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Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
1
Sommaire
Introduction………………………………………………………………1
I. Historique………………………………………………………….. 3
II. Matériels et Méthode………………………………………. 3
II.1 Type de l’étude…………………………………………… 5
II.2 Recueil des données……………………………………. 5
II.3 Catégories des patients retenus………………………. 5
II.4. Exploration du liquide céphalorachidien(LCR)……. 6
II.4.1 Prélèvement……………………………………….. 6
II.4.2 Transport au laboratoire de Microbiologie….. 6
II.4.3 Au laboratoire…………………………………….. 7
II.4.3.1 Diagnostic direct…………………………. 7
II.4.3.1.1 Examen macroscopique…………... 7
II.4.3.1.2 La culture…………………………….. 7
II.4.3.1.3 Examen microscopique…………… 8
a. Cytologie…………………………8
b. après coloration………….......... 8
II.4.3.1.4 Recherche d’antigènes solubles…8
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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II.4.3.1.5 Le rendu des résultats…………..... 9
II.4.3.1.6 Exploitation des cultures et
Identification…………………….... 9
II.4.3.1.7 Antibiogramme et traitement....10
II.4.3.1.8 Recherche supplémentaire...…..12
II.4.3.1.9 Biologie moléculaire……………. 13
II.4.3.2 Diagnostic indirect……………….….. 13
III. Résultats………………………………………………………. 14
IV. Discussion………………………………………………………28
Conclusion…………………………………………………………... 43
Annexes……………………………………………………………… 45
Bibliographie
Résumés
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
3
Abréviations
Cardio : Cardiologie
CMI : Concentration minimale inhibitrice
CRRF : Centre de Rhumatologie et de Rééducation
Fonctionnelle
DTO : Dermatologie
EXT : Externe
GOB : Gynécologie Obstétrique
LCR : Liquide Céphalorachidien
PL : Ponction Lombaire
MA : Médecine A
MB : Médecine B
Nephro : Néphrologie
Neuro : Neurologie
OPH : Ophtalmologie
ORL : Oto-rhino-laryngologie
PED : Pédiatrie
PNO : Pneumologie
PSY : Psychiatrie
Réa : Réanimation
TRaum : Traumatologie
URG : Urgence
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Introduction
Les méningites infectieuses_ inflammation des méninges (pie-mère,
dure-mère et arachnoïde) (annexe1) _ sont des urgences
diagnostiques, thérapeutiques et prophylactiques. Elles demeurent
encore d’actualité au Maroc, de par leur gravité
(méningococcémie et purpura fulminans) et leur caractère
endémo-épidémique comme en témoignent les trois pics
épidémiques de la méningite à méningocoque qui ont sévit au
Maroc durant les années soixante [1].
Par ailleurs, depuis quelques années on observe une extension de la
ceinture de Lapeysonnie et une apparition de résistance des
souches bactériennes responsables de méningites à travers le
monde. Ces deux raisons relancent de nouveau l’intérêt de la
surveillance épidémiologique de cette affection tant sur le plan de
l’écologie bactérienne que sur celui de la sensibilité aux
antibiotiques des germes en cause [2-3].
Dans cette approche, nous avons entrepris l’étude sur les méningites
infectieuses dont les objectifs sont:
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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La détermination de la prévalence des méningites infectieuses
diagnostiquées chez les patients admis à l’Hôpital Militaire
d’Instruction Mouhammed V (H.M.I.M.V) de Rabat.
La détermination du profil bactériologique des méningites
documentées.
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I. Historique
Les méningites constituent un fléau qui suscite d’énormes efforts
pour son éradication. L’histoire en est ainsi le témoin :
1963 : le médecin général Lapeysonnie décrit la ceinture
africaine de la méningite. Cette zone d’hyperendémie est
caractérisée par la survenue régulière d’épidémies de
méningite à méningocoques avec des taux d’incidence
annuelle de plus de 100 cas pour 100.000 habitants [4]. (Fig.2)
2000 : Epidémie de méningites à méningocoque du
sérogroupe W135 à la Mecque (241cas) [96].
2002 : Le sérogroupe W135 a atteint le Burkina Faso (13 000 cas,
dont 1500 décès) [97].
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Fig 2. Ceinture africaine de la méningite. [5]
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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II. Matériels et Méthode
II.1 Type de l’étude
C’est une étude descriptive rétrospective effectuée au laboratoire
de microbiologie de l’H.M.I.M.V durant la période s’étalant du 1er
janvier 2001 au 31 décembre 2005. Ont été inclus l’ensemble des
résultats d’étude cytobactériologique des liquides de ponctions
lombaires effectuées au cours de cette période.
II.2 Recueil des données
Le recueil des données est fait à partir des registres du laboratoire de
microbiologie : la base de données recueillies figure en (Annexe 2)
II.3 Catégories des patients retenus
Sont inclus tous les patients hospitalisés dans les services de
l’H.M.I.M.V pour suspicion clinique de méningite, qu’elle soit
communautaire ou nosocomiale, primaire ou épiphénomène d’une
autre pathologie.
La saisie et l’exploitation des données ont été effectuées à l’aide du
logiciel Excel. Les doublons ont été éliminés.
(Un doublon est un germe qui se répète avec les mêmes
caractéristiques chez le même patient).
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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II.4. Exploration du liquide céphalorachidien (LCR).
II.4.1 Prélèvement
La ponction lombaire (PL) est faite en milieu hospitalier sous asepsie
en face de L4-L5, avant toute antibiothérapie et après un examen
du fond d’œil afin de détecter une éventuelle hypertension
intracrânienne qui est une contre indication majeure de la ponction
lombaire (Annexe 3).
Le liquide est recueilli dans trois tubes stériles (un pour les analyses
biochimiques et les deux autres pour l’exploitation bactériologique).
Cette méthode permet de distinguer une authentique hémorragie
méningée d’une piqûre accidentelle des vaisseaux.
Les tubes du prélèvement comportent tous les renseignements
cliniques se rapportant au malade.
II.4.2 Transport au laboratoire de microbiologie.
Tout LCR maintenu à l’abri du froid doit parvenir dans l’immédiat au
laboratoire_ Il en va de l’habitude des services de L’H.M.I.M.V que
les cliniciens qui suspectent une méningite contactent au préalable
le service de microbiologie destinataire du prélèvement afin qu’il
puisse agir en urgence, en préparant le matériel nécessaire pour
l’exploration du LCR à savoir le choix des milieux de culture orienté
par les renseignements cliniques, la préparation des cellules de
comptage cytologique, des lames et des lamelles, la mise en route
du bain-marie_
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II.4.3 Au laboratoire
II.4.3.1 Diagnostic direct
L’étude cytobactériologique du LCR au laboratoire consiste en :
II.4.3.1.1 Examen macroscopique
Les différents prélèvements reçus étaient:
Clairs « eau de roche » : cela pouvait correspondre à une
méningite purulente à début foudroyant suraigu, une
méningite décapitée, une méningite à Listéria
monocytogenes, une méningite virale, mycosique ou
parasitaire.
Xanthochromiques : évocateur d’une ancienne hémorragie
méningée ou une affection du névraxe.
Hémorragiques : à la suite d’une hémorragie méningée ou une
piqûre vasculaire
Troubles : lors des méningites purulentes
II.4.3.1.2 Culture
C’est le premier geste réalisé pour un LCR. Sont ensemencées
systématiquement (soit par la méthode Tribondeau soit par dépôt
de 3 gouttes) une gélose au sang frais et une gélose au sang cuit,
supplémentée en complexe vitaminé.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Ces deux milieux sont incubés, couvercle en haut, pendant 24H à
48H à 37°C sous 5 à 10% de CO2.
Afin de favoriser la prolifération de certaines bactéries à croissance
difficile, on ensemence en plus deux milieux d’enrichissement :
infusion cœur cervelle et un milieu schaedler pour anaérobies.
II.4.3.1.3 Examen microscopique
a. cytologie
La numération des éléments figurés (leucocytes et hématies) se fait
sur la cellule de Nageotte ou de Malassez directement à partir du
LCR (annexe 4).
Si le nombre de leucocytes dépassent les 10, la détermination de la
formule leucocytaire est faite après coloration d’un frottis au
Giemsa.
b. après coloration
Les colorations de gram et de Giemsa sont effectuées sur le frottis du
culot de centrifugation du LCR. Elles permettent respectivement
d’étudier l’affinité tinctoriale, la morphologie et le regroupement des
bactéries.
II.4.3.1.4 Recherche d’antigènes solubles [4]
Elle constitue un moyen efficace d’orientation de diagnostic et sert
à confirmer ou infirmer l’examen direct. Le principe de cette
recherche consiste en la mise en contact du surnagent du LCR
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préalablement chauffé à 80-100°C pendant 10 minutes avec
chacun des antisérums des principaux germes responsables des
méningites.
II.4.3.1.5 Le rendu des résultats
A ce stade d’analyse, le clinicien est contacté par téléphone pour
lui communiquer les résultats préalables (cytologie, Gram et
antigènes solubles).
II.4.3.1.6 Exploitation des cultures et Identification
Après 24H à 48H on examine les cultures, en cas de croissance
bactérienne on procède à l’identification. Cette dernière fait appel
aux galeries d’identification qui varient en fonction de la bactérie
suspectée (nous utilisons deux catégories de galeries : les Api et les
galeries classiques dites « Le Minor ») (Annexe 5).
En ce qui nous concerne, la majorité des bactéries isolées tel
qu’Acinetobacter baumanii, Pseudomonas aeruginosa,
Staphylocoques et entérobactéries sont nosocomiales. Les autres
germes spécifiques sont rares (Streptocoque pneumoniae et
Neisseria meningitidis).
Leurs principales caractéristiques sont résumées en (annexe 6).
