Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France · Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France ......

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Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France Rentrée des classes en 1930 à Lille Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Joël Boudant (# 34690), Hubert Dhonte (# 35522) et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le lundi 25 mars au musée des écoles publiques de Lille. Il propose une découverte de sa classe des années ’30 avec pupitres d’époque, école du temps jadis, cire, encriers et porte‐plumes, matériel pédagogique hors d’âge et pièges de l'accord de participe passé au cours de la dictée à la plume qui termine la visite… Jacques Bedel (# 34736), Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐ Marie Devin (# 27486), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Reynald Simon (# 71838) et Frédéric Tilly (# 59686) ont signalé leur indisponibilité. Dominique, Hubert, Marie‐Christine, Teddy, Claudine, Joël et Reynold Marie‐Christine raconte… Nous voici presque en rang au rez‐de‐chaussée de cette ancienne école lilloise, l’école Récamier, construite à la fin du XIX e siècle, rue Mottez. Le directeur nous accueille en blouse grise. C’est la rentrée et comme depuis de nombreuses années, c’est un premier octobre. Nous sommes sept élèves tout intimidés. On croise les bras et on se tait.

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Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France  

  

Rentrée des classes en 1930 à Lille  Claudine & Teddy Bogaert  (# 22440), Marie‐Christine  (# 61228) & Dominique Bogaert  (# 54682), Joël 

Boudant (# 34690), Hubert Dhonte (# 35522) et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le lundi 25 mars au musée des écoles publiques de Lille.  Il propose une découverte de sa classe des années ’30 avec pupitres d’époque, école du temps jadis, cire, encriers et porte‐plumes, matériel pédagogique hors d’âge et pièges de l'accord de participe passé au cours de la dictée à la plume qui termine la visite…  

Jacques  Bedel  (#  34736),  Dominique  Caillet  (#  58396), Michèle  (#  64276)  &  Jean‐François  Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐Marie  Devin  (#  27486), Marie‐France  Dordain  (#  38828), Bernadette  Douchy  (# 47438),  Johann  Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez  (# 32500), Béatrice & François Menu  (# 47255), Jean‐Marie‐Religieux  (# 40046), Reynald Simon (# 71838) et Frédéric Tilly (# 59686) ont signalé leur indisponibilité. 

 

 Dominique, Hubert, Marie‐Christine, Teddy, Claudine, Joël et Reynold 

 

Marie‐Christine raconte… Nous voici presque en rang au rez‐de‐chaussée de cette ancienne école lilloise, l’école Récamier, 

construite à  la fin du XIXe siècle, rue Mottez. Le directeur nous accueille en blouse grise. C’est  la rentrée et  comme depuis de nombreuses années,  c’est un premier octobre. Nous  sommes  sept élèves tout intimidés. On croise les bras et on se tait. 

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      Il y a Teddy et Dominique, les jumeaux Bogaert, Reynold, Joël, Hubert, Claudine et moi. Nous en 

chaussettes  de  laine  et  jupe,  chemisier manches  ballons.  Les  gars  en  culottes  courtes  et  veste croisée. Certains sont chaussés de galoches ferrées, d’autres ont des chaussures de cuir à boucle. (La classe est mixte pour la véracité de l’histoire.) 

 

      C’est Hubert qui ce matin était de service boulets de charbon. Il est allé les chercher en bas dans 

le réduit au fond de la cour et a remonté tant bien que mal son seau bien plein afin que Monsieur le Directeur puisse alimenter le foyer qui trône au milieu de la classe. 

Ce soir, Claudine et moi, on sera de service tableau. On aime bien cela. On pourra papoter. Il faut d’abord  essuyer  avec  une  feutrine  bombée  qui  élimine  toute  trace  de  craie.  Puis  on mouille  à l’éponge naturelle le tableau noir. 

 C’est Reynold et Dominique qui remplissent les encriers. 

Panique !  Ils  ont  versé  trop  vite  et  l’encre  a  débordé.  Ils essuient  avec  une  feuille  de  papier :  c’est  pire  encore.  Ils font une boulette serrée du papier. Qu’à cela ne tienne, ils la lanceront sur Jules à la récré. Ils auront encore le bonnet d’âne avec l’ardoise au dos « Je suis espiègle ». 

