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Garderie de Budron En Budron D1 1521 Le Mont-sur-Lausanne budron@efaje.ch

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Contexte

La Garderie de Budron fait partie du Réseau de l’Association pour l’Entraide familiale de Jour des Enfants du Gros-de-Vaud et des Environs (EFAJE). Un réseau d’accueil au service des familles et des communes L’accueil est réservé aux enfants des communes ayant adhéré au réseau EFAJE ainsi qu’aux employés des entreprises partenaires. L’EFAJE du Gros-de-Vaud et Environs est un réseau qui comprend 36 communes du district du Gros-de-Vaud ainsi que les communes du Mont-sur-Lausanne et de Chanéaz (Jura Nord-Vaudois), pour un total actuel de 33'682 habitants. Le réseau a été constitué le 12 décembre 2007 et, depuis, se met en place petit-à-petit. Actuellement, le réseau se compose de: quatre garderies (accueil préscolaire): Garderie de Budron au Mont-sur-Lausanne, L'Hirondelle à

Bercher, Perlimpinpin à Bettens, Rêv'eil Matin à Echallens quatre structures d'accueil pour écoliers (accueil parascolaire): L'Hirondelle à Bercher, Les

Aventuriers à Oulens, Les Moussaillons à Saint-Cierges, Popcorn à Echallens une structure de coordination de l’accueil familial En réunissant les structures d’accueil collectif au sein d’un même réseau, le but est de: diminuer les coûts de gestion répondre aux besoins de la population en matière d'offre d'assurer une gestion efficace de l’information à destination des parents et communes de garantir une gestion centralisée des demandes pour un meilleur service aux parents et un

remplissage optimal des structures existantes Le réseau EFAJE est devenu "un véritable service technique intercommunal de la petite enfance" capable de soutenir les communes du Gros-de-Vaud et environs et de prendre en mains les nouveaux projets de développement. Historique 1994, l’accueil familial de jour s’organise à Echallens avec 15 communes 2002, le réseau du Mont et celui d’Echallens fusionnent, ce sont, alors, 30 communes qui

travaillent ensemble. décembre 2007, l’Association pour l’Entraide Familiale et l’Accueil de Jour des Enfants - EFAJE -

vote de nouveaux statuts, 13 autres communes la rejoignent (30’000 habitants env.)

La Garderie de Budron Située à mi-chemin entre Le Mont-sur-Lausanne et Cugy, la Garderie de Budron a ouvert ses portes en mai 2009. L’EFAJE a ainsi proposé une réponse supplémentaire à la demande croissante de parents désireux de ne pas se couper totalement du monde du travail. Dans un nouveau bâtiment dédié à la santé et au bien-être, nos locaux ont été spécialement construits et aménagés en pensant aux besoins des enfants et aux fonctionnalités nécessaires à une structure d’accueil collective. Ils sont agrémentés d’une grande terrasse de jeux. Encouragé par une équipe de 11 professionnels (auxiliaires, assistants socio-éducatifs, éducateurs), 3 apprentis ASE et 2 stagiaires les enfants sont accompagnés dans leurs découvertes et apprentissages afin qu’ils se construisent avec confiance. C’est au travers des actes de la vie quotidienne, de la

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réalisation d’activités créatrices et surtout au travers du jeu qu’ils vont pouvoir se réaliser. Ceci, dans un esprit de camaraderie où les relations et les échanges qu’ils vont créer avec d’autres enfants seront autant d’enrichissements personnels. Horaires, fréquentation Accueil des familles de 7h15 à 18h15 du lundi au vendredi. Présence du personnel de 7h00 à 18h30 Les arrivées le matin sont entre 7h15 et 9h00 et à 14h00 pour l’après-midi. Les départs sont possibles soit à 12h30 après le repas, soit à 14h00 après la sieste, soit le soir entre 16h45 et 18h15. En règle générale, l’accueil quotidien d’un enfant ne devrait pas dépasser les 10 heures. La fréquentation minimum est de 1 jour et demi. Périodes de fermeture Fermé les jours fériés officiels et durant le pont de l'Ascension. Vacances de fin d'année: 1 semaine entre Noël et Nouvel An. Vacances de fin d’année scolaire: 4 semaines de mi-juillet à mi-août. Tranches d'âges Nurserie: dès la fin du congé maternité jusqu’à 24 mois environ Trotteurs : dès 18 mois jusqu’à 36 mois environ Grands: dès 30 mois jusqu’à l’entrée au cycle initial (CIN) Nombre d’enfants accueillis

