Soins Prévention | |Recherche Formation · Edito. Partie 1. L’établissement. Le...
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ICM – Institut régional du Cancer de MontpellierRAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Soins | Prévention | Recherche | Formation
Sommaire EditoPartie 1. L’établissement Le fonctionnement ........................................................................4-5 L’organigramme ............................................................................... 6 La Gouvernance de l’ICM ................................................................. 7 Les faits marquants 2012 .............................................................8-9 Le projet d’établissement ............................................................. 10 La démarche qualité et sécurité des soins .................................. 11 Les instances et comités ..........................................................12-17
Partie 2. Les chiffres clés Les patients et pathologies ......................................................18-19 Le bilan financier ......................................................................20-21 Le bilan social ...........................................................................22-23 Les dons, donations, legs .................................................................. et la Fondation d'entreprises ..................................................24-25
Partie 3. Les missions Les Soins ...................................................................................27-43 La Recherche ............................................................................44-47 La Prévention ............................................................................48-51 L’Enseignement ........................................................................52-55
Annexe : Liste des publications .........................................56-59
2012 : Une année sous le signe de l’innovation et de la réflexion stratégique La stratégie de l’Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) s’appuie sur des valeurs fondamentales parmi lesquelles la qualité, l’exigence, l’innovation, l’humanisme au service des patients. Référent régional en cancérologie, l’établissement se mobilise au quotidien au travers de ses quatre missions que sont le soin, la recherche, la prévention et la formation en cancérologie. En 2012, l’ICM a connu une activité soutenue et de nombreuses réalisations dans les domaines des soins et de la recherche, grâce à l’investissement de l’ensemble du personnel. Nous avons continué à développer la prise en charge ambulatoire et amélioré l’offre de soins avec l’ouverture d’un nouveau service de radiothérapie, l’acquisition d’un TEP Scan et d’un robot chirurgical. L’année 2012 s’est révélée également décisive pour le domaine de la recherche fondamentale, translationnelle et clinique. Une impulsion majeure a été donnée à cette activité phare axée sur l’innovation thérapeutique et la recherche de traitements personnalisés. Au niveau de la recherche clinique, la constitution d’une Direction de Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI), ainsi que la labellisation par l’INCa du « Centre de Recherche Clinique » (CRC), vont nous permettre de renforcer l’investigation clinique à l’ICM et conforter notre reconnaissance nationale et internationale. En outre, la labellisation par l’INCa du SIte de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC) Montpellier Cancer, en partenariat avec les autres acteurs régionaux de la recherche en cancérologie, nous a positionné parmi les 8 centres nationaux de recherche en cancérologie et nous hisse à un niveau d’excellence, à l’échelon international. L’année 2012 a été également l’année de l’élaboration du projet d’établissement qui fixe nos objectifs pour les cinq années à venir (2012-2017). Ce projet stratégique réaffirme nos missions. Il concerne l’ensemble du personnel de l’ICM. 2012 a été aussi marquée par la poursuite de l’organisation de nos missions et de nos pôles d’activité, ainsi que d’une réflexion sur le changement de nom et de l’identité visuelle de notre établissement. Enfin, les résultats financiers ont encore témoigné de la vitalité de l’Institut et de la pertinence des orientations prises. Notre établissement fait partie des 5 CLCC qui ont un résultat positif. Dans un contexte national difficile, nous avons réussi à préserver l’équilibre budgétaire et affiché un excédent de 1 954 208 euros, permettant ainsi de verser une prime à chacun des salariés.
Une nouvelle étape vient d’être franchie, grâce à l’implication de tous les professionnels de l’établissement, pour faire de l’ICM un acteur incontournable de la cancérologie du 21ème siècle.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 3
Jacques DomergueDirecteur Général
Jean-Marie Brugeron Directeur Général Adjoint
L’établissement
Le fonctionnement de l’ICMStatut et missionsL’Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM), créé en 1923, fait partie des 20 Centres de Lutte Contre le Cancer français (CLCC), structures hospitalo-universitaires exclusivement dédiées à la prise en charge des cancers et régies par l’ordonnance du 1er octobre 1945.
Les CLCC sont des Etablissements Privés d’Intérêt Collectif (ESPIC). Il s’agit d’établissements à but non lucratif, qui assurent une quadruple mission de service public : soins, recherche, prévention et enseignement. Ce statut leur permet de garantir un égal accès aux soins à l’ensemble des patients, une approche médicale et soignante pluridisciplinaire, ainsi qu’une prise en charge globale du patient.
Contexte régionalSitué au cœur du Languedoc-Roussillon, l’ICM est un établissement à vocation régionale. Sa mission, outre la prise en charge des patients de proximité, est de répondre également aux besoins des départements plus éloignés, dans un souci d’accessibilité aux soins. Il offre aussi à l’ensemble des patients de la région des prises en charge innovantes sur les plans scientifique, technologique et organisationnel.
UNICANCER et la Fédération Française des Centres de Lutte Contre le CancerL’ensemble des CLCC sont unis au sein d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) UNICANCER. L’objectif est de valoriser le modèle d’organisation en cancérologie des CLCC et de mutualiser leurs ressources et leurs compétences afin de donner une dynamique nouvelle à la prise en charge des patients.
Par ailleurs, les CLCC adhérent à une fédération patronale et médico-scientifique, la Fédération Française des Centres de Lutte Contre le Cancer (FFCLCC), reconnue comme la 1ère fédération hospitalière de France en cancérologie.
« Dans un paysage sanitaire fort évolutif, le Projet médico-scientifique UNICANCER actualise le modèle d’organisation des Centres fondé sur la pluridisciplinarité, la prise en charge globale de la personne et le continuum recherche-soins. Il consolide un nouveau dénominateur commun, axé sur l’individualisation de la prise en charge, l’innovation au service du patient et la différenciation par la qualité. Ce projet donne du sens et du corps, dans notre pays, au concept de prise en charge globale et intégrée dans la cancérologie, le modèle des Comprehensive Cancer Center. »
Professeur Josy Reiffers, Président d’UNICANCER.
1Le CampusLe site de l’ICM est organisé autour de 4 entités dédiées à la cancérologie : un établissement sanitaire, un institut de recherche fondamentale (Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier IRCM), un centre de prévention et d’éducation thérapeutique (pôle Prévention Epidaure) et prochainement une Ecole du Cancer, qui regroupera toutes les activités d’enseignement et formation du campus. Il présente donc toutes les composantes d’un campus américain « Comprehensive Cancer Center » et constitue; de ce fait, un exemple de leur déclinaison en France.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 54 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Rue de la croix verte
Rue des apothicaires
RADIOTHERAPIE ONCOLOGIQUE
SOINS DE SUPPORTS
PREVENTIONEDUCATION
RECHERCHE CLINIQUE
RECHERCHEFONDAMENTALE
ENSEIGNEMENTFORMATION
ONCOLOGIE MEDICALE
CHIRURGIE
PHARMACIE
BIOLOGIE
MEDECINE NUCLEAIREIMAGERIE MEDICALE
ANATOMO -PATHOLOGIE
RECHERCHE TRANSLATIONELLE
A
D
C
G
B
I
E
F
H
L’organigrammeL’organigramme La Gouvernance de l’ICM Les CLCC ont une gouvernance qui leur est propre. Ils sont administrés par un Conseil d’Administration, et dirigés par un binôme Directeur Général (médecin) et Directeur Général Adjoint.
Le Conseil d’Administration arrête la politique générale ainsi que la politique d’évaluation et de contrôle de l’ICM.
Cette instance est présidée par Monsieur Hugues Bousiges, Préfet du Gard.
Les administrateurs sont :
Monsieur le Doyen Jacques Bringeren qualité de Directeur de l’UFR de Médecine de Montpellier
Monsieur Philippe Domyen qualité de Directeur Général du CHRU de Montpellier
Monsieur le Professeur Bernard Guerrieren qualité de personnalité qualifiée
Monsieur le Professeur Jean-Louis Lamarqueen qualité de personnalité qualifiée
Monsieur le Professeur Guy Delandeen qualité de personnalité qualifiée
Monsieur Gérard Lannelongueen qualité de personnalité qualifiée
Monsieur le Professeur Claude Solassolen qualité de représentant de l’Institut National du Cancer
Monsieur le Professeur Charles Aussillouxen qualité de représentant du Conseil Economique et Social
Monsieur le Professeur Philippe Rouaneten qualité de représentant de la Conférence Médicale d’Etablissement (CME)
Monsieur le Docteur Gilles Romieuen qualité de représentant de la Conférence Médicale d’Etablissment (CME)
Madame Nathalie Couxen qualité de représentante du Comité d’Entreprise
Madame le Docteur Maryvonne Soulier puis Madame Hélène Turionen qualité de représentante du Comité d’Entreprise
Monsieur Jean-Pierre Cartauten qualité de représentant du collectif Inter-associatif sur la Santé en Languedoc-Roussillon
Madame Edith Spolidoroen qualité de représentante du Comité de l’Hérault de la Ligue Contre le Cancer
Sont invités permanents au Conseil d’Administration : Madame le Docteur Martine Aoustin, en qualité de Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, Monsieur le Professeur Jacques Domergue, Directeur Général de l’ICM et Monsieur Jean-Marie Brugeron, Directeur Général Adjoint de l’ICM.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 76 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Direction de l’organisation des soins infirmiers
et des services médicotechniques
Délégation à l’enseignementet la formation
Direction du système
d’informationE. Willm
Direction des Ressources humaines
A. Jules-Clément
Délégation à la rechercheJ.P. Bleuse
Direction de l'investissement
et de l'équipement
P. Sapey
Délégation à la communication
F. Courtès
CLUD
CRU
CLIN / EOH
CLAN
Hémovigilance
Matériovigilance
Pharmacovigilance
COMEDIMS
Identitovigilance
Radioprotection
Commission Ethique
Comité de biologie
GRIM
Cellule Communication
Cellule ETP
Contrôle de gestionS. Colasse
Direction des affaires financières
Gestion administrative du
patientH. Turion
Département d’information
médicaleGestion Dossier
PatientH. Mathieu-Daudé
Délégation à la qualité et à la gestion
des risquesM. Gutowski
Pôle gestion - P. Sapey
Pôle soins - E. Planchenault
Comité d’entreprise
Conseil d’administration
CHSCT
Conseil de Direction et de Coordination des Pôles
Cellule performance - J.M. Brugeron
Pôle RechercheJ.P.Bleuse
PôleChirurgieP.Rouanet
• Unités d’hospitalisation
• Bloc
• Unité ambulatoire
• Anesthésie
• Soins continus
Pôle Médecine
M.Ychou
• A2
• B2
• B3
• Hôpital de jour
PôleConsultations
G.Romieu
• Consultations
Médicales et Chirurgicales
PôleRadiothérapie
D.Azria
• A1
• Radiothérapie externe
• Curiethérapie
• Physique médicale
• Consultations
PôleImagerieJ.C.Artus
P-O. Kotzki
• Imagerie médicale
• Médecine nucléaire
PôlePharmacologie Biopathologie
F.Pinguet
• Anapath
• Biologie
• Pharmacie
• Plateforme de biopathologie
PôleSHS «Epidaure»
A.Stoebner
• Prévention
• Enseignement
• Formation
• Education Thérapeutique
• ERI
PôleTransversalité et Soins
de Support
P.Senesse
• Addiction• Algologie• Ethique• Kinésithérapie,
réadaptation fonctionnelle• Nutrition,
gastroentérologie• Psycho-oncologie• Service social• Services aux patients• Sexologie• Soins d’accompagnement
et soins palliatifs• Thérapeutiques
alternatives• Oncogénétique• Oncogériatrie
Managem
entA
ctivités
Conseil Scientifique
Directeur Scientifique
M. Ychou
CMEPrésident : D. Azria
IRCM*A.Pelegrin
URCTT*J.P.Bleuse
• URC*
• Valorisation - Promotion
• UEPP*
• Biostatistiques
• URT*
• CRB*
COMERE CORT
* IRCM : Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier * URCTT : Unité de Recherche Clinique Translationnelle et Technologique
* URC : Unité de Recherche Clinique* UEPP : Unité d’Essais de Phase Précoce* URT : Unité de Recherche Translationnelle* CRB : Centre de Ressources Biologiques
Direction GénéraleDirecteur Général J. Domergue
Directeur Général Adjoint J.M. Brugeron
Comité de coordinationde la recherche
Février Mars Avril
Janvier
Novembre DécembreSeptembre Octobre
Mai Juin Juillet
Course la Montpellier-Reine : un chèque de 3000€ a été remis à l’ICM lors de cette manifestation sportive, afin d’aider au financement de projets de recherche.
Les faits marquants 2012
Le Professeur Marc Ychou, coordonnateur du pôle d’oncologie médicale et directeur scientifique de l’ICM, a été nommé directeur du Cancéropôle Grand Sud-Ouest (GSO).
16ème Edition des Epidauries du Soleil, journée de sensibilisation des enfants aux risques solaires, avant les vacances d’été.
Le projet d’Oncogériatrie de l’ICM a été validé par l’INCa : il vise l’amélioration de la prise en charge des patients âgés, traités pour un cancer dans la région, et ce, grâce à une collaboration étroite des spécialistes, cancérologues et gériatres, avec les médecins traitants.
1ère intervention sur le robot chirurgical Da Vinci.
Début des travaux du 3ème bâtiment de recherche du campus.
Radiothérapie : 1er patient traité en France par TrueBeam Novalis STX, un accélérateur robotisé de dernière génération.
« P2P : la santé de Pair à Pair » le pôle Prévention Epidaure mobilise jeunes et professionnels pour échanger sur la santé et faire émerger despropositions d’actions concrètes.
1er janvier
21 janvier
21 mai
30 mars
5 mars
4 avril
Ouverture de deux lits supplémentaires en soins continus.
Un accord relatif à l’intéressement des salariés, a été signé entre la Direction de l’ICM et les organisations syndicales représentatives du personnel.
« 100 ordis pour la santé » : 100 ordinateurs offerts par Sanofi, enrichis d’outils pédagogiques de prévention (tabac, alimentation, soleil) développés par le pôle Prévention Epidaure, ont été distribués à des établissements scolaires de l’Hérault.
Médecine nucléaire : inauguration du TEP SCAN.
Labellisation SIte de Recherche Intégré en Cancérologie (SIRIC), projet porté dans le cadre de Montpellier Cancer.
Journée « Mission Mains Propres » organisée par l’ICM dans le cadre de la semaine de la sécurité des patients, initiée par le Ministère de la Santé : sensibilisation du personnel et du public aux gestes d’hygiène des mains pour prévenir les risques d’infection.
Signature d’un partenariat avec le Centre des tumeurs de Changsha (Chine).
Lancement de l’outil pédagogique « Mitraillage Publicitaire » élaboré par le pôle Prévention Epidaure, en partenariat avec le Rectorat de l’Académie de Montpellier et le laboratoire Epsylon. L’objectif est de développer l’esprit critique des jeunes face à l’influence des publicités sur leur santé.
Approbation du Projet Médico-Scientifique 2012-2017 par le Conseil d’Administration et la Conférence Médicale d’Etablissement.
Inauguration du service de radiothérapie.
100ème opération sur le robot chirurgical Da Vinci.
20 juin
10 mai
3 juillet
27 novembre
11 juillet
9 septembre
3 juin
Création de l’Unité de Psycho-Oncologie.
