SOMMAIRE - PES Presse-Edition-Services Marine nationale et l’armée de l’Air. Les missions...

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SOM

MA

IRE

Directeur de la publication : Général ROYAL - Rédacteur en chef : Capitaine DESFOLIESComité de rédaction : Capitaine DESFOLIES, régiments d’artillerie, STAT, DRHAT

Conception, graphisme : Maud CHACORNAC - Photographies : ECPAD, régiments d’artillerie, musée de l’artillerie, bureau COM / EMD, Sirpa terreImpression : Presse Édition Services (PES) - Diffusion : EDIACA - N°ISSN : 1639-9870 - Impression : 400 exemplaires

Site intraterre : www.emd.terre.defense.gouv.fr

Bureau communication des EMD - Quartier Bonaparte BP 400 - 83007 DRAGUIGNAN cedextel : 04 83 08 14 01 ou 04 83 08 17 17 - fax : 04 83 08 15 22

l’éditoMesdames, messieurs,

L’agenda de l’artillerie 2015, le deuxième d’une série que j’espère longue, se présente sous une nouvelle forme plus contrainte mais qui sera sus-ceptible d’être plus ambitieuse en 2016.

Il a pour objectif de vous être utile bien sûr, mais aussi d’égayer votre quotidien en le rythmant d’illustrations et d’informations diverses, tout en permettant de faire rayonner et partager l’arme de l’artillerie et de faire mieux connaître ses pôles d’excellence et la valeur de tous ceux qui y servent, ou qui y ont servi.

En 2015, quelques dates sont d’ores et déjà à noter pour ne pas les oublier :- Le jeudi 9 Avril : les deuxièmes universités de l’artillerie à Draguignan- Les jeudi 2 et vendredi 3 juillet : Fêtes de Wagram à Draguignan- Les vendredi 8 et samedi 9 décembre : Cérémonies de Sainte Barbe à ParisJe vous souhaite à tous une excellente année sous les couleurs de l’ar-tillerie et je me fais un plaisir de vous retrouver nombreux lors de nos prochains rendez-vous.

Général RoyalCommandant des écoles militaires de Draguignan

Commandant l’école d’artillerie

1er RA

12468101214161820222426

13579111315171921232527293031

1er RAMa

3e RAMa

11e RAMa

17e GA

28e GG

35e RAP

40e RA

54e RA

61e RA

68e RAA

93e RAM

École d’artillerie

Ressources humaines

CAESAR

AUF1

Mortier 120

LRU

MISTRAL

TPNG

VAB OBS / VOA

SEPHIRA

COBRA

MARTHA

AMAD

SL2A - GA10

Bataille de Wagram

Sainte-Barbe

FNA

Musée de l’artillerie

1er cahier

2e cahier

LDT - DACAS

AGENDA EA 2014 PES_1.indd 2 03/11/2014 09:08:04

Directeur de la publication : Général ROYAL - Rédacteur en chef : Capitaine DESFOLIESComité de rédaction : Capitaine DESFOLIES, régiments d’artillerie, STAT, DRHAT

Conception, graphisme : Maud CHACORNAC - Photographies : ECPAD, régiments d’artillerie, musée de l’artillerie, bureau COM / EMD, Sirpa terreImpression & Régie publicitaire : Presse édition Services (PES) - Diffusion : EDIACA - N°ISSN : 1639-9870 - Impression : 400 exemplaires

Site intraterre : www.emd.terre.defense.gouv.frBureau communication des EMD - Quartier Bonaparte BP 400 - 83007 DRAGUIGNAN cedex

tel : 04 83 08 14 01 ou 04 83 08 17 17 - fax : 04 83 08 15 22

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« Ultimaratio

regum »

Devise

ProjectionsLiban

AfghanistanGuadeloupe

Missions de l’école Maison mère de son arme, l’école d’artillerie assure la formation ini-tiale et continue de l’ensemble des cadres artilleurs de l’armée de Terre au service des systèmes d’armes sol-sol, sol-air ou d’acquisition qui équipent les 12 régiments d’artillerie de la force terrestre. Elle remplit également une mission d’études et de prospective pour pré-parer l’artillerie du futur dans un contexte résolument tourné vers l’international. Le général commandant l’école est conseiller du chef d’état-major de l’armée de Terre pour les questions touchant à l’artil-lerie. Les missions reposent sur 3 piliers :- formationOfficiers et sous-officiers français et étrangers acquièrent à l’EA une formation initiale « aguerrissante » qui leur permet d’exercer dès leur arrivée en unité un premier emploi immédiatement opérationnel. Tout au long de leur carrière, les cadres reviennent à l’école pour se perfectionner, se spécialiser ou se recycler afin de : . se préparer à l’exercice de responsabilités supérieures : commandants d’unité élémentaire, chefs de corps ;. servir de nouveaux systèmes d’arme ou en maîtriser les évo-lutions ;. s’entraîner en utilisant les plates formes de simulation : JA-NUS (environnement tactique), SCOA (simulateur de combat et d’observation de l’artillerie), SOTA (simulateur d’observa-tion des tirs de l’artillerie).

- études et prospectiveConduites par la direction des études et de la prospective de l’artil-lerie (DEPA) en liaison avec l’état-major de l’armée de Terre et les régiments, les études à moyen et long terme visent à mettre en co-hérence les équipements, les cursus professionnels, la formation, l’ins-truction collective, les structures et l’organisation des unités ; l’objectif est de maintenir à son apogée la capacité opérationnelle de l’artillerie et de garantir son adaptation aux besoins futurs. La DEPA participe également aux études doctrinales liées aux sous- fonctions opération-nelles (Sol-sol et défense sol-air) et rédige leurs documents d’emploi et de mise en oeuvre.- ouverturePour enrichir la formation de ses cadres, l’EA fait de l’internationa-lisation de la formation une de ses priorités. Ainsi, elle multiplie les échanges de stagiaires et de formateurs avec les pays d’Europe et développe des partenariats avec les écoles d’artillerie alliées (Grande Bretagne, Allemagne). Elle participe, dans ce cadre, aux études pour le développement de l’interopérabilité. Culturellement tournée vers l’interarmes et l’interarmées, l’EA entretient des relations étroites avec la Marine nationale et l’armée de l’Air. Les missions d’appui indirect et de couverture antiaérienne la conduisent naturellement à entretenir des contacts privilégiés avec l’infanterie et l’arme blindée cavalerie.

Histoire de l’école La première école d’artillerie est créée en 1791 à Châlons-sur-Marne. Après plusieurs changements, en1953, elle rejoint à nouveau Châlons-sur- Marne. En 1976, elle s’installe à Dragui-gnan.

Le 1er août 2009, l’école d’application de l’artillerie change d’ap-pellation et devient l’école d’artillerie.

Fanfare La fanfare a vu le jour au mois d’août 1983 sous l’impulsion du Général SEVRIN, alors Colonel- adjoint de l’EAA, et n’a cessé de-puis lors de se développer, de diversifier son répertoire et de concourir au prestige de l’artillerie française.Dirigée successivement, depuis sa créa-tion, par les TROMPETTES-MAJORS LE-BRAS, CAVARE, CAPPELLETTO, PICHON, elle est, depuis août 2011, sous les ordres du TROMPETTE-MAJOR, l’adjudant-chef BERGEOT Thierry.Elle est actuellement l’une des deux formations officielles de l’artillerieElle se produit en formation « fanfare de trompettes » pour exécuter des oeuvres traditionnels de l’artillerie, à travers la France et à l’étranger.Avec la création des écoles militaires de Draguignan, qui regroupe l’école d’ar-tillerie et l’école de l’infanterie, la fanfare a donc intégrée dans sa formation une double dotation, les instruments de cava-lerie et d’harmonie, tel que les trompettes d’harmonie, saxophones, cors d’harmonie, trombones à coulisse et barytons, ce qui lui permet de participer aux cérémonies militaires des EMD et d’avoir un répertoire adapté artillerie et un répertoire adapté infanterie.

Commandant l’EA GBR Royal 04 83 08 20 00Chef de cabinet EMD LCL Bou 04 83 08 12 02Secrétariat du cabinet ADC Jimenez 04 83 08 10 84OCI CNE Desfolies 04 83 08 14 01Officier synthèse LCL Prieto 04 83 08 10 14DEPA COL Sentis 04 83 08 12 40DFA COL Sagon 04 83 08 11 63Conservateur du musée LCL Guyot 04 83 08 13 85Pdt des officiers LCL Belleut 04 83 08 20 30Pdt des sous-officiers ADC Fontaine 04 83 08 10 90Pdt des EVAT CCH Reisse 04 83 08 25 41

école d’artillerie - Quartier Bonaparte -BP 40083 007 DRAGUIGNAN Cedex821 831 12 99 - 04 83 08 12 99

Légion d’honneurGBR Royal

Ordre national du mériteLCL DréoLCL Saint Louber-BiéCDT MarieCNE Boyer

1

L’école d’artillerie formeprès de 900 stagiaires par an,dont des stagiaires étrangers

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Missions du régiment Le Royal a pour missions :

- D’appuyer les forces terrestres avec des capacités uniques (appui feux de précision à longue portée, contre-batterie) en garantissant l’interopérabilité avec les artilleurs alliés (en transmission automatique de données via les stations AURELIA) ;

- D’assurer l’appui de la 7e brigade blindée dans les do-maines du renseignement (BRB) et de l’appui feux (in-tégration des feux interarmées au niveau brigade et groupement tactique, appui direct du groupement tac-tique, capacité à commander un groupement d’artillerie poly-compétent).

Dès lors, ces missions donnent une physionomie origi-nale au régiment qui, de plein pied dans sa brigade, doit néanmoins cultiver une grande souplesse d’esprit. En ef-fet, le caractère unique de ses principaux équipements l’amène à appuyer toutes les grandes unités de l’armée de terre en opérations.

Ainsi chargé de l’appui d’une force terrestre et des unités de la 7e brigade blindée sur un théâtre d’opérations, il agit aussi bien dans la délivrance de feux puissants et pré-cis à courte et longue distance (lance-roquettes unitaires LRU et mortiers de 120 mm) que dans la protection des forces par la détection immédiate de l’activité artillerie ad-verse (COBRA, SL2A et GA 10).

De ce fait, les artilleurs du Royal cultivent avant tout leur polyvalence et sont ainsi prêts à être engagés partout dans le monde.

Histoire du régiment Issu de la grande maîtrise de l’artillerie, elle-même héritière des premières armes de jet, en passant par les machines de guerre, le régiment possède une tradition aussi an-tique que la guerre. Sa paternité sur tous les organismes d’artillerie, école comprise lui donne la particularité de ne ressentir la concurrence de personne et de se réjouir de tout événement heureux concernant ses héritiers.

Erigé en régiment en 1671, initialement commandé par Louis XIV, il élève des personnalités aussi prestigieuses que Choderlot de Laclos, Bonaparte, D’Aboville, etc...

Il participe à toutes les batailles de la Révolution et de l’Empire, en particulier à Valmy, Austerlitz et Wagram. Il se distingue ensuite à Anvers (1815), Sébastopol (1854),

SSitué au cœur de l’aire urbaine Bel-fort - Montbéliard - Héricourt, le 1er régiment d’artillerie est installé depuis 1997 en Franche-Comté au sein du quartier Ailleret, sur la com-mune de Bourogne, à proximité de la frontière suisse et allemande.

Le Royal Artillerie est tout particu-lièrement attaché depuis trente ans à sa ville marraine : Montbéliard. Par ailleurs, et avec le même objectif de renforcement du lien armée-na-tion, l’ensemble des batteries du ré-giment sont jumelées avec des villes des trois départements voisins.

Le Royal est un des 7 régiments composant la 7e brigade blindée, et constitue une communauté de 995 femmes et hommes dont 8 person-nels civils à laquelle s’ajoute 135 ré-servistes.

Le régiment est composé de 9 bat-teries : trois batteries de tirs, deux batteries de radars, d’une batterie de commandement et de logistique, d’une batterie de maintenance, d’une batterie de renseignement de brigade et d’une batterie de ré-serve.

« Decent jovisfulmina prolem »« Royal d’abord,premier toujours »

Le régiment a la particularité de posséder 2 devises : une en latin au titre de l’artillerie historique qu’il constituait seul durant 4 siècles « Decent jovis fulmi-na prolem » (Les foudres de Jupiter protègent nos enfants) et une française au titre d’un régiment particulier dans une artillerie désormais subdivisée :« Royal d’abord,premier toujours ».

Devises

Projections

Mali - Tchad

Djibouti - Liban

S

2

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Chef de corps COL Bernard 03 84 57 52 40C2 LCL Perrin 03 84 57 52 41OSA CNE Duhem 03 84 57 52 42RRH CES Valentin 03 84 57 56 07Officier trad. CNE Vallet 03 84 57 53 69OCI SLT Kaci 03 84 57 52 24Pdt des officiers CNE Duhem 03 84 57 52 42Pdt des sous-officiers ADC Glouchkoff 03 84 57 52 93Pdt des EVAT CCH Daninthe 03 84 57 52 06

1er régiment d’artillerie - Quartier Ailleret - BP 6053990016 BELFORT CEDEXpermanence : 821 902 52 60 / 03 84 57 52 60

MATÉRIELS

MAJEURS

LRU

MORTIER 120MM

COBRASL2AGA 10DRACRASIT

MARGOT

durant la guerre de 14-18 à Verdun et Massiges, ce qui lui vaut la fourragère verte et rouge. Le 14 et 15 mai 1940, il brise de ses feux l’attaque allemande à Gembloux, en Belgique. De 1955 à 1962, il participe aux opérations de maintien de l’ordre au Maroc puis en Algérie.

Le régiment a participé à de nombreuses opérations extérieures dans le cadre des déploiements de l’OTAN et de l’ONU. De décembre 1995 à avril 1996, le régiment est déployé sur le Mont Igman et contribue au rétablissement de la paix en Bos-nie-Herzegovine.

Il a servi depuis au Kosovo en 2000, 2007 et 2013, au Tchad en 2004, 2010, 2011 et 2013, en République de Côte d’Ivoire en 2004, 2005 et 2013, au Liban depuis 2006, en Afghanistan de 2009 à 2013, au Sahara Occidental, en 2012, 2013 et 2014, au Gabon en 2012, au Congo en 2013.

Dans les départements et communautés d’outre-mer (DOM-COM), il renforce les forces pré-positionnées et contribue à la sécurité des populations (Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Tahiti).

Le régiment participe également à l’ensemble des missions dévolues à l’armée de Terre.

Il renoue depuis 2009 avec sa tradition régalienne, réunissant les systèmes d’armes les plus décisifs de l’armée de terre, justifiant ainsi le jeu providentiel des réorganisa-tions successives, qui le laissent, unique régiment des forces à conserver le titre royal.

3

Légion d’honneurLCL Perrin

Médaille militaireMAJ BeuchetADC Pheulpin

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Missions du régiment Placé sous le commandement de la 1re brigade mécanisée, le 1er régiment d’artillerie de marine a pleinement relevé le défi de la transformation des régiments d’artillerie sol-sol en régiments d’ap-puis multi rôle. Régiment expérimentateur de la BRB dès 2008, il a poursuivi les transformations technologiques comme structurelles entamées dès 2005 avec la numérisation, l’embasement, la félini-sation, et enfin, le transfert de Laon-Couvron à Châlons-en-Cham-pagne. Son expérience de la numérisation acquise dès 2005 avec la 2e brigade blindée a permis de faciliter le saut technologique de la 1re brigade mécanisée et sa certification en 2011. Fidèle à sa tradition de 1er de l’arme, le 1er RAMa a poursuivi sa transformation en étant le premier à projeter en Afghanistan un module artillerie félinisé au sein du GTIA PICARDIE et à mettre en œuvre une structure de commandement complète pour les ap-puis sur ce théâtre renouant ainsi avec les savoir-faire de niveau régiment.Ainsi, en 2011-2012, le régiment a armé la majeure partie la chaine artillerie de la TFLF 5 dans le cadre de l’opération PAMIR (renfort état-major, cellule 3D, appuis sol-sol et appuis spécialisés), le GA 4 de l’opération DAMAN au Liban et la composante sol-air à Djibouti, projetant ainsi toutes les palettes de ses compétences.En 2013, le 1er régiment d’artillerie de marine a projeté ses bigors vers le centre d’entrainement en zone désertique aux Emirats Arabes Unis (CENZDEAU) en module CAESAR, la Guyane en MISTRAL, le TCHAD en mortier 120mm et Mayotte en unité PRO-TERRE.Parallèlement à ses missions hors du territoire métropolitain, le 1er régiment d’artillerie de marine participe activement aux missions communes de l’armée de terre que sont les opérations intérieures (VIGIPIRATE) et aux partenariats avec les écoles de formation.

Histoire du régiment Descendant des compagnies de la mer créées par le cardinal de Richelieu en 1622, le 1er régiment d’artillerie de marine est le plus ancien régiment des troupes de marine et le plus décoré de l’ar-tillerie. Subordonné à la 1re BM depuis 2010, il a rejoint à cette occasion la grande unité héritière de la 1re division française libre à laquelle le 1er RA FFL était rattaché durant la 2e guerre mondiale, en particulier sous les ordres du colonel Laurent-Champrosay. Quinze noms de batailles sont inscrits en lettres d’or dans les plis de son étendard : Lützen 1813, Mexique 1838-1863, Sébastopol

RRRégiment d’appuis de la 1re bri-gade mécanisée, le 1er régiment d’artillerie de marine a rejoint Châlons-en-Champagne le 1er juillet 2012. Il s’appuie désormais sur une garnison accueillante située à proximité des centres d’entrainement de l’armée de terre.Constitué de plus de 800 hommes et femmes, d’active comme de réserve, et fort de son double héritage de bigors embarqués ou à terre, le 1er régi-ment d’artillerie de marine a par-ticipé, tant en métropole qu’au delà des frontières, aux princi-pales campagnes militaires des deux derniers siècles.Le régiment a atteint sa struc-ture définitive à l’été 2012 en accueillant en son sein une bat-terie sol-air issue du 402e RA, achevant ainsi sa transformation initiée en 2007. Il est dorénavant un régiment d’appuis multi rôles, numérisé et félinisé.Equipé de tous les matériels mo-dernes de l’artillerie de premier niveau - CAESAR et Mo 120 mm, VAB observateur, MISTRAL PA-MELA, NC1 - et de ceux de sa batterie de renseignement de brigade - DRAC, PVP guerre élec-tronique, RASIT - le 1er régiment d’artillerie de marine est ainsi en mesure de relever tous les défis du 21e siècle.

« Alterpost-fulmina

terror »

Devise

Projections

Djibouti - EAU

Mayotte - Mali

République

Centrafricaine

R

4

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MATÉRIELS

MAJEURS

CAESAR

MORTIER 120MM

VAB OBS

RATAC - RASIT

DRACMISTRAL

CANON DE 20MM

1855, Bazeilles 1870, Sontay-Langson 1883-1884, Dahomey 1892, Madagascar 1895, Champagne 1915-1918, la Somme 1916, Bir Hakeim 1942, El Alamein 1942, Takrouna 1943, Garigliano 1944, Colmar 1945, AFN 1954-1962. L’étendard est décoré de la Légion d’Honneur, de la croix de la Libéra-tion, et des Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945. Il est cité 5 fois à l’ordre de L’armée et porte les fourragères aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918 avec olive 1939-1945 et de l‘Ordre de la Libération. L’étendard est décoré de la croix de la valeur militaire pour ses actions en Afghanistan.

Ce passé prestigieux oblige les jeunes générations à faire preuve d’excellence. Ainsi, le « premier de l’arme » est, dans la période contemporaine, de toutes les campagnes. En par-ticulier, il envoie différents détachement en ex-Yougoslavie puis projette, alors qu’il est en alerte GUEPARD, un GA au Kosovo puis au Liban, faisant ainsi entrer en premier l’artille-rie sur ces théâtres d’opérations. Participant régulièrement aux détachements envoyés au Tchad, à Djibouti, en Nou-velle-Calédonie et à la Réunion, il est de nouveau le premier à opérer en unités PROTERRE au Kosovo et en Côte d’Ivoire. Expérimentant le concept de la BRB au Kosovo puis du DRAC en Afghanistan, il vient d’armer, l’année de son trans-fert, les appuis feux des deux théâtres majeurs (Afghanistan et Liban).

