renommée du collectif : poésie et engagement, individualités et partage, affirmations et déséquilibres.
Les symboles du Yi-King et du Ying / Yang, compo-santes du drapeau national de la République de Corée, sont au cœur du concept du projet.
Selon le philosophe Edgar Morin, « La figure primordiale du Yi-King est […] une figure d’ordre, d’harmonie, […] portant en elle l’idée tourbillonnaire et le principe
d’antagonisme » (2). Cette citation pourrait tout aussi bien définir l’esprit du collectif Tendance Floue que celui de son projet coréen « KOREA ON / OFF ».
Chœur à voix et entrées multiples, les récits coréens de Tendance floue proposent une vision inédite du pays et tissent un univers singulier et complexe.
Produite par le Musée GoEun de la photographie de Busan, l’exposition « KOREA ON / OFF » est une expérience multimédia qui plonge le spectateur dans un événement photographique singulier à la croisée du social, du poétique, du philosophique et du politique.
« KOREA ON / OFF » est un corpus d’images et de documents créés et rassemblés par les douze photographes du collectif autour du concept de complémentarité / opposition. Réalisé sur une période de 18 mois (octobre 2014 - janvier 2016), cet ensemble collectif de douze récits individuels couvre une grande partie du territoire coréen. Chacun d’eux est librement inspiré des principes d’unité et d’antagonisme constitutifs du Ying/Yang.
(1) 0:00 GMT (2004), Une trilogie (1999-2006), Mad in China (2007), Mad in India (2008), Mad in France (2009), Mad in Sète (2011) (2) Edgar Morin, La Méthode 1. La Nature de la Nature, Seuil, Paris, 1977
Les tirages de cette exposition sont réalisés à Arles par l’Atelier SHL créé par le photographe coréen Sunghee Lee, ancien diplômé de l’École nationale supérieure de photographie d’Arles (ENSP) et collaborateur régulier de la Musée GoEun de la photographie.
Des images libres de droit sont disponibles sur simple demande à Relations Media:e-mail : [email protected] [email protected]él. 01 40 47 63 42 http://www.relations-media.com
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LES PHOTOGRAPHESGilles Coulon SILENCE / MUSIQUE
Olivier Culmann MOI / LES AUTRES
Philippe Lopparelli DEDANS / DEHORS
Meyer Le vIDE / Le PLEIN
Mat Jacob Noir / blanc
Alain Willaume DESSUS / DESSOUS
Bertrand Meunier BRUIT / paroles
Flore-Aël Surun VISIBLE / INVISIBLE
Thierry Ardouin VERTICAL / HORIZONTAL
Pascal Aimar PRÉSENCE / ABSENCE
Denis Bourges AVANT / APRÈS
Patrick Tournebœuf air / terre
GILLES COULONSILENCE / MUSIQUE
Fade Away. Film et photographies 2014
Gilles Coulon, photographe français, emmène Seokho Zeon, musicien coréen, pour un voyage incertain. La route défile, les paysages se succèdent, les étapes se ressemblent. À force de rouler, un morceau de musique prend forme sous nos yeux. Fade Away. Peu à peu, les photo-graphies de paysages deviennent musicales.
L’odyssée commune des deux complices s’enroule au fil du temps autour d’une relation émouvante et nomade. Un road movie au plus près de la création, à la recherche d’une île presqu’imaginaire.
Le musicien.Photographie. 2014.
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Photogrammes du film Fade Away. 2014
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OLIVIER CULMANNMOI / LES AUTRES
Simulation chirurgicale (Conversion). Vidéo en boucle. Photozip Studio (Intrusion). Photos + vidéo. Seoulfies (Inversion). Photos. Seoul, 2014.
Olivier Culmann, inlassable collectionneur d’Autres, part à la découverte de l’image-rie populaire coréenne. L’interrogeant sans relâche, il s’incruste, au sens propre du terme, et nous entraîne au plus profond de la relation passionnelle que les habitants de la péninsule entretiennent avec leur propre image, à la pour-suite - forcément illusoire - d’un moi parfait et sans bavure. Maniant un humour corrosif et un sens de l’observation aussi tendre qu’impla-cable, Culmann nous hypnotise et nous invite à explorer cette obsession dévorante. Mais qui sommes-nous, nous-mêmes ?
Simulation chirurgicale. Seoul. Vidéo. 2014.
Inversant la pratique locale consistant à tenter, par la chirurgie plastique, de ressembler à un « occidental », Olivier Culmann a demandé à des cliniques de faire des simulations sur son visage à partir de photographies de stars de cinéma coréennes.
