Soutenance180 TInfo Final Jan24 · Votre Soutenance en 180 secondes est une ... sur leur sujet de...

Une activité organisée dans le cadre du 80e Congrès de l’Acfas

Partenaire principal : Conférence des recteurs et des principaux des

Universités du Québec (CREPUQ)

Avec le soutien de l’Université Concordia

Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC)

Trousse d'information

Préparée par l’équipe des Compétences universitaires et professionnelles (GradProSkills) de l’Université Concordia

Contact : Julie Dirwimmer Coordonnatrice des relations médias et des communications Association francophone pour le savoir – Acfas Tél : 514 849‐0045, poste 233 [email protected]

Votre recherche en 180 secondes est une compétition universitaire ouverte aux étudiants

chercheurs, le concours 3MTMC

a été conçu à l’Université du Queensland.

Votre Soutenance en 180 secondes est une compétition universitaire ouverte aux étudiants chercheurs,

le concours 3MTMC

a été conçu à l’Université du Queensland. 1

Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC) Le concours Le concours Votre soutenance en 180 secondes (Three Minute Thesis CompetitionMT), ci‐après nommé 3MTMC, permet à des étudiants de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le premier concours 3MTMC a eu lieu en 2008 à l’Université du Queensland (en Australie) et, depuis ce temps, plus de 33 universités ont tenu des concours semblables chaque année. Ce nombre devrait s’étendre encore cette année. Le 80e Congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir), qui aura lieu du 7 au 11 mai 2012, prévoit tenir un concours 3MTMC pour des étudiants représentant différentes universités. Qui peut participer? Le principe du concours est très simple : les étudiants en règle ayant effectué leurs études en maîtrise ou au doctorat pendant l’année 2011‐2012 y sont admissibles. Ils doivent être rattachés à un établissement d’enseignement supérieur canadien. On demande aux concurrents de relever un défi en trois minutes :

• présenter un exposé convaincant sur leur sujet de thèse ou de mémoire et sa portée, dans une langue convenant à un auditoire composé de personnes éduquées mais profanes en la matière, et ce, à l’aide d’une seule diapositive PowerPoint;

• n’utiliser aucun accessoire et ne faire aucune démonstration (cela n’est d’ailleurs pas autorisé) ; • effectuer sa présentation entièrement en langue française.

Pourquoi participer? Le concours 3MTMC a pour but d’encourager les étudiants chercheurs des cycles supérieurs à parfaire leurs aptitudes en communication tout en expliquant leur recherche à d’autres personnes. Les lauréats des concours passés ont été invités à présenter leur communication à divers congrès. De plus, le concours fait la promotion des études supérieures auprès des étudiants de premier cycle. Comment participer? L’organisation du concours est simple. Chaque établissement organise un concours interne afin de sélectionner deux lauréats. Ceux‐ci représenteront leur établissement au concours général qui se tiendra au 80e Congrès de l’Acfas, durant la semaine du 7 au 11 mai 2012. Il faut prévoir environ quatre mois depuis la diffusion des appels de candidatures jusqu’à la finale du concours. Calendrier :

Semaine du : Tâches24 janvier Annoncer une séance d’information à l’intention de tous les étudiants des cycles

supérieurs susceptibles de participer au concours, avec la collaboration des doyens, des directeurs de programmes d’études supérieures et des professeurs.

30 janvier Tenir la séance d’information.30 janvier Trouver parmi les professeurs un ou deux guides ou mentors et trois juges éventuels. 14 février Confirmer auprès de l’Acfas que votre établissement organisera un concours

([email protected]). 7 mars Une séance d’encadrement (l’Université Concordia d’organiser un webinaire). 20 mars Confirmer l’inscription de tous les concurrents.20 mars Confirmer la participation des membres du jury. En avril Organiser le concours au sein de l’établissement.

Les gagnants – maîtrise et doctorat – participeront au concours 3MTMC de l’Acfas.

Pour le concours interne à l’établissement :


le concours 3MTMC


∙ L’établissement peut décider de remettre des prix à ses deux représentants et de remettre un prix du public, à sa convenance; ∙ Au terme de ce concours, deux candidats doivent être sélectionnés. Cependant, l’établissement est libre de remettre d’autres prix (comme le prix du public), à sa convenance ; ∙ Le concours doit se tenir avant le 30 avril 2012. Pour la participation au concours de l’Acfas : ∙ inscrire les participants avant le 30 avril 2012; ∙ assumer les frais de transport et d’hébergement des participants; L’Acfas offrira les frais d’inscription au congrès aux étudiants qui n’effectuent pas de communication durant la semaine. Un prix en argent sera remis par la CREPUQ aux deux grands gagnants du concours final. Éléments d’accompagnement : ‐ échantillon de l’appel de candidatures; ‐ critères d’évaluation et feuille d'évaluation et résultats; ‐ liste de vérification pour la journée du concours et guide PowerPoint ; ‐ échantillon du bulletin de vote; ‐ logo 3MTMCavec description d'accompagnement du logo; ‐ documents d’encadrement (Comment tirer le maximum de vos trois minutes?, Dix conseils pour améliorer votre communication). Utiliser les documents d'encadrement ci‐joints pour planifier Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC); insérer le nom de votre établissement dans les sections surlignées en jaune. Sessions virtuelles d’encadrement : L’École des études supérieures de l’université Concordia diffusera un webinaire sur Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC), en français, au début du mois de mars. Les étudiants intéressés devront s’adresser à l’équipe GradProSkills pour s’inscrire. concordia.ca/gradproskills Contact et renseignements : Pour de plus amples renseignements sur le 3MTMC tels que la description, l'historique et des vidéos des anciens lauréats, veuillez consulter le : http://www.uq.edu.au/grad‐school/three‐minute‐thesis (en anglais seulement) Pour obtenir des renseignements sur la façon de coordonner votre participation au concours Votre soutenance en 180 secondes(3MTMC), veuillez communiquer avec Julie Dirwimmer, coordonnatrice des relations média et des communications à l’Acfas ([email protected] ) ou consulter le http://www.acfas.ca/prix‐concours