Chef de corps LCL Malod 03 26 22 23 01C2 LCL Frentz 03 26 22 23 02OSA LCL Vera 03 26 22 23 03DRH CNE Claveau 03 26 22 23 34Officier trad. CNE de Carne de Carnavalet 03 26 22 24 75OCI LTN Roux 03 26 22 23 47Pdt des officiers CNE de Carne de Carnavalet 03 26 22 24 75Pdt des sous-officiers ADJ Fajolle 03 26 22 24 48Pdt des EVAT CCH Anstett 03 26 22 23 49Responsable PC CNE Reilhac 03 26 22 23 34Secrétariat chef de corps MJR Nonde 03 26 22 23 06

1er RAMa - Quartier Corbineau - rue du commandant DERRIEN51 022 CHâLONS EN CHAMPAGNE cedex821 511 20 00 - 03 26 22 20 00

5

Légion d’honneurLCL Michel

Ordre national du mériteCDT Triquet

Valeur militaireSCH DubreuilSCH LaignelotSCH SchirkSGT AblancourtSGT FiorelliCCH GrelletCCH Pua

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Missionsdu régiment Le 3e RAMa est le régiment d’appui feu et

de renseignement de la 6e Brigade légère

blindée. Dans le cadre de la numérisation

de l’espace de bataille, il est équipé du

système d’information et de commande-

ment ATLAS. En garnison sur le plus grand

camp d’entraînement d’Europe occiden-

tale, Canjuers, à 900 mètres d’altitude, son

implantation proche du port d’attache de

la Force d’Action Navale (FAN) lui permet

de renforcer sa spécificité amphibie. Il bé-

néficie de possibilités d’entrainement re-

marquables.

Chaque année, les bigors du 3 sont proje-

tés sur tous les théâtres d’opérations, no-

tamment en terre africaine et au Moyen-

Orient.

Régiment de soldats aguerris et solidaires,

comptant dans ses rangs des sportifs ac-

complis, le 3e RAMa est fier d’appartenir à

la grande famille de Troupes de Marine et

à la prestigieuse 6e BLB.

Histoiredu régiment Créé par décret consulaire le 13 mai 1803

à Rochefort, le 3e RAMa est l’un des plus

vieux régiments de l’armée de Terre.

Compagnon de la Libération, héritier des

troupes coloniales, du 3e RAC puis du

1/3e RAC. Il s’est brillamment illustré au

cours des campagnes du Premier Empire

(Hanau 1813), des campagnes colo-

niales (Mogador 1844, Dahomey 1892,

Tien-Tsin 1900, Maroc 1908 -1913), de la

Première Guerre mondiale (Champagne

LLe 3e Régiment d’artillerie de Marine est le ré-giment opérationnel du haut Var. Forts d’un passé glorieux, les 800 bigors qui le composent maintiennent les traditions de rusticité et de fa-culté d’adaptation qui caractérisent les Troupes de Marine. Soudés au sein d’une brigade presti-gieuse, les bigors du 3 se distinguent par leur ap-titude à faire face à toute situation avec rigueur et enthousiasme, et servent aux quatre coins du monde.

L’ordre de bataille du régiment comprend : - 1 batterie de commandement et de logistique (BCL) regroupant les moyens de commande-ment, de soutien de l’homme et des matériels, ainsi qu’un détachement de liaison, d’observa-tion et de coordination (DLOC).- 2 batteries de tir (B1, B3) servant le CAESAR 155 mm 52 calibres, les mortiers de 120 mm. Elles dis-posent chacune d’un DLOC apportant au com-bat interarmes l’expertise appui-feu sol-sol et 3e dimension (hélicoptères, avions, navires) ;- 1 batterie sol-air (B2) très courte portée (SATCP) équipée de postes de tirs MISTRAL et de canons de 20 mm montés sur VAB T20-13, avec des moyens de coordinations NC1 40 ;- 1 batterie de renseignement brigade (BRB) chargée de collecter et transmettre du rensei-gnement d’origine humaine (ROHUM), image (ROIM), radar (RORAD) et électromagnétique (ROEM) ;- 1 batterie de réserve (B5) qui a pour vocation d’assurer des missions de service public ou de sécurité dans le cadre de la défense du territoire et de participer aux missions opérationnelles du régiment.

« À l ’affût toujours,jamais nerenonce »

Devise

Projections

Mali - Liban

Djibouti - Sénégal

République

Centrafricaine

Émirats Arabes Unis

Polynésie Française

Mauritanie - Gabon

Régiment d’artillerie de Marine est le ré

6

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Chef de corps LCL Reinbold 04 94 39 30 00C2 LCL Marcaillou 04 94 39 30 01OSA CBA Nounay 04 94 39 30 02C BOI LCL Berbain 04 94 39 31 00C BML CNE Richez 04 94 39 31 50Officier trad. LTN Minet 04 94 39 31 07OCI LTN Bouriche 04 94 39 31 85Pdt des officiers CNE Metais 04 94 39 31 50Pdt des sous-officiers ADC Boullard 04 94 39 30 99Pdt des EVAT CCH Baujard 04 94 39 31 70Secrétariat chef de corps ADJ Tabibou 04 94 39 30 03

3e RAMa - Quartier colonel FIESCHIBP03 – 83998 CANJUERS CEDEX821 832 30 03 - 04 94 39 30 03

7

1915, la Somme 1916, la Serre 1918) et de

la Seconde Guerre mondiale sous les ordres

du général LECLERC (Fezzan 1942, Sud Tu-

nisien 1943, Paris et Strasbourg 1944). Ces

12 noms de bataille figurent dans les plis de

l’Etendard qui est décoré des croix de guerre

1914-1918 et 1939-1945 et Le président des

Etats-Unis lui a en outre attribué la « Presiden-

tial Unit Citation ». L’étendard est également

décoré de la croix de la valeur militaire avec

une étoile de vermeil pour l’engagement du

régiment en 2011 en Afghanistan.

MATÉRIELS

MAJEURS

CAESAR

MORTIER 120MM

MISTRALNC1 40DRAC

VAB OBS

RATAC-RASIT

CANON 20MM

VLAE

Légion d’honneurLCL ReinboldMédaille militaireADC RaveleauADC SicorelloADC LardièreADJ Barbillat (muté cet été)ADJ RopartSCH FridiCPL Li-Hip

Ordre national du mériteCNE BardonCNE RenauldCNE Ribault ®ADC Deprez ®CNE Pardina®Valeur militaireCNE DuboisdendeinLTN PoussierCPL Li-Hip

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Missions du régiment Les feux interarmées La mision principale du 11e RAMa est de planifier et d’exécu-ter tous les feux d’appuis artillerie aériens ou navals, et la dé-fense surface air des unités de la 9e BIMa. Pour réaliser cette mission, le 11e RAMa s’appuie sur l’expertise opérationnelle de ses bigors, et sur ses systèmes d’information ATLAS pour l’appui feu, MARTHA pour la défense surface air, CSI et sur sa maitrise des systèmes de liaisons de données tactiques pour la coordination dans la troisième dimension.

Le renseignementLa batterie de renseignement de la brigade a pour mission de fournir des renseignements d’origine humaine (ROHUM), électromagnétique (ROEM), radar (RORAD), ou encore ima-gerie (ROIM). Elle agit le plus souvent sous forme de déta-chement multicapteurs et cultive sa capacité à organiser des boucles courtes entre les feux et le renseignement.

L’amphibieLa participation et le développement des activités interalliées et interarmées permettent au régiment de renforcer sa spé-cificité amphibie.

Histoire du régiment Le 11e régiment d’artillerie de Marine est issu des « compagnies ordinaires de la mer » créées en 1622 par le cardinal de Riche-lieu. Portant depuis 1875 le nom de régiment de l’Orient, il s’ins-talle à Lorient jusqu’en 1940. Recréé en 1948 à Dinan, il intègre la 9e brigade d’infanterie de Marine en 1963.

Professionnalisé depuis 1979, et particulièrement tourné vers l’extérieur, le régiment a été présent sur tous les théâtres d’opé-rations extérieures depuis la fin des années 70. Après avoir reçu en 2013 la croix de la valeur Militaire avec palme pour son enga-gement en Afghanistan, l’étendard du 11 a été décoré en 2014 de la croix de la valeur Militaire avec palme pour sa participation à l’opération Serval. Avec l’inscription Koweit 1990-1991, portée sur l’étendard en 2010, le 11e RAMa est un des seuls régiments des armées françaises à avoir été récompensé collectivement pour ses actions de combat dans les trois plus grandes opéra-tions des trente dernières années.

Le 11e RAMa est également décoré de la Légion d’Honneur (1910), de la croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes et de la croix de guerre TOE avec palme (guerre du golfe).

AAppartenant à l’arme des Troupes de Marine, le 11e régiment d’ar-tillerie de Marine est le régiment d’appui feux interarmées et ren-seignement de la 9e brigade d’in-fanterie de Marine. Les 850 bigors qui y servent sont répartis dans une batterie de commandement et de logistique, trois batteries de tir sol-sol, une batterie sol-air, une batterie renseignement de bri-gade et une unité de réserve. De-puis 2009, le régiment est soute-nu par le groupement de soutien de la base de défense de Rennes.

Le 11e RAMa a toujours tenu garnison en Bretagne. Installé à Dinan entre 1948 et 1979, le ré-giment continue à entretenir un lien fort avec son ancienne ville de garnison et ville marraine depuis 1999. Il est désormais implanté à Saint Aubin-du-Cormier, à 30km de Rennes. Jumelé depuis 2001 avec le 29e Commando Regiment (Royal Artillery), le 11 développe également des liens avec deux unités de la Marine : la frégate ASM Primauguet et la base aéro-navale de Landivisiau. Ces parte-nariats permettent aux unités de multiplier les entrainements inte-rarmées et interalliés.

« Alter post-fulmina

terror( l ’autre

terreur après la foudre ) »

Devise

A

Projections

Liban

Djibouti

Mali

8

AGENDA EA 2014 PES_1.indd 10 03/11/2014 15:46:28

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MATÉRIELSMAJEURS

CAESARMORTIER 120MM

MISTRALNC1 30

RATAC ET RASITVAB OBS

CANON DE 20MMDRACVLAE

Chef de corps LCL Mathias 02 99 39 75 00 C2 LCL Miclot 02 99 39 75 01 OSA CBA Romain 02 99 39 75 02 C BOI CBA Morilleau 02 99 39 75 10 RRH LCL Rosalie 02 99 39 75 85 OCI LTN Vanesse 02 99 39 76 14 Pdt des officiers CBA Séménadisse 02 99 39 75 22Pdt des sous-officiers ADC Mauffrey 02 99 39 76 48 Pdt des EVAT CC1 Jobert 02 99 39 76 49 Secrétariat chef de corps Mme Henry 02 99 39 75 03

11e RAMa - Camp de la Lande d’Ouée - quartierLemonnier - BP 32 - 35998 RENNES CEDEX 9 821 351 76 99 - 02 99 39 76 99

Le régiment se distingue essentiellement par sa culture de la polyvalence

et de l’innovation tactique. Apte à armer sans délais un EMT et des com-

pagnies de marche, il trouve dans le développement des fondamentaux

du combat les ressorts qui lui permettent de cultiver l’excellence dans ses

métiers artillerie. « Intégrateur » des feux pour sa brigade, il cherche en per-

manence le développement de ses moyens de coordination et de sa culture

interarmées, avec un lien particulier vers la marine Nationale.

Cette polyvalence est entretenue tout au long de l’année par un effort en

matière de rusticité et de sens de l’adaptation face à tout type de situation.

9

Légion d’honneurLCL MiclotMAJ Duquenois Médaille militaireADJ Bontemps SGT KosolowskiSGT ProvinCCH AmetCC1 Chauvel CC1 ClaudelCCH Ben Ahmed Ordre national du mériteCNE Franchini ADC Feugey Valeur militaireEtendardCBA SéménadisseCNE ClergetCNE ClermontCNE CretenetCNE PillardMAJ DuquenoisADC Clisson ADC FeugeyADC GalletADJ Usureau SCH DargentSCH Louglayal CC1 Didat CC1 Djuric

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Missions du régiment Le 17e groupe d’artillerie a deux missions principales :- La formation, l’entraînement et le contrôle des unités extérieures dans le domaine de la lutte an-ti-aérienne toutes armes au sein du Centre National d’Evaluation et de Formation pour la Lutte Anti-aérienne Toutes Armes : le 17e groupe d’artillerie dispense des stages de formation officiers et sous-officiers LATTA dans le cadre des formations de cursus et d’adaptation.Il entraîne et contrôle au tir aérien l’ensemble des forma-tions de l’armée de terre. Ces tirs s’effectuent au canon de 20 mm sur affût 53T2 et VAB T20/13 à la mitrailleuse calibre 50 et au FAMAS. Ces stages s’effectuent principa-lement dans le cadre des métiers spécifiques, mais aussi lors de mise en condition avant projection.En parallèle, le CNEF LATTA forme depuis août 2011 tous les instructeurs et tireurs sur VAB TOP 12,7 et LGA 40.Pour assurer ces missions et s’adapter de façon optimale aux besoins des formations stagiaires, le CNEF conçoit, réalise et pilote ses propres cibles : télépilotées volantes SQ20 ou larguées et flottantes VAB TOP.- La formation des maîtres de chiens : le groupe dis-pose d’un centre dédié, le centre de formation cynotech-nique, qui forme les équipes homme/chien de l’armée de Terre et de la marine. Y sont dispensées, les formations de cursus pour les offi-ciers (futurs chefs de section au 132e BCAT) ; les sous-of-ficiers de recrutement direct (FSI/FSE/FS1), des sous-offi-ciers de recrutement semi-direct (BSAT/BSTAT) et les MDR (FSE) mais aussi, les FSI cyno au sein des PSC Nord et Sud. S’y ajoutent des formations d’adaptation (pistage), des stages de qualification en recherche d’explosifs, d’arme-ments ou de stupéfiants. Enfin, une section de formation professionnelle du CMFP de Fontenay-le-comte, basée au 17e GA, assure la formation des agents cynophiles de sécurité dans le cadre de la reconversion.

Le 17e GA assure également diverses missions secon-daires : participer au soutien des exercices sol-air annuels NAWAS, encadrer les PMD, les examens de langues, etc…

Histoire du régiment Le 17e régiment d’artillerie a été créé en mars 1854 à Vincennes. Aussitôt engagé en Crimée, il gagne une pre-mière inscription sur son étendard : « Sébastopol 1854-1855 ». Il s’installe à Bourges en 1857 ; participe à la

CCréé le 16 mars 1854 à Vincennes, le 17e groupe d’artillerie est issu du 17e régiment d’artillerie, héritier des régi-ments à cheval. Sur les plis de son éten-dard sont inscrits les noms des batailles suivantes : Sébastopol, Solférino, Ar-gonne, Mort-Homme, Somme-Py.Il est aujourd’hui installé à Biscarrosse, commune de 15 000 habitants se si-tuant au Nord du département des Landes et à 80 km de Bordeaux. L’in-frastructure du 17e groupe d’artillerie ainsi que son personnel, sont installés dans l’enceinte de la DGA essais de Mis-siles : site étalé sur une zone sécurisée de 25 km sur 6 km.Auparavant subordonné au CoFAT, le 17e groupe d’artillerie est depuis le 1er juillet 2008 une formation de la chaîne des forces rattachée organique-ment au Commandement des Centres de Préparation des Forces. L’EI et l’EA conservent un lien fonctionnel au titre des formations dispensées.Rattaché à la Base de Défense de CA-ZAUX au 1er janvier 2011, le groupe compte désormais à son REO 10 offi-ciers, 62 sous-officiers, 51 EVAT et 21 personnels civils. Les pelotons de sou-tien cynotechnique SUD (SOUGE) et NORD (SISSONNE) sont rattachés au 17e GA depuis le 01 juillet 2011.

« Je saisoù je vais »

Devise

Projections

Gabon

Mayotte

Bangui

C

10

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campagne d’Italie, et y obtient l’inscription : « Solferino 1859 ».Le régiment, engagé pendant la guerre de 1870, est reconstitué à Mau-beuge, avant de s’installer à La Fère, puis à Amiens en 1872, devenu régi-ment d’artillerie de campagne.Lors de la Grande Guerre, le 17e RAC prend part à la bataille de la Marne, y gagne sa troisième inscription : « Argonne 1914 » ; à celle de Verdun, obte-nant l’inscription « Mort - homme 1917 » ; et de la Champagne qui lui vaut une cinquième inscription : « Somme - Py 1918 ». Au cours de ce conflit, le ré-giment est cité une fois à l’ordre de la division, et deux fois à celui de l’armée. Dissout le 5 mai 1929, recréé la même année, le 17e régiment d’artillerie prend garnison à Sedan jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Equipé de canons de 75, il prend part à la Campagne de France dans les Ardennes.Recréé en 1952, il est engagé en Afrique du Nord, d’abord au Maroc en 1955, puis s’implante en Algérie de 1957 à 1962.Dissout en mai 1964, il est reconstitué en 1970 à partir du 701e groupe d’artillerie installé à Biscarrosse. En 2000, il prend l’appellation de 17e groupe d’artillerie et assure le fonctionnement du Centre National d’Evaluation et de Formation à la lutte anti-aérienne toutes armes inauguré en 1996. Le 1er juillet 2007, le 17e groupe d’artillerie se voit confier la création du Centre de Formation Cynotechnique, avant de rejoindre le Commandement des Centres de Préparation des Forces (CCPF) de Mailly-le-Camp en juillet 2008.

Le 17e Groupe d’artillerie, un pôle unique de formation et d’entraînement des forces.Implanté au cœur de la forêt des Landes, au sein du centre d’essais missiles de la Direction Générale de l’Armement à Biscarrosse, le 17e GA dispose d’un terrain de manœuvre unique et privilégié.

Son centre national et interarmées de for-mation cynotechnique (CFC) profite ainsi de très vastes terrains d’investigation et de re-cherche pour les formations cynotechniques les plus pointues (explosifs, armements, etc.), de même, le centre de formation et d’évalua-tion LATTA (CNEF) peut profiter d’immenses champs de tirs face à l’océan, disponibles hi-ver comme été.

Désormais seul site en France à assurer la for-mation de l’interarmes en ce qui concerne les tirs VAB TOP 12.7 et LGA 40, (notamment avant la projection en Afghanistan), le 17e groupe d’artillerie produit lui-même les cibles flottantes larguées en mer au profit des tireurs. De plus, l’atelier cible du 17e GA produit aussi des cibles aériennes SQ 20 télépilotées. Celles-ci offrent en toutes circonstances et à toutes les distances de vol de configurations propices aux entraînements et aux évaluations des tirs LATTA.

Instruisant près de 2 000 stagiaires par an, en provenance de toutes les armes, le 17e Groupe d’artillerie, par son site, ses hommes et ses moyens, est un pôle unique d’entraîne-ment des forces, parfaitement intégré au sein du CCPF.

Chef de corps LCL Cristofani 05 58 82 27 82 C2 LCL Bessey 05 58 82 27 83 OSA MAJ Martin 05 58 82 27 84 Chef secrétariat EM et OCI ADC Medjani 05 58 82 50 55 Pdt des officiers CEN Millet 05 58 82 27 86Pdt des sous-officiers ADC Tanguy 05 58 82 51 97Pdt des EVAT Bch Maade 05 58 82 56 26Secrétaire BCH Beauzac 05 58 82 27 85

17e groupe d’artillerie - BP 3003240602 BISCARROSSE829 401 27 85 - 05 58 82 51 97

11

MATÉRIELSMAJEURS

VAB TOP T20/13VAB TOP 12,7

VAB TOP LGA40VLRA PAMELACANON 20MM

MIT CAL 50 DE 12,7MMPOSTE DE TIR MANPADS MISTRAL

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Missions du régiment Le 28e GG est chargé de fournir l’appui géographique des forces, à l’entrainement comme en opérations, en métropole comme outre-mer.

L’appui géographique revêt deux aspects :– L’appui topographique : aide au positionnement (historique-ment le premier rôle, tendant à disparaitre avec le positionne-ment par satellite type GPS), réalisation de parcours de calibra-tion, de stations de déclinaisons, levés de cartes topographiques (camps nationaux en métropole, plans de villes outre-mer), mis-sions diverses : levés d’obstacles autour des bases aériennes, levé des oléoducs de l’OTAN en France, levé des petits camps ou ECI.– L’appui cartographique par le moyen des équipes Tera (terrain analysis) qui, intégrées dans les états majors (généralement au sein des J2 ou B2), réalisent des cartes d’aide à la décision (cartes thématiques). Ce volet thématique a apporté à la géographie un nouveau souffle qui compense le déclin du positionnement tradi-tionnel. La géographie est par ce biais présente au sein de toutes les opérations.

Le transfert du groupe géographique de Joigny vers Oberhoffen fait suite à son rattachement à la brigade du renseignement en 2009 et à la réorganisation de l’armée de terre, visant à regrouper les petites unités isolées pour diminuer les coûts de fonctionne-ment. Ce transfert opéré conjointement à la réorganisation de la géographie militaire, s’est traduit par l’abandon de la partie « socle » du 28e GG (l’imprimerie, le dépôt géographique et la section de numérisation de l’armée de terre). Les deux premières fonctions ont été reprises par l’IGN et la dernière transférée à l’éta-blissement géographique interarmées de Creil.

