SOCIOLOGIE DE L’ENTREPRISE - IMT...

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SOCIOLOGIE DESOCIOLOGIE DEL’ENTREPRISEL’ENTREPRISE

Guy MinguetGuy Minguet

École des Mines de NantesÉcole des Mines de NantesDépartement S.H.SDépartement S.H.S

Copyright.Guy.Minguet.emn

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Analyse identitaire et culturelleAnalyse identitaire et culturelle

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PLAN DE LA PRÉSENTATIONPLAN DE LA PRÉSENTATION

11. La question identitaire dans les. La question identitaire dans lesrelations de travailrelations de travail

2. Les changements dans les modes de2. Les changements dans les modes derationalisation du travailrationalisation du travail

3. Les formes émergentes d’identités3. Les formes émergentes d’identitéscollectivescollectives

4. Les mondes sociaux de l’entreprise4. Les mondes sociaux de l’entreprise

5. Etude de cas5. Etude de cas

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Cadre d ’analyse des culturesCadre d ’analyse des cultureset des identitéset des identités

Objectif : Comprendre les variables culturelles etObjectif : Comprendre les variables culturelles etidentitaires (valeurs, représentations, normes de relations,identitaires (valeurs, représentations, normes de relations,appartenance et référence)appartenance et référence)

Objectif : identifier les modèles culturelsObjectif : identifier les modèles culturels

Objectif : reconstituer un « monde d ’entreprise »Objectif : reconstituer un « monde d ’entreprise »

Structure

Culture Interactions

EnvironnementEnvironnement

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L'ENTREPRISE COMME SYSTÈMEL'ENTREPRISE COMME SYSTÈME

D'ACTION SOCIO-ÉCONOMIQUED'ACTION SOCIO-ÉCONOMIQUECONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT

STRUCTURESD'ORGANISATION MODES DE GESTION DES HOMMES

DÉVELOPPEMENTSOCIO-ÉCONOMIQUED'ENTREPRISE

SYSTÈMES D'ACTEURS IDENTITÉS AU TRAVAIL

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1. La question identitaire dans1. La question identitaire dansles relations de travailles relations de travail

La rencontre du travail et deLa rencontre du travail et de

l ’identité: la reconnaissancel ’identité: la reconnaissanceLe travail, l’activité, l’emploi, de quoi parle-t-on ?Le travail, l’activité, l’emploi, de quoi parle-t-on ?

Que faites vous dans la vie ?Que faites vous dans la vie ?

L’implication dans les relations de travailL’implication dans les relations de travail

L ’équilibre rétribution/contributionL ’équilibre rétribution/contribution

L ’autorité légitimeL ’autorité légitime

L ’exclusion : chômageL ’exclusion : chômage

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La rencontre du travail et deLa rencontre du travail et del ’identité [2]l ’identité [2]

La trajectoire : mobilité, promotion, expatriationLa trajectoire : mobilité, promotion, expatriation

Les genres : hommes et femmesLes genres : hommes et femmes

Les conditions : flexibilité, stress, implicationLes conditions : flexibilité, stress, implication

Travailler pour être heureux (se) ?Travailler pour être heureux (se) ?

L ’importance du travail pour les individus? PréserverL ’importance du travail pour les individus? Préserverou créer une certaine intégration de leurs rôlesou créer une certaine intégration de leurs rôleséconomiques, de leurs projets et de leurséconomiques, de leurs projets et de leursappartenancesappartenances

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La rencontre du travail et deLa rencontre du travail et del ’identité [3]l ’identité [3]

Le travail nous procure l ’estime de soi et l ’estimeLe travail nous procure l ’estime de soi et l ’estimedes autresdes autres

Il ne se définit plus comme un devoir, mais commeIl ne se définit plus comme un devoir, mais commel ’élaboration de projets personnels et collectifs, et lal ’élaboration de projets personnels et collectifs, et laconstruction d ’une identité ouverte, faitesconstruction d ’une identité ouverte, faitesd ’échanges d ’expériences entre soi et autruid ’échanges d ’expériences entre soi et autrui

« Le pouvoir d ’être soi « R, « Le pouvoir d ’être soi « R, SainsaulieuSainsaulieu

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Quatre modèles apparus lors de laQuatre modèles apparus lors de lacroissance [R, croissance [R, SainsaulieuSainsaulieu]]

Fusionnel: ouvrier de masseFusionnel: ouvrier de masse

Négociation : cadres, OPNégociation : cadres, OP

Affinités : techniciensAffinités : techniciens

Retrait : OS, ouvriers anciensRetrait : OS, ouvriers anciens

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Une richesse des manières de vivre au travailUne richesse des manières de vivre au travail

mais aussi une inégalité d'accès au pouvoir et àmais aussi une inégalité d'accès au pouvoir et à

la construction identitairela construction identitaireLe Le retraitretrait caractérise les dominés de l'ère industrielle (les O.S. caractérise les dominés de l'ère industrielle (les O.S.

immigrés et les femmes non qualifiées principalement), pourimmigrés et les femmes non qualifiées principalement), pour

lesquels l'emploi n'a de valeur qu'en ce qu'il procure un revenulesquels l'emploi n'a de valeur qu'en ce qu'il procure un revenu

d'existenced'existence

L'identité de L'identité de massemasse, caractéristique de la classe ouvrière, caractéristique de la classe ouvrière

s'incarne dans des relations de type fusionnelles, où l'accès las'incarne dans des relations de type fusionnelles, où l'accès la

construction de soi passe nécessairement par l'identification auconstruction de soi passe nécessairement par l'identification au

groupe et l' engagement dans le conflit socialgroupe et l' engagement dans le conflit social

Les modèles de sociabilités enLes modèles de sociabilités enpériode de croissancepériode de croissance

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Les salariés en mobilité ascendante (techniciens, cadres), optentLes salariés en mobilité ascendante (techniciens, cadres), optent

davantage pour des réseaux relationnels sélectifs (modèledavantage pour des réseaux relationnels sélectifs (modèle

affinitaireaffinitaire) supports de la promotion sociale) supports de la promotion sociale

Le modèle de Le modèle de négociation,négociation, en revanche, rassemble à la fois les en revanche, rassemble à la fois les

acteurs experts (ouvriers professionnels, agents techniques) etacteurs experts (ouvriers professionnels, agents techniques) et

les cadres. Il désigne des positions organisationnelles marquéesles cadres. Il désigne des positions organisationnelles marquées

par l'autonomie. La vie collective y est largement investie et separ l'autonomie. La vie collective y est largement investie et se

conjugue avec des capacités d'individuation et le désir deconjugue avec des capacités d'individuation et le désir de

réalisation de soi par le travail.réalisation de soi par le travail.

Les modèles de sociabilités auLes modèles de sociabilités autravail (2)travail (2)

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CULTURES DETRAVAIL

OUVRIERS EMPLOYÉS TECHNICIENS CADRES

Retrait

Fusion

Négociation

Affinités

Retrait

Unanimisme

Solidaritédémocratique

Séparatisme

Individualisme

Entente etcompromis

Affinités sélectives

Intégration

Stratégie

Tableau : Les modèles culturels et les formes derelations au travail en période de crise (70-90)

Les modèles de sociabilités auLes modèles de sociabilités autravail (2)travail (2)

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2. Changements dans les2. Changements dans lesmodes de rationalisation dumodes de rationalisation du

travail et des personnestravail et des personnes

Les formes de rationalisationLes formes de rationalisation

Les contenus du travailLes contenus du travail

La rationalisation dans la gestion desLa rationalisation dans la gestion despersonnespersonnes

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Les formes de rationalisation Les formes de rationalisation

Le taylorisme dépassé, non remplacéLe taylorisme dépassé, non remplacé

De nouvelles formes d’organisationsDe nouvelles formes d’organisations((entrepreneuriatentrepreneuriat, polyvalence, co-, polyvalence, co-production, surveillance...)production, surveillance...)

L’allègement des niveaux hiérarchiquesL’allègement des niveaux hiérarchiques

Une obligation de résultatsUne obligation de résultats

L ’exposition au clientL ’exposition au client

La relation de serviceLa relation de service

La gestion des hommes, nouveauLa gestion des hommes, nouveau

domaine de rationalisationdomaine de rationalisation

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Les formes de rationalisation Les formes de rationalisation(2)(2)

Une accélération du temps industriel :Une accélération du temps industriel :le dilemme qualité/coût/délai comme compromis,le dilemme qualité/coût/délai comme compromis,

la fragilisation des systèmes,la fragilisation des systèmes,

la dépendance à l ’aléa et à l ’évènementla dépendance à l ’aléa et à l ’évènement

De nouvelles sources de pouvoir et d’autonomieDe nouvelles sources de pouvoir et d’autonomie(initiatives locales, formation), mais aussi de stress(initiatives locales, formation), mais aussi de stresset de pathologie,et de pathologie,

Une hiérarchie de proximité et d ’arbitrageUne hiérarchie de proximité et d ’arbitrage

Une individualisation des compétences auUne individualisation des compétences audétriment des équipes, de leurs capacités dedétriment des équipes, de leurs capacités decoopération et de coordination,coopération et de coordination,

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Les images « pétrifiées » du travail (S,Les images « pétrifiées » du travail (S,

BarleyBarley))

Les langages: « cols blancs, cols bleus »,Les langages: « cols blancs, cols bleus »,

« directs/indirects », « opérationnels /« directs/indirects », « opérationnels /

fonctionnels » en voie d ’épuisementfonctionnels » en voie d ’épuisement

Les classements formels revus : qualifications,Les classements formels revus : qualifications,

classifications, lien d ’emploi,classifications, lien d ’emploi,

Les langages du travail Les langages du travail

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Les mutations de l ’emploi et du travailLes mutations de l ’emploi et du travail(S, (S, BarleyBarley))

Les tendancesLes tendances

sur la longue durée...sur la longue durée...

