Sous les pavés, la terreLettre d’info du réseau des AMAP d’Ile-de-France

Edito

Sommaire

n°7septembre-octobre 2009

Un premier numéro de «sous les pavés la terre» pour accompagner la rentrée, un numéro à dif-fuser largement bien sûr! Depuis le précédent numéro, et depuis leur élection ou leur réélection, les membres du bu-reau ont mis au point une organisation et une feuille de route tout en apprenant à mieux se connaitre. L’organigramme et la distribution des fonctions est finalisée, l’affaire n’était pas simple avec un renouvellement à 70%, donc beaucoup de choses à découvrir pour les nou-veaux et beaucoup de choses à raconter pour les anciens. Quant à la feuille de route, parlons plutôt d’un roman....!! le travail de priorisation va bientôt dessiner un itinéraire dont nous de-vrions discuter en novembre, avec les grands objectifs stratégiques reprenant notamment les résultats des travaux de l’Assemblée générale: formation, installation, couveuse, structuration des inter-amap, reconnaissance du réseau auprès des acteurs agricoles.... L’organisation de la fête des Amap au printemps a été un point d’étape très positif et un moment convi-vial et réussi qui a réuni un ensemble d’énergies peu ordinaires!! Nous nous retrouverons main-tenant à la rentrée, pour une proposition de journée d’échanges pour continuer à partager une dynamique commune à toutes les Amap d’Ile de France, un atelier d’automne pour envi-sager la pérennisation des bases solidifiées du Réseau des Amap d’Ile de France. Anne-Sophie

Edito- La nouvelle organisation du Réseau, le Bureau, le programme de travail... et de la Fête des AMAP !!

Au f il du réseau- Fête des AMAP : bilan, témoignages et photos- Une haie dans le vent- En direct des InterAMAP

Rue Beaubourg- Bilan de rentrée- Veosearch : Une petite recherche sur la toile pour soutenir une bonne cause- Point financier : Le creux de la vague

Grand Angle- MIRAMAP : 1ère Rencontre nationale des AMAP à Anneyron dans la Drôme en décembre - Urgenci - L’Alter Tour : l’autre « Tour de France » pour une planète non dopée

Un œil sur la terre- Le Cardon : la fiche légume de l’AMAP Saint Fiacre- Le bulletin météo des spécialistes : ce qui vous attend dans les semaines à venir

Agenda

Cette Lettre est la vôtre : nous attendons vos articles pour le prochain numéro ! La Lettre d’information du Réseau AmapIdF se veut un lieu d’échange et de partage d’expériences pour les Amapiens du réseau. Elle vise également à informer des réalités pay-sannes et à rappeler les principes de base des AMAP. Si vous souhaitez faire connaître les activités de votre Amap, une ac-tualité agricole ou une lecture récente, envoyer vos articles à lettredinfo@amap-idf.org (350 à 400 mots). Comme nous visons une parution bimestrielle, la prochaine Lettre sortirait vers mi-décembre. Merci de nous faire parvenir votre prose (ou au moins un titre pour le sommaire) avant fin novembre. Nous attendons aussi avec impatience vos commentaires et vos remarques à la même adresse. La gazette est libre de droit à condition d’en indiquer la provenance. N’hésiter pas à la diffuser largement. Adresse du réseau des AMAP d’Ile-de-France : 26 rue Beaubourg, 75003 Paris.

Au fil du réseau

4 mois sont passés et pourtant… Du côté des bénévoles, nous en gardons un super souvenir, autant de la fête en elle-même que de la préparation, et en plus cela nous a permis de créer des liens entre amapiens de plusieurs groupes d’Ile-de-France : le Réseau c’est ça aussi ! et c’est plutôt sympa…

En ce samedi 6 juin, la journée avait commencé tôt pour les orga-nisateurs, pour installer les tables, chaises au Chai et à l’Orange-rie, accueillir les associations partenaires (Terre de Liens, la NEF, le GAB IdF, Nature & Progrès, Les Amis de la Conf’, Quilombo et tant d’autres), mettre en place la salle de projection, la scène musicale…

Malgré le mauvais temps de la matinée, les visiteurs ont été nom-breux, mais cela ne nous a pas permis d’optimiser la partie musi-cale qui devait avoir lieu à l’extérieur le matin aussi.Au programme il y avait donc : projections de films, tables rondes

sur la politique agricole, stands associatifs, stand de dessins pour les enfants, animation musicale, repas végétariens (Association « Coup de Pousse ») et africains (Maï et ses cuisinières) pour se restaurer le midi, avec du jus de pommes d’Henri Doublier.

