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Actualités Ref lets la lettre d’information de la Fondation Arc-en-Ciel Automne 2014 n°73 Montbéliard : la halte répit, un nouveau service pour les aidants La Résidence Surleau en lien avec le CCAS de la Ville de Montbéliard vient de créer la « halte répit », un nouveau rendez-vous hebdomadaire pour les aidants familiaux et leurs proches tou- chés par la maladie d’Alzheimer. « L’ouverture de la halte répit répond à plusieurs objectifs » explique Christiane Laurent, directrice de la Résidence Surleau. « Les personnes accueillies peuvent y vivre des moments de partage et de détente dans un lieu convivial. Cela permet de prévenir l’isolement et de favoriser les liens sociaux. Elles peuvent également obtenir un soutien et une écoute psychologique si nécessaire. » Tous les jeudis à compter du 18 sep- tembre, différentes activités sont donc proposées dans les locaux de la Résidence Soulager les personnes accompagnant à domicile un proche touché par la maladie d’Alzheimer Édito • Actualités • Flash Info • Éclairage sur... « Lutter contre la douleur, une approche personnalisée » • Portrait • Les Échos de la Fondation • Bulletin de soutien Édito... En cette période de rentrée, la Fondation Arc-en-Ciel amorce un nouveau cycle de chantiers de rénovation et de restructu- ration de ses établissements. Il y a quelques jours, les premiers coups de pioche ont été donnés à Beaujeu (70) dans le cadre de la construction de la très attendue « maison d’évaluation des capacités » de la Clinique Brugnon Agache. D’ici peu de temps, d’autres tra- vaux démarreront à La Mosaïque à Lure, au CRF Bretegnier à Héricourt ou encore à la Maison Blanche à Beaucourt. Il va sans dire que l’effort d’investisse- ment nécessaire à la réalisation de l’en- semble de ces chantiers est important. Il est rendu possible notamment grâce à la mise en commun de moyens qui est un des principes de base de toute fondation dans la réalisation de sa mission d’inté- rêt général. Certains composants, par exemple la réalisation d’un « Relais des Aidants » à la Résidence Surleau à Montbéliard sont envisageables grâce à des soutiens extérieurs : le 6 octobre prochain nous réunirons les entreprises et fondations qui nous ont permis de récolter plus de 100.000 € pour ce projet et que je remer- cie au passage très chaleureusement. Nous ne manquerons pas de vous infor- mer de l’avancée de tous ces chantiers par le biais de Reflets. Bonne lecture. Samuel Guinard, directeur général Surleau : atelier culinaire (pâtisserie…), relaxation, activités ludiques (jeux de carte, scrabble...) et artistiques (peinture, photographie…), jardinage... L’encadrement et l’animation sont assu- rés par une équipe de bénévoles (formée en partenariat avec l’association France Alzheimer), une assistante de soins en gérontologie (ASG) et une animatrice. « Les activités proposées doivent favori- ser le répit des aidants et ainsi contribuer à améliorer la qualité de vie du couple à domicile » précise Christiane Laurent. « Nous avons la volonté d’inscrire ce projet sur le long terme. En fonction de l’évaluation que nous effectuerons en fin d’année et des ressources à disposition, l’action sera reconduite en 2015. » Renseignements et inscriptions par téléphone au 03 81 99 79 13. Clare Jamet sommaire www.fondation-arcenciel.fr

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Actualités

Refletsla lettre d’information de la Fondation Arc-en-Ciel

Automne 2014n°73

Montbéliard : la halte répit, un nouveau service pour les aidantsLa Résidence Surleau en lien avec le CCAS de la Ville de Montbéliard vient de créer la « halte répit », un nouveau rendez-vous hebdomadaire pour les aidants familiaux et leurs proches tou-chés par la maladie d’Alzheimer.

