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Situation de l’Institut international pour la justice et
l’État de droit
Première réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs
16 et 17 Octobre 2014
La Valette, Malte
Institut International pour la Justice et l’État de droit
État de l’IIJ 2014 2
Résumé analytique
Le 18 Juin 2014, L’Institut international pour la justice et l’État de droit
(IIJ) a été officiellement inauguré ; cette fondation maltaise regroupant
12 pays fondateurs, très divers sur le plan géographique, a pour mission
d’offrir des formations aux professionnels de la justice pénale à travers
l’Afrique et le Moyen-Orient afin de lutter contre le terrorisme et les
activités criminelles transnationales liées à ce dernier, tout en respectant
l’État de droit. L’occasion a été marquée par la réunion des fondateurs
de l’IIJ et autres partenaires internationaux pour la signature de la
Déclaration de La Valette sur la création de l’IIJ, dans laquelle les
partenaires internationaux, nationaux et non gouvernementaux
s’engagent à soutenir l’IIJ. Le 20 Juin 2014, le gouvernement de Malte et l’IIJ ont signé un accord dans
lequel ce pays hôte s’engage à accorder à l’Institut des privilèges et immunités similaires à ceux des
organisations internationales hébergées à Malte. Les accomplissements et les travaux de l’IIJ ont été
officiellement salués par les membres du Forum mondial de lutte contre terrorisme (GCTF) lors de la
réunion de leur Comité de coordination, le 22 Septembre 2014 à New York.
Depuis le mois de juin, le Conseil des Gouverneurs a nommé un Secrétaire exécutif par intérim, Mr.
Robert Strang, et un Directeur administratif et des relations publiques par intérim, Mr. Reinhard Uhrig.
Ensemble, M. Strang et M. Uhrig encadreront le Secrétariat exécutif de l’IIJ dans sa phase de
développement. En outre, l’IIJ a emménagé provisoirement dans les bâtiments de l’Université de Malte.
Grâce à son partenariat avec l’Université, l’IIJ est à même d’accueillir toute une série de programmes
divers dans les nombreuses salles de conférence de l’Université. L’IIJ a aussi à son actif d’importants
accomplissements, s’assurant de financements futurs et de dons en nature, notamment le don par le
gouvernement maltais de l’Armurerie historique Birgu qui abritera définitivement l’IIJ, des offres de
détachement de personnel et des promesses de soutien financier d’un certain nombre de gouvernements,
et une subvention des États-Unis pour le financement de certains programme et activités d’élaboration
du programme d’études, le recrutement d’un petit nombre d’effectifs à plein temps et la rénovation de
l’Armurerie.
L’IIJ a aussi pris des mesures importantes pour l’accomplissement de sa mission stratégique, consistant
à offrir des programmes performants et d’actualité, destinés aux législateurs, à la police, aux procureurs,
juges, responsables pénitentiaires et autres parties-prenantes du secteur de la justice des pays ciblés, sur
les moyens de lutter contre le terrorisme et les activités criminelles transnationales connexes tout en
respectant les droits de la personne. Juste après l’inauguration, l’IIJ a accueilli son premier atelier de
formation sur la lutte contre les réseaux d’aide au terrorisme dans le Sahel et au Maghreb et sur
l’importance du renforcement de la coopération inter-agences à l’échelle nationale, régionale et
internationale pour lutter plus efficacement contre ces réseaux. Une fois cet atelier inaugural terminé,
l’IIJ s’est associé à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et la prévention du terrorisme
(UNODC/TPB) pour financer un programme portant sur le renforcement de la coopération régionale
entre la Libye et ses voisins pour lutter contre le financement du terrorisme.
En septembre, en collaboration avec le GCTF et les Nations Unies, et avec le parrainage conjoint du
Maroc et des États-Unis, l’IIJ a lancé une initiative pour l’élaboration d’une plateforme de coopération
judiciaire informelle pour combattre le terrorisme et les activités transnationales connexes dans cette
région et appuyer la mise en œuvre performante de la Bonne pratique no 9 du GCTF, Mémorandum de
Rabat sur les bonnes pratiques pour des actions efficaces de lutte contre le terrorisme dans le secteur de
la justice. En octobre, l’IIJ a organisé le premier atelier de ce genre sur la mise en œuvre performante du
Robert R. Strang, Secrétaire exécutif par interim
Executive Secretary
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Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon
par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent (GCTF). L’événement a été parrainé
par les gouvernements algérien, canadien et des Etats-Unis, en partenariat avec l’Institut des études de
sécurité (ISS).
