Sommaire Évolutions et perspectives des retraites · Dans le cadre de son scénario central...

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4 Évolutions et perspectives des retraites : toutes les richesses doivent y contribuer Le COR (Conseil d’orientation des retraites) a rendu son rapport annuel sur les évolutions et perspectives des retraites en France. Ses nouvelles projections intègrent les premiers effets de la loi du 20 janvier 2014 et tiennent compte (à court et à moyen termes) de la modification des prévisions de croissance annoncées dans le programme de stabilité 2015-2018. Le rapport intègre des éléments nouveaux comme des indicateurs projetés (fécondité, solde migratoire) ou une analyse de l’équilibre du système à 25 ans. Il mesure finement le poids des dispositifs de solidarité et notamment comment les droits familiaux viennent diminuer les inégalités au regard de la pension dont sont victimes les femmes. Le rapport interroge aussi la contribution des différents leviers (âge, effectif moyen de liquidation de la pension, taux de prélèvement global, pension moyenne relative) à l’équilibre du système et confirme la forte dépendance à la croissance du solde financier du système de retraites. Dans le cadre de son scénario central (croissance de 1,5% et chômage de 4,5%), le COR envisage un retour à l’équilibre vers 2030. A quel prix ? A législation constante, les effets des réformes se traduisant par le relèvement de l’âge moyen de départ à la retraite couvriraient de 60 à 80% du besoin de financement d’ici à 2020. L’âge moyen effectif de départ en retraite continuerait de reculer pour se stabiliser à 64 ans d’ici 2040. C’est le résultat du déplacement des bornes d’âge et de l’augmentation de la durée d’assurance nécessaire pour toucher une retraite limitant les effets de la décote mais aussi d’une entrée dans la vie active plus tardive ou soumise à la précarité. Le rapport prévoit que le niveau de vie relatif des retraités baissera à long terme, la pension moyenne rapportée au revenu d’activité diminuant dès cette année. De 2020 à 2040, la diminution de la pension moyenne relative des retraités serait la principale contribution au financement des retraites. A paramètres inchangés, le risque d’un appauvrissement des retraités est bien réel. A défaut de mesure alternative, ce sont donc bien les actifs et les retraités qui supporteront le financement du régime de retraite, l’influence du taux de prélèvement global étant nettement moindre. Le Comité de Suivi des Retraites à qui le rapport du COR va être remis aura à estimer si l’objectif d’un niveau de vie satisfaisant pour les retraités est garanti. La FSU considère que les recommandations qu’il fera au gouvernement doivent s’écarter des orientations des précédentes réformes. L’inquiétude des salarié-es ayant récemment encore été ravivées par les propositions du MEDEF en matière de décote (avec de surcroît des taux inacceptables fondés uniquement sur l’âge) dans le cadre des négociations concernant les régimes AGIRC et ARRCO de retraite complémentaire des salariés du secteur privé. Ce sont les questions d’une autre répartition des richesses, d’un partage du travail plus équitable et de l‘augmentation de la part employeur des cotisations qui sont aujourd’hui posées. Communiqué FSU du 11 juin 2015 1 Infos Retraités 3 juillet 2015 Sommaire 1. Édito 2. Sorties, Conférences, Rencontres 3. Rapport du COR 4 Communiqué FSU Parisnes Infos n°332- Imprimerie Spéciale Snes Directeur de la publication : Nicole SERGENT - CP : 0220 S 07186 - hebdomadaire - Prix 0,30 €- Abonnement 4€ L'inversion de la courbe de chômage, les mesu- res pour plus de justice sociale ne sont pas au rendez-vous. La croissance de 0,6 % au premier trimestre 2015 est seulement le fait d'un euro faible face au dollar, de la baisse du prix du pé- trole et des taux d’intérêt bas et de fait ne peut pas se traduire vraiment par des investisse- ments au niveau des entreprises, ni par la créa- tion d'emplois. La recherche d'économies budgétaires pour re- venir à l'équilibre en l'absence de réformes fiscales et sociales profondes conduit le gouvernement à s'attaquer aux droits des salariés, à stigmatiser de présumés fraudeurs aux aides de l'État et ce faisant il s’enferme de plus en plus dans une ligne libérale. Au lieu d'une politique ambitieuse de l'emploi, le ministre du travail propose de contrôler davantage les chômeurs en pointant les éventuels tricheurs et pendant ce temps aucun mot et aucune mesure concernant les sommes dues par les entreprises à la protection sociale. Ainsi, au nom de la réduction des déficits, l'AP-HP a été soumis à une remise en cause des 35 heures et à une réorganisation du travail. La mobilisation très forte des personnels a obligé la Direction à retirer son plan et de nouvelles négociations doivent s’engager. Le rapport du COR confirme le rapport de la DREES : d’une part les retraités partent plus tard à la re- traite, à l’exception de ceux qui bénéficient de carrière longue, et d’autre part le niveau de vie des re- traités baisse par rapport au reste de la population (décrochage de 1% par an). Aussi pour assurer l’é- quilibre des régimes en 2060, la diminution de la pension moyenne relative serait la principale contri- bution au financement des retraites. Le Comité de suivi doit examiner les préconisations du COR et doit proposer des solutions au gouvernement à l’automne. Les négociations au sujet des complémentaires ARGIC-ARRCO se heurtent aux propositions du MEDEF qui souhaite moduler la pension en fonction de l’âge de départ à la retraite, revoir la pension de réversion. Nous devons être attentifs aux décisions prises qui sont souvent des références pour de nouvelles dégradations dans le secteur public. Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achat et de nouvelles régressions, les retraités du SNES répon- dront massivement à la signature de la carte revendicative (amélioration du pouvoir d’achat, effectivité de la loi « de l’adaptation de la société au vieillissement », services publics améliorés) action initiée par l’intersyndicale (SFR-FSU, et les UCR CGT, CGC, CFTC, FO, Solidaires, la FGR-FP l’UNRPA et LSR). Robert Jacquin S3 de Paris 3 rue Guy de Gouyon du Verger 94112 ARCUEIL cedex 08.11.11.03.81 Fax : 01.41.24.80.59 [email protected] http://www.paris.snes.edu