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II.4.3.1.7 Antibiogramme et traitement
L’antibiogramme, réalisé par la technique de diffusion sur gélose
Mueller-Hinton a été utilisé pour l’étude de la sensibilité des souches
isolées. Les antibiotiques ont été choisis en fonction de leur activité
sur les bactéries responsables retrouvées.
L’interprétation des résultats a été faite selon les recommandations
de la société française de l’antibiogramme (SFA-CA).
Le choix des disques d’ATB est fonction de la bactérie à tester :
Acinetobacter baumanii : ticarcilline, ticarcilline/acide
clavulanique, pipéracilline, pipéracilline/tazobactam ,
ceftazidime, imipénème, gentamicine, tobramycine,
amikacine, netilmicine, ciprofloxacine, rifampicine , colistine,
rifampicine;
Pseudomonas aeruginosa: ticarcilline, ticarcilline/acide
clavulanique, pipéracilline, pipéracilline/tazobactam,
cefzulodine, ceftazidime, aztréonam, imipénème,
gentamicine 10µg, tobramycine, amikacine, netilmicine,
colistine, ciprofloxacine, sulfaméthoxazole-triméthoprime,
fosfomycine, rifampicine, chloramphénicol ;
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Streptocoque pneumoniae : oxacilline, érythromycine,
lincomycine, chloramphénicol, tétracycline, rifampicine,
sulfaméthoxazole-triméthoprime ; vancomycine, teicoplanine,
moxifloxacine, levofloxacine, gentamicine fortement chargée
(500µg)
Staphylocoques : pénicillineG, oxacilline, céfoxitine,
kanamycine, gentamicine, tobramycine,érythromycine,
lincomycine, chloramphénicol, tétracycline, rifampicine,
fosfomycine, acide fusidique, triméthoprime-sulfaméthoxazole,
ofloxacine, teicoplanine,vancomycine ;
Entérobactéries : amoxicilline, amoxicilline /acide clavulanique,
ticarcilline, pipéracilline, céfalotine, céfoxitine, céfotaxime,
gentamicine, tobramycine, amikacine, ciprofloxacine, acide
nalidixique, imipénème, sulfaméthoxazole-triméthoprime,
fosfomycine, colistine,
La disposition des disques sur la boite est faite de telle sorte qu’elle
permet de déceler un éventuel phénotype de résistance.
On ne se lassera jamais de répéter que le traitement d’une
méningite purulente est une urgence. Le choix d’une thérapeutique
probabiliste, est fondé sur la connaissance préalable des bactéries
responsables, leur profil de résistance, la présence de signes de
gravité et l’âge du malade. Un exemple est donné sur le Tableau
XXV (annexe 7).
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Le traitement initial sera ensuite optimisé et simplifié selon les résultats
définitifs des prélèvements (Tableau XXVI) (Annexe 8).
II.4.3.1.8 Recherche supplémentaire
Recherche des mycobactéries
Pratiquée à chaque fois qu’une méningite tuberculeuse est
suspectée sur la clinique, le contexte épidémiologique (notion de
contage) et devant un LCR clair à l’examen macroscopique
contenant environ 100-500 cellules/mm 3 ; en leur majorité des
lymphocytes.
Le diagnostic bactériologique de la méningite tuberculeuse consiste
en la mise en évidence des bacilles acido-alcoolo-résistants (BAAR)
par culture du LCR sur milieux spécifiques tels que Lowenstein-Jensen
et Coletsos et à l’examen direct par l’auramine et le Ziehl Neelson.
Un milieu liquide (7H9) est utilisé pour l’enrichissement du LCR pauci-
bacillaire [6].
Recherche virale
Essentiellement pour la famille des herpes-viridae par biologie
moléculaire.
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II.4.3.1.9 Biologie moléculaire
Dont la réaction de polymérisation en chaine (PCR) est l’analyse
type qui permet de détecter les bactéries difficiles à mettre en
évidence par les méthodes classiques.
La sensibilité et la facilité d’application, même en cas
d’antibiothérapie préalable, favorisent un diagnostic très précoce.
II.4.3.2 Diagnostic indirect
Le diagnostic indirect ou diagnostic sérologique est parfois
primordial. C’est le cas par exemple de la méningite syphilitique ou
de la méningite à Leptospire.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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III. Résultats
Au cours de notre étude, 2053 LCR ont été traités. Ils sont répartis
suivant un sexe ratio de 2,09, soit 67,71 % pour le sexe masculin
contre 32,29 % pour le féminin.
Plus de la moitié des prélèvements (1050) soit 52,14 % ont été
effectués au service de neurologie. Les services d’urgence et de
réanimations ont enregistré respectivement 257 et 374 ponctions
lombaires soit 12,52 % et 18,21%. Le nombre de prélèvements
effectués dans les autres services est faible, il varie entre 1 et 90
ponctions soit 0,05 et 4,38 %.
Force est de constater que le nombre de LCR positifs aux examens
cytobactériologiques (89 LCR) est très faible par rapport au nombre
de ponctions effectuées. La répartition des ponctions lombaires ainsi
que le nombre de cas positifs dans chaque service sont résumés
dans la Fig.7.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Fig.7. Répartition des ponctions lombaires et des cas positifs dans les
différents services de l’H.M.I.M.V de Rabat. 2001-2005.
0
200
400
600
800
1000
1200
2 4 736
10 1
87 64
2
1050
291
90
25 13
374
1
257
1 24 3 243
16
No
mb
res
de
po
nct
ion
s e
t d
e c
as p
osi
tifs
Services
Nombre de ponctions
Cas positifs
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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L’examen cytologique a objectivé une pléiocytose (leucocytes
>10/ml) dans 1356 LCR, soit 66,05% des cas, comme le montre la
figure suivante :
Fig.8. Répartition des LCR selon la cytologie (n = 2053).
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
leucocytes ≤ 10/ml leucocytes > 10/ml
697
1356
33,95% 66,05%
Po
urc
en
tage
et
no
mb
re d
e le
uco
cyte
ss
leucocytes
Nombre
Pourcentage(%)
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Parmi les 1356 LCR (66,05%) qui présentaient une cytologie
significative (leucocytes > 10/ml), la formule cytologique est
lymphocytaire dans 312 des cas soit 22,99 % à polynucléaires
neutrophiles dans 178 des cas soit 13,12 % et panachée dans 867
des cas soit 63,89 % (Fig.9).
Fig.9. Répartition des LCR à cytologie significative (n= 1356).
178; 13%
312; 23%
867; 64%
Formules à prédominance de neutrophiles
Formules à prédominance de lymphocytes
Formules panachées
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Parmi les LCR à prédominance de neutrophiles (n = 178), la culture a
été positive dans 41 LCR soit 23,03 %, l’examen direct et/ou la
recherche des antigènes solubles sont positifs dans 6 des cas soit
3,37 %. Il a été noté une absence de germes à la culture dans 131
LCR soit 73,60 %. L’examen cytologique de ces derniers a révélé que
75 parmi eux soit 42,13 % ont une cytologie comprise entre 10 et 500
leucocytes/ml et 56 soit 31,46 % ont plus de 500 leucocytes/ml.
Par ailleurs, la culture était positive pour 7 LCR à prédominance de
lymphocytes (n = 312) soit 2,24 % et 35 LCR à formule panachée
(n = 867) soit 4,04 %. L’ensemble de ces résultats est résumé dans le
Tableau XXVII.
Au total 89 LCR ont été retenus pour une méningite confirmée soit
une prévalence de 4,34%.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Tableau.XXVII. Résultats de l’étude cytobactériologique des LCR
(n = 2053). H.M.I.M.V. 2001-2005.
Nombre
de LCR
Neutrophiles Lymphocytes Panachée
ou
Leuco≤10
RAS ED Culture
N = 6 +++ + + _
N = 131 +++ _ _ _
N = 41 +++ + + +
N = 305 +++ _ _ _
N = 7 +++ +
N =1528 +++ _
N = 35 +++ +
ED : Examen direct
RAS : Recherche d’antigènes solubles
+++ : Prédominance
− : Examen négatif
+ : Examen positif
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Avec la culture, l’examen direct et/ou la recherche des antigènes
solubles, 136 germes ont été enregistrés après élimination des
doublons.
La répartition des germes isolés selon l’espèce a montré une
prédominance de : Acinetobacter baumanii (59 souches soit
43,38%), Streptocoque pneumoniae (18 souches soit 13,24%),
Staphylocoques (16 souches soit 11,76%), Pseudomonas aeruginosa
(15 souches soit 11,03%). D’autres espèces étaient présentes mais à
des pourcentages plus faibles : Escherichia coli, Sténotrophomonas
maltophilia, Klebsiella pneumoniae, Enterobacter cloacae,
Enterococcus, Serratia marcescens et Neisseria meningitidis.
Tableau.XXVIII. et Fig.10.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
24
Tableau.XXVIII. Répartition des germes isolés selon l’espèce
(n = 136)
Espéces Nombre Pourcentage(%)
A. baumanii
S. pneumoniae
59
18
43,38
13,24
P. aeruginosa 15 11,03
S. maltophilia 5 3,68
E.cloacae
Staphylocoques
Enterococcus
P. mendocina
K. pneumonia
5
16
3
1
3
3,68
11,76
2,21
0,74
2,21
E. coli 2 1,47
S. marcescens 5 3,68
N. meningitidis 2 1,47
Total 134 100
A ceux là il faut ajouter le Cryptococcus neoformans retrouvé dans
deux cas, ce qui ramène le total à 136 germes.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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Fig.10. La répartition par espèce des germes isolés (n = 136).
Les bactéries nosocomiales sont largement dominantes.