Mise en place d’une mutuelle d’entreprise, suite aux Négociations Annuelles Obligatoires.
1er juillet
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 98 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Le projet d’établissementLe projet d’établissement est un document destiné à prévoir et décrire les évolutions de l’Institut pour les 5 années à venir.
Le projet d’établissement est composé d’un projet médico-scientifique, des projets des pôles ainsi que de 7 composantes (plan directeur, projet de soins, projet qualité, projet managérial, projet de système d’information, projet hôtelier et logistique, projet communication).
Le projet d’établissement est orienté autour de 6 axes, déterminés dans le projet médico-scientifique, qui sont le cœur de la stratégie de l’ICM pour la période 2012-2017 :
1. Développer le rôle d‘excellence et de référence de l'ICM :
Par la compétence de ses équipes, par la haute technicité de ses plateaux, par sa place de leader dans la prise en charge des cancers du sein, des cancers digestifs et gynécologiques, par sa dimension hospitalo-universitaire et par la mise en valeur d’Epidaure.
2. Consolider et optimiser le virage ambulatoire :
Initiée lors du précédent projet d’établissement, la prise en charge ambulatoire doit être consolidée par une meilleure organisation et une évolution des pratiques professionnelles. Elle doit s’accompagner du renforcement de notre réseau Ville-Hôpital et de la création d’une résidence hôtelière à proximité.
3. Renforcer la promotion des activités de recherche et d’innovation :
Individualiser l’unité de recherche translationnelle en lien avec les plateformes de bio-pathologie, en s’appuyant sur la récente labellisation SIRIC du site Montpellier. Il s'agit ici de renforcer l’innovation technologique appliquée au diagnostic et à la thérapeutique.
4. Développer les soins oncologiques de support dans une logique d’organisation du parcours patient et de continuité de sa prise en charge :
Regroupement de toutes les activités transversales au sein d’un même pôle avec sa traduction architecturale et organisationnelle. Le parcours patient est articulé au sein de l’établissement et avec l’extérieur, en incluant la réhabilitation après la maladie.
5. Promouvoir l’Ecole du Cancer de Montpellier (ECM) :
Cette école regroupera l’ensemble des formations médicales et paramédicales en cancérologie.Elle permettra de dynamiser la formation professionnelle des différents métiers.Elle s’inscrira dans l’axe cancer du pôle bio-santé Rabelais de l’Université de Montpellier.
6. Développer les coopérations et les partenariats stratégiques :
Avec le CHRU de Montpellier, mettant en commun des activités clés, notamment l’oncologie médicale et la biologie.Avec le CHU de Nîmes notamment, dans l’organisation régionale de la cancérologie et dans le développement technologique.Avec les autres établissements de la région, dans un nouveau mode de partenariat.Avec un réseau de partenaires régionaux, dans le cadre de la politique de prévention de l’ARS.
La démarche qualité et sécurité des soins
Engagement qualitéL’ICM s’inscrit dans une démarche qualité permanente pour apporter au patient une prise en charge assurant qualité, sécurité et pratiques éthiques. La politique qualité et sécurité des soins est définie par la Direction Générale, en étroite collaboration avec la Délégation à la qualité et gestion des risques, après avis de la Conférence Médicale d’Etablissement.
Faisant partie intégralement du Projet Médico-Scientifique, cette politique a pour thème l’organisation des parcours patients et la sécurité des soins qui sont des piliers d’une prise en charge de qualité.
Certification HAS – Haute Autorité de SantéEn 2012, la Délégation Qualité a poursuivi ses missions dans la démarche de certification en organisant avec les équipes soignantes la levée des recommandations de la HAS concernant la gestion des plaintes et réclamations (critère 9a), la gestion du dossier patient (critère 14a), l’organisation du bloc opératoire (critère 26a) et la prise en charge médicamenteuse (critère 20a).
Visites de conformitéEn 2012, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a effectué les visites de conformité des activités de Chirurgie Ambulatoire, d’Endoscopie, de Gamma Caméra et de TEP SCAN au sein de l’ICM. Aucune recommandation n’a été formulée par l’ARS suite aux visites sur site. Les activités inspectées ont été déclarées conformes.
Culture de sécuritéLe retour d’expérience et le développement de la culture de sécurité sont intégrés au quotidien :
> Un Comité de Retour d’EXpérience (CREX) a été mis en place en Imagerie Médicale,> Les référents qualité de pôles ont été formés pour mieux intégrer le Comité qualité et la Cellule d’événements indésirables.
> Un dossier de suivi résultant des travaux menés par les équipes durant l’année 2012 a été envoyé à la HAS pour la levée des recommandations 9a, 14a et 26a.
> Un pharmacien responsable de la demarche qualité et de la prise en charge médica-menteuse a été recruté. Avec la pharmacie, il met en place l’organisation réglementaire du circuit du médicament (20a).
Indicateurs qualité> L’ICM a participé au recueil national des indicateurs relatifs aux infections nosocomiales,
> Le recueil des indicateurs relatifs à la réalisation des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) a été reconduit en 2012,
> L’établissement a été retenu pour l’expérimentation des indicateurs « culture de sécurité » et « satisfaction des professionnels », organisée par le Consortium Loire-Atlantique Aquitaine Rhône-Alpes, pour la production d’indicateurs en santé (CLARTE) sous l’égide de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) et de la HAS.
Evaluation des PratiquesProfessionnelles (EPP), enquêtesPlusieurs évaluations et enquêtes ont été réalisées auprès des patients et des professionnels :
> «Observatoire des attentes des patients» enquête initiée par UNICANCER,
> «SAPHORA-ambulatoire», enquête nationale de satisfaction des patients pris en charge en hôpital de jour et en radiothérapie,
> «Satisfaction des patients en chirurgie ambulatoire», enquête interne pour l’amélioration du parcours patient en chirurgie ambulatoire,
> «Questionnaire de sortie», enquête interne de satisfaction des patients hospitalisés,
> «Quali’Quizz inter-CLCC», enquête sur la culture qualité auprès des professionnels.
RÉPARTITION DES SIGNALEMENTS PAR CATÉGORIE PROFESSIONNELLE
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 1110 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
0
10
20
30
40
50
60
2012
2011
2010
Autres (usagers, administration…)AnonymePharmacien - PréparateurBrancardierAgent accueilSecrétaire médicaleTech LaboManip RadioMédecinAS-ASHIDE-IBODE-IADECadre
1 Cadre
2 IDE - IBODE - IADE
3 AS - ASH
4 Médecin
5 Manip Radio
6 Tech Labo
7 Secrétaire médicale
10 Pharmacien - Préparateur
8 Agent d'accueil
11 Anonyme
9 Brancardier
12 Autres (usagers, administration...)1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Les instances et comités
Conseil scientifiqueMissions : Composition : Périodicité :Auditer et valider la stratégie médico-scientifique de l’établissement.
Le Directeur Scientifique,Le Directeur Général,Les médecins de l’établissement et des scientifiques extérieurs.
Annuelle.
Comité d’Entreprise (CE)Missions : Composition : Périodicité :Assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’établissement, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de travail.
Le Directeur Général (Président), des membres élus par le personnel lors d’élections professionnelles tous les 3 ans, une secrétaire élue, une secrétaire employée par le CE.
Mensuelle.
Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) Missions : Composition : Périodicité :Contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail.
Le Directeur Général (Président), une délégation du personnel désignée par les membres élus du Comité d’Entreprise et des délégués du personnel tous les 2 ans, une secrétaire élue par les membres du CHSCT, l’inspecteur du travail et le médecin du travail.
Trimestrielle.
Conférence Médicale d’Etablissement (CME) Missions : Composition :
En 2012
> Réactualisation du règlement intérieur de la CME.
> Validation du Projet Médico-Scientifique.
Elle est notamment consultée sur le projet médical de l’établissement, elle contribue à l’élaboration de la politique qualité – gestion des risques ainsi que l'évaluation des pratiques professionnelles.
L’ensemble des praticiens de l’établissement.
Périodicité :Trimestrielle.
Comité qualitéMissions : Composition :
En 2012
> Les référents qualité ont été élus au sein de chaque pôle.
Désormais, ils font partie intégrante du Comité Qualité et de la Cellule d’Evénements Indésirables.
> L’élaboration du volet Qualité et Gestion des risques du projet d’établissement.
Il valide le programme pluriannuel qualité, gestion des risques et évaluation des pratiques professionnelles. Il réalise le suivi et l’évaluation des projets entrepris au sein des pôles d’activité.
Des représentants de la Direction Générale, de la Direction des Soins Infirmiers et Médico-Techniques (DSI), de la CME, de la Délégation Qualité, des différents comités impliqués dans les démarches qualité et des référents qualité de pôles.
Cellule d’Evénements Indésirables (CEI)Missions : Composition :
> En 2012, 485 déclarations ont étéexaminées en CEI. Elle est égalementinformée du traitement de 486événements issus des CREX.
Elle est dédiée au traitement des événements indésirables déclarés par le personnel de l’établissement. Elle informe périodiquement le CHSCT du traitement des déclarations concernant le personnel, et la CRUQPC des événements liés à une plainte ou réclamation des usagers.
Le Directeur Général Adjoint, la DSI, le coordonnateur du Pôle Gestion, le cadre des services techniques, le gestionnaire des risques, les référents qualité et les coordonnateurs paramédicaux de pôles.
Périodicité :Mensuelle.
Commission de Relations avec des Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC)Missions : Composition :
En 2012
> Nomination d’un responsable des relations avec les usagers qui assure une permanence, ouverte aux patients, à leurs proches et aux visiteurs.
> Nomination d’un nouveau médecin médiateur.
> La CRUQPC a examiné • 22 plaintes• 7 réclamations • 12 remerciements réceptionnés par
le Directeur Général.
Veiller au respect des droits des usagers et faciliter leurs démarches afin qu’ils puissent exprimer leurs griefs. Elle examine les réclamations adressées à l'Institut par les usagers et les informe sur les voies de conciliation et de recours. Elle est consultée et formule des avis et propositions sur la politique d’accueil et de prise en charge des patients et de leurs proches.
Le Directeur Général (Président), le Directeur Général Adjoint, deux repré-sentants des usagers, un médiateur médecin, un médiateur non médecin, un représentant de la Conférence Médicale d’Etablissement, un représentant du personnel infirmier, un représentant du Conseil d’Administration, le délégué qualité et le gestionnaire des risques et le responsable des relations avec les usagers.
Périodicité :Trimestrielle.
Revues de Mortalité – Morbidité (RMM)Missions : Composition :
> En 2012, 4 cas cliniques ont été étudiés et ont donné lieu à 13 actions d’amélioration.
Analyser a posteriori des évènements susceptibles d’avoir des conséquences potentielles sur la morbidité et/ou la mortalité des patients.
Les référents RMM désignés par le président de la CME. Tous les praticiens hospitaliers doivent être impliqués dans cette démarche.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 1312 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Comités de Retour d’Expérience (CREX) Missions : Composition :
> Les CREX existent dans les services de Radiothérapie, Médecine Nucléaire et Endoscopie.
> En 2012, un CREX a été mis en place en Imagerie Médicale.
> 486 événements indésirables ont été examinés au sein de ces comités.
Traiter les événements indésirables en interne aux secteurs d’activité dits à risque, analyser et décider en concertation des actions à mettre en place.
Les membres représentatifs des métiers impliqués dans la prise en charge des patients.
Périodicité :Mensuelle.
Cellule de criseMissions : Composition :Gérer des différentes crises auxquelles l’établissement peut être confronté.
Adaptée à la crise appréhendée. Son organisation en cas d’alerte sanitaire est décrite dans le plan blanc.
Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)Missions : Composition :
En 2012
> Evaluation des pratiques d’antibioprophylaxie chirurgicale et l’actualisation du guide de bon usage des anti-infectieux. > 9 sessions de formation en hygiène auprès des équipes soignantesréalisées par l’EOHH.
> 320 participants à la Journée « Mission Mains Propres. »
Organiser la surveillance et la prévention des infections nosocomiales, promouvoir les actions de formation des personnels, proposer un programme d’actions de prévention, fournir les données de la surveillance.
Les 25 membres permanents représentants les différents corps de métier et instances.
Le programme d’actions est mis en œuvre par Equipe Opérationnelle en Hygiène Hospitalière (EOHH) ainsi constituée d’un pharmacien hygiéniste, d’un cadre de santé et d’une secrétaire.
Périodicité :Trimestrielle.
Comité de Sécurité Transfusionnelle et d’Hémovigilance (CSTH)Missions : Composition :
> En 2012 : étude de l’informatisation du dossier transfusionnel. Actualisation du livret d’information du patient sur la transfusion.
Améliorer la sécurité des patients transfusés dans l’établissement.
Les médecins, les représentants de l'ARS et de l’EFS, les cadres de santé et le coordonateur du Pôle de Gestion.
Périodicité :Semestrielle.
Comité de Matériovigilance Missions : Composition : En 2012, 16 alertes au total :
> 6 alertes montantes et 10 descendantes de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).
• 7 alertes concernant les consommables à usage unique ou réutilisables.
• 8 concernant les équipements et 1 concernant d’autres dispositifs médicaux.
Surveiller les incidents ou risques d’incidents résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux, signaler, enregistrer des incidents ou des risques d’incidents, et exploiter ces informations dans un but de prévention.
Le technicien biomédical (matériovigilant), la Direction Générale, le radiopharmacien, les soignants, les préparateurs en pharmacie, la délégation qualité, les médecins, les cadres de santé et le coordonateur du Pôle de Gestion.
Périodicité :Annuelle.
Comité des Médicaments et des Dispositifs Médicaux (COMEDIMS)et Comité de pharmacovigilanceMissions : Composition :
La pharmacovigilance en 2012 :
> 64 alertes descendantes de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) gérées au niveau de la pharmacie.
> 21 alertes ascendantes déclarées au Centre Régionalde Pharmacovigilance (CRPV).
Participer à la définition de la politique du médicament et des dispositifs médicaux de l’établissement, élaborer la liste des médicaments et des dispositifs médicaux recommandés dans l’établissement. Emettre des recommandations en matière de prescription et de bon usage du médicament et des dispositifs médicaux. Lutter contre la iatrogénie médicamenteuse.
Le pharmacien responsable (président), la Direction Générale et les praticiens.
Périodicité :Trimestrielle.
Cellule d’Identitovigilance Missions : Composition :
En 2012
> 10 événements indésirables liés à l’identitovigilance ont été examinés en 2012.
> La réactualisation de la procédure de contrôle d’identité du patient .
Analyser et prévenir les erreurs et les risques liés à l’identification du patient, tout au long de sa prise en charge.
Le médecin du Département d’Information Médicale (Identitovigilant), la Direction des Soins Infirmiers (DSI), la Direction des Systèmes d’Information, un représentant des admissions, la délégation qualité et les cadres des plateaux techniques.
Périodicité :Trimestrielle.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 1514 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) Missions : Composition :
Fait marquants 2012 :
> Evaluation de la traçabilité de la douleur dans les services.
Veiller à la mise en place des moyens de prévention et de traitement de la douleur aiguë, améliorer la prise en charge de la douleur chronique. Assurer une stratégie cohérente et concertée de lutte contre la douleur.
Un médecin algologue (responsable), les représentants du corps médical et des correspondants soignants de chaque secteur d’activité.
