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République TunisienneMinistère de l’Agriculture

Livre des Résumés

Séminaire International

La Gestion Durable des Ressourcesen Eaux et en Sols : Situation, Défis et Perspectives

19-20 Novembre 2013 Hammamet - Tunisie

Institut National de Recherchesen Génie Rural, Eaux et Forêts

Livre des Résumés

Séminaire International

La Gestion Durable des Ressources en Eaux et en Sols:

Situation, Défis et Perspective

19 – 20 Novembre 2013 ; Hammamet – Tunisie

Edition – coordinateurs:

SIHEM JEBARI

BECHIR BEN NOUNA

Remarque:

Les auteurs Correspondants sont les seuls responsables des

contenues de leurs résumés, envoyés au séminaire international

de l’I.N.R.G.R.E.F.: « La Gestion Durable des Ressources en

Eaux et en Sols : Situation, Défis et Perspective »; 19-20

novembre 2013 Hammamet-Tunisie.

Sommaire

Réf Intitulés et auteurs des communications orales Page

1

L’initiative Régionale De La FAO Sur La Rareté De L’eau Au Proche

Orient (Une Stratégie De Collaboration Et De Partenariat Pour Traiter La

Relation Eau-Sécurité Alimentaire)

A. Belloum

1

2

Modélisation Empirique De L’érosion Hydrique : Outil De Planification

Et De Gestion Des Ressources En Sol

T. Hermassi , W. Ben khelifa 2

3

Gestion De L’eau Verte Face A La Rareté De L’eau, Aux Changements

Climatiques Et Aux Contraintes Environnementales Pour La Durabilité

Des Agro-systèmes Collinaires

I. Mekki, R. Zitouna Chebbi, M. Masmoudi, N. Ben Mechlia, F. Jacob

3

4

Les Modèles Gr(S) Sont Ils Applicables Dans Le Contexte Tunisien ?

Cas Des Petits Bassins De La Dorsale Tunisienne

S. Mouelhi, B. Bouzidi, H. Habaieb, S. El Ghedhoui 4

5

Evaluation Du Modèle Hydrologique LISEM Au Niveau Des Petits

Bassins Versants Semi-Arides Tunisiens

S. Nasri, T. Hermassi

5

6

Modélisation Des Bassins Transfrontaliers Tuniso-Algeriens Par Weap

Pour Une Gestion Efficiente Des Ressources En Eau

I. Nouiri, M.Ben abdelmelek, F.Guissi, L. Jabri, J. Tarhouni

6

7

Omere Observatoire Méditerranéen De L’environnement Rural Et De

L’eau Bassin Versant De Kamech : Impact Des Actions Anthropiques

Sur Les Transferts De Masse Dans Les Hydro systèmes Méditerranéens

Ruraux

R. Zitouna Chebbi, D. Feurer, D. Raclot, J. Molenat

7

8

Prédiction Des Pertes De Pesticides Vers Les Eaux De Surface En

Tunisie: Une Méthode De Mesure Des Dépôts Sous Des Conditions

Contrôlées.

H. Bahrouni, J.Bahrouni, M. A Ben abdallah, R. Khedri

8

9

Caractérisation Physico-Chimique Des Eaux Géothermales Et

Optimisation D’un Traitement Anti Tartre Pour Une Meilleure

Performance Des Systèmes D’irrigation Localisée

N. Boudhrioua, A. Elaoud, M. Telili, M. Ben amor

9

10

Les Instruments De Régulation De La Gestion Des Eaux Souterraines :

Cas De La Plaine De Kairouan

H. El Amami, M. S. Bachta,J. Ben Nasr, B. Ben Nouna

10

Sommaire

11

Diagnostic Qualitatif Des Eaux Souterraines De L’aquifère De Braga

(Tunisie Centrale) Et Étude Spatio-Temporelle Des Faciès Chimiques

Dominants.

M. Hamdi, R. Majdoub, Y. M’Sadak, M. Chalbaoui

11

12

Modélisation De La Contamination Par Les Nitrates De La Nappe De La

Plaine De Mateur (Nord Tunisien)

H. Rzigui, B. Tlili-Zrelli, R. Bouhlila 12

13

Exploitation Privée Des Nappes D’eau : Potentiel De Réduction Du

Rabattement Dans Le Cas De La Région Du Nadhour

M. Taher Sassi, A. Frija, A. Chebil 13

14

Contribution A L’étude Du Ruissellement Et De L’érosion D’un Sol

Aménage En Banquette Et Un Sol Non Aménage Sous Pluie Simulée S.

Abidi, O. Hajji , M. R. Mahjoub

15

15 Les Approches D’intervention En Matière De C.E.S

I.Anatar 16

16

Impact De L’usage Des Terres Sur La Stabilité De La Structure Et Les

Matières Organiques Des Sols Du Nord De La Tunisie

M. Annabi, H. Bahri 17

17

Etude La Variabilité Spatiale De La Stabilité Structurale Des Sols A

L’échelle Du Bassin Versant De Lebna En Tunisie

H. Bahri, M. Annabi, D. Raclot, C. Gomez, Y. Le Bissonnais 18

18

Agriculture De Conservation : Une Technologie De Protection Et De

Reconstruction Des Sols

M. Ben-Hammouda, N. Rassa, R. Amri, Fedi Gdhifi 19

19

Dynamique Du Phosphore Assimilable Et du Potassium

Échangeable En Région Semi-Aride Sous Semis Direct Et

Conventionnel : Cas De Guern-Halfaya Et Elkrib, Nord-Ouest

De La Tunisie

K. Boudabbous, N. Ben Aissa,I. Jemai , Z. Hammami, M. Ben-

Hammouda, H. Ben Haj Salah

20

20

Conservation Des Eaux Et Du Sol En Tunisie : Situation Et Perspectives

S. Ghedhoui

21

Sommaire

27

Etude De L’efficacité Des Pratiques Agricoles A L’intérieur Des Oasis

Traditionnelles. Mise En Equation Et Expérimentation.

M. H Sellami ,A. Salhi 29

28

Comportement D’aloe Vera Face A La Salinité : Production De Mda, De

H2o2 Et Des Composes Phénoliques.

D. Souguir, E. El Ferjani, M. L Khouja, M. Hachicha 30

29

Effet De La Technique D’irrigation Par Assèchement Partiel De La Zone

Racinaire Sur La Productivité De La Pomme De Terre De Saison.

B. Ben Nouna. H. Ben Ammar,H. Hanafi ,H. Elamami,S.Faidi , R.Ghribi 31

30

Efficience De L’utilisation De L’eau Pour Différentes Variétés Du Ble

Et Modélisation Des Besoins En Eau Des Cultures Du Périmètre Irrigue

De Lakhmess Dans Le Gouvernorat De Siliana

A. Boughdiri, H. Daghari , A. Saidi , M. Hammami

33

31

Mesure De La Teneur En Eau De Différents Sols Par La Réflectométrie

Dans Le Domaine Temporel

F. BOUKSIL et M. BEL HaJ 35

21

Evaluation De La Dégradation Et La Bonne Gestion Des Terres (Dt/Gd)

Selon L’approche Lada : Approche-Outils Et Acquis

H. Hamrouni 22

22

Adapting Landscape Mosaics Of Mediteranean Rainfed Agrosystems

For A Sustainable Management Of Crop Production, Water And Soil

Resources : The Almira Project.

F. Jacob; I. Mekki ; M. Chikhaoui ; H. Amami ; H. Bahri et all

23

23

La Quantification Des Pertes En Sol, Une Opportunité Pour

L’établissement De Stratégies De Développement Durable Au Milieu

Rural

S. Jebari, R. Berndtsson, J. Olsson, A. Bahri

25

24

Impact Des Pratiques Culturales Sur La Réduction Des Pertes De L'eau

Et Du Sol

T. Mansouri, M.A Ben Abdallah, H. Bahrouni, M.E Hamza 26

25

Le Rôle De La Technique Du Semis Direct Dans La Conservation De

L'eau Du Sol Sous Climat Semi-Aride

K. Nadjem, M. Fenni, A. Mekhlouf 27

26

Potato (Solanum Tuberosum L.) And Bean (Phaseolus Vulgaris L.) In

Sole Intercropping: Effects On Dry Matter Production And Water Use

Efficiency M. Rezig, A. Sahli, F. Ben Jeddi, Y. Harbaoui 28

Sommaire

32

Étude De L’effet De L’irrigation Avec L’eau Chargée Sur Quelques

Génotypes Du Blé Dur (Triticum Turgidum Ssp Durum) Et Sur La

Dynamique De Salinisation Du Sol Au Sud De La Tunisie. Z.Hammami,

A.Sahli, M. Bel Hadj Fraj, Et Y.Trifa

36

33

Analyse D’indicateurs D’utilisation De L’eau D’irrigation : Leviers

D’amélioration-Cas D’un Périmètre Irriguée De La Basse Vallée De La

Medjerda-Tunisie.

S. Hanafi, B. Ben Nouna, A. Zairi

37

34

Effet De Régime D’irrigation Sur Une Culture De Tomate Irriguée Par

Goutte A Goutte Enterre En Tunisie : Rendement Et Qualité Des Fruits.

B. Kahlaoui, M. Hachicha, S. Rejeb, J. Teixeira, F. Fidalgo, E. Misle

38

35

Modélisation Bidimensionnelle Des Mouvements De L’eau Et Des

Solutés – Application A L’irrigation Localisée De Surface

S. Kanzari I. Ba, M.Hachicha , R. Bouhlila

39

36

Evaluation Et Innovation Dans Les Systèmes Irrigues : Approche

Innovante Fondée Sur L’opinion Des Agriculteurs.

S. Marlet, A. Sassi, A. Zairi

40

37

Améliorer L’efficacité De L’utilisation De L’eau Pour Une Productivité

Durable Des Systèmes Agricoles En Utilisant L’irrigation Au Goutte A

Goutte Enterrée

A. Mguidiche Bel Haj, B.Douh,S. Khila Bhouri, A. Boujlbene

41

38

Contrôle Des Pertes D’eau Par Evaporation Et Dérive Due Au Vent Et

Analyse De L’uniformité Pour L’amélioration Des Performances De

L’irrigation Par Aspersion En Conditions Semi-Arides.

S. Yacoubi, K. Zayani, A. Slatni, E. Playán

42

39

Evaluation Globale De L’impact Des Changements Climatiques Sur Le

Ble Dur En Conditions Semi-Arides De La Tunisie

B. Ben Nouna, A. khlifi, A. Ben Amor 43

40

Assessment Of Climate Change Impacts On The Zeusskoutine Aquifer

Using The Weap-Modflow Framework.

I.Nouiri, R. Haddad, J. Mamann, O. Alshihabi, A. Laghouane, H.

Yahiaoui, J. Tarhouni

45

41

Effets Du Changement Climatique Sur L'agriculture Des Régions Arides

Et Semi-Arides

Leila Radhouane 45

42 Le genre et le changement climatique, réalités sur le lien.

R.Leila 47

43 Modeling Salinity And Sodicity Dynamics With A Stochastic Root Zone 48

Sommaire

Model S.E.A.T.M.

Van Der Zee, F. Bouksila

44

Appréciation De La Durabilité Des Exploitations Agricoles Irriguées :

Cas Du Périmètre Irrigue De Sidi Ali Ben Salem (Kairouan-Tunisie). J.

Ben Nasr, M. S Bachta, H. El Amami 49

45

Interdépendance Entre Système Politique Et Dispositifs Institutionnels:

Cas De La Gouvernance De L’eau D’irrigation En Tunisie.

D. Ben Salah, J. Ben Nasr, M. S Bachta 50

46

Efficacité Technique, Efficacité Allocative Et Valeur De L’eau

D’irrigation Dans La Production Du Blé Dur: Cas De La Région De

Chebika (Kairouan).

A. Chebil, A. Frija

51

47 Virtual Water And Food Security In Tunisian Semi-Arid Region

L. Lajili-Ghezal, M. Weslati, A. Souissi,T. Stambouli 52

48

Virtual Water Contribution To Improve Water Security In Tunisia: A

Case Study Of Wheat And Olive Growing Farms In Zaghouan.

A. Souissi, A. Benalaya, B. Abdelkefi, T. Stambouli, L. Ghezal et all

53

49

Traitement Des Eaux Usées Des Industries Pétrolières Par Un Procédé

Hybride

N. Ben Amor, A. Benalaya, T. Stambouli, N. Gharsallah 54

50 Assessment Of River Water Quality For Irrigation In Tunisia

S. Etteieb, S. Chérif , J. Tarhouni

55

51

Treated Wastewater Effects On The Macro- And Micro-Elements Status

Of Soil And Corn (Zea Mays).

K. Khaskhouss, M.Hachicha, B. Kahlaoui, O. Jouzdan, et al 56

52

Economie D’eau Par Réutilisation Des Eaux Grises Dans Un Foyer

Universitaire En Tunisie

M. Lamine, D. Samaali, Et A. Ghrabi 57

53

Minéralisation Du Colorantacid Orange 10 Par Le Réactif De Fenton

En Suivant La Demande Chimique En Oxygène (Dco)

M. Lounis, M.E.H Samar , O.Hamdaoui 58

54

Un Exemple De Projet Structurant Sur Les Ressources En Eau Au

Maghreb :Le Projet Phc Maghreb « Diagnostic Des Processus De

Recharge Naturelle Et Artificielle Des Aquifères Superficiels En Vue

D’une Gestion Optimisee Des Ressources En Eau Au Maghreb ».

B. Laignel, N. GAALOUL, H. Abida, L. Benaabidate, L. Benaabidate, et

al

59

Sommaire

55

Evolution Des Hydro systèmes Côtiers Du Nord-Est Algerien. La Nappe

De Collo : Actions Anthropiques Ou Changements Climatiques.

N. CHABOUR

60

56

Modélisation Hydrogéologique Des Ecoulements Souterrains Au Niveau

De La Région Ouledchamekh (Mahdia- Tunisie)

L. Dridi, R. Majdoub, M. Hachicha

61

57

Cinq Ans De Recharge Artificielle Par Les Eaux Usées Traites De La

Nappe Phréatique Côtière : Korba–Mida (Cap-Bon, Nord Est De La

Tunisie) N. Gaaloul, B. Laignel ,L. Candela, J. Casanova, et al

62

58

Caractérisation Hydro Chimique Et Isotopique Des Eaux Des Khettars

De La Plaine De Tafilalt, Sud-Est Du Maroc

O. malebaou koukou, L. Benaabidate, O. Sadki

64

59

Application De La Méthode Chronologique De Traitement De

L’information (Mgcti) De Type (Matrice Bertin) Pour L’analyse Des

Changements Climatiques Dans Le Moyen Atlas Marocain Et Le Quart

Nord-Est Algérien. Z. Nouaceur, B. Laignel, I. Turki

65

Sommaire

Réf Intitulés et auteurs des Posters Page

1 Spatial variability of annual rainfall data over southern Tunisia

H. Abida, M. Ellouze

67

2

Estimation Du Transport Solide Au Niveau Des Lacs Collinaire De La

Dorsale Tunisienne Et Du Cap Bon

W. Ben Khelifa, T. Hermassi,H. Habaieb, M. Boufaroua 68

3 Caracterisation Et Valorisation De La Vase D’un Barrage

B. Chenaoui 69

4

Land Degradation Monitoring And Assessment In Tunisian Southeastern

Using Lada Approach (Case Study Of Ouedel Hallouf Watershed)

I. Enneb, H. Taamallah, M. Ouessar,M. Ben Zaid 70

5

Recherche de L’influence Desfacteurs Locaux Et/Ou Regionauxsur La

Repartitionspatio-Temporelle Des Pluies – Cas Du Gouvernorat De

Bizerte

K. Gader, H. Feki, M. Bergaoui

71

6

Modelisation De La Relation Pluie-Debit A L’aide D’un Modele

Hydrologique Spatialise (Mercedes) De La Haute Medjerda : (Cas Du

Bassin Versant De L’oued Raghay)

A. Gara, H. Feki,M. Bergaoui

72

7

Caractérisation Spatio-Temporelle De L’érosion Hydrique A Travers

Des Indicateurs Télé détectables

Cas Du Bassin Versant De L’oued El Ferd (Matmata, Tunisie)

I. Mankai Zitouni, Z. Lili Chabâane, A. Belghith, T. Hermassi,

73

8

Genese des debits dans un petit bassin versant mediterraneen

agricole (Kamech, Tunisie)

I.Mekki, D. Raclot, J. Molénat, R. Zitouna-Chebbi,et al. 75

9 Hydropolitics In The Middle East: The Medjerda Basin

T. Stokoe, S. Jebari, R. Berndtsson 76

10

Analyse des phénomènes extrêmes au nord-ouest de la Tunisie et leurs

conséquences sur l’érosivité des pluies

W. Saidi, H. Belaid, Z. Nasr, S. Jebari. 77

11

PRISE EN COMPTE DE LA TOPOGRAPHIE POUR L’ESTIMATION DE

L’EVAPOTRANSPIRATION REELLE A L’ECHELLE D’UN BASSIN VERSANT

COLLINAIRE : CAS DE « KAMECH », CAP BON TUNISIE

R. Zitouna Chebbi, L. Prévot, F. Jacob1, M. Voltz

78

12 Contribution Des Approches Paramétriques A L’étude De La

Vulnérabilité Et Du Risque A La Pollution Du Système Aquifère Cotier 79

Sommaire

De Sfax Sud

N. Allouche, S. Bouri, H. Khanfir

13

Perspectives De La Maitrise Du Phénomène D’abaissement De

L’aquifère De Braga (Sidi Bouzid, Tunisie)

M. Hamdi, R. Majdoub, Y. M’sadak, M. Chalbaoui 80

14

Le Déterminisme Des Facteurs Géophysiques Dans La Reconstitution

Des Réserves D’eau De La Préfecture De Sidi Bel’abbes (Algérie

Occidentale)

H. Ben Chaben, N. Ayad, T. Hellal, M. Maatoug

82

15

Impact De La Surexploitation De La Nappe Gafsa Nord Sur La Qualite

Des Eaux Souterraines

S. M’nasri, R. Majdoub, L. Dridi 83

16

Impact Of Tillage Systems On Resistance To Penetration, Bulk Density

And Porosity Of A Sandy Loam Soil

K. Abrougui, H. Boukhalfa, B. Douh,M. Nemri, A. Moukaddem, S.

Chehaibi

84

17

Comparaison Entre La Minéralisation Nette De L’azote Au Champ Et Le

Pouvoir Minéralisateur Des Sols Au Laboratoire

M. Annabi, H. Bahri 85

18

Évaluation Du Fonctionnement Des Ouvrages De Conservation Des

Eaux Et Du Sol En Meskats Dans Une Zonelittorale Semi-Aride

(Tunisie)

A. Ben Salem, R. Majdoub, Y. M’sadak, K. Gazzeh

86

19

Effet Du Semis Direct Sur La Stabilité Structurale Des Sols Dans Le

Semi Aride Tunisien

R. Chibani, H. Bahri, M. Annabi 87

20

Comparative Study On The Effect Of The Passage For Two Different

Tractors On The Soil Compaction

A. Elaoud, S. Chehaibi, K. Abrougui

88

21

Impact De L’épandage Des Eaux De Crue Sur La Piézométrie Et La

Salinité Des Eaux Souterraines De La Nappe Phréatique Sidi Bouzid

S. Gammoudi, H. Monji,L. Dridi, R. Majdoub 89

22

Estimation Des Propriétés Hydrodynamiques Et Des Paramètres De

Transport De Solutés Des Sols

S. Kanzari, M. Hachicha, R. Bouhlila 90

23

Effect Ofclayamendmenton The Physicaland Chemicalsandy Soilof

Southern Tunisiacharacteristics: Case Study Of El Fjè Soil

N. Karbout

91

Sommaire

24

Reconnaissance Des États De Surface Par Télédétection : Bassin Versant

De Lebna

N. Matoussi, N. Chehata, I. Mekki, N. Ben Mechlia 92

25

Dynamique Spatiotemporelle De L’activité Agricole Et De L’occupation

Du Sol Dans Un Petit Bassin Versant Collinaire Du Cap-Bon

I. Mekki, A. Biarnès, F. Vinatier, Z. Jenhaoui, et al. 93

26 Tolérances Edaphiques De Rhustripartitum(Ucria) Grande

R. Zouaoui ,M. Ksontini, A. Ferchichi 94

27

Impact De L’incorporation Au Sol D'un Additif Hydrophile Vydro®sur

le rendement De Tomate En Conditions Semi-Arides De La Tunisie

B. Ben Nouna, F. Invernizzi; P. Gillès, Vandeveldeannelies, Z. Zidi, J.

Mhiri

95

28

Optimisation De L’utilisation Des Diffuseurs Enterres Avec Différents

Régimes D’irrigation 25, 50 Et 100% De L’évapotranspiration De La

Culture De Pomme De Terre «Solanumtuberosum L.»

B. Douh Mhamdi, M. Ksentini, C. Bellachehab

97

29

Uniformité De Répartition De L’eau A La Parcelle : Cas Du Périmètre

Public Irrigue Al Mjabra A Kairouan

A.El Amri, Y. M’sadak, S. Ben Abdallah, S Ben Ayed 98

30

Contribution A L’etude De La Gestion D’un Secteur Du Périmètre

Public Irrigue Sidi Saad

A.El Amri, Y. M’sadak, M. Dridi, S Ben Ayed

99

31

Contribution De L’occupation Culturale Du Sol Dans La Réduction De

La Salinité Dans Les Périmètres Irrigués.

F. Noura, M. Morri, H. Daghari, M. Hammami

Institut National Agronomique De Tunisie

101

32

Performance De L’olivier Sous Irrigation Déficitaire A L’eau Salée

M. Ghrab, K. Gargouri, M.Ben Mimoun, M. M. Masmoudi, N. Ben

Mechlia 102

33

Analyse Des Performances Hydrauliques De L’opération De L’irrigation

Dans Le Système Oasien Lazala (Douz, Sud Tunisien)

Z. Haj Amor, N. Feki, S. Bouri 103

34

La Promotion D’une Utilisation Optimale De L’eau Et Sa Gestion

Depuis La Ressource Jusqu'a La Parcelle (Cas D’etudes : Périmètre

Public Irrigue De Bouhertma 5 Phase 3 De Jendouba)

O. Hajji, S.Abidi, M.R. Mahjoub

104

35

Effet De La Salinité Sur La Croissance Et La Nutrition Minérale De

Trois Variétés De Tomate Irriguées Par Goutte A Goutte En Surfaceet

Goutte A Goutte Enterre 106

Sommaire

B. Kahlaoui, M. Hachicha, K. Khaskhoussy, S. Rejeb, E. Misle

36

Application Of The Stics Crop Model To Evaluate Effects Of Water

Regime And Soil Properties On Water Use Efficiency Ofdurum Wheat

In Mediterranean Climate Of Tunisia.

S. Bhouri Khila, B. Douh, A. Mguidiche, M. Mansour, A. Boujelben

107

37

Application Of The Saltmod In An Irrigated Perimeter And The

Evaluation Of The Drainage Performance (Tunisia).

M. Morri, N. Ferjani, H. Daghari 108

38

Relation Between Radiation Interception And Water Consumption From

A Field Of Potato (Solanum Tuberosum L.) In Sole Cropping And

Intercropping.

M. Rezig, A. Sahli, F.Ben Jeddi, Y. Harbaoui

109

39

Suivi De L’uniformité D’une Installation D’irrigation Goutte A Goutte

Et Analyse De ses Impacts Sur La Qualite D’arrosage Et La Salinite Du

Sol : Cas D’une Culture De Tomate Conduite Dans Le Perimetre Irrigue

De Kalaatlandalous

A. Saidi, M. Hammami, H. Daghari, A. Boughdiri

111

40

Caractérisation Morphologique Et Eco-physiologique pour L’étude De

La Diversité Génétique De Différentes populations Du Chene Liege

(Quercus Suber) En Tunisie

N. Tlili, M. Ksotini

113

41

Analyse De La Diversité Morphologique De Différentes Populations

De Chêne Liège (Quercus Suber L.) En Tunisie

A. Abdessamad, M. Ksontini, A.Salhi Hannachi 114

42

Caractéristiques Morphologiques De Deux Poacees : Cenchrus Ciliaris

Et Digitaria Commutata Menacées De Disparition Dans La Zone Aride

De La Tunisie Sous L'effet De La Contrainte Hydrique.

I. Dhib, M. Ksontini, A Ferchichi

115

42

Climat, Ressources En Eaux Et Croissance Radiale De

Quercus Canariensis Willd. En Kroumirie.

A. Ennajah, H. Sbei, S. Chaabani 116

43

Essai De Quantification De L’impact Des Scénarios Climatiques Futurs

Sur La Consommation En Eau De La Culture De Blé Dur Dans Le Nord-

Ouest De La Tunisie.

R. Zitouna Chebbi, J.P. Lhomme

117

44

Evaluation Technique Et Economique De L’eau Virtuelle Consommée

Par Les Principaux Produits Agricoles Destines A L’exportation: Cas

Des Zones De Sfax, Gabes Et Médenine.

S. Ben Abdallah, S. Elfkih, L. Laajili Ghzel, A. Souissi, A. Chebil,

118

Sommaire

45

Amélioration De La Valorisation De La Production Du Sandre En

Tunisie : Nécessite De Certification Sanitaire Pour Autoriser

L’exportation.

I. Ben Khemis, N. Hamza, M. M'hetli

119

46

Analyse Economique De La Collecte Des Eaux De Ruissellement: Cas

De L’aménagement « Tabia » Dans Les Regions Arides De La Tunisie.

H. El Amami, S. Nasri 120

47

Utilisation De L’ev Comme Outil D’aide A La Prise De Decision Pour

La Gestion Durable De L’eau Sur Les B.v.

L. Lajili-Ghezal1, A. Souissi

1, Y. Naceur

1, T. Stamboul, A. Benalaya

122

48 Multi-Objective Approach For Sustainable Groundwater Management.

I. Nouiri 123

49

Virtual Water Balance Estimation In An Irrigated Area In North-Eastern

Tunisia.

T. Stambouli, A. Benalaya; A. Souissi; L. Lajili-Ghezal ; M. Weslati et al.

124

50

Optimizing The use Of Water From north to Improve the Quality Of

Water used By The channel Medjerda cap Bon.

A. Ben Romdhane 125

51

Constructed Wetland For Black Water Treatment: Hybrid System

For Water Reuse And Sustainable Sanitation.

A. Boukari, M. Ben Said, A. Ghrabi

126

52 Water Quality Evaluation In Mining Basin .

A. Elaoud, L. Dhaouadi, M. Tlili, M. Kefi, M. Ben Amor 128

53

Caractérisation Et Modélisation Hydro-structurale Des Sols Soumis À

Une Contrainte Saline

S. Jeber, M. Hachicha, S. Kanzari, R. Bouhlila. 129

54

Optimisation De La Filtration Sur Sable Des Eaux Usées Domestiques

Traitées'

S. Maatoug, A. Hatira 130

55

Les Effets De La Contrainte Saline Sur Le Comportement Eco

Physiologique Et La Composition Biochimique De Deux Variétés

Annuelles D’atriplex

S. Sai Kachout, A. Ennajeh, R. Mechergui, J.C. Leclerc, et al.

131

56

Effet De La Salinité Sur La Croissance D’aloevera plante A Kalaat

landelous

D. Souguir, O. Jouzdan, M. Larbi Khouja, M. Hachicha 132

57

Recharge artificielle des eaux souterraines de la nappe Korba-Mida (Cap

Bon) par les eaux usées traitées

A. Ankoud, N. Gaaloul, M. Gasmi

133

Sommaire

58

Etude Des Ecarts Pluviométrique Et Leur Impact Sur Les Apports Du

Barrage Lebna au Nord Est Du Cap Bon, Tunisie

H. Belaid, N. Gaaloul 134

59

Caractérisation annuelle de la sécheresse dans le bassin de Bizerte-

Ichkeul (Tunisie)

H. Jemai, M.Ellouze, H. Abida 135

60

L'évaluation Du Risque Potentiel Spatialisé De La Contamination Des

Sols Irrigués Par Les Eaux Usées Traitées Dans Les Périmètres De

Souhil Et De Beni Khiar (Nabeul-Hammamet)

R. Rabia, Y. Hidri, K. Regaya, H.Abdel Naceur,‎N. Gaaloul

136

61

Recharge Artificielle Des Eaux Souterraines De La Nappe Téboulba

(Sahel Orientale) Par Les Eaux Du Barrage De Nebhana

R. Rhimi, N. Gaaloul, M. Gasmi 138

62

Suivi De Fonctionnement De La Station D’épuration Des Eaux Usées A

Boues Activées Et De La Station De Recharge De Korba Pour La

Recharge Des Nappes

R. Saidi, N.Gaaloul

139

63 La recharge artificielle en Tunisie

L. Triki Belghith, N. Gaaloul 140

Communication Orale

Séminaire Internationale “La Gestion Durable des Ressources en Eaux et en Sols:

Situation, Défis et Perspective”

19 - 20 Novembre 2013, Hammamet - Tunisie

Communication Orale

Séminaire International: La Gestion Durable des Ressources en Eaux et en Sols 1

L’INITIATIVE REGIONALE DE LA FAO SUR LA RARETE DE L’EAU AU

PROCHE ORIENT

(UNE STRATEGIE DE COLLABORATION ET DE PARTENARIAT POUR

TRAITER LA RELATION EAU-SECURITE ALIMENTAIRE)

Abdelwahab Belloum

Fonctionnaire sous régional, chargé des terres et des eaux, Bureau sous régional de la FAO pour

l’Afrique du Nord (Tunis-Tunisie)

RESUME : Les initiatives régionales constituent une nouvelle approche, mais aussi

une nouvelle façon de travailler de la FAO qui cadre avec un vaste processus de

réforme engagé par l’Organisation pour le développement et la mise en œuvre de son

programme de travail et de collaboration. Il est connu que la région du Proche –Orient

et de l’Afrique du Nord fait face à de grands défis associés à la gestion des ressources

naturelles, particulièrement l’eau et la terre sensées garantir l’approvisionnement en

nourriture pour une population croissante. L’initiative de la FAO sur la rareté de l’eau,

basée sur une bonne compréhension de la pénurie d’eau et comment y faire face, vise

essentiellement à aider les pays membres de la FAO à identifier les domaines d’actions

prioritaires dans la gestion de l’eau qui peuvent contribuer à accroitre la productivité

agricole, améliorer la sécurité alimentaire et utiliser durablement les ressources en eau.

L’initiative permettra, aussi, d’améliorer la coopération entre les pays membres et les

partenaires internationaux et régionaux. Elle se focalisera sur les politiques, les

investissements, les approches et les pratiques nécessaires pour assurer l’intensification

durable de la production agricole dans des conditions de pénurie d’eau, utilisera des

méthodes innovantes d’évaluation du bilan des ressources en eau et analysera les coûts

associés aux options d’approvisionnement alimentaire. Pour la mise en œuvre, cinq

pays représentatifs ont été choisis (Tunisie, Maroc, Egypte, Yémen, sultanat d’Oman et

la Jordanie) où des examens aux niveaux régional et national qui passent

respectivement par une évaluation de l’état des lieux et des connaissances sur les

lacunes en matière de gestion de l’eau pour l’agriculture, placé dans un contexte plus

large de la sécurité alimentaire, de la gouvernance de l’eau et des politiques des 10 -15

dernières années dans les pays de la région. Au niveau national une série d’évaluations

seront réalisées dans les pays pilotes sur la base de trois piliers principaux (i)la

comptabilité rapide de l’eau,(ii) l’approche de la courbe des coûts d’approvisionnement

alimentaire, (iii) l’analyse de l’écart des connaissances. A noter que les journées des

terres et des eaux seront un des éléments majeurs des évaluations nationales.

L’initiative aura deux résultantes (i) une stratégie régionale concertée sur la gestion

durable de l’eau agricole pour accroitre le niveau de la sécurité alimentaire et (ii) un

partenariat régional pour soutenir les pays dans la mise en œuvre de la stratégie. Les

conclusions et recommandations seront présentées à la 32ème

Conférence régionale de la

FAO pour le proche Orient en Février 2014.

Communication Orale


MODELISATION EMPIRIQUE DE L’EROSION HYDRIQUE : OUTIL DE

PLANIFICATION ET DE GESTION DES RESSOURCES EN SOL

Taoufik Hermassi, Walid Ben Khelifa

Institut National de la Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts

RESUME : L’érosion des sols est un risque qui pèse lourdement sur les sols tunisiens.

Au cours des dernières décennies, les terres ont subi des dégradations importantes pour

différentes raisons, des raisons liées au processus naturels de la dynamique de l’eau et

d’autres au développement des populations et à la pression qu’elles ont exercé sur les

ressources naturelles. Les modèles empiriques de l'érosion des sols continuent à jouer

un rôle important dans la planification de conservation des sols, et même dans

l’évaluation de la distribution et l'étendue de l'érosion dans les bassins versants. La

modélisation USLE (Universal Soil Loss Equation) mise en œuvre par Wischmeier et

Smith en 1957 permet d’apporter une estimation des pertes moyennes de sol au champ,

pertes qui sont occasionnées par l’érosion en nappe. L’équation universelle des pertes

de sol regroupe toutes les variables sous six facteurs majeurs (Wischmeier et Smith,

1965) jouant un rôle prépondérant dans les processus d’érosion, à savoir l’érodibilité

des sols, la topographie, l’occupation du sol, l’érosivité des pluies et les pratiques

culturales antiérosives. Par ailleurs, l’application du modèle USLE est largement

facilitée par un déploiement aisé dans les Systèmes d’Informations Géographiques

(SIG). Cet article a pour but de spatialiser et quantifier l’érosion hydrique potentielle

sur le bassin versant de Janet (Gouvernorat de Siliana-Tunisie centrale) par l’utilisation

de l’Équation Universelle de Perte en Sol, en choisissant les méthodes les plus adaptées

pour le calcul des facteurs et en apportant les éléments de réponses sur la dégradation

des sols du bassin versant. Le facteur LS a été calculé à partir de trois sources

d’informations : SRTM (Shuttle Radar Topography Mission), Aster GDEM (the

Advanced Spaceborne Thermal Emission and Reflection Radiometer Global Digital

Elevation Model) et la carte topographique en 1/50 000 de Makthar. Le facteur

d’érosivité des pluies R a été calculé à partir des formules proposées par Wischmeier et

Smith (1978), puis par la méthode d’Arnoldus (1980) se basant sur les précipitations

annuelles ou de l’indice de Fournier. En ce qui concerne le facteur du couvert végétal C

et le facteur de pratiques anti-érosives P, l’indexation de ces facteurs provient

essentiellement de la littérature internationale et en utilisant des cartes d’occupation des

sols et des photos aériennes du bassin versant. L’application du modèle USLE a permis

d’explorer les jeux de données exploitables et de donner une bonne estimation de la

quantité de pertes en sols potentielles du bassin versant et de mettre en lumière les

zones les plus vulnérables à l’érosion hydrique. Ces résultats dépendent d’une

utilisation appropriée des paramètres de l'équation ce qui permet d'avoir une idée sur la

quantité moyenne de terre exportée pour différents types d'occupation et de gestion du

sol.

Communication Orale


GESTION DE L’EAU VERTE FACE A LA RARETE DE L’EAU, AUX

CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET AUX CONTRAINTES

ENVIRONNEMENTALES POUR LA DURABILITE DES AGROSYSTEMES

COLLINAIRES

Insaf Mekki1, Rim Zitouna Chebbi1, Moncef Masmoudi2, Netij Ben Mechlia2 et al.

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts 2 Institut National Agronomique de Tunisie

RESUME : Les agrosystèmes collinaires du domaine semi-aride méditerranéen sont

caractérisés par décombinaisons entre forçages anthropiques (morcellement du

parcellaire, intensification agricole) et climatiques (concentrations des précipitations,

récurrences de sécheresses) qui induisent de fortes tensions sur les ressources en eau et

en sols (dégradation des sols, diminution des niveaux piézométriques). En sus de ces

forçages et des tensions résultantes, la région du Cap Bon est caractérisée par la

généralisation des aménagements de types lacs collinaires pour mobiliser les ressources

en eau et préserver les ressources en sol. Améliorer la gestion de ces agrosystèmes

collinaires demande de comprendre leurs fonctionnements, incluant les réponses aux

pressions anthropiques et climatiques. L’objectif de ce travail et de caractériser la

dynamique spatio-temporelle de la réserve hydrique des sols en lien avec la

topographie, l'occupation du sol, le climat et la pédologie. Il porte sur i) la

quantification de la variabilité des flux hydriques à différentes échelles spatiales

(placette, parcelle et bassin versant) et ii) l’étude de la conséquence à l'échelle régionale

du changement d'utilisation des terres, en termes de flux hydriques et de partition entre

eau bleue et eau verte. L’analyse repose sur : i) des informations spatialisées sur les

caractéristiques du terrain (topographie, carte des sols, découpage parcellaire, types de

cultures,), et ii) des données d’observations hydrologiques relevées sur un bassin

versant collinaire. Ces travaux fournissent des éléments pour évaluer des scénarios de

gestion des agrosystèmes, afin d’augmenter les performances agro-environnementales.

Ces questions scientifiques, développées dans le cadre des projets Mistrals et de la

JEAIJasmin associant l'INRGREF, l'UMR LISAH et l'INAT, revêtent un enjeu agricole

fort en terme de gestion de la disponibilité en eau pour la production agricole.

Communication Orale


LES MODELES GR(S) SONT ILS APPLICABLES DANS LE CONTEXTE

TUNISIEN ? CAS DES PETITS BASSINS DE LA DORSALE TUNISIENNE

Safouane Mouelhi1 ; Besma Bouzidi2 ; Hammadi Hbaieb3 ; 4Slah El Ghodhui

1 Attaché de recherches à l’INRGREF

3 Ingénieur Principal au CRDA Kasserine, ex. étudiante en Master 2 Professeur à l’INAT, chef de département Hydraulique et Aménagement Rural

4 Ingénieur en Chef, Direction Générale des Aménagements et Conservation des Terres

Agricole (DG ACTA)

RESUME : Avec un potentiel annuel, d’environ 450 mètres cube par habitant,

accentuée par une irrégularité spatio-temporelle contrastée de la pluviométrie, la

Tunisie est considérée comme un pays pauvre en ressources en eau. Ayant conscience

de cette spécificité, un vaste programme de mobilisation de la ressource en eau a été

entamé durant les deux dernières décennies. Il se traduit par la construction d’environ

un millier de réservoirs (lacs collinaires, barrage collinaires, barrage et grand barrage).

La gestion de ces réservoirs demeure une question cruciale, ainsi la recherche d’un

modèle adéquat de quantification des apports liquide reste d’actualité. Les modèles

GR(s) sont des modèles pluie-débits conceptuels globaux, œuvrant à différents pas de

temps (journalier, mensuel et annuel). Ils ont été construits en utilisant des observations

de caractéristiques hydro-climatiques variés mais de superficies de bassins versants

correspondants assez importantes. L’objectif de ce travail est de tester ces modèles sur

un échantillon de bassins versants de petites tailles afin de détecter l’architecture et le

pas de temps le plus adéquat. Le choix de l’échantillon de données a été porté sur les

petits bassins versants de la dorsale tunisienne, relatifs aux lacs collinaires construits.

Ces lacs collinaires constituent un réseau d’observations maintenu et suivi par la

Direction Générale d’Aménagement et Conservation des Terres Agricole (DG ACTA)

en collaboration avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). La

technique de modélisation ici utilisée est gardée la même que celle utilisée pour la

construction de ces modèles. Toutefois, le critère de bilan est aussi pris en considération

avec le critère de Nash. Après harmonisation des données, car en parle plutôt d’apport

que de débit pour les cas des lacs collinaire, les premiers essais montrent que le pas de

temps le plus adéquat pour les cas des petits bassins de la dorsale est le mensuel

(GR2M) avec possibilités d’adaptation de la structure de ce modèle au cas de ces petits

bassins versants.

MOTS CLES : Modèles pluie-débits ; GR(s) ; Pas de temps ; Mensuel ; Dorsale

tunisienne

Communication Orale


EVALUATION DU MODELE HYDROLOGIQUE LISEM AU NIVEAU DES

PETITS BASSINS VERSANTS SEMI-ARIDES TUNISIENS Slah Nasri 1, Taoufik Hermassi 2

Institut National de la Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts

RESUME : L’érosion hydrique est très répandue dans la région de la Méditerranée vue

l’agressivité du climat et les caractéristiques du milieu physique qui favorisent le

déclenchement du phénomène. Elle touche particulièrement la Tunisie et menace les

ressources en eau et en sol du pays. Face à cette situation qui apparaît contraignante et

alarmante, une stratégie pour le développement des ressources en eau et la conservation

des eaux et du sol de la Tunisie, a été élaborée au sein du Ministère de l’Agriculture (Albergel et Nasri, 2001). C’est dans ce contexte que la Tunisie a élaboré des stratégies

nationales de la conservation des eaux et du sol (1990-2001 et 2002-2011). Les deux stratégies se

sont concentrées essentiellement sur le traitement des versants, la réalisation de petits

ouvrages hydrauliques dont principalement les lacs collinaires, elles se sont traduites

par la construction de 850 unités (Hermassi et al., 2011). Les suivis hydrologiques et

les mesures d’envasement par bathymétrie de certaines retenues collinaires ont montré

que l’érosion spécifique en amont des lacs collinaires peuvent atteindre jusqu’à 35

tonnes/ha/an. Au niveau de ces bassins versants (Kamech, Fidh Ali, Jannet, Mrichet El

Anze, Dekekira, Abdelladhim, El Gouazine), le travail du sol juste avant la saison

pluvieuse, le couvert végétal très maigre et l’érosion par ravinement constituent les

principaux facteurs de dégradation des sols et d’envasement des retenues collinaires.

Dans ce travail, les auteurs présentent une étude d’évaluation d’un modèle

hydrologique distribué LISEM (Limburg Soil Erosion Model) qui a été appliqué pour

déterminer les volumes ruisselés et les apports de sédiments dans des retenues

collinaires de la Dorsale Tunisienne. Les données d'entrée du modèle LISEM ont été

recueillies sur le réseau pilote de surveillance hydrologique des lacs collinaires situés

tout au long de la Dorsale tunisienne. Le modèle LISEM a été calibré et validé sur les

données mesurées à l’exutoire des bassins versants (ruissellement et érosion), en effet,

le critère de Nash varie de 0,75 à 0,95 pour le calage et de 0,7 à 0,9 pour la validation.

Les résultats de simulation ont montré que le modèle LISEM peut, après calibration,

donner de bonnes prédictions de débits pour certains événements, mais pas pour tous.

Cependant, le modèle LISEM surestime généralement la perte de sol des bassins

versants, elle est de l’ordre de 20% pour le calage et peut atteindre 80% pour la

validation. Il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer ces écarts, ainsi, il est difficile

d'obtenir des données suffisamment précises pour faire fonctionner le modèle ou pour

évaluer sa performance telles que la répartition spatiale des données pluviométriques,

des caractéristiques des sols et des occupations des terres sur toute la période de

simulation. Néanmoins, le modèle LISEM pourrait être calibré pour donner de bonnes

prédictions des débits liquides pour certains événements, et a donné également des

résultats raisonnables par rapport aux débits solides.