Concernant la sensibilité aux antibiotiques des souches isolées, il a
été observé une forte résistance des souches d’A. baumanii : 44 sur
59 soit 74,57% des dites souches vis-à-vis de la ticarcilline (TIC), 26 soit
43,75% vis-à-vis de la ceftazidime (CAZ), 48 soit 81,35 % à la
pipéracilline (PIP), 40 soit 67,8 % à la ciprofloxacine (CIP), 40 soit 67,8
% à la tobramycine (TOB) et à la gentamicine (GM), 33 soit 55,93 % à
la Pipéracilline-tazobactam (TZP) et à la ticarcilline-acide
clavulanique (TCC). Par contre la résistance à la colistine (CT) et
0
10
20
30
40
50
60
Po
urc
en
tage
s e
t N
om
bre
s d
e s
ou
che
s is
olé
es
EspècesNombre
Pourcentage(%)
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
26
à l’imipénème (IMP) (11 souches soit 18,64 %) est faible par rapport
à ce qui précède, il en est de même pour l’amikacine (AK) (15
souches soit 25,42 %).
Fig.11. Taux de résistance des isolats d’A. baumanii aux différents
antibiotiques testés (n = 59).
Pipéracilline : PIP, Ticarcilline : TIC, Gentamicine : GM, Tobramycine : TOB,
Ciprofloxacine : CIP, Pipéracilline-tazobactam : TZP, Ticarcilline-acide clavulanique :
TCC, Ceftazidime : CAZ, Triméthoprime-sulfaméthoxazole : SXT, Netilmicine : NET,
Amikacine : AK, Imipénème : IMP, Colistine : CT.
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
PIP TIC GM TOB CIP TZP TCC CAZ SXT NET AK IMP CT
81,35
74,57
67,8 67,8 67,8
55,93 55,93
44,07
37,29
30,5125,42
18,64 18,64
Po
urc
en
tage
s d
e s
ou
che
s ré
sist
ante
s
Les antibiotiques
A.baumanii
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
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En ce qui concerne P. aeruginosa, plus de la moitié des souches 8
sur 15 soit 53,33% sont résistantes à la ticarcilline (TIC) seule ; alors
que son association avec l’acide clavulanique (TCC) a permis de
réduire la résistance de moitié, 4 souches soit 26,33%. La résistance à
la pipéracilline est assez importante 7 souches soit 46,66% de même
que la résistance à la céphalosporine antipyocyanique à spectre
étroit, cefsulodine (CFS) reste élevée (4 souches soit 40%). Il en est de
même pour S. maltophilia.
Fig.12. Taux de résistance des isolats de P. aeruginosa aux différents
antibiotiques testés (n = 15).
Pipéracilline : PIP, Ticarcilline : TIC, Aztréonam : AZT, Cefsoludine : CFS, Gentamicine :
GM, Tobramycine : TOB, Ticarcilline-acide clavulanique : TCC, Gentamicine : GM,
Ceftazidime : CAZ, Imipénème : IMP, Fosfomycine : FOS, Ciprofloxacine : CIP,
Netilmicine : NET, Amikacine : AK
0
10
20
30
40
50
60
TIC PIP AZT CFS TOB TCC GM CAZ IMP FOS CIP AMK NET
53,33
46,66 46,66
40
33,33
26,66 26,66 26,7
20 20
13,33
6,663,33P
ou
rce
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ges
de
s so
uch
es
rési
stan
tes
Les antibiotiques P. aeruginosa
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
28
La presque totalité des souches de S. pneumoniae a été sensible
aux betalactamines à l’exception d’une seule souche (5,55 %) qui a
présenté une résistance à la pénicilline G (PG), à l’amoxicilline
(AMX) et au triméthoprime-sulfaméthoxazole (SXT). Une résistance
plus importante (2 souches soit 11,11 %) a été noté avec la
lévofloxacine (LEV), l’erythromycine (E), la lincomycine( L) et la
tétracycline (TE).
Fig.13. Taux de résistance des isolats de S. pneumoniae aux
différents antibiotiques testés (n = 18).
Lévofloxacine : LEV, Erythromycine : E, Lincomycine : L, Tétracycline : TE, PénicillineG :
PG, Amoxocilline : AMX, Triméthoprime-Sulfaméthazole : SXT.
0
2
4
6
8
10
12
LEV E L TE PG AMX SXT
11,11 11,11 11,11 11,11
5,55 5,55 5,55
Po
urc
en
tage
s d
e r
ési
stan
ces
de
s so
uch
es
Les antibiotiquesS.pneumoniae
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
29
Les Staphylocoques spp sont représentés par 9 Staphylocoques
aureus et 7 Staphylocoques à coagulase négative.
Les Staphylocoques (Méticilline Résistant), mis en évidence par la
céfoxitine sont peu nombreux (4 souches soit 25 %). Par contre la
résistance à la pénicilline G est très importante (11 souches soit
68,75%).
Fig.14. Taux de résistance des isolats de Staphylocoques aux
différents antibiotiques testés (n = 16).
Pénicilline G : PG, Tobramycine : TOB, Gentamicine : GM, Kanamycine : K, Oxacilline :
FOX, Tétracycline : TE, Erythromycine : E, Péfloxacine : PEF, Acide fusidique : FD.
0
10
20
30
40
50
60
70
PG TM GM K OX TE E PEF FD
68,75
43,75
37,5 36,36
25 25
18,75
12,5 12,5
Po
urc
en
tage
s d
e r
ési
stan
ces
de
s so
uch
es
Les antibiotiques
Staphylocoques
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
30
Les germes restants sont constitués essentiellement
d’entérobactéries, parmi lesquels nous avons isolé une souche de
K. pneumoniae résistante à certains antibiotiques (pipéracilline,
ticarcilline, tobramycine..). Il en est de même pour E.coli.
L’étude a révélé aussi la présence de bactéries multi résistantes
(BMR) (Annexe 9) dans certains prélèvements. Il s’agit de 50 souches
d’A. baumanii, 8 souches de P. aeruginosa, 4 souches de S. aureus,
1 souche d’E. cloacae et 1 souche de S. marcescens.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
31
IV. Discussion
Cette étude descriptive rétrospective nous a montré que la
prévalence des méningites infectieuses à l’H.M.I.M.V de Rabat est
faible (4,34%). Cela tient au fait que l’H.M.I.M.V est un établissement
de santé qui accueille dans sa majorité des adultes militaires qui
sont préalablement vaccinés contre le méningocoque au
recrutement. A ce titre, il reçoit peu d’enfants d’où le faible nombre
de cas de méningites colligé au service de pédiatrie (3 cas soit
3,37%). Notre taux de prévalence est plus bas que ce qui a été
rapporté par Dagnra AY et al au CHU Tokoin de Lomé. Sur une
période de 4 ans, ils ont révélé 258 méningites sur 3888 LCR soit un
taux de prévalence de 6,6 % [7]. Ceci n’est pas surprenant étant
donné que Lomé se trouve sur la ceinture de Lapeysonnie [7].
Dans notre série, les méningites nosocomiales prédominent avec 67
cas sur 89 méningites soit un taux de 75,28 %. Ceci est le reflet d’un
recrutement particulier de l’H.M.I.M.V avec une activité
neurochirurgicale importante. Les facteurs favorisants sont, entre
autres, la complexité d’intervention neurochirurgicale (drainage de
plus de 24heures, ouverture de la dure-mère de plus de 2 heures),
une mauvaise désinfection de la peau et les fistules
cérébroméningées. La contamination ayant lieu le plus souvent de
l’extérieur vers l’intérieur. Le germe peut avoir comme origine la flore
commensale du patient qui se modifie au profit de la flore
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
32
hospitalière environnementale en quelques jours. Cette donnée
impose de connaître l’écosystème du service où est hospitalisé le
patient pour permettre la prescription d’une antibiothérapie
probabiliste, qui prend en compte les données connues de la
résistance bactérienne propre à chaque institution [8].
Ce taux est largement supérieur à ce qui a été rapporté lors d’une
étude rétrospective réalisée au Massachusetts General Hospital. Sur
445 cas observés, 40% de méningites nosocomiales ont été révélées
[9]. Par contre, d’après les données épidémiologiques françaises le
taux de méningites postopératoires peut être établi à environ 2%. Et
en dehors du contexte chirurgical, il n’existe pas de données dans la
littérature sur les localisations secondaires méningées d’infections
nosocomiales [10-11].
A l’inverse des méningites nosocomiales, les méningites infectieuses
communautaires sont très fréquentes de nos jours dans les zones
endémiques et/ou épidémiques. Dans notre série, les méningites
communautaires ne représentent que 20 cas soit 22,47% des
méningites diagnostiquées. Les germes en cause sont représentés
par le S. pneumoniae (18 souches) et le N. meningitidis (2 souches).
Le nombre élevé de LCR adressé au laboratoire de microbiologie de
l’H.M.H.M.V est considérable. Sur un total de 2053 LCR, seuls 89 cas
de méningites ont été confirmés bactériologiquement.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
33
Cette importante différence entre les cas positifs et la demande est
liée à deux raisons principales :
La PL n’est pas toujours réalisée dans le cadre de diagnostic de
méningites infectieuses. Elle est aussi faite pour le diagnostic et
la surveillance des maladies neurologiques non infectieuses,
d’ailleurs la moitié des ponctions lombaires est réalisée au
service de neurologie (1050 PL soit 51,14 %).
La systématisation de la ponction lombaire devant tout
contexte fébrile d’un malade hospitalisé. En effet, en milieu
hospitalier, les méningites nosocomiales sont les plus
fréquemment rencontrées et leur diagnostic est souvent
malaisé du fait d’un tableau clinique peu évocateur et d’une
interprétation difficile des anomalies du LCR. Les signes
méningés sont absents dans 50 % des cas de méningites
nosocomiales et la symptomatologie associe souvent fièvre et
trouble de conscience avec des convulsions [12]. Lorsque
celui-ci survient dans un contexte postopératoire ou post-
traumatique, le premier examen à demander est une
scannographie, suivie, en cas de doute, d’une ponction
lombaire [12].
