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LJIVQUANV'jE-SkÂH MJ Al LLS = I, Lea lbonnements né éoi eças que pour*eil'mois, séd m4 » n,i an, ev ne c6m- meneent qae du 1" ou du 16 ' de ei qne mois. L ir loures non: affranchies ne aont pas reçues. PRIT DE ïABONINIEMENT ) Xin an. . 6 mou. .. 3 trou. lbé ouse (ville).. 40 fr. 2# 4r. i Z fr; Rante-Gueane ec. 60 ir. x6 fr. 14 h, ntrer départements. &ï1wt d, sutva11t'1e conventions poatalOL ' ;tnp, 4e Ila$NAL et Gteuac, eue S&int.ltotne, 48; BOURSE DE TOULOUSE DU 29 DÉCEMBRE 4860. Au comptant : ponr 400 ............... 67 75 Obligations de Saragosse.. "270 ))-271 25 Obligations romaines.......... 233 75-235 '. Qbligatious Montblanch......... 25 )'-246 25 Obligations du Midi...... r....:... `305 ) Oblig. d4 Pampelnne..... i .......... 255 75 BOURSE DE PARIS DU 28 DÉCEMBRE 18(0. ' Au Comptant : Yaleura diverses. Bernier coure. ®auese. Baisse. 3 pour 400. , . ... 67 6 $ ) '» + 40 4l/pour 100...... % 70 ) )) ) 10 Bxuque de France....... 2852 50 A terme : 3 pour 100, 4er cours .. 67 80 Dernier cours... 67 (S Crédit Mobilier...... 730 )i Chemins de fer. Orleans.......... 1567 50 Nord ............. o ) ) Est. 596 25 Lyon libéré........ 900 ) ) Midi............ 510 Ouest........... 554 25 Autrichiens....... 478 75 Obligations lu Mi(1i..... 501 25 Obligations de Saragosse. 266 25 5 pour 100 Espagnols... 491/2 )8 ) )) )) ) 15 )) ) lO 10 )) ,,l 4)) )) ) )) , )) 1 50 ) )) 250 88 b)) 375 ) )) 8 75 )) 2 50 ) )) 5 75 )) ) )) BOURSE DE LONDRES DU 29 DÉCEMBRB 1860 Consolidés : Une heure. 922 /y/8 ihpeIi lélégr°aplligoe éleetrigar PARTICULIÈRE. Paris, dimanche, 50 décembre. Un décret impérial nomme M. Sorbier, conseiller à la cour impériale d'Agea. Turin, 29 décembre. Le Roi est arrive; on prépare des illuminations. Vienne, 29 décembre. Le ministre, M. de Rechberg, a offert sa démission. Les Woïvodës ont eu une réunion en Hongrie. Les neuvetles de l'Amérique sont meilleures. -, R_.Mf N. _ ',.1 N. iL Autre dépêche. Madrid, 26 décembre Les travaux préliminaires du recensement de la Penin- suIe donnent -17 millious d'habi4ants. ;- Les inondations sont générales; elles portent de grands préjudices aux terres mraaâ édifices. Vienne, 27 décembre. L capitaine Ltour, tjui est revenu de Madrid à List bonne, a envoyé ici une dépêche'télëraphique dâtée dù 2(; et portant chie l'état de l'impératrice est parfaitement satisfaisant. On annenee ce matih qu'uieé ébmmission spéciale a été formée au ministère de la justicé pour élaborer un nou- veau eede de procédure civile. Vienne, 28 décembre. Le Wenderer publie une dépêché de Pesth, annonçant MISS TEMPÊTE. Ne 3, Suite. -(Voir le numéro du 29 décembre i860), -- Un étranger grand comme notre bedeau, un cara- binier sans casque enfin, etc: barbu ! On ne voit que ses moustaches et ses yeux... J'étais plantéedroit devant lui, comnie'iinteuplier, à la regarder. Je lui ait dit que madame était enffaire', il s'est assis et il attend. Pour la première fois depuis longtemps, la Javiole ne prenait pas garde à uiecertaine poule noire qu'elle avait élevéeet qui trottait toujours sur ses talons. La pouce, inquiète, gleussait vainement. La Javiole ahurie ne quit- tait pas des yeux la comtesse. Lasse de lui adresser des questions inutiles, Mme d'Orbigny descendit. A peine en- trée dans la pièce;où se tenait l'étranger, elle poussa un grand cri. - Oui, c'est moi, dit h "comte en lui baisant la main. Quelque chose comme un frisson courut dans les vei% ries de la pauvre délaissée. C'était une émotion dont elle n'avait pas perdu le souvenir. Le feu lui monta au visage, et déjà bouleversée : - Ah ! Dieu ! vous L . . c'est vous, Raoui ! s'écria-t- elle. Le comte, qui n'avait pas quitté la main de sa femme, la porta de nouveau à ses lèvres, et regardant autour de lui en souriant : - Ma chère amie, plus uu mot à présent,.. J'ai des FOLITItIIJE ET LITTEIIAIIIE. JOU1UIIAL P 4Iit TOUS LES J U , qu9 l'aslËemblée g;,ntrafe t#o e vMe a r t 1u dt e ier daA repr6aentatlona au af;aaoel!or du la our ponr talla mettre (e comte de TéI&i.en liborL4, et, dans !e eas o.t on le retiendrait, le soumettre au jugement d'un tribunal hongrois. La publication du décret, portant cours forcé des billets de Banque, en Vénétie, a produit presque une panique à la Bourse. Les métalliques sont tombés à 62 fr. 75. M. Vène, substitut à Carcassonne, n été nommé pro- cureur impérial à Céret (Pyrénées-Orientales), et non substitut, ainsi que la dépêche du 27 nous l'a fait dire par erreur. CHRONIQUE LOCALE. Le Ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets la circulaire suivante . e Monsieur le Préfet, ainsi que l'a fait connaître tin avis inséré dans le Moniteur du 16 courant, l'Empereur a dé- cillé qu'à partir du 4er janvier prochain, et par récipro- cité, les sujets de S. M. la reine de la GrandeBretagne et d'Irlande, venant en France, seront admis à entrer et à circuler sur le territoire de l'empire sans passeports. ) Je vous prie, en conséquence, de donner les instruc- tions nécessaires pour que les sujets anglais soient reçus en France sur la simple déclaration de leur nationalité. ) Ceux d'entre eux qui désireront être pourvus d'un titre qui leur permette de réclamer les avantages qui sont accordés aux étrangers munis dé passe-ports pour les entrées de faveur dansles monuments publics, n'au- ront qu'à présenter à l'agent spécial à la frontière une carte de visite sur laquelle cet agent apposera le timbre de l'administration, ou bien ils devront se mtinir d'une carte spéciale qui leur sera délivrée , sur leur detpande, par M. le préfetde police. ) Je vous invite, Monsieur le Préfet, à faire publier' ces instructions sous la forme de l'avis ci-joint, te vous aurez soin de faire afficher dans les ports eues diffé- rents points d'entrée sur le territoire. Rece`veMéh'iéâr1é P`rétet,ÏafYeee mâ côfi= sidération très distinguée. )) Le ministre de l'intérieur, ) F. DE PERSiGNY. ) AVIS. Les snjets de S. M. la Reine de la Grande-Bretagne et d'Irlande sont admis en France sur la simple déclara- tion de leur hatiéna!ité. )' Cent d'entre eux qui désireront étre pourvus d'un titre qui lent permette de réclamer les avantages qui sont accordés aux étrangers munis de. passeports pour les entrées de faveur dans les'monutttents publics, n'au- Cent qu'à présenter à l'agent spéniar à la frontière une carte de visite sur laquelle cet agent apposera le timbre del'administration, on bien ils devront se meknit d'une carte qni leur seradélivréo, sur leur demande, par M. le' préfet de police. ) ' Autre circulaire du ministre dé l'ünlérieur. C Monsieur le Préfet, ' ) Alla de satisfaire à la pensée de réciprocité que l'Em- pereur a entendu établir en faveur des voyageurs fran- çpis sp rendant en Angleterre, j'ai décidé qu'à partir du 4er janvier 1861 nos nationaux pourront aller en. Angle4 te4çre fit rentrer en France munis d'un simple passeport à l'intérieur, non soumis au visa diplomatique. ) Je vous prie de faire donner à cette décision toute la publicité désirable et de prescrire les mesures nécessai. res pour en assurer l'exécution. ) Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma con- sidération très distinguée. D Le ministre de l'intérieur, ) F. w PniISIGNY. ) dettes, reprit-il. M" d'Orbigny courut vers la porte. - Je n'y suis pour personne, cria-t-elle, et trem- blante, suffoquée, les yeux pleins de larmes, la poitrine oppressée, le cceurtout palpitant, elle tomba sur un fauteuil - Vous êtes adorable, poursuivit le comte d'une voix attendrie ; vous seule m'avez reconnu, et j'ai soupé hier avec deux amis d'autrefois qui ne croient même pas que j'existe. Il lui offrit la main pour la conduite sur un canapé. -Des mains de vingt ans ! ajouta-t-il etl regardant celles de sa femme. C'est à croire que les années pur vous n'ont que six mois ! Mm» d'Orbigny ferma les yeux à demi, et le comte s'as sit auprès d'elle. " - Çà, dit-il, parlons de nos allures ; pour commen- cer, je m'appelle M. de Sajnt-Ève et j'arrive de Mexico. M. d'Orbigay est mort, ne le réveillons pas. Entre nous, il avait trop de créanciers. Le comte fit un croquis rapide de ses pérégrinations dans les pays d'outre-mer. Il n'avait rien vu de curieux nulle part : mêmes sottises et mêmes hommes partout. H avait possédé quelquefois jusqu'à crut mille francs ; mais l'argent avait-cette.manie singulière de ne pouvoir rester dans sa poche. Un jour la saveur de Paris, qu'il croyait avoir oubliée, lui était montée à la tête. En con- séquence d avait dit adieu aux forêts vierges, aux pla- cers; aux prairies', aux bisons, et s'était embarqué pour le Havre. Il espérait que Paris le rajeunirait. La collection de dollars et de piastres qu'il avait rapportée de la Nou velle-Orléans s'était fondue au soleil de la patrie; mais il comptait que sa femme voudrait bien, en considération ON S'ABONNE 410 BURBAUDU JOURNA'. Rue Saint=lt in , 46 TOULOUSÉ St hors de Touioase Chesles Libraires et Direct.. J des Messageries et Direetenrs des Postes; lif des LNSBOT1ONS s so centimes la ligne d'Annonce. ira centimes la ligne de Réclame. Les £Z ODfCZS nr AVIS se paient d'avaaae. Les ANaoacss et Avis soit reçus â Parie, aux bureaux . publicité de MM. Itlv&e, rué L-J. Rousseau, 8, Lasn six a * et C, rng e.1 Banque,. G, st L Wete wa rudeTr4i4re, 22 seuls ebarpds de les resevenr.paar 7tit+rrtat do 7et+lawe+ i t1 Pampf #i. Ltsai zta rdDL ;- A'Eo ion de la msuvelle année, Son rte, âd 1. rna 9 '$..,t18 Aixi i 5d ia Voflé, .. . taihldv réahal Net recevrale J4 dpoembrej, à une heure aprés- B , dR e0jr, O.',yrg; ara ou midi, la visite du corps des officiers de la garnison. Le le!janvier, à la même heure, Son Exe. recevra les autorités civiles.. A l'occasion' du jour de l'an 'M. le Préfet recevra le 1 , ` janvier, à ïile tteure et demie`après-midi. A.l'occasion du jour de Pan, M. le Recteur aura ['hou- fleur de recevoirà l'hôtele l'Académie le mardi, lev d jan nier, de une heure à quatre. A !'occasiou'du nouvel an, l'administration municipale recevra le ter janvier de deux à quatre de l'eprès.midi ,i dans le cabinet de M. le Maire, au Capitole. { Nous rappelons que l'Exposition mensuelle de la Se- ciété d'horticulture aura lieu aujourd'hui, de une heure: à cinq heures du soir, dans la salle du Petit-Consistoire, - au Capitole. Dans sa séance d'hier, 29 décembre, la Soeiété d'agri- culture a procédé à la formation de son bureau pour l'année 1861. En remplacement de M. le baron de Randal, président! sortant et non rééligible aux termes du réglement , M. Caze, premier vice-président, a été proclamé prési- dent. -M. dePapus a été nommé premier vice-président; N. de Bastoul, deuxième vice-président ; M. de Maly, secrétaire général; M. Caussé, premier vice-secrétaire; M. Texereau de Lesserie, deuxième vice-secrétaire , M. de Planet, trésorier; M. Flavien Esquirol, conserva- teur, et M. Lalène de Laprade, archiviste. t MS1QOa Di 49e Rit9iusnr -D knTiLunu6 A CS6kt. lirogrâmme des morceaux qui seront e feutés, aujoitr?1iui a0 décembre, aux allées Louis-Napoléon, de 2 h. 1/2 d 4 h. du soir. 1. Marche da Prophétie. 2. Quadrille. 5. Trio du Domino Noir. 4. Polka. 5. Les lV oces de Je-annelle (Massé). 1 r 6. Valse (Strauss). t 7. Pas redoublé. -e.. - - _.__... , .,. ',t ait 1 tP M. Barbe, doyen des notaires de l'arrondissement dé I Toulouse, et qui exerçait à Buzet depuis 4806, vient dé moilrir dais un Age avancé. L'Annuaire de laHaute-Garonne, pour l'année 1864 , par M. Amb; Godeffre, chef de division à la préfecture, vient d'être publié. R est mis en vente cher-les libraires de Toulouse au prix de 2 fr. 50 e. Des mesures sont prises pour que les souscripteurs soient servis avec exactitude et -célérité. L'exposition du Musée Égyptien sera ouverte aujour- d'hui dimanche et les jours suivants, boulevard Napo lécu,52".-Enttéplil$ve- . OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES De M. Bneneht. Du 29 décembre 1860. Minimum : Thermomètre centigrade. Maximum : -f- 7e,7. du silence discret qu'il avait gardé depuis son émigra- Gon; lul avaut3er quelque petite somme qui l'aidelait à passer les premiers temps. Pendant que le voyageur débitait ce petit discours d'un air leste et d'une haleine, la comtesse le regardait, elle ne l'interrompit pas une fois; de grosses larmes rou- laient sous ses paupières. - Vous me trouvez changé? reprit le comte, qui sen- leva négligemment quelques touffes de cheveux gris éparses sur ses tempes; cette barbe de démocrate est peut-être une fatuité. ..'Ort n'est pas comme vous,... on vieillit. Mme d'Orttigny joiir'Ies meus`.! . -- Ah ! Raoul! dit-elle. L'accent d'un M doux reproche se faisait entendre dans cette exclamation pleine des plus tendres souvenirs, que M. de Saint-E' e éti fat ému. Il se pencha vers sa compagne et l'embrassa sur le front avec une effusion qui était pas dans son caractère. - J'étais si jeune alors! murmura-t-il d'une voix où la raillerie se mêlait à l'attendrissement. L'entretien se prolongea quelques instants; Mme d'Or- bigny crut que le diable en personne était devant elle, mats un diable qui la charmait et la fascinait. - Vous nie permettez'dénc `dè revenir quelquefois? reprit le comte, qui frisait ses moustaches devant une glace. - La maison est à vous, répondit la pauvre délaissée dans un moment d'élan et la tête appuyée sur l'épaule de l'émigré. - Eh ! chère amie, ce serait la ruine que vous y fe- riez entrer. Il sortit avec mille précautions par un long couloir qui gagnait les derrières de la maison. La Javiole, qui s'en Le baromètre est monté à prés de beau tennpa. Le teiaps â été assez beau toute la journée. Du 30 décembre 1860, 7 heures du mains, Température minimum -. 5o,6. Le baromètre est stationnaire. Le vent est du-S,-O. , Le temps est couvert. Pour toute la chronique : A. Pujol, .,î r . , COMMUNE DE PORTET (canton de Toulouse Ouest). . Foires et Marchés. - Avis. Le maire de la commune de Portet a l'honneur d'in- former le public que les Foires et Marchés vont Mec re- pris dans cette commune, à partir du janvier 1861. , Les Foires auront lieu le 5 mai et le 9 novembre. Les Marchés se tiendront le jeudi de chaque semaine pour le public, de midi à 3 heures, et pour le commerce. de 4 heure à 3 heures. , Dans le but d'encourager le commerce, les droits de mesurage et de plaçage seront gratis. Le passage d'eau sur la Garonne sera également gratin pour les personnes, voitures, .charrettes, marchandises, bestiaux de toute sorte, les'jours de Foires ou Marchés. Une Société de divers propriétaires s'engage à acheter au cours tous les grains invendus à la fin du Marché ou Foire, ou bien à les faire transporter aux Marchés sui- vants de Toulouse ou de Muret, moyennant le prix de 20 centimes de transport par hectolitre. Fait à Portet, le 20 décembre 1860. Le maire, L. FAuu. On écrit d'Albiau Moniteur Mgr l'archevêque d'Albi a-°adressé à M. le ministre des cultes une protestation dans le niênie sens que S. Em. Mgr le cardinal de Bonald, archevêque de Lyon, et que Mgr Plantier, évêque du Nintes, contre la circulaire mi- nistérielle qni soumet les mandements épiscopaux à la formalité du dépôt et du timbre. Berner. Lyon, 28 décembre. L'affaire des jeunes filles Collon etMolleton, qui avaient organisé les espiégleries et sorce leries de l'atelier de la rue Vieille-Monnaie, où elles étaient employées comme apprenties, a été appelée de nouveau devant le tribunal de police correctionnelle dans son audience d'hier. Le tribunal "a rendu un jugement par lequel les jeunes apprentis ont été déclarées coupables d'outrages envers les agents de l'autorité pour les faits que nous avons rap- portés. Leshlles Collon et Molleton ont été condamnées à 24 francs d'amende chacune et aux frais. Il est probable qu'elles trouveront que les diableries leur coûtent cher, quoique le tribunal n'ait pas fait preuve de sévérité à leur égard. (Salut public.) Marseille, 28 décembre. (Correspondance partieuliére.) On fait courir le bruit que l'escadre française quittera la baie de Gale à la fin du mois, époque à laquelle ex- pirerait le dernier délai accordé à François IL Je doute que ce bruitsoitondé. - Notre population croyait tellement à la présence de Garibaldi dans nos murs, qu'hier au soir, au Grand- Théâtre, un grand nombre de personnes ont pris un Au- filais, portant le costume garibaldien pour le héros de l'ndépenda;nce italienne. Cet étranger, qui ressemblait, circonstance assez curieuse, à Garibaldi, a été obligé de quitter la salle pour se soustraire à la curiosité et aux obsessions dont il était l'ob7ët. était. bien doutée, se tenait blottie dans un coin noir, en- tre deux tas de fagots, la poule sur ses genoux. Elle avança discrètement la tête quand elle entendit la petite porte rouillée crier sur ses gonds, et levant les mains au ciel : - Lui, vivant! s'écria.I.elle; ah! ma pauvre mal- tresse ! III' A partir de ce jour, l'existene® de Mme d'Orbigny ne fut plus qu'une longue suite de troubles, de saisisse- ments, d'agitations. La pauvre femme ne savait si elle devait désirer ou craindre la présence de celui qui rôdai dans son voisinage. Les longues stations qu'elle faisait à l'église et les rubans frais dont elle parait son corsage indiquaient: le double courant qui maintenait la fièvre dans son ceeur. Au moindre bruit, elle tressaillait, rouis- sait, pâlissait. Miss Tempête, dont la malice et la gaieté surnageaienttoujours, lui donnait de petites tapes sur la joue. - Vous voilà comme une sonnette, disait-elle, vous vibrez toujours. J'ai idée, belle tante, que vous voulez battre en brèche le cour de M. Pêchereau. - Te tairas-tu, vilaine] répondait Mme d'Orbigny, qui croyait sans cesse que le comte allait entrer par la porte ou sauter par le balcon. La Javiole, mise en éveil, rendit visite à la petite porte du jardin; elle entr'ouvrit le pêne et la gâche tout nouvellement frottés d'huile : - il est revenu ! murmura-t.elle en se signant. Revue des Deux-Mondes). AMI D$E AcfARD. (La suite â demain), Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Lea lbonnements né éoieças que pour*eil'mois, séd