«  L’ouverture de la halte répit répond à plusieurs objectifs  » explique Christiane Laurent, directrice de la Résidence Surleau. « Les personnes accueillies peuvent y vivre des moments de partage et de détente dans un lieu convivial. Cela permet de prévenir l’isolement et de favoriser les liens sociaux. Elles peuvent également obtenir un soutien et une écoute psychologique si nécessaire. »

Tous les jeudis à compter du 18 sep-tembre, différentes activités sont donc proposées dans les locaux de la Résidence

Soulager les personnes accompagnant à domicile un proche touché par la maladie d’Alzheimer

Édito • Actualités • Flash Info • Éclairage sur... « Lutter contre la douleur, une approche personnalisée » • Portrait • Les Échos de la Fondation • Bulletin de soutien

Édito...En cette période de rentrée, la Fondation Arc-en-Ciel amorce un nouveau cycle de chantiers de rénovation et de restructu-ration de ses établissements.

Il y a quelques jours, les premiers coups de pioche ont été donnés à Beaujeu (70) dans le cadre de la construction de la très attendue «  maison d’évaluation des capacités  » de la Clinique Brugnon Agache. D’ici peu de temps, d’autres tra-vaux démarreront à La Mosaïque à Lure, au CRF Bretegnier à Héricourt ou encore à la Maison Blanche à Beaucourt.

Il va sans dire que l’effort d’investisse-ment nécessaire à la réalisation de l’en-semble de ces chantiers est important. Il est rendu possible notamment grâce à la mise en commun de moyens qui est un des principes de base de toute fondation dans la réalisation de sa mission d’inté-rêt général.

Certains composants, par exemple la réalisation d’un «  Relais des Aidants  » à la Résidence Surleau à Montbéliard sont envisageables grâce à des soutiens extérieurs : le 6 octobre prochain nous réunirons les entreprises et fondations qui nous ont permis de récolter plus de 100.000 € pour ce projet et que je remer-cie au passage très chaleureusement.

Nous ne manquerons pas de vous infor-mer de l’avancée de tous ces chantiers par le biais de Reflets. Bonne lecture.

Samuel Guinard, directeur général

Surleau : atelier culinaire (pâtisserie…), relaxation, activités ludiques (jeux de carte, scrabble...) et artistiques (peinture, photographie…), jardinage...

L’encadrement et l’animation sont assu-rés par une équipe de bénévoles (formée en partenariat avec l’association France Alzheimer), une assistante de soins en gérontologie (ASG) et une animatrice.

« Les activités proposées doivent favori-ser le répit des aidants et ainsi contribuer à améliorer la qualité de vie du couple à domicile  » précise Christiane Laurent. « Nous avons la volonté d’inscrire ce projet sur le long terme. En fonction de l’évaluation que nous effectuerons en fin d’année et des ressources à disposition, l’action sera reconduite en 2015. »

Renseignements et inscriptions par téléphone au 03 81 99 79 13.

Clare Jamet

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2Reflets n°73

ActualitésActualités

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Flash Nouveaux locaux de la direction générale

Depuis le 5 juin 2014, l’équipe de la direction générale est installée dans ses bureaux définitifs. La nouvelle adresse est la suivante :

Fondation Arc-en-CielDirection générale

44A rue du Bois Bourgeois25200 Montbéliard

Les numéros de téléphone et de fax, ainsi que les adresses email, restent inchangés.

Un plan d’accès est disponible sur le site www.fondation-arcenciel.fr

L’équipe « Fondation » au départ de la Course du Lion 2014

La Fondation Arc-en-Ciel est fière de présenter une nouvelle équipe « Fondation » pour la prochaine Course du Lion qui aura lieu le dimanche 28 septembre entre Belfort et Montbéliard.

Plus de 100 personnes sont inscrites toutes catégories confondues (randon-née, 5 km, 10 km et 21 km).

Une équipe «  Joëlette » composée de quatre salariés (Philippe, Marie-Paule, Leïla et Mélanie) et d’un membre d’une famille d’une salariée (Stéphane) per-mettra de faire participer un résident de La Maison Blanche à la course des 10 km. Ils auront besoin de vos encou-ragements tout au long du parcours, nous comptons sur vous !

L’Institut Saint-Nicolas en fête !