le concours 3MTMC


RESSOURCES POUR PRÉPARER UN CONCOURS DANS UN ÉTABLISSEMENT

Table des matières

Exemple : Appel de candidatures 4 « Dix conseils pour améliorer votre communication » Évaluation du concours / Information pour les juges 7

Liste de vérification pour la journée du concours 10

Échantillon du bulletin de vote 11

Logo 3MTMCavec description d'accompagnement 15

« Comment tirer le maximum de vos trois minutes? » 17


le concours 3MTMC


Appel de candidatures avec le document,

«Dix conseils pour améliorer votre communication »

Ce document sert à vous aider à promouvoir le concours « Votre Soutenance en 180 secondes (3MTMC) » dans votre établissement et devrait être diffusé à toutes les facultés ayant des programmes de maîtrise ou de doctorat. Le document intitulé «Dix conseils pour améliorer votre communication » comporte une simple description du concours pour orienter les étudiants; il devrait accompagner l’appel de candidatures.


le concours 3MTMC


Logo d’université Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC)

Appel de candidatures

(NOM DE L’UNIVERSITÉ)lance un appel de candidatures pour le premier concours 3MTMC annuel, qui aura lieu durant le 80e Congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir) du 7 au 11 mai 2012. Nature du concours 3MTMC Il s’agit d’un concours d’éloquence au cours duquel les étudiants des cycles supérieurs présentent leur sujet de thèse ou de mémoire à un auditoire profane diversifié. Chaque étudiant doit faire un exposé clair, concis et convaincant sur son projet de recherche, en un maximum de trois minutes. Avantages

• Développer des compétences en communication dans le domaine des études et de la recherche ; • Savoir expliquer des notions complexes en termes simples et compréhensibles, une aptitude

professionnelle nécessaire à tous les étudiants des cycles supérieurs; • Présenter votre recherche à toute la communauté universitaire; • Vous faire connaître publiquement pour votre recherche; • Rencontrer d’autres chercheurs et établir des liens; • Avoir un réel plaisir!

Déroulement Les étudiants ont trois minutes pour présenter un exposé convaincant sur leur sujet de thèse ou de mémoire et sa portée dans une langue convenant à un auditoire composé de personnes éduquées mais profanes en la matière. Le concours 3MTMC a pour but d’encourager les étudiants des cycles supérieurs à développer leurs aptitudes en communication tout en faisant connaître leur recherche. Les étudiants ne sont pas autorisés à utiliser des accessoires ni à faire des démonstrations. Pour accompagner leur exposé, ils ont seulement droit à une diapositive PowerPoint qu’ils auront préparée au préalable.

Critères d’admissibilité ‐ Les candidats doivent être des étudiants en règle ayant effectué leurs études en maîtrise ou au

doctorat pendant l’année 2011‐2012; ‐ Les candidats doivent être rattachés à un établissement d’enseignement supérieur canadien; ‐ Les candidats doivent être francophones; ‐ Les candidats doivent se tenir disponibles pour participer au concours général se tenant entre le

7 et le 11 mai 2012 au Palais des Congrès de Montréal. Les frais de déplacement et d’hébergement seront couverts par l’établissement d’attache.

Préparation (NOM DE L’UNIVERSITÉ) apportera son soutien aux étudiants désireux de participer au concours 3MTMC. Les étudiants seront invités à assister en petits groupes à des séminaires et à des ateliers d’encadrement, ainsi qu’à des simulations de concours.


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Prix Les grands gagnants recevront (LISTE DES PRIX OFFERTS PAR L’ÉTABLISSEMENT, S’IL Y A LIEU).

De plus, les deux grands gagnants représenteront (NOM DE L’UNIVERSITÉ) au 80e Congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir) et prendront part au concours organisé entre plusieurs universités de la province. Deux prix en argent seront remis par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) aux deux gagnants de ce concours. Contact : renseignements et réception des candidatures Indiquer ici le contact dans l’établissement


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Dix conseils pour améliorer votre communication à Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC)

Par Danielle Fischer

1. Oubliez tout ce que vous savez des communications scientifiques. Vous devez adapter votre exposé à votre auditoire – soit « un auditoire composé de personnes éduquées mais profanes en la matière ». Ne vous présentez pas, ne remerciez pas les gens qui travaillent avec vous ni les organismes de financement et mettez de côté les données! Nous n’avons pas besoin de connaître les subtilités de vos résultats. Ce qui intéresse votre auditoire, ce sont les grandes lignes de votre recherche. Expliquez ce que vous faites, sans entrer dans trop de détails!