Bilan positif pour cette deuxième édition, et plein de bonnes idées pour la troisième - vers plus de partenariats avec les associations et les groupes de consomm’acteurs peut-être ? Si vous avez des remarques, des suggestions, elles sont les bienvenues ! Et sur-tout, le Réseau recherche des bénévoles pour mettre en place le futur comité d’organisation, dès maintenant… alors si ça vous dit, vous savez ce qu’il vous reste à faire… contact@amap-idf.org

Garlonn Kergourlay - Amap de Bagneuxpour le Comité d’Organisation de la Fête des Amap IDF 2009

Quelques photos souvenirs en vrac et quelques témoignages :

Fête des Amap d’Ile-de-France 6 juin 2009 au Chai et à l’Orangerie de Bercy (Paris)

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Bravo pour cette belle réussite ! C’est vrai que de concilier réflexion de fond et divertissement est un réel défit. Je trouve que vous vous en êtes bien sortis !Vincent Meyer, Photographe officiel de la fête.www.vincentmeyer.fr

Denis Baupin, adjoint au maire de Paris (Verts)

Dessin d’enfant

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Merci surtoutà vous pour ce travail si patient et important.A très bientôt.

Au fil du réseau

Merci à vous pour l’organisation et la bonnehumeur. Le lieu était agréable, et c’est important, ça a contribué à la convivialité de cette journée.2 bémols : le froid à l’orangerie (mais la météo n’a pas aidé), et l’acoustique du chai (j’ai bien aimé les musiciens, mais quand ils étaient à l’intérieur, il était très difficile de communiquer).Vincent Lagalaye,la Nef www.lanef.com

Mireille Ferri, Vice-Présidente du Conseil Régional d’Ile de France

Freddy Letissier, maraîcher en AMAP en IdF et Anny Poursinoff, Conseillère Régionale, membre du groupe LES VERTS

Florian Gamé, maraîcher en AMAP, 77

crédit photos: Vincent Meyer www.vincentmeyer.fr

Petite pause-déjeuner bien méritée pour Shah-Dia

Au fil du réseauAnimation musicale

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Guyom TOUSEUL

Merci à vous de m’avoir accueilli, ainsi que Tonio le matin et Vincent l’après-midi. Ma petite remarque au sujet de l’anima-tion musicale : l’intervention du matin a été un peu dure - l’après-midi c’était bien plus agréable, son nickel, jouer en exté-rieur, très agréable, une bonne écoute, bref j’étais content qu’il y ait eu cette deuxième chance pour me remettre du passage de la matinée ;-)Guyom Touseulwww.guyom-touseul.com

Merci pour votre participation à cette journée. Cha-cun a pu voir comment se passait un stand, et faire pour certains leur première expérience.Bonne journée… A recommencer ?Amitiés de nous tous.Bernadette Neu, Revue « L’âge de faire » www.lagedefaire.org

EDJ de Bagnolet (formation jazz)

Musique Brésilienne

le groupe SUBURBANShttp://www.myspace.com/suburbans93

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Belle journée pour planter ! Un beau soleil se cachant par in-termittence mais un petit vent frais qui a bien confirmé l’intérêt

de cette jolie haie coupe-vent. Lorsque les charmes, noisetiers et autres cornouillers sanguins auront poussé, ce déflecteur naturel fera par ailleurs un merveilleux abri écologique pour ses hôtes bienvenus, passereaux ou insectes pollinisateurs qui viendront en aide à nos chers légumes ainsi protégés dans le champ à côté.Par ce petit matin frais du début du printemps, une joyeuse bande d’AMAPiens s’est installée le long du champ de Xa-vier, en bordure de Marne et les pieds dans une terre encore collante des récentes pluies. Pendant que la bâche était dé-roulée et les piquets plantés avec une maîtrise de géomètre, les tentes se dressaient pour accueillir toute la troupe pour un casse-croûte bien mérité.Les groupes de Chelles (Entre Dhuis et Marne), Meaux et Paris (Les Lapereaux des Thermopyles) s’étaient bien mobilisés et les 200 plants étaient en terre alors que les saucisses et les brochettes de champignons finissaient de cuire sur le barbe-cue. Chaussettes mises en place et tuteurs à poste. Ne restait qu’à accrocher les petits rubans au nom des parrains de cha-cun des plants, préparés avec soin par les enfants présents ce jour-là, et à arroser copieusement les jeunes plants.Le Printemps des AMAP verra ainsi éclore les premiers bour-geons de cette belle initiative citoyenne, d’un chantier partici-patif où la bonne humeur n’a eu d’égale que le plaisir gustatif des excellents petits plats préparés par chacun des nombreux AMAPiens présents ce jour-là.