Le Groupe de Réflexion sur l’Informatique Médicale (GRIM) Missions : Composition :
En 2012
> Organisation de la numérisation des documents externes du dossier patient.
> Informatisation de la prescription médicale en chirurgie.
> Elaboration du schéma directeur du système d’information.
Traiter les problématiques du système d’information liées à l’activité médicale.
Un médecin (responsable), le Département de l’Information Médicale, la Direction des Soins Infirmiers, la Direction des Systèmes d’Information, les représentants des plateaux techniques, la Responsable des secrétariats médicaux, la Délégation à la Recherche Clinique, les praticiens.
Périodicité :Mensuelle.
Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN)Missions : Composition :
En 2012
> Réalisation d’une formation Nutrition et Cancer pour le personnel de l’ICM.
> Acceptation du Programme Hospitalier de Recherche Infirmière et Paramédicale 2012 : Observatoire des complications chez l'adulte atteint de cancer bénéficiant d'une nutrition parentérale supérieure à 1 mois sur dispositif veineux implantable (DVI) initiée en hospitalisation.
> Amélioration des prescriptions des régimes alimentaires au sein du pôle Chirurgie.
Conseiller et former les praticiens et les soignants en matière de prise en charge nutritionnelle.
Un médecin gastro-entérologue nutritionniste (responsable), les praticiens, les infirmières, les aides-soignantes, le responsable de la restauration, les diététiciens, un représentant des usagers et les membres du CLIN.
Périodicité :Semestrielle.
Cellule Stratégique en Education Thérapeutique du Patient (CSetp)Missions : Composition :
En 2012
> Définition de 3 thèmes prioritaires : la lutte contre la douleur, l’accompa-gnement psycho-social et la sexualité.
> Détermination de 2 axes d’améliora-tion : le partage d’informations entre les intervenants de l’ICM et le parcours de soins du patient en renforçant le lien ville-hôpital.
Définir la politique de développement et les principaux axes de travail straté-giques en éducation thérapeutique du patient (ETP). Veiller au respect des droits des patients en ETP. Faciliter la réalisation et le suivi des programmes d’ETP pour les patients atteints de cancer.
3 représentants d’associations de patients (ILCO1, CISS LR, Ligue contre le Cancer de l’Hérault) et 14 personnels de l’ICM (la direction générale, les médecins, les cadres infirmiers, les infirmiers, les assistantes sociales, la chargée de communication, la chargée de projets en ETP).
Périodicité :Quadrimestrielle.
Cellule communicationMissions : Composition :
En 2012
> Recrutement d’une Responsable Communication et Relations Publiques.
> Réflexion et organisation du changement de nom et d’identité visuelle.
> Renforcement de la communication des pôles.
Conseiller la Direction sur la stratégie de communication de l’établissement et lors de la rédaction des différents supports de communication.
La délégation communication et les référents communication des pôles.
Périodicité :Semestrielle.Commission éthique
Missions : Composition :Thématiques exposées et débattues en 2012
> L’éducation thérapeutique du patient, Consentement et Questionnements éthiques .
> La prise en charge du la personne handicapée.
> Questionnements en oncogénétique à partir de l’expérience de l’ICM .
Améliorer l’information interactive auprès des patients dans le respect de la personne, sensibiliser et former le personnel à la réflexion éthique, organiser des réunions sur des thèmes éthiques spécifiques à la cancérologie.
Un médecin (responsable), l’ensemble des professionnels de l’ICM. La commission est également ouverte aux membres de la CRU.
Périodicité :Mensuelle.
Comité de Biologie Missions : Composition :
En 2012
> Etat des lieux des consommations (interne + externe) : valorisation en acte.
> Etude des besoins et des consommations : rationalisation des prescriptions, adéquation offre-besoin.
Gérer l’activité de biologie de l’ICM au regard de l’adéquation entre l’offre et le besoin en termes d’actes de biologie médicale. Développer les moyens techniques pour l’évaluation de la pertinence des prescriptions d’examens biologiques.
Président - biologiste responsable du laboratoire, représentants médicaux des pôles d’activité, cadres des laboratoires, contrôleur de gestion.
Périodicité :Bisanuelle.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 1716 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Les chiffres clés2
Les patients et pathologies traitésEVOLUTION DES EFFECTIFS
PYRAMIDE DES ÂGES
RÉPARTITION HOMMES-FEMMES
PATHOLOGIES TRAITÉES - 2012
RÉUNIONS DE CONCERTATION PLURIDISCIPLINAIRES (RCP)
TRAITEMENTS
ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES PATIENTS
2010 2011 2012
Actif immobilisé
Nouveaux patients 5 709 8 588 9 595
Anciens patients 14 824 15 686 16 617
File Active 20 533 24 274 26 212
Nombre de consultants 14 894 18 257 19 657
Nombre de patients traités 5 639 6 017 6 555
dont nouveaux 2 496 2 749 3 387
0 500 1000 1500 2000 2500
(-) 20 ans
20-29
30-39
40-49
50-59
60-69
70-79
(+)80
Ages Nombre de patients
1216
1532
900
284
106
40
2036
441
5000
10000
15000
20000
25000
30000
Nouveaux Anciens File active
2010 2011
2011
2012
2012
Nombre de patients traités par chimiothérapie et radiothérapie
Nombre de séjours pour chirurgie des cancersdes 3 principales localisations
30
40
50
60
70
80 Hommes Femmes
Hérault 52 %
en %
Languedoc-Roussillon 33%
Hors région 15%
Pathologies traitéesNb de patients par
appareils
Sein 1 998
Appareil digestif 1 290
Organes génitaux féminins 542
ORL 334
Organes génitaux masculins 328
Appareil respiratoire, thorax 277
Thyroïde, glandes endocrines 241
Voies urinaires 135
Système nerveux central et œil 137
Hématologie 115
Peau 85
Tissus mous 74
Os 36
2010 2011 2012
Digestif 1 486 1 441 1 389
Gynecologie 379 412 454
Neuro-oncologie 305 308 305
Sarcome 325 370 404
Sein 1 880 2 146 2 325
ORL 241 260 349
Onco-dermatologie 93 99 110
Thorax 208 286 410
Thyroïde 354 362 398
Hematologie 34 47 43
Urologie 346 435 308
Chirurgie vasculaire 17 15 0
Métastase osseuse 72 144 120
Visioconférence gynécologie 6 10 2
Visioconférence digestif 42 50 32
Total année 5 788 6 385 6 757
Pathologies traitées 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Chimiothérapie (total) 2 055 2 055 2 093 2 086 2 128 2 240
Chimiothérapie (ambu) 1 672 1 672 1 729 1 755 1 798 1 952
Radiothérapie (total) 1 881 1 881 1 892 2 037 2 099 2 315
Radiothérapie (ambu) 1 540 1 540 1 561 1 736 1 802 2 017
Pathologies traitées 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Sein 1 183 1 219 1 116 1 174 1 257 1 234
Digestif 363 398 474 503 489 500
Gynécologie 147 111 139 124 146 171
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 1918 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Le bilan financierLes comptes 2012BILAN DU 01/01/2012 AU 31/12/2012 (EN K€)
COMPTE DE RÉSULTAT DU 01/01/2012 AU 31/12/2012 (EN K€)
EVOLUTION DU RÉSULTAT COMPTABLE (EN K€)
EVOLUTION DE LA CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (EN K€)Actif Exercice N Exercice N-1 Passif Exercice N Exercice N-1
Actif immobilisé 46 418 50 017 Capitaux propres 35 919 33 870
Total I 46 418 50 017 Total I 35 919 33 870
Provisions pour risques et charges
2 386 2 351
Actif circulant 33 746 31 308 Total II 2 386 2 351
Total II 33 746 31 308 Dettes 41 859 45 188
Total III 41 859 45 188
Charges constatées d’avance (III)
0 84Produits constatés
d’avance (IV)0 0
Total général (I+II+III)
80 164 81 409Total général (I+II+III+ IV)
80 164 81 409
Charges Exercice N Exercice N-1 Produits Exercice N Exercice N-1
Charges d’exploitation
86 108 80 153Produits
d’exploitation87 730 80 165
Charges financières
788 716Produits
financiers431 454
Total I 86 896 80 869 Total I 88 161 80 619
Chargesexceptionnelles (II)
3 743 1 393Produits
exceptionnels (II)4 432 2 062
Impôts sur les sociétés (III)
0 0
Total (I+II+III) 90 639 82 262 Total produits (I+II) 92 593 82 681
Solde créditeur : benéfice
1 954 419Solde débiteur :
perte
2009 2010 2011 2012
137 632 418 1 954
2009 2010 2011 2012
3 656 3 868 6 171 7 957
Les ratios financiers 2012L’ICM A CONSERVÉ EN 2012 DES INDICATEURS D’AUTONOMIE FINANCIÈRE POSITIFS.
Ratios 2012 2011 Commentaires
Part des fonds propres sur le total du bilan
45% 42%Elle représente la capacité de l'établissement à autofinancer ses constructions, installations et
équipements.
Taux de vetusté des équipements
57% 53%Elle mesure la part moyenne des biens déjà amortis et
permet d'estimer l'âge moyen des équipements.
Capacité d’autonfinan-cement / recettes de
Titres 1 et 210% 9%
Elle évalue les ressources restant à disposition de l'établissement à la fin de l'exercice afin de financer son
développement futur.
Charge de l’endettement 27% 29%Elle illustre la part que représente l'endettement dans les
dépenses et révèle le niveau de dépendance bancaire.
Rentabilité financière 2,1% 0,5%Elle indique la maîtrise budgétaire et traduit l'autonomie
financière de l’établissement.
Le résultat de l’exercice 2012 est positif à hauteur de 1 954 K€ et s’inscrit à la suite d’un excédent de 419 K€ enregistré en 2011.
L’exploitation de l’activité a permis de dégager une capacité d’autofinancement à hauteur de 7 957 K€, en hausse de + 1 785 K€ par rapport à 2011 compte tenu du niveau soutenu de l’activité médicale, grâce à la mise en service de tous les équipements prévus au précédent projet d’établissement.
Le niveau d’investissements s’est élevé en 2012 à 8 076 K€ suite au report sur 2013 et 2014 de certaines acquisitions en lien avec la finalisation du nouveau projet d’établissement.
L’exercice enregistre une hausse de la trésorerie qui s’affiche pour un montant de 17 445 K€, du fait de ce report et également des produits d’exploitation qui enregistrent une évolution de plus de 9%.
La solidité financière de l'ICM se confirme d’une année sur l’autre et lui permet un financement de son développement. Cette solidité est associée à une forte autonomie financière : la part des capitaux propres sur les capitaux permanents représente 57 %.
Les investissements structurant en 2012, tels que l'installation d’un TEPSCAN et la finalisation de l’extension de radiothérapie, ont nécessité le recours à l’emprunt et au crédit-bail.
Le taux de vétusté du parc matériel s’est légèrement dégradé du fait de la pause relative dans les investissements.
La capacité d’autofinancement a bénéficié de la croissance des produits d’exploitation issus des investissements, réalisés dans le cadre des opérations VALDO 2012.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 2120 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
0 50 100 150 200 250 300 350
Le bilan socialEffectifsEVOLUTION DES EFFECTIFS
RÉPARTITION DES ÂGES
2010 2011 2012
Actif immobilisé
Evolution des effectifs 829 875 901
Médecins 102 105 102
Cadres 68 77 87
Agents de Maitrise 17 20 24
Employés 642 673 688
Embauches 147 182 175
Départs 150 131 152
Répartition par sexe
Hommes 187 191 195
Femmes 642 684 706
(-) 25 ans
25-39
40-49
50-55
56-60
(+)60
Ages Nombre de salariés
2010 2011 2012
35 (4%)
321 (38%)
207 (25%)
132 (16%)
103 (12%)
31 (4%)
51 (6%)
331 (39%)
210 (24%)
133 (15%)
114 (13%)
36 (4%)
51 (6%)
339 (38%)
221 (25%)
134 (15%)
115 (13%)
41 (5%)
NOMBRE DE STAGIAIRES
FORMATIONS
2010 2011 2012
1 187 1 393 1 475
2010 2011 2012
Masse salariale 2,78% 3% 2,53%
Budget 696 753 792 522,33 725 672,19
Principaux axes de formation 2012
Dialogue social 2012
La politique de formation de l’établissement s’est axée autour d’impératifs de maintien et de développement de la qualité des soins (formations techniques), de la meilleure prise en charge possible du patient tant sur le plan physique que psychologique (formation soins de support) et des formations de fidélisation et de qualité de vie au travail des salariés. L’accent est également porté sur les processus de qualité et de gestion des risques associés aux soins.
Accord relatif à l’intéressement 2012-2014, signé le 9 février 2012 par l’ensemble des syndicats (CFDT, CFE-CGC et CGT). Mise en place d’une mutuelle d’entreprise avec participation de l’ICM, le 21 mai 2012. Accord relatif au versement d’une prime exceptionnelle, signé le 5 juin 2012 par l’ensemble des syndicats (CFDT, CFE-CGT et CGT). L’année 2012 a également vu le renouvellement de l’ensemble des instances représentatives du personnel : Comité d’Entreprise, Délégués du Personnel et Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT).
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 2322 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Les dons, donations, legset la Fondation d’entreprises
Dons divers (associations, …)355 554,25 euros
La Montpellier Reine L’ICM est associé depuis 2009 à la Montpellier Reine, une course organisée pour recueillir des fonds pour la recherche contre le cancer du sein. En 2012, cette opération a permis de récolter 3 000 euros.
L’associationdépartementale PTTde lutte contre le cancer Chaque année, l’association PTT de l’Hérault se mobilise pour aider la recherche et verse entre 10 et 12 000 euros. En 2012, grâce à la générosité d’un de ses membres qui a légué une partie de son héritage, c’est un chèque de 87 959 euros qui a été reversé à l’ICM.
MONTANT ET PROVENANCEDES DONS EN 2012
PHOTO
33 heurescontre le cancer Depuis 2003, la commune de Chirac (Lozère) soutient la recherche menée à l’ICM dans le cadre de « Courir pour la Vie, courir pour Curie ». En 2012, 5 993 euros ont été collectés.
Dons, donations et legsLa recherche est une des raisons d’être de l’ICM. Elle est indispensable pour améliorer les connaissances en cancérologie, les traitements et ainsi proposer aux patients une prise en charge plus efficace.Les dons, donations et legs constituent un levier essentiel du financement de projets de recherche fondamentale et l’acquisition de matériels scientifiques.
Legs468 722,10 euros
Dons de particuliers86 317,01 euros
Fondation d’entreprisesLa Fondation d’entreprises, créée en 2008, est constituée de 31 fondateurs engagés pour une période de cinq ans.
Elle a pour objectif le soutien tant matériel que financier à la recherche sur le cancer, la promotion des activités de recherche en cancérologie et l’information sur les moyens de prévention des risques de cancer.
1 657 000 euros ont été collectés sur 5 ans.
L’entreprise Système U et le cabinet A+ ont rejoint la Fondation en 2012 .
2009 2010 2011 2012
240 000 295 100 385 700 381 482
MONTANTS PERÇUS (€)
Les sommes perçues depuis sa création ont permis de soutenir deux programmes conduits par des chercheurs de l’IRCM (Institut Régional de Cancérologie de Montpellier) : « les modèles tumoraux animaux », équipe de Charles Theillet, et les « bases moléculaires de la résistance aux traitements anti-tumoraux », équipe de Pierre Martineau ainsi qu’à l’innovation technologique en chirurgie (2011) et à la recherche translationnelle (2012). La Fondation a aussi apporté une aide au financement des équipements de recherche : un spectromètre, un analyseur génétique, une cryothèque, un pyroséquenceur.