Les évolutions de l ’emploi Les évolutions de l ’emploi

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Le travail et l’ organisationLe travail et l’ organisation

Un espace de la réalisation de soi mais doute surUn espace de la réalisation de soi mais doute sur

son sens et son avenirson sens et son avenir

De nouveaux enjeux : le service, la redéfinitionDe nouveaux enjeux : le service, la redéfinition

de la réussite professionnellede la réussite professionnelle

Les contenus du travail Les contenus du travail

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Les mutations récentes :Les mutations récentes :

un volume moindre d’activités rémunérées,un volume moindre d’activités rémunérées,

le travail informel progresse,le travail informel progresse,

le contenu du travail se transforme,le contenu du travail se transforme,

les formes évolutives du travail et desles formes évolutives du travail et des

organisationsorganisations

le lien se défait entre le volume de travail, lale lien se défait entre le volume de travail, la

durée de la formation et la rémunérationdurée de la formation et la rémunération

Les contenus du travail Les contenus du travail

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Les mutations récentes (2) :Les mutations récentes (2) :

Le travail distribué, à distanceLe travail distribué, à distance

La tendance irréversible vers la :La tendance irréversible vers la :délocalisation d ’activités « offshore »délocalisation d ’activités « offshore »

migration d ’emploismigration d ’emplois

séparation de la décision « séparation de la décision « strategic sourcingstrategic sourcing », entre la », entre la

conception [R & I & D], approvisionnement [conception [R & I & D], approvisionnement [sourcingsourcing],],

assemblage [assemblage [manufacturingmanufacturing]]

localisation « captive » d ’activités stratégiques [R & I & D]localisation « captive » d ’activités stratégiques [R & I & D]

(The(The Economist Economist, 2004), 2004)

Le contenu et la distribution Le contenu et la distributiondu travaildu travail

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D ’où le travail du futur proviendra t il ? D ’où le travail du futur proviendra t il ?

Le travail « hybride « Le travail « hybride « technico technico --serviciel serviciel ((figfig 6) 6)

Le travail artisanalLe travail artisanal

Le travail sur mesure : solution intégrée clientLe travail sur mesure : solution intégrée client

La qualification: valeur sureLa qualification: valeur sure

Le travail avec autruiLe travail avec autrui

Une question énigmatique Une question énigmatique

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Les fonctions du travailLes fonctions du travail

Une Une fonction de productionfonction de production : en travaillant, je mets sur le: en travaillant, je mets sur le

marché du travail ou je contribue à mettre sur le marché desmarché du travail ou je contribue à mettre sur le marché des

biens et des servicesbiens et des services

Une Une fonction de progression fonction de progression : : en travaillant, je meen travaillant, je me

procure les moyens de progresser dans l’échelle hiérarchiqueprocure les moyens de progresser dans l’échelle hiérarchique

organisationnelle, sociale (par rapport à mes antécédents,organisationnelle, sociale (par rapport à mes antécédents,

en revenus, en prestige ou reconnaissance), de me réaliseren revenus, en prestige ou reconnaissance), de me réaliser

(dans mes œuvres, dans mes intérêts au travail)(dans mes œuvres, dans mes intérêts au travail)

La capacitéLa capacité socialisatrice socialisatrice du travail du travail

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Une Une fonction de réalisation de soi fonction de réalisation de soi :: en travaillant,en travaillant,

je me procure les moyens de me réaliser (dans mes œuvres,je me procure les moyens de me réaliser (dans mes œuvres,

dans mes intérêts au travail). Je me réalise à la fois dansdans mes intérêts au travail). Je me réalise à la fois dans

des relations directes et étroites avec les autres (client,des relations directes et étroites avec les autres (client,

usager, patient, apprenant) et par la maîtrise d’uneusager, patient, apprenant) et par la maîtrise d’une

professionnalitéprofessionnalité progressive, éprouvée et validée par les progressive, éprouvée et validée par les

pairspairs


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Une Une fonction de protection fonction de protection :: en travaillant, jeen travaillant, je

m’assure à moi –même et à mes proches les protections dem’assure à moi –même et à mes proches les protections de

base, le souci de vivre décemment, que garantit le fait debase, le souci de vivre décemment, que garantit le fait de

recevoir une rémunération régulière. Elle s’exerce à troisrecevoir une rémunération régulière. Elle s’exerce à trois

niveaux :niveaux :

La protection contre les aléas de la vieLa protection contre les aléas de la vie

La protection contre les publics et les clientsLa protection contre les publics et les clients

La protection contre les autresLa protection contre les autres

Exemples : logement, transport, éducation, santé, cultureExemples : logement, transport, éducation, santé, culture


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Ils ont parfois pris l’allure de séismes :Ils ont parfois pris l’allure de séismes :élévation du niveau de formationélévation du niveau de formation

innovations technologiques à grande échelleinnovations technologiques à grande échelle

intellectualisation et tertiarisation du travailintellectualisation et tertiarisation du travail

intensification des rythmes, rationalisation des processintensification des rythmes, rationalisation des process

industriels et tertiaires,industriels et tertiaires,

invention de nouvelles formes de managementinvention de nouvelles formes de management

individualisation des relations d’emploi,individualisation des relations d’emploi,

généralisation de la flexibilitégénéralisation de la flexibilité

appel à l’investissement personnel le plus élevé des individusappel à l’investissement personnel le plus élevé des individus

Les changements du travailLes changements du travail

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Au faisceau des contraintes de productionAu faisceau des contraintes de productionLes acteurs y répondent par la construction d’espacesLes acteurs y répondent par la construction d’espaces

d’autonomie extrêmement variés, y compris sous des formesd’autonomie extrêmement variés, y compris sous des formes

paradoxales : la lassitude comme l’implication, l’amour duparadoxales : la lassitude comme l’implication, l’amour du

travail bien fait comme le désengagement, l’enrichissementtravail bien fait comme le désengagement, l’enrichissement

des contacts comme la défiancedes contacts comme la défiance

Les réformes structurelles profondes des entreprises,Les réformes structurelles profondes des entreprises,

l’implication des salariés et leur intériorisation desl’implication des salariés et leur intériorisation des

contraintes, lorsqu’elles se combinent, sont révélatrices descontraintes, lorsqu’elles se combinent, sont révélatrices des

situations ambiguës et des rapports contradictoiressituations ambiguës et des rapports contradictoires

entretenus par les individus envers leur expérience et leurentretenus par les individus envers leur expérience et leur

organisation.organisation.

Les contraintes du travail et ...Les contraintes du travail et ...

27

Du paradoxe injonction/engagementDu paradoxe injonction/engagement

dans le travail (Baudelot & Gollac) et dedans le travail (Baudelot & Gollac) et de

l’implication contrainte (Durand)l’implication contrainte (Durand)

En contrepartie de l’autonomie accordéeEn contrepartie de l’autonomie accordéeles individus sont sommés de beaucoup plus s’investirles individus sont sommés de beaucoup plus s’investir

sous les effets conjugués de l’intensification, de la flexibilité, desous les effets conjugués de l’intensification, de la flexibilité, de

l’incertitude sur l’allure des cycles économiques, de l’individualisationl’incertitude sur l’allure des cycles économiques, de l’individualisation

du rapport à l’emploi, des marchés du travail a-typiques, et dedu rapport à l’emploi, des marchés du travail a-typiques, et de

nombreux autres facteursnombreux autres facteurs

la nature des relations entretenues par les personnes avec leurla nature des relations entretenues par les personnes avec leur

travail est bien contradictoiretravail est bien contradictoire

…les changements du travail…les changements du travail

28

Lecture !Lecture !

Travail, Entreprise et Société. Manuel deTravail, Entreprise et Société. Manuel de

sociologie pour ingénieurs etsociologie pour ingénieurs et

scientifiquesscientifiques

Chapitre 8 - JérômeChapitre 8 - Jérôme Cihuelo Cihuelo : : Le quotidien du projet :Le quotidien du projet :

solidarité, confiance et insécurité psychologiquesolidarité, confiance et insécurité psychologique

ARRÊTONS ET REFLECHISSONS !ARRÊTONS ET REFLECHISSONS !

29

Lecture !Lecture !




Chapitre 9 :Chapitre 9 : Gwenaële Gwenaële Rot : Rot : L’atelierL’atelier. . du travail desdu travail des

opérateurs à l’organisation de la fabrication opérateurs à l’organisation de la fabrication


30

Le travail et l’organisation sontLe travail et l’organisation sont

intimement reliésintimement reliésselon une tension dynamique, parce que les structuresselon une tension dynamique, parce que les structures

organisationnelles sont, par définition, des descriptions etorganisationnelles sont, par définition, des descriptions et

des prescriptions pour les modalités en cours de l’action.des prescriptions pour les modalités en cours de l’action.

Lorsque les dirigeants imposent de nouvelles structures, ilsLorsque les dirigeants imposent de nouvelles structures, ils

altèrent invariablement les contenus du travail et lesaltèrent invariablement les contenus du travail et les

relations socialesrelations sociales

Le travail, les organisations, lesLe travail, les organisations, lesrelationsrelations

31

Le travail et l’organisation sontLe travail et l’organisation sont

intimement reliésintimement reliésParallèlement, lorsque les contenus du travail dans uneParallèlement, lorsque les contenus du travail dans une

organisation se transforment, sous l’empire des nouvellesorganisation se transforment, sous l’empire des nouvelles

technologies, des marchés, des produits et des services, lestechnologies, des marchés, des produits et des services, les

structures organisationnelles ou bien s’adaptent ou bienstructures organisationnelles ou bien s’adaptent ou bien

risquent d’être frappées d’incohérence avec les activitésrisquent d’être frappées d’incohérence avec les activités

qu’elles ordonnent.qu’elles ordonnent.

Le travail, les organisations, laLe travail, les organisations, lacultureculture

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La gestion des hommes,La gestion des hommes,domaine de rationalisationdomaine de rationalisation

((SainsaulieuSainsaulieu))ÉVOLUTION DES

MODES DE GESTION

MODÈLES DE GESTIONDES HOMMES ISSUS DE

LA CROISSANCE (années 1950-1970)

CONCEPTION DEL'HOMME AU

TRAVAIL

MODÈLES DEGESTION DES HOMMES (années 1980-1990)

DÉCLIN - Gestion paternaliste - Agent infantile,immature, inachevé

STABILITÉ/REPRODUCTION

- Gestion des métiers

- Gestion bureaucratique

- Acteur professionnelméritocratique

- Agent catégoriel

- Gestion du parcours professionnel

- Gestion du statut

EN DEVENIR - Gestion des relations sociales

- Acteur co-gestionnaire

- Gestion évolutive des relationssociales : représentation etnégociation.

ÉVOLUTION/RENOUVELLEMENT

- Gestion des relations humaines

- Individu marchand- Acteur co-producteur

- Gestion individualisée desressources humaines- Gestion multiforme descompétences.