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Évolutions et perspectives des retraites :

toutes les richesses doivent y contribuer

Le COR (Conseil d’orientation des retraites) a rendu son rapport annuel sur les évolutions et perspectives des retraites en France.

Ses nouvelles projections intègrent les premiers effets de la loi du 20 janvier 2014 et tiennent compte (à court et à moyen termes) de la modification des prévisions de croissance annoncées dans le programme de stabilité 2015-2018. Le rapport intègre des éléments nouveaux comme des indicateurs projetés (fécondité, solde migratoire) ou une analyse de l’équilibre du système à 25 ans. Il mesure finement le poids des dispositifs de solidarité et notamment comment les droits familiaux viennent diminuer les inégalités au regard de la pension dont sont victimes les femmes.

Le rapport interroge aussi la contribution des différents leviers (âge, effectif moyen de liquidation de la pension, taux de prélèvement global, pension moyenne relative) à l’équilibre du système et confirme la forte dépendance à la croissance du solde financier du système de retraites.

Dans le cadre de son scénario central (croissance de 1,5% et chômage de 4,5%), le COR envisage un retour à l’équilibre vers 2030.

A quel prix ?

A législation constante, les effets des réformes se traduisant par le relèvement de l’âge moyen de départ à la retraite couvriraient de 60 à 80% du besoin de financement d’ici à 2020. L’âge moyen effectif de départ en retraite continuerait de reculer pour se stabiliser à 64 ans d’ici 2040. C’est le résultat du déplacement des bornes d’âge et de l’augmentation de la durée d’assurance nécessaire pour toucher une retraite limitant les effets de la décote mais aussi d’une entrée dans la vie active plus tardive ou soumise à la précarité.

