Smonee

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Stratégie Engagement Empowerment Design Inspiration Négociation Utilités Services Photo: Gordon Mac Bride En avant le printemps !

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Des idées pour nourrir l'inspiration collaborative : stratégie, engagement, co-construction, culture active, co-construction, marketing agile, empowerment

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Stratégie Engagement Empowerment Design Inspiration Négociation Utilités Services

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En avant le printemps !

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Situer Tout mouvement part toujours d’un constat. Et d’un défaut. Il existe un mouvement social en cours : faire des affaires autrement, voyager autrement, avoir des relations sociales autrement, penser la vie autrement, les modes d’achats autrement, la façon de produire autrement, les façons d’acheter et d’utiliser autrement… Non SMONEE n’est pas un lieu dédié à l’autrement. Il est un indice d’un processus d’AUTREMENT. On peut voir la dynamique pour son fond, son moteur. Mais aussi pour son énergie propre, pour son ergonomie. « Autrement » est une aventure. Personne ne sait ce qu’elle permet d’atteindre au départ. Par contre, elle permet de fédérer et de faire converger. Comment ? Par la confrontation, l’exploration, la coopération, la pensée critique, la construction commune. En ce sens, . SMONEE est une empreinte, une expression, qui a sa propre originalité. Qui souhaite à la fois impulser de nouvelles idées et structurer en créant des associations inimaginées. Ici et là, des énergies existent. Smonee cherche à son niveau à formaliser des idées, enrichir les idées par le récit, faire de la pédagogie pour enclencher de la recherche action, structurer, stimuler, relater. A qui s’adresse Smonee? A ceux qui le souhaient. Se reconnaitront of course, les : créatifs culturels, designers pervasifs, managers alternatifs, artisans des ressources humaines, marketers agiles, communicants utopistes, entrepreneurs communautaires, étudiants aventuriers, chercheurs expérimentateurs…En une phrase : les aventuriers de la collaboration et les militants de la valeur globale… Et oui, Smonee parle à tous ces gens. Mieux il ambition de RELIER ces approches. C’est le parti pris. Parce que pour nous, elles le sont. J’arrive bientôt en fin de page. On m’a appris à ne pas faire plus long. Prochaine étape? Première étape : formaliser ce sillon, ce format, donner à voir et faire vivre le mix de ces expérimentations, en faire un bel objet, à ressourcer, à partager, voire à collaborer Deuxième étape : collaborer, co-créer, donner à impulser et partager collaboration pour en faire un récit partagé. Miroir d’expérimentations de communauté. Les aventures sont en cours. Elles devront s’accompagner de communautés. Avec leurs artistes-chercheurs-balladins. 2

Situer Harlem Shake Design Social Activation Engagement Aventures collaboratives Seeding Communauté créative Learning Hub

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Contamination positive

Réponses aux scandales et

aux manquement au vivre ensemble

Pied de nez aux élite (via

rupture de bienséance)

Décomposition / recomposition

sociale

Exorcisation du « non sens »