Une grande fête a eu lieu le 28 juin der-nier à Rougemont-le-Château (90), à l’occasion de l’entrée de l’Institut Saint-Nicolas au sein de la Fondation.

Parents, enfants, salariés et parte-naires se sont retrouvés sur le site du Hameau de Saint-Nicolas à Rougemont-le-Château afin de célébrer ensemble la fin d’année scolaire sur le thème du Far West.

Dans une ambiance festive et convi-viale, de nombreuses animations ont été organisées : spectacle de danse country, des jeux sur le thème du Far

West ou en encore une tombola avec de nombreux lots.

La météo incertaine n’a pas empêché les festivités et les enfants ont pris plaisir à participer au lâcher de ballons marquant symboliquement l’entrée de l’Institut Saint-Nicolas au sein de la Fondation.

Diane Dubresson

Olympiades 2014 : un moment fédérateurDu 12 au 19 juin derniers, les éta-blissements de la Fondation ont vécu au rythme de la deuxième édition des « Olympiades de l’Arc-en-Ciel », rencontre sportive inter-établissements. Trois jours d’évé-nements répartis sur sept sites différents en Franche-Comté.

Au travers des activités proposées, accessibles à tous, l’objectif était d’offrir une ouverture et de nouvelles rencontres aux usagers, salariés et bénévoles.

Répartis en équipes ou en binômes, les participants étaient encouragés à dépasser leurs limites en s’essayant à différentes épreuves : tir, escalade, pétanque, pêche, jeu de piste, bowling, frisbee, fléchettes, jeux d’adresse...

Plus de 400 personnes ont participé à

l’événement. Les équipes vainqueurs se sont vu remettre une symbolique médaille en chocolat. Chaque partici-pant est reparti avec un chapeau de paille offert par la Fondation et des sou-venirs plein la tête. « Une belle journée qui change les idées et qui remonte le moral » dixit un patient.

- info

Vendredi 17 octobre à Besançon : conférence avec Régis Aubry

Dans le cadre des Journées des Aumôneries Francophones (JAF) et des «  Rendez-Vous de l’Arc-en-Ciel  » une conférence publique autour du thème « Arrêt des traitements : enjeux et risques » aura lieu le vendredi 17 octobre 2014 à 20h30 au Petit Kursaal à Besançon (25).

Le professeur Régis Aubry, directeur de l’espace éthique de Bourgogne-Franche-Comté, chef de service en soins palliatifs du CHU de Besançon, président de l’Observatoire national de la fin de vie animera cette soirée en abordant divers thèmes :• Concernant le refus de soin : un

soin refusé est-il encore un soin ?• Concernant le refus de traitement :

Est-ce que le refus de traitement est une réalité fréquente ? Comment comprendre le sens d’un refus ? Comment s’assurer qu’un refus de traitement est éclairé ? Comment se situer lorsque ce refus entre en contradiction avec les convictions du médecin ? Comment trouver un juste milieu entre respect du droit et devoir d’assistance ? Le refus de traitement peut-il être une forme de suicide ?

Entrée libre et gratuite. Programme complet des JAF sur le site www.jour-nees-des-aumoneries-francophones.fr

L’hôpital de jour de la Clinique Médicale Brugnon Agache (Beaujeu) a reçu son premier patient le 18 juin dernier. Les patients sont accueillis une ou plusieurs demi-journées par semaine.

Le but de l’hôpital de jour est d’éviter, retarder et raccourcir l’hospitalisation complète ainsi que de préserver ou restaurer l’indépendance et contri-buer au maintien à domicile. La prise en charge est pluridisciplinaire (médi-cale, infirmière, rééducative, sociale, psychologique et diététique) et elle demande la participation active du patient. Une infirmière coordinatrice, Mathilde Tassin, est détachée exclusi-vement à l’hôpital de jour.