Avant  de  rentrer  en  classe  il  faut  présenter  nos mains recto‐verso  afin  que  Monsieur  le  Directeur  puisse  en apprécier  la  propreté.  L’un  de  nous,  qui  a  parcouru  deux 

kilomètres à pied à travers champs pour arriver, a les mains souillées. Il aura une réflexion et sera considéré comme un  souillon. 

 Il  y  a  jusqu’à  50  élèves  par  classe.  Les  tables  de  bois  sont  pour  deux  élèves.  Les  sièges  sont 

solidaires. Je ne donne pas de prénoms mais il y en a qui ont eu du mal à se glisser entre la table et la  chaise. Devant  nous  un porte‐plume et  un  encrier  de porcelaine. Une  feuille  de  cahier  et  un buvard rose maculé d’encre  violette. 

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On a tout de suite vu qui se mettait au premier rang : « les fayots » et qui se mettait au dernier rang : « les … ». Pourtant,  le  Directeur  dit  qu’au  premier  rang,  ce  sont ceux  qui  ont  une  mauvaise  vue.  On  commence  par  la leçon de morale. 

Ensuite, c’est  la dictée. Monsieur  le Directeur  lit une première fois. Puis, en accentuant sur  la ponctuation et les liaisons, il nous fait la lecture bis. 

 

  

          

 

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     Moi M’sieur ? Copier sur ma voisine ? Même pas vrai ! J’ai pas copié M’sieur !... 

 

Je trempe la plume dans l’encre et cri, cri, cri, elle crisse sur la feuille. J’aligne les pleins et les déliés sur ma page. Je m’applique. Je suis en bas de la page et je prends le buvard pour essuyer. C’est la catastrophe, il n’essore plus et je tâche de part en part mon travail. J’aurai sûrement comme d’habitude une réflexion pour le soin. On corrige. J’ai fait deux fautes et demie et je n’ai pas triché. Pas de bon point encore aujourd’hui pour moi. Il en faut dix pour obtenir une image. On profite de la correction pour réviser quelques règles de grammaire. 

Joël a déjà deux images lui. Claudine a reçu l’an dernier le prix de la camaraderie. Hubert a déjà eu la médaille d’honneur. 

 A présent du calcul et de l’arithmétique. On prend son ardoise et son crayon d’ardoise dont la mine est glissée 

dans  son  support  métallique  avec  une  bague  coulissante.  Calcul mental…  multiplications…  et  conversions  en  hectolitres  de  deux barriques de 88  litres de vin. On doit noter  sur  l’ardoise et  tendre  le résultat devant nous au signal. Je n’aime pas cela du tout, je ne sais faire que les multiplications par onze. 

 Ce midi nous mangerons 

nos  gamelles.  Un  verre  de bière  sera  servi  à  chaque enfant.  

 Cet  après‐midi  c’est  couture pour  les  filles.  Je  vais 

poursuivre les jours sur mon carré de coton commencé vendredi dernier. Claudine, elle, fait du point de croix avec du fil rouge. On collera tout cela dans notre cahier de couture. Les garçons se moquent de nous, pour eux ce  sera  plus  viril  bien  entendu.  Ils  étudient  le maniement d’une arme. 

 Pour la fin de l’année il va y avoir deux candidats présentés à l’épreuve du certificat d’études. On 

ne sait pas qui sera choisi par Monsieur le Directeur. J’espère que ce sera moi mais je ne sais pas encore mes tables de multiplication ! 

 Monsieur  le Directeur  nous  fait  une  leçon  sur  l’histoire  de  la  vie  scolaire  devant  une  grande 

armoire remplie de divers objets qui feront notre quotidien : des dents de mouton, des osselets, des appareils de mesure et de conversion des liquides, de l’huile de foie de morue… De beaux livres de couleur rouge avec des dorures… 

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      Il nous apprend que chaque école porte le nom d’un personnage célèbre. Pour les établissements 

de garçons,  ils ont trouvé, mais pour ceux des filles,  il y a difficulté à dégoter des dames qui ont marqué l’histoire. « Bin alors » Jeanne d’Arc, Marie Curie ou Camille Claudel, George Sand… et puis il y aura Marie‐Françoise Bzrezinski (†), Marie‐France Dordain… 

De nombreux établissements scolaires sont construits sur le même modèle architectural. Il y a même un manuel pour cela avec des plans et des directives précises. Le sous‐sol du nôtre est un immense espace qui pouvait servir pour abriter les lillois. On a encore en tête la grande guerre. Il pourrait y en avoir une autre. 