vécu en société

Démonstration de force collective

HARLEM SHAKE

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Design social On parle de plus en plus de design aujourd’hui. Je ne parle pas de la dernière machine à café expresso chez Colette, mais de design global, de design thinking, toutes ces choses que les adeptes d’Ideo et d’expériences inspirantes suivent et que Tim Brown a popularisé. Le design d’experience donc. Ou design social, puisque c’est sa composante la plus originale et celle qui permet de travailler à des expériences plus fortes. Quel est un des principaux marqueurs de notre époque? Elle est encombrée. Par les informations et les connaissances. On sait qu’elles existent, on ne sait pas comment les activer. Si on sait où elles se trouvent, elles n’ont pas toujours la bonne forme. Quand ce n’est pas nous qui n’avons pas assez d’appétit. ENVIE. C’est le mot qui pose problème. On a envie d’avoir envie. Mais on ne sait pas toujours comment la canaliser. Quel est le bon fil de scénario à suivre pour transformer notre envie en quelque chose de fertile? Et des fois, on manque d’envie face à la somme des pistes à suivre qui n’arrive pas à se démêler. Trop de sollicitations. Pas assez de visibilité. Voilà comment on pourrait résumer. Pourtant, dans une époque marquée encore par des libertés, jamais autant les individus auront eu envie de se prendre en main et de faire des choix de construire. Encore faut il un accompagnement approprié, un jardin organisé. Sinon, on aura des « pretenders », des gens qui font comme si… Avec de plus en plus de 2e vie en parallèle, de surface-acting alors que leurs organisations nécessitent d’eux qu’ils soient « engagés ». Voilà pourquoi l’époque amène une nécessité d’approfondir l’art d’impliquer, l’art de faire coopérer, l’art de prolonger la collaboration, l’art d’inventer de nouvelles expériences, de nouveaux états (sensation, consciences), l’art de faire vivre ensemble. J’ai dit Art? Oui, il s’agit d’un art. L’art se construit par l’heuristique, par l’expéirmentation, par les leçons concrètes. Il cherche aussi à optimiser son effet en permanence. Et c’est ce que nécessitent les sociétés humaines. L’art n’est pas l’ennemi de la rationalité, il la rend meilleure. Beaucoup de sciences de gestion reposent sur des croyances. Avant de rentabiliser, cherchons les moyens de créer de l’inspiration collaborative. Laissons faire les hommes de l’art. Peut on calculer le prix de tout ? Alors, calculons aujourd’hui le prix du désenchantement. Et calculons ensuite la valeur des méthdoes qui permettent de de créer des motifs de rester, de s’impliquer, de créer cette ergonomie d’accès et de départ, cette relation en mode hyphenated, cette créativité dans les rencontres et les expériences sociales. Qui permet de créer l’envie et le ensemble. A l’heure où la façon de repenser les organisations évoluent et se réinventent on ne doit pos oublier la phrase suivante : « on ne nait pas communauté, on le devient »

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L’engagement est dans l’enchainement.

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IDEE STORM

#ENGACHAINEMENT

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Activation Activation Ce mot est connu pour définir le moyen de rendre un public possible actif de la relation avec une marque. Conscient d’une clé d’entrée, évaluateur d’une expérience possible et d ‘un prolongement. Comment y arrive t-on ? En travaillant le design d’expérience. La sensorialité du contexte. Le contexte géographique, temporel, social (avec qui ? Pourquoi faire). Les gains éventuels. Une mise en scène et en situation en quelque sorte. Tout dépend il d’une scénarisation avec rôle, scène, bénéfices. Le contexte compte. Et l’humain s’habitue à être surpris. Il demande à être toujours surpris. Immersion. Sans mauvais jeu de mot, rendons hommage à Ziegmunt Bauman. Dans une époque liquide, l’activation passe t-’elle pr une immersion en d »couche ». Un flux de stimulations qui passent au filtre des publics. Recepteur, capteurs, pour passer à l’acte Offrir le plug in. Nous agissons parfois en gourous. Mettons en scène et les gens du public vont marcher. On ne le sait jamais.On peut approcher. Les formats se ressemblent vite : faire vivre une exp&rience étonnante dans une gare : Axe, Coca Zero, Lu… Changer de paradigme. Proposer une vraie douche. Comme un surplus d’adrénaline, d’essence. L’époque est en recherche de WOW. Offrir de la douche: avec des angles différentes, comme les gouttelettes, du frais, de l’incarné, du ressenti sur les personnes, ce qu’elles voient, ce qu’elles sentent, les aspérités sur lesquelles elles se concentrent, qui les freinent dans leur activité, sur lesquelles elles souhaitent rebondir, de la matière de l’incarnation. Faut il une typologie ?Une structure bien définie ou encore. Les Et puis quoi encore? A we-suivre

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ENGAGEMENT Nature des investissements interpersonnels

Espacé mais

généreux / profond

Régulier / généreux /

Profond

Espacé, surface

Régulier, surface

Espacé, intéressé, profond

Régulier, intéressé, profond

Engagement. Il n’existe pas un engagement, mais des engagements. Il peut exister plusieurs phases. Un individu peut créer un parcours entre plusieurs niveaux. Il peut approfondir ou se désengager. Un contexte ou un organisateur d’engagement peut induire une forme particulière. Cela implique de réfléchir au type d’engagement qu’on souhaite en tant qu’organisateur et celui qu’on est susceptible de produire par son activité, son expérience proposée, son cadre d’’hébergement. Il peut y avoir des trajectoires logiques de passages d’un état à un autre. Certains contextes peuvent amener naturellement à un certain type d’engagement. A quoi cela sert aussi d’amener un engagement? Pour quelle utilité ?