m4 » n,i an, ev ne c6m-meneent qae du 1" ou du 16 'de ei qne mois.

L ir loures non: affranchies neaont pas reçues.

PRIT DE ïABONINIEMENT

)

Xin an. . 6 mou. .. 3 trou.lbé ouse (ville).. 40 fr. 2# 4r. i Z fr;

Rante-Gueaneec. 60 ir. x6 fr. 14 h,

ntrer départements.

&ï1wt d, sutva11t'1e conventions poatalOL '

;tnp, 4e Ila$NAL et Gteuac, eue S&int.ltotne, 48;

BOURSE DE TOULOUSE DU 29 DÉCEMBRE 4860.Au comptant :

ponr 400 ............... 67 75Obligations de Saragosse.. "270 ))-271 25Obligations romaines.......... 233 75-235 '.Qbligatious Montblanch......... 25 )'-246 25Obligations du Midi...... r....:... `305 )Oblig. d4 Pampelnne..... i .......... 255 75

BOURSE DE PARIS DU 28 DÉCEMBRE 18(0.' Au Comptant :Yaleura diverses. Bernier coure. ®auese. Baisse.

3 pour 400. , . ... 67 6 $ ) '» + 404l/pour 100...... % 70 ) )) ) 10Bxuque de France....... 2852 50

A terme :3 pour 100, 4er cours .. 67 80

Dernier cours... 67 (SCrédit Mobilier...... 730 )i

Chemins de fer.Orleans.......... 1567 50Nord ............. o ) )Est. 596 25Lyon libéré........ 900 ) )Midi............ 510Ouest........... 554 25

Autrichiens....... 478 75Obligations lu Mi(1i..... 501 25Obligations de Saragosse. 266 255 pour 100 Espagnols... 491/2

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88 b)))» 375) )) 8 75

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)) ) ))BOURSE DE LONDRES DU 29 DÉCEMBRB 1860

Consolidés : Une heure. 922 /y/8

ihpeIi lélégr°aplligoe éleetrigar

PARTICULIÈRE.

Paris, dimanche, 50 décembre.Un décret impérial nomme M. Sorbier, conseiller à la

cour impériale d'Agea.

Turin, 29 décembre.Le Roi est arrive; on prépare des illuminations.

Vienne, 29 décembre.Le ministre, M. de Rechberg, a offert sa démission.Les Woïvodës ont eu une réunion en Hongrie.

Les neuvetles de l'Amérique sont meilleures.-, R_.Mf N. _ ',.1 N.

iLAutre dépêche.Madrid, 26 décembre

Les travaux préliminaires du recensement de la Penin-suIe donnent -17 millious d'habi4ants. ;-

Les inondations sont générales; elles portent degrands préjudices aux terres mraaâ édifices.

Vienne, 27 décembre.L capitaine Ltour, tjui est revenu de Madrid à List

bonne, a envoyé ici une dépêche'télëraphique dâtée dù2(; et portant chie l'état de l'impératrice est parfaitementsatisfaisant.

On annenee ce matih qu'uieé ébmmission spéciale a étéformée au ministère de la justicé pour élaborer un nou-veau eede de procédure civile.

Vienne, 28 décembre.Le Wenderer publie une dépêché de Pesth, annonçant

MISS TEMPÊTE.

Ne 3,

Suite. -(Voir le numéro du 29 décembre i860),

-- Un étranger grand comme notre bedeau, un cara-binier sans casque enfin, etc: barbu ! On ne voit queses moustaches et ses yeux... J'étais plantéedroit devantlui, comnie'iinteuplier, à la regarder. Je lui ait dit quemadame était enffaire', il s'est assis et il attend.

Pour la première fois depuis longtemps, la Javiole neprenait pas garde à uiecertaine poule noire qu'elle avaitélevéeet qui trottait toujours sur ses talons. La pouce,inquiète, gleussait vainement. La Javiole ahurie ne quit-tait pas des yeux la comtesse. Lasse de lui adresser desquestions inutiles, Mme d'Orbigny descendit. A peine en-trée dans la pièce;où se tenait l'étranger, elle poussa ungrand cri.

- Oui, c'est moi, dit h "comte en lui baisant la main.Quelque chose comme un frisson courut dans les vei%

ries de la pauvre délaissée. C'était une émotion dont ellen'avait pas perdu le souvenir. Le feu lui monta au visage,et déjà bouleversée :

- Ah ! Dieu ! vous L . . c'est vous, Raoui ! s'écria-t-elle.