De  nombreux  arbres  dans  la  cour  nous  permettent  de  profiter  de  l’extérieur  sans  que  nos galoches pataugent dans la boue. Nous montons au premier étage, un long balcon de type victorien ouvert à tous vents en 1930 dessert les classes (plus tard il sera vitré). Il faut aérer car l’air frais est synonyme de bonne santé. On lutte contre la tuberculose et le typhus. 

 

      

      

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      Nous découvrons qui est Monsieur Rossignol. C’est l’auteur de ces grandes images cartonnées 

en couleur utilisées dans toutes les écoles. Elles présentent les différentes matières scolaires. Les moissons, les reliefs de notre beau pays, l’agriculture, l’anatomie des animaux et du corps humain… 

Mais aussi pour  les garçons comment on monte l’électricité et pour  les  jeunes filles que nous sommes, Claudine et moi, on nous apprend comment ranger le linge dans une armoire ou entretenir sa maison……… (trois points de suspensions n’auraient pas suffi !).  

On découvre de nombreuses photos de classe. Des visages figés car le temps de pause pour le petit oiseau est de trois minutes. 

 

      Ce plongeon dans la vie scolaire des années 30 nous a tous 

ravis. Ce fut un superbe moment où nos esprits sont retournés en enfance même si en 1930 mes propres parents attendirent encore deux ans pour voir le jour. 

Il  y  a  bien  des  choses  que  j’ai  connues  :  le  bonnet  d’âne, l’ardoise,  les  squelettes  d’animaux,  les  curiosités,  les  affiches murales Rossignol,  les  livres,  les bons points et  images… Tous ces objets que ne connaissent pas nos enfants et qui pourtant ne sont pas si éloignés de nous. 

Je n’aurais  loupé cette visite pour  rien au monde. C’est un sujet que j’aborde dans mon prochain livre et je me demande si ce texte n’y sera pas en intégralité… 

 Marie‐Christine BOGAERT (# 61228) Qui espère avoir ravivé vos souvenirs d’enfance.  

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C’est chouette les Cafés Pierrette !  

  

Marie‐Claude  &  Hubert  Dhonte  (#  35522),  Joël  Boudant  (#  34690)  & Danielle  Rabouin  et  Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le mardi 2 avril à Féchain, près de Cambrai (Nord). 

Jacques Bedel (# 34736), Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne  (#  59677),  Jérôme  Decorte  (#  76519),  Cécile  Delannoy  (# 58635),  Jean‐Marie  Devin  (# 27486), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Reynald Simon (# 71838) et Frédéric Tilly (# 59686) ont signalé leur indisponibilité. 

 Les Cafés Pierrette ont été créés en 1928 à Féchain par Pierre Boulanger qui, avec son épouse, tenait une 

épicerie  dans  ce  petit  village  proche  de  Cambrai.  Comme  il  lui  semblait  difficile  de  donner  le  nom  de Boulanger à un café, il a utilisé son prénom. 

Nous,  nous  avons  plutôt  pensé  que  le  nom  venait  de  notre  présidente  de  l’AFS  2019‐2020,  Pierrette 

Broueilh, mais cela n’engage que nous… 😉 😉 😉 L’aventure commençait, qui allait voir trois générations de Boulanger se succéder à la tête de l’entreprise. 

Cette dernière  fut  reprise  en 2008 par M. Patrick Pasqueille qui  nous a  très aimablement  reçus dans  ses locaux, autour d’une tasse de café évidemment ! 

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  Le  point  crucial  du métier  de  torréfacteur  (celui  qui  brûle)  de  café  consiste  à  bien  réussir  ses  achats. 

M. Pasqueille s’est rendu en Amérique centrale et au Brésil pour visiter des fermes productrices de café mais il fait appel à un courtier sur le port du Havre pour ses achats.  

Il achète essentiellement de l’Arabica d’Amérique ou d’Éthiopie, le Moka, et un peu de Robusta.   

  

Répartition de la culture du café dans le monde  

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  Pour  la  torréfaction,  qui  dure  environ  25  minutes,  les  Cafés  Pierrette  utilisent  deux  torréfacteurs 

traditionnels qui gardent à l’entreprise son caractère artisanal. Aujourd’hui, les industriels du café torréfient en utilisant des micro‐ondes : une opération qui dure moins de deux minutes !  

