Songadina numéro 004 - Janvier-Février-Mars 2010 (Conservation International)

download Songadina numéro 004 - Janvier-Février-Mars 2010 (Conservation International)

of 8

Transcript of Songadina numéro 004 - Janvier-Février-Mars 2010 (Conservation International)

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    1/8

    Bulletin trimestriel N 04 - Janvier - fvrier - mars 2010

    Un des plus grands

    succs dont puisse se

    targuer le secteur environ-

    nemental au cours des

    cinq dernires annes

    est la mise en place du

    Systme dAires Pro-

    tges de Madagascar.Lobjectif fix en 2003,

    savoir tripler la sur-

    face des aires protges,

    est en voie dtre dpass. Madagascar,

    au mme titre que le Brsil et le Mexique,

    fait partie des pays qui ont enregistr

    le plus de progrs dans la mise en uvre

    du Programme de Travail sur les Aires

    Protges, plus connu sous son sigle anglais

    PowPa et dcid lors de la Confrence des

    Parties de la CBD Kuala Lumpur en

    2004. Ce numro de Songadina consacre

    un article ce rsultat remarquable.

    La cration en cours de 115 Nouvelles Aires

    Protges a mis en lumire lextraordinaire

    diversit - sans jeu de mots ! - de la bio-

    diversit malgache. Parmi ces sites uniques :

    Vohipao, Ibity Mais Songadina se doit

    aussi de nous faire connatre la biodiversit,

    tout aussi unique, des les surs qui font

    parties du mme hotspotque Madagascar :

    la srie sera inaugure par une prsentation

    sur les les Comores.Les activits des partenaires de lenviron-

    nement et des communauts sur le terrain

    se sont poursuivies sans relche tout au

    long de lanne 2009, et ce malgr la crise

    politique. Quelques-unes de ces activits

    sont relates dans ce numro.

    Il faut esprer que cet enthousiasme

    demeure prsent au cours de cette anne,

    pour le grand bien de notre environnement.

    Cest ce que Conservation International

    souhaite tous ses partenaires et tous

    les acteurs du secteur environnemental !

    Lon Rajaobelina

    Vice-Prsident Rgional

    Conservation International Madagascar

    SongadinaE d i t o r i a l

    La valle du Mandrare hberge des sites naturels

    parmi les plus connus de Madagascar. La RservePrive de Berenty et le Parc National dAndohahela,trs frquents par de nombreux touristes sontsurement les tioles de la biodiversit du grand Sudmalgache. Ce bassin qui occupe une superficiede 1,2 millions dha dont le tiers est reprsentpar des forts naturelles, regroupe 17 Aires Protgesde toutes catgories. On y trouve une vingtainedespces menaces et endmiques locales commeles plantes xrophiles (Dypsis decaryi, Raveneaxerophila, Aloe suzannae, Pandanus barbellatus)et la faune caractristique du sud (Lemur catta,Astrochelys radiata, Propithecus verreauxi). Les soucis

    actuels des promoteurs de Nouvelles Aires Protgessont la durabilit et la viabilit de leurs sites parrapport aux menaces et les processus cologiques lchelle rgionale. Cest dans cette vision queltude de faisabilit appuye par un finance-ment de Conservation International et de lUSAIDen 2008-2009 a t effectu pour proposer

    lUNESCO la nomination de tout le bassin du

    Mandrare comme Rserve de Biosphre. Ce labela comme objectif dappuyer les diffrents gestion-naires des Nouvelles Aires Protges inclusesdans cette rserve, de permettre des conomiesdchelle , de plaider pour le dveloppement duMandrare et dintgrer les chercheurs acadmiquesafin de mener des recherches approfondiessur certaines approches innovatrices en faveurdu dveloppement durable et la conservation.Plusieurs projets sont implants dans cette rgionde transition entre les forts humides de lEst etles fourrs pineux du Sud comme celui duPHBM/FIDA Tsivory sur la riziculture, les

    Nouvelles Aires Protges gres par le WWFentre Vohitsandria et Vohimena et celle du MBG Anadabolava. Malheureusement, la rgion duMandrare rencontre jusqu ce jour, de grosproblmes de dfrichement, en raison de lascheresse, de la pauvret de sa population etdes besoins en bois des villes environnantes.

    Aprs Mananara-Nord, Sahamalaza-Iles Radama et le Littoral de Tular,la Valle de Mandrare deviendra peut-tre la 4e Rserve de Biosphre deMadagascar avec un style nouveau : de vastes superficies et dimportantespotentialits agricoles et touristiques valoriser.

    UNE NOUVELLE APPROCHEPOUR LEMANDRARE...