LES FONDATEURS
UNION MATÉRIAUX, HEXIS, ORCHESTRA, PRAGMA, GROUPE GUIRAUDON-GUIPPONI-LEYGUES, BEC FRÈRES, CIRMAD GRAND SUD, BRL, PFIZER, ROCHE ONCOLOGIE, MERCK SANTÉ, ASSURANCE MUTUELLE DES MOTARDS, COMADAL, ELICO, FRANÇOIS FONDEVILLE, LABOVER, FAL INVEST, ROGER RENARD ENTREPRISE, FASONUT, HOLDING LORMAND SA, SA GRAND HÔTEL LES FLAMANDS ROSES, SA CASA PAIMAL, CABINET AUBY & ASSOCIÉS, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, BANQUE POPULAIRE DU SUD, FDI, CIC, SOCIÉTÉ TOURRE, GAZECHIM, SYSTÈME U, CABINET A+.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 2524 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Les missions3
L’ICM, de par son statut de Centre de Lutte Contre le Cancer, doit assurer une quadruple mission de service public :
Offrir aux patients des soins innovants, performants et de qualité, dans le respect de la règlementation et de la sécurité sanitaire, ainsi que des recommandations de bonnes pratiques médicales. Cette mission de soins se décline dans 7 pôles de l’ICM : le pôle Médecine, le pôle Chirurgie, le pôle Radiothérapie, le pôle Imagerie, le pôle Pharmaco-Biopathologie, le pôle Transversalité et Soins de Supports, le pôle Consultations et le pôle Soins Infirmiers et Médico-Techniques. (page 27)
Réaliser une activité de recherche, afin d’améliorer les prises en charge actuelles, de proposer de nouveaux traitements et techniques tendant vers une médecine personnalisée. Cette mission de recherche est structurée dans le cadre du pôle Recherche (page 44) et de manière transversale dans l’ensemble des pôles de l’ICM.
Assurer la prévention des cancers et l’éducation pour la santé, en région Languedoc-Roussillon. Cette mission est réalisée par le pôle Prévention-Epidaure, structure unique en France. (page 48)
Développer l’enseignement et la formation en cancérologie. (page 52)
Les Soins :
Pôle ConsultationsLe pôle Consultations regroupe toutes les activités de consultation de l’ICM (médecine oncologique, chirurgie oncologique, anesthésie oncologique, radiothérapie oncologique, imagerie médicale, médecine nucléaire, soins de supports, soins externes, etc.).
Par ailleurs, les praticiens réalisent des consultations dites « avancées » auprès de patients résidant dans d’autres villes (Millau, Mende et Bagnols-sur-Cèze). Ces consultations permettent aux patients éloignés de l’ICM de bénéficier de consultations à proximité de leur lieu de vie.
Docteur Gilles Romieu, coordonnateur du pôle.
LE PÔLE EN 2012
LES PERSPECTIVES
L'activité
Les faits marquants
2011 2012
Nombre de consultations 30 178 32 423
2011 2012
Nombre de consultations 1 930 3 309
2011 2012
Nombre de consultations 7 177 8 013
2011 2012
Millau 581 379
Mende 581 431Alès 61 20
Bagnols-sur-Cèze 237 220Arles 44 0
Béziers 42 0Narbonne 152 144
Total 1 514 1 194
CONSULTATIONS MÉDICALES
CONSULTATIONS ANESTHÉSIQUES
CONSULTATIONS AUX SOINS EXTERNES
CONSULTATIONS DÉPARTEMENTALES
L’ouverture de 2 salles de consultation supplémentaires.
L’augmentation de l’activité des soins externes liée au développement de la chirurgie ambulatoire.
La mise en place d’un secrétariat unique pour la planification des rendez-vous. Cette nouvelle organisation permet de libérer du temps infirmier, notamment pour les consultations d’annonce.
La mise en place de partenariats avec d’autres établissements sanitaires de la région, comme depuis 2011, la mise à disposition d’un médecin de l’ICM pour une journée de consultation par semaine en oncologie digestive au sein du Centre Hospitalier du Bassin de Thau (Sète).
La rénovation, le réaménagement et la réorganisation du secteur des consultations.
1
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 2726 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
0
200
400
600
800
1000
0
500
1000
1500
2000
2500
Pôle MédecineL’année 2012 a été marquée pour le pôle Médecine par un fonctionnement en pleine capacité suite à la livraison du nouvel Hôpital de Jour et à l’ouverture de l’Unité d’Essais de Phase Précoce en Médecine B2. Ces aménagements se sont traduits par une augmentation de 9% de la file active de patients pris en charge en Médecine et d’une augmentation globale de valorisation T2A de 6%. Par ailleurs, la décision a été prise de poursuivre la restructuration et de rénover de façon complète et optimale les 3 étages d’hospitalisation du bâtiment B.
Enfin, la réflexion en cours sur le regroupement des activités d’oncologie médicale avec le CHRU de Montpellier, sur le site de l’ICM, constitue un enjeu majeur pour l’offre de soins régionale ainsi que pour le potentiel de recherche clinique et translationnelle qui, adossé à la labellisation SIRIC (SIte de Recherche Intégrée en Cancérologie), assurera une visibilité nationale et internationale de l’établissement.
Pr. Marc Ychou, coordonnateur du pôle.
ORGANISATION
LE PÔLE EN 2012
LES PERSPECTIVES
Le pôle est dédié à la prise en charge des patients en oncologie médicale. Il regroupe 3 services d’hospitalisation complète et un service d’hospitalisation de jour.
Les patients sont hospitalisés pour chimiothérapie, en cas de complications ou pour des soins palliatifs. Un certain nombre de patients sont aussi hospitalisés pour des bilans et des prises en charge nutritionnelles ainsi que des examens d’endoscopie. Ces services prennent en charge principalement les cancers suivants : digestifs, urologiques, thoraciques, sein, gynécologiques, tumeurs cérébrales et sarcomes. Le service de médecine B2 abrite également l’Unité d’Essais de Phase Précoce (UEPP).
L’Hôpital de Jour, dédié à la chimiothérapie ambulatoire, accueille les patients pour lesquels les soins peuvent être réalisés dans la journée. Une équipe de soins de support multidisciplinaire intervient également pour des prises en charge spécifiques : algologie, psychologie, oncogériatrie, diététique et soins palliatifs.
L'activité
Les faits marquants
2011 2012
Nombre de séjours (RSS) 4 951 5 627
Nombre de RUM 5 033 5 771
DMS brute des RSS 4.35 4.16
Nb de journées brutes 21 526 23 429
2011 2012
Nombre de séances 15 469 16 275
avec dénutrition 1 022 1 017
Nombre de séjours 2011 2012
avec Chimiothérapie 2 801 3 683
avec Radiothérapie 2 52 257
avec Soins palliatifs 4 07 327
avec Dénutrition 1 022 1 017
NOMBRE DE SÉJOURS
EVOLUTION DU NOMBRE DE SÉANCES ET DE PATIENTS EN HOSPITALISATION DE JOUR
LOCALISATION PAR APPAREIL (EN NOMBRE DE PATIENTS)
TYPE DE PRISE EN CHARGE
Hospitalisation complète
2012
2010
Hospitalisation de jour
1 Appareil Digestif 2 Appareil Respiratoire 3 Hématologie 4 Organes Génitaux féminins 5 Organes Génitaux masculins
6 Sein 7 Système Nerveux central 8 ORL 9 Tissus mous et os 10 Voies urinaires
11 Peau 12 Autres localisations 13 Total patients 14 Dont patients avec métastases
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
1 72
5 2 05
7
1 05
3
911
533 55
7
170
118
43 44
151 21
2
59
350
59
815
46 42
155
115
64
23
53
20 12
47
7
87
La poursuite de l’organisation de l’Hôpital de Jour.
L’organisation des hospitalisations non programmées.
La formation des soignants à la gestion d’essais cliniques dans le cadre de l’UEPP.
La rénovation, le réaménagement et la réorganisation des hospitalisations du bâtiment B.
La mise en place de partenariats renforcés avec le CHRU de Montpellier en oncologie médicale.
RÉSULTAT DU QUESTIONNAIRE SAPHORA1 POUR L’HÔPITAL DE JOUR2, 2010 - 2012
1. L’enquête SAPHORA est un questionnaire de satisfaction au travail des professionnels des établissements de santé, développé par le Ministère de la Santé. 2. Méthodologie : Echantillon tiré au sort (200 à 250 patients), réalisation de 100 entretiens téléphoniques, 35 questions, 5 niveaux de réponses ( Excellent, très bon, bon, moyen, mauvais) exprimées en %, calcul de score.
10
20
30
40
50
60
70
80
Compétences techniquesdes professionnels (de santé)
Attitude desprofessionnels de santé
Prise en chargede la douleur
Information du patient
Délais d’organisationEnvironnement physique
Satisfaction générale
71 71
66 6671 73
65 6375 72
60 5960 55
Le renforcement de l’équipe d’oncologues médicaux.
L’augmentation de l’activité de l’Unité d’Essais de Phase Précoce (UEPP).
La mise en place de formations en oncologie médicale et en algologie pour les médecins généralistes.
Le renforcement de la gestion des risques.
RUM :Résumé d'Unité Médicale | RSS : Résumé de Séjours Standardisé
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 2928 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Pôle Chirurgie AnesthésieL’année 2012 a confirmé une augmentation d’activité du pôle chirurgie anesthésie, et notamment sur les derniers mois. La participation de ce pôle au projet d’établissement a permis aux différents acteurs de mieux définir les spécificités de la chirurgie et de l’anesthésie oncologiques. Une réflexion a été menée sur les axes de développement à court et moyen termes. Cette prospective devra permettre au pôle de rester innovant et un acteur majeur de la chirurgie oncologique au niveau national.
Pr. Philippe Rouanet, coordonnateur du pôle.
Deux études comparatives (benchmark) de l’activité du bloc chirurgical ont été réalisées en octobre 2012, par l’ARS Languedoc-Roussillon et par UNICANCER. Ces deux évaluations ont fait ressortir un taux d’occupation des salles de 81%, démontrant ainsi que le bloc est bien organisé mais sans marge de manœuvre avec le temps d’ouverture actuel.
Le Nouvel Observateur a classé en 2012 l’ICM comme le 1er
établissement français en chirurgie oncologique colorectale et le 4ème en chirurgie sénologique.
L'ORGANISATION LES PERSPECTIVES
LE PÔLE EN 2012
Le pôle regroupe toutes les activités de chirurgie (bloc et hospitalisation), d’anesthésie, de soins continus et de chirurgie ambulatoire. L’activité de chirurgie concerne la plupart des cancers de l’adulte. Elle regroupe des techniques diagnostiques, préventives, curatives, palliatives et reconstructives. L’activité d’anesthésie comprend l’anesthésie générale, l’analgésie, les prescriptions médicales et le suivi médical dans le cadre de l’unité des soins continus. L’unité des soins continus est dédiée à la prise en charge de patients nécessitant une surveillance particulière. Le service de chirurgie ambulatoire et d’endoscopie accueille et traite les patients dans la journée (acte exploratoire ou acte chirurgical).
L'activité
2011 2012
Nombre de patientshospitalisation classique 2 397 2 237
Dont nouveaux 1 181 1 131
Dont séjours en soins continus ou soins intensifs 580 619
2011 2012
Nombre de RUM 4 281 4 283
Nombre de RSS 2 899 2 818
Nombre de journées 17 747 19 049
Durée Moyenne de séjour 6,12 6,74
2011 2012
Nb d’interventions totales 4 392 5 509
Interventions sous anesthésie générale
(hors endoscopie)2 884 3 088
2011 2012
Séjours Patients Séjours Patients
Sein 1 545 1 265 1 559 1 254
Digestif 899 648 1 100 740
Gynéco 255 197 373 287
FILE ACTIVE
NOMBRE DE SÉJOURS
NOMBRE D’INTERVENTIONS AU BLOC OPÉRATOIRE(TOUTES SALLES)
PRINCIPAUX ORGANES (CHIRURGIE AVEC AMBULATOIRE)
Les faits marquants
La mise en place d’une organisation en coopération avec le CHRU de Montpellier pour la réanimation post-opératoire.
La poursuite de l’innovation technique et technologique en chirurgie robotique.
La mise en place d’une activité microchirurgicale de reconstruction mammaire par lambeaux libres.
La réflexion, dans le cadre du projet d’établissement 2012-2017, sur le lancement d’une nouvelle spécialité à l’interface de la radiologie et de la chirurgie.
ENQUÊTE DE SATISFACTION EN CHIRURGIE AMBULATOIRE, 20121
1. 166 personnes ont été interrogées dans le cadre de cette enquête menée par la Délégation à la Qualité et à la Gestion des Risques.
98%des personnes interrogées recommanderaient le service à une autre personne.
La mise en place du robot chirurgical pour la chirurgie des cancers du rectum, gynécologique, œsophagienne, gastrique, pancréatique et hépatique. L'ICM est devenu le 1er établissement français pour la chirurgie robotique rectale et un des centres de référence européen pour cette technique chirurgicale.
L’augmentation de la prise en charge de patientes du grand Montpellier a permis de standardiser le traitement en un jour du cancer du sein, qui associe à une chirurgie conservatrice une irradiation per-opératoire.
L’ouverture de 2 lits supplémentaires en soins continus contribue à l’amélioration de la prise en charge des patients lourds.
La mise en place des prescriptions informatisées dans les services de chirurgie.
RUM :Résumé d'Unité Médicale | RSS : Résumé de Séjours Standardisé
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 3130 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
0
20
40
60
80
100
1 Informations délivrées lors des consultations2 Qualité du livret patient3 Qualité du séjour
4 Appel téléphonique du lendemain5 Traitement post opératoire6 Satisfaction globale
1 3 4 5 62
Taux de satisfaction
98% 96,3% 98,6% 97,2% 98% 96,2 %
Pôle Radiothérapie OncologiqueComme en 2011, le pôle radiothérapie a conforté son activité clinique et a progressé de manière significative dans plusieurs directions : l’innovation, la validation des nouvelles techniques et la recherche clinique et translationnelle. Le pôle a complété son équipement, augmenté ses effectifs et a inauguré de nouveaux bâtiments. Le pôle est le 1er centre français à développer l’IMRT gating1 par le TrueBeam STX Novalis.
Pr. David Azria, coordonnateur du pôle.
L'ORGANISATION
Le pôle a une activité de radiothérapie (accélérateurs linéaires, stéréotaxie ainsi que curiethérapie bas et haut débit de doses) et de radiophysique médicale (assurance qualité des appareils, dosimétrie, préparation des traitements, recherche dans l’innovation technologique). Un service d’hospitalisation (Médecine A1) lui est rattaché. Il est dédié à la prise en charge des patients ayant une association de traitement systémique et de radiothérapie, une curiethérapie ou une irathérapie.Le pôle est également rattaché à l’équipe INSERM U896 avec 2 thématiques fortes : l’association anticorps radiothérapie et la prédiction des effets tardifs des tissus sains après radiothérapie.