Histoire du régiment Le 28e groupe géographique possède une double filiation : il est l’héritier du 28e régiment d’artillerie, et des formations géographique de l’Armée de Terre.

Historique du 28e régiment d’artillerieLe 28e régiment d‘artillerie est créé en 1872 à Rennes. Il parti-cipe aux opérations d’Extrême Orient en 1884 et 1885. Pen-dant la guerre de 1914 - 1918 il participe à toutes les grandes opérations : Belgique, Marne, Artois, Somme, Champagne, Chemin des Dames, Aisne, Alsace, Champagne une deu-xième fois. Il obtient, avec deux citations à l’ordre de l’armée, le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Le 28e régiment d‘artillerie tient ensuite garnison à Belfort et à Chaumont. Régiment d’artillerie de la 13e division d’infanterie de 1929 à 1939, il prend part héroïquement aux combats de l’Est, de la Somme et de l’Oise. Par un fait d’armes

IImplanté à Oberhoffen depuis l’été 2010, après plus de 60 ans passé à Joigny, le 28e groupe géogra-phique fait face à des évolutions marquantes, avec– d’une part son intégration dansle monde du renseignement, après avoir appartenu au génie (Ages-ter) et, il y a longtemps, à l’artille-rie ;– d’autre part la perte de sa fonc-tion socle qui réduit sa taille à celle d’un bataillon avec une batterie de commandement et de soutien, et deux batteries géographiques, le tout représentant environ 320 personnes.Ces batteries sont composées de sections disposant de toutes les capacités nécessaires à la réalisa-tion de produits cartographiques : acquisition des données (levés to-pographiques), mise en forme car-tographique, thématique contrôle.Implanté pour majeure partie dans les anciens casernements du 32e RA, le 28e GG est désormais le seul détenteur d’un étendard d’ar-tillerie dans une garnison autrefois exclusivement dévolue à sainte Barbe, et qui a vu disparaitre la bri-gade d’artillerie en 2010.

« Quandmême ! »

Devise

Projections

Réunion - Guyane

Burkina Fasso

Djibouti - Gabon

République

centrafricaine

Tchad - Liban

FFEAU - Mali

I

12

AGENDA EA 2014 PES_1.indd 14 03/11/2014 15:46:52

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dans la région de Loury (région d’Orléans), il est cité à l’ordre de l’armée une nouvelle fois avant sa dissolution en 1940. Il est reformé par groupes successifs en 1954 et ses batteries serviront en Tunisie et en Algérie. Une fois de plus, le 28e RA est dissous en 1962. Son étendard est confié à la garde du Groupe Géographique de Joigny le 26 mars 1966.

Historique du 28e groupe géographiqueLe 28e groupe géographique tient ses origines et sa tradition de l’ancien Service géographique de l’armée (SGA) qui, avant 1940, avait la res-ponsabilité entière de l’établissement des cartes. Le SGA pourvoyait à tous les besoins cartogra-phiques tant civils que militaires de la France et de l’Union française.À l’armistice du 1er juillet 1940, le service géo-graphique de l’armée est supprimé et remplacé par l’institut géographique national (IGN), orga-nisme civil rattaché au ministère des travaux pu-blics. Des compagnies de géographes militaires sont recréées dès 1943 en Afrique du Nord pour répondre aux besoins de reconquête de la France. Il s’agit des 31e et 32e compagnies.Après la guerre, quelques unités géographiques militaires sont créées pour les besoins spécifiques des armées. C’est ainsi qu’est créé le 16 mai 1946, au fort de Montrouge en région parisienne, le groupe géographique autonome. Réorganisé par deux fois en 1947 et 1948, devenu finale-ment groupe géographique en 1950; il prend position dans ses quartiers de Joigny à partir de 1949. Suite aux différentes réorganisations des armées, à l’évolution des techniques et des be-soins militaires, le groupe géographique rendra successivement les noms de régiment géogra-phique en 1972, de batterie géographique en 1976, à nouveau de groupe géographique en 1979 et enfin de 28e groupe géographique en 1999.Le groupe géographique reçoit la garde de l’étendard du 28e régiment d’artillerie en 1966. Il est officiellement nommé héritier des traditions du 28e RA en 1976.Rattaché à la brigade de renseignement en 2009, il est transféré à Oberhoffen en 2010 après plus de 60 ans de présence à Joigny.

Chef de corps COL Carre 03 88 06 81 80C2 LCL Michel 03 88 06 87 00OSA CNE Sauger-Meliand 03 88 06 82 10C BOI CEN Derouetteau 03 88 06 85 99Officier trad. CNE Bertrand 03 88 06 84 16Pdt des officiers CNE Lartigue 03 88 06 81 89Pdt des sous-officiers MAJ Jeanjacquot 03 88 06 84 01Pdt des EVAT BCH Boucher-Guitton 06 76 29 98 79Secrétariat chef de corps MAJ Jeanjacquot 03 88 06 84 01

28ème GG - quartier Estienne - BP 7026467504 Haguenau cedex821 673 84 01 - 03 88 06 84 01

CITATION

Le 20 novembre 2013, le régiment

est cité à l’ordre de la division pour

son action en Afghanistan d’octobre

2006 à septembre 2012.

MATÉRIELS MAJEURSGPS DE GAMME GÉODÉSIQUE ET GPS TACTIQUE

SYSTÈME D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUES (SIG),LOGICIELS D’EXPLOITATION GÉOGRAPHIQUE MODULES DE LA CGP (CHAÎNE GÉOGRAPHIQUE

PROJETABLE) EN COURS DE LA LIVRAISON

13

Médaille militaireMAJ JeanjacquotOrdre national du mériteLCL Lambert

AGENDA EA 2014 PES_1.indd 15 03/11/2014 15:47:00

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Missions du régiment Le 35e RAP a pour mission d’assurer l’appui feu de la 11e brigade parachutiste et de réaliser la coordination des moyens intervenant à son bénéfice dans la 3e dimension. Par ailleurs, le régiment arme la batterie de renseignement de brigade. Fort de ses commandos parachutistes, de ses observateurs, de ses drones (système DRAC) et de ses moyens radars, le « 35 » fournit ainsi une part essentielle de l’appui renseignement de la brigade parachutiste.Le régiment est présent sur plusieurs théâtres d’opérations exté-rieures dans le cadre d’accords bilatéraux ou d’un mandat multi-national. Parmi ses diverses missions, le régiment est notamment engagé dans son cœur de métier en Afghanistan. En 2008, 2009 et 2010, ses batteries de tir sol-sol se succèdent en Asie Centrale pour y assurer des misions d’appui feux au sein d’un GTIA (grou-pement tactique interarmes) de brigade. Le 35e RAP se voit égale-ment confier sur ce théâtre des missions de formation des unités afghanes (Operational Mentoring and Liaison Team). Le régiment intervient de plus dans le cadre des forces pré positionnées en Nouvelle-Calédonie et à Djibouti, où il est en mesure de participer à l’évacuation de ressortissants et de contribuer à la sécurité des populations locales dans le cadre de conflits ou de catastrophes humanitaires.L’année 2013 a été rythmée par divers évènements : des engage-ments dont la Nouvelle-Calédonie, Djibouti, le Sénégal, la RCA et le

Mali ainsi qu’un défilé sur les Champs le 14 juillet.

Histoire du régiment Créé à Vannes en 1873, il est alors équipé de canons de 90 mm de Bange. Il compte 817 hommes et 435 chevaux. De 1903 à 1905, il est commandé par le colonel Ferdinand Foch. Doté du canon de 75 mm, il s’illustre entre 1914 et 1918 lors des batailles inscrites depuis sur son étendard. Le 17 février 1919, l’ordre n°148 du ma-réchal Pétain attribue au régiment la fourragère aux couleurs de la médaille militaire pour ses quatre citations à l’ordre de l’armée. L’étendard porte à ce jour six inscriptions en lettres d’or : Saint-Gond 1914, Champagne 1915, La Malmaison 1917, Noyon 1918, Somme Py 1918 et AFN 1952-1962.

En 1939, il entre dans la « drôle de guerre », équipé du canon de 75 mm MLE 97 toujours hippomobile. En 1940, il subit de très

IIImplanté à Tarbes au pied des Pyrénées, le 35e régiment d’ar-tillerie parachutiste est le régi-ment d’appui en feux sol-sol et sol-air de la 11e brigade para-chutiste. Spécialiste de l’artille-rie d’urgence, le « 35 » s’adapte rapidement à tout type d’enga-gement.Le 35e RAP a vocation à dé-ployer ses moyens par la 3e dimension (aérolargage, po-ser d’assaut, aérotransport, héliportage). Très réactif, il est en mesure de se projeter aux quatre coins du globe dans des délais très courts.La gamme de ses moyens lui permet de s’adapter graduelle-ment à une action de coercition ou de stabilisation. La livraison récente du CAESAR - supérieur au TRF1 en termes de portée et de mobilité - accroît considéra-blement sa puissance de feux tandis que le système MISTRAL lui confère une nouvelle poly-valence inédite.Précision, célérité et profes-sionnalisme font de ce régi-ment un pilier de la 11e brigade parachutiste.

« Droitdevant »

Devise

Projections

Tchad - Mali

Nouvelle Calédonie

Sénégal - République

Centrafricaine

Guyane

I

14

AGENDA EA 2014 PES_1.indd 16 03/11/2014 15:47:05

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MATÉRIELSMAJEURS

CAESARMORTIER 120MM

TRF1MISTRAL

CANON 20MMVAB T20MM

RATAC ET RASITSIROCCOMARTHA

DRACNC1 30

lourdes pertes à Dunkerque et il doit être recréé à Périgueux. Déplacé à Tarbes en 1946, il devient parachutiste et prend l’ap-pellation de 35e RALP. Il est alors comman-dé par le colonel Mengus.En Indochine de 1953 à 1955, il mène de nombreuses opérations, notamment à Dien-Bien-Phû, avant d’être engagé en Algérie de 1954 à 1961 avec l’obusier de 105 HM2. C’est en 1958 que les artilleurs parachutistes adoptent le béret amarante qu’ils ne quitteront plus dès lors.A la fin de la guerre d’Algérie, le régiment est affecté à Verdun puis il rejoint Tarbes et le Quartier Soult.Le 1er juin 1971, le 35e régiment d’artillerie interarmes est créé à Auch au Quartier Es-pagne, conservant l’étendard du 35e RA. En 1975, il retrouve Tarbes sous l’appel-lation de RAP que nous connaissons au-jourd’hui.

Il participe depuis à toutes les interventions de la 11e brigade parachutiste : en RCA, à Djibouti, au Tchad, au Liban, au Koweït, au Rwanda, dans les Balkans, en RCI, en RDC, en Afghanistan et au Mali.

L’artillerie d’urgenceAssurant l’appui feu de la 11e brigade para-chutiste, le 35e RAP est le spécialiste de l’artil-lerie d’urgence.

En alerte permanente, le régiment tarbais arme 365 jours par an un groupement inte-rarmes aéroporté dont la vocation est d’ac-complir des missions inopinées dans des délais restreints. Il s’agit de l’’alerte « guépard TAP » (troupes aéroportées), propre à la 11e brigade parachutiste. Ce groupement est en mesure de répondre à tous les besoins par la consti-tution de détachements adaptés à chaque type d’engagement. Dans le même esprit, le 35e RAP assure également l’alerte « guépard » spécifique à la défense sol air. Cette disponibi-lité de tous les instants repose essentiellement sur les savoir-faire éprouvés et l’expérience des artilleurs parachutistes du « 35 ».Par ailleurs, il maîtrise tout particulièrement des procédés de combat et d’engagement tels que le raid artillerie, véritable « coup de main héliporté » pour lequel les mortiers de 120 mm ou les pièces MISTRAL sont employés dans un esprit « commando ».

« Droit devant », le 35e régiment d’artillerie pa-rachutiste se démarque ainsi par sa réactivité et sa polyvalence. En mesure d’intervenir au quatre coins du globe dans de très courts pré-avis, son aptitude à être déployé par les airs en tous temps et en tout lieu en fait un régiment d’artillerie au savoir-faire unique.

Chef de corps LCL Durieux 05 62 56 81 01C2 LCL Chapuy 05 62 56 81 02OSA CNE Raflin 05 62 56 81 03DRH LCL Jully 05 62 56 81 21Officier trad. ADC Picard 05 62 56 81 28OCI SLT Guitard 05 62 56 82 62Pdt des officiers CEN Rouquette 05 62 56 81 13Pdt des sous-officiers ADC Delagnes 05 62 56 81 06Pdt des EVAT BCH Hanoulle 05 62 56 82 63Responsable PC Mme Soulagnet 05 62 56 82 12Secrétariat chef de corps ADC Picard 05 62 56 81 28

35e RAP - Quartier SOULT BP143065014 TARBES CEDEX821 652 81 00

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Missions du régiment Le 40e régiment d’Artillerie a pour mandat opérationnel l’appui feux Sol-sol simultané des deux brigades de dé-cision, la 2e et la 7e Brigade Blindée, avec sa structure unique à deux GA de 16 pièces chacun. Equipé de 155 mm AUF1, de 155 mm CAESAR et de mortiers de 120 mm, le régiment représente ainsi 25% des moyens artil-lerie de l’armée de terre.

Le 40 est également chargé d’apporter à la 2e BB le ren-seignement d’origine image, électromagnétique, radar et humaine, grâce à sa batterie de renseignement bri-gade (BRB).

Reconnu pour son professionnalisme, le 40 est l’expéri-mentateur des systèmes d’armes de l’artillerie : de l’AUF1 au système ATLAS jusqu’ au système CAESAR.

Depuis 2007, le 40 est le régiment d’Artillerie le plus pro-jeté en opérations extérieures. En mesure de déployer en permanence ses moyens Artillerie, Renseignement ou Acquisition, le 40e RA s’est distingué notamment au Tchad, en Bosnie, en Afghanistan, au Liban ou encore dans le Golfe et aux Emirats Arabes Unis, en opérations souvent, à l’entraînement parfois.Depuis 2009, le 40 participe sans interruption aux OMLT, missions dans lesquelles le personnel engagé s’est illustré par sa bravoure et son professionnalisme.D’avril à décembre 2012, il a armé le Battle Group Steel de la Task Force Lafayette VI. L’étendard du 40 a d’ail-leurs été décoré de la Valeur Militaire en juillet 2013 pour sa double campagne en Afghanistan en 2009 et 2012.

Régiment de l’urgence opérationnelle, les 4 batteries de Tir et la batterie de renseignement du 40 ont pour mis-sion d’intervenir en tout point du globe avec les AUF1 TA, les CAESAR ou les mortiers de 120 mm, pour y dé-fendre les intérêts de la France.

Histoire du régiment Le 40e régiment d’artillerie est créé en 1894 à Saint Mi-hiel. Lors de la 1re guerre mondiale, il s’illustre sur les fronts de l’Est : Marne 1914, Champagne 1915, Verdun 1916-1917, Somme 1916, Aisne 1917-1918 et Reims 1918. Ses actions d’éclats lui valent 5 citations à l’ordre

BBrigade d’appartenance :2e BRIGADE BLINDEE

Effectifs : 791 personnels, dont 52 of-ficiers, 243 sous-officiers, 496 engagés volontaires et 8 civils.

Stationné à Suippes, le 40e régiment d’artillerie compte quatre batteries de tir, une batterie de commandement et de logistique, la batterie de renseigne-ment brigade ainsi qu’une batterie de réserve forte de plus de 130 personnels, ce qui fait du 40 le régiment canon le plus puissant de l’armée de terre.

Le 40e RA dispose d’une triple dotation 155 AUF1, CAESAR et mortier de 120 mm. Le 40 est le seul régiment équipé du canon automoteur AUF1 TA 155 mm.

Cette articulation puissante, conjuguée à la triple dotation, en font le régiment de l’urgence opérationnelle, engagé sur tous les théâtres opérationnels aux quatre coins du monde : Liban, Afgha-nistan, Côte d’Ivoire, Kosovo, Tchad, Emirats Arabes Unis.

Riche de 118 ans d’Histoire et de son passé glorieux, il est un des régiments les plus décorés de l’Artillerie française et, le régiment d’artillerie le plus projeté de l’armée de terre.

« Sursum corda

( haut les coeurs ) »

Devise

Projections

Mali - Djibouti

République Centrafricaine

Liban - Sénégal

Emirats Arabes Unis

Gabon

Nouvelle Calédonie

Mayotte

B

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MATÉRIELSMAJEURS

CAESARMORTIER 120MM

AUF1

de l’armée et une à l’ordre du corps d’armée.En 1939, il combat au sein de la 2e Division d’infanterie Nord-Afri-caine en tant que 40e RANA. Il se distingue dans les Flandres en 1940, où l’ennemi lui rend les honneurs de la guerre. En 1943, le 40 est au Maroc sous le nom de 1/40e RANA au sein de la 2e DB. Le 40 débarque en Normandie le 31, juillet 1944 et prend une part décisive dans la libération de Paris et Stras-bourg. L’étendard est décoré de 3 nouvelles citations à l’ordre de l’armée.En juillet 1995, la situation se dégrade en Bosnie-Herzégovine, les serbes ouvrent le feu sur la FORPRONU et font des otages. En 10 jours, le 40 met sur pied et projette le GA LECLERC, arti-culé autour de 8 AUF1.A partir du mont Igman, le 40 délivre du 22 au 30 août, des tirs puissants qui détruisent une usine d’armement, un dépôt de munitions majeur ainsi que les batteries adverses. La puissance dévastatrice et maitrisée des tirs témoigne de la résolution in-ternationale. Les serbes sont contraints à la négociation, se re-tirent de Sarajevo, ouvrent des corridors vers la ville assiégée.Sarajevo est libre, le 40 est fier.Depuis, les artilleurs du 40 ont été projetés sur des théatres d’opérations significatifs, en Ex-Yougoslavie, en Afghanistan, au Kosovo, au Liban, au Tchad, en République de Côte d’Ivoire, au Mali ou en République Centre Africaine.En avril 2012, l’état-major et la 1re batterie du 40 ont été proje-tés en Afghanistan dans le cadre de la TFLF et du GTIA ACIER.

Chef de corps LCL Chimenton 03 26 67 81 40C2 LCL Boyer 03 26 67 81 41C BOI LCL Ait Ali 03 26 67 81 45OSA LCL Faroux 03 26 67 81 42RRH CNE Senanff 03 26 67 81 46Pdt des officiers CNE Senanff 03 26 67 81 46Pdt des sous-officiers MAJ Chavet 03 26 67 82 82Pdt des EVAT BCH Lata 03 26 67 84 42Secrétariat chef de corps ADC Paniez 03 26 67 81 18

40e RA - Quartier Maunoury51601 SUIPPES Cedex821.513.82.99 - 03.26.67.82.99

Le 40e régiment d’artillerie est le seul régiment équi-

pé du canon automoteur AUF1 155 mm. Il est égale-

ment le seul régiment d’artillerie à armer quatre bat-

teries de tir canons servant indifféremment l’AUF1,

le mortier de 120 mm et le CAESAR. De 2007 à 2011,

les quatre batteries du 40 ont armé le détachement

d’artillerie canon de la Force Intérimaire des Nations

Unies au Liban (FINUL) où le 40 a assuré son auto

reléve de 2010 à 2011.

Le 40e régiment d’artillerie possède l’un des éten-

dards les plus décorés de l’artillerie :

- La fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire

avec deux olives (1914/1918 et 1939/1945).

- La croix de guerre de 1914/1918 avec cinq palmes

et une étoile

- La croix de guerre 1939/1945 avec trois palmes

- La croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil

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Ordre national du mériteOfficier :CNE ® BonnetChevalier :LCL CrépinCNE ® HuguetValeur militaireCNE DonnadieuMDL Gauthier

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Missionsdu régiment L’engagement opérationnel,notre priorité.

Spécialisé en défense antiaérienne, le 54e RA est chargé d’assurer la liberté d’action et la protection directe des forces amies déployées en participant à la destruction des moyens aériens de l’adversaire. Dans le cadre de la numérisation de l’espace de bataille, il met en œuvre le système MARTHA au profit du chef interarmes en lui apportant un atout tactique essentiel pour connaître en temps réel la situation des combats aéroterrestres de sa zone de responsabilité.

Régiment engagé de manière permanente en mission, son personnel est projeté tout au long de l’année sur différents théâtres d’opération :- en Guyane, dans le cadre de l’opération TITAN (pro-tection Terre du centre spatial guyanais) et en renfort du 3e REI dans le cadre de l’opération HARPIE (lutte contre l’orpaillage illégal),- en république de Djibouti, dans le cadre des accords de défense franco-djiboutiens, au sein du 5e régiment interarmes d’outre-mer,- au Liban, où il participe à la défense anti-aérienne de la FINUL,- dans le cadre de l’opération BARKHANE au Mali, où le régiment arme un module de coordination des inter-venants dans l’espace aérien (C3D). En 2014, un déta-chement de liaison et d’appui opérationnel des forces internationales a également été projeté sur le sol malien.