InterGroupes :- Sud 77 : c’est la plus vieille et la plus sage des InterAMAP, et elle a fait sa rentrée avant tout le monde, le 27 août dernier.Et ils ont même un site Internet pour suivre leurs aventures : http://interamapsud77.free.fr/- Paris Nord : après un long sommeil, cette vénérable InterAMAP a repris du poil de la bête : plus de 20 groupes s’étaient donné rdv le 16 Juin dernier. On attend la suite...- Essonne : après un long silence, le groupe s’est retrouvé une deuxième fois le 30 Juin dernier. Pour la suite, mystère encore....- Boucle de Seine (Nord-Ouest de Paris) : 8 représentants de groupes étaient à la première rencontre de cette InterAMAP le 25 avril dernier. A suivre pour la cette rentrée...- Cantiliniene (limite Nord de la région) : une rencontre/repas convi-vial en octobre dernier, des possibilités de pique-nique au prin-temps dont on est sans nouvelles. L’enquête suit son cours...- 93 et Est Parisien : une belle et fructueuse première rencontre de près d’une dizaine de groupes le 23 avril dernier - gageons qu’après de tels débuts, une belle rentrée suivra (pas de date fixée encore)- Petite Couronne Sud : la petite fée dynamique du sud parisien est déjà repartie sur les chapeaux de roues avec des tas de projets en tête et une rencontre prévue le 19 octobre à Rungis.- Nord 77 : pour suivre l’exemple de son illustre grande soeur du sud du département, une quinzaine de groupes s’étaient donné rdv à Villeparisis le 24 Juin dernier. On en reparlera sûrement bien-tôt...- Paris Centre et Sud : des envies et des motivations, on espère toujours que des référents prennent les choses en main pour pré-voir un premier verre ensemble. Et si c’était vous ?!

A noter que tous les comptes-rendus disponibles sont en ligne sur amap-idf.org et que toutes les dates de rencontres apparaissent dans notre agenda dès qu’elles sont connues.... Et si vous voulez vous rapprocher d’un groupe, n’hésitez pas à nous demander les contacts des référents (shah-dia@amap-idf.org)

InterPaysans :Un bon nombre d’entre vous ont participé l’année dernière aux journées inter-paysans du Réseau AMAP Ile-de-France. Ces jour-nées consistent en des moments et des lieux d’échanges entre ses membres paysans, sur leurs pratiques techniques comme sur leurs expériences en AMAP. Depuis juillet 2008, deux journées ont eu lieu sur le thème du désherbage mécanique puis sur nos plan-nings de semis.Pour l’été 2009, les paysans du réseau avaient exprimé le souhait d’organiser des journées sectorisées, autour du thème des mala-dies et des ravageurs. Pour les membres du réseau situés au sud de la région, une première rencontre a été organisée le 28 Juillet dernier dans l’Essonne ; nousvous invitons cette fois à une journée équivalente au nord de la région :Dimanche 11 octobre - de 10h à 17h environAccueil dès 9h30, déjeuner partagé sorti du sacLieu : EARL la ferme des Millonets (95)La matinée sera consacrée à des échanges libres sur le thème des ravageurs et des maladies, au fil d’une visite des parcelles de Caroline Rongier et Sophie Duplay. L’après-midi sera quant à lui consacré à échanger sur nos partenariats AMAP, là aussi de manière aussi simple et conviviale que possible.Comme l’année dernière, une journée d’hiver aura lieu ‘sous abri’ dans les locaux du Réseau (date et programme à définir).

En direct des InterAmap

Une haie dans le vent

Au fil du réseau

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Nous sommes une jeune association encore en voie de structura-tion, qui a pour objet d’accompagner les adhérents, des citoyens, consom’acteurs et agriculteurs en AMAP ou en projet d’AMAP, et de susciter de nouveaux projets. Le travail du bureau après son élection en mars 2009 en Assemblée générale s’est mis en place grâce à un accompagnement par un prestataire (financé par le Dispositif local d’accompagnement du Conseil général de Sei-ne-Saint-Denis). Ce dernier a animé la réflexion de l’association, et en particulier de son bureau, sur le projet associatif (identité commune, objectifs, projet) pour l’aider à décliner ce projet en missions prioritaires ; pour l’accompagner dans la programma-tion de ces actions. Ce travail doit également permettre de mieux définir le positionnement d’AMAP IDF dans le paysage agricole francilien.

1 Le fonctionnement associatif repose sur une organisation claire: le comité administre et propose, le bureau décide!

L’association s’est heurtée quelques années auparavant à des difficultés de fonctionnement et a alors décidé de ne plus nom-mer de président, mais de promouvoir un travail plus collectif. Le bureau (ailleurs appelé conseil d’administration) est constitué d’une dizaine de personnes, élues directement par l’Assemblée Générale. Le travail du Bureau a permis de déboucher sur la mise en place d’un comité, c’est-à-dire un groupe restreint, élu au sein du bureau. Il a la charge de donner les orientations au quoti-dien pour les salariés, et de limiter le temps passé en gestion associative lors des réunions de bureau. La prochaine AG de-vra permettre d’améliorer encore ce fonctionnement et trouver le moyen de mieux partager charges et responsabilités. Un binôme de présidents, un paysan et un consommateur est proposé à la tête de ce comité, accompagnés d’un secrétaire. Un référent « permanents » est également nommé pour assurer le suivi des salariés. Le bureau s’organise pour assumer la fonction générale de coordination, plutôt que de la déléguer à l’un des salariés. Les travaux de priorisation ont été effectués à cette occasion égale-ment pour éclaircir la feuille de route des deux salariés du Réseau et distribuer les rôles de suivi au sein du Bureau. (annexes priori-tés?) Le travail a permis également d’avancer sur leurs conditions de travail.