    RESERVE

    de la

    BIOSPHERE

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    2/8

    Larchipel

    des Comores:sa biodiversit sauvegarder

    Songadina n 04- Janvier-Fvrier-Mars 2010

    Larchipel possdeune faune et uneflore terrestre et

    marine uniques et fascinantes.Les Iles Comores disposent dcosystmes varistels les plages, les rcifs coralliens et les zonesvolcaniques. La vgtation naturelle est de typefort sche caducifoli de basse altitude, fortdense humide de haute et moyenne altitude etenfin dun fourr domin par Erica comorensis.

    Pourquoi sinvestir aux Comores ?Dans ce pays, vivent au moins 8 espces demammifres, 109 espces doiseaux, 34 espcesde reptiles, 20 espces de poissons, 12 espces dedcapodes, 20 espces de mollusques (10 %endmiques) et 878 espces de plantes fleurs(14 % endmique). Cette biodiversit est encoresous-estime au vu des dcouvertes rcentes.

    MenacesLes principales menaces sont la dforestation,la pollution et le braconnage. En 1986, lessurfaces forestires ont t estimes 12.375 haet entre 1973 et 1983, la dforestation a testime 36 % aux Grandes Comores, 73 % Anjouan et 53 % Mohli. A Anjouanparticulirement, de nombreuses espces, ycompris les non-endmiques sont susceptiblesde disparatre rapidement. Linstabilit politiqueainsi que la pauvret sont les causes indirectesde ces menaces.

    StratgiesPour pallier aux nombreux problmes affectantla biodiversit comorienne, diffrentes approchesont t adoptes par Conservation InternationalMadagascar telles lidentification des as-sociations et ONG voluant dans le domaine dela conservation de la biodiversit, lencadrement etles appuis techniques et financiers des tudiantsuniversitaires comoriens, futurs chercheurs delarchipel des Comores, lappui aux gestion-naires de laire protge marine aux Comores,le renforcement des changes dexpriencesdans le domaine de la conservation des espcesmenaces terrestres et enfin lappui pour lamise en protection des espces globalementmenaces aux Comores.

    ActivitsConservation International a conclu des parte-nariats avec des organismes de conservation, linstar dAction Comores et du Parc Marinde Mohli. Conservation International a ap-puye galement des recherches effectuespar des tudiants comoriens de lUniversitdAntananarivo. Ces diffrentes activits ont tralises dans le but de dvelopper un solideprogramme de conservation des espces etdes habitats.

    Conservation International intervient dans larchipeldes Comores dans le cadre du Hotspot Madagascaret les les de lOcan Indien . On y trouve pasmoins de 88 espces menaces, incluant la fameuseroussette de Livingstone Pteropus livingstonii,

    la plus grande chauve-souris du monde.

    nLa roussette de LivingstoneLe Pteropus livingstonii, une chauve-souris frugi-vore endmique et en danger critique est la fois leflambeau de la conservation de la fort tropicale auxComores et une priorit globale pour la conservationdes espces de roussettes. Sept colonies largement

    disperses sur les les dAnjouan et de Mohli ontt identifies par Action Comores Anjouan (ACA).Aujourdhui, il nexiste aucune zone terres treprotge. Le but principal du projet est dutiliserune approche participative pour dvelopper des plansspcifiques durables de rserves qui seront profitablesaux chauve-souris et la conservation de la fortavec un soutien local et gouvernemental.

    nLes fourmis des Comoreslinventaire effectu par California Academy ofScience (CAS) vise fournir des donnes de basesur la diversit des fourmis des Comores. Larchipel

    possde 110 espces de fourmis dont 101 espcesont t rcemment enregistres.

    nParc Marin de MohliLe Parc Marin de Mohli (PMM) dispose de 45plages de pontes de tortues marines Chelonia mydas,de 98 hectares de mangroves, de 2 lots sur lesquelsnichent des milliers doiseaux et sous lesquels setrouvent une des plus grandes fosses aux requinsde lOcan Indien. Cinq plages font lobjet dunsuivi rgulier depuis 2001 par les cogardes duParc marin. Non loin de de la cte se trouve le lacBundouni (site Ramsar), la plus grande tenduedeau douce des les Comores o nichent quelquescentaines doiseaux migrateurs. La population deChelonia mydasest estime plus de 5000 femellesreproductrices par an. Diverses activits ont tentreprises par le Parc marin entre autres des inven-taires biologiques, le suivi biophysique des espcesemblmatiques du parc (la tortue verte, le dugonget la baleine), les suivis de ltat de sant des rcifset des mangroves de mme que lidentification dunsentier sous-marin prvu des fins touristiques.