Nurserie: 10 places journalières Trotteurs : 14 places journalières Grands : 20 places journalières

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Axes pédagogiques

Chaque personne est unique et a droit à une attention particulière. La Garderie de Budron ne se base pas sur une pédagogique particulière et s’inspire de plusieurs courants différents. Chaque personne fréquentant la garderie de Budron influe sur nos pratiques et chaque professionnel garde sa propre identité ses interprétations et ses particularités à l’intérieur de notre fonctionnement idéologique. Les buts de la Garderie de Budron est d’offrir aux familles professionnellement actives un lieu d’accueil sécurisant, permettant d’accompagner l’enfant dans son développement tant social, affectif, que cognitif. La garderie de Budron peut également accueillir des enfants en situation de handicap afin de leur proposer un temps d’intégration avec des pairs. L’autonomie est l’estime de soi sont deux notions phares. Elles sont traitées de manière indirecte au travers des 4 axes pédagogiques suivants:

- Avoir sa place / avoir une place - Etre reconnu - Etre écouter / s’écouter - Etre rassuré

Ces axes sont élargis à tous les protagonistes en lien avec la Garderie de Budron : enfants, parents, collègues, stagiaires, écoles, fournisseurs… ces 4 axes provienneNt de la réflexion pédagogique de l’équipe de la garderie du Centre de la Petite Enfance de la Sallaz-Vennes à Lausanne, « Autour d’un grand groupe » éd CREDE 2010.

Avoir sa place, une place Ce besoin a une importance particulière dans la vie en collectivité. La collectivité sous-entend la participation à un groupe, ce qui suppose interactions, relations ou encore socialisation. L’enfant en bas âge, selon Piaget, a une manière d’appréhender le monde égocentrique même s’il développe des compétences sociales. L’équipe éducative veille à ce que chacun puisse tenir son rôle dans ces interactions selon ses propres compétences (aisance, empathique, individualiste, craintif…) L’équipe éducative tient compte de ces spécificités tout en garantissant une dynamique collective harmonieuse. Chaque enfant ayant donc son identité propre, il ne lui en ai pas donné une autre qui soit plus affective (surnom, diminutif…). L’équipe éducative désigne les enfants par leur prénom, voire en y ajoutant le nom de famille pour pouvoir différencier deux enfants ayants le même prénom. L’équipe éducative veille non seulement à ce que l’enfant ait une place dans le groupe, mais qu’il ait également une place dans les locaux (affichage des anniversaires, brosse à dent, place de sieste, symbole personnel…). L’utilisation de listes est un outil nous permettant de certifier l’attention à la place de chacun.

Etre rassuré Lorsque la sécurité de l’enfant est garantie, il peut se décentrer et apprendre à considérer l’autre. Le sentiment d’être rassuré est en lien avec celui de sécurité tant affectif que physique. Chaque enfant est en construction est donc encore fragile. Il l’est peut-être d’avantage en collectivité hors de son

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contexte familial et donc avec des repère différents. Cette relation de confiance se créer en grande partie lors de la prise de contacte de la famille avec la Garderie. (cf. adaptation).L’équipe éducative est attentive à entretenir et renforcer ce lien de confiance. Pour ce faire, l’attitude éducative est primordiale. Il s’agit de savoir être et de manière d’agir. La verbalisation est outil fondamental de l’équipe éducative qui peut mettre des mots sur ce qu’il va se passer (anticipation), sur ce qu’il se passe et sur ce que vivent ou ressentent les personnes (personnel éducatif et enfants voire parents). L’équipe éducative est attentive à avoir une certaine homogénéité dans son discours, ses actions professionnelles et ses demandes auprès des enfants. L’équipe éducative peut rassurer l’enfant tant de manière physique sur sollicitation de l’enfant que verbale. Tout changement, toute nouveauté est expliquée au groupe ou à l’enfant en particulier. Chaque intervention doit avoir du sens et être expliquée.