2. Le projet associatif et les priorités

La première réunion de bureau a permis de travailler ensemble sur l’identité du réseau des AMAP d’Ile-de-France, ses forces et faiblesses, ses finalités… et a identifié les valeurs essentielles portées par AMAP-IdF, du point de vue des participants à cette réunion :- l’AMAP porte une alternative : consommer autrement pour sou-tenir une agriculture paysanne et locale ; produire autrement avec le soutien de la société civile. - Elle œuvre afin que chacun soit acteur de sa consommation. Se nourrir n’est pas seulement un acte de consommation, chacun peut et doit participer à la production, dans le sens à la fois de donner une orientation à l’agriculture, mais aussi dans le sens de se réapproprier une partie de l’acte de production. - Elle porte ainsi les valeurs de l’éducation populaire, avec le sou-hait d’une ouverture aux autres, afin que chacun puisse faire son chemin. Elle est porteuse d’un message, avec pédagogie.- l’AMAP soutient les paysans, souhaite maintenir une agriculture paysanne dans la région, en sauvegarder les savoir-faire, en ren-

forcer l’organisation collective. - l’AMAP porte fortement les valeurs de solidarité, partage, auto-nomie alimentaire ces valeurs doivent permettre à la société de se stabiliser.

En termes d’actions, le projet d’AMAP-IdF s’est précisé alors autour des axes suivants :- faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs, en AMAP (fermes couveuses, organisation collective, mobilisation des agriculteurs en place, formations, références économiques, mise à disposi-tion de terrain) ;- faciliter la constitution de groupes (dispositif régional d’accom-pagnement des projets, multiplier par deux le nombre d’AMAP et de producteurs d’ici 5 ans) ;- responsabiliser, informer, impliquer les consommateurs (éduca-tion populaire, mobilisation sur la logistique, valeurs) ;- le tout dans une logique de complémentarité avec les partenai-res.Nous avons aussi évoqué la question des «services» du Réseau à ses adhérents.

C’est à partir de ces deux productions (valeurs, axes d’interven-tion) que l’association peut maintenant mettre en place son projet associatif en bonne et due forme et c’est pourquoi le partage avec les groupes paraît indispensable lors d’une prochaine jour-née d’ateliers.

3. Un travail de longue haleine: la pérennisation des finances du réseau

Enfin, côté financement de l’association, tout le monde s’accorde à dire que l’autofinancement est grandement insuffisant et qu’il faut l’améliorer. La question est donc: comment consolider son budget à terme, sans entrer en concurrence avec les partenai-res ? Les financements sur la bio sont serrés, l’orientation prise consistant à faire des demandes avec le GAB et Terre de Liens est la plus constructive et probablement la seule tenable. Elle per-met d’assurer une plus grande pérennité de ces financements, mais ne donne pas de marge de manœuvre supplémentaire. Les actions non ou mal financées aujourd’hui sont essentiellement celles relatives à l’installation. En réunion de travail, nous identi-fions les pistes suivantes :- Demander un financement à l’Agence de l’eau sur les actions relatives à l’installation. Cette demande devrait être coordonnée avec le GAB ;- Rechercher des fonds complémentaires auprès de financeurs privés et fondations : Fondation pour une Terre Humaine par exemple ;- A plus long terme, la création d’un fond associatif serait une base intéressante, en sollicitant les adhérents, France active et une banque comme La Nef, afin de faire face aux besoins de trésorerie en cours d’exercice budgétaire.Or AMAP-IdF fédère aujourd’hui plus de 4 000 familles adhéren-tes, qui pourraient davantage contribuer au financement du Ré-seau. Dans ce but, l’association a demandé la reconnaissance d’intérêt général, afin de pouvoir recevoir des cotisations indivi-duelles considérées comme dons et en partie déductibles des impôts. AMAP-IdF pourrait ainsi raisonnablement envisager de recueillir 50 000 euros annuellement, et peut-être davantage, d’autant plus que le nombre de groupes adhérents est en pro-

Bilan de rentrée

Rue Beaubourg

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gression constante. Cela pourrait être une piste intéressante pour le budget comme pour la trésorerie, comme celle de se constituer pour une partie de son activité en bureau d’études-action au pro-fit des collectivités territoriales (piste également évoquée à l’AG).

Les actions prioritaires : pourquoi ne pas les proposer à la discus-sion avec les amapiens le 8 novembre prochain?

A partir de ces travaux, les membres du bureau, réunis le 2 mars, ont dessiné un « arbre à problème » afin d’identifier les différents problèmes liés au développement des AMAP en Ile de France, et de proposer quelques solutions. Les participants ont alors « voté » (par gommettes interposées) sur les missions prioritaires pour l’AMAP IdF. Les résultats sont présentés ci-dessous.