Pour l’instant, sont accueillis des patients sortant d’hospitalisation complète de la Clinique. Par la suite, des patients venant de l’extérieur pourront nous être adressés. Nous avons comme projet de développer la prise en charge des plaies et d’élargir le partenariat avec les acteurs de soins au domicile du patient (médecin traitant, infirmiers libéraux…)

Stéphane Galland

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Arbois : poursuivre la pratique sportive après la réadaptation

Le Centre de Réadaptation Cardio-logique et Pneumologique de Franche-Comté (CRCPFC), en partenariat avec le Centre Hospitalier d’Arbois, a initié un projet appelé « phase III » permet-tant aux anciens patients de maintenir le bénéfice de leur séjour par la pour-suite d’une activité physique adaptée.

Ce projet s’inscrit dans la démarche de prévention des maladies cardiovas-culaires et respiratoires entreprise par l’établissement depuis de nombreuses années.

Il a été présenté le 26 juin dernier à Arbois devant un auditoire d’une soixantaine de personnes. Huit anciens patients se sont portés volontaires pour constituer l’association gestionnaire des activités. Les séances (deux à trois par semaine), encadrées par un profes-seur d’activité physique adaptée (APA), débuteront dès octobre prochain.

Un dispositif similaire fonctionne à Besançon depuis quelques années déjà. Afin d’assurer la couverture du territoire régional, un projet du même type pourrait voir le jour bientôt à Gray également.

Odette Marie Murcier et François Marti

Clinique Brugnon Agache : l’hôpital de jour ouvre ses portes

Concours de pétanque sous le soleil à la Maison Blanche (Beaucourt)

Spectacle de country préparé par les enfants

Mathilde Tassin, infirmière, en charge de l’accueil des patients

L’ergothérapie : soulager l’inconfort chez la personne âgée

Lauriane Hilaire exerce en tant qu’er-gothérapeute à la Maison Blanche (Beaucourt). Elle nous explique com-ment elle intervient auprès des rési-dents dans la prévention de la douleur.

«  L’objectif de l’ergothérapie en géria-trie est le maintien des activités de la vie journalière et la prévention des complications liées aux pathologies du grand âge. Pour y parvenir, je travaille sur des actions de rééducation, de réa-daptation, de prévention, de sécurité et de confort.

L’inconfort lié au positionnement est souvent générateur de douleurs. En agissant sur la posture de la personne (au lit ou au fauteuil roulant), on peut soulager l’inconfort et la douleur occa-

sionnée. Je peux intervenir en adaptant un fauteuil roulant, en réalisant une aide technique à la posture ou en préconi-sant du matériel de positionnement.

Il arrive également qu’une ou plu-sieurs activités de la vie quotidienne deviennent difficilement réalisables par la personne âgée (mettre ses chaus-sures, sortir du lit...) et qu’elle provoque à cette occasion des douleurs. Je peux alors intervenir dans la préconisation et l’entraînement à l’utilisation d’aides techniques (barre latérale de redresse-ment au lit...) ou dans la formulation de conseils afin que le résident réalise l’activité sans douleur.

Dans la mesure du possible, il est impor-tant d’intégrer aux prises en soins des gestes d’activation et de stimulation des personnes, afin de préserver au mieux leurs capacités et limiter les dou-leurs liées au manque de mobilisations actives. »

JALMALV : un soutien précieux pour les patients

La souffrance psychologique ou physique est difficile à vivre, pour celui qui souffre et pour ses proches. Au Centre de Réadaptation Cardiologique et Pneumologique de Franche-Comté (CRCPFC) à Pont d’Héry (39), les bénévoles de l’asso-ciation «  JALMALV  » participent à l’accompagnement des patients.

« Jusqu’à la mort accompagner la vie », telle est la devise des bénévoles de JALMALV, formés à l’accompagnement et au soutien des patients, dans le but

de les aider à mettre des mots sur la douleur afin de mieux la vivre.

Il s’agit d’accueillir les émotions, les joies, les souffrances et les peurs, d’apaiser par une présence et une écoute, de lier une relation riche et authentique avec le patient.

Les bénévoles ont une fonction spéci-fique auprès des personnes gravement malades ou en fin de vie ainsi qu’auprès de leurs proches, y compris dans le sou-tien des endeuillés.

Ils sont présents, disponibles, pour écouter et parfois pour briser la soli-tude de celui ou celle qui fait face à la maladie et à la mort.