2. Commencez votre exposé en situant votre recherche dans un plus vaste contexte : en quoi ce sujet a‐t‐il un intérêt pour le commun des mortels? Contribuera‐t‐il à la découverte d’un remède contre le cancer? Résoudra‐t‐il le réchauffement de la planète? Nous permettra‐t‐il de mieux comprendre l’univers? Même si votre humble recherche est loin de la découverte d’un remède contre le cancer, par exemple, il importe de la rendre pertinente pour votre auditoire afin que les gens aient envie de vous écouter.

3. Réfléchissez bien au contenu de votre diapositive. N’y mettez que des éléments pertinents. Si vous y intégrez des illustrations, qu’elles soient de bonne qualité. N’utilisez pas d’images contenant des tatouages numériques, car elles sont protégées par le droit d’auteur. Ne la surchargez pas – cela manque de professionnalisme et crée de la confusion – et évitez de distraire l’auditoire avec des couleurs criardes.

4. Les analogies sont intéressantes, mais à condition qu’elles aient un sens pour l’auditoire; sans quoi elles ne font que compliquer davantage le sujet. Restez simple.

5. Parlez avec conviction. Si vous ne semblez pas intéressé par votre sujet, pourquoi devrions‐nous l’être? La plupart des gens ne sont pas très à l’aise de parler en public; soyez maître de vous‐même et lancez‐vous! Après tout, ce ne sont que trois minutes de votre vie!

6. Quoi que vous en pensiez, l’apparence physique a son importance : ne portez rien qui attire trop l’attention, car les gens s’intéresseront davantage à votre tenue qu’à votre exposé.

7. Le langage corporel est aussi très important. Évitez d’agiter les mains en tous sens, car vous risquez de distraire l’auditoire. Ne vous cantonnez pas derrière le lutrin à regarder fixement l’ordinateur, ayant l’air d’implorer que vos trois minutes s’achèvent! Promenez‐vous, parlez à votre auditoire, regardez chaque personne dans les yeux (mais sans en fixer une en particulier pendant toute la durée de votre exposé – c’est l’une de mes bêtes noires!). Et souriez!

8. Terminez votre exposé en résumant ce que vous faites dans un cadre plus large. En quoi votre recherche changera‐t‐elle l’ordre des choses?

9. Exercez‐vous encore et encore! Exercez‐vous devant vos confrères et consœurs, vos amis, devant votre grand‐mère, et sollicitez des commentaires et des conseils. Si de part et d’autre on comprend votre sujet de recherche et qu’on s’y intéresse, vous êtes sur la bonne voie.

10. Utilisez tout le temps qui vous est accordé, mais ne le dépassez pas. Votre auditoire est là pour vous entendre parler de ce que vous faites. Passionnez‐le et profitez de l’occasion qui vous est donnée d’expliquer votre recherche. Bonne chance et amusez‐vous!


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Évaluation du concours /

Information pour les juges Ce document sert à familiariser les trois juges avec les critères d'évaluation du concours. Le fichier Excel en annexe contient trois feuilles – la première est un résumé des résultats, la seconde, une fiche d’évaluation imprimable qu’utiliseront les juges le jour du concours, et la troisième consiste en un tableau du classement global.


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Évaluation du concours Votre soutenance en 180 secondes (3MTMC)

Merci d’avoir accepté d’être membre du jury pour le concours VotreSoutenance en 180 secondes (« Three Minute Thesis » ‐ 3MTMC). Nous avons résumé à votre intention les points importants. De plus, vous recevrez chacun, le jour de la compétition, une feuille de pointage et d’évaluation (avec les noms des concurrents et le sujet de leur thèse ou de leur mémoire).

Les principaux éléments de la communication sont les suivants :

1. Quel problème avez‐vous soulevé? 2. Comment votre recherche contribue‐t‐elle à la solution de ce problème? 3. De quoi avez‐vous besoin pour concrétiser la solution proposée (personnes, ressources,

argent)?

Chaque concurrent disposera d’un maximum de trois minutes pour :

• présenter son sujet de recherche; • expliquer comment la recherche est menée.

Le matériel visuel se limite à ce qui suit :

• Le concurrent n’a droit qu’à une seule diapositive PowerPoint statique (les effets de transition ne sont pas permis).

• Aucun autre média électronique, par exemple un fichier audio ou vidéo, n’est autorisé. • Aucun accessoire, par exemple un costume ou un instrument (de musique, de

laboratoire, etc.), n’est permis. • La durée de chaque présentation est limitée à 3 minutes. Tout concurrent qui dépasse

les 3 minutes accordées est disqualifié. • La décision du jury est sans appel.

Critères d’évaluation Au cours de la compétition, le jury évaluera les exposés selon les critères ci‐dessous. Style de communication – Le sujet et la portée de la thèse ou du mémoire ont‐ils été présentés dans une langue convenant à un auditoire composé de personnes éduquées mais profanes en la matière?

Par exemple : • Le titre de l’exposé donnait‐il une idée claire du sujet et de son importance? • Les termes techniques ou spécialisés ont‐ils tous été clairement expliqués, dans un

langage convenant à un auditoire profane?


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• Le style de communication était‐il assez clair pour qu’une personne intelligente soit maintenant en mesure de résumer le sujet et sa portée?