Élaboration du programme d’études
En appui aux activités de programme et d’élaboration du programmes d’études, l’IIJ continuera de se
référer à une série d’études et de rapports émanant de partenaires clés. Au niveau stratégique, ceux-ci
comprennent deux évaluations commandées pour les besoins de l’IIJ. La première a été financée par les
Pays-Bas et la Suisse et a été réalisée par le Global Center on Collective Security (GCCS), le
International Centre for Counter Terrorism - The Hague (ICCT-The Hague) et l’ISS. Cette étude s’est
avérée être une ressource précieuses pour le processus stratégique de conception du programme d’études
du Secrétariat exécutif. Elle a mis en exergue trois domaines de concentration : (1) mécanismes pour le
renforcement des formations sur l’État de droit et l’orientation des décideurs et des hauts responsables
du développement de la justice et de la sécurité ; (2) processus liés à l’élaboration de programmes
d’étude et de formation pour le renforcement des capacités du secteur de la justice et méthodologie pour
la réussite et (3) scénarios de formation spécialisée (immersion professionnelle) sur l’État de droit.
La deuxième évaluation, préparée avec l’appui de la Commission européenne (CE), a formulé une série
de recommandations pour le premier programme d’études de l’IIJ et le calendrier de programmation.
Les principales conclusions soulignaient le besoin de se concentrer sur le renforcement des capacités en
matière d’État de droit, la coopération entre les pays des régions ciblées par l’IIJ, les partenariats avec
les centres de formation nationaux et internationaux concernés, et de mettre l’accent sur des cours de
formation spécialisés pour les responsables pénitentiaires, enquêteurs, procureurs, avocats de la défense,
juges et parlementaires.
Outre les évaluations stratégiques des besoins de l’IIJ en matière de programme d’études, les partenaires
ont aussi fourni des études dans des domaines particuliers. Au début de l’année, par exemple, l’Institut
de la Paix des États-Unis (USIP) a réalisé une évaluation des besoins en cours sur l’État de droit, sur la
base de consultations de plus d’une centaine d’experts de l’État de droit et de la justice pénale du monde
entier, d’une série de visites dans les pays, de questionnaires multilingues, et d’une analyse des données
et d’information obtenue à l’intérieur des pays par l’USIP grâce à son travail sur l’État de droit. Ces
constations servent de fondement au cours sur l’État de droit, le premier dispensé à l’IIJ en novembre
2014.
Futures activités
Le Secrétariat exécutif se réjouit d’une vaste et ambitieuse série d’ateliers et de programmes, dont un
certain nombre en coopération avec l’UNODC/TPB et la Direction exécutive du Comité des Nations
Unies contre le terrorisme (UN-CTED) dans les mois à venir. Le mois prochain, l’IIJ organisera le
premier des quatre programmes de la série sur l’État de droit organisée par sa Fondation, en partenariat
avec l’USIP. En janvier 2015, en étroite consultation avec divers groupes de partenaires, l’IIJ lancera
une nouvelle initiative sur la façon de combattre efficacement la menace du « combattant terroriste
étranger » (CTE) dans le cadre de l’État de droit. Les gouvernements de la Suisse et des États-Unis ont
déjà indiqué qu’ils appuieraient financièrement cette initiative. Cette série de programmes sur mesure se
concentrera sur la mise en œuvre des éléments liés à la justice pénale du nouveau cadre normatif
international de lutte contre la menace du « combattant terroriste étranger » inscrit dans la Résolution
2178 du Conseil de sécurité ainsi que dans le Mémorandum La Haye-Marrakech sur les bonnes
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pratiques pour répondre plus efficacement au phénomène des « combattants terroristes étrangers » du
GCTF. L’IIJ a eu l’opportunité d’examiner ce projet en avant-première avec un large éventail de
partenaires lors d’un événement ciblé sur les CTE organisé par le GCCS le 24 septembre à New York,
en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce projet fera suite au séminaire du 15 au 17
décembre que l’IIJ organisera conjointement avec l’UN-CTED et qui rassemblera des procureurs
chevronnés de plus de 20 pays ; ces derniers partageront leurs expériences et feront part des difficultés à
réunir des preuves et, plus généralement, à entamer des poursuites efficaces dans les affaires de CTE.