Le comte, qui n'avait pas quitté la main de sa femme,la porta de nouveau à ses lèvres, et regardant autour delui en souriant :

- Ma chère amie, plus uu mot à présent,.. J'ai des

FOLITItIIJE ET LITTEIIAIIIE.JOU1UIIAL P 4Iit TOUS LES J U ,

qu9 l'aslËemblée g;,ntrafe t#o e vMe a r t 1u dt e ierdaA repr6aentatlona au af;aaoel!or du la our ponr tallamettre (e comte de TéI&i.en liborL4, et, dans !e eas o.ton le retiendrait, le soumettre au jugement d'un tribunalhongrois.

La publication du décret, portant cours forcé des billetsde Banque, en Vénétie, a produit presque une paniqueà la Bourse. Les métalliques sont tombés à 62 fr. 75.

M. Vène, substitut à Carcassonne, n été nommé pro-cureur impérial à Céret (Pyrénées-Orientales), et nonsubstitut, ainsi que la dépêche du 27 nous l'a fait direpar erreur.

CHRONIQUE LOCALE.

Le Ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfetsla circulaire suivante

. e Monsieur le Préfet, ainsi que l'a fait connaître tin avisinséré dans le Moniteur du 16 courant, l'Empereur a dé-cillé qu'à partir du 4er janvier prochain, et par récipro-cité, les sujets de S. M. la reine de la GrandeBretagne etd'Irlande, venant en France, seront admis à entrer et àcirculer sur le territoire de l'empire sans passeports.

) Je vous prie, en conséquence, de donner les instruc-tions nécessaires pour que les sujets anglais soient reçusen France sur la simple déclaration de leur nationalité.

) Ceux d'entre eux qui désireront être pourvus d'untitre qui leur permette de réclamer les avantages quisont accordés aux étrangers munis dé passe-ports pourles entrées de faveur dansles monuments publics, n'au-ront qu'à présenter à l'agent spécial à la frontière unecarte de visite sur laquelle cet agent apposera le timbrede l'administration, ou bien ils devront se mtinir d'unecarte spéciale qui leur sera délivrée , sur leur detpande,par M. le préfetde police.

) Je vous invite, Monsieur le Préfet, à faire publier'ces instructions sous la forme de l'avis ci-joint, te vousaurez soin de faire afficher dans les ports eues diffé-rents points d'entrée sur le territoire.

Rece`veMéh'iéâr1é P`rétet,ÏafYeee mâ côfi=sidération très distinguée.

)) Le ministre de l'intérieur,) F. DE PERSiGNY. )

AVIS.Les snjets de S. M. la Reine de la Grande-Bretagne

et d'Irlande sont admis en France sur la simple déclara-tion de leur hatiéna!ité.

)' Cent d'entre eux qui désireront étre pourvus d'untitre qui lent permette de réclamer les avantages quisont accordés aux étrangers munis de. passeports pourles entrées de faveur dans les'monutttents publics, n'au-Cent qu'à présenter à l'agent spéniar à la frontière unecarte de visite sur laquelle cet agent apposera le timbredel'administration, on bien ils devront se meknit d'unecarte qni leur seradélivréo, sur leur demande, par M. le'préfet de police. )

' Autre circulaire du ministre dé l'ünlérieur.C Monsieur le Préfet, '

) Alla de satisfaire à la pensée de réciprocité que l'Em-pereur a entendu établir en faveur des voyageurs fran-çpis sp rendant en Angleterre, j'ai décidé qu'à partir du4er janvier 1861 nos nationaux pourront aller en. Angle4te4çre fit rentrer en France munis d'un simple passeportà l'intérieur, non soumis au visa diplomatique.

) Je vous prie de faire donner à cette décision toute lapublicité désirable et de prescrire les mesures nécessai.res pour en assurer l'exécution.

) Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma con-sidération très distinguée.

D Le ministre de l'intérieur,) F. w PniISIGNY. )

dettes, reprit-il.M" d'Orbigny courut vers la porte.- Je n'y suis pour personne, cria-t-elle, et trem-

blante, suffoquée, les yeux pleins de larmes, la poitrineoppressée, le cceurtout palpitant, elle tomba sur unfauteuil

- Vous êtes adorable, poursuivit le comte d'une voixattendrie ; vous seule m'avez reconnu, et j'ai soupé hieravec deux amis d'autrefois qui ne croient même pas quej'existe.

Il lui offrit la main pour la conduite sur un canapé.-Des mains de vingt ans ! ajouta-t-il etl regardant

celles de sa femme. C'est à croire que les années purvous n'ont que six mois !

Mm» d'Orbigny ferma les yeux à demi, et le comte s'assit auprès d'elle. "

- Çà, dit-il, parlons de nos allures ; pour commen-cer, je m'appelle M. de Sajnt-Ève et j'arrive de Mexico.M. d'Orbigay est mort, ne le réveillons pas. Entre nous,il avait trop de créanciers.

Le comte fit un croquis rapide de ses pérégrinationsdans les pays d'outre-mer. Il n'avait rien vu de curieuxnulle part : mêmes sottises et mêmes hommes partout.H avait possédé quelquefois jusqu'à crut mille francs ;mais l'argent avait-cette.manie singulière de ne pouvoirrester dans sa poche. Un jour la saveur de Paris, qu'ilcroyait avoir oubliée, lui était montée à la tête. En con-séquence d avait dit adieu aux forêts vierges, aux pla-cers; aux prairies', aux bisons, et s'était embarqué pourle Havre. Il espérait que Paris le rajeunirait. La collectionde dollars et de piastres qu'il avait rapportée de la Nouvelle-Orléans s'était fondue au soleil de la patrie; mais ilcomptait que sa femme voudrait bien, en considération

ON S'ABONNE410 BURBAUDU JOURNA'.

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TOULOUSÉ

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ira centimes la ligne de Réclame.Les £Z ODfCZS nr AVIS se paient d'avaaae.

Les ANaoacss et Avis soit reçus â Parie, aux bureaux .

publicité de MM. Itlv&e, rué L-J. Rousseau, 8, Lasnsix a * et C, rng e.1 Banque,. G, st L Wete warudeTr4i4re, 22 seuls ebarpds de les resevenr.paar7tit+rrtat do 7et+lawe+

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t1 Pampf #i. Ltsai zta rdDL;- A'Eo ion de la msuvelle année, Son rte, âd 1. rna 9 '$..,t18 Aixi i 5d ia Voflé, .. . taihldvréahal Net recevrale J4 dpoembrej, à une heure aprés- B , dR e0jr, O.',yrg; ara oumidi, la visite du corps des officiers de la garnison.

Le le!janvier, à la même heure, Son Exe. recevrales autorités civiles..

A l'occasion' du jour de l'an 'M. le Préfet recevra le 1,`janvier, à ïile tteure et demie`après-midi.

A.l'occasion du jour de Pan, M. le Recteur aura ['hou-fleur de recevoirà l'hôtele l'Académie le mardi, levdjan nier, de une heure à quatre.

A !'occasiou'du nouvel an, l'administration municipalerecevra le ter janvier de deux à quatre de l'eprès.midi ,idans le cabinet de M. le Maire, au Capitole.

{

Nous rappelons que l'Exposition mensuelle de la Se-ciété d'horticulture aura lieu aujourd'hui, de une heure:à cinq heures du soir, dans la salle du Petit-Consistoire, -au Capitole.

Dans sa séance d'hier, 29 décembre, la Soeiété d'agri-culture a procédé à la formation de son bureau pourl'année 1861.

En remplacement de M. le baron de Randal, président!sortant et non rééligible aux termes du réglement ,M. Caze, premier vice-président, a été proclamé prési-dent.

-M. dePapus a été nommé premier vice-président;N. de Bastoul, deuxième vice-président ; M. de Maly,secrétaire général; M. Caussé, premier vice-secrétaire;M. Texereau de Lesserie, deuxième vice-secrétaire ,M. de Planet, trésorier; M. Flavien Esquirol, conserva-teur, et M. Lalène de Laprade, archiviste.

t MS1QOa Di 49e Rit9iusnr -D knTiLunu6 A CS6kt.

lirogrâmme des morceaux qui seront e feutés, aujoitr?1iuia0 décembre, aux allées Louis-Napoléon, de 2 h. 1/2d 4 h. du soir.1. Marche da Prophétie.2. Quadrille.5. Trio du Domino Noir.4. Polka.5. Les lV oces de Je-annelle (Massé).

1r

6. Valse (Strauss). t7. Pas redoublé.-e.. - - _.__... , .,. ',t ait 1 tP

M. Barbe, doyen des notaires de l'arrondissement dé IToulouse, et qui exerçait à Buzet depuis 4806, vient démoilrir dais un Age avancé.

L'Annuaire de laHaute-Garonne, pour l'année 1864 ,par M. Amb; Godeffre, chef de division à la préfecture,vient d'être publié. R est mis en vente cher-les librairesde Toulouse au prix de 2 fr. 50 e.

Des mesures sont prises pour que les souscripteurssoientservis avec exactitude et -célérité.

L'exposition du Musée Égyptien sera ouverte aujour-d'hui dimanche et les jours suivants, boulevard Napolécu,52".-Enttéplil$ve- .

OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES

De M. Bneneht. Du 29 décembre 1860.Minimum :Thermomètre centigrade.Maximum : -f- 7e,7.

du silence discret qu'il avait gardé depuis son émigra-Gon; lul avaut3er quelque petite somme qui l'aidelait àpasser les premiers temps.

Pendant que le voyageur débitait ce petit discoursd'un air leste et d'une haleine, la comtesse le regardait,elle ne l'interrompit pas une fois; de grosses larmes rou-laient sous ses paupières.

- Vous me trouvez changé? reprit le comte, qui sen-leva négligemment quelques touffes de cheveux griséparses sur ses tempes; cette barbe de démocrate estpeut-être une fatuité. ..'Ort n'est pas comme vous,... onvieillit.

Mme d'Orttigny joiir'Ies meus`.!. -- Ah ! Raoul! dit-elle.

L'accent d'un M doux reproche se faisait entendredans cette exclamation pleine des plus tendres souvenirs,que M. de Saint-E' e éti fat ému. Il se pencha vers sacompagne et l'embrassa sur le front avec une effusion quiétait pas dans son caractère.- J'étais si jeune alors! murmura-t-il d'une voix où la

raillerie se mêlait à l'attendrissement.L'entretien se prolongea quelques instants; Mme d'Or-

bigny crut que le diable en personne était devant elle,mats un diable qui la charmait et la fascinait.

- Vous nie permettez'dénc `dè revenir quelquefois?reprit le comte, qui frisait ses moustaches devant uneglace.

- La maison est à vous, répondit la pauvre délaisséedans un moment d'élan et la tête appuyée sur l'épaule del'émigré.

- Eh ! chère amie, ce serait la ruine que vous y fe-riez entrer.

Il sortit avec mille précautions par un long couloir quigagnait les derrières de la maison. La Javiole, qui s'en

Le baromètre est monté à prés de beau tennpa.Le teiaps â été assez beau toute la journée.

Du 30 décembre 1860, 7 heures du mains,Température minimum -. 5o,6.Le baromètre est stationnaire.Le vent est du-S,-O. ,

Le temps est couvert.Pour toute la chronique : A. Pujol,

.,î r . ,

COMMUNE DE PORTET (canton de Toulouse Ouest).

. Foires et Marchés. - Avis.Le maire de la commune de Portet a l'honneur d'in-

former le public que les Foires et Marchés vont Mec re-pris dans cette commune, à partir du janvier 1861. ,

Les Foires auront lieu le 5 mai et le 9 novembre.Les Marchés se tiendront le jeudi de chaque semaine

pour le public, de midi à 3 heures, et pour le commerce.de 4 heure à 3 heures.

,

Dans le but d'encourager le commerce, les droits demesurage et de plaçage seront gratis. Le passage d'eausur la Garonne sera également gratin pour les personnes,voitures, .charrettes, marchandises, bestiaux de toutesorte, les'jours de Foires ou Marchés.

Une Société de divers propriétaires s'engage à acheterau cours tous les grains invendus à la fin du Marché ouFoire, ou bien à les faire transporter aux Marchés sui-vants de Toulouse ou de Muret, moyennant le prix de20 centimes de transport par hectolitre.

