Sommaire

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Facultés étudiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Facultés de naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Souvenirs des vies passées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

4 . Archives de l’âme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

5 . Matérialisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

6 . Témoignage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

7 . Un ami ignoré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

8 . Complexes psychiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

9 . Prémonitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163

Complexe de l’obsession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187

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Introduction

Nous avons reçu de très nombreuses lettres, surtout après la pu-blication de notre livre À la découverte de l’invisible dans lequel nous narrons quelques épisodes médiumniques que nous avons vécus. Nos correspondants souhaitaient que nous écrivions un autre ou-vrage analogue, et que de nouveaux récits viennent en quelque sorte mieux décrire le domaine obscur de la médiumnité, en oubliant que le meilleur matériel pour instruire le spirite et le médium est contenu dans les ouvrages de la Doctrine dont les textes habilitent les médiums à exécuter leur travail. Nous confessons toutefois que nous n’aurions pas répondu à la demande de nos amis et lecteurs si nous n’avions pas reçu un ordre supérieur, et ce fut cet ordre qui nous convainquit à publier le présent volume. En tant que médium, nous n’agissons jamais sur notre propre initiative, mais uniquement lorsque nous sommes fortement poussée par la volonté positive des entités amies qui nous orientent ; car nous pensons que le médium en soi ne représente rien et qu’il ne devra jamais avoir la prétention de réaliser ceci ou cela sans observer auparavant s’il est réellement influencé par des forces spirituelles supérieures authentiques.

Yvonne do Amaral Pereira

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Nos Instructeurs Spirituels nous dirent il y a près de six mois, alors que nous attendions de nouveaux ordres pour savoir ce que nous devions encore tenter dans le domaine de la médiumnité psychographique :

« Tu feras le récit de ce que tu as vécu en tant que médium de-puis ta naissance. Et rien de plus. Tu seras assistée par les supérieurs de l’Au-delà pendant les descriptions qu’ils auront choisies parmi tes souvenirs personnels, et tu écriras sous l’action de l’inspiration. »

Voici donc Souvenirs de la Médiumnité . Ces pages ne sont qu’un petit échantillon des souvenirs de notre vie de médium et de spirite.

Nous pourrions relater bien plus que ce qui est exposé ici. Nous pouvons dire que depuis le berceau, notre vie fut emplie de douleurs, de larmes et d’épreuves. En faisant un bilan aujourd’hui, nous pen-sons que nous sommes la démonstration vivante de l’importance du Spiritisme et que c’est grâce à lui que notre âme s’est rachetée et a repris son chemin vers Dieu. Nous sentons que nous n’aurions pas vaincu les luttes et les témoignages que la vie a exigés de nos forces, si, depuis notre naissance, nous n’avions bénéficié de la vigoureuse protection de la Révélation Céleste nommée Spiritisme. Nous pour-rions parler aussi de l’amertume des larmes que nous avons versées pendant les épreuves, des péripéties et des humiliations qui nous ont accompagnée tout au long de cette existence et contre lesquelles la Doctrine spirite a apporté remède et réconfort. Mais pour le faire, il nous faudrait nommer ou critiquer ceux qui furent les instruments de la douleur du rachat qu’il nous faillait effectuer de toute urgence. Néanmoins, les codes spirites ne nous enseignent pas à accuser notre prochain, bien au contraire, ils nous enseignent l’amour, la frater-nité et le pardon. Faisant donc abstraction des personnes qui furent une occasion de scandale pendant notre expiation et oubliant leurs actions afin de ne traiter que de la sublime thèse spirite, c’est un témoignage de pardon que nous laissons ici. C’est d’ailleurs le seul témoignage qu’il nous reste encore à présenter et que nos ascendants spirituels exigent de nous en ce moment.

Souvenirs de la médiumnité

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Il semblerait que ce livre soit l’adieu de notre médiumnité au public. Obtiendrons-nous encore d’autres récits dictés de l’Au-delà ? Probablement non, certainement que non. Au plus, d’anciens sujets encore inédits aujourd’hui pourront être publiés, car nous n’avons jamais été pressée d’éditer nos productions médiumniques et nous avons encore dans nos tiroirs, depuis plus de vingt ans, des ouvrages venus de l’espace, toujours inédits.

Les sources vitales, véhicule de la médiumnité (fluide vital, fluide nerveux, fluide magnétique) sont déjà épuisées dans notre organisme physique. Notre périsprit lui-même est traumatisé, fatigué, épuisé. Les douleurs morales incessantes qui ne nous permirent jamais un seul jour de bonheur véritable, de même que le long exercice d’une médiumnité positive employée dans tous les secteurs de la pratique spirite, ont épuisé des forces qui tendent réellement à diminuer et à s’effacer chez tous les médiums après un certain temps de travail. C’est ce que nous ont fait savoir nos aînés spirituels et ce que nous-mêmes ressentons. Alors, nous serons tranquille, sûre d’avoir rempli notre devoir dans les champs spirites, même s’il s’est déroulé parmi les épines et les difficultés. Et, concluant notre tâche médiumnique littéraire sur ce parcours, nous pensons pouvoir adresser une prière au Créateur en disant :

« Merci mon Dieu de m’avoir fait don de la médiumnité pour que je puisse réhabiliter mon Esprit coupable. Ma tâche est termi-née et je te rends, pure et immaculée comme je l’ai reçue, la flamme que tu m’as envoyée d’en Haut contenant la révélation de ta Doc-trine que tu as confiée à mes bons soins pour que je la développe et l’applique. Je l’ai toujours aimée et respectée, je ne l’ai pas altérée avec mes idées personnelles parce que je me suis renouvelée en elle afin de la servir. Je ne l’ai pas maculée et je m’en suis servi comme d’un aiguillon pour mes propres passions. Je n’ai pas négligé de la cultiver au bénéfice de mon prochain, parce que j’ai fait usage de toutes mes capacités pour l’appliquer. Pardonne-moi alors Seigneur

Yvonne do Amaral Pereira

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si je n’ai pas mieux rempli le devoir sacré de la servir, en transmet-tant aux hommes et aux Esprits moins éclairés que moi, le bien qu’elle-même m’a concédé. »

Ainsi, au crépuscule de notre douloureuse marche terrestre, nous nous souvenons, et nous remettons ici aux lecteurs de bonne volonté une partie de nous-mêmes dans ces confidences qui y sont couchées et qui sont le patrimoine sacré de quelqu’un qui ne possède plus rien en ce monde, pas même un foyer. Et à nos chers Guides Spirituels, qui nous ont aimée et appuyée pendant ce parcours épineux qui s’achève, nous laissons le témoignage de notre vénération.

Rio de Janeiro, le 29 juin 1966Yvonne A . Pereira

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