Compréhension – La communication a‐t‐elle permis à l’auditoire de comprendre la teneur de la recherche?

Par exemple : • Le rythme de la présentation était‐il adéquat? • Le concurrent a‐t‐il présenté un synopsis permettant à l’auditoire de comprendre le

problème énoncé, son importance et en quoi la recherche réussira ou a réussi à y apporter une solution?

• La diapositive a‐t‐elle aidé l’auditoire à mieux comprendre le sujet de recherche et sa portée?

Engagement – La communication a‐t‐elle incité l’auditoire à s’informer davantage sur la recherche?

Par exemple :

• Le concurrent a‐t‐il retenu l’intérêt de l’auditoire par le contact visuel? • Le concurrent a‐t‐il suscité un intérêt pour le problème à l’étude? • Auriez‐vous maintenant envie de participer à cette recherche pour discuter plus avant

du travail entrepris?


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Liste de vérification pour la journée du concours

Ce document vous aidera à organiser les tâches à compléter le jour du concours. Le fichier Powerpoint en annexe est un exemple de « Votre Soutenance en 180 secondes (3MTMC) » que présenterait un étudiant le jour du concours.


le concours 3MTMC


.Liste de vérification pour la journée du concours VotreSoutenance en 180 secondes (3MTMC)

Finale <Insérer le nom de l’établissement ou de la faculté> Heure : <Insérer> Lieu : <Insérer> Personne‐ressource : <Insérer le nom et le numéro de cellulaire>

Feuille de travail Heure Élément Notes Installation

• microphones • ordinateur/projecteur • autre équipement audiovisuel nécessaire (p. ex.

pointeur laser, chronomètre)

30 minutes

Séances d’information

• membres du jury • finalistes • maître de cérémonie

10 minutes pour chaque groupe • Remettre aux membres du jury les

feuilles d’évaluation

• Remettre aux finalistes l’ordre des communications

• Remettre au MC l’ordre des communications, le document d’information

Ouverture de la salle pour laisser entrer l’auditoire; tout le personnel est à son poste :

• Placiers à l’entrée • Maître de cérémonie (MC) • Chronométreur

15 minutes avant le début de l’événement

• Les placiers distribuent les bulletins de vote pour le choix du public.

• Le chronométreur doit avoir le chronomètre, l’indicateur qu’il reste 20 secondes et la cloche qui indique que le temps est écoulé.

Introduction : maître de cérémonie

• Description du concept du concours 3MTMC • Présentation du jury • Description des règles du jeu et des critères

d’évaluation

5 minutes

1 minute d’intro par le MC; finaliste 1 – exposé 3MTMC; applaudissements

4 minutes

1 minute d’intro par le MC; finaliste 2 – exposé 3MTMC; 4 minutes


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applaudissements 1 minute d’intro par le MC; finaliste 3 – exposé 3MTMC;

applaudissements 4 minutes


4 minutes


4 minutes


4 minutes


4 minutes

Le MC demande qu’on remplisse les bulletins de vote pour le « choix du public »; ils seront recueillis par le personnel à la sortie

5 minutes

Pause pour le thé

• Délibération du jury/compilation des résultats, déplacement vers le buffet pour le dévoilement des gagnants

• Dépouillement des bulletins de vote du public par les placiers

• Remise au MC des noms du gagnant, des finalistes et du choix du public

15 minutes

Présentation : maître de cérémonie 2 minutes Dévoilement des gagnants

• Nom des finalistes • Nom du gagnant • Prix « Choix du public »

Présentation des prix par un invité de marque, un membre du jury ou le MC

Remerciements par le MC, clôture de l’événement Séance de photos avec les concurrents

Démontage

• microphones • ordinateur/projecteur • autre équipement audiovisuel • matériel de promotion


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Échantillon du bulletin de vote pour le prix du public

Les bulletins de vote doivent être distribués au public, à la fin du concours ils seront recueillis pour effectuer le dépouillement final dont les résultats seront inscrits dans le fichier Excel.

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Logo 3MTMC avec description d’accompagnement

Un échantillon du logo pleine grandeur vous est fourni. Notez toutefois qu’il doit être accompagné de la description en tout temps.


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3MTMC Logo

Descriptiond’accompagnement

« Compétition universitaire ouverte aux étudiants chercheurs, le concours 3MTMC a été conçu à l’Université

du Queensland. »


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«Comment tirer le maximum de vos trois minutes? »

Cet excellent article pourrait vous être utile à l’occasiondes séances d’encadrement avec les participants.


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Comment tirer le maximum de vos trois minutes? Simon Clews (Mars 2011) Je vous félicite d’avoir décidé de tenter votre chance au concours 3MTMC. Vous y aurez beaucoup de plaisir, j’en suis sûr, et l’expérience vous permettra d’acquérir des compétences extrêmement utiles en communication. Si vous parvenez à cristalliser des années d’étude intense en trois minutes qui sauront captiver, divertir et informer un auditoire profane, je dirais qu’il n’y a pas une bourse qui vous sera refusée et pas un emploi que vous ne pourrez obtenir. Bonne chance! Votre préparation devrait se diviser en deux étapes : la préproduction et la prestation. Mais auparavant, il y a une question très importante à considérer : voulez‐vous vous lancer dans cette expérience sans aide? Le concours 3MTMCpeut être un réel défi, et vous pourriez songer à former une équipe de soutien, c’est‐à‐dire un groupe d’amis qui vous feront des critiques franches et honnêtes tout au long du concours (« L’entrée en matière est bonne, mais la chemise mauve à fleurs… pas fort! »). Je vous propose l’idée, à vous de décider. Et maintenant, en route pour la gloire!