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La rationalisation dans laLa rationalisation dans lagestion des personnesgestion des personnes

Les personnes au travail et leur gestionLes personnes au travail et leur gestion

Une question sensibleUne question sensible

Une diffusion lente, limitée, contradictoireUne diffusion lente, limitée, contradictoire

Différentes formes de gestion : une tension entreDifférentes formes de gestion : une tension entre

collectif et individualisécollectif et individualisé

Faire carrière a t il encore du sens ?Faire carrière a t il encore du sens ?

Le travail « contingent « chez les professionnels deLe travail « contingent « chez les professionnels de

la technologie avancée la technologie avancée

D’après Barley, S. R. and Kunda G. (2001)

Bringing Work Back In,

34

La rationalisation dans laLa rationalisation dans lagestion des personnesgestion des personnes

Une étude : Le travail « contingent « chezUne étude : Le travail « contingent « chez

les ingénieurs dans une économie de lales ingénieurs dans une économie de la

connaissanceconnaissance

Pourquoi les contractuels se louent ils ?Pourquoi les contractuels se louent ils ?

La théorie et la réalité de l ’expérience desLa théorie et la réalité de l ’expérience des

professionnels de la technologie avancéeprofessionnels de la technologie avancée

Dans un marché du travail contingentDans un marché du travail contingent

D’après Barley, S. R. & Kunda G. (2004)

Voir et entendre la conférence de Stephen Barley:

http://murl.microsoft.com/LectureDetails.asp?1109

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Le travail « contingent « chezLe travail « contingent « chezles ingénieursles ingénieurs

Le crépuscule d ’une institution deLe crépuscule d ’une institution del ’emploi bureaucratiquel ’emploi bureaucratique

Le principe de l ’E B: Le principe de l ’E B:

« Tant que les firmes restaient profitables, elles « Tant que les firmes restaient profitables, ellespourvoyaient aux salariés de tout rang un emploipourvoyaient aux salariés de tout rang un emploià temps plein, à durée indéterminée, en échangeà temps plein, à durée indéterminée, en échangedes efforts et de la loyauté au système »des efforts et de la loyauté au système »

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Les changements :Les changements :

La pression vers la réduction des effectifsLa pression vers la réduction des effectifs

indépendamment des cycles économiques.indépendamment des cycles économiques.

L ’entreprise « allégée », « sélective », éclatée »,L ’entreprise « allégée », « sélective », éclatée »,

licencie aussi ses cadres et ses dirigeantslicencie aussi ses cadres et ses dirigeants

La sécurité de l ’emploi s ’affaisse et le marché duLa sécurité de l ’emploi s ’affaisse et le marché du

travail devient volatiltravail devient volatil

La rupture est à l ’endroit du travail contingent, ouLa rupture est à l ’endroit du travail contingent, ou

emploi sous contrat emploi sous contrat

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Le travail contingent - définition:Le travail contingent - définition:La force de travail contingent, c ’est :La force de travail contingent, c ’est :

les salariés sous la menace d ’une fin de les salariés sous la menace d ’une fin decontratcontrat

l ’auto emploi et l ’activité indépendante l ’auto emploi et l ’activité indépendante

la mission temporaire (moins d ’un an) pour la mission temporaire (moins d ’un an) pourune société employeurune société employeur

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La croissance du travail contingent: La croissance du travail contingent: A cause de statistiques imprécises, la mesure A cause de statistiques imprécises, la mesuredirecte est difficiledirecte est difficile

La croissance dans l ’industrie et les services des La croissance dans l ’industrie et les services desemplois temporairesemplois temporaires

Entre 1986 et 1996, 10 % dans les ET Entre 1986 et 1996, 10 % dans les ET

Dans tous les secteurs Dans tous les secteurs

La plus rapide dans les occupations techniques et La plus rapide dans les occupations techniques etprofessionnelles qualifiéesprofessionnelles qualifiées

Entre le 1/5 et le 1/4 des emplois nouveaux sont Entre le 1/5 et le 1/4 des emplois nouveaux sontdésormais de nature contingentedésormais de nature contingente

39


Deux approches du marché contingent: Deux approches du marché contingent: Organisationnel /stratégique Organisationnel /stratégique

Réduction des coûts de main -d ’œuvre (direct Réduction des coûts de main -d ’œuvre (directet de transaction)et de transaction)

Flexibilité (numérique et fonctionnelle) Flexibilité (numérique et fonctionnelle)

Gestion de la connaissance Gestion de la connaissance

Théorie du marché dual du travail Théorie du marché dual du travail

Limites de la dualité : sécurité, lien social, Limites de la dualité : sécurité, lien social,anticipation, protection, préférences pouranticipation, protection, préférences pourl ’emploi indéterminél ’emploi indéterminé

Théorie de l ’agenceThéorie de l ’agence

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Deux approches du marchéDeux approches du marchécontingent:contingent:

Théorie de l ’agenceThéorie de l ’agence marché libre du travail : dérégulé, sans filet marché libre du travail : dérégulé, sans filet

anti anti -bureaucratique -bureaucratique

hantise du déclin des économies avancées hantise du déclin des économies avancées

retour au modèle de l ’artisan et de l ’auto-emploi retour au modèle de l ’artisan et de l ’auto-emploi

profession de foi entrepreneuriale profession de foi entrepreneuriale

l ’emploi contractuel et un choix assumé plus l ’emploi contractuel et un choix assumé plusqu ’une contrainte subiequ ’une contrainte subie

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Pourquoi devenir contractuel ? Pourquoi devenir contractuel ?

Motifs complexes autour de la Motifs complexes autour de la« narration d ’une transformation »« narration d ’une transformation »

L ’expertise et le mécontentement :L ’expertise et le mécontentement :politisation de la firme, incompétencepolitisation de la firme, incompétencemanagériale, injustice et indignité. « Lamanagériale, injustice et indignité. « Latendance des firmes a demander la loyauté, latendance des firmes a demander la loyauté, lasur-implication ou l ’adhésion sans offrir lasur-implication ou l ’adhésion sans offrir lasécurité ou la visibilité » est inéquitable. Une viesécurité ou la visibilité » est inéquitable. Une vieorganisationnelle capricieuse, conflictuelle,organisationnelle capricieuse, conflictuelle,irrationnelleirrationnelle

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Motifs complexes autour de la Motifs complexes autour de la

« narration d ’une transformation »« narration d ’une transformation »

Évènements déclencheurs : Évènements déclencheurs : licenciement, licenciement,

impossibilité d ’un CDI, perte probable d ’emploi,impossibilité d ’un CDI, perte probable d ’emploi,

dégradation des conditions de travail, ennui audégradation des conditions de travail, ennui au

travail, évolution bloquée, mobilité indésirabletravail, évolution bloquée, mobilité indésirable

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Motifs complexes autour de la Motifs complexes autour de la

« narration d ’une transformation »« narration d ’une transformation »

(suite)(suite)

Échappée vers le statut contractuel : Échappée vers le statut contractuel :

rencontres avec d ’autres contractuels, desrencontres avec d ’autres contractuels, des

firmes pourvoyeuses, l ’envie de travailler pourfirmes pourvoyeuses, l ’envie de travailler pour

une firme donnée « intéressante », par le réseauune firme donnée « intéressante », par le réseau

de professionnels, autonomie professionnellede professionnels, autonomie professionnelle

accrueaccrue

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Motifs complexes autour de laMotifs complexes autour de la

« narration d ’une« narration d ’une

transformation » (suite)transformation » (suite)

Récompenses anticipées :Récompenses anticipées : argent, argent,

autonomie dans le travail, le développementautonomie dans le travail, le développement

d ’une offre de services et de compétencesd ’une offre de services et de compétences

attractives sur le marché ;« entrepreneurialité »,attractives sur le marché ;« entrepreneurialité »,

maîtrise du temps, variété du travail et desmaîtrise du temps, variété du travail et des

demandesdemandes

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Les traits de la contractualisationLes traits de la contractualisation

L ’image du tamis dans la temporalitéL ’image du tamis dans la temporalité Le cycle contractuel à gros grain Le cycle contractuel à gros grain

La manière de « La manière de « séquencerséquencer » les contrats dans le temps » les contrats dans le temps

Le trait de différenciation avec le statut permanentLe trait de différenciation avec le statut permanent

Le cycle temporel à grain fin Le cycle temporel à grain finLa manière de gérer l ’agenda et les rythmes d ’activitéLa manière de gérer l ’agenda et les rythmes d ’activité

La manière d ’articuler l ’exploitation (production stricto-La manière d ’articuler l ’exploitation (production stricto-sensu) et l ’investissement (formation, réseau)sensu) et l ’investissement (formation, réseau)

La manière d ’intégrer le volet professionnel et le voletLa manière d ’intégrer le volet professionnel et le voletpersonnel, privépersonnel, privé

La manière de préserver son autonomie tout en campantLa manière de préserver son autonomie tout en campantdans le marchédans le marché

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L ’image du tamis dans laL ’image du tamis dans latemporalitétemporalité

Le cycle contractuel à gros grain Le cycle contractuel à gros grainUne structure temporelle liant la réalisation de contratsUne structure temporelle liant la réalisation de contratset le temps disponibleet le temps disponible

L ’essence du processus à gros grain: l ’utilisation duL ’essence du processus à gros grain: l ’utilisation dutemps disponible entre les contratstemps disponible entre les contrats

Trois modalités d ’interprétation pour faire face :Trois modalités d ’interprétation pour faire face :planification de l ’agenda pour d ’autres buts, opportunitéplanification de l ’agenda pour d ’autres buts, opportunitépour se relâcher, minimiser ce tempspour se relâcher, minimiser ce temps

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L ’image du tamis dans laL ’image du tamis dans latemporalitétemporalité

Le cycle contractuel à grain fin Le cycle contractuel à grain finUne pression vers une gestion sélective de l ’agenda :Une pression vers une gestion sélective de l ’agenda :tarif horaire, allocation « au scalpel « du temps consacrétarif horaire, allocation « au scalpel « du temps consacré

La démonstration au client de la « bonne » utilisation desLa démonstration au client de la « bonne » utilisation desmoyens, et de l ’optimisationmoyens, et de l ’optimisation

L ’acquisition d ’habiletés: exposition cliente, souci deL ’acquisition d ’habiletés: exposition cliente, souci deprésentation, visée de l ’essentiel, vélocité,présentation, visée de l ’essentiel, vélocité,commercialisation du soicommercialisation du soi