Communication Orale


MODELISATION DES BASSINS TRANSFRONTALIERS TUNISO-

ALGERIENS PAR WEAP POUR UNE GESTION EFFICIENTE DES

RESSOURCES EN EAU

I. Nouiri(1), M. Ben Abdelmelek(1), F. Guissi(1), L. Jabri L(2) et al

1: Institut National Agronomique de Tunisie

2: Université Badji Mokhtar Annaba. Algérie

RESUME: La présente étude est une contribution à la modélisation des processus

hydrologiques, hydrauliques et agronomiques des bassins versants transfrontaliers

Tuniso-Algériens Mellegue, principal affluent du Medjerda, El Kbir et le bassin versant

El Hathab. L'objectif est de développer un outil de gestion des ressources en eau de

cette zone aussi bien pour les conditions normales que celles extrêmes. La

méthodologie proposée repose en premier sur la création d'une base des données

cartographiques, hydrologiques, d'occupation du sol et de l'infrastructure hydraulique.

En deuxième étape, il est modélisé les écoulements des sous bassins versants et les

débits dans les affluents principaux du réseau hydrographique de la zone d'étude. La

dernière étape de la méthodologie est la construction d'un schéma conceptuel de

l'infrastructure hydraulique et des sites de demandes sous le logiciel WEAP. La période

d'étude s'étale de 2008 à 2013 selon un pas de temps journalier. Les résultats ont montré

que la méthodologie proposée est capable d'archiver et d'utiliser efficacement les

données cartographiques et alphanumériques. Il est aussi démontré que l'approche est

capable de modéliser les écoulements aussi bien que les bilans d'eau aux barrages et aux

sites de demande. L'enrichissement de la base des données et le calage des écoulements

et des bilans des barrages constituent les perspectives de ce travail.

MOTS CLES: Écoulements, modélisation, gestion, bassin transfrontalier, Tunisie,

Algérie.

Communication Orale


OMERE OBSERVATOIRE MEDITERRANEEN DE L’ENVIRONNEMENT

RURAL ET DE L’EAU BASSIN VERSANT DE KAMECH : IMPACT DES

ACTIONS ANTHROPIQUES SUR LES TRANSFERTS DE MASSE

DANS LES HYDROSYSTEMES MEDITERRANEENS RURAUX

Rim Zitouna Chebbi1, Denis Feurer2, Damiens Raclot3, Jérôme Molenat4

1 LR VENCo, INRGREF, Tunis, Tunisie.

2 UMR LISAH, IRD, Tunis, Tunisie.

3 UMR LISAH, IRD, Montpellier, France.

4 UMR LISAH, INRA, Montpellier, France.

RESUME : D’importants changements globaux en cours sont engendrés par une

croissance forte de la population avec une pression croissante sur les ressources. Aussi,

des changements d’occupation des sols soit par intensification ou par risque d’abandon

de certaines terres sont observés. De plus, des changements climatiques importants sont

prévus. Ces changements globaux produisent des problèmes environnementaux tels que

la diminution des ressources en eau et/ou augmentation de la variabilité, des crues

extrêmes ou des sécheresses, des problèmes de partage des ressources en eau entre

agriculture et autres besoins, un érosion des sols ainsi que des contamination des eaux,

par métaux traces et pesticides...L’objectif de l’observatoire de recherche en hydrologie

OMERE est d’analyser sur le longterme les effets des changements anthropiques et

climatiques sur les ressources en eau et en sol afin de dégager des modes de gestion

durable des milieux méditerranéens cultivés. L’ORE OMERE est l’un des observatoires

de recherches pour le long terme initié par le Ministère français de la recherche. Il a

adopté un système d’observation où deux petits bassins versants de part et d’autre de la

méditerranée sont choisis, le bassin versant de Roujan (92 ha) en France, conduit en

intensif et le bassin versant de Kamech (263 ha) en Tunisie conduit en pluvial. Une

stratégie d’observation des variables hydrologiques en système emboité est adoptée.

Ainsi, des mesures de pluie/débit, de l’érosion et de la contamination, de la profondeur

de la nappe et de la géochimie, et des flux atmosphériques ainsi que des suivis de

pratiques culturales sont réalisées par plusieurs équipes et dans le cadre de plusieurs

projets. Pour assurer la traçabilité, la fiabilité des observations, une stratégie

d’observation, de l’acquisition à la mise à disposition, est adoptée selon une politique

d’assurance qualité. Si l'ORE OMERE est un outil scientifique, il a aussi une vocation

pédagogique pour former des étudiants et des gestionnaires à l'hydrométrologie,

l'acquisition de données, et la gestion de base de données, compétences utiles pour la

gestion de réseau de surveillance de la ressource. ORE OMERE (http://www.umr-

lisah.fr/omere/ ) est coordonné par quatre laboratoires : UMR HSM, INAT, INRGREF

et UMR LISAH, de plus nombreuses structures tunisiennes(DGACTA, ENIT, ENIS...)

Communication Orale


participent activement dans l'acquisition des données sur le site tunisien. L’ORE

OMERE s’insère au réseau des bassins versants hydrologiques nommé.

PREDICTION DES PERTES DE PESTICIDES VERS LES EAUX DE

SURFACE EN TUNISIE: UNE METHODE DE MESURE DES DEPOTS

SOUS DES CONDITIONS CONTROLEES

Hassouna Bahrouni1, Jihed Bahrouni2, Mohamed Ali Ben Abdallah1, Ridha Khedri 1

1Laboratoire de Génie Rural. Institut National de Recherches en Génie Rural, Eaux et

Forêts-Tunis, Email: [email protected] 2 Département de Biosurveillance de l’Environnement. Faculté des Sciences de Bizerte

RESUME : En Tunisie, comme dans la plus part des pays, les pesticides sont utilisés

en quantités importantes et l’agriculture est l’activité la plus consommatrice de ces

produits : plus de 90% des importations du pays sont utilisés pour le traitement des

cultures. D’un autre coté, l’application de ces produits chimiques par pulvérisation est

toujours accompagnée du transfert d'importantes quantités de pesticides vers

l'environnement, en plus des pertes économiques considérables supportées par le

portefeuille de l’agriculteur. Ainsi, on retrouve des résidus de pesticides partout: au sol,

dans l’eau, dans l’air et dans les aliments. Par conséquent, il est nécessaire d'étudier le

devenir des pesticides appliqués afin de réduire les quantités perdues dans

l'environnement tout en maintenant un niveau acceptable de l'efficacité des traitements.

De nombreuses méthodes sont utilisées par les scientifiques pour évaluer les quantités

perdues mais aucune d’elles n’est en mesure d’être généralisée et de donner le bilan

complet d’un traitement. Ainsi, une approche globale a été développée en Tunisie pour

estimer les quantités perdues vers les différents compartiments de l'environnement et

celles retenues sur les plantes ce qui permettra de caractériser à la fois le devenir des

pesticides et l'efficacité du traitement. Dans ce cadre, l'Institut National de Recherches

en Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF) en Tunisie a construit en 2012 une

soufflerie aérodynamique de pulvérisation qui permet de mesurer les pertes de

pesticides vers les différents compartiments de l'environnement, en particulier les eaux

de surface et souterraines, tout en contrôlant les facteurs climatiques (vitesse du vent,

température, humidité relative) et les paramètres physiques du matériel de pulvérisation

(type et calibre des buses, pression de travail, hauteur et écartement des buses, vitesse

d’avancement de la rampe).Ce travail est basé sur la caractérisation de la soufflerie en

question à travers les résultats obtenus lors de plusieurs essais menés en 2012/2013 à

l’intérieur de ce laboratoire original. Ces essais ont montré la fiabilité de la soufflerie

pour l’estimation du taux des dépôts de pesticides vers les eaux avoisinant les

exploitations agricoles pendant le traitement des cultures. Il a été possible de mettre en

évidence une relation entre la granulométrie des gouttelettes pulvérisées, la hauteur des

buses, les variables météorologiques et les dépôts mesurés dans les compartiments air,

sol, eaux et plante. La comparaison de ces résultats à ceux obtenus par la communauté

mailto:[email protected]

Communication Orale


scientifique à ce sujet et aux données de terrain confirme bien notre conclusion par

rapport à la fiabilité de la soufflerie de l’INRGREF.

CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX GEOTHERMALES

ET OPTIMISATION D’UN TRAITEMENT ANTI TARTRE POUR UNE

MEILLEURE PERFORMANCE DES SYSTEMES D’IRRIGATION

LOCALISEE

Naoufel Boudhriouaa, Anis Elaouda, Mohamed Telilia, Mohamed Ben Amora

(a) Laboratoire de traitement des eaux naturelles, Centre de Recherches et des

Technologies des Eaux CERTE. Borj Cedria

RESUME : La Tunisie est un pays semi aride caractérisé par la rareté de ces ressources

en eau (4.6 Mm3/an) de qualité médiocre (50% de salinité supérieur à 1.35 g/L). Cette

mauvaise qualité provoque le disfonctionnement des systèmes d’irrigation localisée par

le phénomène d’entartrage. Le présent travail évalue la qualité physico-chimique des

eaux géothermales du Djérid et cherche à optimiser un traitement anti-tartre pour une

meilleure performance des systèmes d’irrigation localisée. En effet, 29% des

ressources en eaux de la Tunisie proviennent des nappes profondes dont le Sud

accapare 58% de ces ressources. Il s’agit de la nappe du Complexe Terminal, la nappe

Djeffara et la nappe du Complexe Intercalaire CI. La région du Djérid à Tozeur contient

21 puits albiens avec 390 l/s d’eaux géothermales de salinité supérieur à 3 g/L avec une

température qui dépasse 60°C. L’échantillonnage des eaux étudiées concerne 10

forages en fonctionnement dans la région. Ces eaux géothermales passent par des

ouvrages de refroidissement avant de passer aux systèmes d’irrigation dans les serres et

les oasis.

Les analyses physico-chimiques sont faites entre autres par spectrophotomètre UV,

l’analyse du tartre prélevé sur les ouvrages est effectué par Spectroscopie Infrarouge

(IR) et par analyse thermo gravimétrique (ATG). Ces analyses montrent suivant

l’équation suivante, un dépôt du CaCO3 à raison de 98%:

Ca2+

(aq) + 2 HCO3-(aq) CaCO3(s) + CO2 (g) + H2O

L’eau de la nappe du CI montre une salinité supérieure à 4 g/L (SO42-

> 40%) et une

dureté qui dépasse 90 °F. Le diagramme de Piper montre des eaux chlorurée et sulfatée

calcique et magnésienne et chlorurée sodique et potassique ou sulfatée sodique. La

conductivité électrique varie de 3 à 5.5 mS/m. Afin d’évaluer l’effet de la température

sur la formation du tartre, nous avons utilisée la technique de dégazage contrôlé pour

déterminer le pH et le temps de germination pour différents températures (30°C, 50°C

et 60°C). En effet, l’eau géothermale n’est pas entartrant à froid et on constate que

l’élévation de la température à une valeur de 60°C a été suffisante pour débloquer la

germination. L’optimisation du traitement anti tartre est faite par dosage du STPP

Communication Orale


(NA5P3O10) à différentes doses (0.25 ppm, 0.35 ppm et 0.5 ppm) et on montre que la

dose optimale du STTP pour une inhibition complète est de 0.5 ppm.

LES INSTRUMENTS DE RÉGULATION DE LA GESTION DES EAUX

SOUTERRAINES : CAS DE LA PLAINE DE KAIROUAN

Hacib EL Amami(1), Mohamed Salah Bachta(2),Jamel Ben Nasr(2), Béchir Ben Nouna(1)

(1) Institut National de Recherches en Génie Rural, Eaux et Forêts, BP 10, Ariana 2080, Tunisie,

Tél : 216-1-230039, Fax : 216-1-717951.

e-mail : [email protected] (2) Institut National Agronomique de Tunisie, 43 Rue Charles Nicole, Tunis – Tunisie

[email protected]

RÉSUMÉ: Les eaux souterraines sont des ressources à propriété commune. Sous le

régime de l’accès libre, l’exploitation de ces ressources génère des externalités

négatives qui se traduisent souvent par : un rabattement du niveau de la nappe

(diminution du stock), un accroissement du coût de pompage et par-là une diminution

de la profitabilité économique de l’agriculture irriguée. A long terme, la perte de la

nappe elle-même en tant que réservoir d’eau souterrain est aussi une fin possible

(tragédie du commun).Ces externalités sont la traduction de la divergence entre les

intérêts individuels et l’intérêt collectif (ou social). Du moment que les bénéfices privés

liés à l’utilisation de l’eau excèdent souvent les bénéfices sociaux, il est peu probable

que les usagers individuels réduisent de leur propre initiative le niveau de pompage,

puisque celui-ci se traduirait par une diminution de leurs profits immédiats.

L’intervention d’un planificateur s’avère nécessaire pour converger les deux points de

vue et amener les usagers à se situer sur l’optimum social. Différentes politiques sont

envisagées pour internaliser les effets externes et pousser les agriculteurs à considérer

l’ensemble des coûts et à réduire les dommages causés pour la nappe. Les instruments

mis à profit par ces politiques varient de l’intervention administrative directe par

l’instauration de quota de pompage, à l’imposition d’une taxe et/ou l’octroi de

subvention, à l’institution de droits de propriétés échangeables (marché de l’eau) etc.

Sous l’hypothèse d’information parfaite et de faible coût de transaction, il y a

équivalence entre ces divers instruments. Dans ce papier nous présentons dans une

première étape les principaux instruments disponibles pour la régulation des eaux

souterraines tout en insistant particulièrement sur leur degré d’applicabilité dans le

contexte socio-économique de la Tunisie. Dans une deuxième étape nous présentons les

résultats d’un travail empirique où nous avons testé, dans le cas de la plaine de

Kairouan, l’impact de l’instauration d’un quota de pompage, sur la durabilité de la

nappe et les revenus économiques des agriculteurs.



Communication Orale


MOTS CLES: eaux souterraines, externalités, intérêt individuel, intérêt social,

politique, quota de pompage.

DIAGNOSTIC QUALITATIF DES EAUX SOUTERRAINES DE L’AQUIFÈRE

DE BRAGA (TUNISIE CENTRALE) ET ÉTUDE SPATIO-TEMPORELLE

DES FACIÈS CHIMIQUES DOMINANTS

Monji Hamdi1, Rajouene Majdoub2, Youssef M’Sadak2, Moncef Chalbaoui

1 UR Hydroscience Appliquée. Université de Gabès. Institut Supérieur des Sciences et

Techniques des Eaux de Gabès. Cité Erriadh, 6072 Gabès, Tunisie. 2Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel. Université de Sousse.

Institut Supérieur Agronomique de Chott Mariem, Sousse, Tunisie. 3 Département de Géologie. Université de Gafsa. Faculté des Sciences de Gafsa. Cité

Universitaire Sidi Ahmed Zarrouk, 2112 Gafsa, Tunisie.

RESUME: La plaine de Braga située dans le Gouvernorat de Sidi Bouzid, Centre-

Ouest de la Tunisie, est caractérisée par un climat à dominance semi aride, favorisant la

salinité des eaux. Elle est le siège d’une activité agricole intense avec des superficies

grandissantes des périmètres irrigués tant publics que privés. La quasi-totalité des

besoins en eau des cultures provient des eaux souterraines de l’aquifère de Braga.

L’étude de la qualité des ces eaux reste indispensable compte tenu des enjeux énormes

liés à cette ressource (évaporation importante, rareté des pluies et irrigation intensive).

Dans cette optique, le présent travail se propose d’étudier les caractéristiques chimiques

des eaux souterraines de l’aquifère considéré tout en, d’une part, évaluant la

minéralisation de telles eaux surexploitées, et d’autre part, recherchant les diverses

corrélations présentes entre les sels minéraux ainsi que l’identification des faciès

chimiques dominants des eaux en question à l’échelle de la région étudiée. Le

diagnostic chimique entrepris a porté sur une période de 25 ans, s’étendant de 1985 à

2010. Les résultats acquis ont révélé que la salinité des eaux souterraines varie de 1 à

6 g/l selon les endroits. De plus, la confrontation des données ponctuelles les plus

anciennes (1985) avec celles de 2010 obtenues à partir des échantillons prélevés lors de

la même saison, a dévoilé que la minéralisation des eaux souterraines a changé tout en

engendrant une variabilité importante de la salinité provenant de la surexploitation de la

nappe, à l’origine d’une intrusion saumâtre. Les concentrations en ions majeurs ont

montré des corrélations fortes entre les sels minéraux suivants : (Na, Cl), (Ca, SO4), (K,

Cl) et (Mg, Cl2). Les faciès chimiques correspondants sont le chlorure de sodium, le

sulfate de calcium, le chlorure de potasse et le chlorure de magnésium. L’origine de la

minéralisation provient surtout de l’irrigation intensive des cultures, de l’utilisation

démesurée des engrais chimiques, à côté de l’altération de l’aquifère surexploité et des

trois grandes surfaces d’évaporation existantes.

Communication Orale


MODELISATION DE LA CONTAMINATION PAR LES NITRATES DE LA

NAPPE DE LA PLAINE DE MATEUR (NORD TUNISIEN)

Houda Rzigui 1, Besma Tlili-Zrelli 2 et Rachida Bouhlila 1.

1 Labo. Modélisation en Hydraulique et Environnement Ecole Nationale des Ingénieurs de Tunis

2 Labo. de la géochimie et de la géologie environnementale Faculté des sciences de Tunis

RESUME : Les ressources en eau de la Tunisie sont faibles, en raison des conditions

hydroclimatiques qui y règnent et de la taille modeste des bassins hydrologiques. Elles

sont aussi menacées, essentiellement dans les zones agricoles où l’emploi intensif

d’engrais entraine la contamination des nappes. C’est le cas de la plaine de Mateur qui

est une vaste dépression alluvionnaire, caractérisée par une activité agricole intense et qui

renferme deux niveaux aquifères interconnectés formant une seule entité hydrogéologique

(Ennabli, 1967). Les eaux de l’aquifère sont marquées par de fortes teneurs en nitrates qui

dépassent les normes tunisiennes de potabilité (50 mg/l). Cependant, cette nappe

représente une ressource importante en eau avec une surface d’environ 260 Km². Le

principal objectif de ce travail est l’étude et la modélisation des processus de la

contamination de la nappe de Mateur par les nitrates en vue d'aider les décideurs à

dessiner la solution de remédiation à cette pollution. La nappe de Mateur est exploitée

par plusieurs forages dont une partie est destinée à l’alimentation en eau potable.

Toutefois, les mesures de concentrations de nitrates (NO3-) dans les eaux des forages

montrent que les teneurs en nitrates dans certains forages dépassent 250 mg/l. La

modélisation hydrogéochimique de la nappe de Mateur est réalisée par l’application de deux

modèles numériques MODFLOW et MT3Dms. Le calage des modèles hydrodynamique et de

transport a été effectué par une procédure d’essais-échecs et a ainsi permis de retrouver la

répartition des transmissivités et des dispersivités qui restitue au mieux les mesures

piézométriques et de concentrations en nitrates dans la nappe. Les résultats montrent que

le bilan global de la nappe est estimé à 670 l/s environ et que les oueds de la plaine

jouent un rôle important dans le drainage de celle-ci : ils permettent d’évacuer environ

245 l/s des eaux souterraines vers le lac Ichkeul. La simulation de la répartition des

concentrations en nitrates des eaux de la nappe a été établie à une date de référence choisie en

fonction des analyses disponibles et du régime hydrodynamique dans le système. La modélisation

du transport des nitrates, considérés comme étant traceurs, dans la nappe a été menée en régime

transitoire jusqu'à l'obtention d'un état pseudo-permanent représentatif de l'état de

contamination des eaux à la date de référence choisie. Les résultats obtenus après

calage montrent une pollution généralisée de la nappe, avec des teneurs en nitrates

dépassant la concentration maximale admissible fixée par les normes tunisiennes (50

mg/l). Les zones les plus chargées se localisent à la bordure Est de la plaine, ainsi que,

Communication Orale


localement au Nord-est, résultat conforme à la carte d’occupation des sols dans la

région. MOTS CLES: Nappes, Contamination, Nitrate, MODFLOW, MT3Dms

Communication Orale


EXPLOITATION PRIVEE DES NAPPES D’EAU : POTENTIEL DE

REDUCTION DU RABATTEMENT DANS LE CAS DE LA REGION DU

NADHOUR

Mohamed Taher Sassi1, Aymen Frija1*, Ali Chebil2,

1 Ecole Supérieur d’Agriculture de Mograne, Zaghouan 1121,

(*) Auteur de correspondance : E-mail : [email protected]

2 Institut National de Recherche en Génie Rural Eaux et Foret, P.O. Box 10, Arianna 2080.

RESUME : Les eaux souterraines jouent un rôle majeur dans le développement

socioéconomique de nos sociétés. Plus de la moitié de la population mondiale en dépend.

Ses ressources ont contribué positivement dans la réduction du taux de pauvreté à travers

le monde pendant la Révolution Verte surtout dans les pays en voie de développement.

Cependant, les eaux souterraines sont difficiles à gouverner et à contrôler puisque c’est la

source d’eau la plus individuelle. En plus les informations à disposition du gestionnaire

ou du régulateur concernant cette ressource sont parfois absentes, parfois lacunaires et de

temps en temps aussi mal renseignées. Les ressources en eau souterraines sont, en effet,

surexploitées en Tunisie (Faysse et al, 2012), où 43% de l'eau d'irrigation utilisé se

compose aujourd'hui de l'eau souterraine. Elles sont intensément mobilisées depuis les

années 1980, provoquant la surexploitation. En conséquence, il ya de nombreux signes de

l'épuisement des aquifères dans tout le pays. L'objectif de cet article est de calculer

l'efficacité économique et environnementale liée à l'utilisation des eaux souterraines dans

les petits périmètres irrigués de la région du Nadhour (Zaghouan). L'impact

environnemental pris en compte dans notre étude est le niveau d'épuisement de l'eau dans

la nappe due à l’exploitation agricole. Cet impact a été approché par le coût

supplémentaire de consommation d'énergie pour le pompage de l’eau en plus de la

quantité d’eau consommée annuellement, pour le même assolement. En utilisant ces

proxys, nous pouvons ainsi mesurer le potentiel de réduction de l'épuisement de la nappe

tout en conservant le même niveau de production agricole. La méthodologie utilisée dans

cette étude est l'analyse d'enveloppement des données (DEA), qui est une méthode non

paramétrique largement utilisé pour le calcul de l'efficacité technique et

environnementale. Les données ont été recueillies par le biais d’une enquête

d’agriculteurs de la région de Nadhour dans le centre de la Tunisie. L’échantillon

regroupe 55 agriculteurs qui ont été interrogés sur leurs activités agricoles, la structure de

production ainsi que sur leurs investissements pour l’extraction des eaux souterraines.

Cette zone a été choisie parce qu'elle est confrontée à un appauvrissement et un

rabattement continu de la nappe phréatique, atteignant jusqu’à 10 mètres par an dans

certains cas. Deux scénarios ont été simulés, dans le premier scénario, nous considérons

l'application stricte des règlements actuels et potentiels, les agriculteurs devront se

Communication Orale


concentrer sur la réduction de leur consommation d'eau de la nappe phréatique dans un

premier temps. Dans le deuxième scénario, les décideurs devront d'abord se concentrer

sur l'amélioration des niveaux d'intensification et de la productivité dans la zone d'étude,

puis, lutter contre l'appauvrissement de l'eau qui sera considérée comme la deuxième

priorité. Les résultats montrent que les dommages environnementaux (épuisement de la

nappe phréatique) peuvent être réduits à 30% si l'on considère comme une première étape

urgente à réaliser dans la zone d'étude (premier scénario). Si nous améliorons la

productivité des agriculteurs (efficacité de la production) dans un premier temps,

seulement 15% des dégâts actuellement observée peut être réduite. L’amélioration de la

productivité des agriculteurs de la zone d’étude, à travers une intensification de

l’agriculture régionale, permettra donc de réduire les possibilités de diminution de

l'épuisement de la nappe phréatique.

MOTS CLES : Eau souterraine, Forages, Enveloppement des données, Efficacité

environnementale, Energie

Communication Orale


CONTRIBUTION A L’ETUDE DU RUISSELLEMENT ET DE L’EROSION D’UN

SOL AMENAGE EN BANQUETTE ET UN SOL NON AMENAGE SOUS PLUIE

SIMULEE

1 Sahar Abidi, 1 Olfa Hajji, 2 Mohamed Raouf Mahjoub

1 Institut Nationale Agronomique de Tunisie (INAT), Département Génie Rural ; Eaux et Forêt.

2 Ecole Supérieure des Ingénieurs de l’Equipement Rural de Medjez El Bab (ESIER).

RESUME : L’étude des phénomènes d’érosion hydrique sont largement simplifiées avec

l’invention des simulateurs de pluies à paramètres contrôlables. Dans cet article, nous

procédons à quantifier le ruissellement et les pertes en terre et à étudier l’effet de longueur

de pente abordé à partir de simulation de pluie (20 et 40 mm/h pendant 2 heures) qui aura

lieu sur des échantillons pris par deux parcelles de la région de Medjez El Bab (une

aménagée, l’autre témoin) de longueurs de pente de 15 et 50 cm.

Les résultats trouvés se résument dans l’importance des paramètres du ruissellement au

niveau de la longue pente, au niveau de la zone témoin, et au niveau de l’intensité 40

mm/h. En effet, le temps de déclenchement du ruissellement est au maximum de 48 mn

dans la zone aménagée, ce qui correspond à une intensité de pluie de 16 mm, et de 39 mn

dans la zone témoin donc une hauteur de pluie de 13 mm. Les lames ruisselées varient

pour la zone aménagée de 18.45 à 39.08 mm, tandis que pour la zone témoin de 29.7 à

41.67 mm. Ainsi, la variation de coefficient moyen de ruissellement s’étale entre 27.3 %

pour la zone aménagée et 36.25 % pour la zone témoin. Les pertes en terre transportées

dans les eaux ruisselées varient de 1.3 à 4.07 g pour la zone aménagée et de 2.59 à 158 g

pour la zone témoin. Concernant l’érosion spécifique, elle varie entre 1.6 et 10.7 kg/m²

pour la zone aménagée et entre 0.04 et 0.06 kg/m² pour la zone témoin. On conclut que

l’aménagement des parcelles avec des ouvrages hydrauliques tel que les banquettes

contribue efficacement à la protection de sol contre l’efficience de l’énergie cinétique et

les pertes en terre.

MOTS CLES : Simulation des pluies, Erosion, Ruissellement, pente, Aménagement

CES.

Communication Orale


LES APPROCHES D’INTERVENTION EN MATIERE DE C.E.S

Issam Anatar : Directeur des études à la DG/ACTA

RESUME : Les grands efforts fournis par la Tunisie au cours des trois dernières

décennies dans le secteur de la préservation des ressources en eau et en sol, ont contribué

à accumuler une riche expérience dans ce domaine. Toute fois les évaluations qui ont eu

lieu dans différents projets depuis les années 80 ont montré, entre autres, que les

méthodes d’intervention adoptées ont des limites pour assurer la durabilité des

aménagements de la CES et plus particulièrement si les gestionnaires des terres n'ont pas

été associés. C’est ainsi que le Ministère de l'Agriculture a élaboré depuis 1990 une

Stratégie Nationale pour la Conservation des Eaux et du Sol. Une des orientations

principales de cette stratégie est l’implication progressive des populations concernées

pour qu’elles participent activement à la mise en œuvre des actions de CES et s’engagent

pour contribuer à la pérennité des aménagements. Différents projets ont été mis en place

pour appuyer la mise en œuvre des programmes de cette stratégie en matière de méthodes

et approches d’implication de la population. Il s’agit d’adapter et de tester, en conditions

réelles (temps et espace), des méthodes et techniques pour l’aménagement progressif et

intégré de bassins versants à travers l’engagement actif des familles et des communautés

locales dans les différentes étapes d’intervention de la planification - réalisation jusqu’au

suivi / évaluation. L’institutionnalisation des différentes expériences vécues devient une

nécessité mais ceci demande des conditions nécessaires pour réussir à généraliser les

acquis cumulés et leçons apprises à travers les différents projets et les appliquer au niveau

des programmes nationaux de conservation des eaux et du sol.

Communication Orale


IMPACT DE L’USAGE DES TERRES SUR LA STABILITE DE LA STRUCTURE

ET LES MATIERES ORGANIQUES DES SOLS DU NORD DE LA TUNISIE

Mohamed Annabi 1*, Haithem Bahri 2

1. Laboratoire des Sciences et Techniques Agronomiques, INRAT, r Hédi Karray, Ariana, Tunisie

2. Laboratoire Génie Rural, INRGREF, r Hédi Karray, Ariana, Tunisie *[email protected]

RESUME : La durabilité des sols cultivés est un challenge pour les siècles à venir. Cette

durabilité passe par le raisonnement de l’utilisation des sols. En effet, l’utilisation des

terres et l’intensité de cette utilisation conditionnent le fonctionnement des propriétés clés

des sols comme la stabilité structurale et la dynamique des matières organiques (MO). Au

Nord de la Tunisie, une mosaïque de terres arables et de forêts est observée. Les terres

arables sont majoritairement à vocation céréalière. Les forêts sont peuplées

majoritairement par des feuillus. L’objectif de cette étude est de (i) déterminer la

sensibilité des sols à l’érosion hydrique (1er

facteurs dégradant les sols au Nord de la

Tunisie) par la mesure de la stabilité structurale des sols (ii) de déterminer la richesse des

sols en différentes fractions organiques et (iii) de relier ces paramètres édaphiques au type

d’usage des sols. 30 sols du Nord de la Tunisie (cultivés et forestiers) ont été

échantillonnés sur 0-30 cm. La stabilité des agrégats (DMP en mm) selon la méthode de

Le Bissonnais (1996) a été réalisée ainsi que la mesure des teneurs des sols en carbone et

en azote organiques totaux et en polysaccharides microbiens. La biodégradabilité du

carbone organique du sol a été aussi déterminée. Les résultats montrent une grande

variabilité de la stabilité des sols. Le DMP moyen de la totalité des sols est de

1,6±0,7mm. Les sols cultivés sont les moins stables puis que leur DMP est de 1,2±0,3 mm. Les

sols forestiers et les parcours ont des niveaux de DMP proches de 2,3 mm. D’après la classification

de Le Bissonnais (1996), les sols cultivés étudiés sont des sols moyennement stables alors que les

autres sols sont des sols stables. Les niveaux de carbone organique des sols varient de 0,06 à 3,5%,

cette teneur est plus importante pour les sols forestiers, de l’ordre de 2,2±0,8%. L’azote organique

varie entre 0,5 et 4,1‰. Comme pour les deux autres paramètres, les sols forestiers sont

les plus riches en azote total avec en moyenne des teneurs de 2,6±0,8‰. Les teneurs en

polysaccharides microbiens, un indicateur de l’activité microbienne totale dans le sol,

varient de 0,02 à 0,3% et ce pour la totalité des sols. Aucune différence significative des

teneurs en polysaccharides n’a été observée entre les sols cultivés et les sols de forêts.

Des corrélations significatives ont été observées entre le DMP et la teneure en carbone

organique (r= 0,59 ; P<0,01) et en azote organique (r= 0,5 ; P<0,01). En conclusion, la

mise en culture des sols au Nord de la Tunisie a induit un appauvrissement en matières

organiques et a augmenté leur sensibilité à l’action destructive de l’eau. Les sols forestiers

sont résistants au ruissellement et à l’érosion hydrique. La poursuite des pratiques

culturales actuelles (labour, faible resituant des résidus organiques, utilisation des intrants

chimiques,…) dans les sols cultivés pourrait à long terme engendrer une perte des sols

agricoles.

mailto:*[email protected]

Communication Orale


ETUDE LA VARIABILITE SPATIALE DE LA STABILITE STRUCTURALE

DES SOLS A L’ECHELLE DU BASSIN VERSANT DE LEBNA EN TUNISIE

H. Bahri 1, M. Annabi 2, D. Raclot 3, C. Gomez 3 et al

1 Laboratoire de Génie Rural, INRGREF, Tunisie 2 Laboratoire des Sciences et Techniques Agonomiques, INRAT, Tunisie

3 UMR LISAH, IRD-INRA-Montpellier SupAgro, F-34060 Montpellier, France

RESUME : En Tunisie, l’érosion hydrique affecte plus de 3 millions d’hectares des sols

agricoles et est la principale cause de la dégradation des eaux et des sols. Ce phénomène

est plus prononcé au Nord du pays où les pentes sont plus importantes et les précipitations

automnales sont souvent orageuses sur des sols encore nus après la récolte. La stabilité

structurale est une propriété intrinsèque du sol et elle est mesurée d’une façon empirique

(Le Bissonnais, 1996) et elle exprime la capacité du sol à se conserver sous l’action

désagrégeant de l’eau. La répartition spatiale de la structure des sols et sa stabilité est un élément

clé dans le fonctionnement des flux d'eau et son identification est pertinente pour comprendre et

gérer les processus du sol dans un souci de productivité et de durabilité des agrosystèmes. L’objectif

de ce travail est d’étudier la variabilité spatiale de la stabilité structurale des sols agricoles du

Cap Bon et d’expliquer les niveaux de stabilité observés par rapport aux propriétés des

sols. Les échantillons de sol ont été prélevés dans le bassin versant Lebna (210 km²) situé

dans la région du Cap Bon dans le Nord-Est de la Tunisie (36°24’N-36°53’N; 10°20’E-

10°58’E). La zone d’échantillonnage se trouve à la limite du subhumide et du semi-aride

supérieur Les principales cultures pratiquées sur le bassin versant sont des céréales, des

légumineuses, des oliveraies et des cultures maraîchères irriguées. Les échantillons de sol

(n=113) ont été prélevés sur l’horizon de surface (0-10 cm), séchés à l’air libre et tamisés

entre 3 et 5 mm. La stabilité structurale de ces agrégats calibrés a ensuite été déterminée selon la

méthode normalisée de Le Bissonnais (1996) (ISO/DIS 10930, 2012). La caractérisation

physicochimique a montré que la majorité des sols ont un pH alcalin et sont relativement

pauvres en carbone organique. Les sols étudiés sont répartis en trois classes texturales: la

classe des sols argileux (35%), la classe des sols à texture équilibrée (55%) et la classe

des sols sableux (10%). Les résultats des diamètres moyens pondérés (DMP) des agrégats

montrent une large variabilité de la stabilité de la structure des sols du bassin versant de Lebna.

Ces DMP varient de 0,46 à 2,52 mm avec une moyenne de 1,31±0,50 mm. Ainsi, la majorité (69%) des sols du

bassin versant de Lebna sont qualifiés de moyennement stables à stables. Cette variabilité est

généralement attribuée aux caractéristiques du sol, à la topographie, à la végétation et à l’utilisation

des terres. L’analyse de corrélations simples entre les DMP et les propriétés des sols sur le Lebna a

montré un lien entre la stabilité structurale et la granulométrie du sol. Par contre, le carbone

organique n’est pas apparent comme un indicateur prépondérant de la stabilité des

agrégats dans cette zone d’étude. Ceci peut être expliquée en partie par la gamme étroite

et faible des teneurs en carbone organique de la plupart des sols échantillonnés, avec 98%

des échantillons qui se situent dans la gamme 0,2-2%. Aussi l’agrégation due à la matière

organique pourrait être contrebalancée par l'effet de la dispersion que la matière

organique dissoute peut causer dans les sols pauvres en matières organiques.

Communication Orale


AGRICULTURE DE CONSERVATION : UNE TECHNOLOGIE DE

PROTECTION ET DE RECONSTRUCTION DES SOLS

Moncef Ben Hammouda1, Neila Rassa2, Rim Amri3 et Fedi Gdhifi4

1, 2 Laboratoire de Physiologie de la Production/Céréales - ESAK

3 Laboratoire de Génie Rural - ESAK

4 Ingénieur de Recherche/Développement - ESAK

RESUME: En dehors d’une surface de l’ordre de 13000-ha de grandes cultures,

l’agriculture conventionnelle (AConv) en Tunisie est un model productiviste caractérisé

par: i)des apports d’intrants souvent excessifs, ii) une compaction du sol par une

machinerie lourde avec passages fréquents, iii) un taux d’infiltration faible et lent, et iv)

une évaporation rapide. Le labour, avec toutes ses formes, accélère l’oxydation de la

matière organique (MO) qui génère entre autres l’émission de CO2, et une baisse de

fertilité du sol. En plus, l’assolement est généralement réduit à la monoculture qui

favorise l’expansion des pathogènes du sol, vu la disparation des micro-organismes

nettoyants. Comme alternative à l’AConv, l’agriculture de conservation (AC) réfère à

l’utilisation simultanée de 3 principes: i) ne pas retourner le sol et semer directement

(SD),ii)assurer une couverture permanente du sol par des résidus secs et/ou verts, et iii)

pratiquer des séquences/rotations agronomiques appropriées. Dans un sol cultivé en SD,

l’amélioration du taux de la MO est visible à partir de la troisième année de culture, avec

en moyenne un incrément de 0.03%/année, et la tendance est positive jusqu’à la septième

année. Dans un sol argilo-limoneux, le taux d’infiltration est du simple au double, en

faveur du SD. En surface (0-10 cm), l’humidité du sol est supérieure en SD qu’en SC

(17% vs 13%), et cette différence persiste sensiblement la même (21% vs 17%) en

profondeur (60 cm). Le transport solide (érosion)est toujours plus élevé en SD qu’en SC,

dont la différence atteint parfois 100% pour une année pluvieuse, avec une interaction

(mode de semis)x(canopée de l’espèce cultivée).Les invertébrés, répertoriés comme les

plus représentatifs en termes d’abondances et richesse spécifiques appartiennent à 2

embranchements (arthropodes, annélides), favorisant ainsi l’activité biologique en SD,

avec une différence de 40-70% entre les 2 modes de semis, suivant le site de production.

La supériorité des caractéristiques liées au sol et cités ci-dessus font que le rendement en

grains est en moyenne de 4 q/ha de plus et de – 15% de variabilité en SD qu’en SC. La

diffusion de l’AC/SD se heurte à deux contraintes majeures qui sont: i) le coût élevé du

semoir du SD, et ii) le choix trop réduit des plantes de couverture qui tolèrent la chaleur

de l’été. Cependant, pour les exploitations dont la surface dépasse 200-ha, et avec une

pluviométrie supérieure à 360-mm (Oued Ezzergua), l’économie en énergie fossile et en

main d’œuvre peuvent atteindre respectivement, 44.5-DT/ha et 5.5-DT/ha. Pour les

exploitations de moins de 10-ha, et surtout dans les zones montagneuses, il serait plus

approprié de s’orienter vers une technologie paysanne, essentiellement basée sur la

traction animale.

Communication Orale


DYNAMIQUE DU PHOSPHORE ASSILAMBLE ET DU POTASSIUM

ECHEANGABLE EN REGION SEMI-ARIDE SOUS SEMIS DIRECT

ET CONVENTIONNEL : CAS DE GUERN-HALFAYA et ELKRIB,

NORD-OUEST DE LA TUNISIE

Khaoula Boudabbous 1, Nadhira Ben Aissa 2, Imen Jemai3, Zied Hammami4 et al.

1, 2, 4 Institut National Agronomique de Tunisie-43, avenue

Charle Nicole 1082-Tunis Mahrajene-Tunisie

3 Faculté des sciences de Tunis-Campus Universitaire-1060 Tunis-Tunisie

RÉSUMÉ: Le passage du labour profond au semis direct induit des

modifications dans la structure du sol et la localisation de la matière

organique et des résidus de culture ce ci entraine des modifications dans le

climat du sol, la température et l’humidité et certaines propriétés

biologiques, chimiques et physiques du sol. La propriété fertilisante des

sols constitue une des attentes du semis-direct. L'objectif de ce travail a

donc été d'étudier sur une saison cultural la dynamique du phosphore

assimilable et le potassium échangeables au cours de la saison culturale

2008/2009 par l'adoption de différentes techniques de travail du sol, semis

conventionnelle et semis direct et la rotation de culture en condition

méditerranéens semi aride dans le nord ouest de la Tunisie, pour cela ce

travail s’est appuyé sur deux sites mises en place sur des sols alluvial(site

GuernHalfaya) avec les rotations orge sur orge (O/O), orge sur sulla (O/S)

dont chacune est conduite en SD et SC O/S( SD et SC), O/O(SD et SC) et

d’apport minéraux ( site ElKrib) pour la rotation blé sur féverole B/F dont

chacune est conduite en SD et SC. Des prélèvements mensuels ont été

effectués sur trois profondeurs [(0-10, 10-20 et 20-40) cm], moyennant trois

répétitions. L’évaluation du phosphore assimilable en SC est supérieure à

celle en SD au niveau de Garn Halfaya, à El krib c’est le SD qui fournit

plus. Les taux cumulés de phosphore assimilable enregistrés au niveau des

deux sites montrent une concentration généralement plus importante dans le

niveau 0-10 cm par rapport aux deux autres, Pour les deux sites, aucune

différence significative n’a été observée entre les teneurs en phosphore

assimilable e fonction du temps, pour les deux premiers niveaux (0-10cm et

10-20cm). C’est au niveau de 20-40 cm que les teneurs deviennent

significativement différentes (p< 0.05). Les teneurs en potassium

échangeable dépendent de la richesse du sol en argiles et matière organique

(complexe absorbant). Cette propriété explique la richesse des sols de Garn

Halfaya en cet élément. Par contre, à El Krib avec une texture sableuse, le

potassium échangeable peut constituer un facteur limitant pour la croissance

des céréales.

Communication Orale


CONSERVATION DES EAUX ET DU SOL EN TUNISIE : SITUATION ET

PERSPECTIVES

Slaheddine Ghedhoui: s/d des étude à la DG/ACTA

RESUME : Le problème de dégradation des terres, un phénomène affectant plus de 50%

des terres agricoles tunisiennes ce qui signifie que 3 millions d’hectares sont touchés par

l’érosion. Ceci constitue un obstacle au développement agricole durable qui est le moteur

de la croissance économique générale. Pour faire face à cette situation plusieurs

programmes de conservation des eaux et des sols (CES) ont été mis en œuvre. Les

méthodes et approches CES ont énormément évolué allant des programmes techniques

d’aménagement et de protection des grands bassins versants dans les années 80 jusqu'à la

mise en place de projets intégrés de développement durable avec une meilleure

participation des bénéficiaires pour la gestion intégrée des ressources naturelles

disponibles. A cet effet, deux stratégies ont été mis en œuvre durant la période 1990-2012

visant un aménagement adéquat des terres dans le cadre d’une approche intégrée, tout en

cherchant des solutions spécifiques aux différentes régions de la Tunisie. Après plus de

vingt ans de réalisation de travaux des constats sur les inondations, la protection des

infrastructures, l’aménagement des bassins versants, l’augmentation de la fertilité des

terres ….nécessitent une évaluation des impacts de ces réalisations dont le but est de

proposer des nouvelles orientations dans le secteur basées sur des aménagements

antiérosifs, combinées aux pratiques culturales et aux mesures agronomiques

préservatrices qui peuvent contribuer efficacement à :

Une meilleure préservation, développement des ressources naturelles en sols,

végétation, eau et en terres agricoles,

Une amélioration de la gestion, valorisation des ressources au niveau de

l’exploitation pour un développement agricole local;

Préparation d’une plateforme de développement rural

des programmes de recherche-développement (R&D) centrés sur la gestion de

l’eau à la parcelle, en agriculture pluviale,

des outils appropriés d'évaluation micro et macro-économique aidant les

décideurs à planifier et tracer une politique nationale de gestion des ressources

naturelles eau et sol ;

Le développement de la gestion participative des ressources naturelles à travers

des structures collectives ;

Communication Orale


EVALUATION DE LA DEGRADATION ET LA BONNE GESTION DES

TERRES (DT/GD) SELON L’APPROCHE LADA : APPROCHE-OUTILS ET

ACQUIS

Hédi Hamrouni

Directeur des Ressources en Sols-

DGACTA-Ministère de l’Agriculture-Tunisie

Coordinateur National –LADA

RESUME : Le projet LADA vise principalement au développement d'outils et des

méthodologies d'évaluation de la dégradation des terres, la détermination de la surface

affectée et le taux de la dégradation des terres au niveau global dans six pays pilotes dont

la Tunisie, le Sénégal, l’Afrique du sud, l’Argentine, Cuba et la Chine, ainsi

l'établissement d'un système d'information pour le suivi spatio-temporel de la dégradation

et l'évaluation des interventions pour combattre la désertification et le renforcement des

capacités dans les pays pilotes et leurs régions pour évaluer l'état, les causes et les

conséquences de la dégradation des terres.Les principaux résultats du projets LADA sont

répartis aussi bien à l’échelle national par l’élaboration de la carte SUT (Système

d’Utilisation des terres) qui est la base de l’évaluation nationale de la dégradation et la

bonne gestion des terres moyennant l’utilisation des questionnaires WOCAT.