    Larchipeldes Comores:sa biodiversit sauvegarder

    2

    SCIENCE & DCOUVERTES

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    3/8

    1 Rserve de biosphre :une nouvelle approchepour le Mandrare...par Barry Fergusson et LucianoAndriamaro

    2 Larchipel des Comorespar Harison Randrianasolo

    3 Prolemur simuspar Tovonanahary Rasolofoarivelo

    Dioscorea spp.,les ignames de Madagascarpar Ramelison Jeannot etRakotondratsimba Herivololona Mbola

    4Un espoir denrayer le tavypar Jeannicq Randrianarisoa

    La brigade mixte pourle maintien de lintgritdu CAZpar Jean Michel Raherimanantsoa

    Site du patrimoinemondial : un intrtexceptionnel prserverpar Serge Ratsirahonana etLuciano Andriamaro.

    5 Zapping

    6 Sauvons Vohipahopar Josette Rahantamalala

    La prcieuse montagnede lIbitypar Josette Rahantamalala

    17 subventions en octobreet novembrepar Haingo Rajaofara

    7 Le SAPM : une Rvolutiondans le domaine des airesprotges Madagascarpar Bruno Rajaspera et MichleAndrianarisata

    8 Lenvironnement au servicede la santpar Luciano Andriamaro

    A la loupepar Hajasoa Raoeliarivelo

    Agenda - Publicationsrcentes - Films

    Prolemur simus

    Songadina n 03- Octobre-Novembre-Dcembre

    Ces derniers mois, une campagne de communication a t lance au sujet du Prolemur simusdu fait de la spcificit de cette espce rare, discrte et classe parmi les 25 primates en prils.En effet, elle est la seule espce du genre Prolemur, considre comme prcurseur des vrais lmuriens

    ou Eulemur(s). Malgr sa ressemblance physionomique avec les espces de Hapalemur(s)et la similarit de leurs rgimes alimentaires base de bambou, sa taille est plus importanteavec une longueur de la tte et du corps allant jusqu45 cm et un poids moyen de 2,4 kg pour un individuadulte. Cette espce tait autrefois largement rpandue travers lle.Actuellement, sa distribution est limite une petite partie et une poigne de fragments isolset dgrads de la fort dense humide sempervirente :notamment dans le Parc National de Ranomafana

    et ses alentours.La population de cet animal est en dclin depuisdes annes en raison de la destruction des forts

    tropicales, de la surexploitation des bambous

    gants dont il se nourrit, de la chasse etpotentiellement du changement climatique.Rcemment, la dcouverte de nouvellespopulations de Prolemur simusdans onze

    nouveaux sites du Corridor AnkenihenyZahamena va doubler laire de repartition

    de cette espce. 128 communauts de basescontribuent dans la gestion de cette nouvelleaire protge et attendent une retombepositive de la conservation.

    Dioscoreaspp., les ignamesde Madagascar,Les ignames sauvages sont parmi les plantes nutritives trs apprcies et utilises surtout enpriode de soudure par les populations aux alentours des forts. Des tudes ont t menespar le projet UNEP/GEF/CWR Ankarafantsika. Six espces dignames endmiquesde Madagascar: Dioscorea maciba ou Masiba , Dioscorea bemandryou Bemandry,Dioscorea antalyou Antaly, Dioscorea ovinala ou Ovinala , Dioscorea bemarivensis,Dioscorea quartiniana sont inventories dans le Parc National dAnkarafantsika.De son gout agrable et de la facilit de sa prparation, Masiba est de loin le tuber-cule le plus exploit. Cette espce est classe vulnrable selon les catgories de lIUCN.Menaces et pressions sont nombreuses : intensit de la rcolte illicite de lespce, feuxde forts souvent dus des feux de cuisson mal teints ou non contrls laisss parles cueilleurs, collecte des tubercules pendant la priode de soudure correspondant la

    phase de floraison-fructification de la plante, nuisant la rgnration naturelle de lespce.La plantation digname domestique Dioscorea alata ou Ovibe est une alternative pourattnuer lexploitation intensive de Masiba.

    3

    FAUNE & FLORE SOMMAIRE

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    4/8

    Un espoir denrayer le tavy

    La brigade mixte pour le maintien de lintgrit du CAZDepuis le dbut de la crise politique dans le pays, diverses plaintes et rapports dnonantla recrudescence des pratiques illicites dans laire protge du Corridor Ankeniheny-Zahamena sont parvenues Conservation International, de la part des Communautsde base (VOI) et dautres acteurs locaux (communes, fokontany, partenaires techniques).

    Ces rapports ont mis en videncela gravit de limpact de ces pratiquestant sur leur intensit (impliquantplus dune centaine de personnes) quepar la nature mme des pratiques

    (orpaillage, tavy, extraction de bois,feux...). Des mesures immdiatesont t prises, notamment la mobili-sation des acteurs concerns suivie dedescentes sur terrain pour des actionsde sensibilisation et de rpression.Des missions conjointes conduitespar les DREF Alaotra Mangoro etAtsinanana impliquant les forcesde lordre, les reprsentants descommunes, des fdrations des VOI

    et des membres de VOI, ont donn des rsultats satisfaisants. Par ailleurs les communauts sont

    soucieuses de leur avenir face la dgradation des ressources, et demandent de plus en plusdappuis et dencadrement de proximit dans la gestion rationnelle des ressources naturelles.Compte-tenu de limportance des ressources et bnfices fournit par le corridor forestierAnkeniheny-Zahamena, le maintien de lintgrit de ce corridor est indispensable. Ladhsiondes acteurs de tous les niveaux dans la recherche de cette intgrit se traduit par la conduite bienorganise des interventions avec la brigade mixte.