La mise en équivalence : l ’expertise se transforme enLa mise en équivalence : l ’expertise se transforme enprestation marchande à + ou - forte valeur. Apparitionprestation marchande à + ou - forte valeur. Apparitiond ’indicateurs gestionnaires de l ’expertised ’indicateurs gestionnaires de l ’expertise

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Conclusions sur la temporalitéConclusions sur la temporalité

Pourquoi l ’emploi sous contrat ?Pourquoi l ’emploi sous contrat ? Une représentation Une représentation

de soi comme un professionnel expert qui souscrit auxde soi comme un professionnel expert qui souscrit aux

attributs suivants du travail : l ’éthique de la rationalitéattributs suivants du travail : l ’éthique de la rationalité

technique fondée sur la logique, l ’expérience et letechnique fondée sur la logique, l ’expérience et le

pragmatismepragmatisme

La sous-utilisation de la flexibilité :La sous-utilisation de la flexibilité : la pression de la pression de

l ’urgence, de l ’échéance et du revenu, la préservationl ’urgence, de l ’échéance et du revenu, la préservation

d ’une notoriété et d ’une réputationd ’une notoriété et d ’une réputation

Le contenu du travail contractuel :Le contenu du travail contractuel : des rôles des rôles

d ’expert et de prestataire côté contractant, de client et ded ’expert et de prestataire côté contractant, de client et de

consommateur côté entreprisesconsommateur côté entreprises

49


ConclusionsConclusions

La tension entre la nature du travail et la relationLa tension entre la nature du travail et la relation

marchande:marchande: le professionnel combine la le professionnel combine la professionnalité professionnalité

de l ’activité, l ’allocation de son temps, la tenue desde l ’activité, l ’allocation de son temps, la tenue des

obligations réciproques. Le client paie au contrat mais enobligations réciproques. Le client paie au contrat mais en

exige toujours plus et le professionnel déploie sa compétenceexige toujours plus et le professionnel déploie sa compétence

bien au delà de la seule délimitation de la missionbien au delà de la seule délimitation de la mission

La découverte de l ’La découverte de l ’ambiguïtéambiguïté et des et des contradictionscontradictions du du

marché du contractuel - une forme de mercenariatmarché du contractuel - une forme de mercenariat

50


L’expérience contractuelle:L’expérience contractuelle:Avantages et désavantagesAvantages et désavantages

Indépendance contre étrangeté:Indépendance contre étrangeté:

IndépendanceIndépendance : extraction de la politisation : extraction de la politisationorganisationnelle, la liberté de parole, la variétéorganisationnelle, la liberté de parole, la variétéde l ’activitéde l ’activité

ÉtrangetéÉtrangeté : l ’impossibilité de représenter sa : l ’impossibilité de représenter sasociété cliente, la barrière d ’accès à lasociété cliente, la barrière d ’accès à latechnologie, une stigmatisation comme marginal,technologie, une stigmatisation comme marginal,une répétition des cycles d ’adaptation auxune répétition des cycles d ’adaptation auxnouveaux employeursnouveaux employeurs

51



Sécurité de l ’emploi contre insécurité:Sécurité de l ’emploi contre insécurité:

Sécurité Sécurité renforcée: employabilité accrue, moins renforcée: employabilité accrue, moinsde dépendance aux choix des firmes concernantde dépendance aux choix des firmes concernantleur gestion des effectifs, appui d ’un réseauleur gestion des effectifs, appui d ’un réseau

InsécuritéInsécurité : l ’anxiété du travail suivant, les coûts : l ’anxiété du travail suivant, les coûtsde recherche d ’une nouvelle mission, l ’absencede recherche d ’une nouvelle mission, l ’absencede rentrée d ’argent en phase de disettede rentrée d ’argent en phase de disette

52



Progression du revenu contre coûts enfouisProgression du revenu contre coûts enfouis::

Progression du revenu Progression du revenu : significative, aucune: significative, aucuneidée de retour au salariat; mais le contractantidée de retour au salariat; mais le contractantest responsable de son sort financierest responsable de son sort financier

Coûts enfouisCoûts enfouis : financement des nouvelles : financement des nouvellescompétences, responsabilité de gestion, impôtscompétences, responsabilité de gestion, impôtssupplémentaires, lissage des dépenses desupplémentaires, lissage des dépenses defamille, l ’absence de stock-optionsfamille, l ’absence de stock-options

53



L ’expertise professionnelle contre le serviceL ’expertise professionnelle contre le service::

L ’expertise comme compétence L ’expertise comme compétence : acquisition et: acquisition etdéveloppement de compétences nouvellesdéveloppement de compétences nouvellesattractives, rester à la pointe, gain de respect etattractives, rester à la pointe, gain de respect etde réputationde réputation

Prestation de servicePrestation de service : l ’expertise est une offre de : l ’expertise est une offre deservice qu ’il importe de maintenir coûte queservice qu ’il importe de maintenir coûte quecoûtecoûte

54



La maîtrise de l ’emploi du temps contre laLa maîtrise de l ’emploi du temps contre lapression du contratpression du contrat::

Le contrôle sur son agenda Le contrôle sur son agenda: sans la présence du: sans la présence duclient et une autonomie dans la cadenceclient et une autonomie dans la cadence

Les échéances et les aléas des projets Les échéances et les aléas des projets : la : lapériode sans contrat et sans argent; le tauxpériode sans contrat et sans argent; le tauxhoraire élevé conduit à ne pas trop compter sonhoraire élevé conduit à ne pas trop compter sontemps. Les projets en urgence sont sources detemps. Les projets en urgence sont sources dedépassements inflexiblesdépassements inflexibles

55


Conclusions générales:Conclusions générales:La position de contractant est sollicitée afin deLa position de contractant est sollicitée afin deprotéger le sens de l’expertise protéger le sens de l’expertise : une peur de son: une peur de sonérosion par les réalités de l ’organisation; or,érosion par les réalités de l ’organisation; or,l ’action du marché n ’est pas moins corrosivel ’action du marché n ’est pas moins corrosive

La réputation et les références : La réputation et les références : sont crucialessont cruciales. . EllesEllessontsont associées au réseau de métier et aux clients.associées au réseau de métier et aux clients.Ces derniers utilisent stratégiquement cetteCes derniers utilisent stratégiquement cetteincertitude pour mettre la pression sur leursincertitude pour mettre la pression sur leurscontractantscontractants

56


Conclusions:Conclusions:Une manière de contrôle coercitif et normatif:Une manière de contrôle coercitif et normatif:

Les contractants n ’exercent pas seulement pour desLes contractants n ’exercent pas seulement pour desrétributions immédiates mais aussi pour fixer une réputationrétributions immédiates mais aussi pour fixer une réputationqui assure de futurs dividendesqui assure de futurs dividendes

Parce que les acheteurs de prestations ont une influenceParce que les acheteurs de prestations ont une influencesignificative sur les vendeurs d ’expertise, ils en jouent biensignificative sur les vendeurs d ’expertise, ils en jouent bienau delà de la seule relation commercialeau delà de la seule relation commerciale

Les acheteurs font commerce de cette dépendance desLes acheteurs font commerce de cette dépendance descontractants. En manipulant les termes de la réputation, descontractants. En manipulant les termes de la réputation, desréférences, de la prescription, de la future rémunération, ilsréférences, de la prescription, de la future rémunération, ilspeuvent exiger des demandes déraisonnables - plus depeuvent exiger des demandes déraisonnables - plus detemps, plus de requêtes, plus - qui dépassent les exigencestemps, plus de requêtes, plus - qui dépassent les exigencesstipulées dans le contratstipulées dans le contrat

57


Conclusions:Conclusions:L ’importance des identités de métiersL ’importance des identités de métiers : entre les : entre lesorganisations et le marché, les métiers d ’expertiseorganisations et le marché, les métiers d ’expertiseservent de reconnaissanceservent de reconnaissance

La structure institutionnelle de supportLa structure institutionnelle de support : :l ’importance des structures supports des firmes etl ’importance des structures supports des firmes etdes intermédiaires dans le renouvellement dedes intermédiaires dans le renouvellement del ’expertise et des habiletés naissantesl ’expertise et des habiletés naissantes

Un paradoxeUn paradoxe: si la structure expose aux rapports: si la structure expose aux rapportshiérarchiques et à la politisation, elle protège aussihiérarchiques et à la politisation, elle protège aussides secousses et des aléa du marché du travaildes secousses et des aléa du marché du travailtendu.tendu.

58

3. Les formes émergentes3. Les formes émergentesd’identités collectivesd’identités collectives

L ’expérience de travail [R, Reich]L ’expérience de travail [R, Reich]

Les modèles d ’identités collectivesLes modèles d ’identités collectivesdans le travail [Francfort, Osty,dans le travail [Francfort, Osty,Sainsaulieu, Uhalde]Sainsaulieu, Uhalde]

L ’identité à l ’âge de l ’InternetL ’identité à l ’âge de l ’Internet[Turkle, Castells][Turkle, Castells]

59

L’expérience de travailL’expérience de travail [R. Reich, 1993] [R. Reich, 1993]

1. Les manipulateurs de symboles1. Les manipulateurs de symboles

2. Les libéraux et chefs d ’entreprise2. Les libéraux et chefs d ’entreprise

3. Les professionnels de contrôle3. Les professionnels de contrôle

4. Les « délinquants »4. Les « délinquants »

5. Les entrepreneurs et indépendants5. Les entrepreneurs et indépendants

6. Les agents des services publics6. Les agents des services publics

7. Les ouvriers et employés non qualifiés7. Les ouvriers et employés non qualifiés

Tableau

60

Les dynamiques identitairesLes dynamiques identitairestypiques (Dubar, 1991)typiques (Dubar, 1991)

Identité"pour autrui"

Transaction Objective (ou relationnelle)

Identité"pour soi"

Reconnaissance Non reconnaissance

Transactionsubjective

(ou biographique)

Continuité Identitéd'entreprise

Type II : Promotioninterne

Identité de métierType III : Blocage

(interne)

Rupture Identité de réseauType IV : Mobilité

externe

Identité dehors- travailType I : Exclusion

(externe)

61

Une typologie d ’identitésUne typologie d ’identitéscollectives collectives (Francfort, Osty,(Francfort, Osty,Sainsaulieu, Uhalde)Sainsaulieu, Uhalde)

Identité Identité réglementaireréglementaire

Identité Identité professionnelleprofessionnelle

IdentitésIdentités communautaire communautaire

Identité de Identité de mobilitémobilité

Identité de Identité de service publicservice public

Identité Identité entrepreneurialeentrepreneuriale

Les modèles actuels d’identitésLes modèles actuels d’identités

62

Lecture !Lecture !