1 – Manque de crédibilité du projet agricole 11 – petit nombre d’agriculteurs engagés, très peu d’installations 111 – pas assez d’envie de la part des agriculteurs franciliens 1111 – pas assez d’info pertinente et qui donnerait envie aux agriculteurs de s’engager 111 – manque de terres 1111 – urbanisation, spéculation 1111 – spécialisation agricole 111 – dévalorisation du métier de paysan2 – Manque de reconnaissance 22 – trop tôt… ou trop tard ? 222 – blocage de la profession agricole, enseignement agricole rétrograde 2222 – trop d’idées reçues sur la bio et sur les AMAP3 – Manque de portage par les consommateurs 33 – manque de clarté dans les actions 333 – manque de visibilité dans les actions et les buts de l’AMAP IdF

4 – Difficultés d’organisation de l’AMAP IdF 44 - difficultés de fonctionnement 44 – manque de compétences

444 – équipe trop petite 4444 – manque de moyens financiers 44 – difficultés du travail en réseau 444 – manque d’habitude du travail en réseau

Les solutions proposées, en termes de missions pour l’AMAP IdF :A – Faciliter l’arrivée de nouveaux paysans AA – références économiques adaptées AA – formation des paysans AA – Accompagnement des projets de conversion et installation AAA – développer la recherche sur ces sujets (partena-riats)B – Impliquer la profession agricole BB – Plus de coopération ou de pression BBB – soutien de la profession au projet de l’AMAP IdF BBBB – soutien de l’alternative BBBB – développement de Terre de liens BBBBB – vers une réforme agraire BBBBBB – faciliter les installationsC – Mettre en avant les informations pertinentes, sans vulgariser CC – Calculer le coût global de l’agriculture convention-nelle, et bio / paysanne CCC – faciliter l’appropriation du savoir, et de ces infos, par les consommateurs CCCC – convaincre [la société] de la pertinence du pro-jet des AMAP IdFD – Réaliser DD – donner l’exemple, incarner le projet DDD – fermes couveuses DDD – mettre en avant les réalisations chez les maraî-chers et les AMAP qui s’en sortent bienE – Trouver les moyens financiers pour fonctionnerF – Faire un événement autour de l’installation en Ile de FranceRemarque : ce dernier point (F) aurait pu être relié au BBB ou au CCCC.

Surfant sur le Net, la plupart d’entre nous utilisons les mo-teurs de recherche incontournables que sont Google ou Yahoo!. Mais des alternatives existent, qui permettent de générer des dons au profit de justes causes, portées par des associations ou des ONG.Ainsi, le moteur de recherche Veosearch, qui s’engage à reverser 50% des revenus publicitaires générés par vos re-cherches aux associations de votre choix.

Pour pouvoir faire ce choix, il vous faut créer un compte à partir de la page d’accueil, afin de choisir les associa-tions qui vont bénéficier des revenus publicitaires générés par vos recherches. AMAP-IdF fait partie de la liste de ces associations (faîtes une petite recherche à partir du terme

«amap»).

Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, nul doute que - d’ici quelques temps - les quelques dizaines de cen-times d’euros récoltés ces deux derniers mois représen-teront une petite somme ... qui nous aidera à boucler des exercices financiers particulièrement serrés !N’hésitez pas à faire suivre cette idée d’action à vos pro-ches, et à nous proposer d’autres idées pour soutenir fi-nancièrement notre Réseau.

http://www.veosearch.com/fr

Jérôme, membre du bureau (jerome@amap-idf.org)

Veosearch : une petite recherche sur la toile poursoutenir une bonne cause

Rue Beaubourg

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Au début du mois de décembre aura lieu la 1ère Rencontre nationale des AMAP, organisée par le MIRAMAP (Mouve-ment InterRégional des AMAP). Elle se déroulera à Anney-ron dans la Drôme.

AMAP-IdF fait partie du comité d’organisation de cette rencontre, et nous espérons que de nombreux franciliens pourront y participer, paysans et consom’acteurs. Ce sera en effet l’occasion de partager nos expériences, de par-ler de garantie de l’éthique des AMAP, d’installation et de maintien des terres fertiles, d’accès aux AMAP pour tous, ou encore de la vie et de la diversité des AMAP. Tous sujets dont nous avons déjà beaucoup débattu et agi, et nous pouvons à présent en faire profiter les AMAPiens des autres régions, et nous enrichir à leur contact. Mais le nombre total de participants étant limité à 150, cette participation francilienne ne devra pas dépasser les 20 per-sonnes (par sourci d’équité territoriale). Par ailleurs, il nous faudra avoir à coeur de favoriser la participation des pay-sans pour qui il ne sera pas forcément évident de se libérer tout un week-end. Dans la mesure du possible, le Réseau prendra en charge une partie des frais (de transport a priori) ; si toutefois notre situation financière nous le permet.

C’est pourquoi je propose aux personnes intéressées de se pré-inscrire comme il est indiqué sur le site (http://miramap.org/). Je les contacterai ensuite pour préparer avec eux la rencontre et confirmer leur participation. Ce sujet sera d’ailleurs évoqué lors de la Journée d’Autom-ne, le 8 novembre prochain (plus d’informations à ce propos très prochainement). Dans ce cadre, un forum sera initialisé afin de nous permettre d’échanger avant la Rencontre pro-prement dite.

Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de plus d’informations.

