Solitude

2
Il était seul… un silence de mort régnait tout le monde l’avais abandonné… il était tout seul… personne pour lui tenir compagnie personne avec qui bavarder personne à qui il pouvait se livrer… même pas un chien un chat ou un bête animal rien. Tout le monde était partis cette demeure autrefois habitées par une dizaine d’amis était vide chaque pas qu’il faisait retentissait dans le silence de mort qui enveloppait cette maison. Chacun était partis chercher sa voie ils sont partis un à un et s’est ainsi qu’il était devenu le seul gardien de cette demeure autrefois si vivante ils étaient tous partis et il resta seul à contempler le plafond. Depuis leurs départs il n’avait pas reçu un coup de fil pas une lettre pas un télégramme rien. C’est comme si tous ces amis qu’il avait hébergé pendant des années, précisément quinze été passés ensemble dans cette demeure estivale, c’est comme s’ils ne s’étaient jamais connus. Ils s’étaient séparés chacun partis de son côté sans plus penser à tous ceux qui ont partagé des années de sa vie sans se soucier du devenir des autres… il se souvint de tous les moments de joie des nuits sans sommeil des fêtes organisées des aventures vécues dans la nature environnantes des cabanes construites des animaux rencontrés de chaque coucher de soleil auquel ils avaient assister de toutes les blagues médiocres qu’ils se racontaient de tous les fou rires… tout cela était encré dans sa mémoire mais l’était-il chez eux? Il l’espérait au plus profond de lui-même comment tous ces amis et toutes ces amies qui avaient grandis ensemble qui connaissaient chaque membre de leur groupe par cœur. Comment ce groupe soudé s’était-il brisé si vite ? Comment pouvaient il oublier ceux avec qui ils dormaient chaque nuit et ceux avec qui il se réveillait chaque matin durant quinze étés ? Ceux avec qui ils ont grandis ceux avec qui ils ont été élevés ? Comment était-ce possible ? « C’est impossible » se dit-il pour se rassurer. « Un jour j’en suis sûr ils rentreront au bercail et je serais toujours là pour les accueillir. J’attendrais le temps qu’il faudra mais je suis sûr qu’un jour à cette table je reverrais dix couverts et nous serons là chacun assis à sa place habituelle et nous boirons et nous mangerons et nous riront jusqu’au matin !» il passa en revue les chambres elles étaient toujours comme ils les avaient laissées les chambres des frères « Al » avec le lit de l’ainé impeccable et celui du cadet défait comme toujours avec les stores fermés car ils aimaient dormir dans le noir. Celle des trois sœur Marie, Sophie et Janine qui bien que possédant 3

description

intimate thoughts

Transcript of Solitude

Page 1: Solitude

Il était seul… un silence de mort régnait tout le monde l’avais abandonné… il était tout seul… personne pour lui tenir compagnie personne avec qui bavarder personne à qui il pouvait se livrer… même pas un chien un chat ou un bête animal rien. Tout le monde était partis cette demeure autrefois habitées par une dizaine d’amis était vide chaque pas qu’il faisait retentissait dans le silence de mort qui enveloppait cette maison. Chacun était partis chercher sa voie ils sont partis un à un et s’est ainsi qu’il était devenu le seul gardien de cette demeure autrefois si vivante ils étaient tous partis et il resta seul à contempler le plafond. Depuis leurs départs il n’avait pas reçu un coup de fil pas une lettre pas un télégramme rien. C’est comme si tous ces amis qu’il avait hébergé pendant des années, précisément quinze été passés ensemble dans cette demeure estivale, c’est comme s’ils ne s’étaient jamais connus. Ils s’étaient séparés chacun partis de son côté sans plus penser à tous ceux qui ont partagé des années de sa vie sans se soucier du devenir des autres… il se souvint de tous les moments de joie des nuits sans sommeil des fêtes organisées des aventures vécues dans la nature environnantes des cabanes construites des animaux rencontrés de chaque coucher de soleil auquel ils avaient assister de toutes les blagues médiocres qu’ils se racontaient de tous les fou rires… tout cela était encré dans sa mémoire mais l’était-il chez eux? Il l’espérait au plus profond de lui-même comment tous ces amis et toutes ces amies qui avaient grandis ensemble qui connaissaient chaque membre de leur groupe par cœur. Comment ce groupe soudé s’était-il brisé si vite ? Comment pouvaient il oublier ceux avec qui ils dormaient chaque nuit et ceux avec qui il se réveillait chaque matin durant quinze étés ? Ceux avec qui ils ont grandis ceux avec qui ils ont été élevés ? Comment était-ce possible ?

« C’est impossible » se dit-il pour se rassurer. « Un jour j’en suis sûr ils rentreront au bercail et je serais toujours là pour les accueillir. J’attendrais le temps qu’il faudra mais je suis sûr qu’un jour à cette table je reverrais dix couverts et nous serons là chacun assis à sa place habituelle et nous boirons et nous mangerons et nous riront jusqu’au matin !» il passa en revue les chambres elles étaient toujours comme ils les avaient laissées les chambres des frères « Al » avec le lit de l’ainé impeccable et celui du cadet défait comme toujours avec les stores fermés car ils aimaient dormir dans le noir. Celle des trois sœur Marie, Sophie et Janine qui bien que possédant 3 lits n’en utilisaient que deux à la fois. La chambre du cousin Antoine impeccable de propreté avec chaque objet à sa place. C’est alors qu’il s’arrêta le retour de tous ces souvenirs le faisait trop souffrir. Soudains on frappa à la porte c’était la première fois que ça arrivais depuis le départ de ses amis. Il courut vers la porte plein d’espoir et quand il ouvrit la porte le facteur lui tendit une lettre. Il l’arracha de ses mains et courus l’ouvrir. C’était une lettre de John il lui annonçait qu’après avoir perdu de vue les membres de leurs bande il s’était mis à leur recherche et avais découvert le devenir de chacun d’entre eux. Des dix 8 avaient quitté la ville dont 3 avaient quitté le pays. Il arrêta sa lecture et se dit « Stephen King avait raison quand il a écrit que le temps emporte tout et ne laisse que des ténèbres» la distance qui les séparait venait encore de s’agrandir les chances de tous les revoir groupés ici étaient presque nulles, et une larme perla dans son œil. Il retourna dans sa chambre et regarda sa valise qu’il avait préparée quelques jours à l’avance il regarda le ticket d’avion qu’il avait acheté le même jour. C’était aujourd’hui que son avion partait. Il prit le ticket l’observa quelque secondes et le déchiras. Il défit sa valise se jeta sur son lit et se dit « qui sait ? Peut-être qu’un jour… »