A l’échelle locale l’approche d’évaluation LADA a consisté à identifier, à partir de

l’évaluation nationale (carte SUT et cartes de DT/GDT) des zones dégradées (hot spots)

et des zones bien conservées et bien gérées (Bright spots) représentatives des états de

dégradation et/ou des états de contrôle de la dégradation dans les SUT dominants dans les

aires d’évaluation. Cette approche a été utilisée pour analyser les dynamiques de la

dégradation et de la gestion durable des terres dans trois régions ou aires géographiques

localisées dans le nord-ouest (Siliana), le centre ouest (Kasserine) et le sud-est

(Médenine) de la Tunisie.L’évaluation locale est essentiellement un processus de collecte

et d’analyse des données basé sur deux types d’investigations :

- une investigation (du transect) quantitative et qualitative des ressources en sol, eaux,

végétation, la perte de biodiversité et les effets sur les fonctions de l’écosystème, la

productivité des terres et l’activité économique et le bien-être des populations.

- et une investigation des indicateurs socio-économiques par le recours à la méthode

d’enquêtes participatives en vue de comprendre les moyens d’existences et les stratégies

des moyens d’existence des ménages dans leur relation avec l’utilisation de la terre parce

que c’est la pression de l’homme et de ses activités économiques qui accélèrent les

processus de dégradation.

Communication Orale


ADAPTING LANDSCAPE MOSAICS OF MEDITERANEAN RAINFED

AGROSYSTEMS FOR A SUSTAINABLE MANAGEMENT OF

CROP PRODUCTION, WATER AND SOIL RESOURCES : THE ALMIRA

PROJECT.

F. Jacob1, 2, I. Mekki 1, M. Chikhaoui 3, H. Amami 1 et al

1 INRGREF, Tunis, Tunisia, 2 IRD - UMR LISAH, Montpellier, France, 3 IAV HASSAN II, Rabat,

Morocco

ABSTRACT: This communication aims at presenting the ALMIRA project, a Tunisian -

Moroccan - French project which lasts four years (2014 - 2017). The communication

details the societal context, the scientific positioning and the related work hypothesis, the

study areas and especially the Tunisian agrosystem, the project structure, the expected

outcomes and the partnership which capitalizes on long term collaborations.

Mediterranean Rainfed Agrosystems (MRAs) provide various environmental and

economic services of importance such as food production, preservation of employment

and local knowhow, downstream water delivery or mitigation of rural exodus. These

services have progression margins, thus making investments in such agrosystems highly

profitable. In the meantime, expected climate change combined with demography and

market pressures threaten MRA future abilities to satisfy the aforementioned services. In

the context of mitigating the pressures induced by global change, ALMIRA aims to

explore the modulation of landscape mosaics within MRAs to optimize landscape

services. Following recommendations from think-tank IAASTD (2008), significant

advances are expected by reasoning spatial organizations of land uses and cropping

systems. ALMIRA proposes a threefold conceptualization of landscape mosaics as i)

networks of natural and anthropogenic elements that result from biophysical and socio-

economic processes within a resource governance catchment, ii) structures that impact

landscape fluxes from the agricultural field to the catchment extent, with consequences on

the resulting functions and services, and iii) a possible lever for managing agricultural

catchments by compromising on agricultural production and on preservation of soil and

water resources. To explore this new lever, ALMIRA proposes to design, implement and

test a new Integrated Assessment Modelling approach that explicitly i) includes

innovations and action means into prospective scenarii for landscape evolutions, and ii)

addresses landscape mosaics and processes of interest from the agricultural field to the

resource governance catchment. This requires tackling methodological challenges in

relation to i) the design of spatially explicit landscape evolution scenarii, ii) the coupling

of biophysical processes related to agricultural catchment hydrology, iii) the digital

mapping of landscape properties and iv) the economic assessment of the landscape

services. The new Integrated Assessment Modelling approach is implemented and tested

within three catchments located in France, Morocco and Tunisia. Beyond the obtaining of

significant advances in the aforementioned methodological domains, and the

Communication Orale


understanding of landscape functioning and services for the considered catchments,

outcomes are expected to help in revisiting former recommendations at the levels of

agricultural field and resource governance catchment, and in identifying new levers that

improve MRA management at the intermediate level of landscape mosaics. ALMIRA

gathers French, Moroccan and Tunisian researchers involved in a large range of scientific

disciplines: hydrology, physical geography, climatology, pedology, remote sensing,

spatial statistics, agronomy, agro-economy, sociology, agricultural and environmental

economy. One of the major challenges of the project is to make all these disciplines

converging towards a reproducible transdisciplinary approach.

Communication Orale


LA QUANTIFICATION DES PERTES EN SOL, UNE OPPORTUNITE POUR

L’ETABLISSEMENT DE STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT DURABLE AU

MILIEU RURAL

S. Jebari1, R. Berndtsson2, J. Olsson3, A. Bahri4

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts. BP, no 10, Ariana2080, Tunis,

Tunisie. [email protected] 2Centre des Etudes du Moyen Orient & Département des Ressource en Eau, Université de Lund, BP

no 118, SE-22100 Lund, Suède. 3 Institue Météorologique et Hydrologique Suédois.

4Banque Africaine de Développement, BP no 323, 2001, Tunis Belvédère, Tunisie.

RESUME : La recherche relative aux aménagements hydro-agricoles entreprise en

Tunisie, depuis les années 50,entre dans le cadre d’une meilleure conservation des

ressources en eau et en sol. Ce parcours est analysé à travers la présente communication

et se base sur l’historique des activités de recherche conduites par l’INRGREF (Institut

National de Recherche en Génie Rural Eaux et Forêts) connu auparavant sous le nom de

CREGR (Centre de Recherche et d’Expérimentation en Génie Rural). L’objectif principal

de ce travail n’est autre que la mise en valeur des principaux acquis de recherche capables

de résoudre les nombreuses questions liées à l’aménagement CES (Conservation des Eaux

et des Sols) des bassins versants agricoles. La méthodologie adoptée établit une synthèse

des actions de recherche couvrant le parcours de l’INRGREF et qui se résument en six

composantes majeures : 1-La connaissance des capacités de résistance des sols, 2-

l’expérimentation de l’impact des pratiques antiérosives, 3- l’introduction et l’adaptation

du modèle universel de perte en sol, 4- l’inventaire et le classement des systèmes

hydrauliques traditionnels, 5- l’étude du cycle de l’eau à l’échelle des bassins versants

anthropisés, 6- la caractérisation du contexte pluviométrique indispensable à la

quantification et à la représentation spatiale de l’érosion hydrique. En plus des aspects

techniques, la présente étude a pris le soin de discuter et de commenter l’influence des

mutations économiques et sociales sur l’attitude des paysans vis à vis des projets de

développement intégrant la composante CES. La démarche suivie a permis d’établir des

recommandations pratiques et pragmatiques dans le domaine de la recherche-

développement. Finalement, il apparait assez clairement que la considération des efforts

et des résultats obtenus tout le long de cinq décades permettent non seulement la

quantification des pertes en sol à l’échelle de l’unité hydrologique mais ouvrent aussi la

voie vers l’établissement de plans détaillés d’aménagement CES. Par conséquent, ces

acquis sont capables d’aider les différents intervenants (ingénieurs, décideurs, etc.) à

entreprendre dans l’avenir une gestion intégrée de la ressource naturelle afin de pratiquer

aux moindres couts et dans les meilleures conditions de productivité, une agriculture

conforme aux besoins de développement du pays.


Communication Orale


IMPACT DES PRATIQUES CULTURALES SUR LA REDUCTION

DES PERTES DE L'EAU ET DU SOL

T. Mansouri 1, M.A. Ben Abdallah 2, H. Bahrouni 2, M.E. Hamza 3

1- Ecole Supérieur d'Agriculture de Mateur. Route de Tabarka, Mateur

2- Institut National de Recherches en Génie Rural, eaux et Forêts. 2080 Ariana

3- Institut National Agronomique de Tunis. 43 Av Charles Nicolle 1082 Tunis-Mahragène

RESUME : Le travail du sol en courbe de niveau est une technique très appréciée pour la

conservation de l'eau et du sol dans les terrains en pente essentiellement dans les zones où

le couvert végétal est moins fréquent et où cette technique semble efficace au point de vue

agronomique. L'impact de trois techniques culturales sur la réduction des pertes de l'eau et

du sol ont été étudiées à l'aide de mesure sur champs sur des parcelles élémentaires

cultivées par de la féverole sur un sol de texture argilo limoneuse avec une pente de 7%.

Les trois techniques choisies consiste en une technique conventionnelle (T1) pratiquée en

courbe de niveau caractérisée par une charrue à socs réversible suivie par un cultivateur à

dents, une herse et un semoir à socs; une technique conventionnelle (T2) en sens de la

pente utilisant les mêmes outils de la technique (T1) et une technique simplifiée (T3)

pratiquée en courbe de niveau utilisant un cultivateur lourd (chisel) suivi par un

cultivateur à dents, une herse et un semoir à socs. Le suivi de l'état structural est

caractérisé par les pertes de l'eau, les pertes des sédiments, les pertes du sol, l'humidité du

sol et sa densité apparente. Les résultats montrent que les pertes d'eau et du sol sont

entièrement affectées par la technique pratiquée et les outils de travail utilisés. Les pertes

d'eau constatées après les techniques T0, T1 et T3 sont réduites respectivement de 19%,

25% et 14% comparées avec la technique T2. D'autre part; Les pertes du sol après les

techniques T0, T1 et T3 sont également réduites respectivement de 48%, 29% et 39%

comparées avec la technique conventionnelle T2. L'humidité du sol relevée après la

technique T3 semble plus élevée qu'après les techniques T1 et T2 et varie

progressivement suivant T0<T2<T1<T3 sur la couche étudiée. La densité du sol après la

technique T1 et T3 croit avec la profondeur inspectée mais reste inférieur à la technique

T2. La densité évolue dans le sens T1<T3<T2<T0 sur la couche prospectée.

Communication Orale


LE ROLE DE LA TECHNIQUE DU SEMIS DIRECT DANS LA

CONSERVATION DE L'EAU DU SOL SOUS CLIMAT SEMI-ARIDE

(ALGERIE)

Kamel Nadjem 1, Mohammed Fenni 2, Abdelhamid Mekhlouf 1

1Département d’agronomie, Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université Sétif-1-,

19000, Algérie 2Laboratoire de valorisation des ressources biologiques naturelles, Faculté des sciences de la

nature et de la vie, Université Sétif -1-, 19000, Algérie.

RESUME : En face d’un double défi de concilier la productivité et l’environnement,

l’agriculture algérienne a besoin de s’adapter avec les enjeux démographiques,

économiques et surtout environnementaux. Au niveau des hautes plaines sétifiennes, la

majorité des terres labourées sont sujettes aux phénomènes de dégradation (érosion

hydrique et éolienne, perte de fertilité…). En plus, cette région se caractérise par une

grande fluctuation spatio-temporelle des précipitations et du régime thermique qui nous

incite à chercher de nouvelles alternatives permettant l’utilisation efficiente de l'eau et

l’amortissement de la dégradation des ressources naturelles. Une nouvelle approche visant

à renverser le processus de dégradation des sols, l'amélioration de la production et la

préservation de l'environnement est actuellement testée et utilisée autour du monde, c'est

l'Agriculture de Conservation. Elle vise des systèmes agricoles durables et rentables. Le

but de cette étude est d’évaluer la technique du semis direct (pilier fondamental de l’AC)

comme conservatrice de l’eau du sol à partir l’étude de quelques paramètres édaphiques.

L’expérimentation a été conduite à la station expérimentale agricole de l’ITGC de Sétif

durant la compagne 2010/11. Les résultats indiquent une nette différence de rétention de

l'eau entre les horizons de surface et ceux de profondeur est détectée lors du suivi de l'état

hydrique du sol durant le cycle et pendant la description du profil cultural, cette différence

est significative au moment du semis de la culture où la maximisation du stockage de

l'eau est une problématique qui concerne en premier lieu les zones méditerranéennes

semi-arides ; un changement quasi-nul de la densité apparente et par conséquent de la

porosité du sol. En plus de sa capacité de conserver de l’eau du sol, l’AC permet de

réduire l’érosion des sols et la pollution des eaux, augmenter la biodiversité et l’activité

biologique des sols et séquestrer le carbone ce qui contribue efficacement à la lutte contre

le changement climatique qui se produit à une vitesse sans précédent.

MOTS CLES : Agriculture de conservation (AC), semi direct, ressources naturelles,

semi-aride.

Communication Orale


POTATO (SOLANUM TUBEROSUM L.) AND BEAN (PHASEOLUS VULGARIS L.)

IN SOLE INTERCROPPING: EFFECTS ON DRY MATTER PRODUCTION AND

WATER USE EFFICIENCY

Mourad Rezig1, Ali Sahli2, Faycel Ben jeddi2, Youssef. Harbaoui2

1 Institut National de Recherches en Génie Rural Eaux et Forêts, Tunisie. 2 Institut National Agronomique de Tunisie, Tunis, Tunisie.

Correspondance: Mourad Rezig, Institut National de Recherches en Génie Rural Eaux et Forêts,

Rue Hédi Elkarray, Ariana, Tunisie. Tel: + 216 98 576 500. E-mail: [email protected]

ABSTRACT: An investigation was carried out during three growing seasons (2005-

2006; 2006-2007 and 2007-2008) at the Technical Center of Potato (CTP) situated in the

low valley of Medjerda river at Saida (Tunisia). Crop productivity of potato and bean

intercropping systems was evaluated in terms of total dry matter production. The water

consumption and water use efficiency by this system were calculated in sole cropping and

intercropping. Results showed that the total dry matter production (TDM) by potato in

sole intercropping was higher than in sole cropping. This increase occurred during the

three experiments from 3.60 to 4.75% compared to the potato in sole cropping. However,

for bean in sole intercropping the TDM was significantly lower (P < 0.05) than in sole

cropping. This decrease had varied from 48.9 to 63.1%. Intercropping potato with bean

had actually reduced the water consumption by both crops. This reduction was in the

three experiments (2006; 2007 and 2008), respectively equal to (32.7; 27.7 and 25%) for

potato and equivalent to (60; 57 and 46%) for bean. water Use Efficiency for potato in

sole intercropping has improved from 24.2 to 35.8%.

KEYWORDS: Potato, Bean, Intercropping, dry matter, water use efficiency.


Communication Orale


ETUDE DE L’EFFICACITE DES PRATIQUES AGRICOLES A L’INTERIEUR

DES OASIS TRADITIONNELLES. MISE EN EQUATION ET

EXPERIMENTATION

Mohamed Habib Sellami1, 2, Amal Salhi1

Ecole Supérieure des Ingénieurs de l’Equipement Rural de Medjez El Bab1

Association Tunisienne Science, Technologie et Développement2

RESUME : Les oasis en particulier celles traditionnelles sont considérées des

microclimats que ce soit de point de vue environnemental, agricole dans le sens

biodiversité que socio- économique. Ces milieux à l’intérieur desquelles cohabitent la

majorité des espèces pour les palmiers dattiers, les arbres fruitiers et les cultures basses

(maraîchère, fourragère, médicinale…) sont entrain de subir l’effet combiné des

changements climatiques et des modes de gestion peut adaptés. Proposer des pratiques

agricoles appropriées se basant sur des critères scientifiques tenant compte de la

complexité de l’architecture végétale à l’intérieur de ces oasis, de leurs fragilités (à

l’intérieur d’un milieu saharien) et des facteurs socio-économiques est très demandé par

tous les intervenants : agriculteurs, environnementalistes et décideurs. Dans ce travail

nous allons essayer de donner une méthode générale permettant d’évaluer les apports des

pratiques agricoles adoptés actuellement à l’intérieur des oasis ou celles à proposer de

point de vue conservation du milieu physique (sols, eau et plantes) et niveau socio-

économique des populations riveraines. Des études de cas pour des oasis tunisiennes afin

de valider nos résultats et des extrapolations pour des oasis des pays envoisinant seront

détaillées. Les équations de base pour notre modélisation sont celles de transfert de

masse, d’énergie et de mouvement. Les paramètres d’entrés sont ceux relatifs aux types

de sol, sortes d’espèces plantes et nature de l’architecture végétales en plus des

paramètres climatiques, les apports en intrant. En sortie nous analysons la productivité

végétale en unité de biomasse en fonction de la pratique adoptée et c’est le plus par

rapport à nos premiers résultats publiés. Ci après les principales publications :

- M.H.Sellami 2008 « A scientific guide for agricultural water management and

biodiversity conservation inside the North African Oasis » Chapter in the book

“Agricultural Water Management Research Trends” ISBN 987-1-60456-

159-3. Editor: Magnus L. Sorensen Nova Science Publishers.

- M.H.Sellami 2012 ““Basic concepts for modeling in different and

complementary ecological fields: plants canopies conservation, thermal

efficiency in buildings and wind energy producing” Chapter in the book In:

Advances in Environmental Research. Volume 21 ISBN 978-1-61470-007-4

Editor: Justin A. Daniels, pp. 1-58 © 2012 Nova Science Publishers, Inc.

Communication Orale


MOTS CLES : oasis, biodiversité, paramètres édaphiques, conservation, rendement

COMPORTEMENT D’ALOE VERA FACE A LA SALINITE : PRODUCTION DE

MDA, DE H2O2 ET DES COMPOSES PHENOLIQUES

Dalila Souguir1, Ezzeddine El Ferjani2, Mohamed Larbi Khouja1, Mohamed Hachicha1

1 Institut National de Recherche en Génie Rural, Eau et Forêts (INRGREF). Rue Hédi Karray,

Manzeh IV BP 10; 2080-Ariana, Tunisie. 2 Laboratoire de Physiologie et Génétique des Plantes à Intérêt Agronomique, Faculté des Sciences

de Bizerte, Université de Carthage, 7021-Jarzouna, Tunisie.

RESUME : Les plantes médicinales peuvent contribuer aux alternatives pour la

valorisation des eaux et des terres salées. Parmi ces plantes, l’Aloe vera est connue par ses

bienfaits multiples. Dans ce sens, nous avons procédé à une expérimentation où l’Aloe a

été planté sous abri sur deux sols de textures différentes (argileuse et sableuse) et irrigué

avec des eaux salines : C1 (CE1 = 3,5 dS/m) et C2 (CE2 = 12 dS/m). Les plants témoins

(C0) ont été irrigués à l’eau potable (CE0 = 1,25 dS/m). La présence du sel dans l’eau

d’irrigation a entraîné (i) une augmentation de la salinité des sols, plus importante dans le

sol argileux que sableux et (ii) l’installation d’un stress oxydant caractérisé par une

production accentuée de MDA, de H2O2 et des composés phénoliques chez les plants

traités.

MOTS CLES : Aloe vera, croissance, salinité, sol, stress oxydant.

Communication Orale


EFFET DE LA TECHNIQUE D’IRRIGATION PAR ASSECHEMENT PARTIEL

DE LA ZONE RACINAIRE SUR LA PRODUCTIVITE DE LA POMME DE

TERRE DE SAISON

Béchir Ben Nouna 1, Haroun Ben Ammar 2, Salia Hanafi 1, Hacib El Amami 1et al

1.Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts (INGREF)

Mail :[email protected]

2.Centre technique de la pomme de terre et de l'artichaut

3.Institut National Agronomique de Tunisie

RESUME : L'eau constitue une contrainte majeure et un facteur limitant de la

productivité agricole notamment dans les régions méditerranéennes. Ces régions se

caractérisent principalement par une irrégularité et une diminution de la disponibilité de

l’eau. De plus, il y a un conflit entre l'augmentation de la demande alimentaire et la

diminution des ressources en eau qui devra être résolu. La sécurité alimentaire ne peut

être réalisée que par l’agriculture irriguée puisque celle-ci double en moyenne le

rendement comparé à des conditions pluviales. Le secteur irrigué devra être augmenté de

plus que 20% ainsi que sa productivité devra être améliorée de 40% en 2025 afin de

couvrir la demande alimentaire de 8 milliards de personnes (Lascano et Sojka, 2007).

Pour faire face à ce défi, l’irrigation ne constitue pas la seule option valable, il est

impératif de l'associer avec la recherche des nouvelles stratégies de gestion qui se

concentrent sur l’amélioration de l’efficience d’utilisation de l’eau. C’est dans ce cadre

que la réponse de la pomme de terre de saison à l'irrigation par assèchement partiel des

racines (PRD: Partial Rootzone Drying), a été évaluée par l’étude de ses effets sur le

développement, la croissance, le rendement et la productivité de la pomme de terre de

saison. L’irrigation PRD prévoit un arrosage alternatif de chaque coté de système

racinaire. L'essai a eu lieu en plein champ du domaine expérimental du centre technique

de la pomme de terre et de l'artichaut sur une culture de pomme de terre de saison

(Variété Spunta). L'expérimentation a prévu l'application de quatre traitements hydriques:

Témoin, PRD1, PRD2 et PRD3. Le Témoin a été conduit à 100% de l'évapotranspiration

maximale (ETM) durant le cycle entier de la pomme de terre, alors que les traitements

PRD ont été appliqués à partir du stade début tubérisation et jusqu’à la maturité. Ces

traitements PRD1, PRD2, et PRD1 ont été conduits respectivement à 70, 50, et 30% de

l’ETM. L'irrigation des traitements PRD, a été alternée avec une fréquence de 8 à 14

jours. La conduite et le pilotage de l’irrigation ont été assurés par un modèle agro-

météorologique appuyé par des mesures gravimétriques. Les résultats ont montré que le

stade 50 % de couverture du sol a été atteint à la même date pour les traitements Témoin,

Communication Orale


PRD2 et PRD3, alors qu'il a été retardé d'une semaine pour le traitement PRD1. Les

résultats ont montré aussi que l’irrigation PRD a affecté significativement la couverture

végétale et la surface foliaire uniquement chez le PRD3, alors que la répartition des

pourcentages des calibres des tubercules : 35<C1<45 mm, 45<C2<55 mm, et C3> 55

mm n’a pas été affecté par l’irrigation PRD. Le rendement moyen en tubercules a été

significativement diminué par rapport au témoin dans le cas du PRD1. Alors que chez le

PRD2 et le PRD3, les rendements ont été maintenus par rapport au témoin avec

respectivement 12 et 15 % d’amélioration de l’efficience d’utilisation de l’eau.

Mots clés :Pomme de terre, Irrigation PRD, Efficience d’utilisation de l’eau, Bilan agro-

météorologique, Rendement

Référence

Lascano, R.J., Sojka, R.E., 2007. Preface. In: Irrigation of agricultural crops (Lascano,

R.J., and Sojka, R.E. eds.),2nd edition, Agronomy Monograph no. 30. ASA-CSSA-SSSA

publishing, 664p.

Communication Orale


EFFICIENCE DE L’UTILISATION DE L’EAU POUR DIFFERENTES

VARIETES DU BLE ET MODELISATION DES BESOINS EN EAU DES

CULTURES DU PERIMETRE IRRIGUE DE LAKHMESS DANS LE

GOUVERNORAT DE SILIANA

Amor Boughdiri1, Hedi Daghari2 , Ahmed Saidi2, Moncef Hammami3

1Ecole supérieure des ingénieurs de l’équipement rural Medjez El Beb, [email protected] 2Centre de gestion des ressources en eau, Institut National Agronomique de Tunisie,

3 Ecole supérieur agricole de Mateur, [email protected]

RESUME : En Tunisie le blé constitue le plus important produit agricole du pays, il

occupe le 1/3 des terres cultivables avec une superficie moyenne de 1.5 millions

d’hectares. Dans le gouvernorat de Siliana ou ont été menés nos essais, les cultures

céréalières occupent 54 % des terres cultivables soit une superficie de 163 230 ha (6200

ha en irrigué et 157030 en pluvial). La contribution de Siliana dans la production

nationale est de 14%, 72% des agriculteurs de la région pratiquent la céréaliculture dans

leurs exploitations. Cinq variétés du blé dur (Karim, Khiar,Razeg,Oum errabia, Nassr) et

quatre variétés du blé tendre (Birsa,Vaga, Autique, Hidra) ont été utilisés dans la parcelle

du centre de formation professionnelle d’Elgantra Siliana, une exploitation privée à la

propriété d’un agriculteur de la région a été suivie, la variété khiar a été cultivée. Ces

variétés sont conduites en régime d’irrigation de complément et en régime pluviale, les

eaux d’irrigation proviennent du barrage Lakhmess d’une salinité de 0.5 g/l. Le sol est de

type argilo limoneux avec une réserve utile de 130 mm/m. Le suivi des profils de teneur

en eau par la méthode gravimétrique montre que les humidités sont comprises entre

l’humidité à la capacité au champ et l’humidité au point de flétrissement permanant dans

le cas de l’exploitation privée. Dans le cas du site relevant du centre de formation

d’Elgantra, l’humidité était inférieure à l’humidité au point de flétrissement permanant

durant tout le mois de mai. La pluviométrie enregistrée était de 418 mm, les lames d’eau

d’irrigation de complément ont été de 100 mm, 150 mm respectivement dans la parcelle

du CFPA Elgantra et l’exploitation privée. Les doses d’irrigation ont été de 50 mm.

L’évapotranspiration réelle évaluée par la méthode du bilan hydrique a été de 349 mm

pour la parcelle du CFPAM Elgantra (21/2/2009 au 18/5/2009) et de 218 mm pour

l’exploitation privée (10/4 2009 au 25/5/2009). Les rendements moyens en grains en

irrigué ont été de 50 qt/ha pour le blé dur et 54 qt/ha pour le blé tendre, alors qu’en

pluvial les rendements moyens ont été de 14 qt/ha pour les deux variétés du blé.

L’efficience moyenne de l’utilisation de l’eau est de 0.96 kg/m3 pour le blé dur et 1 kg/m

3

pour le blé tendre. L’application du modèle de gestion CROPWAT montre que les

besoins en eau d’irrigation du tout le périmètre pour l’année 2008/2009 sont d’environ

3.22 Millions m3. Les volumes d’eau d’irrigation calculés sont de 4.55 10

6 m

3, 2.79 10

6


Communication Orale


m3, 2.43 10

6 m

3 respectivement pour une année très sèche, une année moyenne et une

année humide.

KEYWORDS : blé dur, blé tendre, irrigation de complément, teneur en eau, bilan

hydrique, rendement, efficience de l’eau, besoins en eau d’irrigation, modélisation.

Communication Orale


MESURE DE LA TENEUR EN EAU DE DIFFERENTS SOLS PAR LA

REFLECTOMETRIE DANS LE DOMAINE TEMPOREL

Fethi Bouksila1 et Moufida Bel Haj

1

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts, BP 10, 2080 Ariana, Tunisie.

RESUME : Des mesures précises de la teneur en eau du sol (θ) sont essentielles pour le

pilotage des irrigations ainsi qu’une agriculture précise. Dans une expérimentation au

laboratoire, la réflectométrie dans le domaine temporel (TDR) est utilisée pour estimer θ

de sols à texture sableuse, Limono-sableuse et limono-argileuse. Les sols sont saturés et

drainés. Durant la phase de dessiccation, un suivi temporel de la permittivité diélectrique

Ka et θ mesurés par le TDR (Trase system) et de θ déterminé par la méthode

gravimétrique ont été réalisés. Différents modèles pour décrire les relations entre la

permittivité diélectrique (Ka) et θ ont été testés et évalués. La racine de l’erreur

quadratique moyenne (RMSE) et la moyenne de l’erreur résiduelle absolue (MARE) sur

la prédiction de θ ont varié respectivement de 0.01 à 0.06 m3 m

-3 et de 7 à 47 %, de 0.01

à 0.05 m3 m

-3 et de 5 à 44 %, de 0.02 à 0.06 m

3 m

-3 et de 9 à 50 % en utilisant

successivement les modèles de Topp et al. (1980), Ledieu et al. (1986) et du TDR-Trase.

Quel que soit le modèle utilisé, R2 de la relation θ-Ka était supérieur à 0.96. RMSE et

MARE les plus élevées correspondent au sol limono-sableux salé. La calibration des

paramètres des modèles étudiés a permis de réduire significativement l’erreur

d’estimation de la teneur en eau du sol (RMSE≤ 0.01 m3 m

-3 ; MRE ≤5%).

MOTS CLEFS : Salinité des sols/ Teneur en eau des sols/ réflectométrie dans le

domaine temporel (TDR)

Communication Orale


ÉTUDE DE L’EFFET DE L’IRRIGATION AVEC L’EAU CHARGEE SUR

QUELQUES GENOTYPES DU BLE DUR (TRITICUM TURGIDUM SSP DURUM)

ET SUR LA DYNAMIQUE DE SALINISATION DU SOL AU SUD DE LA

TUNISIE.

Zied Hammami 1, Ali Sahli 1, Makram Bel Hadj Fraj 2, Youssef Trifa 1

1: Institut National Agronomique de Tunis, 43 Av Charles Nicole, 1082 Cite Mahragene, Tunisie.

2 : Centre international d’agriculture biosaline, P.O. Box 14660, Dubai, UAE.

RESUME : La plupart des pays en développement souffrent de la dépendance

alimentaire due, entre-autres, à la mauvaise gestion de ressources en eaux et en sol

ajoutée aux phénomènes de sécheresse et de salinité qui constituent pour les zones arides

et semi arides un handicap pour le développement agronomique et socio-économique.

Notre étude s’intègre dans le cadre d’une recherche multidisciplinaire qui vise à évaluer le

comportement de quelques génotypes autochtones et améliorés de blé dur (Triticum

turgidum ssp durum) conduits sous régime semi-intensif, durant deux campagnes. Les

essais ont été réalisés dans la région de Médnine (un essai irrigué avec une eau chargée de

6 g/l) et du Djerid (un essai irrigué avec l’eau de drainage chargée de 6 g/l et un autre

irrigué avec l’eau douce 2 g/l). Cette évaluation se base sur paramètres physiologiques

(valeur SPAD et sélectivité ionique ; Na+ et K

+) et agronomiques (pourcentage d’épillets

infertiles/épi, nombre de grains/épi, nombre d’épis/m2, le poids de mille grains et

rendement en grains). Aussi, nous avons étudié des propriétés physiques et chimiques des

sols, et l’évolution de la salinité des sols irrigués par l’eau chargé de 6g/l. L’analyse de la

variance du comportement variétal a dévoilé une différence significative entre les

génotypes, les niveaux de salinité de l’eau d’irrigation et les sites. Les résultats obtenus

révèlent que les variétés autochtones Mahmoudi et Derbazi se distinguent par leurs

tolérances au stress salin en maintenant un rendement et un comportement semblables aux

témoins non stressés au contraire des variétés améliorées qui se montrent sensibles. Par

ailleurs, l’étude de la dynamique de salinisation du sol a montré une absence de risque du

cumul du sel dans des sols à dominance sablonneux de la région de sud, suggérant une

possible durabilité du système de production de blé dur par irrigation par de l’eau

chargée.

MOTS CLES : salinité, blé dur, rendement en grain, environnement, sol, salinisation.

Communication Orale


ANALYSE D’INDICATEURS D’UTILISATION DE L’EAU D’IRRIGATION :

LEVIERS D’AMELIORATION-CAS D’UN PERIMETRE IRRIGUEE DE LA

BASSE VALLEE DE LA MEDJERDA-TUNISIE

S. Hanafi1, B. Ben Nouna1, A. Zairi1

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts, BP 10, 2080 Ariana, Tunisie.

RESUME : La banque mondiale a déclaré en 2008 que la croissance économique dans

les pays à vocation agricole exige une révolution au niveau de l’efficience des

exploitations agricoles. Etant donné que l’augmentation de l’efficience implique une plus

grande quantité de produits en utilisant les mêmes intrants, nous avons considéré le

facteur de production eau pour analyser la performance de son utilisation au sein des

systèmes irrigués dans un périmètre de la Basse Vallée de la Medjerda en Tunisie.

Différents suivis d’irrigations et mesures hydrauliques ont été menés sur des parcelles de

différentes exploitations suivant une typologie basée sur le type de culture installée et sa

superficie ainsi que la technique d’irrigation utilisée. En parallèle, des informations sur

les productions et les rendements de chaque culture ont été collectées. Le suivi des

irrigations, les fréquences d’arrosage déclarées et les volumes d’eau facturés au

Groupement de Développement Agricole ont permis de reconstituer les calendriers

d’arrosage afin de déterminer les volumes d’eau utilisés pour chaque culture. Les résultats

ont montré que l’indicateur de performance hydraulique le plus pertinent sur ce périmètre

est l’efficience de transport de l’eau qui évalue les pertes d’eau durant son transport aux

parcelles. Les valeurs de cet indicateur varient de valeurs médiocres (36%) jusqu’à 100%

avec une faible moyenne de l’ordre de 50%. De même, les scores de l’efficience

d’utilisation de l’eau d’irrigation (IWUE), qui évalue le degré de valorisation de l’eau

d’irrigation, calculés moyennant une technique de frontière basée sur la méthode de DEA,

sont faibles : moyenne de 0.35 pour l’olivier et le blé et moyenne de 0.65 pour la tomate

et les fruits. Il existe donc un potentiel important d’économie d’eau et d’amélioration de

l’IWUE. L’analyse des scores de l’IWUE a montré que l’accès à l’eau, facile ou difficile,

est significativement lié aux différences de ces scores. L’efficience de transport de l’eau

et l’accès à l’eau sont donc des variables qui définissent les leviers d’amélioration des

performances des systèmes irrigués sur ce périmètre. Nous avons simulé 2 scénarios. Le

premier consiste en l’acquisition de nouveaux équipements pour améliorer les faibles

efficiences de transport. Les résultats ont montré que l’application de ce scénario permet

une économie d’eau de 19% en moyenne. Le deuxième consiste à améliorer l’accès à

l’eau. L’impact de ce deuxième scénario est une amélioration substantielle de l’IWUE.

Communication Orale


MOTS CLES : Indicateur de performance, Efficience d’utilisation de l’eau, leviers

d’amélioration

EFFET DE REGIME D’IRRIGATION SUR UNE CULTURE DE TOMATE

IRRIGUEE PAR GOUTTE A GOUTTE ENTERRE EN TUNISIE : RENDEMENT

ET QUALITE DES FRUITS

B. Kahlaoui1, M. Hachicha1, S. Rejeb1, J. Teixeira2 et al

1Institut National de recherches en génie rural, eaux et forêts, 17 rue Hédi Karray , BP n°10 Ariana

2080, Tunisie 2Faculty of Sciences of the University of Porto, Biology Department, Edificio FC4, Rua do Campo

Alegre, s/n° 4169 – 007 Porto, Portugal.

RESUME : Dans la recherche de la gestion de la salinité et de l’amélioration de la

tolérance à la salinité, une expérimentation a été menée avec le système d’irrigation

goutte à goutte enterré (SDI) sur une culture de tomate de saison (Solanum lycopersicum,

cv. Rio Grande). Cette expérimentation a été menée dans un sol limono-argileux en

irriguant avec une eau de 6,57 dS/m et appliquant trois régimes d’irrigation : 100%, 85%

et 70% des besoins en eau de la culture. Les résultats montrent une augmentation de la

CEe du sol dans le cas du régime le plus déficitaire (70 % des besoins en eau).

Concernant la tomate, elle est plus affectée dans le régime déficitaire (70%) avec une

diminution significative du nombre de fleurs, une diminution significative du nombre du

rendement, une augmentation de l’acidité titrable, de la teneur des solides solubles et une

diminution du pH du jus des fruits chez la variété de tomate dans le cas de régime le plus

déficitaire (70% des besoins en eau).

MOTS CLES : Salinité ; tomate ; SDI; qualité des fruits ; Tunisie

Communication Orale


MODELISATION BIDIMENSIONNELLE DES MOUVEMENTS DE L’EAU

ET DES SOLUTES – APPLICATION A L’IRRIGATION LOCALISEE DE

SURFACE

Sabri Kanzari1*, Ibrahima BA2, Mohamed Hachicha1, Rachida Bouhlila2

1National Institute of Research of Rural Engineering, Waters and Forests of Tunis, Tunisia 2National Engineering School of Tunis, Modeling in Hydraulic and Environment Laboratory,

Tunisia

RESUME : Dans un contexte mondial marqué par la rareté des ressources hydriques et

par leur salinisation, il existe un besoin de plus en plus pressant d’une utilisation

efficiente et d’optimisation de leur gestion par l’emploi entre autre de techniques

d’irrigation localisée. La caractérisation des paramètres hydrodynamiques et du transport

de sels occupe une place importante qui n’est cependant pas très valorisée dans la plupart

des travaux de modélisation numérique des écoulements bidimensionnels et du transport

de solutés sous irrigation goutte à goutte. A cet effet, dans cette étude, une

expérimentation a été mise en œuvre sur deux monolithes d’un sol sableux équipés de

sondes TDR pour le suivi de la teneur en eau et de tensiomètres Watermark pour le suivi

de la tension de l’eau. La salinité du sol a été évaluée sur des extraits aqueux sol/eau égale

à 1/5. Des essais préliminaires sur de petits monolithes ont permis de définir les

caractéristiques hydrodynamiques de ce sol. Les monolithes ont été saturés l’un avec une

eau distillée et l’autre avec une eau salée de conductivité 4 dS.m-1

. Les résultats de la

caractérisation mettent en évidence une dynamique axiale de l’eau plus importante que

celle latérale et la formation d’un bulbe salin autour du goutteur allant jusqu’à 20 cm de

profondeur. La modélisation des écoulements de l’eau et du transport de solutés a été

effectuée avec le modèle Hydrus-2D. Quatre sources de paramètres hydrodynamiques ont

été utilisées pour la calibration du modèle sur le monolithe irrigué par l’eau distillée. Le

meilleur calage a été obtenu avec les paramètres estimés à partir du logiciel RETC en

utilisant les valeurs de la teneur en eau mesurées par la méthode d’évaporation. En effet,

le monolithe utilisé a été saturé avec de l’eau distillée. La validation du modèle a été

effectuée sur les données d’humidité et de teneur en sels mesurées sur le monolithe

irrigué avec l’eau salée. Les résultats obtenus ont montré une bonne corrélation entre les

valeurs mesurées et celle ajustées. L’étude du scénario mettant en valeur l’effet d’une

évaporation importante (8 mm.j-1

) durant un cycle d’irrigation a révélé une éventuelle

salinisation du sol avec la formation d’un bulbe de salinité moyenne (3,5 dS.m-1

) autour

du goutteur. Ce bulbe s’étend jusqu’à 30 cm de profondeur. A long terme, après plusieurs

Communication Orale


cycles d’irrigation, le risque de salinisation peut s’aggraver et affecter les propriétés

physico-hydriques du sol et par conséquent la croissance des cultures

MOTS CLES : Sol, Salinisation, Irrigation, Modélisation, Hydrus-2D.

EVALUATION ET INNOVATION DANS LES SYSTEMES IRRIGUES :

APPROCHE INNOVANTE FONDEE SUR L’OPINION DES AGRICULTEURS.

Serge Marlet1, Arij Sassi(1,2) et Abdelaziz Zairi2

1 CIRAD 2 INRGREF

RESUME : Les méthodes d’évaluation restent généralement fondées sur l’expertise, sont

exigeantes en moyens humains et financiers, et finalement peu appropriées dans un

contexte de développement. Une méthode originale d’évaluation fondée sur l’opinion des

agriculteurs a été testée sur le périmètre de Brahmi dans le cadre du projet européen

EAU4Food. 23 indicateurs ont été définis selon le point de vue des agriculteurs aux

niveaux du périmètre irrigué (qualité du processus interne de fonctionnement de

l’association d’irrigants et du service de l’eau rendu aux irrigants) et des exploitations

agricoles (performances techniques et économiques et environnement institutionnel). Les

résultats mettent en évidence des niveaux variables de satisfaction des agriculteurs selon

différents critères (âge, niveau d’instruction, superficie, statut foncier et assolement) et les

indicateurs considérés. Les principaux problèmes cités sont,par ordre croissant de

satisfaction, relatifs au fonctionnement de l’association d’irrigants, au financement et à

l’accès au crédit des exploitations agricoles, aux insuffisances du dispositif de

vulgarisation, à l’accès à la main d’œuvre, aux difficultés économiques des exploitations

face à l’augmentation des charges et l’insécurité des prix et de l’accès au marché, aux

disponibilités en terre, à l’état du périmètre irrigué (ouvrages, pistes, drainage), et aux

modalités de tarification. Des innovations ont été proposées par les agriculteurs et

représentent autant de pistes exploitables dans le cadre d’un processus d’innovation. Les

résultats corroborent ceux d’ateliers collectifs réalisés parallèlement avec les acteurs

locaux qu’elle complète utilement en donnant la parole à un plus large public, en

élargissant la gamme des thèmes considérés et en nuançant certains résultats des ateliers

collectifs. Une telle approche pourrait représenter la première étape d’un processus

d’innovation dont les résultats seraient intégrés dans un processus de concertation et

d’accompagnement des acteurs locaux.

Communication Orale


AMELIORER L’EFFICACITE DE L’UTILISATION DE L’EAU POUR UNE

PRODUCTIVITE DURABLE DES SYSTEMES AGRICOLES EN UTILISANT

L’IRRIGATION AU GOUTTE A GOUTTE ENTERREE

Amel Mguidiche Bel Haj1, Boutheina Douh1, Sami Khila Bhouri1, Abdelhamid Boujlbene1

1.Institut Supérieur Agronomique de Chott Meriem, Sousse

[email protected]

RESUME : La stratégie nationale de la Tunisie met l’accent sur l’eau comme une

ressource naturelle primordiale, un besoin humain fondamental et un bien naturel. Il est

vital pour la réalisation d’un plein potentiel du secteur agricole en Tunisie afin d’obtenir

l’autosuffisance alimentaire et la sécurité. La demande d’eau augmente à la fois dans

l’agriculture et en particulier dans le secteur municipal à des taux significatifs. Il est

inévitable et nécessaire de prêter attention à la consommation anormale des ressources en

eau. L’irrigation goutte à goutte a été considéré comme la forme la plus efficace de

l’irrigation par rapport aux autres méthodes d’irrigation. La durabilité de la production

agricole dépend de la conservation et de l’utilisation appropriée et la gestion des

ressources en eau en particulier dans les zones arides et semi arides où l’irrigation est

nécessaire pour la production d’aliments et de cultures. L’objectif de cette étude était

d’évaluer les effets de l’irrigation goutte à goutte enterré (SDI) à 5 ; 15 et 30 cm de

profondeur sur la dynamique de l’eau dans le sol (stock de l’eau dans le sol et l’irrigation

et l’efficacité d’utilisation de l’eau) pour produire des pommes de terre. Cette étude est

réalisée à l’Institut Supérieur d’Agronomique de Chott Meriem, Tunisie. Les résultats

indiquent que la teneur en eau pour l’irrigation goutte à goutte à 15 cm de profondeur est

plus uniforme par rapport à 5cm et 30cm. SDI minimiser également l’évaporation et la

perte d’eau et de livraison directement à la zone des racines et d’augmenter l’efficience

d’utilisation des eaux d’irrigation.