Le rapport prévoit que le niveau de vie relatif des retraités baissera à long terme, la pension moyenne rapportée au revenu d’activité diminuant dès cette année. De 2020 à 2040, la diminution de la pension moyenne relative des retraités serait la principale contribution au financement des retraites. A paramètres inchangés, le risque d’un appauvrissement des retraités est bien réel.

A défaut de mesure alternative, ce sont donc bien les actifs et les retraités qui supporteront le financement du régime de retraite, l’influence du taux de prélèvement global étant nettement moindre.

Le Comité de Suivi des Retraites à qui le rapport du COR va être remis aura à estimer si l’objectif d’un niveau de vie satisfaisant pour les retraités est garanti.

La FSU considère que les recommandations qu’il fera au gouvernement doivent s’écarter des orientations des précédentes réformes. L’inquiétude des salarié-es ayant récemment encore été ravivées par les propositions du MEDEF en matière de décote (avec de surcroît des taux inacceptables fondés uniquement sur l’âge) dans le cadre des négociations concernant les régimes AGIRC et ARRCO de retraite complémentaire des salariés du secteur privé.

Ce sont les questions d’une autre répartition des richesses, d’un partage du travail plus équitable et de l‘augmentation de la part employeur des cotisations qui sont aujourd’hui posées.

Communiqué FSU du 11 juin 2015

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Infos Retraités

3 ju

illet 2015

Sommaire 1. Édito

2. Sorties, Conférences, Rencontres

3. Rapport du COR

4 Communiqué FSU

Parisnes Infos n°332- Imprimerie Spéciale Snes – Directeur de la publication : Nicole SERGENT - CP : 0220 S 07186 - hebdomadaire - Prix 0,30 €- Abonnement 4€

L'inversion de la courbe de chômage, les mesu-res pour plus de justice sociale ne sont pas au rendez-vous. La croissance de 0,6 % au premier trimestre 2015 est seulement le fait d'un euro faible face au dollar, de la baisse du prix du pé-trole et des taux d’intérêt bas et de fait ne peut pas se traduire vraiment par des investisse-ments au niveau des entreprises, ni par la créa-tion d'emplois. La recherche d'économies budgétaires pour re-venir à l'équilibre en l'absence de réformes fiscales et sociales profondes conduit le gouvernement à s'attaquer aux droits des salariés, à stigmatiser de présumés fraudeurs aux aides de l'État et ce faisant il s’enferme de plus en plus dans une ligne libérale. Au lieu d'une politique ambitieuse de l'emploi, le ministre du travail propose de contrôler davantage les chômeurs en pointant les éventuels tricheurs et pendant ce temps aucun mot et aucune mesure concernant les sommes dues par les entreprises à la protection sociale. Ainsi, au nom de la réduction des déficits, l'AP-HP a été soumis à une remise en cause des 35 heures et à une réorganisation du travail. La mobilisation très forte des personnels a obligé la Direction à retirer son plan et de nouvelles négociations doivent s’engager. Le rapport du COR confirme le rapport de la DREES : d’une part les retraités partent plus tard à la re-traite, à l’exception de ceux qui bénéficient de carrière longue, et d’autre part le niveau de vie des re-traités baisse par rapport au reste de la population (décrochage de 1% par an). Aussi pour assurer l’é-quilibre des régimes en 2060, la diminution de la pension moyenne relative serait la principale contri-bution au financement des retraites. Le Comité de suivi doit examiner les préconisations du COR et doit proposer des solutions au gouvernement à l’automne. Les négociations au sujet des complémentaires ARGIC-ARRCO se heurtent aux propositions du MEDEF qui souhaite moduler la pension en fonction de l’âge de départ à la retraite, revoir la pension de réversion. Nous devons être attentifs aux décisions prises qui sont souvent des références pour de nouvelles dégradations dans le secteur public. Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achat et de nouvelles régressions, les retraités du SNES répon-dront massivement à la signature de la carte revendicative (amélioration du pouvoir d’achat, effectivité de la loi « de l’adaptation de la société au vieillissement », services publics améliorés) action initiée par l’intersyndicale (SFR-FSU, et les UCR CGT, CGC, CFTC, FO, Solidaires, la FGR-FP l’UNRPA et LSR).