Histoire du régiment Une histoire centenairequi continue de s’écrire aujourd’hui.

Devise : « Croire, oser, agir »Date de création : 1er mars 1910 à Lyon

L’étendard du régiment est aux couleurs de la France ; ses plis retracent les pages les plus glorieuses de son histoire : Verdun, La Malmaison, Flandres.L’héroïsme et la bravoure dont ont fait preuve les artilleurs du 54e RAC dans tous les combats qui ont fait l’Histoire de l’armée française durant la Grande

UUUn régiment unique

Implanté au cœur de la ville d’Hyères depuis 1984 où il entretient des liens étroits avec la population locale, le 54e régiment d’artillerie est placé sous le commandement de la 7e bri-gade blindée depuis l’été 2010. Seul régiment d’artillerie sol-air de l’armée de Terre, il met en œuvre deux postes de commandement de groupements tactiques numérisés à dominante sol-air très courte et moyenne portées. Le 54e RA assume égale-ment un rôle de régiment référent au profit des batteries sol-air dispersées dans les régi-ments d’artillerie mixtes. Composé de quatre batteries de tir, le régi-ment est équipé du système d’armes MIS-TRAL, qui se caractérise par sa légèreté, sa souplesse d’emploi ainsi que sa capacité à être projeté.Depuis l’été 2009, le régiment comprend également deux batteries de commande-ment tactique qui assurent notamment la mise en œuvre des moyens de coordination dans la 3e dimension au profit du chef inte-rarmes, grâce au système MARTHA. Le 54e RA dispose enfin d’une batterie de commandement et de logistique et d’une batterie de réserve qui renforce le régiment dans le cadre des missions sur le territoire nationale (ex. Vigipirate) et des missions de formations type préparation militaire. Seul régiment de l’armée de Terre apparte-nant à une base de défense Marine, il ac-cueille au quartier Vassoigne une antenne du GSBdD de Toulon.

« Croire,oser, agir »

Devise

Projections

Guyane - Djibouti

Liban - Barkhane

Un régiment unique

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MATÉRIELSMAJEURS

MARTHA CMD3DRADAR NC1 30 ET 40

MISTRAL (SATCP)CANON DE 20 MM

VAB T20/13

Guerre ont valu au régiment deux citations à l’ordre de l’armée. C’est avec honneur que les artilleurs du 54e RA portent aujourd’hui le symbole de cet engagement hé-roïque, la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918.Après la Grande Guerre, l’histoire du régiment fut inti-mement liée à l’Histoire de la France : combats du Rif en 1925, combats sur le sol national en 1939 et 1940, durant lesquels le 54, à l’image du reste de l’armée fran-çaise, ne démérita pas, mais fut emporté par la force mé-canique de l’ennemi.Dissous à plusieurs reprises, le 54e RA se spécialise en défense antiaérienne pour la première fois de son his-toire en 1970. Il sert alors successivement les différents matériels qui ont fait la renommée de l’artillerie sol-air française (canon de 40 mm BOFORS, Bitube de 30 mm, Roland puis Carol, Mistral) en ex-Yougoslavie, en Bosnie, en Côte d’Ivoire, en Nouvelle-Calédonie...

Le 54e RA prend garnison à Hyères le 1er juillet 1984 où il succède au 405e RA qui s’est notamment illustré lors de la guerre d’Algérie. Equipés de matériel de haute tech-nologie, les artilleurs du 54 s’entraînent en Provence, région qui forme leur espace de travail naturel et où ils côtoient un environnement interarmes et interarmées riche et varié.Depuis plus de 100 ans, les artilleurs du 54e RA mettent leur professionnalisme et leur engagement dans les mis-sions confiées.Fort de sa composante humaine, de son histoire et de l’acquis de ses traditions, le régiment est résolument tourné vers l’action et les combats d’aujourd’hui.

En 2014, le 54e régiment d’artillerie, fort de sa richesse humaine, a fait face avec sérénité à son

rythme d’activité sans pause. Trois batteries ont été projetées en Guyane et à Djibouti. Des pro-

jections par détachements plus réduits ont également été programmées tout au long de l’année

dans le cadre de l’opération SERVAL puis BARKHANE et au Liban.

L’année 2014 fut également rythmée en France par de nombreuses commémorations. L’actua-

lité mémorielle du 54e RA ne l’a pas démentie. Le régiment a notamment pris part au lancement

des commémorations du centenaire du premier conflit mondial en défilant avec ses matériels sur

les champs Elysées, le 14 juillet.

Sur le plan local, ses batteries ont participé aux commémorations du soixante-dixième anniver-

saire de la libération de la Provence au sein de leurs communes jumelles. Le régiment a enfin

célébré, dans le cadre de ses journées portes ouvertes, le trentenaire de son installation à Hyères,

commune de garnison dans laquelle le régiment bénéficie d’un excellent accueil par les hyérois

et où il fait bon vivre en tant qu’unité mais aussi pour chacune des familles qu’il représente.

Chef de corps COL Serizier 04 98 04 77 00C2 LCL Zafrilla 04 98 04 77 01CBOI LCL Jausions 04 98 04 77 05CBML CEN Perruchon 04 98 04 76 00OSA CNE Dumont 04 98 04 77 03RRH LCL Pons 04 98 04 77 08CBEH ADC Taliercio 04 98 04 78 40Officier trad. CNE Goube de Laforest 04 98 04 77 22OCI LTN Richeton 04 98 04 77 23ORP CNE Goube de Laforest 04 98 04 77 22Pdt des officiers CEN Perruchon 04 98 04 76 00Pdt des sous-officiers ADC Poitout 04 98 04 77 02Pdt des EVAT BCH Monneraud 04 98 04 77 49Secrétariat chef de corps ADC Mikolajczak 04 98 04 77 83

BCRM - 54e RA - BP 205 - 83800 Toulon cedex 9821 835 77 03 / 04 98 04 77 03

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Légion d’honneurLCL RomeroMédaille militaireADC DomecqSCH BertaniOrdre national du mériteLCL DreoADC Coreil ®

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Missions du régiment Le 61e régiment d’artillerie est le spécialiste de l’armée de Terre dans le domaine du renseignement d’origine image (ROIM). Sa mission principale est de fournir une documentation complète issue de la 3e dimension à des fins : d’appréciation de situation (recherche et suivi d’activités adverses) ; de ciblage (acquisition d’objectifs et évaluation des dommages) ; d’appui à l’engage-ment des forces terrestres (praticabilité des itinéraires, recherche de menaces contre des troupes amies, etc.) et d’intervention d’autres capteurs renseignement spé-cialisés. Le lien entre le 61e RA et les autres unités d’artil-lerie repose sur deux missions : la formation à la mise en œuvre du drone de renseignement au contact (DRAC) par le Centre de Formation Délégué (CFD) et la mission de ciblage du système de drone tactique intérimaire (SDTI). Le SDTI dispose d’une grande précision de lo-calisation des objectifs grâce à ses caméras optique et infrarouge, et d’un terminal de traitement des objectifs qui peut être relié au réseau ATLAS.

En service depuis 2004, le SDTI a été déployé au Koso-vo en décembre 2007. D’octobre 2008 à juillet 2012, le 61e RA effectuait une auto-relève qui lui permettait d’avoir une batterie SDTI déployée en permanence en Afghanistan. Les missions reçues étaient à 80% de l’appui à l’engagement des groupements tactiques in-terarmes et à 20% des missions de renseignement en amont des opérations. Au total, ce seront 8 détache-ments et 774 missions qui auront été réalisées durant ces quatre ans.

Le Groupe d’Exploitation Images (GEI) du 61e RA a pour mission l’exploitation de l’imagerie de deuxième niveau, l’exploitation de premier niveau étant réalisée par les batteries de drones. Il traite aussi bien de l’imagerie four-nie par les drones que celle provenant de tout autre type de capteurs dont les satellites d’observation.

Le 61e régiment d’artillerie dispose également d’une unité d’intervention de réserve (UIR) créée en juin 2000 et nommée : 5e batterie (B5). Sa formation militaire et technique de très haute qualité lui permet d’être en-gagée dans des missions opérationnelles telles que les missions de type Vigipirate. En décembre 2012, l’unité de réserve a été récompensée par le CEMAT du prix ANRAT (Association Nationale des Réserves de l’Armée de Terre) pour son travail effectué dans le cadre de la

promotion des unités de réserve.

LLes diables noirs du 61e Régiment d’Ar-tillerie ont gagné le droit au port de la fourragère rouge par un emploi auda-cieux de leurs canons pendant la pre-mière Guerre Mondiale. Ceux-ci ont été remplacés par des drones en 1999 mais le 61e RA est fier de son passé et s’ins-pire de l’exemple de ses anciens dans la volonté d’aller de l’avant. Implanté sur la base de Chaumont-Semoutiers en Haute Marne, le régiment bénéficie d’un espace aérien réservé qui lui permet de faire évoluer ses drones au sein même du quartier. Il profite également d’une superficie de plus de 500 hectares qui facilite la pratique de sports variés et l’entraînement aux missions PROTERRE. Le 61e RA se distingue par son apparte-nance à la brigade de renseignement dans laquelle il fournit le renseignement d’origine image et agit en complémenta-rité avec les autres capteurs qu’ils soient humains ou électromagnétiques. Pour autant, le lien avec les autres unités d’ar-tillerie conserve toute son importance que ce soit au titre des traditions, la coordination dans la troisième dimen-sion ou l’acquisition d’objectifs. Le 61e RA est la seule unité de l’armée de terre entièrement dédiée à la mise en œuvre d’aéronefs non habités. De ce fait, il se situe au cœur d’enjeux opérationnels et industriels.

« 61 E !En avant ! »

Devise

Projections

République Centra-

fricaine - Mali

Afghanistan - Liban

Mayotte - RCI

L

20

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MATÉRIELS

MAJEURS

LE SYSTÈME DE

DRONE TACTIQUE

INTÉRIMAIRE (SDTI)

Histoire du régiment Créé en 1910 à Verdun, le 61e régiment d’artillerie appartient, en 1914, à la 42e Division d’In-fanterie au sein de laquelle il va prendre part aux deux Guerres Mondiales. Doté du canon de 75mm, ses capacités manœuvrières valent à ses hommes d’être surnommés par les Allemands eux-mêmes : les « Diables Noirs ». Le régiment se démarque sur la Marne dans les marais de Saint-Gond, sur l’Yser, en Argonne et à Verdun, lors de l’offensive allemande. Il participe éga-lement aux batailles de la Somme et de Montdidier. Le nom de ces six grandes batailles est inscrit en lettres d’or dans les plis de son étendard et il reçoit successivement les fourragères aux couleurs de la Croix de Guerre, de la Médaille Militaire et enfin de la Légion d’Honneur le 21 juin 2001, ce qui fait de lui le seul régiment d’artillerie à avoir cet honneur et qui lui vaut le surnom de « Premier de la fourragère ». Pendant la 2e Guerre Mondiale, le 61e RA participe à la tourmente de juin 1940. Dissout en novembre 1942 avec toute l’armée d’armistice puis recréé en 1945, il rejoint Belfort où il devient deux ans plus tard un régiment d’artillerie anti-aérienne. Constitué en groupe de marche, il participe en Kabylie aux opérations d’Algérie de 1955 à 1962. En 1963, le régiment s’installe à Saint-Avold avant de rejoindre la ville de Morhange en 1977, et d’être équipé de l’AU50. En 1983, il est le premier régiment de l’artillerie française à être doté du canon automoteur de 155 mm : l’AUF1. En 1992, le régiment rejoint Trèves en Allemagne. Dissout le 31 mai 1999, le 61e régiment d’artillerie est recréé le 1er juillet de la même année sur le site de Chaumont-Semoutiers où il reprend les missions du 7e régiment d’artillerie et devient le régiment de surveillance du champ de bataille de l’armée de Terre. Dès 1999, le régiment est déployé avec ses systèmes d’arme CL289, Crécerelle puis SDTI en Macédoine (1999), au Kosovo (2001 et 2008), au Tchad (2008) et en Afghanistan d’où le dernier détachement est rentré en juillet 2012 après avoir passé 4 ans sur ce théâtre et réalisé un total de 774 missions. L’étendard du 61e régiment d’artillerie s’est récemment vu décoré de la Croix de la Valeur Militaire pour l’excellence du travail accompli sur le territoire Afghan.

Outre le fait d’être la seule unité de drones l’Armée de terre, le 61e Régiment d’Artillerie se caractérise par trois spécificités :- Le CFD est chargé non seulement de la formation de spécialité SDTI pour le personnel du régiment à tous les niveaux, mais aussi de la formation du personnel mettant en œuvre le DRAC au sein des Batteries de Renseignement de Brigade (BRB).- Le GEI traite l’imagerie provenant de tous types de capteurs et réa-lise des dossiers renseignement au profit de la Direction du Rensei-gnement Militaire (DRM). - Depuis juillet, de même que les régiments appartenant à la BR, le 61e RA compte une nouvelle batterie, la 6e batterie chargée du trai-tement et de la diffusion du renseignement (BTDR).

Chef de corps COL Jouve 03 25 35 96 50 C2 LCL Koscielny 03 25 35 96 51OSA CNE Frantz 03 25 35 96 52OA régimentaire CNE Labouérie 03 25 35 96 53Communication MDL Lopez 03 25 35 96 53CRH CDT Henry 03 25 35 96 59Officier trad. CNE Frantz 03 25 35 96 53Pdt des officiers CNE Renaut 03 25 35 96 05Pdt des sous-officiers ADC Deprez 03 25 35 95 83Pdt des EVAT BCH Pompée 03 25 35 95 86Secrétariat chef de corps ADJ Fortier 03 25 35 96 54

61e RA - Quartier Général d’Aboville - BP 208652903 Chaumont cedex 9821 521 9699 / 03 25 35 96 99

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Médaille militaireADC DelestraiOrdre national du mériteLCL FaisansCNE NussMAJ SivignonADC Chaillau

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Missionsdu régiment Structuré et cohérent, le régiment vise un seul objectif : la réussite de la mission au profit de la 3e brigade légère blindée. Pour ce faire, il est chargé de :- l’appui direct des unités au contact ou groupement interarmes,- la neutralisation de l’ennemi dans la pro-fondeur,- délivrer des tirs de contre batterie,- défendre face à toutes les menaces aé-riennes,- recueillir du renseignement (imagerie, radar, électromagnétique, origine hu-maine).Présent sur les principaux théâtres d’opé-ration, le 68 s’engage pour le pays et pour la défense de ses intérêts. Les unités interviennent majoritairement dans leur « cœur de métier » (Djibouti et EAU en 2014, Mali et Tchad en 2013) mais aussi dans le cadre de missions de formation (Mali en 2013, Sénégal en 2012, OMLT en Afghanistan en 2011) et en appui des forces pré-positionnées sur les théâtres (Jordanie et Antilles en 2013). Le régiment est également très actif sur le territoire national pour des missions de sécurité intérieure. Comme toutes les for-mations de l’armée de Terre, le régiment met sur pied des unités proterre pour par-ticiper au plan Vigipirate.

Histoire du régiment Le 68e régiment d’artillerie d’Afrique est créé en 1941 à Tlemcen en Algérie et engagé dans la bataille de Tunisie en novembre 1942. A partir de février 1943, il a participé à l’offensive en Afrique du Nord et notamment à la victoire de Dje-bel Zaghouan en mai. A l’issue des opé-rations il fut rééquipé avec des automo-teurs américains M7 «priest ». Incorporé

IIImplanté sur le camp de la Valbonne, à 30 kilo-mètres à l’est de Lyon, le 68e RAA est le régiment polyvalent d’appui feu et de renseignement de la 3e brigade légère blindée commandée par le géné-ral Gomart.A la convergence des traditions et de la moderni-té, le 68 est l’héritier des huit régiments d’artillerie d’Afrique aujourd’hui disparus. A ce titre, il est le dé-positaire du patrimoine de ces glorieux régiments. A la mémoire des anciens, il organise chaque an-née une « journée de l’artillerie d’Afrique ». Fort de 800 hommes et femmes, le régiment est composé de six batteries bien spécifiques : - deux batteries sol-sol, - une batterie sol-air, - une batterie de renseignement brigade, - une batterie de commandement et de logistique, - une batterie de réserve.Pilier de l’artillerie moderne, il dispose de systèmes d’armes puissants et efficaces tels que le canon CAESAR et le mortier de 120mm, les missiles MIS-TRAL ou encore de capteurs renseignement (DRAC, RASIT, GE). Il participe en outre à la numérisation de l’espace de bataille au travers des systèmes SI-RASA, MAESTRO, ATLAS et SICEF. Il est d’ailleurs, à ce titre, corps support pour l’expérimentation EIC NEB SIMU. Opérationnel et réactif, le 68e RAA est en mesure de marquer la volonté de chef interarmes dans des moments capitaux de la bataille : anticipation, concentration massive et précise de ses feux, pro-tection sol-air, coordination 3D. Il part chaque an-née remplir des missions sur les cinq continents, au sein des conflits majeurs de notre époque.

« De l ’audace,

toujours ! »

Devise

Projections

Mali - Djibouti

Antilles - Jordanie

Tchad - EAU

Kosovo

Guyane - Sénégal

Burkina-Faso

IImplanté sur le camp de la Valbonne, à 30 kilo

IImplanté sur le camp de la Valbonne, à 30 kilo

I

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MATÉRIELS

MAJEURS

CAESAR

MORTIER 120MM

ATLASMARTHA NC1

MISTRAL

CANON DE 20MM

RATAC ET RASIT

DRACROHUM

au sein de la 1re division blindée, le 68 fut la première unité d’artillerie à débar-quer en Provence, le 15 août 1944, sur la plage de La Nartelle. Le 23 août 1944, au cours des combats menés à Marseille, il perdit son chef, le colonel Rousset, tom-bé au champ d’honneur. Poursuivant sa progression, il a, en un mois, remonté la vallée du Rhône, libérant au passage sa ville marraine, Anse, traversé la Bour-gogne et atteint les Vosges. Participant à partir de novembre à la bataille d’Alsace, le 68 a contribué à la libération de Mul-house. En avril, il est entré avec la 1re DB en Allemagne et ses trois groupes prirent part aux différentes phases de la cam-pagne finale. La capitulation de l’ennemi arrêta au pied des Alpes autrichiennes. Les actions du régiment au cours de ce conflit lui valurent trois citations et ces mots du général De Gaulle : « unité lé-gendaire sans laquelle aucune victoire n’eût été possible ». Entre 1946 et 1984, il occupa successivement les garnisons de Périgueux, Sarrelouis, Trèves, Landau et Phalsbourg. Depuis 1984, année de sa professionnalisation, il est implanté sur le camp de la Valbonne et rattaché à la 3e brigade mécanisée depuis 1999. Le 68e régiment d’artillerie d’Afrique a recou-vré son appellation d’origine, le 1er juillet 2004 et reste très attaché à ses traditions.

L’étendard a été décoré de la valeur mi-litaire à l’occasion de la cérémonie de Wagram 2013.

Le régiment se distingue es-

sentiellement par une volon-

té marquée de polyvalence.

Apte à armer sans délais un

EMT et des compagnies de

marche, il trouve dans le dé-

veloppement des fondamen-

taux du combat les ressorts

qui lui permettent de cultiver

l’excellence dans ses « mé-

tiers » premiers.

Cette polyvalence est entrete-

nue tout au long de l’année

par un effort en matière de

rusticité et de sens de l’adap-

tation à tout type de situation.

Chef de corps COL Uhrich 04 26 22 83 00C2 LCL Valles 04 26 22 83 02 OSA CEN Benit 04 26 22 84 39DRH CNE Stefanini 04 26 22 83 29Officier tradition CNE Giraud 04 26 22 82 72OCI LTN Indocina 04 26 22 83 28Pdt des officiers CEN Peyras 04 26 22 83 20Pdt des sous-officiers MAJ Viet 04 26 22 83 06Pdt des EVAT BCH Desmazières 04 26 22 82 84Secrétariat chef de corps ADC Picchi 04 26 22 83 10

68e RAA - Quartier BobillotBP 3001601120 MONTLUEL-DAGNEUX

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Médaille militaireMAJ BrauADC MazensADC VerlaguetValeur militaireEtendardCNE EuvrardLTN FerryADJ LafonBCH PerraultMDL Bignardi

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Missionsdu régiment Spécialisé dans l’action en terrain montagneux et par condi-tions climatiques hivernales exigeantes, le 93e régiment d’artil-lerie de montagne assure les appuis feux sol-sol de la 27e bri-gade d’infanterie de montagne, le guidage des appuis air-sol à son profit, sa défense sol-air très courte portée et lui fournit du renseignement d’origine multicapteurs.