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Extrait de la série Photozip Studio. Seoul. Photographies. 2014.Dans un studio du quartier étudiant Hongdae de Seoul, Olivier Culmann, avec la complicité de l’opérateur, a demandé à s’introduire dans les mises en scène de chaque groupe de personnes venues se faire photographier.
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PHILIPPE LOPPARELLIDEDANS / DEHORS
Plastic Room. Soju Story (I, II) Poulpes. Tuyaux. Photographies. Seoul. 2014
Aussi loin que sa mémoire remonte, Philippe Lopparelli sort la nuit et revient aux aurores. Dedans, dehors, il croise les poulpes, quelques lémuriens et d’autres encagés. Il marche, crépitant, aux marges de matins qui ont perdu leur calme, aux frontières de jours hésitants à renaître, tout encombrés qu’ils sont d’hymnes bleus et d’épaves. Déplaçant les cases de son Tetris intérieur, il s’aventure, il s’aventure et toujours nous retrouve. Mais c’est nous qui sommes perdus.
Sortir. Photographie. Seoul. 2014
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Soju Story 1. Photographies. Seoul 2014
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MEYERVIDE / PLEIN
Le regard de Sina. Conte photographique. 2014 La supposition du vide. Photographies et vidéo. 2014
Meyer crée des mondes qui nous sont incon-nus. Il fabrique des séquences d’images qui croissent, se multiplient, deviennent des labyrinthes et parfois se résolvent. Ses fées et ses démons se jouent des images. Ses mondes nous ressemblent tant que nous les habitons sur le champ. De ses tours de passe-passe, nous ne voyons que la poésie. Mais, derrière ses illusions, un autre monde renâcle et rugit comme un fauve, allégorie d’une société d’où l’Homme s’efface. Il nous dit : « Aristote considère l’espace comme quelque chose qui indique un rapport vivant avec les relations d’ordres déterminées dans le monde, qui le fonde même en quelque sorte. L’essence du monde. »
Le regard de Sina.Extrait du conte photographique. 2014
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La supposition du vide. Détail d’un des dyptiques. Photographie et video. 2014
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MAT JACOBNOIR / BLANC
Le tas des choses. Photographies. 2015
Constat de la multiplication des informations, de leur aspect indigeste. Scan numérique de la ville en un temps T. Superposition des couches. Suivi JPG et compression de l’attrac-tion poétique. Traversée des strates. Pixels anonymes. Traces de pas… Interrogation sur la valeur des choses dans un système de consommation des images, de production effrénée et de marche collective numérique. Mat Jacob présente des « tas de choses » illisibles, réduites à leur strict minimum.
Voitures noires voitures blanches. Séquence vidéo (13min). 2015
Il y avait des voitures blanches, des voitures noires. Partout. Il est parti sur la route, au sud, de Seoul à Busan il y avait des lignes blanches,
Voitures noires voitures blanches. 2015. Photogramme du film
des tunnels noirs, partout des clignotants des tournants une valse de couleur qu’il tentait de ne pas voir, il fermait les yeux conduisant sa route à l’aveugle cherchant une formule, une raison, un pourquoi. Il a roulé, filmé les flashs les traces de lumière, léché des paysages à se griser la voie lactée il a mangé sa route, couru derrière le blanc le noir sans savoir que cette randonnée adverse lui tournerait le lait.
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Voitures noires voitures blanches. 2015. Photogramme du film
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ALAIN WILLAUMEDESSOUS / DESSUS
TAL ou l’empire du dessous. Photographies et vidéo. 2015
En coréen, masque se dit tal. Ce mot a deux significations : la première est « malheur » ou « maladie » ; tomber malade se dit ainsi talnatda. L’autre est « visage » et tire son origine du mongolien ancien. Suite à l’alerte à l’épidémie de coronavirus MERS en juin 2015, les habitants de Seoul se protègent et mettent des masques. Et Alain Willaume atterrit à Seoul…
Dans la profondeur des villes sommeillent nos peurs. Suffit-il alors de faire surface pour retrouver l’air libre et échapper aux manipula-tions ? Épidémie fictive ou réelle, intoxication de l’information ou désinformation politique, simple détail dans le paysage urbain, nouvelle mode ou dernière collection acquise par le musée du masque de Hahoé ?... les métaphores de Willaume rôdent et enserrent son récit dans une châsse d’énigmes.
Détail de la fresque Underground. Photographies et vidéo. 2015.
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Extrait de la série TAL ou l’empire du dessous.Photographies. Seoul. 2015.