JEU / ET VOUS EN MOYENNE PLUTOT 7

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Aventures collaboratives

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Repenser l’offre : c’est vital aujourd’hui. Les marchés sont un peu perdus. A écouter les gens du marketing, il est difficile pour eux de retrouver leurs petits. Le taux d’insatisfaction s’élève vite, si bien que Entre trucs et astuces, la vie des marketers consiste de plus en pus à gérer le taux d’insatisfaction plus que de créer de l’enthousiasme sur leur offre. Pourtant, l’ergonomie de l’offre peut être un levier fort. A condition d’être prêt à repenser sa démarche. Et à sortir de ses réflexes. Les temps sont incertains? Faisons en des aventures. Les repères se diluent et les réseaux deviennent le premier capital ? Investissons dans l’art de faire vivre et fructifier les relations. Les usages sont en train de se réinventer de manière accélérée ? Faisons en des pratiques liés à l’accès et des prétextes à l’échange. Le temps et les ressources sont limités, la nature du retour sur investissement pas toujours garanti? Formons les gens aux atouts des aventures créatives. Une aventure se qualifie par son côté entrepreneurial, son sens critique, sa capacité de remise en question, sa capacité de coopération et à nouer des alliances… et surtout, surtout à bonifier les aléas pour en faire des situations productives et des échanges fertiles. L’humain sait qu’il doit faire face à l’inconnu aujourd’hui. Et qu’il ne pourra y faire face qu’avec de solides compétences et surtout un sens de l’improvisation qui lui permettra de révéler son sens créatif. Nous devons prendre conscience de cette énergie. Et aider à prendre conscience de cette énergie. Comme s’élancer sur une piste de ski. Cela peut sembler contre nature. Pourtant, cela peut aussi constituer une somme de vécu et de richesses étonnantes. Où en est le business et le marketing ? Aujourd’hui il est vital de ne plus cultiver les astuces techniques pour mieux repenser son utilité. Etre cuisinier / musicien sur le Titanic, à quoi ça sert? Pour des raisons historiques, juridiques (brevet), culturelles (habitudes du VRP), le marché se confond souvent avec le produit. Pourtant les études récentes le montrent. Les individus sont pprêts à mettre l’argent dans autre chose. Quelque cose de plus grand qui les anime et le sdépasse. Qui les relient. Ils Veulent du voyage, être une star, pouvoir bouger et rencontrer, avoir de la liberté. Grandir. Et si on proposait de l'aventure collaborative ? 8

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Et si on vendait autre chose que du produit ?

Imp- ulsion

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Surprise Rencontre Immersion

Défi Opposition Apprentissage

Réalisations Relations Valorisation

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Seeding Habemus papam ! Le cri de guerre de la communauté du Vatican est aussi un cri de ralliement. Benoit Heilbrunn est un sémiologue qui a pointé le parallèle entre religion et marque. Penser la marque comme une graine qui va fertiliser, qui va ensemencer les consciences, qui va relier les individus autour d’un sens commun et partageable. L’empreinte est au cœur des trajectoires humaines et des constructions collectives. Le SPQR de Rome a traversé les siècles. Le symbole permet de rester dans l’imaginaire parce qu’il y contribue mais aussi parce qu’il est formaté pour. La marque, cette empreinte « au fer rouge » vit néanmoins ses dernières heures. Elle est liée à un contexte. Structurer le capitalisme industriel vers une lisibilité de la propriété et de la communauté qui s’y relie. Le capitalisme d’aujourd’hui amène au contraire une plasticité qui éradique les rigidités comme des formes d’archaïsme. Cela induit une culture du mouvement, donc de l’esprit versus la pérennité de la forme. Les logos figés n’ont peut être pas d’avenir à ce titre. La marque devient la succession de formalisations remarquables. Les empreintes se font plus souples et éphémères. Davantage lié au contexte et à son interconnexion. La société liquide a rendu l’économie agile… et la marque fluide. Se penser en esprit. Se construire en porosité. Tels sont les enjeux de la culture et l’identité d’une communauté productive. Permettre de façonner, d’implémenter, de propager. Cela signifie que la forme et son respect sont caducs. Que la question de ce qui se partage et fédère est une phase de définition essentielle. Qui plus est récurrente à organiser. Que la capacité à créer des rebonds et des réponses sur cette logique est cruciale. Et que la question de propagation et de son irrigation est tout aussi essentielle. La marque n’est donc plus un fer rouge. Elle est un jardin. On y cultive des éléments d’epsrit. On y travaille les associations. On ne sait jamais quelle fa être la forme à venir, mais on en cultive l’esprit. On y peaufine des composantes. On la travaille suivant les données de l’environnement. On cherche à affiner et irriguer un ADN. Qui n’est jamais fermé puisqu’il évolue par nature en permanence. Mais la marque a changé de nature. Elle est graine. Elle existe d’abord par sa fertilisation. Dans un nouveau capitalisme, le premier capital appaeent est la culture. LE retour du vintage ne soit pas occulter cet aspect derrière la critique de l’éphémère. Une marque doit d’être à la fois graine, projet, politique. Le branding est mort. Vive le seeding.