    Confrontes un rendement dcroissant d au raccourcissement du cycle du tavy,les communauts vivant Andasibe et ses alentours ont reu avec un grand intrt et espoirles techniques alternatives proposes par le projet Tetikasa Mampody Savoka (TAMS),

    mis en uvre par lANAE avec lappui technique et financier de CI.

    Les participants reoivent des semences de qualit et un encadrement technique par le personneldu projet en matire de pratiques agro-cologiques. En contrepartie, ils assurent eux-mmesles semences pour les prochaines saisons culturales et servent de vitrines et de formateurs pour

    les autres paysans qui voudraient intgrer les innovations apportes par le projet. A peineune poigne de paysans pilotes ont bnfici de cette activit son dbut. Deux ans plus tard,150 familles ont dcid dadopter les techniques aprs avoir vu ou entendu les performancesatteintes par les producteurs lors des rcoltes prcdentes.Le dfi du projet est actuellement de structurer les producteurs en vue de cibler les grandesopportunits locales telles la fourniture de lgumes au projet Ambatovy et au Centre deRhabilitation et dEducation Nutritionnelle (CRENA) du SAF/FJKM Moramanga. Dansle futur, le projet rve de percer dans le commerce quitable au niveau mondial.

    Site du patrimoinemondial : un intrtexceptionnel prserver

    Les forts humides de lAla Atsinanana,classes patrimoine mondial depuis 2007est le quatrime site malgache inscrit dansla liste, aprs Zafimaniry, Ambohimanga(sites culturels) et les Tsingy de Bemaraha(site naturel). Dautres sites mriteraientdtre inscrits, vu leur valeur universelle etexceptionnelle.

    Les forts humides de lAtsinanana,dune superficie totale de 672 003 ha,regroupent 6 parcs nationaux (Marojejy,

    Masoala, Zahamena, Ranomafana,Andringitra et Andohahela).

    Ces forts trs anciennes reprsententun taux dendmisme trs lev et jouentun rle trs important dans le maintiendes processus cologiques. ConservationInternational et dautres partenaires yapportent leurs appuis pour la gestiondurable et la conservation de ces forts.Linscription dautres corridors forestiers pourextension de cette corgion renforcera

    lintgrit cologique de cette srieet la reprsentativit de la biodiversitde lcorgion. Des travaux sont en courspour linscription dun ensemble de sitesde forts sches dans la liste des patri-moines mondiaux.

    Songadina n 04- Janvier-Fvrier-Mars 20104

    ACTIVITS

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    5/8

    n NOUVEAU BUREAU DE CIAprs avoir travaill durant 6 ans et demi au 6,Rue Razafindratandra, Ambohidahy, CI adcid de transfrer ses bureaux lExplorerBusiness Park, Batiment C2 Ankorondranodepuis le 1er dcembre 2009.Les partenaires y seront toujours les bienvenus.

    nNAUFRAGE DU GULSER ANADu 30 Septembre au 5 Octobre 2009, une missiondvaluation sest rendue Faux Cap afin dtudier

    les dgts environnementaux lis au naufragedu navire Gulser Ana. Elle a conclu des risquesimportants de contamination des organismes marinspar des produits toxiques ainsi quune prolifrationconsquente dalgues.

    nUN NOUVEL INGNIEUR AGRICOLEAPPUY PAR CIUne tude finance par Conservation Internationaldont le thme est : Llaboration dun plan damna-

    gement agricole en vue de la protection de la Montagnedes Franais et du dveloppement socio-conomiquedu Fokontany dAndavakoera a t soutenuele 5 novembre 2009 par Mlle Rakotondrasoa MarinaNy Aina de lAthne Saint Joseph dAntsirabe,filire Sciences Agronomiques option ProductionVgtale, en vue de lobtention dun diplmedingnieur agricole. La mention Trs Bien lui a t attribue avec les encouragements du jurypour la mise en uvre de ce plan.

    nTRANSLOCATION DE LONJYUn effort de translocation de lOnjy ou le fameuxAythya innotata, une des espces les plus rares etmenaces au monde a t entrepris conjointementpar Durrell Wildlife Conservation Trust, The Wildfowlet Wetland Trust, The Peregrine Fund et le Gouvernementde Madagascar, pour sauver lespce. CI a contribu la sauvegarde de cette espce en appuyant PeregrineFund dresser linventaire des espces doiseaux Bealanana, ce qui a permis de redcouvrir lOnjy, mettre sous protection les lacs qui hbergentles dernires populations de cette espce et appuyer