Jérôme Dehondt - AMAP-IdF Membre du bureau et responsable légal, porte-parole du MIRAMAP e-mail : jerome@amap-idf.org

Au début de l’été, je vous alertais sur la situation critique - d’un point de vue financier - du Réseau. Nous sommes à présent au creux de la vague et, si nous évitons le déficit, ce sera de peu. L’appel à la solidarité a eu un effet... mitigé.Merci aux quelques généreux donateurs qui ont rapidement réagi en dégainant leur chéquier, et merci aux groupes qui ont envoyé leur cotisation d’adhésion, nous permettant par la même occasion de passer au-dessus de la barre des 100 groupes de consom’acteurs adhérents. Du côté de nos financeurs, le chaud et le froid prévaut ; les conven-tions commencent à être signées, les crédits de paiement

mis en place, mais il n’est toujours pas certain que tout cela sera suffisant. N’hésitez donc pas à faire à nouveau circuler le message et à mobiliser vos responsables, d’éventuels partenaires, ainsi que les personnes sur liste d’attente. Et à me contacter pour plus d’informations si nécessaire.

Jérôme Dehondt, responsable légal(jerome@amap-idf.org)

Point financier : le creux de la vague

MIRAMAP

Rue Beaubourg

Grand angle

L’Alter Tour, c’est l’autre « Tour de France », celui qui dénonce le dopage sous toutes ses formes :sportif évidemment, mais aussi agricole et financier… C’est un tour en relais et à la carte :

ouverts à tous, sportifs et moins sportifs, de 7 à 77 ans.

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Le réseau international Urgenci (Urbain – Rural : Générer des Engagements Nouveaux entre Citoyens) est un réseau de bénévoles du monde entier, structuré autour d’un Comité international de 8 membres. Le Comité international actuel est composé de deux Japonais, un Américain, une Russe, une Camerounaise, un Malien, un Italien et un Français, et sera renouvelé à l’occasion du prochain colloque biennal d’Urgenci, organisé à Kobé, au Japon, en février 2010. Le réseau a été officiellement fondé en 2006. Son activité s’est amplifiée depuis 2007 et la préparation du colloque interna-tional d’Aubagne de janvier 2008. Depuis novembre 2008, il est animé par deux employés permanents.

Sa vocation est double. D’une part, il s’agit d’un réseau d’information, d’échanges d’expérience et de réflexion, ras-semblant l’ensemble des partenariats locaux et solidaires entre producteurs et consommateurs (PLSPC) existants, parmi lesquels les plus connus sont les Teikeis japonaises, les CSA (Community supported agriculture) anglo-saxonnes et les AMAP françaises. Le motif principal d’adhésion est la communication sur les actions entreprises ailleurs. Sa-viez-vous, par exemple, qu’un regroupement de CSA de la région de Madison, Wisconsin (Etats-Unis) a mis en place un système de rabais sur les cotisations aux mutuelles de santé, sur présentation d’une carte de membre d’un CSA ? Ce type d’expérimentations peut inspirer d’autres initiatives ailleurs dans le monde. D’autre part, Urgenci appuie et coordonne des projets bi- ou multilatéraux de terrain. En 2008-2009, par exemple, un ambitieux programme d’essaimage porté par 22 paysans et amapiens français a rassemblé près d’une centaine de partenaires dans 10 nouveaux Etats-membres de l’Union européenne. 14 actions d’essaimage ont déjà été effec-tuées. En conséquence, des partenariats locaux et soli-

daires producteurs-consommateurs ont vu le jour en Ré-publique tchèque, Lettonie, Roumanie et Estonie. Ailleurs, d’autres groupes sont en gestation dans les autres pays de l’Europe post-communiste.

Ces deux axes d’action, tous deux complémentaires et né-cessaires l’un à l’autre, s’équilibrent par l’engagement du plus grand nombre. La vocation première d’un réseau inter-national est de rassembler. C’est pourquoi les acteurs d’Ur-genci travaillent constamment à améliorer la transparence, l’ouverture et la visibilité du réseau. Les outils pour servir cet objectif ne manquent pas. D’abord, la Lettre d’informa-tion du réseau doit à terme devenir mensuelle. De nouvelles rubriques permettront de donner la parole aux acteurs du monde entier. Ensuite, cette Lettre du réseau plus fréquen-te renverra nos adhérents et sympathisants au site internet www.urgenci.net, qui recèle déjà d’informations en anglais, en français, en portugais et en espagnol sur les PLSPC du monde entier. Enfin, un blog participatif très ergonomique (http://blog.urgenci.net/) doit permettre la mutualisation des informations entre tous nos adhérents.

Urgenci, réseau mondial d’initiatives locales, mémoire du mouvement des CSA à l’échelle internationale, constitue un cadre unique pour développer une intelligence collective sur les sujets qui touchent de près à la réalité des AMAP : les questions agro-écologiques, la formation et l’installation des jeunes paysans, la question foncière et l’accès à une alimentation saine des populations défavorisées. Chacun a sa place dans les espaces de débat et d’acion ménagés au sein du réseau international.

Jocelyn Parot, Chargé de mission au sein du Réseau inter-national Urgenci.