MOTS CLES: développement durable, région aride, l’efficacité d’utilisation de l’eau, la

pomme de terre.


Communication Orale


CONTROLE DES PERTES D’EAU PAR EVAPORATION ET DERIVE DUE AU

VENT ET ANALYSE DE L’UNIFORMITE POUR L’AMELIORATION DES

PERFORMANCES DE L’IRRIGATION PAR ASPERSION EN CONDITIONS

SEMI-ARIDES

S. Yacoubi(1), K. Zayani(2), A. Slatni(1), E. Playán(3)

(1) INRGREF, BP 10 Ariana 2080, Tunisie, [email protected],

[email protected] (2) ISSTE Borj Cédria - Université de Carthage. BP 1003 Hammam Lif 2050, Tunisie,

[email protected] (3) Dept. Soil and Water, Estación Experimental de Aula Dei, CSIC. PB. 13034, 50080

Zaragoza, Spain. [email protected]

RESUME : En conditions arides, l’uniformité d’irrigation et les pertes d’eau par

évaporation et dérive due au vent (PEDV) représentent des facteurs primordiaux dans la

conception et la gestion des systèmes d’aspersion. Ce travail se base sur des essais in situ

d’évaluation de l’uniformité en fonction des paramètres climatiques et opératoires. Les

données expérimentales ont servi pour effectuer une analyse fréquentielle permettant de

déduire la probabilité d’occurrence d’un coefficient d’uniformité donné (CU). Aussi, une

approche statistique a été utilisée pour la modélisation des PEDV en fonction des

variables climatiques. Par temps clame, l’augmentation de la pression améliore

l’uniformité d’irrigation. Au delà de 4 m s-1

, la distribution d’eau a été largement affectée

par le vent. Pour la zone d’étude, l’analyse a monté que l’écartement 12 m x 12 m procure

la meilleure distribution d’eau. Les écartements 12 m x 18 m et 18 m x 18 m sont à

proscrire au delà de 4 m s-1

. Par ailleurs, il a été montré que la vitesse du vent et

l’humidité relative sont les variables les plus significatives des PEDV. Pour la pression

200 kPa, la prédiction des PEDV par l’unique variable vitesse du vent est à prendre avec

circonspection par vent très faible.

MOTS CLES : Irrigation par aspersion, coefficient d’uniformité, PEDV, vitesse du vent,

pression





Communication Orale


EVALUATION GLOBALE DE L’IMPACT DES CHANGEMENTS

CLIMATIQUES SUR LE BLE DUR EN CONDITIONS SEMI-ARIDES DE LA

TUNISIE

Béchir Ben Nouna 1,

Abderraouf Khlifi

2, Achwek Ben Amor

2

1. Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts (INGREF)

2. Ecole Supérieure des Ingénieurs de l'Equipement Rural MedjezElbab (ESIER)

RESUME : La position géographique de la Tunisie, dans une région charnière entre les

régions tempérées de l’hémisphère nord et les régions intertropicales, confère à son climat

une grande variabilité. Ainsi, les précipitations ont toujours été marquées par des épisodes

secs, associés à des séquences pluvieuses, parfois désastreuses et, en tout cas, peu

propices à une mobilisation efficace de l’eau. Durant les dernières années, un changement

important du climat a été constaté. Ce changement se traduit par une augmentation de

l’occurrence des événements climatiques, augmentation de la température moyenne,

variabilité de la pluviométrie et augmentation des conditions extrêmes (inondations,

sécheresse).Dans cet ordre d’idées, la présente étude vise principalement à évaluer

l’impact des changements climatiques sur le développement, le rendement, la productivité

et les besoins en eau du blé dur (Variété KARIM) en irrigué et en pluvial et ce dans la

région de Cherfech à l’horizon de 2020 et 2050. L’étude s’appuie sur l'exploitation des

résultats expérimentaux obtenus sur le Blé dur en irrigué et en pluvial. Ces données ont

été utilisées pour le calage et la validation du modèle de culture retenu pour cette étude.

La méthodologie de ce travail consistait essentiellement à l'utilisation d'un modèle

mécanistique de cultures DSSATV4.5 (Decision Support System for Agrotechnology

Transfer) basé sur des scénarios globaux générés par le modèle climatique HadCM3

couvrant ainsi, des mailles de 55 par 55 km pour le cas de la Tunisie à l’horizon 2020 et

2050. Les résultats des simulations par le modèle DSSAT V4.5, montrent que l’impact

des changements climatiques à travers des scénarios combinant l’augmentation de

Température, la diminution de Pluie et l’augmentation du taux de CO2) :

- Favorisent un effet fertilisant sur le rendement de la culture et ce à travers

l’augmentation du CO2en fonction du scénario appliqué.

- Affectent le développement du blé dur, notamment en raccourcissant la durée du

stade plein tallage-pâteux et ce selon le scénario appliqué.

- Augmentent selon le scénario appliqué la surface foliaire jusqu’à 62% en irrigué

cependant, ils la réduisent jusqu’à 31% en pluvial.

- Augmentent de 2.5 %le rendement grains en irrigué, mais ils le diminuent

jusqu’à 13% en pluvial.

Communication Orale


- Permettent une augmentation de la productivité, en irrigué à raison de 2.5% pour

l’eau d’irrigation et 20% pour l’eau de pluie, et une diminution de 1% de celle-

ci en pluvial

- Augmentent selon le scénario appliqué, les besoins en eau du blé dur jusqu’à

10% en irrigué et en pluvial

MOTS CLES : Changements climatiques, Blé dur, Rendement, Productivité de

l’eau, Besoins en eau, DSSAT V4.5

Communication Orale


ASSESSMENT OF CLIMATE CHANGE IMPACTS ON THE ZEUSSKOUTINE

AQUIFER USING THE WEAP-MODFLOW FRAMEWORK.

I. Nouiri(1,*)

, R. Haddad(1)

, J. Mamann(2)

, O. Alshihabi(3)

et al

(1): National Institute of Agronomy of Tunisia (INAT),

(2): Federal Institute for Geosciences and Natural Resources, Germany (BGR),

(3): The Arab Centre for the Studies of Arid Zones and Dry Lands(ACSAD), Damascus, Syria. (*):

Corresponding author

Issam Nouiri, 43, Av. Charles Nicolle, 1002 Tunis le Belvédère, Tunisia.

Mobile: +216 98 422 104, Fax :+216 71 799 391

e-mail: [email protected].

ABSTRACT: The goal of this contribution is the assessment of the impact of climate

change on the ZeussKoutine Aquifer in Southern east Tunisia. A Decision Support

System (DSS) for groundwater management was developed and validated in previous

work using the WEAP-MODFLOW framework. The proposed methodology is base on

climate change modelling in the study area using IPCC wizard, to forecast temperature

and precipitation tendencies up to 2030 with the available models. Average values are

computed and used in the assessment study. As second step, it is created a new scenario

called "Climate Change" in the validated DSS and the climate change data are linked to

the WEAP objects modelling the natural processes. Model outputs are mainly

agricultural, touristic and urban water consumption, transmission links flows and active

cell heads of the MODFLOW model for each time step. Results demonstrated that

Climate Change will accentuate the continuous drawdown of the water table of the Zeuss

Koutine aquifer while the use of sea water desalination plants for drinking water. It is

demonstrated that only the increase of the recharge can significantly address the impact of

expected Climate Change in the region. KEY WORDS: Groundwater, Climate Change, DSS, MODFLOW, WEAP,

ZeussKoutine, Tunisia.


Communication Orale


EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR L'AGRICULTURE DES

REGIONS ARIDES ET SEMI-ARIDES

Leila Radhouane

Institut National de la Recherche Agronomique de Tunis

RESUME : Le changement climatique est l'un des déterminants qui vont conditionner

l’évolution de l’agriculture au cours du XXIème

siècle. En effet, l’ensemble des facteurs

bioclimatiques qui régissent le fonctionnement des écosystèmes est amené à être modifié.

Ainsi, l'accroissement de la teneur en gaz carbonique et autres gaz à effet de serre dans

l’atmosphère, l'élévation de la température, la modification des régimes pluviométriques,

et donc des différents termes du bilan hydrique (évaporation, drainage, ruissellement),

l'évolution de la couverture nuageuse, et donc du bilan radiatif sont autant de

composantes dont il faut prévoir les modifications et quantifier les conséquences.

Les incidences du changement climatique sur l’écophysiologie et le potentiel de

production des plantes cultivées sont à envisager à plusieurs niveaux en fonction de

différentes composantes climatiques et de leurs interactions, en particulier:

l’augmentation de la concentration de CO2, les températures et le régime des pluies.

Ainsi, la hausse de la teneur en CO2 de l’air (c'est une fertilisation carbonée) serait

favorable aux plantes cultivées puisqu'elle favoriserait la fermeture des stomates,

améliorerait l’efficience de l’eau, permettrai une croissance plus rapide et donc accroîtrai

leur biomasse et leurs rendements. Cependant, cette tendance dépend du type de

métabolisme photosynthétique (C3 ou C4). L'effet des températures sur les plantes sera

différent selon leur distribution géographique; mais les zones arides et semi-arides seront

les plus touchées car l'augmentation des moyennes et des maxima y sera la plus

importante. L'impact le plus direct de l'élévation des températures touchera la phénologie

des plantes. En effet, le réchauffement raccourcira les cycles de culture, provoquerait une

anticipation importante de la floraison, entraverait les capacités photosynthétiques et les

périodes floraison-pollinisation-fructification des cultures annuelles, provoquant ainsi de

forts risques d’échaudage et de faibles rendements. La disponibilité de l’eau sera le

facteur limitant majeur (suite au réchauffement climatique), que ce soit l’eau stockée dans

les sols ou celle nécessaire pour l’irrigation. Les stratégies de réponse de l’agriculture à

la sécheresse seront déterminantes. En effet, le changement climatique va augmenter les

risques de sécheresse pour les agricultures les plus vulnérables (tropicales et

méditerranéennes) car la demande évaporative par accroissement du déficit de saturation

de l’air sera importante. Ainsi, les incidences du changement climatique sur l'agriculture

sont à prendre en considération car une bonne compréhension du système climatique est

essentielle pour permettre à la société de se préparer pour l'avenir. Se projeter dans le

futur et pouvoir prédire la réponse des plantes aux effets du changement climatique

évitera la précarité et assurera la sécurité alimentaire des peuples.

MOTS CLES: changement climatique- sécheresse- agriculture- température- eau- CO2

Communication Orale


LE GENRE ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE, REALITES SUR LE LIEN

Leila Rajhi,

Doctorante en sciences agronomiques(INAT)

Consultante/Formatrice en Genre et développement

RESUME : Le changement climatique (CC) est de plus en plus reconnu comme une crise

mondiale menaçant l’humanité. La spécificité des besoins et des rôles des femmes et des

hommes fait qu’ils soient tous les deux exposés au CC de façon différente et exige un

traitement particulier pour chacun. Néanmoins, les réponses à ce fléau ont tendance à se

concentrer sur des solutions scientifiques et économiques plutôt que de s'attaquer aux

dimensions de genre qui sont extrêmement importantes. La participation des femmes et

des hommes dans la vie politique, économique et sociale est inégalement répartie et

débouche sur des disparités importantes au détriment des femmes qui sont restées en

précarité économique importante. Dans cette situation précaire le CC ne fait qu’aggraver

les inégalités liées au genre. Le Rapport sur le Développement Humain de 2007 reconnaît

que le CC menace « d’éroder les libertés humaines et les choix des individus » et souligne

que l’inégalité entre les genres quand elle se conjugue au CC elle accroît la vulnérabilité.

L’objet de notre article est d’étudier le lien genre et CC pour s’arrêter essentiellement

sur : la vulnérabilité des femmes vis-à-vis du changement climatique et leurs rôle

prépondérant l’atténuation et l’adaptation au CC. La méthodologie mobilisée est basée sur

la réalisation d’une enquête auprès d’un groupe cible d’environ 50 individus des trois

secteurs les plus menacés par le CC : l’agriculture, la santé et le tourisme. Les principaux

résultats de cette investigation tournent autour de trois volets essentiels : la connaissance

des femmes du changement climatique est très limitée par rapport à celle des hommes.

Cela revient essentiellement à son niveau d’instruction limité, à son accès limité à

l’emploi et aux ressources. 81% de notre échantillon déclarent que la femme est plus

vulnérable aux CC. Notre échantillon accorde cela à la faible mobilité de la femme, le fait

qu’elle soit la main d’œuvre principale dans l’agriculture, la responsable de la recherche

d’eau, de bois pour la famille, c’est aussi elle qui élève les enfants. Le CC lui complique

d’avantage ces tâches. Nos interrogés déclarent que la vulnérabilité de la femme revient

aussi à sa rémunération faible notamment dans le travail agricole et à sa faible

connaissance du CC. En réalité la femme est aussi vulnérable parce qu’elle n’est pas

instruite, elle est absente des postes de décision, elle est victime de précarité économique,

etc. Nos interlocuteurs dans leurs majorités connaissent le rôle prépondérant des femmes

en matière d’atténuation et d’adaptation au CC et la pertinence de son savoir-faire

spécifique. Les femmes touchées par le CC apportent la preuve qu’elles peuvent

rigoureusement mettre à contribution leur ingéniosité pour faire face à ce fléau. Pour

conclure, les femmes sont considérées vulnérables au CC parce qu’elle vit déjà dans

l’inégalité de genre construite par la société. Cette dimension doit être intégrer aux

réponses au CC pour garantir leurs efficacités.

Communication Orale


MODELING SALINITY AND SODICITY DYNAMICS WITH A STOCHASTIC

ROOT ZONE MODEL

S.E.A.T.M. van der Zee1and F. Bouksila2

1Environmental Sciences Group, Ecohydrology, Wageningen University, P.O.Box 47, 6700 AA,

Wageningen, Netherlands, 2National Institute for Research in Rural Engineering, Waters and

Forests, Box 10, 2080 Ariana, Tunisia

ABSTRACT: In large areas worldwide, both in semi-arid and humid climates, the

availability of good quality water for primary production in agriculture or natural

vegetations is limited. Whereas soil and groundwater pollution are nowadays general

problems, much larger areas have to deal with the hazards of soil and groundwater

salinity. For soil types that are susceptible to physical degradation in view of their

swelling and shrinking behaviour, also the salinity associated hazard of soil sodicity needs

to be anticipated. Sodicity related soil physical degradation may be quite irreversible and

is a major candidate for preventive rather than curative measures. The process of salt

displacement has received much attention, and spatial variability has been given explicit

attention by Dagan and Bresler (1979). More recently, both primary and secondary

salinity were studied with so-called minimalist ecohydrological modelling that

emphasized the atmospheric forcing of erratic rainfall on water and salt dynamics in the

rootzone layer, either envisioned as a Poisson process, or with seasonal periodicity.

Taking such erratic rainfall as well as spatial variability of the depth of the groundwater

level into account, an impression can be obtained of the importance of different sources of

variability. For our parameterization, we find that both spatial and temporal variability

were responsible for the variation in root zone salinity, C, but that root zone sodicity,

expressed with the Exchangeable Sodium Percentage, ESP, is affected by spatial

variability, rather than by temporal variability, and this difference is understandable as

ESP is buffered far more than the salt concentration C.

Communication Orale


APPRECIATION DE LA DURABILITE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES

IRRIGUEES : CAS DU PERIMETRE IRRIGUE DE SIDI ALI BEN SALEM

(KAIROUAN-TUNISIE)

Jamel Ben Nasr Mohamed, Salah Bachta, Hacib El Amami

RESUME : Le développement durable marque un regain d’intérêt particulièrement

notoire. Sur le plan théorique, il figure parmi les thèmes les plus débattus non sans

controverses d’ailleurs. Sur le plan pratique, il fait déjà l’objet d’un débat public si large

qu’il transcende les Etats pour avoir une portée planétaire. De surcroît, il galvanise

désormais des mouvements d’opinion qui ont atteint une ampleur telle dans certains pays,

notamment les pays développés, qu’il devient une préoccupation majeure des politiques

gouvernementales. Toutefois, le développement durable relève plus d’un mouvement

d’idées qu’il n’est structuré par un cadre conceptuel stable. C’est ce qui explique le flou

qui entache encore les instruments d’analyse utilisés et les difficultés de mesure qui en

résultent. Pourtant, face aux problèmes environnementaux croissants et qui revêtent

souvent un niveau d’urgence significatif, les attentes en matière de développement

économique et social sont considérables. Si on focalise l’analyse sur l’agriculture, force

sera de constater qu’en tant qu’activité économique de production dont l’objet est la

valorisation de potentialités naturelles rares et d’un capital humain, celle-ci est souvent

critiquée pour la non internalisation de la contrainte environnementale telles que

l’exacerbation de la pression sur les ressources en eau et en sol, la faible rémunération de

l’emploi agricole ou encore la non efficience des modes de valorisation entrepris.

D’où la nécessité de prendre en compte cet enjeu de la durabilité. Mais, sans négliger

l’obstacle que constitue l’absence d’outils universels d’analyse suffisamment

performants, il est possible d’évaluer les progrès parcourus par les exploitations agricoles

dans la démarche durable. Une telle évaluation permettra aux décideurs et aux

agriculteurs d’intégrer les dimensions environnementales et sociales dans la procédure

d’évaluation des performances des exploitations. C’est ce qui constitue justement

l’objectif de la présente investigation. Il s’agit précisément d’un essai d’appréciation des

niveaux de durabilité des exploitations agricoles conduites en irriguée. L’application de

l’approche ‘’Sustainable value’’ développée par Figge et Hahn (2005) à un échantillon de

37 exploitations de périmètre irrigué de Sidi Ali Ben Salem montre une forte variabilité

dans les scores de durabilité de ces exploitations. Ces scores assez faibles, enregistrés

chez la plupart des exploitations (28/37), en particulier pour les deux composantes

environnementale et sociale, confirme l’hypothèse des faibles progrès réalisés par ces

exploitations dans la démarche durable.

MOTS CLES : durabilité, environnement, société, économie, exploitation irriguée,

efficience.

Communication Orale


INTERDEPENDANCE ENTRE SYSTEME POLITIQUE ET DISPOSITIFS

INSTITUTIONNELS:

CAS DE LA GOUVERNANCE DE L’EAU D’IRRIGATION EN TUNISIE

Dhikra Ben Salah, Jamel Ben Nasr et Mohamed Salah Bachta

RESUME : Parallèlement aux changements des politiques adoptées en Tunisie,

notamment celles concernées par les ressources hydriques, des modifications des

dispositifs institutionnels ont été opérées. C’est ainsi que les offices de mise en valeur

(OMV) ont été dissouts en 1989, des associations d’irrigants ont été crées. Les missions

de ces dernières ont été révisées à plus d’une reprise. Malgré ces adaptations des

attributions de ces associations d’irrigants, leurs performances, telles que dégagées par

des travaux de recherche (Mokrani, 2012 ; Bachta et Zaibet, 2006; Ben Salem et al.,

2005 ) ou captées à travers des indicateurs observables, en l’occurrence les taux de

recouvrement des frais hydrauliques, les taux d’exploitation du périmètre, n’ont pas pu

être améliorées d’une manière notable. Ces difficultés d’adaptation du dispositif

institutionnel peuvent être interprétées comme des interdépendances peu fonctionnelles

entre le système politique et ces associations et plus généralement, entre la sphère

politique et l’environnement institutionnel. Pour élucider ces interdépendances et leur

éventuel blocage, nous mettrons à contribution le modèle d’Easton. Ce modèle considère

la sphère politique comme un système ouvert, le système politique (SP). Ce système

politique est représenté comme une Boite Noire immergée dans son environnement

interne et externe. Il entretient avec son environnement des influences. Ces dernières

représentent les inputs du système. La prise en compte de ces inputs par le SP requiert

leur lecture et leur priorisation par un filtre social. Ce filtre est composé des partis

politiques et des groupes de pression structurant la vie politique dans la société sous

considération. Les influences prises en compte donnent lieu à des décisions de nature

politique. Celles-ci et par effet de rétroaction peuvent devenir des inputs au SP. Cette

causalité circulaire permet l’adaptation des interactions entre le SP et son environnement.

Cet article est un essai d’application de ce modèle au cas des politiques et des institutions

en charge de la régulation des périmètres irrigués en Tunisie. Cette application révèle des

blocages dans la prise en compte des exigences de ce potentiel de production. Ces mêmes

blocages sont observés dans la prise en considération des effets de « feed back ». Des

tentatives d’explication de ces blocages sont exposées.

Communication Orale


EFFICACITE TECHNIQUE, EFFICACITE ALLOCATIVE ET VALEUR DE

L’EAU D’IRRIGATION DANS LA PRODUCTION DU BLE DUR: CAS DE LA

REGION DE CHEBIKA (KAIROUAN).

Ali Chebil(1) et Aymen Frija(2)

(1) Institut National de Recherches en Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF)

(2)Ecole Supérieure d’Agriculture (ESA) Mograne,

RESUME : La production du blé dur en Tunisie reste insuffisante pour satisfaire les

besoins du pays. L’accroissement des rendements est nécessaire pour aboutir à des

augmentations durables de la production de cette culture. Dans ce cadre, l’Etat tunisien a

encouragé les céréales en irrigué surtout avec l’extension de la superficie, la subvention

de l’eau d’irrigation pour ces cultures, et l’encouragement de la diffusion des paquets

technologiques afin d’augmenter la production, réduire la dépendance à l’aléa climatique

instable et diminuer les importations. Cependant, malgré tous les efforts déployés par les

différents acteurs du secteur, la productivité du blé dur dans les périmètres irrigués reste

encore sous le potentiel envisagé; ce qui affecte donc la valorisation de l’eau surtout dans

les régions semi-arides du pays. Ainsi, le présent travail vise à estimer l’efficacité d’usage

de l’eau d’irrigation, l’efficacité allocative ainsi que la valeur de l’eau pour un

échantillon de 170 exploitations de la région du Chebika. Les données utilisées dans

l’analyse empirique sont obtenus en 2012 à partir des enquêtes auprès de ces exploitations

qui ont pratiqué pendant la saison agricole 2010-2011 la culture du blé dur en irrigué.

L’approche DEA (Data Envelopment Analysis) a été utilisée pour estimer l’efficacité

technique, et une fonction de production Cobb-Douglas pour déterminer l’efficacité

allocative et la valeur de l’eau. L’output utilisé est la valeur de la production du blé dur

par ha tandis que les cinq inputs sont la quantité d’eau, les dépenses des semences, celles

de fertilisation, de la main d’œuvre et de la mécanisation. Les résultats obtenus montrent

que l’efficacité technique moyenne est de l’ordre de 70,7 %. En se basant sur le concept

d’efficacité allocative, cette ressource est soit sur-utilisée ou sous-utilisée par les

exploitations de la région, ce qui montre bien qu’il y a un potentiel de diminuer de façon

significative le coût de l’eau dans la production du blé dur à Chebika. L’analyse des

résultats de simulation indique l’importance de l’effet d’amélioration de l’efficacité

d’usage de l’eau sur la valorisation de cette ressource.

MOTS CLES : Efficacité technique, Efficacité allocative, Valeur de l’eau d’irrigation,

Blé dur, Chebika.

Communication Orale


VIRTUAL WATER AND FOOD SECURITY IN TUNISIAN SEMI-ARID REGION

Lamia Lajili-Ghezal (1,*), Marwa Weslati(1), Asma Souissi(1), Talel Stambouli(1)

ESA Mograne, 1121 Mograne. Tunisia.

(*) Corresponding author E-mail:[email protected]

ABSTRACT: To confront water scarcity and support food security, the concept of virtual

water is used. As defined by Allan (1997) virtual water is “the water embedded in key

water-intensive commodities such as wheat” or “the water required for the production of

commodities”. The importance of this concept is related to its potential contribution for

saving water, especially in water short regions like Tunisia. This research study tries to

evaluate the strategic importance of polluted or gray water (Loiseau, 2010), which is a

component of virtual water with green and blue ones. Reduction of virtual water for

strategic agricultural products can be obtained by reduction of gray water. The latter is

defined as “water required to dilute polluted water to reach the normalized quality,

different with countries”. Water pollution is especially related to use of chemical products

(fertilizers, pesticides, etc.) for some crops like vegetables. Besides having a lower

opportunity cost, the use of green water for crops production has generally less negative

environmental externalities than the blue water use (irrigation with water pumped from

ground or surface water systems). Tunisia exports some crops and gray water volumes in

exports have rarely been estimated. Thus, estimation of gray water plays a role in

ensuring water and water-dependent food security and avoiding further potential damage

to the water environments in both importing and exporting countries. In this context,

Tunisian semi-arid region is chosen because of presence of dry and shiny period,

occurring after a cold and rainy one, useful for vegetables crops and family food security.

The aim of this study is to present:

- Elaborate methodologies which can be used to reduce virtual water for some

strategic vegetables crops in Tunisian semi-arid region, based on irrigation

techniques improvements, runoff control and leaching water ;

- Resources management practices that can be used to improve family income,

especially women and children and target food security.

-

KEYWORDS: Food security, virtual water,water quality conservation, family income,

gender


Communication Orale


VIRTUAL WATER CONTRIBUTION TO IMPROVE WATER SECURITY IN

TUNISIA: A CASE STUDY OF WHEAT AND OLIVE GROWING FARMS IN

ZAGHOUAN

Asma Souissi(1), Abdallah Benalaya(1), Belhassen Abdelkefi(1), Talel Stambouli(1) et al

(1) ESA Mograne, 1121 Mograne-Zaghouan, Tunisia.

ABSTRACT: Virtual water represents all freshwater used in a commodity producing

process. In the case of agricultural products, many studies have focused on quantifying

virtual water flows through international traded products. Especially in countries facing

risks of water shortage in a few years such as in Tunisia, the virtual water trade should be

carefully studied as a potential solution for water scarcity. The main idea of this paper is

to study water use optimization, by the mean of estimation of virtual water in exported

crops which have high water consumption. We also analyze crops that are imported and

therefore, might contribute to save water. Commonly exported and imported crops are

widely cultivated in the region of Zaghouan characterized by diversity of agricultural

products. That’s why it could represent a good case study from Tunisia. In this study we

especially focus on olive oil which is one of the most strategic exported products in

Tunisia and on wheat as main imported product. We attempt to create technical and

economic data sheets through monitoring about 40 farmers in this region. These sheets

are not only to estimate the gross margin but also to calculate water demand for each crop

allowing the estimation of virtual water. We found out that Tunisia may saves 1.13 m3 of

water per kilogram of wheat if we import it instead of producing it domestically. In the

case of olive trees, for an average yield of 2339 kg per hectare we exports 2.10 m3 of

virtual water for every kilogram of exported olive. Results presented in this study are of

essential implications for policy making regarding water use optimization and water

security enhancement.

KEYWORDS: Tunisia, water scarcity, virtual water, international trade, water security.

Communication Orale


TRAITEMENT DES EAUX USEES DES INDUSTRIES

PETROLIERES PAR UN PROCEDE COMBINE

Nouha Ben Amor1, Abdallah Benalaya1, Talel Stambouli1, Neji Gharsallah2

[email protected]

[email protected]

1: Ecole Supérieure d'Agriculture de Mograne, 1121 Mograne

2: Faculté des Sciences de Sfax, Route de la Soukra km 3.5 - B.P. n° 1171 - 3000 Sfax

RESUME: Grande consommatrice d’eau, l'industrie pétrolière génère aussi beaucoup de

rejets toxiques qui, lorsqu'ils ne sont pas traités, causent des dommages

environnementaux. Le gisement Douleb, qui se trouve dans la région de Kasserine au

centre-ouest de la Tunisie, est un exemple des champs pétroliers qui déversent leurs eaux

usées à l'état brut directement dans la nature. Le traitement de ces eaux polluantes s'avère

nécessaire pour éviter leur impact négatif sur le milieu. Cette étude a pour objectif

principal l'identification d'une technique d'épuration convenable et rentable pour ce type

d'eaux usées appelées aussi « eaux de production ». Pour cela, deux procédés ont été

essayés: le traitement par coagulation-floculation en utilisant le sulfate d’alumine comme

coagulant et le preaestol comme floculant et un traitement combiné par coagulation-

floculation suivi par un procédé de traitement membranaire qui est l'ultrafiltration. Pour

estimer l'efficacité de ces techniques d'épuration, des analyses physico-chimiques des

eaux brutes et traitées ont été effectuées. Les paramètres mesurés sont le pH, la

température (T), la salinité (RS), la DCO, la DBO5, l'azote total (N), la turbidité, la

matière en suspension (MES), la matière sèche (MS), la matière volatile (MV) et les

hydrocarbures totaux (HCT). Les résultats de ces analyses (tableau 1) montrent que

l'effluent brut est salin et très chargé en hydrocarbures et en azote. Ses teneurs trouvées en

MES, DBO5 et DCO permettent d’avancer que la charge polluante est essentiellement

organique et favorable à une eutrophisation du milieu aquatique récepteur. Le rapport

DCO/ DBO5 présenté par cet effluent qui est de l’ordre 3 indique qu'il n’est pas

biodégradable. Ce qui justifie l’orientation vers le traitement physico-chimique et

membranaire. En outre, les résultats (tableau 1) montrent que le premier traitement a un

rendement d’élimination variant de 20 à 69% pour la plupart des paramètres physico-

chimiques mesurés. Le second procédé a donné des rendements d'élimination meilleurs en

dépassant les 85% pour certains composants comme les hydrocarbures totaux, la DCO et

la DBO5. L'eau traitée par ce procédé est claire, mais ces teneurs en composants

organiques et azotés dépassent encore les normes tunisiennes du rejet dans le domaine

public hydraulique (Normes NT 106-002). Cette insuffisance indique la nécessité de

continuer la recherche pour améliore son efficacité.

MOTS CLES : Eaux de production, Hydrocarbures, Coagulation-floculation, Voie

membranaire.

Communication Orale


ASSESSMENT OF RIVER WATER QUALITY FOR IRRIGATION IN TUNISIA

Selma Etteieba,*, Semia Chérifb, Jamila Tarhounia

aLaboratory of Water Science and technology (LSTE), National Agronomic Institute of Tunisia

INAT, 43 Charles Nicolles street, Mahrajène, 1082 Tunis, Tunisia bNational Center of Researches in Material Sciences, Tunisia

*Corresponding author (email:[email protected])

ABSTRACT: Water quality degradation has been recognized as critical issue threatening

the availability of water for agricultural uses and consequently agriculture production.

Anthropogenic activities had harmfully impacted surface water environment and the

quality of water available for irrigation in particular. In this study, the chemical water

quality of Medjerda River used for irrigation was assessed from its upstream to its

downstream. Samples were collected and tested for physical-chemical parameters and

heavy metals. The quality assessment of Medjerda River for irrigation purpose showed

that almost all water samples may cause gradual increasing to immediate salinity problem

but not soil infiltration problems except for two samples showing either low Sodium

adsorption ratio SAR and EC values or high SAR value and low EC. However, possible

increasing and immediate development of severe problems of toxicity either from plant

root intake or leaf intake may be caused by the continuous use of this water for irrigation

due to troublesome concentrations of chloride and sodium. The water screening for heavy

metals confirmed their presence below detectable limit for some points and under the

standard limit values for all the samples. Furthermore, the analysis of Chemical Oxygen

Demand and Dissolved Oxygen showed an organic pollution risk caused by wastewater

discharge from urban agglomeration, industrial activities and agricultural areas. The

assessment of water quality status and its suitability for irrigation permit the

establishment of environmental objectives to restore or improve water quality. This

promotes an efficient water resources management and sustainable socioeconomic

development.

Communication Orale


TREATED WASTEWATER EFFECTS ON THE MACRO- AND MICRO-

ELEMENTS STATUS OF SOIL AND CORN (ZEA MAYS)

K. Khaskhoussy1, 2,*, M. Hachicha1, B. Kahlaoui1, O. Jouzdan3 et al.

1 National Institue of Rural Engineering, Waters and Forest, 17 rue Hédi Karray, BP n°10 Ariana

2080, Tunisia 2 National Institute of Agronomic of Tunis

3 Arab Center of Studying Arid Lands and Dry Areas, Damascus, Syria * Correspondence author: [email protected]

ABSTRACT: The reuse of treated wastewater (TWW) for irrigation led to some

consequences on soil and vegetables as contamination by the toxic traces elements and

salts in comparison to that of the fresh water irrigation (FW). For this reason, we have

carried out an experiment with three small parcels irrigated with TWW and three others

irrigated with fresh water (FW). The effect of the TWW on the macro- and micro-

elements content of soil and corn (Zea mays) is considered. Corn seeds were planted on

May 2011, and harvested at the end of August. Soil samples, dry tissues of leaf, stem and

roots were used for chemical analyses and the data obtained were statistically processed.

The Results showed that the irrigation with TWW increased significantly (P≤0.05) the

soil ECe, majors elements contents as Na, Cl, Ca, Mg, fertilizer elements as N, P and K

and heavy metals such as Cu, Zn, Co, Cd, Pb and Ni and decreased significantly (P≤0.05)

the soil pH. The results on corn plant showed that TWW irrigation led to significant

(P≤0.05) increase on majors elements and heavy metals in all corn parts (leaves, stems

and roots) in comparison to control. The concentrations of most of them were found to be

within its natural conditions in plant tissues except for Cd.

KEYWORDS: TWW; corn; micro- macro- elements accumulation; Tunisia.

Communication Orale


ECONOMIE D’EAU PAR REUTILISATION DES EAUX GRISES DANS UN

FOYER UNIVERSITAIRE EN TUNISIE

M. Lamine, D. Samaali, et A. Ghrabi

Laboratoire de Traitement des Eaux Usées, Centre de Recherches et Technologies des Eaux

(CERTE)

BP 273 Slimane 8020, Tunisie

* correspondant : Mona LAMINE, tel : 0021698384389 email : [email protected]

RESUME : L’objectif de l’étude est de réduire la consommation en eau au niveau d’une

institution publique, par une gestion intégrée basé sur la réduction d’eau dans l’utilisation

et aussi sur la réutilisation des eaux grises. L’étude de cas intéresse un foyer universitaire

formé de 3 étages et un rez- de-chaussée ayant une capacité maximale de 212 étudiantes.

Le suivi de la consommation en eau au niveau des différentes utilisations permet

d’identifier celles qui enregistrent une consommation élevée en eau et d’agir pour

remédier. Une fuite au niveau des chasses d’eau peut multiplier les quantités d’eau par

cinq. L’étude quantitative et qualitative des eaux grises en provenance des douches

montre que cette eau est relativement moins polluée que les eaux usées domestiques et

pourrait être traitée et utilisée localement pour les besoins en eau non potable tels que les

chasses d'eau. Ainsi 48% de la consommation d'eau potable dans le foyer universitaire

peut être économisée. En termes de traitement ces eaux grises montrent de difficultés

liées à la charge organique et les éléments pathogènes en raison de sa relation avec les

caractéristiques esthétiques et sanitaires de l’eau. C’est pourquoi, la réutilisation de ces

effluents nécessite au préalable un traitement afin que la qualité de l’eau traitée soit

conforme aux normes sanitaires relatives aux différents usages domestiques ne

demandant pas la qualité d’eau potable. En termes de performance le procédé de

bioréacteur à boue activée peut être considéré comme le plus approprié pour le recyclage

des eaux grises des douches. Sa combinaison avec un processus de séparation solide

/liquide peut être nécessaire pour obtenir la qualité d'eau répondant aux normes et les

règlements de réutilisation de l'eau.


Communication Orale


MINERALISATION DU COLORANTACID ORANGE 10 PAR LE RÉACTIF DE

FENTON EN SUIVANT LA DEMANDE CHIMIQUE EN OXYGENE (DCO)

M. Lounis 1, M.E.H Samar 2, O.Hamdaoui 3

Département de Génie des Procédés, Faculté des Sciences de l’Ingéniorat, Université de

Annaba, B.P.12, 23.000 Annaba, E-mails :1 [email protected], 2 [email protected],3

[email protected]

RESUME : L’eau occupe à la surface de la terre une place exceptionnelle, et depuis

toujours une richesse inestimable, l’histoire de développement industriel s’est construite

en partenariat avec l’eau. Toutes techniques industrielles sont liées à l’utilisation de cette

dernière. Utiliser l’eau, c’est pratiquement accepté de la polluer. Avec l’essor et le

développement rapide du secteur industriel, de diverses substances chimiques sont rejetés

dans le milieu récepteur, ce qui entraine une détérioration de la qualité de

l’environnement et de la vie aquatique et affect la santé humain. Lorsqu’une eau est

polluée et qu’une action de dépollution s’avère nécessaire, il s’agit de choisir un procédé

de dépollution le plus adapté pour atteindre les objectifs de décontamination. Il existe une

multitude de procédés de traitement et de dépollution des eaux usées. Les procédés de

destruction des polluants reposent sur des réactions chimiques d’oxydation. Dans ce

travail l’oxydation est réalisée en utilisant le réactif de Fenton afin d’étudier la

dégradation du colorant mono-azoïque, l’Acid Orange 10, largement utilisé dans

l’industrie de textile, de l’imprimerie et du cosmétique. Ce procédé est basé sur la

génération in situ des entités oxydantes très actives et non sélectives (les radicaux

hydroxyles •OH). La dégradation de l’Acid Orange 10 par le réactif de Fenton (sous

l’effet du pH, de la [H2O2], [Fe2+

], la température, la présence des ions inorganiques tels

que Cl-, SO4

2-et PO4

2-) est suivie par spectrophotométrie. Une dégradation totale a été

atteinte après 60 min de temps de contact. La mesure de la demande chimique en oxygène

(DCO) est aussi effectuée afin de s’assurer de la minéralisation du polluant.

MOTS CLES : Acid Orange10, Oxydation Avancé, Procédé Fenton, Traitement des eau




Communication Orale


UN EXEMPLE DE PROJET STRUCTURANT SUR LES RESSOURCES EN EAU

AU MAGHREB : LE PROJET PHC MAGHREB « DIAGNOSTIC DES

PROCESSUS DE RECHARGE NATURELLE ET ARTIFICIELLE DES

AQUIFERES SUPERFICIELS EN VUE D’UNE GESTION OPTIMISEE DES

RESSOURCES EN EAU AU MAGHREB »

Benoit Laignel(1), Noureddine Gaaloul(2), Habib Abida(3), Lahcen Benaabidate(4) et al

1. UMR 6143 CNRS M2C, Université de Rouen, Place Emile Blondel, 76821 Mont-Saint-Aignan

Cedex, [email protected]

2. I.N.R.G.R.E.F, Université Cathage de Tunis, Rue Hédi Karray, B.P.10, 2080

Ariana,[email protected]

3. Unité Hydrosciences Appliquées, Université de Sfax, ISSTEG, Campus universitaire de Gabès,

6072 Gabès, [email protected]

4. Laboratoire Géoressources et Environnement, USMBA de Fès, BP 2202, 30000 Fès,

[email protected]

RESUME : Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme PHC Maghreb, visant à

mutualiser les projets Utique franco-tunisien, Tassili franco-algérien et Volubilis franco-

marocain. Il consiste à comparer les processus de recharge artificielle à ceux naturels des

aquifères superficiels, sur 6 sites pilotes situés dans 6 bassins versants des 3 pays du

Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) touchés par la diminution et la dégradation de la

ressource en eau.L’objectif consiste donc à étudier et à diagnostiquer l’efficacité de

différents procédés de recharge des nappes, naturelle par les précipitations et les eaux de

surfaces des oueds, et artificielle par les lacs de barrage et bassin d’alimentation, en suivant

et croisant des chroniques hydro-météorologiques (précipitations, piézométrie, débit, niveau

des lacs de barrage et bassin d’alimentation) par différentes méthodes (caractérisation des

régimes hydrologiques, analyses statistiques inférentielles analyses spectrales, analyses en

ondelettes).

MOTS CLES : Ressource en eau, Aquifère superficiel, recharge naturelle/artificielle,

Maghreb


Communication Orale


EVOLUTION DES HYDROSYSTEMES COTIERS DU NORD-EST ALGERIEN. LA

NAPPE DE COLLO : ACTIONS ANTHROPIQUES OU CHANGEMENTS

CLIMATIQUES.

Nabil CHABOUR

Laboratoire de géologie et environnement

Université Constantine 1 Algérie

[email protected]

RESUME : Les changements climatiques, la surexploitation et la pollution sont les facteurs

qui ont le plus d’incidences sur les ressources en eau douce et leur disponibilité. Ils ont un

impact direct aussi bien sur la recharge des aquifères que sur la qualité des eaux. Des

projets d’études sur l’impact des changements climatiques sur les eaux souterraines de la

zone Nord-Est constantinoise (Algérie) sont en cours et consistent, principalement, en le

suivi de l’évolution de la piézométrie en fonction des précipitations, négligeant la part

importante des effets anthropiques directs. Or la surimposition et l’interférence de ces deux

facteurs (changement climatique et action anthropiques) apparus pratiquement à la même

époque (années 70) rend complexe l’évaluation de la part des effets des changements

climatiques et par conséquent engendre des incertitudes dans la conception des scénarios

climat – piézométrie. L’étude de la nappe de Collo illustre assez bien ce phénomène. Les

bonnes caractéristiques hydrodynamiques ainsi que la situation à faible profondeur

(infiltration directe) de cette nappe, confèrent à celle-ci une certaine nervosité d’où des

réponses aux entrées relativement rapides et régulières face aux variations climatiques

cycliques, se traduisant parfois par des baisses de niveau dans certains puits en dessous du

niveau zéro (sous le niveau de la mer). Les fortes contraintes anthropiques (surexploitation,

réalisation de barrages, agriculture intensive, urbanisation…) exercées sur les hydro-

systèmes de la région de Collo ont commencé en même temps que la rupture dans le

régime climatique des années 70. Le résultat est l’apparition d’importants cônes de

dépression, une augmentation de la minéralisation avec une pollution des eaux souterraines

et une réduction des zones humides.

MOTS CLES : changements climatiques, impact anthropique, nappe côtière, recharge.