      

  

 Le café est ensaché manuellement sur place juste après la 

torréfaction, ce qui est un gage de fraîcheur.   La distribution des Cafés Pierrette  se  fait  essentiellement 

sur  les  marchés  dans  un  rayon  de  60  kilomètres  autour  de Féchain.  Les  quatre  camions‐magasin  sont  présents  sur  13 marchés chaque semaine.  

  On  trouve  également  le  Café  Pierrette  dans  quelques 

supermarchés des environs et sur le web. https://www.cafepierrette.fr/   Depuis  peu,  on  trouve  également  le  Café  Pierrette  en 

capsules Nespresso ou en dosettes Senseo.   L’entreprise  emploie  neuf  personnes  et  commercialise 

chaque année environ 80 tonnes de café.   

 

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  La gamme de fabrication est importante et nous avons bien sûr cédé à la fièvre du café de qualité. Une 

visite très agréable et très instructive, proposée par un chef d’entreprise très sympathique avec beaucoup d’humour. Nous avons ensuite déjeuné dans une brasserie proche à Bouchain. 

 

 Reynold, Danielle, Marie‐Claude, Hubert, M. Pasqueille et Joël. 

 Hubert Dhonte # 35522 

 

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Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France  

  

Stella, une success‐story qui dure…  

Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Reynald Simon (# 71838), Céline & Nathanaël et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le mardi 16 avril à Tourcoing. 

Georges Bacot (# 37081), Jacques Bedel (# 34736) & Esther, Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Joël Boudant  (# 34690) & Danielle Rabouin, Dominique Caillet  (# 58396), Michèle  (# 64276) &  Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐Marie Devin  (# 27486), Marie‐Claude & Hubert Dhonte  (# 35522), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Max Quéva  (#  51389),  Jean‐Marie‐Religieux  (#  40046),  Frédéric  Tilly  (#  59686),  Marie‐José  Verley‐Drecq (# 28294) et Michel Verley (# 41943) ont signalé leur indisponibilité. 

 

      Tout le monde connaît Stella‐Plage, peut‐être la Stella Artois… Mais qui se souvient DU Stella, éternel rival 

du René Pierre ?... Pour moi, c’était au Jean Bart à côté du lycée et aussi chez Henri à Bourbourg.  Stella baby‐foot : une success‐story qui dure Riche de son histoire et résolument dans son époque, Stella s’est toujours efforcée de placer le plaisir du 

jeu au centre de ses préoccupations au moment de concevoir et produire ses baby‐foot de légende. C'est  à  la  veille  de  la  seconde  guerre  mondiale  qu’Auguste  Sarrault,  le  premier  président  de  la 

Confédération Française de l'Automatique, imagine son tout premier baby‐foot. Déjà à l'origine de nombreux jeux d'adresse et de comptoir, Monsieur Sarrault atteint le sommet de son art en imaginant un baby‐foot 

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mythique qui restera à jamais gravé dans la mémoire des joueurs au fil des générations. Son nom : le Baby‐foot Stella Champion, qui connaît l'apogée de son succès en 1948.  

Aujourd'hui considéré comme un Baby‐foot rétro (ce surnom est d'ailleurs devenu son nom actuel), ce dernier dispose déjà à l’époque de ses irremplaçables barres en acier télescopiques, de sa célèbre association de couleurs jaune/rouge, de la possibilité de jouer avec la tête, de ses joueurs aux pieds verticaux équipés de sabots qui  font depuis  toujours  le bonheur des puristes.  Sa  commercialisation prend  fin en 1959, date à laquelle il est remplacé par sa version plus moderne, le modèle Champion actuel. L'évolution principale vient de la caisse désormais en "forme de bateau". 

 Dès 1995, au moment du déménagement dans l’atelier de Tourcoing, de nouveaux modèles font alors 

leur apparition. Avec l’ambition d’intégrer les foyers, des modèles plus « familiaux » voient le jour au même titre que d’autres modèles spécialement dédiés à l'exportation. Que ce soit dans les maisons, les collectivités, ou les bars… aux Etats‐Unis, en Europe de l'Est, en Afrique, Stella est désormais partout ! 

Suite à l’achat de la marque Deutscher Meister en 2011, le catalogue des Baby‐foot Stella, s’est enrichi de 5  modèles.  Forte  de  ces  deux  marques,  l’entreprise  s’offre  plus  que  jamais  des  perspectives  à  l’export notamment sur les marchés allemand et néerlandais où la marque est une véritable référence.  