Fait à Portet, le 20 décembre 1860.Le maire, L. FAuu.

On écrit d'Albiau MoniteurMgr l'archevêque d'Albi a-°adressé à M. le ministre des

cultes une protestation dans le niênie sens que S. Em.Mgr le cardinal de Bonald, archevêque de Lyon, et queMgr Plantier, évêque du Nintes, contre la circulaire mi-nistérielle qni soumet les mandements épiscopaux à laformalité du dépôt et du timbre. Berner.

Lyon, 28 décembre.L'affaire des jeunes filles Collon etMolleton, qui avaient

organisé les espiégleries et sorce leries de l'atelier de larue Vieille-Monnaie, où elles étaient employées commeapprenties, a été appelée de nouveau devant le tribunalde police correctionnelle dans son audience d'hier.

Le tribunal "a rendu un jugement par lequel les jeunesapprentis ont été déclarées coupables d'outrages enversles agents de l'autorité pour les faits que nous avons rap-portés. Leshlles Collon et Molleton ont été condamnéesà 24 francs d'amende chacune et aux frais.

Il est probable qu'elles trouveront que les diableriesleur coûtent cher, quoique le tribunal n'ait pas faitpreuve de sévérité à leur égard. (Salut public.)

Marseille, 28 décembre.(Correspondance partieuliére.)

On fait courir le bruit que l'escadre française quitterala baie de Gale à la fin du mois, époque à laquelle ex-pirerait le dernier délai accordé à François IL Je douteque ce bruitsoitondé.

- Notre population croyait tellement à la présencede Garibaldi dans nos murs, qu'hier au soir, au Grand-Théâtre, un grand nombre de personnes ont pris un Au-filais, portant le costume garibaldien pour le héros del'ndépenda;nce italienne. Cet étranger, qui ressemblait,circonstance assez curieuse, à Garibaldi, a été obligé dequitter la salle pour se soustraire à la curiosité et auxobsessions dont il était l'ob7ët.

était. bien doutée, se tenait blottie dans un coin noir, en-tre deux tas de fagots, la poule sur ses genoux. Elleavança discrètement la tête quand elle entendit la petiteporte rouillée crier sur ses gonds, et levant les mains auciel :

- Lui, vivant! s'écria.I.elle; ah! ma pauvre mal-tresse !

III'

A partir de ce jour, l'existene® de Mme d'Orbigny nefut plus qu'une longue suite de troubles, de saisisse-ments, d'agitations. La pauvre femme ne savait si elledevait désirer ou craindre la présence de celui qui rôdaidans son voisinage. Les longues stations qu'elle faisait àl'église et les rubans frais dont elle parait son corsageindiquaient: le double courant qui maintenait la fièvredans son ceeur. Au moindre bruit, elle tressaillait, rouis-sait, pâlissait. Miss Tempête, dont la malice et la gaietésurnageaienttoujours, lui donnait de petites tapes sur lajoue.

- Vous voilà comme une sonnette, disait-elle, vousvibrez toujours. J'ai idée, belle tante, que vous voulezbattre en brèche le cour de M. Pêchereau.

- Te tairas-tu, vilaine] répondait Mme d'Orbigny,qui croyait sans cesse que le comte allait entrer par laporte ou sauter par le balcon.

La Javiole, mise en éveil, rendit visite à la petiteporte du jardin; elle entr'ouvrit le pêne et la gâche toutnouvellement frottés d'huile :

- il est revenu ! murmura-t.elle en se signant.Revue des Deux-Mondes). AMI D$E AcfARD.

(La suite â demain),

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

'- De nombreux officiers étrangers, enrôlés dans lalégion de Garibaldi, retourucat dans la basse-Italie.

- Je reçois des nouvelles de Bot go-Forte du 24. L'a-gitatiun était très grande dans cette ville, située au-delàdu Pô. l.a jeunesse de cette ville, par trop ardente, neparlait de rien moins que d'attaquer les Autrichiens.Elle faisait entendre des récriminations snr le maintiende l'eseadre française dans les eaux de Gaete. Mais t au-torité surveillait les plus turbulents pour empêcher unefolie qui pourrait avoir les conséquences les plus gra-ves. Par contre, à Reggio, ville située à sept lieues sen-lement de Borgo-Forte, la population s'habitue à l'idéequ'it n'y aura pas de guerre au printemps.

- Le Me. eger (le Nice constate que, malgré tous lespronostics ffleheux émis l'année dernière, la premièresaison d'hiver qui a suivi l'amnexiun de Nice a obtenu,psr le nombre des étrangers, un succès égal au succèsteut â fait exceptionnel que valut, en 1856-57, la pré-sence de S. M. l'impératrice douairière de finssie.

Cette feuille censLate, en outre, un accroissement pinsou mcies notable des hôtes anglais, polonais, allemandset américains et le statu quo, ou à peu près pour lesfamm;les russes, belges, es};ognoles, suisses, etc.; il n'y ade diminution un peu sensible que parmi les hôtes ita-lieus, hollandais et turcs.

- Les opérations qui ont lieu sur les céréales languis-sent. La baisse qui s'est produite sur les marchés de l'in-téaieur a eu son contre-coup sur notre place. Les blésd'At ïque ont fléchi de 1 fr. par charge de 160 litres, etles grains exotiques de 50 e. -

- La dépiclte annonçant que la Louisiane s'est retiréedes Etats-Unis, est généralement considérée commefausse ou tout au moins exagérée.

- On croit qu'une nouvelle manifestation aura lieu lemois prochain à Home.

- La citadelle de Messine résiste toujours.- L'agitation augmente dans les Catabres.- La poudrière de Saint-Thomas, près Marseille, tra-

vaille activement.Louis Neyret.

Italie.Ou lit dans l'Espero du TurinLe Parlement est convoqué pour le 28 de ce mois, afin

d'entendre la lecture du décret de dissolution. On croitque les nouvelles élections auront lieu le 26 et le 27 jan-vier.

- Un télégramme de Turin dit que la Persereranza,deMilan, avec cette urbanité des patriotes qui empruntentà 93 jusqu'à sa politesse, annonce que la femme de

Frai Bois de Bourbon a quitté Gaëte. Une chose nousétonne, c'est que la Perseeeran_a n'ait pàs dit' la femmede FraneoisCapèt : > la réminiscence serait plus com-plète.

(Pays.) A. Esparbié.

On écrit de Dresde, le 22 elécembre:Vous avez appris par le télégraphe chie le comte Lochs-

las Téléki avait été arrtté et que la police l'a livré àl'Autriche.

Le comte était ici depuis quelques jours pour affairesde famille, et la police lui avait donné mine carte de sé-jom. Le 17, il a voulu retourner à Genève, d'où il étaitvenu; mais, dans la matinée du antan jour, des agents depolice sont entrés dans sa chambre pour y faire une per-guisitiou. Onlui a pris jusqu'à ses habits,'qu'on a ouverts,espérant trouver des papiers importants -dans la dou-blure. Mais on n'a rien découvert.

La police a emmené avec elle le comte Téléki pour neplus le relâcher. Elle o adressé une dépéehe télégraphi-que au cabinet autrichien pour lui demander ce qu'ilfallait faire, et, le 19, cette réponse est arrivée, qu'ilfallait envoyer le comte Téléki à Vienne.

Le geuvernement saxon, sentant l'odieux de sa con-duite, ne s'est pas rendu do suite à la demande de l'Au-triche et a réclamé de Vienne l'envoi du dossier du pro-(s de M. Téléki. Ou a répandu-.que cette formalité étaitinutile. Huer, le comte Téléki a été expédié sur Vienne.Le diréctemr de la police semble se repentir de son zèle ;il le dit au mains aux nombreuses personnes de l'aristo-cratie qui viennent l'accabler de reproches.

Cette extradition a produit une très grande sensation;elle a péniblement surpris la ville. Le comte Téléki abeaucoup de relations dans notre. grand monde, et il estgénéralement estimé à came de l'élévation de son carac-tère. M. Téléki n'est pas s, ulement ronute autt ich.ien, ilest en môme temps comte de l'empire, et le gouverne-mement saxon n'avait pas le droit de le livrer, même -sila Saxe est liée par un trinité d'extradition. Cette afïaweaugmentera le nombre des amis de la Prusse en Saxe.

(Correspondance Havas.)

Saint-Pétersbourg, 99décembre.Il circule dans nos cerclas politiques un bruit qui serait

de la plus liante importance, s'il était fondé, bien quemathem'eusement il ne soit pas très vraisemblable. Ohdit que l'empereur s'occupe très sérieusement de réviserle statut organique pour la Pologne, que l'empereurNicolas avait rédigé dans le temps, mais qui n'a jamaisété mis à exécution. Ce statutserait'proclamé en Pologneau printemps prochain. La chose certainement n'est pasimpossible, mais nous ne voudrions, en aucune façon,garantir la vérité de cette rumeur.

Il est très probable que l'agitation qu'on remarquedans les Principautés danubiennes, et qui évidemmentse rattache au mouvement hongrois, déterminera notreouvernement à concentrer des troupes dans les provin-

ces limitrophes. Le général Gezewitz, de l'état-major duprince Gortschakolf; gouverneur de Pologne, a déja portéles instructions nécessaires aux divers commandants desdivisions du 5e corps d'armée. Havas.

PARIS, 2$ décembre.On lit dans le Jionitenr

Déprche dis baron Gros d S. Exc, le ministre des affairesétranj res.

Pékin, 26 octobre 1860. -

Monsieur le ministre,Je m'empresse de vous foira parvenir une copie de la

convention que j'ai signée hier avec le prince Kong, frèrede l'Empereur, et je vous envoie aussi une copie du proeèsverbal de t'échange des ratifications du traité de'lien-Tsin, échange qui a eu lieu dans la même séance.

Notre succès est cornp!et et dépassa toutes mes espé-rances.

Le 25, jour fixé pour la signature de la convention, jesuis sorti de la ville à huit h'etres du me'in ety-suisrentré officiellement avec 2,OJJ hormares Je toutes armesformant cortége. Le draperu du 401e, ça !ai du 10?e etcelui de l'infanterie de marine précédaient mon palan-quin, porté par huit coolies en livrée et avec des frangestricolores sur leurs bonnets.

Le traité de Ticn-Tsin et les sceaux de l'ambassadeétaient portés devant moi par quatre sous-officiers desdifférents corps; u1e section d'artillerie 'à cheval suivaitmon palanquin et était suivie elle-même par plusieursbataillons d'infanterie. Dans l'intérieur de la ville, unehaie de fantassins garnissait nue partie du parcours.

A l'entrée de la ville, quinze mandarins en grande te-nue et à cheval sont venus me recevoir, ma complimen-ter et me conduire auprès du prince gnim'attendait aufi-Pou. ou tribunal des rites. Nous avons mis près dedeux heures pour arriver au.Li-Pou, et nous avais tra-versé lesflnts d'un peuple plus curieux que malveillant.

Quand mon palangtnn est entré dans la cour qui pré-cédait la salle disposée pour la signature de la conven-tion et que l'ai vu ce jeune prince se lever avec toute ssuite et venir an devant de moi, j'ai fait arrêter les ,or-teurs et je suis allé à pied rejoindre le prince avant qu'ileût franchi le seuil de la salle. Il m'a tRndu la main, que,j'ai prise en m'inclinant, et je lui ai dit que je le remer-riats d'avoir bien voulu m'envoyer des mandarins pourme recevoir eux portes de la ville. J'ai ajouté que je metrouvais heureux de venir signer avec lui une paix qui,je l'espérais bien, ne serait jamais troublée à l'avenir; etj'ai dit ensuite que je n'exprimais que le sentimeut des. M. l'Empereur des Français en formant les vmux lesplus sincères pour ,qu'il en fét ainsi. Le, prince m'adonné la main une seconde fois et nia indiqué le fauteuilpréparé pour moi à sa gauche, place d'honneur en Chi-ne ; le général de Montauban a été placé à ma gauche, etles officiers de son état-major et l'armée ont occupé lecôté gauche de la salle. M. de Bastard, M. (le Vernouil-let, secrétaires, et les deux interprètes de la uaissiouétaient entre le prince et mot. Une foule de mandarinsà globules de toutes couleurs rt (plissaient le cèté droitde la salle ; tous, et h prince couture les autres, étaienten robe de cérimouie, avec leurs doubles chapeletsd'ambre autour du cou. Le prince seul ne portait aucungl)hule sur sot bonnet d'hiver.