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
34
L’analyse des résultats cytobactériologiques a révélé une
prédominance de polynucléaires neutrophiles dans 178 cas, et
malgré la présomption de l’étiologie bactérienne, le diagnostic n’a
été confirmé que dans 47 LCR soit 26,40 %. Dans les 131 LCR
restants, le germe était absent ; 56 soit 31,46% contiennent plus de
500 éléments blancs/mm3 et 75 soit 42,13 % ont une cytologie
comprise entre 10 et 500 éléments blancs/mm3. Il s’agit
probablement de méningites décapitées qui sont souvent dues à la
prise d’antibiotique avant l’arrivée du patient dans les services
hospitaliers.
Parmi les 312 LCR à prédominance de lymphocytes, 7 soit 2,24% ont
une culture positive. La recherche de méningites virale, parasitaire,
tuberculeuse, à Listéria monocytogenes s’est avérée négative.
Le profil bactériologique est très polymorphe. Les données
rétrospectives de ces cinq années révèlent la prépondérance des
germes nosocomiaux qui sont par ordre d’importance : A. baumanii
(59 souches soit 43,38%), S. pneumoniae (18 souches soit 13,24%),
Staphylocoques (16 souches soit 11,76%), P. aeruginosa (15 souches
soit 11,03%) auxquels on ajoute les entérobactéries qui sont
fréquemment rencontrées dans les méningites nosocomiales. Le
N.meningitidis est présent dans deux cas.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
35
Deux cas de méningite mycosique ont été détectés et l’agent
causal est le Cryptococcus neoformans.
Ce profil est conforme avec ce qui est trouvé dans la littérature des
méningites nosocomiales [8].
A. baumanii est la principale bactérie isolée dans notre série. Une
étude réalisée au sein du service de microbiologie rapporte, sur une
période d’un an (2000-2001), 4 souches provenant de LCR parmi 147
germes de prélèvements divers [13]. Ceci est très inférieur à nos
résultats (59 souches sur 4 ans). Dans le même hôpital une étude
réalisée par El Ouannass M et al sur ce germe a révélé que la
fréquence d’isolement d’A. baumannii est de 9‰ prélèvements
recueillis soit 7 % des bacilles à Gram négatif isolés au laboratoire.
Cette fréquence est en augmentation, elle est passée de 115
souches isolées en 3 ans sur divers prélèvements à 147 en une année
[13]. La méningite à A. baumanii survient sous forme de bouffées
épidémiques et sa gravité réside en la transmission intra hospitalière
[23].
Le S. pneumoniae est notre deuxième bactérie, 18 germes soit 13,24
%. Ces résultats sont comparables à ceux d’une étude canadienne
[14] qui rapporte la prédominance de S.pneumoniae dans les
méningites bactériennes, tout âge confondu, contrairement à ce
qui est souvent trouvé dans la littérature à savoir une prédominance
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
36
de ce germe dans les méningites de l’enfant. Ce changement dans
l’épidémiologie est dû à la généralisation de la vaccination antiHib,
ce qui explique en partie l’absence de Haemophilus influenzae (H.
influenzae) dans notre série.
En France, la méningite à pneumocoque est la plus fréquente des
méningites bactériennes. Elle représente 48 % des étiologies quelque
soit l’âge. C’est aussi la première cause de méningite bactérienne
récurrente, secondaire à un traumatisme crânien ou à une brèche
de la dure-mère [15]. Il est responsable de méningites graves, leur
évolution même traitée précocement est associée à des séquelles
et à une mortalité plus importante que dans les méningites à
H.influenzae et à N.meningitidis [16].
Le P. aeruginosa occupe aussi une place très importante dans les
infections nosocomiales. Dans la littérature, la méningite à
Pseudomonas est rarement rencontrée chez l’adulte. Par contre
dans notre série (15 souches sur 136 germes), il est la cause de
16,85 % des méningites diagnostiquées. En milieu hospitalier les
conditions de réanimation des patients, dont les défenses
immunitaires sont altérées et qui sont soumis à des gestes invasifs
multiples, favorisent le déclenchement d’infections à P. aeruginosa.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
37
Les Staphylocoques font partie des germes les plus rencontrés dans
les méningites nosocomiales, environ 10 à 20 % [17]. Dans notre série,
ils sont au nombre de 16 souches sur 136 germes soit un
pourcentage de 11,76. Ces méningites surviennent principalement
en post opératoire et chez les patients ayant un corps étranger
encéphalique. Dans la littérature 65% des méningites à
Staphylocoques sont secondaires à une infection de la plaie
opératoire [17] alors qu’elles ne représentent que 5 % des
méningites communautaires [9].
Si les méningites à Staphylocoques constituent un problème au sein
de notre structure comme le prouvent les données bactériologiques
(11,76 %), dans certaines études cette place revient aux bacilles à
gram négatif [12].
Le N. méningitidis est un germe fréquent dans les méningites
communautaires. Ainsi Couprie et al avaient obtenu 6,4% sur 1393
LCR analysés en cinq ans [18] contrairement à nos résultats qui n’ont
révélé que deux cas. Cette réduction est induite par la vaccination
anti-méningococcique chez les militaires lors du recrutement.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
38
Au Maroc, sur le plan national, l’évolution de la méningite à
méningocoque est favorable. Sur une période de 10 ans
(1986 à 2006) [41] elle a connu une nette amélioration mis à part les
2 pics épidémiques enregistrés en 89 et en 2005 (fig. 15)
Fig.15. Evolution annuelle de la méningite à méningocoque au
Maroc (1986-2006)
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
39
Nous notons aussi la part non négligeable des méningites à
entérobactéries dans notre étude, témoin le plus souvent
d’infections nosocomiales.
Le Cryptococcus neoformans (1,47 %) isolé dans deux de nos LCR
est un germe rencontré fréquemment chez les immunodéprimés
infectés par le VIH. Une étude rétrospective des méningites
bactériennes et à cryptocoques chez des sujets adultes infectés par
le VIH à Abidjan (Côte d’Ivoire) a rapporté une prévalence de 16,50
% [19]. Ce taux est nettement inférieur à celui rapporté par Hakim et
al. (50,70%) dans une étude prospective [20]. Cette différence
montre bien les difficultés des études rétrospectives.
Du fait d’un manque de données sur l’âge des patients, le profil
bactériologique en fonction de l’âge n’a pas pu être réalisé.
Cependant selon Mezghani Maalej S et al, chez le nouveau-né, le
profil bactériologique est dominé par les entérobactéries (39,2 %)
suivies par le Streptocoque du groupe B (35,7 %). Chez le nourrisson
et le petit enfant (un mois à quatre ans), H. influenzae b est la
principale bactérie isolée (66,4 %) suivie par S. pneumoniae (23,5 %).
Après l’âge de cinq ans, le profil bactériologique est dominé par le
pneumocoque retrouvé dans plus de la moitié des cas et le
méningocoque [21].
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
40
La résistance est un phénomène observé chez les bactéries depuis
l’utilisation des antibiotiques dans les maladies infectieuses. Il peut
s’agir d’une résistance naturelle, concernant toute les souches
d’une espèce donnée, ou acquise à la suite d’une modification
génétique et qui ne concerne que certaines souches d’une espèce.
Selon qu’il s’agit d’un germe nosocomial ou communautaire, le
degré de résistance varie. Ainsi dans notre étude où les germes
nosocomiaux prédominent, un profil de résistance a été établi :
A. baumanii est un bacille multirésistant (BMR). Sa résistance à la
ticarcilline et à la pipéracilline est élevée (respectivement 74,57 % et
81,35%). La comparaison de ces résultats avec ceux d’une étude
antérieure dans le même hôpital montre une stabilité de la
résistance à la ticarcilline [22]. Par ailleurs la résistance à la
gentamicine (67,80 %), à la tobramycine (67,80%) et à la
ciprofloxacine (67, 80 %) est diminuée [22]. Une autre étude réalisée
par El Ouennass M et al à l’H.M.I.M.V en 2001 [13] avait révélé une
sensibilité de ce germe à la nétilmicine et à la colistine. Ce qui est
différent de nos résultats ; 30,51% et 18, 54% respectivement pour la
nétilmicine et la colistine. Ceci montre le fort pouvoir d’adaptation
de cette bactérie. Cette forte résistance aux bétalactamines, aux
aminosides et même aux fluoroquinolones est soulignée dans la
littérature [23]. Le mécanisme de résistance de cette souche est
variable suivant les antibiotiques. Pour les aminosides, de très
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
41
nombreuses enzymes modifiants la structure de ces derniers ont été
décrites. La résistance aux bétalactamines est due à
l’hyperproduction de la céphalosporinase naturelle d’A. baumanii.
La résistance aux fluoroquinolones est souvent le fait d’association
de nombreux mécanismes comme c’est connu d’ailleurs chez les
bacilles à gram négatif (modification de l’ADN gyrase,
l’imperméabilité des porines) [23].
Une souche d’A. baumanii exprimant une bétalactamase dite VEB-1
largement répandue en Asie du Sud-Est est retrouvée récemment
dans de nombreux centres hospitaliers du Nord et du Nord-Est de la
France [24]. Cette souche est sensible aux carbapénèmes, ce qui
n’est pas le cas de nos souches qui ont présenté, bien que faible,
une résistance à l’imipénème (18,64%).
Plus de la moitié des souches de P. aeruginosa sont résistantes à la
pipéracilline (46,66 %) et à la ticarcilline (53,33 %) contrairement à
l’association pipéracilline-tazobactam (0%) et ticarcilline-
tazobactam (26,66 %). Dans une étude réalisée par Cavallo JD et al,
il a été révélé des taux de sensibilité élevé vis-à-vis de l’association
pipéracilline-tazobactam et vis-à-vis de l’imipénème (80 %). Ceci se
rapproche de nos résultats qui donnent une résistance de 20% pour
l’imipénème c'est-à-dire 80% de sensibilité et des résultats meilleurs
pour l’association ticarcilline + tazobactam (0% de résistance).