Communication Orale


MODELISATION HYDROGEOLOGIQUE DES ECOULEMENTS SOUTERRAINS

AU NIVEAU DE LA REGION OULEDCHAMEKH (MAHDIA- TUNISIE)

Lotfi Dridi(1), Rajouene Majdoub(1), Mohamed Hachicha (2)

(1) Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel. Institut Supérieur

Agronomique de Chott Mariem, Tunisie, E-mail : [email protected]

(2) Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts, BP10, 2080 Ariana, Tunisie

RESUME : Le système aquifère de la région d’Ouled Echamekh est situé entre les deux

cuvettes ‎communicantes des Sebkhas Sidi El Hani et Chérita. Il est influencé par les

conditions de ‎réalimentation et d’exploitation. Afin d’étudier le contexte hydrogéologique,

des investigations de terrain ont été réalisées. Il ‎s’agit de la mesure du niveau statique et du

nivellement des points d’eau et de plusieurs sections ‎du cours d’eau Chérita. Un modèle

hydrodynamique a été également développé dans le cadre de ‎cette étude dans le but de

mettre à la disposition des gestionnaires des ressources en eau un outil ‎de gestion et d’aide

à la décision.‎La carte piézométrique établie à partir des mesures de terrain a permis

d’identifier deux sens ‎d’écoulement ayants comme exutoires naturels les Sebkhas Cherita et

Sidi El Hani.‎ Le modèle hydrodynamique développé à l’aide du code de calcul

MODFLOW a été calé en régime ‎permanent sur la base de la piézométrie mesurée. Une

bonne concordance entre les résultats ‎mesurés et calculés a été enregistrée. Le bilan en eau

calculé par le modèle indique que la recharge ‎des eaux souterraines par les précipitations

est d’environ 20 % et que le cours d’eau Chérita draine ‎‎8 % du volume total des eaux

souterraines.‎

MOTS CLES : Eau souterraine, Piézométrie, Modélisation hydrodynamique, Sebkha

Communication Orale


CINQ ANS DE RECHARGE ARTIFICIELLE PAR LES EAUX USEES TRAITES

DE LA NAPPE PHREATIQUE COTIERE : KORBA–MIDA (CAP-BON, NORD

EST DE LA TUNISIE)

Noureddine Gaaloul(1), Benoit Laignel(2),Lucila Candela(3), Joël Casanova(4) et al

(1) Maître de Recherches INRGREF- Tunisie, E-mail : [email protected] (2) Professeur Université de Rouen - France

(3) Professeur UPC- Barcelone -Espagne (4) Chercheur BRGM - France

RESUME : L’objet principal de cette communication est de faire un constat sur l’état

actuel de l’invasion marine après cinq ans de suivi de la recharge artificielle par les eaux

usées traités de la nappe Korba -Mida du Cap Bon au Nord Est de Tunisie. En premier lieu,

on a définit les contextes climatologique, géologique, hydrologique et hydrogéologique de

la région d’étude. Par la suite, en se basant sur des critères hydrodynamique,

hydrochimique et modélisation numérique (Visual Modflow), on a pu établir des cartes en

utilisant l’outil SIG (Arc View) mettant en évidence la situation actuelle de l’invasion

marine. Suite à l’augmentation de la demande en eau, résultant de l’accroissement

démographique, de l’urbanisation accélérée, de la diversification des activités économiques

et agricoles, et de l’augmentation de la consommation individuelle, les ressources

hydriques, restent relativement faibles devant les besoins. Cela fait que les eaux

souterraines deviennent de plus en plus sollicitées et surexploitées quand leur alimentation

directe par les eaux de pluie n’arrive plus à rétablir un équilibre. Le déséquilibre entre une

alimentation faible et une exploitation intense conduit alors à la dégradation de la qualité et

de la quantité des eaux. La nappe de Korba-Mida de la côte orientale du Cap-Bon de

Tunisie en est un exemple bien étudié. Elle subit une surexploitation illustrée par

l’accroissement du nombre de puits: de 270 puits en 1962, à 9650 puits en 2013. Les eaux

usées proviennent de la station d’épuration de Korba et leur traitement final se fait par

infiltration dans la zone non saturée du sol SAT (Soil Aquifer Treatment) depuis décembre

2008. Le mélange résultant des eaux souterraines et d'infiltration des EUT (Eaux usées

traités) est surveillé, depuis lors et les changements de la qualité de l'eau avant et après cinq

ans de recharge (1.7 Mm3) EUT sont suivis. Les résultats pour la salinité et les nitrates ont

montré une légère diminution en particulier autour du site de recharge mais de l'autre côté

on a remarqué une détérioration de la qualité de l'aquifère en ce qui concerne les coliformes

totaux et les matières organiques alors que les concentrations du phosphore sont inchangés.

Une remontée de niveau de la nappe justifié par l’apparition des niveaux piézométriques

qui varient entre 1 à 4 m au niveau du site de recharge est enregistrée. La signature

isotopique dans les puits ne montre aucun mélange avec les eaux usées, en raison de

quantités infiltrées trop faibles et de directions de flux défavorables. Les résultats ont

permis de montrer que les isotopes du Bore permettent de distinguer plusieurs pôles d’eaux


Communication Orale


souterraines dont les mélanges affectent la mobilité des éléments. Quelques piézomètres

situés au site de recharge progressivement acquis une composition isotopique B proche de

la signature des eaux usées et ont montré une augmentation de teneur en carbamazépine (de

20 à 910 ng / L). La combinaison de signatures isotopiques B avec le contenu

carbamazépine est un outil utile pour évaluer les sources et le mélange des eaux usées

traitées dans les eaux souterraines. Afin de mieux envisager l’impact de la recharge

artificielle par les eaux usées traitée sur la qualité chimique des eaux, une modélisation avec

des hypothèses adéquates a été élaborée.

MOTS CLÉS: Invasion marine, Barrière hydraulique, Recharge artificielle, Eaux usées

traités, Modélisation, Korba-Mida, Tunisie.

Communication Orale


CARACTERISATION HYDRO CHIMIQUE ET ISOTOPIQUE DES EAUX DES

KHETTARS DE LA PLAINE DE TAFILALT, SUD-EST DU MAROC

Ondzie Maleba Oukoukou(1),Lahcen Benaabidate(1), Othman Sadki(2)

‎(1) Laboratoire de Géoressources et Environnement, Faculté des Sciences et Techniques, USMBA,

‎B.P.: 2202, Fès 30000, Maroc, [email protected], [email protected]

‎(2) Office National des Hydrocarbures et des Mines, B.P.: 99, Rabat

10000,Maroc,[email protected]

RESUME : La plaine de Tafilalt est confrontée à d’énormes difficultés alliant rareté et

faible qualité de l’eau suite aux longues périodes de sécheresse sévère qui l'ont affectée

durant ces dernières décennies et dont les conséquences hydrologiques sont considérables,

comme l’atteste le recul du domaine irrigué sous l’action de la désertification. Dans le but

de déterminer l'origine des eaux des Khettaras, qui constituent le principal système

d’irrigation dans le Sud – est marocain, et leurs modalités de recharge d’une part et, d’autre

part, les interactions chimiques responsables de la dégradation de la qualité de l’eau dans

cette région, on a procédé par une hydrochimie et isotopique pour mieux comprendre le

comportement hydrologique des principaux aquifères de la région. L’interprétation des

analyses chimiques a mis en évidence que l’origine des fortes concentrations en sels

observées dans les eaux souterraines de la région est due notamment à la dissolution des

évaporites des formations aquifères de la plaine de Tafilalt. Par ailleurs, l'analyse isotopique

confirme que malgré les conditions d'aridité, la nappe turonienne est pour l'essentiel

alimentée à travers le Jurassique et partiellement directement par les précipitations, alors

que l’aquifère quaternaire de cette plaine n’est actuellement rechargé que grâce aux lâchers

de la retenue du barrage Hassan Addakhil. L’analyse isotopique confirme le caractère

actuel ou récent des eaux souterraines de la région avec, cependant dans les aquifères

crétacés, l’existence d’un compartiment d’extension limité à réserve plus ancienne.

MOTS CLES : Khettaras, Tafilalt, Hydrochimie, Isotopes


Communication Orale


APPLICATION DE LA MÉTHODE CHRONOLOGIQUE DE TRAITEMENT DE

L’INFORMATION (MGCTI) DE TYPE (MATRICE BERTIN) POUR L’ANALYSE

DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LE MOYEN ATLAS MAROCAIN

ET LE QUART NORD-EST ALGERIEN

Zeineddine Nouaceur 1, Benoit Laignel2, Imen Turki2

1. UMR IDÉES CNRS 6226, 2. INSU UMR CNRS 6143 M2C

Université de Rouen, 1 Rue Thomas Becket 76821, Mont Saint-AignanCedex France

1. [email protected] ,

2. [email protected], [email protected]

RESUME : Au-delà de la grande polémique sur les causes réelles des dérèglements

climatiques contemporains l'augmentation des températures qui est observée par une grande

majorité de stations dans le monde, constitue un fait indéniable et confirme ainsi la réalité

du réchauffement climatique global. D’après l’OMM (Organisation Météorologique

Mondiale, (http://www.wmo.int ), l’année 2010 est considérée comme la plus chaude

jamais enregistrée avec les années 2005 et 1998. La moyenne décennale des températures

« 2001 – 2010 » représente la moyenne la plus élevée depuis le début des relevés des

instruments météorologiques. Parallèlement à cette hausse, une augmentation probable des

précipitations est attendue (GIEC, 2007). Les résultats des différentes études portant sur

l’évolution des précipitations montrent que, dans une moyenne globale, le changement

climatique se traduit par une intensification des précipitations et une récurrence des

évènements extrêmes (plus perceptible sur les dernières décennies). Ces études mettent

également en évidence que c’est surtout au niveau de la répartition mondiale des

précipitations que des changements se feront, avec une augmentation dans les zones

équatoriales et au niveau des pôles, au détriment des zones méditerranéennes, tropicales

sèches et tempérées. La zone méditerranéenne, reconnue comme zone de hot spot du

Changement climatique, devrait connaître d’ici 2100 une hausse moyenne des températures

de 3 à 4 °C, une baisse des précipitations et une augmentation des évènements extrêmes

(GIEC, 2007, Plan Bleu, 2008). L’effet combiné du Changement climatique et de l’impact

anthropique entrainerait une pénurie d’eau pour environ 290 millions de personnes. Le

Maghreb Occidental (Algérie, Maroc) est soumis ces dernières années à des

bouleversements climatiques sans précédent. Pour caractériser ces changements, une étude

de l’évolution des températures et des pluies est proposée pour deux régions (Moyen Atlas

et Pré- Rif pour le Maroc et le quart Nord-Est pour l’Algérie). Celle-ci s’appuie sur

l’utilisation de la méthode graphique chronologique de traitement de l’information

(MGCTI) de type « Matrice Bertin ». Appliquée aux données de températures et de

précipitations cette méthode permet d’analyser dans un premier temps la répartition spatio-




http://www.wmo.int/

Communication Orale


temporelle du paramètre climatique est de déterminer dans un deuxième temps les dates de

changements de cycles grâce à l’analyse régionale. Enfin, une analyse de la corrélation des

valeurs extrêmes et des indices de la NAO est proposée afin de déterminer dans quelle

mesure ce système influence la pluviométrie dans ces régions.

Les résultats montrent :

- Une hausse constante des températures.

- Un caractère sévère et durable de la sécheresse climatique observée dans ces

régions à partir de la fin des années soixante-dix.

- Un retour vers une phase humide notée à partir du milieu des années 2000.

- Une relation probante avec l’oscillation nord-atlantique (NAO).

MOTS CLES: Changements climatiques, Tendance des précipitations, Tendance des

températures, Oscillation Nord Atlantique

Communication Orale


Poster

Séminaire Internationale “La Gestion Durable des Ressources en Eaux et en Sols:

Situation, Défis et Perspective”

19 - 20 Novembre 2013, Hammamet - Tunisie

Poster


SPATIAL VARIABILITY OF ANNUAL RAINFALL DATA OVER

SOUTHERN TUNISIA

Habib Abida(1,2)

, Manel Ellouze(1,2)

(1)Unité Hydrosciences Appliquées, Institut Supérieur des Sciences et Techniques de l'Eau de

Gabès

Adresse e-mail [email protected] (2)Faculté des Sciences de Sfax, Département des Sciences de la Terre, BP1171, 3000 Sfax,

Tunisie

ABSTRACT: Annual rainfall data measured in twelve stations over the period

extending from 1901 to 2000 were used to examine the spatial variability of rainfall in

southern Tunisia. First, the coefficient of variation (CV), coefficient of skewness (CS)

and coefficient of kurtosis (Ck) were computed. Linear correlations were later applied

to complete and refine the analysis. A representation quality of the parameters

(positions in the factorial plane) was also performed. All the stations showed a high

degree of peakedness which is quite different from that of a normal distribution. CV

values generally decline from the south-east to the north-west. The results obtained

showed a mixture of increase and decrease of rainfall trends widespread throughout the

study area. This result suggests that the rainfall trends may be attributed to local

changes in the rainfall regime rather than the large-scale patterns of atmospheric

circulation. A principal component analysis considered eight variables, namely annual

rainfall (P), latitude (LAT), longitude (LON), altitude (ALT), and the seasonal rainfall

for the winter, autumn, spring and summer seasons (WIN, AUT, SPR and SUM

respectively). The contributions of the first, second and third PCs to the total variance

are 67.6 %, 14 % and 8.1 %, respectively. The projection, over the (1x2) factorial plane

of all selected variables and individuals showed three distinct data groups, displaying

mainly the influence of topography and seasonality impacts. Four sub-regions were

delineated by regrouping stations, statistically correlated on

the factorial plane (1x2). The obtained delineation confirms the above results showing

that rainfall variation in southern Tunisia is especially based on topography and

seasonal characteristics.

KEYWORDS: Annual rainfall, principal component analysis, southern Tunisia


Poster


ESTIMATION DU TRANSPORT SOLIDE AU NIVEAU DES LACS

COLLINAIRE DE LA DORSALE TUNISIENNE ET DU CAP BON

Walid Ben Khelifa(1), Taoufik Hermassi (1), Hamadi Habaieb (2)

Mohamed Boufaroua (3)

(1) Institut National de la Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF-Tunisie)

(2) Institut National Agronomique de Tunisie (INAT)

(3) Centre International de la Recherche Agronomique dans les régions Arides (ICARDA)

RESUME : Le phénomène du transport solide est très critique pour toute la zone semi-

aride tunisienne. L’estimation du taux de sédimentation des lacs collinaires et de leur durée de

vie nécessite une bonne connaissance des apports solides. Ces derniers demeurent très délicats à

quantifier puisqu'ils sont tributaires des contraintes topographiques, climatiques, hydrologiques et

lithologiques. Cet article a pour objectif d’estimer le transport solide en utilisant trois

méthodes sur un échantillon de dix lacs collinaires de la Dorsale tunisienne et du Cap

Bon ayant suffisamment d'informations sur l'envasement. En effet, on a utilisé trois

méthodes d'estimation du transport solide : une première méthode basée sur l'utilisation

de trois formules empiriques les plus utilisées en Tunisie (Tixéront, Frigui et Fersi), une

deuxième méthode qui met en relation les apports solides avec les apports liquides,

enfin, on a utilisé le modèle de Williams (1977) (MUSLE) à l'échelle des bassins

versants étudiés.

L'application des formules empiriques a montré que seule la formule de Tixéront a

donné de bons résultats, en utilisant l’erreur relative (ER) entre les apports solides

calculés et ceux observés (Sadine1 :ER=89% ; Kamech :ER=114% et Fidh

Ali :ER=129 %). Dans un deuxième temps, nous avons mis en relation les apports

solides et les apports liquides pour ajuster des équations qui conviennent au mieux à

notre échantillon, en utilisant comme critère de validité le coefficient de détermination. Il s'est

avéré alors que les équations linéaires (R2 varie entre 0,64 et 0,98) et logarithmiques (R2 varie

entre 0,64 et 0,95) sont les plus appropriées aux lacs étudiés. La méthode de Williams permet

d'évaluer les apports en sédiments à partir de la connaissance des volumes des crues. En

optimisant les paramètres de ce modèle, nous avons trouvé une valeur de la constante β relative à

l’érosivité de la pluie égale à 0,58. La détermination de la constante λ relative aux paramètres

physiques pour les différents lacs, nous a permis d'expliquer la sensibilité du bassin versant à

l'érosion. Ce paramètre est influencé par les aménagements de conservation des eaux et des sols

(El Gouazine). Les étapes de calage et de validation ont montré que le modèle de Williams a

donné des estimations acceptables au niveau des bassins versants de Sadine 1 (k=100

%) et de Fidh Ali (K= 91 %). La durée de vie de ces ouvrages est tributaire de la vitesse

de comblement des retenues par les sédiments, elle est calculée en fonction de

l'évolution de l’envasement de la retenue par rapport à sa capacité initiale. En effet, la

durée de vie des lacs de Saadine, Sadine1 et Sadine2 est très courte (inférieure à 15

ans), dont les retenues ont été colmatées suite à deux ou trois fortes crues. Alors que

l'étude réalisée sur le bassin versant d'El Gouazine a montré que les aménagements de

conservation des eaux et des sols ont joué un rôle très important dans l'accroissement de

la durée de vie du lac (95 ans).

Poster


CARACTERISATION ET VALORISATION DE LA VASE D’UN BARRAGE

Bakhta Chenaoui

Laboratoire eau et environnement

Université de CHLEF. ALGERIE

RESUME : L’aménagement hydraulique que présente un barrage retenue, pour une

région à climat semi-aride dont l’économie est directement lié à sa ressource en eau,

représente l’ouvrage le plus important. Abandonner l’ouvrage, qui par le passé et

encore de nos jours est à l’origine de la prospérité de toute la région, aux caprices de la

nature n’est pas envisageable d’autant plus qu’il n’existe pas d’autre site de

remplacement. La récupération des volumes de stockage de l’eau perdue par

envasement est liée à la gestion efficace des vidanges de fond éliminant une partie

importante des sédiments qui se déposent dans la cuvette. Compte tenu des volumes

dragués, plusieurs laboratoires dans le monde sont penchés sur la gestion et le devenir

des boues des barrages qui présente un risque pour l’environnement (surtout les boues

contaminées). Cette gestion qui commence toujours par une phase de caractérisation

dont l’objet est de déterminer les propriétés qui permettent de préciser les vocations

ultérieures du produit. En fonction de leurs caractéristiques chimiques et leurs

propriétés physiques, les vases traitées ou brutes peuvent être valorisées notamment en

aménagement paysagers, en agriculture et dans le domaine de l’environnement. Le

traitement des vases est l’ensemble des processus utilisés pour améliorer leurs

propriétés physiques et mécaniques. Ce traitement peut se faire de deux façons

différentes : soit par stabilisation de la vase en lui ajoutant d’autres produits qui

améliorent certaines propriétés, soit par une dépollution. Dans tous les cas l’objectif du

traitement est la valorisation de la vase.

Poster


LAND DEGRADATION MONITORING AND ASSESSMENT IN TUNISIAN

SOUTHEASTERN USING LADA APPROACH (CASE STUDY OF OUEDEL

HALLOUF WATERSHED)

Ibtissem Enneb a, Houcine Taamallah a, Mohamed Ouessar a, Mongi Ben Zaid a

aEremology and combating desertification Laboratory, Arid Regions Institute IRA,4119 El Fjè –

Médenine - Tunisia

Corresponding Author: Enneb Ibtissem E-mail address: [email protected]

ABSTRACT: The arid Tunisian Southeastern region is exposed to the problem of

drought, water scarcity and desertification. The assessment and the monitoring of land

degradation in this area is a necessity in order to identify degradation indicators and to

elaborate tools, which can help decision makers. Oued El Hallouf watershed is

representative of the majority of agricultural production system in dry conditions. It is

characterized by the diversification of its agricultural production and the vulnerability

of its natural resources. In order to assess and to monitor land degradation in this area

we conduct a work which consist on the application of LADA approach based

onbiophysique studies by the determination of chemical and physical soil proprieties,

density and vegetation cover rate, water resources, wind and water erosion and socio-

economic studies using surveys and questionnaires with farmers. The aim goals of this

study are the integration and analysis of collected data and to establish links between

different stages. Also, the establishment of an information system for degradation

monitoring over time and space, and the evaluation of combating desertification

interventions in order to develop tools for decision support and land management

sustainability. There fore, LADA approach and tools have been found useful by

providing maps of land degradation processes (distribution and extent), as well as by

the identification of various soil and water conservation technologies and their

effectiveness.However, this methodology requires improvements to ensure the links

between socio-economic and biophysics tools, already used by local, national and

global evaluators.

KEYWORDS: Assessment, LADA approach, land degradation, monitoring, Tunisian

southeastern.


Poster


RECHERCHEDE L’INFLUENCE DESFACTEURS LOCAUX ET/OU

REGIONAUXSUR LA REPARTITIONSPATIO-TEMPORELLE DES PLUIES –

CAS DU GOUVERNORAT DE BIZERTE

Khouloud Gader1, Haifa Feki

1, Mohamed Bergaoui

1

1 Département hydraulique, Ecole supérieure des ingénieurs de l’équipement

rural de Medjez el beb

RESUME : La variabilité spatiale et temporelle des pluies en Tunisie devient de plus

en plus importante, elle devient plus accentuée à cause des changements climatiques

durant les dernières années. Cette variabilité est influencée par plusieurs facteurs locaux

et régionaux.

L’objectif de ce travail est de caractériser la variabilité spatiale et temporelle des

précipitations dans le gouvernorat de Bizerte, de rechercher les facteurs les plus

influençant et de les introduire dans la cartographie des pluies. Afin d’atteindre cet

objectif, une analyse de la base des données pluviométriques disponible pour la région

d’étude a été effectuée. Vingt stations pluviométriques ont été retenues avec des séries

de pluie journalière pour la période de 1974-2012.Ce travail a été réalisé à l’aide des

approches factorielles telle que l’analyse en composante principale (ACP) et de la

géostatistique (krigeage). Une grande variabilité a été signalée sous l’effet de plusieurs

facteurs tels que le relief, les dépressions et l’effet de la mer dont le comportement des

pluies diffère du Nord au Sud du gouvernorat et la régionalisation des précipitations

change d’une échelle de temps à l’autre, l’information pluviométrique change très vite

dans l’espace à cause de la disposition du relief dans la région avec une topographie

accentuée à l’Ouest et l’existence des dépressions alternées avec quelques plaines vers

l’Est. De plus, il est constaté que les précipitations sont influencées par la longitude, la

latitude et l’altitude. L’analyse temporelle a permis de mettre en évidence la forte

variabilité des pluies dans la région de Bizerte dont la saison d’été est toujours

distinguée à part, les pluies d’automne et de printemps ont le même comportement et

les mois de Novembre et Janvier se ressemblent alors que le mois de Décembre est

presque toujours isolé des autres mois de l’année. Ces constatations ont été introduites

dans la cartographie des précipitations par différentes techniques d’interpolation

déterministe et géostatistique pour des échelles de temps différentes. La validation

croisée a montré que la meilleure méthode d’interpolation varie selon le pas de temps.

Les cartes des isohyètes élaborées peuvent jouer un rôle très important dans la prise de

décision pour une meilleure exploitation et gestion des ressources en eau.

MOTS CLES: Variabilité spatio-temporelle, précipitations, ACP, géostatistique,

cartographie.

Poster


MODELISATION DE LA RELATION PLUIE-DEBIT A L’AIDE D’UN

MODELE HYDROLOGIQUE SPATIALISE (MERCEDES) DE LA HAUTE

MEDJERDA : (CAS DU BASSIN VERSANT DE L’OUED RAGHAY)

Ahlem Gara1, Haifa Feki

1, Mohamed Bergaoui

1

1 Département hydraulique, Ecole supérieure des ingénieurs de l’équipement rural de

Medjez el beb

RESUME : L’objectif de ce travail est de comprendre et de modéliser le

fonctionnement hydrologique d’un sous-bassin versant de la rive gauche de la

Medjerda, le bassin versant de l’oued Raghay à travers un modèle hydrologique

spatialisé, MERCEDES pour la simulation en temps passé des crues rapides. Onze

évènements pluie-débit à l’échelle horaire, de durées, de saisons et de comportements

variables ont été choisis ainsi que des données spatiales à l’échelle de la maille de coté

5 m ont été préparé soigneusement par la plateforme logicielle ATHYS pour être

appliqués par le modèle. Pour notre cas d’étude, le choix est fixé pour les fonctions de

productions SCS pour le cas des fonctions de production, et pour la fonction de Lag et

Route simple pour le transfert. Le bassin versant de l’oued Raghay, affluent principal de

la Medjerda de superficie de 322 km², est un bassin montagneux ayant une variabilité

géographique, morphologique et hydro-climatique très importante, nécessitant ainsi

d’être découpé en deux bassins selon la localisation des stations hydrométriques,

Raghay supérieur, contrôlant 15% du bassin et Raghay plaine, à l’exutoire du bassin. La

modélisation est déroulée en première étape par un calage manuel suivi par un calage

automatique sur la base des paramètres ainsi trouvées manuellement pour les saisons

d’automne, d’hiver et de printemps et pour les fonctions de production choisies, et en

seconde étape par l’application des paramètres moyens obtenus pour chaque saison et

pour chaque fonction de production sur les épisodes choisies pour la validation. Les

résultats obtenus par la phase de calage ont prouvé la bonne aptitude du modèle à

reproduire les épisodes automnaux et une moyenne aptitude à reproduire les

évènements hivernaux alors que les épisodes printaniers étaient difficiles à caler, cause

de la qualité des données. La phase de calage et de validation est complétée par une

analyse de sensibilité multicritères du modèle, qui a prouvé l’importante influence de la

répartition spatiale de la pluviométrie et des paramètres liés aux sols, du choix de la

taille et du taux d’échantillonnage de la discrétisation spatiale du bassin, du pas de

temps des données hydro-pluviométriques et du choix du type de calage. Le modèle

tend la plupart du temps à sous-estimer le débit de pointe. En s’appuyant sur les

résultats de simulations sur les épisodes choisis pour différents scénarios, on a pu

conclure que le modèle simule d’une manière satisfaisante les épisodes automnaux, et

simule assez bien les épisodes hivernaux et printaniers, avec une tendance à sous-

estimer les débits maximaux pour les crues importantes, problème probablement lié aux

pluies antérieures non tenues en compte par la modélisation, mais avec une bonne

capacité de reproduire les volumes ruisselés.

Poster


CARACTERISATION SPATIO-TEMPORELLE DE L’EROSION HYDRIQUE

A TRAVERS DES INDICATEURS TELEDETECTABLES

CAS DU BASSIN VERSANT DE L’OUED EL FERD (MATMATA, TUNISIE)

Inès Mankai Zitouni, Doctorante en Lutte contre la désertification et gestion durable des

ressources naturelles en milieux arides, INAT-INRGREF, e-mail : [email protected]

Zohra Lili Chabâane, Maître assistant à l’INAT spécialité GREF/télédétection et SIG, BP, 43,

Avenue Charles Nicolle 1082- Tunis-Cité Mahrajène, Tunis, e-mail :

[email protected]

Abderrazak Belghith, Centre National de Cartographie et de Télédétection, CT, BP. 200, 1080

l’Aouina Tunis,

e-mail : [email protected]

Taoufik Hermassi, Attaché de recherches agricoles INRGREF, [email protected]

RESUME : La dégradation des sols est un phénomène environnemental grave surtout

dans les zones arides et semi arides à cause des conditions climatiques et hydriques

limites. Elle se traduit sur le terrain par des modifications des composantes de la

surface, y compris la végétation. Les régions montagneuses du sud tunisien sont

exposées à une érosion hydrique intense surtout après des pluies torrentielles. Ainsi, le

site étudié étant la région du bassin versant de l’oued El Ferd (Matmata) est caractérisé

par des sols limoneux calcaires, et un climat aride avec des précipitations rares mais

violentes sous forme d’averses. Cette région est traditionnellement exploitée par des

cultures vivrières, mais actuellement et avec le développement des techniques modernes

(comme l’utilisation du tracteur et de la charrue à disques, etc…), l’exploitation

inappropriée des terres a entraîné l’intensification de l’érosion hydrique, qui est à

l’origine du décapage du sol en amont et des accumulations de terre en aval. L’objectif

général de cette étude est la modélisation et la caractérisation de la dynamique spatio-

temporelle de l’érosion hydrique dans une région du sud-est tunisien en utilisant les

outils de télédétection et des systèmes d’informations géographiques. Il est subdivisé

en deux objectifs plus spécifiques : d’une part, l’étude de la dynamique de l’érosion

hydrique à travers les changements des occupations des sols, et d’autre part, la

caractérisation des changements du risque d’érosion hydrique à travers les changements

des états de surface des sols par télédétection. Il s’agit d’une étude multi sources,

intégrant dans un système d’information géographique des informations provenant du

terrain, des cartes existantes et des images satellitales disponibles. L’approche adoptée

est basée sur deux méthodes complémentaires. La première méthode empirique inspirée

de la modélisation présentée par les directives PAP/CAR (Programme d’Actions

Prioritaires-Centre d’Activités Régionales) permet d’évaluer la répartition spatiale et

l’ampleur de l’érosion hydrique et d’identifier les zones prioritaires d’intervention. En

effet, il s’agit de déterminer les changements du risque d’érosion des sols entre deux

dates différentes en se basant sur la variable changement d’occupation des sols. La

seconde méthode est basée sur le calcul et la

Poster


cartographie des indices radiométriques à partir des images satellitales. Parmi les

indicateurs radiométriques d’état de surface et de végétation fiables et les plus adaptés

au contexte des zones montagneuses arides, on a choisit l’albédo ou Indice de brillance

(IB) et le MSAVI (Modified Soil Adjusted Vegetation Index). Cette méthode permet

d’étudier le changement spatio-temporel de la dégradation des sols par érosion hydrique

à travers l’évolution des indices radiométriques, et ce dans le but de trouver une relation

entre le risque d’érosion hydrique et chacun des deux indices choisis. Une telle analyse

fournit un diagnostic spatio-temporel sur l’état du milieu. Les résultats convergent à

montrer que cette région a subit et continue à subir les effets néfastes de l’érosion

hydrique suite à la fragilité des sols et la régression du couvert végétal. Mais, la

dégradation des sols varie d’une zone à une autre à l’échelle du bassin versant. Ceci est

lié à l’existence des différences marquées selon l’unité morpho-pédologique et l’activité

anthropique.

MOTS CLES : dégradation, érosion, télédétection, dynamique, spatio-temporelle,

changement, état de surface, cartographie, indices, radiométriques.

Poster


GENESE DES DEBITS DANS UN PETIT BASSIN VERSANT

MEDITERRANEEN AGRICOLE (KAMECH, TUNISIE)

Insaf Mekki1, Damien Raclot2, Jérome Molénat2, Rim Zitouna-Chebbi1 et al

1Institut National de Recherche en Génie Rural Eaux et Forets 2IRD, Laboratoire d’étude des Interactions Sol Agrosystème Hydrosystème, UMR LISAH

INRAIRD-

Supagro 3Institut National Agronomique de Tunisie 4Direction Générale de l’Aménagement et de la Conservation des Terres Agricoles, Ministère de

l’Agriculture

RESUME : Cette étude vise à identifier et quantifier les principaux processus

hydrologiques intervenant dans la génération du ruissellement au sein d'un petit bassin

versant méditerranéen agricole sur des échelles de temps allant de l'événement à l'année

hydrologique. Le site étudié est le bassin versant de Kamech localisé sur la péninsule

du Cap Bon au Nord Est de la Tunisie. Ce bassin appartient à un observatoire en

environnement (ORE OMERE, http://www.obs-omere.org/), copiloté par quatre

partenaires: l'INRGREF, l'INAT, le LISAH et HSM. L’analyse est basée sur des

données d’observations de pluie, de ruissellement et d'évapotranspiration potentielle sur

trois échelles spatiales emboîtées : l'échelle parcellaire (1ha) ; l'échelle d'un versant (15

ha) et l'échelle du bassin versant (175 ha). Grâce à cette acquisition en continu, des

bilans hydrologiques sur des pas de temps annuels, mensuels et événementiels ont pu

être établis sur 7 années hydrologiques consécutives. Les écoulements annuels du

bassin varient fortement d’une année à l’autre, entre 5% et 40% de la pluviométrie. Les

résultats montrent que le ruissellement de type hortonien (par excès d'infiltration) est le

principal processus de génération des écoulements de surface, quelque soit les échelles

de temps de d'espace considérées. Les données mettent cependant en évidence que le

ruissellement direct sur la zone saturée, lié à l'apparition d'affleurements de la nappe,

est significatif pour certains événements de crues. Elles montrent également que la

contribution de la nappe à l'écoulement de l'oued a dépassé 20 % sur certaines années à

la station du bassin versant. Bien que le processus de contribution directe des nappes au

ruissellement n'est pas majoritaire dans les bassins versants situés dans cette zone

climatique, cette étude a donc montré qu'en contrôlant le profil d'humidité des sols, les

nappes jouent tout de même un rôle important sur la génération de certaines crues sous

ce type de climat et de milieu.

Poster


HYDROPOLITICS IN THE MIDDLE EAST: THE MEDJERDA BASIN

1Takeshi Stokoe, 2Sihem Jebari, 3Ronny Berndtsson

1&3Centre for Middle Eastern Studies, Lund University Sweden. 2National Research Institute for Rural Engineering, Water and Forestry

ABSTRACT: The management of water in the world’s 276 international river basins

presents many challenges for water engineers and policy makers. The synthesis of

technical and political elements of water studies is at the heart of this paper, which aims

to position itself at the intersection of transboundary water management and

hydropolitics, bringing together those disciplines in search of a multi-dimensional

response to water shortage and water interdependency. This poster presents the main

elements of a transboundary water management (TWM) analysis of the Medjerda River

basin currently being undertaken at the National Research Institute for Rural

Engineering, Water and Forestry (INRGREF) in Tunisia. The Medjerda is a

transboundary river with its source in Algeria, which flows through Tunisia to the

Mediterranean Sea. Both countries face the particular challenges of water scarcity that

is common to the Middle East and North Africa, and the basin is one many situated in

Africa, where 93 per cent of the total available water is in one of the continent’s

transboundary basins. Following a general overview of transboundary waters and of

water management in the MENA region, an attempt has been made to define three

principles of TWM, namely that it must be fair, sustainable and efficient. Comparisons

are made between the technical and political approaches to water management, and an

assessment of a number of current examples of TWM, or the absence thereof, from

around the world will be presented.The study concludes with consideration of the

hydrological, political, economic and social factors which define the current state of

affairs in the Medjerda and which will ultimately determine the course that future basin

management will take. Analysis of relations between the riparian states brings the

question of hydropolitics to the fore. This poster also outlines where more research

remains to be done in the course of producing a report on TWM in the Medjerda basin.

This report willbe the basis for a deeper analysis of hydropolitics in the Middle East as

a central plank of the author’s master’s thesis, to be written in spring 2014.

Key words: Water management; transboundary waters; water interdependency;

TWM; hydropolitics; benefit sharing; Medjerda; Tunisia; Algeria.

Poster


ANALYSE DES PHENOMENES EXTREMES AU NORD-OUEST DE LA

TUNISIE ET LEURS CONSEQUENCES SUR L’EROSIVITE DES PLUIES

Wafa Saidi1 , Hechmi Belaid2 , Zouhaier Nasr 1, Sihem Jebar1

1 Institut National des Recherches en Génie Rural, Eaux et Forêts, BP 10 Ariana 2080 Tunisie 2 Ecole Supérieure des Ingénieurs de l'Equipement Rural de Medjez El Bab, Route du Kef Km 5

- Medjez El Bab – 9070 Tunisie

RESUME: Le Nord-Ouest de la Tunisie a connu des nombreuses périodes de

sécheresse et d’inondation au cours du dernier siècle. Ces phénomènes se sont

accentués à partir des années 1960. Le caractère extrême de ces événements suscite une

analyse rigoureuse des pluies en adoptant une nouvelle approche basée sur l’étude de la

tendance et des calculs d’indices de sécheresses. L’indice « Standard Precipitation

Index » (SPI), basé sur la probabilité que surviennent des précipitations quel que soit le

pas du temps considéré par référence aux relevés relatifs à des longues périodes, fait

l’objet de notre analyse des phénomènes extrêmes au Nord-Ouest de la Tunisie, leurs

prévisions en 2050 et leurs conséquences sur l’érosivité des pluies. L’étude de la

persistance de la sécheresse indique un pourcentage moyen de 12% d'années sèches

dont 2% qui représente une sécheresse extrêmement élevée, contre 15% d'années

humides et 73% d'années normales. Cette tendance se confirme au cours de ces

dernières années et a tendance à s’accentuer durant les années à venir. L’étude de la

persistance de la sécheresse des données prédites jusqu’au 2050 en utilisant le modèle

académique traditionnel de prévision, soit un modèle autorégressif intégré de moyenne

mobile (ARIMM)prouve une augmentation du pourcentage moyen d'années sèches

(20%) dont 8% de sécheresse sévère, contre 31% d'années humides dont 8% seront

extrêmement humides et 49% d'années normales. Cette variabilité engendrerait une

perte importante des sols agricoles par érosion hydrique comme conséquences

d’alternances des années et saisons sèches/humides de la région

MOTS CLÉS: Extrême, Sécheresse, Inondation, SPI, Erosivité des pluies, Modèle

ARIMM, Tendance

Poster


PRISE EN COMPTE DE LA TOPOGRAPHIE POUR L’ESTIMATION DE

L’EVAPOTRANSPIRATION REELLE A L’ECHELLE D’UN BASSIN

VERSANT COLLINAIRE : CAS DE « KAMECH », CAP BON TUNISIE

Rim Zitouna Chebbi1, Laurent Prévot2, Frederic Jacob1, 3, Marc Voltz2

1 LR VENCo, INRGREF, Tunis, Tunisie. 2 UMR LISAH, INRA, Montpellier, France.

3 UMR LISAH, IRD, Tunis, Tunisie.

RESUME : Dans la région méditerranéenne, l’évapotranspiration réelle est à la fois un

terme majeur du bilan hydrologique et un déterminant important de la production

végétale. Son estimation se fait souvent par le biais de la modélisation, sous hypothèse

de topographie plane. Pour tenir compte de l'inclinaison topographique que l'on

rencontre en milieux collinaires, très fréquents dans les zones agricoles

méditerranéennes, il est primordial de caractériser les processus dans de telles

conditions. Parmi les méthodes existantes pour mesurer l’évapotranspiration réelle

(ETR), la méthode de référence actuelle est celle des covariances turbulentes (EC). Ses

avantages sont de mesurer directement l'ETR avec une intégration spatiale allant de un

à plusieurs hectares et de permettre de caractériser la géométrie des écoulements de

l’air. Des difficultés d’ordre méthodologiques sont toutefois rencontrées lors de

l’application de cette méthode en topographies non planes. L’objectif de ce travail est

d'analyser l’influence de la topographie et sa prise en compte dans l’estimation des flux

de surface dans un contexte de bassin versant collinaire. Le bassin versant « Kamech »

site de l’ORE OMERE en Tunisie, caractérisé par un relief important, a été choisi pour

mettre en place des expérimentations de suivi de l’ETR depuis 2004. Des mesures des

différents termes du bilan d’énergie : rayonnement net, flux de chaleur sensible, flux de

chaleur latente et flux de chaleur dans le sol ont été réalisées. Les flux turbulents sont

mesurés par la méthode des covariances turbulentes. L’expérimentation a permis

d’abord d’évaluer la technique de mesure dans les conditions de relief collinaire. Un

traitement séparé des données selon la direction du vent et l’orientation des pentes de

terrain a permis de prendre en compte l’impact de la topographie sur les écoulements

d’air et ainsi améliorer les estimations d’évapotranspiration. La clôture du bilan

d’énergie a permis de valider les mesures pour différentes conditions de topographie et

d'occupation du sol. La méthodologie de reconstitution des flux horaires à partir de

mesures discontinues dans le temps a permis d’obtenir des ETR journalières et d'établir

des chroniques à l’échelle d’une saison pour différentes occupations de sol : blé, avoine,

fève et parcours. Ces résultats montrent l’importance de la prise en compte de la

topographie dans la modélisation des flux de surface en milieux collinaires en vue

d’obtenir des estimations réalistes de l’ETR dans ces milieux.

Poster


CONTRIBUTION DES APPROCHES PARAMETRIQUES A L’ETUDE DE LA

VULNERABILITE ET DU RISQUE A LA POLLUTION DU SYSTEME

AQUIFERE COTIER DE SFAX SUD

Nabila Allouche*1, Salem Bouri1, Hafedh Khanfir2

1 Université de Sfax, laboratoire Eau, Energie et Environnement (LR3E). ENIS 2 ARE, CRDA Sfax

* [email protected]

RESUME : Suite à l’augmentation de la demande en eau, résultant de l’accroissement

démographique rapide, de l’urbanisation accélérée, de la diversification des activités

économiques et agricoles, les ressources hydriques souterraines, en particulier, dans les

régions côtières, restent relativement faibles devant l’exploitation. Ceci a fait que les

eaux souterraines deviennent de plus en plus sollicitées et surexploitées. Le secteur

d’étude fait partie de la Tunisie orientale, située sur le rivage Nord du Golfe de Gabès.

Ce secteur, composé de la nappe de Sfax-Agareb- Chaffar- Mahrès, appartient au

littoral sud de la ville de Sfax. La zone d’étude est caractérisée par un climat

méditerranéen aride à semi-aride avec une température moyenne d’environ 19,7°C et

une précipitation annuelle moyenne de l’ordre de 225mm. Cette nappe côtière se

montre très menacée par la surexploitation et par les activités anthropogéniques telles

que les rejets non contrôlés des déchets et l’utilisation intensive des engrais et

pesticides. Dans ces conditions, il est nécessaire de préparer des cartes de vulnérabilité

à la pollution et à risque de dégradation à l’aide de deux méthodes paramétriques

DRASTIC et GALDIT. Dans le cadre de cette étude, l’évaluation de la vulnérabilité,

par ces deux méthodes, est basée en premier lieu sur la collecte des données

géologiques, hydrologiques et hydrogéologiques. En second lieu, le logiciel du système

d’information géographique (SIG) ArcMap10 permet la présentation, l’assemblage, la

superposition et l’analyse de diverses informations géo-référencées. La carte de

vulnérabilité à la contamination ainsi que celle de vulnérabilité à l’intrusion marine ont

permis de définir trois classes de vulnérabilité : faible, moyenne et élevée. De plus, la

carte à risque, déduite à partir de la superposition de la carte de vulnérabilité et celle des

sources de pollution potentielle, a montré trois classes de risque: faible, moyenne et

élevé. Ces cartes constituent un document de synthèse pour la gestion durable des

ressources en eau souterraines de la région de Sfax sud.

MOTS CLES : Nappe phréatique, Vulnérabilité, DRASTIC, GALDIT, Pollution,

Risque.


Poster


PERSPECTIVES DE LA MAITRISE DU PHÉNOMÈNE D’ABAISSEMENT DE

L’AQUIFÈRE DE BRAGA (SIDI BOUZID, TUNISIE)

Monji Hamdi1, Rajouene Majdoub2, Youssef M’Sadak2, Moncef Chalbaoui3 1UR Hydroscience Appliquée. Université de Gabès. Institut Supérieur des Sciences et Techniques

des Eaux de Gabès. Cité Erriadh, 6072 Gabès, Tunisie. 2Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel. Université de Sousse.

Institut Supérieur Agronomique de Chott Mariem, 4042 Sousse, Tunisie. 3 Département de Géologie. Université de Gafsa. Faculté des Sciences de Gafsa. Cité

Universitaire Sidi Ahmed Zarrouk, 2112 Gafsa, Tunisie.