Etre écouté, s’écouter Le verbe écouter se décline de plusieurs manières : s’écouter, écouter, être écouté… L’équipe éducative est attentive à l’ensemble de ces déclinaisons dans son travail au quotidien quel que soit son interlocuteur. Nous tendons vers l’exploitation de la communication non violente (CNV) qui fait la part belle à la reformulation, au parlé en « JE » et à l’expression de ses sentiments. L’écoute s’adresse donc soit aux autres, soit à soi-même. Les pédagogies ci-dessous font partie de nos inspirations et ne constituent pas une pratique particulière que nous appliquons méthodiquement. Chaque membre de l’équipe éducative les interprète et les réalise à sa manière d’entente avec ses collègues.

Etre reconnu « Chaque personne est unique ». L’enfant est un individu à part entière avec sa personnalité, son histoire, imprégné de sa culture. Il possède ses propres rythmes biologiques et d’apprentissage, son propre développement. La notion de groupe (collectivité) et d’individu sont quasi antinomiques et pourtant font partie de notre quotidien. L’équipe éducative cherche à ce que l’enfant ait un sentiment d’appartenance au groupe tout en gardant son identité. L’équipe éducative adapte ses actions professionnelles à chaque enfant. Les interventions auprès des enfants peuvent donc être différentes dans une situation identique. Le principal travail de reconnaissance passe par la verbalisation et la valorisation (éducation positive). L’équipe éducative donne le droit à l’enfant de s’exprimer sur ce qu’il ressent. La reconnaissance de ses émotions ainsi que la reformulation sont des outils importants à la reconnaissance de l’autre. La connaissance des enfants dans leur individualité passe par une observation pointue de l’enfant qui amène à une connaissance de ce dernier.

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La théorie des intelligences multiples selon Howard Gardner (wikipédia)

La Garderie de Budron tend à prendre en compte les huit différentes intelligences mises en avant par Howard Gardner lors de l’accueil des enfants au quotidien, sans pour autant poursuivre des objectifs d’apprentissage spécifiques.

illustrations : Olivier Latyk

L'intelligence verbale / linguistique

C'est la capacité à être sensible aux structures linguistiques sous toutes ses formes. Elle est particulièrement développée chez les écrivains, les poètes, les orateurs, les hommes politiques, les publicitaires, les journalistes, etc. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu'un qui aime lire, qui parle facilement,

aime raconter des histoires et aime en entendre, qui aime les jeux avec des mots (mots croisés, Scrabble, etc.), les jeux de mots, les calembours. La plupart des systèmes d'enseignements reconnaissent cette intelligence. Si elle n'est pas suffisamment développée, on est facilement en échec scolaire. Des manques dans cette capacité à mettre en mots sa pensée peut également créer le sentiment d'être incompris (en particulier face à ceux qui maîtrisent mieux cette intelligence) et engendrer des réactions de violence.

L'intelligence visuelle / spatiale

C'est la capacité à créer des images mentales, et à percevoir le monde visible avec précision dans ses trois dimensions. Elle est particulièrement développée chez les architectes, les paysagistes, les peintres, les sculpteurs, les naturalistes, ceux qui tentent d'expliquer l'univers, les stratèges de champ de bataille, les metteurs en

scène, etc. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez celui qui a un bon sens de l'orientation ; chez ceux qui créent facilement des images mentales ; ceux qui aiment l'art sous toutes ses formes ; ceux qui lisent facilement les cartes, les diagrammes, les graphiques ; ceux qui aiment les puzzles, ceux qui aiment arranger l'espace ; ceux qui se souviennent avec des images ; ceux qui ont un bon sens des couleurs ; ceux qui ont besoin d'un dessin pour comprendre ; etc. Si cette capacité n'est pas suffisamment développée, on peut avoir des difficultés dans les processus de mémorisation et de résolution de problèmes. Car les images produites dans le cerveau aident à la pensée et à la réflexion. Pour beaucoup de scientifiques célèbres, leurs découvertes les plus fondamentales sont venues de modèles spatiaux et non de raisonnements mathématiques.