Le 93e régiment d’artillerie de montagne remplit de nom-breuses missions de courte durée en renforcement des forces de souveraineté (DOM-COM) et de présence à l’étranger, soit en structure Proterre, soit en structure artillerie (Djibouti, Nou-velle-Calédonie, Tchad) et en strucure Proterre.Engagé dans de nombreuses opérations extérieures, le 93e RAM a projeté ses unités en Ex-Yougoslavie, au Kosovo, en Côte d’Ivoire, au Liban, au Tchad, en Afghanistan et au Mali (mission IMEX, GCM). Le régiment participe à de nombreuses activités JTAC dans le cadre d’opération interalliés et interar-mées.

En métropole, il est régulièrement engagé en missions inté-rieures dans le cadre du plan VIGIPIRATE.

Maintenant les acquis d’une expérience au combat gagnée au cours des dernières opérations extérieures, et notamment en Afghanistan, avec 4 hivers successifs dans le contexte le plus exigeant des opérations menées en Kapisa, au cours des-quelles il aura tiré plus de 6000 obus, le régiment développe son aptitude à s’engager dans un environnement numérisé et s’approprie FELIN et la liaison de données tactiques L16.

Histoire du régiment Formé le 1er janvier 1924 à Grenoble, le 93e régiment d’ar-tillerie de montagne est l’héritier des batteries alpines et du 1er régiment d’artillerie de montagne, inscrivant ainsi dans le plis de son étendard le nom de batailles prestigieuses : Maroc 1912-1913, Champagne 1915, Dobropolje 1918, et Afrique du Nord 1952-1962.

Jusqu’en 1939, le 93e régiment d’artillerie de montagne transporte ses canons à dos de mulets dans les différents massifs alpins. En 1945, il livre victorieusement les combats les plus hauts d’Europe au col du Midi, à 3595 mètres d’al-titude.

IImplanté sur la commune de Varces Allières et Risset, le 93e ré-giment d’artillerie de montagne bénéficie d’un cadre d’entraine-ment remarquable à proximité du Grand Champ de tir des Alpes.

Portant le nom de massifs alpins, les batteries s’approprient d’au-tant mieux le milieu montagneux dans lequel le régiment évolue et s’entraîne. - Batterie commandement et de logis-tique, « Maurienne »- Batterie de renseignement de brigade de la 27e BIM, « Oisans »- 1re Batterie, sol-sol, « Vercors »- 3e Batterie, sol-air, « Belledonne »- 4e Batterie, sol-sol, « Cerces »- 6e Batterie, unité de réserve, « Taille-fer »

Régiment de brigade d’engage-ment d’urgence, il est composé de 850 hommes et femmes, proje-tables en opérations pour appuyer les bataillons de chasseurs alpins et régiments de la 27e brigade d’in-fanterie de montagne.

« De roc et de feu »

Devise

Projections

Mali - Djibouti

RCA - Liban

Tchad - Nouvelle

Calédonie

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MATÉRIELS

MAJEURS

MORTIER 120MM

CAESAR

SATCP MISTRAL

DRAC

RASIT ET RATAC

De juillet 1945 à juin 1948, le régiment fait par-tie des troupes d’occupation en Autriche. De retour à Grenoble le 1er juillet 1948, il participe de 1955 à 1962 aux opérations de maintien de l’ordre en Algérie. Implanté depuis 1962 à Grenoble dans le quartier « chef de bataillon de Reyniès », le régiment s’installe à Varces en 1977.

De novembre 2008 à avril 2012, il a engagé ses batteries quatre hivers consécutifs en Afghanis-tan, notamment en appui des groupements tactiques interarmes de la 27e BIM engagés en Kapisa, et fourni de nombreux détachements chargés de la formation des unités de l’armée nationale Afghane. 4 des siens sont morts pour la France en Afghanistan en 2012.

Le 22 juin 2012 à l’occasion de la Saint Bernard, fête des Troupes des Montagne, l’étendard du 93e RAM a été décoré de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze pour ses faits d’armes en Afghanistan.

Artilleurs et MontagnardsUnique régiment d’artillerie spécialisé dans l’action en montagne, le 93e régiment d’artillerie de montagne se caractérise par trois spécificités : - une section de commandos montagne agissant préfé-rentiellement dans le cadre du groupement comman-dos de la 27e Brigade d’infanterie de Montagne, et une section de transmissions chargée de la mise en œuvre des relais points hauts ;

- le Grand Champ de Tir des Alpes, espace de manœuvre et de tir artillerie en haute et moyenne montagne ;- un cursus de formation complet suivi par ses cadres et militaires du rang, du brevet d’alpiniste et de skieur militaire (niveau de base obtenu après 7 semaines de formation) jusqu’au brevet de chef de détachement de haute montagne délivré par l’Ecole Militaire de Haute Montagne.

Chef de corps COL Renard 04 56 85 74 01C2 LCL Armangau 04 56 85 70 82CBOI CEN Guiguet 04 56 85 71 89OSA CEN Sinibaldi 04 56 85 70 83DRH CDT Gloux 04 56 85 70 05Officier tradition CNE Drouot 04 56 85 74 81OCI LTN Duplaa 04 56 85 74 44Pdt des officiers CEN Oudinot 04 56 85 76 96Pdt des sous-officiers ADC Mirti 04 56 85 71 00Pdt des EVAT BCH Roy 04 56 85 75 10Secrétariat chef de corps ADC Perard 04 56 85 70 84Recrutement ADJ Catelain 04 56 85 76 90

93e RAMQuartier de Reynies - BP 0838761 VARCES CEDEX

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NOS PRÉSIDENTS DES OFFICIERS

1er RACNE DUHEM

1er RAMaCNE de CARNE 3e RAMa

CNE METAIS 11e RAMaCBA SEMENADISSE

17e GACEN MILET

28e GGCNE LARTIGUE

35e RAPCEN ROUQUETTE 40e RA

CNE SENANFF54e RA

CEN PERRUCHON 61e RACNE RENAUT

68e RAACEN PEYRAS

93e RAMCDT OUDINOT

Ecole d’artillerieLCL BELLEUT

26

LA 68E PROMOTION DES LIEUTENANTS DU GROUPEMENT D’APPLICATION - année 2013 / 2014

LTN ANDRIEU Nicolas EMIASLT BRUNET Robin OSCLTN CHAPOTET Julie EMIALTN DIEUTRE Louis-Gabriel EMIALTN FAIVRE Guillaume ESMLTN FAUGèRE Baudouin OSTSLT JULLIARD Emmanuel OAEASLT KARLé Muriel OAEASLT LE BERRE Timothée OSCLTN LEMELLE Sophie ESMLTN LOMBARDy Antoine ESMLTN MIRIEU de LABARRE Géraud

ESM

LTN MOUNIER Philippe EMIASLT NEVEU Ludovic OAEALTN ORN CAMBODGESLT RANCAN Raphaël OAEASLT RUCQUOIS Morgan OSCLTN SALERy Clément ESMLTN SEBBAH Thomas EMIASLT SUREAU Morgann OAEA

brigade du capitaine Lallement

SLT BARBILLAT Nicolas OAEASLT BOSQUER Laure OAEALTN CADELANO Colin ESMLTN GRAS Alexandre EMIASLT LACAILLE Cyrille OAEASLT LE MIGNOT Sébastien OSCLTN MAC DOwALL Kenneth EMIALTN MARSAC Anthony EMIASLT MURCy Matthieu OSCLTN OLIVE Damien ESMLTN PELLOQUET Pierre EMIALTN PETIT Joan EMIASLT RABIER Patrick OAEASLT RICHARD Cedrick OAEALTN ROLLAND Sophie ESMSLT SAINT-LAURENT Antoine OAEALTN SANNER Maxime ESMLTN TAXy Sylvain ESMLTN VARGAS Damien OST

brigade du capitaine Pourteau

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Ait Ali KarimBachelot XavierBernard PierreBodin ThierryBoireau GaétanCarlier Jean-FrançoisDecuypère YannDetz EricFaroux ThierryGravrand BenoitLapoirie DanielLasvigne yvesMarrot ChristineMasschelein EmmanuelMenudier LaurentMounou OlivierPillet FrédéricRegimbaud PierreRosalie EricSimons RaphaëlVéra Michel

NOS PROMUS

au gradede colonel

au gradede lieutenant-colonel

Barbé MatthieuBellamy PascalBertucchi MatthieuBonavita JérômeBonneau XavierBourgoin ArnaudBrasseur AurélienDe Gaigneron Jollimon de Marolles Aymericde la Tousche AmauryDurand Jean-MarcFrey VincentGantier FrédéricGuichard Jean-PhilippeMerceron JérômePla PhilippePy ThierryRevest DanielRolet SébastienRouet GuillaumeSenoussi EmmanuelThomas AntoineVolay MarcRignault Frédéric

au gradede chef d’escadronou chef de bataillon

au gradede capitaine

Almeida ChristopheAndrieu NicolasAujay de la Dure AugustinBaillarge GuillaumeBarreau AmauryBologna NicolasBoulanger ThierryBrau walterBurlon JorisButi GillesCadelano ColinCastel JohanCastellani AntoineCerne AlexandreChapotet JulieDe Martrin-Donos yannDieutre Louis-GabrielDurendez AlexandreEl Attar JonathanEntraygues Valérie-AnneFaivre GuillaumeFaré BrunoFaugère BaudouinFedide NicolasFournier AgénorFrigeri BenoîtGireud BenjaminGras AlexandreGreve SébastienGueguen SimonGulmann RégisHerve JérémyHildenbrand JimmyHue ThibaultJougla AntoineLaroche yannickLefebvre MaximeLelievre AdrienLemelle SophieLetoquart SylvainLlorca RomainLombardy AntoineMac Dowall KennethMaillard DamienMariani yohanMarsac AnthonyMetsu JessicaMirieu de Labarre GéraudMoreau SébastienMounier PhilippeMunoz MikaëlNowak PhilippeOlive DamienParrod CyrilPelloquet Pierre

au gradede lieutenant

Doidy Jean-MarcNogrette SylvainViolante Emmanuel

Allemand CyrilBanderier EdouardBerniard FlorianBouju GeoffreyBoulanger NicolasBretheau AnthonyCollette AlexandreCoquelet OlivierDegraeve GuillaumeFratti NicolasGentillet JérômeGerardin MathieuGuyot-Sionnest OmbelineLancione LoïcMarchand SamuelNeve GuillaumePanont ClémentPoncet SamuelSarrazin CyrilVaschalde OlivierVincent FlorianZammit Aurélien

au gradede sous-lieutenant

27

Aigouy ManuelAuguet JulienAvril VincentBagot AlexandreBaradat PierreBarthélémy HervéBayeul Jean-PierreBellavoine XavierBellet FabienBelot PatrickBénard Jean-MichelBergeon BrunoBergeroo-Campagne FrédéricBertrand Jean-CharlesBigault HervéBinnendijk TanneguyBoblin CédricBonizzoni Jean-PierreBonnarde LudovicBrejon de Lavergnee AlbanBreuvart VincentBrioit FrançoisBruzzese BenoîtBuchetet SéraphinBuisson SylvainCalmes MorganeCardin MathieuCastelbou Jean-MichelCazes JonathanCebe Jean-EdouardChabrier FlorentCharzat XavierChataigner FabienClavel RomanClement OlivierCoadou EricCoiffet MathiasCombe FrédéricConte PatrickCordin NicolasCornette PatrickCourtay ThomasCussigh ThierryDagues-Bie ThomasDeflorenne ArnaudDelord DavidDelpit BrunoDepature Louisde Sevin Bandeville Jean-EudesDessaint MehdiDhouailly BenjaminDieutre EtienneDikici TakesDonnadieu Guillaume-EricDoucet EmmanuelDubouloz SamuelDuhamel DelphineDumaine Jean-CharlesDumousseau Olivier

Dupuis NicolasDurand MathieuDussart MathieuEcheverria RodolpheEguemann SébastienEstel HervéEynaud OlivierFasquelle SébastienFickinger RégisFlamand PatrickFleury DamienFranco StéphanFrazao FranckFrollo de Kerlivio CharlesFunel PatrickGallenne ChristopheGallet JulienGastine NicolasGaulein-Stef RogerGermain williamGeroni CyrilGillier BrunoGloanec EricGras ArnaudGrava Jean-PhilippeGrenouiller CyrilGuédon LionelGuilbert ValérieGuyot Jean-LucHerpe youenHickel OlivierHomo MartinHu Jean-PierreHussenet SébastienIsaac SylvainJacquot NicolasJanin BenoitJardon PierreJoly EmmanuelJosserand SébastienJouve JulienJuvin MichelKerharo EricKorb AlexandreKremer CyrilKumar AnuragLabouerie GuillaumeLacassie AlexiaLagneau PhilippeLallemand ThierryLamilhau LaurentLanson PhilippeLaratte ChristopheLatil MathiasLaunay MarcLeclerc RémiLe Floch FrédéricLegeay EricLego JulienLe Martret PatriceLépinard PhilippeLeroy Xavier

Letailleur AlexandreLe Toumelin GillesL'Huillier Pierre-MarieLinier AnthonyLopez Jean-AndréLoriette BenoitMagendie TiphaineMagnin CédricMaillol ClaudineMarceau DominiqueMariacourt GregoryMatsoukos PierreMenguy MichaëlMercier DominiqueMignot SylvainMille FrançoisMorand PhilippeMorardet yannickMoreau JeanMoyroud FabienPace LionelPacher LaurentPage MichelPandele LudovicParade BrunoParichon DavidPassard StéphanePerez ThibaultPfleger SébastienPhilippot François-XavierPicard JulienPicot RodolphePoinas PierrePons PascalPrételat NilsQuartier ClotaireQuellennec Jean-MichelQuéméner yannRahmouni NicolasRegnault HervéRégnier FranckRemond PascalRévolu GhislainRobert NicolasRochas LaurentRoland-Gosselin EmmanuelRusso GuillaumeSaguez FrédéricSarnari MathieuSassi AïmenScappaticci StéphaneScharhf ChristianSeroz StéphaneSoissons FranckSolda VincentStouvenel JérémySustersic CyrilTherre BastienThomas RomainThonney RudyTillement DanielTouzeau MarcVirth Jessica

Petit JoanPresson CharlesProne LudovicRacickas JulienReynard DavidRigaud ThomasRolland SophieRoulet QuentinSalery ClémentSanner MaximeSebbah ThomasSerre GuillaumeSeydoux NicolasTaxy SylvainThomas KévinTrédez PhilippeTruchet LucasTurpin JonathanVandecasteele ArnaudVargas DamienZammit Allan

Vlasse JérémyVolle Philippewaag Arnaudwehinger Guywittmer Frédéric

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NOS PROMUS

NOS PRÉSIDENTS DES SOUS-OFFICIERS

au grade de major

Amat PhilippeAndré AnneAndré ChristopheAntonio MichaëlAparicio ManuelAudonnet ManuellaBailleux ChristianBartoletti MarioBeaufort MatthiasBernado MichelBigel Jean-BaptisteBlanchet LaurentBlochet CyrilBoloronus LaurentBonicelli ArnaudBrassart ChristianBrettmann ChristopheCaudrelier Emmanuel

au graded’adjudant-chef

Delprat FrancisFormal StéphaneFortun SébastienGaudibert StéphaneGuillamon AlbertGuionneau DidierLeduc JohnLefebvre ThierryLippiello TonyRasphone SouksakoneRembecki MichelSaid Ibrahim Mohsin

1er RAADC GLOUCHKOFF

1er RAMaADC DESPRES

3e RAMaADC BOULLARD 11e RAMa

ADC MAUFFREY17e GA

ADC TANGUY

28e GGMAJ JEANJACQUOT

35e RAPADC DELAGNES

40e RAMAJ CHAVET 54e RA

ADC POITOUT 61e RAADC DEPREZ

68e RAAMAJ VIET

93e RAMADC MIRTI

Ecole d’artillerieADC FONTAINE

28

CAFstage du 12/11/2013au 27/02/2014Cheppttell Antony 93e RAMCorroy Guillaume 93e RAMDigard Cyrille 1e RAGuilbert Kévin 93e RAMJean-jacques wilson 1e RAMALaguarigue deSurvilliers Nicolas

1e RAMA

Myotte Romain 1e RARayrollesFrançois-Valentin

40e RA

Viannet Laura 3e RAMAstage du 13/03/2014au 20/06/2014BaldacchinoJean-Nicolas

3eRAMa

Cotro Magali 1eRAMaDesserre Jason 35eRAPFumel Maxime 1eRAPasse Coutrin Cédric 93eRAMSarrade Raphaël 5eRHCVilleneuve Arnaud 3eRAMastage du 01/07/2014au 30/10/2014Aboghet Justin 1eRAAdrasse Lionel 1eRAMaAngevin Thomas 93eRAM

Artieres Jérome 3eRAMaBodennec yann 68eRAABouadjadj Djamel 35eRAPBourbia Mohamed 1eRAMa

CAESARstage du 12/11/2013au 27/02/2014Boucau Josimar 11eRAMA

Buisson Foucauld 1eRAMACrahay Cédric 40eRAEuphrasie Olivier 11eRAMAFiorelli Lionel 1eRAMAFuentes Jonathan 40eRAGourtaud Jordan 1eRAGreffine Loic 1eRAHerve Nicolas 68eRAAJacomino Thomas 35eRAPMary Loic 93eRAMNicolet Olivier EMDOeuvray Daniel 93eRAMstage du 13/03/2014au 20/06/2014Bernard Tanguy 1eRAMABigan Sébastien 3eRAMACoupra Léo 1eRACourson Guillaume 1eRAMAGuiffant Guillaume 68eRAALeriche yohan 93eRAMMartin Bryan 40eRAMortureux Logan 3eRAMASae Kenny 1eRAstage du 01/07/2014au 30/10/2014Guedes Teixeira Simon 93eRAMHanrion Maxime 68eRAAHuet Baptiste 40eRA

DSAstage du 12/11/2013au 27/02/2014ARNAUD Philippe 3eRAMaLAINE Guillaume 93eRAMLEBON Johan 54eRALEE wING Ariitea 11eRAMANOVELLAS Clément 54eRAstage du 13/03/2014au 20/06/2014Bortal Rachid 1eRAMACartesse Jérôme 54eRACompan Jessy 1eRAMAGhayeb Jamel 54eRAGhisolfi Hyacinthe 68eRAAJosset Simon 11eRAMALair Guillaume 54eRA

Piquet Mickaël 1eRAMAVille Louis 54eRAwattrelos Pierre 3eRAMAstage du 01/07/2014au 30/10/2014Accot Marina 54eRABaheux Alexandra 54eRACodaccioni Hugo 54eRA

Commarmond Thomas 93eRAMFoillard Charles 93eRAMPoirier Vincent 54eRAPolese Gabriel 35eRAPPringuet Charlène 54eRARichet Anthony 54eRAVerplank Jonathan 54eRA

Dewaeghemaecker Sébastien

1eRA

Fuchs Thomas 1eRAGautier Julien 11eRAMaLalotte Mikael 1eRALecubain Nicolas 1eRALize Francois 1eRAMazoyer Ludovic 3eRAMaPoudroux Christophe 3eRAMaProust Florent CENTACTchiche Mehdi 3eRAMa

LES NOUVEAUX MARÉCHAUX DES LOGIS DE L’ARME NOMMÉS EN 2013

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Abdallah MoussaAndreau EricAnnette Michaella