Chacun ayant pris sa place, j'ai prié Son Altesses npé-riale de vouloir bien signer le premier les quatre texteschinois de la convention de Pékin, et j'ai signé le premierles quatre textes français. Quand les signatures ont étédonnées et les sceaux aippliqués'sur les huit exemptaires,j'ai dit au prince que, la paix étant heureusement réta-blie entre les deux empires, mie salve de vingt-un coupsde canon allait être tirée par l'artillerie f a a aise, et jelui ai annoncé que j'allais d; mander immédiatement aucommandant eu chef de l'armée française de faire cessertoute hostilité qui n'aurait pas un car;tctère purementdéfensif, ce que j'ai dit tout de suite à M. le général deMontauhau.

Cette partie du programme remplie, on a procédé àl'échange des ratifiations du traité de Tiem t-Sin, maisavant cela le prince Kong m'a fait remarquer "qu'il étaitvenu, plein de confiance et sans un soldat tartare ou chi-nnis, se placer au milieu d'une armée française tu-ut en-tière. Je lui ai répondu que cette conflnec inc prouvaitque Son Altesse Impériale ronuaisant la loyauté du sou-verain que j'avais l'honneur de représenter et dontj'avais à exécuter lés ordres.

Veuillez agréer, etc. Baron Gros,

Ta11TF D6 PAtx.1

Conelu ri Péhin, le 26 octobre 1860, entre S. 3f. l'empereurFra,wais et S. M. l'empereur de la Chine.

Sa Majesté l'empereur des Français et Sa Majesté l'em-pereur de la Chine, voulant mettre un terme au différendqui s'est élevé entre les deux empires et rétablir et assu-rer à jamais les relations de paix et d'amitié qui existaiententre eux et qme de regrettables événements ont interrompues, ont nominé pour leurs plénipotentiaires respec-tifs, savoir : S. M. l'Empereur des Fraaçaa, le sieur Jean-Baptiste-Louis-baron Gros, sénateur de l'empire, ambas-sadeur et haut-commissaire de Frauce en Chine, grandofficier de l'ordre impérial de la Légion-d'Honneur ,chevalier grandcreix de plusieurs ordres, etc., etc., etSa Majesté l'empereur de la Chine, le prdac: de Kong,membre de la famille impériale et haut commissaire.

Lesquels, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs,trouvés en bonne et due forme, sontcotrienus des arti-oies suitaats :

Art. ter. Sa Majesté l'empereur de la Chine a vu aveepeine la conduite que les autorités uaihtaires chinoisesont tenueà l'embouchure de la rivièrcdeTien-Tsin,dansle mois de juin de l'aminée dernière, au montent où lesministres plénipotentiaires de France et d:4aiglcterre s'yprésegtaienLpour se reudre à Pékin afin d'y procéder àl'échange des ratifications des traités de Tien-Tsin.

Art. 2. Lorsque l'ambassadeur haut commissaire de SaMajesté l'Empereur des Français se trouvera dans Pékinpour yprocéder à l'échange des ratifications du traité dePieu-Tsin, il sera traité, pendant su séjour chus la ca-pitale, avec les honneurs dus à soir rang, et toutes leslaçilités iaossibles lui seraat donnés par les autorités cii-inoises pour qu'il puisse remplir sans obstacle la hautemission qmi lui est confiée.

Art. 3. Le traité situé à Tien.Tsiu, le 27 juin 1S58,'serafidèlement mis à exécution drus toutes sas clauses, ,immédiatement après l'échange des ratifications dont ilest parlé dans l'article précédent, sauf, bien entendu,,les modifications que peut y apporter lai présente con-vention.

Art. 4. L'article k du traité de Tien-Tsin, par lequelSa Majesté l'empereur de la Chine s'engage à faire payerau gouvernement français mie indemnité (le 2 rtsllioos rletaels, est annulé et remplacé par le présent article, quiélève à. la sorune de S maillions de taels le montant decette indemnité.

Il est convenu que les sommes déjà payées par ladouane de Canton, à compte sur la souune de 2 millionsde tais, stipulée pat le traité de Tien-Tsin, seront consi-dérées comme ayant été payées d'avance et à comptesur les 8 millions de taèls dont il est question dans ce;article.

Les dispositions prises dans l'article 4 du traité deTien-Tsin, sur le mode de payement établi au sujet des2 millions de taels sont annulées. Le montant de lasomme qui reste à payer par le gouvernement chinoissur les 8 millions de taëls stipulés par la présente couvention. le sera en y affectant le citquir?me des revenusbruts des douanes des pm-ts ouverts au commerce étran-ger, et do trois mois en trois minois, le premier termecommençant au 31 décembre suivant. Cette somme, spé-cialement réservée pour le payement de l'indemnité-die

aà la t rance, sera comptée en ptaslres mexlc.i:es eu enargent syc±, au cours du jour du payement, er,tn lesmains du ministre de France ou de ses délégués.

Une somme de 500,000 ta'ls sera payée cependant àcompte, d'avance, en une seule fois, et à Tien-Tsin, le50 novembre prochain, ou plus tôt si le gouvernementchinois le trouve convenable.

Une commission mixte, nommée par le ministre deFrance et par les autorités chinoises, dés u nea lesrègles à suivre peur e(j'ectuer les payements de toutel'indemnité, en vérifier le montant, en donner quittance,et remplir enfin toutes les formalités que la comptabilitéexige en pareil cas.

Art. 5. La somme de 8,000,000 de taels est allouée augouvernement français pour l'indemniser des dépensesque les armements contre la Chine Pont obligé de faire,comme aussi pour dédommager les Français et les protègés de la France qui ont été spoliés lors de l'incendiedes f'actoreriesde Canton, et indemniser aussi les mission-naires catholiques qui ont souffert dans leurs persuntacsou leurs propriétés. Le gouvernement français réna tiracette somme entre les parties intéressées dont les droitsont été légalement étabiis devant lui et en raison de cesniâmes droits, et il est convenu entre les parties contrac-taules que l million de tat ls sera destiné à indemniser lessujets français ou protégés par la Franco des pertes qu'ilsont éprouvées ou des traitements qu'ils ont subis, et queles 7 maillions de taëls restant seront affectés aux dépen-ses occasionnées par ta guerre.

Art. 6, Coul'bemément à l'édii itupériad rendu le 20mars 1846; par l'auguste ern aw Tac-Kouang, les éta-blissunents religieux et de bienfaisance qui ont été con-fisqués aux chrétiens pendant les persécutions" dont ilsont été victimes seront rendus à leurs propriétaires parl'entremise de S. Exc le ministre de France en Chine.auquel le gouvernement impérial les fera délivrer avecles cimetières et les autres édifices qui en dépendent.

Art. 7. La vile et le put de Tiett-Tsin, dans ta pro-vince de Peteheli, serontouverts au commerce étraugr,aux urêrnes conditions que le sont les autres vides -etports de l'empire oà ce commerce est déjà permis, et celak dater du jour de la signature de la préseate comveu-tipo,qui sera obligatoire pour les deux uatieus, sansqu'il soit nécessaire d'en échangnr Ics ratifications, -etyui aura tnêrte force et valeur que. si elle était inséréemot à mot dan, le traité de 'fier fsin.

Les troupes f anç<aisesqui oecutr nt cette ville pourront,après le payement des 500,000 e at ls dont il eut questiondans }'article t. (le la présente convention, l'évaluer pronraller s'étahliràTakou et sur la côte nord du Shaag- 'l'ong,d'où elles se reliront ensuite dans les mémes conditionsqui présideront à l'c vacuation. des autres poi 1ts qu'ellesoccupent sur le littoral de l'empire. Les command:antseu chef des forces françaises auront cependant le droitde faire hiverner leurs troupes de tontes arases à TienTsin, s'ils le jueut convenable, et da ne les en ruttrerqu'au moiuemt où las indarnuités dues par le gouv,arns-ment chiueis auraient été entièremaat payé.,, à mtinscependant qu'il ne convienne aux couuuaudants eu chefale les en faire partir avant cette époque.

Art. S. tl est également convenu que dès que la pré-(ente COnvention aura été signée et que les ratificationsdu traité die Tien-l'sut auront été échangées, les forcesflanc; Lises qui occupent Cbusan évacueront celte île, etque celles qui su trouvent d(vantPékin se retireront à'l'ieur'fsin, à Takou, sur la côte nord du S'aang-Thong oudans la ville de Canton, et que, dans tous ces litux oudans chacun d'eux, le gouvernement français pourra, s'ille juges convenable, laisser des troupes jusqu'au momentoù la sue totale de 8 millions de taëls sera payée euentier.

Art. 9. Il est convenu entre les hautes parties contractantes(pue, dès que les ratifications du traité de Tien-

Tsin auront été échangées, un élit inupérlal ortlanneraaux autorités supérieures de toutes les (aovinces del'empire de permettre à tout Chinois; qui voudrait allerdans les pays situés au-delà des asters pour s'y établirou y chercher fortuite, de s'embarquer, lui et sa famille ,s'il le veut, sur les bàtinlents français qui se trouverontdans les ports de l'e.p ire ouverts au commerce étran-gem.

Il est convenu aussi que, dans l'i,tértt do ces émigrés,pour assurer leur entière liberté d'action et sauvegarderleurs intérêts ; les autorités chinoises compétentes s'en-tendront avec le ministre de -France en Chine peur faireles règlements qui devront assurer à ces engageanents,toujours volontaires, les garanties de moralité et de sû-reté qui doivent y présider.

Art. 10 et dernier. Il est bien-entendu entre les par-ties contractantes que le droit de tonnaga qui, pat"cireur, a été fixé dans le traité français de Tien-Tsin àcinq naees par tonneaux sur les hàtinents qui jau-gent Bill tonneaux et au-dessus, et qui dans les trai-tés signés avec l'Angleterre et les Etats-Uuis, en mil-huit-cent cinquante huit, n'est porté qu'à la somma dequatre maces, ne s'élèvera qu'à cette même sonanre dequatre maces, sans avoir à invoquer le dernier paragra-plie de l'article vingt-sept du,, tt ité de 1 uen-Tsin, quidonne à la France "le droit formel dé réclamer le traite-muent de la nation la pins favorisée.

La présente convention de paix a,été faite à Pékin enquatre expéditions le vingt.cinq octobre mit huitcentsoixante, et .y.,u ulé signée par les plénipotentiaires ces-pectifs, qui y ont apposé le sceau de leurs armes.

(L. S.) Signé : Baron Guos.(L. S.) Siyné : Prince Ds KONG.

Pont' copie conforme :siyii : Baron linos.

PROCÈS-VERB4L.De l'éeh'inge des ratifications du traité de TknTsin.

Le vingt-cinq octobre mil huit cent soixante, les hautscommissaires des empires de France et de Chine, munisdes pleins pouvoirs trouvés réciproquement eu laonne etdue forme, savoir

Pour l'empire de France, Son Excellence le baronGros, Sénateur de l'empire et ambassadeur extrabrilinaire de Sa Majesté t'Etnpereur des Français en Chiné,grand-officier de la Légion-d'homieur, chevalier efand-croix de plusieurs ordres, etc., etc.;

Et pou+ l'empire de la Chine, le prince Kong, membrede la famille impériale et haut commissaire;

Se sont réunis au palais de Li-Pou, dans Pékin, àl'effet de procéder à L'échange des ratifications du traitéde paix, d'amitié et de commerce signé à TienTsin le 27juin IS' 8, ayant avec eux les secrétaires et les interprètesdes deux nations; et Son Excellonce le haut commissairede France a remis entre les mains de Son Altesse irnpé-riale le prince da Kong l'instrumeut original du traité deTien-Tsiu, transcrit dans tes deux languea et revêtu dugrand sceau de l'Etat de l'empire de France et de lasignature de Sa Majesté l'empereur des Français, qui

déclare dans cet acte caa to:;tes lesc}aTtses dudit traitésont ratifiées et seront fidcl, meut exécutées.

:Son Altesse impériale, avant reçu le traité ainsi rat fi;n remis à son tour à Son Eveellenec tc haut commmssaarfrançais l'un des exemplaires du mémo waité a}aprouvet ratifié au pinceau vermillon par Sa Majesté, l'empereu°I? Chine, et Pécha; go des ratiFCations du traité signé aPion-Tsin en tics a, art en lieu, las hatt!s co u ulss(iresimpériaux ont signé le présent prof .:s-verbal, rédigé parleurs secrétaires respectifs, et y ont apposé le cachet de

leurs armes.Faites. double expédition dans le palais de Lt-Pou, à

Pékin, le 25 octobre 1860.Signé : Baron -taos.