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L'intelligence musicale / rythmique

C'est la capacité à être sensible aux structures rythmiques et musicales. Elle est bien entendu particulièrement développée chez les musiciens (compositeurs, exécutants, chefs d'orchestre), et chez tous les " techniciens du son " (ingénieur du son, fabricant d'instruments de musique, accordeurs). Elle se trouve aussi chez les poètes, et dans les cultures à forte tradition orale. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu'un qui fredonne souvent, bat du pied, chante, se met à danser sur le moindre rythme ; chez ceux qui sont sensibles au pouvoir émotionnel de la musique, au son des voix et à leur rythme ; et ceux qui saisissent facilement les

accents d'une langue étrangère. Si cette capacité n'est pas suffisamment développée, on perd une partie des richesses transmises par les sons, à travers les sons organisés comme dans la musique ou dans les infinies variations du langage.

L'intelligence logique / mathématique

C'est la capacité à raisonner, à calculer, à tenir un raisonnement logique, à ordonner le monde, à compter. C'est l'intelligence qui a été décrite avec beaucoup de soin et de détails par Piaget en tant que " l'intelligence ". Elle est particulièrement développée chez les mathématiciens et les scientifiques, les ingénieurs, les enquêteurs, les juristes, etc. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez

quelqu'un qui aime résoudre des problèmes ; chez ceux qui veulent des raisons à tout, veulent des relations de cause à effet ; ceux qui aiment les structures logiques, et aiment expérimenter d'une manière logique ; chez ceux qui préfèrent la prise de notes linéaire ; etc. Si cette capacité n'est pas suffisamment développée, on a du mal à organiser des tâches complexes, à donner un ordre de priorité à une succession d'actes ; à comprendre le sens d'une démarche scientifique, à comprendre la signification d'un phénomène ; à démonter un appareil ou un processus pour en comprendre les parties ; à utiliser le raisonnement déductif ; à se servir d'appareils fonctionnant avec une grande logique (comme un ordinateur).

L'intelligence corporelle / kinesthésique

C'est la capacité à utiliser son corps d'une manière fine et élaborée, à s'exprimer à travers le mouvement, d'être habile avec les objets. Elle est particulièrement développée chez les danseurs, les acteurs, les athlètes, les mimes, les chirurgiens, les

artisans, les mécaniciens. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu'un qui contrôle bien les mouvements de son corps ; chez ceux qui aiment toucher, sont habiles en travaux manuels ; ceux qui aiment faire du sport, aiment jouer la comédie ; chez ceux qui apprennent mieux en bougeant, qui aiment faire des expériences ; l'enseignant la reconnaîtra dans l'élève qui se trémousse s'il n'y a pas suffisamment d'occasions de bouger, chez celui qui se lève en classe pour tailler un crayon ou mettre un papier à la poubelle. Si cette capacité n'est pas suffisamment développée, l'enfant comme l'adulte risquent de ressentir leur corps comme une gêne dans de nombreuses circonstances de la vie courante.

L'intelligence intra personnelle

C'est la capacité à avoir une bonne connaissance de soi-même. Elle est particulièrement développée chez les écrivains, les " sages ", les philosophes, les mystiques. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu'un qui a une bonne connaissance de ses forces et de ses faiblesses, de ses valeurs et de ses

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capacités; chez ceux qui apprécient la solitude; qui savent se motiver personnellement ; qui aiment lire, qui écrivent un journal intime ; qui ont une forte vie intérieure. Si cette capacité n'est pas suffisamment développée, on a du mal à tirer partie des expériences, à réfléchir sur ce qui a bien marché et comment améliorer ce qui a moins bien marché ; à prendre le contrôle de sa vie, de son apprentissage, à se donner des buts ; on est plus sensible à l'opinion de groupes ; on cherche (et on trouve) un responsable extérieur à ses échecs.

L'intelligence inter personnelle

C'est la capacité à entrer en relation avec les autres. Elle est particulièrement développée chez les politiciens, les enseignants et les formateurs, les consultants et les conseillers, les vendeurs, les personnes chargées des relations publiques. On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu'un qui entre bien et facilement en relation, se mélange et s'acclimate facilement ; chez ceux qui aiment être avec d'autres et ont beaucoup d'amis, ceux qui aiment bien les activités de

groupe ; chez ceux qui communiquent bien (et parfois manipulent), chez ceux qui aiment résoudre les conflits, jouer au médiateur. Si cette capacité n'est pas suffisamment développée, il y a risque d'enfermement de la personnalité ; on se coupe du plaisir d'être avec d'autres, de travailler ensemble ; on perd des richesses issues du travail en coopération. On risque de devenir aigri, misanthrope, critique de l'humanité dans son ensemble.