Chapitre 18 - Florence Chapitre 18 - Florence OstyOsty : : Identités auIdentités au

travail et accès à la reconnaissancetravail et accès à la reconnaissance


63

Les modèles actuels d’identités auLes modèles actuels d’identités autravailtravail

So

ciab

ilit

és

Faibles

Fortes

Faible

ForteImportance de la valeur travail dans l’identité

Modèle

Réglementaire

Modèle

de la Mobilité

ModèleProfessionnel

de ServicePublic

ModèleCommunautaire

Modèle

ProfessionnelModèle

Entrepreneurial

Fortes

64


Qui sont ils (elles) ?Qui sont ils (elles) ?

Un monde d'ouvriers et d'employésUn monde d'ouvriers et d'employés

parfois d'agents de maîtrise etparfois d'agents de maîtrise et

de cadres intermédiairesde cadres intermédiaires

Dans les trois fonctions publiquesDans les trois fonctions publiques

Dans les entreprises publiques ou assimiléesDans les entreprises publiques ou assimilées

Dans les systèmes techniques à haute fiabilitéDans les systèmes techniques à haute fiabilité

65


Une identificationUne identificationà l'univers de travail par la règleà l'univers de travail par la règle(impersonnalisation, routine)(impersonnalisation, routine)

Un rapport instrumental au travail :Un rapport instrumental au travail :Faible implicationFaible implication

Désinvestissement de la tâcheDésinvestissement de la tâche

Environnement protégéEnvironnement protégé

Intériorisation de la prescription de la production ouIntériorisation de la prescription de la production oudu servicedu service

Objectifs subalternesObjectifs subalternes

66


Des facteurs de satisfaction :Des facteurs de satisfaction :

Équité de la notationÉquité de la notation

Autonomie préservéeAutonomie préservée

Statut protecteurStatut protecteur

Identification à l ’institutionIdentification à l ’institution

Investissement principal hors du travail et deInvestissement principal hors du travail et de

l'organisationl'organisation

67


Une faible socialisation:Une faible socialisation:

IndividualismeIndividualisme

Relations de proximitéRelations de proximité

Hiérarchie de connivenceHiérarchie de connivence

Ancienneté, cloisonnementAncienneté, cloisonnement

Facteurs d'évolution :Facteurs d'évolution :

décloisonnement par projet,décloisonnement par projet,

informatisation.informatisation.

68

Qui sont les professionnels?Qui sont les professionnels?

Dans la santé : infirmières, médecins,Dans la santé : infirmières, médecins,

laborantinslaborantins

Dans l ’éducation: professeursDans l ’éducation: professeurs

Dans l ’industrie : ouvriers hautement qualifiésDans l ’industrie : ouvriers hautement qualifiés

« compagnons », techniciens,« compagnons », techniciens,

Dans les services : consultants, métiers duDans les services : consultants, métiers du

chiffrechiffre


69

Appartenance:Appartenance:

Le corps, représentant une volonté et un espritLe corps, représentant une volonté et un esprit

indissociablesindissociables

La confrérie associant le groupe à une observance deLa confrérie associant le groupe à une observance de

ses normesses normes

La communauté représentant l'unité des sentimentsLa communauté représentant l'unité des sentiments

et des intérêts des membres du groupeet des intérêts des membres du groupe

L ’identification à la profession plutôt que celle àL ’identification à la profession plutôt que celle à

l ’institutionl ’institution


70


Communauté de métier :Communauté de métier :

Un contenu qualifiéUn contenu qualifié

Une conscience professionnelle,Une conscience professionnelle,

Une sociabilité collective,Une sociabilité collective,

Un art, une expertiseUn art, une expertise

Un genre et un styleUn genre et un style

Un langage d ’initiés: plus les habiletés du praticienUn langage d ’initiés: plus les habiletés du praticien

sont élevées et ésotériques, plus la communautésont élevées et ésotériques, plus la communauté

professionnelle est essentielle pour leur acquisitionprofessionnelle est essentielle pour leur acquisition

et leur renouvellement ( exemple : EADS)et leur renouvellement ( exemple : EADS)

71


Vocation et éthiqueVocation et éthique

La traduction dans le métier de l ’éthique religieuseLa traduction dans le métier de l ’éthique religieuse

et de l ’ascétisme (Weber) : la performanceet de l ’ascétisme (Weber) : la performance

professionnelle (= le chef-d ’œuvre ) estprofessionnelle (= le chef-d ’œuvre ) est

l ’accomplissement de la liberté du sujet condamné àl ’accomplissement de la liberté du sujet condamné à

s ’éprouver dans le travail (= domestication de las ’éprouver dans le travail (= domestication de la

nature)nature)

72

Vocation et éthiqueVocation et éthique

Le sens du métierLe sens du métier

à la fois la profession et la vocation (le goût pour à la fois la profession et la vocation (le goût pourcece métier) métier)

et un cortège d ’obligations morales, et de la et un cortège d ’obligations morales, et de laconscience de devoir « bien faire » (le conscience de devoir « bien faire » (le BerufBeruf chez chezWeber)Weber)

le chef d ’œuvre comme preuve le chef d ’œuvre comme preuve


73

Qualification technique :Qualification technique :la conceptionla conception

la fabricationla fabrication

la maintenancela maintenance

Le genre du métierLe genre du métierentre contrainte et ressourceentre contrainte et ressource


74

Le style du métierLe style du métier

une métamorphose du genreune métamorphose du genre

s ’affranchir pour se développers ’affranchir pour se développer

entre deux mémoires :entre deux mémoires :

« « onon aa du métier, du métier, on eston est du métier » du métier »

stylisation du genre, variation de soistylisation du genre, variation de soi

un langage ésotériqueun langage ésotérique


75

Mondes d ’anciens :Mondes d ’anciens :

coalition ouvriers de métiers et d'O.S.coalition ouvriers de métiers et d'O.S.

proto-industrialisation (paternalisme, parcoursproto-industrialisation (paternalisme, parcours

paysans/ouvriers, colonies/métropoles,paysans/ouvriers, colonies/métropoles,

familialisme d'entreprise, (patronat/syndicats)familialisme d'entreprise, (patronat/syndicats)

esprit maisonesprit maison

métiers d ’une époquemétiers d ’une époque

Identité Identité communautairecommunautaire

76

Traits principaux:Traits principaux:une sociabilité interne, une intégration collectiveune sociabilité interne, une intégration collectivepar la règlepar la règle

un ancrage dans la tradition robuste: histoireun ancrage dans la tradition robuste: histoiresociale d'un produit, d'une région, d'un mouvementsociale d'un produit, d'une région, d'un mouvementcollectif, un esprit-maison par un espritcollectif, un esprit-maison par un espritd'entreprised'entreprise

l'inclinaison vers le corporatisme, la lutte sociale, lal'inclinaison vers le corporatisme, la lutte sociale, latotalité de la prise en chargetotalité de la prise en charge

une appartenance à la strate catégorielleune appartenance à la strate catégorielle

une accroche sur les protections des acquis sociauxune accroche sur les protections des acquis sociaux


77

Une stratégie défensive:Une stratégie défensive:une dépendance aux leaders et aux tribunsune dépendance aux leaders et aux tribuns

une désagrégation de la communautéune désagrégation de la communautéprofessionnelle par le déclassement du site, deprofessionnelle par le déclassement du site, del'outil, de la ressource, du savoir-fairel'outil, de la ressource, du savoir-faire

la nostalgie d'un âge d'or révolula nostalgie d'un âge d'or révolu

une atomisation et le déclin d ’un universune atomisation et le déclin d ’un universcrépusculairecrépusculaire


78

Une stratégie défensive:Une stratégie défensive:

L’alternative douloureuse :L’alternative douloureuse :

la reconversion repoussée et incertaine la reconversion repoussée et incertaine

le reclassement dans des emplois dévalués le reclassement dans des emplois dévalués

Évolutions :Évolutions :

continuité par la référence à une mémoire ; continuité par la référence à une mémoire ;

rupture par inscription dans des micro-collectifs rupture par inscription dans des micro-collectifsde métiers, d'espace, de sites, de strates, dede métiers, d'espace, de sites, de strates, derevenusrevenus


79

Qui sont les mobiles ?Qui sont les mobiles ?Les cadres et dirigeants, parfois lesLes cadres et dirigeants, parfois les

opérateurs (OP, OHQ), les techniciensopérateurs (OP, OHQ), les techniciens

Un parcours chaotique soutenu par leUn parcours chaotique soutenu par le

résultat individuel et par le réseau derésultat individuel et par le réseau de

proximitéproximité

Ce sont des innovateurs, des pionniers (N,Ce sont des innovateurs, des pionniers (N,

Alter)Alter)


80


Contexte: celui de la socialisation parContexte: celui de la socialisation parle travail, de l'inscription dans unle travail, de l'inscription dans unprojet à la fois professionnel etprojet à la fois professionnel etd'ascension sociale.d'ascension sociale.

L'orientation vie privée/vie de travailL'orientation vie privée/vie de travailvers la réussite socio-professionnelle.vers la réussite socio-professionnelle.

Une progression dans le métier par laUne progression dans le métier par lamobilité intra et inter-entreprise, parmobilité intra et inter-entreprise, parla capitalisation d'expériences.la capitalisation d'expériences.

Une pratique de l'autodidaxie.Une pratique de l'autodidaxie.

81

De la mobilité promotionnelleDe la mobilité promotionnelleaux projets d'évolutionsaux projets d'évolutions(années 1990):(années 1990):

Entre le milieu d'origine et la milieu aspiréEntre le milieu d'origine et la milieu aspirépour un projet individuel global.pour un projet individuel global.

La formation continue en est le vecteurLa formation continue en est le vecteurprincipalprincipal


82

Le contexte de l'entreprise :Le contexte de l'entreprise :Suscite les besoins de mobilité,Suscite les besoins de mobilité,

Peut engendrer en retour la désillusion par non-Peut engendrer en retour la désillusion par non-reconnaissance des actions et des porteurs dereconnaissance des actions et des porteurs deprojet.projet.