    Durrell Wildlife Conservation Trust voir tousles habitats susceptibles dhberger cette espceendmique de lile.

    nLUTTE ACTIVE CONTRE LES FEUXDE BROUSSE PORT BERGVillages, forts et zones de reboisement sontla proie des flammes autour de Port Berg II.La rgion de la Sofia sest trouve la premireplace quant au nombre de feux de brousse cetteanne. Le retard de larrive des pluies, la chaleuraccablante, la crise politique en seraient les causes.A linitiative du Maire de Port Berg II, du Chefcantonnement, de CI et de lassociation FBM,

    des campagnes de sensibilisation sur les dramatiquesconsquences et la lutte active contre les feux ontt menes sur les ondes des radios locales. Depuis,les communauts ont pris leur responsabilitpour lutter contre ces feux.

    nFMCR POUR SAUVER LES RESSOURCESNATURELLES DU COMPLEXE RAMENACI a appuy linitiative de la communaut dans

    le Complexe Ramena, Antsiranana, pour la crationdune association danimateurs dnomme FMCR(Fikambananny Mpanentana Complexe Ramena).Celle-ci a t cre pour faire face la recrudescencedes pillages des ressources forestires dans la zone.Lassociation est constitue de 16 membres animateursvillageois et un plan de campagne de sensibilisation etde communication pour tous les villages priphriquesdu complexe a t labor et mis en uvre.

    En chiffres

    n93 institutions acadmiques

    membres du Rseau des Educateurset Professionnelles de la Conservation(REPC) donnent des formationstouchant lenvironnement etla biologie Madagascar

    n77 chercheurs ont t diplomset habilits diriger des recherches,grce aux appuis techniques etfinanciers octroys par Conserva-tion International depuis 2002.

    n REPC : FORMATION DES GESTIONNAIRES

    ET PROMOTEURS DAIRES PROTGES

    Le Rseau des Educateurs et Professionnels de laConservation - Madagascar (REPC-MD) lors desa deuxime phase (2007-2010) a mis en uvreun plan dappui spcifique pour les gestionnaireset promoteurs des Aires Protges de Madagascar.120 personnes (gestionnaires et promoteurs confondus)de la rgion Atsimo Andrefana, Anosy, Haute Matsiatra

    nCONSERVATION HERO AWARD 2008La crmonie de remise du prix par DisneyWorldwide Conservation au Prsident de lassociationACCE, Rabearivelo Andriamanana, pour sesefforts pour la protection des Fanihy, a eu lieu le23 novembre Analasoa, village situ 75 km deMoramanga. Mme Doreen Robinson, Environment,

    rural development teamleader de lUSAID Madagascar et reprsentant lAmbassade des USA,a remis le prix. Mais tout le mrite revient aussi la population locale dAmbakoana qui a travaill deconcert avec ACCE depuis 2000. Notons que 11

    coles dans7 communesont t cons-truites dansle cadre duprojet de laconservationde Fanihy.

    nCHANGEMENT CLIMATIQUE :QUID DU REDD+Les objectifs de la 15e confrence des partiessur le climat Copenhague ntaient pas atteintsen majorit. Les travaux vont continuer pour arriver un accord collectif afin que le rchauffementplantaire soit limit moins de 2 C. Ladoptionde REDD+ fut lun des grands succs rsultant decette confrence. Des pays dvelopps ont promisdapporter une contribution de 30 milliards $pour rduire la dforestation dans les pays endveloppement. CI a soutenu ladoption et lafacilitation de la mise en uvre de cette approcheREDD+, celle-ci tant une solution immdiateaux impacts nfastes du changement climatiquepour les pays vulnrables, tels que Madagascar.

    nPLUS DE PARTENARIATPOUR LA CONSERVATION MARINELes 12-13 novembre 2009 sest tenu AntananarivolAtelier sur le Dveloppement du partenariat pouramliorer la conservation marine Madagascar .LAtelier a rassembl diverses institutions, dontcelles finances par la Fondation MacArthur, et apermis de capitaliser les acquis et renforcer la synergiepour la conservation marine Madagascar.

    n180 TORTUES RERE LACHES DANSLE LAC ANKOMAKOMASi le premier lcher de tortues Bihara ou Rere(Erymnochelys madagascariensis) espce critiquementen danger a eu lieu en 2004, le deuxime lcher sestdroul en novembre et a concern 180 jeunes, levspendant au moins trois ans dans le Parc NationaldAmpijoroa. Plusieurs personnalits ont rpondu linvitation de Durrell et le MNP dAnkarafantsikapour y assister. CI a contribu cette action.