L'intelligence (du) naturaliste Elle a été rajoutée aux sept précédentes par Howard Gardner en 1996. C'est la capacité à reconnaître et à classer, à identifier des formes et des structures dans la nature, sous ses formes minérale, végétale ou animale. Elle est particulièrement développée chez le naturaliste, qui sait reconnaître et classifier les plantes et les

animaux ; chez tous ceux qui s'intéressent au fonctionnement de la nature, du biologiste au psychologue, du sociologue à l'astronome. On la reconnaît chez ceux qui ceux qui savent organiser des données, sélectionner, regrouper, faire des listes ; chez ceux qui sont fascinés par les animaux et leurs comportements, qui sont sensibles à leur environnement naturel et aux plantes ; chez ceux qui cherchent à comprendre la nature et à en tirer parti (de l'élevage à la biologie) ; chez ceux qui se passionnent pour le fonctionnement du corps humain, qui ont une bonne conscience des facteurs sociaux, psychologiques et humain.

La communication verbale

La communication est la base des relations professionnelles. Nous mettons en avant une communication se basant sur les techniques de la CNV. Cette technique de communication doit être travaillée au quotidien et chacun est responsable de sa manière de communiquer mais pas de la manière dont son interlocuteur interprète ses dires. Dans toute intervention le parler en « JE » devrait être privilégié en mettant en avant son propre ressentit et ses propres besoins. La capacité d’empathie

devrait permettre également à comprendre la position de son interlocuteur. Avec les enfants, il s’agit de verbaliser les et ses émotions et faire des hypothèses sur le ressentit de ce dernier par rapport à une situation vécue. Il est important de faire comprendre à l’enfant ce qu’implique son comportement pour les autres et pour lui en cas de mise en danger personnelle. L’empathie tient une part primordiale dans ce processus de communication.

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Wikipédia : La Communication NonViolente (CNV) est selon son auteur, Marshall B. Rosenberg, « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant ». L'empathie est au cœur de ce processus de communication initié dans les années 1970, point commun avec l'approche centrée sur la personne du psychologue Carl Rogers dont Marshall B. Rosenberg fut un des élèves. Le terme non-violent est une référence au mouvement de Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l'autre sans lui nuire (voir ahimsa).

Le langage des signes comme soutien à la communication verbale La communication avec les enfants en bas âge est parfois difficile du fait qu’ils n’ont pas tous acquis le langage. Afin de favoriser la communication entre le personnel éducatif et les enfants en bas âge, nous signons quelques mots autour des besoins de base et des émotions. Les chansons sont également accompagnées de gestuelle du langage des signes suisse afin que les liens gestes et mots qui seront faits par les enfants aient un sens réel et non forcément sociétal.

Les gestes viennent en soutien à la verbalisation de l’équipe éducative et se réduit lorsque l’enfant acquiert le langage pour n’apparaître plus que lors de la gestuelle dans les chansons. Les mots signés sont présentés dans les projets de groupe.

Influences pédagogiques (wikipédia)

Montessori Maria

La liberté C’est une notion fondamentale de la pédagogie Montessori. Les enfants sont libres de choisir l’activité qu’ils souhaitent faire parmi celles qui leur sont proposées. Le respect du rythme de chacun Peu importe que l’enfant soit rapide ou lent, tant qu’il est concentré. La pédagogie Montessori met l’accent sur le respect du rythme de chaque enfant, et préconise de ne pas mettre d’étiquettes aux enfants (« tu es lent

», « tu es rapide »), au risque de l’enfermer dans ce qualificatif. Et Maria Montessori d’ajouter que le rythme de chacun peut varier en fonction des moments de la journée, de l’activité, des différentes périodes de son développement, et que les apprentissages des enfants se font par à-coups. L’apprentissage par l’expérience L’abstraction ne se transmet pas. Tel est le postulat à partir duquel se base la réflexion montessorienne. Pour s’approprier les concepts, l’enfant doit manipuler, de façon tangible et concrète, avec ses cinq sens. Là encore, cela passe par l’utilisation de matériel adapté.