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
42
La résistance plus ou moins faible (26,70%) de nos souches vis-à-vis
de la ceftazidime (CAZ) est conforme à leurs résultats [25].
Nous avons observé 5,55 % de souches de S. pneumoniae résistantes
aux bétalactamines. Il s’agit de la pénicilline G, de l’amoxocilline et
de l’oxacilline. Le taux de résistance à la pénicilline G est
statistiquement comparable à celui retrouvé par Kacou-N’Douba ;
2,20% à Abidjan [27]. Par ailleurs un taux de résistance de 11,11% a
été noté vis-à-vis de l’érythromycine, de la lévofloxacine et des
tétracyclines. Mais la sensibilité à la vancomycine est à 100%.
A noter que, successivement sont apparues dans plusieurs pays des
souches résistantes aux sulfamides, tétracyclines, macrolides et
récemment aux bétalactamines [28].
Depuis 1980 les pneumocoques de sensibilité diminuée à la
pénicilline (PSDP) de même que les souches multirésistantes
augmentent dans le monde [30]. Ils constituent un problème
thérapeutique dans de nombreux pays et font l’objet d’une
surveillance régulière. Toutefois la répartition des souches reste
hétérogène. Cette perte de sensibilité à la pénicilline peut être due
à une modification d’une ou de plusieurs protéines liant les
pénicillines (PLP) et elle est croisée pour toutes les bétalactamines,
entrainant ainsi des augmentations plus ou moins importantes des
concentrations minimales inhibitrices (CMI) de ces antibiotiques [29].
La résistance du pneumocoque aux macrolides est due à la
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
43
méthylation de l’ARN 23S (Annexe 10) qui diminue l’affinité des
macrolides pour leur cible [30]. La résistance du pneumocoque aux
autres antibiotiques est toujours d’origine chromosomique,
exception faite du cotrimoxazole et de la résistance de bas niveau
aux fluoroquinolones [30].
Dans notre étude, une forte résistance des staphylocoques (68,75 %)
vis à vis de la pénicilline G est notée. Actuellement, 90 % des
Staphylococcus aureus sont résistantes à la pénicilline. Quatre
immunotypes de pénicillinase ont été décrits et entraînent la
résistance à la pénicilline, à l'ampicilline, à la ticarcilline et à la
pipéracilline. Normalement inductibles, elles peuvent être produites
à haut niveau de manière constitutive. Cette hyperproduction
relativement rare, en entraînant l'hydrolyse de certaines pénicillines
semi-synthétiques, est responsable « in vitro » de la résistance dite
borderline à la méticilline et à l'oxacilline (CMI entre 4 et 16 mg/L).
Chez ces souches, la CMI normale des pénicillines est restaurée en
présence d'inhibiteurs deβ-lactamases [31]. La résistance à la
méticilline est due à une modification de PLP. Les souches sensibles
à la méticilline possèdent 4 PLP. Les souches résistantes possèdent
une PLP supplémentaire, la PLP 2a ou PLP 2'. Cette PLP 2a a une
affinité très faible pour les β-lactamines et confère la résistance à
toutes les β-lactamines [26].
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
44
En Europe, la proportion de Staphylococcus aureus résistant à la
méticilline est variable : 0,1 % au Danemark, 1,8 % en Suisse et de 30
à 50 % en France. Aux Etats-Unis, la prévalence des souches
nosocomiales de staphylocoques à coagulase négative méticilline
résistante est encore plus élevée : 75 % chez S. epidermidis et 80 %
chez S. haemolyticus [26]. L’émergence récente des souches
résistantes à la vancomycine laisse entrevoir une impasse
thérapeutique.
Les entérobactéries (E. cloacae, K. pneumoniae, E. coli,
S. marcescens), présentent une forte résistance vis-à vis des
bétalactamines et plus particulièrement à l’amoxicilline et à la
pénicilline G. Presque la totalité des souches d’E.coli (72,72%) est
résistante à la pénicilline G. Le mécanisme de résistance est lié à la
production d'enzymes, le plus souvent codée par des gènes
plasmidiques ou chromosomiques. Quant à l’amoxicilline, les
souches d’E.cloacae ont été résistantes (75%). La résistance était
moyenne avec les souches de K. pneumoniae (33,33%) vis-à-vis de
la pipéracilline, de la ticarcilline, de la céfépime et de la
tobramycine sans oublier l’association pipéracilline-tazobactam.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
45
Le choix d’une molécule de première intention doit tenir compte du
niveau de résistance. Qu’il s’agisse d’une méningite communautaire
ou nosocomiale, cette antibiothérapie est d’abord probabiliste. A la
suite d’une documentation microbiologique de l’infection, un
traitement adéquat sera mis en place. Les céphalosporines de
3ème génération ont une excellente activité mais avec son
utilisation abusive dans les établissements de santé, ils commencent
à perdre de leur efficacité. L’ampicilline et le chlomramphénicol ont
longtemps constitué les molécules de référence dans les méningites
bactériennes en Afrique en raison de leur faible coût.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
46
L’étude épidémiologique des résultats du LCR montre que 95,37%
des LCR sont normaux. Soit un pourcentage de 4,34 % de méningites
bactériennes confirmées parmi lesquelles 75,28 % sont nosocomiales
et 22,47 % communautaires avec une prédominance masculine de
67, 42%. Ceci ne reflète pas la situation des méningites au Maroc
puisque notre étude a concerné seulement une faible tranche de la
population.
Cependant la prédominance des germes nosocomiaux doit inciter
à faire un traitement préventif tout en privilégiant la maitrise de
l’environnement hospitalier et la maitrise de la pression de sélection
des antibiotiques par l’éviction des antibiotiques à large spectre qui
favorisent la résistance bactérienne.
L’étiologie des méningites communautaires est habituellement
dominée par le S. pneumoniae, l’H. influenzae et le N. méningitidis.
Dans notre étude, S. pneumoniae prédomine d’où la nécessité de
mettre en place une surveillance régulière afin de déterminer les
sérotypes circulant et la sensibilité de ce germe vis-à-vis des
antibiotiques usuels, notamment les bêtalactamines. Ceci
permettrait de mettre à la disposition des cliniciens des molécules
efficaces et de proposer la vaccination aux sujets à risque
d’infections pneumococciques.
La précocité de la mise en œuvre d’une thérapeutique adaptée
aux germes améliore le pronostic vital des méningites. Cette
thérapeutique pose actuellement de nombreux problèmes en raison
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
47
de la recrudescence des souches résistantes d’où le coût élevé du
traitement dans les pays en développement.
Au regard de la gravité des méningites bactériennes ainsi que
l’accroissement sans cesse des résistances vis-à-vis des antibiotiques,
il nous parait indispensable de mener des campagnes de
sensibilisation et d’éducation de la population pour une meilleure
utilisation des antibiotiques. Les personnels de santé doivent aussi
être interpellés de la gravité de la situation qui peut aboutir à un
blocage voire une impasse thérapeutique.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
48
Annexe 1
Fig.1. Anatomie des méninges
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
49
Annexe 2
Tableau I. Les différentes ponctions lombaires effectuées dans les
différents services selon le sexe. H.M.I.M.V.
2001-2005.
Service Sexe Total général
F M
Brûlés 0 2 2
Cardio 3 1 4
CRRF 1 6 7
DTO 7 29 36
EXT 6 4 10
GOB 1 0 1
MA 24 63 87
MB 25 39 64
Nephro 2 2
Neuro 324 726 1050
OPH 10 19 29
ORL 1 1
PED 39 51 90
PNO 10 15 25
PSY 0 13 13
Réa 115 259 374
Traum 0 1 1
URG 95 162 257
Total général 663 1390 2053
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
50
Annexe 2 (suite 1)
Tableau II. Tableau récapitulatif des cultures du LCR des patients hospitalisés
dans les différents services de l’H.M.I.M.V durant la période
2001-2005.
Sexe TOTAL
Culture F M
Acinetobacter + Enterobacter cloacae 1 1 Acinetobacter baumannii 6 14 20 Acinetobacter baumannii Staphylococcus aureus Méti-R 1 1 Acinetobacter baumannii Staphylococcus aureus Méti-S 1 1 Acinetobacter baumannii Stenotrophomonas maltophilia 1 1 Acinetobacter baumannii Enterococcus 1 1 Acinetobacter baumannii Staphylococcus haemolyticus Staphyloccus hominis 1 1 Acinetobacter baumannii Stenotrophomonas maltophilia 1 1 Acinetobacter baumannii Pseudomonas aeruginosa 1 1 Acinetobacter baumannii Staphylococcus epidermidis Stenotrophomonas maltophilia 2 2 Cryptococcus neoformans 2 2 Enterobacter cloacae 1 1 2 Enterobacter cloacae BLSE 1 1 Escherichia coli 2 2 Klebsiella pneumoniae 2 1 3 Neisseria méningitidis 2 2 Pseudomonas aeruginosa 13 13 Pseudomonas aeruginosa + Staphylococcus coagulase négative 1 1 Serratia marcescens 1 2 3 Serratia marcescens BLSE 1 1 Staphylococcus aureus 1 1 Staphylococcus aureus Meti-S 2 2 Staphylococcus aureus Méti-S 1 1 Staphylococcus coagulase négative 1 1 Staphylococcus épidermidis 2 2 Staphylococcus haemolyticus 1 1 Sténotrophomonas maltophilia 2 2 Stenotrophomonas maltophilia Pseudomonas mendocina Enterococcus faecalis 1 1 Streptocoque pneumoniae 4 14 18 Stérile
634
1330 1964
66 139 2053
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
51
Total 3 0
Annexe 2 (suite 2)
Tableau III. Fréquence des différents germes isolés, selon le sexe,
dans le LCR chez des patients hospitalisés dans les
différents services de l’H.M.I.M.V.2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 22 37 59
Cryptococcus neoformans 0 2 2
Enterobacter cloacae 1 3 4
Enterobacter cloacae BLSE 0 1 1
Enterococcus 2 0 2
Enterococcus faecalis 1 0 1
Escherichia coli 0 2 2
Klebsiella pneumoniae 2 1 3
Neisseria méningitidis 2 0 2
Pseudomonas aeruginosa 0 15 15
Pseudomonas mendocina 1 0 1
Serratia marcescens 2 2 4
Serratia marcescens BLSE 1 0 1
Staphyloccus hominis 0 1 1
Staphylococcus aureus 4 2 6
Staphylococcus aureus Méti-R 0 1 1
Staphylococcus aureus Méti-S 1 1 2
Staphylococcus coagulase négative 0 2 2
Staphylococcus epidermidis 2 0 2
Staphylococcus haemolyticus 0 2 2
Stenotrophomonas maltophilia 5 0 5
Streptococcus pneumoniae 4 14 18
Stérile 634 1330 1964
Total 663 1390 2053
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
52
Annexe2 (suite 3)
Tableau IV. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service
d’Ophtalmologie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERMES SEXE
TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 10 19 29
Total 19 29
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
53
10
Annexe 2 (suite 4)
Tableau V. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service d’Urgence.