    nFESTIVITES FAGNIMBOGNA Les Festivits Fagnimbogna les 20 et 21 octobre Sahakevo, commune entre Marolambo et Fandriana,ont permis de sensibiliser la population autourdu district de Marolambo sur les problmes

    environnementaux,notamment sur lagestion des ressources

    naturelles. Les mairesont affirm leurengagement laconservation de cesrichesses lors dun

    atelier et les partenaires intervenant dans la rgion(Durrell, CI, DBA, WWF, MNP, AIM, SOFA/SPN, etc.), et ont saisi loccasion pour discuter dela mise en cohrence et de la synergie des activits.Les manifestations et sensibilisations ont eu commethme le changement climatique .

    ont bnfici des formations. Pour lanne 2010,trois ateliers sont prvus pour les ex-provinces deMajunga, Toamasina et Antsiranana.

    Songadina n 04- Janvier-Fvrier-Mars 2010 5

    ZAPPING

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    6/8

    Sauvons Vohipaho

    Le Comit dOctroi de subvention de CI Madagascar a dcid, durantles mois dOctobre et de Novembre 2009, daccorder aux partenaires

    17 grants slevant en totalit MGA 796.512.646.Les activits de conservation lies au bien-tre humain continuent

    de bnficier des appuis de CI. Laccent a t mis sur le partenariat avecles communauts, pour lesquelles 87 % de ce montant dcid, soit MGA

    694.053.350, ont t dune part accords travers les Nodes du CAZ(ANAE, ASOS, MATEZA) et du COFFAV (ONG Haonasoa), et dautre

    part octroys directement 08 COBAs.

    A noter galement leffort pour la relance du secteur tourisme traversun grant pour lOffice National du Tourisme de Madagascar, ainsi que

    la continuation de lappui de CI au processus SAPM. Madagasikara Voakajya bnfici de deux subventions pour le suivi de lutilisation de la viande

    de brousse ainsi que pour la conservation des reptiles endmiques.

    LA PRCIEUSE MONTAGNE DE LIBITY

    La fort de Vohipaho se trouve dans la RgiondAtsimo Atsinanana, district de Vangaindranoet appartenant trois communes rurales :

    Vohipaho, Matanga et Tsianofana, dunesuperficie denviron 2 700 ha.

    Depuis 2008, une nouvelle Aire Protge esten cours de cration. Malheureusement,la fort fait lobjet dune exploitation illicite

    de bois et de tavy, tous deux de manire anar-chique, entrainant une forte rduction de lasurface forestire et une importante perte enbiodiversit. Une action urgente a t menepar Missouri Botanical Garden avec toutesles parties prenantes locales et rgionales etlappui financier de Conservation Internationalpour conserver le dernier bloc forestier deVangaindrano. Une quipe de patrouille et desurveillance (PolisinAla) a t cre en juin2009, comptant six agents. Une structure de

    gestion tous les niveaux (FKT, Commune,Rgion) a t mise en place et fonctionnelle. MBGet le service forestier ont assur des formations

    en technique de patrouille, en lgislationforestire aux agents patrouilleurs. Lapplicationde Dina, le contrle forestier et autres activitsdans la fort sont parmi les tches quoti-diennes des Polisinala. Si un dlit est constat,ils dressent le rapport au comit de gestionqui procde lapplication des sanctions selonlimportance des infractions. La mise en placedes Polisinala a permis de rduire les pressionset de rglementer lutilisation des ressourcesforestires.

    Le massif de lIbity se trouve dans la Rgion duVakinankaratra, environ 25 km au sud de laville dAntsirabe. Il est connu aussi bien poursa richesse floristique que pour ses ressourcesminires, ce qui a donn son importance bio-logique et conomique. Pentachlaena latifolia vandrikarana (Sarcolaenaceae) etArundinariaibityensis volovato (Bambuseae) sont parmi

    les espces endmiques locales menaces.La premire est utilise pour le charbon de boiset la seconde pour la toiture des maisons.De nombreuses plantes ornementales y trouventleur habitat (pachypodes, orchides, autresplantes succulentes). Le paysage est aussidune beaut spectaculaire. La protection dusite a dmarr en 2006 et en 2008 il a obtenu

    le statut temporaire de Nouvelle Aire Protge.Grace la coopration entre les rgions deVakinankaratra et celle dAuvergne (France),un groupement villageois (Association Furcifer)propose lhbergement des touristes dans levillage de Ihasy - un point de dpart idal pourdes randonnes et lascension du Mont Ibity.