KONG.

Le Moniteur publie le texte méme du traité concluavec la Chine, ll n'y est nullement question de cessionde territoire, comme nous le faisions remarquer hier.

Nous ne sommes pas seuls, au reste, à rnattfester leregret de voir les Anglais accroitre leur puissance Parune guerre à tequelie nous avons si puissain tient con-tribue. Le Nord n n'est pas surpris de voir les Anglaisqui a ne font pas la guerrepour une idée,' s't'tre assurésnon-seulement une targe inrlenunité en argent, mais aussiune cession de territoire. a a Nous verrons, at )Uto-t-d,b lorsque la version fr ncaise dn traité sera nu alace, de

uel)c manière la France se sera indemnisée de sesenormes sacrifies.'Il ne faudrait pas croire que cette question Si impor-

tante, ou dm moins qui eût pu l'être, de l'ouverture dela Chine au commerce, et d'une nouvelle am;exian àl'empire britannique, ait ému le moins dm inonde !rsfeuilles officia uses ou r évoludonnaires.

(Gazette (1, France). G. J anicot.

- L'Angleterre a obtenu la essioa du territoire deC)wlmon, qui fait face à la partie nord de file de llong-Kong. La traité français be fait aucune mention d'unestipnlatiori $enrblableen faveur de la France. Le Timesdevra reconnaître que nous soruines- bien de Suttéress s.Noaso niens Certaim'm(, )tii imé ii voir titi a. pans tenircomuu: garantie le la ho rue loi rhiim dse na point quelcpttgte du territoire dit Céleste-Empire; naus préfémemstoutetors l'article qui assure hl liberté du ehristiauisne a'nChine Û eelui,qui nous donnerait gnclques pouces deterre : notre umJjuence n'en sera 11;15 ,ruoi.a' gramda, etnotai désipteçesseruent ne peur,a pme contribuer à tus-pirer aux Cannois pltl5 destitue peur la patron d-)nt lesenfants leur apporteront la vérité saris la faire payer par(les compensations d'un autre ordre.

(Monde). J. Chantrel.-La convention française ne diffère guère goesur un

point de celle qua lord Elgin a stgléa. Les Anglais, enécta urge (Lel'ite de Ckusan qu'ils se sont c ngtçcs a ésa-cuer, ont revu le territoire de Cowloon. Mais si aucuneconcession de territoire ne noms a été co,nsentie en Ciaiue,la France a obtenu que tous les établissements religieuxet de bienfaisance, confisqués sur les chrétiens, seraientrendus a leurs propriétaires, avec les cimetières et lesi ddiees grri eir dépendauenL- - -

(Pafrie.) foncières.- On lira avec intitr, tle récit il1 la manière dont ont

été éohang.es les ratifications du traité de Pékin et letexte du traité mème. De grands avantages ont été ob'e-nus; mais peut-ôtrae trouvera-t-on que la !ibrr circula-tion des étrangers dans toute la Chine, les garanties quileur seront assurées, les droits dont ils jouissent, ne sontpas for:nellementstipulés.

(Siécle.) E. de la Bédollière,

- On remarquera que la convention et le procès-ver-bal ne portent que les signatures iht prince Kong et dnbaron Gros .Le pténipatenti aire anglais n'a donc participéen auçune façon à ces deux actes qui restent propres à laFrance sans -r mnoindre trace de eo:mm!inauté ou de soli-dardé avec l'Angleterre. Ainsi nous avons cu raison dedira que les deux puissances, unies dans la -guerre, seso.at séparés en quelque sorte pour la conclusion de lapairs que leur action diplomatique a été distincte etqu'elle a abouti à des résultats différents, du moins enpartie.

(Ution). Moreatt,- La lectuire du traité ne laisse plus aucun doute sur

hi point particulier qui nous préoccupait; il ne contientaucune stipulation qui attribue fi lai France un avantageanalogue à celui que nos alliés ont obtenu par la cessiond'un territoire d'autant plus importaut pour eux qu'il aj>onr effet d'étendre et de fortifier leur établissement deIIong-Kong.

Nous constatons ce fait avec étonnera nt. La France etl'Angleterre ayant associé leurs ef)rts et leurs sacrificespour entreprendre une guerre lointaine dont le but étaitle redressement rle leurs communs griefs, il ne nous pa-rait pas possible que les deux nations aliées mie retirentpas.de la paix les mômes avantages et le; mêmes garan-ties: (Débats.) L. Alloury.

(Correspondance partieuliére.)On a beaucoup remarqué quo, depuis deux jours,

l'ambassade anglaise est en - rappcWts fréqucuts avecl'ambassade russe, et que toutes deux ont des entrevuesrépétées avec stil. 'fhnuv(nel. - On prétend qu'il s'agitd'amener l:Aatrichc à des concessions et subsidiairenaent(le régler les affaires de Naples. - C. qui une porte àpartager celte opinion, c'est que le comte Gropella, chargésmd(', travaillait hier an ministère et expédiait de nom-breuses dépéches à Turin et à Naples.

Je dois volts dire à ee sujet que, conrairement à cequi a été annoncé, l'ordre de rappel de la flotte françaisen'est pas rtacore parti.

Une lettre de Syrie, publiée par le Daily-Neacs, dé-clare de la manière la plus positive, que si les forcesfrançaises quittaient le Liban an terme fixé par la con-verataon internationale il n'y aurait pas une heure de sé-curité puer Les chrétiens après le départ des troupesfrançaises Les Duuses et nième les l'atatiques musul-wa ts n'attendent que ce moment pour se venger et Iaer.séwter les chrétiens plus cruellement eneore qu'avantl'intervention. Tous les mahométans de Damas ont jurésur le korap de faire un tua3sacre général de leurs ente.mis a la premièro.occasion favorsie. C'est donc, avanttout, une question d'hutnaraité. La présence des troupesfrançaises et Syrie est donc absolument nécessaire pourprotéger (a vie de nos corretigionaaaires, et je crois pou-voir vous garantir qu'elles y resteront an-delà du termefixé ja ar la convention de Paris.

L'évêque anglican de Bochester se prose en ennerrli dé-claré de la barbe et des moustaches. C'est à son clergéque le révérend dignitaire eoelésiastique s'adresse, bijouentendu. La mode a ses lois, ses exigences, ses entrai-nements. Ainsi, il V-a quelques années, je ne sais quel

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homme d'Etat prétendait qu'un membre du cabinet ne.i de rappeler que, peur être juste envers les nouveaux -pouvait oulïlier le décorum jusqu'à porter de favoris. pouvoirs, il ne f uL pas attacaer une importance exclu- EMPgtU T OTTOMAN.Aujourd'hui, plias d'un ministre de la reine Victoria pour- ! cive à leurs programmes; quelquefois ils sont forcés de +rait endosser l'uui;orme de sapeur : barbe et moustachesrépondraient à l'emploi. L'évêque de Rochester laisse leshommes d'Etat et les courtauds de magasins se donnerles airs d'un matamore; ruais il n'entend pas que sesréver nls acolythes prennent des licences. Qui sait sices messieurs ne se sentiraient pas un jour entraînésdans les ramies des volontaires. Un pas de plus, et cesmessieurs iraient au bal.

L'uniformité des monnaies a été présentée souventcomme une nécessité. Dans l'attente de la réalisation dece projet plus ou moins discuté, il est bon de connaîtrela valeur de la monnaie courante de chaque nation. UnAnglais débarquait à New-York, il v a quelques jours.Conduisez-rnoi à Nicholas-Hotel, dit l'enfant d'Albion, aupremier cocher qu'il rencontre. Arrivé à destination, l'é-tranger demande quel est le prix de la course, - huitshillings. - Allons donc ! c'est trop peu ; voici an dol-lar. Le cocher vit qu'il avait affaire à forte partie. Leshilling anglais est de 9 fr. 25 c. ; le shilling américainn'est que de moitié. Le dollar, donné comme nue lar-gesse, n'était, en rçalité, que quatre shidi gs eglaisJohn l3ull et Jonathan, en fait d'intérêt et de savoir-faire.sont bien fr'res

Une Socrcté vient (10 se former à Londres sous la dé-nomination de Ur:ité et Liberté de l'Allemagne. Afin dedonner une impulsion à l'opinion pubiigae, des brochu-res sont publiées en Angleterre et répandues en grandnombre dans les Etais germaniques. La première qui aparu, réclame four la Hongrie le self gorara'ment et laréunion de la Vénétie aux provinces italiennes iihres au-jourd'hui. La Société prérnanit ses lecteurs contre toutacte pouvant donner à la France et à la Russie de laprépondérance dans les affaires européennes. Le conseils'adresse aux Hongrois et aux Italiens. La presse libérale .en Allemagne a accueilli avec faveur ce premier essai devla Société.

Les journaux allemands sont pleins de détails sur lesarmements qui ont lieu dans les di+lcrcnts Etats de lacfnfédératiomi Après l'Autriche qui r rapp'ié tous seseOntirgents, voici la Prusse qui élève son elfe etif au piedde guerre, puis la Bavière et la Saxe qui, depuis longtempsdéjà, renforcent leur contingent militaire fed'ral.

Il n'est pas jusqu'à la Suisse qui, dans son congrèsnational, no vote des sommes extraordinaires pour latr ansrorniati: n de fusils de monition en frsils rav é s, pourl'acqu.ition de vingt-cinq batteries de canais rayés, etpour des rontès stratégiques à ouvrir dons les Alpes.

hier, le charmé prussien et les délé,nés qui lui sont joit,tsdans lacé ociipon du traité de commerce; ont cri unelongue conlére ee avec M. Mouher et auraient arrêté lespoints frineipaux dudit traité.

four entrait A.Pnjol.

On lit: dans le PogsLa rul.ture des relations de la Bavièreavec la Sardaigne

est considérée en halle, nous écrit-on de Turin, commeun symptôme très sigoificatifde la eonduite qu'elleadop-terait envers l'Autriche, dans le cas où cette dernièrepuissance serait l'objet d'urne agressi.m sur le Mineio.

En cette occasion; comme en beaucoup d'autres, ïleuxopinions se Bout manifestées da as les jouruaux allent:mds.

Les uns désapprouvent la résolution prise parle cabinetde Munich; les autres, au contraire, y voient une dé-monstration utile faite eu faveur de l'Autriche, et quipourrait, pour sa part, contribuer au succès des effortsfaits dans ce muaient loar plusieurs puissances pour temaintien de la paix européenne. Ch. Bousquet,

- On écrit de Paris au Ceerrier de aitar.ei1le. Lord Granville, président du conseil des ministres

à Londres,. prolouge son séjour à Paris. Cet homnkrd'État, qui a de nombreuses et anciennes relations dansla liante société parisien e, serait chargé, assure-t-on, derecheu;herce qu'il y a de vrai dans les négociations del'empereur des Français avec la Russie, négociations quipréoccupent l'Angleterre, excitent ses défiances, surtoutà cause de la quéstion d'Orient.

Le fait que nous signale notro' correspondant nous uparu hou à consigner, bien que nous ne le garantissionspas. Louis Barile.

-Nous avons sous les yctnx le texte de la circulairequeM. de Schnierling, le nouveau ministre d'État en Autri-chc, vient d'adresser aux gouverneurs de provinces pourleur faire connaître son programme politique. La lecturede ce document ne peut modifier esseitiellemeut les pre-mières impressions que nous en avaitdonnées le résumétélégraphique.

Le nouveau ministre comiuence par déclarer dans lestermes les plus formels que sa mission se réduit à l'aireexécuter le Manifeste et le diplôme impérial du 20 oeto-bre. Le point important, celui que nous tenons à mettreen lainière, c'est que M. de Schmorling veut modeler lanouvelle Constitution de l'Autriche sur celles des Etàtsconstitutionnels qui existent en Eurepe.

En ce qui concerne la liberté religieuse, le ministre seborne à des considérations générales exprimées dans unlangage beaucoup trop vague et trop obscur pour qu'ilnons.soit possible d'en apj récie le sens et la portée vé-ritable, oneoremoinsd'ta voir la confirmation des bruitsrépandus sur, la révision du Concordat. Tout ce que cousy trouvons de plus clair, c'est que les relations récipro-ques des divers cultes seront réglés d'après l'équité etl'amour du prochain. r Comnre on le voit, un pareil pro-granime n'a rien de compromettait.