H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 1 1
Cryptococcus neoformans 0 1 1
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 1 1
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 2 0 2
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 2 9 11
Stérile 92 149 241
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
54
Total 94 163 257
Annexe 2 (suite 5)
Tableau VI. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de cardiologie.
H.M.I.M.V. 2001-2005
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
55
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 3 1 4
total 3 1 4
Annexe 2 (suite 6)
Tableau VII. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de CRRF.
H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERMES SEXE Total
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 1 6 7
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
56
Total 1 6 7
Annexe 2 (suite7)
Tableau VIII. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Dermatologie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus
Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus
Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus
epidermidis 0 0 0
Staphylococcus
haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas 0 0 0
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
57
maltophilia
Streptococcus
pneumoniae 0 0 0
Stérile 7 29 36
Total 7 29 36
Annexe 2 (suite 8)
Tableau IX. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR chez
des patients hospitalisés au service de gynécologie
obstétrique.H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE Total
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
58
Stérile 1 0 1
total 1 0 1
Annexe 2 (suite9)
Tableau X. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de MédecineB.
H.M.I.M.V.2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
59
Annexe 2 (suite 10)
Tableau XI. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de Médecine A.
H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 1 1
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 25 39 64
Total 25 39 64
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
60
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 24 62 86
Total 24 63 87
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
61
Annexe 2 (suite11)
Tableau XI. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Néphrologie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 2 0 2
Total 2 0 2
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
62
Annexe 2 (suite 12)
Tableau XII. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Neurologie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 8 18 26
Cryptococcus neoformans 0 1 1
Enterobacter cloacae 1 0 1
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 1 0 1
Enterococcus faecalis 1 0 1
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 1 1
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 2 2
Pseudomonas mendocina 1 0 1
Serratia marcescens 2 0 2
Serratia marcescens BLSE 1 0 1
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 2 2 4
Staphylococcus aureus Méti-R 0 1 1
Staphylococcus aureus Méti-S 1 1 2
Staphylococcus coagulase
négative 0 1 1
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 1 1
Stenotrophomonas maltophilia 3 0 3
Streptococcus pneumoniae 1 3 4
Stérile 315 711 1026
Total 335 715 1050
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
63
Annexe 2 (suite13)
Tableau XIII. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Pédiatrie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 2 0 2
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 1 1
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 37 50 87
Total 39 51 90
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
64
Annexe 2 (suite14)
Tableau XIV. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Pneumonologie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 1 1
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas
maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 1 0 1
Stérile 9 14 23
Total 10 15 25
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
65
Annexe 2 (suite 15)
Tableau XV. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de Psychiatrie.
H.M.I.M.V.2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 0 13 13
Total 0 13 13
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
66
Annexe 2 (suite16)
Tableau XVII. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Réanimation. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 14 17 31
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 3 3
Enterobacter cloacae BLSE 0 1 1
Enterococcus 1 0 1
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 12 12
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 2 2
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 1 1
Staphylococcus aureus 2 0 2
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 2 0 2
Staphylococcus haemolyticus
0 1 1
Stenotrophomonas maltophilia 2 0 2
Streptococcus pneumoniae 0 2 2
Stérile 100 231 331
Total 104 270 374
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
67
Annexe 2 (suite17)
Tableau XVIII. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service de
Traumatologie. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 0 1 1
Total 0 1 1
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
68
Annexe 2(suite18)
Tableau XIX. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service des brulés.
H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile
Total 0 2 2
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
69
Annexe 2 (suite19)
Tableau XX. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service des
externes. H.M.I.M.V. 2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 6 4 10
Total 6 4 10
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
70
Annexe 2 (suite 20)
Tableau XXI. Fréquence des germes isolés, selon le sexe, dans le LCR
chez des patients hospitalisés au service d’ORL.
H.M.I.M.V.2001-2005.
GERME SEXE TOTAL
F M
Acinetobacter baumannii 0 0 0
Cryptococcus neoformans 0 0 0
Enterobacter cloacae 0 0 0
Enterobacter cloacae BLSE 0 0 0
Enterococcus 0 0 0
Enterococcus faecalis 0 0 0
Escherichia coli 0 0 0
Klebsiella pneumoniae 0 0 0
Neisseria méningitidis 0 0 0
Pseudomonas aeruginosa 0 0 0
Pseudomonas mendocina 0 0 0
Serratia marcescens 0 0 0
Serratia marcescens BLSE 0 0 0
Staphyloccus hominis 0 0 0
Staphylococcus aureus 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-R 0 0 0
Staphylococcus aureus Méti-S 0 0 0
Staphylococcus coagulase
négative 0 0 0
Staphylococcus epidermidis 0 0 0
Staphylococcus haemolyticus 0 0 0
Stenotrophomonas
maltophilia 0 0 0
Streptococcus pneumoniae 0 0 0
Stérile 1 0 1
Total 1 0 1
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
71
Annexe 3
La ponction Lombaire [32]:
On ponctionne le cul-de sac dural. Le malade est assis fortement
penché en avant ou bien penché en décubitus latéral, le dos rond.
On repère les apophyses épineuses L4, L5 et SI. La ponction se fera
entre L4 et L5 ou entre L5 et SI, rarement entre L3 et L4. L’aiguille à
ponction lombaire munie de son mandrin est introduite dans un plan
strictement médian. La mise en place correcte est confirmée par
l’écoulement en gouttes du LCR.
D’autres méthodes de prélèvements peuvent être pratiquées : la
ponction intraventriculaire, la ponction sous-occipital et celle à partir
d’un drain de dérivation. Cependant les deux premières sont du
ressort du neurochirurgien.
La procédure est illustrée dans la figure suivante :
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
72
Annexe 3 (suite 1)
Fig.3. Repères anatomiques et position du patient pour la réalisation
d’une PL en position allongée ou assise [32].
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
73
Annexe 4
La numération cellulaire : Etude quantitative [6]
Cet examen comprend la numération des éléments nucléés
(leucocytes) et des hématies après la répartition d’une à deux
gouttes de LCR homogénéisé dans une cellule de Nageotte ou de
Malassez.
Le remplissage de la zone quadrillée se fait à l’aide d’une pipette
pasteur par capillarité. On recouvre d’une lamelle et on laisse
sédimenter puis on procède à la lecture sous microscope optique à
l’objectif 40.
Les hématies apparaissent circulaires, brillantes, de petites taille. Les
éléments nucléés, leucocytes en particulier, sont de grande taille ; ils
présentent un contour moins régulier, ils sont réfringents, ils sont
mieux visible par l’ajout d’une tache de bleu de méthylène.
Le décompte s’effectue en dénombrant les éléments contenus
dans un certain nombre de sous-unité de surface :
Pour la cellule de Nageotte (Fig.4), on compte ceux contenus
dans quatre bandes. Le chiffre total obtenu est divisé par 5
pour ramener le dénombrement en millimètre cube.
Pour la cellule de Malassez (Fig.5), le décompte se fait dans
toute la cellule. Le chiffre obtenu est rendu tel quel.
NB : Si le LCR est trouble, il faut le diluer et multiplier par l’inverse
de la dilution.
Au laboration, sont utilisées respectivement pour la cellule de
Nageotte et pour celle de Malassez les formules suivantes : (M=
N×0,8) et (M= N×10)
M=nombre de cellules/mm3 (8bandes → 10 mm3)
N = nombre de cellules sur une bande (0,8 bandes→1 mm 3)
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
74
Annexe 4 (suite 1)
Formule utilisée : (M= N×10)
Longueur : 2,5 mm
Largeur : 2 mm
Hauteur : 0,2 mm
Volume : 1 mm 3
Unités à considérer :
Bande : 2,5 × 0,2 × 0,2 = 0,1 mm3
Grand rectangle :
0,25 ×0,2 × 0,2 = 0,01 mm3
Petit carré :
0,05 × 0,05 × 0,2 = 0,0005 mm3
Fig.4. Hématimétre de Malassez
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
75
Annexe 4 (suite2)
Formule utilisée : (M= N×0,8)
Longueur : 10 mm
Largeur : 10 mm
Profondeur : 0,5 mm
Volume : 50 mm3
Unités à considérer :
Bande : 0,25 ×10 × 0,5 = 1,25 mm3
4 bandes : 5 mm3
Fig.5. Celule de Nageotte
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
76
Annexe 4 (suite 1)
En fonction des résultats obtenus, différents syndromes biologiques
peuvent être définis. Différents cas de figures sont présentés dans le
tableau suivant:
Tableau XXII. Différents syndromes biologiques observés après étude des
paramètres chimiques, cytologiques et bactériologiques
du LCR.