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BERTRAND MEUNIERBRUIT / PAROLES
Les vies métalliques. Photographies et bande sonore. 2015
En une lente dérive des continents, le monde ancien et le monde moderne s’éloignent l’un de l’autre sous les yeux de Bertrand Meunier. Le doute s’installe entre le fracas qui entoure les ouvriers des ateliers de pièces mécaniques et les paroles pleines d’interrogations des étudiants de l’ère numérique. Les ruines et le futur s’épient entre les failles du Temps et de l’Histoire. Les paysages du rêve veillent sur les matins gris d’un pays écartelé entre les tenailles du devenir.
Pour cette série, Bertrand Meunier s’est libre-ment inspiré du film Pieta de Kim Ki-duk. Extrait de la série
Les vies métalliques. 2015.
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Extrait de la série Les vies métalliques. 2015.
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FLORE-AËL SURUNVISIBLE / INVISIBLE
Dix mille esprits. Photographies. 2015 Naerim Gut, vidéo #1. 2015 Les Mudangs, vidéo #2. 2015
Fascinée par la lumière des esprits, engagée dans une quête incessante d’ondes empa-thiques, Flore-Aël Surun devait fatalement se frotter aux étincelles du chamanisme et goûter aux ensorcellements des danses entre mondes réels et mondes irréels où le Mudang (le chamane) communique avec dix mille esprits.
Au-delà de l’hyper visualité crépitante du spectacle des transes, la photographe se penche sur le miroir sans tain des regards adolescents pris dans les rets de l’invisibilité de leur avenir.
Extrait de la série Dix mille esprits. Photographies. 2015.
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Extrait de la série Dix mille esprits. Photographies. 2015.
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THIERRY ARDOUINVERTICAL/HORIZONTAL
Rush /Outside / To Stand Up. Vidéos. 2015 Les dormeurs. Photographie. 2015
Ils attendent. Ils avancent. Attendent. Puis avancent à nouveau. Ils font et défont le monde, soumis. Ils se hâtent de prendre la place de ceux qui sont devant, eux-mêmes soumis aux lois de ceux qui sont devant. Epuisés. Le champ magnétique de l’insoumis aimante le libre-ar-bitre. Mais la marche du Pouvoir, la Verticale du même nom, peut toujours s’inverser. Basculer l’horizon(tal).
Photogramme de la vidéo Rush. Seoul. 2015
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Photogramme de la vidéo To Stand Up. Seoul. 2015.
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PASCAL AIMARPRESENCE / ABSENCE
Tears. Photographies. 2014 Flow. Vidéo. 2014
Comment oublier l’absence, quand c’est elle qui fait sens ?
Où sont-ils, celles et ceux qui ont disparu dans l’au-delà des limbes de la Haute Frontière ? Comment se fait-il que, malgré les années qui ont passé sur leur disparition, leur place soit toujours occupée ? Et quelle est donc cette matière dont est composée leur absence si vivace ? Derrière les foules que croise Pascal Aimar, les questions habitent ses images, cherchant à leur donner corps. Et âme.
Extrait de la série Tears. Seoul. Photographie. 2015.
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Photogramme de la vidéo Flow. 2015.
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DENIS BOURGESAVANT / APRÈS
Trauma. Photographies et vidéo. 2015
Approcher les témoins d’une ancienne confrontation avec l’Ennemi, interroger ses conséquences, porter un regard sur les traces physiques et psychiques d’un face à face avec l’impensable, traverser la mer, scruter l’hori-zon, tel était le projet coréen de Denis Bourges. Avant.
C’est en foulant le sol de l’île Yeonpyeong que le malentendu est apparu. Après. Impossible, sur Yeonpyeong, d’approcher, d’interroger, porter un regard… par-delà le mutisme imposé des censures et des malen-tendus, des légendes puissantes s’écrivent et déjouent les pièges de l’histoire immédiate.
Extrait de la série Trauma. Photographies. 2015.
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Extrait de la série Trauma.Photographies. 2015.
PATRICK TOURNEBŒUFAIR / TERRE
Bas / haut. Photographies. 2015 1 296 000 secondes / 2524 photos. Vidéo. 2015
D’un côté claque la lumière éblouissante des bâtisseurs, des négociants, des visionnaires. Elle est zénithale, blanche, sans compromis. Le cadre est d’équerre, l’angle bien droit et l’horizon ne manque pas d’aplomb.
Mais au revers de la médaille, sur la face obscure des songes, les gratte-ciels tanguent dangereusement dans le ciel noir, vert ou pourpre de la nuit, emportant avec eux acci-dents de voitures et néons écartelés.
Extrait de la série Bas / Haut. Photographies. 2015.
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Extrait de la série Bas / Haut. Photographies. 2015.
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BEAU ET DISCRETMusée GoEun de la photographie de Busan (République de Corée)
BEAU ET DISCRETTendance floue invite le Musée GoEun de la photographie de Busan à présenter pour la première fois en Europe une partie de ses collections.