En plus des baby‐foot,  la passion des  jeux de café réside au cœur de l’ADN de Stella. Depuis toujours, la marque  développe  et  imagine  des  produits  qui trouvent  leur  origine  dans  l’ambiance  électrique  des bars et estaminets d’autrefois. Le billard Nicolas vient compléter la gamme de baby‐Foot au même titre que ce formidable jeu de basket le fera quand il sera sorti de sa phase actuelle de développement. 

Aujourd’hui, Stella incarne un nouveau mouvement :  le  baby‐footing,  cet  art  de  vivre  et  ce  nouvel esthétisme  autour  du  baby‐foot  qui  est  porteur  de valeur simples : des histoires de jeu, de beaux objets et 

le plaisir de se retrouver autour d’une bonne partie ! Plus d’un millier de baby‐foot est aujourd’hui produit chaque année dans les ateliers Stella de Tourcoing 

avec une seule et unique ambition quel que soit l’endroit : procurer les émotions vraies d’un moment partagé en famille ou entre amis. 

 Stella baby‐foot : une fabrication française de notre région ! Implanté à Oye‐Plage (près de Calais) ‐ quand je vous parlais de Stella‐Plage, je n’étais pas loin ;‐) ‐ puis à 

Tourcoing, l’entreprise a fêté ses 90 ans en 2018 dans des locaux devenus trop petits. C’est donc cette année le  changement :  plus  grand,  plus  beau,  plus  pratique.  Des  locaux  que  nous  avons  pu  visiter  avec  le responsable  de  production.  Autant  la  production  est  bien  en  place,  autant  le  musée  n’est  pas  encore opérationnel. Ils ont d’ailleurs arrêté de récupérer/racheter les anciens modèles, faute de place.  

 10 personnes plutôt jeunes œuvrent chaque 

jour  à  fabriquer  une  dizaine  de  baby‐foot  en utilisant  des  méthodes  industrielles  –  le dirigeant a bénéficié d’un accompagnement au Lean  Management  par  un  de  mes collaborateurs : que le monde est petit. 

 Tous  les  produits  sont  pensés,  imaginés, 

fabriqués, usinés, assemblés dans  leur atelier, avec  beaucoup  de  savoir‐faire  manuel. Certaines  pièces  comme  les  poignées,  les composants  en  aluminium  ou  en  inox 

proviennent de partenaires de proximité : 80 % parcourent moins de 150 km pour approvisionner l’atelier. Le bois provient des forêts françaises, le liège des balles vient d’un manufacturier pyrénéen, les paliers et sorties de balles en alu sont moulés dans les Hauts‐de‐France. La plupart des pièces sont conçues sur‐mesure pour Stella sur la base de moules « propriétaires » ou de dessins exclusifs. 

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Stella baby‐foot : entre modernité et tradition Passer de 800 k€ à 2M€ de chiffre d’affaires en 4 ans ne se 

fait  pas  sur  une  simple  renommée.  L’entreprise  a  décidé d’innover sans faillir à la tradition. Le but du jeu est toujours le même :  être  le  premier  à  inscrire  10  buts.  Alors  pourquoi attendre d’aller au bar du coin ?  

 Toi aussi  tu peux acheter ton « Bab ». Différents modèles 

ou gammes de prix permettent de se faire un « petit » plaisir dès 1 500 €. Tous les copains veulent jouer en même temps et refaire le match ? Sortons le 6,8 ou 10 joueurs ; ils le fabriquent encore. 

« Oui mais tu sais, j’habite un tout petit appartement, je n’ai pas vraiment de place, … ». Face à cette excuse de plus en plus usitée, l’entreprise a créé le « Toi & Moi », un baby‐foot pour 2 ! 

 Pour les actifs, avez‐vous entendu parler du bonheur au 

travail ?  Des  entreprises  mais  aussi  des  lycées,  collèges, magasins, s’équipent afin de proposer des temps d’échange collectif. Et bien vous pouvez personnaliser le fonds de jeux, adapter les couleurs de la caisse à votre baseline, et même y poser un monnayeur. 

Si  vous  voulez  juste essayer,  sachez  que  les baby‐foot sont aussi distribués, loués ou placés par des professionnels partenaires  du  fabricant.  Ils  assureront  notamment l’entretien et les menues réparations éventuelles. 