    PARTENARIAT : 17 SUBVENTIONS EN OCTOBRE ET NOVEMBRE

    6

    NOS PARTENAIRES

    Songadina n 04- Janvier-Fvrier-Mars 2010

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    7/8

    Le SAPM sest mis en place avec la concrtisationde la vision Durban , suite lengagement dugouvernement malgache tripler la superficie desaires protges Madagascar. Ce concept SAPM sestconstruit travers un processus de concertation

    regroupant une multitude dacteurs sous diverscomits, comprenant des reprsentants de ministres,des organisations de conservation et de dveloppement,de la socit civile, ainsi que des communauts debase. Tous les habitats naturels Madagascar y sontactuellement reprsents, avec actuellement 115 sitesdune superficie totale de 6 millions ha, o des activitsde conservation sont mises en uvre. Le systmeprvoit toute une diversit de catgories et de typesde gouvernance conformment aux standards delUnion Internationale pour la Conservation de laNature (IUCN). A cet effet, le cadre lgal a t revuavec une refonte du Code des Aires Protges et toute

    une panoplie doutils dvelopps pour la cration et lagestion de ces nouvelles gnrations daires protges.

    Communauts et aires protgesLes aires protges nouvellement cres ont eu laparticularit davoir la participation des communautslocales dans leur dlimitation et la dfinition deleurs objectifs de gestion. Cette participation descommunauts renforce la conviction des bnficeset des services cologiques que les aires protgesprocurent. De plus en plus, lappropriation et laresponsabilisation dans la gestion des ressources

    naturelles pour ces communauts se renforcent.La gestion de ces aires protges fait actuellementpartie intgrante de leur vie quotidienne o elleseffectuent le suivi-cologique et les patrouilles desurveillance dans leurs forts et o des rgleslocales de gestion y sont tablies avec les dina .

    Des outils de gestion adaptsaux diffrents types daires protgesLa mise en place du SAPM sest accompagne dudveloppement doutils de gestion plus adapts auxnouvelles catgories et types de gouvernance, en loc-

    currence celles faisant intervenir les communautslocales. Les plans de gestion sont labors dunemanire participative, o la collecte, lanalyse desdonnes ainsi que la planification sont concertes.La mthodologie adopte dans ce processus deplanification reprend celle utilise par le rseau deMadagascar National Parks durant les 10 derniresannes avec quelques innovations dans les outils, soitlutilisation du logiciel MIRADI, une amliorationpar rapport lancienne version du systme 5Sdvelopp par TNC (The Nature Conservancy).

    Vers le dveloppement de mcanismesde financement durableUn des grands dfis du SAPM est dassurer saprennisation, notamment travers leffectivit desmcanismes de financement durables. Une com-mission sur la prennisation financire avait tcre pour dvelopper ces mcanismes.

    Les efforts de cette commission ont permis de crer laFondation pour les Aires Protges et la Biodiversit,de soutenir la Fondation Tany Meva focalis surlengagement des communauts, dappuyer la mise

    en place des projets de vente de crdits Carbone et lcotourisme pour accrotre les revenus issus desdroits dentre des parcs, de financer les tudes defaisabilit sur les prlvements verts et sur dautrespaiements pour les services des cosystmes.

    LeSAPMnLE DFILors du Congrs international surles parcs Durban, Madagascar alanc le dfi de tripler la superficiedes Aires Protges de Madagascar.Il a t dclar cette occasion queMadagascar va porter la surface des

    Aires protges de 1,7 millionsdhectares 6 millions dans les cinqannes venir et en rfrence auxcatgories des aires protges de

    lUICN. En 2005, le gouvernementmalgache, appuy par ses diffrentespartenaires, a initi ltablissementdu Systme des Aires Protgesde Madagascar (SAPM), afin deconcrtiser cet objectif.

    n Les objectifs du Systme desAires Protges de Madagascar sontde conserver lensemble de la bio-diversit unique de Madagascar(cosystmes, espces, variabilitsgntiques), prserver le patrimoineculturel malgaches, maintenirles services cologiques, favoriserlutilisation durable des ressourcesnaturelles pour la rduction de lapauvret et le dveloppement.

    n LES ENJEUXCe sont lefficacit de gestion deces nouvelles aires protges ensuivant les standards minimumet les bonnes pratiques ; la bonnequalit de la gouvernance de

    ces nouvelles aires protges ;lintgration des aires protgesdans un paysage plus vaste ; lacontribution des aires protgesau bien tre humain.

    Les 5 dernires annes ont tmarques par un boom au niveau de la Conservation Madagascar, avec lapparitionet la mise en place dun conceptnouveau quest le Systmedes Aires Protgesde Madagascar ou SAPM.

    UneRvolution dans le domainedes aires protges Madagascar

    7

    IN FOCUS

    Songadina n 04- Janvier-Fvrier-Mars 2010

  • 7/27/2019 Songadina numro 004 - Janvier-Fvrier-Mars 2010 (Conservation International)

    8/8

    Si vous connaissezLe nom de cette espce, envoyez vosrponses avant le 20 fvrier 2010 [email protected] gagnant recevra le livre Ny Amphibia sy ny reptiliaani Madagasikara . Et bravo Rova Raharison qui a gagnle film Faritra arovana, antoky

    ny fampandrosoana maharitra ,aprs tirage au sort. Beaucoupde participants ont trouv Mantella aurantiaca , larponse du jeu de Songadina 3.