LCR Normal Méningite
Purulente
Méningite
Tuberculeuse
Méningite
Virale
Méningite
Leucosiqu
e
Aspect
Eau de
roche
trouble clair clair Loche
Protéines
(g/l)
0,20 2 ou3 ou plus Inférieures à1 Inférieures
à 1
Inférieures
à 1
Glucose
(g/l et
mmol/l)
0,50 - 2,80 Diminué ou
disparu
diminué Voisin de la
normale
Dimunié
ou disparu
Chlorures
(mEq/l)
120 normaux diminués normaux
Normaux
ou
diminués
Cellules/m
m3
2 Supérieures
à 1000
100 - 500 Environ 100 Environ
100
Types
cellulaires
mononuclé
és
Polynucléair
es
lymphocytes lymphocyt
es
Cellules
leucosiqu
es
Présence
de
bactéries à
Examen
direct
néant Présentes Eventuelleme
nt présentes
après
coloration de
Ziehl
néant néant
Présence
de bactérie
après
culture
néant Présentes Positives sur
milieu de
Lowenstein-
jensen
néant néant
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
77
Annexe 5
La confirmation d’un diagnostic passe par une identification du
germe en cause. C’est pour cela qu’au laboratoire de
microbiologie, les Api et les galeries classiques dites « le Minor » sont
très utilisées pour le diagnostic des méningites.
1. Les Api
C’est un système d’identification des bactéries qui se base sur un
principe très simple. Elles sont constituées de 10 à 20 microtubes,
selon le type de galeries (Api 20 E, Api NH, Api Staph,
Api Coryne……), contenant des substrats déshydratés pour la mise
en évidence d’activités enzymatiques ou de fermentation de sucres.
En voici un exemple :
Les microtubes sont inoculés avec une suspension bactérienne qui
réhydrate les substrats enzymatiques. Les réactions produites
pendant la période d’incubation se traduisent par des virages
colorés spontanés ou révélés par l’addition de réactifs.
La lecture de ces réactions se fait à l’aide du tableau de lecture et
l’identification est obtenue à l’aide du catalogue analytique ou
d’un logiciel d’identification.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
78
Annexe 5 (suite 1)
2. Les galeries classiques dites « le Minor » [6]
Elles sont constituées de plusieurs tubes contenants différents milieux
de cultures ou réactifs :
Milieu de Kliger
Il est utilisé pour l’identification des bacilles à gram négatif et
essentiellement pour différencier entre elles les entérobactéries. Il est
composé de glucose, de lactose, de l’hyposulfite de sodium et du
rouge de phénol. L’inoculation se fait par des stries sur la pente
(gélose inclinée) suivi d’une piqûre centrale du culot.
Milieu Hajna-Kligler Milieu Lysine Fer Milieu Clark et Lubs Mannitol-mobilité
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
79
En 24H, plusieurs renseignements peuvent être obtenus du milieu de
Kliger :
. Si le glucose est fermenté, le culot est jaune. S’il ne l’est pas le culot
reste rouge.
. Le lactose est fermenté, la pente est jaune. S’il ne l’est pas, la
pente est rouge.
. Il y’a production d’H2S, la pente et le culot sont noirs.
. Il y’a des bulles de gaz, le glucose est alors fermenté avec
production de gaz.
Eau peptonée riche en tryptophane ou milieu urée-
indole
Elle permet la mise en évidence de l’indole qui est un métabolite de
dégradation du tryptophane. Cette transformation est spécifique à
certaines bactéries.
On révèle après 24H la présence d’indole en ajoutant dans le milieu
de culture quelques gouttes du réactif de Kovacs. L’apparition d’un
anneau rouge à la surface du milieu est le fait d’une réaction
positive. Si l’anneau reste jaune-brun, la réaction est négative.
Le milieu urée-indole est aussi utilisé pour mettre en évidence
l’uréase qui est une enzyme présente chez certaines bactéries et qui
leur permet l’hydrolyse de l’urée qui entraine une accumulation de
carbonate d’ammonium qui alcalinise le milieu d’où le virage au
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
80
rouge de l’indicateur coloré. Ainsi selon les résultats obtenus,
chaque germe est placé dans une famille bien déterminée.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
Annexe 6
Tableau XXIII. Caractéristiques bactériologiques
AP A.baumanii [23]
Pseudomonas [6]
Pneumocoque [30]
Staphylocoque [6,33]
N.méningitidis [4]
Haemophilus influenzae [34]
Entérobactéries [35]
Morphologie .Bacille ou coccobacille à gram négatif, immobile . Aérobie stricte
.Bacille à gram négatif à extrémités assez effilés .un seul flagelle polaire mobile .Aérobie stricte
. Cocci à gram positif capsulé, diplocoque en flamme de bougie .Aéro-anaérobie facultatif
.Cocci à gram positif en amas .Aéroanarobie facultatif
.Cocci à gram négatif, groupé en diplocoques adjacents par leur face aplatie (en grain de café) .Aérobie stricte
.Bacille à Gram négatif, immobile, non sporulé souvent coccobacillaire, parfois filamenteux . Aéro-anaérobie facultatif
.Bacille à gram négatif .Aéro-anaérobie facultatif
Caractères culturaux et biochimiques
Pousse à 37°C et même à 44°C
.Pousse à 41°C avec une odeur aromatique de seringa .Elabore un pigment bleu-vert : la pyocianine .Non fermentaire
.Homofermentaire, catalase et oxydase négatifs .Colonies alphahémolytiques de 1mm de diamètre à bord régulier et surface bombée .Bactéries capsulées donnent un aspect S (smooth) .Non capsulées donnent un aspect R (rough) et certains sérotypes :aspect muqueux
.Sur milieu ordinaire, colonies volumineuses et éventuellement pigmentées .sur gélose au sang, hémolytiques .coagulase spécifique au Staphylocoque aureus
.Oxydase et catalase positives .posséde un gamma-glutamyl-transférase .Sur milieux enrichis : colonies petites, rondes, bombées, lisses, transparentes
.germe exigeant, pousse que sur milieux enrichis en sang cuit apportant deux facteurs de croissance indispensables à sa croissance : l'hémine (facteur X) et le NAD (nicotinamide adénine dinucléotide ou facteur V). . colonies smooth, convexes, grisâtres, translucides de 0,5 à 1 mm
.Immobiles ou mobiles (ciliature péritriche) .Cultivant sur gélose ordinaire .Fermentant le glucose avec ou sans production de Seiz .Réduisant les nitrates en nitrites .Oxydase négative
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
Annexe 6 (suite 1)
Tableau XXIV. Epidémiologie
Agents pathogènes
A.baumanii Pseudomonas Pneumocoque Staphylocoque N.méningitidis Haemophilus influenzae
Entérobactéries
Réservoir Commensal de la
peau
notamment de
ses régions
humides et du
tube digestif
.le milieu
extérieur
Rhinopharynx des
porteurs
asymptomatiques
Portage nasal,
cutané et périnéal
des malades
Portages
rhinopharyngés
10 à 15 %
Muqueuses de
l’homme (voies
aériennes
supérieures)
Hôtes normaux ou
pathologiques,
suivant les espèces
microbiennes, du
tube digestif de
l’homme et des
animaux
Transmission .Transmission manuportée .Matériels contaminés .aéroportée
. par les
antiseptiques
contaminés
Aérienne par le
biais des
gouttelettes de
pflugge provenant
des voies aériennes
supérieures
.directe à partir d’un sujet colonisé ou d’une lésion staphylococcique ouverte (cutanée ou muqueuse) .Indirecte (objets divers, vêtements, personnel, matériel contaminé .croisée (S.aureus metiR)
Aérienne, directe
interhumaine
Direct ou par
inhalation des
gouttes de la
région
respiratoire
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
Annexe 6 (suite 2)
Tableau XXV. Epidémiologie
Agents pathogènes
A.baumanii Pseudomonas Pneumocoque Staphylocoque N.méningitidis Haemophilus influenzae
Entérobactéries
Réceptivité Pas d’immunité acquise
Immunité acquise, spécifique de sérotype et efficace vis-à-vis des infections invasives
.Pas d’immunité naturelle .Le jeune âge et la durée limitée dans le temps d’une épidémie plaident en faveur de l’acquisition d’une immunité .Le portage rhinopharyngé des méningocoques de différents sérogroupes et sérotypes s’accompagne d’une séroconversion qui donne une immunité qui s’obtient «à l’ancienneté
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
Annexe 6 (suite 3)
Tableau XXVI. Epidémiologie
Agents
pathogènes
A.baumanii Pseudomonas Pneumocoque Staphylocoque N.méningitidis Haemophilus
influenzae
Entérobactéri
es
Facteurs
favorisants
.Soins intensifs
.Epidémies
Environnement
hospitalier
Ages extrêmes
de la vie,
certaines
immunodépres
sions, séjour en
collectivité,
prise
d’antibiotique
.Traumatisme
accidentel ou
chirurgical
.diabète,
cancer,
insuffisance
rénale
Contacts humains
rapprochés, les
rassemblements
comme le pèlerinage,
les transports en
commun
.Jeune âge,
sexe masculin,
.terrain, ethnie
.asplénie
anatomique
fonctionnelle
.la promiscuité
dans les
crèches
.Terrains
fragilisés
(alcoolisme,
sujets âgés,
états
septicémique
s,
immunodépri
més
Aspects
épidémiologiqu
es
.Bouffées
épidémiques
. Bouffées
épidémiques
Sporadique
avec des
petites
épidémies de
pneumopathies
en saison
hivernale
.Cas sporadique
.infections
nosocomiales
.endémosporadique
avec des poussées
épidémiques
imprévisibles
.Vagues
hyperendémiques
Ceinture de la
méningite de
Lapeyssonie
.Pandémies
Pathologies
invasives avec
une quasi
disparition des
méningites
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
80
Annexe 7
Tableau XXVI. Traitement de première intention des méningites
purulentes à examen direct négatif en l’absence
d’éléments d’orientation étiologique et de signes de
gravité [46]
Antibiotique Posologie
(mg/kg/jour)
Voie d'administration
Enfant≤3
mois Céfotaxime 200-300 4 perfusions
> 3 mois ceftriaxone 70-100 1 ou 2 injections
intraveineuses
Adulte
Amoxicilline
ou
céfotaxime
ou
ceftriaxone
200
200 - 300
70 - 100
4 - 6 perfusions
4 perfusions
1 ou 2 injections
intraveineuses
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
81
Annexe 8
Tableau XXVI. Traitement selon les germes après isolement [36].