[email protected]

RESUME : Dans les milieux ruraux à pluviométrie limitée, la mobilisation des eaux

souterraines apparaît comme un enjeu et une opportunité nécessaires pour le

développement socio-économique durable. Néanmoins, cette mobilisation

s’accompagne de nouvelles menaces sur la pérennité des infrastructures hydrauliques

mises en exploitation et des systèmes adoptés pour la pratique des cultures irriguées. Un

programme régulier de surveillance périodique du système aquifère de Braga à Sidi

Bouzid, zone semi-aride de la Tunisie Centrale, est appliqué pour acquérir des

informations quant à la piézométrie et à la qualité des eaux souterraines. Le présent

travail d’investigation est limité à la caractérisation quantitative des eaux souterraines

mobilisées particulièrement sur les plans rabattement spatio-temporel de l’aquifère

considéré et solutions envisageables pour une meilleure exploitation des ressources et

des infrastructures hydrauliques aménagées. Le suivi du niveau piézométrique étant

mensuel, mais pour l’appréciation de l’évolution annuelle, les valeurs saisonnières

(hautes et basses eaux), sont retenues. A partir du suivi mis en œuvre de la situation

hydrique souterraine étudiée pendant une vingtaine d’années, il ressort les trois constats

essentiels relatés ci-après.

- L’évolution du niveau piézométrique durant la période considérée de suivi (1992-

2011) a dévoilé un rabattement minimal de 3 m et de 4 m, respectivement, pour les

hautes et les basses eaux et un rabattement maximal respectif de 4 m et de 5 m.

- L’abaissement temporel du niveau de la nappe est généralement continu, générant des

effets sur la qualité chimique des eaux souterraines. La fluctuation spatiale la plus

grande s’aperçoit dans la zone, où le niveau du plan d’eau est situé entre 20 et 30 m,

zone de densité importante de puits. Ainsi, la fluctuation élevée relevée est due

essentiellement à la surexploitation de la nappe aquifère phréatique.

- Le rabattement de la nappe le plus faible est observé au niveau des points d’eau situés

en amont, zone de faible densité de puits. Dans ce sens, le phénomène d’abaissement

progressif et continu des niveaux piézométriques, altérant l’aquifère surexploité, devrait


Poster


être maîtrisé par le recours, entre autres, à des systèmes adaptés d’économie d’eau, à

une meilleure gestion technico-économique des pratiques culturales et à la mobilisation

maximale des eaux superficielles (nouvelles constructions d’ouvrages d’épandage des

eaux de crue) pour l’amélioration de la recharge des nappes phréatiques.

MOTS CLES : Milieu semi-aride, Système aquifère, Niveau piézométrique,

Rabattement spatio-temporel, Centre-Ouest de la Tunisie.

Poster


LE DETERMINISME DES FACTEURS GEOPHYSIQUES DANS LA

RECONSTITUTION DES RESERVES D’EAU DE LA PREFECTURE DE SIDI

BEL’ABBES (ALGERIE OCCIDENTALE)

HELLAL Benchaben*, AYAD Nadira

*, HELLAL Tijania

* et MAATOUG M’Hamed

**

*Laboratoire Biodiversité Végétale : conservation & valorisation

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Université Dj. Liabes 22000 Sidi Bel’Abbes


** Laboratoire d’agro-biotechnologie & nutrition dans les zones semi- arides

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Université Ibn Khaldoun BP 78 Tiaret (Algérie).

RESUME : Les besoins en eau potable proviennent essentiellement des champs de

captage, des sources et de quelques forages réalisés à travers la préfecture de Sidi

Bel’Abbes. La croissance sociale, le développement agricole et industriel ainsi que la

sécheresse de ces dernières années se sont traduits par des baisses considérables des

niveaux piézométriques de l’ordre de - 10 m.

Les réserves d’eau dépendent étroitement des conditions climatiques régnant dans la

préfecture de Sidi Bel’Abbes. Ces conditions climatiques font parties d’un ensemble de

facteurs géophysiques (topographie, géologie et géomorphologie) et phytosociologiques

déterminants dans la reconstitution des réserves en eau par le biais des différentes

formes de précipitations.

La mauvaise utilisation des espaces se traduit par le manque d’édifices de captation des

eaux (barrages et digues) et une faible couverture végétale pérenne à l’origine d’un

ruissellement important des eaux de surface.

Les eaux souterraines mobilisées restent insuffisantes pour la consommation des

ménages et tendront de plus vers une diminution de production en raison des déficits

pluviométriques enregistrés depuis plus d’une dizaine d’années.

L’analyse multiple de ces différents facteurs en fonction de la répartition des

précipitations et des réserves d’eau souterraines a abouti à des résultats significatifs

pouvant contribuer à une meilleure gestion du milieu en matière d’eau.

MOTS CLES : couverture végétale, déficit pluviométrique, eau potable, eau

souterraine, nappes aquifères, sécheresse.


Poster


IMPACT DE LA SUREXPLOITATION DE LA NAPPE GAFSA NORD SUR LA

QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES

Soumaîa M’nasri, Rajouene Majdoub, Lotfi Dridi

Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel, Université de Sousse

Institut Supérieur Agronomique de Chott Mariem, BP 47, 4042 Chott Mariem, Tunisie

RESUME : La rareté des pluies et les activités agricole et économique ont fragilisé la

situation des ressources hydriques souterraines en Tunisie. La région de Gafsa, située

au Sud-Est de la Tunisie, est connue par ses activités consommatrices d’eau des

secteurs agricole et minier. La nappe profonde Gafsa Nord constitue l’aquifère potentiel

de la région. Cet aquifère multicouche qui s’étend sur 1950 km2est très influencé par les

caractéristiques structurales locales et techniques. De plus, son exploitation a atteint en

2012, 115% suite à l’intensification progressive de l’activité agricole, l’implantation

des industries et l’accroissement de la population. Cette étude vise l’évaluation de la

qualité chimique des eaux souterraines de cette nappe suite à l’augmentation accrue de

l’exploitation des eaux souterraines. La corrélation litho stratigraphique des forages de

direction Sud-Oust et Nord-Est a montré que le bassin hydrogéologique Gafsa Nord

contient un système multi couche, dans lequel se superposent plusieurs niveaux

aquifères, dont les plus importants sont (de plus récent au plus ancien) : le Mio-Plio-

Quaternaire (MPQ), l’Abiod et le Zebbag. Le système multicouche Gafsa Nord est

largement influencé par la tectonique du terrain. En effet, un épaississement du MPQ

est observé suite à l’apparition de la faille F1 qui touche les couches calcaires, et aux

accidents de la faille F2 formant une zone effondrée en aval (Seuil de Gafsa Nord).Une

campagne d’échantillonnage des eaux souterraines a été réalisée en 2012, selon la

norme ISO 5665, au niveau de9 forages à savoir Ragouba R8, Menzel Mimoun,

Abdelkarim ben Aissa, Henchir Zallouf, Zaabtia, Jedida, Ghadir Trab, El Fej et Ouled

Tlijène. Les paramètres physico-chimiques analysés ont porté principalement sur le pH,

la conductivité électrique et les éléments chimiques majeurs (Calcium, Magnésium,

Chlorure, Sodium, Potassium, Sulfate et Bicarbonate). L’établissement de la carte de la

salinité montre que cette dernière varie entre 1 et 3 g/l. Elle augmente des bordures du

bassin vers le centre et le seuil du Gafsa. Dans le secteur Est et au niveau du forage El

Fej, la salinité ne dépasse pas 1,3 g/l. Cette faible salinité peut être expliquée par les

affleurements calcaro-dolomitique de la région permettant une infiltration rapide des

eaux des pluies et facilitant la dilution des sels. Au centre et au niveau du forage

Zaabtia, la salinité est plus importante, elle de l’ordre de 2,2 g/l. Ceci pourrait être dû

d’une part, à la nature lithologique des terrains traversés(dominance des argiles), et

d’autre part, au faible gradient hydraulique qui peut engendrer l’augmentation de la

concentration des sels dissous dans les eaux. Le diagramme de Piper, la matrice de

corrélations multiple et les coupes lithologiques des forages

montrent bien que la salinité des eaux souterraines est induite, principalement, par la

dissolution des minéraux constitutifs du terrain tels que le calcaire et le gypse.

Poster


IMPACT OF TILLAGE SYSTEMS ON RESISTANCE TO PENETRATION,

BULK DENSITY AND POROSITY OF A SANDY LOAM SOIL

K. Abrougui*1, H.H. Boukhalfa2, B. Douh1, M. Nemri 3 et al

1Higher Institute of Agronomy, University of Sousse. Department of Horticultural Systems

Engineering. Laboratory of agricultural machinery, 4042 Chott Meriem, Tunisia.

[email protected] 2 University Mohamed Khider- Biskra, Department of agronomy. Bp145 RP Biskra 07000,

Algeria. 3 Gembloux Agro-Bio Tech, University of Liège. Passage des Déportés, 2B-5030 Gembloux,

Belgium

ABSTRACT: Soil compaction and erosion are key factors limiting crop yield and soil

quality. This study evaluated the effects of tillage systems on soil physical parameters

on a sandy loam soil (8.8% Clay, 61.8% Loam, 29% Sand) in the Higher Institute of

Agronomy (Sousse, Tunisia). Three different techniques were studied: reduced tillage

with discs harrow, medium tillage with discs plow and conventional deep tillage with

moldboard ploughing. Tillage was followed by a first resumption after 10 days and a

second one after 20 days. Soil structure was characterized by its resistance to

penetration, bulk density and Porosity. Compared to medium and minimum plowing

depth, conventional plowing decreased soil resistance to penetration to 1.07 MPa at 20

cm of depth and bulk density to 1.16 g/cm3 against 1.23 and 1.4 g/cm

3 60 days after

tillage respectively for the two previous tillage systems and consequently increased soil

porosity to 52.51% compared to 50.19 and 48.24% for respectively medium and

reduced tillage.

KEYWORDS: Tillage systems, soil structure, soil resistance, bulk density, porosity.


Poster


COMPARAISON ENTRE LA MINÉRALISATION NETTE DE L’AZOTE AU

CHAMP ET LE POUVOIR MINÉRALISATEUR DES SOLS AU

LABORATOIRE

Annabi Mohamed1*, Bahri Haithem2

1. Laboratoire des Sciences et Techniques Agronomiques, INRAT, r Hédi Karray, Ariana,

Tunisie

2. Laboratoire Génie Rural, INRGREF, r Hédi Karray, Ariana, Tunisie *[email protected]

RESUME :

Le raisonnement de la fertilisation azotée des cultures doit passer par la considération

dans le plan de fumure de la fourniture du sol en azote minéral. Cette fourniture dépend

essentiellement du statut organique du sol ainsi que l’intensité de l’activité microbienne

dans le sol. La minéralisation nette de l’azote organique dans le sol d’une collection de

parcelles cultivées est comparée à la minéralisation potentielle en conditions contrôlées

de laboratoire. Huit sols de la région de Béja (bioclimat semi-aride supérieur), ayant le

même précédent cultural (féverole) ont été échantillonnés sur leur couche arable en

octobre 2007. Au laboratoire, ces sols ont été incubés à température et à humidité

constante (25% eau p/p ; 28°C). La quantité l’azote minéral (NO3+NH4) dans chaque

sol a été dosée après 28 jours et 90 jours d’incubation. En plein champ, les sols ont été

cultivés par du blé dur selon les pratiques conventionnelles mais sans aucun apport

d’engrais azoté durant l’ensemble du cycle cultural. L’estimation de la minéralisation

nette de l’azote organique est obtenue grâce à l’exportation d’azote par les parties

aériennes du blé à la récolte (juin 2008) et ceci en tenant compte de la quantité d’azote

minéral du profil du sol en début et en fin de culture. En début de campagne (novembre

2007), le reliquat initial en azote est estimé entre 50 et 78 kg N.ha-1

. Le rendement

moyen en grains et en paille est de 2,4 t.ha-1

et 3,1 t. ha-1

, respectivement. L’exportation

de l’azote par les grains et la paille est de 50 kg N.ha-1

et 21 kg N.ha-1

, respectivement.

La comparaison des résultats de terrains et ceux de laboratoire montre que pour

l’ensemble des parcelles la minéralisation estimée au champ est nettement inférieure

(rapport 1 :2, 1 :3) aux potentialités de minéralisation des sols en conditions optimales

pour l’activité microbienne du sol (température et humidité importantes). Ainsi, en

absence de fertilisation azotée minérale, la quantité d’azote minéral présente dans les

sols étudiés pourrait garantir un minimum de rendement en blé. Cependant, la

phytodisponibilité de cet azote est étroitement liés aux conditions climatiques (variable

à l’échelle annuel et intra-annuel) qui contrôlent le couple minéralisation/ organisation

de l’azote par les microorganismes du sol.

mailto:*[email protected]

Poster


EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DES OUVRAGES DE

CONSERVATION DES EAUX ET DU SOL EN MESKATS DANS UNE

ZONELITTORALE SEMI-ARIDE (TUNISIE)

Asma Ben Salem1, Rajouene Majdoub1, Youssef M’Sadak1, Kamel Gazzeh2

(1) Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel. Institut Supérieur

Agronomique de Chott Mariem, Université de Sousse, Tunisie

(2) Arrondissement CES- CRDA Sousse, Tunisie

E-mail : [email protected]

RESUME : La lutte contre le fléau de dégradation des terres agricoles en Tunisie a été

entamée depuis fort longtemps. Elle diffère d’une région à l’autre selon les facteurs

locaux. Ainsi, dans le Sahel, les Meskats sont les ouvrages de conservation des eaux et

du sol (CES) les plus répandus au niveau des oliveraies. Ils sont aménagés en vue

d’intercepter les eaux de ruissellement et d’améliorer la fertilité du sol ainsi que la

production agricole. Néanmoins, dans les dernières années, ces aménagements n’ont

pas révélé convenablement l’impact positif désiré dans certaines régions. Le présent

travail vise le diagnostic de l’état de fonctionnement du système Meskat dans le

gouvernorat de Sousse (Tunisie Littorale Semi-aride). Dans ce cadre, des visites de

terrains aménagés et des enquêtes ont été accomplies. Les résultats obtenus dévoilent

l’apparition de plusieurs anomalies de fonctionnement au niveau de certains Meskats.

En effet, le système Meskatest apparu surexploité par les agriculteurs (exploitation des

impluviums, cassure des Tabias et des répartiteurs par le travail motorisé du sol, etc.),

par les habitants (étalement urbain) et par les changements climatiques imprévus

(alternances sécheresse-inondation). De plus, l’abandon de son entretien et le

morcellement par héritage font accentuer son dysfonctionnement. Pour ces diverses

raisons, un suivi régulier de cet aménagement antiérosif et une intervention à temps

sont indispensables afin de limiter les dégâts et maintenir son efficacité.

MOTS CLES : Sahel Tunisien, CES, Meskats, Diagnostic, Dysfonctionnements.


Poster


EFFET DU SEMIS DIRECT SUR LA STABILITE STRUCTURALE DES SOLS

DANS LE SEMI ARIDE TUNISIEN

Roukaya Chibani1*, Haithem Bahri1, Mohamed Annabi2

*[email protected]

1. Laboratoire Génie Rural, INRGREF, rue HédiKarray, Ariana, Tunisie

2. Laboratoire des Sciences et Techniques Agronomiques, INRAT, rue HédiKarray, Ariana,

Tunisie

RESUME : Les terres céréalières du Nord de la Tunisie sont sujettes au phénomène de

l'érosion hydrique en raison de leur structure instable et à l’agressivité des pluies

automnales. Dans le but d’améliorer la productivité de ces sols et de réduire les effets

négatifs des pratiques agricoles, la pratique du semis direct a été introduite en Tunisie

depuis 1999. L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet du semis direct sur la stabilité

structurale des sols du Nord de la Tunisie. Les échantillons de sol proviennent de deux

exploitations agricoles du Nord de la Tunisie: une exploitation située à Oued Ezerga

dans le gouvernorat de Béja et une exploitation située à Lorbous dans le gouvernorat du

Kef. Ces sites sont caractérisés par la pratique du semis conventionnel du blé (SC) et

aussi de la pratique du semis direct (SD) à différentes années d’anciénete (SDi) La

stabilité de la structure des sols a été mesurée selon la méthode de Le Bissonnais

(1996). Trois tests sont effectués permettant d’évaluer la résistance des agrégats de sol

en simulant différentes conditions climatiques et hydriques : humectation rapide

(hr); humectation lente (hl) et désagrégation mécanique par agitation après

réhumectation à l’éthanol, pour tester la cohésion du sol à l'état humide

indépendamment de l'éclatement. DMPmoy est une valeur synthétique qui désigne la

moyenne des trois diamètres moyens pondéraux (DMPhr, DMPhl et DMPdm) calculés à

partir des trois tests de stabilité structurale et qui sera utilisé pour évaluer la structure du

sol ainsi que le risque à la battance et ceci selon la grille d’appréciation de Le

Bissonnais (1996). Les matières organiques de ces sols ont été caractérisées en

mesurant la teneur en carbone organique total et en azote total. Les résultats montrent

une amélioration nette de la stabilité structurale des sols de deux sites d’études dans les

parcelles sous semis direct par rapport à la conduite conventionnelle. Cette amélioration

est de 53% et 70% à Oued Ezerga et Lorbous, respectivement. Pour les deux sites

d’études une amélioration nette de la teneur en carbone organique total (COT) a été

observée sous le système semis direct. Cette amélioration est de l’ordre de 0,7 % COT

pour SD3 à Oued Zerga et SD9 à Lorbous soit une augmentation de 0,85 t C.ha-1

.an-1

et

de 1.05 t C.ha-1

.an-1

pour SD3 et SD9 respectivement .Une corrélation positive et

significative entre la stabilité structurale des sols et les teneurs en carbone organique a

été notée. En effet sous semis direct les teneurs élevées en carbone organique provenant

du mulch assurent l’activation des populations microbiennes du sol qui à leur tour

renforcent l’agrégation et stabilisent la structure du sol.

Poster


COMPARATIVE STUDY ON THE EFFECT OF THE PASSAGE FOR TWO

DIFFERENT TRACTORS ON THE SOIL COMPACTION

Anis Elaoud1,2, Sayed Chehaibi1 , Khawla Abrougui1 1Higher Institute Agricultural ChottMariem Sousse, Tunisie

2Laboratory of Natural Water Treatment, Water Researches and Technologies Centre of Borj-

Cedria,

Anis Elaoud, [email protected]

ABSTRACT: Soil compaction is a serious problem in modern agriculture. This

compression is caused by the passage of machinery on soils, particularly in conditions

of excess moisture. And at the regional level, we studied the influence of the weight of

two different tractors on soil compaction. The experimental parts made during the

passage of two types of tractors, (a small tractor KUBOTA: engine power 25 kW, type

E-TCVS and 1200kg and a means tractor: MATER 7007: 45kW power, and 1900kg),

are performed to quantify compaction caused by these types of equipment with inflation

pressure of wheels 2bars. The study of resistance to penetration is performed on three

soils worked uncultivated. This study showed an increased resistance to penetration by

increasing the weight of the tractors. We increasing the weight of the vehicle who

realizes his passage on an agricultural soil of 38%, an increase of accentuation and soil

compaction can be up to 30% at the first parcel (P1) and 15% in the second parcel (P2)

(eg 20 cm depth). And the number of passage, we note that the first pass of the tractor 1

effects an increased resistance to penetration by 44% compared to the initial state

(passage 0) and the second pass makes a accentuation of 11% relative to the first pass at

the parcel P2, which shows that the first pass performs compaction most important and

most severe. Thus, after a some times (eg 20 days) we notice that there's in decrease

compaction can sometimes attain 62% (parcel 1 to 20cm) which shows that the ground

based on the area and compaction in decrease function of time.

KEY WORDS: Wheel traffic, soil compaction, bulk density, resistance to penetration.

Poster


IMPACT DE L’EPANDAGE DES EAUX DE CRUE SUR LA PIEZOMETRIE

ET LA SALINITE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA NAPPE PHREATIQUE

SIDI BOUZID

Safa Gammoudi 1, Monji Hamdi 2, Lotfi Dridi 1, Rajouene Majdoub 1

1 Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel, Institut Supérieur

Agronomique de Chott Mariem, Université de Sousse. BP 47, 4042 Chott Mariem, Tunisie 2 UR Hydroscience Appliquée. Université de Gabès. Institut Supérieur des Sciences et Techniques

des Eaux de Gabès. Cité Erriadh, 6072 Gabès, Tunisie

[email protected]

RESUME : En raison du développement socio-économique, de l’accroissement

démographique et des changements climatiques, les ressources hydriques souterraines

de la région de Sidi Bouzid, qui constituent les seules sources d’approvisionnement en

eau, présentent une baisse progressive et continuedes niveaux piézométriques. Cette

situation exige le recours à un système de mobilisation des eaux de surface pour

améliorer la recharge des nappes phréatiques. Certes, la construction d’ouvrages

d’épandage des eaux de crue est l’une des alternatives les plus efficaces d’économie

d’eau. Afin d’étudier l’impact d’épandage des eaux collectées sur la piézométrie et la

salinité de la nappe phréatique de Sidi Bouzid, un suivi périodique a été effectué en

hautes et basses eaux. Aussi, une campagne d’échantillonnage des eaux a été réalisée

pour l’analyse du résidu sec (RS).

L’étude de la piézométrie a dévoilé un rabattement de l’ordre 0,6 m au niveau d’oued

El Fekka, 5 m dans la zone d’épandage et entre 5 et 10 m dans la zone hors épandage.

Une forte fluctuation a été enregistrée au niveau des piézomètres de la zone

d’épandage. Elle est due d’une part, aux pompages accentués durant les dernières

décennies et d’autre part, à la faible perméabilité du terrain. Le traçage des cartes

piézométriques pour les années 1973, 1993 et 2013 soulignent la baisse généralisée du

niveau piézométrique. En 1973, l’écoulement est de l’Ouest vers l’Est et le drainage se

fait vers El Nagadha et Sabket El Akrech. En 2013, la nappe s’alimente de la partie

amont d’oued El Fakka et de la partie aval de Sabkhet El Akrech et se draine vers les

exutoires ElNagadha, les piémonts de Jbel El Hamra et le bassin versant El Braga. Le

traçage de la carte de la salinité en 1973 montre que le RS varie entre 0 et 5 g/l avec

l’existence de certaines auréoles de la salinité inférieures à 1 g/l. Les concentrations les

plus élevées sont enregistrées à l’aval du bassin (Garaàt Akerech et El Nagadha). Une

augmentation progressive de la salinité est enregistrée en 1993 sur toute l’étendue de la

plaine pour atteindre en 2013 une valeur de 6 g/l à l’aval. En revanche, l’évaluation de

la salinité pour les 3 dernières décennies a montré la présence d’une auréole d’eau

douce faiblement minéralisée (RS inférieur à 2 g/l) à l’entoure de l’oued El Fakka.

Cette situation est le résultat de l’effet de l’épandage des eaux de crue.

MOTS CLES : Epandage des eaux de crue, recharge, piézométrie, salinité, Sidi

Bouzid.

Poster


ESTIMATION DES PROPRIETES HYDRODYNAMIQUES ET DES

PARAMETRES DE TRANSPORT DE SOLUTES DES SOLS

Sabri Kanzari.1, Mohamed hachicha.1 et Rachida Bouhlila.2

1 Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts, 17 rue Hédi Karray BP n°10

Ariana 2080 Tunisie, [email protected]

2 Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis, BP 37, Le Belvédère 1002 Tunis, Laboratoire de

Modélisation en Hydraulique et Environnement

RESUME: La modélisation de l’écoulement de l’eau et du transfert des sels dans les

sols nécessitent la détermination des propriétés hydrauliques des sols et les paramètres

de transport des solutés. Deux méthodes au laboratoire ont été adoptées pour estimer

ces paramètres pour trois sols (argileux, limoneux et sableux). Une méthode

d’évaporation a été utilisée pour caractériser la courbe de rétention. Cette méthode

consiste à mesurer l’humidité volumique d’une petite carotte du sol et de la tension de

l’eau par un capteur Watermark durant un cycle de dessèchement. Les courbes de

rétention mesurées ont été ajustées sur le modèle analytique de van Genuchten avec le

logiciel RETC pour estimer les paramètres teneur en eau résiduelle, teneur en eau à

saturation et les deux paramètres de forme α et n. Des expériences de traçage ont été

réalisées sur des monolithes de sols en injectant une solution de 0.8 M de KCl durant un

régime permanant. Les courbes de percées obtenues sont symétriques, caractéristiques

du transport en condition d’équilibre. Le facteur de retard et le coefficient de dispersion

hydrodynamique ont été estimés en optimisant la solution de l’équation d’advection-

dispersion aux courbes de percée mesurées par le code CXTFIT 2.1. Les résultats de

l’estimation ont été évalués par le calcul de l’erreur quadratique moyenne RMSE et

l’erreur géométrique moyenne GMER. L’analyse statistique a montré que la réussite

des méthodes utilisées pour l’estimation des propriétés hydrauliques et des paramètres

de transport des solutés des sols étudiés.

MOTS CLES : Sol non saturé, propriétés hydrodynamiques, paramètres de transport

de solutés, RETC, CXTFIT 2.1, optimisation.

Poster


EFFECT OF CLAY AMENDMENT ON THE PHYSICAL AND CHEMICAL

SANDY SOIL OF SOUTHERN TUNISIA CHARACTERISTICS: CASE STUDY

OF EL FJÈ SOIL

Nissaf Karbout

RESUME: This work consists of an experimental study of, improving physical and

chemical sandy soil properties, by clay addition in arid Tunisian southeastern regions.

The main objective is to improve the water retention capacity in sandy soil by adding

“bentonite” clay brought from Djebel Hidoudi d’ El Hamma (Gabès governorate). The

sandy clay mixture was prepared in pots, under greenhouse at different percentages:

5%, 10%, 15%, 20% powder and gravel and tested with barley crops (Ardhaoui

variety). The results show that the clay addition modify the physical and chemical

studied soil proper tie’s, by improving its ability to retain useful water reserve, which

leads to an increase in agricultural yields which peaked as at a percentage of 15% for

the graveled mixture. Also, we note that the added clay type (powder or gravel) is not

always significant, both in terms of the mixture physico-chemical properties than at the

crop yields level. In fact, these results should be consolidated into the field to check

their feasibility.

KEYWORDS: Arid regions, bentonite, clay-sand mixture, southern Tunisia, water

retention, water reserve.

Poster


RECONNAISSANCE DES ÉTATS DE SURFACE PAR TÉLÉDÉTECTION :

BASSIN VERSANT DE LEBNA

Nahed Matoussi1, Nesrine Chehata2, Insaf Mekki3, Netij Ben Mechlia1

1 Institut National Agronomique de Tunisie

2IRD, Laboratoire d’étude des Interactions Sol Agrosystème Hydrosystème, UMR Lisah

INRA-IRD-Supagro

3Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts

RESUME : Sur les bassins versants agricoles les états de surface (type végétation, taux

de couverture végétale, humidité de surface, mottes de labour) peuvent avoir un effet

important sur l’aptitude des sols à l’infiltration et au ruissellement et ainsi sur la gestion

des ressources en eaux et sols. L’objectif principal de ce travail est de caractériser les

états de surface par télédétection optique à très haute résolution spatiale. L’étude se

base sur des observations de terrain sur le bassin versant Lebna pour l’année

hydrologique 2008-2009 et sur l’analyse d’une image multispectrale Geoeye à 2,5 m de

résolution. La caractérisation des mottes (labour/non labour) est faite sur l’image

panchromatique Worlview à 50 cm de résolution dont la date d’acquisition correspond

à la période de labour. La classification supervisée des images est mise en œuvre

moyennant le classifieur minimum distance et le SVM (Machines à Vecteur Support) et

selon différents attributs. Les résultats sont évalués par des matrices de confusion. Les

résultats confirment l’utilité du domaine visible et PIR pour la distinction entre les

composantes d’EDS. En particulier la bande PIR et l’indice SG sont les plus pertinents

pour la dissociation entre la végétation verte et sèche avec des précisions producteurs

allant de 72,3% à 83,14% et une précision globale de l’ordre de 77,8%. La bande rouge

et l’espace colorimétrique HSV optimisent l’identification des sols nus (0% de

couverture) avec respectivement 90,76 %, 91,9% de précision producteur et des faibles

taux de couverture (< 25% de couverture) à 94 ,56 % et 85,99% de précision. 83,18%

de précision producteur est obtenue suite à l’application de l’attribut indice de brillance

(IB) dans le mesure d’identifier les sols nus. De même l’indice SAVI et NDVI sont les

plus adéquats à la distinguer entre les sols faiblement couvert ou à fort couverture avec

une précision globale de l’ordre de 65%. Le modèle de texture d’Haralick a montré sa

performance dans le cas de la discrimination des mottes de labour. Il s’est avéré que

l’indice « moyenne » est le plus pertinent pour la dissociation entre sol labouré et non

labouré pour 88,3% de précision globale. Les indices « contraste » et « variance »

caractérisent à 67% les sols non labourés.

Poster


DYNAMIQUE SPATIOTEMPORELLE DE L’ACTIVITE AGRICOLE ET DE

L’OCCUPATION DU SOL DANS UN

PETIT BASSIN VERSANT COLLINAIRE DU CAP-BON

Insaf Mekki1, Anne Biarnès2, Fabrice Vinatier3, Zakia Jenhaoui2 et al

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts

2IRD, Laboratoire d’étude des Interactions Sol Agrosystème Hydrosystème, UMR Lisah

INRA-IRD-Supagro

3INRA, Laboratoire d’étude des Interactions Sol Agrosystème Hydrosystème, UMR Lisah

INRA-IRD-Supagro

RESUME : La présente étude s’inscrit dans le cadre d’un travail visant le

développement d’indicateurs permettant de reconstituer et cartographier les occupations

du sol et les successions de cultures actuelles ainsi que leurs évolutions tendancielles

qui peuvent avoir un effet important sur la gestion des ressources en eaux et sols. Il

s’intéresse au bassin versant Kamech qui appartient à un observatoire en environnement

(ORE OMERE, http://www.obsomere. org/), co-piloté par quatre partenaires:

l'INRGREF, l'INAT, le LISAH et HSM. L’analyse repose sur : i) des donnés

d’occupation du sol relevées annuellement depuis 15 ans depuis 1997, et ii) des

informations spatialisées sur les caractéristiques du terrain (topographie, carte des sols,

réseau hydrographique, découpage parcellaire, types de cultures, mode de conduite sur

ces parcelles). Les résultats montrent que l’activité agricole est gouvernée par une

interaction complexe entre le milieu physique, le climat et des facteurs

socioéconomiques des exploitations. L’étude a révélé que la superficie cultivée est

stable avec des fluctuations interannuelles des proportions relatives de chaque culture

sur le bassin versant. Le morcellement et la topographie des parcelles agricoles sont

souvent des contraintes majeures pour les choix culturaux. Les céréales représentent

une place importante dans les successions de cultures avec l’introduction aléatoire de

légumineuse pour rompre la succession. Pour enrichir l’analyse des déterminants des

occupations du sol et extrapoler les résultats à l’échelle de la zone collinaire du Cap

Bon, des enquêtes pour collecter des données complémentaires concernant les facteurs

motivants les changements passés et futurs sont en cours de réalisation.

http://www.obsomere/

Poster


TOLERANCES EDAPHIQUES DE RHUSTRIPARTITUM(UCRIA) GRANDE

Refka Zouaoui 12*, Mustapha Ksontini 2, Ali Ferchichi 3

1Laboratoire d’Ecologie Forestière (écophysiologie végétale), Institut National des Recherches en

Génie Rural, Eaux et Forêts 2 Laboratoire d’Arboricultures et Cultures Oasiennes, Institut des Régions Arides, Médenine,

4119 Médenine Tunisie.

*Email :[email protected]

RESUME : Rhustripartitum(Ucria) Grande (Anacardiacées), espèce arbustive

autochtone de la Tunisie présaharienne ayant un grand intérêt économique et

écologique. Pour mieux connaitre l’exigence édaphique de cette espèce, des analyses

chimiques ont été réalisées sur des profils de sols à différentes horizons (passant de 0 à

>100 cm de profondeurs) dans les zones arides et semi-aride de la Tunisie (Bou Hedma

(BH) ; Matmata (MM) ; Médenine (Béni khédeche) (BKH) et Djerba (Dj). Nos résultats

montrent que Rhustripartitum peut olérer les sols pauvres en matière organique (<1%)

dont la teneur la plus importante est rencontrée aux niveaux les plus superficiels de

profil de Dj (0,5), BH (0,45) et BKH (0,7) %.La tendance est globalement vers la

diminution de la teneur en matière organique en profondeur. La richesse d’un sol en

MO est très importante pour la caractérisation de sa fertilité. Les teneurs en carbone

organique sont relativement faibles et notamment en profondeur. Dans les horizons de

surface, les teneurs en C varient de 0,4 % (BKH) et 0,25% (MM).ces substrats sont

assez pauvres en azote total (compris entre 0,51 ‰ et 0,75 ‰). Ils sont moyennement

pourvus en potassium assimilable (<0,3%) à l’exception pour BKH qui est très pauvre

en cette élément surtout en profondeur (0,03%) et très riches en phosphore assimilable,

dominant en horizons les plus superficiels avec 93,5 ppm (Dj) ; 164,5ppm (MM) et

riche à moyenne à la profondeur. le site de BH est très hautement halomorphe surtout à

la surface (88,8 mmhos.cm-1

). Ce qui implique une forte présence des ions Na+ et Cl

-.

Les profils de Dj et MM sont moyennement halomorphe avec une concentration élevée

à la profondeur (3,6 mmhos.cm-1

). Tandis que, le profil de BKH a une conductivité

assez faible (<1 mmhos.cm-1

). On peu déduire que cette espèce peu s’étalé sur une

gamme de sol puisqu’elle existe dans tous les milieux.

MOTS CLES : Azote ; carbone ; exigence édaphique ; Rhustripartitum(Ucria) ; zones

arides


Poster


IMPACT DE L’INCORPORATION AU SOL D'UN ADDITIF HYDROPHILE

VYDRO® SUR LE RENDEMENT DE TOMATE EN CONDITIONS SEMI-

ARIDES DE LA TUNISIE

"IMPACT OF VYDRO® ADDITION TO THE SOIL ON TOMATO YIELD

UNDER TUNISIA SEMI-ARID CONDITIONS"

Béchir Ben Nouna 1, Fabio Invernizzi2, Pascal Gillès3, Vandevelde Annelies2 et al

1. Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts (INGREF) Mail :

[email protected] 2. Huntsman-Everberg, 3078,Everslaan 45, Belgique

3.Société PE &Trading (Belgique)

RESUME : Le principal handicap de l'agriculture Tunisienne en irrigué et en pluvial

est le problème d'eau. Le déficit pluviométrique structurel par rapport aux besoins en

eau de cultures rend insuffisants la plupart des résultats et des paquets technologiques

mis au point aux laboratoires ou dans les stations expérimentales de recherches. Des

ressources en eau et en sol de plus en plus limitées constituent le défi majeur du pays.

La sécurité alimentaire continue toujours à reposer sur les cultures dites stratégiques

(Blé dur, Tomate, et pomme de terre) dont l'amélioration doit être la préoccupation

permanente de la recherche. Cette amélioration ne pourra atteinte que par une pression

sur deux paramètres clés : la productivité de l'eau et la productivité du sol. Dans ce

cadre, l'emploi des additifs hydrophiles pourra constituer une piste du travail très

ambitieuse pour mieux valoriser la ressource en eau et en sol. Ce travail a pour objectif

l’évaluation de l’impact d’un additif VYDRO®sur l'état hydrique du sol et la

productivité de Tomate de saison (Variété Heinz) et ce en fonction du son mode

d’incorporation au sol, des régimes hydriques et des niveaux de fertilisation azotée. Le

dispositif expérimental de ce travail, a prévu quatre facteurs d’étude : l’épaisseur de la

couche d’incorporation d’additif VYDRO® au sol (E); la concentration d’additif

VYDRO® dans la couche du sol (C); le régime hydrique (I) et le niveau de fertilisation

azotée (N). Différents niveaux de variation ont été considérés pour chaque facteur : E

(10, 15, 23, 31 et 36 cm), C (15, 25, 40, 55 et 65%), I (100, 85, 60, 35 et 20% de

l’ETM) et N (100, 80 et 60% des besoins en azote). Le protocole a nécessité

l’installation de 1125 parcelles (avec 3 répétitions par traitement). L’utilisation de la

méthode composite de conception centrale (CCD: Central composite design) nous a

permis de réduire ce nombre à 176 parcelles de 16 m². Les principaux résultats obtenus

dans le cadre de cette étude ont montré que :

- L’application d’additif VYDRO® a exprimé positivement un effet significatif

sur la réserve utile du sol à une profondeur de 70 cm, avec une augmentation

de 20 à 40 % dans le cas du régime hydrique (100% ETM) et de 10 à 20%

pour les autres régimes.

Poster


- L’application d’une concentration élevée d’additif VYDRO® (65%) au sol

dans le cas d’un taux d’irrigation de 100% a amélioré le rendement avec un

facteur de 2,6 en comparaison avec le rendement témoin du même régime

d'irrigation.

- A des régimes de fertilisation sous-optimale (60% à 80% du régime optimal)

l’amélioration du rendement suite à l'application de différentes concentrations

du VYDRO®est un facteur de 1,7 à 2,3.

- L’application d’additif VYDRO® a permis un effet significatif sur la

productivité de l'eau chez la Tomate allant de 54 à 95 % et ce en fonction du

régime hydrique.

MOTS CLES : VYDRO®, Régime hydrique, Etat hydrique du sol, niveau de

fertilisation azotée, Tomate, Rendement, productivité, (CCD: Central composite

design).

VYDRO®

est une marque déposée appartenant à Huntsman Corporation ou une de ses

filiales dans un ou plusieurs pays, mais pas partout dans le monde.

Poster


OPTIMISATION DE L’UTILISATION DES DIFFUSEURS ENTERRES AVEC

DIFFERENTS REGIMES D’IRRIGATION 25, 50 ET 100% DE

L’EVAPOTRANSPIRATION DE LA CULTURE DE POMME DE TERRE

«SOLANUMTUBEROSUM L.»

Boutheina Douh Mhamdi, Maroua Ksentini, Bellachehab Chahbani, Amel Mguidiche Bel Haj et

al

Institut Supérieur Agronomique de Chott Meriem, Sousse

[email protected]

RESUME : Ce travail a pour objectif l’étude de l’effet de l’irrigation localisée par les

diffuseurs enterrés «Chahtech» sur la dynamique de l’eau dans le sol et son influence

sur les paramètres agronomiques de la culture de la pomme de terre

(Solanumtuberosum L.). Cette étude a été réalisée au sein du domaine expérimental de

l’Institut Supérieur Agronomique de Chott-Meriem sur un sol sablo-limoneux. Une

caractérisation technique des diffuseurs a été entamé en se basant sur le calcul du

coefficient d’uniformité de Christiansen ainsi la détermination de la relation débit-

pression. Nous avons suivi la variation de la teneur en eau dans le sol à différentes

profondeurs et calculé le stock d’eau et sa variation dans le sol pour les traitements qui

ont reçus 100%, 50% et 25% de l’ETc respectivement TD100, TD50 et TD25 pour prédire la

dose d’irrigation optimum. Les valeurs moyennes de la teneur en eau dans le sol sont

19,6±2,68, 15±3,81 et 14±3,72% respectivement pour TD100, TD50 et TD25. Le stock

d’eau pour TD50 et TD25 il variait entre 28000 et 57000 cm3/plante, alors que pour TD100

il variait entre 30000 et 60000 cm3/plante. Le stock d’eau dans le sol résultant du

traitement TD100 était plus important par rapport aux autres traitements. En effet, le

traitement TD100 a permis une amélioration de la surface foliaire (0,229±0,084

m2/plante). L’analyse statistique de l’effet de l’utilisation des différentes doses

d’irrigation sur le rendement révèle qu’il n’y a pas de différence significative entre les

différents traitements au-delà de α=5%.

MOTS CLES: diffuseurs enterrés, efficience, Irrigation, rendement, pomme de terre,

teneur en eau du sol.


Poster


UNIFORMITE DE REPARTITION DE L’EAU A LA PARCELLE :

CAS DU PERIMETRE PUBLIC IRRIGUE AL MJABRA A KAIROUAN

Asma El Amri 1, Youssef M’sadak 1, Safa Ben Abdallah 1, Sami Ben Ayed 2

1Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel. Université de Sousse

Institut Supérieur Agronomique, BP 47, 4042 Chott Mariem, Tunisie 2Arrondissement Exploitation des Périmètres Publiques Irrigués

Commissariat Régional au Développement Agricole. Cité Layouni El Hajjem, Kairouan, Tunisie

[email protected]

RESUME : En Tunisie, considérée parmi les pays les moins dotés en ressources en eau

dans le bassin méditerranéen, la promotion des techniques économes en eau à la

parcelle figure parmi les plans d’actions du Programme National d’Economie d’Eau en

Irrigation, lancé depuis 1995.Ainsi, des montants considérables ont été mobilisés en

tant que subventions pour l’adoption du matériel économe en eau au sein des périmètres

irrigués en vue de réduire la consommation d’eau à l’hectare, et par le fait même

augmenter les superficies irriguées. L’efficacité du matériel d’irrigation et la qualité

d’arrosage sont généralement appréciées avec le coefficient d’uniformité de

Christiansen qui englobe l’effet de l’étude hydraulique de l’installation, des

performances des émetteurs et de l’effet du colmatage. Le présent travail se propose de

qualifier la distribution de l’eau à l’échelle de la parcelle moyennant des tests

d’uniformité effectués dans quatre parcelles d’essai, du périmètre public irrigué Al

Mjabra, situé dans la région de Kairouan (zone semi-aride) et réhabilité en 2008. Ce

dernier étant formé par trois secteurs, de superficie presque égale, est desservi par l’eau

du forage Al Mjabra ayant une salinité de 2,78 g/l. Les parcelles concernées, situées dans les

secteurs 1 et 3, sont cultivées par du melon et du piment et sont irriguées par des goutteurs de

type GR et des gaines perforées. Les débits mesurés au niveau des goutteurs et les coefficients de

Christiansen basés sur le quart le moins irrigué ont dévoilé une uniformité d’arrosage médiocre

avec des valeurs moyennes faibles inférieures à 70%. En effet, le coefficient moyen des deux

parcelles du secteur 1 est de 54,2%, alors que celui du secteur 2 est de 53,7%. Ces résultats ont

été attribués surtout au colmatage des goutteurs, à cause notamment de l’absence des stations de

tête au niveau de toutes les parcelles considérées et du manque d’entretien général. Une

déficience des traitements chimiques contre le colmatage a été constatée, d’autant plus que

l’eau est dure (eau chargée de calcaire).Le manque de technicité des exploitants couplé,

à l’insuffisance de vulgarisation traduisent la mauvaise gestion de l’irrigation constatée

et démontrée par le fonctionnement simultané d’un grand nombre de rampes qui ne

respecte pas la capacité du réseau d’autant plus que dans certains cas, la longueur de la

rampe dépasse la longueur maximale de design. La situation relevée exige ainsi les

interventions nécessaires pour l’adaptation de l’installation d’irrigation aux conditions

réelles de fonctionnement, l’accentuation des actions de vulgarisation, le maintien en

état de fonctionnement du matériel utilisé, et par conséquent, l’amélioration de son

efficacité.