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L’éducation, une aide à la vie Selon Maria Montessori, l’enfant est potentiellement bon, et il suffit de le respecter pour qu’il le reste. Le respecter, c’est l’inviter à respecter les autres, et donc, le préparer à une vie sociale harmonieuse. Le but de l’éducation montessorienne est d’aider l’enfant à acquérir une discipline intérieure. Ceci est abordé dans l’intervention auprès des enfants avec un discours empathique permettant à l’enfant de comprendre l’impacte de ses actions et ses déclarations.

Rousseau Jean-Jacques

En 1762, Rousseau écrit Émile ou De l'éducation. Le sujet en est « l'art de former les hommes » (préface). Rousseau énonce dans cette œuvre son principe : l'enfant naît bon et c'est la société qui le corrompt. Selon lui, il est nécessaire que l'enfant ait envie d'apprendre et qu'il ait connaissance d'un métier manuel, chose très rare chez les nobles de cette époque. L'ouvrage est condamné par le Parlement, en particulier à cause de la "Profession de foi du vicaire savoyard". Ce programme pédagogique idéal offre une vision novatrice de l'enfance. Il met en avant l’apprentissage par l’expérience et l’observation.

Pestalozzi Johann Heinrich

Influencé par les idées de Jean-Jacques Rousseau, il voue sa vie à l'éducation des enfants pauvres. Les diverses écoles qu'il fonde — notamment à Stans, Berthoud/Burgdorf et Yverdon-les-Bains — servent de modèles dans toute l'Europe. Ses méthodes d'éducation, concrètes et directes, fondées sur le développement progressif de toutes les facultés, sont exposées dans ses ouvrages, dont le roman humanitaire Léonard et Gertrude (1781-1787) et l'essai Comment Gertrude instruit ses enfants (1801). Son principe éducatif est :

1. présentation de l'aspect concret avant d'introduire les concepts abstraits 2. Commencer par l'environnement proche avant de s'occuper de ce qui est distant, 3. des exercices simples introduisent les exercices plus compliqués, 4. toujours procéder graduellement et lentement.

Dolto Françoise

Elle accorde une grande importance à la parole dans la construction des individus. La coutume lui prête volontiers la phrase « le bébé est une personne » (qu'elle n'a en fait pas prononcée). Si en fait elle ne prête pas la conscience inhérente au principe de personne au bébé, elle n'en défend pas moins, tout au long de sa carrière, l'idée que l'individu est un sujet à part entière dès son plus jeune âge. De ce fait, elle souligne l'importance de la parole que l'adulte peut adresser à l'enfant

sur ce qui le concerne, parole qui peut l'aider à construire sa pensée. Elle s'intéresse

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essentiellement à la psychanalyse de l'enfance et soutient sa thèse Psychanalyse et pédiatrie en 1939. Elle y explique le rôle de l'affect comme support de l'intelligence et porteur de l'expression des troubles.

Freinet Célestin Freinet est l'inventeur d'une pédagogie rigoureuse fondée sur des techniques novatrices : plan de travail, production de textes libres, imprimerie, individualisation du travail, enquêtes et conférences, ateliers d'expression-création, correspondance scolaire, éducation corporelle, réunion de coopérative (OCCE). Il expérimente sa conception de l'enseignement en fondant une école à Vence, l'École Freinet, devenue publique en 1991. Cette pédagogie insiste, comme celle de Dewey, sur le rôle du travail et de la coopération dans l'apprentissage, ainsi que sur l'insertion de l'école dans la vie locale. Freinet ne s'est pas contenté de

rattacher l'activité des élèves à la responsabilité et à la production intégrale d'un journal, impression comprise : il a théorisé également le « tâtonnement expérimental ». Il assimile l'autorité du maître à une violence. En effet, quand le travail de l'écolier est correctement organisé, il passionne l'élève et il n'est plus besoin d'autorité ni de discipline.

Fröbel Friedrich

Friedrich Fröbel (1782-1852), précurseur en matière d'éducation

enfantine, est le fondateur des jardins d'enfants en Allemagne au XIXe

siècle. Ses idées ont inspiré bon nombre de pédagogues qui les ont

ensuite développées. Au centre de sa pédagogie figure l'apprentissage

par le jeu intense, biais servant aussi à préparer l'enfant à la vie en

communauté ou en collectivité.