Sous le titre « Beau et discret » (traduction littérale du nom du musée), cette exposition conçue par le musée, donne un coup de projecteur inédit sur Busan Observation, programme décennal de rési-dences photographiques organisé par le musée. Chaque année, il offre une carte blanche à un photographe coréen pour produire sur la ville de Busan un corpus d’œuvres originales qui questionne les enjeux histo-riques et géographiques de la ville. Commissariat de l’exposition :
SangIl YI, directeur du Musée GoEun de la photographie avec la participation de Tendance Floue.
L’exposition parisienne donne à voir un choix d’œuvres des photographes HongGoo Kang, KwangHo Choi, GapChul Lee, YongSuk Kang et ChuHa Chung, extraites des cinq premières résidences.
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BUSAN OBSERVATIONPHOTOGRAPHES EN RÉSIDENCE
2013 HongGoo Kang
2015 GapChul Lee 2017 ChuHa Chung2016 YongSuk Kang
2014 KwangHo Choi
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Il y a cependant une sorte de philosophie derrière cette « tendance ». Derrière le « flou », il y a l’intuition d’une mise au point impossible sur le réel, l’impossibilité de rendre compte du monde dans sa fluidité, son éphé-mérité, son inexactitude – et donc d’en être témoin et d’en porter témoignage. C’est le parti pris d’en saisir le mouvement, le mode d’apparition, dans une sorte d’anamorphose et d’improvisation.
Jean Baudrillard
Tendance Floue est un collectif de treize photographes. Sa création, en 1991, est née d’une volonté farouche de conserver une certaine forme d’indépendance, garante de la liberté de chacun. Explorer le monde à contre-courant d’une image globalisée, regarder dans l’ombre des sujets exposés, saisir des instants à part.
Depuis plus de vingt ans, une indéfinissable alchimie d’idées et d’énergies a permis de créer un langage photographique singulier, de questionner les modes du photoreportage et de tenter de renouveler le terrain de la narration. Au-delà de leur démarche individuelle, les treize photographes se lancent, ensemble, dans des aventures photographiques aux allures de per-formances. Confrontation des images, assemblages, combinaisons : du travail mis en commun sort une matière neuve.
LA FONDATION GOEUN
le musée organise des événements liés à la photographie avec des artistes coréens et internationaux reconnus. Il a aussi la vocation de promouvoir de jeunes artistes émergents. Centre artistique et lieu ouvert à tous, le Musée GoEun de la photographie entend populariser l’art photographique à travers de multiples activités : expositions, publications documentaires, programmes éducatifs, séminaires,...
Créée par son président HyungSoo KIM, la Fondation GoEun est située à Busan, deuxième ville de Corée sur la côte sud. Elle a pour but de développer une structure et des réseaux artistiques et culturels. Son objectif est de faire découvrir les arts visuels et la photographie aux habitants de Busan et sa région.
Dans un souci de décentralisation par rapport à la capitale, Seoul, le Musée GoEun de la photographie, soutenu par la Fondation, a vu le jour en décembre 2007. C’est, en dehors de la capitale Seoul, le premier musée spécialisé dans la photographie. Également dédié à l’archivage de projets documentaires photographiques,
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L’année France-Corée 2015-2016 est organisée et mise en œuvre :
Pour la Corée par le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le Korean Culture and Information Service (KOCIS), l’Ambassade de la République de Corée en France, le ministère des Sciences, des Technologies de l’Information et de la Communication et de la Planification, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimen-tation et des Affaires rurales, le ministère de l’Egalité homme-femme et de la Famille, le ministère de l’Edu-cation, l’Association des Gouverneurs, la ville de Seoul et la Fondation de Corée ;
Président : M. CHO Yang-ho Responsables de la coordination générale : M. le Directeur général de la Diplomatie culturelle au ministère des Affaires étrangères et M. le Directeur général du planning du KOCIS Commissaire général de l’année France Corée pour la partie coréenne : CHOE Juhno
Pour la France par l’Institut français avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, du ministère de l’Education nationale, de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche, du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, et de l’Ambassade de France en Corée.
Président : M. Henri Loyrette Commissaire général de l’année France Corée pour la partie française : Agnès Benayer.
KOREA ON / OFF EST UNE MANIFESTATION ORGANISÉE DANS LE CADRE DE L’ANNÉE FRANCE - CORÉE
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43Partenaires média
Mécènes fondateurs Grands mécènes
Mécènes associés
Partenaires de Tendance floue
CITEINTERNATIONALEDES ARTS • PARIS
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Date : 20/05/09
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