La qualité & la sécurité La haute technicité des équipements s’accompagne d’une démarche qualité et sécurité permanente, au service des patients. Cette dynamique a permis la mise en place d’une cartographie des risques et d’un manuel qualité, la création d’un comité de retour d’expérience (2011), parallèlement aux contrôles quotidiens des appareils. Un audit a été également réalisé, avec le soutien de l’INCa et a été suivi d’actions d’amélioration (gestion centralisée des traitements, sensibilisation aux facteurs humains et à la remontée des événements, renforcement de l’identitovigilance), consolidant ainsi la démarche et la culture qualité du pôle.
Les principales activités de recherche et d’innovation
La stéréotaxie intra et extracranienne,
La radiothérapie guidée par l’image,
L’innovation dans l’IMRT par la technique RapidArc (TrueBeam),
La radiothérapie per-opératoire (IntraBeam) dans le cancer du sein, avec traitement en un jour.
LE PÔLE EN 2012
L'activité
2011 2012
Nouveaux Patients 1 034 1 043
Anciens Patients 942 1 035
Total Patients 1 976 2 078
2011 2012
Total 40 026 42 460
2011 2012
Patients hospitalisés 708 706
Dont nouveaux 421 404
Nombre de séjours (RSS) 1157 1 065
2012
Nombre de patients %
Epine calcanéenne 12 0,57%
Vessie 21 1,00%
Œsophage 22 1,05%
Pancréas 22 1,05%
Bronche et poumons 54 2,57%
OGF 74 3,53%
Canal anal +rectum 136 6,48%
ORL+ larynx+ sinus et fosses nasales 165 7,86%
Prostate 192 9,15%
Non renseigné 199 9,48%
Autres 224 10,67%
Métastases 379 18,06%
Sein 599 28,54%
Total 2 099 100%
2012
Gynéco HDR 50
Gynéco PDR 69
Prostate 15
Autres 4
Total 138
FILE ACTIVE
NOMBRE DE SÉANCESD’IRRADIATION EN AMBULATOIRE ACTIVITÉ DE CURIETHÉRAPIE 2012
PATIENTS HOSPITALISÉS(SERVICE DE MÉDECINE A1)
1. Gating respiratoire : Technique qui prend en compte la mobilité des organes lors d’irradiations thoraciques et abdominales permettant d’améliorer la précision des traitements.
2012
Nombre de consultations 9 731
Nombre de patients consultants 6 395
Dont nouveaux 1 737
CONSULTATIONS ACTIVITÉ PAR ORGANE
Les faits marquants
LES PERSPECTIVES
La diffusion et la mise en pratique quotidienne du test de radiosensibilité des tissus sains.
Le renforcement de la qualité et de la sécurité.
2012 (en %)
RÉSULTAT DU QUESTIONNAIRE SAPHORA POUR LA RADIOTHÉRAPIE EN 2012
10
20
30
40
50
60
70
80
Compétences techniquesdes professionnels (de santé)
Attitude desprofessionnels (de santé)
Prise en chargede la douleur
Information du patient
Délais d’organisationEnvironnement
physique
Satisfaction générale
71
68
67
6468
78
69
L’augmentation du parc d’équipements : 2ème TrueBeam Novalis STX robotisé et 3éme TrueBeam (6 accélérateurs au total).
Le développement de la curiethérapie Haut Débit de Dose (HDD) pour les cancers gynécologiques.
La poursuite de la radiothérapie intra-opératoire (IntraBeam) en chirurgie ambulatoire.
Le développement de la stéréotaxie intra et extra crânienne.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 3332 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Pôle ImagerieL’année 2012 a été marquée par le rapprochement des deux entités du pôle (imagerie médicale et médecine nucléaire) et par le renforcement des relations avec les autres pôles.En outre, la création d’un groupement de coopération sanitaire (GCS UNITEP), a permis d’acquérir et d’exploiter un appareil de tomographie par émission de positons (TEP SCAN).
Pr. Pierre-Olivier Kotzki, coordonnateur du pôle.
L'ORGANISATION
LE PÔLE EN 2012
Le pôle réunit les activités du service d’imagerie médicale (diagnostiques, évaluations des traitements et activités thérapeutiques) et du service de médecine nucléaire (diagnostiques et thérapeutiques par radiothérapie métabolique).
L’imagerie médicale est réalisée dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique (GIE Imagerie) avec un groupe de radiologues libéraux (CRP). Le GIE Imagerie dispose d’un plateau technique complet et performant : une table de radiographie numérique, un mammographe 3D, un mammographe numérique, un orthopantomographe, une table digitalisée dédiée aux prélèvements mammaires, trois échographes, un scanner, une IRM de dernière génération et un ostéodensitomètre.
La médecine nucléaire réalise des examens diagnostiques (scintigraphie, échographie, …), des actes thérapeutiques (irathérapie) et de détection peropératoire (lympho-scintigraphie). Le service est équipé de deux gamma-caméras, d’un échographe, d’une gamma-camera TEMP-TDM (SPECT-CT) et d’un TEP SCAN (exploité avec les médecins libéraux de la société SCINTIDOC dans le cadre du GCS UNITEP).
L'activité
Imagerie médicale
Imagerie nucléaire
2011 2012
Nombre de venues (RDV) 35 002 39 485
Total patients 13 395 15 711
Nouveaux patients 5 683 6 293
2011 2012
File active patients 5 851 5 977
Dont nouveaux 2 530 2 607
Total examens horsTEP SCAN 5 294 4 891
2011 2012
Scanner 17 561 16 172
Sénologie 9 475 9 775
Radiologie Conventionnelle 7 368 8 115
Echographie 8 247 8 911
IRM 4 745 6 693
Biopsie/Ponction/Drainage 1 317 1 199
2010 2011 2012
Nombre de consultations 1 196 1 293 1 581
Patients consultants 857 956 1 101
TEP SCAN 2011 2012
Rendez-vous 744 993
Patients 659 944
FILE ACTIVE
FILE ACTIVE
NOMBRE D’ACTES RÉALISÉS
CONSULTATIONS
ACTIVITÉ DE TEPSCAN
*L’année 2012 est plus significative de l’activité dans la mesure où un appareil de TEPSCAN a été installé au mois d’avril 2012 dans les locaux de l’ICM.
Les faits marquants
LES PERSPECTIVES
Le déploiement d’un serveur permettant une exploitation commune des images de médecine nucléaire, imagerie médicale et radiothérapie.
Le renforcement des liens entre médecine nucléaire et Radiothérapie pour la réalisation de TEP SCAN en position de traitement.
Le développement de nouveaux marqueurs radiopharmaceutiques.
Le renouvellement de certains équipements (échographe, scanner, gamma caméra, table de stéréotaxie sénologie).
L’augmentation de l’activité de recherche clinique.
Le recrutement d’un cadre de santé pour le service d'imagerie médicale.
Le partage de l’activité d’ostéodensitometrie entre les deux services du pôle.
L’acquisition de nouveaux appareils en imagerie médicale: une table de radiographie numérique (Stephanix Evidence) et un mammographe 3D (Hologic Selena Dimension).
La constitution d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS UNITEP) en collaboration avec des médecins nucléaires libéraux de la société SCINTIDOC.
La mise en route du TEP SCAN, dans de nouveaux locaux.
La création et mise en route d’une vacation spécifique d’IRM de simulation.
L’engagement du service d'imagerie médicale dans une démarche de certification LABELLIX.
La mise en place d’un comité de retour d’expérience au sein du service d’imagerie médicale et son maintien en médecine nucléaire.
Le réaménagement du secrétariat d’imagerie et la création d’un secrétariat dédié à la consultation.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 3534 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Pôle Pharmaco-BiopathologieL’année 2012 a été marquée par une mutualisation des moyens (intellectuels, matériels et humains) des différents services du pôle pour plus de performance, de qualité de service aux patients et d’avancée dans la recherche.En raison de la technicité et des spécificités du pôle, de nombreux laboratoires et établissements de santé font appel à ses expertises.
Dr. Frédéric Pinguet, coordonnateur du pôle.
L'ORGANISATION
LE PÔLE EN 2012
Le pôle pharmaco-biopathologie regroupe trois services, pharmacie, biologie spécialisée et oncogénétique, anatomie pathologique et une unité de recherche translationnelle.
L'activité
L’activité de la Pharmacie Anatomie Pathologique
Pharmacie
Biologie spécialisée
L’activité d'Anatomo-Pathologie
L’activité de Biologie spécialisée
2010 2011 2012
Pharmacotechnie
Préparations des chimiothérapies 39 335 40 532 43 155
Préparation des cassettes antalgiques 105 164 212
Activité de distribution de médicaments
Délivrance de produits morphiniques 2 123 2 652 3 408
Délivrance d’ATB 17 314 18 388 18 635
Délivrances totales 158 858 202 199 207 576
Délivrance produits sanguins 504 590 577
Rétrocessions 1 172 1 241 1 196
Dispositifs médicaux
Traçabilité des DMI 1 440 1 505 1 634
Sorties totales 37 772 42 399 43 701
2010 2011 2012
Biopsies – Nombre d’examens
Total biopsies 1 726 1 972 1 838
Pièces Opératoires – Nombre d’examens
Total pièces opératoires et extempos 1 726 3 445 2 714
Total pièces opératoires hors extempos 2 523 2 489 2 815
Cytologie – Nombre d’examens
Total examens cytologiques 391 250 635
Avis, pathologie moléculaire – Nombre d’examens
Avis 171 150 143
Pathologie moléculaire (patients externes) 117 247 239
Pathologie moléculaire (patients internes) 121 230 292
2010 2011 2012
En nombre de B
Biochimie 2 448 854 2 290 187 2 158 736
Pathologie moléculaire (patients internes) 1 205 550 1 134 452 1 207 503
Immuno-analyse et techniques biophysiques activité interne ICM (marqueurs tumoraux, endocrinologie, vitamines, médicaments)
1 930 230 1 734 968 1 587 749
En nombre de BHN
Marqueurs sanguins émergents etBiologie Moléculaire 404 720 684 588 1 026 501
Les faits marquants
LES PERSPECTIVES
La mise en place de l’Unité de Biologie Moléculaire.
L’amélioration de la sécurité chimique au sein du laboratoire.
Le développement de l’imagerie (acquisition et mise en place d’un logiciel d’analyse d’images).
Projet national des carcinoses : identités d’agressivité différents.
L’informatisation du circuit du médicament.
Le renforcement de l’assurance qualité en chimiothérapie.
L’élargissement du panel des biomarqueurs, des recherches de mutations et des anomalies moléculaires.
L’informatisation de la biothèque.
Le travail préparatoire à la mise en place de partenariats.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 3736 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Pôle Transversalité et Soins de SupportsLe pôle Transversalité et Soins de Supports regroupe l’ensemble des soins et soutiens dispensés pendant et/ou après les traitements cancérologiques. L’objectif est de proposer au patient une prise en charge globale intégrant ses projets de vie, familiaux, personnels et professionnels, en tenant compte de son bien-être et de son réseau de proximité.
Le pôle s’inscrit dans l’un des six axes prioritaires du projet d’établissement 2012-2017. Le projet défini dans cet axe nécessitera de nouvelles organisations, le développement de liens forts avec les structures régionales, publiques et privés, mais surtout un travail auprès des soignants de proximité qui font le quotidien des patients. Il est probable que ce nouveau mode de fonctionnement permettra aussi le développement d’axes de recherche novateurs, mais aussi de formations spécifiques axées sur le compagnonnage.
Dr. Pierre Senesse, coordonnateur du pôle.
L'ORGANISATION
LE PÔLE EN 2012
L'activité
2011 2012
Nombre de patients 3 146 3 298
Nombre d’actes 8 350 8 862
2011 2012
Nombre de consultations 1 348 2 400
Nombre de patients 475 678
Séjours avec douleur chronique rebelle
Effectifs
2011 2012
Nombre de RSS 379 327
Nombre de RUM 410 382
2011 2012
Nombre de rendez-vous 595 491
2011 2012
Total 218 146
KINÉSITHÉRAPIE
PSYCHOLOGIE
ALGOLOGIE
ONCOGÉNÉTIQUE
CONSULTATIONS ONCOGÉRIATRIE
SERVICE SOCIAL
SÉNOLOGIE-SEXOLOGIE
TABACOLOGIE
2011 2012
Nombre d’interventions 2 047 2 320
Nombre de patients 1 022 1 167
2011 2012
Nombre de rendez-vous 560 765
2011 2012
Nombre de rendez-vous 99 130
2011 2012
Nombre de rendez-vous 3 593 4 154
2011 2012
Nombre d’endoscopies externes 536 539
Nombre d’endoscopies sous anesthésie générale 526 499
2011 2012
Nombre de patients suivis 447 411
Dont patients décédésdans l’établissement 153 120
Dont patients avec une demande d’intervention 284 292
Nombre de séjours 2011 2012
Avec soins palliatifspendant le séjour 542 521
Avec soins palliatifs moti-vant le séjour 396 422
Dont prise en charge dans un lit identifié
soins palliatifs188 298
NUTRITION ENDOSCOPIE
SOINS PALLIATIFS2012
Nombre d’interventions de l’EMASP 6 757
Les faits marquants
LES PERSPECTIVES
La formalisation du circuit patient en lien étroit avec les autres pôles.
Le renforcement de la prise en charge de la douleur : collaboration avec l’équipe d’anesthésie responsable de la prise en charge de la douleur en chirurgie, organisation de la RCP douleur complexe en partenariat avec le CHRU de Montpellier et recrutementd’un infirmier spécialisé en algologie.
La création d’un protocole de transfert de compétence médico-diététique, pour validation par la HAS, qui permettra une prise en charge optimisée en nutrition pour tous les patients de l’établissement.
Le développement d’un enseignement spécifique à la transversalité et aux soins de support axé principalement sur le compagnonnage et intégré dans l’Ecole du Cancer.
Endoscopie
Sexologie
Esthétique médicale
Algologie
Stomathérapie
Thérapeutiques alternatives
Réseau éthique
Unitétransversalede nutrition
clinique
Servicesocial
Kinésithérapie
Psychologie
CentreExpert de Nutrition
Addictions Tabacologie
Oncogénétique
Service aux patients
Patient
EMASP
L’aboutissement du projet de psycho-oncologie avec la création de l’Unité de Psycho-Oncologie (UPO).
L’amélioration de l’organisation de la prise en charge de la douleur avec la création d’un poste de médecin algologue supplémentaire et la mise en place d’une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) pour le traitement de la douleur complexe.
Le développement de l’Unité d’Oncogériatrie (UCOG) et la création d’une consultation coordonnée en collaboration avec différents acteurs de soin.
La validation et le financement du Protocole Hospitalier de Recherche Infirmier et Para-médical (PHRIP) pour la nutrition parentérale à domicile.
La coordination et la publication des recommandations nationales Nutrition et Cancer.