Sur un certain nombre de pohats, nous avons déjà ditet nous aimons à constater que le nouveau ministre an-nonce des intentions vraiment libérales. Il fait une pro-fession de foi très nette et très explicite en faveur desnative atités, au flUelks il promet sans distinction l'appuidu gouvernement. Il s'exprmu dans les ternies les pluslvrahlcs su la liberté de la {presse, en annonçant'aoqu'elle doit être affranchie de toute intervention pré-Ventive, I

Les réformes qu'il fait espérer dans l'ordre judieiaire,la séparation de la justice et de l'administration, la publi-cité des déhats et la défense orale seront accueillies comineun véritable progrès sur l'état actuel des choses. Nous endirons atitant des réformes annoncées dans l'ordre poli-tique, et partieulièrem* rit de celles qui ont pour but d'é-tendre le droit électoral, de lui donner pour base l

principe de l'élection directe, et d'étendre le, préroga-tivesdu Conseil de l'cnipire, en lui conférant le droitd'initiative et eu autorisant la publienté de ses délibé-rations.

En résumé, nous n'oserions pas assurer que le pro-grarnme de M. de S<hmerling répondra sur tous lespoints aux espérances que son avènement avait fait con-cevoir à ceux qui l'avaient salué couune le triomphedéfinitif de l'opinion libérale : mais c'est peut-être le cas

rester en deçà, d'autres fois ils sont forcés d'aller au delà Communieah'ov faite par M. J. Mies, aux noms des ron-de leurs promesses; c'est par leurs actes qu'il faut lesapprécier.

Il est évident que le programme de M. de Schmcrlieg1^isse quelque chose à désirer, sinon pour le fond, aumois pour la forme, qui, autant que nous pouvons eojuger sur une traduction peut-être inexacte, offre les âé-fauts cornus à tous les documents de la politique alle-mande. Nousne voulons donc pas désespérer du nouveaumiuistrea'trichien, et nous l'attendrons à l'couvre pour lejuger définitivement.

L. Alloury. (Journal des Débats).

On lit dans dans la Gazette des Tribunmw,Nous avons recueilli quelques nouveaux détails, dont

nous pouvons garantir l'authenticité, sur les antécédentsde Charles Jud, assassin présumé du docteur russeHeppi et de M. le président Poinsot.

Pendant ses premières années, Charles Jud, étant chezses parents à Ferrette (Ilaut-Rhin), se conduisit de nia-nièce à mériter de sévères r i urimau les de la Part rlesort père et de l'autorité com,smnunale. Avant le momentde farpsl de sa classe par la loi du recrutement, ildonna (es preuves de sa perversité précoce.

Jud (tant né le 7 février 1844, à B. erogne, arrondisse-ment d'Altkirch, devait pre,.dre, part aux opérations dutirage de la classe de 1S, qui curent lieu au commencernent de 18i5. Mais il ne put assister à ces opérations,parce qu'il subissait la peine (lesix mois d'emprisuunement à laquelle i; venait d'êtn e ,id<mué pour vol. Lemaire de Ferrette tira pour lui comme absent, et le sortle désigna pour faire partie du contingent de la classeappelée. L'ordre de mise eu route fut notifié au donticilede ses parents, et peu de, jours après sa sortie de prison,on le dirigea sur te 5e escadron du train des équipagesmilitaires, qui était en Afrique. 11 y arriva le 18 août1855 Il fut inscrit sur les registres matricules de cecorps, avec le sig alenient su vaut : Charles Jnd, fils defeu Jacques et il François Grillon, âomUiliés. ;a Fer-rette arroarhssenseat d'Altk'i h taille de i niètre (()niiltimètres, cheveux et sonals brins, yeux gris, frontliant, nez Inopen, bouche inov'euae, rnemi ton large, visagelong. L'état sigualétique n'itdiquait aucun signe particu-iier.

1)ès qu'il fat incorporé, il se 6L remarquer par des ac-tes d'rudiseiahne. Le 5e eseuilrou du train ayant recul'ordre de rejoindre l'armée (l'Orient, Charles Jud futembarqué le .o lévrier ISâti, et au niois d'aoèt il rentraeu Fiance. Arrive a Marseille,- on le lit retourner enAfrique.

Sa conduit' miliaire pendant les trois années qu'il ypassa ne fat pas exeniptc de reproche ; capaudant, ellene nécessita pas r-outre Im l'aPpbcation îles paires pré,vues par le Code pénal. Q ielques petits vols avant eu lieudans l'escadron, les soàptons se portèrent sur Jud; maisfaute de preuves concluantes, il ne f t pas mis en juge-ment : seulement il était surveillé.

Dans ta nuit du li aù 16 juin 1859, Charles Jud futsurpris dans l'atelier du marne, tailleur du corps, fanantpiusi(4irs pa1uets an ctoiftss qti il aillai d rokrrr au préjilice de cet ouvrier et de l'état. Il avait pénétu thgnsl'intérieur à l'aide d'une fausse clef. L'éveil l'ut bientâtdonné, et le voleur, su pois eu flagrant délit, fut mais enarrestation.

V

i. commarxlant de l'escadron formula uns plainte envol; en attendant les ordres de l'autordé supérieure,Charles Jul fut déposé dans la prison du corps. ti n'avaitsur lui d'autre vêlenlent qu'aile blouse de travail et uspaatalo:i de treillis. Lorsque, le IS juin au matin, onreçut l'ordre de traust'érer le prisonnier dans la maisonde justice militaire tle la division, la gorde chargée de saconduite se rendit à lu prison du corps, on ta trouva vida.Charles Jan avait fait, pendant la unit, un trou dans lemur qui sépare la prison de la salle du rapport, et s'étaitévadé de la caserne, sans qua personne s'aperçût de safuite; il fut signalé comma déserteur, et sou sigualenuaitfut adressé au préfet du Haut-Rhin, à la gendarmerie, età toutes les autorités compétentes.

Le général conimandunt la division d'Oran ordonna au.canmissaire impérial près le Ier coassil de poursuivre,,par contumace, sur le crime de val qualifié, imputé âl'accusé.

Le septembre 18'i9, toutes les formalités ayant étéremplies, k conseil de guerre procéda au jugeaient tIcCharles Jud, absent, et le condauina à la peine de vingtannées de I.ravaux forcés et à la dé rad:stios militaire.

C'est uu an après cette condarnnatioi que ce dauge-reux mail'aiteur, chassé do l'armée, aurait signalé sa pré-sene sur le chemin (le fer de Mulhouse pat les deus hor-ribles crimes 'I Ui lui sont imputés, et doit l'iustruetimise pan sait avec la plus grande activité.

- Hier dimanche a eu lieu, au Cirque-Napoléon, ladeuxième séance musicale de l'École Galiu-Paris-Chevé ,

représentée par un grand nombre d'exécutants et en pré-senee de sou comité de patronage que présidait Son Éxc.le comte de Morne. Son Etc. le miaistre d'EtaLet ;Mme lacomtesse Nalewski assistaient à cette séance, aiasiqueSon E' c. le ministre de l'instruction publique et descultes. On remarquait, clans l'auditoire des sorumités rwusicales et beaucoup de notabilités artistiques.

- L'élite do la société de Poitiers se pressait naguèreduos la chapelk lit Mons te" .eu' l'Évêque pour assisterau mariage de Mtte de Rohan Chabot avec le fils aîné dumarquis llenri de Villeueuve-Bargenront. Cétte alliar:ceréunit deux familles anciennes, qui cooptent l'une etl'autre de nombreuses illustrations et de grands souve-nirs se rattachant à notre histoire. O.t sait que ce luitRamie de Vtlleneuve, sénéchal de Provence, qui négociale utart.gede Saint Louis avec Marguerite et tics troissucres filles du comte du. Provence avec trois tètes cou-rongées.

- On écrit de Dublin au TintesLe générai Lanuaricière viendra assister au banquet de

la brigade 1Veaford. Jamais il n'y aura cri une réceptionaccordée à qui que cc soit depuis le temps tl'O'Cognell,COumie celle qui sera faite à ce saldat de la Foi par lepeuple irlandais. Depuis le moment ou il mettra le pietl-sur le sol d'lrlande jusqu'à celui où il le quittera, ce seraunie suite d'ovations à luire envie à un prince.

Bayvet.- On écrit de Chambéry, le 22 décembre

La neige continue à tomber abondaritinetit, et au-jourd'hui, dans la vallée aux environs de Chaahéry, elleatteint hi hauteur de 53 ecutimètres. Si cela continue, leschet*ins et les routes vont devenir impraticables, sur-tout dans les montagnes., En ville, l'autorité ruunicipalela liiL enlever à mesure qu'elle tombe; niais, quelqueactivité qu'elle y mette, les ouvriers sont bien vite dis-taticés, tint elle est drue et serrée.. (C, deR Alpes,)

trnetans de l'Emprunt ottoman et aur nontstir..s directeursde la Caisse générale des Chent ns de fer.

Sur la demande des direct°urs de la Banque de Tur-quie, et à causé des fêtes de Noël, la souscription à l'em-prunt ottoman est prorogée à Londres jusqu'au samedi5 janvier inclusivement. Par suite, elle reste ouverte enFrance et sur les places étrangères pendant le mêmedélai.

A cette occasion, les contractants croient devoir faireconnaître la situation de la souscription.

Le nombre des souscripteurs connus, au 27 décembre,s'élève à 9,795 souscripteurs.

Le nombre des Obligations souscrites est de 120,620Obligations.

Soit une moyenne de douze Obligations par souscrip-teur, ce qui constitue déjà le classement des titres.

Il faut reconnaitre que la faveur dont cette opérationétait entourée à l'o reine ne pouvait faire prévoir ce ré-sultat, et chacun supposait, au contraire, que l'empruntSerait. couver -t et a a (lr°à

Mais uw fuis ir picvus se soit produits penLlaiIt lasouscriptro i 1)unc part, ils est révélé quelques hosti-lités final cieces contre l'emprunt; d'autre part, un dif-férend relatif à des intérêts privés est survenu avec lacaisse générale des Chemi.as de fer, et ce différend, com-plètement terminé aujourd'hui, a donné naissance à desiaterprétatioos dont la malveillance s'est emparée.

Polir cet emprunt, les eontroetants se sont retrouvésaux prises avec des difficultés analogues à celles qui leurfurent suscitées en 1557, lorsqu'ils émirent à 5S fr. 56.l'emprunt espagnol de 1300 millions de réaux, eut émain-tenant au-dessus de 50 fr. Cette émission fut entravéepar les mêmes luttes financières qui se produisent au-jourd'hui.

Mais les contractants ont pris, comme ils l'avaient faiten IS37, toutes les mesures pou' favoriser les intérêtsqui sc ratt:fichent à l'emprunt ottoman et en assurer lesuret s

Uasuitc le chdfia des Obligations (jni seront délivréespar les contractants pen(l tutl'armée I {iI, est limité aux275.000 Ohlk,:tions nuises rt souscription publique, qui,u'ce les I8O,O1)0 oh!icatictns réservées en faveur riesbanquiers de Coastantinople, suffiseat pour satisfaireperdant seize mois, c'est-à dire jusqu'au mois de mai9562, aux ecgagements contractés envers le gouverne-ment ottoman.

11. J. i'.irès, en faisant cet exposé, croit devoir préve-flir les ac o anot!s dr la Cviss nérale des Cla;n mis (lefer, si i a' r ssés dans cette afane, qui 1 issemtatec gé-nérale du 2:( ;ei paacpaua, en momie temps qu'ils aa-i-ont fi voter le I) H meut dés intérêts, et, s'il y o li(-u, tinditelcml? pour 1460 ils auront, en outre, à d:libérer,toojOUrs eu égard à FEmnruit ottoman, relativement àune répartition éventuelle sur le capital social.

J. MIRAS.

R%At l1 JITSJCA LE,LuN t,opéra en quatre actes, de Verdi, - Concert dela Lare Toelou.saùre -- L'art à "l'oulouse. - Messe deM. Lomagne. - L'année 1860Dans notre siècle de réalisme, il s'est rencontré deux

honunes, qui, chacun dans un genre dilférent, ont 1aoUrainsi dire créé un langage à part, une nouvelle ni:rniéred'exprimer leurs idées et de produire des sensations avectics moyens à peine en usage avant eux. Victor Hugo, enlittérature, Verdi, en musique, se sont laits les novateursde cette école, que les compositeur;, faute do qualitéssuffisantes, ne pouvent imiter sans danger.