Aupee ChristopheAvril StéphaneBarbier SébastienBazier StephanBeauvain ChristopheBerlot RomualdBertin DavidBijoux LaurentBilski JérémyBlanc NicolasBouacida AliBriand ChristopheBristiel LudovicBurbaud PerrineCallias ElodieCenac FrançoisChollot SébastienCordevant NicolasCuraudeau OlivierDamerval RomaricDamiens VincentDegiorgis CélineDenis CédricDerand RaphaëlDesanti SabrinaDivet BertrandDjaouti AmarDucrocq FabriceDuizidou KarineDuraffourg AlexandreDurand NicolasFabre HuguesFaure IsabelleFaure StéphanieFelgines MagalieFillion ClaudeFlipo FrançoisFontaine CédricFores MatthieuForestier SébastienGaillardin SébastienGarrigues ErikaGavel MagaliGeronimi XavierGhigo SébastienGillet RoselyneGrzegorczyk LaurentHacquard NormanHonoré AlexandreJardinier ArnaudKarlé MurielLabourel AntoineLabrouche EtienneLacaille CyrilleLarcher ChristopheLegrand LaétitiaLe Guen yvanLéon DavidLeroux GuillaumeLliteras RichardLotte yoannLouvel CarolineLuis AlexisMaillot SébastienMarchal AlainMarco PierreMartin Steve

au graded’adjudant

Chabot FrédéricChahuneau PaulCoffinet DavidDe L'Estoile MarcDeprez Denis-FlorianDias FrédéricDussel BrunoFalip StéphaneFeutrier CédricForestier NicolasGachet StéphaneGeoffroy NathalieGindt FrédéricGiummarra GaëlleGourdeau StéphanieGribouva DavidGrignon RichardGuillerm ErwanGuillet DavidHadid ChristopheHog Jean-MichelHuart Jean-FrançoisKihal AbdelhamidLabarre RenaudLachever PhilippeLe Gal Pierre-MarieLe Grand MartialLelait JamesLemonnier GrégoryLiard SébastienMartinez ManuelMaurel FrankMeneboode MathiasMichel FrédéricMilliet LaurentMompon LaurentMonville RachelNavarro StéphanePauleau OlivierPerrin AristidePeudpiece ThierryPierre RomainPoslednik ReynaldRelandeau JérômeRenaut GéraldRichon NicolasRios PatrickRoche OlivierRoulet StéphaneRoze GaétanSarnelli ChristianScaletta SylvainSoulatge ArnaudThiry FrédéricTricart Jean-MichelTriolaire DidierValence DelphineVandewinkele FranckVanel Renaudweber Aurélien

au gradede sergent-chef

au gradede sergentAboghet JustinAccot MarinaAngevin ThomasAuger yohanBabo ThomasBaheux AlexandraBalland MatthieuBayle BenoitBernard RudyBerthet DorianBlieck GaëtanBlondin SamanthaBodennec yannBorea OceaneBouadjadj DjamelBourly RaphaelBoyrie AldricCarpentier yvanCassentrois FabriceCaumont JérômeCavagnoud ChristopheChiarovano KseniaCodaccioni HugoCoffy ValentinCognard BenjaminCommarmond ThomasContrastin ThomasCostantini RobinCourteix yoannCoycault NicolasCremoux FrançoisCrépin yolandeDemeillers BenjaminDerotus MiguelleDeschaseaux yannDewaeghemaecker SébastienDoucet TommyDuarte DenisDureu StephanEckert JasonEl Kahla NabilEugene GuillaumeFara Pierre-NicolasFernandes VincentFoillard CharlesForghany AmelineFounoune KarimFoy KenjyFuchs ThomasGarnier CéliaGeffriaud PierreGhesquiers JonathanGodefroy RegisGomis Maurice

Granet Pierre-AlexandreGuedes Teixeira SimonGuernion AlexisGuillauby SebastienHanrion MaximeHong-Sik-Kee ClémentHoupert AlexandreHuet BaptisteIdrissa FatahJoukowsky KevinJousseaume KevinKrouptchenko SteveLacresse EmmanuelleLagarde AlexandreLahuna LucasLalotte MikaelLapotre MaximilienLa Rizza CharleneLavie Pierre-AlainLebault MarinLecubain NicolasLe Rouzic GaëlleLhernould GuillaumeLisima CélineLize FrançoisLogoras KendyMaillart LoïcMainet NicolasManuka SosefoMarie-Jeanne MoiseMarin JonathanMatteacci JulienMaurin CharlotteMenegoz AlexandreMeyer ThomasMokhtar ShérazadeMonjou ThibaultMonot AntoineM'sa MichaelNoiraud MaximeParra MaximePerrotton TimothéPeters XavierPionneau AlexandrePoirier VincentPolese GabrielPringuet CharlèneRichet AnthonyRinn Jean-MichelRochard GuillaumeRousselon AlexandreRoy SebastienSalgues AntoineSardou Loïc-HenrySeiller JulieSoussi NacimaSpenle GuillaumeTellier MelanieThomas CharleneThomas wilfriedTolar GuillaumeTroin AlexVerplanck JonathanVilleprand SteeveVindrier AntineaViolleau Antinea

Aim-Saussede PaulineAlavin ChristianAxel LaurentBardé CédricBarrier LéopoldBarrozo JosiasBataille MichaëlBenaud CoralieBertheau DamienBerthelet MickaëlBignardi JorisBily LaurentBodo ChristopheBogat Grégory

Bordeyne XavierBozonnet DavidCanny EmelineCastiglioneti TeddyChambrier AurélienChardin ChristopheChaulacel FlorianCibiel QuentinClaude SemCogez FabienCommunier RomainCoulon AngéliqueCrusoe SamuelDakdaki NoureddineDamerval DamienDepoilly VirginieDimier GrégoryDiris VincentDixit AlainDor AlexandreDos Santos LudivineDos Santos Reis Jean

Dubois AlexandreDubroca-Ducreau JulieDuquesne SébastienFeugray MichelleFievre ChristopheFleury EmmanuelleFouché EmmanuelleGabon CharlèneGalmiche LucieGodard AnthonyGros François-XavierGuichard JulieGuillaume MathieuGuillet FranckHagron OlivierHaitce LaurentHianne JérômeHoang FreidrichJanin DianeKaddour Benaoumeur HamouLabigne CathyLaforet PatrickLanglois NicolasLatour JessicaLe Breton CédricLefort JulieLeon ChristopheLe Ruyet GaëlLetertre TeddyLoisy LaurentLorent NicolasLutui Tefuka Jean-MarieMaghlaoui JonathanMaillard FrédéricMaire JulienMangeot RemiMaraval GuillaumeMarque AngéliqueMartin RonanMarzec FlorianMaulaz DavidMendes FlorianMenuel GeoffreyMohamed IdaroussiMompon yvesMongerand PhilippeMonnot CédricMoreau EricMouly PhilippeNonoha TemanuiPapama-Countiama MichaëlPascal AnthonyPayen NicolasPaysan PhilippePrud'homme EmilieRomulus FabienRondet ArnaudRouart VivianRoux CédricSabino MaxensSchmitt LudovicSchonfeld AlexisSeguiri FrédéricSicamois PaulThibaut SabrinaThiefaine Marie-Charlotte

Thomasi GéraldTiteux SophieTricot JenniferVaillant MickaëlValgode MartinVerrey SolèneVitale Anthonywadrobert Jean

Maurice StéphaneMétairie AntonyMicheau BenjaminMontuelle OlivierOlhaberry ArnaudOury AlexiaPapamicael yannPeillen ElisabethPierron JulienPierrot JérômePin OlivierPiva CédricRegret JérômeRibreau SébastienSaint-Pol MélanieSalemi FranckSchafer LaurentThomas VincentTrebouta SylvainTrioreau ChristopheTual HenrickVernet JérémyVerreaux NicolasVerrutti Lionelway Stéphaniewilhelm Olivier witek Alan

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grade nom affectation2000 Augustin Pierre ADLD - DET OPEX 1 AN

Bemelmans Gilles COM-IAZDS IDFMarec Francis DRAT

2001 Bengler Patrick PPE - AMBASSADE DU CAMEROUNLavault Patrice GSPI - PERS PASSAGRazat Pierre PPE - USJFCOM - NORFOLK (USA)

2002 Kirschner Jean EM CRREMorillon Paul GSBDD LILLE - REMUNERE PAR LES ARMEES

2003 Perret Patrick PPE - AMBASSADE DU KOwEIT2004 Arnaud Philippe EMIAFE - POLE DOMAINES ET ORG IA - PARIS

Boisgontier Philippe CRR-FRBrejot Jean-Claude EMIA ANTILLESCaiazzo Stéphane CAB CEMATCoursin Daniel DCSDD'Alès de Corbet Marc DRM - PARISDelion Michel EM 11E BRIG PARACHUTISTEHuon Roland DMD ZDS - DMD DE L'HERAULTMendez Philippe ECOMIL DRAGUIGNANPilette Hervé EMSOME

2005 Claude Thierry COMBDD LILLEGournay Patrick EM ARMEESJort Jean-Luc COMBDD LA VALBONNELedanseur Michel EM 7E BRIG BLINDEEMetz Jean INSP GEN ARMEESNaal Jean-Michel DMD ZDS - DMD DU VAR

2006 Allavène Christian COMBDD DRAGUIGNANBoileau Marc PPE - REPDEF - BRUXELLES (BEL)Bouillaud Philippe INSP ARMEE TERREBouillaud Jean DRH ATBrochier Hubert EM ARMEE TERRECollognat Thierry INSP ARMEE TERREDutrieux Louis ADLD - DET OPEX 1 ANFacon Pascal CDT OPS SPECGeny Nicolas EMIAFELuccitti Jean-Michel EM 9E BIMAMoreau François-Xavier DCSD - MCD GABONPellerin Jean-Jacques EM ARMEES

2007 Auboin Nicolas PPE - OLIA USEUCOM - STUTTGART (ALL)Berthier Christophe CDT ALATCulot Xavier PPE - OL CAC - FORT LEAVENwORTH (USA)Dautrey Pierre EM ARMEE TERREDavid François DRH ATGoguenheim François CFTGuilloton Jean-Michel SIMMTJaouën Fabrice PPE - OFF ECHANGE IA - ULM (ALL)Henry Gilbert COMBDD ANGERS LE MANS SAUMURKunzelmann Eric CAB ORG MIN - DASMargueritte Roland PPE - REPDEF - BRUXELLES (BEL)Zugetta Stéphane CAA

2008 Blondeau Claude COMBDD POITIERS SAINT MAIXENTBrulon Benoit CRR-FRCotard Eric EM FORCES N°3Devesa Jean-Marc STATGarbati Pierre CFT - CIDSA - DIJONRio yannick COM-IAZDS IDF - OGZDS PARISSimon Patrick ESID IDF

2009 Gout Frédéric CSOAKedinger Marc-André SIMMTLaval Thierry STATLecorguille François PPE - NAMILCOM RMF - BRUXELLES (BEL)Lefebvre Xavier DRH-MDLeveque yves PPE - CE NRBC - VySKOV (REP TCHEQUE)Metayer yves COM-IAZDS OUEST

2010 Chapuis Franz CPICCurtaz Frédéric ECO ST CyR COETQde Laforcade Thi-bault

EM ARMEES

Dupré La Tour Jo-seph

ECOMIL DRAGUIGNAN - ECO ART

Ferrando Fabrice PPE - OFF ECHANGE - FDS VI/6 BONN (ALL)Larpin Eric EM FORCES N°1Le Roux Fran-çois-yves

INSP ARMEE TERRE

Lendroit Eric DRHAT - SDEPMauger Eric CICOSMériau Olivier EM 3E BLB

LES GRANDS ARTILLEURS (COL EN ACTIVITÉ)( par date de promotion aux dates de colonel )

30

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GAR Margueron Jean-Philippe artillerie INSP GEN ARMEES - PARIS 07GDI Chalmel Philippe artillerie INSP ARMEE TERRE - PARIS 12GDI Delamarre Guy artillerie COM-IAZDS NORD - LILLEGDI Guyon Eric troupes de marine/artillerie CCPF - MAILLY LE CAMPGDI Léonard Philippe artillerie COM-IAZDS SUD - MARSEILLE 07GDI Lillo Gilles artillerie EM ARMEES - PARIS 07GDI Mathey Claude artillerie EM ARMEE TERRE - PARIS 07GBR Durand Thierry troupes de marine/artillerie EM ARMEE TERRE - PARIS 07

GBR Egalon Jean-Michel artillerie DRHAT - SDEP - PARIS 07GBR Lacroix Dominique artillerie SIMMT - VERSAILLES

GBR Ladrange Arnaud artillerie PPE - RMFUE - BRUXELLES (BEL)

GBR Loiacono Philippe troupes de marine/artillerie CDT SMA - PARIS 07GBR Menaouine Daniel artillerie CESAT - PARIS 07GBR Parlanti Jean-François troupes de marine/artillerie CICDE - PARIS 07GBR Péraldi Christian artillerie COM-IAZDS SUD-EST - LYON 07GBR Plateaux Thierry troupes de marine/artillerie EM ARMEES - PARIS 07GBR Roche Pierre artillerie DRH-MD - PARIS 07GBR Royal Benoit troupes de marine/artillerie ECOMIL DRAGUIGNANGBR Septier Louis artillerie DIR RENS MIL - CREILGBR Soriano Francisco troupes de marine/artillerie EMIA GABON - LIBREVILLEGBR Trégou Hubert artillerie CFT - LILLE

LES OFFICIERS GÉNÉRAUX(par ordre alphabètique et par grade)

Ogier Philippe CFTRandreau Gilles EM 1E BRIG MECANISEERenouard Etienne DRH ATSchoonmann Jean-François

EM ARMEES

Sentis Jean-Armel EM ARMEE TERREVaglio Patrick DCSD - MCD ETHIOPIE

2011 Bruneau Jean-emmanuel EM BFAChalmin Rémi INSP ARMEE TERRECharles Romain GRS NOCluzel Laurent EM 6E BLBGiot Laurent ECO MIL SAUMUR - CIA NRBCMorel Richard PPE - ORG SECURITE ET COOPERATION ENNicloux Benoît EM ARMEESPech de Laclause Vincent EM ARMEESPortail Xavier ECO MIL SAUMURSagon Philippe ECOMIL DRAGUIGNAN - ECO ARTTurquet Frédéric CDT ALAT

LES OFFICIERS GÉNÉRAUX(par ordre alphabètique et par grade)(par ordre alphabètique et par grade)(par ordre alphabètique et par grade)

GCA MARGUERONofficier général première section, le plus ancien dans le grade le plus élévé dans l’artillerie

2012 Duffy Jacques DIRISI DCCarre yannick 28E GR GEOChalmin Stéphane DRHAT - SDRGiraud Dominique CFTJouve Philippe 61E RGT ARTRenard Xavier 93E RAMSerizier Hubert 54E RGT ARTUhrich Alexis 68E RAA

2013 Beaumont Didier DRM - PARISCaurez Christian EM FORCES N°3Pontoglio Alain CRR-FRRiche Arnaud CFT

2014 Bernard Raphaël 1ER RGT ARTMalod Christopher 1ER RAMA

31

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NOS PRÉSIDENTS DES EVAT

1er RACCH DANINTHE

1er RAMaBCH 1recl LIKUVALU

3e RAMaCC1 BAUJARD

11e RAMaCC1 JOBERT

17e GABCH MAADE

28e GGBCH BOUCHER-GUITTON

35e RAPBCH HANOULLE

40e RABCH LATA

54e RABCH MONNERAUD

61e RABCH POMPEE

68e RAABCH DESMAZIERES 93e RAM

BCH ROY

Ecole d’artillerieBCH REISSE

32

Quelques chiffres :

- La moyenne d’âge pour un EVAT artilleur est de 27,5 ans (la moyenne est de 32 ans au sein de l’armée de Terre).- L’ancienneté moyenne d’un EVAT au sein de l’institution est de 4,2 ans (la moyenne est de 6 ans au sein de l’armée de Terre).

LES EFFECTIFS : 5990 HOMMES ET FEMMESSOIT 5,2 % DE L’ARMEE DE TERRE

On trouve aussi des artilleurs servant au titre d’une autre spécialité ( ART/ART, ART/SIC, ART/MAI,... ) : 566 personnes

Une arme avec trois domaines de spécialité :- DSA (défense sol-air)- CAF (coordination appui feu)- AFA (appui feux artillerie)

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CAESARCAESAR

1

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Page 36: SOMMAIRE - PES Presse-Edition-Services Marine nationale et l’armée de l’Air. Les missions d’appui indirect et de couverture antiaérienne la conduisent naturellement à entretenir

Le CAmion Equipé d’un Système d’ARtillerie est l’armement principal des régiments d’artillerie des brigades multi rôles et d’engagement d’urgence.

Il permet le tir d’emblée de munitions de 155 mm (40 kg) à une quarantaine de kilomètres avec une excellente précision.

En moins de trois minutes, il se met en batterie, tire 6 coups et sort de batterie. Grâce aux obus BONUS il permet la des-truction de blindés à une trentaine de kilomètres. Le CAE-SAR a été projeté au Liban, en Afghanistan et au Mali où la précision de ses tirs à longue portée a été unanimement saluée par nos alliés, notamment américains.

CAESAR

PERFORMANCES ..........• Vitesse sur route : 90 km/h• Autonomie : 600 km• Cadence de tir : 6 coups par minute• Portée des munitions : 38 km• Mise en batterie : moins d’une minute• Possibilité de tir direct

ATOUTS DU CAESAR ...................................- Mobilité stratégique : aérotransportable par porteur lourd.- Mobilité opérative et tactique : son châssis roues compact et son encombre-ment relativement réduit lui procurent une excellente mobilité en terrains diffi-ciles, notamment montagneux. Sa centrale inertielle spécifique lui permet de se déployer individuellement sans assistance topographique.- Mise en batterie rapide : permet un fort accroissement du nombre de déploie-ments possibles, notamment en milieu montagneux.- Capacité de sauvegarde accrue par déplacements rapides entre séquences de tir et par une dispersion plus facile des pièces, les rendant moins vulnérables.

RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES• Poids à vide : 15,4 tonnes• Poids en ordre de combat : 17,7 tonnes• Poids de l’artillerie : 7 tonnes• Longueur : 10 m• Hauteur : 3,3 m• Largeur : 2,5 m EQUIPAGE

1 chef de pièce1 conducteur3 canonniers

2

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AUF1

3

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L’AUtomoteur F1 est un canon de 155mm monté sur châssis AMX30 qui tire toutes les munitions 39 calibres avec douilles combustibles. Les AUF1 sont aujourd’hui regroupés au 40e RA qui appuie les deux brigades de décision (blindées).

Ils bénéficient d’un navigateur terrestre, d’une conduite de tir inertielle et de l’intégration d’ATLAS, le système d’information et de communication de l’artillerie fran-çaise.

L’AUF1 emporte 42 coups complets et se distingue de ses concurrents allemand, américain ou britannique par une tourelle à chargement entièrement automatique.

AUF1

PERFORMANCES .....................• Portée : 28 km• Cadence de tir : 6 coups par minute• Mise en batterie et sortie de batterie : 2 à 3 minutes• Champ de tir en direction : 360°°

ATOUTS DU AUF1

PROTECTION BALISTIQUE ET NBC

MOBILITÉ TACTIQUE (TOUT TERRAIN)

CHARGEMENT ENTIÈREMENT AUTOMATIQUE,

OBUS ET DOUILLE

RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES• Masse : 43 Tonnes (classe 45 t)• Autonomie sur route 500 km, en terrain varié 20 h• Vitesse maximale : 60 km/h• Possibilité de tir direct

EQUIPAGE • 1 chef de pièce• 1 pointeur• 1 radio-chargeur• 1 pilote

4

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MORTIER

5

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Le Mortier de 120 mm Rayé Tracté modèle F1 équipe l’ensemble des régiments d’artillerie sol-sol. Il est servi par une équipe de pièce de 6 hommes et peut être tracté par un VAB, un VLRA ou un GBC.

Le Mo 120 tire des projectiles pré-rayés explosif, éclai-rant ou fumigène, ce tir est automatique ou comman-dé.

MORTIER

PERFORMANCES ..............• Portée : 8,2 km• Cadence de tir max : 18 coups par minute• Mise en batterie : 2-3 minute

ATOUTS DU MORTIER

RUSTICITÉSIMPLICITÉ D’EMPLOI

COÛT RÉDUIT DU SYSTÈME D’ARME ET DES MUNITIONSMODULARITÉ, NOTAMMENT DU TRACTEUR DE PIÈCEMOBILITÉ STRATÉGIQUE

RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES• Masse du matériel en ordre de route : 612 kg (enordre de route)• Longueur hors tout : 3,1 m (attelé)• Largeur hors tout : 1,9 m• Champ de pointage vertical : 800 à 1200 millièmes• Champ de pointage horizontal sans déplacer letrain rouleur : 360 millièmes à la hausse 800 millièmes,620 millièmes à la hausse 1200 millièmes

EQUIPAGE • sous-officierchef de pièce• un pointeur

• un chargeur-tireur• un artificier

• un pourvoyeur• un conducteur

6

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LRU

7

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Le lance-roquettes unitaire a été développé en coopération entre les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume Unis et l’Italie sur châssis chenillé BRADLEY M 270. le LRU équipera en 2014 le 1er régiment d’artillerie.

Le LRU est appelé à être engagé non seulement en intervention mais égale-ment en stabilisation grâce aux munitions de précision à grande distance qu’il permet de tirer et grâce à une disponibilité de tous les instants. La roquette guidée à charge explosive, dont l’efficacité se concentre sur une zone réduite, permettra de traiter des cibles peu ou moyennement durcies en particulier en environnement urbain et sur des terrains entravés.

L’efficacité terminale du système d’armes LRU repose sur la grande précision des munitions permettant ainsi de limiter leur nombre et de sélectionner le mode de déclenchement de sa charge militaire. Il s’inscrit dans le système numérisé de commandement et de conduite des feux pour les moyens d’ar-tillerie ATLAS.

LRU

PERFORMANCES .....................