Ils ne remplacent pas les soignants ni les proches de la personne malade. Les bénévoles sont des témoins, des êtres humains qui expriment simplement leur solidarité avec un autre être humain, dans le respect des différences et du désir de celui qu’ils accompagnent.

En 2013, l’intervention des bénévoles JALMALV dans l’établissement a été for-malisée par la signature d’une conven-tion avec l’antenne locale de l’asso-ciation. Deux intervenantes proposent désormais un soutien régulier aux patients et coordonnent leurs actions avec celles de l’équipe soignante.

Odette Marie Murcier, directrice des soins au CRCPFC

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Éclairage sur ...« Lutter contre la douleur, une approche

personnalisée »

Introductionpar le Dr Bruno Pinel, rhumatologue au CRF Bretegnier

La douleur n’est pas une fatalité. C’est un signal que donne un corps qui souffre. Notre devoir est de lutter contre elle.

Au plan physiologique, la douleur est une sensation subjective née de la stimulation de nerfs. La transmission de cette stimulation douloureuse se fait jusqu’au cerveau qui la transforme alors en « impression douloureuse »  : c’est le cerveau « qui souffre ». Ce n’est qu’une construction incons-ciente du cerveau et chacun de nous a un vécu personnel de la douleur. Il n’existe donc pas de gens « douillets » ni de gens « durs à la douleur ». Il n’y a que des perceptions individuelles de la douleur.

On distingue douleur physique et dou-leur morale, mais toute douleur phy-sique, surtout chronique, peut avoir une dimension psychologique qui l’ag-grave ou la pérennise.

L’hôpital est un lieu de soins pluridis-ciplinaires où le soin peut générer de la douleur. Chaque soignant participe à sa détection, son évaluation, sa pré-vention. Le médecin cherche les rai-sons médicales ou psychologiques et prescrit les médicaments nécessaires. Les thérapeutes usent des moyens rééducatifs dont ils disposent. La psychologue s’intéresse à la douleur morale. Chacun de nous, soignant ou non, doit faire preuve d’une empathie qui participe aussi à la guerre contre la douleur. Car la bienveillance et la parole ont également des vertus antal-giques...

Le patient, acteur de la prise en charge de sa douleurAu CRF Bretegnier (Héricourt), la prise en compte de la douleur fait l’objet d’une évaluation à chaque étape de la rééducation. Les professionnels du centre visent également à aider le patient à identifier lui-même une douleur et à adopter des stratégies pour y remédier.

« Nous disposons de tout un panel de techniques pour combattre la douleur des patients » explique le Dr Sonia Sparapan-Camelot, médecin spécialiste et référent douleur au CRF. «  Il y a les traitements médicamenteux mais aussi la physiothérapie, le massage, l’électro-thérapie, la cryothérapie (le froid), les séances avec un psychologue etc. »

« L’évaluation se fait en général au moyen d’une réglette dotée d’une échelle sur laquelle on demande au patient de

représenter l’intensité de sa douleur. »

« De plus en plus, et notamment dans le cadre de la nouvelle procédure de certi-fication de l’établissement, nous visons à associer le patient et sa famille à la prise en charge de sa douleur. Le patient doit pouvoir comprendre les traitements qu’on lui propose. C’est dans ce sens que nous mettons à sa disposition des pla-quettes d’information ainsi qu’un accès informatique. Chaque mois de novembre, nous organi-sons une ren-contre spéci-fique autour de cette ques-tion avec les patients et leurs proches. »

Propos recueillis par C. Jamet

Une réglette pour évaluer l’intensité de la douleur

« Ma douleur dans la hanche est là quand je marche. Les remèdes que je prends diminuent la douleur mais pas tota-lement. Les infirmières et les docteurs demandent régulièrement si j’ai mal et si j’ai besoin d’anti-douleurs. »

Madame P, 86 ans

Des patients témoignent

« J’ai eu très mal avant l’amputation. Quand je suis arrivé à Héricourt, on m’a demandé comment était ma douleur et où elle se situait. Les médicaments ont été changés pour sup-primer le plus de douleur possible. Aujourd’hui je n’ai quasiment plus mal. »