Un tour cycliste différentLa première année, le parcours était constitué d’une boucle de 3000 km autour du Massif Central. En 2009, le nombre de kilomètres a été revu à la baisse, et la boucle est deve-nue un bel arc-en-ciel de 2200 km qui prend naissance à Besançon et se termine à Nantes, en passant par Lille.

J’étais un peu anxieuse avant de partir, comme un enfant qui part en colo et qui a peur de ne pas se faire d’amis… ! Après avoir enfilé mon super T-shirt vert, je fus vite mis

à l’aise par la joyeuse équipe d’altercyclistes – certains étaient là depuis le 4 juillet - et j’ai appris rapidement le « vocabulaire de base » de l’AT : AlterBus (qui transporte les participants qui ne pédalent pas, les enfants, le chien, une partie du matériel), J9 (la voiture balai avec les vélos cassés ou inutilisés et tous les bagages et les tentes !), serre-file, vaisselle autogérée, douche solaire, toilettes sèches. Mais à 70 participants, difficile de se souvenir de tous les prénoms. Certains avaient leur propre vélo, d’autres, comme moi, ont profité des vélos mis à disposition par les organisateurs. Le

URGENCI

Témoignage - Alter Tour du 4 juillet au 9 août 2009

deuxième édition pour une planète non dopéeà la rencontre des alternatives

Grand angle

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Grand angle principe du relai cycliste, c’est qu’on peut choisir de ne pé-daler qu’une demi-journée, matin ou après-midi, ou toute la matinée, et une partie de l’après-midi par exemple.

A la rencontre des alternativesComme les AMAP, l’AT permet de créer du lien, mais sous une forme plus itinérante, entre les cyclistes et les accueillants (souvent membres du Réseau Accueil Pay-san) que nous rencontrons sur le parcours. J’ai pu faire la connaissance de quelques agriculteurs passionnés et pas-sionnants comme François Dufour*, Nicolas Supiot**, Josic Prioul, ou Mickaël Romé et son Musée de la Paysannerie. J’ai découvert Yann Marty et un village de yourtes près de Rennes (où nous avons fêté la pleine lune en faisant chan-ter les joncs), ainsi qu’Alexis Robert, praticien de la simpli-cité volontaire. Chaque soir, nous pouvions assister à des conférences, profiter de soirées animées par un conteur parlant gallo, ou un barde !

L’étape finaleL’AT 2009 s’est symboliquement terminé le 8 août à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, dans le cadre du Camp Climat et de la Semaine des Résistances, manifestation contre le projet de construction d’un 2ème aéroport vieux de plus de 30 ans, qui vient de ressortir des tiroirs. Les altercyclistes étaient attendus vers 18h sur le Camp, et l’accueil qui leur fut réservé fut très émouvant.

BilanL’AlterTour a duré 5 semaines, mais une semaine, c’est trop court et ça passe trop vite : à peine de le temps d’être à l’aise, on doit déjà repartir. J’ai vraiment apprécié les rencon-tres, les échanges, l’émulation sur le parcours, la solidarité entre les participants. Je ne suis pourtant pas spécialement sportive, je fais du vélo, et je me suis surprise à pédaler toute la journée sur des chemins pas forcément très plats ! J’ai surtout retiré énormément de plaisir et d’énergie de ces vacances alternatives et vraiment originales.Garlonn Kergourlay, Amap de Bagneux

*François DUFOURCofondateur et vice-président d’ATTAC France, il a été le quatriè-me porte-parole de la Confédération paysanne de 1996 à 2000, et candidat aux élections européennes de 2009 dans la région Nord-Ouest en seconde position de la liste Europe Écologie.

**Nicolas SUPIOTPaysan-boulanger près de Rennes, du Réseau Semences Paysan-nes, dont le blé ne serait pas panifiable car trop pauvre en gluten ! Voir la vidéo « Le bon pain de Nicolas Supiot » sur http://www.latelevisionpaysanne.fr et la Gazette n°6 pour son interview par Shah-Dia.

Plus d’informations, le détail du circuit, des témoignages, des photos :www.altertour.net

Le film « On revient sur Terre » (Alter Tour 2008) est diffusé par Les Films du Réveil.

Photo : Marie-Aude Cornu (Lyon)