Plus tard dans l’année, l’IIJ lancera la mise en œuvre d’un projet élaboré conjointement par l’ISS et le
GCCS et financé par la CE, qui invitera des juges de Cour Suprême d’Europe, d’Afrique du Nord et du
Moyen-Orient à participer à des discussions sur des thèmes importantes, les priorités judiciaires
actuelles et futures et les défis liés au traitement d’affaires de terrorisme. Ce projet tirera parti des
bonnes pratiques du GCTF récemment adoptées sur le rôle du pouvoir judiciaire dans les affaires de
terrorisme dans le cadre de l’État de droit. Les séminaires à l’échelle nationale et les échanges des juges
de Cour Suprême exploreront les difficultés de procédure auxquelles sont confrontés les juges des
tribunaux d’instance et de cour d’appel ; les juges dialogueront sur la jurisprudence liée au terrorisme et
respectueuse de l’État de droit et des droits de la personne dans le cadre de réunions nationales et
régionales. Les juges y participant réfléchiront à des réponses stratégiques à apporter aux divers défis et
opportunités identifiés. Ce faisant, le projet vise à créer et à soutenir une plateforme durable et non
politique pour l’échange de bonnes pratiques par et pour les juges de Cour Suprême et les responsables
judiciaires travaillant sur des dossiers de terrorisme.
L’année prochaine, avec l’appui de la CE, l’IIJ travaillera avec des parlementaires de pays du Moyen-
Orient et d’Afrique du Nord sur leur contribution à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques de
lutte contre le terrorisme. Le programme cherchera à renforcer les capacités et la coopération régionale ;
ainsi les responsables pourront devenir des partenaires à part entière dans l’élaboration de politiques
efficaces de lutte contre le terrorisme et de lois respectueuses de l’État de droit. Les principaux axes de
travail sont les suivants : évaluation de la législation liée au terrorisme ; compréhension du droit
international s’y rapportant ; et élaboration et professionnalisation des mécanismes parlementaires,
budgétaires et de contrôle des services de sécurité et des services judicaires impliqués dans la lutte
contre le terrorisme.
L’IIJ prévoit aussi de mettre en œuvre une série de programme de formation de formateurs, car il vise à
accroitre la portée et le déploiement des ressources régionales. Le GCCS, en collaboration avec l’IIJ,
élabore actuellement un module de formation sur l’utilisation et la protection d’information obtenue sur
la base du renseignement dans les enquêtes et poursuites menées par la justice pénale dans le respect de
l’État de droit. Les ateliers connexes porteront plus particulièrement sur l’analyse du rôle du
renseignement ; la transformation des produits du renseignement en pièces à conviction ; l’autorisation
de méthodes secrètes ; l’évitement de situations susceptibles de compromettre une opération et le
traitement d’information sensible.
Un second module de formation des formateurs, également en cours d’élaboration par le GCCS, portera
sur les pratiques d’entretien et d’interrogatoire non-coercitives et respectueuses des droits de la
personne. La formation portera sur les limites et les conséquences involontaires des méthodes
d’interrogatoire coercitives ; l’importance du fait de connaître la personne interrogée et d’établir une
relation avec elle ; les entretiens avec des populations vulnérables, y compris les femmes et les jeunes ;
et l’encadrement et la gestion des personnes chargées des interrogatoires.
Toutes ces activités, et d’autres également, feront progresser la mission de l’IIJ au fur et à mesure de son
expansion.
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Récentes activités de l’IIJ
Détails supplémentaires sur les récentes activités de l’IIJ : « Relever les défis de la prévention, du recrutement, de la complicité et de la poursuite en justice des terroristes dans le Sahel-Maghreb »
Les 19 et 20 Juin 2014, l’IIJ a inauguré son
premier atelier à La Valette (Malte) sur le
thème de la lutte contre les réseaux d’aide au
terrorisme dans le Sahel/Maghreb et l’importance d’une coopération inter-agences plus active à l’échelle
nationale, régionale et internationale. Les participants ont mis en lumière les défis à relever face aux
CTE et autres menaces terroristes spécifiques à leurs pays respectifs, ainsi que les difficultés rencontrées
par les secteurs de la justice pénale en réponse à ces menaces. Le manque de capacités et autres
contraintes institutionnelles dans la mise en œuvre efficace des cadres juridiques existants et des outils
de procédure sont les principaux obstacles signalés face aux diverses menaces auxquelles sont exposés
ces pays. De futurs événements devant se dérouler à l’IIJ ont pour ambition de promouvoir la culture de
coopération et de collaboration que nombre de participants ont citée comme étant cruciale pour relever
efficacement les défis liés au terrorisme
« Atelier sur la coopération transfrontalière pour combattre le financement du terrorisme et autres
crimes graves »
Du 23 au 25 juin 2014, en collaboration avec l’UNODC/TPB, l’IIJ a organisé un atelier régional sur la
coopération transfrontalière liée à l’antiterrorisme, son financement et autres crimes graves, notamment
le trafic illicite et la contrebande. Cet atelier a puisé dans les expériences et les difficultés de diverses
juridictions en matière de coopération transfrontalière liée aux affaires de terrorisme. Trente-huit
professionnels chevronnés, notamment des juges, procureurs, chefs d’unités de renseignement et
policiers d’Égypte, de Lybie, du Maroc, du Niger, de Tunisie et d’Arabie Saoudite ainsi que des experts
internationaux venus d’Italie, d’Espagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, et l’Institut international
des Hautes études en sciences pénales ont participé à cet événement. Lors de l’atelier, les participants
ont analysé la documentation et les expériences présentées et évalué dans quelle mesure leur pays
respectait les instruments juridiques universels l’État de droit et les droits de la personne. Sur la base des
commentaires positifs des participants, l’IIJ et l’UNODC/TPB anticipent des possibilités de
collaboration future.