2011 2012
Nombre de rendez-vous 1 900 1 957
STOMATHÉRAPIE TATOUAGES2011 2012
Nombre de rendez-vous 157 169
Oncogériatrie
RUM :Résumé d'Unité Médicale | RSS : Résumé de Séjours Standardisé
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 3938 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
L'UNITÉ DE PSYCHO-ONCOLOGIE (UPO)Si les psychologues interviennent auprès des patients depuis plusieurs années, c’est en 2012 qu’aura été créée et mise en place une Unité de Psycho-Oncologie. Le but de cette nouvelle organisation est non seulement de proposer de nouveaux dispositifs d’aide et de réflexion autour du bien-être psychologique des patients et de leurs proches, mais aussi une meilleure articulation avec les autres acteurs de la prise en charge globale. Parmi les nouveautés mises en place ou à venir : des groupes de paroles sur les thèmes « Parents/enfants » et « Cancer, famille et réalités quotidiennes », une collaboration avec une psychiatre intégrée à l’équipe, des projets de formation et d’aide aux professionnels, l’accueil de stagiaires, un groupe de réflexion sur les pratiques soignantes, le développement des liens avec la ville…
LE CENTRE EXPERT EN NUTRITIONCréé en 1984, est une activité spécialisée en nutrition parentérale (par voies veineuses) pour les patients au long cours (> 3 mois), à domicile. Le Centre expert en Nutrition rayonne en Languedoc-Roussillon avec un lien fort ville-hôpital. En interne, cette structure est composée d’une équipe multi-professionnelle incluant médecins, pharmaciens, infirmiers et diététiciens. Le point fort de cette structure est la coordination des services et les liens privilégiés avec les soignants hospitaliers et libéraux de proximité. Les axes forts sont la qualité des soins, la formation au travers de l’éducation thérapeutique des patients et des soignants.
LA MASSO-KINÉSITHÉRAPIELa masso-kinésithérapie a pour but de prévenir l’altération des capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir et d’y suppléer. Cette prise en charge s’adresse aux patients ayant eu une chirurgie abdominale ou thoracique, aux patientes opérées d’un cancer du sein (chirurgie d’exérèse tumorale, reconstruction mammaire) ainsi qu’aux patients dans les services de médecine (cancers des voies aérodigestives supérieurs) et en soins palliatifs.
LE SERVICE SOCIALEncadré par le décret n° 93 652 du 26 mars 1993, le service social est un service transversal agissant conformément à sa déontologie. Il est garant de l’articulation du sanitaire et du social. L’équipe participe à l’élaboration du projet personnalisé de soins et agit dans le respect du choix du patient, en prenant en compte : l’âge, la dépendance, les difficultés socio-économiques, l’accès aux soins, les soins palliatifs et l’accompagnement des proches. Le service joue un rôle de coordination avec les partenaires extérieurs, s’inscrit dans un travail en réseau et développe un rôle d’observatoire social.Les perspectives du service sont : continuer à se structurer, développer ses interventions au sein des consultations et poursuivre la mise en place de partenariats avec les établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR).
L’ÉTHIQUEL’existence d’une réflexion éthique dans une structure de soins comme l’ICM est indispensable. Depuis 2009, une commission de réflexion éthique, composée de membres du personnel et des usagers, se réunie 3 à 4 fois par an ([email protected]). Elle vise à garantir le respect des droits des usagers, aider à la prise de décision stratégique ou opérationnelle, donner du sens aux pratiques, les faire évoluer, et favoriser le dialogue en interne et avec les parties prenantes.
La démarche de réflexion éthique de l’ICM n’est pas isolée ; jusqu'en 2012, elle s'intégrait dans celle du réseau interrégional « RésEthSud » PACA-Languedoc-Roussillon. A partir de janvier 2013, l'ICM sera un des membres fondateurs du réseau régional des structures de réflexion éthique.
LA SEXOLOGIELa sexologie fait partie de la prise en charge globale des patients. Des consultations sont proposées aux patients, car toute pathologie cancéreuse peut s’accompagner de complications liées à la sexualité et/ou à la génitalité. Cette consultation s’intègre dans le suivi global sénologique, en particulier avec l’accueil MRI (Masectomie Reconstruction Mammaire).
L'ONCOGÉNÉTIQUELa consultation d’oncogénétique permet de repérer les candidats éventuels à une prédisposition héréditaire aux cancers et, ainsi, leur proposer une recherche d’anomalie génétique qui, si elle est identifiée, permettra un dépistage génétique chez les membres de la famille.
Cette activité, du fait de sa nature même (mutations génétiques avérées ou non), des répercussions psychologiques possibles chez les personnes mutées et des contraintes éthiques liées à sa pratique, est donc à haut risque médico-légal. De fait, aucun dossier d’oncogénétique n’est jamais définitivement clos.
L'ALGOLOGIEL’ICM a fait de la prise en charge de la douleur une action prioritaire, qui s’inscrit dans le cadre plus large de l’organisation des soins de support. Les demandes de consultations peuvent émaner des soignants, des médecins généralistes et des patients eux-mêmes, dans la mesure où il s’agit d’une douleur en rapport avec le cancer.
L’équipe intervient toujours sous la forme de compagnonnage avec les médecins et les soignants des services, afin de soulager les patients tout en transmettant les bonnes pratiques de lutte contre la douleur. Elle anime le Comité de LUtte contre la Douleur et Soins Palliatifs (CLUD-SP) dont l’objectif est d’impulser une dynamique et de coordonner une politique de lutte contre la douleur. Elle coordonne également l’action des correspondants douleur présents dans chaque équipe soignante. Enfin, l’équipe assure l’enseignement de l’algologie à l’ICM pour les médecins et para médicaux, mais aussi à la faculté de médecine et de pharmacie.
LES ASSOCIATIONS ET LES BÉNÉVOLESLe pôle Transversal soutient l’intervention et la collaboration de l’ensemble des bénévoles qui œuvrent toute l’année pour apporter écoute et réconfort aux patients, et ce dans le respect de la confidentialité, des convictions et des opinions de chacun.
Les associations les plus présentes à l’ICM sont la Fondation Claude Pompidou (bénévolat hospitalier), l’association JALMAV-CRESCI (soutien des patients en soins palliatifs) et l’association Vivre comme Avant (aide aux patientes atteintes d’un cancer du sein). Un partenariat a été également signé en 2012 avec l’association Cancer Support France qui offre un soutien (linguistique, administratif, informatif,…) aux patients anglophones et à leurs proches.
Le Comité de l’Hérault de la Ligue contre le Cancer met à disposition des patients et de leurs proches, un espace d’écoute et de paroles au sein de l’ICM, un accompagnement à domicile ou en service médicalisé, un soutien psychologique en consultation individuelle ou en groupes de paroles. Les bénévoles interviennent auprès des patients et s’occupent de la bibliothèque de prêt destinée aux patients hospitalisés.
Les représentants des différents cultes sont présents à l’ICM et les patients et leurs proches qui le souhaitent peuvent les rencontrer.
1. Loi n° 2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique. RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 4140 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Pôle Soins Infirmiers et Médico-TechniqueL’année 2012 a été marquée par la mise en place effective des pôles, mais aussi par l’affirmation du pôle Soins Infirmiers et Médico-Techniques comme un acteur transversal majeur de la prise en charge des patients au sein de l’ICM.
Grâce à la forte implication des acteurs de ce pôle, de nombreux projets ont été menés durant cette année avec l’ensemble des pôles de l’Institut. Le pôle a réalisé son projet de soins, en cohérence avec le projet médico-scientifique de l’établissement.
La reconnaissance de l’établissement en tant qu’acteur majeur de la prise en charge du cancer, est due tant à la qualité et à la technicité des soins médicaux prodigués qu’au professionnalisme et à l’implication toujours plus accrue des soignants auprès des patients. L’adaptation aux changements et la motivation des soignants doivent être saluées.
Elisabeth Planchenault, coordonnateur du pôle.
L'ORGANISATION
Le pôle est à la croisée de l’ensemble des spécialités médicales réalisées à l’ICM. De par son rôle transversal au sein de l’établissement, il est présent dans tous les pôles médicaux.
Outre les services d’hospitalisation classique et de jour (médecine et chirurgie) et les plateaux techniques (imagerie médicale, médecine nucléaire, radiothérapie, laboratoires, anatomo-pathologie, pharmacie, biologie spécialisée et consultations), le pôle est présent auprès des patients par le biais de l’équipe mobile de soins palliatifs, du service de kinésithérapie, du service social, du bloc opératoire, de la nutrition, du service de soins continus, de l’équipe de brancardiers et de l’équipe opérationnelle d’hygiène.
Le transfert de la gestion des agents de service de chirurgie au service hôtelier.
La poursuite de l’informatisation du dossier de soins dans les unités de chirurgie et de soins continus.
La rédaction de 5 chemins cliniques du patient.
Le financement par le ministère d’un Programme Hospitalier de Recherche Infirmière (PHRI) ayant pour thème « Observatoire des complications chez l’adulte atteint de cancer, bénéficiant d’une nutrition parentérale supérieure à 1 mois, sur dispositif veineux implantable ».
L’organisation et la mise en place des horaires en 9h15 au bloc opératoire et en anesthésie pour le personnel, qui ont permis d’absorber l’augmentation d’activité et de diminuer les heures supplémentaires.
LE PÔLE EN 2012
LES PERSPECTIVES
Les faits marquants
La mise en œuvre du projet de soin pour la période 2012-2017, dans le respect des valeurs professionnelles de tous les acteurs de soins et médico-technique, par le biais des axes suivants :
L’organisation des soins et des secteurs médico-techniques et l’organisation du management :
> Adapter les soins, les activités et les méthodes de travail au regard des choix médicaux. > Optimiser l’organisation et améliorer l’efficience des secteurs de soins et médico-techniques. > Renforcer et réorganiser le management des services de soins et des secteurs médico-techniques. > Faire évoluer les pratiques professionnelles , les outils et les méthodes de travail.
La démarche Qualité et Gestion des Risques : inscrire la politique de soins dans une démarche qualité etde gestion des risques pour les patients et le personnel para-médical.
La formation, le parcours professionnel, les compétences et les réseaux :
> Développer les compétences du personnel soignant et médico-technique au regard des évolutions technologiques, des choix médicaux, et faire de la formation un outil dynamique et cohérent en valorisant les parcours professionnels.
> Etre des acteurs de l’Ecole du Cancer pour la formation du personnel para-médical interne et externe et être une référence en soins dans le réseau.
La recherche : développer et organiser la recherche en soins.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 4342 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
La Recherche
Pôle RechercheL’ICM s’est hissé au fil des ans parmi les CLCC les plus performants en matière de recherche. Les facteurs de réussite sont les suivants : la proximité et les liens étroits entre les cliniciens et les chercheurs travaillant sur un même site, la synergie entre l’Unité de Recherche Clinique, Translationnelle et Technologique (URCTT) et l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM).
Dr. Jean-Pierre Bleuse, coordonnateur du pôleDr. André Pèlegrin, directeur de l’IRCMPr. Marc Ychou, directeur Scientifique.
2
L'ORGANISATION
Le pôle Recherche comprend l’Unité de Recherche Clinique, Translationnelle et Technologique (URCTT) et l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM), piloté par un comité de coordination scientifique stratégique commun.
L’URCTT est en charge de la réalisation, de la mise en œuvre et du suivi de l’ensemble des projets menés dans l’établissement. L’activité de recherche clinique et translationnelle est multidisciplinaire, impliquant toutes les pathologies d’organe et toutes les modalités thérapeutiques. Les évaluations portent sur les thérapies anticancéreuses, les soins de support, les techniques de radiothérapie, de chirurgie, d’imagerie, de diagnostic, ainsi que sur les nouvelles stratégies de recherche en sciences humaines et sociales.
L’IRCM est composé de 11 équipes de recherche mixtes ICM/INSERM/UM1 et 5 plateformes.
La consolidation de l’Unité de Promotion de la Recherche Clinique grâce à la création de 5 postes d’Attachés de Recherche Clinique (ARC) coordonnateurs, la création d’une cellule de Pharmacovigilance dédiée à la recherche clinique et la nomination d’un ARC en charge du plan budgétaire prévisionnel et du suivi des projets promus par l’ICM et des appels à projet.
Le financement par l’INCa dans le cadre du PHRC1 2012 de l’étude GRECCAR 4. L’objectif de ce projet multicentrique vise à personnaliser la prise en charge thérapeutique en fonction de la réponse tumorale précoce après une chimiothérapie d’induction intensifiée et courte dans les cancers du rectum localement avancés non métastatiques.
Le financement dans le cadre du PHRIP1 d’un observatoire national sur la nutrition parentérale.
La création des éléments de base pour le DATACENTER de l’ensemble des études cliniques promues par UNICANCER en France.
La participation active à l’obtention de la labellisation INCa du projet SIRIC Montpellier Cancer.
En 2012, 823 patients (dont 198 patients âgés de 75 ans et plus) ont été inclus dans 129 études de recherche clinique. Au total, plus de 1200 patients sont en cours de suivi.
La recherche clinique, translationnelle et technologiqueLes activités sont multiples, diverses et toujours plus complexes. L’objectif est de consolider l’efficience d’une organisation permettant une cohérence entre toutes les structures faisant de la recherche clinique et translationnelle, de l’investigation et de la promotion-valorisation avec un souci de qualité et de respect permanent du patient.
Dr. Jean-Pierre Bleuse, coordonnateur du pôle.
EN 2012
L'activité
Essais Cliniques promus par l’ICM 15
Essais Cliniques Académiques 84
Essais Cliniques promus par l’industrie 30
LES ESSAIS CLINIQUES 2012
Les faits marquants
LES PERSPECTIVES
La structuration de la Direction de la Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI) pour continuer à promouvoir la performance, la qualité et la valorisation des essais cliniques.
La mise en œuvre du projet de labellisation du CRB et la création d’une Unité de Recherche Translationnelle avec des personnels, du matériel et des locaux dédiés.
La mise en place d’une cellule de gestion des bases de données cliniques et biologiques visant à dynamiser le recrutement et la présélection des patients éligibles à un essai clinique.
Le renforcement de l’axe de recherche méthodologique de l’Unité de Biostatistiques.
Le développement de programmes de formation destinés aux investigateurs (BPC), au personnel paramédical, et aux professionnels de recherche (ARCs, TRCs, data managers,…).
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 4544 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
L’Institut de Rechercheen Cancérologie de Montpellier (IRCM)L'Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM - U896) est une structure réunissant des équipes dont les thèmes de recherche sont centrés sur le cancer. Notre thème fédérateur est « Cibles moléculaires et thérapie des cancers, Découverte, Biologie et Applications Cliniques ».
Si nous avons pour objectif de mieux comprendre comment une cellule devient cancéreuse, nos travaux visent également à l’amélioration de la prise en charge et des soins des patients atteints de cancer.
Nous sommes donc attentifs à favoriser les ponts entre les travaux de recherche fondamentale et recherche appliquée afin de faciliter le transfert de savoir-faire et de technologies vers la pratique clinique.
Dr André Pelegrin, directeur de l’IRCM.
La labellisation SIte de RechercheIntégrée sur le Cancer (SIRIC)« L’objectif du SIRIC est d’optimiser l’organisation de la recherche, d’organiser des programmes de recherche innovants ainsi que d’accélérer le transfert de la recherche fondamentale à la clinique, et cela pour amener à une médecine plus personnalisée. »
Professeur Marc Ychou, Directeur du SIRIC.
Le projet de SIte de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC) présenté par l’ICM pour Montpellier Cancer, associant le CHRU de Montpellier, les trois Universités de Montpellier et les 6 instituts de recherche affiliés INSERM ou CNRS (IRCM, IGF, IGH, IGMM, CRBM, IRB) a été labellisé par l’Institut National du Cancer (INCa) en octobre 2012. Cette labellisation, qui concerne 8 sites en France, concrétise l’alliance des différents acteurs de la recherche en cancérologie de Montpellier.