Préproduction Il existe cinq facteurs sur lesquels vous avez une certaine maîtrise à l’étape de la préproduction : . le lieu; . la technologie; . les juges; . votre apparence; . votre voix. Nous allons examiner ces facteurs un par un. Les trois premiers sont des éléments que vous devez apprendre à connaître, tandis que les deux autres ne dépendent que de vous. Le but principal, surtout en ce qui concerne les trois premiers éléments, est de vous familiariser avec le contexte dans lequel vous allez prendre la parole, de sorte que vous vous y sentiez à l’aise. Le lieu : Sachez où se dérouleront les épreuves éliminatoires et la finale. Examinez les lieux avant votre prestation. Découvrir l’endroit le jour où vous vous présentez sur la scène, ce n’est pas sérieux! Regardez où vous devrez vous tenir, où sera l’auditoire, où sera projetée votre diapositive, et prenez note de l’acoustique de la salle. Assurez‐vous de connaître parfaitement les lieux.


le concours 3MTMC


La technologie : En ce qui vous concerne, la technologie se résume au microphone. Vous n’aurez pas à vous soucier de la projection de la diapositive, puisque quelqu’un d’autre s’en chargera. Ici encore, il s’agit de vous familiariser avec le contexte dans lequel vous ferez votre exposé. Il existe quatre types de microphones avec lesquels vous pourriez avoir à composer. Micro statique sur pied, avec fil – Retenez que le micro doit être à environ 15 cm (6 po) de la bouche et que vous ne devez pas trop vous en éloigner. Ce type de micro n’est pas vraiment directionnel : si vous écartez trop la tête d’un côté, vous ne serez plus dans son champ; par conséquent, on ne vous entendra pas.

Micro à main, sans fil (en forme de cornet de crème glacée) – Les mêmes règles s’appliquent pour la distance, bien qu’il soit très difficile de se trouver hors champ avec ce type de micro. Cependant, n’oubliez pas qu’il ne vous restera qu’une main de libre pour faire des gestes. Alors, si votre exposé se termine comme une histoire de pêche (« Le poisson qu’on a perdu était long comme ça! »), vous aurez un petit problème…

Micro‐cravate avec ou sans fil – C’est le petit microphone qu’utilisent en général les lecteurs de nouvelles, épinglé au revers de leur veston ou au col de leur chemise. Prenez garde de ne pas l’effleurer durant votre exposé. Évitez aussi les bijoux clinquants qui pourraient s’y emmêler ou, pire, s’y frotter pendant que vous parlez. Les fibres synthétiques pourraient également poser problème – mais comme vous avez trop de goût pour porter du nylon dans les circonstances, tout ira bien.

Minimicro sur tige, fixé à l’oreille (parfois appelé « micro de Madonna » parce que c’est elle qui l’a popularisé) – Il n’y a pas grand‐chose que vous puissiez faire si c’est le type de micro utilisé dans la salle où vous ferez votre exposé. Si vous avez le choix, refusez‐le toutefois poliment. Si vous devez en porter un, essayez de ne pas paraître ridicule.

Avec tous les micros, qu’ils soient sur pied, à la main, épinglés à vos vêtements ou accrochés à votre oreille, il existe deux règles d’or. D’abord, n’y touchez jamais! Cela provoque un bruit horrible, ce qui vous ferait manquer de professionnalisme. En effet, rien ne fait plus amateur qu’un conférencier qui se rend jusqu’au micro et se met à le tripatouiller. Ensuite, tenez pour acquis que le micro est toujours en fonction. Bien des politiciens ont fait mauvaise figure en croyant que leur micro était fermé. Je n’aimerais pas qu’on vous entende marmonner des commentaires peu flatteurs sur les membres du jury. Croyez‐moi, ce n’est pas le meilleur moyen d’obtenir une bonne note!

Enfin, il est possible aussi que vous n’ayez pas de micro, surtout lors d’épreuves éliminatoires restreintes. Dans ce cas, parlez assez clairement pour qu’une personne assise au dernier rang vous entende.

Les juges : Avant le concours, tentez de savoir qui vous évaluera. Les universités sont de petits milieux, et il y a de fortes chances pour que vous connaissiez – ou du moins reconnaissiez – les membres du jury. Vous ne pouvez pas faire beaucoup plus concernant ce facteur – les pots‐de‐vin, les menaces et la contrainte n’étant pas vued’un très bon œil… –, mais si vous connaissez la composition du jury, vous devriez vous sentir plus à l’aise le jour de la présentation.


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Votre apparence : Que vous preniez la parole devant l’auditoire et le jury du concours 3MTMC pendant trois minutes ou que vous participiez à une entrevue d’emploi d’une heure, votre apparence est cruciale. Elle peut transmettre une image très positive ou très négative de vous et de votre professionnalisme. Faites ce petit test : trouvez un ami et regardez‐le fixement pendant trois minutes. Vous serez surpris de tout ce que vous pourrez voir, et des nombreux messages subliminaux qui se dégageront de sa tenue vestimentaire et de son apparence en général. Tout comme le complet‐cravate à l’entrevue d’emploi donne une impression de professionnalisme et envoie le message que vous êtes la personne idéale pour le poste, une tenue convenable pour vos trois minutes fera bonne impression sur l’auditoire et, mieux encore, sur le jury.