« Atelier sur l’élaboration d’une plateforme informelle de coopération judiciaire pour le contre-
terrorisme et les activités criminelles connexes dans les régions du Sahel et du Maghreb »
Du 9 au 11 septembre 2014, en collaboration avec le GCTF et les Nations Unies, l’IIJ a organisé un
atelier sur l’élaboration de pratiques et de procédures visant à améliorer la coopération en matière de
justice pénale entre pays. Les discussion ont porté sur les principes énoncés dans la Bonne pratique no 9
du GCFT Mémorandum de Rabat sur les bonnes pratiques pour des actions efficaces de lutte contre le
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terrorisme dans le secteur de la justice, qui encourage fortement les États à développer des outils
supplémentaires de collaboration renforçant la confiance, la compréhension mutuelle et faisant avancer
les intérêts de la coopération internationale dans le combat contre le terrorisme. Lors de cet atelier, les
participants ont mis en lumière le besoin de tirer parti de mécanismes formels et informels constituant
des moyens de coopération complémentaires. La prochaine réunion concernant l’amélioration de la
coopération judiciaire sur le terrorisme et les activités criminelles transnationales connexes dans les
régions du Sahel et du Maghreb se tiendra au Maroc au début 2015.
Mise en œuvre du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des
enlèvements contre rançon (ECR) par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent
Les enlèvements contre rançon continuent de se multiplier car ils constituent une importante source de
revenus pour les groupes terroristes. S’efforçant d’apporter une réponse à ce problème, l’IIJ, en
partenariat avec l’ISS, a organisé un atelier de formation du 14 au 16 octobre, sur le thème de la mise en
œuvre des bonnes pratiques clés promues par le Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en
matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages
qui en découlent (GCTF). Cet atelier était le premier d’une série visant à renforcer les réponses des pays
face aux enlèvements contre rançon (ECR). Les principaux thèmes de discussion concernaient la
prévention des enlèvements contre rançon et la dissuasion, les interventions en cas de crise liée aux ECR
et l’élimination des avantages financiers des ECR pour les terroristes. L’atelier a aussi examiné les
cadres internationaux et régionaux susceptibles de faire face aux ECR et leur contextualisation dans les
forums mondiaux et régionaux sur les ECR. La prochaine activité de cette série sera organisée par
l’Algérie au début 2015.
Le Secrétariat exécutif de l’IIJ
Le Secrétariat exécutif de l’IIJ est désormais en place et son directeur administratif et des relations
publiques par intérim arrivera d’ici à la fin du mois d’octobre 2014. En outre, un nombre de partenaires
ont décidé de détacher des experts de la formation et des effectifs à l’IIJ. Les termes de ces
détachements sont en cours de finalisation, et les partenaires sont encouragés à envisager des
détachements supplémentaires pour répondre aux besoins prioritaires. De plus, l’IIJ se concentrera dans
les mois à venir sur le recrutement, avec l’approbation du Conseil des Gouverneurs, d’un Secrétaire
exécutif permanent qui dirigera le Secrétariat. Il cherchera également à engager des experts-conseils et
du personnel local pour un soutien plus large de l’équipe de direction et de l’IIJ.
Le Conseil consultatif de l’IIJ
Dans le cadre de son expansion, l’IIJ prévoit de former un Conseil consultatif faisant fonction de
consultant et de conseiller auprès du Conseil des Gouverneurs de l’IIJ et du Secrétariat exécutif
concernant l’élaboration des programmes et du programme d’études. S’il est approuvé, le Conseil
consultatif comprendra trente (30) experts et praticiens du secteur de la justice pénale de régions et
systèmes juridiques divers, disponibles en fonction des besoins, qui offriront leur expertise au Conseil
des Gouverneurs et au Secrétariat exécutif. Collectivement, le Conseil consultatif mettra à la disposition
du Conseil des Gouverneurs des experts extérieurs afin de continuer à élaborer des programmes et des
événements utiles, performants et dynamiques.