    B U L L E T I N T R I M E S T R I E L

    N 04 - Janvier-Fvrier-Mars 2010

    Rdactrice en chef

    Hajasoa Raoeliarivelo

    Comit de rdaction

    Lon Rajaobelina

    Sahondra Rajoelina

    James MacKinnon

    Pierrot Rakotoniaina

    Michle Andrianarisata

    Haingo Nirina Rajaofara

    Bruno Rajaspera

    Photographes

    Barry Fergusson

    Harison Randrianasolo

    GERP

    MBG

    Jeannot Ramelison

    Jeannicq Randrianarisoa

    Josette Rahantamalala

    James MacKinnon

    Jean Michel Raherimanantsoa

    Luciano Andriamaro

    Tovonanahary Rasolofoharivelo

    Ren De Roland Lily Arison

    Felantsoa Lovamanitra

    Haingo Nirina Rajaofara

    The Aspinall Foundation

    Maquette :Carambole

    Songadinaest une publication

    de Conservation

    International

    Explorer Business Park,

    Batiment C2 Ankorondrano,

    Antananarivo Madagascar

    e-mail :[email protected]

    [email protected]

    www.conservation.org

    1er janvier :Journe Mondiale de la Paix2 fvrier 2010 :Journe Mondiale des ZonesHumides : Prendre soin desZones humides : une rponseau changement climatique 11 fvrier :Journe Mondiale des malades8 mars :Journe Mondiale de la Femme :21 mars :Journe Internationale des forts22 mars :Journe Mondiale de leau :23 mars :Journe Mondiale dela Mtorologie

    Agenda

    A la LoupeDeux guides en langue malgache ont t dits lissu du programmeMIARO financ par lUSAID. Le premier est destin aux communautslocales et aux futurs gestionnaires des Nouvelles Aires Protges. Intitul Torolalana fitantanana ny Faritra Arovana, fampiasana maharitra ny loharanon-karena voajanahary, famolavolanana ny drafi-panajariana ny loharanon-karenavoajanahary, ce guide informe sur ce quest une Aire Protge, les catgories,la gouvernance, les objectifs du SAPM, et les responsabilits des gestionnaires.Il apporte galement des lments pour lutilisation durable des ressources

    naturelles renouvelables dans le domaine des produits forestiers, la pche,la faune. Ce guide aide llaboration du plan de gestion des ressources

    naturelles. Le deuxime guide Torolalana mikasika ny fandaharana momba ny tontolo iainana , destinaux animateurs des radios locales afin de raliser une mission radiophonique plus attrayante et cible.De prcieux conseils y sont prodigus pour obtenir une meilleure communication !

    Scientific American,7 octobre : article sur la dcou-verte de nouvelles populationsde lmuriens parmi les plusrares au monde.

    Washington Post, 16 octobre :article sur le commerce illicite Madagascar.

    Nature, novembre : articlesur REDD Madagascar.

    BBC World Service, octobre :article sur le projet TAMS : La restauration de la fort,la vente du carbone etlamlioration des moyens desubsistance Andasibe .

    Dans les MdiasInternationaux

    La sant et lintgrit desressources naturelles sontinterdpendantes. Les mala-dies parasitaires et infectieuses

    sont lies notre environ-nement, constituant un graveproblme de sant publique Madagascar. Les principauxfacteurs dmergence desmaladies infectieuses sontlis aux modifications delenvironnement.

    La dforestation et le changementclimatique favorisent lextensionde laire de rpartition de la bil-harziose, une maladie lie leau.

    Une grande partie des populations

    aux alentours des aires protgessont atteintes par cette maladieavec des taux de prvalence plusou moins levs. Des actions de

    lutte par la chimiothrapie sonten cours actuellement dans unequarantaine de districts et ellespourraient couvrir lle en 2012.En collaboration avec le Minis-tre de la Sant et la FondationMrieux, Conservation Internationalest implique dans le suivi pid-miologique de ces actions de luttecontre la bilharziose en fournissantles donnes de base sur les para-mtres environnementaux dansses zones prioritaires dintervention.

    LENVIRONNEMENT AU SERVICE DE LA SANTE

    Razafimahatratra B et al.(2009) The status ofMantellamilotympanumin the Ankeniheny-Zahamena Corridor,eastern Madagascar. HerpetologyNotes 2: 207-213.

    Publications rcentes

    Christopher D. Golden,Bushmeat hunting and use inthe Makira Forest, north-easternMadagascar: a conservation andlivelihoods issue, Oryx.

    8

    EN SAVOIR PLUS

    Songadina n 04 - Janvier-Fvrier-Mars 2010