Adeptes du beau, optez pour le revêtement alu brossé, le cuir d’autruche ou de crocodile. Vous voulez jouer sous le soleil, ils ont une gamme d’extérieur résistant aussi à la pluie. Tard la nuit, optez pour le rétro‐éclairage du terrain ! Fan  du  Barça,  du  Real,  de  la  Mannschaft,  demandez  les maillots… Pour  les puristes,  le  traditionnel  jaune et rouge vous maintiendra dans l’ambiance. 

  Stella baby‐foot : une particularité qui exclut Demi, roulette, râteau, reprise, pissette, casse, braille, 

barrière, gamelle, pêche, cendrier,  tête,  lobs et bandes… Autant  d’expressions  dédiées  dont  certaines  sont interdites,  d’autres  exceptionnelles,  ou  si  spécifiques, qu’elles  en  deviennent  un  critère  d’exclusivité  –  voire d’exclusion. 

 Je vous passe le demi ‐ c’est comme le hors‐jeu au foot, 

j’ai mis trop de temps à comprendre pour prétendre vous faire un cours !  J’aimais bien  la gamelle :  lorsque  la balle entre dans le but et en ressort. La pissette reste interdite tout comme le râteau.  

        

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Le plus fabuleux,  le cendrier : mouvement qui consiste à loger  la balle dans  le cendrier du babyfoot. Cela rapporte 5 points !  Voilà  pourquoi  l’entreprise  continue  à  les  équiper alors que le tabac est interdit dans les lieux publics. 

 Vous rappelez‐vous pourquoi certains préfèrent les Stella 

aux René Pierre ? La tête et les lobs pardi ! Ce sont vraiment deux particularités de notre hôte. Les babyfoots Stella ont la particularité  d’être  dotés  de  joueurs  plus  grands  que  la normale  afin  de  permettre  un  jeu  de  la  tête.  Ainsi,  il  est possible  de  réaliser  des  tricks  inédits  grâce  à  une  maîtrise 

parfaite de la balle à la fois avec la tête et avec les pieds du joueur. Marquer de la tête rapporte un point ; mais réaliser un lob de la tête rapporte deux points ! 

Sur les babyfoots Stella, les bandes latérales obliques vous permettent de faire des balles sautées et ainsi pouvoir lober vos adversaires et donner une 3e dimension au jeu. Un but marqué en lob rapporte 2 points. 

Ces deux  exclusivités  sont  cependant  exclues des  compétitions officielles  ‐  et  oui,  le  championnat du monde existe. De ce fait, les babyfoots Stella n’y sont pas utilisés. 

 

 Reynald & Reynold contre Marie‐Christine & Dominique 

Un match d’enfer !  Pas besoin d’aller si loin. Maîtriser son joueur et sa balle, faire une passe ou marquer du fond fera de toi 

à coup sûr le champion de ton salon ou de ton bar. Bonnes parties les ami(e)s ! Comme pour  les autres rencontres,  la nôtre s’est  terminée au restaurant dans  le cadre agréable de  la 

« Brasserie du Forest », au cercle hippique du même nom.  Reynald Simon # 71838         

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Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France  

  

Centrale nucléaire de Gravelines  

Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Jean‐Marie  Devin  (#  27486), Odile  & Gérard  Notelaers  et  Reynold  Dumalte  (# 38826)  se  sont  retrouvés  le mercredi 29 mai à Gravelines. 

 Georges Bacot (# 37081), Jacques Bedel (# 34736) & Esther, Joël Boudant (# 34690) & Danielle Rabouin, 

Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Marie‐Claude & Hubert Dhonte (# 35522), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Max Quéva (# 51389), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Reynald Simon (# 71838), Frédéric  Tilly  (#  59686), Marie‐José  Verley‐Drecq  (# 28294)  et Michel  Verley  (#  41943)  ont  signalé  leur indisponibilité. 

 

  Marie Christine et Dominique Bogaert m'avaient donné rendez‐vous chez eux. J'y ai retrouvé, avec un 

grand plaisir, notre ami Reynold, attablé autour d'un sérieux petit déjeuner ! Vous connaissez l'hospitalité légendaire de nos hôtes... J'ai de suite conclu que, pour respecter l'heure du rendez‐vous, c'était mal parti… La suite me donna raison, conformément à la ponctualité élastique de nos amis sénateurs. Ne parle‐t‐on pas du train des sénateurs ? 

Arrivé  sur  le  site  de  la  centrale,  lieu  de  nos  retrouvailles,  ce  qui  m'a  immédiatement  saisi,  c'est  le gigantisme  du  lieu.  Un  parking  immense,  saturé  de  véhicules  de  toutes  sortes,  avec  comme  preuve,  la difficulté de trouver une place. 