83

Deux populations :Deux populations :Des agents en relation direction avec leDes agents en relation direction avec lepublicpublic

Les cadres du service public qui observentLes cadres du service public qui observentune éthique élevée de commis de l'Étatune éthique élevée de commis de l'État

Quête d'un professionnalismeQuête d'un professionnalismede métier,de métier,

de ciment d'une communautéde ciment d'une communautéprofessionnelleprofessionnelle


84

Trait principal: recomposition deTrait principal: recomposition de

l'idéal du bien collectif et du servicel'idéal du bien collectif et du service

à l'usagerà l'usager

Une construction identitaire fondée sur l'interactionUne construction identitaire fondée sur l'interaction

avec l'usager : co-production agent/publicavec l'usager : co-production agent/public

Mise en place de nouveaux "produits-services"Mise en place de nouveaux "produits-services"


85

Une redéfinition du métier:Une redéfinition du métier:Par une compétence collectivePar une compétence collective

Prodiguer du conseil sur mesure aux demandeursProdiguer du conseil sur mesure aux demandeurs

Une pluralité des interactions et desUne pluralité des interactions et desrôlesrôles

Travailler Travailler sursur autrui autrui

Travailler Travailler pour pour autruiautrui

Travailler Travailler avec avec autruiautrui


86

Une ambiguïté de la relation de serviceUne ambiguïté de la relation de serviceServirServir

DesservirDesservir

AsservirAsservir

Quelle convention sur l ’objet du travail ?Quelle convention sur l ’objet du travail ?Accord clair sur l ’objet standard à produireAccord clair sur l ’objet standard à produire

Conflit d ’interprétation sur l ’action Conflit d ’interprétation sur l ’action pour, avec, surpour, avec, surautrui (Hughes)autrui (Hughes)

Ambiguïté entre la fin (société, institution) etAmbiguïté entre la fin (société, institution) etl ’objet (service)l ’objet (service)


87

Une relation coopérativeUne relation coopérativeentre les agents et les responsablesentre les agents et les responsableshiérarchiqueshiérarchiques

Des fonctions ouvertes sur l'extérieur,Des fonctions ouvertes sur l'extérieur,exposées à l'usager et à la clientèleexposées à l'usager et à la clientèle

d ’où les menaces permanentes sur les profitsd ’où les menaces permanentes sur les profitset les risques identitaireset les risques identitaires

d ’où la tentation de se protéger des effets ded ’où la tentation de se protéger des effets desur-expositionsur-exposition


88

Une identification à l'entreprise etUne identification à l'entreprise età ses produits, ses services, et àà ses produits, ses services, et àses idéaux :ses idéaux :

Intégration par le contenu du travail (métier)Intégration par le contenu du travail (métier)par une adhésion aux valeurs ;par une adhésion aux valeurs ;

Articulation du projet de l'entreprise et du projetArticulation du projet de l'entreprise et du projetindividuelindividuel


89

Esprit entrepreneurial :Esprit entrepreneurial :

Intériorisation par le sujet de la vocationIntériorisation par le sujet de la vocation

économique de l'entrepriseéconomique de l'entreprise

Extériorisation par besoin de maîtrise de risqueExtériorisation par besoin de maîtrise de risque

représenté par l'environnement, qu'il s'agit dereprésenté par l'environnement, qu'il s'agit de

dominer, de transformer en opportunitédominer, de transformer en opportunité


90

Espace de soi :Espace de soi :

Création de son environnementCréation de son environnement

Latitude psychique pour concevoir etLatitude psychique pour concevoir et

réaliser des choses différenciéesréaliser des choses différenciées

steinberg_stair.jpg


91

Une sociabilité intense :Une sociabilité intense :Orientée vers la réalisation d'objectifs économiquesOrientée vers la réalisation d'objectifs économiques

Efficacité dans l'actionEfficacité dans l'action

Convivialité avec les prochesConvivialité avec les proches

Un rapport profond au marché :Un rapport profond au marché :Sous forme de réseauxSous forme de réseaux

D'introduction de l'environnement à l'intérieur desD'introduction de l'environnement à l'intérieur desfrontières de l'entreprisefrontières de l'entreprise


92

Identité entrepreneuriale :Identité entrepreneuriale :

Rationalité émergente pour des acteurs centraux auRationalité émergente pour des acteurs centraux au

contact de clientscontact de clients

De la concurrence, dans des structures jeunesDe la concurrence, dans des structures jeunes

(création), en croissance rapide (développement), en(création), en croissance rapide (développement), en

mutation (rupture culturelle, technologique)mutation (rupture culturelle, technologique)


93

L ’illusion entrepreneuriale :L ’illusion entrepreneuriale :

L ’imaginaire moteurL ’imaginaire moteur

Son investissement démesuréSon investissement démesuré

Son aspect aussi leurrant,Son aspect aussi leurrant,

unidimensionnelunidimensionnel


94

L'actualisation des identités au travail dans lesL'actualisation des identités au travail dans les

organisations productives des années 1990organisations productives des années 1990

six formes identitaires en vigueursix formes identitaires en vigueur

La logique du La logique du retraitretrait sous-tend le modèle sous-tend le modèle réglementaireréglementaire,,

tandis que le modèle tandis que le modèle communautairecommunautaire s'inscrit dans la s'inscrit dans la

continuité des relations continuité des relations fusionnellesfusionnelles

L'identité de L'identité de métier métier et celle de et celle de mobilitémobilité représentent les représentent les

formes contemporaines de la négociation et de formes contemporaines de la négociation et de l'affinitél'affinité

Modèles de relations de travail etModèles de relations de travail ettransformations des organisationstransformations des organisations

95

L'actualisation des identités au travail dans lesL'actualisation des identités au travail dans les

organisations productives des années 1990organisations productives des années 1990

On voit émerger deux autres formes d'identitéOn voit émerger deux autres formes d'identité

professionnelle :professionnelle :

l'identité de l'identité de Service PublicService Public et l'identité et l'identité entrepreneurialeentrepreneuriale..

Au final, l'identité de métier devient un phénomèneAu final, l'identité de métier devient un phénomène

majeur et se décline selon trois modalités distinctes,majeur et se décline selon trois modalités distinctes,

désignant par là même une vie au travail plus richedésignant par là même une vie au travail plus riche

en capacités d'action et de en capacités d'action et de subjectivationsubjectivation


96

La recomposition des dynamiques identitairesLa recomposition des dynamiques identitaires

((SainsaulieuSainsaulieu, 2001), 2001)L ’enracinement, la réalisation de soi, l ’émancipation, l ’itinéraire,L ’enracinement, la réalisation de soi, l ’émancipation, l ’itinéraire,

la résistancela résistance

Ils revêtent chez le sujet autant de formes d ’expérience et deIls revêtent chez le sujet autant de formes d ’expérience et de

traductiontraduction

L ’appartenance, l ’œuvre, le risque, la trajectoire, l ’affrontementL ’appartenance, l ’œuvre, le risque, la trajectoire, l ’affrontement

Ces principes d ’affirmation identitaire se conjuguent avec desCes principes d ’affirmation identitaire se conjuguent avec des

configurations de mondes sociaux d ’entrepriseconfigurations de mondes sociaux d ’entreprise


97

APPARTENANCE OEUVRE RISQUE TRAJECTOIRE AFFRONTEMENT

Epoque Industrielle

(XIX-1950)

Maison, manufacture

(le patron)

Métier

(le compagnon)

Financier

(le capitaliste)

Apprentissage

(l’apprenti)

Lutte sociale

(le militant)

Croissance et société

post industrielle (50-

75)

Bureaucratie

(le fonctionnaire)

Expertise

(l’expert)

Décision

(le stratège)

Promotion, carrière

(le cadre,

l’autodidacte)

Action collective

(le partenaire social)

Crise et modernisation

(1980)

Firme

(le dirigeant manager)

Profession

(le professionnel)

Entreprise

(le chef d’entreprise)

Projet

(le mobile, l’intégré)

Injonction paradoxale

(le stressé, l’exclu)

Mondialisation,

« territorialisation «

(1990 - )

Société locale

(le développeur)

Compétence Innovation

(l’intrapreneur,

l’entrepreneur, le chef

de projet)

Interculturel

(l’expatrié, le

voyageur)

Communauté

(les collectifs de base)

Principes d’affirmation

identitaire L’esprit maison,

l’enracinement

Faire quelque chose

« dans la vie »

Emancipation de

l’existant

Faire quelque chose

« de sa vie »

Résistance

Modalités dereconnaissance

Ages del’entreprise

Les identités au travail d ’hier àLes identités au travail d ’hier àaujourd’huiaujourd’hui

98

L ’identité à l ’âge deL ’identité à l ’âge del ’Internetl ’Internet

L’esthétique, le bricolage etL’esthétique, le bricolage et

la séduction du virtuel [Turkle]la séduction du virtuel [Turkle]

La flexibilité et lesLa flexibilité et les

communautés [Carnoy]communautés [Carnoy]

Le Sujet, le réseau, et laLe Sujet, le réseau, et la

société informationnellesociété informationnelle

[Castells][Castells]

99

L’esthétique, le bricolage et laL’esthétique, le bricolage et laséduction du virtuel [Turkle]séduction du virtuel [Turkle]

ExpExpéériences deriences de

construction identitaireconstruction identitaire

(enfants, adolescents)(enfants, adolescents)

L'Internet est l'extensionL'Internet est l'extension

de la vie telle qu'elle estde la vie telle qu'elle est

(ce que les personnes(ce que les personnes

sont, ce qu'elles aimeraientsont, ce qu'elles aimeraient

êêtre)tre)

100


Le second soi :Le second soi :transformation de ltransformation de l ’ ’identitidentitéédans un dans un ééchange inter -change inter -individuel avec lindividuel avec l ’ ’ordinateurordinateur

La vie sur l ’écran : desLa vie sur l ’écran : desmondes virtuelsmondes virtuels

Les outils - miroirs de laLes outils - miroirs de lapensée- et le virtuel - aupensée- et le virtuel - autravers de l ’écran)travers de l ’écran)Le cyberspace est maintenantLe cyberspace est maintenantla vie réellela vie réelleUne culture de la simulationUne culture de la simulation