Robert Jacquin

S3 de Paris 3 rue Guy de Gouyon du Verger 94112 ARCUEIL cedex 08.11.11.03.81 Fax : 01.41.24.80.59 [email protected] http://www.paris.snes.edu

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Sorties Conférences Rencontres

Jeudi 5 novembre

Mardi 29 septembre

Balade médiévale à Provins

RV 9h30 Office de Tourisme

Accès par le train : Paris-Est 7h46 Provins 9h10

Matin: visite guidée de la ville médiévale inscrite au

patrimoine mondial de l’UNESCO Participation 11€

Midi : Pique-nique

Après-midi : libre avec possibilité de visiter la maison du

terroir et de l’artisanat (14h-18h), le Musée de Provins

(12h-17h30), les curiosités de la ville basse ou d’assister

au spectacle historique « Les aigles des Remparts » à

14h30

Un plan de Provins sera donné aux particpants début

septembre.

Inscription :

Lilya RAJCHMAN : 01.46.60.84.08 ou 06.76.25.88.66

Françoise DALOUS 09.80.37.08.29 Ou 06.77.12.92.60

Lundi 12 octobre

Capitalisme et défi écologique

10h 12h30 SNES S4 (46 avenue d’Ivry 75013 PARIS) à confirmer

Par notre camarade Jean Pierre Brovelli,

auteur avec Claude Simon de « Stop au mirage de la

croissance. » Éditions de l’Atelier

Pour vous tenir informés de l’actualité syndicale

parisienne, consultez régulièrement le site :

http://www.paris.snes.edu/s1retraites/

Balade parisienne :

Ruelles, jardins et passages méconnus

du XIé

RV 14h30 Métro Boulet

Organisé par notre camarade Georges Feterman

Inscription :

Claude SMADJA : 06.12.53.24.08 [email protected]

Mardi 17 novembre

Le Mont Valérien

Après-midi L’heure et le lieu du RV seront précisés ultérieurement

Visite organisée par notre camarade Yves Blondeau et

l’’« Association Des Valeurs de la Résistance »

Inscription :

Claude SMADJA : 06.12.53.24.08 [email protected]

Lundi 30 novembre

Conférence sur l’actualité économique

matin L’heure et le lieu seront précisés ultérieurement

par notre camarade Gilbert Ricard

Par la suite

Décembre

Sortie : Le Musée Mendjiski organisée par Annette Krakowski

Janvier

Conférence : Causes et conséquences de la

guerre de 14-18 par Nicolas Offenstadt (Enseigner l’Histoire)

ou

Conférence : Aragon et la Grande Guerre par Marie France Boisreau

Février

Sortie : Musée de la toile de Jouy à Jouy en Josas

organisée par Annette Krakowski

Mars

Sortie : Les Égouts de Paris organisée par Jean-Louis Lacaze et Dominique

Thoirain

Avril

Sortie : Sur les lieux de la guerre de 14-18 :

Le Chemin des Dames organisée par Anne-Marie Jacquin

Mai

Sortie : Échappée vers le Grand Paris :

Croisière fluviale dans le port de Gennevilliers organisée par Lilya Rajchman

ou

Sortie : Découverte de Montreuil-sous-Bois organisée par Sylvie Prévost

Juin

Voyage dans le Val de Loire :

le château de Lilette

le zoo de Beauval organisée par Françoise Dalous et Annette Krakowski

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Comme chaque année scolaire le S1 des retraités du SNES de Paris a proposé un programme de sorties et conférences, ouverte aux syndiqués. Cette année 3 conférences et 8 orties ont été organisées.