Après avoir obtenu les bonnes informations, nous arrivons enfin à l'accueil visiteurs, où nous retrouvons nos amies et amis sénateurs qu'accompagnent deux de leurs amis Rotariens. Il est 09H20. 

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Le site est hyper sécurisé et les formalités sont longues. La visite commence enfin par une présentation des installations avec documents et films, une étape utile pour comprendre la suite du parcours. Il est 10H50. 

 Enfin nous voilà dans le saint des saints. Impressionnant ! On se sent tout petit et bien vulnérable devant 

toute cette tuyauterie, ces turbines, ces surpresseurs, ces kilomètres de câbles, de tuyaux. On monte, on descend,  on  enjambe,  pas  assez  d'yeux  pour  tout  voir,  en  essayant  de  comprendre  cette  machinerie dantesque. Pour ma part, je ne peux m'empêcher de penser à Tchernobyl. 

 

  La  centrale  de  Gravelines  se  situe  au  bord  de  la  mer  du  Nord,  à  égale  distance  (20  kilomètres)  de 

Dunkerque et de Calais. Elle  fonctionne avec 6 réacteurs de 900 MW et c'est  la plus  importante centrale nucléaire d’Europe de l’ouest, par sa capacité de production comme par le nombre de réacteurs. 

 En 2018, les réacteurs ont produit 34,6 milliards de kWh sans rejet de CO2 (9 % de la production française). La centrale s'attache au quotidien à limiter les impacts sanitaires et environnementaux de ses activités.   Quelques 20 000 contrôles sont effectués chaque année autour de la centrale pour s’assurer de l’efficacité 

des mesures prises pour la protection de l’environnement.  2000  salariés  EDF  travaillent  à  Gravelines  avec  847  embauches  depuis  2010  et  1100  prestataires 

permanents. Centrale française qui emploie le plus grand nombre de salariés, Gravelines répond totalement au besoin en énergie électrique de la région Nord‐Pas de Calais. 

 

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  Notre  visite  de  deux  heures,  très  bien  commentée,  se  termine  par  une  photo  de  groupe  devant  les 

installations, la seule autorisée durant la visite. Il est temps de rendre casque, écouteurs et badges.  

  La tête pleine de KWh, nous nous retrouvons autour d'une joyeuse tablée en bord de mer dans un lieu 

qui porte bien son nom : « Face à la mer ». Ce fut une belle journée.  Jean‐Marie Devin # 27486  

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Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France  

  

Toyota France à Onnaing   Joël Boudant (# 34690) & Danielle Rabouin, Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Hubert 

Dhonte  (# 35522) & Marie‐Claude, Florian Machy (JCE Valenciennes), François Menu  (# 47255), Reynald Simon (# 71838), et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés à Onnaing le vendredi 7 juin. 

 Georges Bacot  (# 37081),  Jacques Bedel  (# 34736) & Esther, Marie‐Christine  (# 61228) & Dominique 

Bogaert  (#  54682),  Claudine  &  Teddy  Bogaert  (# 22440), Dominique  Caillet  (#  58396),  Sophie  Charles‐Etienne  (#  59677),  Jérôme  Decorte  (# 76519),  Cécile  Delannoy  (# 58635),  Jean‐Marie  Devin  (#  27486), Marie‐Claude & Hubert Dhonte (# 35522), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann  Duhoo  (# 71040),  Natacha  (#  75372)  &  Laurent  Dumonteil  (#  73646),  Benoit  Gires  (#  48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Max Quéva (# 51389), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Frédéric Tilly (# 59686), Marie‐José Verley‐Drecq (# 28294) et Michel Verley (# 41943) ont signalé leur indisponibilité. 

 

  

Nous étions sept autour de la table du restaurant « L’ardoise » à Onnaing pour un déjeuner local avant de retrouver ceux qui venaient directement à l’usine. 

 A 14H00, après avoir rempli les formalités administratives à l’entrée du site, nous avons été accueillis par 

Magalie Delforterie, chargée de la communication externe. Elle nous a présenté la saga Toyota, puis la société TMMF (Toyota Motor Manufacturing France) et le site d’Onnaing.  

Nous avons ensuite visionné une vidéo sur l’histoire de la marque. 