Si un musicien pouvait suivre notre poète français surla noie dans laquelle il a placé le dr;uue, c'est évidem-ment Verdi,dont le ta lent, quelquefois calme, tuaispres-que toujours énagigtte, Convenait aux scènes étrangesd'Erarani et de Rigoletfo.

On distingue chez ces deux auteurs les mômes qualitéset les même défauts. Ils cherchent les effets, les éclats,une couleur originale, ils aiment le choc des idées, lessituations heurtées, et souvent ils sortent vainqueurs decette lutte avec les formes admises avant eux.

Verdi a rencontré sur sa route beaucoup de elétrac-teurs, mais aussi beaucoup de partisans. Si quelques-ans ont critiqué d'une manière mi peu trop vive peut-i tee sou talent et son style, d'autres n'ont pas craintde le défendre et d'attirer l'attention sur ses ouvrages.Avant de porter un jugeur ent trop précipité sne la nnt,-siquede ce compositeur, il faut étudier son ty-e commeon étudie L peinture réaliste, il faut s'instruire à sonécole comme onapprend le dialecte d'une lancue.., etalors on finira pur apercevoir chez Verdi, au milieu decertaines négiigences, de belles pages musicales, desétincelles de génie....

Tout le monde connaît le drame de Victor Hugo ; cita-eau sait qu'ErOani, pros;rit, vit au milieu de ses pn-tisons et cache sa noblesse sous le costume (l'un bandit.Il aime en secret une jeune fille de haut rang, jeune filleque le duc de Ruy-Gourez Sylva, son oncle, veut épouser;mitais don Carlos, qui -dans quelques instants sera l'em-pereur Charles-Qaint, vient troubler l'illusion des deuxrivaux.

Se lva décotivre la sympathie qui existe entre Ernani etElvire. Au moment de se venger, il apprand de la bou-che ruêrne d'Eruani que don Carlos, leur maure et sci-gneur, a déclaré son amourà sa nièce. Le proscrit oth-eau vieux due l'aide tic son bras pour venger leur offensecommune, cL il jure de se livrer à lui quand ils aurontlavé cette injure d mis le sang.

Mais le ti-éne d Allennagne est vacant. Le complotformé par Sylva, Ernani et leurs amis échoue. L'empereurCharles-Quirat , en souverain ma};nonime , pardonneaux conjurés etveut Unir Elvire à Ernani, auquel il rendses titres et ses biens.

Ce mariage tant désiré ne s'accomplira pas : le vieuxduc veille clans l'ombre. Au moment ou la fête se ter-

..

naine., Svlva vinai rappeler la foi j tirée a l.r nom, quisaisit son poignard et vient tomber mort à ses pieds.

La partition 'U Prnnni n'est pas une tics ieillcu-res dit niaistro Verdi. Ede est bien loin du 7'rou-tére, de Riqoletto, de Nabbuco, de J!;tisalem mème,et si l'on retranche quelques morceaux , il ms res-tera de l'uruvre que des banalités, des lieux communs.Au reste, il faut rendre cette justice à Verdi : ilestie rnmc

.

dans tousses ouvrages. Dzs moyens nniktrmes sont em-ployés pour produire des effets semblables; les accentsfébriles et passionnés dominent plus ou moins. Nous re-trouvons l'obus de l'unisson dans les chnours; nousremarquons un rhythtne invariable, bizarre et-agacantdans les trios, rhvthune qui, en même temps, fatigue

l'oreille de l'auditeur et la voix du chanteur,A côté de ces imperfections, nous devons signaler quel-

ques belles pages qui ont un mérite réel. Au premieracte, nous citerons l'air d'Elvire. Les transports de joie,les élans de la passion éclatent à chaque mesure, dans cemorceau qui a fait la réputation de l'ceuvre. L'air de donCarlos, au deuxième acte, renferme une phrase heureuse,pleine d'un sentiment calme; et nous l'aurions applaudi,si un accomna-,ement malheureux de cornet à pistons;ne venait fréutir désagréablement à nos oreilles. Il v aaussi m: allegro qui n'existe pas dans la partition italienneet que Verdi a composé pour Mariai, quand l'opéra a été

R,joué à renne. M. Dérivis chante cet allegro avec vigueuret entrain.

Le troisième acte est celui de tout l'opéra qui se sou-tient le pus. La cavatine que chante le baryton devantle tombeau de Charlemagne, ne le eède en rien aux versdu poète français.

La grande scène de la conjuration débute par unnsouvetneiL de marche, dans un Lori mnimiem', sur unchant rie violoncelle qui conduit peu à peu à l'explosiondu ton majeur. Nous sommes ici en présence du Vérita-ble fïire de Verdi. Tout k (l1çNor est à l'unisson, il y ade la tonne et de l'éuet'gie; mars 1 i C'et produit n'a pas lavigueur d'cnsCmhle qae nous admirons dans Guillaaanee1'c1' et dans les Huguenots.

La jn ièec à Charlcmagne dans la bouche de Charles-Quint

Oh 1 puisque Dieu, pour qui;tout obstacle s'effare;.Prend nos deux majestés et les met face à face,Verse-rnoi dans le cceur, du 10(1(1 de ce tombeauQaelgne chose de grand, de sublime, de beau i n

est écrite avec onction. Les accents de Verdi sont soïen-nels, il a traité cette page ile mail de maître et le tuttiqui couronne ce final du troisième acte est d'un magniR-que effet.

llalgrénosobservations, que quelques personnes puur-rorit trouvçr sévères, Ernnn.i a de arardes cliatse:s 4esuccès dans l'abondance do ses motifs et l'allure de sesmouvements.

L'exécution de l'opéra a été ho-unie. Les artistes, l'er-chestre, les chmu s o,at Lien G.t t leur devoir. O.t a ap-plaudi à plusieurs rr t ist-s, et lo rappel décerné àMite Charrv (Elrire) à M1l. i!_riViS, Viguorel et Caubet(Sylis, Chartes-Quint et t-(f°rrr:),après le troisième acte,était bien mérité.

Nous devons nos félicitations à la direction. La mise(U scène du final du troisième acte est grandiose. Nouslcnianderons Cepentfaut pourquoi, au deuxième acte, oua supprimé lit musique militait( (let iirn(1rr).

Graee ui ciel, note troupe lyrique est cnfr:i au grandcouplet. Ladrnission de M111e Piquet-1Vrld, que le publicapprécie mieux et appréc»sa encore dav i,ntage, s'iSL réa-lisée suivant nos prévisious. On va reprendre pour ellaquelques opéras coniques presque oubliés, en attonda ;tde nouvelles muvrcs, et nions sommes certain des SUCcèsqu'obtiendra notre charmante orListe. Nous ne répèté-rons pas ce que nous avons dit de 3l. Odnzemine; sontroisième début nous l'a montré Lel que nous l'avions jugéprécédeminent.

La dernière semaine de l'ansée, 1860 a été bonne pouletous. Si, au thé,ltre, nous avons applaudi et acclaméSivori, ce digne successeur de Paganini, nous avionsgardé une part de nos bravos pou la soirée donnée parla Lyre toulousaine. Nous devons encourager do tous noscfïbrtsles tentatives irrites par des hommes dévoués pourréveiller un peu notre ville de ce calnse artistique dansIcquel elle paraît vivre et semble trop se couapfaire.

Lorsque une cité commeToulouse possède des élémentsnonsbreux qui, par leur réunion, pourraient parvenir ànous rendre notre vieille, réputation musicale, ce calmedevient une faute, peut-être un crime. Et quand une sociétése forme pour donner titi nouvel élan à la peinture, à lasculpture, etc., nions devons aussi songer tutu pan à l'ave-nir musical de notre ville, et protéger, patroner, nousadmettons le mot nous musiciens, les nomlireux artistesque Toulouse rersfernte Si l'on voulait bien les compter,en serait étonné de la quantité de ceux qui n'ont pourappui queleur propre talent et une réputation qui ne sortpas souvent d'un cercle bien restreint.....

Nous applaudissions doue, dimanche dernier, aux bonsrésultats obtenus par M. Garreau et par ses fidèles chan-teurs, résultats qui ont été reconnus dans les concoursd'orphéons et que nions sommes heureux de constater.Le programme était charriant, les chcears ont été bienchantés. Nous ne voulons pas dévoiler l'anonyme qui re-couvrait le nom des div,us exécutants, nous ne voulonsque les remercier du plaisir qu'ils nous ont fait éprouver,et Bout unie large part revieUt à M. H. C., amateur bienconnu des dilettanti. Ce jeune violoniste doit être fier dusuccès qu'il u obtenu, puisque Sivori mêlait ses applau-dissements aux nôtres. Du reste, l'éminent artiste a sibien apprécié les qualités qui distingue M. li. C., qu'ill'a choisi comme partenaire pour Ics séances de musiquede chambre qu'il doit drainer à son retour parmi nous.

Nous assiSLions mardi à une tête plus imposante. Onexécutait à Saint-Etienne, pour la sole »iité de la Noel,une messe de M. Lonagne, tic Perpignan. L'nivre dece compositeur, qui nous était naguère inconnu, est uneouvre consciencieuse. L s motifs sont enifircints d'uncaractère relit ieux qui ne sort pars tonijoar$ de la sirppli-eité, les phrases mélodiques sont heureuses, elles s en-cbainmst facilement. L'orchestration est faite sans préten-tion, (nais on dirait (lue l'auteur a craitiL de réunir Irsdifférents timiibres d'instruments de l'0rchéstre et ce ti -faut nait un pou à l'effet de l'ensemble. L'ampleur destyle manqua un peu à cette ouvre. Cependant, malgréces petites déft'ctuosités, la nwsse de M. Lomagne contientdes morceaux bleu réussis et qui ont été bien appréciés.

Si , ntainteitant , nous jetons nu dernier regard surcette année qui nous- échappe , nous pourrons cenS-Liter que Toulouse a tenu son rang aussi honorabfc-ment qu'elle le pouvait dans le utouvement musical. P.sieurs artistes de notre ville ont mérité, à des titres dif-férents, de fixer l'attention de chacun. Les nus, aprèsavoir paru sur notre scène lyrique, ont été recueillir dessuccès sur ti'tiUtres scènes : Mite Foutanel est accueillieavec faveur au Lhé9tre d'Alger ; 11. Comartigge, qui gnusfit entendre une jolie voix dans le rôle dU pêcheur deGu.illnteme 1'cll, est engagé ii ;Montauhan, et M Laget a vus'ouvrir devant lui les portes de l'Opéra-Conique.

D'autres sont des rnaît.rcs depuis lougteinps et possè-dent un talent et un mérite qu' Paris apprécie et con-sacre. MM. B,nrbot et Leybach sont trop connus de nosIcctems pour que nous eu fassions l'éloge, nous voulonsseulement appeler l'attention des amateurs sur les com-positions de ces deux artistes, conipositioast-stirnées par-tout et qui doivent fait., rejaillir une certaine gloire surnotre ville. M. Bachot et M. Levbae.h ont publié a diversesreprises des uvres pour piano origimiales et charmantesoù le ton goût s'allie bien aux véritables ress turcLs de

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JOLiIUAL DE TOULOUSE.

l'instrument. At milieu ds masses d'albums qui parais-$efflàcctteépoque de l'année, il faut distinguer le recueilde M. Leybiuh, composé de plusieurs morceaux de ci-ractères différents : uocturric, yJiile, galop, mazurki, etc.:ii y a surLout une romance sais paroles, intitulée : Confi-dence, (lUI eSt rivissaiite de c1uiriie et de iiiys1Ic. MLeybacli a apporlé beaucoup de soin à k cwn1iutiou deces morceaux cL nous nous fuisotis un véritable plaisir dcles signaler aux di!euauti.

Voici venir après eux une jeune pianiste qui a droitjussi aux encouragements. MUe Anaïs Gaudé débute dans

la carrière ; elle en est encore à ses premières oeuvres.Elle a essayé de voler de ses propres ailes et cet essailui a reussi. Parmi les publications de Mile Gautié, nousdevons cher une rêvelievalse et une bluette : Smplcfleur de champi dont la mélodie est agréable.

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