• Navigation : centrale inertielle assistée par système de navigation satellitaire GPS SAASM

MUNITIONS DU LRU

Livrées en conteneur de 6 roquettesPortée maximum supérieure à 70 kmPortée minimum 15 kmPrécision inférieure à 5 mètres Capacité de pénétration d’infrastructures bétonnées

RENSEIGNEMENTSNUMERIQUES• Masse : 27,1 t• Longueur : 7 m• Largeur : 3 m• Hauteur : 3 m• Vitesse maximale : 70 Km/h• Autonomie : 500 Km

EQUIPAGE • 1 chef de pièce

• 1 pupitreur tireur• 1 pilote

8

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MISTRALMISTRAL

9

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Le système d’armes MISTRAL a été conçu pour la défense antiaérienne aux basses et très basses altitudes et à très courte portée, de jour comme de nuit.

MISTRALÉQUIPEMENTS PRINCIPAUX

La pièce MISTRAL se compose de deux ensembles : le

poste de tir, à terre ou monté sur la plate-forme PAMELA,

et la munition.

Le poste de tir se compose :• du trépied,• d’un système de visée optique ou infrarouge,

• d’un équipement d’aide à la désignation d’objectif EADO,

• du harnais de transport.

La munition de combat est livrée en emballage logistique,

avec deux ensembles pilerefroidisseur (EPR) ; elle est stoc-

kable en emballage tactique dans la PAMELA ou le VAB.

Le missile est du type «tire et oublie».

Altitude : jusqu’à 3 000 m

Portée : jusqu’à 5 000 m.

EQUIPAGE deux hommes :

• le chef de pièce• le pointeur tireur

CAPACITÉ CARACTÉRISTIQUES Le SATCP MISTRAL se caractérise par sa souplesse d’emploi et sa ca-pacité à être projeté. Chaque poste de tir peut être utilisé à partir de la plate-forme véhicule PAMELA ou en version poste à terre MANPADS, transporté soit par poids lourd soit par VAB.

L’accrochage de l’autodirecteur du missile sur la cible aérienne (source chaude) précède la mise à feu par le tireur. Le MISTRAL se dirige en-suite sur cet objectif grâce à l’autodirecteur infrarouge.

...............

10

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TPNG

11

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TPNG

12

Le TP-NG est un appareil portatif pour orienter précisément les ma-tériels optiques en service (jumelles VECTOR, SOPHIE et désignateur DHY 307), et intégrer les données de positionnement des GPS (PLGR et DAGR). Il se connecte au réseau ATLAS par l’intermédiaire du TTO. Il remplace les télépointeurs mortier TPM-TZ G10 pour l’orientation des mortiers lourds et permet aux ob-servateurs d’artillerie débarqués de disposer de coordonnées d’objec-tifs encore plus précises.

CAPACITÉ CARACTÉRISTIQUES • Voie jour / voie nuit

• Précision GPS DAGR (Tir d’emblée en étant débarqué)

• Précision orientation < 2 mil (Tir d’emblée en étant débarqué)

• Temps de mesure 120 s à 150 s

• Liaison ATLAS (TTO, CF19)

• Opérationnel en moins de 5 min

• Poids (sans les sacs) <15kg

• Modulable

.................

Caisses logistiques

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VAB OPS - VOAVAB OPS - VOA

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VAB OBSLe Véhicule de l’Avant Blindé OBServateur équipe les régi-ments d’artillerie appartenant aux brigades multi-rôles et d’engagement d’urgence. Il permet à l’observateur avancé de suivre le rythme de la manoeuvre et de satisfaire les besoins en feux et renseignement exprimés par l’unité ap-puyée.Le VAB.OBS permet de détecter, d’identifier, de localiser avec précision les objectifs fixes ou mobiles du champ de bataille et de régler les tirs d’artillerie sur l’objectif désigné.

VAB OBS - VOA

ÉQUIPEMENT PRINCIPAL

• Acquisition :

- binoculaire M 559 : double grossissement :

x 2,5 et x10,- caméra CCD (avec recopie sur un moniteur

déporté)- caméra thermique CASTOR :

. distance de détection : 5 000 m,

. distance de reconnaissance : 2 500 m,

. distance d’identification : 1 800 m

- télémètre laser à sécurité oculaire TM 26

A,portée 20 km, précision ± 5 m

• Localisation, navigateur NSM 20 :

- recherche de nord : 1 millième,

- conservation de cap : 1 millième par heure,

- planimétrie : 3 pour mille de la distance par-

courue sans recalage. Cette performance est

conservée en tout terrain grâce à un odomètre

Doppler situé sous le véhicule.

• Communication : TTO ATLAS et 3 PR4G.

• Armement : arme d’autodé-fense 7,62 mm ANF1.

EQUIPAGE

- 1 officier observateur

(en poste avant en dépla-

cement ou en poste arrière

à l’arrêt)

- 1 sous-officier observa-

teur (en tourelle)

- 1 radio-navigateur (en

poste arrière)- 1 pilote

VOA X10Le Véhicule d’Observation de l’Artillerie sur châssis AMX 10 équipe le 1er et le 40e RA, qui appuient les deux brigades de décision (blindées). Systématiquement détachés auprès des unités élémentaires de mêlée, les observateurs des régiments blindés d’artillerie disposent avec ce véhicule des moyens pour remplir leur mission d’appui au rythme de la manoeuvre in-terarmes.Le VOA permet d’acquérir à vue directe les objectifs, de sur-veiller des points particuliers, de transmettre des renseigne-ments d’objectif et d’observer les tirs. Son châssis AMX 10 lui permet une autonomie de 500 km et une vitesse moyenne sur route de 45 km/h.

ÉQUIPEMENT PRINCIPAL• Acquisition : - Télémètre laser TM 17 : portée : 20 km, précision : ± 5 m. - Binoculaire M 559 : double grossis-sement x 2,5 et x 10. - Caméra modulaire thermique :• distance de détection : 5 000 m,• distance de reconnaissance : 2 500 m,• distance d’identification : 1 800 m.

• Localisation : navigateur NSM 20 : - recherche de nord : 1 millième, - conservation de cap : 1 millième par heure, - planimétrie: 3 pour mille de la distance parcourue.• Communication : TTO ATLAS et 3 PR4G.

• Armement : 1 mitrailleuse 7,62 mm ANF1.

EQUIPAGE • 1 officier

observateur (en tourelle)• 1 sous-officier (en tourelle)• 1 opérateurradio-navigateur

• 1 pilote

14

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SEPHIRA

15

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SEPHIRA (station d’élaboration de profils atmosphériques pour l’artillerie sol-sol) est un système destiné à remplacer à partir de 2014 les stations SIROCCO en cours de retrait des régiments d’artillerie. Il intègre les moyens suivants:- une station de radiosondage GPS durcie, - une station d’acquisition des prévisions météorologiques,- un module interfacé avec ATLAS capable de recevoir et traiter une requête.

SEPHIRA

DESCRIPTIF

Une station SEPHIRA est composée de deux PVP.

Les enjeux techniques majeurs sont :

- l’utilisation de données météorologiques prévi-

sionnelles issues de modèles ;

- le contrôle et la maîtrise de la qualité par inté-

gration de moyens de comparaison entre profils

mesurés et profils prévus ;

- l’interopérabilité avec le système ATLAS ;

- une précision accrue dans la qualité des tirs.

Tout en se déplaçant, la station SEPHIRA peut

suivre un radiosondage, obtenir un METCM,

recevoir une demande de message météo pour un

tir et y répondre.

PERFORMANCES

SEPHIRA élabore pour chaque de-mande le message météorologique le plus adapté en fonction des données disponibles du moment (prévisions, ra-diosondage, base de données climato-logiques).L’évaluation technico-opérationnelle a eu lieu à l’automne 2013 ; l’adoption pourrait avoir lieu au printemps 2014. 9 systèmes SEPHIRA sont prévus d’être livrés.

...........

EQUIPAGE • 1 sous-officier

• 3 EVAT

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COBRA

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Radar de trajectographie permettant de localiser en temps réel les batteries adverses jusqu’à une dis-tance supérieure à 40 km et relié au système ATLAS.

Ses missions :• détecter et localiser les moyens d’artillerie adverse ainsi que leurs effets,• contrôler les tirs de notre artillerie et permettre la mise en place du réglage,• informer sur la position des brouilleurs (direction, fréquence et actifs dans sabande de fréquence).

N.B : Les renseignements acquis sur l’activité balistique des protagonistes ont valeur de preuve devant un tribunal.

COBRA

RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES• mise en batterie : moins d’une minute• pointage en gisement : sur + ou -17°• pointage en site : de 19 à 68 °

ÉQUIPEMENT Le radar, intégré dans un abri technique monté sur un camion TRM 10000 entièrement autonome, se compose :• d’un système de détection comprenant une antenne érectile plane à module actif,• d’une cabine d’exploitation,• d’un groupe électrogène fournissant au système son énergie,• d’un navigateur inertiel à gyrolaser.L’abri technique est protégé contre les éclats du champ de ba-taille.

...............................

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SL2A - GA10

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Le SL2A est un Système de Localisation de l’Artillerie par l’Acoustique.Le SL2A est un système simple et léger composé de 8 capteurs acoustiques (volume d’un rétroprojecteur chacun) et d’une station de contrôle (PC portable). Les capteurs sont discrets et «bas coût». La station de traitement est légère.La station localise les départs de coups et les explosions (25 gr de plastique à 12 km). Il est conçu pour agir en complémentarité des radars COBRA ou pour être déployé seul, (1 palette d’aérotransport d’équipements).

SL2A - GA10

RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES

• Le SL2A peut localiser : des mortiers (à partir

de 60 mm) et des canons (à partir de 20 mm).

• Portée de localisation :

- mortier de 60 mm jusqu’à 2 km,

- mortier de 81 mm jusqu’à 3 km,

- chars et assimilés à partir de 90 mm : 6 km.

- mortier de 120 mm jusqu’à 8 km,

- canon de 155 mm jusqu’à 10 km,

• Précision de localisation :

- 100 m jusqu’à 8km,

- 200 m au-delà de 8 km.

Ces capacités dépendant nettement du type de matériel, de la charge utilisée, du relief et de la météo (propagation du son), il n’est pas possible de définir un EPC «gabarit» standard. En milieu montagneux les systèmes acoustiques sont parfois perturbés (effet d’écho).Bien qu’hors spécifications, des localisations d’ALI ont été réalisées jusqu’à une distance au moins double de la portée pratique de l’arme.

Le système occupe un volume d’environ 3 m3.Le déploiement d’un capteur se fait en 10 min.Le déploiement du concentrateur et ses péri-phériques est réalisé en 30 min.

Le Ground Alerter 10 (GA10) est un radar dop-pler pulsé en bande UHF équipé d’un système d’alerte capable de pré-venir le personnel de l’im-minence de l’arrivée d’une munition de tir indirect RAM (roquette, artillerie ou mortier) pour qu’il puisse s’en protéger. Ce système permet égale-ment de localiser le point de départ du coup (jusqu’à

10km) et de déterminer la nature du lanceur.

Assurant une surveillance permanente (24 heures sur 24 / 7 jours sur 7), l’alerte est transmise par un signal sonore et lumineux modulé pour que le per-sonnel ait une notion de délai avant impact.

Le GA10 est prioritairement destiné à la protection des emprises fixes (type FOB ou COP ) mais sa sou-plesse d’emploi et sa portabilité autorise l’utilisation au profit d’un GTIA déployé sur le terrain.

Les deux premiers systèmes ont été projetés en Afghanistan en novembre 2012 et ont été désenga-gés en juillet 2013.Les deux autres systèmes ont été projetés au MALI en mai 2013 et sont actuellement servis par le 1er RA au profit de l’opération SERVAL. PERFORMANCES ................

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LDT - DACAS

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LDT - DACASL’intérêt porté aux liaisons de données tactiques (LDT) ne cesse de croître au sein des armées comme en témoignent les exercices et opérations actuels.L’armée de Terre a commencé à utiliser la liaison 16 (L16) dès 2003. L’adoption d’une doctrine d’emploi en 2006, actuelle-ment en cours de refonte par le CDEF, fixe le cadre d’emploi de cette liaison dans l’adT, en cohérence avec l’OTAN.

La montée en puissance s’est poursuivie par la mise en place d’équipes dédiées au 402e RA et au 54e RA. Ces spécialistes ont participé à de nombreuses opérations et exercices interarmées et interalliés au cours desquels les LDT sont devenues des outils indis-pensables de coordination.Ces réseaux ont été utilisés lors de l’exercice NAWAS 2009, avec les premiers tirs sol-air coordonnés par le CMD3D1 en L16 (Need-lines2).Ces capacités ont été pleinement exploitées sur les théâtres d’opé-ration notamment en 2007 en Afghanistan, lors de l’opération HE-RACLES, avec une station MIDS3-Terre permettant d’établir la liaison entre les troupes au sol et le porte-avions Charles de Gaulle dans l’océan indien. Ce déploiement a été renouvelé en 2010/2011, en mettant en oeuvre avec succès la solution JRE4. Depuis cette date, les forces ont déployé des stations ainsi que des kits génériques JRE lors des opérations SERVAL et DAMAN.Les compétences acquises dans le domaine sont à capitaliser, la ressource humaine étant très rare.Par ailleurs, l’armée de Terre poursuit ses travaux dans le domaine des LDT, avec, en 2013, l’évaluation de l’outil OTAN CSI5. Ce sys-tème, utilisé par 23 nations de l’OTAN, a été choisi pour s’équiper en outils JRE. Ses capacités dans le domaine de la coordination 3D et del’appui aérien numérisé ou DACAS6, restent à évaluer. L’emploi des liaisons de données tactiques est un véritable enjeu interarmées et interallié sur lequel les armées travaillent de concert.

1 CMD3D : Centre de Management de la Défense dans la 3e Dimension2 Mécanisme de relais de l’information sur le réseau L16 adapté aux échanges entre stations au sol (capacité à assurerdes bonds radio multiples)3 MIDS : Multifunctional Information Distribution System4 JRE : Joint Range Extension ( protocole permettant d’étendre la portée de la liaison 16 en transmettant - sur support satellite notamment - les informations tactiques pour la coordination dans la 3e dimension )5 CSI : Control and Reporting Center System Interface6 DACAS : Digitally Aided Close Air Support

L’appui-feu aérien rapproché fait depuis quelques années l’objet de travaux de moder-nisation à l’OTAN. Sur la base de la messa-gerie américaine Variable Message Format (VMF), il s’agit de numériser la quasi-totalité des échanges entre le Forward Air Control-ler (FAC), les PC tactiques ou opératifs et les aéronefs pour gagner en rapidité et sécurité. On parle de Digitally Aided Close Air Support (DaCAS).En France, ces efforts sont portés par l’adT et l’aA, sur la base de deux logiciels : ALLIANCE et ATLAS (étude sur l’intégration d’une capa-cité VMF). Ces logiciels ont été mis en oeuvre lors de l’exercice BOLD QUEST en septembre 2013 aux Etats-Unis d’Amérique pour détermi-ner comment répondre au mieux à ce besoin.La capacité DaCAS repose actuellement sur les éléments techniques suivants : le format de messagerie (VMF), les postes radios (notam-ment les postes américains PRC), les serveurs de communications, des modems spécifiques (IDM) et enfin des applicatifs métiers tel qu’AL-LIANCE ou ATLAS. Ces moyens servent aux échanges directs entre le FAC et l’aéronef. Mais il convient d’y ajouter les serveurs d’iden-tification au combat (Combat Identification ou Blue Force Tracking Serveur - CID ou BFT ser-veurs), lesquels agglomèrent les remontées de positions des forces amies pour permettre leur interrogation par l’avion avant la frappe.Enfin le fait que les différents acteurs (FAC, centres opérations, CID serveurs, JFACC/AOCC) soient placés dans des réseaux de confidentialités différentes (NATO Restricted / NATO Secret) complexifie les échanges.Les efforts de l’équipe de marque de STAT/ART dans le domaine du DaCAS vont se poursuivre, en espérant s’appuyer sur l’exercice.

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LDTliaisons de données tactiques Numérisation de l’appui-feu

aérien rapproché

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MARTHA

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Numérisation de l’appui-feuaérien rapproché

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LE NC1 40 est un centre de niveau un de la chaîne MARTHA et le poste de commandement de la section MISTRAL. Il est chargé de coordonner les engagements des systèmes d’arme subordonnés, de surveiller l’espace aérien dans son domaine de responsabilité, de rendre compte de la situation aérienne locale au niveau 2, de recevoir les ordres de commandement venant des VPC, de commander les pièces subordonnées et de gérer la logistique de la section.

MARTHA

CAPACITÉSCARACTÉRISTIQUES ...............................Le NC1 40 est à la jonction de la chaîne de commande-ment et de la chaîne de coordination. Un NC1 40 peut coordonner 12 postes de tir Mistral.Portée : 30 km, rafraichissement des pistes toutes les 1,5 s ou toutes les 3 s.

ÉQUIPEMENT PRINCIPAUX

Un NC1 40 est constitué de façon nominale d’un VE

(véhicule d’exploitation) et d’un VR (véhicule radar).

Le véhicule d’exploitation est composé :

- d’un véhicule porteur (RVI TRM 200.13)

- d’un abri technique mobile 15 pieds ayant sa propre gé-

nération d’énergie,- d’un ensemble MIDS (liaison 16),

- d’un GPS,- d’un module d’interface radio (MIR),

- de trois PR4G,- d’un poste opérateur commandement et supervision,

- d’un poste opérateur surveillance et conduite des feux.

Le véhicule radar est composé :

- d’un véhicule porteur TPK 4.25 SH (ACMAT),

- d’un radar TRS 2640 et de son système d’exploitation,

- d’un groupe électrogène (400 V, 50 Hz, 10 kVa),

- d’un module d’interface radio (MIR),

- de deux PR4G- d’un GPS

Le VPC (véhicule poste de commandement) est un centre confi-gurable pour assurer les fonctions : PC de groupement d’ar-tillerie sol-air, PC de sous-groupement d’artillerie sol-air, PC d’un train de combat N°2 ou PC d’une section SAMP/T (sol-air moyenne portée / terrestre).

CAPACITÉSCARACTÉRISTIQUES .........Le VPC reçoit et traite les ordres et missions de l’artillerie solair, gère la messagerie pour la coordination dans la troisième dimension, aide au déploiement des unités et assure le suivi logistique.Le module de commandement per-met également la prise en compte des alertes et suivi NBC, d’assurer les échanges de messages avec les unités externes au réseau MARTHA via la messagerie SICAT, d’assurer les échanges de messages entre les centres « MARTHA » et de suivre les déploiements des unités.

ÉQUIPEMENT PRINCIPAUXLe VPC est composé :- d’un véhicule porteur GBC 180,- d’un abri technique mobile 15 pieds pressurisé avec servitudes intégrées (groupe électrogène 10 kVa, batteries de secours,

détecteur NBC et climatisation),- de connexions filaires : réseaux Ethernet, fibre optique, réseaux téléphoniques,- d’un module d’interface radio (MIR),- de trois postes PR4G,- d’un GPS,- de deux postes opérateurs comman-dement- d’un poste opérateur occasionnel.

Le CMD3D est le coeur de la chaîne de coordination MARTHA. Il apporte les fonctionnalités suivantes :- gestion des intervenants dans la 3e dimension (ALAT, drones, artillerie sol-air, …) ;- protection des aéronefs amis ;- contrôle des moyens de défense sol-air ;- contribution à la numé-risation de l’espace de bataille.Disposant d’interfaces avec des systèmes temps réels (SDCA, MCT, ALAT, NC1, SAMPT, …) et avec les moyens de comman-dement, il contribue à augmenter la liberté d’ac-tion du chef interarmes en superposant la vision 3D au combat terrestre.

ÉQUIPEMENT PRINCIPAUXUn CMD3D est constitué de façon nominale d’un VEC (véhicule d’exploitation et de coordination) et d’un VA (véhicule d’accompagnement). Dans le VEC d’un CMD3D on trouve cinq postes de travail qui permettent de tenir les fonctions suivantes: ad-ministration supervision, commandement, surveil-lance, conduite des

feux, coordination dans la troisième dimension. La configuration de ces postes est modulable selon lesbesoins propres à la mission.Le VEC est composé :- d’un véhicule porteur Renault (TRM 10 000),- d’un abri technique mobile 20 pieds avec groupeélectrogène (400 V, 50 Hz, triphasé),- d’un ensemble MIDS (liaison 16),- d’un équipement SATURN (liaison avec les héli-coptères et avions),

- d’un GPS,- de deux modules interface radio (MIR),- de quatre PR4G.Le VA est composé :- d’un véhicule porteur Renault (TRM 2 000),- d’un module interface radio (MIR),- de trois PR4G,- d’un groupe

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le 5 juillet 1809L’Empereur ayant fait jeter quatre ponts volants sur différents points à deux heures après minuit l’armée débouchait, la gauche à quinze cents toises au-dessous d’Enzersdorf, protégée par les batteries et la droite sur Vittau. Le corps du duc de Rivoli for-ma la gauche ; celui du comte Oudinot le centre, et celui du duc d’Auerstadt la droite. Les corps du prince de Ponte-Corvo, du viceroi et du duc de Raguse, la garde et les cuirassiers formaient la seconde ligne et les réserves. Une profonde obscurité, un violent orage et une pluie qui tombait par torrent rendaient cette nuit aussi affreuse qu’elle était propice à l’armée française. Le 5, aux premiers rayons du soleil, l’Empereur se trouvait avec son armée en bataille, sur l’extrémité de la gauche de l’armée autrichienne ; il avait tourné tous ses camps retranchés. [...] l’Empereur fit alors déployer toute l’armée dans l’immense plaine d’Enzersdorf, connue aussi sous le nom de Marchfeld. Depuis midi jusqu’à neuf heures du soir, on manoeuvra dans cette immense plaine, on occu-pa tous les villages. L’Empereur, maître de la plaine de Marchfeld, attaqua les corps de Bellegarde, de Hohenzollern et de Kosenberg qui défendent le passage du Russbach, pendant que le corps de Masséna occupait le terrain compris entre Wagram et le Danube. [...] On se prépara alors à la bataille de Wagram...