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 À l’image de nombreuses entreprises ayant marqué l’histoire, Toyota a été 

façonnée par un ensemble unique de valeurs et de principes dont  l’origine remonte à la création de la société au Japon. 

 L’histoire de Toyota commence à la fin du 19e siècle, avec l’invention par 

Sakichi Toyoda du premier métier à tisser automatique au Japon, une machine qui contribue à révolutionner l’industrie textile du pays.  

En janvier 1918, Sakichi Toyoda fonde la Toyeoda Spinning and Weaving Company et avec  l’aide de son fils, Kiichiro Toyoda,  il parvient à réaliser en 1924 le rêve de toute une vie en construisant un métier à tisser automatique. Deux  ans  plus  tard,  il  fonde  la  manufacture  de  métiers  à  tisser  Toyoda Automatic Loom Works.  

Kiichiro  Toyoda  héritera  de  l’esprit  d’innovation  de  son  père.  Dans  les années vingt, il effectue ainsi plusieurs voyages aux États‐Unis et en Europe, au cours desquels il s’intéresse de près à l’industrie automobile naissante. 

Les droits de propriété industrielle du métier à tisser automatique de son père rapporteront à K. T. la somme de 100 000 livres qu'il investira pour lancer la production automobile,  en  fondant  Toyota Motor Corporation  (TMC) en 1937, le futur siège du groupe.  

Des métiers à tisser aux voitures, l’expérience de Toyota compose la trame d’une histoire marquée par la volonté constante de repousser les frontières de la production.  

Elle s’appelle « TOYOTÄ » prononcé « TOYODA ». Le tréma sur le Ä permet de dire « DA ». Lors d’une modification du graphisme, le « ¨ » est oublié ce qui donne la prononciation « TA » et deviens donc TOYOTA (culture japonaise). La symbolique est très forte. 

 Le choix de l’installation à Onnaing est dû à l’analyse qui fait de cette cité un carrefour de l’Europe. L’usine ouvre en 1999 et produit sa première voiture en au cours de l’année 2001.  Aujourd’hui,  933  véhicules  Yaris  sont  produits  chaque  jour,  complètement  assemblés  sur  le  site.  Cela 

commence  par  l’emboutissage  des  tôles  grâce  aux  90  robots.  Après  15  heures  de  travail,  la  voiture  est terminée, durée pendant laquelle le poste peinture prend quatre heures. Les employés qui travaillent sur la chaîne doivent effectuer trois gestes en période chargée et deux en période plus calme. Ceux‐ci n’ont pas besoin d’une formation scolaire spécifique car, dès leur embauche, un cursus de cinq semaines est mis en place. Si au cours de  la fabrication, une anomalie est détectée,  les employés qui sont à  l’origine de cette anomalie se retrouvent autour du cas et participent à trouver la solution. Les employés qui travaillent de nuit bénéficient d’une rémunération majorée de vingt pour cent. L’effectif se compose de 3126 CDI et 1030 CDD. 

L’entreprise a un challenge pour 2050 : plus aucune émission de CO2. Magalie Delforterie nous a également présenté la Fondation TOYOTA dont les principales préoccupations 

sont l’environnement et l’éducation vers l’emploi.  

 La 5e et dernière version de la Yaris 

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Toyota fait de la préservation de l’environnement l’un de ses axes stratégiques de développement. Cette stratégie  se  traduit,  au niveau de  ses  activités de production,  par un effort permanant de  réduction des consommations d'eau, d'énergie et d'émissions dans l'atmosphère. 

 Nous avons visité l’ensemble de la chaîne d’assemblage, de l’emboutissage des premières tôles jusqu’à la 

sortie de la Yaris terminée.  Comme dans beaucoup d’entreprises sensibles, il est interdit de prendre des photos des installations.  Ce fut un bon moment d’échanges et de découverte de la façon de produire aujourd’hui avec les robots.  

   

  François Menu # 47255  Je  suis heureux d’avoir pu vous proposer  ces  cinq visites de printemps. Pour  l’automne,  j’ai déjà en 

prévision la clouterie Rivierre à Creil (un mercredi après‐midi), l’usine Fleury Michon à Cambrai, les enjeux du Canal Seine‐Nord Europe (lieu à déterminer) et Maréis à Etaples (un samedi). Et d’autres en tête… 

J’espère avoir le grand plaisir de vous rencontrer lors de ces sorties. Bel été à chacun(e) d’entre vous ! Reynold