Germes Antibiotiques Alternatives commentaires
N. meningitidis amoxicilline céfotaxime durée du traitement :
7 j (si sensibilité
diminuée à la
pénicilline, préférer les
céphalosporines)
S. pneumoniæ
CMI amoxicilline ≤
0,5 µg/L
amoxicilline
(150 à 200
mg/kg/j)
Céfotaxime
(150 à 200
mg/kg/j)
ceftriaxone
durée du traitement :
10 à 14 j (prolongée
si réponse lente et/ou
souche de sensibilité
diminuée)
S. pneumoniæ
CMI amoxicilline et
céphalosporines >
0,5 µg/L
Vancomycine
+ céfotaxime
ou
+ ceftriaxone
Vancomycine
+
rifampicine
réévaluation clinique
et PL à 24-36 H pour
documenter
l’éradication du
germe pathogène
Listeria
monocytogenes
amoxicilline
+
gentamicine
Cotrimoxazole
+
gentamicine
durée du traitement :
21 j
gentamizine pendant
3 à 5 j
H. influenzæ Céfotaxime
ceftriaxone
chloramphénicol durée du traitement :
10 à 14 j
Bacilles à Gram
négatif nosocomial
(hors pyocyanique)
céphalosporines (notamment
céfépime, cefpirome) ou
imipenem + aminoside ou
fluoroquinolones
ou fosfomycine
selon écologie locale,
colonisation
antérieure
et antibiogramme
Durée : 14 à 21j
S. aureus
ou epidermidis
méti-R
vancomycine
+ rifampicine
ou
fosfomycine
céfotaxime +
fosfomycine
(si sensibilité in vitro)
test de sensibilité in
vitro nécessaire
durée du traitement
≥21 j
P. æruginosa
ceftazidime +
aminoside
actif
sur
pyocyanique
pénicilline
antipyocyanique
+
aminoside
aztreonam +
aminoside
durée du traitement
≥21 j
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
82
Annexe 8 (suite)
La corticothérapie [32]
La corticothérapie joue aussi un rôle très important dans le
traitement des méningites bactériennes. Les corticoïdes induisent
une diminution de la production des cytokines (interleukine) et
inhibent la synthèse des médiateurs lipidiques de l’inflammation (les
prostaglandines notamment) libérés au cours des méningites et
impliqués dans la constitution des séquelles neurosensorielles.
Elle a pour conséquence une diminution considérable de
l’inflammation méningée, de l’œdème cérébral, de la pression
intracrânienne, et donc des lésions cérébrales et cochléaires.
Cependant, il existe des inconvénients potentiels à l’administration
des corticoïdes par la modification symptomatique rapide qu’elles
peuvent entrainer. Elles sont susceptibles d’interférer avec
l’appréciation de l’évolution et risquent de conduire à des erreurs
d’interprétation clinique. Pour toutes ces raisons, elles ne doivent pas
être utilisées devant une méningite insuffisamment documentée.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
83
Annexe 9
Conduite à tenir devant la détection d’une BMR
Définition de la multirésistance
Les bactéries sont dites multirésistantes aux antibiotiques (BMR)
lorsque du fait de l’accumulation des résistances naturelles et
acquises, elles ne sont plus sensibles qu’à un petit nombre
d’antibiotique habituellement actifs en thérapeutique.
- Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ;
- Entérobactéries productrices de bétalactamase à spectre
élargi (EBLSE) ;
- Entérobactéries avec un phénotype céphalosporinase haut
niveau(EBCHN) ;
- Enterocoque résistant à la vancomycine (ERV)
- Acinetobacter baumanii multirésistant (résistant à la ticarcilline
et ou à la ceftazidime et ou imipénème) (ABR) ;
- Pseudomonas aeruginosa multirésistant (résistant à la
ticarcilline et ou ceftazidime et ou imipénème) (PAR)
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
84
Annexe 9(suite)
Que faut-il faire devant une BMR
- Alerter le service ou le patient est hospitalisé du portage de
BMR : le commentaire doit figurer sur la feuille des résultats : les
deux tampons nécessaires à cet effet sont disponibles à la
paillasse des divers.
- Transférer à la paillasse des divers pour conservation de la
souche : les boites d’antibiogramme en mentionnant le
numéro de la demande d’examen et l’espèce identifiée.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
85
Annexe 10 (ARN 23S)
L'acide ribonucléique ribosomique (ou ARNr) est le constituant
principal des ribosomes auxquels il donne leur nom (ribo-some,
particule contenant de l'acide ribo-nucléique). Les différents ARNr sont à la fois l'ossature et le cœur du ribosome, un
organite cellulaire servant à la traduction de l'information génétique
codée sur un ARN messager (ARNm). Ils sont différents qu’il s’agisse
d’eucaryotes ou de procaryotes. Chez les bactéries (procaryotes),
l’ARNr est constitué de deux sous-unités :
Une grande sous- unité (50S) :
. ARNr 23S (2300 nucléotides)
. ARNr 5S (120nucléotides)
Une petite sous-unité (30S) :
.ARNr 16S (1500nucléotides)
Il est la cible principale de près de la moitié des antibiotiques utilisés
en thérapeutique humaine ou vétérinaire. Ces antibiotiques, pour la
plupart dérivés de produits naturels, agissent soit en bloquant la
traduction, soit en faisant faire des erreurs au ribosome.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
86
Annexe 10(suite)
Principales familles d'antibiotiques agissant sur l'ARNr 23S:
ARN 23S : Macrolides (érythromycine, azythromycine), Kétolides
(télithromycine), oxazolidinones (linézolide). Ces antibiotiques
agissent en perturbant la synthèse de la liaison peptidique.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
87
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Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
100
Résumé
Les méningites bactériennes sont des urgences diagnostiques,
thérapeutiques et prophylactiques n’épargnant aucune tranche
d’âge. Elles constituent un fond d’endémie, en Afrique, sur lequel
apparaissent des fois des pics épidémiques.
L’examen cytobactériologique du LCR est primordial pour confirmer
ou infirmer une méningite. Toutefois, la gravité de certaines
méningites (méningite cérébrospinale à méningocoque ) impose
une thérapeutique immédiate.
Durant la période s’étalant du 1er janvier 2001 au 30 décembre
2005, l’examen de tous les LCR (n = 2053) adressés au laboratoire de
microbiologie de l’H.M.I.M.V de Rabat a révélé une prévalence de
4,34% avec une prédominance masculine de 67,42% contre 32,58%
pour le sexe féminin.
Les méningites nosocomiales prédominent (75,28%). Les principales
bactéries isolées sont: Acinetobacter baumanii (59 souches sur 136
soit 43,38%), Staphylocoques (16 souches sur 136 soit 11,76%),
Pseudomonas aeruginosa (15 souches sur 136 soit 11,03%). D’autres
espèces sont présentes mais à des pourcentages plus faibles :
Escherichia coli, Sténotrophomonas maltophilia, Klebsiella
pneumoniae, Enterobacter cloacae et Serratia marcescens.
Par contre les méningites communautaires ne représentent que
22,47 % avec comme germes le Streptocoque pneumoniae (18
souches sur 136 soit 13,24%) et le Neisseria meningitidis (2 souches sur
136 soit 1,47 %).
L’analyse de la sensibilité des germes aux antibiotiques a montré
que nos souches présentent dans leur totalité une forte résistance
aux bétalactamines, aux aminosides et aux fluoroquinolones.
Prévalence des méningites infectieuses diagnostiquées à l’H.M.I.M.V de Rabat
101
Summary
Bacterial meningitides are diagnostical, therapeutic and
prophylactic urgencies not saving any section o age. They constitute
a bottom of endemic, in Africa, on which appear times of the
epidemic peaks.
The LCR cytobacteriological examination is of primary importance to
confirme or not cancel meningitis.
Every time the gravity of certain meningitis (cerebrospinal meningitis
with meningocoque) impoe immediate therapeutics.
During the period being spread out of january 1, 2001 to December
30, 2005, the examination of all the LCR (n= 2053) addressed to the
laboratory of microbiology of the H.M.I.M.V of reduction revealed
prevalence of 4,34 % with a male prevalence of 67,42 % against
32,58 % for the female sex.
Nosocomial prevail meningitides (75,28 %). The principal bacteria
insulated are : Acinetobacter baumanii (59stocks out 136 means
43,38 %), Staphylocoques (16 stocks out of 136 means 11,76%),
Pseudomonas aeruginosa (15 stocks out of 136 means 11,03%). Other
species are present but at percentages more fable : Escherichia coli,
Stenotrophomonas maltophilia, Klebsiella pneumoniae,Enterobacter
cloacae and serratia marcescens.
On the other hand community meningitides present only 22,47 %
with as germinates Streptocoque pneumonia (18 stocks out of 136
means 13,24% and the Neisseria meningitides (2 stocks out of means
1,47 %.
The analysis of the sensitivity of the germs to antibiotics showed have
in totality a strong resistance to the betalactamines, with the
aminosides and the fluoroquinolones.