Votre voix : Votre voix aussi transmet des messages subliminaux très importants à l’auditoire et au jury. Si vous avez besoin de réchauffer vos cordes vocales, faites‐le avant la présentation, car votre voix doit être claire et assurée dès les premiers mots. Si vous avez la voix enrouée, même légèrement, essayez le bon vieux remède « miel et citron » dans la version qui vous convient ou le favori des chanteurs d’opéra : une petite gorgée de brandy (dans ce cas, ayez à votre portée des menthes ou de la gomme à mâcher, sans quoi le message subliminal transmis ne sera pas favorable…). S’éclaircir la voix ou tousser durant un exposé – surtout si c’est une toux nerveuse – est très mal perçu par l’auditoire et surtout par le jury.

Prestation

Maintenant que nous savons comment vous allez livrer votre communication, attardons‐nous à ce que vous allez dire durant ces trois importantes minutes de gloire. C’est ce que nous appelons la « prestation ».

Lorsque vous rédigez le plan de votre présentation de trois minutes, ne perdez surtout pas de vue que vous vous adressez à un auditoire profane. Dites‐vous que les gens qui vous écoutent sont aussi intelligents et avisés que vous, mais qu’ils n’ont pas eu le temps de faire la recherche que vous avez entreprise. Essentiellement, cela signifie qu’il ne faut ni niveler par le bas ni vous montrer condescendant avec l’auditoire.

Vous devez garder en tête quelques règles simples lorsque vous rédigez le texte de votre présentation. À vrai dire, les mêmes règles s’appliquent à tout écrit destiné à un auditoire non spécialisé.

Rédigez pour un auditoire profane…

Utilisez des mots courts, des phrases courtes et des paragraphes courts. Pour comprendre l’influence que peut avoir ce type d’écriture, lisez n’importe quel article d’un bon journaliste ou encore les œuvres d’un bon romancier comme Ernest Hemingway – passé maître dans l’utilisation de mots brefs dans des phrases brèves et des paragraphes brefs, le tout produisant un effet très dynamique.

Choisissez des verbes d’action plutôt que des verbes passifs. Quand vous vous adressez à un auditoire profane, ne vous cachez pas derrière la forme passive. Évitez ainsi les « il est proposé», les « il a été suggéré », etc. Comme vous n’avez que trois minutes pour transmettre votre


le concours 3MTMC


message, les mots inutiles sont une perte de temps. Ensuite, aux yeux du profane, la forme passive équivaut à un acte de lâcheté linguistique. Si vous croyez à ce que vous avancez, ayez le courage de dire simplement : « Je pense que… ».

Évitez le jargon, les sigles, etc. – Le jargon et les sigles entretiennent l’esprit d’exclusivité cher au monde universitaire. Quand vous vous adressez à un public profane, il n’y a rien de pire que de projeter ce sentiment d’exclusivité en émaillant vos propos de mots du jargon et de sigles. C’est le moyen le plus sûr d’ennuyer l’auditoire. Donc, soyez le plus inclusif possible devant le public de 3MTMC; évitez tout terme qui risque de ne pas être compris par le commun des mortels. Si vous ne pouvez pas faire autrement, précisez ou expliquez le terme en question.

Évitez de citer sans explication concepts, gens ou lieux obscurs. Ne supposez jamais que votre auditoire sait automatiquement de quoi ou de qui vous parlez. Les universitaires se laissent souvent prendre au piège et croient que s’ils connaissent parfaitement un sujet et le trouvent fascinant, il en va de même pour tout le monde. C’est faux – et même un peu teinté de paresse. En ce qui concerne les noms, par exemple, très peu de gens sont universellement connus. Si on exclut le pape, la reine, Michael Jackson et les Beatles, ou à la rigueur Madonna, quiconque n’a pas la même célébrité a besoin d’une présentation lorsqu’on mentionne son nom devant un auditoire profane. « Sir John Smith » est peut‐être une sommité dans votre domaine, mais il y a fort à parier que la plupart d’entre nous n’auront jamais entendu parler de lui ni de ses découvertes révolutionnaires. Vous devez donc le présenter (par exemple, « Sir John Smith, mondialement reconnu comme une autorité dans tel domaine »). Vous pouvez le nommer autant que vous le voulez, mais la première fois, dites de qui il s’agit. La même consigne vaut pour les noms de lieu, d’établissement, d’événement, etc. Ne supposez jamais que vos interlocuteurs savent de quoi vous parlez, car ce n’est sans doute pas le cas.

Évitez les termes savants. N’utilisez pas de termes propres au milieu universitaire ou que ne comprendrait pas le commun des mortels. « Discourir » ou « disserter » sont de cet ordre; ils n’ont pas leur place dans le monde « ordinaire ». Il n’y a pas de mal à les utiliser dans un contexte universitaire, mais vous risquez de vous mettre à dos un auditoire profane et de rater votre principal objectif, celui de la communication. Libre à vous d’utiliser de tels mots, mais c’est le moyen le plus sûr de projeter une image négative.