101


Une culture de la simulationUne culture de la simulation

La construction de réalités virtuellesLa construction de réalités virtuelles

Les enfants se « dopent » dans les jeuxLes enfants se « dopent » dans les jeuxInternetInternet

Le moi est « élaboré « et la réalitéLe moi est « élaboré « et la réalité« construite »« construite »

102


Les jeux de rLes jeux de rôôles et l'interaction en ligneles et l'interaction en ligne(babillards- (babillards- bulletin boardsbulletin boards, bavardoirs, bavardoirs––chat rooms) chat rooms) expriment les vies r expriment les vies rééelles,elles,les personnalitles personnalitéés des utilisateurss des utilisateursLes jeux : Donjons et DragonsLes jeux : Donjons et DragonsLa classe moyenne US : blanche, 15 -25La classe moyenne US : blanche, 15 -25

103

L’esthétique, le bricolage et laL’esthétique, le bricolage et laséduction du virtuel [Turkle]séduction du virtuel [Turkle]Les pratiques n'ont rien Les pratiques n'ont rien àà faire avec le faire avec lecalcul ou les rcalcul ou les rèègles : elles visent lagles : elles visent lasimulation, l'interaction, la navigationsimulation, l'interaction, la navigation

Le virtuel comme espace transitionnel;Le virtuel comme espace transitionnel;la culture de la virtualitla culture de la virtualitéé o oùù la fantaisie la fantaisieet le simulacre sont la ret le simulacre sont la rééalitalitéé en engestationgestation

104

L’esthétique, le bricolage et laL’esthétique, le bricolage et laséduction du virtuel [séduction du virtuel [TurkleTurkle]]

Avec les fenAvec les fenêêtres, un moitres, un moiddéécentrcentréé existe dans divers existe dans diversmondes simultanmondes simultanéément :ment :identitidentitéés paralls parallèèles, viesles, viesparallparallèèlesles

Le moi comme rLe moi comme rééalitalitéépsychique de base contrepsychique de base contrell’’Ego dEgo déécentrcentréé, d, déépendantpendantdu contextedu contexte

105


« L'ordinateur fonctionne comme« L'ordinateur fonctionne comme

une métaphore pour penser le soi."une métaphore pour penser le soi."

Sherry TurkleSherry Turkle

106


Les implications pour la société ?Les implications pour la société ?Le sens unitaire du moi pour les intentions et laLe sens unitaire du moi pour les intentions et laresponsabilitéresponsabilité

Les mots sont des contrats dans les réalitésLes mots sont des contrats dans les réalitésvirtuellesvirtuelles

L ’ordinateur offre l ’illusion de l ’échangeL ’ordinateur offre l ’illusion de l ’échange

sans les obligations de la relationsans les obligations de la relation

107

L’esthétique, le bricolage et laL’esthétique, le bricolage et laséduction du virtuel [Turkle]séduction du virtuel [Turkle]Quelques changements décisifs?Quelques changements décisifs?Le centre de gravité de la culture informatique s ’estLe centre de gravité de la culture informatique s ’estdéplacé significativement vers les personnes qui nedéplacé significativement vers les personnes qui nese pensent pas comme des programmeursse pensent pas comme des programmeurs

La distance entre les gens et les machines estLa distance entre les gens et les machines estdevenue impossible à maintenir - dans quelle mesuredevenue impossible à maintenir - dans quelle mesuresommes-nous des « hybrides » faits de biologie, desommes-nous des « hybrides » faits de biologie, detechnologie, de codage ?technologie, de codage ?

Les interfaces nous ont elles fait connaîtreLes interfaces nous ont elles fait connaître

l ’ordinateur comme elles nous font connaître unel ’ordinateur comme elles nous font connaître unepersonne interagissant avec les interfaces ?personne interagissant avec les interfaces ?

108

Machine et Machine et IdentitéIdentité

“There is no simple causal chain. We construct our“There is no simple causal chain. We construct our

technologies, and our technologies construct us andtechnologies, and our technologies construct us and

our times. Our times make us, we make ourour times. Our times make us, we make our

machines, our machines make our times. Wemachines, our machines make our times. We

become the objects we look upon, but they becomebecome the objects we look upon, but they become

what we make of them (p.46).” what we make of them (p.46).” TurkleTurkle

Bricolage Bricolage (Levi-Strauss) --use objects around us to(Levi-Strauss) --use objects around us to

help us assimilate ideashelp us assimilate ideas

109

Lecture !Lecture !




Chapitre 5 - PatriceChapitre 5 - Patrice Flichy Flichy : : Les identités à l’âgeLes identités à l’âge

d’Internetd’Internet


110

La flexibilité et lesLa flexibilité et lescommunautés [Carnoy]communautés [Carnoy]

MMéétamorphoses :tamorphoses :FlexibilitFlexibilitéé du processus de travail du processus de travail

Fonctionnement en rFonctionnement en rééseau des firmes etseau des firmes etde leurs membresde leurs membres

IndividualisationIndividualisation des activit des activitééssprofessionnelles et professionnelles et diffdifféérenciationrenciation des dessalarisalariéés dans leurs relations ds dans leurs relations d’’emploi avecemploi avecleur hileur hiéérarchie et avec lrarchie et avec l’’entrepriseentreprise

111

La flexibilité et lesLa flexibilité et lescommunautés [Carnoy]communautés [Carnoy]

Trois types de communautTrois types de communautééss ::La communautLa communautéé de connaissance de soi de connaissance de soi

La communautLa communautéé d d’’utilisation du savoirutilisation du savoir

La communautLa communautéé de production du savoir de production du savoir

112

Le Sujet, le réseau, et la sociétéLe Sujet, le réseau, et la sociétéinformationnelle [Castells]informationnelle [Castells]

Les sous - cultures de la virtualitLes sous - cultures de la virtualitéé : :La culture techno La culture techno –– m mééritocratiqueritocratique

La culture hackersLa culture hackers

La culture de communautLa culture de communautéé virtuelle virtuelle

La culture des entrepreneursLa culture des entrepreneurs

Articulation des sous Articulation des sous –– cultures cultures

113


La cyber- organisation :La cyber- organisation :l'entreprise en rl'entreprise en rééseauseau

Le travail dans l'Le travail dans l'ééconomieconomieéélectronique: individu autolectronique: individu auto––programmable, individu gprogrammable, individu géénnéériquerique

La sociabilitLa sociabilitéé Internet ne cr Internet ne créée pase pasde liens fortsde liens forts

114


La cyber- organisation :La cyber- organisation :l'entreprise en rl'entreprise en rééseauseau

Les liens Les liens éélectroniques n'affectent gulectroniques n'affectent guèère lesre lesrelations sociales prrelations sociales préé existantes existantes

La sociabilitLa sociabilitéé éémergentemergente : le virtuel comme: le virtuel commesupport matsupport matéériel de l'individualisme enriel de l'individualisme enrrééseauseau

115

Le Sujet, le réseau, et laLe Sujet, le réseau, et lasociété informationnellesociété informationnelle

La forme La forme identitaire de ridentitaire de rééseau :seau :

Individualiste,Individualiste,

Surtout incertaineSurtout incertaine

Se tourne vers la Se tourne vers la « « rrééalisation de soialisation de soi » »

et let l’é’épanouissement personnelpanouissement personnel

116

Identités professionnelles enIdentités professionnelles enmutationmutation

Les identités professionnelles seLes identités professionnelles se

construisentconstruisent

Par des parcoursPar des parcours

Par des trajectoires qui débordent du terrainPar des trajectoires qui débordent du terrain

de jeu du travail en organisationde jeu du travail en organisation

117

Identités professionnelles enIdentités professionnelles enmutationmutation

Une distinction entre l ’identitéUne distinction entre l ’identité

professionnelle et l ’identité au travailprofessionnelle et l ’identité au travail

La première est une manière de se situer dans leLa première est une manière de se situer dans le

champ des diverses professions;champ des diverses professions;

Elle structure l ’existence hors travail, même si elleElle structure l ’existence hors travail, même si elle

est incertaine.est incertaine.

Tension permanente entreTension permanente entre

les catégorisations « subies » (assignées par autrui)les catégorisations « subies » (assignées par autrui)

etet

les identifications construites » (acquises pour soi)les identifications construites » (acquises pour soi)

118

De l ’appartenance collective àDe l ’appartenance collective àla trajectoire individuellela trajectoire individuelle

L ’éloignement des statuts et des rôlesL ’éloignement des statuts et des rôles

assignésassignés

L ’aspiration à faire son expérience, sonL ’aspiration à faire son expérience, son

parcoursparcours

L ’identité n ’est plus « donnée » (naissance,L ’identité n ’est plus « donnée » (naissance,

famille, études, racines) , mais construitefamille, études, racines) , mais construite

voire « convertie »voire « convertie »

119

De l ’appartenance collective àDe l ’appartenance collective àla trajectoire individuellela trajectoire individuelle

Un espace d ’identification élargi (réseaux)Un espace d ’identification élargi (réseaux)

Le temps du bricolage : crépuscule de modèlesLe temps du bricolage : crépuscule de modèles

forts au profit d ’identités professionnellesforts au profit d ’identités professionnelles

individualisantes, différenciantes, incertaines,individualisantes, différenciantes, incertaines,

risquéesrisquées

120

L’entreprise L’entreprise dualeduale

L’entreprise L’entreprise bureaucratiquebureaucratique

L’entreprise L’entreprise moderniséemodernisée

L’entreprise L’entreprise en criseen crise

L’entreprise L’entreprise communautairecommunautaire

voir tableauxvoir tableaux

4. Les mondes sociaux de4. Les mondes sociaux del’entreprise l’entreprise [Francfort,[Francfort, Osty Osty,,

SainsaulieuSainsaulieu,, Uhalde Uhalde]]

121

Variables descriptives

L’entreprise bureaucratiqueL’entreprise bureaucratique

D I M E N S I O N S D E L ’A N A L Y S E M O D A L I T É S

. C o n t r a in t e s d ’e n v i r o n n e m e n t E t a b l is s e m e n t p r o t é g éC o n t r a in t e s t e c h n iq u e s e t

s o c io p o l i t iq u e s

. S t r u c t u r e S t r u c t u r e m é c a n is t e

. O r g a n is a t io n O r g a n is a t io n r a t io n n e l leO r g a n is a t io n d i f f é r e n c ié e

r a t io n n e l le / f le x ib le o up e r s o n n a l is é e

. M o d e d e g e s t io n d e s h o m m e s G e s t io n d u s t a t u t

. S y s t è m e d e s r e la t io n s e n t r ea c t e u r s

L e p a c t e

L ’a j u s t e m e n t h ié r a r c h iq u e

. C u l t u r e d ’e n t r e p r is e D u a l i t é c u l t u r e l le ( le s t a t u tc o m m e p r o t e c t io n o u a c c è s à

l ’a s c e n s io n s o c ia le .L e s d e u x c o n c e p t io n s

d u s e r v ic e p u b l ic ) .