Succès tactique, stratégique et poli-tique, Wagram est une victoire inte-rarmes au cours de laquelle la déci-sion a été emportée grâce à l’emploi massif de l’artillerie,réunie dans une grande batterie de 102 canons. Parce qu’elle illustre à merveille l’âme de l’artillerie, faite d’imagi-nation canalisée, de puissance de la volonté affirmée et d’efficacité de la compétence partagée, la bataille de Wagram est devenue le combat de référence de l’Artillerie. Son an-niversaire est donc naturellement l’occasion de la fête de tradition de l’Artillerie.

le 6 juillet 1809Le 6, à la pointe du jour, le prince de Ponte-Corvo occupa la gauche, ayant en se-conde ligne le duc de Rivoli. Le vice-roi se liait au centre où le corps du comte Oudinot, celui du duc de Raguse, ceux de la Garde impériale et les divisions de cuirassiers formaient sept ou huit lignes.L’empereur concentra son armée devant les hauteurs de Russbach pour renouveler l’at-taque de la veille et prévenir la jonction du Prince Jean. De son côté, l’archiduc Charles attaqua la ligne française sur les deux flancs et la déborda dans la plaine du Danube.Le duc d’Auerstadt marcha de la droite pour arriver au centre, tandis que le corps autri-chien du maréchal de Bellegarde se dirigeait sur Stadelau.Le corps de Rosenberg, qui en faisait partie, et le corps français du duc d’Auerstadt opé-rant un mouvement inverse, se rencontrèrent aux premiers rayons du soleil et donnèrent le signal de la bataille. L’Empereur se porta

WAGRAMla bataille de Wagram,5 et 6 juillet 1809

le 5 juillet 1809

de référence de l’Artillerie. Son anniversaire est donc naturellement l’occasion de la fête de tradition de l’Artillerie.

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Pour en savoir plus sur la ba-taille de tradition de l’artille-rie, lisez : Des Canons et des hommes, par le col (R) Philipe Mercier, Lavauzelle, 2011, (Disponible à la boutique du Musée de l’artillerie)Au son du canon, vingt ba-tailles de l’artillerie, ouvrage collectif sous la direction de Gilles AUBAGNAC, EMCC Lyon 2010, 144 p. (Disponible à la boutique du Musée de l’artillerie)

aussitôt sur ce point, fit renforcer le duc d’Auerstadt par la division de cuirassiers du duc de Padoue y et fit prendre le corps de Rosenberg en flanc par une batterie de douze pièces de la division du général comte de Nansouty.En moins de trois quarts d’heure, le beau corps du duc d’Auerstadt eut repoussé le corps de Rosenberg qui se retira au-delà de Neusiedel.Pendant ce temps, la canonnade s’engageait sur toute la ligne et les dispositionsde l’ennemi se développaient de moment en moment.Toute sa gauche se garnissait d’artillerie.

L’Empereur ordonna au duc de Rivoli de faire une attaque sur le village qu’occupait l’ennemi et qui pres-sait un peu l’extrémité du centre de l’armée. Il ordon-na au duc d’Auerstadt de tourner la position de Neu-siedel et de pousser de là sur Wagram et il fit former en colonne le duc de Raguse et le général Macdonald pour enlever Wagram au moment où déboucherait le duc d’Auerstadt.Sur ces entrefaites on vint prévenir que l’ennemi atta-quait avec fureur le village qu’avait enlevé le duc de Rivoli, que notre gauche était débordée de trois mille toises, qu’une vive canonnade se faisait déjà entendre à Gross-Aspern et que l’intervalle de Gross-Aspern à Wagram paraissait couvert d’une immense ligne d’ar-tillerie.L’Empereur ordonna sur le champ au général Macdo-nald de disposer les divisions Broussier et Lamarque en colonnes d’attaque. Il les fit soutenir par la division du général Nansouty, par la garde à cheval et par une batterie de soixante pièces de la garde et de qua-

rante pièces des différents corps. Le général comte de Lauriston à la tête de cette batterie de cent pièces d’artillerie marcha au trot à l’ennemi, s’avança sans tirer jusqu’à la demi-portée de canon, et là commença un feu prodigieux qui éteignit celui de l’armée autri-chienne et porta la mort dans ses rangs. Le général Macdonald marcha alors au pas de charge ; le général de division Reille, avec la brigade de fusiliers et de tirailleurs de la garde, soutenait le général Macdo-nald. La garde avait fait un changement de front pour rendre celte attaque infaillible. Dans un clin d’oeil, le centre de l’ennemi perdit une lieue de terrain ; sa droite épouvantée sentit le danger de la position où elle s’était placée et rétrograda en grande hâte...

Le duc de Rivoli l’attaqua alors en tête. Pendant que la dé-route du centre portait la consternation et forçait lesmouvements de la droite de l’ennemi, sa gauche était atta-quée et débordée par le duc d’Auerstadt, qui avait enlevé Neusiedel, et qui, étant monté sur le plateau, marchait sur Wagram; il n’était alors que dix heures du matin. Le duc de Rivoli ayant atteint les bords du Danube, le duc de Tarente ayant formé la colonne du centre appuyée par les réserves, le duc d’Auerstadt ayant franchi le Russbach et enlevé Markgrafen, l’Empereur ordonna une attaque générale sur toute la ligne. A midi, le comte Oudinot marcha sur Wagram pour aider à l’attaque du duc d’Auerstadt; il y réussit et en-leva cette importante position. Dès dix heures, l’armée autri-chienne ne se battait plus que pour sa retraite; dès midi; elle était prononcée et se faisait en désordre [...]. »

aussitôt sur ce point, fit renforcer le duc d’Auerstadt par la

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Légendede Sainte Barbe« Barbe est la fille du roi Dioscore de Nico-démie en Asie Mineure. Voulant, à cause du grand éclat de sa beauté, la soustraire aux regards des hommes, il l’enferma dans une tour. La pieuse vierge vivait dans la prière et la méditation ne pensant qu’à plaire à Dieu. Dioscore, à plusieurs reprises, lui offrit de nobles alliances qu’elle dédaigna. Pensant alors qu’en se séparant de sa fille il pourrait adoucir ses résistances, il partit pour une contrée lointaine.A son retour, voyant sa fille dans le même état d’esprit, le roi s’emporta au point de se jeter sur elle, l’épée à la main. Peu s’en fallut qu’il ne la tuât dans sa fureur, mais Barbe s’enfuit au sommet d’une montagne et se cacha dans une grotte. Peu après, le père dénaturé l’ayant découverte l’accabla de coups et la livra lui-même au Gouver-neur romain pour être châtiée. Celui-ci employa, mais en vain, tous les moyens pour l’ébranler. Il la fit battre à coup de nerfs de bœuf et jeter dans une prison.Dieu fortifia Barbe pour subir sa pas-sion : elle fut encore martyrisée, traînée à travers les places publiques et enfin décapitée. Son père, dans un acte de su-prême barbarie, lui trancha la tête. A l’instant même, il tomba mort frappé par la foudre. »

Cette lecture est suivie d’une deuxième, ré-alisée généralement par le commentateur de la cérémonie à partir d’un micro off :

Pourquoi Sainte Barbe ?« Depuis des siècles, les artilleurs et tous ceux qui utilisent la poudre fêtent Barbe comme sainte patronne suivant la tradi-tion chrétienne qui vient d’être rappelée et comme cela existe dans de nombreux mé-tiers. Mais Barbe est-elle aujourd’hui une sainte patronne ou, dans une approche plus adaptée à notre société, une figure emblématique dont la force commande à la foudre ? C’est cette deuxième définition qu’il convient de retenir.Au-delà de la connotation religieuse, Barbe symbolise deux qualités fondamen-tales du soldat et de l’artilleur :- sa force de caractère qui doit être une ré-férence pour l’homme dans l’action et donc pour le soldat ;- sa maîtrise de la violence qui doit être un modèle pour l’artilleur qui connaît la force des armes qu’il est en mesure de lui opposer.Ces vertus trouvent à l’évidence leur champ d’application autant en tant de paix, qu’en temps de crise et a fortiori en temps de guerre.Barbe, en ce début de XXIe siècle est donc devenue dans l’artillerie de France un modèle, une figure emblématique qu’il convient que nous gardions tous en mé-moire. »

A la date du 4 décembre, est célébré le souvenir de Sainte Barbe, patronne de l’artil-lerie, des métiers du feu, de la forge et de la mine. Pour l’artillerie, une cérémo-nie militaire est organisée dans chaque détachement autonome quelque soit son importance. Un personnel, généralement du grade de lieutenant, lit le texte sui-vant.

Ste-Barbe ParisArc de Triomphe

Sainte - Barbe

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Une devise

La devise de l’artillerie a été créée par le Cardinal de Richelieu : « Ultima ratio regum » (le dernier argument du roi). Cette expression explique initialement que l’artillerie est le dernier argument du pouvoir politique lorsque tous les autres ont échoué. C’est elle qui a donné la puis-sance au roi pour consolider son domaine en s’affranchissant des féodalités et des menaces aux frontières. C’est elle surtout qui sur un champ de bataille apporte la décision par la force et la précision de ses feux. Cette devise garde toute son actualité au service de la République et du droit.

Un symbole

L’artillerie toute entière se reconnaît dans

un symbole, le sautoir de bombardes. Les deux canons croisés apparaissent dès l’Ancien régime. Ils sont codifiés sur les boutons d’uniforme de l’artillerie en 1791. Ils prolifèrent ensuite sur les plaques de shako, les gibernes, les ceinturons, tantôt accompagnés de l’aigle impériale, de la couronne royale et, à partir de 1871, de la grenade, ou encore de l’ancre de marine. Sur l’insigne de béret ou les boutons, un missile broche et modernise le sautoir de bombardes. A quelques variantes près, ce symbole est celui de la plupart des artilleries étrangères. Depuis l’adoption du béret, un nouvel attribut a fait son ap-parition en 1960. Le dessin du sautoir de bombarde est stylisé et comporte en plus un missile à la place de la grenade afin de marquer les nouvelles techniques de l’artillerie.

Traditions,quelques symboles

Des couleursLes couleurs de l’artillerie sont le bleu et l’écarlate (rouge). Généralement l’écarlate (couleur du feu) est plus particu-lièrement valorisé et marque les symboles de l’arme : sur le fond des insignes de manche ou de collet, sur les gilets d’armes, les fanions, les parements équestres, les foulards de parade, etc.

Le calot : de l’usage à la traditionJusqu’au milieu du 19e Siècle, les coiffures portées en service ou en campagne sont le shako et le bonnet de police. De ces deux coiffures, le bonnet de police est resté en service sous une forme différente. Il est à l’origine du képi, mais aussi du «ca-lot ». L’appellation de «bonnet de police», vient d’une longue coutume qui consistait à faire prendre aux consignés et aux hommes de troupe détenus à la salle de police ou au cachot, leur bonnet à l’instant où la punition allait commencer.

En 1843, apparaît dans l’infanterie le bonnet de police à visière attenante en forme de casquette. Cette coiffure qui est adoptée sous le nom de képi, arrive dans l’artillerie française le 16 mai 1845.

Le calot est une autre coiffure issue du bonnet de po-lice. Elle est remise à la mode sous la forme de « calot de tradition ». L’usage de ce terme pour désigner la coiffure dont il s’agit ici, a cependant été consacré par l’habitude dans l’ar-mée de terre. Dans le cas de l’artille-rie, la définition de cette pièce d’ha-billement est « calot de feutre bleu à fesses et liserés rouge. »

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La Fédération Nationale de l’Artillerie a été fondée en 1919, au lendemain de la Première guerre mondiale.

Ses objectifsRegroupant en son sein tous les artilleurs qui le souhaitent, la Fédération a pour but essentiel de maintenir et de per-pétuer avec les traditions de l’Arme, des sentiments d’hon-neur et de foi patriotique et d’assurer une communion étroite entre les forces vives du pays et son Armée. Elle se compose des associations amicales d’artilleurs ayant adhéré à ses statuts, de membres individuels d’active, de ré-serve, ou retraités et de membres bienfaiteurs.Elle favorise le recrutement de ces volontaires et harmonise les activités de l’ensemble.

Ses relations avec l’armée d’active et les autres associationsLa fédération entretient des relations étroites avec l’Armée d’active. Elle est en liaison permanente avec l’École d’Artil-lerie et les Régiments de l’arme, et participe régulièrement à leurs cérémonies et manifestations.Elle est membre de la Réunion des Associations Nationales de l’Armée de terre (Ranat) signataire d’une Convention avec le Chef d’état-major de l’Armée de Terre. Ceci lui as-sure, entre autres, un accès privilégié à l’information, tout en lui permettant de faire également connaître l’opinion de ses membres aux échelons supérieurs.

La FNA organise un certain nombre d’activités qui lui sont propres. - Elle commémore la Sainte-Barbe à Paris, conjointement avec l’École d’artillerie et avec ses homologues réservistes de l’AMRAF.- Elle participe à la célébration de l’anniversaire de la vic-toire de Wagram au mois de juillet à Draguignan.

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Elle met sur pied chaque année, la visite d’un Régiment ou d’une unité de l’Arme à laquelle sont conviés tous ses adhé-rents. - En liaison avec l’AMRAF, elle organise un voyage annuel à l’étranger, à vocation touristico-militaire, qui est également ouvert à tous ses membres. En 2013, ce fut la Slovaquie et la Hongrie, en 2014, la Grèce.

Elle publie une revue trimestrielle, l’Objectif. Chacune des livraisons comporte de courtes synthèses éla-borées à partir des Bulletins d’information édités par les Amicales de l’arme qui parviennent au siège. La rubrique « Vie des Amicales » qui les regroupe offre un panorama des activités diverses menées par celles-ci. S’y trouve également dans l’Objectif un certain nombre d’in-formations régulièrement actualisées sur les armées et no-tamment sur l’artillerie, et, ainsi suivre la mise en place de la réforme des armées en cours. De même, les articles d’informations ayant traits à la vie des unités, tant en opérations que dans leurs cantonnements, à leur entraînement, à l’arrivée éventuelle de nouveaux ma-tériels constituent de véritables témoignages de terrain Ils sont rédigés par des cadres officiers ou sous-officiers voire par des militaires du rang.

La FédérationNationalede l’Artillerie

Visite de la FNA chez les artilleurs Hongrois en octobre 2013

Le capitaine Raymond Nicolay, un Grand Ancien est décoré de la Médaille d’Honneur de l’Artillerie par le Général JP Meyer, pré-sident de la FNA. Raymond Nicolay a fait toute la campagne de la libération de la France au sein de la 2e DB. Il est aussi pré-sident de l’amicale du 40e RANA.

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Dès son inauguration en 1982, le musée de l’Artillerie a béné-ficié du soutien de l’Association des Amis, régie par la loi du 1er juillet 1901 et créée officiellement en 1983 sous le nom initial d’AMCA (association des Amis du Musée du Canon et des Ar-tilleurs).Cette opération s’est faite à l’initiative du premier conserva-teur, le colonel Giaume qui cumulait à l’époque ses fonctions techniques avec celles de Président de l’Association.Une des raisons du besoin de création à l’époque d’une telle association, à l’instar de ce qui se produit pour bien d’autres musées, résidait dans l’impossi-bilité pour le musée, organisme public, de recevoir directement des dons privés (financiers ou collections).L’association s’est donné la mission essentielle de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur et au rayonnement du patrimoine his-torique et culturel constitué par l’ensemble des collections détenues au musée de Draguignan. S’y ajoute la contribution au maintien des traditions et de la culture d’arme de l’artillerie française.Ces buts n’ont pas changé depuis 1983 et constituent la caractéristique de l’AMAD : sa seule ambition est d’apporter tout son soutien au musée.Concrètement, ces objectifs se traduisent par les actions suivantes :- apport financier pour : l’enrichissement des collections du musée, leur conser-vation, leur développement, l’acquisition de dispositifs et aménagements de pré-sentation et de mise en valeur de ces collections, le soutien des manifestations organisées par le conservateur, expositions, journées d’études et conférences,- embauche de personnel civil et mise à disposition au profit du musée (visites, secrétariat…..),- diffusion d’un bulletin à caractère historique (rayonnement de l’Arme),- dans toute la mesure du possible, réponse aux questions techniques ou histo-riques des lecteurs ou internautes.La vie du musée et son soutien.impliquent trois intervenants, l’autorité de tutelle (le général commandant l’E.A.), le conservateur (militaire en activité) et l’association (bénévoles). Tout repose donc sur les bonnes relations et la bonne intelligence des acteurs.En contrepartie du soutien significatif qu’elle apporte (ce qui représente actuel-lement les 2/3 du coût de fonctionnement), l’association est consultée sur les orientations et activités futures du musée et, à titre d’exemple, l’actuel vice-pré-sident de l’AMAD a été choisi comme président du comité de pilotage du projet d’extension du musée.

Une des raisons du besoin de création à l’époque d’une telle association, à l’instar de ce qui se produit pour bien d’autres musées, résidait dans l’impossi-

De l’AMCA à l’AMADLa première dénomination de l’association était A.M.C.A. (amis du musée du canon et des artilleurs), ce qui correspondait au nom du musée à l’époque, mais était aussi très réducteur par rapport à la richesse de l’artillerie : canons mortiers et roquettes sol-sol, ca-nons et missiles sol-air, missiles nucléaires, acquisi-tion et géographie militaire..

La référence à l’artillerie dans son ensemble par le biais du nom actuel, A.M.A.D., a été adoptée en 2002.

A M A D L’association des AMISdu MUSEE de l’ARTILLERIE à DRAGUIGNAN

LES ADHÉRENTSActuellement l’association compte 450 membres individuels et 40 amicales diverses.Les membres individuels sont pour 51% constitués de militaires retraités, 32% de civils et 17% seulement de militaires en activi-té.Répartition géographique :28% en PACA, 21% en IdF, le reste est réparti en faible effectif sur tout le territoire (à l’exception de 10 adhérents qui habitent dans un pays européen).

Aidez notre musée :adhérez à l’AMAD

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Le musée du canon conçu en 1982 s’est définitive-ment transformé en musée de l’Artillerie, en s’atta-chant à présenter toute les facettes de cette arme de 1324 à nos jours.Le nouveau circuit de visite alliant chronologie et thématique traverse 10 salles identifiables par couleurs. Il offre ainsi avec ses 70 nouvelles pièces d’exception, provenant pour certaines du musée de l’Armée, une vitrine incomparable de l’armement du 14ème siècle à nos jours. Il est complété par deux espaces thématiques où les outils de l’artilleur sont mis en valeur : topographie, géographie, météorolo-gie, trigonométrie.

Des collections prestigieuses, des reconstitutions historiques, des dioramas, des films permettent un parcours dynamique de la bombarde antique aux systèmes d’armes modernes (exposition de matériels modernes tels que le Roland, le Pluton, le Hawk), en passant par l’époque napoléonienne, les 2 guerres mondiales et la guerre froide.

Ludique et pédagogique le nouveau musée permet aux parents et aux enfants de suivre un parcours simple accessible dès 6 ans. Destination originale et étonnante, le musée de l’artillerie (dont la restructuration touche à sa fin) offre un regard croisé entre des canons, des techniques, des hommes et des femmes qui ont fait l’histoire de la France et celle des français.

Le musée de l’Artilleriepoursuit sa mutation

Le musée est ouvert du dimancheau mercredi inclus

de 9.00 à 12.00 et de 13.30 à 17.30

Le jeudi est réservé aux groupes,

uniquement sur réservation.

ENTRÉE GRATUITETéléphone : 04 83 08 13 86 Courriel : [email protected]

Site internet : http://musee.artillerie.asso.fr

FAIRE CONNAÎTRE HIERPOUR MIEUX COMPRENDRE AUJOURD’HUI

ET ANTICIPER DEMAIN :C’EST LA FORCE DU NOUVEAU

MUSÉE DE L’ARTILLERIE.

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