Plus d’une soixantaine de collègues y ont participé ; les groupes ont regroupé entre 15 et 30 participants. Les conférences ont porté sur l’économie (La France et l’Europe aujourd’hui et demain) par nos collègues Jean-Pierre Brovelli et Gilbert Ricard, sur l’histoire de la guerre de 14, avec un exposé sur Henri Barbusse, sur la recherche scientifique, avec Gilles Cohen-Tannoudji, évoquant la création du CERN il y a 70 ans et les découvertes qu’il a permis. Une sortie sur les sites de la guerre de 14 (Mémorial de Péronne et cimetière canadien de Baumont Hamel) a prolongé le cycle entamé sur le centenaire de la Grande Guerre. Deux balades ont complété notre découverte des quartiers de Paris : celle consacrée aux cadrans solaires et autres curiosités du centre de Paris ; celle qui achevait notre visite du 14ème avec la descente aux catacombes, puis la recherche des célébrités reposant au cimetière du Montparnasse. Le musée Fragonard situé dans l’école vétérinaire de Maisons-Alfort nous a révélé ses célèbres écorchés, et après une petite randonnée printanière sur les bords de Marne, nous avons visité le site de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard et son très instructif musée. Deux expositions artistiques au menu : celle au musée Rodin sur « l’atelier de la création » et les sculptures de l’hôtel Biron ; celle à l’espace Dali de Montmartre intitulée « Dali fait son mur ». Enfin un voyage 3 jours dans le Calvados a permis de découvrir Villers sur Mer, Honfleur, Dives-sur-Mer et le site géologique des falaises des Roches noires et son musée paléontologique. Toutes ses sorties ont été dirigées par des collègues appuyés parfois de guides.

Le dernier rapport annuel du COR (juin 2015) ne transige pas à la règle : comme à l’habitude, c’est un chef d’œu-vre technocratique, dont il est possible de tirer des informations sur l’état des lieux, mais aussi sur ce qui oriente les préoccupations des pouvoirs publics. Même si aujourd’hui, c’est le comité de suivi qui formule les recommandations au gouvernement, la façon qu’a le COR de poser les problèmes est en soi une indication. Les projections sont fondées sur l’hypothèse d’un âge moyen de départ de la retraite passant de 61 ans en 2013 à 62,1 ans en 2018 puis à 64,1 ans en 2030, du fait du report d’âge et de l’allongement de la durée de cotisation requise pour un taux plein (43 ans pour la génération née en 1973) Les taux de cotisation augmentent jusqu’en 2017 du fait des réformes précédentes mais se stabilisent ensuite, comme le recommande le Comité de suivi qui a fixé à 28% du salaire brut le taux plafond pour les salariés du secteur privé. La pension moyenne relative (PMR) mesure l’évolution de la pension moyenne de l’ensemble des retraités par rapport au revenu d’activité moyen. Le fait nouveau est qu’après une longue période historique de hausse, la PMR commence à décroître à partir de 2015 jusqu’en 2060. Cette évolution se produit dans les cinq scénarios économiques mais la baisse est d’autant plus importante que la croissance des revenus d’activité est élevée : la pension moyenne décroche du revenu des actifs de 31 % si les revenus d’activité augmentent de 2 %/an (scénario optimiste) et de 13 % s’ils n’augmentent que de 1 %. La paupérisation future des retraités est donc clairement annoncée. Le COR prétend amortir le choc en différenciant pension et niveau de vie. A long terme, les ressources s'établissent entre 12,9 et 13,2 % du PIB, ce qui traduit l'hypothèse forte de la politi-que des pouvoirs publics depuis le début des réformes : le blocage des financements publics des régimes de re-traite. Le non-dit de toutes ces réformes, c’est que les actifs bénéficiant de plus de revenus sont prévenus que leurs pensions futures seront maigres et qu’il serait prudent qu’ils compensent par une épargne privée. L’intégralité du texte est disponible sur le site du SNES national SNES retraités :

http://www.snes.edu/NOTE-SUR-LE-RAPPORT-DU-COR.html

EXTRAITS de la NOTE SUR LE RAPPORT DU COR*

par Daniel RALLET le 15 juin 2015

Conférences et sorties des retraités du SNES en 2014-2015