Monsieur P, 46 ans

Portrait Les échos de la fondation

Lors de sa séance du 20 février dernier à la Mosaïque (Lure) le Conseil :

• a fait le point sur l’ensemble des travaux envisagés dans les établis-sements et a demandé au directeur financier d’établir des simulations afin de permettre une éventuelle hié-rarchisation des projets ;

• a validé les rapports annuels des commissions de relation avec les usagers (CRUQ) du CRF Bretegnier et de la Clinique Médicale Brugnon Agache.

Lors de sa séance du 20 mars dernier à la salle Iona (Montbéliard) le Conseil :

• a examiné en présence du direc-teur financier, l’impact de la réalisa-tion des projets architecturaux envi-sagés sur la trésorerie de la Fondation au cours des années à venir  ; après avoir visualisé plusieurs hypothèses, il a décidé d’engager l’ensemble des travaux envisagés en apportant les ajustements suivants :

• La Mosaïque : réalisation de la salle de sport, mais abandon de l’exten-sion de l’unité d’accueil de jour ;

• CRF Bretegnier : financement de la totalité de l’extension par emprunt ;

• La Maison Blanche : financement des travaux de rénovation néces-saires à la création d’une résidence services pour séniors ; restructura-tion de la cuisine avec économie recherchée ; abandon des autres travaux de rénovation.

• a approuvé l’adhésion du CRF Bretegnier au groupe de coopéra-tion sanitaire (GCS) Emosist à titre individuel ainsi que l’adhésion de la Fondation au groupement d’intérêt public (GIP) Réqua ;

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• a validé l’embauche du docteur Camille Beauger, médecin généra-liste à la Clinique Médicale Brugnon Agache à Beaujeu (70).

Lors de sa séance du 24 avril dernier à la salle Iona (Montbéliard) le Conseil :

• a validé la nouvelle composition des différentes commissions et com-missions de pôle ;

• a validé le nouveau fonctionne-ment du comité financier ;

• a approuvé le rapport de la com-mission communication après avoir écouté son président Pierre Thierry ;

• a pris connaissance de la nou-velle organisation de l’équipe de la direction générale en prévision du dé-part de Danièle Chavanne, attachée de direction ;

• a examiné et validé les comptes administratifs des établissements médico-sociaux ;

• a validé une proposition concer-nant le choix d’emprunt pour finan-cer l’extension du CRF Bretegnier et a examiné et validé la proposition architecturale définitive.

Lors de sa séance du 22 mai dernier au CRF Bretegnier (Héricourt) le Conseil :

• a examiné et validé les comptes administratifs et états prévisionnels des dépenses et recettes (EPRD) des établissements sanitaires ;

• a validé les projets d’établissement du CRCPFC et de l’Institut Perdrizet pour la période 2014-2018 ;

• a approuvé le projet d’extension du CRCP des Hauts de Chazal (Besançon-Franois).

Le Comité de réflexion éthique de l’EHPAD la Maison Blanche (Beaucourt) existe depuis 2006.

Composé d’une vingtaine de membres (infirmières, aides-soignants, aides médico-psychologiques, médecins, psychologues, aumônier, administra-tifs, philosophe et juriste), il tient son originalité à la présence de trois per-sonnes extérieures au soin et à l’éta-blissement.

Il adhère à l’Espace de Réflexion Éthique Bourgogne/Franche-Comté présidé par le professeur Régis Aubry ainsi qu’au réseau «  ComEth  ». Ses membres se forment régulièrement aux questions spécifiquement liées à l’éthique. Lors de ses réunions bimestrielles, le comité débat de questions soulevées par les professionnels de l’établisse-ment en ce qui concerne leur mis-sion d’accompagnement de personnes âgées dépendantes. Il peut émettre un avis à destination de l’équipe de pro-fessionnels demandeuse, mais peut également rendre public des avis sur des thèmes plus généraux.