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Le cardon, Cynara cardunculus, famille des Composées, est né du cardon sauvage épineux des pays méditerra-néens. Il se trouve à l’état subspontané en Afrique du Nord (ses boutons floraux sont très appréciés dans le couscous en Algérie)Le cardon est une plante potagère avec de longues feuilles gris bleu à gris argent, découpées, velues, et plus ou moins épineuses. La plante est vigoureuse et son enracinement est profond. Les hybrides cultivés sont la plupart du temps inermes, c’est-à-dire sans épines.Du chardon au cardon, du cardon à l’artichaut (cynara scolymus) ce long chemin a pris des siècles. Des fouilles d’habitats préhistoriques dans des lacs alpins ont permis de découvrir des capitules de cirses et de différents autres chardons. Le premier manuscrit mentionnant le cardon date de l’antiquité gréco-latine avec Théophraste au IIIe siècleav. J.-C.. Au Ier siècle ap. J.-C., Columelle, agronome ro-main originaire de Cadix, est un des premiers à donner des conseils pour obtenir de beaux capitules (fleurs) de cynara. Toujours au Ier siècle, Pline mentionne dans son histoire naturelle de très lucratives cultures de Carduus pour leurs capitules dans les régions de Carthage (Tunisie) mais aussi en Andalousie. Cette région assure alors la continuité de l’héritage latin auquel va s’adjoindre l’influence arabe lors-que ces derniers, au début du VIIIe siècle, pénètrent en An-dalousie. Ils vont alors s’employer à cultiver le cardon et à créer de nouvelles variétés. D’après le témoignage des agronomes, il semble que leurs efforts aient surtout visé la production de capitules de belle taille et ainsi va peu à peu s’affirmer la différence entre le cardon et l’artichaut. Il sem-ble que le cardon soit venu en France directement d’Espa-gne et ait remonté la vallée du Rhône jusqu’à Lyon, «un vrai pays de cardes» d’après un agronome du XVIe Olivier de Serres. Le cardon gagne ensuite l’Île de France et traverse la Manche.

Ce sont les côtes (cardes) qui constituent la partie culinai-re, très charnues dans les cardons épineux. On les trouve dans le commerce à partir de la fin de l’automne et en hiver. À Lyon, on les servait fréquemment pour le repas de Noël, préparés à la moelle.Ses vertusTrès peu calorique, avec un excellent profil minéral. Le car-don contribue au bon équilibre phosphocalcique des en-fants, si important au cours de la croissance, et présente un bon rapport potassium/sodium; il est bénéfique à l’équilibre de la tension artérielle chez l’adulte.Sa cultureLe cardon est une plante rustique, qui nécessite peu de trai-tements. En revanche, sa culture est contraignante, car elle dure sept mois. Les cardons sont semés en godets avant d’être repiqués fin avril à la mi-mai. Trois semaines plus tard, on effectue un binage manuel et un éclaircissage. Les cardons arrivent à maturité en septembre. C’est le moment de commencer à les blanchir. Une opération qui consiste à priver la plante de lumière pour la rendre fondante et en supprimer l’amertume (on entoure les cardons d’un lien et de paille). La récolte débute six semaines plus tard.VariétésEpineux argenté de Plainpalais – Epineux de Tunisie – Blanc amélioré» sans épines, côtes larges, blanches, épaisses et tendres – «Plein blanc inerme» sans épines, 1,20 m de haut.

Bibliographie : «La fabuleuse histoire des légumes» d’Evely-ne Bloc-Dano Édition Grasset (2007).Web : http://www.heritier.fr/

Le CARDON :

la fiche légume de l’AMAP Saint Fiacre

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Agenda

(pour plus de détail, consultez notre site : http://amap-idf.org/)

Vie du réseau :

• 11 octobre : Rencontre Inter-Paysans - EARL la ferme des Millonets (95)

• 14 octobre : Réunion du Bureau du Réseau

• 21 octobre : Prochaine soirée d’Accueil des créateurs d’AMAP dans les locaux du Bureau (contact@amap-idf.org)

• 8 novembre : Journée d’Automne du Réseau (informations à venir)

Autres dates à retenir :

• 10-11 octobre : 1er forum Colibris – Mouvement pour la Terre et l’Huma-nisme à l’Académie Fratellini à Saint-Denis (93) «Comment nos actions locales peuvent-elles influer sur la société ?»

• 5-6 décembre : 1ère rencontre nationale des AMAP à Anneyron (Drô-me)

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Mise en page : jean luc Monié - VERSAILLES 01 39 02 28 00

Une carotte en vacancesPhoto : Michel Hontarrède (Amap de Bagneux)

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Suite à ce rude hiver, les nuits sont restées fraîches long-temps et les journées assez ensoleillées. Les cultures de printemps ont donc pris leurs temps sous ce climat un peu rude pour ces primeurs délicats. Malgré tout ce temps sec a été très favorisant pour préparer tôt le sol et le désher-bage en a été grandement facilité. Les précipitations ont été rares mais surtout très irrégulières dans notre grande région. Au printemps de gros orages ont été dévastateurs pour certains (grêle, inondations) pendant ce temps le 77 était correctement arrosé et le nord du 78 en sécheresse...durant l’été les pluies ont été plutôt rares dans l’ensemble, avec quelques orages de grêle par en-droits (78/95).Pour les cultures d’été sous serre, l’absence de gelées tardives et l’ensoleillement les ont favorisées. Les chaleurs du mois d’août ont fait exploser la production des légumes d’été. Après un vrai hiver nous avons donc enfin eu un vrai

été.Principaux soucis causés par ce temps superbe, manque d’eau pour certains et explosion des populations de rava-geurs (pucerons principalement), mais aussi d’auxiliaires à même de juguler ces attaques.L’été a l’air de vouloir jouer les prolongations, un beau mois de septembre en perspective et une transition tout en dou-ceur vers les légumes d’automne.

Le bulletin météo des spécialistes :ce qui vous attend dans les semaines à venir

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