Poster


CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA GESTION D’UN SECTEUR DU

PERIMETRE PUBLIC IRRIGUE SIDI SAAD

Asma El Amri 1, Youssef M’sadak 1, Marwa Dridi 1, Sami Ben Ayed 2

1Département du Génie des Systèmes Horticoles et du Milieu Naturel. Université de Sousse

Institut Supérieur Agronomique, BP 47, 4042 Chott Mariem, Tunisie 2Arrondissement Exploitation des Périmètres Publiques Irrigués

Commissariat Régional au Développement Agricole. Cité Layouni El Hajjem, Kairouan, Tunisie

RESUME : Le périmètre public irrigué Sidi Sâad, situé dans la délégation de Nasrallah

du gouvernorat de Kairouan (Tunisie Centrale) totalise une superficie de 4668 ha. Il est

constitué de quatre secteurs : Sidi Sâad, Sidi Kheder Touila, El Fjij et Sidi Mansour. Le

présent travail vise l’évaluation de la gestion du secteur Sidi Sâad qui occupe 1203 ha

exploités par 82 attributaires, afin de dégager les défaillances constatées de

fonctionnement de ce périmètre et d’envisager des solutions d’amélioration. L’étude

entreprise s’est basée principalement sur une enquête réalisée auprès des exploitants et

sur des indicateurs de performances hydraulique et agronomique ainsi que sur le

diagnostic expérimental de la qualité d’arrosage à la parcelle des systèmes d’irrigation

sous pression utilisés en faisant appel au Test d’uniformité. Les résultats obtenus ont

révélé que le secteur d’étude éprouve une mauvaise gestion des ressources en eau

allouées aussi bien au niveau du réseau collectif qu’au niveau des parcelles. En effet, le

vieillissement du réseau collectif de distribution mis en exploitation depuis une

trentaine d’années, et les cassures fréquentes observées ont engendré des taux de pertes

d’eau élevés et une très faible efficience hydraulique. Le périmètre est faiblement

exploité avec un taux d’intensification agricole qui décroit rapidement d’une année à

l’autre pour atteindre les 63% en 2011, alors qu’il était de 106% en 2006. Le périmètre

est équipé par les systèmes économes en eau (notamment goutteurs et asperseurs),

cependant une mauvaise uniformité de distribution de l’eau à la parcelle a été repérée.

Les coefficients d’uniformité étaient de 60 et 58% de façon respective pour les

techniques d’irrigation par aspersion et par goutte à goutte, et c’est à cause

particulièrement du faible niveau de technicité des agriculteurs et de la présence des

fuites d’eau dans le réseau hydraulique, ce qui affecte les rendements des cultures

pratiquées (olivier, blé, etc.) et l’efficience agronomique de l’eau d’irrigation. Le

mauvais état du périmètre Sidi Sâad démontre la nécessité de sa réhabilitation qui

devrait porter notamment sur l’amélioration de l’état de son réseau de distribution,

l’aménagement des bornes d’irrigation par l’installation de nouveaux compteurs et des

filtres assurant leur protection contre le colmatage ainsi que la vulgarisation et

l’encouragement des agriculteurs à sélectionner des cultures qui s’adaptent avec la

qualité de l’eau du barrage Sidi Sâad. Cette réhabilitation devrait permettre d’assurer la

rationalisation de l’usage de l’eau, essentiellement ment lorsqu’il s’agit de conditions

de pénurie d’eau et de déficithydrique tel est le cas de la région considérée, zone

agricole de la Tunisie Centrale, réputée par son milieu semi-aride.

Poster


CONTRIBUTION DE L’OCCUPATION CULTURALE DU SOL DANS LA

REDUCTION DE LA SALINITE DANS LES PERIMETRES IRRIGUES

Noura Ferjani *, Mabrouka Morri, Hedi Daghari, Moncef Hammami

Institut National Agronomique de Tunisie

*E-Mail : [email protected]

RESUME : Cette étude a été menée durant la période Mai 2008-Juin 2010 dans le

périmètre irrigué de Kalaât El Andalous. Elle a pour objectif le suivi du fonctionnement

hydro-salin sous une succession de cultures maraichères irriguées (tomate, melon et

courge), jachère et céréales conduits en mode pluvial. Les résultats indiquent une

accumulation de sels dans la zone racinaire (0-60 cm) durant le cycle de développement

des cultures irriguées qui résulte de l’irrigation avec une eau salée, des faibles

précipitations et une évaporation élevée. En effet, la conductivité électrique dans la

zone racinaire est passée d’une moyenne de 2 dSm-1

au début de la saison d’irrigation à

une moyenne de 5,3 ; 3,3 et 6,8 dSm-1

à la fin de la saison d’irrigation, sous les cultures

de tomate, melon et courge respectivement. Durant le cycle de développement de

céréales, un lessivage de sels a eu lieu sous l’effet de la pluie et a conduit à une

désalinisation des sols où, la conductivité électrique minimale du sol a atteint 1,6 dSm-1

.

Dans le cas de la jachère, et en absence d’irrigation ce sont les conditions climatiques

(pluie et évaporation) qui conditionnent principalement le dynamisme salin qui est

marqué par une baisse de la salinité par rapport à celle enregistrée sous les cultures

irriguées, soit une conductivité électrique moyenne de 3,2 dSm-1

. Le niveau de la nappe

et le débit des drains ont subi des fluctuations saisonnières qui sont tributaires des

apports d’eau d’irrigation et de la variation de la pluviométrie. En effet, le niveau de la

nappe a varié entre 1,2 et 1,8 m et le débit des drains a varié entre 0 et 5,8.10-3

l/s.

MOTS CLES : Salinité, irrigation, Kalȃat El Andalous, pluie, nappe, drainage.


Poster


PERFORMANCE DE L’OLIVIER SOUS IRRIGATION DEFICITAIRE A

L’EAU SALEE

Mohamed Ghrab1, Kamel Gargouri1, Mehdi Ben Mimoun2, Mohamed Moncef Masmoudi2 et al

1 Institut de l’Olivier, BP 1087 Sfax, Tunisie

2 Institut National Agronomique de Tunisie, 43 Av. Charles Nicolle, 1082 Tunis, Tunisie

RESUME : Dans les zones qui souffrent de la rareté des ressources hydriques le

recours à des techniques d’amélioration de l’efficience de l’utilisation de l’eau est

primordial. L’irrigation déficitaire a été développée en tant que stratégie innovante en

région semi aride. Cette technique a été adoptée en verger d’olivier irrigué à l’eau salée

(EC 6.7 ms cm-1

) sous un climat semi aride et sur un sol sableux. Quatre traitements

hydriques ont été appliqués i) Témoin bien irrigué ; ii) PRD15 irrigation alternée, 15

jours de chaque côté (50% Témoin) ; iii) PRD30 irrigation alternée, 30 jours de chaque

côté (50% Témoin) et iv) Pluvial sans irrigation. Les performances des oliviers sous ces

régimes d’irrigation ont été évaluées pour la période 2003-2009. Le suivi a porté sur

l’état hydrique, la production et la qualité des huiles produites. La stratégie d’irrigation

déficitaire alternée (PRD) a engendré un état hydrique des arbres intermédiaire. Le

rendement cumulé se trouve relié à la quantité d’eau apportée. PRD30 a occasionné une

faible réduction de la production de 15% en rapport avec le témoin bien irrigué alors

que le taux d’huile a montré une augmentation avec le déficit hydrique. L’irrigation

déficitaire à l’eau salée des oliviers sur un sol sableux semble permettre un bon

compromis entre la production, la qualité des huiles et l’impact environnemental.

MOTS CLES: Irrigation déficitaire, Olea europeae, eau salée, production, qualité

Poster


ANALYSE DES PERFORMANCES HYDRAULIQUES DE L’OPERATION DE

L’IRRIGATION DANS LE SYSTEME OASIEN LAZALA (DOUZ, SUD

TUNISIEN)

Zied Haj Amor (1), Nesma Feki (2) et Salem Bouri (1)

1. LR3E Ecole nationale des ingénieurs de Sfax BP. 3038 Tunisie

2. Unité de recherche géotechnique environnementale et matériaux civils-ENIS- Sfax BP. 3038

Tunisie

Email: [email protected]

RESUME : Bien que les ressources en eau disponibles soient suffisantes, on n’arrive

pas à satisfaire les besoins des cultures pratiquées dans le petit système oasien Lazala

(75 hectares) qui fait une partie importante du groupe des nouvelles oasis de la

délégation de Douz (Kébili –Sud Tunisien). Ceci nous a incité à évaluer la performance

hydraulique du système d’irrigation pratiqué dans la région. Pour atteindre cet objectif,

une étude comparative des caractéristiques des ressources en eau débité par le forage

(60 l/s), les besoins des cultures et le mode de gestion de la ressource d’arrosage a été

effectuée. Le protocole expérimental qui cherche à établir un diagnostic de l’opération

de l’irrigation dans l’oasis objet de l’étude revient à savoir si le forage installé répond

suffisamment aux besoins des cultures, si les infrastructures existantes participent bien

à la conservation de l’eau et si l’eau est utilisée par les exploitants d’une façon

rationnelle. Les calculs des volumes d’eau fournis par le forage artésien et les besoins à

la source des cultures pratiquées dans le périmètre permettent d’identifier facilement

que le problème d’irrigation marqué dans la région et qui est manifesté par un tour

d’eau très important qui peut atteindre 45 jours dans quelques parcelles revient

essentiellement au dysfonctionnement du réseau d’arrosage et à la mauvaise gestion de

l’opération de l’irrigation au sein des parcelles. L’étude de performance hydraulique du

réseau d’arrosage permet d’identifier que les importantes pertes d’eau enregistrées au

niveau de ce réseau (l’efficience globale de distribution d’eau est médiocre avec une

valeur de 42%) sont liées principalement au mauvais état de différents aménagements

hydrauliques existants dans le périmètre. Les principales pertes sont enregistrées au

niveau des antennes d’irrigation et le réseau tertiaire de distribution d’eau qui ‘est

aménagé sous forme des seguias rectangulaires en béton. D’une autre coté les différents

paramètres permettant de juger la gestion d’eau au sein des parcelles (uniformité de

distribution, efficience d’application, doses d’eau appliquées,….) et qui sont enregistrés

suite au suivi des opérations d’irrigation dans quelques parcelles (parcelles

expérimentales) le long de l’année agricole 2012/2013 montrent bien que il y’a une

mauvaise gestion de ressource d’irrigation au sein des parcelles. Ainsi la faible

efficience globale d’irrigation enregistrée avec une valeur de l’ordre de 42 % résulte

surtout du mauvais état des infrastructures hydrauliques existantes, d’un problème de

nivellement du sol, d’absence des systèmes d’économie d’eau dans plusieurs parcelles

(40%) et de la mauvaise utilisation d’eau par les agriculteurs.


Poster


LA PROMOTION D’UNE UTILISATION OPTIMALE DE L’EAU ET SA

GESTION DEPUIS LA RESSOURCE JUSQU'A LA PARCELLE

(CAS D’ETUDES : PERIMETRE PUBLIC IRRIGUE DE BOUHERTMA 5

PHASE 3 DE JENDOUBA)

Olfa Hajji 1, Sahar Abidi 1, Mohamed Raouf Mahjoub 2

1 Institut National Agronomique de Tunisie (INAT). E-mail : [email protected] et

[email protected] 2 Ecole Supérieur des Ingénieurs des Equipements Rural (ESIER) de Medjez El Bab Tunisie. E-

mail : [email protected]

RESUME : L’eau est devenue pour la plupart des pays méditerranéens, dont la

Tunisie, un facteur limitant de leur développement et, par conséquent, un enjeu majeur

au plan économique, social et politique. Pour gérer cette ressource limitante et limitée,

une stratégie d’économie d’eau dans les périmètres irrigués de Jendouba est impérative

au niveau du réseau et au niveau de la parcelle. En effet, l’analyse diagnostic des

périmètres irrigués demeure des actions cruciales en termes de problématique de perte

d’eau. Dans ce cadre le choix du thème : analyse et diagnostic du périmètre public

irrigué de Bouhertma 5 phase 3 de Jendouba géré par 4 groupements de développement

agricole (GDA) depuis la mise en eau en Mars 2002 ; objet du présent travail dont

l’objectif est la promotion d’une utilisation optimale de l’eau et sa gestion depuis la

ressource jusqu'à la parcelle. Cependant la mise en relief de la problématique de

gaspillage de l’eau à travers les différentes composantes de l’aménagement hydro

agricole face axé sur les causes et les effets qui engendrement éventuellement la perte

d’eau et les actions à entreprendre. Ce périmètre est situé aux environs de la ville de

Jendouba vers le Sud, ainsi couvrant une superficie totale de 3200 ha. Il est constitué de

deux blocs séparés par des zones d’habitations. Sur le plan administratif, le site est

rattaché à la délégation de Jendouba du gouvernorat de Jendouba. Les secteurs

administratifs sont ceux de Ejjerif ; Essâada et Elkhalij. En effets 5 principaux critères

de jugement ont été identifiés, développés et pris comme éléments de diagnostic depuis

la mise en eau en Mars 2002:

-Conformité des équipements à la parcelle.

-Mode de faire valoir.

-Diagnostic de fonctionnement des installations à la parcelle.

-Réalisation d’enquêtes auprès d’un échantillon d’agriculteurs et dépouillement des

résultats.

La méthodologie retenue pour la mise en relief de la problématique de perte d’eau a

soulevé les principales recommandations, quant à la poursuite rationnelle de la gestion

des quatre secteurs irrigués par les GDA :

-L’installation des débitmètres en tête de chaque secteur est strictement nécessaire, afin

d’évaluer le rendement du réseau et comptabiliser les pertes financières.




Poster


-L’évaluation des offres et des devis : qualité et quantité du matériel d’irrigation par

aspersion avant son acquisition et analyse des prix.

-Les GDA doivent inscrire sur leurs fiches d’occupation du sol par bornes d’irrigation,

afin de comparer les volumes enregistrés par les compteurs et les besoins en eau des

cultures et procéder éventuellement à la rectification des consommation d’eau

moyennant l’application de la facturation forfaitaire face à une prévision du compteur

dépassant 20%.

-Consolider les mesures d’accompagnement, malgré l’effort consenti par l’unité de

projet que par la cellule d’économie au sein de l’arrondissement d’exploitation des

périmètres irrigués, surtout en termes de pilotage des irrigations.

-L’évaluation périodique de la gestion et de la distribution de l’eau par les GDA.

-Le perfectionnement des GDA en termes de maintenance des équipements au fil des

années d’exploitation moyennant des allocations budgétaires régulières selon des règles

d’application conformément aux normes du CRDA.

MOTS CLES : périmètre irrigué, gestion des ressources en eaux, usage de l’eau

agricole, GDA.

Poster


EFFET DE LA SALINITE SUR LA CROISSANCE ET LA NUTRITION

MINERALE DE TROIS VARIETES DE TOMATE IRRIGUEES PAR GOUTTE

A GOUTTE EN SURFACEET GOUTTE A GOUTTE ENTERRE

B. Kahlaoui1, M. Hachicha1, K. Khaskhoussy1, S. Rejeb1 et al

1Institut National de recherches en génie rural, eaux et forêts, 17 rue HédiKarray , BP n°10

Ariana 2080, Tunisie

Tel., +216. 71. 718 055

Fax, +216. 71. 717 951

E-mail:[email protected]

RESUME : Dans la recherche de la gestion de la salinité et de l’amélioration de la

tolérance à la salinité, une expérimentation a été menée avec les systèmes d’irrigation

goutte à goutte enterré (SDI) et goutte à goutte en surface (DI) sur une culture de

tomate de saison (Solanumlycopersicum, cv. Rio Grande, Rio Tinto et Nemador). Cette

expérimentation a été menée dans un sol limono-argileux en irriguant avec une eau de

6,57dS/m. Les résultats montrent une diminution de la CEe du sol dans le cas de SDI.

Au niveau de la plante, les résultats montrent une augmentation de la surface foliaire ,

la croissance de la partie aérienne, K+, Ca

2+, Mg

2+ et une diminution de Na

+ chez les

trois variétés de tomate irriguées par goutte à goutte enterré par rapport à ceux irriguées

par goutte à goutte en surface (DI).

MOTS CLES : SDI; DI ; Tomate ; Variété ; Tunisie

Poster


APPLICATION OF THE STICS CROP MODEL TO EVALUATE EFFECTS OF

WATER REGIME AND SOIL PROPERTIES ON WATER USE EFFICIENCY

OFDURUM WHEAT IN MEDITERRANEAN CLIMATE OF TUNISIA

Sami Bhouri Khila (1),

Boutheina Douh (1),

Amel Mguidiche (1)

, Mohsen Mansour (2)

et

al.

(1) Higher Agronomic Institute of ChottMariem. BP 47, 4042 Chott Mariem, Sousse, Tunisia.

[email protected]

(2) Regional Research Center in Horticulture and Organic Farming, BP.57, 4042, ChottMariem,

Sousse, Tunisia.

ABSTRACT: The challenge of irrigated agriculture in Tunisia is the increase in grain

yields, to ensure food security, while ensuring a water security. Thus, we should focus on

maximizing the efficiency of water use (WUE). This work aims to study the impact of

total available soil water in the root zone (TAW) on the relation between irrigation

regime and water use efficiency of a durum wheat (Triticum durumDesf. Var. Karim.)

cultivar in the pedoclimatic conditions of the irrigated area of OuedRmel in Tunisia.

After calibration, STICS model was used to simulate effects of two irrigation scenarios

on water use efficiency of durum wheat over a 20-year period with regard to farmers

irrigation practices in the study area. To carry out the study, three types of soil in the

Ouedrmel irrigation scheme were chosen on the basis of their TAW. Two scenarios of

irrigation scheduling were designed through the STICS model: (i) irrigation was

scheduled when 50% of the TAW was depleted (I50); (ii) irrigation was scheduled when

25% of the TAW was depleted (I25). Results showed that lowest values of grain yield

were obtained in soil having low TAW as a consequence of a frequent water stress

occurring during the reproductive stage of wheat. The highest values of (WUE), as

determined at grain and biomass basis (WUEg and WUEbio indexes), were obtained when

irrigation was scheduled at 25% of the TAW depletion. In I50 and I25 scenarios, highest

WUEg, averaging respectively 2.25 and 2.23 kg m-3

was obtained in soil having high

TAW. As noticed for WUEg, highest values of WUEbio were registred in soil having high

TAW.

KEY WORDS: Durum wheat, irrigation, yield, water use efficiency

Poster


APPLICATION OF THE SALTMOD IN AN IRRIGATED PERIMETER AND

THE EVALUATION OF THE DRAINAGE PERFORMANCE (TUNISIA)

Morri Mabrouka*a, Ferjani Noura b, Daghari Hedi a

aResearch Unit of Conservation and Management of Agricultural Water Resources,

National Institute of Agronomy, Tunisia. 43, street of Charles Nicolle, Mahrajène 1082 Tunisia. b Faculty of Sciences of Bizerte, 7021 Zarzouna Bizerte, Tunisia, University of Carthage.

∗Corresponding author: morri.mabrouka@yahoo

ABSTRACT: In the most developing countries, irrigated areas suffer from

waterlogging and salinity by the rise of the water table. In Tunisia, saline soils occupy

an area of 1.5 million hectares; about 25% of the total areas are arable land in the

country. Kalaat El Andalous, irrigated district, was one of the most affected areas by

salinization with a low yields. The objective of this studyis to evaluate the leaching

efficiency coefficient, to check the validity of the drainage depth and to simulate

farmers' responses to water logging and salinity by the application of a hydro salinity

model (SaltMod). The modeling is based on measurements of the soil salinity and the

water depth made during the campaign (2008/2009)in an agricultural parcel located in

the north of the perimeter. It was verified that the drain depth of 1.8 m retained in the

project Kalaat EL Andalousis suitable and has more security compared to shallower

depths. A leaching efficiency coefficient at least 0.8 m is required to overcome the

salinization in the root zone. For a simulation which extends over 10 years, the

obtained salinity in the root zone oscillate around a mean value of 4 dS / m and the

simulated groundwater level varied between 1.25 m and 1.8 m. The simulation of

farmers' responses with a low coefficient of efficiency (0.5) for period of 10 years

showed that during the first year the model assumes that the parcel is completely

irrigated in season 1 and it’s rainfed in season 2. During the second year, the salinity

increase, the farmer began to reduce the irrigated area in the third year, and replaced it

with a permanent rain-fed,which can exceed 30% of the total irrigated area, after ten

years. Salinity below permanent rain-fed showed a decrease at the end to reach salinity

about 3 dS / m; this reduction is due to salinity desalination by rainwater. The salinity

of the root zone outside permanent rainfed is about 8 dS / m during season 1 and 7 dS /

m during the season 2.

Poster


RELATION BETWEEN RADIATION INTERCEPTION AND WATER

CONSUMPTION FROM A FIELD OF POTATO (SOLANUM TUBEROSUM L.)

IN SOLE CROPPING AND INTERCROPPING

Mourad Rezig1, Ali Sahli2, Faycel Ben jeddi2, Youssef Harbaoui2

1 Institut National de Recherches en Génie Rural Eaux et Forêts, Tunisie.

2 Institut National Agronomique de Tunisie, Tunis, Tunisie.

Correspondance: Mourad Rezig, Institut National de Recherches en Génie Rural Eaux et Forêts,

Rue Hédi Elkarray, Ariana, Tunisie. Tel: + 216 98 576 500. E-mail:[email protected]

ABSTRACT: In the present work, field experiments were carried out during three crop

growing seasons (2005; 2006 and 2007) at the Technical Center of Potato (C.T.P)

situated in the low valley of Medjerda river at Saida, Tunisia (10° EST, 37° N, Alt. 328

m).It aims at evaluating the growth of potato (Solanum tuberosum cv. Spunta) in sole

cropping and intercropping with beans (Phaseolus vulgaris L. cv. Belna) in terms of:

(a) radiation interception; (b) water consumption and (e) the relation between radiation

interception and water consumption. The climate is semi arid. The annual rainfall

average is about 450 mm, concentrated from December to April with irregular

distribution. The soil had a clay-loam texture with 180 mm m-1

total available water and

2 g l-1

water salinity.The experiment covered five treatments, potato and bean in sole

intercropping (S1); potato in sole cropping (S2); potato in sole intercropping (S3); bean

in sole cropping (S4) and bean in sole intercropping (S5). The adopted experimental

design was random block with three replications. Every elementary plot had 10 m

length and 4.8 m width. So, an elementary plot of potato in sole cropping is composed

of 5 rows spaced 80 cm with 30 cm spacing between the plantations on the line. An

elementary plot of bean in sole cropping is composed of 9 rows spaced of 80 cm.

Finally, an elementary plot of potato and bean in sole intercropping is composed of 4

lines of bean in intercropping 5 rows of potato. Crop productivity of potato and bean

intercropping systems was evaluated in terms of total dry matter production. The light

interception, water consumption, water and radiation use efficiency by this system were

calculated in sole cropping and intercropping. Results showed that the total dry matter

production (TDM) by potato in sole intercropping was higher than in sole cropping.

This increase occurred during the three experiments from 3.60 to 4.75% compared to

the potato in sole cropping. However, for bean in sole intercropping the TDM was

significantly lower (P < 0.05) than in sole cropping. This decrease had varied from 48.9

to 63.1%. Intercropping potato with bean had actually reduced the radiation interception

and water consumption by both crops. Water and Radiation Use Efficiency for potato in

sole intercropping has improved respectively from 24.2 to 35.8% and from 7.7 to

23.6%.A linear relationship was found between cumulative water consumption and

cumulative absorbed PAR for the two cropping systems and for the three growing

seasons. The slope of this curve was equal to 0.52 10-3

m3 MJ

-1 for potato in sole

cropping and equivalent to 0.35 10-3

m3 MJ

-1 for potato in sole intercropping.These


Poster


relationships reflect the interdependence between resources use by cultures and provide

information for predicting potato actual evapotranspiration from an experimental

measured of photosynthetic active radiation absorbed PARi (i.e. LAI).

KEY WORDS: Potato, Radiation interception, water consumption, water use

efficiency and radiation use efficiency.

Poster


SUIVI DE L’UNIFORMITE D’UNE INSTALLATION D’IRRIGATION

GOUTTE A GOUTTE ET ANALYSE DESES IMPACTS SUR LA QUALITE

D’ARROSAGE ET LA SALINITE DU SOL : CAS D’UNE CULTURE DE

TOMATE CONDUITE DANS LE PERIMETRE IRRIGUE DE

KALAATLANDALOUS

Ahmed Saidi1, Moncef Hammami2, Hedi Daghari1, Amor Boughdiri4

1Centre de gestion des ressources en eau, Institut National Agronomique de Tunisie,

[email protected] 2Institut supérieur agricole de Mateur, [email protected]

1Centre de gestion des ressources en eau, Institut National Agronomique de Tunisie,

[email protected] 4Ecole supérieure des ingénieurs de l’équipement rural Medjez El Bab, [email protected]

RESUME : L’irrigation localisée est une méthode économe en eau certes, mais quand

il s’agit des eaux saumâtres et chargées en matières en suspension, des précautions sont

à prendre. En outre, en irrigation goutte à goutte, la répartition des débits dans l’espace

n’est pas toujours uniforme ce qui affecte la distribution des quantités d’eau délivrées

aux cultures ainsi que la répartition spatiale de la salinité rendant l’estimation d’un

profil salin représentatif assez complexe. Cette étude a été menée dans une exploitation

privée relevant du périmètre irrigué de Kalâat Landalous et a fait l’objet d’un suivi de

l’uniformité de l’irrigation d’une part et d’une analyse de son impact sur l’efficience

d’arrosage et la salinité du sol d’autre part. Les essais ont été effectués dans une

parcelle cultivée en tomate de saison et irriguée au goutte à goutte. Au cours de la

campagne d’irrigation, les mesures de débits ont dévoilé qu’aucun goutteur ne délivrait

un débit avoisinant le débit nominal de l’installation (4 l/h). Les écarts de débits

variaient de -62,19% à -23,50%. Les fluctuations des débits évaluées par rapport aux

valeurs de débits initiales n’ont pas dépassé les +/-3%. L’évaluation de l’uniformité a

dégagé des coefficients avoisinant 70%.Ainsi, la distribution d’eau à l’échelle de la

parcelle était hétérogène se traduisant soit par des apports d’eau excédentaires soit par

des apports déficitaires par rapport aux besoins théoriques d’irrigation évalués à 890,5

mm. En termes de salinité, cette hétérogénéité de distribution d’eau s’est traduite soit

par un lessivage, soit par une accumulation de sels dans le profil du sol. En effet,

partons d’un stock de sels initial de 4,92 tonne/ha dans la couche (0-80 cm), un apport

d’eau excédentaire de 6%, sous les goutteurs débitant 3 l/h, s’est traduit par une chute

du stock de sels de 5,5%. Tandis que des apports déficitaires de 12,3%, 29,5% et

47,7%enregistrés respectivement sous les goutteurs débitant 2,5 l/h, 2 l/h et 1,5 l/h ont

généré des augmentations respectives du stock de sels de 40,9% ; 53,3% et

75,4%.Cependant, vu la variabilité spatiotemporelle importante de la salinité et dans le

but d’une estimation exhaustive d’un profil salin moyen représentatif de toute la

parcelle, un calcul a été effectué. Le stock de sels moyen a été évalué à 7,0 tonne/ha.


Poster


CARACTERISATION MORPHOLOGIQUE ET ECOPHYSIOLOGIQUEPOUR

L’ETUDE DE LA DIVERSITE GENETIQUE DE

DIFFERENTESPOPULATIONS DU CHENE LIEGE (QUERCUS SUBER) EN

TUNISIE

Tlili Nesrine¹, ksotini Mustapha ²

¹ National Institut for Research in Rural Engineering, Water and Forests (INRGREF), Rue

HediKarray, BPn10, Ariana [email protected].

ABSTRACT: The cork oak is characterized by a large polymorphism that has great

individual variations and the latter given its physiological and ecological characteristics

on the one hand and its economic interset to the other. The present study on

morphological characterization of seedlings and mature trees of this species from six

populations (Bellif, El Feidja, Dar Fatma, Ras Rajel, Kaf Rand and Hammem Jdidi)

show variability at the height and diameter. The one on the leaves of mature trees, it

showed significant variation in leaf dimensions (width, leaf length and petiole length)

and at the shapes of leaves.

Regarding to the study of morphological and ecophysiological behavior carring out on

the seedlings subjected to water stress during three cycles of water stress in two

populations: Bellif and Dar Fatma, water stress led to a reduction in leaf area especially

in Bellif population, smooth in Dar Fatma. About physiological parameters, stomatal

conductance of the morning shows a partial closure of stomata higher among the

population of Dar Fatma (0.029 mol m-2s-1) in medium Bellif (0.047 mol m-2s-1)

following a decrease of predawn water potentiel until reachin -3,59 Mpa. To estimate

the ecophysiological strategies of different populations of cork oak, under the of

pressure-volume curve technics, showed a high osmotic adjustment in the population of

El Feija (-0.29 MPa) with a low modulus of elasticity (0.96), to lesser extent in the

population Bellif (-0.28 MPa) while the population of Dar Fatma has the lowest

osmotic adjustment (-0,21 Mpa) and modulus yield very significant (1,06). The osmotic

adjustment and modulus reveal an important adaptive capacity greater among the

population of El Feija Bellif and showing tolerance about water stress by

osmoregulation and to a lesser degree in Dar Fatma who shows a strategy of resistance.

KEY WORDS: cork oak, variability, population, leaf area, stomatal conductance,

osmotic adjustment, mechanisms of tolerance and avoidance.


Poster


ANALYSE DE LA DIVERSITE MORPHOLOGIQUE DE DIFFERENTES

POPULATIONS DE CHENE LIEGE (QUERCUS SUBER L.) EN TUNISIE

A. Abdessamad1, 2, M. Ksontini1 et A.SALHI HANNACHI2

E mail : [email protected]

1: Laboratoire de Physiologie et d’Ecologie Forestier, Institut Nationale de Recherche en Génie

Rurale et Forestier INRGREF, Tunis, Tunisie

2 : Laboratoire de génétique moléculaire, immunologie et biotechnologie, Faculté des

Sciences de Tunis, 2092 El Manar Tunis, Tunisie.

RESUME : Douze populations de chêne liège (Quercus suber L.) provenant de

différentes régions en Tunisie ont été étudiées pour évaluer le degré global de

polymorphisme, pour détecter des similitudes entre les phénotypes et pour évaluer des

traits forestiers importants. Quatorze variables végétatifs ont été marqués et soumis à

l’analyse multi variable. Les résultats ont montré une diversité morphologique

considérable parmi les variétés locale de chêne liège. L’analyse factorielle

correspondant (AFC) de tailles a indiqué que les caractères se sont reliés à la longueur,

à la largeur des feuilles et aux glands. L'analyse de faisceau (CA) a montré une diversité

phénotypique continue entre les populations de chêne liège étudiés. La variabilité

observée entre les différentes populations se rattache à des caractères phénotypiques qui

dépendent essentiellement de deux facteurs génotypique et environnemental.

MOTS CLES : Chêne liège, populations, étude phénotypique et Tunisie.

Poster


CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES DE DEUX POACEES :

CENCHRUS CILIARIS ET DIGITARIA COMMUTATA MENACEES DE

DISPARITION DANS LA ZONE ARIDE DE LA TUNISIE SOUS L'EFFET DE

LA CONTRAINTE HYDRIQUE

Imen dhib 1+2; Mustapha ksontini2; Ali ferchichi3

1. Faculté de science de tunis

2. Institut National de Recherches en Génie Rural, Eau et Forêt.

3. Institut des Régions Arides Médenine

[email protected]

RESUME : Cenchrus ciliaris, est une espèce fixatrice des sols sablonneux. Ce taxon

est l’une des espèces les plus aptes à maintenir une production importante à une époque

de l’année où les besoins du troupeau sont élevés, ainsi Digitaria commutata présente

une production importante par rapport à celle des autres poacées. Dans les écosystèmes

naturels, en milieu semi aride et aride, une dégradation de la flore graminéenne est

signalée. Cette dégradation est causée essentiellement par le déficit hydrique. Notre

étude a pour objectif de déterminer le comportement morphologique des plantules de

deux poacés (Cenchrus ciliaris et Digitaria commutata) vis-à-vis du déficit hydrique.

L’expérimentation a été effectuée dans un milieu contrôlé (chambre de culture) à

l’INRGREF. Les analyses portent sur l’adaptation au stress hydrique au niveau

morphologique ; en fait D.commutata montre une sensibilité plus élevé au stress

hydrique dont des plantes diminue de 35cm à 26,6cm à la fin du 2ème

cycle de stress

hydrique. De même pour la longueur des feuilles qui passe de 19 cm à 16 cm alors

qu’elle semble n’est pas affecter chez la provenance C. ciliaris de Zarzis qui reste stable

( ≈ 26cm), tandis que cette dernière provenance de C. ciliaris montre une sensibilité au

stress appliqué qui se manifeste par une diminution du nombre des feuilles verte qui

passe de 9,5 à 5,5 à la fin du 2ème

cycle de stress, par contre on a obtenu une

augmentation du poids frais de la partie aérienne et celui de la partie racinaire qui passe

de 0,9 à 2,7 g chez les plantes stressées, ainsi le poids frais de la partie aérienne passe

de 1,6 à 5g chez les plantes stressées à la fin du 2ème

cycle de stress hydrique appliqué.

MOTS CLES : Effet morphologique, contrainte hydrique, poacées, menacé de

disparition, zone aride.


Poster


CLIMAT, RESSOURCES EN EAUX ET CROISSANCE RADIALE DE

QUERCUS CANARIENSIS WILLD. EN KROUMIRIE

A. Ennajah¹, H. Sbei², S. Chaabani²

1. Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts (INGREF) Institut National de Recherches

en Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF), Rue Hédi Karray, BPn10, Ariana 2080 Tunis. Mail : [email protected]

2. Ecole Supérieur d’Agriculture de Mograne (ESAM), Mograne - Zaghouan 1121, tel : 72 660 283 / 72

660 043

RESUME : Il est probable que les changements climatiques auront des effets

particulièrement forts sur la croissance forestière en région méditerranéenne. La

vulnérabilité face aux contraintes climatiques peut être étudiée via l’étude des cernes de

croissance, qui sont des intégrateurs complexes des caractéristiques intrinsèques de

l’arbre et de ses conditions environnementales de croissance. Cette étude a pour objectif

d’étudier la croissance radiale de 4 populations de chêne zeen en Kroumirie, différentes

selon un gradient altitudinal et climatique. L’étude des paramètres dendrométriques

(Hauteur, circonférence), de potentiel de base (Ψ b) et des cernes de croissances des

arbres a été menée afin de déterminer les relations éventuelles de ces paramètres avec

les conditions du milieu. Les résultats obtenus ont montré que la croissance de chêne

zeen est sensible au climat de l’année et qu’elle varie selon les conditions stationnelles.

Les largeurs des cernes se sont trouvées en relation directe avec l’état hydrique des

populations étudiées. Les résultats des paramètres dendrométriques et de la mesure du

potentiel de base tirent la sonnette d’alarme sur une sécheresse importante qui vient de

s’installer en Kroumirie.

MOTS CLES : Climat, cernes de croissance, Quercus canariensis, potentiel hydrique,

paramètres dendrométriques.

Poster


ESSAI DE QUANTIFICATION DE L’IMPACT DES SCENARIOS

CLIMATIQUES FUTURS SUR LA CONSOMMATION EN EAU DE LA

CULTURE DE BLE DUR DANS LE NORD-OUEST DE LA TUNISIE

Rim Zitouna Chebbi1, Jean-Paul Lhomme2

1 LR VENCo, INRGREF, Tunis, Tunisie.

2 UMR LISAH, IRD, Montpellier, France.

RESUME : D'après le GIEC, le réchauffement du climat ne fait aucun doute et est

désormais attesté par l'augmentation observée des températures moyennes de l'air et de

l'océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace et l'augmentation du niveau

moyen de la mer". La production agricole et particulièrement les céréales sont très liées

aux conditions climatiques en Tunisie. Il est donc nécessaire pour la Tunisie, comme

pour tous les pays vulnérables, de renforcer les actions pour une meilleure adaptation à

ces changements. L’objectif de ce travail est d’étudier les répercussions qu’auraient les

changements climatiques sur les besoins en eau du blé dur. Une approche de type agro-

climatique régionale a été abordée en deux étapes. La première vise l’étude des

conditions climatiques actuelles et futures simulées. La seconde étape consiste à

concevoir un modèle agro-climatique, le valider avec les données actuelles dans

l’optique de pouvoir simuler le stock hydrique, les durées de cycle et les rendements

pour les conditions climatiques futures. Pour prévoir les données du climat futur : le

modèle ARPEGE (climat de Météo France, Version 4) (Déqué, 2007) a été choisi. Ce

modèle est adapté à l’échelle de la région (maille de 50 Km) compatible avec le

gradient climatique Tunisien. ARPEGE simule le climat du passé et futur, et selon trois

scénarios des prévisions climatiques (B1, A2, A1B), La projection du climat pour les

années 2080 à 2100 du modèle d’ARPEGE a été utilisée. Lors de la présente la

méthode de correction des anomalies simples a été choisie. Cette méthode a été

appliquée pour la région de Kairouan et celle de Jendouba par Lhomme et al 2009.

L’application du modèle développé aux conditions actuelles de 1996 à 2009 est réalisée

avec les données climatiques observées de la région de Béjà et le taux de CO2 actuel,

les caractéristiques édaphiques de la région et les caractéristiques connues actuellement

sur les variétés de blé fréquemment utilisées. La sensibilité du modèle est testée pour

les caractéristiques édaphiques via la réserve utile maximale ; pour la culture par le

biais de l’indice foliaire maximal qui dépend non seulement de la variété mais aussi des

pratiques culturales (la densité de semis). Pour la simulation des rendements actuels le

mois de novembre est toujours choisi comme le mois du semis dès que les conditions

sont remplies. Les résultats des simulations sont représentés en deux parties. La

première consiste à analyser le comportement du modèle vis-à-vis du bilan hydrique du

sol et de l’évapotranspiration réelle. La deuxième est d’analyser l’incidence sur le

rendement. Pour les conditions actuelles, les rendements les plus proches de la réalité

sont obtenus avec des indices de surface foliaires supérieurs à 5 et des réserves utiles du

sol supérieurs à 100 mm.

Poster


Ce résultat déduit pour les conditions actuelles est appliqué pour la simulation du bilan

hydrique et de la production avec les données climatiques futures.

Poster


EVALUATION TECHNIQUE ET ECONOMIQUE DE L’EAU VIRTUELLE

CONSOMMEE PAR LES PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES DESTINES

A L’EXPORTATION: CAS DES ZONES DE SFAX, GABES ET MEDENINE

Saker Ben Abdallah1, Saida Elfkih1, Lamia Ghzel2, Asma Souissi2 et al

1Institut de l’Olivier de Sfax, Tunisie, 2Ecole Supérieure d’Agriculture de Mograne

RESUME : Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche «Eau Virtuelle et

Sécurité Alimentaire en Tunisie: du Constat à l’appui au Développement». Elle vise

l’évaluation de l’eau virtuelle consommée au cours de la phase de production des

principales produits agricoles destinées à l’exportation dans les zones de Sfax, Gabes et

Médenine. Les spéculations qui ont fait l’objectif de l’étude sont notamment; l’olivier,

l’amandier, le grenadier et le palmier dattier auprès d’un échantillon de 65

exploitations. Le principal objectif de ce travail est d’apporter les éclairages

nécessaires à la formulation des politiques qui intègrent le concept d’eau virtuelle dans

la stratégie de sécurité alimentaire en Tunisie. En plus, ce travail représente une

initiative pour entreprendre des futures lignes de recherche; portant essentiellement sur

l’évaluation du volume d’eau virtuelle pour un Kg d’huile d’olive et pour le reste des

principaux produits destinés à l’export. Afin de bien maîtriser le bilan commercial non

seulement en matière de Devise mais aussi en termes d’échange de la ressource eau. La

méthodologie adoptée repose sur l’estimation de l’eau virtuelle et sur le calcul de

quelques indicateurs économiques dont la rentabilité économique de l’eau virtuelle tout

en se basant sur une typologie des exploitations par strate de superficie. Les résultats

démontrent que la majorité des agriculteurs réalisent un gaspillage d’eau d’irrigation et

qu’une bonne maîtrise du paquet cultural peut donner lieu à des quantités moins élevées

d’eau virtuelle assurant une bonne production avec une rentabilité économique

convenable et moins de gaspillage au niveau du bilan commercial tunisien.

MOTS CLES: Eau virtuelle, Aride, sécurité alimentaire,import, export.

Poster


AMELIORATION DE LA VALORISATION DE LA PRODUCTION DU

SANDRE EN TUNISIE : NECESSITE DE CERTIFICATION SANITAIRE

POUR AUTORISER L’EXPORTATION

Ines Ben Khemis, Neila Hamza, Mohamed M'hetli

* INSTM, Institut National des Sciences et Technologies de la Mer 28, Av. 2 Mars 1934, 2025

Salammbô, Tunisie. [email protected]

RESUME : La satisfaction des besoins en eau de la population et des divers secteurs

économiques de la Tunisie a nécessité la mobilisation des ressources hydriques

renouvelables dans un grand nombre de barrages. Ces réserves peuvent donner lieu à

une valorisation supplémentaire par la production extensive de poissons, sans altération

majeure de la qualité des eaux. Du fait qu’à l’exception des anguilles, les espèces

ichthyques autochtones sont peu valorisables, plusieurs espèces ont été introduites dans

les années 60 dont le sandre (Sander lucioperca) qui s’est révélé particulièrement

intéressant pour contribuer au développement de l’aquaculture extensive dans ces

barrages. En tant que carnassier, il permet la transformation des petits poissons non

valorisables économiquement (phoxinelles, gambusies, jeunes cyprinidés) en biomasse

exploitable, d’excellente qualité nutritionnelle et de meilleure valeur commerciale. Les

opérations de translocation de géniteurs et/ou d’alevinage, ont permis d’introduire

l’espèce dans de nombreux lacs de retenues. Sur la base des séries temporelles de

données statistiques FAO, le présent travail analyse et discute de la production et de la

valorisation du sandre en Tunisie et dans le monde. La production mondiale de sandre

est caractérisée par une importante fluctuation avec une tendance à la baisse ces

dernières années tandis que la demande des principaux marchés n’a cessée de croître.

L’espèce est donc considérée comme ayant un potentiel intéressant pour l’aquaculture

en eau douce. En Tunisie, l’espèce a été introduite dans 29 plans d’eau (13 grands barrages

et 16 lacs collinaires) dont une majorité donne lieu à une exploitation halieutique considérée

comme une production aquacole extensive. Cette production a fortement augmenté ces

dernières années (de 50 à près de 200 tonnes/an) classant le pays parmi les principaux

producteurs de sandre d’aquaculture au côté de l’Ukraine, la Hollande et le Danemark.

Elle représente 18 à 20 % de la production aquacole en eau douce et contribue à hauteur

de 25% en termes de valeur sur les marchés locaux. Néanmoins, en terme de

valorisation, la Tunisie fait partie des pays où la valeur unitaire est la plus faible au

monde avec un prix actuel de moins de 2,2 $ US/kg. Le pays gagnerait à pouvoir

exporter une partie de la production (calibres > 1 kg) vers les pays européens fortement

demandeurs. L’accès à ces marchés permettrait une valorisation à des prix unitaires

actuellement 6 à 7 fois plus élevés (12,5 à plus de 16 $ US/kg).Toutefois, les directives

européennes relatives aux conditions de police sanitaires applicables aux produits

d’aquaculture bloquent de telles opportunités de valorisation en l’absence d’agrément

communautaire. Il importe que les autorités locales développent un programme de suivi


Poster


zoosanitaire, notamment concernant les maladies à déclaration obligatoire, en vue

d’obtenir une certification conforme aux exigences des marchés ciblés et permettre une

amélioration conséquente de la valorisation économique d’une partie de la production nationale

de Sandre.