Lire aussi :Le dernier avis rendu public par le Comité d’éthique de la Maison Blanche peut être consulté sur www.fondation-arcenciel.fr

Dr Michel Pétiard, pour le Comité d’éthique de la Maison Blanche

Comité éthique de la Maison Blanche

Éclairage sur ... (suite et fin)

En quoi consiste le travail d’un infirmier référent douleur ?

Sylvain Barberet, titulaire d’un diplôme universitaire spécialisé dans la douleur, est infirmier référent sur la question à la Clinique Médicale Brugnon Agache. Il nous éclaire sur son rôle.

«  Les missions de l’infirmier référent douleur se déclinent à deux niveaux  : d’une part au travers du comité de lutte contre la douleur (CLUD, instance responsable de la prise en charge de la douleur) et d’autre part, dans la prise en charge individualisée du patient.

Le travail au sein du CLUD consiste à créer une dynamique de prise en charge de la douleur, une prise de conscience des

équipes sur ce thème ainsi que la finalisa-tion des projets entrepris. Dans ce cadre, le référent douleur est amené à réaliser des audits et des enquêtes dont l’analyse permet de faire progresser les pratiques.

Son rôle est également d’informer et de former ses collègues (mais aussi les sta-giaires présents dans l’établissement) sur des problématiques précises : délais de prémédication avant les actes dou-loureux, importance de la traçabilité de l’évaluation de la douleur, l’acquisition de matériel spécifique etc.

La prise en charge individuelle du patient se traduit, en hospitalisation complète comme de jour, dans la recherche de solutions ou de conseils adaptés. Il s’agit de trouver un traitement efficace contre les douleurs avec le concours de l’équipe pluridisciplinaire (médecin,

rééducateur, phar-macien, infirmier et aide-soignant).

La sensibilisation du patient au quoti-dien est également importante afin d’obtenir un meil-leur signalement des douleurs et une prise en charge rapide, notamment pour anticiper les actes ou épisodes douloureux.

Pour le référent douleur, il est primordial que cette prise en charge reste collec-tive et pluridisciplinaire, afin d’apporter au patient une réponse adaptée à sa situation et de pouvoir le soulager. »

Propos recueillis par S. Galland

La Mosaïque : des outils pour détecter la douleur des résidents Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la douleur se définit comme «  une expérience senso-rielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans des termes évoquant une telle lésion. »

La douleur est donc un vécu, une expérience subjective individuelle. Il est donc très difficile de l’évaluer ou la « quantifier » et impossible de savoir quelle est son intensité chez l’autre.

Pour les résidents de la Mosaïque (maison d’accueil spécialisée à Lure), dont certains ne peuvent communi-quer avec les soignants du fait de leur handicap, nous adoptons un certain nombre de méthodes afin d’évaluer et traiter la douleur.

Certaines douleurs sont « prévisibles » comme celles liées à la spasticité par exemple. Mais d’autres sont beau-coup plus difficiles à détecter : il s’agit des douleurs liées à des troubles de la sensibilité. Ces douleurs sont fré-quentes : un simple effleurement peut être perçu comme une douleur…

D’autres douleurs peuvent apparaître à l’occasion d’une maladie. D’autres encore peuvent être dues à un incon-fort : une mauvaise position au fauteuil par exemple.

Nous utilisons des échelles d’évaluation de la douleur, appelées échelles « algo-plus » et « doloplus  ». Ces outils sont basés sur l’observation des modifica-tions de comportement des résidents. Il s’agit donc de bien connaître les résidents afin de pouvoir noter les éven-tuels changements de mimique ou de comportement (agitation, agressivité...)

Les évaluations doivent être répétées autant que possible : il est important

de les faire à deux afin d’éviter les mauvaises interprétations.

Bien connaître le résident et l’observer au quotidien restent les meilleures façons de détecter une douleur chez ce dernier.

Dr Alain Noé, médecin référent à La Mosaïque

L’observation constante des résidents est le meilleur moyen de détecter la douleur

Mes coordonnées :

Nom : ..................................................... Prénom : .....................................................

Adresse : .....................................................................................................................