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Aventures collaboratives

Fly garage : c’est un lieu de rencontres entre collaborateurs peuvent bénéficier d’influences variées pour s’inspirer et penser des stratégies de leurs marques. Des étudiants de l’école Hyper Island font partie des cellules d’incubation afin de dynamiser les sessions. créer un lieu où les ego laissent la place à l’échange et les méthodes maison s’effacent au profit des solutions créatives novatrices. « On s’autorise alors à penser la création de produit et de service en même temps que l’expérience que nous souhaitons faire vivre à nos cibles. Aussi bien que les points de contacts et formats d’expression à travers lesquels nous pourront optimiser ce projet ! Production, communication, media, le tout dans une même lab d’innovation, IRL (in real life). Faire vivre : c’est à la fois la première étape d’une aventure collaborative, et dans une époque qui peine à réinventer ses possibles, une signification en soi

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Communauté créative Faire nécessite d’être à plusieurs. Stimuler permet de nourrir l’autre. Les défis sociaux sont parmi les plus grands leviers d’implication. Ces trois phénomènes poussent le développement des communautés créatives : par projet, par valeurs, par histoire. On s’y rattache par envie, par identité, par nécessité. Mais elles sont l’outil social le plus logique qui prend le relais des médias sociaux. Le media était roi quand il était découverte et expérimentation. Aujourd’hui, il est encore trop présent techniquement et pas assez en terme d’outil. Y a t-il encore un sens à développer de nouvelles plateformes alors que les usagers semblent écoeurés des médias existant. La solution technique passe aujourd’hui par une meilleure articulation de l’existant. La nouvelle phase donc concerne les communautés créatives. Au delà de l’outil, il faut travailler sur le sens même du groupe actif. Leur principe est simple: agréger pour dépasser isolement individuel, stimuler le tissu organique des individus, dépasser le manque de moyens, fédérer pour démultiplier l’impact, attirer des ressources et les partager, créer un cercle de ressourcement (partage des idées, des inspirations, reconnaissance mutuelle permet de dépasser le frein de la méfiance). Quels sont les enjeux et les prérequis d’une telle communauté: se penser en open source (un frein culture important), faciliter la participation et l’usage, dégager la propriété, proposer des sujets fonctionnels et sensibilités culturelles. Mais la question central reste comment on nourrit la collaboration de manière centripète ? D’ou la nécessité de travailler l’inspiration, en particulier l’inspiration collaborative : se posent la question de ce qui pousse à faire avec, à prendre du plaisir à être avec, à vouloir rester, à vouloir continuer… Et après? La « next step » reste toujours la phase la plus importante. A l’heure du tout « now », c’est la perspective d’un impact à venir qui récompense l’effort individuel et collectif. Créer du mouvement fertile, créer de l’impact sur ce qui nous entoure, atteindre les objectifs fixés. Tels sont les enjeux que l’on peut recenser. Quoi qu’il arrive, toujours commencer par se penser en ressources. C’est ce qui fonne l’occasion et l’envie de s’inscrire dans la communauté; Ensuite vient le temps de la sensibilité, à travers des attitudes et une expression, puis le temps du défi et de la vie de la communauté.

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La Cantoche Paname est un resto qui se pense comme un lieu de vie : L’activité se pense en démarche anti-morosité : 1er restaurant au monde à avoir proposé ses soldes, l’animation du lieu fait partie à part entière de l’activité : Boum, le Blind Test, la Soirée des Filles du mardi soir, le Loto Bingo, le Jeu des Tickets Resto du déjeuner ou encore la Foire aux 20 et les Opérations 10 sur 10 ... La Cantoche, c'est un esprit qui cherche à faire vivre une communauté.

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Anagramme de Semo Ni : « Nous nous semons »

en esperanto

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Contact : [email protected]