Il existe plusieurs techniques pour rédiger un texte à l’intention d’un auditoire profane. Voici quelques suggestions.

Prévoyez un début, un milieu et une fin. Après tout, vous racontez une histoire, et rien ne plaît davantage à un auditoire.

Pensez à une structure circulaire. Un texte qui part d’un point précis, qui va dans diverses directions pour raconter une histoire et revient à son point de départ présente aussi une structure acceptable.

Mettez‐y de la vie. Rien ne vaut quelques citations ou anecdotes pour animer un texte. Même le sujet le plus technique et impersonnel a forcément quelques liens avec le monde extérieur – il suffit de bien chercher. De même, les propos de gens touchés par votre sujet ajouteront de la vie à votre exposé.


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Introduisez des éléments humains. Intégrez des personnes à votre récit. Là encore, même le texte le plus impersonnel aura immanquablement un lien avec le monde réel et les gens qui y vivent. Dès lors, tout lien que vous établirez avec ce monde rapprochera votre exposé de l’auditoire.

Portez attention au rythme et à la gradation. Il y a beaucoup à apprendre des humoristes : laissez‐vous inspirer par le rythme d’une histoire ou d’une bonne blague racontée par un humoriste de talent. Surveillez le déroulement de l’histoire jusqu’au punch final, et imaginez l’effet que vous pourriez produire si vous arriviez à la dernière phrase de votre exposé de la même façon, avec le même sens du rythme et de la gradation.

Utilisez l’humour, mais avec prudence. L’humour a certes le pouvoir de donner de la vie à un sujet ultrasérieux, mais sachez l’utiliser correctement. Exercez‐vous avant votre prestation – la lecture de quelques pages de Shakespeare vous montrera comment utiliser l’humour selon les règles de l’art. N’oubliez pas que si vous vous démarquez durant le concours, vous pourriez avoir à répéter la même histoire ou la même blague trois ou quatre fois, soit aux épreuves éliminatoires et à la finale. Or, il faut beaucoup de talent pour raconter une blague avec spontanéité plus d’une fois. Donc, si vous décidez de mettre une pointe d’humour dans votre présentation – surtout des blagues –, assurez‐vous que vous pouvez le faire avec aisance et que vos mots d’esprit ne tomberont pas à plat quand vous les répéterez.

Écrivez beaucoup, puis retranchez. N’hésitez pas à distiller votre texte, encore et encore. Il vaut toujours mieux écrire l’équivalent de six minutes et réduire à trois que d’écrire l’équivalent de deux minutes et de l’étirer à trois. Le fait de couper, de distiller et de cristalliser vos propos produira toujours un exposé plus accrocheur, plus dynamique et plus efficace.

Lisez à haute voix pour vous‐même. Le meilleur moyen de vous assurer que votre texte sonne bien est de le lire à haute voix pour vous‐même. Cette méthode ne s’applique pas seulement au concours 3MTMC, bien sûr. Le meilleur moyen de déceler une maladresse linguistique ou une mauvaise tournure est de lire votre texte à haute voix.

L’amorce. Voici un truc de journaliste pour intéresser l’auditoire à vos propos : commencez par une phrase qui le touchera d’emblée. Il peut s’agir d’un élément très personnel, très émotif, très humain. Regardez sur YouTube des exemples tirés du concours 3MTMC : vous verrez que plusieurs concurrents commencent par une phrase accrocheuse qui établit un pont entre la présentation très théorique qu’ils s’apprêtent à livrer et le quotidien des gens de l’auditoire. Le mot « imaginez » peut être très utile de même que tout autre élément qui relie un sujet en apparence hermétique à un événement du quotidien. Regardez les exemples et constatez comment la Coupe du Monde a servi à illustrer les blessures aux genoux.


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La diapositive

Bien que votre prestation repose principalement sur vous et sur votre exposé, vous avez aussi le luxe d’une diapositive projetée derrière vous. Profitez‐en pleinement. En la préparant, réfléchissez bien au rôle qu’elle doit jouer et au complément qu’elle représentera pour votre exposé, sans pour autant en distraire l’auditoire.

Essentiellement, votre diapositive sert de toile de fond à votre prestation. Voyez‐la comme un mini‐décor de théâtre en deux dimensions, si vous voulez. Elle doit avoir un effet subliminal et ne pas faire concurrence à l’information communiquée.

Encore une fois, voici quelques idées et conseils que vous aurez le loisir de suivre ou non en préparant votre diapositive…

« Et maintenant, un mot de notre commanditaire… » Il est tout naturel de vouloir remercier les commanditaires de votre projet de recherche ainsi que tous les gens qui vous ont encouragé, mais votre diapositive n’a pas cette fonction. Sinon, elle sera surchargée et détournera l’attention.

Comment juger s’il y a trop de texte ou pas assez? C’est difficile à dire, mais de façon générale, il faut très peu de texte. La majorité de l’information présentée doit venir de votre exposé. Le texte de la diapositive n’est qu’un rappel des éléments les plus importants : votre nom, votre sujet de thèse ou de mémoire, et peut‐être une ou deux phrases clés pour renforcer votre message, sans plus.

Nous pouvons lire votre diapo; ce n’est pas la peine de le faire pour nous. Cela peut sembler évident, mais on a vu des conférenciers lire à voix haute le contenu d’une diapositive qui comportait beaucoup, beaucoup trop de texte. Il y a de quoi bayer aux corneilles, et c’est à éviter à tout prix.