CP : ............................. Ville : ......................................................................................

Bulletin à détacher et à renvoyer avec votre chèque à : Fondation Arc-en-Ciel - 44A rue du Bois Bourgeois - 25200 Montbéliard

Actualité

OUI, je souhaite améliorer la qualité de vie des personnes accueillies dans les établissements de la Fondation Arc-en-Ciel.

Je fais pour cela un don de :30 € 50 € 75 € 100 €

Autre montant : ...........

Je joins mon règlement par chèque à l’ordre de la Fondation Arc-en-Ciel.

Les informations nominatives que vous nous transmettez sont destinées uniquement à l’usage de notre organisation. Conformément à la loi informatique et libertés n°78-17 du 6 janvier 1978, en vous adressant au siège de la Fondation, vous pouvez demander leur modification, leur rectification ou leur suppression.

REFLETS 73

Directeur de la publication : S. Guinard - Comité de rédaction pour ce numéro : M. Canova, D. Dubresson, C. Jamet, F. Laclef, V. Piotelat, O. Schnoebelen, S. Galland, I Carmantrand, G. Vurpillot - Mise en page : C. Jamet Impression : Est Imprim - ISSN : 1297-7756Éditeur : Fondation Arc-en-Ciel, 44A rue du Bois Bourgeois 25200 Montbéliard - Tél. 03 81 31 23 30 - [email protected] - Dépôt légal : septembre 2014

•Direction générale - Montbéliard (25)•La Maison Blanche et Arc-en-Ciel

Services - Beaucourt (90)• Institut Perdrizet - Giromagny (90)•CRF Bretegnier - Héricourt (70)

•Résidence Surleau - Montbéliard (25)•CRCPFC - Pont d’Héry (39)•Clinique Brugnon Agache - Beaujeu (70)•La Mosaïque - Lure (70)• Institut St-Nicolas - Rougemont-le-Ch (90)

Prochain numéro de Reflets : décembre 2014

Nous avons besoin de vous...Vous pouvez nous aider à poursuivrenos actions en faveur des personnesfragilisées en nous versant un don.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Arc-en-Ciel est habilitée à recevoir dons et legs déductibles de l’impôt sur le revenu. Un reçu fiscal vous sera adressé.

Merci d’avance pour votre générosité,

Jean-Patrice Peugeot, président, Fondation Arc-en-Ciel

Bulletin de soutien

Des diététiciennes de la Fondation sur Facebook

Depuis le mois de mars les quatre dié-téticiennes du Centre de Réadaptation Cardiologique et Pneumologique de Franche-Comté (CRCPFC) animent une page intitulée « Recettes santé légères et gourmandes » sur le réseau social Facebook.

L’objectif de cette démarche : maintenir un lien avec les patients et les encoura-ger à conserver une alimentation équili-brée après leur sortie du Centre.

Plusieurs fois par semaine, par le biais de la page, Christine, Claire, Charlyne et Florence, publient recettes, conseils et

astuces destinés à démontrer qu’il est possible de man-ger léger et équilibré tout en préservant la notion de gour-mandise.

Plus de 1300 personnes ont déjà été conquises par cette initiative et sont devenues «  fans » de la page. Parmi eux, des patients et anciens patients du Centre bien sûr, mais également un public plus large, soucieux de « bien manger ».

C’est donc un projet qui s’inscrit parfai-tement dans le projet thérapeutique de l’établissement en ce qui concerne la prévention des maladies cardiovascu-laires (cholestérol, diabète…)

Et histoire de ne pas s’arrêter en si

bon chemin, l’équipe de diététiciennes projette de lancer prochainement sur la page des concours de recettes de cuisine sur des thèmes saisonniers. Elle a aussi le projet de créer un livre résu-mant les recettes de cuisine les plus plébiscitées par les internautes.

Adresse de la page : www.facebook.com/recettes santé légères et gour-mandes (page également accessible depuis Google en tapant «  recettes santé légères et gourmandes »).

Votre don vous ouvre le droit à

une réduction d’impôt égale à

66% du montant du don

(75% dans le cadre de l’ISF)