Le SIRIC Montpellier Cancer permettra de développer 4 programmes de recherche multidisciplinaires visant à :
Améliorer la prise en charge du cancer colorectal par :
• Une meilleure compréhension des premières étapes de la tumorigénèse, facilitée par la constitution de collections tissulaires représentatives de ces étapes précoces,
• la définition de nouvelles stratégies de traitement individualisé du cancer du rectum,
• l’identification et la validation de biomarqueurs et nouvelles cibles thérapeutiques en maladie métastatique.
Personnaliser la radiothérapie par :
• L’évaluation et l’optimisation des traitements ciblés combinant radiothérapie et molécules innovantes,
• l’identification de déterminants génomiques et protéomiques prédictifs du risque individuel de toxicité tardive après une radiothérapie curative.
Vaincre la résistance aux traitements par :
• Le développement de nouveaux modèles expérimentaux de lignées tumorales ou de xénogreffes de tumeurs humaines chez la souris,
• La caractérisation des mécanismes moléculaires impliqués dans la résistance au traitement, avec un intérêt particulier pour les voies conférant aux cellules tumorales la capacité à surmonter des dommages génétiques massifs,
• Le transfert et l’évaluation de ces nouvelles approches dans des essais thérapeutiques de phase précoce.
Intégrer les Sciences Humaines et Psycho-Sociales en oncologie par :
• L’étude des comportements à risque et des mécanismes psycho-sociaux d’adaptation au cancer,
• l’analyse des théories de l’apprentissage, plus spécifiquement au travers de programmes d’éducation thérapeutique du patient,
• l’administration de preuves d’efficacité des soins de support par des essais cliniques non médicamenteux
EN 2012
L'activitéNouveaux projets : 2 financés par l’Agence Nationale de Recherche (ANR), 1 financé sur les crédits du Plan Cancer et 1 financé par le projet européen (FP7).
Publications : 20 publications en position de leader dont 1 avec un impact facteur supérieur à 30 (IF moyen # 6) et près de 30 publications en collaborations.
Doctorats soutenus : 3.
1 nouveau contrat avec l’industrie pharmaceutique (Laboratoire Roche).
Les faits marquants
LES PERSPECTIVES
L’ouverture du 3ème bâtiment de l’IRCM.
L’arrivée des nouvelles équipes de recherche.
L’arrivée de 2 nouvelles équipes de recherche :
• 1 équipe labélisée Avenir sur le thème « Prolifération épithéliale chez la mouche drosophile » qui s’intéresse à la perte de polarisation des epithelia lors de la cancérisation.
• 1 équipe sur le thème « Immunité et Cancer » qui étudie l’implication du système immunitaire tant dans la biologie des cancers que dans une stratégie de thérapie.
Le démarrage des travaux du 3ème bâtiment de l’IRCM.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 4746 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
La PréventionPôle Prévention EpidaureEpidaure, le pôle Prévention de l'ICM est un espace unique en France, destiné à la prévention des cancers et à l’éducation pour la santé. Il est Centre Ressource Santé de l’Académie de Montpellier et référent pour l’ARS dans le cadre du pôle régional de Compétence en éducation et promotion de la santé. L’année 2012 a été notamment marquée par le changement de directrice scientifique du pôle Prévention Epidaure : le Professeur Florence Cousson-Gélie a remplacé le Professeur Hélène Sancho-Gar-nier. Les missions du pôle ont été restructurées autour de 3 axes :
La prévention primaire, qui a pour objectifs la réduction des expositions à risque et la réduction du nombre de cancers.
L’Education Thérapeutique du Patient (ETP), au cours et après le traitement de son cancer, qui vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec la maladie, à réduire les conséquences physiques et psychiques et à améliorer la qualité de vie.
L’étude des déterminants psycho-sociaux pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer et de leurs familles, ainsi qu’une meilleure prise en compte de leurs besoins par les soignants.
Dr. Anne Stoebner, coordonnateur du pôle.
3
L'ORGANISATION
LES PERSPECTIVES
Le pôle est composé d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des médecins, des chercheurs et des enseignants. Il dispose d’un espace pédagogique comprenant de nombreux outils ludo-pédagogiques créés par l’équipe. Le pôle interagit avec adultes et enfants et accompagne en éducation pour la santé les élèves de la région. Les activités ainsi développées, créent un véritable « laboratoire humain » permettant l’étude des comportements à risque et l’évaluation des moyens pouvant les modifier.
LE PÔLE EN 2012
L'activitéLa prévention primaire
Les faits marquants
Le déploiement d’une politique de prévention des cancers, structurée et efficace accessible à tous. Les interventions se structureront autour des principaux déterminants du cancer (addiction, nutrition, soleil, santé environnement, dépistage, soleil, qualité de vie et stress).
Une demande d’autorisation à l’ARS pour deux modules supplémentaires d’Education Thérapeutique du Patient « Prise en charge de la douleur» et «Chimiohyperthermie intrapéritonéale (CHIP) ».
La participation du pôle au projet SIRIC avec deux projets en Sciences Humaines et Sociales : les objectifs sont la réduction des conduites à risques favorisant le cancer et l’identification des mécanismes psychologiques mis en œuvre par le patient pour faire face à cette pathologie.
L’évaluation « d’Epidaure Market » menée auprès de 261 élèves, montre une augmentation des connaissances des techniques de vente et une meilleure prise de conscience de leur influence sur les choix de consommation.
La mise en place du programme P2P « La santé de Pair à Pair » qui s’articule autour d’une relation de qualité entre jeunes et professionnels, afin de pouvoir travailler conjointement sur des questions relatives à leur santé.
La création d’un nouvel outil pédagogique pour développer l’esprit critique des jeunes vis-à-vis de l’influence des publicités sur leur santé : « Mitraillage publicitaire ».
La participation du pôle Prévention Epidaure à la mise en place du pôle de compétences en éducation pour la santé de l’ARS, dont l’objectif est le développement de l’éducation pour la santé et de la promotion de la santé en Languedoc-Roussillon.
LES ÉLÈVESVENUS À ÉPIDAURE
LES ÉLÈVES SENSIBILISÉSDANS LEURS ÉCOLES
769
2005
446
1101
639 1052
Petites et Moyennes sections maternelles
Grandes sections maternelles, CP, CE1
CE2, CM1, CM2
Elèves d'écoles maternelles et primaires
Enfants de moins de 3 ans
Collégiens, lycéensAutres publics
Personnes en situation de handicap
Accompagnateurs
Visiteurs libres
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU PÔLE PRÉVENTION
1034
97
6012
1501
1018
1465
170
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 4948 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
L’Espace Rencontres et Information (ERI)L’Espace de Rencontres et d’Information (ERI) offre aux patients ainsi qu’à leurs proches un espace hors soins, rassurant et convivial. Cet espace est avant tout un lieu d’écoute, d’expression des patients et des accompagnants. L’ERI est un relais entre le patient, son entourage, les soignants et les associations. En plus d’une écoute, les familles ont accès à une information grand public, gratuite, médicale ou non, sous forme de brochures, sites internet et conférences.
Au cours de l’année 2012, l’ERI a poursuivi son travail de fond, renforçant son ancrage au sein de l’ICM par des contacts plus étroits avec les différents services, accueillant encore plus de visiteurs (patients et accompagnants) lors d’entretiens individuels avec l’accompagnatrice de santé : +22% sur l’année. Une augmentation de la demande des visiteurs, sous forme de besoin d’écoute ou de signal de détresse, a été constatée. Concernant les sujets abordés, il existe toujours une forte demande de documentation médicale puis relative aux traitements, suivie par des informations sur les associations existantes.
La fréquentation de l’ERI est en constante augmentation depuis sa création en 2007.
1 482 visiteurs ont été accueillis à l’ERI en 2012.
9 visiteurs en moyenne par demi-journée.
192 personnes dont 150 patients et leurs proches ont participé à 3 rencontres-débats organisés par l’ERI. « Cancer et sexualité, une question taboue ? », « La radiothérapie : Comment limiter ses effets secondaires ? », « Cancer du sein : Quand et comment bouger ? »
Ces activités ont fait l'objet de 11 reportages dans les médias.
Perspectives 2013 :
L’aménagement du local de l’ERI pour intégrer un coin d’écoute plus confortable, confidentiel et protégé des lieux de passage afin de mieux répondre aux besoins des patients.
La mise en œuvre du plan de communication.
L’initiation d’une réflexion pour un travail de recherche commun avec l’Unité de Psycho-Oncologie.
L’Education Thérapeutique du Patient (ETP)L’Education Thérapeutique du Patient permet d’aider le patient et sa famille à comprendre la maladie et le traitement et à participer aux soins dans le but d’améliorer sa qualité de vie.
En 2012, l’ICM a poursuivi le développement de ses actions en ETP auprès des patients, mais aussi dans les domaines de la formation et de la recherche-action.
Les 4 programmes d’ETP1 de l’ICM autorisés par l’ARS ont concerné 448 patients qui ont bénéficié de 665 heures en temps éducatifs impliquant 43 soignants.
Quatre nouveaux outils ont été créés :
Une grille permettant d’évaluer la qualité des documents info-éducatifs à destination des patients et de leur entourage a été mise en place.
Un « Guide pour aider à gérer la douleur par traitement morphinique » a été réalisé avec la participation de 51 patients.
Une fiche « Comment utiliser des dilatateurs vaginaux ? » a été rédigée à partir d’une revue de la littérature, de recherches internet et d’entretiens semi-dirigés auprès des patients et des soignants.
Un annuaire des stomathérapeutes en Languedoc-Roussillon a été élaboré.
1. Il s’agit des modules : ETP Curiethérapie Gynécologique, ETP Curiethérapie de la prostate, ETP Radiothérapie et cancer ORL, et Evaluation d’une méthode d’éducation thérapeutique d’aide à la prise en charge diététique des patients porteurs de tumeurs des Aérodigestives Supérieures (VADS) uniquement traité par radiothérapie.
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 5150 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 Je m’installe de préférence allongée, dans un endroit calme et
choisis une position confortable.
J’introduis doucement et lentement le dilatateur dans mon vagin
sans chercher à le guider.
Je peux ressentir une légère pression mais pas d’inconfort.
Je garde le dilatateur 5 à 10 minutes, sans forcer.
Je peux faire des petits mouvements de rotation, puis de droite
à gauche et de va et vient.
Je peux étendre mes jambes pour être à l’aise.
Les dilatateurs vaginaux ont la forme d’un tube en plastique ou en
silicone, au bout arrondi. Ils sont proposés en kit avec différentes
tailles et une poignée amovible.
Je prépare le matériel et me lave soigneusement les mains.J’utilise les dilatateurs vaginaux
Précautions d’emploi
Paroles de patientes*
GEL HYDRATANT
SAVON
DOUX
Les dilatateurs vaginaux ne doivent pas être utilisés en cas d’infections, de démangeaisons ou de pertes.
Lors de l’utilisation il peut exister des petits saignements rosés comme lors d’un examen gynécologique, ceci
n’empêche pas de les utiliser.
En cas de saignements, il est demandé de consulter un médecin.
*Paroles recueillies par entretiens auprès de 10 patientes soignées à l’ICM pour un cancer de l’utérus.
« C’est pour éviter
que les parois se
collent. C’est utile
pour le traitement et
la surveillance. »
« J’y vais sans forcer,
je fais attention,
j’y vais doucement.»
« Ce n’est pas
douloureux. Ce
n’est pas difficile.
C’est très simple.
L’appareil
est basique »
« Depuis que je mets
les dilatateurs vaginaux
j’ai moins mal. J’ai été
étonnée. »
A la première utilisation, je commence par la plus petite taille.
Ensuite, je choisis la taille qui me convient.
Je visse la poignée.
GEL HYDRATANT
SAVON
DOUXJ’ajoute un gel hydratant (sans parabens) sur
l’extrémité du dilatateur vaginal.
Je mets aussi ce gel à l’entrée de mon vagin.
Je retire doucement le dilatateur.
Pour m’aider je peux faire des exercices de
respiration ou tousser.
Je nettoie le dilatateur avec un savon liquide.
Je le rince à l’eau, le sèche et le remets dans son emballage
propre entre chaque utilisation.
Je peux terminer le soin avec une toilette intime.
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SAVON
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Guide pra
tique
d’utilisa
tion des
dilatate
urs vag
inaux
Les traitements par curiethérapie ou radiothérapie des cancers
gynécologiques peuvent provoquer des cicatrices internes et des effets
secondaires comme des sécheresses vaginales, un vagin moins élastique
et plus étroit.
Pour les lim
iter, il existe des moyens comme l’utilis
ation de dilatateurs
vaginaux. Prescrits par votre médecin référent à l’ICM, les dilatateurs
vaginaux font partie intégrante de votre prise en charge. Ils ont été
spécialement conçus comme un outil « d’autorééducation ».
Ces exercices de rééducation avec les dilatateurs réalisés 4 semaines
après la curiethérapie ou la radiothérapie ou 8 semaines après votre
chirurgie pelvienne, vont vous aider à diminuer les effets secondaires des
traitements et faciliter les examens gynécologiques.
Ils peuvent ainsi vous aider à retrouver la sexualité que vous désirez.
Ce guide a été conçu par une équipe de soignants et de patientes pour vous
aider à les utiliser.
Questions q
ue je souhaite
poser au
médecin à ma prochaine c
onsultation :
Question
s/Réponse
s
Combien de fois p
ar semaine d
ois-je les
utiliser ?
Les deux premiers mois, vous pouvez les utiliser 2 à 3 fois par semaine et en fonction
de la reprise de vos rapports sexuels.
Dois-je me se
rvir de to
utes les
tailles ?
Vous commencez avec le plus petit et une fois à l’aise, vous passez à la taille supérieure.
Vous n’êtes pas obligée d’utiliser la plus grande taille.
Quand puis-je arrêt
er de le
s utiliser ?
La durée d’utilisation varie en fonction des personnes et de la reprise des rapports
sexuels. Vous pouvez demander à votre gynécologique ou à votre médecin un avis.
Sont-ils rem
boursés ?
Les dilatateurs vaginaux coutent entre 40€ et 100€. Ils ne sont pas remboursés
par la sécurité sociale. Vous pouvez prendre contact avec votre mutuelle santé.
Votre médecin référent l’ICM vous remettra
une prescription médicale.
L’EnseignementLe partage des connaissances et la formation aux métiers de la cancérologie sont fortement ancrés dans la culture de l’ICM
Les médecins hospitalo-universitaires et certains médecins spécialistes de l’établissement assurent : des cours, des conférences, des séminaires, des journées de formation continue à destination des médecins spécialistes ou généralistes, ainsi que la formation des internes.
Les personnels soignants et médico-techniques assurent une mission d’enseignement et formation des futurs professionnels et participent à de nombreux congrès et séminaires.
Les services administratifs accueillent chaque année de nombreux stagiaires (Direction Générale, Délégation à la Qualité, Département de l’Information Médicale, Délégation Communication, Ressources Humaines, etc. ) et certains personnels assument également une mission d’enseignement (le contrôleur de gestion et le médecin DIM par exemple).