Peu, c’est mieux : évitez de surcharger.Utilisez des images nettes et claires comportant peu de texte; composez celui‐ci en caractères qui se détachent bien. La meilleure diapo qu’il m’ait été donné de voir accompagnait un exposé sur une langue quasi disparue du Tibet. Une magnifique image d’un village tibétain occupait tout l’espace. Seuls le nom du conférencier et le titre de son exposé figuraient en caractères clairs et nets dans le coin inférieur droit. C’était simple, digne et d’une grande efficacité.

Avantages et désavantages de la diapositive. Ou, comme j’aime l’énoncer, les énormes désavantages à se priver d’une diapositive. J’ai assisté une seule fois à un exposé sans diapo. Tout a bien fonctionné au début, mais un effet inattendu est venu gâter la sauce. Un concurrent a cru se démarquer des autres participants en n’utilisant pas de diapositive. Cette audace a été appréciée la première fois et même saluée par l’auditoire. Mais la deuxième fois, le responsable du projecteur a cru à une erreur et a vite avancé à la diapo du concurrent suivant, puis plus loin, et ce, bien qu’une diapo vide ait été insérée dans la séquence. Bref, l’écran de veille est apparu au beau milieu de l’exposé, et l’auditoire a dû faire des efforts pour se concentrer sur la présentation pendant que le logo de Microsoft tournoyait à l’écran. Morale de l’histoire? L’idée n’est pas mauvaise, mais elle peut entraîner des conséquences néfastes. Utilisez une diapo!


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Modèles d’inspiration

À qui voudriez ressembler lorsque vous donnerez votre communication de trois minutes? Les présentateurs de la télé (surtout ceux des chaînes non commerciales), les orateurs, les commentateurs et les intellectuels commeHubert Reeves, Jean‐Marie De Koninck, Normand Baillargeon, ou Normand Mousseausont de bons exemples. Je suis sûr que vous n’aurez pas à chercher loin pour trouver d’excellents exemples de gens qui s’expriment très bien, dans un langage accessible et de manière vivante, intelligente et convaincante.

Ce qu’il ne faut pas faire

Il y a évidemment quelques interdictions. Certaines sont inscrites dans le règlement du concours et d’autres, non.

Costumes – C’est simple, habillez‐vous comme si vous alliez à une entrevue d’emploi de trois minutes. N’en faites pas plus. Si les juges perçoivent le moindre recours à un « costume » ou à un « déguisement », c’est l’élimination à coup sûr!

Supports et accessoires – Tout comme pour les costumes, c’est un non absolu. C’est le pouvoir de vos mots et votre maîtrise oratoire qui nous intéressent, pas votre adresse à manier des cartes ou une baguette!

Diapos de transition – N’y songez pas! Pas même la plus petite diapo glissée en catimini. Si votre diapositive est modifiée d’un pixel, là encore, visez la sortie!

Marmonnements – Si on ne peut pas vous entendre, il est difficile de vous donner une bonne note, n’est‐ce pas? Ici aussi, les règles de l’entrevue d’emploi s’appliquent. Rien ne sert de rédiger un magnifique exposé si personne ne peut l’entendre. Parlez d’une voix forte. Si cela ne vous vient pas naturellement, exercez‐vous au préalable.

Yeux baissés– Le contact visuel est très important. Un vieux truc d’orateur consiste à essayer d’avoir un contact visuel avec tous les membres de l’auditoire (y compris les juges) au moins une fois durant un exposé. Vous seriez étonné de savoir à quel point cette attitude rend votre exposé plus personnel et, par conséquent, plus efficace.

Sexe, religion et politique – Trois sujets qui lancent la conversation lors d’un repas entre amis, mais qui y mettent parfois fin aussi. Retenez ceci : vous ne savez rien des convictions, des valeurs, de l’éthique, des normes, etc. des spectateurs et des membres du jury. Si vous soulevez un de ces sujets, vous le faites à vos risques. Vous pouvez vous en tirer avec un brin d’humour ou comme angle d’approche, mais faites‐le avec tact. Beaucoup de tact.

« Euh », « hem », etc. – Trois minutes! C’est tout le temps que vous avez. Alors, trouvez‐vous une enregistreuse (audio ou vidéo) et enregistrez‐vous. Puis regardez‐vous et repérez vos « tics » de langage. Ensuite, exercez‐vous encore et encore jusqu’à ce que vous vous en soyez débarrassé.

Mains dans les poches ou gesticulation excessive– Trouvez un juste milieu : ne cachez pas vos mains dans vos poches – cela ne fait pas naturel et peut même paraître un peu louche –, mais


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évitez aussi d’avoir l’air d’un chanteur d’opéra sous stéroïdes. Prenez exemple sur les correspondants étrangers qu’on voit à la télé.

Objectifs visés

Confiance Humilité Autorité

Calme Authenticité Maîtrise

Amabilité Crédibilité

Rappelez‐vous…

Toute bonne prestation – même celle qui semble la plus spontanée – est le résultat d’une préparation minutieuse et d’innombrables répétitions.

Vous n’avez que trois minutes… Alors, tirez parti de chaque seconde.

Bonne chance!

Simon Clews Directeur, Centre d’écriture Université de Melbourne www.simonclews.com

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