Selon ce concept pédagogique, les jouets doivent rester les plus simples

– par exemple sous formes de boules ou d'éléments en bois et laisser la

place à l'imagination pour stimuler le jeu créatif.

D'autres éléments fondamentaux de cette pédagogie sont l'apprentissage à travers les chansons

d'enfant et les jeux de doigts. Le jeune enfant est a accompagné dans son développement comme

personne humaine en étant pris en compte dans sa globalité. L'enfant a ses besoins et ses rythmes

particuliers, différents de ceux de l'âge adulte et qui doivent être pris au sérieux. Il est ainsi au centre

du travail des éducatrices des jardins d'enfants. Les jardins doivent être des lieux où il se sent bien

et qui lui permettent de s'épanouir. Le bien-être des enfants implique aussi la nécessité de règles

claires. Elles permettent de s'orienter et de vivre en groupe.

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Loczy - Pikler Emmi En 1947, on propose à Emmi Pikler de prendre la direction de la pouponnière de Lóczy, créée pour les orphelins de guerre. Elle met alors en place une approche éducative et médicale innovante, en posant comme principes la libre activité de l’enfant, son bien-être corporel, la qualité du soin et la relation privilégiée avec l’adulte qui s’en occupe ('référent'). Très vite, la formidable réussite de Lóczy fait école. Et aujourd'hui encore, la philosophie d'Emmi Pikler jouit d'un intérêt grandissant.

Valeur de l'activité autonome Développer le goût pour l'activité autonome est essentielle pour que les enfants deviennent des adultes "créatifs et responsables", et ce par l'expérimentation des situations. Il est nécessaire que l'activité naisse de l'enfant lui-même pour qu'il l'investisse, avec une "auto-induction" (activité spontanée) qui renforce le résultat positif. Les enfants sont donc totalement libres de leurs mouvements - tout en étant protégés des dangers. L'adulte ne fait que placer l'enfant dans des situations qui correspondent à son âge, met du matériel à sa portée, respecte le rythme de ses acquisitions motrices et l'aide à prendre conscience de ses accomplissements. La régularité du déroulement des journées scandées par un certain nombre d'événements prévisibles permet à chacun de s'orienter dans le temps, de pouvoir anticiper ce qui va se passer pour lui et d'être sûr de pouvoir compter sur l'adulte présent pour lui assurer la satisfaction de ses besoins corporels et être attentif à ses intérêts, à ses plaisirs, à ses désirs. Valeur d'une relation affective privilégiée et importance de la forme particulière qu'il convient de lui donner dans un cadre institutionnel: La nécessité d'une relation affective privilégiée et continue avec un adulte permanent nécessite une grande constance dans les attitudes éducatives et un engagement du personnel dans une "relation réelle mais consciemment contrôlée, dans laquelle l'adulte ne fait pas peser sur l'enfant sa propre affectivité et ses attentes personnelles". Les soins sont donc individualisés au possible, et l'enfant n'est jamais seul: il y a toujours un adulte à portée de vue ou de voix. . L'enfant est toujours considéré comme comprenant. Les soins sont donnés sans précipitation, avec un souci constant de "faire appel à la participation" de l'enfant, quel que soit son âge: l'adulte lui parle en expliquant ses gestes et ses réactions, il lui présente l'objet qui va être utilisé, et il utilise les gestes spontanés de l'enfant, toujours dans le but de développer sa "coopération active" Nécessité de favoriser chez l'enfant la prise de conscience de lui-même et de son environnement et de partager l'importance de la verbalisation du vécu Par la "régularité des événements dans le temps et la stabilité des situations dans l'espace", mais surtout lors des soins, on aide l'enfant à découvrir qui il est, ce qu'il fait, quel est son environnement... On stimule beaucoup sa participation pour lui permettre de s'exprimer et de devenir un adulte "autonome et responsable". On parle à l'enfant pour le prévenir de ce qu'il va se produire, pour lui expliquer ce que l'on est en train de faire. Ce partage verbal permet à l'enfant d'anticiper les événements et de pouvoir réagir (interaction entre enfant et adulte). Les enfants sont placés dans des situations favorisant cette activité autant que possible. Pour cela, on tient compte à la fois du rythme de l'enfant, de l'espace, du matériel de jeu.