122


L’entreprise moderniséeL’entreprise modernisée

D I M E N S I O N S D E L ’ A N A L Y S E M O D A L I T É S

. C o n t r a i n t e sd ’ e n v i r o n n e m e n t

P r e s s i o n s d ’ e n v i r o n n e m e n t sm u l t i p l e s

C o n t r a i n t e s t e c h n i q u e s e ts o c i o p o l i t i q u e s

. S t r u c t u r e S t r u c t u r e e n t r e p r e n e u r i a l eS t r u c t u r e p r o f e s s i o n n e l l e

. M o d e d ’ o r g a n i s a t i o n a ut r a v a i l

O r g a n i s a t i o n d i f f é r e n c i é ep r o f e s s i o n n e l l e d e p r o c e s s / f l e x i b l e

. M o d e d e g e s t i o n d e sh o m m e s

G e s t i o n i n d i v i d u e l l e e t c o l l e c t i v em u l t i f o r m e

. S y s t è m e d e s r e l a t i o n se n t r e a c t e u r s

L a t r a n s f o r m a t i o n n é g o c i é e

. C u l t u r e d ’ e n t r e p r i s e C u l t u r e m a i s o n( l a c o r p o r a t i o n p r o f e s s i o n n e l l e )

D é s i n t é g r a t i o n c u l t u r e l l e (l ’ i n n o v a t i o n c o n t r e l a t r a d i t i o n

p r o f e s s i o n n e l l e )

123


L’entreprise communautaireL’entreprise communautaire

DIMENSIONS DE L’ANALYSE MODALITÉS

. Contraintesd’environnement

Menace du marché Pression d’environnements

multiples

. Structure Structure simpleStructure entrepreneuriale

. Organisation Organisation flexible

. Mode de gestion deshommes

Gestion des parcours professionnels

. Système des relationsentre acteurs

Consensus

. Culture d’entreprise Culture maison

124


L’entreprise en criseL’entreprise en crise

D I M E N S I O N S D E L ’ A N A L Y S E M O D A L I T É S

. C o n t r a i n t e sd ’ e n v i r o n n e m e n t

C o n t r a i n t e s t e c h n i q u e s e ts o c i o p o l i t i q u e s

P r e s s i o n s d ’ e n v i r o n n e m e n t sm u l t i p l e s

. S t r u c t u r e S t r u c t u r e e n t r e p r e n e u r i a l e o um é c a n i s t e

. M o d e d ’ o r g a n i s a t i o n d ut r a v a i l

O r g a n i s a t i o n d u a l er a t i o n n e l l e / f l e x i b l eO r g a n i s a t i o n d u a l e

r a t i o n n e l l e / p e r s o n n a l i s é eO r g a n i s a t i o n d u a l e

r a t i o n n e l l e / a r t i s a n a l e

. M o d e d e g e s t i o n d e sh o m m e s

G e s t i o n é v o l u t i v e d e s r e l a t i o n ss o c i a l e s

. S y s t è m e d e s r e l a t i o n se n t r e a c t e u r s

L ’ a n t a g o n i s m e

. C u l t u r e d ’ e n t r e p r i s e D é s i n t é g r a t i o n c u l t u r e l l eI n n o v a t i o n c o n t r e t r a d i t i o n

p r o f e s s i o n n e l l e

125


L’entreprise dualeL’entreprise duale

D I M E N S I O N S D E L ’A N A L Y S E M O D A L I T É S

. C o n t r a in t e sd ’e n v ir o n n e m e n t

V a r ia b le s e n in t e n s i t é e t e n n a t u r e

. S t r u c t u r e S t r u c t u r e s im p le c e n t r a l is é eS t r u c t u r e lo u r d e m é c a n is t e o u

p r o f e s s io n n e l le

. M o d e d ’o r g a n is a t io n d ut r a v a i l

O r g a n is a t io n d u a ler a t io n n e l le / f le x ib leO r g a n is a t io n d u a le

r a t io n n e l le / p e r s o n n a l is é e

. M o d e d e g e s t io n d e sh o m m e s

G R H in d iv id u a l is é e o u g e s t io ns t a t u t a ir e

. S y s t è m e d e s r e la t io n se n t r e a c t e u r s

L a d o m in a t io n o u l ’a n t a g o n is m e

. C u lt u r e d ’e n t r e p r is e D u a l i t é c u lt u r e l le : id e n t i t ép r o f e s s io n n e l le / r é g le m e n t a ir e

id e n t i t é p r o f e s s io n n e l le / id e n t i t é d es e r v ic e p u b l ic

126

Les mondes sociauxLes mondes sociaux

In té g ra t io np a r la c u ltu red 'e n t re p ris e

Mo d è le e nR e p ro d u c t io n

Mo d è le e nT ra n s fo rm a t io n

E N T R E P R IS EC O MMU N A U T EE N T R E P R IS E

D U A L E

E N T R E P R IS EB U R E A U C R A T IQ U E

E N T R EP R IS EEN

C R IS E

E N T R E P R IS EMO D ER N IS E E

In té g ra t io np a r la R è g le

127

L ’entreprise au défi de la modernisation et deL ’entreprise au défi de la modernisation et de

l ’apprentissage de la performance collectivel ’apprentissage de la performance collective

Le souci de rationalisation se conjugue avec lesLe souci de rationalisation se conjugue avec les

épreuves des changementsépreuves des changements

Le flou de la compréhension de la performanceLe flou de la compréhension de la performance

Il n ’y a pas de liaison absolue entre un monde social donnéIl n ’y a pas de liaison absolue entre un monde social donné

d ’entreprise et la performance économique en générald ’entreprise et la performance économique en général

Il existe des correspondances entre des types de réussiteIl existe des correspondances entre des types de réussite

économique et les spécificités des mondes sociauxéconomique et les spécificités des mondes sociaux

Donc: au plan du développement social et de la RH il n ’y a pasDonc: au plan du développement social et de la RH il n ’y a pas

une « bonne », mais plusieurs façons de faire, en fonction de laune « bonne », mais plusieurs façons de faire, en fonction de la

diversité des terreaux culturels d ’entreprisediversité des terreaux culturels d ’entreprise

Modernisation et performanceModernisation et performance

128

La qualité du lien humain et de l’interaction sociale,La qualité du lien humain et de l’interaction sociale,

constitue un bien inaliénable, un capital non copiable etconstitue un bien inaliénable, un capital non copiable et

non transférable (non transférable (SainsaulieuSainsaulieu,1997),1997)

Ce ne sont pas les hommes qui font la différence, pasCe ne sont pas les hommes qui font la différence, pas

plus que les compétences individuelles : c’est laplus que les compétences individuelles : c’est la

structure interactive qui les réunit et les fait coopérerstructure interactive qui les réunit et les fait coopérer

pour l’action qui produit la différencepour l’action qui produit la différence

Le développement socialLe développement sociald ’entreprise, clef de légitimationd ’entreprise, clef de légitimation

129

Maîtriser le développement social, c ’est persévérerMaîtriser le développement social, c ’est persévérer

dans l ’idée que l ’entreprise doit rester une réalitédans l ’idée que l ’entreprise doit rester une réalité

sociale et historique vivantesociale et historique vivante

Sous la condition de pouvoir articuler la mise en oeuvreSous la condition de pouvoir articuler la mise en oeuvre

d'une société civile interne et l'articulation soutenued'une société civile interne et l'articulation soutenue

entre les objectifs économiques et ceux sociaux,entre les objectifs économiques et ceux sociaux,

l'entreprise peut répondre avec pertinence à la questionl'entreprise peut répondre avec pertinence à la question

de sa légitimité institutionnellede sa légitimité institutionnelle

L ’impératif de société reste au cœur de la performanceL ’impératif de société reste au cœur de la performance

économiqueéconomique

Le développement socialLe développement sociald ’entreprise, clef de légitimationd ’entreprise, clef de légitimation

130

le premier principe est à l'endroit de la nécessaire invention dele premier principe est à l'endroit de la nécessaire invention de

la société à partir de l'entreprise en s'appuyant sur sonla société à partir de l'entreprise en s'appuyant sur son

développement social qui vise à reconstruire les fondements dudéveloppement social qui vise à reconstruire les fondements du

système social de production en vue d'anticiper les processussystème social de production en vue d'anticiper les processus

d'ajustements complexes entre l'économique, le technique, led'ajustements complexes entre l'économique, le technique, le

financier et l'humainfinancier et l'humain

le second formule la portée et les limites des trois modèlesle second formule la portée et les limites des trois modèles

d'entreprise connus à savoir l'entreprise réparatrice, celled'entreprise connus à savoir l'entreprise réparatrice, celle

négociatrice, celle sociétaire, puis exprime l'ambition d'unnégociatrice, celle sociétaire, puis exprime l'ambition d'un

nouveau modèle fin de siècle qu'il qualifie d'entreprisenouveau modèle fin de siècle qu'il qualifie d'entreprise

conciliatriceconciliatrice (R,(R, SainsaulieuSainsaulieu))

L ’invention de société et laL ’invention de société et lamodernisation d ’entreprisemodernisation d ’entreprise

131

Un site dans une entreprise de la micro -électroniqueUn site dans une entreprise de la micro -électronique

Le cadre d ’analyse (environnement, structure, culture,Le cadre d ’analyse (environnement, structure, culture,interactions)interactions)

Le modèle d ’organisationLe modèle d ’organisation

Le système d ’acteurs autour de la décision et deLe système d ’acteurs autour de la décision et del ’innovationl ’innovation

Les formes de coopération et d‘ intégrationLes formes de coopération et d‘ intégration

A suivre : dossier IXELA suivre : dossier IXEL

Un exemple d ’entrepriseUn exemple d ’entreprisemodernisée :IXELmodernisée :IXEL

SOCIOLOGIE DE L’ENTREPRISE - IMT...

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