Poster


ANALYSE ECONOMIQUE DE LA COLLECTE DES EAUX DE

RUISSELLEMENT: CAS DE L’AMENAGEMENT « TABIA » DANS LES

REGIONS ARIDES DE LA TUNISIE.

Hacib EL Amami, Slah Nasri

Institut National de Recherches en Génie Rural, Eaux et Forêts, BP 10, Ariana 2080, Tunisie,

Tél : 216-1-230039, Fax : 216-1-717951.


RESUME : L'eau est le facteur limitant pour l'agriculture pluviale dans les zones arides

en Tunisie. Il se traduit souvent par des rendements faibles et une perte fréquente de la

production agricole. Par conséquent, les revenus des agriculteurs sont également faibles

et aléatoires. Du moment que les précipitations sont la principale source d'eau pour la

production agricole, la collecte des eaux de ruissellement a été considérée par les

aménagistes et les planificateurs comme une technique appropriée de gestion de l'eau

qui permet à la fois de conserver le sol et de maximiser la valorisation de l'eau des

pluies. L’aménagement traditionnel «Tabia» représente l'une de ces techniques. Il s'agit

de collecter l'eau de pluie d'une plus grande aire et de le concentrer/stocker sur une

superficie cultivée plus réduite. De nombreux travaux empiriques ont montré l’effet

positif de ces aménagements à la fois sur l’amélioration des rendements des cultures

que sur l’augmentation des revenus des agriculteurs et l’amélioration de l'efficience de

l'utilisation de l'eau. Toutefois, la plupart de ces travaux ont été effectués dans un

univers déterministe, dans le sens qu’ils n’ont pas inclus dans leur analyse la variabilité

des bénéfices attendus qui résultent directement du caractère stochastique de la

pluviométrie. Du moment que la réalisation des « tabias » nécessite des montants

d’investissement et des coûts d’entretien élevés, la prise en compte de l’incertitude des

bénéfices paraît déterminante dans la rentabilité financière de ces ouvrages et

conditionne, par conséquent, leur adoption à grande échelle. Dans ce travail, une

analyse multi-périodique a été effectuée pour évaluer, dans un contexte aléatoire, la

rentabilité financière et économique de l’hydro-système «Tabia» au niveau des

exploitations agricoles de la région aride de Bouhedma, située dans le centre de la

Tunisie. Les résultats obtenus montrent que, afin de maximiser la valorisation des eaux

des pluies, il est essentiel de choisir des cultures dont les besoins en eau coïncident avec

les mois où la probabilité d’avoir des événements pluvieux susceptibles de créer un

ruissellement est la plus élevée. Le petit pois et l'olivier seraient les cultures les plus

indiquées pour la mise en valeur des « Tabias » à la fois en termes de rentabilité

économique qu’en termes d’adaptation à la variabilité pluviométrique. Les résultats

montrent également que le rapport bénéfice-coût du « Tabia » est positif, ce qui signifie

que ce système de collecte des eaux est économiquement rentable pour les agriculteurs

à la fois sous l'hypothèse de neutralité ou d'aversion au risque. Le coût de construction

du « Tabia » varie en général entre 500 et 600 DT. Compte tenu du faible niveau

économique et social de la population de la zone, un tel coût d’investissement, qui ne


Poster


peut être d’ailleurs récupéré qu’au bout 3 ans dans les meilleurs cas, paraît dépasser les

capacités financières des agriculteurs et ne les inciterait pas à investir malgré l’impact

bénéfique de ces aménagements sur le plan économique et environnemental. Ce travail

suggère l’intervention des pouvoirs publics pour soutenir la construction de ces

ouvrages, à la fois pour des raisons de promotion sociale que pour des raisons de

protection de l’environnement.

MOTS CLES : agriculture pluviale, aride, Tabia, rentabilité économique, promotion

sociale.

Poster


UTILISATION DE L’EV COMME OUTIL D’AIDE A LA PRISE DE DECISION

POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU SUR LES BV

Lamia Lajili-Ghezal1, Asma Souissi1, Youssef Naceur1, Talel Stambouli1 et al

1 : Ecole Supérieure d’Agriculture de Mograne, 1121 Mograne, Zaghouan, Tunisie. Tel. : +216

72 660 043/283, E-mail : [email protected]

RESUME : Pour faire face à la rareté de l’eau et répondre à l’accroissement de sa

demande, le concept d’eau virtuelle est utilisé. Celle-ci est définie comme étant le

volume d’eau incorporé dans les cultures alimentaires qui sont échangées à l’échelle

internationale. Les céréales constituent une culture stratégique pour la Tunisie, de par le

volume des importations. Les systèmes de production mis en place sur les bassins

versants, affectent leur fonctionnement hydrologique ainsi que la gestion de l’eau des

parcelles agricoles. L’utilisation du concept de l’eau virtuelle peut orienter le choix des

cultures à pratiquer. L’application de modèles agronomiques et hydrologiques à

paramètres physiques distribués sur le bassin versant est proposée comme outil pour

l’estimation de l’eau virtuelle et d’outil d’aide à la prise de décision pour la gestion

durable de l’eau. Dans ce sens, une étude menée dans le gouvernorat de Zaghouan a

permis de dégager les résultats suivants :

- Les valeurs de l’eau virtuelle des céréales en pluvial sont inférieures à celles

des céréales en irrigué ;

- L’eau virtuelle de l’orge est la plus faible parmi les 4 céréales étudiées ;

- L’eau virtuelle de l’avoine graine est plus importante que l’avoine fourrage ;

- La conduite des céréales en irrigué (blé dur et blé tendre), engendre une

intensification des intrants : eau, fertilisants et produits de traitements affectant

l’hydrologie du bassin versant et la qualité chimique des écoulements

hydriques.

L’importance de la production céréalière en pluvial, nous incite à affiner l’estimation de

l’eau verte consommée par les céréales et ce par recours à l’application de modèle

hydrologique tel que le modèle KINEROS 2. Ce même modèle est utilisé pour évaluer

l’eau verte et l’eau bleue consommées par la culture sur les sols irrigués. Ainsi en plus

de la quantité d’eau d’irrigation ou de la pluie journalière, le modèle intègre des

données liées à la parcelle agricole (forme et topographie), à la culture et son

développement et au sol.Toutefois, ce modèle donne une indication sur la

consommation en eau de la culture sans nous informer sur le rendement. Ainsi, le

recours à un modèle agronomique permettant d’estimer le rendement ainsi que la

consommation en eau et par conséquent l’eau virtuelle d’une culture donnée présente

un intérêt pour la gestion des ressources en eau sur les bassins versants agricoles.

MOTS CLES : Eau virtuelle, céréales, Zaghouan, bassin versant, hydrologie,

KINEROS2.


Poster


MULTI-OBJECTIVE APPROACH FOR SUSTAINABLE GROUNDWATER

MANAGEMENT

Issam NOUIRI, Ph.D., Assistant Professor,

National Institute of Agronomy of Tunisia

43, Avenue Charles Nicolle, 1082 Tunis Mahrajène, Tunisia.

GSM : + 216 98 422 104, Tel: +216 71 840 270, Fax : +216 71 799 391


ABSTRACT: A new tool called ALL_WATER_gw has been developed to optimize

groundwater management within the framework of WEAP-MODFLOW. It takes into

account demand satisfaction, minimization of the water unit cost and maximal

drawdown as well as satisfaction of water salinity requirements. The objective of this

work is to enhance the existing tool by introducing an economic objective function to

the initial problem formulation. A Multi-Objective Genetic Algorithm (MOGA) and the

PARETO optimality concept were used to handle the formulated problem. The tool was

tested in a real case study to prove its efficiency in identifying optimal solutions and

finding relationships between conflicting objectives. Results demonstrated that the

multi-objective approach allows user to identify a set of sustainable solutions, in a

Pareto graph, for groundwater management. The sustainability is guarantee by the

respect in the same time of the demand satisfaction, the drawdown minimization as well

as the economic profitability of used water. The importance accorded to each of the

objectives is the key issue in the decision making process and the sustainability of the

chosen and applied solution.

KEY WORDS: Groundwater, Management, Multi-objective, Optimization,

Sustainability.


Poster


VIRTUAL WATER BALANCE ESTIMATION IN AN IRRIGATED AREA IN

NORTH-EASTERN TUNISIA

Talel Stambouli*, Abdallah Ben Alaya, Asma Souissi, Lamia Lajili-Ghezal et al

École Superieure d´Agriculture de Mograne, 1121 Mograne. Tunisia.

(*) Corresponding author E-mail: [email protected]

ABSTRACT: The virtual water concept, defined by Allan (1997), as the amount of

water needed to generate a product of both natural and artificial origin, this concept

establish a similarity between product marketing and water trade. Virtual Water trade

can alleviate, in arid countries, the problem of water scarcity, increasing imports of

products with high virtual water content and so, it can allocate scarce resources to

higher priority uses.

Given the influence of water in food production, virtual water studies focus generally

on food products. At a global scale, the influence of these product’s markets with water

management was not seen. Influence has appreciated only by analyzing water-scarce

countries, but at the detail level, should be increased, as most studies consider a country

as a single geographical point, leading to considerable inaccuracies. For this reason, we

consider the value of exploring virtual water strategy at smaller scales such as an

irrigated area. The main objective of this work is the estimation of virtual water balance

of strategic irrigated crops (fruit trees and vegetables) in Semi-arid area in Tunisia to

determine their influence on the water resources management and to establish patterns

for improving it. The virtual water balance was performed basing on farmer’s surveys,

crop and meteorological data, irrigation management and regional statistics.

KEY WORDS: Virtual Water, North-Eastern Tunisia, Irrigated Crops, Water

Management.


Poster


OPTIMIZING THEUSE OF WATER FROMNORTHTO IMPROVETHE

QUALITY OF WATERUSED BY THECHANNELMEDJERDACAP BON.

Abir Ben Romdhane1

1Laboratory of Pedology, University El Manar, BP 2092 El Manar Tunis, Tunisia. 2Department of Geology, Faculty of Sciences of Tunis, Tunisia.

Tel:+216 24 658 087

E-mail address:[email protected]

ABSTRACT: Our country Tunisia is subject to climate arid and semi-arid regain

affected by the desert location and the Mediterranean Sea on the other hand, the

country's carried out program, over the past fifty years, the development of water

resources using a number of reservoirs and canals for surface water storage. Water

demands continue to diversify while the majority of the most attainable and least

expensive water resources have been mobilized. The context of the management of

water resources is random in nature, hydrological phenomena is random as well. To

meet these expectations, the network of dams in the north has been studied earlier with

a program used to address the constraints of salinity, volume and implicit costs,

sometimes with a series of scenarios chosen as a tool for the management meet water

demands while taking into account the variability of the inputs of a long series of

observations through their probabilities of occurrence. After completing the

optimization of water dams in the far north and Bjaoua, we found that the channel could

operate under different scenarios, each of which has its own advantage. It states as well

that while the establishment of a model mixture between water and Sejnane Joumine

helps increase the flow of operating while designing better water quality. The good

channel management is ensured through an understanding of all works made it

available the report resources / request.

KEY WORDS: CMCB, supply, water quality, cost, mixing optimization.


Poster


CONSTRUCTED WETLAND FOR BLACK WATER TREATMENT:

HYBRID SYSTEM FOR WATER REUSE AND SUSTAINABLE

SANITATION

Amira Boukari1, Myriam Ben Said2, Ahmed Ghrabi2

1National Agronomical School of Tunisia (INAT), University of Carthage, Tunisia

[email protected] 2Wastewater Treatment Laboratory, Water Research and Technologies Center (CERTE)

BP.273, 8020 Soliman, Tunisia

ABSTRACT: The main parts of the pollutants contained in wastewater are nutrients

that can be removed in wastewater treatment plants by natural self-purification

processes and then, can be recycled by different practices. However, water quality

produced by conventional water treatment plants doesn’t answer guidelines of

wastewater reuse. Subsequently, wastewater should be treated specifically for the planned

purpose of reuse. Indeed, it could be advantageous to collect different fractions of wastewater

separately. The purpose is to implement an integrated model of wastewater management

for peri-urban and deprived/ remote regions for saving and recycling the wastewater

and making the effluent suitable, safe and appropriate for its intended reuse while

protecting the environment. Therefore, to overcome these problems, the use of

constructed wetland, that use natural degradation processes can offer an ecological,

economical and sustainable alternative with quite satisfying performances. This study

aim to compare performances of a hybrid system of constructed wetland (Vertical and

horizontal subsurface flow beds) implanted in the Training and Demonstration Center

(TDC) at the student residence “Jardin El Menzah” in the National Agronomical School of

Tunisia (INAT). This constructed wetland treat the toilet outflow (black water) reused for

landscaping of the area around the residence under real Tunisian conditions. The result

shows the efficiency of the treatment system to removal organic and suspended solid

with a percentage of 81% for COD, and 84% for both BOD and TSS. Nevertheless,

nitrogen and phosphorus removal are limited respectively to 25% and 4%. Concerning

the pathogens abatement, during the passage through the water treatment system, the

log reduction of bacterial pathogen was equal to 3.48 Unit log10 determined for the

indicator bacteria; E. coli. However, produced water quality doesn’t correspond to the

national limits for the water discharging and reuses (NT106.02 and NT106.03). This

trouble can be related by the high pollution loaded in the influent. These results don’t

concern nitrogen and phosphorus because; there is not a fixed limit for their parameters.

In addition, the big part of the effluent is reused for gardening. To describing the

biodegradation of the nitrogen and organics in the vertical bed, we were used Monod

models combined with continuous stirred tank reactor (CSTR) for predicting their

removal. Kinetics coefficients showed that nitrification occurred at a slower removal

rate than organic matter (KNH4 g/m2/J = 7.75 less than KDCO = 35.97 g/m

2/J and

KDBO= 33.81g/m2/J). These results illustrate the dependency on the availability of


Poster


dissolved oxygen. Then, we can conclude that the purification performance of planted

filters is dependent by several parameters mainly, by the environmental and the

exploitation conditions.

Poster


WATER QUALITY EVALUATION IN MINING BASIN

Anis Elaouda, Latifa Dhaouadib, Mohamed Tlilia, Mohamed Kefia et al (a)Laboratory of Natural Water Treatment, Water Researches and Technologies Center of Borj-

Cedria, (b)Research Center of Agriculture Dguech

E-mail: [email protected]

ABSTRACT: Tunisia is suffering not only from the problem of water shortage but also

from water quality. In fact, about 50% of water has a high salinity (>1.5g/l). Moreover,

there are several parameters which affect water quality such as sodium, fluoride…

whose excess may induce human health. In Tunisia, the mining basin area has a huge

trouble of industrial waste which may affect water quality of the ground water.

Therefore, the purpose of this work is to assess the drinking water quality in Basin

Mining and the impact of fluorine. Water samplings were carried from eight well

drilling in the area of mining region (Gafsa governorate). Then, specific water analysis

was implemented in the laboratory to determine physical and chemical parameters. The

water analysis showed that there are high concentrations of some parameters such as

fluorine, sodium, sulfate…However, some of them have aserious human health risks.

Fluorine (F) is necessary for the human body, but its over abundance lead to serious

diseases. Moreover, Sodium fluoride and sodium silico fluoride are more soluble. They

may spread in animals and plants and their risk are high. However, the more complex

particles such as cryolite and fluorite, almost insoluble, are more stable and less toxic.

Furthermore, the assessment of fluorine in the drinking water shows thatthis parameter

exceed European standards (1.5mg/l) and Tunisian (2mg/l). Therefore, in this study, a

method was applied to remove fluorine and to reduce its effect on human health. In fact,

the electrodialysis method was assigned and showed a good performance. High

concentration of Fluorine in drinking water may increase the risk of serious diseases.

Therefore, the assessment of this parameter and its removal will be helpful for the

decision makers to preserve drinking water and to protect human health.

KEY WORDS: Fluorine, water quality, Mining Basin.

Poster


CARACTÉRISATION ET MODÉLISATION HYDROSTRUCTURALE DES

SOLS SOUMIS À UNE CONTRAINTE SALINE

Sofien Jeber1., Mohamed hachicha.1, Sabri Kanzari.1, Rachida Bouhlila.2

1 Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts, 17 rue Hédi Karray BP n°10

Ariana 2080 Tunisie, [email protected]

2 Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis, BP 37, Le Belvédère 1002 Tunis, Laboratoire de

Modélisation en Hydraulique et Environnement

RESUME : L’optimisation de l’utilisation de l’eau à la parcelle repose sur une

meilleure intégration du sol dans les modèles de gestion. La méthode rétractométrique

est une nouvelle méthode de mesure en continue du retrait du sol. On s’est proposé de

l’utiliser pour améliorer les connaissances sur les sols tunisiens et de l’appliquer pour le

cas du sol limono-argileux de Bou Hajla soumis à l’irrigation avec des eaux salées. Sur

le plan méthodologique, cette méthode permet d’obtenir les caractéristiques hydriques

habituelles fournies par la méthode pF et d’avoir en plus le taux de gonflement. Des

relations hautement significatives ont été obtenues entre la teneur en argile, les valeurs

des caractéristiques hydriques et le taux de gonflement. Les autres propriétés des sols

affectent dans certains cas ces relations ; cas où l’argile est peu gonflante et cas où les

teneurs en gypse sont élevées. La simulation de l’effet de l’irrigation avec des eaux

salées a été entreprise sur le sol limono-argileux de Bou Hajla avec la salinisation

artificielle du sol par NaCl et avec l’eau d’irrigation d’un puits de Bou Hajla. On

observe des effets significatifs entre la teneur en sels, les caractéristiques hydriques et le

taux de gonflement qui sont plus faibles. Avec l’eau d’irrigation et au cours de

plusieurs cycles d’irrigation, on a obtenu un effet inverse avec l’augmentation des

caractéristiques hydriques. Les résultats préliminaires montrent le besoin de moderniser

nos méthodes et techniques de caractérisation, d’approfondir les études sur les sols

tunisiens surtout sous irrigation avec les eaux salées et de mettre en œuvre des

recherches appliquées sur l’optimisation de la gestion de l’eau à la parcelle.

MOTS CLES : Retrait du sol, mesures pF, Salinité, Tunisie.

Poster


OPTIMISATION DE LA FILTRATION SUR SABLE DES EAUX USEES

DOMESTIQUES TRAITEES''

Maatoug Souad, Hatira Abdesatar

RESUME : Le présent travail a pour principaux objectifs d’étudier les performances du

procédé d’épuration des eaux usées urbaines par infiltration-percolation sur deux types

de sable l’un continental et l’autre marin et d’ étudier le rôle de la double filtration sur

le rendement épuratoire de ce procédé .Une étude expérimentale a été réalisée, à

l’échelle du pilote à l’ONAS de Charguia et qui a été conduit en deux expériences sur

un dispositif expérimental installé à l’air libre. La première expérience consiste à

appliquer une charge hydraulique de 30 cm/jour fractionnée en deux doses égales pour

les deux colonnes. Le but de cette expérience est d’appréhender l’effet du type de sable

sur le rendement épuratoire. La deuxième expérience consiste à appliquer une charge

hydraulique de 30 cm/jour au sable continental, l’eau récupérée de la première filtration

est utilisée pour une deuxième filtration. L’objectif de cette expérience est d’étudier

l’effet de la double filtration sur le rendement épuratoire. Les résultats des expériences

ont montrés que : Le sable continental a assuré une infiltration plus lente que celle de

sable marin. , ceci dû éventuellement à la morphologie de grains, L’infiltration est

légèrement plus importante avec des grains anguleux (sable marin) qu’avec des grains à arrêtes

arrondies (sable continental). Egalement Le sable continental par rapport au sable marin a

assuré une meilleure oxydation de la matière organique et de l’azote ammoniacal ainsi qu’une

réduction plus importante de MES et du phosphore. Pour les germes pathogènes, les deux

massifs filtrants assurent une meilleure réduction pour les Streptocoques fécaux ; alors

que pour l’élimination des coliformes c’est le sable marin qui est le plus performant.

La double filtration a assuré une meilleure élimination de MES, en effet le rendement

épuratoire a augmenté de 77% à 98% après la deuxième filtration sur sable continental.

Le rendement épuratoire de DBO5

varie de 57% à 85 % après le 2éme

traitement. Ceci

montre l’influence de la double filtration sur les cinétiques d’oxydation des matières

oxydables. La double filtration favorise la dégradation de la matière organique et la

réduction des teneurs en azote ammoniacal. En effet, pour une charge hydraulique de

30cm/j, le rendement épuratoire, vis-à-vis de la DCO et de N-NH4, a augmenté

respectivement, de 31% à 62% et de 44% à 87%.Pour le phosphore le rendement

épuratoire augmente de 91% à 95% après la deuxième filtration. Pour les germes

pathogènes, le taux d’abattement augmente après la deuxième filtration de 20 % à 55

% pour les coliformes fécaux et de 24 % à 35 % pour les streptocoques fécaux. Ceci

montre bien l’influence de la double filtration sur l’élimination des germes pathogènes.

Les expériences d’infiltration percolation sur deux massifs filtrants ont révélé des

résultats significatifs quant à l’abattement des paramètres physicochimique,

biochimiques et microbiologique des eaux usées traités dans la station ONAS Charguia.

De mêmes c’est le sable continental qui est le plus performant en matière d’épuration

des eaux usées traités.

Poster


LES EFFETS DE LA CONTRAINTE SALINE SUR LE COMPORTEMENT

ECO PHYSIOLOGIQUE ET LA COMPOSITION BIOCHIMIQUE DE DEUX

VARIETES ANNUELLES D’ATRIPLEX

S. SAI KACHOUT1*, AMEL ENNAJEH1, R. MECHERGUI1, J.C. LECLERC2 AND Z.

OUERGHI3

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts, 10 Avenue Hédi Karray, Ariana

2080, Tunis, Tunisia 2Equipe d'Ecophysiologie Appliquée Faculté de Sciences et Techniques Saint Etienne, France

3Faculté des Sciences de Tunis, Campus Universitaire, Tunis 1060, Tunisia

(Email: S. Sai Kachout ([email protected])

RESUME : Pour une meilleure compréhension des causes de la disparition

vertigineuse de la plupart des Atriplex annuels de Tunisie et leur éventuelle

réintroduction la tolérance de deux variétés de ces herbacées de la tribu des

chénopodiacées vis-à-vis du sel a été étudiée. Par ailleurs, nombreuses sont les études

sur les effets de la contrainte saline sur les espèces ligneuses communes ; mais les

études similaires sur les plantes herbacées sont relativement rares. L’effet de la salinité

semble être essentiellement d’ordre nutritionnel. Une accumulation de Na

+ en réponse

au stress salin a été aussi observée chez les deux variétés, suggérant que Na+ pourrait

jouer un rôle régulateur dans le comportement physiologique de cette espèce. Par

contre, une diminution dans la teneur en K+, Ca

2+ et Mg

2+ chez les plants des deux

variétés a été relevée en présence de stress salin. La composition biochimique des

feuilles est différente même en conditions normales de culture ; la contrainte saline

accentue ces différences. L’activité des enzymes antioxydantes telles que la

superoxyde dismutase (SOD), la catalase (CAT), l’ascorbate peroxydase (APX) et la

glutathion réductase (GR) a été mesurée en présence de stress salin. L’augmentation de

la concentration du sel dans le milieu provoque une augmentation des activités de GR et

de CAT alors que celles de SOD et d’APX sont légèrement diminuées. L’augmentation

de la concentration du sel dans le milieu de croissance a diminué tout les paramètres de

croissance chez les deux variétés d’Atriplex mais il n’y a eu aucune différence

significative entre les deux variétés pour pouvoir les repartir en tolérant et sensible.

MOTS CLES: Atriplex annuels, salinité, croissance, comportement nutritionnel, stress

oxydatif.


Poster


EFFET DE LA SALINITE SUR LA CROISSANCE D’ALOEVERAPLANTE A

KALAATLANDELOUS

Dalila Souguir1, Omar Jouzdan2, Mohamed Larbi Khouja1, Mohamed Hachicha1

1Institut National de Recherche en Génie Rural, Eau et Forêts (INRGREF). Rue HédiKarray,

Manzeh IV BP 10; 2080-Ariana, Tunisie. 2 The Arab Center for the Studies of Arid Zones and Dry Lands (ACSAD). P.O. Box 2440, 1139-

Damascus, SyrianArabRepublic

RESUME : Dans le but d’occuper des terres salées, des cultures alternatives peuvent

être utilisées telles que l’Aloevera, une plante de valeurs thérapeutiques et économiques

importantes. L’expérimentation a eu lieu sous conditions naturelles dans la région de

Kalaât Landelous sur un sol hydromorphe fortement salin, à nappe superficielle et

salée. L’irrigation estivale des plants d’Aloevera par des eaux usées traitées et la faible

teneur en ETM dans ces eaux, ne font pas apparaître un réel effet de l’irrigation avec

ces eaux sur les plants. Cependant, une faible croissance de la partie foliaire a été notée

due probablement à la dominance des ions Na+ par rapport aux K

+, Ca

2+ et Mg

2+dans

ces organes.

MOTS CLES : Aloe vera, croissance, Kalaâ tLandelous, sol hydromorphe salin.

Poster


RECHARGE ARTIFICIELLE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA NAPPE

KORBA-MIDA (CAP BON) PAR LES EAUX USEES TRAITEES

Anissa Ankoud(1), Noureddine Gaaloul (2), Mohamed Gasmi(3)

(1) Etudiante Master INRGREF- FSB -Tunisie,

(2) Maître de Recherches INRGREF- Tunisie, E-mail : [email protected]

(2) Professeur Faculté des Sciences de Bizerte ‎ -‎eisunuT

RESUME : La nappe de Korba-Mida de la côte orientale du Cap-Bon au Nord Est de

la Tunisie a toujours suscité un intérêt particulier en tant qu’une source principale

d’irrigation dans la région de Korba. La situation alarmante de cette nappe suite à sa

surexploitation (illustrée par l’accroissement du nombre de puits de 270 en1962 à 9500

à 2011) est à un stade telle que la durabilité de ses ressources est extrêmement menacée

par la dégradation chimique de la qualité de l’eau du à l’intrusion marine et la chute du

niveau piézométrique. Ainsi, la nécessite d’améliorer qualitativement et

quantitativement les eaux de la nappe, a conduit à la mise en place d’un site de recharge

artificielle par des eaux usées traitées provenant de la station d’épuration de Korba et

leur traitement final se fait par infiltration dans la zone non saturée du sol depuis

décembre 2008. Le présent travail consiste à évaluer l’impact du projet de recharge

durant les 5 ans du fonctionnement du site sur la base des analyses physico-chimique et

piézométriques, ainsi l’étude des différentes cartes piézométriques et de salinité nous a

permis de mettre en évidence une augmentation du niveau de la nappe engendré par la

disparition des isopièzes négatives . En effet, on observe une augmentation de niveau

piézométrique jusqu’à 11m d’altitude, de plus une chute remarquable de la salinité de

10 g/l avant recharge à 4 g/l en 2013, ceci souligne le rôle que joue le site comme

barrière hydraulique contre l’avancement du biseau salé et l’impact positif de la

recharge artificielle. Cette atténuation de la chute de salinité couplée à l’augmentation

du niveau piézométrique de la nappe de Korba témoigne de l’utilité de l’installation de

ce site de recharge alimentant la nappe de façon optimale. Cela permettrait à long terme

le rétablissement de l’état des ressources en eaux souterraines de la zone d’étude.

MOTS CLES : Nappe phréatique, Intrusion du biseau salé, Salinité, Recharge

artificielle, Eaux usées traitées, Korba-Mida.


Poster


ETUDE DES ECARTS PLUVIOMETRIQUE ET LEUR IMPACT SUR LES

APPORTS DU BARRAGE LEBNA AU NORD EST DU CAP BON, TUNISIE

Hechmi Belaid(1), Noureddine Gaaloul(2)

(1) ESIER Medjez El Bab -Tunisie,


RESUME : La situation actuelle des ressources en eau et leur usage présente des

enjeux qui sont communs à de nombreuses régions du bassin méditerranéen en

particulier la Tunisie. Les changements climatiques supposent la dégradation à long

terme des valeurs moyennes des caractéristiques statistiques des variables étudiées sur

des périodes de longue durée. Pendant les périodes sèches, les ressources en eau de

surface subissent une diminution très nette. Il devient parfois difficile de satisfaire la

demande en eau, en particulier celle destinée à l'agriculture. Dans ce cadre on a choisi

la zone du barrage Lebna pour étudier les écarts pluviométriques et leur impact sur les

ressources en eau stockées. L’indice de l’écart à la moyenne a donné 52% de sécheresse

forte pour la station Korba contre 31% seulement à Lebna. Les apports du barrage

varient en conséquence considérablement avec les écarts pluviométriques et la

sécheresse hydrologique est assez accentuée, représentant plus que 60 % d’années

déficitaires, ce qui influe forcément sur la gestion des ressources en eaux du barrage.

‎MOTS CLES : Caractérisation, Sécheresse, Bassin versant Lobna.


Poster


CARACTERISATION ANNUELLE DE LA SECHERESSE DANS LE BASSIN

DE BIZERTE-ICHKEUL (TUNISIE)

Hiba Jemai(1), Manel Ellouze(2), Habib Abida(3)

(1) Thésard ISSTE Gabès -Tunisie,

(2) Maître Assistant, Faculté des Sciences de Sfax

(2) Professeur, Faculté des Sciences de Sfax,

RESUME : La variabilité de la précipitation au niveau de 32 stations pluviométriques

dans le bassin versant Bizerte Ichkeul a été étudiée pour la caractérisation de l’étendue

des épisodes secs et des épisodes humides aux échelles annuelles et mensuelles durant

la période comprise entre 1930 et 2009. Deux méthodes ont été utilisées à savoir:

L’analyse en composante principale, a été utilisée pour la détermination des facteurs

dominant affectant la variabilité spatiale de la précipitation. La forme de la courbe de

l’indice de pluviosité cumulé, a été utilisée pour la délimitation de notre zone d’étude.

L’indice de pluviosité cumulé est calculé pour chaque série pluviométrique et pour

chaque année. La classification des régions est faite en se basant sur la similitude des

courbes représentant la distribution des indices de pluviosités. Quatre groupes sont

définis selon la forme des courbes de variation de l’indice de pluviosité cumulée.

L’analyse statistique descriptive a montré une variabilité des précipitations annuelles

pour chaque sous bassin dans la direction Ouest-Est. Les quatre régions délimitées

montrent des conditions climatiques similaires présentées par des périodes sèches

communes plus persistantes et récurrentes pour un intervalle de temps entre 1973 et

2001 et une phase humide (2002-2009) couvrant le bassin entier.

‎MOTS CLES : Caractérisation, Sécheresse, Bassin versant Bizerte-Ichkeul, Analyse

en Composante Principale, Indice de Pluviosité Cumulé.

Poster


L'EVALUATION DU RISQUE POTENTIEL SPATIALISE DE LA

CONTAMINATION DES SOLS IRRIGUES PAR LES EAUX USEES

TRAITEES DANS LES PERIMETRES DE SOUHIL ET DE BENI KHIAR

(NABEUL-HAMMAMET)

Rym Rabia(1), Yassine Hidri(2), Kamel Regaya(3), Hassen Abdelnaceur(2) et al

(1) Thésard INRGREF- FSB -Tunisie,

(2) CERTE Borj Cedria

(3) Professeur Faculté des Sciences de Bizerte


RESUME : L'utilisation des eaux usées traitées peut être considérée comme un

problème majeur pour l'équilibre écologique, le système de la vie et la santé des

personnes. La détérioration de la qualité de la terre peut être le résultat de plusieurs

causes ainsi que la quantité des produits appliqués au bassin versant; propriétés

intrinsèques des eaux usées traitées font partie de la cause possible, aussi bien que les

conditions atmosphériques, l'emplacement géographique et évidemment la nature de la

terre. Il est à rappeler que depuis plusieurs années, une approche bio-géo-scientifique et

multidisciplinaire qui tend à étudier les problèmes écologiques et risques

pluridisciplinaires est souhaitée. C'est dans ce contexte que la lutte contre la pollution

diffuse implique une amélioration des diagnostics des risques sur le bassin versant mais

également au niveau des parcelles irrigués par les eaux usées traitées. En conséquence,

la connaissance, quantification et modélisation du risque de pollution et

appauvrissement du sol, des ressources en eau le secteur de Nabeul-Hammamet sont

prévus pour fournir des mesures de base pour cette compréhension tout en se rapportant

à un suivi extérieur des transferts de certains éléments de minerais ,au pas de temps et

aux échelles emboitées des parcelles et du bassin versant. Afin de proposer un système

d'alerte, sous SIG, capables de simuler à l’échelle du bassin du bassin versant, les

conséquences de l'utilisation des eaux traitées, les travaux ont ainsi permis : La

constitution d'une base de données Géo environnementale sous SIG regroupant des

données satellites, des données statistiques, des fonds cartographiques (topographie,

lithologie, pédologie, hydrographique, occupation du sol…) l'analyse de certains

indicateurs minéraux et une évaluation des dangers et des risques de pollution pour les

populations se reposant en particulier sur les résultats des approches de la toxicité.

L'effet de l'irrigation sur le contenu de la terre est suivi d'une analyse de plus de 100

échantillons de carbone organique total et azote total d'une part et analyse de quelques

minéraux. Les résultats des analyses montrent une augmentation du taux de carbone

organique et de matière organique en tant que celle de l'azote total ; qui semble

dépendre de l'amendement des eaux traitées perceptibles particulièrement dans le

périmètre de Souhil pour le premier élément et dans les deux périmètres pour les autres.

Grâce à la charge organique qu'elles donnent, les eaux usées semble enrichir les actions

organiques par la terre. D'autres analyses ont permis d’observer


Poster


l'impact des irrigations sur le contenu de la terre en éléments métalliques (ETM), en

terme d'évolution de certains ETM (Co, Cr, Ni, et Pb) selon la durée de la période de

l'irrigation.

D'une manière totale, il ressort de ces analyses que les eaux usées traitées n'ont pas eut

d’effet sur leur concentration dans le sol.

MOTS CLES : Nabeul-Hammamet, Périmètres irrigués, risqué spatialisé, qualité

physico-chimique du sol et de l’eau

Poster


RECHARGE ARTIFICIELLE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA NAPPE

TEBOULBA (SAHEL ORIENTALE) PAR LES EAUX DU BARRAGE DE

NEBHANA

Refka Rhimi(1), Noureddine Gaaloul (2), Mohamed Gasmi(3)

(1) Etudiante Master INRGREF- FSB -Tunisie,


(2) Professeur Faculté des Sciences de Bizerte - Tunisie

RESUME : Téboulba, est une ville côtière du sahel tunisien qui appartient au

gouvernorat de Monastir. Elle couvre une superficie d’environ 35 km² bordé au Nord

et à l’Est par la mer Méditerranée, Au Sud par la sebkha de Moknine, à l’Ouest par le

plateau de Moknine et au Sud-Est par la plaine de Békalta. Dans cette région côtière, il

y a un corps peu profond de l'eau souterraine utilisable qui est délimitée sur trois côtés

par les eaux salées. En plus le problème majeur dans cette nappe phréatique, c'est que le

taux de Pompage des puits épuise le réservoir des eaux souterraines, Ces retraits ont

créé des gradients hydrauliques favorables à l'empiètement de l'eau de mer de la

Méditerranée et de l'eau salée de Sebkha de Moknine ce qui entraîne la dégradation

qualitative (augmentation de la salinité) et quantitative (baisse du niveau

piézométrique) de cette ressource. La seule solution apparente à ce problème semble

être l'importation de l'eau c'est-à-dire l’alimentation artificielle de l’aquifère par

injection des eaux du barrage Nabhena dans les puits de surface. Mais malheureusement

ce type de recharge est cyclique. Donc l’étude de la nappe phréatique de Téboulba est

basée sur le suivi des niveaux piézométriques et de salinité. L’histoire de la région a

montré une baisse accrue de la piézométrie atteignant par endroits plus que 15 m au-

dessous du niveau marin depuis les années 1940, Elle devient de plus en plus profonde

en 1971 pour atteindre -40 m. La baisse piézométrique s’est suivie d’une dégradation de

la qualité de l’eau de la nappe et une augmentation de la salinité par afflux d'eau de

mauvaise qualité. L’opération de recharge a passé par quatre cycles depuis 1971 à2013

au cours duquel il est noté qu’à chaque période d’alimentation il y a une augmentation

de niveau piézométrique et une baisse de salinité. Grace à la recharge artificielle par les

eaux du barrage de Nebhana on a pu arriver de créer une barrière hydraulique contre les

intrusions des biseaux salés mais il serait nécessaire de penser à une recharge sans arrêt

et avec des débits plus importants.

MOTS CLES : Nappe phréatique, Intrusion du biseau salé, Salinité, Recharge

artificielle, Piézométrie, Salinité, Téboulba.


Poster


SUIVI DE FONCTIONNEMENT DE LA STATION D’EPURATION DES EAUX

USEES A BOUES ACTIVEES ET DE LA STATION DE RECHARGE DE

KORBA POUR LA RECHARGE DES NAPPES

Rafika Saidi(1) Noureddine Gaaloul(2)

(1) Thésard à INRGREF- Tunisie, E-mail : [email protected]

(2) Maître de Recherches INRGREF- Tunisie, E-mail :

[email protected]

RESUME : Le développement économique et la croissance démographique exercent

une pression sur les ressources en eau dans les pays connues par leur climat aride à

semi-aride. En effet, il est important de se tourner vers des ressources d'eau non

conventionnelles pour satisfaire l'accroissement de la demande. En Tunisie, dans le

cadre d’une stratégie nationale d’économie en eau et d’utilisation optimale des

ressources, une politique de réutilisation des eaux usées traitées (EUT) a été adoptée au

début des années 80. En effet, un projet de réutilisation des eaux usées traitées pour

l’utilisation en agriculture et la recharge artificielle de la nappe phréatique Korba

(Nord-Est de la Tunisie) a été mis en service depuis 2008. Pour mieux évaluer

l’efficacité de ce projet, un suivi de fonctionnement de la station d’épuration Korba

(depuis 2002 à nos jours) et de la station de recharge de Korba a été effectué.

L’évaluation des performances de la station d’épuration de Korba qui se base sur le

procédé de traitement biologique par boues activées et le lagunage naturel comme

traitement tertiaire consiste à effectuer un suivi des différents paramètres (pH,

Conductivité Electrique, chlore, salinité, matière décantable, ammonium, nitrite, nitrate,

ortho-phosphate, DBO5, DCO et la MES) dans les eaux usées à l’entrée et à la sortie de

la station d’épuration. La qualité des EUT témoigne d’une irrégularité surtout durant la

saison estivale de la salinité et durant toute l’année de la charge polluante dont les

rendements de dépollution sont importants et dépassent 70%. En ce qui concerne les

éléments nutritifs, les valeurs moyennes de nitrates et nitrites sont dans les normes

tunisiennes de réutilisation des EUT. Cependant, Il y a un dépassement au niveau les

valeurs moyennes d’ammonium qui ont dépassés les valeurs limites. Dans le but

d’évaluer le fonctionnement de la station de recharge de Korba constituée de trois

bassins d’infiltration, un suivi en 2013 des différents paramètres (pH, Conductivité

Electrique, salinité, Température, oxygène dissous, niveaux piézométriques, ortho-

phosphate et de la carbamazépine) a été effectué. Les résultats de suivi des différents

paramètres ont montré une amélioration au droit du site qui s’est manifestée par une

remontée du niveau piézométrique (jusqu’à 6 m NGT en 2013) et d’une diminution du

résidu sec. Ceci souligne le rôle que joue la station comme barrière hydraulique contre

le biseau salé et son efficacité dans la lutte contre l’intrusion marine malgré que

l’impact reste toujours local. Néanmoins, un impact négatif de la recharge a été dévoilé

surtout en ce qui concerne les pollutions organiques. Les analyses effectuées ont montré



Poster


la présence de la carbamazépine, médicament proposé comme traceur de contamination

par les EUT et indicateur du transfert de certains micropolluants organiques.

Les concentrations de ce médicament sont variables, les valeurs moyennes varient

entre 20 et 910 ng/L.

Poster


LA RECHARGE ARTIFICIELLE EN TUNISIE

Lobna Triki Belghith(1), Noureddine Gaaloul (2)

(1) Thésard INRGREF- INSAT -Tunisie,


RESUME : Afin de remédier à la dégradation quantitative et qualitative des nappes

intensivement exploitées, La D.G.R.E a eu recours depuis plusieurs décennies à la

recharge ou la réalimentation artificielle des nappes à partir de la conservation des eaux

de surface et de les injectés dans les nappes en vue de leur utilisation ultérieure en

fonction des besoins. La gestion intégrée des eaux de surface et des eaux souterraines a

été introduite en Tunisie depuis les années 1951. Les techniques de recharges utilisées

ont passée par une phase d’expérimentation durant la période 1951-1990, à un stade

actuel de gestion des eaux excédentaires en eaux conventionnelles ou non

conventionnelles dans la recharge artificielle. La recharge artificielle des nappes en

Tunisie a été pratiquée sur 94 sites répartis à travers 17gouvernorats, ces sites de

recharge potentiels sont constitués de 13 sites aménagés en bassin d’infiltration au

nombre variable selon le besoin et les caractéristiques spécifiques du milieu

d’implantation, 7 carrières, 22 seuils, 41digues en faveur d’une recharge que se soit

induite et/ou par lâchers, 11 puits pour une recharge par injection. Au fil des années, on

a enregistré des épisodes d’arrêt des opérations de recharge de certaines nappes et de la

reprise d’autres avec un réseau de surveillance qui évolue en atteignant le nombre de

806 points dont 630 puits et 176 piézomètres.

MOTS CLES : Recharge artificielle, nappe phréatique, niveau piézométrique, Tunsie.


Adresse: INSTITU NATIONAL DE RECHERCHE EN GENIE RURAL, EAUX ET FORETS :Bp 10 - 2080 Ariana-Tunisie. Tél : 71 718 055 / 71 719 630 Fax : 71 717 951

Email : www.inrgref.agrinet.tn

BEN ABDALLAH Med Ali : Président (INRGREF)JEBARI Sihem : Coordinatrice (INRGREF)BEN NOUNA Béchir (INRGREF)EL GHEDHOUI Slah (DG/ACTA)FEZZANI Tarek (INRGREF)HANAFI Salia (INRGREF)MNEJJA Abdelhamid (DG/GREE)

ALBERGEL Jean (IRD-France)BACHTA Med Salah (INAT-Tunisie)BAHRI Haithem (INRGREF)BEN ABDALLAH Med Ali (INRGREF-Tunisie)BEN NOUNA Bechir (INRGREF-Tunisie)BERNDTSSON Ronny (UL-Suède)CHAIBI Thameur (INRGREF-Tunisie)CHAPONNIERE Anne (GIZ-Allemagne)DUCHROW Anselm (GIZ-Allemagne)GAALOUL Noureddine (INRGREF-Tunisie)HACHICHA Mohamed (INRGREF-Tunisie)JEBARI Sihem (INRGREF-Tunisie)KETTAB Ahmed (ENPA-Algérie)LAFTOUHI Noureddine (UM-Maroc)LAIGNEL Benoit (UR-France)MAILHOL Jean Claude (France)MUFIT BAHADIR Ali (TUB -Allemagne)NASRI Slah (INRGREF-Tunisie)PEREIRA Luis Santos (ISA-Portugal)PLAYAN Enrique (CSIC-Espagne)REJEB Salwa (INRGREF-Tunisie)VAN DER ZEE Sjoerd E.A.T.M (W.U.Hollande)

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