4 Nombre d’étudiants reçus en stage
La Formation Médicale Continue des médecins généralistes
La formation en prévention et promotion de la santé ainsi qu’en ETP, en 2012
Formation / service 2010 2011 2012
Internes et médecins étrangers 49 50 46
Etudiants en DCEM 98 104 100
Physiciens 4 4 5
Manipulateurs Electro-Radiologie 90 90 117
Cadres soignants 5 6 5
Infirmiers Anesthésistes / IBODE 16 14 16
Infirmiers 128 148 90
Aides-Soignants / Agents de Service / Observation 74 92 98
Assistantes Sociales 2 1 1
Diététiciens 3 2 1
Psychologues 1 2 3
Sages-femmes / Kinésithérapeutes 41 34 38
Secrétaires médicales 17 20 16
Pôle Prévention Epidaure 36 45 42
Unité de Recherche Clinique 13 17 26
Administration (communication, contrôle de gestion, direction, service financier,
service informatique, service des ressources humaines…)
6 11 10
Stages d’observation collèges/lycées 15 6 12
TOTAL 598 646 626
L’Ecole du Cancerde MontpellierLe 5ème axe du plan stratégique de l’ICM est consacré à la création de l’Ecole du Cancer de Montpellier. Cette école, incorporée dans l’axe cancer du pôle bio-santé Rabelais de l’Université de Montpellier 1, regroupera l’ensemble des formations médicales et para-médicales en cancérologie. Son objectif est de dynamiser la formation professionnelle des différents métiers. Elle sera la 2ème de ce type en France.
Etudiants 211
Professionnels de santé (393)
Education nationale
Formation en cancérologie des médecins généralistes libéraux de Montpellier, mensuelle
Formation des médecins généralistes libéraux de Montpellier centrée sur la lecture de l’électrocardiographe, mensuelle
Formation professionnelle continue : « Le généraliste et la surveillance d’un patient sous chimiothérapie », Béziers, octobre 2012.
Formations thématiques : imagerie médicale (janvier 2012), cancer du sein (avril 2012) et effets secondaires de la chimiothérapie (octobre)
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 5352 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Enseignements universitaires organisés par les personnels de l’ICM, en lien avec l’Université Montpellier 1Diplôme d’Etude Supérieur (DESC) en Cancérologie
DESC de Médecine Nucléaire
Diplôme Inter-Universitaire (DIU) d’Oncologie Digestive
Diplôme Universitaire (DU) de Pharmaco-Oncologie
3ème Cycle des Etudes de Médecine (TCEM) : radiothérapie et médecine nucléaire
DU d’Epidémiologie des cancers
DU d’Hypnose médicale
Cours aux médecins étrangers
Cours et bibliographie aux internes
Enseignement « Bases moléculaires et cellulaires des cancers »
Enseignement « Oncogénétique »
Formation « Anesthésie, péridurale et états de choc » en Unité de Soins Continus et Chirurgie
Formation « L’urgence en Soins Palliatifs »
Formation « Relations ARC / patient »
Formation « Sevrage Alcool »
Formation « Traitement et aide à l’arrêt du tabac »
Formation à la prise en charge de la douleur
Formation à la gestion des pompes de nutrition entérale et parentérale
Formation au dossier de soin informatisé
Formation aux antibiotiques, Préparateurs de pharmacie
Formation aux techniques et indications de l’IMRT (Intensity Modulated Radiation Therapy)
Formation en Hémovigilance
Formation en Nutrition
Formation en soins palliatifs
Initiation « Hypnose Ericksonnienne en technique de soins »
10ème Biennale Monégasque de Cancérologie, Monaco, Janvier 2012
2ème Colloque Francophone sur les Cancers du Sein In Situ, Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire (SFSPM), Reims, Juin 2012
2ème Colloque Montpelliérain d’hypnose médicale, Montpellier, Octobre 2012
34èmes Journées de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire, Paris, Novembre 2012
3ème Journées Inter-Régionales de mise en commun des référentiels en Soins Oncologiques de Support, Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support, Décembre 2012
5ème Rencontre du Cercle des Radiothérapeutes du Sud, Nice, Juin 2012
6èmes Rencontres des tabacologues du Grand Sud, ICM, Montpellier
6èmes Universités d’Eté des Thérapies Ciblées et de la Recherche Translationnelle en Cancérologie, ICM, Montpellier, Juillet 2012
7ème Cours National d’Oncologie, Association Des Jeunes Oncologues Marseillais, Marseille, Octobre 2012
7ème Forum médical sur le tabagisme, Paris, Juin 2012
Conférences de Pathologies Mammaire, Institut Gustave Roussy, Paris, Janvier 2012
Congrès annuel de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO), novembre 2012
Congrès annuel de l’American Society for Radiation Oncology (ASTRO), octobre 2012
Congrès annuel de l’European Society for Medical Oncology (ESMO), septembre 2012
Congrès annuel de l’European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO), mai 2012
Congrès annuel de l’European Society for Surgical Oncology (ESSO), septembre 2012
Congrès annuel de la Société Française de Chirurgie Oncologique (SFCO), mai 2012
Congrès annuel de la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO), septembre 2012
Cycle de supervision en hypnose médicale et thérapie brève, Institut Montpelliérain d’Hypnose Ericksonienne Médicale
Cycle de supervision en hypnose médicale, Association des psychiatres du 92
Ecole de Formation Européenne en Cancérologie, Fédération Française des Centres de Lutte Contre le Cancer, Paris
Ecole Sup de Co’ Montpellier : Contrôle de gestion à l’hôpital : entre théorie et pratique
Enseignement Post-Universitaire (EPU) Thyroid Pathology for the practising pathologist, Juin 2012
EPU Tumeurs du corps utérin, 30-31 janvier 2012
EPU Introduction à la pathologie moléculaire, Société Française de Pathologie (SFP)
EPU Pathologie moléculaire, enjeux thérapeutiques et individualisation des traitements
Formation « Approche psychologique du patient atteint de cancer », infirmiers libéraux
Formation « Contrôle de gestion, Information médicale et Aide à la décision : théorie et pratique », Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), Nantes
Formation « Dépistage des Cancers », Association Asclépios, Arles
Formation « Exécution d’actes de chimiothérapie anticancéreuse », Infirmiers, ICM, Montpellier
Formation « Nutrition et Cancer », infirmier et diététicien, CH de Grasse, CNAM, Juin 2012
Formation « Prise en charge du cancer colorectal métastatique », Ecole de Formation Européenne en Cancerologie (EFEC)
Formation « Tabac : comment aider et accompagner les fumeurs », ICM, Montpellier, Septembre 2012
Formation « Sevrage du tabac : pratiques », ICM, Montpellier
Formation des enseignants de Science et Vie de la Terre du Secondaire, « Génétique et santé » et « Démarche épidémiologique », Académie de Montpellier
Formation en éducation pour la santé auprès d’enseignants, de directeurs d’écoles et d’assistantes maternelles, ICM, Montpellier
Formation en éducation pour la santé : Généralités, outils et perspec-tives, Cours Diderot, ICM Montpellier, Février-Mars 2012
Formation en éducation pour les infirmières scolaires sur les outils pédagogiques d’Epidaure, ICM, Montpellier
Formation en Ethique Médicale – JAMA Association médecins et infirmiers, Septembre 2012
Formation en Ethique Médicale, Groupement Méditerranéen de Réflexion en Soins Palliatifs, Janvier 2012
Formation en nutrition, infirmiers libéraux et médecins généralistes
Formation en radiothérapie, infirmiers libéraux
Formation Médicale Continue : Imagerie médicale, Cancer du sein, Effets secondaires de la chimiothérapie
Formation Médicale Continue des médecins généralistes libéraux de Montpellier : rencontres, lecture d’ECG
Formation Profedus en éducation pour la santé en milieu scolaire auprès d’infirmières scolaires, ICM, Montpellier
Formation Professionnelle Continue, Béziers : Le généraliste et la surveillance d’un patient sous chimiothérapie
Formation Radiothérapie, Association d’Internes d’Oncologie, Sarlat, avril 2012
Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, AgroParisTech : Le contrôle de gestion à l’hôpital : enjeux et pratiques, Paris
Journée Saint Louis 2012, Société Française de Pharmacie Oncologique (SFPO), Paris, Octobre 2012
Séminaire Os et Cancer, Association d’Internes d’Oncologie, Montauban, avril 2012
Première année commune des études de santé (PACES), Université Montpellier I
2ème Cycle des Etudes de Médecine (DCEM), Université Montpellier I
3ème Cycle des Etudes de Médecine (TCEM), Université Montpellier I
Attestations d'études universitaires Cytopathologie, Université Claude Bérard Lyon I
Capacité d’évaluation et traitement de la douleur, Université Montpellier I
Centre de formation des préparateurs en pharmacie hospitalière
Conférences de préparation aux concours de l’Examen Classant National aux étudiants en médecine
DES d’anesthésie réanimation, Région Sud-Est, Université Montpellier I
DESC Cancer du Cavum IMRT, Université Montpellier I
DESC d’anatomie pathologique, Université Clermont-Ferrand I
DESC de médecine nucléaire, Université Montpellier I
DESC de pharmacie hospitalière, Université Montpellier I
Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie, Université Montpellier I
DIU de sénologie, Université Montpellier I
DIU de Tabacologie, Université Montpellier I
DIU des maladies vasculaires et rénales, Université Montpellier I
DIU Oncogénétique, Université Aix-en-Provence Marseille II
DIU Oncogénétique, Université Paris VII
DIU Oncogériatrie, Université Montpellier I
DIU Oncologie digestive, Faculté de Médecine de Rouen
DIU Perfectionnement en anesthésie et analgésie locorégionale, Universités Marseille, Montpellier, Nîmes et Nice
DIU Prise en charge de la douleur aigue, Universités Montpellier et Nîmes
DIU radio-analyse, Université Lyon II
DIU Radiotherapie externe haute technicité, SFRO, AFCOR.
DIU Soins palliatifs, Université Montpellier I
DU Approche psychodynamique du cancer, Université Marseille, Institut Paoli-Calmette
DU Cancers cutanés, Université Montpellier I
DU d'hygiène hospitalière, Université Montpellier I
DU Epidémiologie des cancers, Université de Bordeaux
DU Maintien et soins à domiciles, Université Montpellier I
DU Oncologie thoracique, Université Montpellier I
DUT Génie Biologique, Option Diététique, Université Montpellier II
Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, Rennes : Contrôle de gestion, Information médicale et Aide à la décision : théorie et pratique
Faculté d’odontologie : 2ème cycle des études d’odontologie, nutrition en odontologie, bases moléculaires et cellulaires des cancers en odontologie, Radiothérapie et soins dentaires / cancer des voies aérodi-gestives supérieures, Cancer des voies aérodigestives supérieures après radiothérapie en cabinet de dentisterie
Diplôme d’Etat de Manipulateurs en électroradiologie, Université Montpellier I
Diplôme d’Etat d’Infirmiers, Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), Béziers
Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Castelnau le Lez
Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Montpellier, Université Montpellier I
Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Sète
Licence de Psychologie, Université Montpellier III
Licence Nutrition et Alimentation Humaine, Université Montpellier II
Licence professionnelle Métiers des risques et des impacts environne-mentaux, Université Nîmes GIS
Master 1 et master 2 de Psychologie, Université Montpellier III
Master 1 Gestion des établissements de santé, Université Montpellier I
Master 1 Santé R&D clinique, Université Montpellier I
Master 2 Droit et gestion de la santé, Université Montpellier I
Master 2 Epidémiologie, Université Montpellier I
Master 2 Ingénierie de la Santé, Université Montpellier I
Master 2 Sécurité Sanitaire des aliments, Université Montpellier I
Master de conseiller en génétique, Université Aix-en-Provence Marseille II
Formations et enseignements réalisés en interne
Autres enseignements, formations et communications extérieures
Participation des praticiens de l’ICM à l’enseignement universitaire
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012 - ICM 5554 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2012
Liste des publicationsAlbertini AA, Mérigoux C, Libersou S, Madiona K, Bressanelli S, Roche S, et al. Characterization of monomeric intermediates during VSV glycoprotein structural transition. PLoS Pathog 2012;8:e1002556.
Aldabbagh K, Pouderoux S, Roca L, Poujol S, Fabbro M, Romieu G, et al. Etoposide, mitomycin, and methotrexate combination in heavily treated breast cancer: a retrospective study. Breast Cancer 2012;19:16-22.
Ali D, Servagi Vernat S, Viard R, Fenoglietto P, Lisbona A, Lacornerie T, Pyuraveau M, Giraud P, PO-0728 Rotational IMRT in head and neck cancer: a comparative multicenter planning study, Radiotherapy and Oncology, Volume 103, Supplement 1, May 2012, Page S283, ISSN 0167-8140, 10.1016/S0167-8140(12)71061-7.
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Aparicio T, Bibeau F. Cancers colorectaux en 2012 : que retenir ? Côlon et Rectum. 2012 6 : 256-258.
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Aucher C, Jacquet A, Kersual N, Garambois V, Fontayne A, Fournier N, de Romeuf C, Tosi D, Sadoun A, Brune F, Prost JF, Urbain R, Pelegrin A, Teulon-Navarro I. A novel treatment for ovarian cancer (OC) : Anti-Müllerian inhibiting substance type II receptor (MISRII) humanized monoclonal antibody (mAb) 3C23K—Preclinical validation. J Clin Oncol 30:15s, 2012 (May 15 suppl; abstr 5069).
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Azria D, Massard C, Tosi D, Houede N, Joly F , Gravis G, Delva R, Le Moulec S, Latorzeff I, Ferrero JM, Culine S, Ladoire S, Tartas S, Oudard S, Rodier JMP, Laguerre B, Alexandre J, Topart D, Beuzeboc P. An ambispective observational study in the safety and efficacy of abiraterone acetate in the French temporary authorizations for use (ATU): Predictive parameters of response. J Clin Oncol 30, 2012 (suppl 5; abstr 149).
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ICM – Institut régional du Cancer de Montpellier208, rue des ApothicairesParc Euromédecine34298 Montpellier Cedex 5 Tél : 04 67 61 31 00www.icm.unicancer.fr
Remerciements Mélanie Accardo, Evelyne Alidor, Michelle Annerose, David Azria, Frédéric Bibeau, Jean-Pierre Bleuse, Laurence Bonnabel, Patrice Champoiral, Florence Cousson-Gelie, Sylvie Dersigny, Jacqueline Duffour, Marion Dugay, Marie-Claude Eberle, Soline Emerit, Caroline Gallay, Cédric Guillaumon, Vanessa Guillaumon, Marian Gutowski, Christine Kerr, Pierre-Olivier Kotzki, Anne Lainé, Pierre-Jean Lamy, Gérald Mongin, Farida Moussaoui, André Pelegrin, Frédéric Pinguet, Elisabeth Planchenault, Bernadette Pont, Carmen Rodriguez, Gilles Romieu, Sylvie Roques, Philippe Rouanet, Pierre Senesse, Anne Stoebner, Raphael Tetreau, Anne Villebrun, Marc Ychou, et toutes celles et ceux qui ont participé à la rédaction de ce rapport d’activité 2012.
Responsable de la publicationProfesseur Jacques Domergue, Directeur Général de l’ICM
Comité de projet et rédaction Florence Courtès, Hien Luong-Pontic, Hélène Mathieu-Daudé, Frédérique Planet, Anne-Laure Pourquier
Conception graphique et réalisation Coxyweb
PhotosLaurent Vilarem et Service communication ICM